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C dans l'air
Trump et la Chine: l'inquiétante escalade - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 63:56


C dans l'air du 8 avril 2025 - Trump et la Chine: l'inquiétante escaladeÀ moins de vingt-quatre heures de l'entrée en vigueur des taxes Trump sur les produits du monde entier, le bras de fer se durcit entre Pékin et Washington. La Chine a promis ce mardi de combattre les droits de douane américains "jusqu'au bout" malgré la menace de Donald Trump de nouvelles surtaxes. Hier, le président américain a menacé de porter à 104 % les droits de douane sur les produits chinois, en lieu des 54 % annoncés la semaine dernière (34 % qui s'additionnaient aux 20 % ajoutés depuis son retour à la Maison-Blanche) si Pékin ne renonçait pas immédiatement à ses représailles. La Chine a décidé vendredi dernier de taxer à son tour à hauteur de 34 %, dès le 10 avril, tous les produits importés des États-Unis.Depuis les places boursières mondiales plongent, les partenaires commerciaux s'inquiètent mais le président américain refuse de faire machine arrière et continue de reprocher à la Chine de ne "pas avoir pris en compte (son) avertissement […] de ne pas répliquer". S'il met à exécution sa dernière menace, cela fera doubler le prix des produits chinois à l'entrée sur le sol américain. "La Chine n'acceptera jamais cela", a déclaré un porte-parole du ministère du Commerce chinois. "Personne ne sort gagnant d'une guerre commerciale ou douanière et le protectionnisme ne mène à rien. Les Chinois ne créent pas de problèmes mais n'en ont pas peur. La pression, les menaces et le chantage ne sont pas la bonne façon de traiter avec la Chine", a indiqué également le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, ajoutant : "Si les États-Unis ignorent les intérêts des deux pays et de la communauté internationale et persistent à lancer une guerre des droits de douane ou une guerre commerciale, la Chine les combattra jusqu'au bout".Alors jusqu'où ira le bras de fer entre les deux superpuissances ? Si Donald Trump a décidé de relancer sa guerre économique en opérant un virage protectionniste radical, il délaisse en revanche le rôle, longtemps dévolu à son pays, de gendarme du monde. Et la Chine entend bien en profiter. Pékin essaie en effet de faire de cette situation une opportunité historique en nouant des partenariats avec les alliés de l'Amérique, et continue parallèlement de mettre une pression maximale sur Taïwan. Des exercices miliaires très impressionnants ont eu lieu autour de l'ile la semaine dernière. L'armée chinoise a mené des manœuvres mimant le blocage des voies d'approvisionnements maritimes et aériennes de "l'île rebelle", afin de faire monter la pression sur Taipei. Elle a même diffusé mardi dernier une vidéo montrant ses bâtiments de guerre et ses avions de chasse encerclant Taïwan, avec le titre "Ça se rapproche". Un message envoyé aussi à Washington. Car le frein que constituait l'annonce américaine de protéger Taiwan commence à s'affaiblir. Donald Trump, qui ne veut plus jouer au protecteur, pourrait-il laisser les mains libres à Xi Jinping ? Le dirigeant chinois n'a de son côté jamais caché son ambition d'unir à la Chine cette île considérée comme la 23ème province du pays.En Europe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé ce mardi, à "éviter l'escalade", après les droits de douane imposés par les États-Unis, lors d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre chinois Li Qiang. L'UE tente de négocier avec les États-Unis mais elle a vu pour l'heure sa proposition d'abolir les droits de douane sur les produits industriels, dont les voitures, retoquée par l'administration Trump. "Ce n'est pas suffisant" a affirmé le président américain, assurant que le déficit commercial accusé par les États-Unis avec l'UE allait «disparaître rapidement» grâce à une augmentation des achats d'énergie américaine par les pays européens. Le ministre de l'Industrie et de l'Énergie de France reçoit cet après-midi à Bercy les industriels français pour élaborer une position française commune dans la riposte européenne. Celle-ci est attendue en début de semaine prochaine.Quelle forme prendra la réponse européenne ? Jusqu'où ira l'escalade des taxes ? Quelles conséquences pour les entreprises françaises ? Droits de douane, immigration… jusqu'où pourra aller Trump ? Les experts :- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24 - Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale Université Catholique de Lille - Agatha KRATZ - Directrice associée de Rhodium Group - Olivier BABEAU - Essayiste - Président de l'Institut Sapiens

Choses à Savoir SCIENCES
Pourquoi le nord se trouve-t-il en haut sur les cartes ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 2:25


Lorsque nous imaginons une carte du monde, nous avons en tête une représentation bien précise : l'Amérique du Nord et l'Europe en haut, l'Amérique du Sud et l'Océanie en bas. Pourtant, cette orientation n'est pas une évidence universelle, mais le résultat de choix historiques, culturels et technologiques.Une question de convention historiqueAvant l'ère moderne, les cartes n'avaient pas d'orientation fixe. Dans l'Antiquité, les Égyptiens plaçaient souvent le sud en haut, car le Nil coulait du sud vers le nord. Les Chinois, eux, privilégiaient le sud en haut, car c'était symboliquement associé au pouvoir et à la divinité. Au Moyen Âge, les cartes européennes chrétiennes, appelées mappemondes T-O, plaçaient Jérusalem au centre et l'orient (l'est) en haut, d'où l'expression "s'orienter".Ce n'est qu'au XVIe siècle que le nord s'est imposé comme direction standard sur les cartes occidentales. Cette évolution est en grande partie due aux progrès de la cartographie et de la navigation. L'invention du compas magnétique, qui pointe naturellement vers le nord, a influencé la manière dont les marins représentaient le monde. De plus, les explorateurs européens de la Renaissance utilisaient des cartes basées sur la projection de Mercator (1569), qui positionnait le nord en haut pour faciliter la navigation maritime.Un choix influencé par l'eurocentrismeL'adoption définitive du nord en haut est aussi liée à l'hégémonie des puissances européennes. À mesure que les cartes devenaient des outils de domination et d'exploration, elles reflétaient la vision du monde des nations qui les produisaient. L'Europe, située dans l'hémisphère nord, occupait alors une place privilégiée en haut des cartes, renforçant une perception du monde où le nord semblait "supérieur" et le sud "inférieur".Une orientation arbitraireEn réalité, il n'y a aucune raison scientifique pour que le nord soit en haut. D'autres représentations existent : certaines cartes modernes placent le sud en haut pour remettre en question notre vision du monde. En Australie, il est même courant de voir des cartes où leur continent est en haut !Finalement, l'orientation des cartes est un choix culturel et historique. Elle pourrait être différente, mais nous sommes simplement habitués à voir le nord en haut… parce que ce sont les Européens qui ont imposé cette convention au fil des siècles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Afrique
Gabon: «Un général qui a fait un coup [d'État] n'a peur de personne», dit le président Oligui Nguema

