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Une sélection des actualités du jour qui ont un impact direct ou indirect sur vos finances personnelles. Avec : Laurent Grassin, directeur des contenus de Boursorama, et Étienne Bracq, journaliste BFM Business.
L'émission 28 Minutes du 07/10/2024 Entre l'Europe et la Chine, la guerre commerciale est déclarée ? Le Vieux Continent est-il en train de déclencher une guerre commerciale avec la Chine ? La question mérite d'être posée, alors que les États membres de l'Union européenne ont accepté l'instauration par la Commission de droits de douane supplémentaires sur les véhicules électriques fabriqués en Chine. Ces droits de douane pourront monter jusqu'à 35,3 % et s'ajouteront au 10 % déjà existants. Cette taxation supplémentaire, effective à partir du 31 octobre, ne concerne pas seulement les véhicules chinois : les entreprises exportatrices de véhicules fabriqués en Chine (qu'elles soient américaines ou européennes) devront aussi les payer, à hauteur des aides reçues par Pékin. Mais cette stratégie offensive de la part de la Commission européenne ne fait pas l'unanimité dans les pays membres, à commencer par l'Allemagne. Après ce tournant, quelle sera la nature de la riposte commerciale chinoise ? On en débat avec Françoise Nicolas, conseillère au centre Asie de l'Ifri ; Jean-Marc Daniel, économiste, professeur émérite à l'ESCP Business School et Yves Bertoncini, consultant et enseignant en affaires européennes. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 7 octobre 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Anne ChengCollège de FranceHistoire intellectuelle de la ChineAnnée 2024-2025Colloque - Discours sur la race entre Europe et Chine - La fabrique transnationale d'un antiracisme chinois ? Wu Tingfang et le Premier congrès universel des races (1911)Colloque organisé par la Chaire d'Histoire intellectuelle de la Chine, sous la responsabilité scientifique d'un collectif composé d'Anne Cheng, Annette Wieviorka, Michel Wieviorka et Régis Meyran.Pierre SingaravélouUniversité Paris I Panthéon-Sorbonne et King's College, London
Anne ChengCollège de FranceHistoire intellectuelle de la ChineAnnée 2024-2025Colloque - Discours sur la race entre Europe et Chine - La Chine comme mode d'emploi : discours et contre-discours sur le racisme anti-Asiatiques en FranceColloque organisé par la Chaire d'Histoire intellectuelle de la Chine, sous la responsabilité scientifique d'un collectif composé d'Anne Cheng, Annette Wieviorka, Michel Wieviorka et Régis Meyran.Chuang Ya-hanINED et CERI
En Chine, les jeunes femmes tentent d'inventer des relations hétérosexuelles en dehors des normes et du conservatisme ambiant. Elles préfèrent louer des jeunes filles qui incarnent des personnages masculins de jeu vidéo. Cette déclinaison de “cosplay, une pratique consistant à interpréter un personnage de manga, leur permet de vivre une relation sans nuage avec un homme idéalisé, puisque virtuel.Ce phénomène est jugé plutôt positivement par les psychologues chinois; selon eux, cette démarche permettrait aux jeunes filles les plus timides de “s'entraîner” pour une relation future avec un vrai fiancé; ce serait aussi l'occasion d'avoir une relation d'égal à égal avec un homme. Sur le terrain Rita Qian et Agatha Cantrill. Réalisation : Emmanuelle BaillonSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode, Vincent Gabriel reçoit Inès Cavalli, doctorante à l'Université Rennes 2 basée à Taipei. Ensemble, ils évoquent les enjeux des dernières élections qui se sont tenues à Taïwan.Dans cette seconde partie, ils étudient plus en détail le résultat des élections présidentielle et législative taïwanaises du début de cette année. Comment cette élection s'est-elle déroulée ? Comment expliquer le succès d'un troisième parti, le TPP ? Quels furent les grands dossiers discutés et que dire des campagnes d'influence chinoises qui marquèrent le processus ? Enfin, comment interpréter les résultats contrastés pour le DPP de cette élection ?Avec : Vincent GabrielInvitée : Inès CavalliEnvie d'en savoir plus sur le différent entre Taïwan et la Chine ? On vous proposait une émission à ce sujet ici.Quelles conséquences pour l'Union européenne ? C'était l'objet de notre discussion avec Nicolas Regaud, que vous pouvez retrouver ici.Pour lire l'article d'Inès Cavalli, c'est ici.Suivez le podcast ! Il est maintenant sur X/Twitter : @20MPC_podcast et LinkedIn !Thème : Léopold Corbion (15 ans de réflexion)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode, Vincent Gabriel reçoit Inès Cavalli, doctorante à l'Université Rennes 2 basée à Taipei. Ensemble, ils évoquent les enjeux des dernières élections qui se sont tenues à Taïwan.Dans cette première partie, ils étudiant comment se structure la scène politique taïwanaise. Ils en évoquent les principales forces politiques et étudient leurs divergences. Enfin, ils abordent le bilan de la présidente sortante Tsäi Ing-Wen, tant d'un point de vue international que domestique.Avec : Vincent GabrielInvitée : Inès CavalliEnvie d'en savoir plus sur le différent entre Taïwan et la Chine ? On vous proposait une émission à ce sujet ici.Quelles conséquences pour l'Union européenne ? C'était l'objet de notre discussion avec Nicolas Regaud, que vous pouvez retrouver ici.Pour lire l'article d'Inès Cavalli, c'est ici.Suivez le podcast ! Il est maintenant sur X/Twitter : @20MPC_podcast et LinkedIn !Thème : Léopold Corbion (15 ans de réflexion)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:29 - Le monde est à nous - Les entreprises chinoises anticipent une prochaine augmentation des droits de douane, décidée par les États-Unis. Ce sont notamment les voitures électriques chinoises qui sont visées.
