Podcasts about Achille Mbembe

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Achille Mbembe

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Invité Afrique
«L'institution que j'aurais voulu à 20 ans»: Liz Gomis dévoile MansA, la Maison des mondes africains

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 31, 2025 5:37


En septembre 2025, la Maison des mondes africains ouvrira ses portes à Paris, après un véritable parcours du combattant pour trouver un lieu. À sa tête : Liz Gomis, journaliste et réalisatrice, de caractère bien trempé, qui n'esquive pas les tensions du moment. « C'est l'institution que j'aurais voulu à 20 ans », confie-t-elle. Elle porte ce projet avec force, mémoire et convictions. Rencontre avec une femme bien trempée, portée par un désir de transmission, de réparation, et de dialogue entre les récits afro-diasporiques et l'espace culturel français. RFI : Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas encore, qu'est-ce que la Maison des Mondes Africains, la MansA ?Liz Gomis : La MansA, c'est une institution culturelle. C'est également un laboratoire. Nous ne nous inscrivons pas comme un musée puisque nous n'aurons pas de collection d'œuvres d'art ou autres. Nous sommes centrés sur la création contemporaine. Je dirais qu'on a un prisme aussi sur la création numérique et l'audiovisuel, parce que je viens de là. L'idée, c'est de pouvoir monter un centre qui sera pluridisciplinaire et qui croisera aussi bien les arts du spectacle, que la littérature, que le cinéma. MansA, le nom de l'institution, c'est Maison des mondes africains. Quand on dit mondes africains, on parle des Caraïbes, on parle des Amériques – du nord et du sud –, on parle de l'océan Indien et on parle évidemment de la diaspora européenne. Parce que l'idée, c'est justement de croiser ces savoirs. L'idée, c'est aussi de les faire découvrir parfois à un public plus jeune. Ce sera notre mission d'éducation, toujours sous le prisme de la culture, qui permettra, je pense, de permettre à certaines personnes de se libérer un peu de l'exigence – parce qu'on a toujours le sentiment qu'il faut avoir lu Achille Mbembe pour pouvoir rentrer dans ces sujets. Alors qu'en fait, on peut y entrer par différents biais. On peut y entrer par des œuvres d'art – en ce moment, il y a l'exposition au Centre Pompidou, Paris Noir – des moments musicaux, des moments d'expositions. Voilà, ce sera un bouillonnement de culture. Vous faites référence à Achille Mbembe qui est à l'origine de ce projet. Comment le projet a-t-il évolué depuis ce premier jet ? Achille Mbembe, effectivement, est à l'initiative de ce projet. Ensuite, j'ai vite été mise à contribution pour écrire le rapport de préfiguration. Achille est arrivé évidemment avec la philosophie et l'idée du projet, mais ensuite, il fallait transformer cela en un projet tangible. Voilà comment le projet a évolué. Je peux dire que j'y ai mis toutes mes tripes et j'y ai également mis une part de moi parce que, quelque part, la MansA, c'est un peu l'institution que j'attendais lorsque j'avais 20 ans. C'est l'institution qui m'aurait permis, il y a 20 ans, de mieux comprendre qui j'étais en tant que Française dont les parents sont nés sur le continent africain et qui parfois avaient du mal à trouver sa place. Aujourd'hui, j'en ai 24 de plus, donc je ne me pose plus cette question. Mais je sais que c'est une question qui continue de perturber et de questionner de jeunes gens et de jeunes femmes qui sont pleinement français et qui se posent toujours la question de savoir quelle est leur place dans le pays dans lequel ils sont nés. Vous parlez de cette difficulté à trouver sa place. Comment faire entendre cette voix dans une France où les crispations identitaires s'accentuent ? C'est toujours compliqué de monter un projet, en premier lieu. Évidemment, on sait bien que le sujet de l'Afrique et de ses descendants, cela crispe. Mais moi, j'ai juste envie de dire aux Français, ayez de la mémoire. Rappelez-vous qu'à un moment donné, on était content d'avoir les tirailleurs sénégalais. Rappelez-vous qu'on était heureux d'aller voir Joséphine Baker sur scène. Rappelez-vous que Manu Dibango était le directeur musical de la seule émission musicale de l'ORTF, Pulsations, et que le producteur était Gésip Légitimus. Rappelez-vous de tout cela. Je suis juste là pour dire, nous avons une mémoire. Si on fait le choix de se replier en invoquant le fantasme d'une France qui aurait toujours été monochrome, c'est un mensonge que l'on se fait. Ce pays a toujours été un brassage. Tout ce qu'on fait avec MansA, c'est de rappeler les Français à leur histoire. Il ne faudrait pas glisser vers cette voie du repli. Au fond, qu'est-ce que ça nous apporte ? On voit bien les États-Unis en train de se replier. Honnêtement, cela ne donne pas envie, ce qu'on est en train de voir aujourd'hui. Est-ce que c'est cela, la marche du monde ? Je ne crois pas. Comment est financée la Maison des Mondes Africains ?Pour l'instant, c'est financé par la puissance publique. Nous sommes en train de monter notre cellule de mécénat, parce qu'il s'agit aussi d'aller lever des fonds privés. Mais pour le moment, oui, nous sommes financés par la puissance publique. Personnellement, qu'est-ce qui vous porte dans ce projet ? Ce qui me motive, ce sont mes parents. C'est le parcours de mes parents. C'est de se dire qu'une femme qui s'appelle Émilie Mendy, qui est partie de Guinée-Bissau, qui est arrivée au Sénégal à l'âge de douze ans, qui est ensuite arrivée en France à l'âge de 19 ans, qui a fait des ménages et qui s'est battu toute sa vie pour en avoir une, de vie digne, mais aussi pour que ses enfants soient sur un chemin qui soit digne également. Ma motivation, c'est de me dire : « Je ne peux pas décevoir ce parcours. » Ma motivation première, c'est celle-ci, c'est d'abord de rendre hommage à mes parents. La deuxième motivation, c'est que maintenant, je regarde derrière moi et je vois les plus jeunes. Je ne peux pas me dire que ces plus jeunes vivront le même parcours que le mien. Je suis obligé d'être à la hauteur. Voici ce qui me motive tous les matins et qui fait que je me lève et que je me bats pour que cette institution existe parce qu'on a besoin de « role model », de modèles en français. Je ne sais pas si je suis un « role model », mais de voir les stagiaires d'observation qu'on a pu avoir nous renvoyer des messages en nous disant : « J'ai eu 20 sur 20 à mon rapport de stage et c'est grâce à vous, j'aimerais bien faire mon stage de seconde chez vous. » Alors que ce sont des gens qui sont motivés par le football et qui m'ont dit qu'ils n'avaient pas envie d'aller faire un stage dans un club de foot ou à la fédération. Pour moi, ce sont des victoires. Parce que pour une fois, ils se sont dit : « Je fais un stage d'observation et la directrice est une femme d'origine africaine, elle ressemble à ma sœur, elle ressemble à ma mère, elle ressemble à ma tante. En fait, c'est possible. » L'idée est de se dire qu'on a ouvert la porte. On offre un champ des possibles quelque part infini. Moi, à partir de ce moment-là, ma motivation démarre et après, plus rien ne peut m'arrêter.  À lire aussiLa Maison des mondes africains a trouvé ses locaux à Paris après des mois de controverses

C'est pas du vent
La vie au bord des extrêmes est en passe de devenir la norme

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later May 21, 2025 48:30


Cette affirmation est extraite du dernier livre du philosophe et historien Achille Mbembe, La Communauté terrestre, publié aux éditions de La Découverte. À l'heure des putschs militaires qui se multiplient sur le continent, les pays africains entrent dans une nouvelle phase historique durant laquelle ils peuvent miser sur l'intelligence collective des Africaines et des Africains. Pour Achille Mbembe qui dirige la Fondation de l'innovation pour la démocratie, « c'est cette intelligence qu'il faudra réveiller, nourrir et accompagner. C'est ainsi que pourront émerger de nouveaux horizons de sens, puisque la démocratie, en cette ère planétaire, n'a de sens que si elle est ordonnée à un dessein plus élevé, qui est la réparation et le soin du vivant ». Achille Mbembe est notre invité.Rediffusion du 8 septembre 2023. Pour en savoir plus sur la Fondation de l'innovation pour la démocratie. 

C'est pas du vent
La vie au bord des extrêmes est en passe de devenir la norme

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later May 21, 2025 48:30


Cette affirmation est extraite du dernier livre du philosophe et historien Achille Mbembe, La Communauté terrestre, publié aux éditions de La Découverte. À l'heure des putschs militaires qui se multiplient sur le continent, les pays africains entrent dans une nouvelle phase historique durant laquelle ils peuvent miser sur l'intelligence collective des Africaines et des Africains. Pour Achille Mbembe qui dirige la Fondation de l'innovation pour la démocratie, « c'est cette intelligence qu'il faudra réveiller, nourrir et accompagner. C'est ainsi que pourront émerger de nouveaux horizons de sens, puisque la démocratie, en cette ère planétaire, n'a de sens que si elle est ordonnée à un dessein plus élevé, qui est la réparation et le soin du vivant ». Achille Mbembe est notre invité.Rediffusion du 8 septembre 2023. Pour en savoir plus sur la Fondation de l'innovation pour la démocratie. 

Buchkritik - Deutschlandfunk Kultur
Buchkritik: "Die terrestrische Gemeinschaft" von Achille Mbembe

Buchkritik - Deutschlandfunk Kultur

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 6:56


Scholz, Leander www.deutschlandfunkkultur.de, Lesart

Lesart - das Literaturmagazin - Deutschlandfunk Kultur
Buchkritik: "Die terrestrische Gemeinschaft" von Achille Mbembe

Lesart - das Literaturmagazin - Deutschlandfunk Kultur

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 6:56


Scholz, Leander www.deutschlandfunkkultur.de, Lesart

Lesart - das Literaturmagazin (ganze Sendung) - Deutschlandfunk Kultur
Buchkritik: "Die terrestrische Gemeinschaft" von Achille Mbembe

Lesart - das Literaturmagazin (ganze Sendung) - Deutschlandfunk Kultur

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 6:56


Scholz, Leander www.deutschlandfunkkultur.de, Lesart

New Books Network
Rachel Marie Niehuus, "An Archive of Possibilities: Healing and Repair in Democratic Republic of Congo" (Duke UP, 2024)

New Books Network

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 68:26


In An Archive of Possibilities: Healing and Repair in Democratic Republic of Congo (Duke UP, 2024), anthropologist and surgeon Rachel Marie Niehuus explores possibilities of healing and repair in the eastern Democratic Republic of Congo against a backdrop of 250 years of Black displacement, enslavement, death, and chronic war. Niehuus argues that in a context in which violence characterizes everyday life, Congolese have developed innovative and imaginative ways to live amid and mend from repetitive harm. Drawing on ethnographic fieldwork and the Black critical theory of Achille Mbembe, Christina Sharpe, Alexis Pauline Gumbs and others, Niehuus explores the renegotiation of relationships with land as a form of public healing, the affective experience of living in insecurity, the hospital as a site for the socialization of pain, the possibility of necropolitical healing, and the uses of prophesy to create collective futures. By considering the radical nature of cohabitating with violence, Niehuus demonstrates that Congolese practices of healing imagine and articulate alternative ways of living in a global regime of antiblackness. Rachel Marie Niehuus is an anthropologist and a surgeon currently on faculty in the Department of Surgery at University of North Carolina. Her next project continues this study of world-making through an analysis of the role of medicine in what might come after the world of Man. Atalia Israeli-Nevo is an anthropology PhD student at the University of Texas at Austin. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/new-books-network

New Books in Medicine
Rachel Marie Niehuus, "An Archive of Possibilities: Healing and Repair in Democratic Republic of Congo" (Duke UP, 2024)

New Books in Medicine

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 68:26


In An Archive of Possibilities: Healing and Repair in Democratic Republic of Congo (Duke UP, 2024), anthropologist and surgeon Rachel Marie Niehuus explores possibilities of healing and repair in the eastern Democratic Republic of Congo against a backdrop of 250 years of Black displacement, enslavement, death, and chronic war. Niehuus argues that in a context in which violence characterizes everyday life, Congolese have developed innovative and imaginative ways to live amid and mend from repetitive harm. Drawing on ethnographic fieldwork and the Black critical theory of Achille Mbembe, Christina Sharpe, Alexis Pauline Gumbs and others, Niehuus explores the renegotiation of relationships with land as a form of public healing, the affective experience of living in insecurity, the hospital as a site for the socialization of pain, the possibility of necropolitical healing, and the uses of prophesy to create collective futures. By considering the radical nature of cohabitating with violence, Niehuus demonstrates that Congolese practices of healing imagine and articulate alternative ways of living in a global regime of antiblackness. Rachel Marie Niehuus is an anthropologist and a surgeon currently on faculty in the Department of Surgery at University of North Carolina. Her next project continues this study of world-making through an analysis of the role of medicine in what might come after the world of Man. Atalia Israeli-Nevo is an anthropology PhD student at the University of Texas at Austin. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/medicine

