Podcasts about le burkina faso

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Best podcasts about le burkina faso

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C'est pas du vent
Maroc : les acteurs du changement

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later May 23, 2025 48:29


Nous sommes au Maroc cette semaine. Ce pays de 37 millions d'habitants est confronté depuis 7 ans à la pire sécheresse de son histoire. Selon le ministère de l'Eau et de l'Équipement, le déficit pluviométrique est de 70% par rapport à la moyenne des 30 dernières années. Avec le changement climatique, les perspectives sont inquiétantes pour ce pays qui est la 5ème puissance économique du continent africain. Mais, à l'occasion de la Semaine de la synergie verte organisée à Rabat, nous avons rencontré de nombreux acteurs mobilisés pour affronter ce défi immense : bâtir un futur désirable dans un pays aride. Cet événement est organisé par le PAGE, le partenariat des Nations unies pour une action en faveur de l'économie verte. C'est un programme intéressant qui fédère 22 pays. Le Burkina Faso, le Sénégal, le Rwanda, l'Afrique du Sud, le Ghana, l'île Maurice et donc le Maroc en font partie. L'objectif est de comprendre comment projeter son économie en tenant compte des risques environnementaux comme la raréfaction des ressources, les pollutions et le changement climatique. Les initiatives marocaines sont inspirantes...Émission enregistrée dans le cadre du forum de l'économie verte qui s'est tenu à Rabat au Maroc les 19 et 20 mai.avec Moulay Driss Hasnaoui, chargé de mission à la direction générale de l'hydraulique au ministère marocain de l'équipement et de l'eauBrahim Jaafar travaille avec plusieurs organismes étatiques marocains pour tenter de préserver les oasisMoha Haddouch, écologue, il a travaillé sur un projet d'intégration de la biodiversité dans les systèmes agro-alimentaires dans la région Souss-Massa dans le centre du paysAbderrahim Ksiri, président de l'Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre du MarocNadir Sinaceur, président association Zero Waste SkhiratMeriem Houzir présidente de l'Initiative climat Afrique francophone PAGE, le partenariat des Nations unies pour une action en faveur de l'économie verte. 

C'est pas du vent
Maroc : les acteurs du changement

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later May 23, 2025 48:29


Nous sommes au Maroc cette semaine. Ce pays de 37 millions d'habitants est confronté depuis 7 ans à la pire sécheresse de son histoire. Selon le ministère de l'Eau et de l'Équipement, le déficit pluviométrique est de 70% par rapport à la moyenne des 30 dernières années. Avec le changement climatique, les perspectives sont inquiétantes pour ce pays qui est la 5ème puissance économique du continent africain. Mais, à l'occasion de la Semaine de la synergie verte organisée à Rabat, nous avons rencontré de nombreux acteurs mobilisés pour affronter ce défi immense : bâtir un futur désirable dans un pays aride. Cet événement est organisé par le PAGE, le partenariat des Nations unies pour une action en faveur de l'économie verte. C'est un programme intéressant qui fédère 22 pays. Le Burkina Faso, le Sénégal, le Rwanda, l'Afrique du Sud, le Ghana, l'île Maurice et donc le Maroc en font partie. L'objectif est de comprendre comment projeter son économie en tenant compte des risques environnementaux comme la raréfaction des ressources, les pollutions et le changement climatique. Les initiatives marocaines sont inspirantes...Émission enregistrée dans le cadre du forum de l'économie verte qui s'est tenu à Rabat au Maroc les 19 et 20 mai.avec Moulay Driss Hasnaoui, chargé de mission à la direction générale de l'hydraulique au ministère marocain de l'équipement et de l'eauBrahim Jaafar travaille avec plusieurs organismes étatiques marocains pour tenter de préserver les oasisMoha Haddouch, écologue, il a travaillé sur un projet d'intégration de la biodiversité dans les systèmes agro-alimentaires dans la région Souss-Massa dans le centre du paysAbderrahim Ksiri, président de l'Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre du MarocNadir Sinaceur, président association Zero Waste SkhiratMeriem Houzir présidente de l'Initiative climat Afrique francophone PAGE, le partenariat des Nations unies pour une action en faveur de l'économie verte. 

Revue de presse Afrique
À la Une en Algérie: apaisement avec la France après la visite du ministre français des Affaires étrangères

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 4:12


« D'Égal à Égal » titre le quotidien Algérien Cresus. Photo de la poignée de main entre Jean-Noël Barrot et Abdelmadjid Tebboune en Une. Le président algérien tout sourire après huit mois de tensions... La coopération entre les deux pays reprend dans tous les secteurs. Le journal Cresus raconte : « Il a fallu un coup de fil du Président Macron le jour de l'Aïd El Fitr (...) pour mettre fin à une brouille qui tendait à se prolonger. Pourtant, au-delà des tensions, une réalité demeure : les deux pays ont besoin l'un de l'autre ». Le titre reste néanmoins prudent. Accusant la France d'une diplomatie du double langage. Rappelant ses liens resserrés dernièrement avec le Maroc. Voisin et éternel rival de l'Algérie : « Emmanuel Macron joue les funambules. Pris en tenaille entre ses propres démons politiques – un pays en crise, une extrême droite qui guette, une présidence fragile (…) il tente de ménager la chèvre algérienne et le chou marocain. (...) Face à ce jeu trouble, une seule attitude s'impose : la vigilance inflexible. Ne rien concéder. Ne pas se laisser berner par les sourires de façade ».« L'Algérie n'a jamais décliné le dialogue » El Moudjahid titre « un pas vers l'apaisement ». Le journal -le plus vieux titre francophone du pays- retrace la chronologie des derniers mois de tensions. Et raconte : « L'audience accordée par le président algérien à M. Barrot démontre bien que l'Algérie n'a jamais décliné le dialogue ». Le titre proche du pouvoir explique la position du gouvernement algérien : « Ce que l'Algérie n'admet pas ce sont les leçons moralisatrices (...) de l'extrême droite (...) françaises qui cherche à faire des Algériens, à des fins purement populistes et électoralistes, les boucs émissaires de la crise politico-économique que vit la France ». Référence aux multiples déclarations du ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau. Partisan d'une ligne dure face à l'Algérie au sein du gouvernement français. Les États de l'AES rappellent leurs ambassadeurs en Algérie Le Mali, Le Burkina Faso et le Niger rappellent leurs ambassadeurs à Alger. Signe de protestation après qu'un drone malien ait été abattu à la frontière entre le Mali et l'Algérie. Zone où se cachent des cellules de groupes terroristes. Le gouvernement malien accuse directement Alger d'avoir abattu son drone. C'était il y a 7 jours. Protestation faite : pas de réponse du pouvoir Algérien. Alors le Mali a rappelé son ambassadeur, suivi du Burkina et du Niger : l'Alliances des États du Sahel.  « L'Algérie se retrouve isolée de son voisinage Sahélien » note le site d'information marocain Yabiladi. Maliactu.net rappelle que cette « attaque survient dans un contexte de tensions militaires croissantes dans la région ». Et renchérie : « l'attaque a non seulement détruit un bien stratégique mais a aussi compromis une opération de sécurité majeure. En effet, le drone malien aurait permis de neutraliser un groupe terroriste en préparation d'attaques contre des cibles de l'AES, aggravant ainsi la menace pesant sur la stabilité régionale ».Funérailles d'Amadou Bagayoko à Bamako Enfin toujours au Mali, les images des funérailles d'Amadou Bagayoko. Le chanteur du duo Amadou et Mariam. Le site Sahel Tribune publie les photos de la cérémonie. Plusieurs centaines de maliens venus rendre un dernier hommage à cette figure internationale de la musique Malienne. Sahel Tribune raconte le moment à Garantiguibougou au sud de Bamako. Mariam Doumbia l'autre moitié du duo, était présente décrit le site : « Inconsolable, elle est apparue bouleversée tout au long des obsèques. Son regard perdu et ses silences parlaient plus fort que les mots ». Sahel Tribune conclu : « Amadou Bagayoko s'en est allé, mais sa musique, elle, ne mourra jamais. Le Mali et le monde garderont de lui l'image d'un homme simple, sincère, et profondément attaché à son art ». 

Revue de presse Afrique
À la Une en Algérie: apaisement avec la France après la visite du ministre français des Affaires étrangères

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 4:12


« D'Égal à Égal » titre le quotidien Algérien Cresus. Photo de la poignée de main entre Jean-Noël Barrot et Abdelmadjid Tebboune en Une. Le président algérien tout sourire après huit mois de tensions... La coopération entre les deux pays reprend dans tous les secteurs. Le journal Cresus raconte : « Il a fallu un coup de fil du Président Macron le jour de l'Aïd El Fitr (...) pour mettre fin à une brouille qui tendait à se prolonger. Pourtant, au-delà des tensions, une réalité demeure : les deux pays ont besoin l'un de l'autre ». Le titre reste néanmoins prudent. Accusant la France d'une diplomatie du double langage. Rappelant ses liens resserrés dernièrement avec le Maroc. Voisin et éternel rival de l'Algérie : « Emmanuel Macron joue les funambules. Pris en tenaille entre ses propres démons politiques – un pays en crise, une extrême droite qui guette, une présidence fragile (…) il tente de ménager la chèvre algérienne et le chou marocain. (...) Face à ce jeu trouble, une seule attitude s'impose : la vigilance inflexible. Ne rien concéder. Ne pas se laisser berner par les sourires de façade ».« L'Algérie n'a jamais décliné le dialogue » El Moudjahid titre « un pas vers l'apaisement ». Le journal -le plus vieux titre francophone du pays- retrace la chronologie des derniers mois de tensions. Et raconte : « L'audience accordée par le président algérien à M. Barrot démontre bien que l'Algérie n'a jamais décliné le dialogue ». Le titre proche du pouvoir explique la position du gouvernement algérien : « Ce que l'Algérie n'admet pas ce sont les leçons moralisatrices (...) de l'extrême droite (...) françaises qui cherche à faire des Algériens, à des fins purement populistes et électoralistes, les boucs émissaires de la crise politico-économique que vit la France ». Référence aux multiples déclarations du ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau. Partisan d'une ligne dure face à l'Algérie au sein du gouvernement français. Les États de l'AES rappellent leurs ambassadeurs en Algérie Le Mali, Le Burkina Faso et le Niger rappellent leurs ambassadeurs à Alger. Signe de protestation après qu'un drone malien ait été abattu à la frontière entre le Mali et l'Algérie. Zone où se cachent des cellules de groupes terroristes. Le gouvernement malien accuse directement Alger d'avoir abattu son drone. C'était il y a 7 jours. Protestation faite : pas de réponse du pouvoir Algérien. Alors le Mali a rappelé son ambassadeur, suivi du Burkina et du Niger : l'Alliances des États du Sahel.  « L'Algérie se retrouve isolée de son voisinage Sahélien » note le site d'information marocain Yabiladi. Maliactu.net rappelle que cette « attaque survient dans un contexte de tensions militaires croissantes dans la région ». Et renchérie : « l'attaque a non seulement détruit un bien stratégique mais a aussi compromis une opération de sécurité majeure. En effet, le drone malien aurait permis de neutraliser un groupe terroriste en préparation d'attaques contre des cibles de l'AES, aggravant ainsi la menace pesant sur la stabilité régionale ».Funérailles d'Amadou Bagayoko à Bamako Enfin toujours au Mali, les images des funérailles d'Amadou Bagayoko. Le chanteur du duo Amadou et Mariam. Le site Sahel Tribune publie les photos de la cérémonie. Plusieurs centaines de maliens venus rendre un dernier hommage à cette figure internationale de la musique Malienne. Sahel Tribune raconte le moment à Garantiguibougou au sud de Bamako. Mariam Doumbia l'autre moitié du duo, était présente décrit le site : « Inconsolable, elle est apparue bouleversée tout au long des obsèques. Son regard perdu et ses silences parlaient plus fort que les mots ». Sahel Tribune conclu : « Amadou Bagayoko s'en est allé, mais sa musique, elle, ne mourra jamais. Le Mali et le monde garderont de lui l'image d'un homme simple, sincère, et profondément attaché à son art ». 

Journal de l'Afrique
Le Burkina Faso frappé par une attaque djihadiste à Diapaga dans l'est du pays

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 15:01


On a ce dimanche plus de détails sur la dernière attaque de présumés djihadistes contre le camp militaire de la ville de Diapaga, situé à l'est du Burkina Faso. Un nouveau bilan fait état d'une soixantaine de victimes parmi les militaires et leurs supplétifs des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP).

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Francophonie : le Niger et le Burkina Faso quittent l'Organisation

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 20:00


En pleine semaine de la Francophonie, le Niger et le Burkina Faso claquent la porte de l'Organisation internationale de la Francophonie. Êtes-vous surpris par cette décision ? Quelles peuvent être les conséquences de ces retraits ? L'occasion de lancer le débat sur l'action de l'OIF, l'Organisation répond-elle à vos attentes ? 

