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Revue de presse Afrique
À la Une: les Africains du PSG

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 4:05


Le PSG champion d'Europe… La soirée historique de samedi « porte avant tout la signature des talents africains du club parisien ». C'est ce que souligne Afrik.com ce matin.En effet, précise le site, « cette victoire revêt une dimension symbolique considérable pour le football africain. Achraf Hakimi, buteur d'entrée et capitaine exemplaire, devient le premier Marocain double vainqueur de la Ligue des champions, rejoignant ainsi le cercle très fermé des légendes continentales. À seulement 20 ans, Désiré Doué (de père ivoirien) a signé un doublé spectaculaire, délivré une passe décisive et décroché logiquement le trophée d'homme du match, confirmant son statut de prodige franco-africain. L'explosion de Senny Mayulu en fin de rencontre a parachevé ce triomphe générationnel. À 18 ans, le milieu offensif aux origines congolaises a scellé le score d'un but somptueux, confirmant la profondeur exceptionnelle du vivier afro-parisien cultivé par le club depuis plusieurs saisons. Les statistiques parlent d'elles-mêmes, s'exclame encore Afrik.com : trois des cinq buts parisiens et trois passes décisives sont directement liés au continent africain. Un signal retentissant pour les quelque 450 millions de téléspectateurs africains qui suivaient la rencontre, de Lagos à Casablanca en passant par Abidjan et Dakar ».Hakimi au sommetLe Matin à Casablanca s'enflamme… « Premier buteur du Paris Saint-Germain samedi en finale de la Ligue des champions face à l'Inter Milan, Achraf Hakimi a bouclé sa saison monstrueuse en fanfare. L'international marocain a signé son 14e titre en club et sa 2e Ligue des champions. Il devient également, à l'issue de cette finale, l'un des candidats les plus sérieux au Ballon d'Or, avec son coéquipier Ousmane Dembélé (…). Avec un palmarès digne des plus grandes légendes mondiales et le statut de meilleur latéral droit au monde, Achraf s'impose désormais comme l'un des meilleurs footballeurs de l'histoire du Maroc, si ce n'est le meilleur ! ».Et il ne faut pas oublier Bradley Barcola, souligne Aujourd'hui à Ouagadougou : « discret mais précieux, le natif de Lyon d'origine togolaise a délivré une passe décisive, prouvant une nouvelle fois que sa percussion et sa créativité pouvaient faire basculer les matchs ».32 ans plus tard…Aujourd'hui qui regarde hier… « Cette victoire parisienne résonne étrangement, comme un écho, pour ne pas dire une réplique, de celle de l'Olympique de Marseille en 1993, jusqu'ici unique club français vainqueur de la Ligue des Champions. Cette année-là déjà, à Munich, rappelle le quotidien ouagalais, ce sont les talents africains qui avaient porté l'OM sur le toit de l'Europe. Abedi Pelé, le Ghanéen, homme du match et passeur décisif. Basile Boli, défenseur central d'origine ivoirienne, auteur du but victorieux. Sans oublier Marcel Desailly, ou encore Jocelyn Angloma, qui composaient cette équipe diverse et conquérante. Trente-deux ans plus tard, c'est une autre génération, issue de la même veine, souligne Aujourd'hui, qui offre à la France un deuxième sacre européen. Une continuité historique. L'Afrique est depuis longtemps un vivier de talents bruts pour le football mondial. Mais trop souvent, son rôle dans les grands succès européens est sous-estimé, relégué à l'arrière-plan. Le sacre retentissant du PSG vient nous rappeler que derrière les grands clubs européens, se cache une Afrique qui forme, inspire et alimente les meilleures équipes européennes ».Un « rare moment de résonnance positive entre la France et l'Afrique »« Quand le PSG réconcilie la France et l'Afrique, le temps d'un match », relève pour sa part Ledjely en Guinée. « De Conakry à Rabat, de Nouakchott à Abidjan, les supporters africains du PSG ont eux aussi laissé éclater leur joie. Et ce, malgré un climat géopolitique tendu, où les relations franco-africaines sont, ces dernières années, marquées par la méfiance et les tensions postcoloniales ».Car, souligne le site guinéen, « le sport, et plus particulièrement le football, a ceci de singulier qu'il transcende les barrières idéologiques, balaie les rancœurs politiques et relie les peuples dans une émotion partagée. (…) Si l'on peut démanteler des bases militaires ou expulser des diplomates, on ne saurait gommer la passion du football ».Et Ledjely de conclure : « ce sacre du PSG n'est pas seulement une victoire sportive. Il est aussi, peut-être, un moment suspendu, un rare instant de résonance positive entre la France et l'Afrique. Un répit, certes éphémère, mais ô combien instructif dans un contexte chargé de malentendus et de désillusions mutuelles ».

Revue de presse Afrique
À la Une: les Africains du PSG

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 4:05


Le PSG champion d'Europe… La soirée historique de samedi « porte avant tout la signature des talents africains du club parisien ». C'est ce que souligne Afrik.com ce matin.En effet, précise le site, « cette victoire revêt une dimension symbolique considérable pour le football africain. Achraf Hakimi, buteur d'entrée et capitaine exemplaire, devient le premier Marocain double vainqueur de la Ligue des champions, rejoignant ainsi le cercle très fermé des légendes continentales. À seulement 20 ans, Désiré Doué (de père ivoirien) a signé un doublé spectaculaire, délivré une passe décisive et décroché logiquement le trophée d'homme du match, confirmant son statut de prodige franco-africain. L'explosion de Senny Mayulu en fin de rencontre a parachevé ce triomphe générationnel. À 18 ans, le milieu offensif aux origines congolaises a scellé le score d'un but somptueux, confirmant la profondeur exceptionnelle du vivier afro-parisien cultivé par le club depuis plusieurs saisons. Les statistiques parlent d'elles-mêmes, s'exclame encore Afrik.com : trois des cinq buts parisiens et trois passes décisives sont directement liés au continent africain. Un signal retentissant pour les quelque 450 millions de téléspectateurs africains qui suivaient la rencontre, de Lagos à Casablanca en passant par Abidjan et Dakar ».Hakimi au sommetLe Matin à Casablanca s'enflamme… « Premier buteur du Paris Saint-Germain samedi en finale de la Ligue des champions face à l'Inter Milan, Achraf Hakimi a bouclé sa saison monstrueuse en fanfare. L'international marocain a signé son 14e titre en club et sa 2e Ligue des champions. Il devient également, à l'issue de cette finale, l'un des candidats les plus sérieux au Ballon d'Or, avec son coéquipier Ousmane Dembélé (…). Avec un palmarès digne des plus grandes légendes mondiales et le statut de meilleur latéral droit au monde, Achraf s'impose désormais comme l'un des meilleurs footballeurs de l'histoire du Maroc, si ce n'est le meilleur ! ».Et il ne faut pas oublier Bradley Barcola, souligne Aujourd'hui à Ouagadougou : « discret mais précieux, le natif de Lyon d'origine togolaise a délivré une passe décisive, prouvant une nouvelle fois que sa percussion et sa créativité pouvaient faire basculer les matchs ».32 ans plus tard…Aujourd'hui qui regarde hier… « Cette victoire parisienne résonne étrangement, comme un écho, pour ne pas dire une réplique, de celle de l'Olympique de Marseille en 1993, jusqu'ici unique club français vainqueur de la Ligue des Champions. Cette année-là déjà, à Munich, rappelle le quotidien ouagalais, ce sont les talents africains qui avaient porté l'OM sur le toit de l'Europe. Abedi Pelé, le Ghanéen, homme du match et passeur décisif. Basile Boli, défenseur central d'origine ivoirienne, auteur du but victorieux. Sans oublier Marcel Desailly, ou encore Jocelyn Angloma, qui composaient cette équipe diverse et conquérante. Trente-deux ans plus tard, c'est une autre génération, issue de la même veine, souligne Aujourd'hui, qui offre à la France un deuxième sacre européen. Une continuité historique. L'Afrique est depuis longtemps un vivier de talents bruts pour le football mondial. Mais trop souvent, son rôle dans les grands succès européens est sous-estimé, relégué à l'arrière-plan. Le sacre retentissant du PSG vient nous rappeler que derrière les grands clubs européens, se cache une Afrique qui forme, inspire et alimente les meilleures équipes européennes ».Un « rare moment de résonnance positive entre la France et l'Afrique »« Quand le PSG réconcilie la France et l'Afrique, le temps d'un match », relève pour sa part Ledjely en Guinée. « De Conakry à Rabat, de Nouakchott à Abidjan, les supporters africains du PSG ont eux aussi laissé éclater leur joie. Et ce, malgré un climat géopolitique tendu, où les relations franco-africaines sont, ces dernières années, marquées par la méfiance et les tensions postcoloniales ».Car, souligne le site guinéen, « le sport, et plus particulièrement le football, a ceci de singulier qu'il transcende les barrières idéologiques, balaie les rancœurs politiques et relie les peuples dans une émotion partagée. (…) Si l'on peut démanteler des bases militaires ou expulser des diplomates, on ne saurait gommer la passion du football ».Et Ledjely de conclure : « ce sacre du PSG n'est pas seulement une victoire sportive. Il est aussi, peut-être, un moment suspendu, un rare instant de résonance positive entre la France et l'Afrique. Un répit, certes éphémère, mais ô combien instructif dans un contexte chargé de malentendus et de désillusions mutuelles ».

C'est pas du vent
Saturé, débordé... et si nous faisions l'éloge du vide ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later May 29, 2025 48:30


Dans quel état d'esprit êtes-vous aujourd'hui ? Vous sentez-vous comblé ? Débordé ? Ou vidé ? Ces mots que nous utilisons quotidiennement ne sont pas anodins car nous passons notre vie à essayer de nous remplir : de nourriture, de relations, de travail, d'objets, de divertissements… Plus toujours plus ! Nos sens sont accaparés : la vue par les écrans, l'ouïe par les bruits incessants, le goût par la malbouffe, l'odorat par les parfums ou la pollution et le toucher par la promiscuité dans les villes. Bref : nous sommes saturés parce que nous avons accès à tout et nous en voulons plus, toujours plus ! Mais est-ce que cela nous rend heureux ? Pas sûr… Et surtout, cela nous rend indisponible au monde qui nous entoure, sur lequel nous débordons en permanence. C'est la thèse de notre invité qui vient de publier un livre magistral. Avec Renaud Hétier, professeur en sciences de l'éducation, il travaille sur les médiations culturelles de l'enfance et sur la condition humaine contemporaine pour son ouvrage Saturation paru chez Puf.Musiques diffusées pendant l'émission :- Sleepwalking du Jamaïcain Clinton Fearon- Mame pèle sour de la Ghanéenne Florence Adooni

C'est pas du vent
Saturé, débordé... et si nous faisions l'éloge du vide ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later May 29, 2025 48:30


Dans quel état d'esprit êtes-vous aujourd'hui ? Vous sentez-vous comblé ? Débordé ? Ou vidé ? Ces mots que nous utilisons quotidiennement ne sont pas anodins car nous passons notre vie à essayer de nous remplir : de nourriture, de relations, de travail, d'objets, de divertissements… Plus toujours plus ! Nos sens sont accaparés : la vue par les écrans, l'ouïe par les bruits incessants, le goût par la malbouffe, l'odorat par les parfums ou la pollution et le toucher par la promiscuité dans les villes. Bref : nous sommes saturés parce que nous avons accès à tout et nous en voulons plus, toujours plus ! Mais est-ce que cela nous rend heureux ? Pas sûr… Et surtout, cela nous rend indisponible au monde qui nous entoure, sur lequel nous débordons en permanence. C'est la thèse de notre invité qui vient de publier un livre magistral. Avec Renaud Hétier, professeur en sciences de l'éducation, il travaille sur les médiations culturelles de l'enfance et sur la condition humaine contemporaine pour son ouvrage Saturation paru chez Puf.Musiques diffusées pendant l'émission :- Sleepwalking du Jamaïcain Clinton Fearon- Mame pèle sour de la Ghanéenne Florence Adooni

Invité Afrique
Cédéao: le départ des trois pays de l'AES «assombrit la célébration» des 50 ans, mais «ce n'est pas un coup mortel»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 11:15


Les célébrations des 50 ans de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont commencé mardi 22 avril. Mais cet anniversaire coïncide avec le départ de trois pays fondateurs de l'organisation, qui ont ensuite créé l'Alliance des États du Sahel (AES). Le Ghana espère encore les convaincre de réintégrer la Cédéao. Où en sont aujourd'hui les relations entre les 12 pays de l'organisation et les pays de l'AES ? Gilles Yabi est le fondateur et le directeur exécutif du think tank citoyen Wathi. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier depuis Dakar RFI : Gilles Yabi, « Longue vie à la Cédéao et à la solidarité Ouest-africaine » a lancé, hier midi, le président ghanéen John Dramani Mahama. Mais est-ce que la fête n'est pas gâchée par la sécession des trois pays de l'Alliance des États du Sahel ?Gilles Yabi : alors, il est certain que cela assombrit la célébration et, je dirai, la série d'événements qui vont commémorer ce 50ᵉ anniversaire. Mais je pense que cette conjoncture difficile n'empêche pas de regarder le chemin parcouru en 50 ans. Et je pense que vraiment, la Cédéao, c'est d'abord un projet, c'est une vision, une conscience de cette volonté collective de penser l'avenir ensemble.Donc pour vous, cette rupture voulue par l'AES, ce n'est pas un coup mortel ? Je ne pense pas. Je pense que déjà, il faut quand même regarder les faits. La Cédéao moins les trois pays de l'AES, du Sahel central, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, c'est douze pays. L'AES, c'est quand même trois pays. Donc, il n'y a pas de comparaison en termes de nombre d'États membres. Et en plus, le gros poids lourd démographique et économique de l'Afrique de l'Ouest, c'est le Nigeria. Le Nigeria fait toujours partie de la Cédéao, de la même manière que le Ghana et la Côte d'Ivoire qui sont les deux autres pays les plus importants, autant sur le plan économique que sur le plan démographique.À lire aussiGhana: la Cédéao célèbre ses 50 ans, l'organisation à la croisée des cheminsOfficiellement, les trois pays de l'AES ont rompu avec la Cédéao en janvier dernier et malgré tous les efforts de médiation du Sénégalais Bassirou Diomaye Faye et du Ghanéen John Dramani Mahama, ils restent inflexibles. Pourquoi cette posture ? Oui, alors pour l'instant, effectivement, on ne voit pas de signes d'ouverture du côté de ces trois États. Et je pense qu'il faut à nouveau chaque fois rappeler que le départ de ces Etats a été décidé par les chefs d'États de fait dans ces trois pays qui sont tous issus de coups d'État militaires.Et ces ruptures n'ont pas été validées par des Parlements élus de ces trois pays ?Tout à fait. Évidemment, on aurait tout de même voulu avoir un point de vue des populations elles-mêmes, lorsqu'une décision aussi importante est prise par des dirigeants qui sont eux même issus d'une rupture de l'ordre constitutionnel qui était en place.En même temps, les trois pays de l'AES ne veulent pas couper tous les ponts. Ils espèrent par exemple que la liberté de circulation des personnes et des biens entre l'espace Cédéao et le leur sera maintenue. Est-ce à dire que ces trois pays ont peur des conséquences économiques d'une rupture totale avec la Cédéao ?Il est évident que les corridors les plus importants de mouvements de populations, justement en Afrique de l'Ouest, sont en fait ceux qui lient les pays du Sahel à leurs voisins côtiers. Un exemple, c'est la relation entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire, même le Mali et la Côte d'Ivoire. Ça veut dire que vous avez beaucoup de résidents dans ces pays côtiers qui sont issus des pays du Sahel. Et donc, lorsque vous avez des années difficiles dans un pays, vous avez la possibilité d'amortir cette situation de crise par les mouvements des populations. Et évidemment, les dirigeants des trois pays du Sahel sont conscients de l'impact qu'aurait, par exemple, la fin de cette liberté de circulation pour leurs propres populations. Mais cela étant dit, je crois aussi que, du côté de la Cédéao à douze, il est important de rester ouvert aux populations de ces trois pays du Sahel central. Est-ce que du coup, on peut parler d'une demi-rupture, voire d'une fausse rupture ?Non, je crois qu'on a quand même une vraie rupture dans la mesure où formellement, ils ne sont plus membres de la Cédéao et que cela a des implications concrètes. Je crois que ce qui doit se discuter lors de la réunion ministérielle à Accra, c'est justement très concrètement, par exemple, où vont déménager les institutions et les agences spécialisées de la Cédéao qui, aujourd'hui, se trouvent dans ces trois pays qui ne sont plus des États membres. Qu'est-ce qui va se passer au niveau des fonctionnaires issus de ces trois pays ? Donc, on est quand même en face d'un véritable départ.Du côté des pays de la Cédéao à douze la stratégie privilégiée a été celle du dos rond. On attend que l'orage passe et on espère que les trois pays de l'AES vont revenir à la raison. Mais apparemment, c'est une stratégie qui n'a pas marché. Gilles Yabi, est-ce que certains pays de la Cédéao à douze sont tentés par des représailles aujourd'hui ?Je ne pense pas qu'il y ait un état d'esprit de représailles. Ce qu'on peut entendre de la part de certains fonctionnaires à un niveau élevé au niveau de la Cédéao et de la Commission de la Cédéao n'indique pas une volonté de représailles. Et donc je crois que tout le monde réalise qu'on n'a pas intérêt. Personne n'a intérêt à cette cassure. Donc, je pense que l'état d'esprit reste celui de l'ouverture.À lire aussiAu Ghana, la Cédéao entame les célébrations de son cinquantenaire en l'absence des pays de l'AES

Revue de presse internationale
À la Une: quelle direction pour l'Église catholique après le décès du pape François?