New Books in African Studies
Rachel Marie Niehuus, "An Archive of Possibilities: Healing and Repair in Democratic Republic of Congo" (Duke UP, 2024)

New Books in African Studies

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 68:26


In An Archive of Possibilities: Healing and Repair in Democratic Republic of Congo (Duke UP, 2024), anthropologist and surgeon Rachel Marie Niehuus explores possibilities of healing and repair in the eastern Democratic Republic of Congo against a backdrop of 250 years of Black displacement, enslavement, death, and chronic war. Niehuus argues that in a context in which violence characterizes everyday life, Congolese have developed innovative and imaginative ways to live amid and mend from repetitive harm. Drawing on ethnographic fieldwork and the Black critical theory of Achille Mbembe, Christina Sharpe, Alexis Pauline Gumbs and others, Niehuus explores the renegotiation of relationships with land as a form of public healing, the affective experience of living in insecurity, the hospital as a site for the socialization of pain, the possibility of necropolitical healing, and the uses of prophesy to create collective futures. By considering the radical nature of cohabitating with violence, Niehuus demonstrates that Congolese practices of healing imagine and articulate alternative ways of living in a global regime of antiblackness. Rachel Marie Niehuus is an anthropologist and a surgeon currently on faculty in the Department of Surgery at University of North Carolina. Her next project continues this study of world-making through an analysis of the role of medicine in what might come after the world of Man. Atalia Israeli-Nevo is an anthropology PhD student at the University of Texas at Austin. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/african-studies

New Books in Anthropology
Rachel Marie Niehuus, "An Archive of Possibilities: Healing and Repair in Democratic Republic of Congo" (Duke UP, 2024)

New Books in Anthropology

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 68:26


In An Archive of Possibilities: Healing and Repair in Democratic Republic of Congo (Duke UP, 2024), anthropologist and surgeon Rachel Marie Niehuus explores possibilities of healing and repair in the eastern Democratic Republic of Congo against a backdrop of 250 years of Black displacement, enslavement, death, and chronic war. Niehuus argues that in a context in which violence characterizes everyday life, Congolese have developed innovative and imaginative ways to live amid and mend from repetitive harm. Drawing on ethnographic fieldwork and the Black critical theory of Achille Mbembe, Christina Sharpe, Alexis Pauline Gumbs and others, Niehuus explores the renegotiation of relationships with land as a form of public healing, the affective experience of living in insecurity, the hospital as a site for the socialization of pain, the possibility of necropolitical healing, and the uses of prophesy to create collective futures. By considering the radical nature of cohabitating with violence, Niehuus demonstrates that Congolese practices of healing imagine and articulate alternative ways of living in a global regime of antiblackness. Rachel Marie Niehuus is an anthropologist and a surgeon currently on faculty in the Department of Surgery at University of North Carolina. Her next project continues this study of world-making through an analysis of the role of medicine in what might come after the world of Man. Atalia Israeli-Nevo is an anthropology PhD student at the University of Texas at Austin. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/anthropology

New Books in Sociology
Rachel Marie Niehuus, "An Archive of Possibilities: Healing and Repair in Democratic Republic of Congo" (Duke UP, 2024)

New Books in Sociology

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 68:26


In An Archive of Possibilities: Healing and Repair in Democratic Republic of Congo (Duke UP, 2024), anthropologist and surgeon Rachel Marie Niehuus explores possibilities of healing and repair in the eastern Democratic Republic of Congo against a backdrop of 250 years of Black displacement, enslavement, death, and chronic war. Niehuus argues that in a context in which violence characterizes everyday life, Congolese have developed innovative and imaginative ways to live amid and mend from repetitive harm. Drawing on ethnographic fieldwork and the Black critical theory of Achille Mbembe, Christina Sharpe, Alexis Pauline Gumbs and others, Niehuus explores the renegotiation of relationships with land as a form of public healing, the affective experience of living in insecurity, the hospital as a site for the socialization of pain, the possibility of necropolitical healing, and the uses of prophesy to create collective futures. By considering the radical nature of cohabitating with violence, Niehuus demonstrates that Congolese practices of healing imagine and articulate alternative ways of living in a global regime of antiblackness. Rachel Marie Niehuus is an anthropologist and a surgeon currently on faculty in the Department of Surgery at University of North Carolina. Her next project continues this study of world-making through an analysis of the role of medicine in what might come after the world of Man. Atalia Israeli-Nevo is an anthropology PhD student at the University of Texas at Austin. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/sociology

Vida em França
Limbo: "Não somos nem portugueses, nem moçambicanos"