On en parle peu, mais la Chine, qui guide les prix de nombreuses matières premières, est aussi incontournable sur le marché mondial des pommes, des poires et du raisin de table. La production pour ces trois fruits est en pleine expansion, et exportée essentiellement en Asie. Les vergers chinois sont en repli depuis cinq ans, la stratégie des autorités étant de réorienter les parcelles vers les céréales, le coton, les oléagineux ou encore le fourrage. Mais la baisse de surface n'empêche pas la production de fruits d'être en pleine croissance, comme le détaille le dernier rapport Cyclope sur les marchés mondiaux, dans un chapitre intitulé « Fruits et légumes tempérés : le poids de la Chine »La récolte de pommes a ainsi augmenté de 500 000 tonnes cette année dans le pays, pendant qu'elle a reculé de presque autant en Europe. La prouesse chinoise est due à une politique agricole de densification des vergers, explique l'auteur : près de 20% des surfaces sont désormais plantées de pommiers nains, plus rapprochés et de meilleure qualité, capables de produire des pommes commercialisables sur le marché du frais, et mieux valorisées que les fruits « low cost » qui servent à faire du jus concentré. 79% des poires sont chinoisesAvec une production estimée à 45 millions de tonnes pour cette campagne, la Chine devrait fournir 54% de l'offre mondiale de pommes et exporter plus de 800 000 tonnes sur le marché pour cette campagne. Le marché de la poire connait la même dynamique dans le pays avec une récolte qui augmente et qui compense le repli constaté en Europe où la récolte a atteint son niveau le plus bas en près de 19 ans. La récolte pourrait être supérieure de 600 000 tonnes par rapport à la précédente, en dépit d'une diminution des vergers, là aussi, compensée par la plantation de variétés plus productives. Le résultat tient en un chiffre : la Chine produit aujourd'hui près de 80% des poires cultivées dans le monde.Un raisin chinois de meilleure qualité qui se conserve mieuxLe raisin de table chinois est, lui aussi, en pleine expansion, grâce à plusieurs années d'investissements aussi bien dans les techniques de culture que sur le plan phytosanitaire. Avec une production attendue de 13,5 millions de tonnes, l'Empire du Milieu est le principal contributeur à la hausse de la récolte mondiale. Le pays est de loin le premier producteur de raisin de table, devant l'Inde, le numéro 2 et la Turquie, le numéro 3. Ses exportations, essentiellement à destination du Vietnam et de l'Indonésie, pourraient connaître un bond de 23% cette année. Les fruits chinois sont en effet pour la plupart absorbés par les marchés asiatiques, comme le pointe le rapport Cyclope.À lire aussiLa Chine augmente sa production de concentré de tomate
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.
Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.
Si tu veux comprendre comment la Chine cherche à imposer sa puissance dans l'espace, les mers et les océans, cet épisode est fait pour toi !
durée : 00:02:38 - Le monde est à nous - Le plus gros vendeur d'eau minérale du pays, Nongfu, est visé par une campagne de dénigrement de la part des nationalistes chinois. Conséquence : les ventes ont plongé ces dernières semaines.
La région Asie-Pacifique, longtemps dominée par les États-Unis, est bousculée par la montée en puissance de la Chine. Les tensions se multiplient autour de Taïwan et en mer de Chine du sud, dans les airs comme sur les mers : avions de chasse chinois omniprésents, collisions entre bateaux, militarisation de récifs… Tourné au Japon, en Chine, à Taïwan et aux Philippines, ce reportage raconte la nouvelle guerre froide opposant la Chine autoritaire de Xi Jinping aux États-Unis et leurs alliés démocratiques. Un conflit territorial, politique, économique et idéologique qui laisse planer le risque d'une troisième guerre mondiale.