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 14:01


Dans une interview réalisée ce 25 avril à Libreville par RFI et France 24, le général Oligui Nguema, qui a renversé Ali Bongo le 30 août 2023 et qui est candidat à la présidentielle du 12 avril, affirme qu'il ne veut pas être porté par un parti ou un clan, mais par le peuple gabonais. Interrogé sur l'exclusion de plusieurs figures de l'opposition à cette élection, il répond que c'est la loi et qu'un général qui a fait le « coup de libération » du 30 août 2023 ne peut pas avoir peur d'un Ondo Ossa, d'un Maganga Moussavou ou d'un Jean-Rémy Yama. Suite au renversement d'Ali Bongo, il affirme que le procès de sa femme Sylvia et de son fils Noureddin aura lieu et sera équitable, au terme des deux ans d'enquête maximum que prévoit le Code pénal gabonais. Il ajoute que la justice a la preuve que Sylvia signait des documents officiels à la place d'Ali, car les enquêtes détiennent notamment un cachet. France 24 : Il y a 19 mois, à la tête de la garde présidentielle, vous avez renversé Ali Bongo. Vous avez promis aux Gabonais une nouvelle ère. Vous avez promis de remettre le pouvoir aux civils. Or, vous êtes candidat pour la prochaine élection présidentielle qui est prévue le 12 avril. Pourquoi ce revirement ? Qu'est-ce qui vous a poussé à prendre cette décision ? Brice Oligui Nguema : Ali Bongo Ondimba a été renversé effectivement le 30 août 2023. Et je l'ai dit dans mon discours à la nation lorsque j'ai prêté serment : nous allons organiser des élections libres, transparentes et apaisées en vue de rendre le pouvoir aux civils. Je ne suis pas resté figé dans mes bottes de militaire. Et vous parlez français aussi bien que moi. Cette phrase est différente que de dire : Je ne serai pas candidat. Ce sont deux phrases différentes. J'ai laissé l'ouverture au peuple. Le jour où le peuple a besoin de moi et qu'il m'appelle, je répondrai, comme ce fut le cas aujourd'hui, en respectant les règles de droit. J'ai renoncé à mon statut de militaire. Je concours en tant que civil. Et pour preuve, vous ne m'avez pas appelé général. Vous avez dit Brice Clotaire Oligui Nguema C'est dire que le titre de général a disparu. Je suis un civil, tout comme les autres.RFI : Alors, sur votre premier bilan, Monsieur le Président, puisque voilà 19 mois que vous êtes au pouvoir, il y a des avis partagés. C'est vrai, il y a des choses qui vont mieux : les frais de scolarité sont pris en charge, les pensions de retraite sont à nouveau versées. Mais 40 % des jeunes sont au chômage, la dette atteint 70 % du PIB, les coupures d'électricité se multiplient, notamment ici à Libreville. Est-ce que ces difficultés de la vie quotidienne ne risquent pas de ternir ce bilan ? Les difficultés de la vie quotidienne, nous les avons héritées du système déchu et aujourd'hui, nous faisons des efforts. Le chômage, comme vous l'avez dit, a baissé de 12 % parce que nous avons mis le pays en chantier. Effectivement, la dette, elle est là, elle existe. Ce n'est pas moi qui ai créé cette dette, je l'ai héritée, c'est le passif. Et en tant que chef, il faut assumer le passif des autres. C'est aussi ça la responsabilité d'un chef d'État. Oui, elle est là, mais nous arrivons à nous en sortir. Pour preuve, j'ai payé l'AFD, j'ai payé l'échéance de la Banque mondiale, le FMI, je ne dois pas. J'ai payé la Bad, j'ai payé la Bird, j'ai payé l'Afreximbank. Je vais aux élections et  j'ai réglé mes échéances. C'est vrai que la dette est là et que la notation du Gabon a baissé. Mais c'est aussi en partie à cause de vos entreprises qui me payent en retard. Comment voulez-vous que je sois à l'heure dans mes échéances quand mes dividendes et mes impôts, mes revenus sont payés en retard ? Donc cette dégradation de la note, on doit tous se la partager et l'assumer.France 24 : Depuis le 30 août 2023, vous l'avez dit, vous avez refusé le terme de coup d'État, vous dites « coup de libération ». Vous avez aussi opté pour une transition courte. Ça devait être deux ans, ça va même être moins. Les élections vont avoir lieu en avril. C'est quand même très différent de ce qui se passe au Sahel. Je vois que vous souriez. Vous ne souhaitez pas qu'on vous compare aux putschistes du Sahel ? Putschistes, je dis que le mot est un peu trop fort. Ce n'est pas un terme que je vais employer pour mes collègues militaires. Ce n'est pas la peine à chaque fois de jeter la pierre sur les autres. Je vous le dis, ce sont mes frères d'armes. Nous ne sommes pas dans la rupture avec les grandes puissances. Pour preuve, les Français au Gabon, les autres, personne n'a été inquiété.RFI : Alors justement, dans les trois pays de l'Alliance des États du Sahel qui ont connu, eux aussi, un putsch, les militaires français ont été expulsés et la France est maintenant accusée de tous les maux et notamment de néocolonialisme. Est-ce que vous n'êtes pas tenté, vous aussi, Monsieur le Président, de suivre ce chemin qui pourrait plaire peut-être à une partie de votre opinion ? Je vous l'ai dit, je suis inclusif, je ne suis aucun chemin et aucun pays au monde ne s'est construit sans alliés, sans pays amis. Je travaille avec tout le monde. Je suivrai le chemin que me guide mon peuple. Je n'ai pas un chemin de rupture avec tout le monde. Non.RFI : Et avec la France ? Avec la France, nous entretenons de bonnes relations. Vous le savez. Vous l'avez vu. Des relations d'État à État. J'ai été invité en France à quatre reprises. Une visite officielle avec le président Macron, un tête-à-tête à l'Élysée, ce sont des relations entre hommes d'État. Et j'ai été invité aux Jeux olympiques. J'ai été invité au Sommet de la Francophonie. J'ai été invité à l'ouverture de Notre-Dame de Paris. Nous avons de très bonnes relations. Et la France est notre partenaire historique.France 24 : Mais en dehors des trois États du Sahel dont on a déjà parlé, si on mentionne le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Tchad, partout, les militaires français quittent l'Afrique, sauf ici au Gabon. Pourquoi cette exception gabonaise ? Et est-ce que vous pensez aussi qu'il faut que les militaires français partent à terme ? C'est vous qui le pensez.France 24 : Je vous pose la question. Les Français sont bienvenus ici. Les Russes, peut-être demain, s'ils veulent venir, seront peut-être aussi les bienvenus. Je vous l'ai dit, je suis inclusif, je ne chasse personne. Les Chinois sont bienvenus ici. Ils font des affaires ici. Toutes les communautés sont les bienvenues ici. Donc je ne fais pas de distinction. Pour ce qui est de la base française, nous avons mis en place une commission mixte entre la France et le Gabon pour essayer de trouver de meilleurs accords. Et on est parvenu à ce que le camp de Gaulle ne soit plus appelé camp de Gaulle. Nous allons trouver un nom gabonais pour rebaptiser le camp de Gaulle.France 24 : Vous avez une idée ? Peut-être un général. Pourquoi pas Boulingui [le général Nazaire Boulingui, 1918 -1984] ? Ils sont plusieurs. Et nous sommes tombés d'accord sur la réduction des effectifs. Nous allons quitter les 300 effectifs fantassins pour 150 effectifs instructeurs partagés entre la moitié de Français et l'autre moitié de Gabonais. Le camp ne sera plus un poste opérationnel avancé, mais un pôle de formation sous-régional. À l'intérieur, il y aura deux écoles, l'école d'administration et l'école de protection de l'environnement. Je pense que c'est le meilleur équilibre. Il n'y aura plus de blindés, de chars français ici à Libreville, mais il y aura des instructeurs. C'est le meilleur équilibre que nous avons trouvé ensemble. Nous ne sommes pas dans la rupture. Aucun pays au monde ne s'est développé seul.France 24 : Alors, vous avez parlé d'Ali Bongo. Aujourd'hui, il n'est ni poursuivi ni maltraité, visiblement. Son épouse Sylvia, son fils Noureddin, par contre, sont en prison depuis 18 mois, poursuivis pour des malversations financières. Un de leurs avocats affirme qu'ils sont détenus illégalement, et même torturés, il y a une plainte qui a été déposée en France. Un juge enquête sur ces faits parce que, je le rappelle, ils ont aussi la nationalité française. Votre réaction ? Au Gabon, nous sommes un pays respectueux des droits de l'Homme. Si on a réussi à faire un coup d'État sans effusion de sang, ce n'est pas deux individus qui seront torturés dans ce pays. J'en doute fort. La preuve, c'est que vous avez vos responsables à l'ambassade qui leur rendent visite en prison. Posez-leur la question. Il n'y a aucune marque de torture sur leurs corps. Et laissez la justice faire son travail, c'est tout. Il y a le temps de la justice.France 24 : Monsieur le Président, le problème, c'est que le temps s'étire. Ça fait 18 mois qu'ils sont en prison. Alors, est-ce qu'il va y avoir un procès ? Quand y aura-t-il un procès ? Ou est-ce que vous songez, éventuellement, après l'élection, peut-être à les libérer ? Je ne songe à rien faire. Il y a une justice qui fera son travail. Le procès aura lieu et il sera équitable je pense. Selon le code gabonais, pour des crimes, on peut aller jusqu'à deux ans d'enquête et les enquêtes se poursuivent.France 24 : On y est presque donc. Vous le dites.RFI : Dans une interview à Jeune Afrique, Ali Bongo a déclaré il y a quelques semaines : « Tout ce dont on accuse mon épouse, les détournements, les nominations à ma place… Tout cela est faux ! »Vous savez, c'est toujours facile pour un voleur de dire : « Je suis innocent ». Il y a des preuves dans le dossier chez le juge d'instruction. Laissez la justice faire son travail.RFI : Est-ce que vous avez des éléments concrets qui prouvent que madame Bongo signait des documents officiels à la place de son mari ? Je l'ai dit. Les juges ont des preuves. Qu'est-ce que vous n'arrivez pas à comprendre ?RFI : Et vous avez des preuves de ce que... Posez la question àAli Bongo Ondimba. Et je le sais pour l'avoir vu. Après son AVC, je m'excuse, son bras, il était paralysé. Et je l'ai vu. Il ne signait aucun document.RFI : Mais cela ne prouve pas que son épouse signait à sa place, Monsieur le Président. Je vous ai dit que la justice a des preuves. Après chaque Conseil des ministres, les parapheurs étaient transférés à son domicile. Donc vous comprenez qui signait à son domicile.France 24 : Son épouse ?C'est vous qui le dites.France 24 : C'est vous qui le suggérez. Non, non, c'est la justice. Et qui le sait ? Parce qu'il y a des preuves, qu'ils ont. C'est un cachet. Et merci.France 24 : Alors beaucoup de caciques de l'ancien régime, on vient de parler des deux personnes poursuivies, peu sont poursuivies d'ailleurs, mais beaucoup se sont ralliés à votre candidature. L'ancien parti au pouvoir, symbole de l'ère Bongo, le PDG, va aussi se rallier à vous. Alors qu'est-ce que vous répondez à ceux qui disent que finalement vous ne faites que perpétuer le système qui était en place ? Qu'en somme, vous faites du Bongo sans Bongo ? Je vais aux élections, j'ai mis une plateforme en place, Les Bâtisseurs, tout comme le président Macron l'avait fait, avec La République en Marche. Je n'ai pas de parti politique, je n'ai pas d'association parce que je ne veux pas être tenu par un parti politique ou par une quelconque association. Je veux être élu par le peuple gabonais. Je veux être porté par le peuple gabonais, pas par un groupe ou un clan.RFI : Alors pour cette présidentielle, il y a huit candidats. Mais les règles sont tellement restrictives qu'en dehors de l'ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, aucun poids lourd ne peut se présenter contre vous. Du coup, on se demande si vous n'avez pas sciemment exclu le professeur Albert Ondo Ossa, qui est le vrai vainqueur d'août 2023, Pierre Claver Maganga Moussavou et le syndicaliste Jean-Rémy Yama, parce qu'ils pouvaient peut-être vous battre, ou au moins vous forcer à un deuxième tour ? Alors, au-delà de 70 ans, on ne peut plus être candidat. C'est le choix des Gabonais. Ce n'est pas mon choix. Je n'exclus personne. Avez-vous vu un général qui a peur de quelqu'un ? Quelqu'un qui fait un coup de libération et qui va avoir peur d'un Ondo Ossa, d'un Maganga Moussavou ou de quelqu'un d'autre ? C'est de la manipulation politique. Qu'on respecte pour une fois ce que les Gabonais veulent et ce que la Constitution a demandé ou exigé. Pour le cas de celui que vous avez aussi évoqué, Jean-Rémy Yama, l'inclusivité ne veut pas dire le non-respect des procédures. Ce pays doit changer et il va changer. En France, on ne respecte pas les lois ? Dites-moi.France 24 : On essaye. Les candidats ne respectent pas les lois ? Aux élections présidentielles, ils ne fournissent pas des dossiers ? Et pourquoi voulez-vous que ce soit en Afrique qu'on doive tout le temps accepter ces erreurs que nous voulons changer ?