Vida em França

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 19:17


O espetáculo Limbo está em cena até ao dia 8 de Fevereiro, no Teatro de la Colline, em Paris. A peça foi apresentada em Portugal em 2021, onde recebeu os prémios para Melhor Espectáculo de Teatro e Melhor Texto Português Representado pela Sociedade Portuguesa de Autores (SPA). O encenador e actor Victor de Oliveira nasceu em Moçambique, cresceu em Portugal e vive em França. "Não sabemos quem somos, e fechamo-nos num limbo. Não somos nem somos portugueses, nem moçambicanos", afirma o encenador. RFI: Em palco, conta a sua história familiar, os conflitos entre gerações, o impacto da herança colonial. Menciona que foi "um acidente" nascer noutro lugar, porquê?Victor de Oliveira: Quando faço essa citação do Achille Mbembe, que diz que é um acidente nascer num dado lugar é apenas para dizer que todos nós nascemos num determinado espaço e depois temos toda a vida para criar algo, para criar uma vida e para ver como é que o facto de termos nascido numa época determinada, num país determinado, como é que essa história faz parte de nós e como é que nós nos construímos com essa história. E, obviamente, eu, tendo nascido numa colónia portuguesa durante o período colonial, sendo neto de colonos brancos portugueses e colonizadas negras moçambicanas, como é que eu cresço e como é que eu me defino e como é que eu avanço na minha vida, fazendo parte dessa história, e dessa história que é uma história extremamente complicada, extremamente difícil, que é a história da colonização portuguesa.Mas hoje já estamos em 2025. O ano passado, Portugal comemorou os 50 anos do 25 de Abril. Este ano, Moçambique vai comemorar os 50 anos da independência. Como é que avançamos, sabendo o que foi a colonização, sabendo o que houve de terrível, e como é que hoje nos definimos? Como é que hoje conseguimos criar algo para além do horror que foi a colonização, sem negar aquilo que aconteceu, mas dizendo: ok, aconteceu. Mas hoje, como é que nós fazemos para ir além dessa história e para construir algo que esteja ligado a essa história comum que é nossa e tentar avançar com tudo isso?Todas essas questões são questões que me acompanham, para as quais não tenho respostas precisas, digamos assim. Mas, as questões em si já são suficientemente interessantes para que elas me acompanhem e para que eu tente, no palco, com o limbo, por exemplo, dar algumas respostas ou, pelo menos, fazer com que as pessoas que estejam na plateia e que ouçam e que vejam o que está a acontecer se possam questionar também. E, eventualmente, que essas histórias possam ecoar na própria história de cada um, de cada uma delas.Em palco, durante 1h15 compartilha episódios traumáticos da infância; como o desejo de se esconder do próprio pai, e reflecte sobre a procura de um sentimento de pertença. Pensar no passado é uma forma de sair deste limbo?Sim, é uma forma de voltar a olhar para esse limbo de que eu falo com um pouco mais de distância. Também tem a ver com a idade que eu tenho hoje e com o facto de, há um tempo, todas essas questões andarem à minha volta. E tem a ver com essa distância e com essa maneira de dizer: "Ok, isto aconteceu assim, assim, assim. E por que é que aconteceu assim? Por que é que houve esta reação? Por que é que isto aconteceu?" Não para tentar encontrar respostas, mas porque eu tenho a impressão de que essas situações, digamos, de que eu falo durante o espetáculo, fazem parte dessa dramaturgia, que essas situações são representativas de toda uma parte da história portuguesa e colonial. No meu caso, com Moçambique, mas podia ser com Angola, com Cabo Verde, Guiné-Bissau, São Tomé e Príncipe.Mas tem a ver com essa relação com as ex-colónias portuguesas. Sim, é uma maneira de olhar para essas situações, de tentar compreendê-las hoje, com a idade que eu tenho e com o trabalho que tentei fazer de dramaturgia e de compreensão enquanto artista, para dizer: "Ok, isto aconteceu assim, porque isto, isto, isto". E, obviamente, há menos sofrimento, um certo apaziguamento, digamos assim, que vai surgindo pouco a pouco, porque a história mesmo se conta a partir de mim. Ela não é apenas a minha história.Quando eu fiz em Lisboa e fiz em Guimarães, e no dia 28 de Março, vou fazê-la no Teatro Circo de Braga, enquadrado no Dia Mundial do Teatro. E toda essa relação é para que as pessoas que venham ver. Cada um faz o seu caminho, mas as questões que estão lá são partilhadas, e cada um de nós pode encontrar as suas respostas.Você recua até 1977 para falar de uma viagem de carro onde viu brancos a serem queimados num Fiat vermelha. Nunca se esquece o que se vê?Quer dizer, quando são coisas tão traumatizantes, é difícil esquecer. E depois tem a ver com o que se passou depois. Porque havia esse período, depois da independência, havia, como eu digo, uma raiva extremamente forte contra os brancos portugueses, contra os mestiços. É por isso que eu conto que, num autocarro em Maputo, de repente, eu estava com os meus pais e com o meu irmão, e as pessoas começaram a gritar: "Abaixo o mulato! Mulato não tem bandeira! Abaixo o mulato!"Tudo isso, obviamente, são coisas que, quando somos crianças, não percebemos muito bem o que se passa, mas percebemos que há uma agressividade extremamente forte e que as pessoas nos têm como responsáveis de algo. Enquanto criança, não percebia muito bem, mas depois consegui compreender. Tinha tudo a ver com o tipo de colonização portuguesa, com o facto de que os mestiços, obviamente, tinham mais direitos que os negros e menos direitos que os brancos. E essa hierarquia das raças, que foi instaurada pela colonização portuguesa, fez com que, de repente, os mestiços estivessem entre dois lados e fossem insultados. De um lado e do outro.Para uma criança da minha idade, nessa altura, era extremamente traumatizante, porque, de repente, não sabemos quem somos, e aí fechamo-nos num limbo, fechamo-nos em algo. Não temos identidade, não sabemos quem somos, e estamos no entre-dois, entre o paraíso e o inferno, que é uma das definições religiosas do que é o limbo. Mas no entre-dois racial também: não somos nem brancos, nem negros. Estamos no entre-dois. Nem somos portugueses, nem moçambicanos. Não somos nada. E esse "não sermos nada" que nos é imputado, que nos é dado, que nos é mostrado, quer seja pelos brancos, quer seja pelos negros, foi, não apenas para mim, mas também para milhares de outras pessoas, extremamente difícil durante anos e anos e anos, mesmo depois, quando chegamos a Portugal, pelas mesmas razões.Em palco, interpreta também Francisco, o seu pai. Foi importante trazê-lo para a peça?Sim, sim, era extremamente importante, porque o espetáculo começou a ser pensado a partir de uma conversa que tive com ele. Uma das conversas, das discussões que tive durante uma parte da minha adolescência e mesmo durante a minha vida de adulto com o meu pai. Conversas extremamente difíceis, como acontece com muitos pais e filhos. Conflitos de gerações, mas não apenas isso, também sobre o olhar que cada um de nós tinha sobre a colonização e sobre o que se tinha passado em Moçambique.E, de repente, a partir de uma dessas conversas, eu disse: "Não, eu tenho que fazer algo no palco. Eu sou um artista, tenho que tentar encontrar uma maneira de contar tudo isto, porque nunca vi um espetáculo sobre este assunto em palco em Portugal". E a voz, o percurso de todos estes milhares de mestiços, mulatos, como éramos chamados, é importante. E eu penso que há muita gente que se vai identificar, que vai reconhecer e que será tocada pelo facto de estarmos a falar disso. E foi exactamente o que aconteceu em Lisboa, no Porto. Fizemos também no FITEI, no Porto, e em Guimarães. Espero que o mesmo aconteça em Braga, em Março.Essa relação traz toda uma história. E é verdade que, de repente, o pai existe. O meu pai fala assim ainda hoje. É um homem que viveu metade da sua vida em Portugal, mas que continua a ter um sotaque moçambicano, continua a falar com uma musicalidade, com um ritmo próprio que é o dele. Com o seu sotaque moçambicano. Ainda hoje, em Portugal, quando eu o imito, as pessoas percebem logo que ele é moçambicano. E há palavras que só ele diz. E há palavras que os portugueses reconhecem como típicas dos moçambicanos ou angolanos.Houve, no entanto, um trabalho de tradução e de adaptação para que isso pudesse ser ouvido hoje aqui por um público francês. Como é que eu consigo dar um sotaque? Eu não podia, por exemplo, tentar criar um sotaque francófono, quer dizer, um sotaque do Congo ou dos Camarões, ou de outra antiga colónia francesa, porque não é exactamente a mesma coisa. Eu tinha muito receio de cair num clichê. Tive que encontrar uma maneira de dar um ritmo à voz dele, dar um ritmo à sua maneira de falar, para que as pessoas percebessem que tem muito a ver com ele.E, ao mesmo tempo, há pequenas expressões que têm a ver, obviamente, com o facto de ser um africano que fala. Tudo isso, sim, era extremamente importante para que as pessoas pudessem ver que é um homem já de uma certa idade e, sobretudo, um homem que é representativo. Mais uma vez, representativo de pessoas da geração dele, mesmo um pouco mais novas, que continuam a interrogar-se e a olhar de uma certa maneira para aquilo que foi o colonialismo português. E como isso é importante de ser ouvido.Na peça fala também sobre o facto de ter crescido a admirar os brothers americanos e a força do Black Power e dos Black Panthers. De onde vem essa identificação?Tem muito a ver, porque está relacionado com toda a segregação racial. A história da segregação racial americana é uma história que, na Europa, conhecemos relativamente bem. Mas a verdade é que nasci numa colónia portuguesa, numa colónia que enviou bastantes escravos para o Brasil e para os Estados Unidos. Aliás, eu falo disso no espectáculo: digo que a minha avó nasceu em 1910 e que o último barco negreiro clandestino que saiu do porto de Lourenço Marques, na altura, foi em 1920. Quer dizer, a minha avó tinha dez anos. Isso significa que é algo que está presente, que está lá.Essa relação com os americanos é importante. E depois, falo de outra questão: quando nós chegámos a Portugal, nos anos 80, como as séries americanas tratavam esse tema. Falo, por exemplo, de Raízes, que era uma série daquela altura. De repente, víamo-nos nós próprios, víamos os nossos antepassados. E depois há a música americana: Havia uma identificação que era extremamente importante, algo que não existia em Portugal. Não havia, na época, algo semelhante em relação aos negros moçambicanos, porque nessa altura não havia muita produção cultural visível — nem na televisão, nem na rádio, nem na música.Eu falo da música negra americana, que me acompanhou e que acompanhou toda a minha família. Essa identificação era extremamente importante. Como para os americanos, o mestiço é negro — one drop of Black Blood, como eles dizem —, para mim, de repente, veio a conclusão: "Ok, afinal, eu sou negro mesmo". Mesmo que antes já não soubesse muito bem o que era. Toda essa indefinição era extremamente difícil. Mas, quando me conectava à música negra americana, havia algo que trazia orgulho nos meus antepassados, orgulho na minha cor de pele, orgulho na minha história.Os americanos tinham - e ainda têm hoje - uma relação muito forte com esse orgulho. E, ao olhar para a história da colonização moçambicana, eu sentia dificuldade em encontrar essa mesma relação. Era difícil sentir orgulho daquilo que sou e das minhas raízes.Portugal demorou muito a falar abertamente sobre as antigas colónias...Não, não havia. Não havia muita abertura. Não se falava da guerra colonial, nem dos moçambicanos que chegaram a Portugal. Porque, como eu digo no espetáculo, nós obviamente não éramos pessoas escravizadas - isso já tinha acabado há muito tempo. Não éramos retornados, que eram os colonos que tinham voltado para Portugal. E não éramos, como diziam em Portugal, "portugueses de gema". O que significa que não éramos nada disso. Então, o que éramos? Essa indefinição tornava extremamente complicado e difícil encontrar uma identificação própria, ter orgulho naquilo que eu era.A cultura negra americana era uma bóia de salvação, porque havia algo lá, algo muito claro e forte naquilo que eles diziam. Quando eu falo de James Brown e da música I'm Black and I'm Proud, por exemplo, era isso - uma música incrível, Black and Proud. E os meus primos e eu ouvíamos isso e dizíamos: “Sim, sim, sim!” Mesmo naquela época, quando estávamos no Norte, numa aldeia, fosse em São Pedro do Sul ou depois na Serra do Caramulo, ou no Barreiro, ou mais tarde em Sintra. Tudo isso, mesmo que o que estava à nossa volta não fosse aquilo, fazia-nos ver quem éramos, apesar dos insultos que nos rodeavam.Havia os insultos com os quais eu e os meus primos crescemos: "preto" e todas essas coisas terríveis. Crescemos com isso, mas, pouco a pouco, surgiu uma vontade de ir além disso, de nos construirmos enquanto homens, enquanto adultos, e de dizermos: “Ok, tudo bem, nós somos isso tudo. Mas isso tudo é importante, porque tem a ver com a minha história”.Essa história está ligada à história das minhas avós, ao facto de eu ter nascido numa colónia. Mas, ao mesmo tempo, não posso esquecer que há outra parte de mim - a história dos meus avós, que eram brancos, colonos do Norte de Portugal, do centro de Portugal. Isso também faz parte da minha história. É necessário encontrar um equilíbrio, um equilíbrio que me permita caminhar com serenidade e deixar o limbo para trás.Na peça, fala de agressões que sofreu e menciona a morte de Bruno Candé. Apesar de avanços, ainda há muito trabalho pela frente em Portugal?Ainda há muito trabalho, como mencionou António de Almeida Mendes, o historiador, porque, embora em Portugal se tenha feito um grande esforço, especialmente nos últimos 20 anos, para olhar para a colonização e questionar a história comum enquanto sociedade, ainda persistem velhos hábitos. Há ainda uma forma de olhar para as pessoas que vieram das ex-colónias e para os seus descendentes, os afrodescendentes, que vivem e nasceram em Portugal, de uma maneira que perpetua preconceitos. E isso é extremamente difícil de superar.Quando menciono o Bruno Candé, faço-o porque, antes, falei de Alcindo Monteiro, que morreu em 1995, três anos após eu próprio ter sido agredido por skinheads no Porto. Tudo isso serve para reflectir sobre como a sociedade portuguesa lida com estas questões. A morte do Bruno Candé, que ocorreu em 2020, é algo que eu trago à tona porque foi muito recente. 2020 foi ontem. E, ainda hoje, vemos episódios chocantes, como o que aconteceu recentemente em Lisboa, onde pessoas foram encostadas à parede numa rua do centro da cidade. São situações que, para mim, são incompreensíveis e me deixam em estado de choque. Não sou o único - felizmente, muitos ficaram igualmente chocados, porque é algo que não conseguimos aceitar.Não consigo entender como, em pleno 2025, a sociedade portuguesa e o Estado português ainda possam justificar acções que são absolutamente horríveis, absolutamente terríveis. Que algo assim possa acontecer... É como se estivéssemos a recuar no tempo, para períodos de segregação racial. Falávamos antes sobre os Estados Unidos nos anos 40 e 50, mas agora estamos em 2025. Não é admissível que, hoje, em Portugal, ainda haja formas de menosprezar, rotular e rebaixar o outro de maneira tão flagrante. Isso deixa-me completamente desamparado.Sei que houve uma grande manifestação em Lisboa, onde as pessoas saíram às ruas para dizer: "Não nos encostem à parede". Este tipo de resposta é essencial, porque não é possível que, num país como Portugal, que faz parte da União Europeia há tantos anos, ainda hoje estejamos presos a uma mentalidade que menospreza o outro, que rebaixa, e que mantém uma relação racista tão profundamente enraizada. Não é possível. Não é aceitável.Imagino que acompanhe a actualidade moçambicana. Como é que observa os recentes protestos e agitações políticas?Olho com grande preocupação, porque é uma outra história que, embora não tenha directamente a ver com esta peça, de certa maneira tem, já que está ligada ao período da colonização. Quer dizer, Moçambique é um país extremamente jovem. Este ano, Moçambique festeja 50 anos de independência. Desde 1975, o mesmo partido tem gerido todo o país. Até 1992, sob um regime marxista-leninista, e, a partir de 1992, deixou de ser a República Popular de Moçambique para se tornar a República de Moçambique. Portanto, é uma democracia em que há eleições. Durante muitos anos, essas eleições eram fraudulentas. As pessoas sabiam, mais ou menos, que eram fraudulentas. Mas tudo isso era feito com o aval, digamos assim, quer de portugueses, quer de outros países, porque era necessário que o país continuasse num caminho para a democracia.E isso não é apenas a história de Moçambique; está ligado a muitas outras democracias no continente africano pós-independência. Mas a verdade é que, 50 anos depois, estamos num caminho que, infelizmente, vejo como um beco sem saída. Não apenas porque houve outra pessoa que ganhou as eleições - e está provado, não sou só eu que digo isto, está provado que Venâncio Mondlane ganhou as eleições - mas, por outro lado, também porque há uma juventude que já não quer absolutamente continuar da mesma maneira. E o que estamos a assistir é a uma juventude extremamente forte, que diz "Basta, basta! Não podemos continuar assim".Essa forma de os jovens, essencialmente jovens, irem para a rua e serem mortos - com mais de 200 mortos - é absolutamente terrível. Mas há uma vontade extremamente grande de fazer com que isso mude, porque um país com uma riqueza natural tão grande, como é que ainda hoje pode ser um dos países mais pobres do mundo? Obviamente, isso também está relacionado com a forma como a descolonização foi feita e como os países europeus e o Ocidente olharam para a descolonização feita pelos países africanos. Tudo isso está ligado à história.Estou bastante preocupado porque não consigo prever o que poderá acontecer. Sei que houve uma tomada de posse com os deputados do partido Podemos e, ao mesmo tempo, Venâncio, que foi quem realmente ganhou, diz que "Não, isto não é possível". As pessoas voltam novamente para a rua e, novamente, são baleadas. O que é que poderá acontecer para que tudo isso termine e para que haja algo em que as pessoas aceitem que o país tem que mudar? Por enquanto, confesso que não sei muito bem o que poderá acontecer. Estou bastante inquieto.

Vale a pena com Mariana Alvim
T3 #41 O Poeta da Cidade (Pedro Freitas)

Vale a pena com Mariana Alvim

Play Episode Listen Later Jan 14, 2025 40:45


Pedro Freitas é o “Poeta da Cidade”, poeta editado, dizedor de poesia e performer. Os livros que escolheu: Poesia de Daniel Faria; Mataram a Cotovia, Harper Lee; Crítica da Razão Negra, Achille Mbembe; Poesia Reunida, Maria do Rosário Pedreira. Outras referências: O poema do Carlos do Carmo cantado pelos Amor Electro: “No teu poema”; (José) Tolentino de Mendonça; O ensaio que escreveu: “Serei preto o suficiente?” O podcast: Dizer. O site: poetadacidade.com. Os livros que publicou: Ela, metafisicamente d'outro mundo; Vim sem tempo. O que ofereci: O Verão Selvagem dos Teus Olhos, Ana Teresa Pereira. Os livros aqui: www.wook.pt

Litteraturhusets podkast
Afrotopia: Framtidens Afrika med Felwine Sarr og Andreas Liebe Delsett

Litteraturhusets podkast

Play Episode Listen Later Oct 20, 2024 62:22


Hvordan skal Afrika nå sitt fulle potensiale når Europa fortsatt er malen man styrer etter? Ikke bare har århundrer med kolonisering og utbytting ribbet kontinentet for muligheter, men begrepet «utvikling» har blitt nærmest synonymt med å gå i Europas fotspor.Det hevder den senegalesiske akademikeren Felwine Sarr i sin bok Afrotopia, som har hatt stor innflytelse globalt, både i akademiske kretser og i offentlig debatt. Her utforsker han muligheten for et nytt Afrika, med utgangspunkt i afrikanske tenkere, kunstnere og filosofisk tradisjon. Afrika trenger et utopia, et mål å strekke seg mot, uten å måle seg opp mot andre, mener Sarr. Hvordan kan et slikt afrotopia se ut?Felwine Sarr er en toneangivende akademiker og aktiv samfunnsdebattant. Han er professor i økonomi ved universitetet Gaston-Berger i Senegal, og professor i fransk og frankofone studier ved Duke University, så vel som musiker og forfatter av flere romaner. Sammen med filosofen Achille Mbembe står han bak Les Ateliers De La Pensée, som samler akademikere og forfattere fra Afrika og diaspora. I 2018 utarbeidet Sarr og den franske kunsthistorikeren Bénédicte Savoy på oppdrag fra president Emmanuel Macron en rapport om repatriering av afrikanske kulturgjenstander i franske museer.Andreas Liebe Delsett er forfatter og tidligere kunstnerisk ansvarlig ved Litteraturhuset. Han skriver for tiden på en bok om Sør-Afrikas nyere historie.Nå møtes de to til samtale om avkolonisering, eurosentrisme, kunstens rolle og Afrikas framtid. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