Les matins
Indonésie, Honduras, Burkina Faso : les initiatives pour scolariser les enfants dans de bonnes conditions

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 5:53


durée : 00:05:53 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - L'Indonésie dresse un premier bilan de son ambitieux programme de déjeuners gratuits pour les élèves. Le Honduras lutte contre l'échec scolaire, en allant chercher des enfants jusque dans des plantations de café. Le Burkina Faso construit des écoles qui résistent à la chaleur du Sahel.

Journal de l'Afrique
Le Niger, le Burkina Faso et le Mali annoncent lancer une armée conjointe

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 14:26


Le Niger, le Burkina Faso et le Mali, pays du Sahel qui ont conclu un pacte de défense mutuelle connu sous le nom d'Alliance des États du Sahel, annoncent lancer une force conjointe de 5 000 soldats.  Le ministre nigérien de la Défense, Salifou Mody, affirme que la nouvelle force disposerait de ses propres moyens aériens, équipements et ressources en matière de renseignement, et qu'elle opérerait sur l'ensemble du territoire des trois pays.

Revue de presse Afrique
À la Une: le Mali, le Burkina Faso et le Niger quittent la Cédéao

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 17, 2024 4:12


Cela n'est pas encore officiel, cela le sera le 29 janvier mais la machine est lancée. Le site panafricain Afrik.com explique : « avant le sommet de la Cédéao de dimanche à Abuja, les régimes militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger (réunis au sein de l'AES, l'alliance des États du Sahel) ont réaffirmé leur intention de quitter définitivement l'organisation, qualifiant leur départ d'“irréversible“. Ils ont justifié cette décision en estimant que l'organisation était utilisée comme un outil de la France ; une accusation qui reflète l'intensification des tensions entre ces pays et l'ancienne puissance coloniale. Malgré cette rupture, pointe Afrik.com, la Cédéao continue de saluer les efforts diplomatiques en cours pour tenter de maintenir les liens avec ces nations ». Et « selon les règles de l'organisation, les pays en question ne seront plus membres de la Cédéao après le 29 janvier prochain, mais l'option d'une réintégration reste ouverte » dans un délai de 6 mois.« Six mois de moratoire avant le divorce houleux », s'exclame le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. « La Cédéao donne donc un moratoire de six mois au Mali, au Burkina Faso et au Niger pour bien cogiter et se décider si l'AES poussera la porte toujours entrebâillée à Abuja, ou si elle la refermera définitivement derrière elle. (…) Si le 30 juin 2025, l'AES reste droit dans ses bottes, le divorce sera prononcé, pointe Aujourd'hui. Sauf si, entre temps, Faure du Togo et Bassirou Faye du Sénégal, réussissent à faire bouger les lignes. Ce dont il faut en douter, vu l'inflexibilité de Goïta, IB et Tiani ! »Nouvelle ère pour les États sahéliens ?Pour le site d'information Sahel Tribune au Mali, c'est acté… Et il s'agit là d'une « révolution » : « le retrait annoncé du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la Cédéao marque un tournant majeur pour la région sahélienne. (…) Cette décision reflète la volonté des dirigeants de ces pays de reprendre le contrôle de leur destinée, face à des institutions perçues comme déconnectées des réalités locales ». Il s'agit « d'une nouvelle ère pour les États sahéliens, portée par un leadership audacieux, tourné vers la souveraineté, la solidarité et l'autodétermination ».Sahel Tribune revient sur les raisons de ce retrait : « d'abord, les sanctions économiques et politiques imposées par la Cédéao lors des récentes transitions ont été perçues comme injustes et contre-productives, affectant davantage les populations que les régimes en place. Ces mesures ont renforcé l'idée que la Cédéao agit parfois sous des influences extérieures, au détriment des intérêts locaux. Ensuite, pointe encore Sahel Tribune, la Cédéao n'a pas su répondre aux défis sécuritaires majeurs de la région, notamment face à la montée du terrorisme et à l'instabilité chronique. En se retirant, les membres de l'AES entendent bâtir une architecture régionale qui répond mieux à leurs besoins spécifiques, en mettant en avant des solutions africaines aux problèmes africains ».La Cédéao en accusation…Le site d'information Mourya au Niger s'en prend vertement également à la Cédéao : « les questions de “bonne gouvernance, d'intégration économique régionale, de paix, de sécurité ou encore de lutte contre le terrorisme“ ont totalement perdu leur sens dans l'espace communautaire régional ouest-africain, dénonce Mourya, en raison du silence des chefs d'État, voire de leur mépris pour le sort des populations du Sahel en proie au terrorisme depuis plus d'une décennie, et ce sans le moindre soutien de la Cédéao et de ses dirigeants enclins à jouer le rôle de marionnettes aux côtés des anciennes métropoles françaises ou anglaises ».Enfin, pour Ledjely en Guinée, l'organisation ouest-africaine ne peut s'en prendre qu'à elle-même. « Les dirigeants de la Cédéao doivent commencer par un travail d'introspection. Cela les amènera à prendre conscience ou à admettre que l'organisation est en crise. Et que cette crise, ils en sont en grande partie responsables. Et pas seulement parce qu'ils ont tendance à jouer avec les textes pour se maintenir au pouvoir. Ce défaut est l'effet et non la cause. Le défaut de nos dirigeants d'aujourd'hui, pointe encore Ledjely, réside dans le fait d'avoir perdu de vue le sens de la marche historique de leur peuple. (…) Au-delà des réformes juridiques vendues comme des gadgets, les dirigeants de l'espace Cédéao doivent investir dans la reconstruction d'une organisation qui reflète les valeurs des sociétés qui composent l'espace qu'elle couvre. Ce qui implique en soi que chacun des dirigeants se remette en question ».

Revue de presse Afrique
À la Une: le Mali, le Burkina Faso et le Niger quittent la Cédéao

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 17, 2024 4:12


Cela n'est pas encore officiel, cela le sera le 29 janvier mais la machine est lancée. Le site panafricain Afrik.com explique : « avant le sommet de la Cédéao de dimanche à Abuja, les régimes militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger (réunis au sein de l'AES, l'alliance des États du Sahel) ont réaffirmé leur intention de quitter définitivement l'organisation, qualifiant leur départ d'“irréversible“. Ils ont justifié cette décision en estimant que l'organisation était utilisée comme un outil de la France ; une accusation qui reflète l'intensification des tensions entre ces pays et l'ancienne puissance coloniale. Malgré cette rupture, pointe Afrik.com, la Cédéao continue de saluer les efforts diplomatiques en cours pour tenter de maintenir les liens avec ces nations ». Et « selon les règles de l'organisation, les pays en question ne seront plus membres de la Cédéao après le 29 janvier prochain, mais l'option d'une réintégration reste ouverte » dans un délai de 6 mois.« Six mois de moratoire avant le divorce houleux », s'exclame le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. « La Cédéao donne donc un moratoire de six mois au Mali, au Burkina Faso et au Niger pour bien cogiter et se décider si l'AES poussera la porte toujours entrebâillée à Abuja, ou si elle la refermera définitivement derrière elle. (…) Si le 30 juin 2025, l'AES reste droit dans ses bottes, le divorce sera prononcé, pointe Aujourd'hui. Sauf si, entre temps, Faure du Togo et Bassirou Faye du Sénégal, réussissent à faire bouger les lignes. Ce dont il faut en douter, vu l'inflexibilité de Goïta, IB et Tiani ! »Nouvelle ère pour les États sahéliens ?Pour le site d'information Sahel Tribune au Mali, c'est acté… Et il s'agit là d'une « révolution » : « le retrait annoncé du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la Cédéao marque un tournant majeur pour la région sahélienne. (…) Cette décision reflète la volonté des dirigeants de ces pays de reprendre le contrôle de leur destinée, face à des institutions perçues comme déconnectées des réalités locales ». Il s'agit « d'une nouvelle ère pour les États sahéliens, portée par un leadership audacieux, tourné vers la souveraineté, la solidarité et l'autodétermination ».Sahel Tribune revient sur les raisons de ce retrait : « d'abord, les sanctions économiques et politiques imposées par la Cédéao lors des récentes transitions ont été perçues comme injustes et contre-productives, affectant davantage les populations que les régimes en place. Ces mesures ont renforcé l'idée que la Cédéao agit parfois sous des influences extérieures, au détriment des intérêts locaux. Ensuite, pointe encore Sahel Tribune, la Cédéao n'a pas su répondre aux défis sécuritaires majeurs de la région, notamment face à la montée du terrorisme et à l'instabilité chronique. En se retirant, les membres de l'AES entendent bâtir une architecture régionale qui répond mieux à leurs besoins spécifiques, en mettant en avant des solutions africaines aux problèmes africains ».La Cédéao en accusation…Le site d'information Mourya au Niger s'en prend vertement également à la Cédéao : « les questions de “bonne gouvernance, d'intégration économique régionale, de paix, de sécurité ou encore de lutte contre le terrorisme“ ont totalement perdu leur sens dans l'espace communautaire régional ouest-africain, dénonce Mourya, en raison du silence des chefs d'État, voire de leur mépris pour le sort des populations du Sahel en proie au terrorisme depuis plus d'une décennie, et ce sans le moindre soutien de la Cédéao et de ses dirigeants enclins à jouer le rôle de marionnettes aux côtés des anciennes métropoles françaises ou anglaises ».Enfin, pour Ledjely en Guinée, l'organisation ouest-africaine ne peut s'en prendre qu'à elle-même. « Les dirigeants de la Cédéao doivent commencer par un travail d'introspection. Cela les amènera à prendre conscience ou à admettre que l'organisation est en crise. Et que cette crise, ils en sont en grande partie responsables. Et pas seulement parce qu'ils ont tendance à jouer avec les textes pour se maintenir au pouvoir. Ce défaut est l'effet et non la cause. Le défaut de nos dirigeants d'aujourd'hui, pointe encore Ledjely, réside dans le fait d'avoir perdu de vue le sens de la marche historique de leur peuple. (…) Au-delà des réformes juridiques vendues comme des gadgets, les dirigeants de l'espace Cédéao doivent investir dans la reconstruction d'une organisation qui reflète les valeurs des sociétés qui composent l'espace qu'elle couvre. Ce qui implique en soi que chacun des dirigeants se remette en question ».

Les matins
Afrique de l'Ouest : la CEDEAO acte un peu plus son divorce avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 6:32


durée : 00:06:32 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Les états membres de la CEDEAO ont acté dimanche 15 décembre le départ du Burkina Faso, du Mali et du Niger, tout en leur laissant six mois supplémentaires à partir de janvier pour éventuellement faire marche arrière.

Radio foot internationale
CAN 2025 : le Burkina Faso, 2e qualifié après le Maroc, pays hôte

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Oct 14, 2024 48:30


Les Étalons qualifiés ! Deux nouveaux buts inscrits face au Burundi lors de la manche retour, après le 4-1 de jeudi face aux Hirondelles. Dans le groupe L, les Burkinabè comptent 10 points, le Sénégal en a 7, avant sa rencontre contre le Malawi. Les Lions de la Teranga débutent l'après Aliou Cissé par une victoire, avec un premier but sous le maillot national de Nicolas Jackson. Pape Thiaw parti pour rester ?À lire aussiÉliminatoires CAN 2025: le Burkina bat le Burundi et empoche le premier ticket pour le MarocAprès avoir défait le Kenya vendredi, le Cameroun retrouve les Harambee Stars à Kampala. Objectif victoire, pour cette rencontre disputée à huis clos. L'adjoint de Marc Brys, Joachim Mununga sera-t-il présent aux côtés du Belge cette fois-ci ? Le coach avait menacé de démissionner en cas de nouvelle mise à l'écart de son assistant, on pensait que l'heure était à l'apaisement.D'autres nations comme l'Algérie, espèrent décrocher leur ticket pour le Maroc aujourd'hui.Mission 3 points pour le Ghana. Les Black Stars muettes face au Soudan jeudi, sont troisièmes de la poule F !Le point sur les nations proches de la qualification (comme le Mali, le Bénin, l'Égypte...) et sur celles qui s'en éloignent.Les Super Eagles remontés ! Vont-ils se présenter sur le terrain de Benina pour la rencontre qui les oppose à la Libye ? Le voyage vers le l'État nord-africain a été mouvementé. Les Verts indignés accusent le gouvernement local d'avoir annulé l'atterrissage de leur avion à Benghazi, et d'avoir été longtemps séquestrés dans le hall de l'aéroport d'Al Abaq. Le voyage des Libyens à l'aller au Nigeria avait été perturbé aussi, mesures de représailles ?À lire aussiCAN 2025: Calendrier, résultats, et classements des éliminatoiresLigue des Nations (Ligue B)Les Three Lions se reprennent trois jours après le revers à Wembley face à la Grèce. Victoire et 3 buts inscrits en Finlande. Lee Carsley va t'il se maintenir sur le banc ?La virée de Kylian Mbappé fait couler beaucoup d'encre. Censé soigner une blessure à la cuisse gauche et aligné en club, le Bondynois a été aperçu en virée à Stockholm. Ses coéquipiers pensent qu'on en fait trop, son sélectionneur estime qu'il fait ce qu'il veut de ses jours de repos.Avec Olivier Pron aujourd'hui : Patrick Juillard, Yoro Mangara et Naïm Moniolle – Technique/réalisation Diego Tenorio – Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
CAN 2025 : le Burkina Faso, 2e qualifié après le Maroc, pays hôte