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Au programme cette semaine : une nouvelle intelligence artificielle chinoise, Apple à la peine avec Siri 2.0, cyberattaques contre la France, carte vitale dématérialisée, un ordinateur organique, le festival SXSW, Hugging Face, la tech au service de l'agriculture ! Découvrez Frogans, l'innovation française qui veut réinventer le Web [Partenariat]——————L'ACTU DE LA SEMAINE- Manus, l'IA révolutionnaire chinoise, capable de gérer des tâches complexes.- Apple fait face à des retards concernant Siri 2.0, maintenant prévue pour 2026.- Cyberattaque contre X, Elon Musk accuse l'Ukraine. A tort ? - La France enregistre une augmentation des cyberattaques, avec près de 4 386 incidents signalés en 2024.- La carte vitale dématérialisée arrive sur les smartphones.LE DEBRIEF TRANSATLANTIQUEAvec Bruno Guglielminetti, on évoque la stratégie de Google qui propose de capter toutes nos données personnelles pour rendre son IA Gemini plus performante, mais cela suscite des préoccupations quant à la vie privée des utilisateurs. L'INNOVATION DE LA SEMAINEDécouvrez CL1, l'ordinateur organique innovant qui utilise des neurones humains et animaux. Une approche fascinante de l'intelligence artificielle organique, mêlant biologie et technologie.LES INTERVIEWS DE LA SEMAINEJulien Villeret, EDF [PARTENARIAT] : Retour sur le festival South by Southwest avec les 10 technologies de rupture du MIT.Clément Delangue, CEO de Hugging Face : La startup franco-américaine propose plus d'1.3 million de modèles IA en open source.Patrice Duboé, Capgemini [PARTENARIAT] : Des images satellites pour l'irrigation aux colliers connectés pour surveiller le bétail, comment la tech révolutionne l'agriculture.-----------

Dutrizac de 6 à 9
Nouveau scandale de corruption au Parlement européen: les Chinois dans la mire

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Mar 13, 2025 8:51


Les Russes refuseraient la trêve proposée par Donald Trump. Nouveau scandale de corruption au Parlement européen: les Chinois dans la mire. Au Koweït, le nouvel émir renforce sa dictature. Arrestation de l'ancien président des Philippine, Rodrigo Duterte, 79 ans, (2016-2022). Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Lenglet-Co
FRANÇOIS LENGLET - Comment les Chinois ressentent-ils la tornade Trump ?

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Mar 6, 2025 2:53


Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 06 mars 2025.

Belle Trace
Jean-philippe Gatien: "Pour battre les chinois, dés 12 ans mon entraineur m'a proposé un système de jeu basé sur la rapidité, l'explosivité pour raccourcir les échanges.

Belle Trace

Play Episode Listen Later Mar 1, 2025 70:01


Le monde en questions
Comment la Chine perçoit-elle le rapprochement entre la Russie et les États-Unis?

Le monde en questions

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 3:10


Le spectaculaire rapprochement opéré par l'administration Trump avec la Russie de Vladimir Poutine a des conséquences directes et importantes, d'abord pour l'Ukraine et les Européens, mis au pied du mur. Et pour la Chine également, qui regarde ces événements avec attention, tout en restant assez discrète pour l'instant. Mais que dit ce changement incroyable du gouvernement de Trump vis-à-vis de la Chine ? On peut dire que ce tournant majeur du positionnement américain vis-à-vis du conflit en Ukraine et des États européens a également des conséquences à la fois sur la relation entre les États-Unis et la Chine, et sur celle entre la Chine et la Russie.Pour certains analystes, c'est même l'objectif stratégique essentiel de Donald Trump : se débarrasser du conflit en Ukraine, laisser les Européens se débrouiller tout seuls et se rapprocher de Moscou pour tenter de déstabiliser la Chine. Ce dernier pays reste l'adversaire principal, le concurrent systémique, d'un point de vue économique et politique, des États-Unis.L'idée est de contrarier fortement le lien entre Moscou et Pékin, qui s'est fortement resserré depuis le début de l'invasion russe en Ukraine. Pour des raisons économiques et géopolitiques, la Russie de Vladimir Poutine a tenté de se défaire de l'étau des pays occidentaux en affichant sa proximité avec Pékin. Et en développant un partenariat déjà existant.Un jeu d'équilibriste pour la ChineDe son côté, la Chine joue une partition apparemment équilibrée depuis trois ans. Elle ne condamne pas l'agression russe mais rappelle son attachement à l'intégrité territoriale des États, ce qui va plutôt dans le sens de Kiev, qui réclame le départ des troupes russes des territoires ukrainiens occupés, y compris la Crimée. Ce faisant, Pékin pense à ses propres intérêts, puisque c'est au nom de ce principe d'intégrité qu'elle revendique de rattacher l'île de Taïwan à son espace.Dans les faits, néanmoins, les Chinois ont accepté sans sourciller de développer leurs liens politiques, économiques et militaires avec Moscou. Les États-Unis accusent même Pékin d'une aide militaire indirecte à l'effort de guerre russe.À lire aussiComment la Chine compte-t-elle réagir aux droits de douane imposés par les États-Unis ?Cette stratégie peut-elle fonctionner ?Les prochaines semaines le diront. Moscou sera sans doute obligée d'afficher une forme de distance avec Pékin puisqu'elle s'engage dans un dialogue actif avec Washington. Mais cela n'ira sûrement pas plus loin qu'une forme de posture. La Russie considère la Chine comme un roc solide, avec un dirigeant qui reste au pouvoir, contrairement aux États-Unis, où les élections tous les quatre ans peuvent changer la donne.De plus, l'alliance Russie-Chine repose aussi sur des intérêts mutuels bien compris. Les Chinois, de leur côté, vont continuer à se présenter comme un pays neutre et facilitateur dans le conflit, pour concurrencer le nouveau rôle des États-Unis.Au final, l'objectif de Washington de briser le lien entre Moscou et Pékin a peu de chances de se concrétiser. Car la Russie notamment n'a aucun intérêt à mettre tous ses œufs dans le même panier – américain en l'occurrence.À lire aussiLe rapprochement à pas réfléchis du Kremlin avec Donald Trump

Choses à Savoir TECH VERTE
Les Chinois ne veulent pas des voitures électriques européennes ?