LitHouse podcast
Afrotopia: The Future of Africa with Felwine Sarr and Andreas Liebe Delsett

LitHouse podcast

Play Episode Listen Later Oct 20, 2024 62:22


How can Africa reach its full potential when Europe is still the blueprint to model oneself after? Not only has centuries of colonization and exploitation stripped the continent of opportunities, but the term “development” has all but become synonymous with following in Europe's footsteps.This is the argument of Senegalese academic Felwine Sarr in his book Afrotopia, which has had great influence in academic as well as public discourse. In it, he explores the possibility of a new Africa, with the help of African thinkers, artists and philosophic traditions. Africa needs a utopia, a goal to strive towards, without comparing themselves to others, Sarr says. How might such an afrotopia look?Felwine Sarr is a leading academic and a prominent voice in public discourse. He is professor in economics at the Gaston-Berger University in Senegal, and professor of French and francophone studies at Duke University, USA, as well as a musician and the author of several novels. Together with the philosopher Achille Mbembe, he has established Les Ateliers De La Pensée, which gathers academics and writers from across Africa and the diaspora. In 2018, commissioned by President Emmanuel Macron, Sarr and the French art historian Bénédicte Savoy authored a seminal report on repatriation of African cultural artifacts from French museums.Andreas Liebe Delsett is a writer and former artistic director at the House of Literature, currently working on a book about South Africa's recent history. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Le Média
Pourquoi BFMTV a censuré Rima Hassan ?

Le Média

Play Episode Listen Later Oct 13, 2024 18:15


Sommes-nous, en 2024, immergés dans la société de l'information ou dans la société du spectacle ? En tout cas, “la médiation médiatique” est aujourd'hui indissociable de la vie politique, de la politique, du politique. Et cette médiation médiatique produit des biais, des catégories, fabrique des monstres et des méchants. Et des fois, elle accentue les divisions, brise le lien social, et tente d'imposer une sorte de hiérarchisation de la valeur des vies humaines, à travers la banalisation de la vie des uns, réduite à des froides statistiques, et la valorisation de la vie des autres, considérées à hauteur d'individu. Elle est à ce titre un instrument de la nécropolitique, selon l'expression du philosophe camerounais Achille Mbembe, qui désigne ainsi le pouvoir de choisir qui va vivre et qui va mourir. Un principe qui a toujours existé mais qui prend des proportions extrêmes dans notre société technologique, mondialisée, et médiatique. La médiation médiatique est un pouvoir. Mais par une sorte d'auto-enchantement, elle se veut le pouvoir. Une sorte de pouvoir total, auquel participent les sphères politiques, économiques, administratives. Ces dernières semaines, ces derniers jours, on a pu s'en rendre compte, notamment à l'occasion de l'an I du 7 octobre 2023. On en parle dans cette édition spéciale de L'Actu Démasquée.

Revue de presse Afrique
À la Une: quatorze mois de détention pour le président Bazoum

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 16, 2024 4:06


Dans une tribune publiée par Le Monde Afrique ce lundi, des Prix Nobel comme le médecin congolais Denis Mukwege et l'écrivain nigérian Wole Soyinka, et d'éminents intellectuels africains, comme l'universitaire Achille Mbembe ainsi que des chercheurs et des juristes appellent à la libération du président du Niger.« Depuis le 26 juillet 2023, relève le journal, date du coup d'État militaire commis au Niger, le président de la République, Mohamed Bazoum, élu démocratiquement deux ans auparavant au suffrage universel, a été privé de sa liberté. Ayant catégoriquement refusé de céder aux pressions exercées pour lui arracher sa démission, il est séquestré (ainsi que son épouse) dans deux pièces de sa résidence, au cœur même du camp de la garde présidentielle, dont l'ancien commandant est l'exécutant du putsch avec ses complices qui se disaient proches amis du président ».Aucun motif d'inculpation…Pour les signataires de cette tribune, « Mohamed et Hadiza Bazoum sont aujourd'hui les victimes d'une détention arbitraire, en violation des garanties fondamentales sur les libertés individuelles et le droit international, et qui entraîne des conséquences particulièrement douloureuses pour leur famille et, bien sûr, pour les Nigériens. Que reproche-t-on au président Bazoum ? Aucun grief ne lui a été communiqué dans le respect des lois pénales et aucune explication n'a été fournie pour sa détention. Aucun motif d'inculpation ne lui a été notifié et il n'a jamais été présenté à un magistrat. (…) La vérité, poursuivent les signataires de cette tribune, est que les putschistes entendent faire payer au président Bazoum le prix de sa lutte résolue pour les libertés et l'État de droit – et, plus encore, le prix de son vigoureux combat contre la corruption et le détournement de fonds publics. (...) Les mois s'écoulent et Mohamed et Hadiza Bazoum sont toujours séquestrés dans une indifférence grandissante et incompréhensible de la communauté internationale. (…) Cette captivité n'a que trop duré ».Et les signataires de lancer cet appel : « nous appelons les hauts responsables politiques d'Afrique et du monde à prendre leurs responsabilités et à exprimer avec détermination leur exigence d'obtenir la libération d'un chef d'État démocratiquement élu, séquestré pour des motifs indignes dans des conditions inacceptables, et dont l'action a toujours été inspirée par la recherche du bien commun du peuple nigérien et par la victoire de la démocratie en Afrique ».L'AES : un an après…À la Une également, les 1 an de l'AES, l'Alliance des Étatsdu Sahel… Alliance qui regroupe le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois États dirigés par des juntes militaires…À cette occasion, pointe L'Essor à Bamako, « le colonel Assimi Goïta, président en exercice de la confédération, a annoncé plusieurs bonnes nouvelles : notamment la mise en circulation dans les prochains jours du passeport biométrique de l'AES, le lancement prochain d'une chaîne de l'information de l'AES et la création en cours d'une Banque d'investissement et d'un Fonds de stabilisation. En outre, poursuit L'Essor, le chef de l'État a réitéré la détermination des pays de l'AES à lutter contre le terrorisme. Il a dénoncé le soutien de certains pays au terrorisme international dans le Sahel. Le discours du président Goita a été diffusé simultanément sur les télévisions nationales du Mali, du Burkina et du Niger ».« AES An I : destin commun, nouveaux projets », titre pour sa part le quotidien Aujourd'hui au Burkina Faso. L'un des rares médias des trois pays à se permettre de commenter un tant soit peu les annonces du colonel Goïta et à s'interroger : « un retour à la Cédéao est donc désormais inenvisageable ? Une Cédéao qui donne jusqu'en février 2025 aux trois pays pour se décider définitivement ! Que fera-t-on des populations de ces trois États hors Cédéao, munis de passeports AES qui iront dans l'espace Cédéao ? Que deviendront les projets de la Cédéao au Mali, au Burkina et au Niger ? Qu'en sera-t-il de la libre circulation des personnes et des biens ? L'avenir du CFA ? Goïta a préféré égrener ce qui a déjà été fait ou en esquisse, même a minima ».

Revue de presse Afrique
À la Une: quatorze mois de détention pour le président Bazoum

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 16, 2024 4:06


Dans une tribune publiée par Le Monde Afrique ce lundi, des Prix Nobel comme le médecin congolais Denis Mukwege et l'écrivain nigérian Wole Soyinka, et d'éminents intellectuels africains, comme l'universitaire Achille Mbembe ainsi que des chercheurs et des juristes appellent à la libération du président du Niger.« Depuis le 26 juillet 2023, relève le journal, date du coup d'État militaire commis au Niger, le président de la République, Mohamed Bazoum, élu démocratiquement deux ans auparavant au suffrage universel, a été privé de sa liberté. Ayant catégoriquement refusé de céder aux pressions exercées pour lui arracher sa démission, il est séquestré (ainsi que son épouse) dans deux pièces de sa résidence, au cœur même du camp de la garde présidentielle, dont l'ancien commandant est l'exécutant du putsch avec ses complices qui se disaient proches amis du président ».Aucun motif d'inculpation…Pour les signataires de cette tribune, « Mohamed et Hadiza Bazoum sont aujourd'hui les victimes d'une détention arbitraire, en violation des garanties fondamentales sur les libertés individuelles et le droit international, et qui entraîne des conséquences particulièrement douloureuses pour leur famille et, bien sûr, pour les Nigériens. Que reproche-t-on au président Bazoum ? Aucun grief ne lui a été communiqué dans le respect des lois pénales et aucune explication n'a été fournie pour sa détention. Aucun motif d'inculpation ne lui a été notifié et il n'a jamais été présenté à un magistrat. (…) La vérité, poursuivent les signataires de cette tribune, est que les putschistes entendent faire payer au président Bazoum le prix de sa lutte résolue pour les libertés et l'État de droit – et, plus encore, le prix de son vigoureux combat contre la corruption et le détournement de fonds publics. (...) Les mois s'écoulent et Mohamed et Hadiza Bazoum sont toujours séquestrés dans une indifférence grandissante et incompréhensible de la communauté internationale. (…) Cette captivité n'a que trop duré ».Et les signataires de lancer cet appel : « nous appelons les hauts responsables politiques d'Afrique et du monde à prendre leurs responsabilités et à exprimer avec détermination leur exigence d'obtenir la libération d'un chef d'État démocratiquement élu, séquestré pour des motifs indignes dans des conditions inacceptables, et dont l'action a toujours été inspirée par la recherche du bien commun du peuple nigérien et par la victoire de la démocratie en Afrique ».L'AES : un an après…À la Une également, les 1 an de l'AES, l'Alliance des Étatsdu Sahel… Alliance qui regroupe le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois États dirigés par des juntes militaires…À cette occasion, pointe L'Essor à Bamako, « le colonel Assimi Goïta, président en exercice de la confédération, a annoncé plusieurs bonnes nouvelles : notamment la mise en circulation dans les prochains jours du passeport biométrique de l'AES, le lancement prochain d'une chaîne de l'information de l'AES et la création en cours d'une Banque d'investissement et d'un Fonds de stabilisation. En outre, poursuit L'Essor, le chef de l'État a réitéré la détermination des pays de l'AES à lutter contre le terrorisme. Il a dénoncé le soutien de certains pays au terrorisme international dans le Sahel. Le discours du président Goita a été diffusé simultanément sur les télévisions nationales du Mali, du Burkina et du Niger ».« AES An I : destin commun, nouveaux projets », titre pour sa part le quotidien Aujourd'hui au Burkina Faso. L'un des rares médias des trois pays à se permettre de commenter un tant soit peu les annonces du colonel Goïta et à s'interroger : « un retour à la Cédéao est donc désormais inenvisageable ? Une Cédéao qui donne jusqu'en février 2025 aux trois pays pour se décider définitivement ! Que fera-t-on des populations de ces trois États hors Cédéao, munis de passeports AES qui iront dans l'espace Cédéao ? Que deviendront les projets de la Cédéao au Mali, au Burkina et au Niger ? Qu'en sera-t-il de la libre circulation des personnes et des biens ? L'avenir du CFA ? Goïta a préféré égrener ce qui a déjà été fait ou en esquisse, même a minima ».