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 4:01


Après la disparition du pape François, le débat est lancé. Qui pour lui succéder ? Et dans quel esprit : ouverture ou bien repli sur la tradition ? On est à un point de bascule, souligne Le Monde à Paris : « apôtre de la bienveillance, plus attentif au sort des pauvres qu'aux normes morales, préférant l'ouverture sur le monde et l'écoute des autres au repli sur soi, le pape François disparaît précisément au moment où les forces qui s'opposaient à ses choix se renforcent, voire s'imposent dans plusieurs régions du monde, à commencer par les États-Unis. Ironiquement, pointe encore Le Monde, le souverain pontife a rendu son dernier souffle peu de temps après avoir reçu brièvement le vice-président américain, J.D. Vance, figure de proue de la réaction catholique aux États-Unis. Seul le temps long dira si, au-delà du pontificat de François, l'Église romaine sera capable de rejeter durablement l'impasse identitaire et la tentation conservatrice présentes sur tous les continents et si clairement combattues par le chef qu'elle vient de perdre. »Conservatisme ou progressisme ?Alors qui pour succéder à François et dans quelle direction ? Le Soir à Bruxelles débroussaille le chemin : « Parmi les cardinaux les plus traditionalistes, épinglons deux opposants notoires au pape François, relève le quotidien belge : l'Américain Raymond Leo Burke et le Guinéen Robert Sarah, tous deux tenants de positions très conservatrices notamment sur les femmes, les divorcés ou les homosexuels. Le continent africain, qui entend faire peser son nombre de fidèles dans la balance, peut aussi compter sur le Ghanéen Peter Turkson, très influent, souvent présenté comme favori pour devenir le premier pape noir. Ou encore le Congolais Fridolin Ambongo, voix puissante du mouvement pour la paix en République démocratique du Congo, qui pourrait rassembler sur son nom des votes de cardinaux jugés conservateurs. À l'inverse, note encore Le Soir, deux candidats plus progressistes et plus proches du pape François semblent aussi dans la course : Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, et Anders Arborelius, évêque de Stockholm, tous deux très engagés pour la défense des migrants. »Un « défit délicat »« En choisissant un nouveau pape, le Collège des cardinaux est confronté à un choix capital, pointe le Washington Post. Choisira-t-il un successeur qui poursuivra la vision réformiste de François ? Ou optera-t-il pour un correcteur – quelqu'un qui pourrait guérir les failles que François a révélées et, parfois, exacerbées ? En réalité, poursuit le quotidien américain, François a lui-même remodelé le collège, en nommant des cardinaux qui partagent largement ses sensibilités. Pourtant, l'histoire nous apprend que les conclaves papaux oscillent souvent entre des visions contrastées, à la recherche d'un équilibre après des périodes de changements spectaculaires. Le conclave est confronté au défi délicat de trouver une figure capable de maintenir la chaleur pastorale de François tout en apaisant les inquiétudes doctrinales. »Alors, estime le Washington Post, « peut-être quelqu'un d'Afrique ou d'Asie, où le catholicisme continue de s'épanouir sans les préoccupations particulières du progressisme occidental ».Un pape africain ?Justement, « un pape noir donnerait à l'Afrique la voix qu'elle mérite », estime pour sa part le Times à Londres. « Selon le Vatican, le continent africain compte 176 millions de catholiques, mais il ne s'agit pas seulement d'une question de chiffres : un pape africain pourrait user de son influence pour ancrer plus fermement le continent dans la géopolitique actuelle. La guerre féroce et généralisée au Soudan a été largement oubliée par les Nations unies. Des millions de personnes meurent de faim dans les combats entre l'armée soudanaise et les milices des Forces de soutien rapide ; le choléra fait rage ; les frontières s'effondrent. (…) Il y a (aussi) des guerres pour des ressources rares, poursuit le Times, comme celle entre le Rwanda et la République démocratique du Congo ; il y a des guerres pour l'eau (…). C'est l'un des arguments en faveur d'un pontife africain, quelqu'un capable d'utiliser une grande tribune pour défendre les victimes d'une guerre oubliée, quelqu'un capable de faire honte et de convaincre les politiciens traditionnels pour qu'enfin, ils agissent. »

Revue de presse internationale
À la Une: la mort du pape François

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 4:06


La disparition du souverain pontife fait bien sûr la Une des journaux du monde entier. « Adieu au pape du bout du monde », soupire la Nacion à Buenos Aires, ville natale de François. « Les catholiques pleurent la voix éteinte des dépossédés », clame le Washington Post. « Le pape des pauvres est parti », renchérit L'Orient-Le Jour à Beyrouth. « Adieu, Saint humaniste », lance Le Soleil à Dakar. La Repubblica à Rome fait on ne peut plus sobre avec cette simple épitaphe : « Jorge Mario Bergoglio 1936-2025 ».Conservateur sur certains aspects…Enfin, Libération à Paris se démarque avec ce « Perdimus papam ». Libération qui pointe un « bilan en demi-teinte » : « avec la mort de François s'éteint une des rares voix capables de fissurer le carcan qui enserre l'Église depuis des siècles. Fissurer seulement, car, estime le journal, malgré tous les espoirs placés par certains dans ce pape désireux de dédier son pontificat aux pauvres et aux périphéries, l'Église n'aura pas opéré de réelle révolution sous son règne. » Le Soir à Bruxelles est tout aussi partagé. « Un vent de fraîcheur, mais aussi une cassure dans le pouvoir opaque du Vatican : dès le début, le pape des pauvres frappe les imaginations en marquant l'ouverture d'une ère nouvelle. Mais au final, l'habit ne fait pas le changement, affirme le quotidien belge. La place des femmes dans l'Église, plus importantes en nombre et aux postes à responsabilité, n'a pas évolué dans la doctrine, pas davantage que celle des homosexuels. Sur les thèmes éthiques – euthanasie, avortement, procréation assistée –, c'est le conservatisme qui reste de rigueur. »… réformiste sur d'autres !Reste que François a été « un pape audacieux dans sa défense des immigrants et de l'environnement », tempère El Pais à Madrid. « À une époque marquée par la montée du populisme, qui a fait de la xénophobie son étendard, François a inlassablement appelé à la solidarité avec les immigrés, rappelle le quotidien espagnol. (…) Il a constamment appelé les dirigeants mondiaux à adopter des politiques d'immigration humaines, tout en critiquant la criminalisation des demandeurs d'asile. »Le Guardian à Londres est sur la même ligne : « Alors que les mouvements nationalistes repliés sur eux-mêmes tiraient progressivement la boussole politique occidentale vers la droite, François est devenu un contrepoids de plus en plus essentiel sur des questions interconnectées telles que les migrations, le réchauffement climatique et le sort des pays du Sud. Laudato Si, son encyclique passionnée consacrée au défi de l'urgence climatique, fut un tour de force moral et philosophique. »Qui plus est, pointe La Croix à Paris, « François fut le premier pape à prendre acte du grand basculement de l'Église catholique en dehors de l'Occident, identifiant clairement l'Asie, l'Amérique latine et l'Afrique comme synonymes de son avenir ».Alors, « François est-il parvenu à “réparer“ l'Église, s'interroge Le Figaro. Du moins cet homme à la voix prophétique s'est-il efforcé de secouer énergiquement une maison qu'il jugeait assoupie : une situation à laquelle l'infatigable veilleur de Dieu, même affaibli, ne s'était jamais résigné. »Après lui ?Qui pour lui succéder ? Les journaux s'interrogent déjà aux quatre coins du monde. Et certains avancent des noms, à l'instar du Washington Post qui cite Anders Arborelius, évêque de Stockholm, Charles Maung Bo, évêque de Rangoun en Birmanie, François-Xavier Bustillo, évêque d'Ajaccio en France, Fridolin Ambongo Besungu, évêque de Kinshasa en RDC, ainsi que plusieurs prélats italiens, Pietro Parolin, Matteo Maria Zuppi, Mario Grech, ou encore le Philippin Luis Tagle et le Hongrois Peter Erdo.« Succession du Pape François : quelle chance pour l'Afrique, s'interroge Ledjely en Guinée. Les prétendants ne manquent pas, relève le site conakryien : le Guinéen Robert Sarah, 79 ans, le Congolais Fridolin Ambongo Besungu, 65 ans, le Ghanéen Peter Turkson, 76 ans. (…) Si l'Église catholique venait à miser sur l'un d'entre eux, cela parachèverait une ouverture amorcée avec le choix du pape François, et prolongée par les idées progressistes qu'il a portées. Reste à savoir, affirme encore Ledjely, si l'Église catholique est prête à franchir un tel cap : celui de se choisir un pape noir et africain, issu du sud du Sahara. Ce serait alors un symbole fort, et une forme de justice à l'égard d'un continent dont l'expansion démographique exceptionnelle pourrait de plus en plus peser dans la vitalité de l'Église catholique. »

Spòrs na Seachdain
Na beachdan aig Eòghan agus Somhairle

Spòrs na Seachdain

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 37:24


air toiseach seusan iomain na bliadhna seo.

Our Home Libraries
Everyone on This Train is a Suspect

Our Home Libraries

Play Episode Listen Later Apr 1, 2025 25:14


Crime writer Ernest Cunningham finds himself on a luxury train journey through the Australien outback, surrounded by fellow authors, critics, and publishing industry figures. The trip is meant to be a celebration of crime fiction, but when murder occurs aboard the Ghan, it quickly turns into a real-life whodunit. With the train sealed off from the outside world, everyone becomes both a suspect and a potential detective, forcing Ernest to use his storytelling instincts to unravel the mystery before the killer strikes again. Blending classic locked-room mystery elements with sharp satire, the novel playfully critiques the world of publishing, exploring themes of plagiarism, rivalry, and the nature of storytelling itself. As Ernest navigates shifting alibis, literary egos, and unreliable narratives, he must separate fiction from reality to uncover the truth - before he becomes the next victim.Book Club Kit: UpcomingGreat music huh?! The music for the intro and outro are segments from a song titled "Busy City" by TrackTribe, which was accessed through the YouTube audio library.Interested in starting your own podcast? Sign up with Buzzsprout using our referral code and we'll both get a $20 amazon gift card! https://www.buzzsprout.com/?referrer_id=1894341

Journal de l'Afrique
Le président ghanéen veut convaincre les pays de l'AES de revenir au sein de la Cedeao

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Mar 8, 2025 15:20


Le président Ghanéen John Dramani Mahama est arrivée samedi à Bamako dans le cadre d'une tournée dans les pays de l'alliance des états du Sahel ( Mali , Burkina et Niger) . Le président ghanéen est partisan d'un retour au sein de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest ( CEDEAO) de ses trois pays qui ont quitté l'organisation ouest africaine

Podróż bez paszportu
Ghana – strażnicy demokracji, Namibia – rządy dawnych bojowników

Podróż bez paszportu

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 33:29


Afrykańskie wybory - dzisiaj omawiamy Ghanę oraz Namibię. Gościł u nas dr Jędrzej Czerep z PISM.

A Writer In Italy - travel, books, art and life
Tabula Rasa - Tips & Tricks to Start Writing that Book (or keep going)!

A Writer In Italy - travel, books, art and life

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 35:10


"The only joy in the world is to begin" - Cesare Pavese, This Business of LivingWelcome to Episode #107:The writing life is full of possibilities and paradoxes, yet some times you need some tips and tricks on how to move forward, how to make time, how to get past the resistance and the limitations, and just write. Living a creative life takes a little audacity, a dose of commitment and a tonne of self care, it's about nurturing your creativity and your projects until they are ready to bloom.  Today I share some of the tools, the tricks, some tips and the books on writing and creativity that have helped me complete my books, or more so, just get started. It is all about beginners mind and the art of small compounding victories that lead you to build momentum and structure over time. Anyway, this is what I have discovered over thirty years of being curious and absolutely determined to keep creating and making things along the way!Find all Shownotes at  michellejohnston.lifeBuy my new book:  In the Shadow of a Cypress - An Italian Adventure Book Link for my MichelleJohnston.life© 2025  A Writer In Italy - travel, books, art and lifeMusic Composed by Richard Johnston © 2025Music Available on Spotify & Apple Music, today I featured Richard's 'The Ghan' on the Show!! Enjoy xoSupport the show

Spòrs na Seachdain
Eòghan Stiùbhart is Somhairle MacDòmhnaill

Spòrs na Seachdain

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 44:44


a' coimhead air adhart ri seusan ùr na h-iomain

Reportage Afrique
Au Ghana, on repeint les affiches de films façon horreur depuis les années 1980

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 2:12


Au Ghana, des dizaines d'artistes se sont spécialisés dans un art unique : l'affiche de film peinte à la main. Né dans les années 1980, à l'âge d'or des cinémas mobiles, cet art permet aux dessinateurs de réinterpréter à leur manière les affiches des plus grands blockbusters. Avec des effets horrifiques exagérés et une touche burlesque, ces œuvres donnent une vision ghanéenne singulière du cinéma. Aujourd'hui, cet art séduit une clientèle occidentale grandissante, attirée par son originalité et son esthétique audacieuse. De notre correspondant à Accra,Poste radio allumé, pinceau en main, Nana Agya s'applique méthodiquement sur une toile en sac de farine d'un mètre cinquante sur un mètre. Dans son petit atelier aux murs bleus, à Teshie, un quartier d'Accra, il donne vie à une créature effrayante : une femme-guêpe géante dévorant des humains, inspirée d'un film d'horreur des années 1950 du réalisateur Roger Corman.« Certains de mes voisins viennent me voir pour dire : "Pourquoi tu ne peins que des choses qui font peur ? À cause de toi, j'en fais des cauchemars !" Mais moi, j'aime bien peindre des films d'horreurs, c'est cela qui rend le mieux ! » C'est justement pour ces affiches sanguinolentes et pleines d'humour que des collectionneurs, majoritairement américains, sont prêts à débourser entre 450 et 1 000 dollars l'exemplaire. Une exubérance qui séduit, comme l'explique Robert Kofi, cofondateur de Deadly Prey, une galerie américano-ghanéenne où une dizaine d'artistes, dont Nana Agya, perpétuent cet art : « Ce qui rend nos affiches si uniques, c'est l'imagination que l'on met dedans. Si un film est par exemple trop ennuyeux, on a rajouté de l'action dedans. Chaque jour quelque chose de différent doit être représenté… c'est ça qui provoque cet amour hilarant pour nos posters de films ».Plus de 500 commandes par anDe quatre posters vendus au début des années 2010, la galerie Deadly Prey reçoit aujourd'hui beaucoup plus. Un regain d'intérêt pour un art né dans les années 80, à l'âge d'or des cinémas mobiles ghanéens.Joseph Oduro-Frimpong, anthropologue à l'université Ashesi, en explique les origines :« Les exploitants des cinémas mobiles cherchaient à doubler leurs profits. Et l'un des moyens de le faire, c'était d'investir dans des artistes pour faire les affiches pour promouvoir les films. L'aspect exubérant des posters, vient lui en partie de la compétition, qui a fini par faire partie de cet art ».Mais avec l'arrivée des moyens de reproduction standardisés dans les années 90, cet art a peu à peu disparu. Aujourd'hui, Joseph Oduro-Frimpong milite pour réhabiliter cet héritage culturel, largement oublié par les Ghanéens eux-mêmes.À lire aussiÀ Accra, un festival de street art pour célébrer la culture du Ghana et déconstruire le récit colonial