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Oct 14, 2024 48:30


Les Étalons qualifiés ! Deux nouveaux buts inscrits face au Burundi lors de la manche retour, après le 4-1 de jeudi face aux Hirondelles. Dans le groupe L, les Burkinabè comptent 10 points, le Sénégal en a 7, avant sa rencontre contre le Malawi. Les Lions de la Teranga débutent l'après Aliou Cissé par une victoire, avec un premier but sous le maillot national de Nicolas Jackson. Pape Thiaw parti pour rester ?À lire aussiÉliminatoires CAN 2025: le Burkina bat le Burundi et empoche le premier ticket pour le MarocAprès avoir défait le Kenya vendredi, le Cameroun retrouve les Harambee Stars à Kampala. Objectif victoire, pour cette rencontre disputée à huis clos. L'adjoint de Marc Brys, Joachim Mununga sera-t-il présent aux côtés du Belge cette fois-ci ? Le coach avait menacé de démissionner en cas de nouvelle mise à l'écart de son assistant, on pensait que l'heure était à l'apaisement.D'autres nations comme l'Algérie, espèrent décrocher leur ticket pour le Maroc aujourd'hui.Mission 3 points pour le Ghana. Les Black Stars muettes face au Soudan jeudi, sont troisièmes de la poule F !Le point sur les nations proches de la qualification (comme le Mali, le Bénin, l'Égypte...) et sur celles qui s'en éloignent.Les Super Eagles remontés ! Vont-ils se présenter sur le terrain de Benina pour la rencontre qui les oppose à la Libye ? Le voyage vers le l'État nord-africain a été mouvementé. Les Verts indignés accusent le gouvernement local d'avoir annulé l'atterrissage de leur avion à Benghazi, et d'avoir été longtemps séquestrés dans le hall de l'aéroport d'Al Abaq. Le voyage des Libyens à l'aller au Nigeria avait été perturbé aussi, mesures de représailles ?À lire aussiCAN 2025: Calendrier, résultats, et classements des éliminatoiresLigue des Nations (Ligue B)Les Three Lions se reprennent trois jours après le revers à Wembley face à la Grèce. Victoire et 3 buts inscrits en Finlande. Lee Carsley va t'il se maintenir sur le banc ?La virée de Kylian Mbappé fait couler beaucoup d'encre. Censé soigner une blessure à la cuisse gauche et aligné en club, le Bondynois a été aperçu en virée à Stockholm. Ses coéquipiers pensent qu'on en fait trop, son sélectionneur estime qu'il fait ce qu'il veut de ses jours de repos.Avec Olivier Pron aujourd'hui : Patrick Juillard, Yoro Mangara et Naïm Moniolle – Technique/réalisation Diego Tenorio – Pierre Guérin.

Journal des sports Afrique
CAN 2025 : Le Burkina-Faso en sera

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Oct 14, 2024 3:45


Avec dix points en quatre matches, le Burkina Faso devient le premier pays à valider son ticket pour la CAN 2025 grâce à sa victoire contre le Burundi 2-0 à Abidjan. 

Aujourd'hui l'économie
Comment les pays sahéliens reprennent en main leur secteur aurifère?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Oct 11, 2024 2:53


Le Burkina, le Mali et le Niger cherchent à capter le maximum de revenus émanant des gisements aurifères. Les coups de pressions se multiplient sur les sociétés étrangères qui exploitent la majorité des mines industrielles de ces pays.  De quoi parle-t-on en termes de production ? Le Burkina Faso est le quatrième producteur d'or en Afrique avec une production déclarée de 58 tonnes d'or par an. Au Mali, c'est un petit peu plus : 66 tonnes d'or déclarées pour l'année 2022. Le pays est une plaque tournante des exportations légales et illégales. C'est aussi le cas du Niger qui a une production annuelle aux alentours des 45 tonnes déclarées. Dans les trois pays, les mines d'or artisanales informelles sont nombreuses, et la contrebande d'or y est massive. Pression sur les multinationalesCes États mettent la pression sur les sociétés qui exploitent les gisements d'or. Exemple au Mali cette semaine, Bamako réclame au minier canadien Barrick Gold près de 500 millions de dollars pour des taxes et des impôts impayés. Cela intervient dix jours après l'arrestation de plusieurs hauts cadres de l'entreprise présente sur le plus grand gisement d'or du pays.Au Burkina, le retrait des permis d'exploitation est en cours expliquait dimanche le chef de la junte au pouvoir Ibrahim Traoré répondant à des auditeurs sur la RTB : « Je ne comprends pas pourquoi, alors qu'on sait exploiter l'or, on laisse des multinationales exploiter l'or. C'est dans ce sens que j'ai dit qu'il y a des permis que nous sommes en train de retirer. Et nous allons le faire nous-mêmes ».À lire aussiArrestation au Mali de quatre employés d'une compagnie minière canadienneDes taxes en augmentationLes sociétés étrangères la plupart canadiennes, britanniques - on parle là de mastodontes miniers - ne réagissent que très rarement. Préférant jouer la diplomatie dans des zones où elles sont de moins en moins les bienvenues. Le cours de l'or n'a cessé de grimper, alors les taxes ont aussi été augmentées plusieurs fois ces dernières années. Cela pourrait pousser les entreprises à partir. « D'un côté, le secteur aurifère, c'est une source potentielle énorme d'argent public, mais de l'autre côté, si il tape trop là-dedans, ça va dégoûter les entreprises. À moins que les Russes et les Chinois soient capables de prendre la relève, mais si ça n'est pas le cas, ils vont vraiment y perdre », explique Marc Raffinot, maitre de conférence a l'université Paris-Dauphine.Structuration de la filièreLe Burkina semble avoir un temps d'avance pour structurer sa filière or. Il y a eu la reprise de la Société de Participation Minière fin juillet après des années de mise en sommeil, la révision du code minier et il y a une volonté de valoriser l'or sur place avec la raffinerie.Au Mali, un audit des contrats miniers et des renégociations avec les sociétés étrangères sont en cours. Le CNSP au Niger a également créé en septembre une société nationale d'exploitation aurifère. Des nationalisations du secteur à bas bruit, pièce après pièce.

Chronique des Matières Premières
Sans le Mali et le Burkina Faso, le prix des amandes de karité explose

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Oct 8, 2024 1:46


Le Burkina Faso puis le Mali ont interdit, à quelques jours d'intervalle, l'exportation d'amandes de karité. Le marché, privé de ses deux plus gros fournisseurs d'amandes — qui, une fois transformées, donnent le beurre de karité et d'autres dérivés utilisés par l'industrie agroalimentaire—, s'est reporté sur les autres pays producteurs d'Afrique de l'Ouest. En quelques jours, la décision du Mali et du Burkina Faso a bouleversé la donne. Aussitôt la mesure annoncée, la pression est montée d'un cran sur les autres producteurs, en particulier le Bénin, le Togo et le Nigeria. « L'effet est massif » dans ces trois pays côtiers d'Afrique de l'Ouest, selon les analystes du bulletin agricole N'kalô qui relèvent des niveaux de prix « exceptionnels ». « Du jamais vu en 17 ans d'activité », confirme un industriel.Au Bénin, les prix ont augmenté de 50 % en trois semaines, au Nigeria, de 25 % sur le dernier mois et de 100 % depuis le mois de mai.Une mesure contre-productive ?Avant même la décision des deux pays de l'AES, les prix avaient été emportés par une spirale spéculative. Cette flambée a mis en difficulté certains transformateurs maliens et burkinabè qui ne pouvaient plus s'approvisionner. Au-delà de 400 FCFA le kilo d'amandes à transformer, l'activité n'est plus jugée rentable.Les difficultés de l'industrie locale expliqueraient en partie la mesure de protection prise par le Burkina Faso et le Mali. Mais le retour de bâton pourrait être rapide, de l'avis d'un de nos interlocuteurs : dans ces deux pays, les usines n'ont pas la capacité de transformer toute la récolte locale. Elles n'ont pas non plus la trésorerie pour acheter beaucoup plus qu'aujourd'hui et n'auraient pas les moyens de stocker des surplus démesurés de beurre de karité.Un marché saturé au Burkina FasoFaute de pouvoir être exportées, et pas encore achetées par les usines locales, les amandes s'accumulent au Burkina Faso. Leur prix aurait déjà baissé, selon N'kalô.Les grossistes accusent le coup. Ils ne peuvent plus exporter et doivent se contenter d'un débouché local, moins rémunérateur. Au Burkina Faso, seuls les camions déjà chargés pour l'export au moment de l'annonce auraient eu, selon nos informations, l'autorisation de quitter le pays. Les risques d'une interdiction prolongée sont déjà écrits, à en croire un fin connaisseur de la filière, le premier scénario étant celui d'une fuite de karité aux frontières du Mali et du Burkina Faso pour être vendu plus cher.À plus long terme, si la demande locale ne suit pas et si les prix ne sont plus intéressants pour les femmes collectrices de noix de karité, le risque est de voir la filière péricliter dans ces deux pays, assure l'expert.À lire aussiNigeria: à Kaiama, l'effondrement des prix du karité confirme l'exception nigériane

Journal des sports Afrique
Football: Bertrand Traoré et Issoufou Dayo pas convoqués avec le Burkina Faso

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Aug 30, 2024 3:39


Appels sur l'actualité
[Vos questions] Sénégal : une série populaire suspendue pour propos jugés outranciers

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 12, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la construction d'une centrale nucléaire russe au Burkina Faso et les débats sur la qualité de l'eau de la Seine durant les Jeux olympiques de Paris 2024. Sénégal : une série populaire suspendue pour propos jugés outranciers Au Sénégal, la série populaire Chez Jojo, diffusée sur la chaîne nationale TFM, a été suspendue pendant deux semaines par le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA) en raison d'injures jugées « d'une extrême gravite ». La série pourrait-elle être sujette à des modifications ? Cette suspension s'inscrit-elle dans un contexte sénégalais de régulation des médias et de la liberté d'expression ? Avec Gwendal Lavina, correspondant de RFI à Dakar.Nucléaire : la Russie prête à s'implanter au Burkina Faso L'entreprise russe Rosatom, géant nucléaire, était en visite au Burkina Faso afin de poursuivre les discussions sur le projet de construction d'une centrale nucléaire dans le pays ouest-africain. Quels intérêts les deux pays trouvent-ils à s'accorder sur un tel projet ? Le Burkina Faso a-t-il aujourd'hui des moyens suffisants pour recevoir une construction d'une telle ampleur dans son pays ? Avec Emmanuelle Galichet, enseignante-chercheure en Physique nucléaire au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) à Paris.JO 2024 : la qualité de l'eau de la Seine remise en question Malgré l'assainissement pour les Jeux olympiques de Paris 2024, les données de la qualité de l'eau de la Seine sont restées insuffisantes. Pourquoi cette mauvaise qualité de l'eau persiste-t-elle malgré les 1,4 milliard d'euros investis par l'État pour dépolluer la Seine ? Les épreuves de triathlon avaient été annulées mais déplacées le lendemain après une amélioration de la qualité de la Seine. Comment a-t-elle pu s'améliorer aussi rapidement, en l'espace de 24 heures ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement de RFI.