Holberg Prize Talks
Achille Mbembe: "The Earthly Community"

Holberg Prize Talks

Play Episode Listen Later Aug 20, 2024 52:48


On 5 June 2024 Holberg Laureate Achille Mbembe held his Holberg Lecture: "The Earthly Community" in the University Aula in Bergen. How should we inhabit anew and share as equitably as possible a planet whose life-support system has been so severely damaged by human activities as to be in dire need of repair? Achille Mbembe is Research Professor of History and Politics at Wits Institute for Social and Economic Research, University of the Witwatersrand. He is also Director of the Innovation Foundation for Democracy. Photo: Eivind Senneset / The Holberg Prize

Revue de presse Afrique
À la Une: le tournant antidémocratique en Afrique francophone

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 28, 2024 4:23


C'est une analyse à lire dans Le Monde Afrique qui constate « qu'en dépit des sanctions internationales et des médiations régionales, des coups d'État en série font vaciller la démocratie depuis ces quatre dernières années sur cet espace géographique lié par la colonisation française. (…) Mali en 2020 et 2021, Guinée en 2021, Burkina Faso par deux fois en 2022 puis Niger et Gabon en 2023. (…) Le reflux du mouvement démocratique commencé dans les années 1990 avec l'organisation des “conférences nationales“, qui avaient ouvert la voie au multipartisme, est aussi soudain qu'impensé, pointe le journal. (…) Aujourd'hui, poursuit Le Monde Afrique, ni les sanctions internationales ni les médiations régionales n'ont d'effet sur les putschistes. Les “hommes forts“ ont tous adopté rapidement des mesures autoritaires, en vue d'asseoir ce qu'ils ont arraché par les armes. Concentration des pouvoirs dans les mains du président autoproclamé, suspension des textes législatifs fondamentaux, restriction des libertés d'expression et de la presse, mise au pas de l'opposition, et reports incessants du projet d'organisation d'élections. »Dictatures ou faux-semblants de démocratie…Toutefois, analyse encore Le Monde Afrique, « ces militaires ne sont que les visages les plus visibles de la crise antidémocratique dans laquelle se trouve l'Afrique francophone. De nombreux présidents en exercice ont réduit la libre expression politique à des faux-semblants. » Et le journal de citer le Tchad, le Cameroun, le Congo-Brazzaville ou encore la Côte d'Ivoire. « Seuls le Sénégal, dont les institutions ont tenu de manière exemplaire malgré les turbulences lors de la dernière présidentielle en mars, le Cap-Vert et le Bénin se distinguent dans cette ère que le philosophe camerounais Achille Mbembe qualifie de “glaciation autoritaire“. »Alors, conclut Le Monde Afrique, « certains seraient tentés de conclure à un rejet de la démocratie en Afrique francophone. La réalité invite à la nuance. Selon plusieurs enquêtes d'opinion, dont l'Afrobarometer réalisé en 2021 dans trente pays africains, seuls 35 % des sondés “perçoivent une pleine offre de démocratie“ dans leur pays. Mais 69 % d'entre eux considèrent toujours que “la démocratie est préférable à tout autre type de gouvernement“, à condition qu'elle ne soit pas un abus de langage. »L'exception sénégalaise…Jeune Afrique pour sa part s'intéresse de près au cas particulier du Sénégal… « Au Sénégal, les “petites ruptures“ d'Ousmane Sonko en attendant le grand changement » : c'est le titre du site panafricain.Premier constat : une « gouvernance bicéphale » avec le « duo Sonko-Diomaye ». Un duo « atypique ». Le premier, désormais Premier ministre, a toujours été le patron politique du second, désormais président. « On se dirige vers un système de gouvernance à la française, où le Premier ministre a des prérogatives réelles et n'est plus face à un président qui incarne tout et écrase tout le monde », analyse un diplomate sénégalais cité par Jeune Afrique.Sur le plan politique, « les Sénégalais attendent encore que des mesures fortes soient prises, constate encore le site panafricain. Et si cela fait plus d'un mois que le gouvernement a été formé, aucune annonce n'a encore été faite pour baisser le prix des denrées de première nécessité. (…) En attendant, Ousmane Sonko enchaîne les séminaires gouvernementaux, sortes de Conseil des ministres bis et thématiques pour répondre aux différentes urgences. (…) Autre grief : la promesse – non tenue – de nommer les directeurs de société d'État ou des agences stratégiques au terme d'un processus d'appel à candidature. Les nominations ont été annoncées en Conseil des ministres et cela a fait couler beaucoup d'encre. »Alors, « en attendant les mesures concrètes, les nouveaux dirigeants tentent de marquer le terrain, relève encore Jeune Afrique. Ils ont décidé de jeter un regard inquisiteur sur la gestion du régime passé. Depuis plusieurs jours, les publications de rapports d'audit et d'inspection des organes de contrôle de l'État se succèdent. Leurs contenus mettent en lumière plusieurs cas de dysfonctionnements, de détournements ou de malversations dans la gestion des finances publiques depuis 2019 et n'épargnent pas ministres, directeurs ou élus locaux. »Fritures sur la ligne Dakar-Paris…Enfin, Le Point Afrique revient sur les relations entre Dakar et Paris : « Il y a beaucoup de ressentis et une crispation des deux côtés, affirme-t-il. Il y a de fortes attentes et demandes du côté sénégalais pour revoir le partenariat avec la France, premier partenaire économique du pays et aboutir à plus d'autonomie, d'indépendance et de respect mutuel dans les échanges. Le PASTEF ne remet pas en cause la relation du partenariat France-Sénégal. Ce qu'il critique ce sont les conditions de cette coopération. Comment redéfinir ces rapports pour qu'ils deviennent gagnant-gagnant ? »

Revue de presse Afrique
À la Une: le tournant antidémocratique en Afrique francophone

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 28, 2024 4:23


C'est une analyse à lire dans Le Monde Afrique qui constate « qu'en dépit des sanctions internationales et des médiations régionales, des coups d'État en série font vaciller la démocratie depuis ces quatre dernières années sur cet espace géographique lié par la colonisation française. (…) Mali en 2020 et 2021, Guinée en 2021, Burkina Faso par deux fois en 2022 puis Niger et Gabon en 2023. (…) Le reflux du mouvement démocratique commencé dans les années 1990 avec l'organisation des “conférences nationales“, qui avaient ouvert la voie au multipartisme, est aussi soudain qu'impensé, pointe le journal. (…) Aujourd'hui, poursuit Le Monde Afrique, ni les sanctions internationales ni les médiations régionales n'ont d'effet sur les putschistes. Les “hommes forts“ ont tous adopté rapidement des mesures autoritaires, en vue d'asseoir ce qu'ils ont arraché par les armes. Concentration des pouvoirs dans les mains du président autoproclamé, suspension des textes législatifs fondamentaux, restriction des libertés d'expression et de la presse, mise au pas de l'opposition, et reports incessants du projet d'organisation d'élections. »Dictatures ou faux-semblants de démocratie…Toutefois, analyse encore Le Monde Afrique, « ces militaires ne sont que les visages les plus visibles de la crise antidémocratique dans laquelle se trouve l'Afrique francophone. De nombreux présidents en exercice ont réduit la libre expression politique à des faux-semblants. » Et le journal de citer le Tchad, le Cameroun, le Congo-Brazzaville ou encore la Côte d'Ivoire. « Seuls le Sénégal, dont les institutions ont tenu de manière exemplaire malgré les turbulences lors de la dernière présidentielle en mars, le Cap-Vert et le Bénin se distinguent dans cette ère que le philosophe camerounais Achille Mbembe qualifie de “glaciation autoritaire“. »Alors, conclut Le Monde Afrique, « certains seraient tentés de conclure à un rejet de la démocratie en Afrique francophone. La réalité invite à la nuance. Selon plusieurs enquêtes d'opinion, dont l'Afrobarometer réalisé en 2021 dans trente pays africains, seuls 35 % des sondés “perçoivent une pleine offre de démocratie“ dans leur pays. Mais 69 % d'entre eux considèrent toujours que “la démocratie est préférable à tout autre type de gouvernement“, à condition qu'elle ne soit pas un abus de langage. »L'exception sénégalaise…Jeune Afrique pour sa part s'intéresse de près au cas particulier du Sénégal… « Au Sénégal, les “petites ruptures“ d'Ousmane Sonko en attendant le grand changement » : c'est le titre du site panafricain.Premier constat : une « gouvernance bicéphale » avec le « duo Sonko-Diomaye ». Un duo « atypique ». Le premier, désormais Premier ministre, a toujours été le patron politique du second, désormais président. « On se dirige vers un système de gouvernance à la française, où le Premier ministre a des prérogatives réelles et n'est plus face à un président qui incarne tout et écrase tout le monde », analyse un diplomate sénégalais cité par Jeune Afrique.Sur le plan politique, « les Sénégalais attendent encore que des mesures fortes soient prises, constate encore le site panafricain. Et si cela fait plus d'un mois que le gouvernement a été formé, aucune annonce n'a encore été faite pour baisser le prix des denrées de première nécessité. (…) En attendant, Ousmane Sonko enchaîne les séminaires gouvernementaux, sortes de Conseil des ministres bis et thématiques pour répondre aux différentes urgences. (…) Autre grief : la promesse – non tenue – de nommer les directeurs de société d'État ou des agences stratégiques au terme d'un processus d'appel à candidature. Les nominations ont été annoncées en Conseil des ministres et cela a fait couler beaucoup d'encre. »Alors, « en attendant les mesures concrètes, les nouveaux dirigeants tentent de marquer le terrain, relève encore Jeune Afrique. Ils ont décidé de jeter un regard inquisiteur sur la gestion du régime passé. Depuis plusieurs jours, les publications de rapports d'audit et d'inspection des organes de contrôle de l'État se succèdent. Leurs contenus mettent en lumière plusieurs cas de dysfonctionnements, de détournements ou de malversations dans la gestion des finances publiques depuis 2019 et n'épargnent pas ministres, directeurs ou élus locaux. »Fritures sur la ligne Dakar-Paris…Enfin, Le Point Afrique revient sur les relations entre Dakar et Paris : « Il y a beaucoup de ressentis et une crispation des deux côtés, affirme-t-il. Il y a de fortes attentes et demandes du côté sénégalais pour revoir le partenariat avec la France, premier partenaire économique du pays et aboutir à plus d'autonomie, d'indépendance et de respect mutuel dans les échanges. Le PASTEF ne remet pas en cause la relation du partenariat France-Sénégal. Ce qu'il critique ce sont les conditions de cette coopération. Comment redéfinir ces rapports pour qu'ils deviennent gagnant-gagnant ? »

Les têtes d'affiches de Denise Epoté
Le chercheur camerounais Achille Mbembe et l'entrepreneur malien Ibrahima Diawara

Les têtes d'affiches de Denise Epoté

Play Episode Listen Later Mar 17, 2024 3:14


Les têtes d'affiche de Denise Epoté de TV5 Monde, comme chaque dimanche sur RFI, aujourd'hui avec Nicolas Brousse : sur la manchette, le Camerounais Achille Mbembe, lauréat du prix Holberg 2024. Et, Ibrahima Diawara, qui s'emploie à transformer le transport urbain au Mali.   À écouter aussiIdées - Achille Mbembe, professeur d'Histoire et de Sciences politiques, auteur de «La communauté terrestre»

C'est pas du vent
La vie au bord des extrêmes est en passe de devenir la norme

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jan 4, 2024 48:30


Cette affirmation est extraite du dernier livre du philosophe et historien Achille Mbembe, La Communauté terrestre, publié aux éditions de La Découverte. À l'heure des putschs militaires qui se multiplient sur le continent, les pays africains entrent dans une nouvelle phase historique durant laquelle ils peuvent miser sur l'intelligence collective des Africaines et des Africains. Pour Achille Mbembe qui dirige la Fondation de l'innovation pour la démocratie, « c'est cette intelligence qu'il faudra réveiller, nourrir et accompagner. C'est ainsi que pourront émerger de nouveaux horizons de sens, puisque la démocratie, en cette ère planétaire, n'a de sens que si elle est ordonnée à un dessein plus élevé, qui est la réparation et le soin du vivant ». Achille Mbembe est notre invité.Rediffusion du 8 septembre 2023. Pour en savoir plus sur la Fondation de l'innovation pour la démocratie. 

C'est pas du vent
La vie au bord des extrêmes est en passe de devenir la norme

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Sep 8, 2023 48:30


Cette affirmation est extraite du dernier livre du philosophe et historien Achille Mbembe, La Communauté terrestre, publié aux éditions de La Découverte. À l'heure des putschs militaires qui se multiplient sur le continent, les pays africains entrent dans une nouvelle phase historique durant laquelle ils peuvent miser sur l'intelligence collective des Africaines et des Africains. Pour Achille Mbembe qui dirige la Fondation de l'innovation pour la démocratie, « c'est cette intelligence qu'il faudra réveiller, nourrir et accompagner. C'est ainsi que pourront émerger de nouveaux horizons de sens, puisque la démocratie, en cette ère planétaire, n'a de sens que si elle est ordonnée à un dessein plus élevé, qui est la réparation et le soin du vivant ». Achille Mbembe est notre invité. Pour en savoir plus sur la Fondation de l'innovation pour la démocratie.