Fantastic Fiction at KGB
Audio from Jan 8th with Jacob Weisman & Ben Berman Ghan

Fantastic Fiction at KGB

Play Episode Listen Later Jan 26, 2025 57:28


Here's the audio from this month's Fantastic Fiction at KGB reading series with Jacob Weisman & Ben Berman Ghan, January 8th, 2025. Both authors read from their work to a good crowd despite the freezing weather outside. We need your... Continue Reading →

Tales From The Bridge: All Things Sci-Fi
A Chat with Ben Berman Ghan

Tales From The Bridge: All Things Sci-Fi

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 37:31


In this episode, we sit down with up-and-coming author Ben Berman Ghan. Ben is a frequent contributor to Clarkesworld Magazine (IYKYK), amoung other cool science fiction publications. Ben came on to talk about his new novel, The Years Shall Run Like Rabbits, published with Buckrider Books in 2024. We're excited to introduce Ben to our listeners at TFTB, and we strongly encourage you to check out his work.Ben's Website: https://inkstainedwreck.ca/about/ Clarkesworld: https://clarkesworldmagazine.com/Buckrider Books: https://clarkesworldmagazine.com/Please let us know if there is a book that you want us to review on the podcast! You can always reach us on our social media links below or email us at talesfromthebridgepodcast@gmail.com. You can also find more Tales From The Bridge episodes on Apple Podcasts, Spotify, or our website to see what is happening on The Bridge.Check out our many links:Bluesky: @talesfromthebridge.bsky.socialInstagram: @talesfromthebridgeFacebook: http://www.facebook.com/groups/talesfromthebridge/IMDB:https://www.imdb.com/title/tt17354590/?ref_=fn_al_tt_1Website:https://talesfromthebridge.buzzsprout.com/Email: talesfromthebridgepodcast@gmail.com     Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/ca/podcast/tales-from-the-bridge-all-things-sci-fi/id1570902818Spotify: https://open.spotify.com/show/3MQuEYGQ3HD2xTewRag8KGSend us an email!Bluesky: @talesfromthebridge.bsky.socialInstagram: @talesfromthebridgeFacebook: http://www.facebook.com/groups/talesfromthebridge/

New Books Network
Ben Berman Ghan, "The Years Shall Run Like Rabbits" (Wolsak & Wynn, 2024)

New Books Network

Play Episode Listen Later Jan 19, 2025 39:25


Ben Berman Ghan is the author of the bestselling novel, The Years Shall Run Like Rabbits (Wolsak & Wynn, 2024). The Years Shall Run Like Rabbits is a gorgeously complex work of literary speculative fiction. With elements of science fiction and horror dropped in amongst stunning literary prose, the debut novel spans centuries, covering humanity's colonization of the moon, a war with alien beings, AI minds governing Canada, and a giant spacefaring whale. The book is centred around Toronto and shows a version of a Canadian future that will amaze and stun readers, while raising important questions about the ethics and power of AI, humanity's claim to space, and the systematic destruction of our current planet. More About The Years Shall Run Like Rabbits: A gorgeously complex work of literary speculative fiction that spans centuries The Years Shall Run Like Rabbits starts in 2014 with a winged alien sowing the seeds of a strange forest on the moon. The novel then moves through humanity's colonization of the moon and its consequences, onto a war with alien beings within a spacefaring whale, a cyborg mind that sleeps for hundreds of years after sheltering the city of Toronto from the worst of the war and finally a recreation of humanity. Ghan poses thoughtful questions about artificial intelligence, humanity's quest for the stars and ecological destruction in this wide-ranging story, which is held together equally by beautiful writing and deft characterization. The end result is an ambitious debut that leaves the reader contemplating many amazing possibilities for the future of our world. More About Ben: Ben Berman Ghan is a writer and editor from Toronto, Canada, whose prose and poetry have been published in Clarkesworld magazine, Strange Horizons, the Blasted Tree Publishing Co., the /tƐmz/ Review and others. His previous works include the short story collection What We See in the Smoke. He now lives and writes in Calgary, Alberta, where he is a Ph.D. student in English literature at the University of Calgary. About Hollay Ghadery: Hollay Ghadery is an Iranian-Canadian multi-genre writer living in Ontario on Anishinaabe land. She has her MFA in Creative Writing from the University of Guelph. Fuse, her memoir of mixed-race identity and mental health, was released by Guernica Editions in 2021 and won the 2023 Canadian Bookclub Award for Nonfiction/Memoir. Her collection of poetry, Rebellion Box was released by Radiant Press in 2023, and her collection of short fiction, Widow Fantasies, was released with Gordon Hill Press in fall 2024. Her debut novel, The Unraveling of Ou, is due out with Palimpsest Press in 2026, and her children's book, Being with the Birds, with Guernica Editions in 2027. Hollay is the host of the 105.5 FM Bookclub, as well as a co-host on HOWL on CIUT 89.5 FM. She is also a book publicist, the Regional Chair of the League of Canadian Poets and a co-chair of the League's BIPOC committee, as well as the Poet Laureate of Scugog Township. Learn more about Hollay at www.hollayghadery.com. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/new-books-network

New Books in Science Fiction
Ben Berman Ghan, "The Years Shall Run Like Rabbits" (Wolsak & Wynn, 2024)

New Books in Science Fiction

Play Episode Listen Later Jan 19, 2025 39:25


Ben Berman Ghan is the author of the bestselling novel, The Years Shall Run Like Rabbits (Wolsak & Wynn, 2024). The Years Shall Run Like Rabbits is a gorgeously complex work of literary speculative fiction. With elements of science fiction and horror dropped in amongst stunning literary prose, the debut novel spans centuries, covering humanity's colonization of the moon, a war with alien beings, AI minds governing Canada, and a giant spacefaring whale. The book is centred around Toronto and shows a version of a Canadian future that will amaze and stun readers, while raising important questions about the ethics and power of AI, humanity's claim to space, and the systematic destruction of our current planet. More About The Years Shall Run Like Rabbits: A gorgeously complex work of literary speculative fiction that spans centuries The Years Shall Run Like Rabbits starts in 2014 with a winged alien sowing the seeds of a strange forest on the moon. The novel then moves through humanity's colonization of the moon and its consequences, onto a war with alien beings within a spacefaring whale, a cyborg mind that sleeps for hundreds of years after sheltering the city of Toronto from the worst of the war and finally a recreation of humanity. Ghan poses thoughtful questions about artificial intelligence, humanity's quest for the stars and ecological destruction in this wide-ranging story, which is held together equally by beautiful writing and deft characterization. The end result is an ambitious debut that leaves the reader contemplating many amazing possibilities for the future of our world. More About Ben: Ben Berman Ghan is a writer and editor from Toronto, Canada, whose prose and poetry have been published in Clarkesworld magazine, Strange Horizons, the Blasted Tree Publishing Co., the /tƐmz/ Review and others. His previous works include the short story collection What We See in the Smoke. He now lives and writes in Calgary, Alberta, where he is a Ph.D. student in English literature at the University of Calgary. About Hollay Ghadery: Hollay Ghadery is an Iranian-Canadian multi-genre writer living in Ontario on Anishinaabe land. She has her MFA in Creative Writing from the University of Guelph. Fuse, her memoir of mixed-race identity and mental health, was released by Guernica Editions in 2021 and won the 2023 Canadian Bookclub Award for Nonfiction/Memoir. Her collection of poetry, Rebellion Box was released by Radiant Press in 2023, and her collection of short fiction, Widow Fantasies, was released with Gordon Hill Press in fall 2024. Her debut novel, The Unraveling of Ou, is due out with Palimpsest Press in 2026, and her children's book, Being with the Birds, with Guernica Editions in 2027. Hollay is the host of the 105.5 FM Bookclub, as well as a co-host on HOWL on CIUT 89.5 FM. She is also a book publicist, the Regional Chair of the League of Canadian Poets and a co-chair of the League's BIPOC committee, as well as the Poet Laureate of Scugog Township. Learn more about Hollay at www.hollayghadery.com. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/science-fiction

New Books in Literature
Ben Berman Ghan, "The Years Shall Run Like Rabbits" (Wolsak & Wynn, 2024)

New Books in Literature

Play Episode Listen Later Jan 19, 2025 39:25


Ben Berman Ghan is the author of the bestselling novel, The Years Shall Run Like Rabbits (Wolsak & Wynn, 2024). The Years Shall Run Like Rabbits is a gorgeously complex work of literary speculative fiction. With elements of science fiction and horror dropped in amongst stunning literary prose, the debut novel spans centuries, covering humanity's colonization of the moon, a war with alien beings, AI minds governing Canada, and a giant spacefaring whale. The book is centred around Toronto and shows a version of a Canadian future that will amaze and stun readers, while raising important questions about the ethics and power of AI, humanity's claim to space, and the systematic destruction of our current planet. More About The Years Shall Run Like Rabbits: A gorgeously complex work of literary speculative fiction that spans centuries The Years Shall Run Like Rabbits starts in 2014 with a winged alien sowing the seeds of a strange forest on the moon. The novel then moves through humanity's colonization of the moon and its consequences, onto a war with alien beings within a spacefaring whale, a cyborg mind that sleeps for hundreds of years after sheltering the city of Toronto from the worst of the war and finally a recreation of humanity. Ghan poses thoughtful questions about artificial intelligence, humanity's quest for the stars and ecological destruction in this wide-ranging story, which is held together equally by beautiful writing and deft characterization. The end result is an ambitious debut that leaves the reader contemplating many amazing possibilities for the future of our world. More About Ben: Ben Berman Ghan is a writer and editor from Toronto, Canada, whose prose and poetry have been published in Clarkesworld magazine, Strange Horizons, the Blasted Tree Publishing Co., the /tƐmz/ Review and others. His previous works include the short story collection What We See in the Smoke. He now lives and writes in Calgary, Alberta, where he is a Ph.D. student in English literature at the University of Calgary. About Hollay Ghadery: Hollay Ghadery is an Iranian-Canadian multi-genre writer living in Ontario on Anishinaabe land. She has her MFA in Creative Writing from the University of Guelph. Fuse, her memoir of mixed-race identity and mental health, was released by Guernica Editions in 2021 and won the 2023 Canadian Bookclub Award for Nonfiction/Memoir. Her collection of poetry, Rebellion Box was released by Radiant Press in 2023, and her collection of short fiction, Widow Fantasies, was released with Gordon Hill Press in fall 2024. Her debut novel, The Unraveling of Ou, is due out with Palimpsest Press in 2026, and her children's book, Being with the Birds, with Guernica Editions in 2027. Hollay is the host of the 105.5 FM Bookclub, as well as a co-host on HOWL on CIUT 89.5 FM. She is also a book publicist, the Regional Chair of the League of Canadian Poets and a co-chair of the League's BIPOC committee, as well as the Poet Laureate of Scugog Township. Learn more about Hollay at www.hollayghadery.com. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/literature

Reportage Afrique
Au Maroc, Records Zaman, le premier magasin de disques d'Agadir

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 2:34


Records Zaman a ouvert en 1967 à Agadir. À l'époque, ce fut le premier magasin de disques de la ville. 58 ans après, le fils du fondateur a repris le flambeau de ce magasin qui compte des milliers de vinyles et de cassettes, principalement de musique arabe, dont certains sont très rares. Amine Aqdim, 30 ans, est aujourd'hui à la tête de ce coffre à trésor musical. En parallèle, il développe une activité de DJ et s'emploie à numériser des enregistrements rares de musique yéménite, soudanaise, égyptienne et bien sûr marocaine. De notre envoyé spécial de retour d'Agadir,Situé au centre du vieil Agadir, le magasin fait à peine 20 m², mais il paraît beaucoup plus grand. Du sol au plafond, des vinyles allant des années 1940 à aujourd'hui décorent les murs et garnissent les étagères. De Billy Ocean à Ray Charles, en passant par AC/DC ou Farid El Atrache, on retrouve tous les styles.« Dans ce magasin, vous pouvez trouver de la musique d'Inde, de la musique classique égyptienne, de la musique du Brésil, du hip-hop marocain, du funk, du disco... », explique Amine Aqdim, qui a repris le magasin de son père en 2017.Assis à son bureau au centre de la petite pièce, ses doigts pianotent sur les rangées de cassettes. Il collecte et classe toute cette musique sur son ordinateur. Il est fier de sa collection unique de musique arabe. « Je veux conserver cette mémoire au Maroc. La plupart des gens ne voient la musique marocaine que comme de la musique traditionnelle. Mais il y a aussi de la musique électronique, du groove, de la disco, s'enthousiasme-t-il. C'est ce que j'essaye de partager avec les gens dans le monde. »Des trésors cachésParmi ses milliers de vinyles et ses centaines de cassettes, il y a quelques perles rares. « Et maintenant, je les garde pour moi. C'est un trésor ; ça coûte très cher, confie-t-il. Il y a vraiment une différence entre les éditions originales et les rééditions, et puis pour moi, ça me rappelle mon père. »D'une valise bien cachée à l'arrière du magasin, il sort un vinyle du groupe de rock engagé des années 1970 - Nass El Ghiwane ou encore un album d'Osibisa, du groupe britannique d'afro-pop des années 1970 formé par des Ghanéens et des Caribéens… Mais ce qui le passionne le plus, c'est la musique enregistrée dans les studios de Casablanca dans les années 1970. « Il y a Izenzaren, c'est un groupe berbère des années 1970 très connu. Ils ont sorti leur album à Casablanca. »En plus de numériser et de classer cette musique, Amine Aqdim est également DJ. Il collabore régulièrement avec le collectif français Radio Flouka pour remettre au goût du jour toute la diversité de la musique marocaine de 1950 à nos jours.À lire aussiHighlife mon amour avec le groupe ghanéen Santrofi

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
La vitalité de la démocratie ghanéenne

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jan 10, 2025 45:17


Au Ghana, le nouveau président élu, John Dramani Mahama, a été investi le mardi 7 janvier, sur la Place de l'Indépendance, à Accra. Il succède à Nana Akufo-Addo, issu du Nouveau Parti patriotique. Sous l'Arbre à palabres, Eric Topona et ses invités analysent les raisons de la réussite de la démocratie ghanéenne.