Afrique Économie
Entre le Burkina Faso et le Ghana, les périls du commerce de bétail [2/4]

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Aug 5, 2024 2:18


Insécurité, vols de bétail, attaques par des groupes armés ou arrestations par les forces de l'ordre, les transhumants et les commerçants de bovins au Sahel sont confrontés à de nombreux dangers. De notre envoyée spéciale au Ghana,Le marché de Tulaku, à Accra, est le plus grand marché de vente de bovins du Ghana. Y sont exposés plusieurs milliers de bœufs et de vaches. « La route pour aller au Burkina Faso est devenue très dangereuse à cause des problèmes sécuritaires », explique cet homme, venu du pays sahélien. Il est arrivé par camion avec ses bêtes. Il en a déjà vendu cinq en cette fin de journée. Mais venir du Burkina Faso, c'est s'exposer à beaucoup de dangers. « Nous devons faire face et à la méfiance des forces de sécurité, et aux terroristes. Donc c'est un vrai problème pour se déplacer », ajoute-t-il.Issaka, lui, doit désormais passer par le Togo pour aller au Burkina Faso. Pire encore : il y a deux ans, il s'est fait attaquer au Burkina Faso. « Des hommes armés m'ont volé 9 millions de francs CFA. Et après ce forfait, je n'avais plus rien sur moi. Donc j'ai dû vivre à crédit depuis lors. Je vais et je reviens, et j'ai des dettes », se plaint-il.Ce Burkinabè fait partie des quelques commerçants qui se rendent encore dans leur pays. Il fait tout cela pour aider sa famille restée dans le pays, qui n'a elle-même plus de bétail et qui a été déplacée en grande partie dans un camp de réfugiés.À écouter aussiDans le camp de Zebilla au Ghana, les réfugiés du Burkina s'adaptent à leur nouvelle vieChangement de voies d'approvisionnementD'autres commerçants refusent ce périple trop dangereux. Mahmoud Diallo, lui aussi Burkinabè et installé à Accra depuis plusieurs années, ne va plus au Sahel. Il a trouvé d'autres alternatives. « Il y a des terroristes qui barrent souvent la route, ils prennent tous les animaux pour partir avec. Avant, on achetait les bœufs au Burkina, et on les amenait ici. Mais maintenant, à cause de l'insécurité, on ne peut plus acheter. C'est pour ça qu'on va au Togo ou au Bénin, et que l'on ramène les bêtes ici », détaille Mahmoud Diallo.Dans un marché du nord du Ghana, à Gunayili, nous rencontrons un autre commerçant de bétail, venu lui aussi du Burkina Faso, mais installé depuis longtemps au Ghana. « De plus en plus de personnes vont jusqu'à immigrer au Ghana, avec du bétail ou même sans bétail, car ils fuient les violences et veulent sauver leur vie. Les gens fuient là où ils se sentent en sécurité », témoigne-t-il.Au Ghana, tous les commerçants de bétail que nous avons rencontrés, transhumants ou non, espèrent ardemment la paix au Sahel.À lire aussiAu Ghana, la transhumance transfrontalière bovine en question [1/4]

Revue de presse Afrique
À la Une: nouvelle polémique entre le Burkina Faso et le Bénin

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 12, 2024 4:13


La polémique est née d'accusations venues du Burkina Faso. C'est en Une du LeFaso.net : « Le président Ibrahim Traoré dénonce "un centre des opérations à Abidjan pour déstabiliser le pays, deux bases françaises au Bénin qui forment et équipent des terroristes" ». « Des pistes ont été réaménagées, des avions atterrissent, des gens équipent et forment des terroristes là-bas », accuse le capitaine Ibrahim Traoré. Des accusations précédemment rejetées par la France et jeudi par le Bénin. À Cotonou, c'est le porte-parole du gouvernement béninois qui s'est exprimé, nous dit La Nouvelle Tribune. Wilfried Léandre Houngbedji contre-attaque, même, « C'est », dit-il, « l'hôpital qui se moque de la charité. Les attaques terroristes enregistrées par le Bénin à ce jour, dont la grande majorité a été déjouée par nos Forces de défense et de sécurité, sont l'œuvre de gens venant de l'autre côté de nos frontières avec le Burkina Faso et le Niger ». « Une chose est certaine », accuse le porte-parole du gouvernement béninois, « le populisme n'a qu'une seule vertu : c'est de déplacer les problèmes en faisant semblant de les régler. Tôt ou tard, les populations se rendront compte qu'elles ont été abusées. »Arrestations et intimidationsÀ la Une également, la prochaine élection présidentielle au Rwanda. Le scrutin aura lieu lundi prochain, « mais nul besoin d'être grand clerc pour se douter que l'alternance ne devrait pas être de saison », écrit Enjeux Africains, qui titre « Kagame, encore et toujours ». Pas de surprise à attendre donc, car, nous dit-on, « depuis qu'il est au pouvoir, son parti, le Front patriotique rwandais, réprime toute opposition et voix discordante. Arrestations, intimidations, assassinats empêchent les candidats sérieux de l'opposition de se présenter à la magistrature suprême face à lui ». « Déjà réélu trois fois pour des septennats, le président sortant concourt cette fois pour un mandat de cinq ans ». À 67 ans, et grâce à « une révision constitutionnelle adoptée en 2015 (...) il peut rester au pouvoir jusqu'en 2034 ». Et ce n'est pas tout, accuse Enjeux Africains. « Kigali apporte un soutien indéniable aux rebelles du M23 dans le Nord-Kivu, déstabilisant le voisin congolais. Certains États membres de l'Union européenne commencent à demander au pouvoir rwandais de retirer ses troupes de l'est de la République démocratique du Congo. Et ce, afin de préserver les relations de bon voisinage dans la région des Grands lacs », conclut Enjeux Africains. DiplomatieLa République Démocratique du Congo, il en est encore question avec cette polémique autour de Koffi Olomide.« Le célèbre chanteur congolais a été recadré par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication », titre Objectif-Infos pour des propos jugés « dégradants » et « démobilisant » envers les troupes des Forces Armées de la République Démocratique du Congo engagées au front dans l'Est du pays ». Lors d'une émission de télévision, Koffi Olomide avait notamment déclaré : « Il n'y a pas de guerre. On nous tape. On nous gifle. On fait de nous ce qu'on veut. J'ai vu les camions de ces gens-là qui viennent tranquillement et personne pour les empêcher. J'ai vu que nos militaires vont à la guerre à moto. J'ai des larmes. Il n'y a pas de guerre ». Ces propos, précise Objectif-info, « ont suscité l'indignation de la part du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication, qui a estimé qu'ils pouvaient porter atteinte au moral des troupes et nuire aux efforts de guerre ». Le chanteur a fait amende honorable. Parlant de lui-même à la troisième personne du singulier, il a ainsi déclaré : « on a parlé et on s'est très bien compris. J'ai retenu que le chanteur Koffi Olomide est aussi l'ambassadeur de la culture de notre pays, il devrait peut-être distiller plus de diplomatie dans son discours même si ce qu'il dit est vrai et fondé ». À l'appui de ces propos : une photo du chanteur, qui pose avec son passeport congolais, bien en évidence.  

Revue de presse Afrique
À la Une: nouvelle polémique entre le Burkina Faso et le Bénin

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 12, 2024 4:13


La polémique est née d'accusations venues du Burkina Faso. C'est en Une du LeFaso.net : « Le président Ibrahim Traoré dénonce "un centre des opérations à Abidjan pour déstabiliser le pays, deux bases françaises au Bénin qui forment et équipent des terroristes" ». « Des pistes ont été réaménagées, des avions atterrissent, des gens équipent et forment des terroristes là-bas », accuse le capitaine Ibrahim Traoré. Des accusations précédemment rejetées par la France et jeudi par le Bénin. À Cotonou, c'est le porte-parole du gouvernement béninois qui s'est exprimé, nous dit La Nouvelle Tribune. Wilfried Léandre Houngbedji contre-attaque, même, « C'est », dit-il, « l'hôpital qui se moque de la charité. Les attaques terroristes enregistrées par le Bénin à ce jour, dont la grande majorité a été déjouée par nos Forces de défense et de sécurité, sont l'œuvre de gens venant de l'autre côté de nos frontières avec le Burkina Faso et le Niger ». « Une chose est certaine », accuse le porte-parole du gouvernement béninois, « le populisme n'a qu'une seule vertu : c'est de déplacer les problèmes en faisant semblant de les régler. Tôt ou tard, les populations se rendront compte qu'elles ont été abusées. »Arrestations et intimidationsÀ la Une également, la prochaine élection présidentielle au Rwanda. Le scrutin aura lieu lundi prochain, « mais nul besoin d'être grand clerc pour se douter que l'alternance ne devrait pas être de saison », écrit Enjeux Africains, qui titre « Kagame, encore et toujours ». Pas de surprise à attendre donc, car, nous dit-on, « depuis qu'il est au pouvoir, son parti, le Front patriotique rwandais, réprime toute opposition et voix discordante. Arrestations, intimidations, assassinats empêchent les candidats sérieux de l'opposition de se présenter à la magistrature suprême face à lui ». « Déjà réélu trois fois pour des septennats, le président sortant concourt cette fois pour un mandat de cinq ans ». À 67 ans, et grâce à « une révision constitutionnelle adoptée en 2015 (...) il peut rester au pouvoir jusqu'en 2034 ». Et ce n'est pas tout, accuse Enjeux Africains. « Kigali apporte un soutien indéniable aux rebelles du M23 dans le Nord-Kivu, déstabilisant le voisin congolais. Certains États membres de l'Union européenne commencent à demander au pouvoir rwandais de retirer ses troupes de l'est de la République démocratique du Congo. Et ce, afin de préserver les relations de bon voisinage dans la région des Grands lacs », conclut Enjeux Africains. DiplomatieLa République Démocratique du Congo, il en est encore question avec cette polémique autour de Koffi Olomide.« Le célèbre chanteur congolais a été recadré par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication », titre Objectif-Infos pour des propos jugés « dégradants » et « démobilisant » envers les troupes des Forces Armées de la République Démocratique du Congo engagées au front dans l'Est du pays ». Lors d'une émission de télévision, Koffi Olomide avait notamment déclaré : « Il n'y a pas de guerre. On nous tape. On nous gifle. On fait de nous ce qu'on veut. J'ai vu les camions de ces gens-là qui viennent tranquillement et personne pour les empêcher. J'ai vu que nos militaires vont à la guerre à moto. J'ai des larmes. Il n'y a pas de guerre ». Ces propos, précise Objectif-info, « ont suscité l'indignation de la part du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication, qui a estimé qu'ils pouvaient porter atteinte au moral des troupes et nuire aux efforts de guerre ». Le chanteur a fait amende honorable. Parlant de lui-même à la troisième personne du singulier, il a ainsi déclaré : « on a parlé et on s'est très bien compris. J'ai retenu que le chanteur Koffi Olomide est aussi l'ambassadeur de la culture de notre pays, il devrait peut-être distiller plus de diplomatie dans son discours même si ce qu'il dit est vrai et fondé ». À l'appui de ces propos : une photo du chanteur, qui pose avec son passeport congolais, bien en évidence.  

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] AES : le Mali, le Niger et le Burkina Faso renforcent leur alliance

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 9, 2024 20:00


Malgré la main tendue de la CEDEAO, les militaires au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso ont franchi une nouvelle étape en créant une Confédération des États du Sahel. Le divorce avec l'organisation régionale est donc consommé. Comprenez-vous cette décision ? Quelles peuvent être les conséquences ? Nous lançons le débat.    

Vous m'en direz des nouvelles
« Au pays des Hommes intègres », le Burkina Faso s'expose à la galerie Person

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later Jul 8, 2024 48:30


Après avoir cofondé la BISO, la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou, Christophe Person met en lumière dans sa galerie parisienne jusqu'au 27 juillet 2024 le paysage artistique du Burkina Faso. L'exposition « Au pays des Hommes intègres » regroupe sept artistes burkinabè. Un témoignage artistique unique et personnel de leurs réalités. L'exposition dont nous allons parler aujourd'hui s'intitule « Au pays des Hommes intègres ». Elle est à découvrir jusqu'au 27 juillet 2024 à la galerie Christophe Person à Paris. C'est une exposition qui nous emmène à la découverte d'artistes du Burkina Faso, qui mettent la peinture, la sculpture, le dessin ou la photographie au service de leur art et de la culture de leur pays.Ils sont sept artistes invités, et deux d'entre eux, la peintre Olga Yaméogo et le photographe Léon Nyaba Ouedraogo sont les invités de VMDN en compagnie de Christophe Person.Rediffusion de l'émission du mardi 11 juin 2024.

Vous m'en direz des nouvelles !
« Au pays des Hommes intègres », le Burkina Faso s'expose à la galerie Person

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Jul 8, 2024 48:30


Après avoir cofondé la BISO, la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou, Christophe Person met en lumière dans sa galerie parisienne jusqu'au 27 juillet 2024 le paysage artistique du Burkina Faso. L'exposition « Au pays des Hommes intègres » regroupe sept artistes burkinabè. Un témoignage artistique unique et personnel de leurs réalités. L'exposition dont nous allons parler aujourd'hui s'intitule « Au pays des Hommes intègres ». Elle est à découvrir jusqu'au 27 juillet 2024 à la galerie Christophe Person à Paris. C'est une exposition qui nous emmène à la découverte d'artistes du Burkina Faso, qui mettent la peinture, la sculpture, le dessin ou la photographie au service de leur art et de la culture de leur pays.Ils sont sept artistes invités, et deux d'entre eux, la peintre Olga Yaméogo et le photographe Léon Nyaba Ouedraogo sont les invités de VMDN en compagnie de Christophe Person.Rediffusion de l'émission du mardi 11 juin 2024.