New Books in African American Studies
Zahi Zalloua, "Solidarity and the Palestinian Cause: Indigeneity, Blackness, and the Promise of Universality" (Bloomsbury, 2023)

New Books in African American Studies

Play Episode Listen Later Aug 11, 2023 63:37


Zahi Zalloua provides the first examination of Palestinian identity from the perspective of Indigeneity and Critical Black Studies. Examining the Palestinian question through the lens of settler colonialism and Indigeneity, this timely book warns against the liberal approach to Palestinian Indigeneity, which reinforces cultural domination, and urgently argues for the universal nature of the Palestinian struggle. Foregrounding Palestinian Indigeneity reframes the Palestinian-Israeli conflict as a problem of wrongful dispossession, a historical harm that continues to be inflicted on the population under the brutal Occupation of the West Bank and Gaza. At the same time, in a global context marked by liberal democratic ideology, such an approach leads either to liberal tolerance – the minority is permitted to exist so long as their culture can be contained within the majority order – or racial separatism, that is, appeals for national independence typically embodied in the two-state solution. Solidarity and the Palestinian Cause: Indigeneity, Blackness, and the Promise of Universality (2023 Bloomsbury Publishing PLC) not only insists that any analysis of Indigeneity's purchase must keep this problem of translation in mind, but also that we must recast the Palestinian struggle as a universal one. As demonstrated by the Palestinian support for such movements as Black Lives Matter, and the reciprocal support Palestinians receive from BLM activists, the Palestinian cause fosters a solidarity of the excluded. This solidarity underscores the interlocking, global struggles for emancipation from racial domination and economic exploitation. Drawing on key Palestinian voices, including Edward Said and Larissa Sansour, as well as a wide range of influential philosophers such as Slavoj Žižek, Frantz Fanon and Achille Mbembe, Zalloua brings together the Palestinian question, Indigeneity and Critical Black Studies to develop a transformative, anti-racist vision of the world. Zahi is Cushing Eells Professor of Philosophy and Literature, and Director of Indigeneity, Race, and Ethnicity Studies at Whitman College, USA. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/african-american-studies

New Books Network
Zahi Zalloua, "Solidarity and the Palestinian Cause: Indigeneity, Blackness, and the Promise of Universality" (Bloomsbury, 2023)

New Books Network

Play Episode Listen Later Aug 11, 2023 63:37


Zahi Zalloua provides the first examination of Palestinian identity from the perspective of Indigeneity and Critical Black Studies. Examining the Palestinian question through the lens of settler colonialism and Indigeneity, this timely book warns against the liberal approach to Palestinian Indigeneity, which reinforces cultural domination, and urgently argues for the universal nature of the Palestinian struggle. Foregrounding Palestinian Indigeneity reframes the Palestinian-Israeli conflict as a problem of wrongful dispossession, a historical harm that continues to be inflicted on the population under the brutal Occupation of the West Bank and Gaza. At the same time, in a global context marked by liberal democratic ideology, such an approach leads either to liberal tolerance – the minority is permitted to exist so long as their culture can be contained within the majority order – or racial separatism, that is, appeals for national independence typically embodied in the two-state solution. Solidarity and the Palestinian Cause: Indigeneity, Blackness, and the Promise of Universality (2023 Bloomsbury Publishing PLC) not only insists that any analysis of Indigeneity's purchase must keep this problem of translation in mind, but also that we must recast the Palestinian struggle as a universal one. As demonstrated by the Palestinian support for such movements as Black Lives Matter, and the reciprocal support Palestinians receive from BLM activists, the Palestinian cause fosters a solidarity of the excluded. This solidarity underscores the interlocking, global struggles for emancipation from racial domination and economic exploitation. Drawing on key Palestinian voices, including Edward Said and Larissa Sansour, as well as a wide range of influential philosophers such as Slavoj Žižek, Frantz Fanon and Achille Mbembe, Zalloua brings together the Palestinian question, Indigeneity and Critical Black Studies to develop a transformative, anti-racist vision of the world. Zahi is Cushing Eells Professor of Philosophy and Literature, and Director of Indigeneity, Race, and Ethnicity Studies at Whitman College, USA. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/new-books-network

New Books in Middle Eastern Studies
Zahi Zalloua, "Solidarity and the Palestinian Cause: Indigeneity, Blackness, and the Promise of Universality" (Bloomsbury, 2023)

New Books in Middle Eastern Studies

Play Episode Listen Later Aug 11, 2023 63:37


Zahi Zalloua provides the first examination of Palestinian identity from the perspective of Indigeneity and Critical Black Studies. Examining the Palestinian question through the lens of settler colonialism and Indigeneity, this timely book warns against the liberal approach to Palestinian Indigeneity, which reinforces cultural domination, and urgently argues for the universal nature of the Palestinian struggle. Foregrounding Palestinian Indigeneity reframes the Palestinian-Israeli conflict as a problem of wrongful dispossession, a historical harm that continues to be inflicted on the population under the brutal Occupation of the West Bank and Gaza. At the same time, in a global context marked by liberal democratic ideology, such an approach leads either to liberal tolerance – the minority is permitted to exist so long as their culture can be contained within the majority order – or racial separatism, that is, appeals for national independence typically embodied in the two-state solution. Solidarity and the Palestinian Cause: Indigeneity, Blackness, and the Promise of Universality (2023 Bloomsbury Publishing PLC) not only insists that any analysis of Indigeneity's purchase must keep this problem of translation in mind, but also that we must recast the Palestinian struggle as a universal one. As demonstrated by the Palestinian support for such movements as Black Lives Matter, and the reciprocal support Palestinians receive from BLM activists, the Palestinian cause fosters a solidarity of the excluded. This solidarity underscores the interlocking, global struggles for emancipation from racial domination and economic exploitation. Drawing on key Palestinian voices, including Edward Said and Larissa Sansour, as well as a wide range of influential philosophers such as Slavoj Žižek, Frantz Fanon and Achille Mbembe, Zalloua brings together the Palestinian question, Indigeneity and Critical Black Studies to develop a transformative, anti-racist vision of the world. Zahi is Cushing Eells Professor of Philosophy and Literature, and Director of Indigeneity, Race, and Ethnicity Studies at Whitman College, USA. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/middle-eastern-studies

New Books in Critical Theory
Zahi Zalloua, "Solidarity and the Palestinian Cause: Indigeneity, Blackness, and the Promise of Universality" (Bloomsbury, 2023)

New Books in Critical Theory

Play Episode Listen Later Aug 11, 2023 63:37


Zahi Zalloua provides the first examination of Palestinian identity from the perspective of Indigeneity and Critical Black Studies. Examining the Palestinian question through the lens of settler colonialism and Indigeneity, this timely book warns against the liberal approach to Palestinian Indigeneity, which reinforces cultural domination, and urgently argues for the universal nature of the Palestinian struggle. Foregrounding Palestinian Indigeneity reframes the Palestinian-Israeli conflict as a problem of wrongful dispossession, a historical harm that continues to be inflicted on the population under the brutal Occupation of the West Bank and Gaza. At the same time, in a global context marked by liberal democratic ideology, such an approach leads either to liberal tolerance – the minority is permitted to exist so long as their culture can be contained within the majority order – or racial separatism, that is, appeals for national independence typically embodied in the two-state solution. Solidarity and the Palestinian Cause: Indigeneity, Blackness, and the Promise of Universality (2023 Bloomsbury Publishing PLC) not only insists that any analysis of Indigeneity's purchase must keep this problem of translation in mind, but also that we must recast the Palestinian struggle as a universal one. As demonstrated by the Palestinian support for such movements as Black Lives Matter, and the reciprocal support Palestinians receive from BLM activists, the Palestinian cause fosters a solidarity of the excluded. This solidarity underscores the interlocking, global struggles for emancipation from racial domination and economic exploitation. Drawing on key Palestinian voices, including Edward Said and Larissa Sansour, as well as a wide range of influential philosophers such as Slavoj Žižek, Frantz Fanon and Achille Mbembe, Zalloua brings together the Palestinian question, Indigeneity and Critical Black Studies to develop a transformative, anti-racist vision of the world. Zahi is Cushing Eells Professor of Philosophy and Literature, and Director of Indigeneity, Race, and Ethnicity Studies at Whitman College, USA. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/critical-theory

New Books in African Studies
Zahi Zalloua, "Solidarity and the Palestinian Cause: Indigeneity, Blackness, and the Promise of Universality" (Bloomsbury, 2023)

New Books in African Studies

Play Episode Listen Later Aug 11, 2023 63:37


Zahi Zalloua provides the first examination of Palestinian identity from the perspective of Indigeneity and Critical Black Studies. Examining the Palestinian question through the lens of settler colonialism and Indigeneity, this timely book warns against the liberal approach to Palestinian Indigeneity, which reinforces cultural domination, and urgently argues for the universal nature of the Palestinian struggle. Foregrounding Palestinian Indigeneity reframes the Palestinian-Israeli conflict as a problem of wrongful dispossession, a historical harm that continues to be inflicted on the population under the brutal Occupation of the West Bank and Gaza. At the same time, in a global context marked by liberal democratic ideology, such an approach leads either to liberal tolerance – the minority is permitted to exist so long as their culture can be contained within the majority order – or racial separatism, that is, appeals for national independence typically embodied in the two-state solution. Solidarity and the Palestinian Cause: Indigeneity, Blackness, and the Promise of Universality (2023 Bloomsbury Publishing PLC) not only insists that any analysis of Indigeneity's purchase must keep this problem of translation in mind, but also that we must recast the Palestinian struggle as a universal one. As demonstrated by the Palestinian support for such movements as Black Lives Matter, and the reciprocal support Palestinians receive from BLM activists, the Palestinian cause fosters a solidarity of the excluded. This solidarity underscores the interlocking, global struggles for emancipation from racial domination and economic exploitation. Drawing on key Palestinian voices, including Edward Said and Larissa Sansour, as well as a wide range of influential philosophers such as Slavoj Žižek, Frantz Fanon and Achille Mbembe, Zalloua brings together the Palestinian question, Indigeneity and Critical Black Studies to develop a transformative, anti-racist vision of the world. Zahi is Cushing Eells Professor of Philosophy and Literature, and Director of Indigeneity, Race, and Ethnicity Studies at Whitman College, USA. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/african-studies

New Books in Israel Studies
Zahi Zalloua, "Solidarity and the Palestinian Cause: Indigeneity, Blackness, and the Promise of Universality" (Bloomsbury, 2023)

New Books in Israel Studies

Play Episode Listen Later Aug 11, 2023 63:37


Zahi Zalloua provides the first examination of Palestinian identity from the perspective of Indigeneity and Critical Black Studies. Examining the Palestinian question through the lens of settler colonialism and Indigeneity, this timely book warns against the liberal approach to Palestinian Indigeneity, which reinforces cultural domination, and urgently argues for the universal nature of the Palestinian struggle. Foregrounding Palestinian Indigeneity reframes the Palestinian-Israeli conflict as a problem of wrongful dispossession, a historical harm that continues to be inflicted on the population under the brutal Occupation of the West Bank and Gaza. At the same time, in a global context marked by liberal democratic ideology, such an approach leads either to liberal tolerance – the minority is permitted to exist so long as their culture can be contained within the majority order – or racial separatism, that is, appeals for national independence typically embodied in the two-state solution. Solidarity and the Palestinian Cause: Indigeneity, Blackness, and the Promise of Universality (2023 Bloomsbury Publishing PLC) not only insists that any analysis of Indigeneity's purchase must keep this problem of translation in mind, but also that we must recast the Palestinian struggle as a universal one. As demonstrated by the Palestinian support for such movements as Black Lives Matter, and the reciprocal support Palestinians receive from BLM activists, the Palestinian cause fosters a solidarity of the excluded. This solidarity underscores the interlocking, global struggles for emancipation from racial domination and economic exploitation. Drawing on key Palestinian voices, including Edward Said and Larissa Sansour, as well as a wide range of influential philosophers such as Slavoj Žižek, Frantz Fanon and Achille Mbembe, Zalloua brings together the Palestinian question, Indigeneity and Critical Black Studies to develop a transformative, anti-racist vision of the world. Zahi is Cushing Eells Professor of Philosophy and Literature, and Director of Indigeneity, Race, and Ethnicity Studies at Whitman College, USA. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/israel-studies

New Books in Politics
Zahi Zalloua, "Solidarity and the Palestinian Cause: Indigeneity, Blackness, and the Promise of Universality" (Bloomsbury, 2023)