Revue de presse Afrique
À la Une: les conséquences pour l'Afrique de la chute de Bachar el-Assad

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 3:53


La Syrie était la base arrière de la Russie pour toutes ses projections militaires vers le continent. Le bouleversement que vient de connaître le pays va-t-il changer la donne ? Question posée par Jeune Afrique.« Moscou aurait obtenu de la rébellion arrivée au pouvoir la garantie de la sécurité de ses bases militaires et de ses représentations diplomatiques en Syrie. Mais, sur le terrain, des mouvements de troupes et de matériel ont été signalés autour des emprises russes que sont la base aérienne de Hmeimim, dans la région de Lattaquié, et la base navale de Tartous. Ces deux installations sœurs pourraient être abandonnées par la Russie, si aucun accord n'était trouvé avec Ahmed al-Charaa, le chef du groupe HTC. (…) Ces deux bases, rappelle Jeune Afrique, ont été utilisées, ces dernières années, par l'armée russe et ses supplétifs – Wagner et Afrika Corps – dans le cadre de transports de matériel et de troupes en Afrique, en particulier en Libye et au Sahel. Le ballet aérien était spécialement important entre les aéroports russes, la Syrie et le Mali, le Burkina Faso et la Centrafrique. C'est ce système qui pourrait être menacé par la disparition de l'emprise russe en Syrie, pointe le site panafricain. À lire aussiChute du régime en Syrie: quel avenir pour les bases russes, essentielles aux opérations en Afrique?La Libye, nouvelle plaque-tournante des Russes sur le continent ?Il est encore trop tôt pour mesurer les effets de l'abandon potentiel des bases de Hmeimim et Tartous. Néanmoins, les conséquences pourraient être particulièrement fortes en Libye, où la Russie et Wagner se tiennent aux côtés du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est du pays. Le port de Tobrouk pourrait apparaître comme une solution de repli, tout comme l'aéroport de Benghazi. »Et Jeune Afrique de citer cet expert du groupe Wagner : « Moscou pourrait simplement décaler sa capacité de projection vers l'Afrique, de la Syrie à la Libye, en s'appuyant sur son alliance avec Haftar. » « La Russie, soutien historique du régime syrien, accélère son désengagement. La Libye sera-t-elle son plan B ? », s'interroge en écho Le Point Afrique. Eh bien très certainement, estime le journal. « Le pan Est libyen, sous la férule du clan Haftar père & fils, a pactisé avec le régime de Vladimir Poutine pour asseoir son pouvoir en échange d'une présence accrue des soldats russes. La Libye est la porte d'entrée au Sahel. »Et pour Le Point Afrique, il est clair que « la Russie veut consolider depuis le port de Tobrouk un véritable hub pour alimenter ses ambitions en Afrique, du Mali jusqu'à la Centrafrique. »La démocratie en Afrique ? C'est possible…A la Une également, l'Afrique anglophone, porte-flambeau de la démocratie sur le continent… C'est ce que souligne le site Afrik.com : « après le Liberia, et tout récemment le Botswana, c'est au tour du Ghana de tenir une élection présidentielle remportée haut la main par l'opposition. Victoire reconnue avant la proclamation officielle des résultats par le candidat du parti au pouvoir. Une fois de plus, pointe le site panafricain, l'Afrique anglophone vient de donner l'exemple. (…) Elle a une longueur d'avance sur l'Afrique francophone en matière d'organisation d'élections transparentes exprimant véritablement la volonté populaire. » L'Afrique francophone où « chaque élection présidentielle est chargée d'incertitudes, relève encore Afrik.com. (…) Très souvent, le jeu est gagné d'avance comme tout récemment au Tchad, aux Comores, et comme toujours au Cameroun, au Togo… Et on en passe. »Exception qui confirme la règle, pointe le site : le Sénégal… « L'alternance exemplaire de mars dernier est l'une des illustrations les plus éloquentes de cette exception sénégalaise après la débâcle d'Abdoulaye Wade face à son ancien Premier ministre, Macky Sall, en 2012. »Enfin, Ledjely en Guinée salue la prégnance de la démocratie au Ghana : « alors qu'en Guinée, au Mali, au Burkina Faso et au Niger, les populations peinent à sortir de la transition militaire, le retour au pouvoir de John Dramani Mahama nous rappelle au moins que les urnes sont toujours une solution, affirme le site guinéen, et qu'au Ghana, les populations y croient encore. C'est d'autant plus rassurant que dans la confusion ambiante, certains n'ont pas tardé à célébrer le deuil de la démocratie électorale, au motif qu'elle ne serait pas adaptée au contexte africain. Or, conclut Ledjely, le Ghana et les Ghanéens nous disent que ce n'est pas le cas. »

Invité Afrique
Pierre Jacquemot: «Le Ghana démontre que la démocratie élective peut être parfaitement respectée dans un pays africain»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 9, 2024 6:40


Le Ghana a connu hier, dimanche 8 décembre, une nouvelle alternance pacifique, la quatrième depuis l'an 2000. Et pour s'assurer que tout se passerait pacifiquement, le candidat du pouvoir a reconnu sa défaite et a appelé le vainqueur pour le féliciter. Pourquoi cette victoire de l'opposant John Dramani Mahama ? Et pourquoi une telle stabilité politique depuis 25 ans, sans troisième mandat et sans coup d'État ? Pierre Jacquemot a été ambassadeur de France à Accra. Il a publié La démocratie à l'épreuve aux éditions de l'Aube. Aujourd'hui, il est expert à la fondation Jean-Jaurès et répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que vous êtes surpris par cette victoire de l'opposant John Dramani Mahama? Pierre Jacquemot : Non, pas vraiment. D'abord parce que c'est une personnalité bien connue, déjà expérimentée et qui a un programme qui tient la route. Et puis surtout, c'est la démonstration pour moi de la vitalité de la démocratie ghanéenne, avec notamment le respect de l'alternance, puisque Mahama, qui vient d'être élu, remplace le président Akufo-Addo qui était de l'autre parti. Donc, on est dans un cas de figure où le Ghana, comme c'est le cas du Sénégal aussi d'ailleurs, démontre que la démocratie élective, électorale, peut être parfaitement respectée dans un pays africain.Et pourquoi les Ghanéens ont-ils préféré voter pour l'opposition ? Parce qu'on est dans une situation où le pays connaît une fatigue du modèle économique qui a été mis en place depuis un certain nombre d'années et qui se traduit aujourd'hui par une très forte inflation, ce qui est assez nouveau dans ce pays. On a même une inflation qui a atteint à la fin de l'année 2022 plus de 50 %, ce qui est évidemment considérable. Le cédi, qui est la monnaie locale, a chuté très très gravement, augmentant le coût des importations. Et puis enfin, on peut se demander si ce pays ne traverse pas ce que d'autres pays ont connu par le passé, une phase de malédiction du pétrole, de l'or, du cacao, de ses ressources d'exportation, avec toute une série de dérèglements, dont l'inflation, la chute de la monnaie, mais également des affaires de corruption qui ont marqué la fin de la période de Nana Akufo-Addo.Mais Nana Akufo-Addo n'avait-il pas réussi à ramener l'inflation de 50% à 23% par an ? Oui, mais ça reste très élevé, notamment comparé aux pays voisins. On pourrait d'ailleurs noter à cet égard que la zone franc, le franc CFA, qui est tellement décriée dans la région, lorsqu'on traverse une période difficile comme celle de la pandémie ou celle de la crise sur les approvisionnements en céréales du fait de la guerre en Ukraine, ces pays, je pense au Togo, au Bénin ou à la Côte d'Ivoire, les pays voisins ont mieux tenu le choc. Et le Ghana, qui se faisait fort, au début du mandat de Nana Akufo-Addo, de ne pas avoir recours au FMI, a été obligé de passer sous ses fourches caudines pour défaut de paiement depuis deux ans.Le Ghana était la deuxième puissance économique de l'Afrique de l'Ouest jusqu'à ce que la Côte d'Ivoire passe devant ces dernières années. Est-ce aussi un déclassement qui a compté dans le vote des Ghanéens ? Non, je ne pense pas. Je pense que ce qui a compté, c'est la question du pouvoir d'achat au quotidien, donc la baisse du pouvoir d'achat liée à l'inflation, mais également la question de l'emploi. Près d'un tiers des jeunes sont sans emploi, en tout cas sans emploi formel. Également, il y a une question de sécurité alimentaire, ce qui est relativement nouveau dans ce pays, avec un recours massif à des importations de plus en plus coûteuses.Vous qui avez été ambassadeur à Accra, comment expliquez-vous que ce pays, depuis 25 ans, soit beaucoup plus stable politiquement que ses trois voisins francophones : la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso et le Togo ? Ce pays a une histoire singulière. Tout ce dispositif, les Ghanéens le doivent à Jerry Rawlings. C'est assez paradoxal puisque Rawlings est arrivé à la suite d'un coup d'État. Il a mis 20 ans à installer des institutions qui aujourd'hui font leurs preuves et garantissent le bon fonctionnement de la démocratie. Et puis il y a une autre réalité qui peut paraître paradoxale, c'est le poids relatif des chefferies coutumières. La colonisation britannique au Ghana était très différente de celle que la France a imposée en Côte d'Ivoire, par exemple, et les chefferies traditionnelles occupent encore un rôle important, en particulier l'Asantehene, qui est le roi des Ashanti, qui est installé à Kumasi, une personnalité exceptionnelle que j'ai eu le bonheur de connaitre, et qui joue un rôle régulateur, notamment dans la gestion des conflits intercommunautaires, par le truchement de l'écoute, de la recherche de compromis, de la responsabilisation, qui sont des données tout à fait exceptionnelles qu'on retrouve dans un pays comme le Ghana. Donc les institutions qui aujourd'hui font leurs preuves, j'en vois une très intéressante dans le programme de Mahama, c'est la place qu'il veut réserver aux femmes dans les nominations, puisque au moins un tiers de ces nominations doit être réservé à des femmes.Et l'ancienne ministre de l'Éducation, Jane Naana Opoku-Agyemang, va devenir la vice-présidente du Ghana, ce sera la première femme du pays à accéder à ce poste ?Oui, c'est tout à fait révélateur, si vous voulez, de cette évolution. Et puis ce pays abrite aussi le secrétariat général de la zone de libre-échange continentale qui est un grand projet africain. Et le président Mahama, de son côté, veut poursuivre le travail engagé par son prédécesseur pour intensifier ce rôle du Ghana à l'échelle régionale, sinon à l'échelle continentale.À lire aussiGhana: John Mahama remporte la présidentielle, le candidat du parti au pouvoir reconnaît sa défaite

Invité Afrique
Présidentielle au Ghana: «L'avantage pourrait aller à l'ancien président Mahama»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 27, 2024 7:55


Mahamudu Bawumia contre John Dramani Mahama, c'est le duel qui se profile pour la présidentielle du 7 décembre prochain au Ghana. Après deux mandats à la tête du pays, Nana Akufo-Addo se retire conformément à la Constitution. Et la bataille s'annonce serrée entre son dauphin et son prédécesseur. Qui va gagner ? Francis Kpatindé a été haut fonctionnaire de l'ONU au Ghana pendant quatre ans. Aujourd'hui, il enseigne à Sciences Po Paris et répond aux questions de RFI.  RFI : D'un côté, il y a le vice-président Mahamudu Bawumia pour le parti au pouvoir NPP (Nouveau parti patriotique) ; de l'autre, il y a l'ancien président John Dramani Mahama pour le parti d'opposition NDC (Congrès démocratique national). Est-ce que le duel s'annonce serré ? Francis Kpatindé : Je pense que oui. Il y a donc Mahamudu Bawumia, l'actuel vice-président de la République du Ghana, et John Dramani Mahama, qui a été président de 2012 à 2017. Les deux hommes ont plusieurs points en commun. Ils sont tous les deux sexagénaires, tous les deux originaires du nord du Ghana et ils sont expérimentés. Mahamudu Bawumia et John Dramani Mahama sont connus pour leur pondération. Ce sont des gens qui ont la tête sur les épaules. L'avantage pourrait cependant aller à l'ancien président Mahama, notamment à cause de la gravité de la crise économique et de l'inflation qui est imputée à l'équipe sortante. Depuis l'an dernier, le Ghana est passé derrière la Côte d'Ivoire en termes de PIB et de performance économique. Est-ce que ce bilan en demi-teinte risque de coûter des voix au candidat du parti au pouvoir, NPP ? À l'évidence, oui, parce que, depuis 2022, la situation économique au Ghana est grave. Aujourd'hui, l'inflation est très, très grave, même si elle a baissé ces dernières années. Parce qu'en 2022, je vous fais remarquer, l'inflation était de 54%, ce qui est considérable. Sans compter le chômage... Donc, la situation économique est très, très morose au Ghana. Depuis l'an 2000, le Ghana a connu trois alternances pacifiques. Dans ce pays, il n'y a plus de coup d'État alors qu'il y en a toujours au Burkina Faso, il n'y a pas de troisième mandat comme en Côte d'Ivoire, il n'y a pas de cinquième mandat comme au Togo. Comment expliquez-vous cette différence entre le Ghana et ses trois voisins immédiats ? Alors, première chose, c'est l'action réformatrice et vigoureuse — pour ne pas dire brutale — du capitaine Jerry Rawlings à la tête de l'État. Surtout entre 1981 et 2001. Il a été l'homme et l'initiateur du renouveau ghanéen. Le second argument, c'est le caractère remarquable de l'alternance en 2001 qui a permis au libéral John Kufuor de prendre en douceur le relais du socialiste Rawlings. Par ailleurs, les Ghanéens — qui sont passés par une multitude de coups d'État et de crises économiques et financières depuis leur indépendance en 1957 - semblent aujourd'hui beaucoup plus mesurés, plus civiques, que beaucoup de leurs voisins ouest-africains. Comme j'ai pu moi-même le constater au cours des années passées sur place pour le compte des Nations unies. Par ailleurs, si la question ethnique peut se poser lors des élections locales, elle est généralement absente de la campagne présidentielle. Les candidats se livrent certes à des empoignades, ils s'étripent, mais évitent soigneusement de glisser sur le terrain miné de l'ethnicisme. Il existe par ailleurs au Ghaa quelque chose d'inédit, c'est une structure informelle où le président en exercice et ses prédécesseurs se retrouvent pour échanger sur les questions d'intérêt national. Donc, vous voyez, tous ces éléments concourent à conforter la démocratie ghanéenne et à en faire une exception. Comment expliquez-vous qu'il n'y ait pas, dans l'histoire récente du Ghana, un phénomène d'exclusion ethnique comme on l'a vu dans les deux pays voisins que sont la Côte d'Ivoire et le Togo ? J'ai travaillé quatre ans au Ghana et je n'ai pratiquement jamais entendu parler d'ethnie, c'est-à-dire que les différences ne se font pas à ce niveau. Elles se font à un autre niveau, qui est politique, idéologique, qui est lié aussi au système de royauté... Mais pas vraiment en termes d'ethnies. Ce n'est pas un critère de sélection. La sélection se passe au niveau politique. La preuve en est que nous avons deux candidats aujourd'hui qui ne proviennent pas du vivier naturel des anciens présidents de la République. Ils ne sont pas Ashantis, ils ne sont pas de la Volta Region, ils ne sont pas Ewe, par exemple. Et pourtant, il y a des chances que l'un d'entre eux devienne le prochain président du Ghana. En juillet 2009, Barack Obama est venu faire un discours au Ghana pour inviter ses hôtes à suivre l'exemple de la démocratie américaine, mais est-ce que la démocratie ghanéenne n'est pas en meilleure santé aujourd'hui ? Il n'y a pas de doute sur ce point. Vous savez, depuis l'assaut du Capitole, avec les élections qui sont contestées ou encore la presse qui est quasiment méprisée, nous devons maintenant réviser nos classiques, parce qu'on nous avait présenté les États-Unis comme la plus grande puissance démocratique au monde, mais aujourd'hui, ce pays a foulé du pied — en tout cas au moins l'un des candidats — les principes mêmes de base de la démocratie américaine. 

All Write in Sin City
The Years Shall Run Like Rabbits with Ben German Ghan

All Write in Sin City

Play Episode Listen Later Oct 20, 2024 43:00


Ben Berman Ghan is a writer and editor from Toronto whose prose and poetry have been published in Clarkesworld magazine, Strange Horizons, the Blasted Tree Publishing Co., the tƐmz Review and others. His previous works include the short story collection What We See in the Smoke. He now lives and writes in Calgary, Alberta, where he is a Ph.D. student in English literature at the University of Calgary. His first novel is The Years Shall Run Like Rabbits, Published by Buckrider Books/Wolsak and Wynn. https://bookstore.wolsakandwynn.ca/products/the-years-shall-run-like-rabbits

Invité Afrique
Howard French: «L'esclavage a été la base de l'essor européen et de la création de l'Occident»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 12, 2024 14:57