Choses à Savoir TECH VERTE

Play Episode Listen Later Feb 10, 2025 2:07


Pendant des décennies, la Chine a été un marché clé pour l'industrie automobile allemande. BMW, Audi, Volkswagen, Mercedes et Porsche y écoulaient leurs voitures thermiques avec des marges confortables, s'imposant comme des références sur les routes chinoises. Mais l'essor fulgurant du véhicule électrique est en train de rebattre les cartes, et les marques allemandes en font les frais.La Chine domine aujourd'hui le secteur du véhicule électrique, et l'engouement du marché local s'accélère. En 2023, 37 % des voitures vendues dans le pays étaient électriques ou hybrides. En 2024, cette part a bondi à 47 %, et les projections pour 2025 indiquent une barre symbolique des 50 %. Un virage brutal pour les constructeurs allemands, qui représentaient encore 25 % du marché chinois avant la pandémie. En 2024, leur part dans le segment électrique n'est plus que de 3 % (5 % en comptant les importations). Une véritable dégringolade, face à des marques chinoises ultra-compétitives.Face à cette concurrence redoutable, l'Europe accuse la Chine de fausser le jeu avec des prix subventionnés et envisage d'imposer des droits de douane élevés sur les véhicules chinois. Mais le temps presse : les constructeurs asiatiques grignotent déjà des parts de marché en Europe, séduisant les consommateurs avec des modèles plus abordables et technologiquement avancés. L'industrie automobile est-elle en train de basculer ? Jusqu'ici, l'Allemagne exportait massivement ses voitures vers la Chine. Mais demain, verrons-nous davantage de véhicules chinois sur nos routes que de modèles européens sur le sol chinois ? Une hypothèse qui, il y a encore dix ans, aurait semblé improbable… et qui est aujourd'hui plus crédible que jamais. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal imprévisible
Les Chinois et la France

Journal imprévisible

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 7:10


Nouvel an chinois : l'occasion de revenir sur la façon avec laquelle les Français perçoivent ce pays. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "Fin de vie, un calendrier, et vite !", "IA, l'incroyable percée chinoise" et "RDC, notre ambassade brûle"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 16:25


Malgré une forte opposition, y compris dans son propre camp, François Bayrou entend scinder le texte sur la fin de vie, avec d'un côté les soins palliatifs et de l'autre l'aide à mourir. Pour rétablir la confiance, Ruth Elkrief propose d'aller vite et donner des garanties. Il faut démentir, précise-t-elle, que deux lois à la place d'une, ça serait pour retarder et enterrer le sujet. Pour elle, il est urgent de fixer un calendrier, de ne pas attendre le deuxième semestre pour avancer, que ce soient deux projets, mais ça aille vite pour rassurer ceux qui tiennent à cette question, sous la forme d'une discussion commune et prendre toutes les précautions pour que la décision soit prise en toutes consciences. Alors que les Américains pensaient avoir sa longueur d'avance en matière d'intelligence artificielle, la Chine vient de faire une entrée fracassante et inattendue. Les Chinois disent avoir réussi à développer l'application DeepSeek pour 5 millions de dollars. Dans la foulée, il s'est produit un dégonflement de la valeur boursière des entreprises du Tech américain. Une valeur boursière en chute libre, près de 1000 milliards de dollars ont été disparus en 24 heures. En conséquence, les Américains ne sont pas invincibles, affirme François Lenglet. Les sanctions contre la Chine, les interdictions d'exportation de technologies sensibles de façon à prévenir les avancées chinoises de la part des États-Unis sont inopérantes. Il s'interroge également sur l'existence d'un surinvestissement de ces sociétés de l'intelligence artificielle. L'ambassade de France à Kinshasa a été attaquée mardi matin par des manifestants, qui ont provoqué un incendie désormais maîtrisé. Plusieurs autres ambassades ont été prises pour cible République démocratique du Congo (RDC), frappé par un regain de violence. Depuis 1994, personne n'a été capable de mettre le Rwanda et la République démocratique du Congo autour d'une table et régler le problème, déplore Abnousse Shalmani. Tout ce qui se passe depuis 1994, c'est la conséquence du génocide des Tutsis, conclut-elle. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.

Le retour de Mario Dumont
DeepSeek: les Chinois semblent vouloir faire un doigt d'honneur à Trump…

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 12:53


DeepSeek s'invite dans la course à l'intelligence artificielle. Les droits douaniers se profilent à l'horizon, Trump persiste et ...signera bientôt. La rencontre Bureau-Dumont avec Stéphan Bureau et Mario Dumont.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Le zoom de la rédaction
Cinq ans après, les Chinois de Wuhan toujours profondément marqués par l'épidémie de Covid-19

Le zoom de la rédaction

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 4:46


durée : 00:04:46 - Le Zoom de France Inter - Pas question de commémorations : la Chine ne marquera pas le cinquième anniversaire du Covid. Pourtant le pays, et notamment la ville de Wuhan (13 millions de confinés, de nombreuses victimes), n'a pas tourné la page. Des habitants osent désormais prendre la parole malgré les risques.

RTL Matin
RÉSEAUX SOCIAUX - Les chinois découvrent la Somme grâce à une influenceuse

RTL Matin

Play Episode Listen Later Dec 30, 2024 1:40


Ecoutez RTL Matin avec Stéphane Carpentier du 30 décembre 2024.

Le retour de Mario Dumont
«Les Chinois sont-ils en train de tester la patience des Américains?», se demande Stéphan

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 14:32


Chaos en Syrie : accélération de la guerre en Ukraine, tensions vives au large de Taïwan. Le cadeau de Macron à François Legault. La rencontre Bureau-Dumont avec Stéphan Bureau et Mario Dumont. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Dans la tête d'un CEO
#201 Yannick Veschetti (Heliup) : L'avenir de l'énergie chez les Chinois ?

Dans la tête d'un CEO

Play Episode Listen Later Dec 9, 2024 74:09


((Vidéo sur ⁠Youtube⁠)) “En 2002, le photovoltaïque, c'était marginal” Qui a dit que le photovoltaïque ne pouvait pas être accessible pour tous ?  Dans cet épisode, je rencontre Yannick Veschetti, CEO et co-fondateur d'Heliup, la boîte qui rend le solaire abordable avec des panneaux ultralégers, taillés pour les toits des grandes structures. Leur mission est simple : amener l'énergie renouvelable là où l'espace est déjà utilisé, en facilitant son adoption sans contraintes. Ingénieur en matériaux microélectroniques de l'INSA Rennes, Yannick a toujours cherché un vrai sens dans ses projets. Bien avant la mode du solaire, il se lance dans le photovoltaïque, en passant par le CNRS et le CEA où il collabore avec les géants industriels. Aujourd'hui, chez Heliup, il met toute son expertise au service de solutions solaires innovantes. Du défi à installer des panneaux sur des toits saturés, à l'évolution d'un marché dominé par l'essor chinois, et surtout, à l'innovation qui bouscule les règles du jeu, j'ai fait un tour dans la tête de Yannick. Envie de partager ton histoire ou proposer un invité ? Contacte-moi directement ici : Yacine

Podkassos
Saison 2 #6 Les chinois, ces gros VOYEURS

Podkassos

Play Episode Listen Later Nov 13, 2024 54:22


Franjo est un peu traumatisé de son voyage en Chine, donc il voulait absolument partager ça avec nous.Note et commente le podcast voyons.