Didier Testot Fondateur de LA BOURSE ET LA VIE TV revient dans l'Info éco + Sud Radio sur les thèmes suivants : La Chine fait face à la faillite de son plus grand promoteur immobilier Evergrande. Alors que plusieurs économistes alertent sur l'état réel de l'économie chinoise, les autorités préfèrent cacher certaines nouvelles et faire disparaître des infos (source Wall Street Journal). Toutes les émissions “L'info éco +” déjà diffusées sont disponibles sur ce lien : https://www.labourseetlavie.com/category/economie-et-pedagogie/linfo-eco-presentee-par-didier-testot-sur-sud-radio
durée : 00:02:43 - Grand angle - Un tribunal de Hong Kong vient d'ordonner la liquidation du promoteur le plus en endetté de la planète. Une crise immobilière sans précédent pour la Chine, avec des projets à l'abandon à travers tout le pays. Les autorités s'organisent pour tenter de terminer tous ces chantiers au plus vite. - invités : Mathilde Bouquerel - Mathilde Bouquerel : Journaliste à Radio France
durée : 00:58:16 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Confrontés à la baisse de la valeur de leur appartement, voire ruinés par l'achat sur plan d'un appartement jamais construit, les propriétaires chinois manifestent leur colère et leur désarroi face à la crise immobilière. - invités : Mary-Françoise Renard Economiste, professeure à l'université Clermont-Auvergne, responsable de l'Institut de recherches sur l'économie de la Chine (IDREC); Natacha Aveline-Dubach Directrice de recherche au Laboratoire Géographie-Cités, spécialiste de la question urbaine en Asie orientale; Cinzia Losavio Géographe, chercheuse postdoctorale au Laburba de l'université Gustave Eiffel et à l'université Paris-1
En Chine, les ménages les plus fortunés voient la valeur de leurs biens se dégonfler sous l'effet de la crise économique. Ils cherchent par tous les moyens à protéger leurs richesses, si possible hors de leurs frontières. Les trésors rapidement accumulés pendant les vingt ans de la prodigieuse croissance chinoise s'évaporent à une allure vertigineuse. Le groupe des ultra-riches, ces ménages chinois aux avoirs supérieurs à 30 millions de dollars, a décliné de 7% en 2022. Et ce n'est qu'un début, avertissent les économistes. Le Covid et le confinement ont porté les premiers coups à la prospérité express de ces nouveaux riches. Puis, dans un pays où 70% de l'épargne est traditionnellement investie dans la pierre, les ménages aisés ont été frappés par la crise immobilière.Avec les défauts en cascade des promoteurs, les prix se sont effondrés ; on parle d'une baisse de 15% dans les grandes villes chinoises. Dans la foulée, le marché des obligations dites spéculatives, c'est-à-dire à haut risque et à haut rendement, jusqu'alors très prisées par ces investisseurs particuliers, a littéralement disparu. Les grandes bourses chinoises sont, elles aussi, en berne alors que les autres places financières ont déjà effacé les pertes accumulées pendant la pandémie.À écouter aussiChine: la crainte d'une crise mondialeFuite des capitaux à l'étrangerLes nouveaux riches cherchent dorénavant des supports plus sûrs pour sauvegarder la valeur de leur patrimoine. Quand ils le peuvent, ils regardent maintenant hors de leurs frontières, toujours dans les secteurs qui les rassurent comme l'immobilier. À Tokyo, par exemple, les ménages chinois règlent en cash des appartements valant des millions de dollars alors qu'ils avaient plutôt l'habitude d'investir des montants dix fois moins importants dans des appartements destinés à la location.Les Chinois se précipitent aussi à Hong Kong pour ouvrir un compte en banque. Avec un objectif bien précis : souscrire un contrat d'assurance libellé en dollars. Les sommes investies dans ces assurances peuvent aller jusqu'à 50 000 dollars par contrat, trois fois plus qu'il y a un an. Convertir ses renminbis en billets verts est en fait devenu l'obsession des nantis, mais une option pas toujours facile à mettre en œuvre. Résultat, le montant du cash déposé en banque s'est envolé depuis un an. L'or, valeur refugeL'alternative : acheter de l'or. Une valeur sûre en temps de crise. Dans une récente publication, plusieurs banques chinoises indiquent que les lingots sont vendus en ce moment 7% plus cher à Pékin que dans leurs filiales de Hong Kong tant la demande est forte en Chine continentale. L'avantage de l'or, c'est qu'il est commode à transporter pour ceux qui envisagent de transférer discrètement une partie de leurs avoirs ou tout simplement de quitter leur pays.La migration est un privilège réservé aux plus fortunés. Cette année, les milliardaires du monde entier migrent vers des pays qu'ils jugent plus tranquilles, et parmi eux, ce sont les Chinois qui sont les plus nombreux. Un phénomène toléré par le gouvernement, car ces départs ne concernent que les ménages et non les entreprises. Étant donné le périmètre du produit intérieur brut (PIB) chinois, ces sorties de capitaux sont relativement indolores pour l'économie de la deuxième puissance économique mondiale. À lire aussiChine: après Evergrande, c'est désormais le groupe Zhongzhi qui inquiète
C dans l'air du 9 décembre 2023 - Dette, faillites, chômage : la Chine à l'heure de la crise L'économie chinoise est en souffrance. L'agence de notation Moody's a abaissé mardi de "stable" à "négatif" la perspective de la note souveraine de la Chine, une première en cinq ans. Si la Chine va mal, c'est d'abord à cause des mauvaises affaires de ses promoteurs immobiliers, dans un pays où le secteur représente 25% du PIB. Après la faillite du géant Evergrande, cet été, aux États-Unis, c'est un autre pilier du secteur, Country garden, qui menace de se retrouver en cessation de paiement. Faillites de promoteurs immobiliers, hausse de la dette, chômage massif des jeunes, les indicateurs sont au rouge depuis la fin de la politique zéro Covid et la fin des contrôles sanitaires. Signe de cette fragilité, le gouvernement chinois a cessé de publier les chiffres mensuels du chômage pour les moins de 24 ans, alors que près d'un jeune urbain sur cinq est sans emploi. Le monde va-t-il vivre une nouvelle crise économique, comme celle des subprimes en 2008 ? Rien n'est moins sûr. Pour autant, les principaux partenaires économiques européens de la Chine, dont la France, s'inquiètent des conséquences de l'éclatement de la bulle immobilière sur leurs exportations, sans compter la faible progression de l'activité manufacturière ces derniers mois. D'autant que le climat politique en Chine n'est pas des plus rassurants. "Les entreprises européennes sont inquiètes de la direction que prend la Chine", a déclaré le commissaire européen au Commerce Valdis Dombrovskis fin septembre, et "beaucoup d'entre elles s'interrogent sur leur place dans ce pays", en raison d'un "environnement commercial plus politisé". "La nouvelle loi sur les relations étrangères et la nouvelle version de la loi anti-espionnage