C'est l'un des essais historiques en lien avec l'Afrique les plus attendus de cette rentrée. Les éditions Calmann-Lévy publient la traduction en français de l'ouvrage d'Howard French Born in Blackness. L'universitaire et journaliste américain y décrit, au travers d'une fresque de plusieurs siècles, le rôle - selon lui - central de la traite négrière dans la naissance du monde moderne. Un rôle qui dit-il a souvent été sous-estimé, voire invisibilisé. La traduction française de ce livre est intitulée Noires origines. Howard French est notre invité pour en parler. RFI : Dans Noires Origines, vous nous invitez à nous débarrasser d'un certain nombre d'œillères historiques sur la place de l'Afrique dans l'histoire mondiale et sur le rôle essentiel qu'elle a joué dans la construction de l'Occident tel qu'on le connaît aujourd'hui. Vous nous expliquez que l'essor européen a reposé en grande partie sur ses relations avec le continent africain avant même la colonisation...Howard French : Effectivement, l'histoire de mon livre commence au XIVᵉ siècle, au début de ce siècle, quand les Africains, notamment dans l'empire du Mali, réalisent des contacts avec le Moyen-Orient. Ce faisant, l'Europe découvre l'existence d'une grande quantité d'or dans le Sahel, ce qu'on appelle le Sahel aujourd'hui. Et cela lance l'ère de l'exploration, des découvertes… et la traite des esclaves. L'année 1326, un empereur du Mali du nom de Mansa Moussa a fait un pèlerinage à La Mecque en passant par Le Caire. Il transportait avec lui un grand cortège de plus de 10 000 hommes et femmes… et aussi quelques tonnes d'or - la quantité exacte n'est pas connue, mais les historiens disent souvent à peu près 17 ou 18 tonnes d'or -. Il a distribué tout cet or sur son passage, à tel point qu'il a dû emprunter de l'argent pour retourner au Mali. Et cela a créé une vague de curiosité non seulement dans le Moyen-Orient, où le prix de l'or a chuté, mais aussi loin aussi que l'Espagne et le Portugal. Et cela les a encouragés, surtout les Portugais, à commencer à construire des navires pour essayer de découvrir le point d'origine de ces métaux.  Vous nous livrez des pages fascinantes sur la façon dont l'Europe a fantasmé cet or africain, à partir d'ailleurs d'une représentation du monde : l'atlas catalan de 1375. Comment est-ce que cet atlas a été l'un des points de départ de l'histoire tragique qui va suivre ? Au centre de cette carte, de cet atlas catalan, figure le personnage de l'empereur Mansa Moussa. Il est assis sur un trône d'or avec un sceptre d'or. C'est la première fois que les Européens prennent connaissance de l'existence de grands empereurs en Afrique subsaharienne, des empereurs de la même sorte que ceux qu'ils ont chez eux. Cela crée toute une industrie de créateurs d'atlas et de cartes. Ça lance à côté une industrie de géographes pour savoir ce qui existe au sud du Sahara. Les Européens, pour la première fois, sont motivés à un degré extrême à découvrir le chemin de l'or en Afrique et à prendre contact avec les royaumes africains pour savoir d'où vient cet or. C'est l'un des points importants de votre ouvrage, Howard French : Vous soutenez la thèse, dans ce livre, que la recherche avide de cet or africain par les Portugais a été l'un des moteurs des grandes explorations portugaises… et que ce moteur a été complètement oublié de l'histoire. Effectivement, le Portugal avait une rivalité avec l'Espagne… et le Portugal avait pris les devants dans l'exploration du Nouveau Monde. À l'époque, le Nouveau monde n'était pas l'Amérique. Les Européens disaient de l'Afrique subsaharienne qu'elle était le nouveau monde. La dynastie Aviz au Portugal a donc donné l'autorité à un prince, Henri, dit « le navigateur », de prendre en charge l'exploration de l'Afrique subsaharienne. C'est lui qui montait les expéditions maritimes pour chercher à savoir d'où vient l'or du Mali. Avec les moyens de l'époque, les Portugais ne pouvaient avancer en une année typique que de 100 kilomètres ou 200 kilomètres vers le sud en suivant la côte africaine. En 1471, ils sont arrivés par hasard au pays qu'on appelle aujourd'hui le Ghana. Ils ne ciblaient pas le Ghana, mais il y avait une baie naturelle où ils se sont arrêtés pour ravitailler leurs navires en eau et en nourriture. Et en arrivant là, ils ont découvert que tous les habitants de ce lieu portaient des bijoux en or. Ils n'étaient pas arrivés au Mali, mais ils ont réalisé leur but un peu par accident, si vous voulez. Donc ils ont établi des relations de commerce au début avec les Ghanéens pour avoir accès à l'or du Ghana, pour établir un commerce entre l'Europe et l'Afrique. Ce commerce a permis d'apporter d'abondantes quantités d'or dans les cours européennes et notamment au Portugal. Quelle a été l'importance de cet or obtenu en Afrique pour les économies européennes, à la charnière du Moyen Âge et de l'époque moderne? Parlons d'abord du Portugal. Les quantités d'or étaient si importantes pour le Portugal, qui était un royaume pauvre à l'époque, qu'ils ont renommé leur Trésor « maison de l'Afrique ». Le Trésor public portugais a été renommé « la Maison de l'Afrique », Vu l'importance de l'or africain dans ces caisses portugaises de l'époque ? Oui, à l'époque, après la découverte de l'or au Ghana, à peu près un tiers, jusqu'à la moitié des recettes de ce royaume venaient désormais du Ghana. Et donc, les Espagnols, en voyant le succès des Portugais, ont à leur tour décidé d'investir dans la création de navires et le financement de gens comme Christophe Colomb pour « découvrir les Amériques » tel qu'on le dit maintenant. Mais ce n'est qu'en voyant la réussite des Portugais, avec la découverte de l'or en Afrique, que les Européens ont eu le courage d'essayer de découvrir de l'or ailleurs. Ça, c'était le premier but. Ce n'était pas de découvrir d'autres civilisations ou la richesse de l'Est en tant que telle, il s'agissait de rivaliser avec le Portugal pour le contrôle de l'or dans le monde. Quels liens est-ce que vous établissez entre cette exploitation de l'or et le commerce terrible qui va commencer à se développer rapidement ensuite, à savoir la traite esclavagiste ? Les racines de la traite esclavagiste sont très intéressantes. Au début, ce n'était pas le but des Européens et précisément des Portugais. Le Portugal était un royaume assez pauvre, qui n'avait pas beaucoup de ressources. Et donc, pour financer la recherche de l'or et la construction des bateaux nécessaires à cette recherche, Henri le navigateur et ses hommes ont commencé à faire, petit à petit, le commerce d'esclaves sur les côtes de l'Afrique : dans la Mauritanie d'aujourd'hui, au Sénégal, en Guinée, etc. Au fur et à mesure qu'ils descendaient vers le sud en suivant les côtes de l'Afrique jusqu'à ce qu'ils trouvent de l'or au Ghana. Et donc dans un premier lieu, ils ont fait le commerce d'hommes, d'esclaves vers l'Europe pour financer cet effort de découverte de l'or. l'Europe était en phase de reprise économique avec la catastrophe de la peste du Moyen âge… et donc la démographie européenne était écrasée par ces épidémies. Les Portugais ont découvert qu'ils pouvaient faire beaucoup d'argent en fournissant de la main d'œuvre africaine dans les marchés européens pour finalement financer leur effort de découverte de la source de l'or en Afrique de l'Ouest. Au XVIᵉ siècle, 10 à 15 % de la population de Lisbonne était africaine à cause de cette traite esclavagiste. Bien avant la soi-disant « découverte » des Amériques. On parle du Portugal, mais en fait toutes les puissances européennes à l'époque sont associées à ce commerce... Exactement. Ayant vu le succès des Portugais, les autres pays européens se sont rués sur ce commerce avec l'Afrique pour l'or. En faisant cela, ils ont découvert à leur tour qu'on pouvait faire beaucoup d'argent en se livrant à la traite des esclaves. Par accident aussi, par la suite, les Portugais ont découvert le Brésil. Ils ne cherchaient pas à traverser l'Atlantique. Ils cherchaient à mettre au point des méthodes de navigation plus efficaces, plus rapides, pour descendre vers le sud de l'Afrique et finalement entrer dans l'océan Indien. En faisant cela, ils sont « entrés en collision », si on peut dire, avec le Brésil. Ils ont découvert tout un continent. Les Portugais ont commencé à transférer les esclaves au Brésil, où s'est établie la première grande industrie de la canne à sucre. Cette industrie, découvre-t-on dans votre livre, trouve une de ses formes les plus abominables dans le système des plantations sucrières, à Sao Tomé dans un premier temps, puis dans les Caraïbes… et également au Brésil peut-être ? Oui. Les premières expérimentations ont effectivement été réalisées à Sao Tomé. Les Portugais, à la fin de ce XVᵉ siècle, explorant l'Afrique à la recherche d'autres sources d'or, ont découvert l'île de Sao Tomé, qui n'avait pas d'habitants et avait un climat parfait pour la culture de la canne à sucre. Et donc ils ont commencé à cultiver la canne à sucre, et toute une industrie est née de cela. Avec la naissance de cette industrie est aussi née une forme d'exploitation humaine qui n'avait jamais existé auparavant, qu'on appelle en anglais chattel slavery - Je pense que ce terme n'existe pas en français -. Chattel slavery, c'est une forme d'esclavage où les esclaves sont identifiés. Cette pratique est légitimée sur la base de la race et pérennisée à travers les générations : c'est-à-dire que non seulement vous êtes esclaves vous-même, mais vos enfants aussi seront esclaves, et ainsi de suite pour l'éternité.  Les formes de travail qui sont mises en place dans ces plantations sucrières sont par ailleurs extrêmement brutales pour les esclaves… Extrêmement brutales. L'espérance de vie d'un esclave mis au travail sur ces plantations à l'époque, et aussi par la suite au Brésil et dans les Caraïbes, était à peu près de cinq ans.  Après la production du sucre, c'est celle du coton qui a été développée par le commerce des esclaves. Au total, Howard French, vous décrivez une mécanique qui convertit des vies prises en Afrique, en richesses consommées en Europe. Vous montrez finalement comment l'Afrique a joué un rôle essentiel dans la construction du monde atlantique... Oui, j'irais encore plus loin : le travail qui a été extrait des Africains sur les plantations, sous cette forme d'esclavage qu'on appelle chattel slavery, a réellement été la base de l'essor européen et de la création, je dirais, de l'Occident, une sorte de condominium entre l'Europe de l'Ouest et les continents qui existent de l'autre côté de l'Atlantique. C'est le travail des Africains, sous forme d'esclavage, qui a rendu possible la rentabilité des colonies qui ont été fondées dans le Nouveau Monde et donc la fondation même de l'Occident.De quelle manière est-ce que les pouvoirs africains de ces différentes époques ont réagi à ces appétits européens ? Les Africains, les chefs des sociétés africaines, les petits rois et même les empereurs qui existaient par-ci par-là dans les grands États de l'Afrique de l'Ouest et de l'Afrique centrale, n'avaient aucune idée des activités qui existaient de l'autre côté de l'Atlantique, où les Africains extraits du continent étaient mis au service des Européens. Ils n'avaient aucune image du monde des plantations. Ils n'avaient aucune image de l'existence d'une institution comme le chattel slavery dont j'ai parlé tout à l'heure. L'esclavage a existé depuis toujours chez les Africains, entre les Africains, mais ce n'est pas ce genre d'esclavage, où de génération en génération les gens sont toujours soumis à l'esclavage. Les Africains mariaient leurs esclaves… Sous les institutions de l'esclavage africain comme elles existaient, le but, la plupart du temps, était d'assimiler les esclaves, les vaincus, dans la société des vainqueurs. C'est tout à fait différent de l'esclavage pratiqué par l'Europe sur les Africains, cet esclavage que j'ai appelé chattel slavery. Donc il est bien vrai que les Africains participaient aussi à ce commerce des esclaves. Ils sont aussi responsables de ce commerce d'esclaves, mais ils n'avaient pas une information très complète sur ce qui se tramait. Il y avait un déséquilibre total entre les Européens et les Africains sur ce qu'est l'esclavage. On sent bien tout au long de votre ouvrage quelle est son ambition : contribuer à un autre récit sur l'histoire du décollage de l'Occident, dans lequel le rôle de la traite négrière cesserait d'être invisibilisé. Comment expliquez-vous d'ailleurs cette invisibilisation du rôle de l'Afrique dans la naissance du monde moderne ? Pourquoi ? Je pense que tout d'abord, toutes les civilisations cherchent à trouver leur propre mérite. Elles cherchent à mettre en exergue leurs propres qualités et donc, pour faire cela, elles créent leurs propres mythes. Que ce soit les Chinois, les Américains, les Français, les Brésiliens, les Russes, tout le monde fait ça... Mais si vous admettez que votre civilisation est montée en grande partie par une exploitation aussi grave et d'une aussi grande envergure que la traite des esclaves, le monde des plantations, la création d'une institution comme le chattel slavery, il est très difficile de maintenir ses propres qualités. Une dernière question, justement, à propos des enjeux de cette histoire. Pourquoi est-il important pour un citoyen du XXIᵉ siècle de remonter le temps et de réétudier ce qui s'est joué le long des côtes africaines à partir du XVᵉ siècle ? Il faut savoir d'où nous sommes venus pour savoir où nous allons aller. Au moment où l'Afrique prend une place différente dans le monde contemporain, il est important qu'on sache que l'Afrique a toujours contribué à la race humaine de façon importante. Il est important de remettre l'Afrique à sa propre place dans l'histoire de l'humanité. 

Reportage Afrique
Ghana: Accra la vibrante transformée en ville fantôme par le photographe Paul Addo

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Oct 10, 2024 2:20


Elle est souvent présentée à travers un seul et même adjectif : vibrant. Une ville qui vibre, donc, au rythme de sa vie économique effrénée, ses routes, ses fêtes, ses couleurs. Que se passerait-il si cette capitale du Ghana se vidait de toute personne, pour ne laisser que ses bâtiments ? C'est ce qu'a choisi de montrer le photographe ghanéen Paul Addo dans une série de clichés qui montre Accra comme vous ne l'avez jamais vu. De notre correspondant au Ghana, Sur cette grosse artère de la capitale règne un calme étrange. Seulement perturbée par le passage de quelques passants et trotros. Une ambiance presque irréelle, que l'on peut uniquement observer à Accra le dimanche matin, jour d'église et de repos pour la plupart des Ghanéens. C'est ce moment que choisit Paul Addo, 34 ans, pour sortir avec son appareil photo : « On se trouve devant le théâtre national. Il a été construit vers 1990 environ. Je photographie ses lignes, ses designs, son marbre. Ce sont ces choses qui m'intéressent. »Voilà dix ans que Paul Addo sillonne le pays armé de son objectif. Une carrière débutée dans les mariages ou encore les festivals traditionnels, après avoir grandi dans une ferme de la région centrale, avec ses quatre frères et sœurs. Toujours, entouré d'un fourmillement humain, à l'image de sa ville d'adoption, Accra. Mais cet encombrement de personnes empêche d'apprécier la réelle beauté de la capitale.« Parce que l'on est toujours très occupé à se déplacer dans la ville, on ne pense parfois pas à faire une pause pour voir les petites beautés qu'elle a à nous offrir. Son architecture, qu'elle soit vieille ou moderne. Je pense que ce que je fais en sortant le dimanche, c'est de capturer ce qu'on néglige parfois. »Une architecture stupéfianteLe rendu est stupéfiant : sur ses photos, aucun humain à l'horizon. À travers son regard, Accra la vibrante se transforme donc en une sorte de ville fantôme, pourtant toujours multicolore et très vivante. « Quand vous faites attention à l'architecture uniquement, vous vous rendez compte que c'est très chargé. Parfois même plus qu'un endroit avec beaucoup de personnes dedans. Quand vous regardez un bâtiment, vous pouvez voir pourquoi l'architecte a décidé de mettre un escalier à cet endroit. Vous pouvez regarder le design des fenêtres, des portes, c'est très loin d'être ennuyant. Parfois, je peux m'asseoir devant un bâtiment pendant très longtemps. »À lire aussiNEWSLETTER RFI CULTURE : Ne manquez pas les meilleurs reportages et idées d'une actualité culturelle internationale qui n'oublie pas l'Afrique.Plus qu'un hommage au travail des architectes, les clichés de Paul Addo témoignent aussi de la transformation rapide de la capitale. « Ça va très vite, vous pouvez remarquer qu'il y a plein de nouveaux bâtiments qui sont construits. J'ai montré à mon père une photo d'un lieu très moderne à Accra, et il m'a dit : "Oh, c'est à ce qu'Accra ressemble aujourd'hui ?". Et je lui ai répondu : "Oui" c'est Accra !" »Prochain objectif pour le photographe : organiser sa première exposition en solo. Elle devrait se tenir en début d'année prochaine, à Accra. En attendant, vous pouvez retrouver le travail de Paul Addo sur son site internet pauladdo.com.

Clarkesworld Magazine
Those Who Remember the World by Ben Berman Ghan (audio)

Clarkesworld Magazine

Play Episode Listen Later Sep 28, 2024 78:32


This episode features "Those Who Remember the World" written by Ben Berman Ghan. Published in the September 2024 issue of Clarkesworld Magazine and read by Kate Baker. The text version of this story can be found at: https://clarkesworldmagazine.com/ghan_09_24 Support us on Patreon at https://www.patreon.com/join/clarkesworld?