Revue de presse Afrique
À la Une: que se passe-t-il au Burkina Faso?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 18, 2024 4:48


« Le Burkina Faso est plongé dans la confusion depuis mercredi dernier, constate le site Afrik.com, suite à des explosions entendues à proximité de la présidence à Ouagadougou. Ces détonations, d'abord perçues comme une possible tentative de déstabilisation, ont laissé la population burkinabè dans l'angoisse et l'incertitude quant à la sécurité du capitaine Ibrahim Traoré. Après deux jours de silence et de spéculations, celui-ci a fait une première apparition publique vendredi dernier. La télévision nationale a diffusé des images du président participant à une collecte de sang, une manière de montrer qu'il était en bonne santé et toujours aux commandes. (…) Ce dimanche, à l'occasion de la fête de la Tabaski, le capitaine Traoré est réapparu de manière plus visible. Cependant, cette apparition n'a pas complètement dissipé les doutes et les rumeurs, relève encore Afrik.com. (…) Les Burkinabè attendent encore des explications plus détaillées pour comprendre ce qui s'est réellement passé et pour retrouver une pleine confiance en la stabilité de leur pays. »Une fronde au sein de l'armée ?Le Monde Afrique s'interroge également : « Le régime du capitaine Ibrahim Traoré est-il en train de vaciller ? Depuis l'explosion d'une roquette mercredi dernier aux abords de la présidence (…), les rumeurs faisant état d'une contestation croissante au sein de l'armée contre le président de la transition persistent. Ces derniers jours, les équipes de communication de la junte se sont attelées à minimiser cette explosion, immédiatement qualifiée de simple “incident de tir“ par la télévision nationale. »Reste que « pendant 48 heures, souligne Le Monde Afrique, le capitaine Traoré n'est pas apparu en public, alimentant les rumeurs quant à sa possible exfiltration de la capitale suite à une tentative de putsch. L'une des hypothèses était qu'il se soit réfugié au camp Loumbila, à une vingtaine de kilomètres de Ouagadougou, où se sont installés les paramilitaires russes de Wagner. Deux jours plus tard, vendredi dernier, celui-ci est apparu serein et souriant dans une vidéo diffusée à la télévision nationale. On y voit le chef de la junte donner son sang dans des locaux présentés comme étant ceux du palais présidentiel, à l'occasion de la journée mondiale du don du sang. Mais, sur les réseaux sociaux, des internautes doutent de l'authenticité de ces images. » Et « plusieurs sources sécuritaires ouest-africaines et européennes travaillant sur le Burkina Faso ont confirmé au Monde Afrique l'existence d'une fronde grandissante au sein de l'armée contre le capitaine Traoré. Un mécontentement qui s'est affirmé suite à l'attaque djihadiste perpétrée le 11 juin contre le camp militaire de Mansila, dans le nord-est du pays. »La pire attaque jamais subie par l'armée burkinabè ?Jeune Afrique apporte des précisions sur cette attaque : « selon des sources concordantes, l'attaque du détachement militaire de cette petite localité du nord-est du pays a coûté la vie à une centaine de soldats », affirme le site panafricain. « Si ces chiffres devaient être confirmés, cela en ferait la pire attaque jamais subie par l'armée burkinabè depuis le début de la guerre contre les groupes djihadistes, plus meurtrière encore que celle d'Inata, qui avait coûté la vie à 53 gendarmes le 14 novembre 2021. (…) Les autorités n'ont toujours pas communiqué ni fourni de bilan officiel. (…) À Ouagadougou, cette attaque meurtrière à Mansila a suscité inquiétudes et tensions au sein de l'état-major, pointe également Jeune Afrique. Certains y voient même un lien avec "l'incident" à la roquette, mercredi dernier, à la présidence, puis l'absence très commentée d'Ibrahim Traoré durant les deux jours qui ont suivi. »Rumeurs, affabulations, désinformation ?Dans la presse burkinabé règne un silence prudent… Exception faite du quotidien Aujourd'hui qui dénonce ce qu'il estime être des rumeurs… « Tirs-Tabaski-frénésie et désinformation : IB est bien là, n'en déplaise aux Cassandres ! », titre le journal. « Un incident de tir devenu banal dans ce contexte de guerre est sur-interprété avec les pires scénarios et des bilans cauchemardesques. L'autorité est donnée en fuite et réapparaît dans le modèle du bon samaritain, offrant son sang, symbole de vie. Ensuite, 4 jours après, la même autorité, en l'occurrence le chef de l'Etat, apparaît dans un lieu de prière dans un quartier qu'on peut identifier. »Alors, « on peut toujours épiloguer, s'exclame encore Aujourd'hui, surtout dans ce Burkina de nos jours, mais il semble y avoir quelque part une frénésie de tenir les Burkinabè en haleine sur ce sujet de (dés)information (…) ! Rumeurs, affabulations et réalités se côtoient ! Il est peut-être temps de poser balle à terre, conclut le quotidien ouagalais, et de ramener l'église ou la mosquée au centre du village : se donner enfin la main pour lutter contre l'hydre terroriste qui, elle, est une réalité implacable. »

Revue de presse Afrique
À la Une: la visite de Jean-Luc Mélenchon au Sénégal

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 15, 2024 4:17


Le leader de La France insoumise (LFI) répond à l'invitation du Premier ministre Ousmane Sonko, explique Senego. Objectif, rappelle le média en ligne : « Consolider les liens entre le Pastef et la gauche radicale française qui a ardemment soutenu le camp d'Ousmane Sonko, lors de sa longue bataille judiciaire avec les autorités. »Jean-Luc Mélenchon « devient le premier haut responsable politique français à être reçu par le nouveau pouvoir, six semaines après la victoire de Bassirou Diomaye Faye à l'élection présidentielle sénégalaise », rappelle le Monde Afrique pour qui le leader de LFI « poursuit son opération séduction en Afrique ».Et comme pour préparer ce voyage de quatre jours, le leader de La France insoumise publie une tribune dans plusieurs médias. Un texte intitulé « À l'écoute de la leçon sénégalaise » notamment relayé par Seneplus et Xibaaru. L'occasion pour lui de pointer à nouveau du doigt la persécution politique et judiciaire contre Ousmane Sonko, de parler de « scénario traditionnel qui a frappé au Brésil, en Mauritanie, aux Philippines, mais aussi en France contre lui et ses proches », assure Jean-Luc Mélenchon.Un scénario au cours duquel le Monde Afrique raconte comment le leader de La France insoumise a soutenu Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, notamment via une visioconférence en avril 2023, juste avant l'incarcération de celui qui est désormais président du Sénégal.« Sur la scène africaine, constate le quotidien, Jean-Luc Mélenchon cultive aussi sa différence avec le gouvernement français. » Pour autant, dit le ministre de la Communication, Alioune Sall au Monde Afrique : « Il n'y a aucun malaise vis-à-vis des autorités françaises. Nous distinguons nos relations privilégiées avec des partis amis et celles, séculaires, avec la France. »« Cette visite entre dans le cadre de la consolidation des liens existants entre deux formations politiques qui partagent la vision d'un monde juste et solidaire dans le respect de la souveraineté de chaque peuple », rappelle le Pastef cité par Senego.Une délégation en mode semi-institutionnel, semi-militant selon Jean-Luc MélenchonAprès avoir rencontré Ousmane Sonko, Senego parle pour la délégation LFI d'une « série d'activités dont une conférence publique avec les étudiants de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar demain sur l'avenir des relations Afrique-Europe ».Une chose semble certaine à en croire Le Monde Afrique : « Jean-Luc Mélenchon, fort de sa rhétorique anti-impérialiste, laboure le terrain africain à la recherche d'alliés et de popularité. » Le Burkina Faso en 2021, « où il avait rendu hommage à la figure de proue du panafricanisme, Thomas Sankara ». Kinshasa, et la République démocratique du Congo en octobre dernier ou c'est « devant le mémorial honorant Patrice Lumumba, héros de l'indépendance congolaise assassiné en 1961, que le Français s'inclinait ».Et le député LFI Arnaud Le Gall précise la position de son parti : « On œuvre pour une diplomatie non alignée qui n'est ni la neutralité ni l'isolement et nous refusons l'enfermement dans l'entre-soi occidental. »Une question reste pour le moment sans réponse : Jean-Luc Mélenchon va rencontrer Ousmane Sonko. Mais selon Dakar, aucune rencontre n'est« au programme pour le moment » avec le nouveau président sénégalais, mais « elle n'aurait rien d'incongru », ajoute le Monde Afrique.La crise Bénin-Niger« Qui pour jouer la médiation ? », se demande La Nouvelle Tribune. Le quotidien béninois constate qu'il faut « rapidement trouver un interlocuteur majeur pour jouer le rôle de bons offices entre les deux parties. Si tant est qu'une médiation est encore possible, il n'y a pas grand monde qui se bouscule au portillon pour jouer ce rôle ».Mais l'Evènement précis a trouvé la perle : Moïse Kerekou. L'ambassadeur du bénin en Turquie « apporte sa contribution à la résolution de la crise », titre le quotidien. Il revient sur la polémique née de l'interdiction du pétrole nigérien. Le journal relaye sa réflexion sur l'origine de l'oléoduc Niger-Bénin et rappelle au passage de Moïse Kerekou est l'un des initiateurs du projet. Mais hormis le récit de la naissance de l'idée d'un oléoduc, pas vraiment de piste pour une sortie de crise entre le Bénin et le Niger. Côté béninois, Banouto observe que le président peut compter sur le soutien de certains de ses députés. En l'occurrence ceux du Bloc républicain. Le groupe parlementaire rappelle que « le Bénin passe pour un bouc émissaire de la situation que traverse le Niger. Aucune menace sécuritaire liée à la présence de troupes étrangères, n'explique l'attitude du Niger ».

Revue de presse Afrique
À la Une: le Burkina Faso ferme la porte aux médias étrangers

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 29, 2024 4:16


Décidément, la junte militaire au pouvoir au Burkina Faso n'aime pas trop que les radios, télévisions et journaux étrangers s'intéressent de trop près à ses affaires, surtout quand elles sont gênantes.« Le 25 février dernier, rappelle Le Monde Afrique, au moins 223 civils, dont 56 enfants, ont été exécutés dans deux villages du nord du Burkina Faso par leur propre armée… » C'est du moins ce qu'affirmait l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch. « La révélation de ce massacre, l'un des pires depuis le début de l'insurrection jihadiste dans le pays, en 2015, deux mois après les faits, a été permise, précise Le Monde Afrique, par les témoignages de quatorze rescapés des tueries, d'organisations internationales et de la société civile, ainsi que par l'analyse de photos et de vidéos. »Une enquête qui s'appuie donc sur des faits précis et des témoignages circonstanciés.Dans un communiqué publié le 27 avril, le ministre burkinabè de la Communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a fait savoir que « le Burkina Faso rejetait et condamnait fermement de telles accusations infondées ».Suspensions en sérieConséquence : tous les médias étrangers qui ont cité le rapport de Human Rights Watch sont suspendus pour deux semaines, sur décision du Conseil supérieur de la communication burkinabè (CSC).Sont concernés la chaîne de télévision TV5 Monde, et son site internet ainsi que six autres médias : les journaux français Ouest-France et Le Monde, le quotidien britannique The Guardian, la chaine allemande Deutsche Welle, l'agence de presse sénégalaise APAnews et l'agence EcoFin basée au Cameroun et en Suisse. En fin de semaine dernière, la BBC et Voice of America avaient écopé de la même suspension. Dans son communiqué, le CSC burkinabè « invite l'ensemble des médias à s'abstenir de relayer » l'enquête de Human Rights Watch, sous peine de sanctions. Rappelons que RFI et France 24 sont censurés au Burkina depuis presque un an et demi.Le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou rapporte les récents propos tenus par Ibrahim Traoré, le chef de la junte : « La guerre ne se fait pas dans le laxisme. La menace contre le terrorisme est contenue, affirme-t-il, le territoire est maillé et l'armée est équipée et réorganisée. »Élections au Togo, un « sacré tournant »À la une également, on vote aujourd'hui au Togo. « Lundi, jour de vote : les Togolais choisissent les députés et conseillers régionaux », titre Togo Matin.Ce « double scrutin marque un sacré tournant de l'histoire de notre pays, commente le journal.(…) Ce sont les premières élections de la Ve République avec l'avènement du régime parlementaire. Et désormais, l'élection des députés, des conseillers municipaux et régionaux va concentrer toutes les attentions, plus que la présidentielle, admise jusqu'alors comme "la mère des élections". C'est un changement plus qu'important. Les Togolais vont s'y accommoder peu à peu, c'est sûr. Mais, il aurait été intéressant pour nous tous, poursuit Togo Matin, que la campagne électorale puisse servir d'occasion pour sensibiliser et éduquer autour de ce nouveau régime qui est acté, qu'on le veuille ou non. Cela aurait été plus bénéfique et pragmatique que les agitations stériles auxquelles l'on a tristement assisté ».Togo Matin fait sans doute allusion aux protestations de l'opposition, d'une partie de la société civile et de l'Église catholique, après l'adoption il y a 10 jours de la révision de la constitution qui instaure donc désormais un régime parlementaire. Un régime qui pourrait bien faire les affaires du président Faure Gnassingbé en lui permettant de se maintenir au pouvoir sans limitation de durée.Une « simple formalité » pour FaureCommentaire du quotidien burkinabè Le Pays, plus enclin à parler de ce qui se passe chez le voisin plutôt que chez lui, surtout en ce moment : « Les élections ont toujours été une simple formalité pour Gnassingbé père et fils, juste pour amuser la galerie politique et donner à leurs régimes des apparences démocratiques alors qu'ils sont intrinsèquement le modèle achevé de la dictature et de l'imposture. »Enfin L'Observateur Paalga note lui que « la campagne électorale s'est terminée samedi dans une ambiance somme toute pacifique. (…) Il s'agit maintenant de faire perdurer cette sérénité au cours de cette journée électorale, poursuit-il, surtout pendant le dépouillement et après la proclamation des résultats pour éviter les lendemains électoraux surchauffés auxquels bien des pays africains sont, hélas, habitués ».