inquiètent grandement notre communauté d'affaires", a-t-il ajouté. D'après le dernier rapport annuel de la Chambre de commerce de l'Union européenne, 11% des entreprises européennes sondées ont ainsi déplacé leurs investissements actuels hors de Chine. Si la crise économique est bien réelle, la Chine demeure la seconde économie mondiale après les Etats-Unis. Et Pékin peut compter sur la puissance de son industrie automobile. Ces dernières années, la Chine a su prendre le virage de l'électrique en multipliant les investissements dès les années 2010. L'objectif de 20 % de voitures électriques et hybrides dans les ventes de voitures neuves en 2025, est en passe d'être atteint. Et la Chine ne se contente pas de transformer ses transports, elle s'impose aussi à l'étranger. Rien qu'en Europe, la part de voitures électriques chinoises est passée de 1% en 2021 à 8% en 2023. Il faut dire que le gouvernement chinois subventionne massivement ses véhicules. Certains experts estiment que les véhicules chinois arrivent sur le marché européen jusqu'à 20% moins chers que les véhicules d'autres nationalités. Lors de son discours sur l'état de l'union en septembre dernier, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen s'est même inquiété d'un potentiel dumping : "Les marchés mondiaux sont désormais inondés de voitures électriques chinoises moins chères dont le prix est maintenu artificiellement bas par d'énormes subventions publiques, cela fausse notre marché." Bruxelles a par ailleurs annoncé en octobre l'ouverture d'une enquête pour déterminer la portée du problème. Quelles sont les causes de la crise économique chinoise ? Quelles conséquences peut-elle avoir pour les entreprises européennes ? Et comment la Chine a-t-elle réussi à s'imposer dans le marché européen de la voiture électrique ? NOS EXPERTS : - Sylvie MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors - Valérie NIQUET - Responsable du pôle Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique - Usrula GAUTHIER - Cheffe du service Étranger et ex-correspondante en Chine - L'Obs - Nicolas BOUZOU - Économiste, directeur et fondateur du cabinet de conseil Asterès, et chroniqueur à L'Express
durée : 00:02:25 - Le monde est à nous - Concurrencés par le commerce en ligne, les hypermarché et supermarchés en Chine sont confrontés à de grosses difficultés financières. Ceux qui n'ont pas réussi à s'adapter aux nouvelles méthodes de consommation ont de plus en plus de mal à exister.
Ecoutez Lenglet-Co du 23 octobre 2023 avec François Lenglet.
Xi Jinping a plaidé mardi 18 juillet pour un renforcement du partenariat stratégique avec l'Algérie alors que le président algérien Abdelmadjid Tebboune est en visite en Chine jusqu'à vendredi, accompagné d'une dizaine de ministres et de dirigeants d'entreprises. Économie, candidature aux BRICS, diplomatie… Quels sont les enjeux de ce déplacement ? Brahim Oumansour, directeur de l'Observatoire du Maghreb à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) est l'invité de RFI. RFI : Brahim Oumansour, cela faisait 15 ans qu'un président algérien ne s'était pas rendu en Chine. Qu'est allé chercher Abdelmadjid Tebboune à Pékin ?Brahim Oumansour : La visite du président algérien à Pékin s'inscrit dans le retour d'Alger sur la scène régionale et internationale depuis la chute de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika. Elle s'inscrit également dans la volonté de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays qui ne cesse de s'intensifier, notamment depuis les dix dernières années.La Chine est depuis une petite dizaine d'années le premier partenaire commercial de l'Algérie. Des mémorandums d'entente et des accords ont été signés dans plusieurs domaines, dont les télécommunications, le commerce et le transport ferroviaire. Le but de cette visite est-il d'étendre ce partenariat à de nouveaux domaines ?En effet, aujourd'hui, le partenariat économique entre les deux pays est très important. C'est la Chine par exemple qui a construit une partie de l'autoroute est-ouest, environ 1 200 kilomètres, puis l'élargissement de l'aéroport d'Alger, la grande mosquée d'Alger. Et il y a eu, récemment aussi, la signature d'un partenariat visant l'exploitation du phosphate algérien avec la création d'une entreprise conjointe entre les deux États. Aujourd'hui, cette visite arrive dans un moment où Alger cherche à redynamiser son économie après une longue période de récession et de crise aggravée notamment par la pandémie du Covid-19, puis la guerre en Ukraine et l'inflation qui en découle.La Chine peut-elle aider l'Algérie à diversifier son économie ?Malgré la proximité entre les deux pays, les entreprises chinoises sont très peu représentées en Algérie par rapport par exemple à des entreprises françaises. La coopération est très déficitaire en termes d'échanges, il y a très peu d'importations chinoises de produits algériens en dehors des produits pétroliers, gaziers et des minerais.On comprend bien donc que le but aussi de ce voyage, c'est de permettre aux sociétés algériennes de trouver de nouveaux débouchés pour leurs produits.Exactement, la présence de chefs d'entreprise algériens traduit cette volonté de créer un partenariat qui serait aussi favorable à la production algérienne et à l'exportation de produits algériens.L'Algérie a fait acte de candidature pour intégrer les Brics (groupe de cinq pays qui se réunissent depuis 2011 en sommets annuels : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Abdelmadjid Tebboune est venu solliciter à nouveau l'appui de Pékin dans ce dossier à un mois du sommet des Brics. La Chine a renouvelé son soutien à cette candidature. Celle-ci, selon vous, a-t-elle une chance d'aboutir ?L'Algérie détient plusieurs atouts bien évidemment, géostratégiques, aussi comme pays énergétiques. Mais il y a quand même des points qui pourraient entraver son adhésion sur le plan structurel. Les Brics exigent quand même des critères auxquels l'Algérie va devoir répondre, notamment la dévaluation du dinar qui est très handicapante pour le moment, des réformes importantes sur le plan financier. L'Algérie, je le rappelle, est très en retard dans l'intégration du marché mondial et cela va demander peut-être à l'Algérie beaucoup d'efforts en termes de réformes structurelles.Le président algérien était en Russie le mois dernier. Comment interpréter ce voyage à Moscou en pleine guerre en Ukraine et alors qu'on attendait plutôt Abdelmadjid Tebboune à Paris ?Cela s'explique par le contexte mondial bien sûr. La pression exercée sur Alger par les Occidentaux qui exigent d'Alger de prendre ses distances avec Moscou. Aujourd'hui, Alger tient en tout cas à affirmer ce lien stratégique avec Moscou tout en gardant une certaine neutralité et distance par rapport à la guerre en Ukraine. Je rappelle que l'Algérie s'est abstenue lors du vote à l'ONU visant à sanctionner l'intervention russe en Ukraine.