Choses à Savoir
Pourquoi les Chinois boivent-ils de l'eau chaude ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Nov 11, 2024 2:08


En Chine, boire de l'eau chaude est une tradition culturelle profondément enracinée, associée à des bienfaits pour la santé, et qui trouve ses origines dans la médecine traditionnelle chinoise ainsi que dans des pratiques sociales et pratiques anciennes. Origines dans la médecine traditionnelle chinoiseLa médecine traditionnelle chinoise (MTC) place un fort accent sur l'équilibre du corps, notamment par les principes du yin et du yang et des « cinq éléments ». Dans cette philosophie, la consommation d'eau chaude est considérée comme bénéfique pour maintenir l'équilibre interne. L'eau chaude est réputée aider le corps à conserver son « qi » (l'énergie vitale) et à éviter les déséquilibres causés par le froid ou l'humidité. Selon la MTC, boire de l'eau froide peut « refroidir » l'estomac et l'intestin, affaiblissant le métabolisme et ralentissant la digestion, tandis que l'eau chaude favorise le bon fonctionnement des organes digestifs en relaxant et en stimulant le flux sanguin. Bienfaits pour la digestion et la circulationAu-delà des concepts de la médecine chinoise, de nombreux Chinois estiment que boire de l'eau chaude aide la digestion et la circulation. L'eau chaude, bue après les repas, est perçue comme un moyen de faciliter la digestion des aliments gras et de soutenir les fonctions digestives. Certaines études scientifiques modernes appuient cette idée, indiquant que l'eau chaude pourrait aider à apaiser les muscles du système digestif et à améliorer la circulation sanguine, ce qui soutient le métabolisme. Prévention des maladies et de la fatigueEn Chine, on croit aussi que boire de l'eau chaude protège le corps contre les maladies. Historiquement, avant que les systèmes modernes de purification de l'eau ne soient disponibles, faire bouillir l'eau était une méthode efficace pour tuer les germes et éviter les infections. Cela a sans doute contribué à renforcer l'habitude de boire de l'eau chaude, perçue comme plus « saine » et sans risque. De plus, boire de l'eau chaude est recommandé pour prévenir des symptômes courants, comme les rhumes ou la fatigue, en maintenant le corps « au chaud » et résistant aux infections. Habitude et influence socialeL'habitude de boire de l'eau chaude est si ancrée que les Chinois peuvent avoir du mal à comprendre pourquoi d'autres cultures préfèrent l'eau froide. Cette habitude est encore encouragée par les familles, les écoles et même les lieux de travail, où des distributeurs d'eau chaude sont communs. Cela fait partie intégrante du mode de vie chinois, ce qui perpétue cette pratique au-delà des générations. En somme, boire de l'eau chaude en Chine n'est pas seulement une question de goût, mais un mélange de pratiques culturelles, de croyances en la santé et de prévention, qui a été transmis de génération en génération et qui reste populaire dans la société contemporaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Afrique Économie
Au Maroc, Nexans promeut ses solutions électriques pour l'Afrique

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Oct 23, 2024 2:30


La multinationale française Nexans a choisi cette année le Maroc pour organiser la quatrième édition de son « Climate day ». L'entreprise est spécialisée dans la conception et la fabrication de câbles. Son forum est dédié aux solutions qui doivent permettre de relever les défis climatiques. Le thème de cette année : l'électrification durable, une opportunité pour l'Afrique.  De notre correspondant au Maroc, L'entreprise a mis les petits plats dans les grands, privatisant les magnifiques jardins du Chellah, y installant des stands pour faire connaître ses dernières innovations. « Ce que je vous propose, c'est de regarder autour de vous. À chaque fois que vous avez un engin, un transformateur ou une cellule qui apparaît en bleu, essayez de cliquer sur le bouton juste là », propose-t-on aux visiteurs.La réalité virtuelle au service de la formation des techniciens, pour assurer une maintenance de qualité. C'est ce stand qui a tapé dans l'œil de Lenzéni Coulibaly, consultant pour la Compagnie ivoirienne d'électricité. « J'ai été invité par Nexans pour découvrir toutes leurs innovations en matière de prévention des incidents, des dysfonctionnements », détaille-t-il. Pour cela, ils ont des systèmes de monitoring, des solutions qui permettent de rendre le réseau électrique plus durable. Une aubaine pour des sociétés comme la compagnie ivoirienne qui a « des problèmes de durée de vie des équipements ». En cause notamment, la surconsommation. « Un transformateur a une puissance, a une charge qu'il ne doit pas dépasser, mais quand on est en surcharge avec le monitoring, vous pouvez couper avant l'incident et ainsi augmenter la durée de vie », explique Lenzéni Coulibaly.Moins d'incidents et de perte de matériels qui doivent permettre logiquement de réduire l'empreinte carbone du secteur, selon ce consultant. « ​​​​​​​S'il faut refabriquer des câbles, refabriquer des transformateurs, reconsommer des huiles, c'est contre l'environnement, et même, cela pollue et produit des déchets », fait-il remarquer.Un secteur concurrentielDéjà présent au Maroc et en Côte d'Ivoire, ce forum est l'occasion pour l'entreprise française Nexans de tenter de séduire de potentiels nouveaux clients sur le continent, grâce à ses équipements basés sur l'énergie solaire. « ​​​​​​​Je trouve que Nexans développe aussi l'énergie solaire et effectivement, on peut les faire participer dans la compétition des entreprises qui peuvent effectivement apporter des solutions aux Comores », estime Mohamed Djounaid, directeur général de la Société nationale d'électricité des Comores (SONADEC).Sur ce marché, il y a effectivement de la concurrence, selon Mohamed Djounaid. « Il n'y a pas que Nexans, mais quand même, Nexans a sa place en termes de qualité. Et peut-être au niveau du coût, c'est là où il y aura une différence. On verra. Les Chinois aussi sont là et s'adaptent », met-il en avant.Pas de quoi inquiéter le PDG de Nexans, Christopher Guérin, qui insiste sur l'ancrage africain de son entreprise : « Au Maroc depuis 77 ans. Nous avons démarré, il y a plus de 10 ans, une nouvelle usine en Côte d'Ivoire. Nous sommes depuis les années 1960 au Ghana. Également au Sénégal. Donc, nous sommes présents en Afrique depuis déjà très longtemps. Mais le Maroc est notre plateforme de développement. » Le groupe compte renforcer sa présence dans le Royaume avec une troisième usine. Sa mise en service est prévue pour 2028.

Learn French with daily podcasts
Ce que les Chinois veulent (What Chinese people want)

Learn French with daily podcasts

Play Episode Listen Later Oct 22, 2024 3:47


En Chine, les gens suivent l'élection américaine avec un vif intérêt et une certaine anxiété. Ils craignent ce qui pourrait se passer ensuite, tant au niveau national qu'international, quel que soit le vainqueur de la Maison-Blanche.Traduction: In China, people are following the US election with keen interest and some anxiety. They fear what could happen next at home and abroad, whoever wins the White House. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Metamorphose 47
Meta EXPLOSE à la Bourse et les chinois veulent racheter UBISOFT !!!

Metamorphose 47

Play Episode Listen Later Oct 6, 2024


Meta EXPLOSE à la Bourse et les chinois veulent racheter UBISOFT !!! Date d'enregistrement: 05 octobre 2024 #Meta #Ubisoft #Bourse

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi les «Pingti» inquiètent les marques de luxe ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Sep 20, 2024 1:51


Il a toujours existé des imitations des produits de luxe. Mais une nouvelle version de ce type de produits rencontre un succès grandissant. Ces articles, qui nous viennent de Chine, ne sont pas à proprement parler des contrefaçons. En effet, s'ils imitent parfaitement certains produits, ils n'en affichent pas les logos.Venant d'Asie, ces produits portent un nom chinois, "pingti", qui, dans cette langue, veut dire "leurre". Ces produits ont pénétré tous les secteurs, qu'il s'agisse de la maroquinerie, des vêtements ou encore de la parfumerie.Ils sont fabriqués avec beaucoup plus de soin que les contrefaçons bon marché, les matériaux utilisés venant parfois des mêmes fournisseurs que ceux auxquels s'adressent les grandes enseignes du luxe.Aussi ces "pingti" sont-ils beaucoup plus chers que les habituelles contrefaçons, tout en restant moins onéreux que des produits arborant des logos célèbres. Les consommateurs chinois semblent de plus en plus séduits par ces imitations qui paraissent aussi vrais que les originaux. Les réseaux sociaux sont d'ailleurs remplis de témoignages à cet égard.Quant aux plateformes de commerce en ligne, elles proposent de plus en plus ce type d'articles. L'engouement est tel que les grandes marques de luxe commencent à souffrir de cette concurrence.Elle se fait sentir d'ores et déjà sur le marché chinois, où leurs affaires commencent à en pâtir. Les Chinois, et notamment les jeunes, se détournent en effet de produits de luxe longtemps associés à un certain standing social. Touchés par un certain ralentissement économique de leur pays, ils préfèrent acheter, à un prix plus abordable, des produits de très bonne qualité, qui se présentent comme de parfaites reproductions des articles de luxe les plus connus. Ces consommateurs, dont le comportement est donc différent de celui de leurs aînés, se soucient beaucoup moins de l'absence de logos.Il reste à savoir si cette tendance restera cantonnée à la Chine ou s'étendra dans le reste du monde, à commencer par l'Europe. Dans ce dernier cas, les grandes enseignes du luxe, qui, pour l'instant, connaissent une croissance continue, pourraient voir leur chiffre d'affaires baisser. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Chronique Economique
Les Chinois nous vendent des voitures électriques et nous leur vendons du fromage, du lait en poudre et du... cognac