Radio foot internationale
Ligue des Champions : suite des huitièmes de finale retour

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Mar 12, 2024 48:30


Le programme de Radio Foot ce mardi DIRECT 16h10TU (17h10 PARIS) : Ligue des Champions : suite des huitièmes de finale retour. On se plonge sur les affiches du soir : FC Barcelone – Naples (1-1). Suspense entier : tout reste à faire après une première manche où les buteurs Robert Lewandowski et Victor Osimhen se sont rendu coup pour coup ; Arsenal – FC Porto (0-1). Les Gunners ont trébuché au match aller et doivent refaire leur retard à l'Emirates pour retrouver les quarts de finale, que le club n'a pas atteints depuis 2010. - Coups de froid sur l'Arabie saouditeD'une C1 à l'autre Coup dur pour Al Nassr et Cristiano Ronaldo. Le club a été éliminé hier soir (11 mars 2024) en quarts de finale de la Ligue des Champions asiatique par Al-Ain (EAU).Le flop de la Saudi Pro League. Malgré les milliards investis, et le recrutement de nombreuses stars à l'été 2023, le championnat saoudien ne suscite qu'un faible engouement médiatique. - Quoi de neuf sur le continent ? On évoquera plusieurs actualités africaines :Le retour des champions d'Afrique ivoiriens. Emerse Faé a convoqué un groupe quasi-inchangé pour le prochain rassemblement des Éléphants.Le Burkina Faso a un nouveau sélectionneur. Brama Traoré, 50 ans et ancien milieu de terrain des Etalons, succède à Hubert Velud, dont le contrat n'a pas été renouvelé après la CAN.Coupes d'Afrique, demandez le programme ! Le tirage des quarts de finale de la Ligue des Champions et de la Coupe de la confédération africaine s'est tenu ce mardi. Pour en débattre autour d'Olivier Pron, nos consultants du jour : Nabil Djellit, Frank Simon et Naïm Moniolle — Victor Missistrano — Technicien chargé de réalisation : Matthieu Degueldre.

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Ligue des Champions : suite des huitièmes de finale retour

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Play Episode Listen Later Mar 12, 2024 48:30


Le programme de Radio Foot ce mardi DIRECT 16h10TU (17h10 PARIS) : Ligue des Champions : suite des huitièmes de finale retour. On se plonge sur les affiches du soir : FC Barcelone – Naples (1-1). Suspense entier : tout reste à faire après une première manche où les buteurs Robert Lewandowski et Victor Osimhen se sont rendu coup pour coup ; Arsenal – FC Porto (0-1). Les Gunners ont trébuché au match aller et doivent refaire leur retard à l'Emirates pour retrouver les quarts de finale, que le club n'a pas atteints depuis 2010. - Coups de froid sur l'Arabie saouditeD'une C1 à l'autre Coup dur pour Al Nassr et Cristiano Ronaldo. Le club a été éliminé hier soir (11 mars 2024) en quarts de finale de la Ligue des Champions asiatique par Al-Ain (EAU).Le flop de la Saudi Pro League. Malgré les milliards investis, et le recrutement de nombreuses stars à l'été 2023, le championnat saoudien ne suscite qu'un faible engouement médiatique. - Quoi de neuf sur le continent ? On évoquera plusieurs actualités africaines :Le retour des champions d'Afrique ivoiriens. Emerse Faé a convoqué un groupe quasi-inchangé pour le prochain rassemblement des Éléphants.Le Burkina Faso a un nouveau sélectionneur. Brama Traoré, 50 ans et ancien milieu de terrain des Etalons, succède à Hubert Velud, dont le contrat n'a pas été renouvelé après la CAN.Coupes d'Afrique, demandez le programme ! Le tirage des quarts de finale de la Ligue des Champions et de la Coupe de la confédération africaine s'est tenu ce mardi. Pour en débattre autour d'Olivier Pron, nos consultants du jour : Nabil Djellit, Frank Simon et Naïm Moniolle — Victor Missistrano — Technicien chargé de réalisation : Matthieu Degueldre.

Revue de presse Afrique
À la Une: le Mali, le Niger et le Burkina Faso claquent la porte de la Cédéao

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 29, 2024 1:41


La décision est tombée comme un couperet hier à la mi-journée. Et ce matin, la presse des trois pays regroupés au sein de l'AES, l'Alliance des États du Sahel, est plutôt partagée…« C'est l'euphorie ! », s'exclame le site d'information Mourya Niger à Niamey. « Les populations des trois pays saluent ce retrait et l'entendent comme une réciprocité des sanctions économiques, commerciales et financières sévèrement infligées au Niger (…). Ça va être dur, mais les populations de l'espace AES préfèrent se serrer la ceinture dans la dignité plutôt que vivre l'humiliation. »« Les Chefs d'Etats de l'AES ont pris leurs responsabilités », lance Malijet à Bamako. « L'organisation était devenue un instrument manipulé par des puissances étrangères, trahissant ainsi ses principes fondateurs et constituant une menace pour ses États membres et leurs populations. »Le Sursaut, toujours à Bamako, s'interroge : « avec ce retrait brusque de la CEDEAO, les trois Etats ont-ils mesuré les conséquences pour les populations ? Ce qui est certain, c'est que les régimes en place dans ces trois Etats n'accepteront plus aucune exigence de la CEDEAO en matière d'élections. »Quid de la libre circulation des personnes et des biens ?« Divorce salutaire ou saut dans l'inconnu ? », se demande L'Observateur Paalga à Ouaga.Dubitatif également, Le Pays : « les présidents Traoré, Goïta et Tchiani ont-ils pris toute la mesure de la situation ? En effet, la libre circulation risque d'en prendre un sérieux coup. À cela s'ajoute le fait que les trois pays sont enclavés et dépendent, pour l'essentiel, des pays côtiers, en l'occurrence la Côte d'Ivoire, le Togo, le Ghana, le Bénin et le Nigeria. »En effet, relève Le Monde Afrique, « reste à savoir comment les trois juntes vont gérer les conséquences économiques et sociales qui pourraient découler de leur sortie de l'instance régionale (…). Hausse des tarifs douaniers, bouleversement du système d'import-export, réinstauration de visas… L'impact de ces départs dépendra du bon vouloir des Etats encore membres de la CEDEAO à maintenir de bonnes relations avec les trois juntes de l'AES et à faciliter le quotidien de leurs citoyens, dont le passeport siglé CEDEAO pourrait être rendu caduc. »Enfin, constate Aujourd'hui à Ouagadougou, « exit donc la CEDEAO de par la volonté des régimes kakis (…). » Et, s'interroge le journal : « à quand la rupture avec l'UEMOA et une nouvelle monnaie ? À vos marques ! »

Revue de presse Afrique
À la Une: la Cour de justice de la Cédéao déboute le Niger

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 8, 2023 4:08


Il est ici question de la levée des sanctions de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) réclamée par Niamey. L'évènement Niger détaille les arguments du président du tribunal de la Cour de justice de la Cédéao : la requête est jugée « irrecevable », notamment parce que ceux qui représentent actuellement l'état du Niger, sont des militaires qui ont pris le pouvoir par la force, et ne sont donc pas reconnus par la Cédéao et par tous les protocoles que le Niger a signés, a estimé la Cour de justice.Mouryyaniger de son côté parle du « blackout de la Cour de justice de la Cédéao sur le pays du général Tiani. Beaucoup de pères fondateurs de l'organisation communautaire régionale vont se remuer dans leur tombe », ajoute Mourrya qui pose la question : « Est-ce un devoir d'ingratitude de la part d'un organe judiciaire issu d'une institution régionale communautaire fondée à Abuja en 1975 par des militaires ayant tous pris le pouvoir d'État par la force dans leurs pays ? » Mouryyaniger ne cache pas son désaccord face à la décision de la Cour de justice de la Cédéao : « L'instance judiciaire de l'organisation régionale vient conforter la décision des chefs d'État pour davantage aggraver les sanctions sévères et illégales contre les populations que la justice communautaire n'examinera même plus. »Les pays de la région commentent la décision judiciaireC'est ainsi qu'Aujourd'hui au Faso rappelle que les avocats du Niger avaient « soulevé le fait que les sanctions étaient trop drastiques pour les populations à cause du manque de nourriture, médicament et électricité ». Le quotidien remarque aussi que cette décision de justice « intervient à trois jours d'un sommet de la Cédéao, au cours duquel, le plat de résistance sera Mali-Burkina-Niger, pays "putschés", lesquels avec l'Alliance des États du Sahel sont en train de vouloir s'émanciper de la Cédéao ».Le Niger, il en est encore question, avec le Mali, au sujet des liens fiscaux avec la France. Les deux pays ont en effet décidé de « rompre » ces liens fiscaux, annonce bamada.net. Le site d'information malien reprend leur argumentaire : « Les présidents de la transition, le colonel Assimi Goïta du Mali et le général Abdourahamane Tiani du Niger, ont pris cette décision afin de préserver les intérêts supérieurs de leurs peuples respectifs. Cette résolution, stipulent les autorités, s'inscrit dans la vision de renforcement de la souveraineté nationale et de préservation des intérêts économiques fondamentaux des deux pays. »« Langue de travail »Sahel Tribune se fait l'écho de la « redéfinition des langues officielles au Mali et au Burkina Faso. Le Burkina Faso écrit une nouvelle page de son histoire constitutionnelle en reléguant le français au statut de "langue de travail" ». Une décision approuvée avec enthousiasme par Sahel Tribune qui évoque « un virage audacieux. La nation s'apprête, ajoute le site d'information, à hisser les langues nationales au rang de langues officielles, marquant ainsi une révolution linguistique et institutionnelle ».RDC : élection présidentielle en ligne de mireMais pour mener à bien la préparation de ce scrutin, le 20 décembre, il faut des moyens. C'est ce que rappelle la commission électorale nationale indépendante (Céni), qui réclame des avions et des hélicoptères « pour le déploiement du matériel », nous dit actualité.cd.Le site d'information rappelle qu'à « pratiquement moins de deux semaines de la tenue des élections en RDC, la Ceni est encore à la recherche des moyens logistiques pour déployer des kits électoraux. Elle a lancé un appel urgent à l'endroit du chef de l'État Félix Tshisekedi pour solliciter quatre Antonov et dix hélicoptères ».