durée : 00:04:53 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - La Chine a publié mardi 16 mai une série d'indicateurs économiques décevants. La reprise n'est pas aussi soutenue que prévu. Par ailleurs, des études récentes nourrissent les inquiétudes sur l'économie chinoise à plus long terme. Son pic pourrait même avoir été atteint.
durée : 00:04:53 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - La Chine a publié mardi 16 mai une série d'indicateurs économiques décevants. La reprise n'est pas aussi soutenue que prévu. Par ailleurs, des études récentes nourrissent les inquiétudes sur l'économie chinoise à plus long terme. Son pic pourrait même avoir été atteint.
En Chine aussi, la question des retraites fait débat. Face au vieillissement de la population, les autorités ont tenté plusieurs fois de reculer l'âge de départ, suscitant une véritable bronca sur les réseaux sociaux, dans un pays où de nombreux retraités issus des zones rurales touchent une pension encore dérisoire. « Chine, la bombe à retardement des retraites », un Grand reportage de Stéphane Lagarde et Louise May.
durée : 00:06:33 - USA/Chine, la détente est-elle possible ?
C'est un tournant historique: la Chine, pays le plus peuplé du monde, où vivent un sixième des habitants de la planète, a vu l'an passé sa population baisser, du jamais vu depuis six décennies. Parallèlement, en 2022, Pékin a connu en l'une de ses plus faibles croissances en quatre décennies.
C'est l'un des derniers piliers de la stratégie «zéro Covid-19» qui tombe en Chine. Après près de trois ans de fermeture du pays, les quarantaines à l'arrivée sur le sol chinois sont levées ce dimanche. En un mois, la Chine a fait table rase de sa politique sanitaire. De notre correspondant à Pékin, avec Louise May, du bureau de Pékin Une cabine de tests Covid-19 comme il y en avait des milliers sur les trottoirs de Pékin il y a encore un mois. Celle-ci est hissée sur un véhicule triporteur. « Elle sera revendue d'occasion plus tard sur internet », nous dit la compagne du transporteur. « C'est fini tout ça ! Il n'y a plus de « gros blancs », plus de tests à Pékin… La ville est ouverte ! » Pékin, ville ouverte… au virus. Autre disparition : celle des Dabai, surnommés les « gros blancs » pour leurs combinaisons blanches devenues symbole de la stratégie sanitaire chinoise. Dans chaque ville de Chine, les autorités sanitaires chinoises avaient mis en place un cabanon de tests Covid-19 pour 800 habitants. Dix travailleurs médicaux ou assistants sur chaque station. Monsieur Lee faisait partie de cette armée du « zéro Covid ». Travailleur migrant, il a suivi les foyers épidémiques l'année dernière dans l'est et le sud de la Chine. « D'abord, j'ai été à Hangzhou où j'ai aidé les autorités locales à collecter les tubes des tests Covid. Je faisais la tournée entre les laboratoires et 10 stations de PCR. Deux tours le matin et deux tours l'après-midi. Après je suis allé à Ningbo où j'ai travaillé comme gardien de centre de quarantaine, détaille monsieur Lee. Enfin, j'ai été à Canton, quand l'épidémie a éclaté là-bas ». Payés entre 30 et 40 euros la journée, depuis la levée des restrictions sanitaires, ces soldats du coronavirus ont perdu leur emploi. ► À lire aussi : Covid-19: comment la Chine est passée du «zéro Covid» au «full Covid» Nous sommes dans le nord de Pékin près de l'aéroport. Une grue soulève des cabanons Algeco qui sont démontés un peu plus loin sur le parking d'un parc des expositions. Chapka et veste molletonnée, le gardien à l'entrée explique : « Ça, c'était l'hôpital de campagne pour les malades à symptômes légers. Avant ça, il y avait une zone de quarantaine ici pour les voyageurs venant de l'étranger. Mais tout est terminé désormais. Le centre a été vidé, il y a 10 jours. Ils démontent tout maintenant. Ça ne reviendra » « 80 euros par jour pour le transport de cadavres » Vestige d'une époque là encore révolue, sur un mur, une bannière : « Point de transfert vers la zone de quarantaine » disent les caractères blancs sur fond rouge. Les quarantaines obligatoires à l'arrivée sont supprimées ce dimanche dans les aéroports en Chine. Quant à monsieur Lee, juste après avoir enlevé sa combinaison, il a attrapé le Covid-19. « J'ai perdu mon travail le 13 décembre. Le lendemain j'ai voulu me faire embaucher dans l'usine d'un ami et j'ai été infecté. Je ne suis pas inquiet, je pense que je pourrai vite retrouver un emploi dans le gardiennage. Et puis comme il y a beaucoup de gens qui meurent à Shanghai en ce moment, affirme Monsieur Lee, des agences proposent 80 euros par jour pour transporter les cadavres. » Transport de cadavres, revente sur internet des tubes et longs cotons tiges utilisés pour les tests, les derniers gagne-pain du « zéro Covid-19 » finiront par disparaître, affirme Monsieur Lee, content de sortir de ces trois ans d'enfermement. ► À écouter aussi : Chine: de la stratégie zéro Covid à une épidémie galopante
durée : 00:15:12 - Journal de 8 h - Pendant ce temps à Bruxelles les états européens vont enfin se mettre d'accord sur les mesures aux aéroports à quelques jours de la réouverture des frontières en Chine.