Chronique Economique

Play Episode Listen Later Sep 6, 2024 4:02


Si on lit distraitement la presse économique, on a l'impression que la Chine ne va pas très bien : sa croissance n'est pas au top de sa forme et la relance économique attendue par les experts après la levée de la politique "Zero Covid" ne vient pas. Bref, le moteur économique chinois est en cale sèche. Il tourne au ralenti, car les citoyens chinois consomment peu. Par conséquent, ces mêmes industriels chinois jouent à fond la carte de l'exportation et n'hésitent plus, voire pas, à pratiquer le dumping pour prendre des parts de marché à nos entreprises. L'Europe se défend comme elle peut, notamment en imposant des droits de douane plus élevés contre les produits chinois. Mais avez-vous observé une chose ? Alors que nous essayons de freiner les exportations chinoises de voitures électriques, les Chinois essaient en contrepartie de freiner nos exportations européennes de cognac, de lait et de fromage. Rien que ce constat sonne un petit peu comme une défaite. Il est loin, le temps où la Chine était associée à des produits bas de gamme ou de mauvaise qualité. Non seulement les Chinois continuent à nous vendre des t-shirts bas de gamme, mais ils fabriquent et vendent aussi des voitures électriques, des centrales nucléaires et des trains à grande vitesse. Mieux encore, pendant que nous organisons des colloques pour savoir si les réseaux sociaux abrutissent ou non nos enfants, eux, ont déjà décidé de limiter à très peu d'heures par semaine les moments où les jeunes Chinois pourront avoir accès aux réseaux sociaux. Les anciens Grecs traitaient de barbares tous ceux qui n'étaient pas grecs. Et je me demande si nous ne sommes pas devenus aujourd'hui les barbares des Chinois sans nous en rendre compte. Mots-clés : livre, auteur, Alain Peyrefitte, best-seller, taux de croissance, guerre commerciale, haute technologie, valeur ajoutée, produit agricole, Pascal Lamy, OMS, Organisation mondiale du commerce, airbus --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx

Chronique Economique
Le jeu subtil de la Commission européenne qui veut forcer les Chinois à fabriquer leurs voitures électriques sur le sol européen

Chronique Economique

Play Episode Listen Later Sep 3, 2024 3:49


On pourrait croire que la Commission européenne ne sert pas à grand-chose, ce serait injuste de le penser et la preuve en a encore été donnée fin de ce mois d'août. La Commission joue en ce moment une partie extrêmement subtile avec la Chine pour éviter que celle-ci ne détruise complètement, totalement notre industrie automobile. Mais d'abord les faits. Vous savez que depuis que nos eurodéputés ont décidé, et visiblement sans beaucoup trop réfléchir, d'interdire la vente de voitures thermiques en Europe à partir de l'année 2035. Nous assistons à une déferlante de voitures chinoises sur notre continent. Et comme la Chine avait quelques longueurs d'avance sur nous sur le plan technologique et qu'en plus ces voitures sont subsidiées par l'État chinois, nos constructeurs automobiles européens tirent la langue, sont à la peine. Ils n'arrivent pas à proposer des voitures électriques au même prix que les chinois. Bien entendu, l'Europe ne s'est pas laissé faire. Elle a fixé des droits de douane de 10% dans un premier temps, mais ils ne suffisent pas. Bien entendu, l'Europe pourrait aller encore beaucoup, beaucoup plus loin. Mais elle est freinée, il faut le dire, par l'Allemagne qui exporte beaucoup de voitures en Chine et ailleurs, et qui a peur que si la rétorsion européenne est trop grande, la Chine réagira en pénalisant surtout les exportations de berlines allemandes. Et donc, quelle est aujourd'hui la stratégie de la Commission européenne ? Alors à court terme, la Commission européenne utilise l'arme des droits de douane, mais seulement jusqu'à un certain point. En réalité, ce qu'elle veut, c'est forcer les Chinois à venir fabriquer en Europe pour éviter d'autres droits de douane plus importants encore… Mots-Clés : implanter, usines, Hongrie, Espagne, faibles, réindustrialiser, vieille Europe, stimuler l'emploi, fabricant, français, allemand, chinois, Premier ministre, Deng Xiao Ping, soldat, ami, chat, souris, résumé, court terme, répit, constructeurs européens, long terme, concurrence, rude, féroce, jeu d'échecs, subtil, MR, Candidate, poste, commissaire européen, poste, Premier ministre, points, ministre fédéral, parti belge, interne, désignation, futur gouvernement, raison, partis flamands, focaliser, force. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx

Chronique Economique
Mais pourquoi les Chinois attaquent-ils les fromages européens à chaque fois qu'il y a une bataille commerciale entre la Chine et l'Europe ?

Chronique Economique

Play Episode Listen Later Aug 23, 2024 3:37


Après tout, ces produits agricoles ne sont pas des produits à haute valeur ajoutée technologique. Pascal Lamy, ancien commissaire européen et directeur général de l'Organisation mondiale du commerce, répétait régulièrement qu'il fallait accepter que la Chine nous inonde de T-shirts bon marché, car cela nous permettrait de leur vendre des avions Airbus. Quelle erreur ! Les Chinois ne se contentent plus aujourd'hui de fabriquer des tee-shirts, mais ils nous inondent de voitures électriques. L'Europe souhaite donc mettre en place des droits de douane sur ces voitures, car elle soupçonne que leur fabrication soit subventionnée de manière déloyale par le gouvernement chinois. Les Chinois ont rétorqué récemment en disant qu'ils allaient eux aussi mener une enquête anti-subvention sur les produits laitiers européens et en particulier les fromages européens. Ils ont bien compris que les produits laitiers sont des produits stratégiques pour l'Europe, notamment les fromages et que les agriculteurs européens sont très bien organisés et qu'ils savent aussi, quand il le faut, faire entendre leur voix et centres villes des villes européennes. Aujourd'hui les Chinois menacent donc de boycotter nos exportations de fromage, car nous avons peur de leurs voitures électriques. Mots-clés : bataille commerciale, Etats-Unis, produit laitier, roquefort, parmesan, lait en poudre, force, faiblesse, connaissance, victime collatérale, stock, stockage, impact, douane, crise agricole, évolution, fonctionnaire européen, exportation, export --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Les matins
Préjugé ! "Les Chinois sont fourbes et ils mangent du chien"

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 12, 2024 3:27


durée : 00:03:27 - Histoire des préjugés - par : Jeanne Guérout, Xavier Mauduit - Entre fascination et méfiance, voire méconnaissance, les Chinois n'échappent pas aux stéréotypes accolés aux peuples, aux nations et aux groupes humains en général…

Le Cours de l'histoire
Préjugé ! "Les Chinois sont fourbes et ils mangent du chien"

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Aug 12, 2024 3:27


durée : 00:03:27 - Histoire des préjugés - par : Jeanne Guérout, Xavier Mauduit - Entre fascination et méfiance, voire méconnaissance, les Chinois n'échappent pas aux stéréotypes accolés aux peuples, aux nations et aux groupes humains en général…

Le journal - Europe 1
Nouvelle-Calédonie : les Chinois en embuscade, le nickel en ligne de mire

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later May 15, 2024 1:03


Alors que la Nouvelle-Calédonie est secouée par de violentes manifestations ces dernières heures, un autre facteur de déstabilisation se dessine sur l'archipel, l'influence de la Chine. L'Empire du Milieu tisse sa toile dans le Pacifique et lorgne les réserves de nickel calédoniennes quitte à soutenir les mouvements kanak indépendantistes.

Par Jupiter !
François-Xavier Bellamy, le FBI et les Chinois

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later May 9, 2024 3:02


durée : 00:03:02 - Le Billet de Charline Vanhoenacker - par : Charline Vanhoenacker - La tête de liste LR aux européennes, François-Xavier Bellamy, est au cœur d'une cyber-affaire d'envergure internationale.