Revue de presse Afrique
À la Une: ils ne sont plus que deux dans le club des 5

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2023 4:29


Le Burkina Faso et le Niger suivent les pas du Mali : les deux pays ont annoncé, samedi, quitter le G5 Sahel… réduit, à présent, à la Mauritanie et au Tchad. Une nouvelle qui ne surprend pas vraiment les journaux ce lundi matin. « Ce qui devait arriver arriva ! » soupire Wakat Séra au Burkina Faso, tandis que Mouryya Niger considère de toute façon que le « G5 Sahel était une organisation mort-née. » « On avait même, renchérit L'Observateur Paalga, oublié son existence. » Finalement, ironise le journal, le Burkina Faso et le Niger ont redonné du souffle à ce groupe, « nous [ont] rappel[é] qu'il vivait toujours… en le quittant. »  Pourtant, les ambitions étaient là : « mutualiser les moyens humains, logistiques, financiers, et les renseignements pour venir à bout de l'hydre terroriste », sans oublier « un volet social et économique. »Les premières difficultés sont rapidement apparuesEn réalité, « le bébé, âgé aujourd'hui de 9 ans, n'a jamais pu […] tenir sur ses deux pieds pour marcher » analyse Wakat Séra. Et pour cause : l'instance a peiné à se faire reconnaître, adopter, par la communauté internationale, et a manqué de moyens financiers. « Faute de parrain fort, le tout-petit ne pouvait [donc] prétendre grandir normalement. »Et puis, il y a eu des difficultés géopolitiques : L'observateur Paalga estime ainsi que « deux pays étaient un obstacle de taille », les États-Unis d'abord, qui ont opposé leur veto, « empêchant la mobilisation des fonds de la part de l'ONU » ; l'Algérie, ensuite, « qui tenait à exclure la France comme locomotive de l'institution. »Le G5 était donc déjà moribond, et les derniers mois lui ont porté le coup de grâce : le départ du Mali en mai 2022 a marqué une première étape, entérinée en septembre avec la création de l'AES, l'Alliance des Etats du Sahel, réunissant Mali, Niger et Burkina Faso. En créant cet organe, estime Wakat Séra, « il devenait tout à fait illogique que [ces pays] continuent de faire partie d'une structure » qu'ils ont rejetée. Bref, conclut le journal: « le G5 Sahel est donc mort ; vive l'AES ! »Des axes similaires à ceux du G5Ce weekend, les présidents malien, burkinabè et nigérien ont introduit un triptyque directeur, les « 3D » rappelés par Aujourd'hui au Faso : « Défense-Diplomatie-Développement. » Mais à la différence du G5 Sahel, l'AES assure qu'il pourra compter sur ses propres forces : « le G5 Sahel ayant été dans les faits un albatros dépouillé d'ailes, l'avènement d'une structure à forte tendance militaire était impératif », résume Aujourd'hui au Faso. C'est pour cette même raison que les pays membres envisagent déjà, selon le titre, de renforcer leur coopération sur d'autres plans : « mis au ban de la communauté internationale […] les trois pays veulent tracer un nouveau [sillon] pour se faire entendre. » D'où, croit savoir le journal burkinabè, l'éventuelle création d'une banque centrale de l'AES, pourquoi pas même « d'une monnaie commune aux 3 pays et à terme peut-être un divorce avec la Cedeao. »Sans rentrer dans le détail, au Niger, Tam Tam Info parie aussi sur la mise en place d' « une collaboration qui va s'étendre aux autres secteurs, avec l'adoption de l'architecture institutionnelle de l'AES. »Reste cette question, posée par Wakat Séra : « après le G5 Sahel, les pays de l'AES […] iront-ils plus loin ? » Rendez-vous dans quelques mois : ces interrogations ont, de toute façon, philosophe le journal, « probablement trouvé réponse au niveau des têtes pensantes de l'AES. »Le climat également à la Une La COP28 se poursuit à Dubaï. Plusieurs engagements ont déjà été pris, dont celui de tripler les énergies renouvelables d'ici à 2030. Mais les promesses n'engagent que ceux qui y croient, d'autant que, souligne Le Pays, c'est un serment « volontaire et non contraignant. » D'ailleurs, « de grands pollueurs comme la Russie, l'Arabie Saoudite, la Chine, […] ne figurent pas sur la liste des pays signataires », c'est dire s'il « ne faut pas trop rêver » maugrée le journal.Tout de même, Le Pays salue la création d'un fonds « Pertes et dommages », à laquelle a participé l'Afrique, rappelle Reporterre, qui livre un portrait d'Emmanuel Michael Mwanyongo, ancien diplomate malawite auquel le média consacre un portrait. Dans les colonnes du journal, il regrette manquer « de tout : de documentation, de livres », pour éduquer au changement climatique. Comme les promesses de faire des efforts, ce travail « salutaire, » « peine encore à porter ses fruits. » Alors Le Pays préfère se faire sceptique pour ne pas être déçu : comme Saint-Thomas, le journal a décidé « d'attendre de voir avant de croire. »

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Bientôt des centrales nucléaires au Mali et au Burkina Faso ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 13, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la mort d'une étudiante gabonaise en Turquie, sur l'opération Springbok et sur des glaciers africains menacés de disparition. Turquie : début du procès sur la mort d'une étudiante gabonaise Le procès sur la mort de l'étudiante gabonaise de 17 ans, Danys Dinabongho Ibouanga, appelée « Dina », s'est ouvert en Turquie. Son corps avait été découvert en mars dans une rivière. Pour quelles raisons cette jeune femme a-t-elle été tuée ? Ce type d'actes commis contre des Africains est-il fréquent en Turquie ? Avec Anne Andlauer, correspondante de RFI en Turquie.  Énergie : bientôt des centrales nucléaires au Mali et au Burkina Faso ? Le Burkina Faso et le Mali ont signé des accords de coopération avec Rosatom, l'agence russe de l'énergie atomique, pour construire des centrales nucléaires. Pourquoi ces deux pays souhaitent-ils développer un programme nucléaire civil ? Qui va le financer ? Ce projet est-il réalisable dans un avenir proche ? Avec Alexis Bédu, journaliste au service économie de RFI. RDC : l'armée et la Monusco lancent l'opération Springbok En RDC, la Monusco et l'armée congolaise ont lancé l'opération « Springbok », un déploiement conjoint pour empêcher le M23 de conquérir la ville de Goma. Pourquoi les forces onusiennes ont-elles décidé de s'impliquer dans cette opération alors que le gouvernement congolais demande son départ ? Cette opération pourrait-elle retarder le retrait de la mission onusienne de la RDC ?  Avec Augustin Kahindo Muhesi, enseignant en Sciences politiques à l'Université de Goma et à l'Université Catholique du Graben.Climat : les glaciers d'Afrique en voie de disparition ? Lors du One Polar Summit, à Paris, les scientifiques et responsables politiques ont alerté sur la fonte des glaciers, notamment ceux présents au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. Quelles conséquences ce phénomène fait-il peser sur ces pays d'Afrique de l'Est ? Existe-t-il des solutions pour éviter la disparition de ces glaciers estimée à horizon 2040 ? Avec Jeanne Richard, journaliste au service environnement de RFI. 

Afrique Économie
Le Mali et le Burkina Faso veulent construire des centrales nucléaires

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 7, 2023 2:32


Le gouvernement de transition du Burkina Faso a signé un memorandum d'entente avec Rosatom à l'occasion de la Semaine russe de l'énergie qui se tenait à Moscou à la mi-octobre. L'agence nucléaire russe a également annoncé un accord de coopération avec le Mali. Pour ces pays, c'est un premier pas vers l'énergie nucléaire civile, mais on n'en est qu'aux prémices. La route vers la production d'électricité d'origine nucléaire est très longue. Il faut former du personnel qualifié, mettre en place une autorité de sûreté nucléaire, la faire valider par l'AIEA, l'autorité internationale chargé de veiller à la conformité du programme. Cela prend du temps, explique Ludovic Dupin, directeur de l'information de la société française d'énergie nucléaire.« La Pologne va lancer un programme nucléaire et elle a lancé ses démarches d'autorité de sûreté nucléaire en 2013. Et elle vient tout juste, en 2023, de recevoir l'aval de l'AIEA pour lancer son programme. Que ce soit des promoteurs russes, des Américains, des Français qui apportent l'expertise de sûreté, ça reste des périodes de temps très longues parce qu'il faut former des gens, en fait, des inspecteurs de sûreté nucléaire, c'est un métier spécifique, cela prend du temps. »Un programme « réaliste »Le Mali a annoncé quatre centrales de 55 mégawatts. Le Burkina Faso s'orienterait vers la technologie des SMR, des petits réacteurs modulaires pouvant aller jusqu'à 300 mégawatts. Effet d'annonce très politique pour certains. Ce n'est pas l'avis de Lassina Zerbo, ancien Premier ministre du Burkina Faso et président du conseil d'administration du Rwanda Atomic Energy Board. Il a été consulté sur ce programme.« Avec les nouvelles technologies, je crois que c'est réaliste. Le nucléaire a évolué, les technologies ont évolué. On parle aujourd'hui de SMR, des Small Modular Reactor, on parle des nanoréacteurs. Avant, on parlait de très grandes quantités d'eau pour les centrales nucléaires conventionnelles, mais avec les SMR, on n'a pas besoin de tant d'eau, on n'a pas besoin de tant d'uranium. Et puis avec le refroidissement au gaz et d'autres méthodes, on arrive à réduire les tailles des centrales nucléaires aujourd'hui. Je pense que c'est réaliste pour les pays africains. »Quelle sécurité pour ces installations ?Pas de détail pour l'instant sur l'accord signé entre Rosatom et le Burkina, ni sur le financement, ni sur le calendrier. Ce n'est qu'un tout début de programme, estime Emmanuelle Galichet, enseignante chercheure en physique nucléaire au Conservatoire national des arts et métiers à Paris. « On n'en est pas du tout au transfert de compétences. Rosatom est très bien armé, notamment pour les aides financières. Dans leurs partenariats, Rosatom propose très souvent de tout financer au début, donc de prendre en charge toute la partie capitalistique de cette industrie. »Reste la question de la sécurité des installations dans ces pays en proie aux attaques terroristes. Difficile à évaluer pour l'instant, selon Ludovic Dupin. « Les études de faisabilité seront essentielles, pas seulement d'un point de vue technique, mais d'un point de vue effectivement sécuritaire. Et là, il est trop tôt pour dire ce qui va arriver. Est-ce qu'il faut faire du nucléaire dans ces pays-là ? Ça va demander beaucoup d'études et de préparation. »Sur le continent, seule l'Afrique du Sud dispose d'une centrale nucléaire en fonctionnement, mais d'autres pays comme l'Égypte en partenariat avec Rosatom développent actuellement leurs programmes. 

Couleurs tropicales
Les acteurs culturels qui forgent le Burkina Faso dans Couleurs Tropicales

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Nov 3, 2023 48:30


Couleurs Tropicales propose une semaine spéciale consacrée au Burkina Faso.Pour ce dernier épisode Claudy met à l'honneur des initiateurs de projets culturels qui ont forgé le Burkina Faso.Alif Naaba, artiste et fondateur des REMA (Rencontres Musicales Africaines), Abdoulaye Diallo, créateur des festivals Ciné Droit Libre et Jazz à Ouaga, Koudbi Koala, directeur et président du comité d'organisation des Nuits Atypiques de Koudougou, Jah Press, fondateur de la cérémonie des Kunde D'or et Smarty, rappeur et ambassadeur de l'Unicef qui sera en concert le 18 novembre 2023 à Ouagadougou. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Humanist feat Yeleen & Leekma - Ni WongoSmarty feat Awadi - Sale TempsGeorges Ouedraogo - RosalieAlif Naaba feat Kayawoto - Ba YirVictor Deme - Djon MayaArt Melody - ZamanaYoung Ced - Mon DrapeauRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
Francky FP, Huguo Boss, Charly Baby et Dicko Fils représentent le Burkina Faso

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Nov 1, 2023 48:30


Couleurs Tropicales propose une semaine spéciale consacrée au Burkina Faso.Dans ce troisième épisode, Claudy Siar nous propose d'écouter la nouvelle génération d'artistes burkinabè, des nouveautés, ainsi que des titres Gold.Une playlist 100% Burkina Faso ! Il revient également sur les interventions des artistes Huguo Boss, Dicko Fils et Kandy Guira lors de leur passage en tant qu'invité dans des émissions précédentes. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Francky FP - TengaHuguo Boss - Cherie CocoCharly Baby - Mon BurkinaDicko Fils - JaaraamaMiss Maya - NouraAlrich - ChicoteyKandy Guira feat Ordoeuvre - Comme toiFleur - RastaMadess - CelestineAmity Meria - HaminakoBil Aka Kora - DibayaguiRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Niger: le Burkina Faso et le Mali prêts à intervenir?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 28, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'enquête dans la mort d'Evgueni Prigojine, sur la découverte de gisements pétroliers en Namibie et sur le report des élections communales dans certains territoires de la RDC. Niger : le Burkina Faso et le Mali prêts à intervenir ? La junte au Niger a autorisé le Burkina Faso et le Mali à intervenir sur le territoire nigérien en cas d'attaque de la Cédéao. Le Burkina Faso et le Mali ont-ils réellement les moyens d'intervenir au Niger contre les troupes de la Cédéao ? Les groupes jihadistes restent très actifs au Burkina Faso et au Mali, dans quelle mesure une intervention des armées burkinabè et malienne au Niger les renforcerait ? Avec Serge Daniel, correspondant de RFI basé au Sahel. Russie : Vladimir Poutine promet une enquête sur la mort de PrigojineLa Russie a ouvert une enquête sur le crash d'avion dans lequel Evgueni Prigojine a trouvé la mort. Pourquoi parle-t-on de « violation des règles de sécurité du transport aérien » ? Le président Vladimir Poutine a annoncé que cette enquête permettrait « d'aboutir à une conclusion ». Cette enquête désignera-t-elle les coupables ou sera-t-elle un simulacre ? Avec Denis Strelkov, journaliste au service en langue russe de RFI. Namibie : vers une économie pétrolière ? Plusieurs puits de pétrole, estimés à 11 milliards de barils, ont été découverts en Namibie. Comment expliquer ces découvertes récentes alors que le pays n'avait jamais produit de pétrole jusque-là ? Quels changements ces trouvailles pourraient-elles apporter à l'économie namibienne ? Avec Arthur Ponchelet, journaliste au service économie de RFI. RDC : le calendrier des élections communales modifié La Commission électorale nationale indépendante a décidé de reporter les élections communales en 2024 pour certaines localités. Comment ce report est-il justifié ? La présidentielle pourra-t-elle se tenir dans les communes concernées par ce report ? Avec Christian Moleka, politologue, coordinateur de la dypol, la dynamique des politologues.  