durée : 00:15:12 - Journal de 8 h - Pendant ce temps à Bruxelles les états européens vont enfin se mettre d'accord sur les mesures aux aéroports à quelques jours de la réouverture des frontières en Chine.
durée : 00:58:50 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - De quelle façon la Chine, superpuissance, ambitieuse et conquérante, peut-elle être "à la fois un partenaire et une rivale systémique de l'Union Européenne" ? Rivalité sino-américaine, crises diverses, pandémie, "il y a urgence à la métamorphose géopolitique de l'Europe" indique Luuk van Middelaar.
durée : 00:58:21 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - L'année 2022 avait bien commencé en Chine avec les jeux d'hiver de Pékin, censés renforcer son prestige à l'international. Elle se clôt pourtant par un mouvement de contestation inédit contre la politique zéro Covid. La toute-puissance de Xi Jinping a-t-elle atteint ses limites ? - invités : François Godement Historien et sinologue, conseiller pour l'Asie à l'Institut Montaigne, membre associé du Carnegie Endowment for International Peace; Ursula Gauthier Cheffe du service étranger de L'Obs et ancienne correspondante en Chine; Jean-Pierre Cabestan Directeur de recherche au CNRS rattaché à l‘Institut français de recherche sur l'Asie de l'est de l'INALCO
durée : 01:45:58 - Les Matins - par : Guillaume Erner - À l'heure où Elisabeth Borne préconise le retour du port du masque et la vaccination des plus fragiles pour contrer la neuvième vague, en Chine, les manifestations continuent contre le maintien de la politique "zéro Covid". - invités : Anne-Claude Crémieux Infectiologue; Sébastien Berriot Correspondant de Radio France en Chine; Philippe Le Corre chercheur au Carnegie Endowment for International Peace et à la Harvard Kennedy School, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) et professeur invité à l'ESSEC
EXPERTS VALÉRIE NIQUET Spécialiste de l'Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique Auteure de « La Chine en 100 questions » PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance Auteur de « Le grand basculement » ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter » AGNÈS GAUDU Cheffe du service Asie - « Courrier International » Shanghai, Pékin, Wuhan... Des centaines de Chinois, dont de nombreux étudiants, sont descendues dans les rues, ce dimanche, dans plusieurs villes du pays pour dénoncer la politique du zéro Covid imposée par le gouvernement chinois. Une contestation inédite depuis des décennies en Chine, après trois ans de confinements à répétition, avec des slogans hostiles au pouvoir et des appels à la démission de Xi Jinping lancés par les manifestants munis de feuilles blanches pour symboliser la censure. Du jamais vu depuis 1989, lors du mouvement démocratique de la place Tiananmen, écrasé par les chars et dans le sang le 4 juin. Depuis la Chine a connu des mouvements de protestation, mais aucun de cette ampleur. Alors quelles sont les raisons de la colère ? Il y a la reprise épidémique et la politique zéro Covid appliquée de façon drastique dans le pays. Doté d'un vaccin chinois inefficace face à Omicron, Xi Jinping refuse depuis des mois pour des questions idéologiques d'importer des vaccins occidentaux qui permettent aujourd'hui au reste du monde de « vivre avec le virus ». Dès lors sa population, très peu vaccinée, se voit contrainte à des confinements interminables qui deviennent insupportables et conduisent à des drames. Ainsi le suicide par défenestration d'une femme de 55 ans dans la ville confinée de Hohhot, en Mongolie intérieure, a provoqué un tollé car, de l'aveu même des autorités, les restrictions anti-Covid ont entravé l'intervention des secours. Mais c'est surtout l'incendie meurtrier d'un immeuble à Urumqi, la capitale du Xinjiang où un confinement est décrété depuis plus de 100 jours, qui a provoqué cette flambée de colère. Des messages sur les réseaux sociaux affirment que les mesures de confinement ont empêché les pompiers d'arriver plus vite et de sauver les habitants. Dix sont décédés. Partout dans la Chine, cette tragédie a soulevé un vent de révolte et une demande de liberté parmi la population, également impactée par la crise immobilière et le ralentissement de l'économie du pays. Face à ces manifestations historiques, que va faire Xi Jinping ? Si ce lundi à Urumqi et dans la province du Xinjiang, les mesures de restriction ont été un peu allégées, dans les autres villes concernées, les policiers ont remplacé les manifestants dans les rues. La censure semble également à l'oeuvre pour effacer toute trace de la vague de manifestations sur les réseaux sociaux. Le groupe de médias britannique BBC a par ailleurs indiqué dimanche qu'un de ses journalistes, qui couvrait à Shanghai les manifestations, a été arrêté. « Il a été battu et frappé par la police », alors qu'il travaillait en tant que journaliste accrédité dans le pays. Alors que se passe-t-il en Chine ? Jusqu'où peut aller ce mouvement de contestation ? Qu'est devenue « la révolution des parapluies» à Hongkong ? Enfin la contestation contre la guerre en Ukraine est-elle en train de prendre de l'ampleur en Russie avec la colère des mères de soldats ? Depuis plusieurs jours, dans des vidéos postées sur les réseaux sociaux, mères et femmes de Russes mobilisés demandent à ce que leurs proches combattent dans des conditions dignes. Plusieurs milliers d'entre elles ont également signé une pétition appelant au retrait des troupes de l'armée de Vladimir Poutine en Ukraine. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:16:40 - Chine, la colère monte contre les restrictions Covid-19
durée : 00:15:42 - Journal de 8 h - La politique zéro Covid de la Chine, ses excès et donc ses conséquences : les manifestations se multiplient en Chine, malgré les risques encourues. Pour le moment, les autorités ne répondent pas.