New Books in Politics

Play Episode Listen Later Aug 11, 2023 63:37


Zahi Zalloua provides the first examination of Palestinian identity from the perspective of Indigeneity and Critical Black Studies. Examining the Palestinian question through the lens of settler colonialism and Indigeneity, this timely book warns against the liberal approach to Palestinian Indigeneity, which reinforces cultural domination, and urgently argues for the universal nature of the Palestinian struggle. Foregrounding Palestinian Indigeneity reframes the Palestinian-Israeli conflict as a problem of wrongful dispossession, a historical harm that continues to be inflicted on the population under the brutal Occupation of the West Bank and Gaza. At the same time, in a global context marked by liberal democratic ideology, such an approach leads either to liberal tolerance – the minority is permitted to exist so long as their culture can be contained within the majority order – or racial separatism, that is, appeals for national independence typically embodied in the two-state solution. Solidarity and the Palestinian Cause: Indigeneity, Blackness, and the Promise of Universality (2023 Bloomsbury Publishing PLC) not only insists that any analysis of Indigeneity's purchase must keep this problem of translation in mind, but also that we must recast the Palestinian struggle as a universal one. As demonstrated by the Palestinian support for such movements as Black Lives Matter, and the reciprocal support Palestinians receive from BLM activists, the Palestinian cause fosters a solidarity of the excluded. This solidarity underscores the interlocking, global struggles for emancipation from racial domination and economic exploitation. Drawing on key Palestinian voices, including Edward Said and Larissa Sansour, as well as a wide range of influential philosophers such as Slavoj Žižek, Frantz Fanon and Achille Mbembe, Zalloua brings together the Palestinian question, Indigeneity and Critical Black Studies to develop a transformative, anti-racist vision of the world. Zahi is Cushing Eells Professor of Philosophy and Literature, and Director of Indigeneity, Race, and Ethnicity Studies at Whitman College, USA. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/politics-and-polemics

Theory & Philosophy
Achille Mbembe vs. Michel Foucault

Theory & Philosophy

Play Episode Listen Later Jul 20, 2023 12:10


In this episode, I highlight the differences between Achille Mbembe's notion of necropolitics and Michel Foucault's notion of biopolitics. If you want to support me, you can do that with these links: Patreon: https://www.patreon.com/theoryandphilosophy paypal.me/theoryphilosophy Twitter: @DavidGuignion IG: @theory_and_philosophy TikTok: @theoryphilosophy

Et dieu dans tout ça ?
Episode 5 : la Terre, la dernière utopie (avec Achille Mbembe)

Et dieu dans tout ça ?

Play Episode Listen Later Jul 8, 2023 39:46


Pour notre cinquième épisode, conversation avec l'historien Achille Mbembe. Dans son dernier essai (« La communauté terrestre », La Découverte), il défend l'idée que la Terre est la dernière utopie. Être(s) terrestre(s), la série estivale d'Et dieu dans tout ça ? Terrestre : c'est un mot que chérissait le philosophe Bruno Latour. Les Terrestres, ce sont les humains qui ont compris que l'avenir ne se jouera pas sur une autre planète. Mais plus largement, ce sont tous les habitants de la Être(s) terrestre(s), la série estivale d'Et dieu dans tout ça ? Terre : vivants et non-vivants. Quel(s) lien(s) possibles entre les Terrestres ? Comment penser et agir alors que la Terre brûle sous nos yeux ? Et à l'heure où se propage l'éco-anxiété ? Et si cet été, éloignés de l'agitation, nous prenions le temps de la réflexion ? Merci pour votre écoute Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Tese Onze
A Opção pelo Sul Global I 114

Tese Onze

Play Episode Listen Later May 9, 2023 17:08


Débora Baldin retoma sua coluna no Tese Onze para discutir a política externa do terceiro Governo Lula, principalmente a questão da soberania de países emergentes frente ao poder dos EUA. Na América do Sul, há um retomada de foco rumo à UNASUL e o MERCOSUL. Em termos globais, há o caminho de uma articulação preferencial entre países do Sul Global, dentre os destaques recentes temos a Dilma Rousseff assumindo a presidência do Banco do BRICS e a visita de Lula à China, em que a proposta da desdolarização do comércio ganhou destaque mundial por colocar em cheque um dos pilares da hegemonia estadunidense. Chega mais pra acompanhar a análise de nossa especialista em Relações Internacionais. Referências e indicações: http://teseonze.com.br/referencias Para apoiar o projeto do Tese Onze: http://apoia.se/teseonze Ficha técnica: Editora-chefe: Sabrina Fernandes Assistência editorial: Samuel Silva Borges Pesquisa, roteiro e vídeo: Debora Baldin Edição de vídeo: Vitor Ávila e Debora Baldin Interpretação em Libras: Gilberth Santos Legendagem em português: Samuel Silva Borges Referências https://www.brasildefato.com.br/2023/02/11/retorno-da-venezuela-ao-mercosul-interessa-ao-brasil-mas-outros-membros-devem-impor-obstaculo https://agenciabrasil.ebc.com.br/internacional/noticia/2014-03/brasil-com-posicao-passiva-na-crise-entre-russia-e-ucrania-diz https://www.youtube.com/watch?v=KF_Vhi2W3pg&ab_channel=TVPUC https://www.seudinheiro.com/2023/internacional/china-brasil-rota-da-seda-rens/ https://www.youtube.com/watch?v=Xz1Ti6CK8wc&ab_channel=Poder360 https://www.youtube.com/watch?v=lEtbqwrpHkM&ab_channel=Lula Leituras Chutando a escada: a estratégia do desenvolvimento em perspectiva histórica. Capa. Ha-Joon Chang. Unesp, 2004 - 266 páginas. A opção Sul-Americana - Reflexões sobre política externa (2003-2016). Textos selecionados do Marco Aurélio Garcia. https://fpabramo.org.br/publicacoes/w... O BRICS nas relações internacionais contemporâneas, Augusto Leal Rinaldi (Appris, 2021) Epistemologias do Sul, (org) Paula Meneses e Boaventura Santos, (Almedina, 2010) Uma ecologia decolonial: pensar a partir do mundo caribenho, Malcom Ferdnand, (Ubu, 2022) Ensaios sobre a Colonialidade do Poder, Anibal Quijano, (Ediciones del Signo, 1999) Raça, Nação e Classe: As identidade ambíguas, Étienne Balibar e Immanuel Wallerstein, (Boitempo, 2021) A África na Política Internacional - O sistema interafricano e sua inserção mundial, Paulo Fagundes Visentini, (Juruá, 2012). Políticas da Inimizade, Achille Mbembe, (N-1, 2020) A Razão Africana, Muryatan Barbosa, (Todavia, 2020) Adam Smith em Pequim: origens e fundamentos do século XXI, Giovanni Arrighi, (Boitempo, 2008) China - O socialismo do século XXI, Elias Jabour e Alberto Gabriele, (Boitempo, 2021) Os Condenados da Terra, Frantz Fanon, (Zahar, 2022)

L'heure bleue
Achille Mbembe et la communauté terrestre

L'heure bleue

Play Episode Listen Later Mar 21, 2023 53:46


durée : 00:53:46 - L'Heure bleue - Achille Mbembe est une voix écoutée de par le monde, intervenant sur des sujets divers comme la politique, le langage ou l'environnement. L'universitaire publie "La Communauté terrestre" (La Découverte), dernier volume d'une trilogie consacrée à la place de l'Afrique dans la pensée globale.

Idées
Achille Mbembe, professeur d'Histoire et de Sciences politiques, auteur de «La communauté terrestre»

Idées

Play Episode Listen Later Mar 12, 2023 48:30


Pierre-Édouard Deldique reçoit dans Idées : Achille Mbembe, directeur de la Fondation de l'innovation pour la démocratie, professeur d'Histoire et de Sciences politiques ainsi que chercheur au Wits Institute for Social and Economic Research (WISER) à l'Université de Witwatersrand (Johannesburg). Lauréat du prix Ernst-Bloch en 2018, il est notamment l'auteur, à La Découverte, de « Sortir de la grande nuit » (2010) et « Brutalisme » (2020). Il vient d'écrire : « La communauté terrestre ». « Prenant fermement appui sur l'insondable richesse de ces pensées, Achille Mbembe propose dans cet essai une réflexion stimulante sur la Terre, ses devenirs, et surtout la sorte de communauté qu'elle forme avec la cohorte des espèces animées et inanimées qui l'habitent, y ont trouvé refuge ou y séjournent ».

Idées
Achille Mbembe, professeur d'Histoire et de Sciences politiques, auteur de «La communauté terrestre»

Idées

Play Episode Listen Later Mar 12, 2023 48:30


Pierre-Édouard Deldique reçoit dans Idées : Achille Mbembe, directeur de la Fondation de l'innovation pour la démocratie, professeur d'Histoire et de Sciences politiques ainsi que chercheur au Wits Institute for Social and Economic Research (WISER) à l'Université de Witwatersrand (Johannesburg). Lauréat du prix Ernst-Bloch en 2018, il est notamment l'auteur, à La Découverte, de « Sortir de la grande nuit » (2010) et « Brutalisme » (2020). Il vient d'écrire : « La communauté terrestre ». « Prenant fermement appui sur l'insondable richesse de ces pensées, Achille Mbembe propose dans cet essai une réflexion stimulante sur la Terre, ses devenirs, et surtout la sorte de communauté qu'elle forme avec la cohorte des espèces animées et inanimées qui l'habitent, y ont trouvé refuge ou y séjournent ».

Tech Won't Save Us
Why We Must Resist AI w/ Dan McQuillan

Tech Won't Save Us

Play Episode Listen Later Mar 9, 2023 59:26


Paris Marx is joined by Dan McQuillan to discuss how AI systems encourage ranking populations and austerity policies, and why understanding their politics is essential to opposing them.Dan McQuillan is a Lecturer in Creative and Social Computing at Goldsmiths, University of London. He's also the author of Resisting AI: An Anti-fascist Approach to Artificial Intelligence. You can follow Dan on Twitter at @danmcquillan.Tech Won't Save Us offers a critical perspective on tech, its worldview, and wider society with the goal of inspiring people to demand better tech and a better world. Follow the podcast (@techwontsaveus) and host Paris Marx (@parismarx) on Twitter, and support the show on Patreon.The podcast is produced by Eric Wickham and part of the Harbinger Media Network.Also mentioned in this episode:Dan wrote specifically about ChatGPT and how we should approach it on his website.Dan mentions TWIML as a podcast that has conversations with industry players that's informative for how these technologies work (though you're not likely to get a critical perspective on them), and Achille Mbembe's book Necropolitics.OpenAI used Kenyan workers earning $2/hour to make ChatGPT less toxic.The UK had to scrap a racist algorithm it was using for visa applications and many councils dropped the use of algorithms in their welfare and benefits systems.Dan mentions a Human Rights Watch report on the EU's flawed AI regulations and its impacts on the social safety net.The Lucas Plan was developed by workers at Lucas Aerospace in the 1970s, but rejected by their bosses.Support the show

NKATA: Conversations on Art and Processes
Ep13: "When I use the term Afropolitanism, it refers to the "becoming planetary" of our predicament." Nkata with Achille Mbembe.

NKATA: Conversations on Art and Processes

Play Episode Play 60 sec Highlight Listen Later Feb 8, 2023 73:27


Achille Mbembe is no doubt one of the most influential philosophers of the 21st century. Born in Cameroun in 1957, the year that ushered in a ricochet of the independence of African nations – also known as the year of Kwame Nkrumah – in many ways, his work and disposition could be summarised as an embodiment of the spirit of the future. In this conversation moderated by Emeka Okereke for the 13th episode of Nkata Podcast, Art and Processes, Mbembe generously opens up personal spaces to offer intimate knowledge through which the intentions behind his work can be grasped.Starting with key moments that marked his childhood, he weaves strands of trajectories together while paying tribute to the two people that mattered most in his life: his parents. He speaks of his mother as the one who taught him what joy is all about such that his life's work becomes an ongoing attempt to transform joy into hope.The passing of his father was the most remarkable moment for him. It was also the moment he became, in all sense of the world, a person born into a "planetary world".Throughout the conversation, his voice is measured, calm, and thoughtful, yet grounded in the conviction of its cadence. He expands on Afropolitanism, a concept which he helped to coin:"When I use the term Afropolitanism, it refers to the "becoming planetary" of our predicament."Most remarkably, the conversation incites the listener to contemplate a world whose cartography is in contestation without evading the indispensable question: what will become of our future in such a world whereby the rate at which we encounter each other is intensified? Mbembe offers a few pointers:"The question becomes: What are the lines of flight that allow for a modicum of respiration – that allow for the disruption of the logic of suffocation?""We live in a state of interminable predicament. We have to learn to live with it in a way that is not sterile – that allows an opening to keep nurturing, at the very least, the spirit of resistance. We have to keep open the possibility of a horizon".Although not directly, he invites the listener to re-read and re-understand the works of such influential thinkers as Frantz Fanon, Edouard Glissant and Toni Morrison for how they elucidate our times and serve as beacons for the future.This conversation adds yet another layer of lucidity to thoughts, ideas, and propositions expounded in such seminal works as "The Critic of Black Reason", "Necropolitics", and "Out of The Dark Night" for which Mbembe is deservedly known.Who would benefit from listening to this conversation? Anyone who is genuinely committed and, by extension, tangibly hopeful about the future of our planet.Runtime: 73 mins.Photo Credit: Herby SachsProduction: E.O Multimedia LTD. Conceptualisation: Atelier E.K Okereke Host: Emeka OkerekeGuest: Achille MbembeSupport the show