Appels sur l'actualité
[Vos questions] La grève des réservistes inquiète l'état-major

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 14, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le retour du leader de l'opposition en Inde, la convention fiscale Burkina/France et sur le départ de la CMA de Bamako. Israël : la grève des réservistes de l'armée inquiète  En Israël, plusieurs milliers de réservistes de l'armée se mettent en retrait ou menacent de le faire pour protester contre la réforme de la justice. Ce mouvement de grève peut-il compromettre la sécurité d'Israël comme le redoute l'Etat-major ? Le gouvernement pourrait-il revenir sur sa réforme ? Avec Guilhem Delteil, journaliste au service International de RFI.Inde : le retour du leader de l'opposition rebat les cartes Rahul Gandhi, leader de l'opposition, a réintégré le Parlement indien après la suspension de sa condamnation pour diffamation. Cette décision de la Cour Suprême signifie-telle qu'il pourra se présenter aux élections générales de l'année prochaine ? Quelle influence sa coalition peut-elle avoir sur la campagne en vue des élections ? Avec Christophe Jaffrelot, directeur de recherches au CERI SciencePo, spécialiste de l'Inde.Burkina Faso/France : une convention fiscale menacée  Le Burkina Faso a dénoncé la convention fiscale de non double imposition qui la liait à la France depuis près de 60 ans. En quoi consistait cette convention ? Quelles seront les conséquences de la fin de cet accord sur les entreprises françaises et burkinabè ? Avec Amos Zong-Naba, expert fiscal, Président de l'association Fiscalité et Développement local.Mali : la délégation de la CMA quitte Bamako La délégation de la Coordination des mouvements de l'Azawad a décidé de quitter la capitale malienne et de mettre un terme aux discussions avec les autorités de transitions. Comment expliquer ce nouvel épisode de tensions entre la CMA et le gouvernement ? Y-a-t-il risque pour les accords d'Alger ?Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI à Dakar. 

Journal de l'Afrique
Le Mali, le Burkina Faso et la Guinée affichent leur soutien aux putschistes nigériens

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 1, 2023 12:07


Le Mali, le Burkina Faso, et la Guinée, trois pays dirigés par des militaires, sont opposés à une intervention militaire potentielle de la Cédéao au Niger. L'organisation ouest-africaine a lancé, le 30 juillet, un ultimatum d'une semaine aux autorités putschistes, sans exclure "l'usage de la force." Une délégation de l'instance régionale est attendue le 2 août à Niamey.

Journal de l'Afrique
Le Burkina Faso décrète la "mobilisation générale" face aux attaques jihadistes

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 13, 2023 18:35


Les autorités de transition au Burkina Faso ont décrété, jeudi 13 avril, la "mobilisation générale" afin de "donner à l'État tous les moyens nécessaires" pour faire face aux attaques jihadistes qui frappent le pays. "Il s'agit surtout à travers ce décret de donner un cadre juridique, légal à l'ensemble des actions à mettre en oeuvre pour faire face à la situation que vit le Burkina Faso", précise un communiqué de la présidence, publié à l'issue du Conseil des ministres.

Radio foot internationale
Éliminatoires CAN 2024: le Sénégal et le Burkina Faso qualifiés

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Mar 29, 2023 48:30


Au sommaire de Radio foot internationale ce mercredi : les éliminatoires de la prochaine CAN. Se sont qualifiés hier mardi (28 mars 2023): le Sénégal, l'Afrique du Sud, le Burkina Faso et la Tunisie. Des favoris devront attendre : le Mali, surpris en Gambie. La RDC, revenue de Mauritanie avec un nul. Le Nigeria et le Ghana, qui n'ont pas encore leur billet pour la Côte d'Ivoire. - Des rencontres éliminatoires en vue du prochain Euro également : douche écossaise pour la Roja ! Et nouveau doublé de Scott McTominay, après le match face à Chypre. Le nouveau sélectionneur espagnol a du pain sur la planche. Les autres faits marquants, enseignements et tendances. La Belgique de Tedesco l'emporte en Allemagne en amical face à la Mannschaft de Flick. - Notre invité : le photojournaliste Michaël Zumstein, pour son ouvrage « Aka Zidane », paru aux éditions Images plurielles. Un projet photographique africain, avec des héros anonymes qui arborent au quotidien les maillots de foot des stars de la planète. Autour d'Annie Gasnier, Michaël Zumstein, Hervé Penot, Chérif Ghemmour et Salim Baungally. - Réalisation Alice Mesnard, préparation : David Fintzel et Pierre Guérin. Rendez-vous 16h10 T.U.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires CAN 2024: le Sénégal et le Burkina Faso qualifiés

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Mar 29, 2023 48:30


Au sommaire de Radio foot internationale ce mercredi : les éliminatoires de la prochaine CAN. Se sont qualifiés hier mardi (28 mars 2023): le Sénégal, l'Afrique du Sud, le Burkina Faso et la Tunisie. Des favoris devront attendre : le Mali, surpris en Gambie. La RDC, revenue de Mauritanie avec un nul. Le Nigeria et le Ghana, qui n'ont pas encore leur billet pour la Côte d'Ivoire. - Des rencontres éliminatoires en vue du prochain Euro également : douche écossaise pour la Roja ! Et nouveau doublé de Scott McTominay, après le match face à Chypre. Le nouveau sélectionneur espagnol a du pain sur la planche. Les autres faits marquants, enseignements et tendances. La Belgique de Tedesco l'emporte en Allemagne en amical face à la Mannschaft de Flick. - Notre invité : le photojournaliste Michaël Zumstein, pour son ouvrage « Aka Zidane », paru aux éditions Images plurielles. Un projet photographique africain, avec des héros anonymes qui arborent au quotidien les maillots de foot des stars de la planète. Autour d'Annie Gasnier, Michaël Zumstein, Hervé Penot, Chérif Ghemmour et Salim Baungally. - Réalisation Alice Mesnard, préparation : David Fintzel et Pierre Guérin. Rendez-vous 16h10 T.U.

Expliquez-nous le monde
Le Burkina Faso exige le départ de l'armée française

Expliquez-nous le monde

Play Episode Listen Later Jan 26, 2023 10:36


Entre la France et le Burkina Faso, le divorce est consommé. Ouagadougou exige le départ de l'armée française présente sur son territoire depuis 2009, en tout 400 commandos des forces spéciales de la force "sabre" s'apprêtent à rentrer. Une actualité qui relègue un peu plus la Françafrique aux livres d'histoire, on vous explique !

C dans l'air
AFRIQUE, UKRAINE : LA MARCHE SANGLANTE DES WAGNER – 24/01/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jan 24, 2023 64:20


EXPERTS FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l'armée française DAPHNÉ BENOIT Correspondante Défense - « AFP » PAUL GOGO Correspondant en Russie Après le Mali, le Burkina Faso vient de demander à l'armée française de quitter son territoire. Arrivée au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat, le 30 septembre 2022, le deuxième en huit mois, la junte burkinabée dénonce l'accord qui permet aux forces spéciales françaises d'être présentes dans le pays pour lutter contre les groupes jihadistes. Ouagadougou dit notamment vouloir diversifier ses partenaires et envisagerait un rapprochement avec… Moscou. Paris a répondu attendre des clarifications de la part du président de transition, le capitaine Ibrahim Traoré. Le Burkina Faso héberge actuellement un contingent de près de 400 hommes de la force française « Sabre ». Ce scénario rappelle celui de Bamako, dans un contexte qui a vu depuis le putsch de septembre, les manifestations contre la présence militaire française se multiplier à Ouagadougou sur fond de désinformation qui émanerait d'organisations financées par Moscou, avec un objectif : faire de la Russie la puissance d'influence au Sahel à la place de la France. Des dessins animés de propagande russe circulent ainsi sur les réseaux sociaux. Dans l'un d'eux, on peut voir des soldats français représentés en zombies et en serpents, se présentant comme des « démons de Macron ». De l'autre côté, les mercenaires du groupe russe Wagner, eux, sont dépeints comme des libérateurs. Véritable cheval de Troie de l'influence de la Russie sur le continent africain, les hommes de Wagner, un groupe paramilitaire russe sans existence légale, ont été signalés au Burkina Faso mais leur présence n'est pas confirmée. Ils sont en revanche désormais bien implantés au Mali ainsi qu'en Centrafrique. Dans ce dernier pays, les mercenaires russes, proches de Vladimir Poutine, « intimident et harcèlent les civils », créant un climat de peur. À tel point que, selon l'ONU, les victimes des violences de ces paramilitaires sont terrifiées à l'idée de saisir la justice par crainte de représailles. Wagner, une armée de l'ombre qui vient d'être classée par les Etats-Unis « organisation criminelle transnationale », sème la violence partout sur la planète depuis 2013. Avec souvent une même méthode pour s'implanter dans un pays : assurer la sécurité des pouvoirs en place en échange d'une prise de contrôle des mines d'or et de diamant. Avec derrière ces juteux contrats : Evgueni Prigojine. Surnommé le « cuisinier de Vladimir Poutine », le patron de Wagner est sorti de l'ombre pendant la guerre en Ukraine. Il a reconnu en septembre dernier avoir fondé le groupe de mercenaires et il multiplie depuis les apparitions dans les médias ainsi que sur le front ukrainien où ses hommes sont présents. Des déclarations et une omniprésence qui questionnent sur les ambitions de l'homme devenu milliardaire, qui n'a pas hésité ces derniers temps à critiquer l'efficacité de l'armée russe. Alors Evgueni Prigojine serait-il en train de concurrencer son ami Vladimir Poutine ? Quelles sont les ambitions du patron de Wagner ? Que se passe-t-il au Burkina Faso ? Comment les hommes de Wagner sont-ils devenus incontournables en Afrique ? Enfin si RT France ferme, la chaîne russe est très active en Afrique. Quelle est sa stratégie sur le continent africain ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Le Burkina Faso confirme avoir réclamé le départ des troupes françaises

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 24, 2023 20:00


Les autorités burkinabè ont confirmé, ce lundi 23 janvier 2023, mettre fin à l'accord qui permet aux soldats français d'être présents au Burkina Faso. Les 400 éléments des forces spéciales engagés dans la lutte contre le terrorisme au Sahel ont un mois pour quitter le pays. Que vous inspire cette décision ? Comment analysez-vous la volonté du capitaine Traoré de se tourner vers d'autres partenaires ? Vos réactions nous intéressent. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Un jour dans le monde
Pas besoin de Wagner : le Burkina Faso se dit prêt à se défendre seul face aux jihadistes.

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Oct 26, 2022 4:00


durée : 00:04:00 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Au Burkina Faso, presque un mois après le putsch qui a chassé le colonel Paul-Henri Damiba, le gouvernement de transition tout juste nommé lance un appel pour mobiliser 50 000 civils pour appuyer l'armée.

InterNational
Pas besoin de Wagner : le Burkina Faso se dit prêt à se défendre seul face aux jihadistes.

InterNational

Play Episode Listen Later Oct 26, 2022 4:00


durée : 00:04:00 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Au Burkina Faso, presque un mois après le putsch qui a chassé le colonel Paul-Henri Damiba, le gouvernement de transition tout juste nommé lance un appel pour mobiliser 50 000 civils pour appuyer l'armée.

Le Scan - Le podcast marocain de l'actualité

Huit mois après le putsch qui avait déposé le président Roch Marc Christian Kaboré, en janvier, le Burkina Faso a connu un nouveau coup d'Etat. Le capitaine Ibrahim Traoré a pris le pouvoir. Il reprochait à son prédécesseur son incapacité à endiguer le terrorisme. Quid de la communauté marocaine sur place ? Où va le Burkina ? Dans Le Scan, le podcast actu de TelQuel, Landry Benoit reçoit Amine Atter, rédacteur en chef de TelQuel. Aidez-nous à améliorer Le Scan en répondant à ce formulaire : https://forms.gle/FdZr23H1a3Zoyoyh9 L'équipe "Le Scan" par TelQuel Média : Présentation, interview : Landry Benoit  Montage et réalisation : Karim Sefiani Soutenez un média indépendant. Abonnez-vous à Telquel : https://telquel.ma/abonnement/

Journal de l'Afrique
Le Burkina Faso confirme que l'ex-président Compaoré est "attendu" d'ici la fin de la semaine

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 6, 2022 14:30


L'ex-président burkinabè Blaise Compaoré, en exil en Côte d'Ivoire depuis son renversement en 2014 par une insurrection populaire, est "attendu" à Ouagadougou pour participer "d'ici la fin de la semaine", a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement. Une rencontre importante entre les anciens chefs d'État du Burkina Faso encore en vie sera organisée "dans le but d'accélérer la question de la réconciliation". Les détails de notre correspondant Abdoulaye Barry.

Journal de l'Afrique
Deuil national au Burkina Faso après l'attaque à Seytenga qui a fait 79 morts

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 14, 2022 13:24


Le Burkina Faso a entamé mardi un deuil national de trois jours après l'attaque qui a fait au moins 79 morts à Seytenga (nord), selon un nouveau bilan, la tuerie la plus meurtrière depuis un an dans ce pays régulièrement frappé par les jihadistes depuis 2015. "Des hommes armés sont venus prendre des positions, encercler le village et tirer. Ils ouvraient même les portes des maisons pour rentrer et exécuter", explique Amadou, un rescapé réfugié à Dori, la grande ville proche de Seytenga.