durée : 00:15:42 - Journal de 8 h - La politique zéro Covid de la Chine, ses excès et donc ses conséquences : les manifestations se multiplient en Chine, malgré les risques encourues. Pour le moment, les autorités ne répondent pas.
durée : 00:04:54 - Journal de 10h - Des centaines de personnes ont manifesté à Shangaï contre la politique zéro Covid. Avec des appels à démissionner lancés au président Xi Jinping et des feuilles brandies contre la censure. Rassemblements qui se multiplient depuis plusieurs jours. La police a fini par disperser les manifestants.
durée : 00:41:41 - Un jour dans le monde - Face à la recrudescence des cas de Covid-19 en Chine, le gouvernement a pris la décision de confiner à nouveau les 22 millions d'habitants de Pékin, en plus d'une cinquantaine de localités. Une politique Zéro-Covid qui provoque un ras-le-bol grandissant au sein de la population chinoise.
durée : 00:41:41 - Un jour dans le monde - Face à la recrudescence des cas de Covid-19 en Chine, le gouvernement a pris la décision de confiner à nouveau les 22 millions d'habitants de Pékin, en plus d'une cinquantaine de localités. Une politique Zéro-Covid qui provoque un ras-le-bol grandissant au sein de la population chinoise.
durée : 00:15:59 - Journal de 8 h - Les images montrent une foule de travailleurs en colère. "Défendons nos droits", crient-ils. Nous sommes en Chine, en plein confinement contre le Covid-19. Une manifestation rare et d'ampleur a débuté ce mercredi matin dans une immense usine.
durée : 00:15:59 - Journal de 8 h - Les images montrent une foule de travailleurs en colère. "Défendons nos droits", crient-ils. Nous sommes en Chine, en plein confinement contre le Covid-19. Une manifestation rare et d'ampleur a débuté ce mercredi matin dans une immense usine.
Après six ans de froid diplomatique, les leaders de l'Australie et de Chine se sont rencontrés au sommet du G20 à Bali mardi dernier. Tous les deux ont exprimé le souhait d'une reprise des relations entre les deux pays pour le bien de la région Asie-Pacifique.
durée : 00:03:02 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le Chancelier allemand est en Chine, malgré les critiques, pour tenter de sauver les intérêts économiques allemands tout en réduisant des dépendances qui pourraient se révéler coûteuses. Un pari qui crée des remous au sein même de la coalition à Berlin.
durée : 00:03:02 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le Chancelier allemand est en Chine, malgré les critiques, pour tenter de sauver les intérêts économiques allemands tout en réduisant des dépendances qui pourraient se révéler coûteuses. Un pari qui crée des remous au sein même de la coalition à Berlin.
Ecoutez Lenglet-Co avec François Lenglet du 31 octobre 2022
REPORTAGE - RTL vous emmène à Yiwu, dans l'est de la Chine, véritable ville-usine qui s'est mise aux couleurs du Mondial 2022.