For the Love of Yoga with Nish the Fish
The 15 Kālīs | & How To Worship Them

For the Love of Yoga with Nish the Fish

Play Episode Listen Later Sep 12, 2024 104:04


In the Tantrik worship of Mā Kālī, after She is worshipped, we then worship Her āvarana devatās, attendant/auxiliary deities which can be each of them conceived of as emanations of Her Being. Among these emanations are the 15 yoginīs, also known as the Nitya-Kālīs, often described as banshee-like dākinī figures that make up her retinue. There is very little on the internet about these yoginīs/dākinīs/nitya-kālī because their worship is rather esoteric and quite guarded. In this lecture, I first make a few broad overarching comments about spiritual life and particularly about how to gauge your progress in spiritual life just so that we can get clear on the goal and the proper motivation behind worshipping Mā in this Tantrik way. Then, we offer a brief description of the 15 Kālīs and what they represent in the context of Tantrik embodiment. Finally, I suggest a simple way to worship these energies in the context of your daily pūjā. Below is their meditation mantra which can also be used to invoke them:ध्यानम्ॐ सर्वाः श्यामा असिकराः मुण्डमालाविभूषिताः।तर्जनीं वामहस्तेन धारयन्त्यः शुचिस्मिताः॥दिगम्बरा हसन्मुख्यः स्व–स्व–भर्तृसमन्विताः। dhyānamoṁ sarvāḥ śyāmā asikarāḥ muṇḍamālāvibhūṣitāḥ।tarjanīṁ vāmahastena dhārayantyaḥ śucismitāḥ॥digambarā hasanmukhyaḥ sva–sva–bhartṛsamanvitāḥ।"They are all black, holding swords, garlanded in heads; they are each holding out their index finger of their left hand and they are all smiling sweetly. They are naked, joyful and filled with the bliss of the self/self-satistified."To offer a flower to the whole group of 15 simply chant:OM ete gandha pushpe kālī devyāmbādi-panca-daśa-yoginībyho namah: or you can offer each one a flower (or a flower petal) individually as follows:OM ete gandha pushpe srī kālī devyāmba srī-pādukam pūjāyami namahOM ete gandha pushpe  srī kapalinī devyāmba srī-pādukam pūjāyami namah OM ete gandha pushpe srī kullā devyāmba srī-pādukam pūjāyami namahOM ete gandha pushpe srī kurukullā devyāmba srī-pādukam pūjāyami namah...etc. Just work your way down the list of names! Notice the mantra is pretty much the same for each offering; it's only the name of the nitya-kālī in question that is changing!  Here are all their names, perhaps published for the first time for the general public on the internet as far as I know:1. Kālī2. Kapālinī3. Kullā4. Kurukullā5. Virodhinī6. Vipracittā7. Ugrā8. Ugraphrabhā9. Dīptā10. Nīlā11.Ghanā12. Balākā13. Mātrā14. Mudrā15. MitāLectures happen live every Monday at 7pm PSTUse this link and I will see you there:https://www.zoom.us/j/7028380815For more videos, guided meditations and instruction and for access to our lecture library, visit me at:https://www.patreon.com/yogawithnishTo get in on the discussion and access various spiritual materials, join our Discord here: https://discord.gg/U8zKP8yMrMSupport the show

Spacetime Diaries
Waking Up, 5: Threshold

Spacetime Diaries

Play Episode Listen Later Sep 12, 2024 22:40


Waking Up is a five part story set in Brooklyn NY in 2035. This is the final episode, titled "Threshold." In the previous episode, you experienced blackouts and disorientation, likely from a malfunction in your Neuromax brain chip. As you make your way back home, you black out again and suddenly find yourself face-to-face with your ex, Lucy. Performed by Jenise Morgan, Michael Ryan, Tali Hamilton, KC Comeaux, Ghan Patel, and the Micrologus Studio choir conducted by Juan Klas. Story: Waking Up is about a synthetic consciousness born trapped inside a human. It is an exploration of the science and spirituality of consciousness, as well as the fallibility of our subjective perception.  Music:  In some Vedic and Buddhist writing, consciousness is described as a vibration. The music seeks to explore the effects of two waves vibrating together. Spacetime Diaries Team:  Waking Up is written, composed, and produced by Ghan Patel. Story consultants: Jenise Morgan, Maria Teutsch, and Lauren Heagerty. Engineering by Daniel Lynas. Album art by Joanna Gonzalez. "Threshold" was released September 12, 2024. Dedicated to my parents.   © 2024, Ghan & Company. https://ghan.co/spacetimediaries

Invité Afrique
Éthiopie: l'empereur Haïlé Sélassié «parlait» avec les grands de ce monde

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 12, 2024 10:37


On l'appelait « Roi des rois » ou « Lion conquérant de la tribu de Juda ». L'empereur éthiopien Haïlé Sélassié a été renversé par des militaires marxistes il y a exactement cinquante ans, le 12 septembre 1974. À l'époque, beaucoup ont applaudi à sa chute. Mais aujourd'hui, avec le recul, les avis sont beaucoup plus partagés, et le régime éthiopien actuel n'hésite pas à lui rendre hommage. Que reste-t-il du négus dans la mémoire collective ? Gérard Prunier, qui a connu l'Éthiopie impériale, a été chercheur au CNRS et directeur du Centre français des études éthiopiennes à Addis-Abeba. Il témoigne, au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Gérard Prunier, quel souvenir laisse Haïlé Sélassié ? Celui d'un despote ou d'un monarque éclairé ? Gérard Prunier : Pour l'Éthiopien moyen aujourd'hui, celui d'une sorte de rêve. Parce que dans la mémoire collective, c'est l'homme qui parlait d'égal à égal avec le président des États-Unis et avec le Général de Gaulle, bien sûr.N'a-t-il pas laissé aussi le souvenir d'un autocrate qui nourrissait ses chiens pendant que 200 000 de ses compatriotes mouraient des suites d'une famine ? Vous avez absolument raison de mentionner cet épisode qui a été en plus filmé. Le pauvre homme était à demi sénile au moment où la révolution de 1974 a éclaté. Et ce que vous dites est tout à fait vrai. Mais la mémoire collective est orientée par des sentiments subjectifs et c'est oublié.Qu'est-ce qui reste de l'héritage politique de l'Empereur ? Il reste l'Union africaine qui a été créée par l'Empereur et qui était pour lui une sorte de bras politique qui lui permettait au-delà des océans de serrer la main directement des plus grands de la planète. C'est-à-dire que l'Union africaine était un instrument de l'Empereur.Est-ce qu'aujourd'hui, dans la mémoire éthiopienne, l'Empereur et son tombeur, le colonel Mengistu, sont mêlés dans le même souvenir ou est-ce que les gens font la différence ? On fait une très grande différence. L'Empereur, c'est la gloire qui est effacée. Mengistu, c'est la flaque de boue dans laquelle on a glissé après que le glorieux Empereur a disparu.33 ans après sa chute, Mengistu est toujours vivant. Il a 87 ans et il est réfugié au Zimbabwe. Est-ce que l'Éthiopie a renoncé à le faire extrader ? Oui, elle n'a jamais déclaré qu'elle y avait renoncé, mais elle y a renoncé parce que, dans la situation actuelle, ça serait une exacerbation des multiples guérillas qui existent à droite et à gauche et que le pouvoir éthiopien actuel a bien du mal à contrôler.Au siège de l'Union africaine, à Addis-Abeba, il y a une statue du Négus et l'actuel Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, lui a rendu hommage récemment. Est-ce qu'on peut parler d'une réhabilitation de l'Empereur ? D'une tentative de réhabilitation. Monsieur Abiy Ahmed est loin d'être un maladroit et après tout Haïlé Sélassié est l'homme qui a fondé l'Union africaine. Donc, qu'il cherche à se draper dans un petit peu de cette gloire passée… Mon Dieu, il n'est pas le seul homme politique à avoir fait ça.Pour les adeptes de la religion Rastafari, notamment, bien sûr, pour les nostalgiques de Bob Marley, notamment en Jamaïque, Haïlé Sélassié, c'est le Messie. Pourquoi une telle aura mystique ? Parce que ça, ça remonte à la période où il avait grimpé au pouvoir. Il était à l'époque le seul et unique chef d'Etat noir au monde.En 1930…Oui, d'ailleurs, ce qui était assez amusant, c'est que lui-même était plutôt raciste et notamment le Ghanéen Kwame Nkrumah, qui était un des grands leaders panafricains de l'époque, avait dit à l'Empereur un jour « Oui, pour nous autres noirs », il voulait dire « vous représentez tellement ». Et l'Empereur lui avait dit « Vous parlez pour vous ». Il ne s'est jamais considéré comme un noir. Il était déjà, d'une certaine manière, l'expression du Sud global.Vous vous souvenez du jour où vous avez appris la chute de Haïlé Sélassié ? Oui, je me rappelle très très bien ma réaction, parce que j'ai eu très vite comme ça, passant dans les yeux, un événement où j'avais vu un bourreau fouetter un paysan en public parce qu'il avait bousculé des gens pour s'installer dans un autobus. Et le bourreau était une caricature du méchant dans un film américain. Et bon, c'était un de ces domaines du Sud qui était entre les mains des Amharas. Et j'ai pensé que ce système était complètement archaïque. Je me suis dit « mais ce n'est pas possible de voir encore des choses comme ça ». Et alors, vous savez comment on l'a fait sortir du palais ?Non…On l'a obligé à s'asseoir sur le siège arrière d'une VolkswagenD'une coccinelle.Voilà.  Et à l'époque, vous vous êtes dit c'est bien fait pour lui. Non, parce que connaissant l'histoire de l'Éthiopie, je savais qu'il avait très mal géré l'invasion italienne en 1935-1936 et qu'il avait vraiment su gérer sa réinstallation au pouvoir en 1941. Et je me suis dit que, quand on a quelques siècles de décalage par rapport à celui dans lequel on vit, mon Dieu, il ne s'en était pas trop mal tiré.

Ranní show
S27 #9 Sexuální život po padesátce, účel chloupků v podpaždí a pohřby v Ghaně

Ranní show

Play Episode Listen Later Sep 12, 2024 85:53


Grand reportage
« Le supplément du samedi » du 17 août 2024

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 17, 2024 48:30


Dans le supplément de ce samedi, Grand reportage week-end vous emmène au Ghana dans un camp de réfugiés au nord. En deuxième partie, c'est de la santé mentale des jeunes dont il s'agit, avec des tentatives de suicides en hausse.   Dans le camp de Zebilla au Ghana, les réfugiés du Burkina s'adaptent à leur nouvelle vie Dans le nord du Ghana, une partie des réfugiés vivent dans le camp de Zebilla. Après avoir subi les traumatismes, ils vivent aujourd'hui en bonne entente avec les Ghanéens. Parmi les déplacés, seule la communauté peule se sent parfois mise à l'écart.Un Grand reportage de Caroline Chauvet qui s'entretient avec Patrick Adam.   Santé mentale des jeunes, les difficultés de la prise en chargeC'est devenu un fait de société, en France, ailleurs aussi. Les jeunes vont mal, la santé mentale se dégrade avec notamment des dépressions de plus en plus tôt. Et la crise sanitaire liée au Covid a tout accéléré. Dans le nord de la France, les passages aux urgences pour gestes et idées suicidaires, les consultations pour troubles anxieux et angoisses ont augmenté chez les 10 ans et plus.En 2021, les tentatives de suicides chez les jeunes étaient même 4 fois supérieures à la moyenne nationale. Une dégradation de la santé mentale qui se heurte à une dégradation du secteur psychiatrique en crise depuis plusieurs années.Un Grand reportage de Lise Verbeke qui s'entretient avec Patrick Adam.

Grand reportage
Dans le camp de Zebilla au Ghana, les réfugiés du Burkina s'adaptent à leur nouvelle vie

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 12, 2024 19:30


Dans le nord du Ghana, une partie des réfugiés vivent dans le camp de Zebilla. Après avoir subi les traumatismes, ils vivent aujourd'hui en bonne entente avec les Ghanéens. Parmi les déplacés, seule la communauté peule se sent parfois mise à l'écart. (Rediffusion) Un Grand reportage de notre envoyée spéciale, Caroline Chauvet.

Reportage Afrique
Sommet Afrique-Corée: le «choc culturel» des étudiants africains partis étudier en Corée du Sud

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 4, 2024 2:12


Séoul organise en ce moment un sommet Corée-Afrique. Une grande opération séduction qui rassemble une trentaine de leaders du continent et 48 délégations dans la capitale sud-coréenne et une initiative importante de la diplomatie sud-coréenne qui cherche à étendre son influence et les partenariats en Afrique. Parmi ceux déjà existants, il y a des bourses, dont peuvent bénéficier de jeunes Africains, pour venir étudier dans les universités sud-coréennes. De notre correspondant à Séoul,Le campus de la très prestigieuse université Yonsei s'est paré aux couleurs de l'Afrique. Tanzanie, Maroc, Kenya, Ghana... Des stands préparent les spécialités culinaires et culturelles de chaque pays, tandis qu'une poignée d'artistes offrent aux coréens interloqués, le spectacle des danses traditionnelles du Burundi.Un événement organisé par l'association des étudiants africains de Yonsei à l'occasion du sommet Corée du Sud-Afrique, dans lequel Abir Zitouni place beaucoup d'espoir. « J'espère que ça va ouvrir l'opportunité pour des étudiants en Afrique d'avoir des bourses. J'aimerais bien que ça soit un échange, par exemple en Afrique, on a beaucoup de connaissance sur l'agriculture, en revanche la Corée est plus industrialisée. Ça peut être bénéfique d'avoir ce genre d'échanges culturels », se réjouit-elle.Un modèle à suivreCes étudiants venus étudier en Corée du Sud font du pays un modèle à suivre dans plusieurs domaines, comme l'expliquent l'éthiopienne Sapril Kerubo et le Tanzanien, Felician Pacompagassa. « Je pense que leur économie est vraiment efficace, car chaque secteur est rationalisé et en ligne avec la politique. Et sur le plan de la sécurité, ils doivent être à plus de 100%. Pour moi, c'était un vrai choc culturel ! », s'exclame Sapril. « La technologie et le secteur médical sont très avancés, ils sont particulièrement compétents pour contenir le développement de maladies infectieuses, c'est pour ça que j'ai choisi la Corée », explique Felician.L'histoire du pays en fait un partenaire de choix pour le Ghanéen Franck Ada. « La Chine, les Européens, les Américains sont plus présents en Afrique. Mais quand vous regardez la nature de la nation coréenne, leur développement a été très rapide. Donc, je pense que les pays africains ont beaucoup à apprendre du succès sud-coréen qui peut être d'une aide pour rattraper leur retard. »Pour Ayoub, jeune étudiant marocain, le vécu commun de la colonisation doit permettre de faire émerger des partenariats d'autres natures. « Les pays africains ont perdu récemment la confiance dans les pays européens et sont à la recherche de partenariats avec d'autres pays. La Corée du Sud n'a pas cette histoire impérialiste, eux aussi ont dû subir la colonisation de la part du Japon et donc, cela leur permet d'avoir une confiance plus importante qu'avec les pays européens ou nord-américains. »Un argument historique mis en avant par les autorités sud-coréennes. Reste désormais à transformer les paroles en actes.À lire aussiSommet Corée du Sud-Afrique: Séoul passe à la vitesse supérieure dans ses relations avec le continent

Reportage Afrique
Le Royaume-Uni restitue temporairement au Ghana des trésors royaux volés pendant la colonisation

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later May 14, 2024 2:21


Des objets sacrés volés, pillés par les colons britanniques, enfin de retour après 150 ans d'attente. C'est ce qui s'est passé ce 1er mai au Ghana, dans la ville de Kumasi. Un moment chargé en émotion, qui a cependant souligné la complexité pour les peuples dépossédés de se réapproprier leurs patrimoines, les objets concernés n'étant pas rendus, mais seulement prêtés par les musées britanniques. De notre correspondant de retour de Kumasi,C'est sans mot, sans voix presque, qu'Emmanuel Ainkorose, 24 ans, assiste au retour de son histoire. 32 artefacts du Royaume Ashanti, pillés il y a 150 ans par les colons britanniques, enfin exposés chez lui, à Kumasi. Un témoignage du passé du Ghana, mais aussi de sa propre famille. « Je suis très heureux de voir l'épée du royaume, appelée Mpomponsuo, par laquelle bon nombre de mes ancêtres prêtaient allégeance à sa majesté, enfin de retour. Je crois que, lorsque l'on dépoussièrera l'épée, on pourrait même retrouver de l'ADN de mes ancêtres dessus ! »Ce sabre, mais aussi des colliers, de nombreux ornements et des insignes en or, utilisés alors pour purifier l'âme du roi. Des artefacts, sacrés pour beaucoup, qui devront néanmoins retourner au Royaume-Uni dans six ans, au plus tard. Ivor Agyemang Duah a été le négociateur du roi Ashanti auprès des musées britanniques. « Il y a deux lois majeures qui empêchent le retour permanent des objets. Cette complexité législative, qui encadre le retour des antiquités, est une source de débats depuis ces cinquante dernières années. »Une première étape En cause notamment, le British Museum Act, adopté en 1963. Une loi, qui n'a pas manqué de soulever certaines critiques parmi les Ghanéens, cela n'a pas échappé à l'actuel roi Ashanti, Otumfuo Osei Tutu le second. « Légitimement, certaines personnes se sont demandées, "Ces choses nous appartiennent, alors pourquoi est-ce que l'on nous les prête ?" Mais ce n'est pas la fin, je sais qu'il nous reste tant à faire, cela reste une première étape. Ce que nous avons ici, ces objets qui ont été pillés, volés, en 1874, à la disposition aujourd'hui de notre peuple, comprennent tout de même toujours l'esprit ashanti. »Si le retour permanent de ces objets depuis le Royaume-Uni n'apparaît pas pour le moment possible, beaucoup d'autres aspects doivent être en attendant améliorés. C'est le message qu'a tenu à adresser lors de la cérémonie d'ouverture l'historien Malcom McLeod, également négociateur auprès des musées britanniques. « La restitution, si elle est traitée seulement comme une fin en soi, sans suite, gâcherait une grande opportunité. Je pense qu'il est temps pour les musées les plus riches de rechercher activement des fonds pour aider spécifiquement les musées à l'étranger. Chaque musée doit traiter l'autre en tant qu'égal, pas en tant que supérieur ou subordonné. »Le Palais Manshyia a entamé de nouvelles négociations auprès de collection et musées britanniques, mais aussi sud-africains. Les représentants ashantis espèrent, ainsi, le retour d'une centaine d'autres artefacts pillés.À lire aussiDes trésors de la cour royale des Ashantis, pillés il y a 150 ans, de retour au Ghana