Le Billet de Charline
François-Xavier Bellamy, le FBI et les Chinois

Le Billet de Charline

Play Episode Listen Later May 9, 2024 3:02


durée : 00:03:02 - Le Billet de Charline Vanhoenacker - par : Charline Vanhoenacker - La tête de liste LR aux européennes, François-Xavier Bellamy, est au cœur d'une cyber-affaire d'envergure internationale.

Aujourd'hui l'économie
L'Europe montre ses muscles face à la Chine

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later May 6, 2024 3:02


Après cinq ans d'absence, Xi Jinping est de retour en Europe avec une première étape en France où il est question, ce lundi 6 mai, des pratiques commerciales déloyales de la Chine. Le président Macron entend exiger la réciprocité dans les affaires. L'Europe se réveille enfin face à la Chine ? Longtemps la Chine a été perçue en Europe comme une nation industrielle secondaire sur le plan technologique. Aujourd'hui, les Vingt-Sept réalisent que les entreprises chinoises peuvent aussi rivaliser dans les domaines d'excellence de l'industrie du Vieux Continent. Après avoir quasiment éliminé la filière européenne du photovoltaïque, les Chinois sont en mesure de rééditer la manœuvre dans le véhicule électrique.Biberonnée aux subventions, l'industrie chinoise produit à tout-va des véhicules qu'elle exporte en cassant les prix. Les Chinois ont raflé 20% du marché européen en deux ans. De quoi inquiéter les constructeurs européens. Pour faire barrage à cette concurrence féroce, perçue comme une menace existentielle pour l'Europe, selon les mots du président Macron, l'Europe ne se contente plus de donner de la voix, elle sort désormais l'artillerie juridique chaque qu'elle s'estime en danger.Les nouvelles armes juridiques de l'EuropeQuatre nouvelles procédures ont été lancées contre la Chine depuis le début de l'année. Sur la base de la nouvelle réglementation sur les subventions étrangères introduite l'été dernier. La Commission européenne a dénoncé ces pratiques dans la voiture électrique, puis dans la construction ferroviaire, l'éolien et le photovoltaïque. La semaine dernière, Bruxelles a aussi accusé la Chine d'exclure les entreprises européennes du marché chinois des équipements médicaux et menace de bannir les Chinois des appels d'offres européens en représailles. Une première pour l'Europe.Autre intervention spectaculaire de la Commission : des perquisitions ont été effectuées il y a une dizaine de jours dans les bureaux néerlandais et polonais de Nuctech, l'entreprise chinoise ultra-dominante dans les aéroports européens pour le scan des bagages. Une entreprise qui a aussi les moyens d'aspirer des données, elle est interdite en Lituanie et aux États-Unis. Citons enfin l'avertissement adressé à Shein. La plate-forme chinoise de « fast fashion » est désormais placée sur le même plan que les géants américains de l'internet et s'expose à des amendes sévères si elle ne respecte pas le règlement européen sur les services numériques.Les représailles chinoises contre le cognac françaisLa Chine a déjà pris des mesures de représailles en lançant une enquête sur le cognac français. C'est de bonne guerre. La France est perçue par Pékin, et à raison, comme le pays moteur dans ce changement de pied de l'Europe. Le président Macron a réussi à faire venir, ce lundi matin à Paris, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen pour cette session consacrée aux différends commerciaux.En revanche, le chancelier allemand a décliné. Emmanuel Macron reconnaît que tous les Européens ne partagent pas sa vision. « Certains pays, a-t-il dit à nos confrères de la Tribune, voient toujours la Chine comme un marché de débouchés », une remarque qui s'applique bien sûr à l'Allemagne. Xi Jinping peut évidemment jouer sur les divisions de l'Europe, c'est ce qu'il a fait jusqu'à maintenant. Il peut aussi choisir de ménager l'Europe, au moment où la croissance de la Chine patine et où sa relation avec les États-Unis se dégrade.À lire aussiXi Jinping en France: «La vision européenne sur la Chine est aujourd'hui un peu différente»

Aujourd'hui l'économie
La flambée du cuivre aiguise l'appétit du géant australien BHP Billiton

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Apr 30, 2024 3:08


Le plus grand groupe minier au monde, l'Australien BHP Billiton, veut encore grossir en rachetant son concurrent Anglo-American, qui a pour l'instant décliné son offre. Une folie des grandeurs alimentée par la flambée des cours du cuivre. Avec la transition énergétique, le métal rouge a changé de couleur : il appartient désormais à la catégorie des métaux dits « verts », ceux qui sont indispensables à la décarbonation. Il faut du nickel, du lithium et du cobalt pour cette transition, mais aussi du cuivre, beaucoup de cuivre pour l'électrification de nos systèmes énergétiques. Cette nouvelle demande, en augmentation constante depuis quinze ans, nourrit l'ascension spectaculaire des cours. Sur le marché londonien des métaux, le cours du cuivre a bondi de 18 % en deux mois. Vendredi, il a franchi la barre des 10 000 dollars la tonne.À lire aussiLe cours du cuivre au plus haut depuis 14 moisDes cours astronomiquesLes ventes de cuivre d'Anglo-Américain, très présent au Chili et au Pérou, les deux plus gros producteurs avec la Chine, ont explosé. Elles ont augmenté de 30 % entre 2022 et 2023. C'est cette rente que le géant australien espère capter. Il a mis 39 milliards de dollars sur la table. Pas assez estime le groupe convoité.Anglo-Américain connait lui aussi les enjeux. Les deux entités réunies détiendraient à elles seules 10 % de l'offre mondiale de cuivre. De quoi assurer une rente confortable pour les vingt ans qui viennent. Car la demande va continuer à grimper. Entre 2010 et 2024, la production a bondi de 8 millions de tonnes. Sans pour autant épancher la soif de cuivre.Un déficit de l'offre en perspectiveUn déficit pourrait même survenir dès cette année, prévoient plusieurs analystes. Selon le cabinet CRU, il faudrait extraire 4 millions de tonnes supplémentaires d'ici 2030 pour satisfaire la demande potentielle. Mais au lieu de croître, l'offre va commencer à décliner à partir de 2027, faute d'investissements suffisants dans l'ouverture de nouvelles mines. Les gisements riches en minerai sont de plus en plus rares, leur exploitation de plus en plus coûteuse, et très chronophage. Cela peut prendre 10 ans pour réunir le financement, obtenir les autorisations et vaincre l'hostilité grandissante des populations locales. La sécheresse qui sévit menace par ailleurs la production dans la moitié des mines en activité, alerte PWC. Des perspectives pas très rassurantes pour les consommateurs de cuivre, et donc pour l'indispensable transition énergétique.Une méga fusion inquiétante pour les consommateursLa méga fusion qui s'annonce ne va pas forcément arranger les choses. Dans l'immédiat, les consommateurs redoutent surtout qu'elle aggrave le problème. En détenant une part aussi importante de l'offre, le nouveau mastodonte pourrait imposer ses prix au mépris de ses rivaux. Les Chinois achètent la moitié de la production mondiale de cuivre. On les voit mal laisser faire une fusion qui réduirait leur pouvoir de négociation. Ils seront consultés et donneront évidemment leur avis sur l'opération. BHP Billiton doit aussi composer avec l'hostilité des Sud-Africains. Dans l'immédiat, l'Australien prépare une offre plus alléchante. Avec, bien sûr, un œil sur le marché. Le cuivre pourrait facilement grimper jusqu'à 12 000 dollars la tonne d'ici deux ans.À lire aussiCuivre: de nouveaux records de prix à venir?