durée : 00:58:16 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Conséquences de la stratégie zéro-covid, crise de l'immobilier, place dans les échanges commerciaux internationaux : les signes d'un essoufflement du modèle économique chinois s'accumulent et la foi en une croissance forte vacille. - invités : Mary-Françoise Renard Economiste, professeure à l'université Clermont-Auvergne, responsable de l'Institut de recherches sur l'économie de la Chine (IDREC); Georgina André Géographe, chercheuse associée à l'université Paris 1-Panthéon Sorbonne; Sébastien Jean Economiste, directeur du CEPII et directeur de recherches à l'INRAE
Une nouvelle étape a été franchie cet été avec l'annonce par la commission de la réforme et du développement de la levée des restrictions à l'installation dans les villes de moins de trois millions d'habitants. La fin notamment de la discrimination scolaire pour les concernés. De notre correspondant, Stéphane Lagarde, et Louise May, du bureau de RFI à Pékin Les numéros d'appel des plats à emporter sortent des hauts parleurs, c'est l'heure du déjeuner dans ce centre commercial rutilant au cœur de Baoding. L'heure aussi de la foule, attirée autant par les plats proposés que par la fraîcheur en cet été caniculaire. Ballet des livreurs en casques et tee-shirts jaunes, le portillon de verre à l'entrée tourne sans discontinuer, recrachant l'air climatisé sur un jeune homme souriant. Accès à une meilleure éducation La fin du « Hukou », le permis de résidence, bien sûr que Monsieur Zhao, 25 ans, en a entendu parler : « Personnellement, je suis très content, car je veux m'installer ici. Je viens de la campagne et le permis de résidence de ville est très important pour mon enfant qui va pouvoir faire sa rentrée dans une meilleure école. Beaucoup d'établissements scolaires refusent les inscriptions, si vous n'avez pas le permis de résidence locale. » Permis de résidence des villes et permis de résidence des champs, le système du « Hukou » a longtemps constitué un véritable apartheid pour les travailleurs migrants qui, sans permis de résidence de ville, n'avaient pas les mêmes droits que les résidents des zones urbaines. Devant le centre commercial, une fontaine d'eau claire coule sur des dalles de faux marbre noir, non loin d'un drôle de kiosque à jus de fruit, en forme de caravane. Sur la cloison près du comptoir : un panneau rouge avec des lignes de vie, ou plutôt des lignes de rencontres. Un jeune homme tente sa chance en attendant sa commande : la bille d'acier roule en descendant jusqu'à la case… célibataire ! Encore raté, mais ce dernier prend les choses avec le sourire : « Je viens de la province du Henan [dans le centre de la Chine] », explique-t-il, « Avec leurs connaissances, mes parents ont pu me faire venir étudier ici. La réforme du pays de résidence pourrait m'aider à m'installer plus facilement. Le problème, c'est que je ne suis pas un fort en thème. J'ai été orienté dans un lycée professionnel et je ne suis pas sûr de rester. » Partir ou rester, la question ne se pose pas pour Madame Sun. Devant la machine à glaçons, la patronne du kiosque nous explique pourquoi elle veut rester en ville : « Bien sûr que je suis contente de cette réforme, mais pour être honnête, j'aurais été plus heureuse encore si elle était intervenue il y a quelques années. Cela fait huit ans que je suis ici. Quand je suis arrivée, j'ai voulu changer mon permis de résidence pour un permis de ville. C'était compliqué. On n'avait même pas de carte de séjour temporaire. Quand on a fini par l'obtenir, il a encore fallu attendre deux ans pour pouvoir scolariser ma fille. » Parcours santé compliqué À quarante-cinq minutes de TGV de Pékin, Baoding fait partie des villes de moins de trois millions concernées par la levée des restrictions. Pour les villes de moins de cinq millions d'habitants, il ne s'agit que d'un « assouplissement », expliquent les Nouvelles de Pékin, qui précisent que dans de nombreuses villes, les règles avaient déjà évolué. Pour obtenir le droit de s'installer, il a fallu longtemps disposer d'une « occupation légale et stable », ainsi que d'un « lieu de résidence légal et stable ». Avec la réforme, on passe à une « occupation légale et stable », ou une « résidence légale et stable ». Ce modèle d'enregistrement des ménages en fonction de leur lieu de résidence permanente a permis à Madame Sun de faire venir la famille de sa sœur : « Elle travaille ici en tant que migrante, mais son mari travaille ailleurs. Ils font cela pour donner une meilleure éducation à leurs enfants ». Dans son communiqué, la commission de la réforme et du développement (NDRC) dit justement « veiller à ce que les migrants agricoles étrangers et locaux soient traités sur un pied d'égalité en ce qui concerne les critères d'installation en ville ». Mais c'est aussi une question d'accès à la santé. L'affiliation à la caisse d'assurance maladie allant jusqu'à présent de pair avec le permis de résidence, ce qui rendait plus long l'accès à la médecine de ville. « En fait, c'est compliqué sans le permis de résidence de ville. Il y a deux ans par exemple, j'ai dû aller à l'hôpital pour une maladie qui ne pouvait pas être traitée par l'hôpital du comté. Il a donc fallu faire un grand nombre d'allers-retours entre les administrations du village et de la ville, voir différents médecins et hôpitaux pour obtenir des tampons. Et parfois, les papiers ne vont pas, et il faut tout recommencer », poursuit Madame Sun. De gardien de bétail à gardiens de scooters Ce vieil homme portant un large chapeau de paille soleil referait lui aussi volontiers un tour de roue. Tout recommencer, mais en repartant avec la réforme en cours et l'abolition des restrictions d'installation en ville, autrefois liées au permis de résidence. Car dans sa première vie, Monsieur Li était paysan. À la retraite, il surveille le parking à deux roues devant le centre commercial, pour arrondir les fins de mois : « Aujourd'hui, si vous avez une maison, vous avez un permis de résidence. Mais moi, si j'avais eu ce permis de résidence il y a 30 ans, cela aurait certainement changé ma vie. À cette époque, au village, on ne gagnait pas grand-chose. Quand on a deux mu de terre [le mu est une unité de mesure chinoise], il est difficile de faire vivre une famille. » La terre ne paye pas assez. À 72 ans, Monsieur Li est donc devenu agent de sécurité d'un espace où les jeunes urbains entassent jusqu'à 500 deux roues tous les jours. Son espoir : que cette réforme du Hukou aide ses petits-enfants à faire de bonnes études.