Invité Afrique
Achille Mbembe: Il faut «relancer l'agenda démocratique sur le continent»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 6, 2022 4:00


Près d'un an après le sommet Afrique-France de Montpellier, les travaux continuent en Afrique, avec des cycles de forums prévus dans différents pays. Un premier dialogue est organisé en Afrique du Sud à partir du 7 octobre, autour du thème de la démocratie. Et c'est à cette occasion que le philosophe et historien camerounais Achille Mbembe, cheville ouvrière du sommet, lance l'une des propositions phares de son rapport remis au président français Emmanuel Macron.  RFI : Vous lancez ce jeudi la Fondation de l'innovation pour la démocratie, une idée qui avait émergé de vos recommandations en amont du sommet Afrique-France en 2021. En quoi consiste cette fondation ? Achille Mbembe : Comme vous le dites, c'était la toute première recommandation. L'idée était de se doter d'un outil dédié à appuyer les efforts des Africains en matière de démocratisation. La fondation ne financera pas du tout les partis d'opposition. Son objectif est de relancer l'agenda démocratique sur le continent en partant des expériences qui sont d'ores et déjà en cours, et en aidant les collectifs qui essaient de transformer la vie dans leurs territoires respectifs. La France a déjà doté ce fonds de 30 millions d'euros sur trois ans et ce fonds ne sera pas directement piloté par le gouvernement… Non. Pas du tout. L'idée, c'est une idée africaine avec une gouvernance partagée. Dans le conseil d'administration de la fondation, on retrouve autant d'Africains que de Français, que d'Européens. On observe sur le continent une méfiance et des critiques de plus en plus fortes vis-à-vis de la France, sommée de quitter le Mali, ou régulièrement prise à partie comme récemment au Burkina Faso suite au niveau coup d'État. Pensez-vous que ces nouveaux cycles de dialogue et de débats ont encore la force de changer ces relations déjà envenimées ? Oui, on ne s'y serait pas engagé si on ne croyait pas que d'autres alternatives sont possibles. Il y a effectivement un rejet d'une certaine idée de la France qui se développe au sein de plusieurs couches de la population africaine, y compris au niveau des élites. Mais, il y a également une volonté de la part d'un très grand nombre de professionnels de relancer ces relations. Ceci exige qu'on se réarme intellectuellement et qu'on soit capable de mettre sur la table de nouvelles idées pour le bien des peuples africains et des peuples français et européens. Au Sahel, beaucoup reprochent aux militaires français de ne pas avoir réussi à éliminer les jihadistes au bout de 10 ans. Êtes-vous pour ou contre la présence militaire française en Afrique ? De graves questions se posent aujourd'hui sur le continent concernant la légitimité de la présence militaire française en Afrique et celle, évidemment, des interventions militaires en Afrique. Il faut se saisir de ces deux questions à bras-le-corps, voir avec les acteurs africains eux-mêmes comment est-ce qu'on peut arriver à une nouvelle donne dans ce domaine, comme on essaie de le faire dans le domaine de la coopération financière avec le franc CFA ou de la coopération culturelle. Au Burkina Faso, on a un nouveau coup d'État qui vient signer un peu plus le recul de la démocratie. Quelles sont les solutions pour sortir de cette multiplication des putschs militaires ? Il faut redonner l'initiative aux citoyens africains. Il n'y a pas d'autres choix. Les coups d'État militaires, ce sont des culs-de-sac. La seule voie possible aujourd'hui pour que l'Afrique sorte de ces violences à répétition, c'est la démocratisation des sociétés africaines. En termes de défense de la démocratie, la France est aussi critiquée pour son double discours, condamnant d'un côté les putschistes du Mali ou de la Guinée, mais apportant son soutien au clan Déby au Tchad. Peut-il vraiment avoir des rapports apaisés alors que chacun cherche à protéger ses intérêts ? Il me semble que ce sont des critiques raisonnables. On ne peut pas dire une chose au sujet du Tchad et une autre au sujet du Burkina ou de la Guinée. Il faudra harmoniser tout cela et aller de l'avant. Je ne vois pas d'autres choix.

Comprendre le monde
ENTRETIENS GÉOPO S6#5 – Francis Laloupo – "L'Afrique et la guerre en Ukraine "

Comprendre le monde

Play Episode Listen Later Oct 5, 2022 26:22


La position du continent africain à l'égard du conflit russo-ukrainien interpelle les Occidentaux. Tandis que certains pays, tels que l'Afrique du Sud, ont longtemps entretenu des liens stratégiques et économiques avec les États-Unis, leurs positions diplomatiques s'éloignent désormais de celle de Washington et plus largement des Occidentaux. En mars dernier, les pays africains n'adoptaient certes pas une position commune s'agissant du vote pour la condamnation de l'agression russe contre l'Ukraine à l'Assemblée générale des Nations unies mais ces derniers se sont distancés des prises de décisions occidentales puisqu'aucun pays africain n'a adopté de sanctions contre Moscou. Une orientation qui semble s'expliquer notamment par l'accroissement de l'influence russe sur le continent. Cette tendance s'illustre notamment à travers le rapprochement de l'Afrique du Sud, qui tente, sans grand succès jusqu'à présent, de s'imposer comme leader du continent, avec la Russie et la Chine. Comment se positionnent les pays africains vis-à-vis du conflit russo-ukrainien ? Quelle relation entretien l'Afrique du Sud et plus largement le continent africain avec la Russie ? L'Afrique du Sud doit-elle être considérée comme le partenaire "dormant" des BRICS ? L'Afrique du Sud est-elle en train de perdre de vue le statut de leader du continent africain qu'elle espérait un jour atteindre ? En quelle mesure l'influence de Moscou progresse-t-elle en Afrique ? Dans ce podcast, Francis Laloupo, journaliste et chercheur associé à l'IRIS revient sur la perception du conflit russo-ukrainien par les pays africains. Pour aller plus loin :

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Digital Lethargy

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Play Episode Listen Later Sep 27, 2022 15:48


In this episode of High Theory, Tung-Hui Hu talks with Júlia Irion Martins about Digital Lethargy, as part of our High Theory in STEM series. As a modern ailment, digital lethargy is a societal pathology, like earlier forms of acedia, otium, and neurasthenia, but also a disease of performing selfhood within the disposable identities of contemporary, digital service work. In this episode, Tung-Hui Hu makes the argument that digital lethargy helps us turn away from the demand to constantly “be ourselves” and see the potential of quieter, more ordinary forms of survival in the digital age such as collective inaction. In the episode he discusses Heike Geissler's Seasonal Associate (Semiotexte/Native Agents, 2018, trans. Katy Derbyshire). He also references the film Sleeping Beauty (dir. Julia Leigh, 2011), Douglas A. Blackmon's Slavery by Another Name: The Re-Enslavement of Black Americans from the Civil War to World War II (Anchor, 2008), Heike Geissler's Seasonal Associate (Semiotexte/Native Agents, 2018, trans. Katy Derbyshire), and Cathy Park Hong's Minor Feelings: An Asian American Reckoning (Penguin Random House, 2020). Other mentions include the artist Aria Dean and scholar Achille Mbembe. Tung-Hui Hu is a poet and scholar. His new website has the best domain ending: tunghui.hu He is a 2022-23 Rome Prize Fellow in Literature at the American Academy in Rome and an associate professor of English at the University of Michigan. His book on this topic, Digital Lethargy: Dispatches from an Age of Disconnection (MIT Press, 2022), will be published on October 4 This week's image was made by Saronik Bosu. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/new-books-network

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In this episode of High Theory, Tung-Hui Hu talks with Júlia Irion Martins about Digital Lethargy, as part of our High Theory in STEM series. As a modern ailment, digital lethargy is a societal pathology, like earlier forms of acedia, otium, and neurasthenia, but also a disease of performing selfhood within the disposable identities of contemporary, digital service work. In this episode, Tung-Hui Hu makes the argument that digital lethargy helps us turn away from the demand to constantly “be ourselves” and see the potential of quieter, more ordinary forms of survival in the digital age such as collective inaction. In the episode he discusses Heike Geissler's Seasonal Associate (Semiotexte/Native Agents, 2018, trans. Katy Derbyshire). He also references the film Sleeping Beauty (dir. Julia Leigh, 2011), Douglas A. Blackmon's Slavery by Another Name: The Re-Enslavement of Black Americans from the Civil War to World War II (Anchor, 2008), Heike Geissler's Seasonal Associate (Semiotexte/Native Agents, 2018, trans. Katy Derbyshire), and Cathy Park Hong's Minor Feelings: An Asian American Reckoning (Penguin Random House, 2020). Other mentions include the artist Aria Dean and scholar Achille Mbembe. Tung-Hui Hu is a poet and scholar. His new website has the best domain ending: tunghui.hu He is a 2022-23 Rome Prize Fellow in Literature at the American Academy in Rome and an associate professor of English at the University of Michigan. His book on this topic, Digital Lethargy: Dispatches from an Age of Disconnection (MIT Press, 2022), will be published on October 4 This week's image was made by Saronik Bosu. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

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In this episode of High Theory, Tung-Hui Hu talks with Júlia Irion Martins about Digital Lethargy, as part of our High Theory in STEM series. As a modern ailment, digital lethargy is a societal pathology, like earlier forms of acedia, otium, and neurasthenia, but also a disease of performing selfhood within the disposable identities of contemporary, digital service work. In this episode, Tung-Hui Hu makes the argument that digital lethargy helps us turn away from the demand to constantly “be ourselves” and see the potential of quieter, more ordinary forms of survival in the digital age such as collective inaction. In the episode he discusses Heike Geissler's Seasonal Associate (Semiotexte/Native Agents, 2018, trans. Katy Derbyshire). He also references the film Sleeping Beauty (dir. Julia Leigh, 2011), Douglas A. Blackmon's Slavery by Another Name: The Re-Enslavement of Black Americans from the Civil War to World War II (Anchor, 2008), Heike Geissler's Seasonal Associate (Semiotexte/Native Agents, 2018, trans. Katy Derbyshire), and Cathy Park Hong's Minor Feelings: An Asian American Reckoning (Penguin Random House, 2020). Other mentions include the artist Aria Dean and scholar Achille Mbembe. Tung-Hui Hu is a poet and scholar. His new website has the best domain ending: tunghui.hu He is a 2022-23 Rome Prize Fellow in Literature at the American Academy in Rome and an associate professor of English at the University of Michigan. His book on this topic, Digital Lethargy: Dispatches from an Age of Disconnection (MIT Press, 2022), will be published on October 4 This week's image was made by Saronik Bosu. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/critical-theory

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FALTER Radio
Achille Mbembe über Afrika, Europa, Kunst und Restitution – #794

FALTER Radio

Play Episode Listen Later Sep 10, 2022 30:26


Achille Mbembe über Afrika, Europa, Kunst und Restitution. Der führende afrikanische Intellektuelle im Gespräch mit Matthias Dusini und Lina Paulitsch Our GDPR privacy policy was updated on August 8, 2022. Visit acast.com/privacy for more information.

O Assunto
Bolsonaro e os sentidos da necropolítica

O Assunto

Play Episode Listen Later Jun 27, 2022 24:31


Diante das centenas de milhares de vidas brasileiras perdidas na pandemia, normalização e deboche. Em resposta à tortura e morte de um cidadão por policiais rodoviários federais, desconversa. Nos assassinatos de Bruno Pereira e Dom Philips, responsabilização das vítimas. Três exemplos da política de violência sistêmica que “glorifica a morte como espetáculo” e teve seu nome cunhado pelo filósofo camaronês Achille Mbembe. Para entender o fenômeno e como ele se impôs entre nós, Renata Lo Prete recebe neste episódio Silvio Almeida, professor visitante de Direito da Universidade de Columbia e presidente do Instituto Luiz Gama. Ele explica os traços comuns a esses e outros casos ocorridos sob “um governo que sabe operar os instrumentos de morte de maneira muito eficaz”. Para Silvio, a superação da necropolítica passa por um reordenamento em que “fome e miséria não sejam mais toleradas”, paralelamente à valorização de serviços fundamentais para a vida (como o SUS) e ao estabelecimento de políticas culturais que resgatem o “significado simbólico” dos que partiram.