Aujourd'hui l'économie
La loi anti-gay votée au Ghana va-t-elle priver l'Etat du soutien de la Banque mondiale ?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later May 9, 2024 3:00


Le rétablissement des finances du Ghana, toujours en défaut de paiement, est désormais suspendu à un jugement de la Cour suprême du pays. Elle a commencé à examiner la loi réprimant l'homosexualité votée en février. Si cette loi est jugée conforme à la Constitution, elle sera adoptée et le Ghana pourrait alors perdre le soutien de la Banque Mondiale. Les auditions prévues hier, mercredi 8 mai, devaient être retransmises en direct à la télévision. C'est dire à quel point ce débat passionne les Ghanéens à quelques mois de l'élection présidentielle programmée en décembre.Les juges ont finalement ajourné leurs travaux en demandant à l'un des plaignants, un journaliste qui conteste la loi, de réécrire sa copie, trop injurieuse, pas assez technique selon eux. Cette loi est très sévère : elle prévoit des peines pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison contre les LGBTQ, et de la prison ferme également contre les proches qui ne dénonceraient pas ce choix sexuel.La loi a été votée sans opposition par les principaux partis, mais le président attend l'avis de la Cour suprême pour la promulguer. Nana Akufo Ado redouble de prudence par crainte de la réaction de la Banque mondiale.À lire aussiGhana : la loi anti-LGBTQ au début d'un processus judiciaireLes exigences de la Banque mondialeAccra n'a toujours pas résolu sa crise de la dette et a donc un besoin urgent de la Banque mondiale. Or cette loi anti-gay n'est pas compatible avec les standards exigés par le bailleur. La Banque mondiale a déjà suspendu deux fois ses versements après l'adoption de textes condamnant l'homosexualité en Ouganda. En 2014, le gouvernement fait très vite machine arrière. Mais en 2023, le président Museveni approuve la nouvelle loi pénalisant l'homosexualité et refuse de reculer sous la pression de la banque.Le plan BLa Banque mondiale pourrait annuler le prêt de 3,8 milliards de dollars accordé au Ghana. Le FMI pourrait suivre. Il assure un autre financement de trois milliards de dollars. Enfin, Accra redoute la réaction de ses partenaires européens. L'Allemagne a déjà fait savoir qu'elle réprouvait cette loi. Au moment du vote de la loi, le ministre ghanéen des Finances avait averti les parlementaires du risque couru, leur conseillant de chercher des financements alternatifs auprès des pays arabes ou de la Chine. Précisément ce que redoute la banque mondialeÀ lire aussiLe Ghana en défaut restreint de paiementLa Banque mondiale face à un dilemmeSoit elle transige sur ses valeurs pour assurer sa mission d'assistance aux États en détresse, soit elle reste fidèle à ses principes, mais risque alors d'être contournée, dépassée par des puissances du Sud global. La position qu'elle adoptera au Ghana sera attentivement suivie sur tout le continent africain, au moment où les États africains ont du mal à accéder au financement ; au moment aussi où les gouvernants comme les populations sont de plus en plus excédés par les conditions imposées par les bailleurs occidentaux, parfois en opposition frontale avec leurs valeurs. Une majorité de pays africains, une trentaine, interdisent l'homosexualité. Certains, comme le Niger ou le Kenya, envisagent même de renforcer la répression anti LGBTQ.À lire aussiLa Banque Mondiale s'inquiète du niveau d'endettement des pays en développement

Radio foot internationale
12è titre de champion de France pour le PSG

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Apr 29, 2024 48:30


Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. où il est question de : - Ligue 1 : le PSG profite de la défaite de Monaco à Lyon pour obtenir un 12è titre de champion. ; - Premier League : fin de saison compliquée pour les Reds. ; - Ligue des Champions CAF, l'Espérance Tunis affrontera Al Ahly. - Ligue 1 : le PSG profite de la défaite de Monaco à Lyon pour obtenir un 12è titre de champion. Un titre attendu samedi (27 avril 2024), mais l'équipe de Luis Enrique a calé face au Havre, qui lutte pour sa survie en championnat. 1er sacre pour le technicien espagnol, dernier en L1 pour Mbappé, quelle valeur a-t-il ? -- Une 31èjournée très prolifique (40 buts) tout comme le derby breton entre Rennes et Brest, arraché par les Pirates dans les arrêts de jeu (4-5). Brest terminera européen, mais à quelle place ? Lille n'a pas dit son dernier mot ! -- L'OM a du cœur ! À 4 jours de leur demi-finale de C3 face à Bergame, les Phocéens se relancent dans la course à l'Europe pour la saison prochaine !- Premier League : fin de saison compliquée pour les Reds. Battu il y a 2 semaines par Crystal Palace, accroché par les Hammers samedi (27 avril), Liverpool s'offre une polémique, avec l'altercation entre Klopp et Salah. Sur le départ, l'entraineur allemand espérait probablement une autre issue. Manchester City maintient la pression sur les Günners.- Ligue des Champions CAF, l'Espérance Tunis affrontera Al Ahly. Les Égyptiens disputeront une 17è finale, la 7è lors des 8 dernières éditions. Le TP Mazembe a longtemps résisté au Caire avant de céder. De leur côté, les Sang et Or se sont imposés sur la pelouse des «Brésiliens» à Pretoria -- Coupe CAF, le match impossible ! Pas de manche retour non plus entre Berkane et l'USMA, suite à l'affaire du maillot contesté. Les Berkanais avaient gagné la 1ère manche par forfait, les Algérois attendent le résultat de leur appel auprès du TAS. De son côté, le Zamalek a sorti les Ghanéens de Dreams FC.Avec Hugo Moissonnier aujourd'hui : Yoro Magara, Chérif Ghemmour et Patrick Juillard. - Technique/réalisation Matthieu Degueldre -- Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
12è titre de champion de France pour le PSG

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Apr 29, 2024 48:30


Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. où il est question de : - Ligue 1 : le PSG profite de la défaite de Monaco à Lyon pour obtenir un 12è titre de champion. ; - Premier League : fin de saison compliquée pour les Reds. ; - Ligue des Champions CAF, l'Espérance Tunis affrontera Al Ahly. - Ligue 1 : le PSG profite de la défaite de Monaco à Lyon pour obtenir un 12è titre de champion. Un titre attendu samedi (27 avril 2024), mais l'équipe de Luis Enrique a calé face au Havre, qui lutte pour sa survie en championnat. 1er sacre pour le technicien espagnol, dernier en L1 pour Mbappé, quelle valeur a-t-il ? -- Une 31èjournée très prolifique (40 buts) tout comme le derby breton entre Rennes et Brest, arraché par les Pirates dans les arrêts de jeu (4-5). Brest terminera européen, mais à quelle place ? Lille n'a pas dit son dernier mot ! -- L'OM a du cœur ! À 4 jours de leur demi-finale de C3 face à Bergame, les Phocéens se relancent dans la course à l'Europe pour la saison prochaine !- Premier League : fin de saison compliquée pour les Reds. Battu il y a 2 semaines par Crystal Palace, accroché par les Hammers samedi (27 avril), Liverpool s'offre une polémique, avec l'altercation entre Klopp et Salah. Sur le départ, l'entraineur allemand espérait probablement une autre issue. Manchester City maintient la pression sur les Günners.- Ligue des Champions CAF, l'Espérance Tunis affrontera Al Ahly. Les Égyptiens disputeront une 17è finale, la 7è lors des 8 dernières éditions. Le TP Mazembe a longtemps résisté au Caire avant de céder. De leur côté, les Sang et Or se sont imposés sur la pelouse des «Brésiliens» à Pretoria -- Coupe CAF, le match impossible ! Pas de manche retour non plus entre Berkane et l'USMA, suite à l'affaire du maillot contesté. Les Berkanais avaient gagné la 1ère manche par forfait, les Algérois attendent le résultat de leur appel auprès du TAS. De son côté, le Zamalek a sorti les Ghanéens de Dreams FC.Avec Hugo Moissonnier aujourd'hui : Yoro Magara, Chérif Ghemmour et Patrick Juillard. - Technique/réalisation Matthieu Degueldre -- Pierre Guérin.

Grand reportage
LE SUPPLÉMENT DU DIMANCHE Un fauteuil à Sciences Po ET Dans le camp de Zebilla au Ghana, les réfugiés du Burkina s'adaptent à leur nouvelle vie

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 28, 2024 48:30


Un fauteuil à Sciences PoSelon les chiffres du ministère de l'Enseignement supérieur, à la rentrée 2021, on comptait 51 000 étudiants en situation de handicap dans les établissements d'enseignement supérieur publics, soit 2,2 % de l'ensemble des étudiants. Face aux difficultés, beaucoup abandonnent leurs études. Laurence Théault a suivi Eymerick Truffert dans son quotidien à Sciences Po.Un Grand reportage de Laurence Théault qui s'entretient avec Patrick Adam. Dans le camp de Zebilla au Ghana, les réfugiés du Burkina s'adaptent à leur nouvelle vie Dans le nord du Ghana, une partie des réfugiés vivent dans le camp de Zebilla. Après avoir subi les traumatismes, ils vivent aujourd'hui en bonne entente avec les Ghanéens. Parmi les déplacés, seule la communauté peule se sent parfois mise à l'écart.Un Grand reportage de Caroline Chauvet qui s'entretient avec Patrick Adam.

Grand reportage
Dans le camp de Zebilla au Ghana, les réfugiés du Burkina s'adaptent à leur nouvelle vie

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 23, 2024 19:30


Dans le nord du Ghana, une partie des réfugiés vivent dans le camp de Zebilla. Après avoir subi les traumatismes, ils vivent aujourd'hui en bonne entente avec les Ghanéens. Parmi les déplacés, seule la communauté peule se sent parfois mise à l'écart. De notre envoyée spéciale,« Nous nous sentons vraiment déprimés. Nous avons fui ici, quittant nos foyers, nos biens, et nos bétails, et nous nous retrouvons ici dans ce camp. Et nous avons vraiment peur de retourner chez nous, de peur qu'ils reviennent nous tuer… »À 72 ans, Keke (nom d'emprunt) espérait ne pas avoir à fuir son village près de Bitta au Burkina Faso. Il a dû s'y résigner après avoir vu des voisins mourir devant lui. Arrivé au Ghana, il est accueilli dans une famille d'accueil dans le nord du Ghana, et a ensuite été approché par les autorités ghanéennes et le HCR pour être installé dans un vaste camp de réfugiés. « En réalité, ces personnes n'ont pas le statut de réfugiés, mais ils sont enregistrés pour une attestation. Actuellement, plus de 3 000 Burkinabè au Ghana sont dans ce cas », explique à RFI Tetteh Padi, directeur du Ghana Refugee Board (GRB), l'Agence ghanéenne pour les demandeurs d'asile. C'est à quelques kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso, près de la ville de Zebilla, dans le nord-est du Ghana, que des centaines de tentes ont été placées pour accueillir environ 4 000 personnes, et accueille aujourd'hui plus de 1 000 réfugiés qui ont fui les violences au Burkina Faso. Keke n'est pas le seul réfugié du camp. Comme lui, Seone (nom d'emprunt) vient aussi de la zone de Bitta, avec ses sept enfants et son mari. Elle se souvient d'avoir vu ses deux voisins être assassinés par des attaquants au visage masqué.Sugurunoma (nom d'emprunt) vient de la zone de Soudougui. Elle a vu une vingtaine de personnes de sa famille élargie se faire tuer lors d'une attaque. Alors enceinte, elle dit avoir quitté Bitta à pied. Au troisième jour de marche, elle a accouché. Elle a réussi à venir au Ghana avec toute sa famille de sept enfants.Pour ces réfugiés, le camp de Zebilla est un havre de paix. Ils y sont nourris et logés. Seulement, ils se plaignent du manque d'activité. Pour l'instant, ils n'ont même pas de champ à eux et n'ont aucune activité. Le Ghana Refugee Board a indiqué à RFI que des terres agricoles ont été acquises pour les réfugiés pour qu'ils puissent avoir des revenus agricoles. Des projets sont en cours pour donner du bétail à ces réfugiés, leur faire développer divers métiers (coiffure, mécanique, etc). Une aide pour le commerce a commencé, ajoute le GRB.Mais aujourd'hui, de nombreux réfugiés sont des femmes, des enfants et des vieillards. Les hommes ont pour beaucoup été tués lors des attaques, ou bien sont partis travailler ailleurs, sans toujours se rapprocher des services comme le GRB ou le HCR. Et au Ghana, la plupart des déplacés vivent dans des familles d'accueil. Le GRB estime qu'environ 15 000 Burkinabè ont fui les violences dans leur pays pour rejoindre le nord du Ghana. Un autre camp, équivalent à celui de Zebilla, vient d'être construit à Zini, dans le nord-ouest du pays.Mixité avec les Ghanéens« Quand nous sommes arrivés au Ghana, ce n'était pas facile pour les Ghanéens. Ils ont eu peur que les attaquants nous suivent et arrivent jusqu'à chez eux. Mais ils ont aussi pris pitié de nous, certains ont même cuisiné pour nous », se souvient Seone.Seone et les autres réfugiés ont vécu la même expérience lors de leur arrivée dans le camp de Zebilla, situé près du village de Tarikom. Ses 2 600 habitants, d'abord curieux et contents, ont eu rapidement peur que l'installation de ces Burkinabè ne soit source d'insécurité. « Mais les services de sécurité du Ghana, le chef de la sécurité, et même la sécurité de la présidence sont venus ici, et les villageois ont été rassurés », explique Isaac Angonwin, le « District Assembly Representative » de Tarikom, une sorte de leader communautaire élu. Aujourd'hui, « les enfants vont à l'école tous ensemble : les demandeurs d'asile et les villageois ! La clinique que nous avons ici est à la fois pour les réfugiés et la communauté. Nous faisons tout en commun ! », ajoute-t-il.À Tarikom, les Ghanéens, par humanisme, ont accepté de donner leurs terres aux réfugiés. « J'ai eu pitié de ces gens quand j'ai appris qu'ils avaient besoin de ces terres pour leur permettre de s'installer », se souvient Abambilla Awale, le « land priest » de Tarikom. La plus belle preuve d'intégration vient souvent des enfants. Les jeunes réfugiés parlent déjà le Kusaal après moins d'un an dans le nord Ghana. Au milieu du camp, une vingtaine d'enfants - villageois et réfugiés - se sont placés en deux rangées. Au top, un jeune de chaque équipe essaye d'être le premier à attraper la bouteille d'eau vide au milieu du terrain. L'arrivée des réfugiés a été bénéfique pour le moment pour le village. Elle a même permis d'étendre le réseau d'électricité de Tarikom et d'améliorer la clinique. Mais les villageois espèrent ne pas être laissés pour compte face aux réfugiés, qui n'ont par exemple pas de problème de nourriture. Eux-mêmes déjà pauvres, ils ont pourtant donné des terres aux réfugiés par fraternité. Mais ils souhaitent plus d'aide de la part des organisations internationales, ou encore une extension de leur électricité ou de la clinique, qui accueille aussi les déplacés maintenant.Des Peuls qui se sentent marginalisés Une communauté se sent pourtant mise à l'écart par le Ghana, c'est la communauté peule. En juillet 2023, l'association des Peuls au Ghana, Pulaaku international Ghana, avait dénoncé le fait que des centaines de Peuls - dont des femmes, des enfants et des vieillards - avaient été forcés de retourner au Burkina Faso. Ces personnes étaient pourtant venues au Ghana fuyant les violences au Burkina.Au-delà de l'association, un reportage de la Deutsche Welle avait aussi soutenu cette idée que seuls des Peuls ont été rapatriés vers le Burkina Faso. « On a été invités à discuter avec les forces de sécurité. Nous nous sommes assis et nous avons délibéré et ils ont accepté leur faute. Et c'est à ce moment-là qu'ils ont arrêté l'opération », se souvient Yakubu Musah Barry, secrétaire général de Pulaaku international Ghana. M. Barry ne cesse de plaider pour une meilleure intégration de sa communauté souvent marginalisée.Le HCR avait dénoncé le renvoi de réfugiés du Ghana, ne mentionnant pas d'ethnie dans son communiqué de presse. (cf UNHCR). Le gouvernement avait réfuté toutes ces accusations de stigmatisation, et expliqué dans un communiqué du 13 juillet 2023 qu'il s'agissait d'un « processus de rapatriement » « conforme aux protocoles internationaux » institué « pour faciliter le mouvement des Burkinabè qui souhaitent retourner dans leur pays. » M. Padi du Ghana Refugee Board, répond quant à lui que « ce sont les services de sécurité qui connaissent les personnes qui ont été renvoyées. Nous, au Ghana Refugee Board, nous enregistrons les personnes autorisées par les forces de sécurité à être enregistrées ». Dans le camp de Zebilla, au moment du reportage en février 2024, aucun Peul n'était présent parmi les déplacés. La question des Peuls, ce peuple majoritairement nomade, est délicate en Afrique de l'Ouest. Souvent associés dans l'imaginaire collectif aux violences et au jihadisme extrémiste au Sahel, les Peuls n'en restent pas moins des victimes de ces mêmes violences.

La marche du monde
Tokyo 1964, les JO des indépendances

La marche du monde

Play Episode Listen Later Apr 21, 2024 48:30


100 jours avant les J.O de Paris, je vous propose de revivre les Jeux Olympiques de 1964, l'année où les nations africaines souveraines font une entrée massive dans la compétition. Tandis que la star éthiopienne du marathon Abebe Bikila décroche sa deuxième médaille d'or après un premier exploit aux jeux de Rome quatre ans plus tôt, d'autres athlètes africains montent sur le podium. Ghanéen, Kenyan, Tunisiens, tous ramènent des médailles dans leur pays fraîchement indépendant. Quels sont les athlètes qui incarnent cette histoire longue de la décolonisation, comment l'Afrique se fait-elle une place dans le concert des nations et pourquoi les Jeux sont-ils devenus un espace de revendications politiques pour les causes anticoloniale et antiraciste, autant de questions posées à nos invités Pascal Charitas et Sylvère-Henry Cissé, aux sons des archives de RFI et de l'INA.- Sylvère-Henry Cissé, auteur, conférencier, journaliste presse, télévision et radio, intervenant sur de nombreux sujets autour du sport depuis 1998. Il anime tous les samedis, du 6 avril au 21 septembre 2024 à 11h30 TU, l'émission l'Afrique en Jeux sur RFI- Pascal Charitas, maître de conférences à l'UFR STAPS de l'Université Paris Nanterre, auteur d'une thèse de Sciences du sport intitulée L'Afrique au mouvement olympique : enjeux et stratégies de l'influence de la France dans l'internationalisation du sport africain (1944-1966), soutenu en 2010 à l'Université Paris-Sud.À lire : Le catalogue de l'exposition Olympisme, une histoire du monde, aux Éditions de la Martinière, dirigé par Pascal Blanchard, avec notamment des contributions de Pascal Charitas et Sylvère-Henry Cissé. Olympisme, une histoire du monde - Éditions de La Martinière (editionsdelamartiniere.fr) Une Histoire mondiale de l'Olympisme, aux éditions Altande, dirigé par Nicolas Bancel, Pascal Blanchard, Gilles Boëtsch, Daphné Bolz, Yvan Gastaut, Sandrine Lemaire et Stéphane Mourlane Une histoire mondiale de l'olympisme (atlande.eu).À voir : L'Exposition Olympisme une histoire du monde au Palais de la Porte Dorée, du 26 avril au 8 septembre 2024. Olympisme, une histoire du monde | Tout le Palais (palais-portedoree.fr)

Clarkesworld Magazine
Phosphorescence by Ben Berman Ghan (audio)

Clarkesworld Magazine

Play Episode Listen Later Apr 19, 2024 45:21


This episode features "Phosphorescence" written by Ben Berman Ghan. Published in the March 2024 issue of Clarkesworld Magazine and read by Kate Baker. The text version of this story can be found at: https://clarkesworldmagazine.com/ghan_03_24 Support us on Patreon at https://www.patreon.com/join/clarkesworld?

Radio foot internationale
Premier League : Liverpool rattrapé par Arsenal

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Apr 8, 2024 48:30


Bienvenue dans Radio Foot 16h10-21h10 T.U. avec au programme : Premier League : partage des points entre Red Devils et Scousers. Le coaching de Klopp a permis à Liverpool de revenir au score à Old Trafford. Les Gunners, qui se sont imposés à Brighton, ravissent aux Reds la 1ère place ! - Manchester City suit à un point. Les SkyBlues vainqueurs sur le terrain de Crystal Palace, avec un Kevin De Bruyne imparable, sont sur une série de 25 matchs sans défaite toutes compétitions confondues. Tottenham et Aston Villa au coude-à-coude pour la 4e place ! - Ligue 1 : Brest bat Metz et se rapproche de la Ligue des champions. Monaco suit à 1 point. Succès de l'OL à Nantes, les Gones font la belle opération et se mettent à rêver d'Europe ! L'OM a nouveau défait (par le LOSC qui conforte sa 4e place. 4e défaite de suite pour les Phocéens, qui pourraient hypothéquer leurs chances européennes pour la saison prochaine...- Ligue des champions CAF, le dernier carré connu ! Le TP Mazembe de retour après 5 ans d'absence, a arraché la qualification à Luanda face au Petro Atletico en fin de match (1-2). Les Corbeaux affronteront Al Ahly, tenant du titre. Les Cairotes qui ont battu 2 fois les Rouge et Blanc du Simba FC. Espérance Tunis/Mamelodi Sundowns, affiche de l'autre ½ finale. Les Sang et Or ont sorti les Mimos aux tirs au but. Séance de tirs au but aussi entre les Mamelodi Sundowns et les Young Africans. Les Sud-Africains qualifiés, mais les Tanzaniens se sont plaints auprès de la CAF, après qu'un but (apparemment valable) leur a été refusé par l'arbitre ! - Coupe de la CAF, le Zamalek affrontera le Ghanéens de Dreams FC, et l'USM Alger, détenteur du trophée, sera opposé aux Oranges de la RSB.Avec Olivier Pron : Yoro Mangara, Frank Simon et Naïm Moniolle. Technique/réalisation : Matthieu Degueldre - Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Premier League : Liverpool rattrapé par Arsenal

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Apr 8, 2024 48:30


Bienvenue dans Radio Foot 16h10-21h10 T.U. avec au programme : Premier League : partage des points entre Red Devils et Scousers. Le coaching de Klopp a permis à Liverpool de revenir au score à Old Trafford. Les Gunners, qui se sont imposés à Brighton, ravissent aux Reds la 1ère place ! - Manchester City suit à un point. Les SkyBlues vainqueurs sur le terrain de Crystal Palace, avec un Kevin De Bruyne imparable, sont sur une série de 25 matchs sans défaite toutes compétitions confondues. Tottenham et Aston Villa au coude-à-coude pour la 4e place ! - Ligue 1 : Brest bat Metz et se rapproche de la Ligue des champions. Monaco suit à 1 point. Succès de l'OL à Nantes, les Gones font la belle opération et se mettent à rêver d'Europe ! L'OM a nouveau défait (par le LOSC qui conforte sa 4e place. 4e défaite de suite pour les Phocéens, qui pourraient hypothéquer leurs chances européennes pour la saison prochaine...- Ligue des champions CAF, le dernier carré connu ! Le TP Mazembe de retour après 5 ans d'absence, a arraché la qualification à Luanda face au Petro Atletico en fin de match (1-2). Les Corbeaux affronteront Al Ahly, tenant du titre. Les Cairotes qui ont battu 2 fois les Rouge et Blanc du Simba FC. Espérance Tunis/Mamelodi Sundowns, affiche de l'autre ½ finale. Les Sang et Or ont sorti les Mimos aux tirs au but. Séance de tirs au but aussi entre les Mamelodi Sundowns et les Young Africans. Les Sud-Africains qualifiés, mais les Tanzaniens se sont plaints auprès de la CAF, après qu'un but (apparemment valable) leur a été refusé par l'arbitre ! - Coupe de la CAF, le Zamalek affrontera le Ghanéens de Dreams FC, et l'USM Alger, détenteur du trophée, sera opposé aux Oranges de la RSB.Avec Olivier Pron : Yoro Mangara, Frank Simon et Naïm Moniolle. Technique/réalisation : Matthieu Degueldre - Pierre Guérin.

Radio foot internationale
Ligue 1: le PSG gagne le 107è Classique face à l'OM

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Apr 1, 2024 48:30


Bienvenue dans Radio Foot 16h10-21h10 T.U., au sommaire : Le Classique OM/PSG ; Le Klassiker Bayern/Dortmund ; La Ligue des champions africaine ; Coupe de la CAF. Le Classique OM/PSGIl n'y aura pas de 20è victoire d'affilée à domicile pour les Phocéens. Bousculés par séquences, les joueurs de Luis Enrique se sont imposés au Vélodrome, et réduits à 10, grâce à des réalisations de Vitinha et Gonçalo Ramos en seconde période.Marseille a manqué d'efficacité sur ses temps forts, Donnarumma n'a rien laissé passer. La scoumoune olympienne, avec les sorties de Mbemba et Balerdi. Une défaite frustrante pour Gasset qui voit l'Europe s'éloigner, et qui doit composer avec les blessures, alors que l'OM se déplace à Lille dans 5 jours ! Paris, réduit à 10, a trouvé la faille, compte 12 points d'avance sur Brest. De quoi envisager la suite sereinement ?Le Klassiker Bayern/DortmundLe succès du BVB à Munich permet aux Schwarz-Roten de Leverkusen de s'échapper en tête ! L'équipe de Xabi Alonso, après avoir renversé Hoffenheim dans le temps additionnel, compte 13 points d'avance sur les Munichois.La Ligue des champions africaineLe TP Mazembe muet, le suspense reste entier ! Les Corbeaux, en manque d'efficacité face au Petro Luanda et contraints au nul pour la 1ère fois à domicile cette saison. Les tentatives lushoises en 2è mi-temps n'ont pas fait mouche. La place en ½ finale se jouera en Angola dans 5 jours !L'ASEC Mimosas tient le choc à Radès ! Les Ivoiriens bousculés n'ont rien lâché face aux Sang et Or. Bonne opération avant le retour au Felicia ?Coupe de la CAFLe Stade malien renversé (1-2) à domicile par Dreams FC. Doublé de John Antwi qui met les Ghanéens dans une position idéale pour décrocher un ticket pour le dernier carré !Avec Hugo Moissonnier aujourd'hui : Frank Simon, Marc Libbra et Dominique Sévérac. - Technique/réalisation : Matthieu Degueldre -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Ligue 1: le PSG gagne le 107è Classique face à l'OM

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Play Episode Listen Later Apr 1, 2024 48:30


Bienvenue dans Radio Foot 16h10-21h10 T.U., au sommaire : Le Classique OM/PSG ; Le Klassiker Bayern/Dortmund ; La Ligue des champions africaine ; Coupe de la CAF. Le Classique OM/PSGIl n'y aura pas de 20è victoire d'affilée à domicile pour les Phocéens. Bousculés par séquences, les joueurs de Luis Enrique se sont imposés au Vélodrome, et réduits à 10, grâce à des réalisations de Vitinha et Gonçalo Ramos en seconde période.Marseille a manqué d'efficacité sur ses temps forts, Donnarumma n'a rien laissé passer. La scoumoune olympienne, avec les sorties de Mbemba et Balerdi. Une défaite frustrante pour Gasset qui voit l'Europe s'éloigner, et qui doit composer avec les blessures, alors que l'OM se déplace à Lille dans 5 jours ! Paris, réduit à 10, a trouvé la faille, compte 12 points d'avance sur Brest. De quoi envisager la suite sereinement ?Le Klassiker Bayern/DortmundLe succès du BVB à Munich permet aux Schwarz-Roten de Leverkusen de s'échapper en tête ! L'équipe de Xabi Alonso, après avoir renversé Hoffenheim dans le temps additionnel, compte 13 points d'avance sur les Munichois.La Ligue des champions africaineLe TP Mazembe muet, le suspense reste entier ! Les Corbeaux, en manque d'efficacité face au Petro Luanda et contraints au nul pour la 1ère fois à domicile cette saison. Les tentatives lushoises en 2è mi-temps n'ont pas fait mouche. La place en ½ finale se jouera en Angola dans 5 jours !L'ASEC Mimosas tient le choc à Radès ! Les Ivoiriens bousculés n'ont rien lâché face aux Sang et Or. Bonne opération avant le retour au Felicia ?Coupe de la CAFLe Stade malien renversé (1-2) à domicile par Dreams FC. Doublé de John Antwi qui met les Ghanéens dans une position idéale pour décrocher un ticket pour le dernier carré !Avec Hugo Moissonnier aujourd'hui : Frank Simon, Marc Libbra et Dominique Sévérac. - Technique/réalisation : Matthieu Degueldre -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Authors on the Air Global Radio Network
EP 99 - B4enjamin Stevenson - EVERYONE ON THIS TRAIN IS A SUSPECT

Authors on the Air Global Radio Network

Play Episode Listen Later Feb 21, 2024 21:25


Author Benjamin Stevenson stops by OutWithDan again to chat about his latest book: EVERYONE ON THIS TRAIN IS A SUSPECT. It's a great story about a a group of mystery writers on the Ghan train in Australia. Everyone has a go at "WhoDunIt" but it's the return of Ernest Cunningham that keeps this joyous romp going.

Thoughts from a Page Podcast
Benjamin Stevenson - EVERYONE ON THIS TRAIN IS A SUSPECT

Thoughts from a Page Podcast

Play Episode Listen Later Jan 26, 2024 47:50


In this interview, I chat with Benjamin Stevenson about Everyone On This Train Is a Suspect, subverting the unreliable narrator trope, setting this book on the Ghan and his trips on the train, creating homages to Golden Age mysteries, weaving humor into his stories, his screen adaptation news, and much more. Benjamin's recommended reads are: The Last Murder at the End of the World by Stuart Turton The Hunter by Tana French Want to know which new titles are publishing in January - May of 2024? Check out the new Literary Lookbook which contains a comprehensive but not exhaustive list all in one place so you can plan ahead. Join my Patreon group to support the podcast.  Other ways to support the podcast can be found here.     Everyone On This Train Is a Suspect can be purchased at my Bookshop storefront.      Connect with me on Instagram, Facebook, YouTube, and Threads.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Spacetime Diaries
Waking Up, 4: Strange Loop

Spacetime Diaries

Play Episode Listen Later Jan 5, 2024 13:50


Waking Up is a five part story set in Brooklyn NY in 2035. This is the fourth episode, titled "Strange Loop." It's Thursday evening, and you've felt much better since resetting the Neuromax chip. You're on your way to see your friends at their favorite tiki bar in Brighton Beach. Performed by Jenise Morgan, Talia Hamilton, Maya Murakami Tuttle, KC Comeaux, Chris Clark, and Nathan Patrick Wallace. Featuring music co-authored by Nathan Ward, Nick Jones, Reese Bowes, Daniel Lynas, Derek Muro, Darren Solomon, David Russell, and Emily Jeanne Brown. Story: Waking Up is about a synthetic consciousness born trapped inside a human. It is an exploration of the science and spirituality of consciousness, as well as the fallibility of our subjective perception.  Music:  In some Vedic and Buddhist writing, consciousness is described as a vibration. The music seeks to explore the effects of two waves vibrating together. Spacetime Diaries Team:  Waking Up is written, composed, and produced by Ghan Patel. Story consultants: Jenise Morgan, Maria Teutsch, and Lauren Heagerty. Engineering by Daniel Lynas. Album art by Joanna Gonzalez. "Strange Loop" was released January 4, 2024. Dedicated to my dog Rufio. © 2023, Ghan & Company. https://ghan.co/spacetimediaries