Aujourd'hui l'économie
Pourquoi les pays émergents redoutent l'invasion des produits bon marché chinois

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Mar 18, 2024 3:02


Le Brésil multiplie les enquêtes anti-dumping contre la Chine. D'autres pays émergents se plaignent aussi des excès du plus grand exportateur mondial. La montée du protectionnisme est-elle en train de diviser le Grand Sud ? Au cours des six derniers mois, le Brésil a ouvert au moins six enquêtes contre des produits importés de Chine, rapporte le Financial Times. Elles concernent principalement des produits intermédiaires industriels. En septembre, le Vietnam a ouvert une enquête sur les éoliennes chinoises à la suite de la plainte des producteurs locaux. En Inde, ce sont les lunettes de soleil chinoises qui ont déclenché l'ouverture d'une investigation. Au Mexique, les droits sur l'acier ont fortement augmenté l'an dernier pour tous les pays non signataires d'un accord commercial avec Mexico. Une décision qui affecte principalement la Chine.Des pays émergents inondés par les produits chinoisLes grands émergents réagissent avec des mesures protectionnistes, parce qu'ils sont désormais inondés par les exportations chinoises. Depuis l'an dernier, le Sud Global est devenu le principal débouché de la Chine. Elle exporte dorénavant davantage dans les pays émergents que dans les pays occidentaux. C'est la demande des grands émergents qui a dopé son commerce extérieur en 2023. Les exportations chinoises vers le Brésil ont cru de 37%, de 28% vers le Vietnam ou encore de 14% vers le Mexique. Et cela s'amplifie encore. Sur les deux premiers mois de l'année, le commerce entre le Brésil et la Chine a bondi de 30%. Tandis que les importations américaines, européennes et nippones de produits chinois sont en net repli. Comme les vieilles industries occidentales se sont senties menacées par la Chine, ce sont maintenant celles des pays émergents qui sentent le vent du boulet et qui redoutent cette concurrence déloyale.À lire aussiChine: les exportations chinoises s'envolent, stimulées par la pandémieLes conséquences de la relocalisationCette nouvelle donne du commerce mondial s'explique en grande partie par la relocalisation à l'œuvre depuis le Covid. Une relocalisation initiée par les Occidentaux pour réduire leur dépendance à l'égard de la Chine. Dans la mesure du possible, ils importent dorénavant les produits équivalents fabriqués par d'autres pays émergents. Les Chinois se sont très vite adaptés à cette nouvelle donne en ouvrant des filiales dans ces pays pour continuer à capter la demande occidentale. Les nouvelles importations qu'implique cette relocalisation fragilisent des filières naissantes. Elles aussi subissent la guerre des prix lancée par le rouleau compresseur chinois. Car avec ses difficultés internes, la Chine a plus que jamais besoin d'exporter les surplus de ses champions mondiaux dans l'acier, le solaire, l'éolien ou la batterie électrique.Faible menace de guerre commercialeLa défense de l'industrie est devenue une priorité dans de nombreux pays du Grand Sud, notamment au Brésil. Mais la plupart exportent aussi vers la Chine, le Brésil par exemple est excédentaire avec la Chine grâce à ses exportations de matières premières, soja, fer ou poulet. C'est pourquoi le scénario d'une guerre commerciale paraît assez improbable. Ces pays ont trop à perdre en cas de représailles. Difficile aussi de se fâcher avec le leader des Brics, au moment où les dirigeants du Grand Sud, Lula en tête, cherchent à rééquilibrer les relations internationales.À lire aussiAvec ou sans Lula, l'agronégoce brésilien à l'assaut de la Chine

Visages
Frederic Lemaître, 5 ans correspondant pour Le Monde dans la Chine de Xi Jinpin

Visages

Play Episode Listen Later Mar 10, 2024 59:04


On a une trentaine d'années, la Chine est passée d'un pays émergent à la deuxième puissance mondiale, en passe de devenir la première. Mais comment ce pays gigantesque, ce peuple d'un milliard 400 millions d'habitants, vivent-t-il cette mutation. Qui dirige vraiment ce pays? L'omnipotent Xi Jinping ou le parti communiste et ses 98 millions de membres? Les Chinois vivent-t-il dans une société Orwelienne , notés, surveillés en permanence par des caméras?Comment démêler le vrai du faux sur ce que nous croyons savoir de la Chine? C'est ce dont nous allons en parler avec notre invité aujourd'hui:Frédéric Lemaître. Basé à Pékin comme correspondant du quotidien. « Le Monde « il vient de publier aux éditions Talandier un livre intitulé « Cinq ans dans la Chine de Xi Jinping » .

Doze La Polémique
Doze d'économie : La France cible la fast-fashion et les Chinois - 04/03

Doze La Polémique

Play Episode Listen Later Mar 4, 2024 4:36


Lundi 4 mars, une proposition de loi contre les plateformes de fast-fashion à très bas prix, une tendance considérée comme ultra-polluante, a été abordé par Nicolas Doze dans sa chronique Doze d'économie dans l'émission Tout pour investir présentée par Lorraine Goumot sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Audiocite.net - Livres audio gratuits
Livre audio gratuit : L'Empire chinois-20

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Play Episode Listen Later Mar 2, 2024


Rubrique:documents Auteur: evariste-huc Lecture: Daniel LuttringerDurée: 51min Fichier: 35 Mo Résumé du livre audio: Chapitre 20 : Terres incultes de la province du Kiang?si. — Corps de garde. — Polype vinaigrier. — Excentricité d'un cheval de mandarin. — Vol de pastèques. — Arrivée à Nan?tchang fou. — Manière de s'installer dans un palais des compositions littéraires. — Souper solennel en présence du public. — Désappointement des specta­teurs. — Visite du préfet de la ville. — Un mandarin mongol. — Ses connaissances géographiques. — Travaux des protestants méthodistes en Chine. — Les Chinois astronomes. — Aspect de la capitale du Kiang?si. — Fabrication de la porcelaine. — Anti­quaires chinois. — Origine du dieu de la porcelaine. — La pisciculture dans le Kiang?si. — Nouveau plan de voyage. Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.

Entendez-vous l'éco ?
En Chine, l'intelligence artificielle s'apprête à révolutionner le secteur funéraire, un marché prometteur

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Feb 21, 2024 5:42


durée : 00:05:42 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - En Chine, quand l'intelligence artificielle repousse les limites de la morale et redonne vie aux personnes décédées. Les Chinois sont en train de découvrir de nouveaux services rendus possible par l'IA, notamment la possibilité de communiquer avec les morts.

Aujourd'hui l'économie
L'industrie chinoise à la rescousse de la croissance ?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jan 18, 2024 3:16


En Chine, la croissance à seulement 5,2 % en 2023 a été jugée décevante. La planche de salut pour relancer l'activité pourrait être l'industrie, l'un des rares secteurs qui a connu des résultats florissants. En 2023, la production des panneaux solaires chinois a bondi de 54 %, celle des véhicules électriques de 30 %. Les investissements dans les industries de haute technologie, comme l'aéronautique ou l'électronique, ont augmenté de 10 %. Ce dynamisme des nouvelles industries chinoises constaté l'an dernier a en partie soutenu l'économie. Le pouvoir aimerait en faire le nouveau moteur de la croissance. L'immobilier en crise, qui a joué ce rôle jusqu'à maintenant, a un tel poids, c'est le quart du PIB en Chine - contre seulement 10 à 15 % en Occident, qu'il est très difficile de le remplacer. Les performances de l'industrie verte chinoise sont cependant prodigieuses. La Chine produit 80 % des panneaux photovoltaïques, 80 % des batteries et 60 % des véhicules électriques.La Chine est devenue l'an dernier le premier exportateur mondial de véhicule, aux dépens du JaponCette soudaine domination du marché automobile est fulgurante. Favorisée, il est vrai par les importations de la Russie. Les constructeurs chinois voient bien au-delà. Ils veulent conquérir la planète, avec le soutien actif de l'État qui subventionne massivement cette industrie comme toutes les autres. Cent cinquante entreprises se sont lancées sur le créneau du véhicule électrique en Chine. Toutes ne sont pas encore rentables, certaines vont sans doute disparaitre. Mais elles offrent aujourd'hui des prix imbattables avec des véhicules produits à grande échelle d'abord pour le marché national. Les Chinois emploient dans le secteur automobile les recettes éprouvées dans le solaire : produire en masse pour casser les prix, et inonder ensuite les marchés mondiaux avec les surplus pour évincer les concurrents.Les Européens comme les Américains en sont conscients et ils protègent dorénavant leurs marchésMais ce n'est pas gagné. Sur le marché américain, même privés de la prime accordée dans le cadre de l'Inflation Reduction Act, les véhicules électriques chinois restent compétitifs. Ils sont en moyenne presque deux fois moins chers que ceux qui sortent des usines américaines. Et les constructeurs chinois ont trouvé des parades pour pénétrer ce marché. Ils ont des projets industriels au Mexique qui fournit le marché automobile américain dans le cadre de l'ACEUM, l'ex-Alena. En Europe, l'enquête sur les subventions automobiles chinoises lancée par la Commission n'empêche pas les Chinois d'avancer leurs pions. BYD, devenu récemment le premier constructeur électrique mondial, devant Tesla, va ouvrir une usine en Hongrie. D'autres industries redoutent le rouleau compresseur chinois. C'est le cas des champions européens de la construction navale depuis la mise à l'eau le premier janvier du paquebot de croisière sorti des ateliers chinois. Et c'est aussi le cas des fabricants de semi-conducteurs. En 2023, cette industrie a reçu en Chine plus de subventions que les industries américaines et européennes réunies. La Chine pourrait devenir le premier fabricant mondial de puces d'ici à dix ans.

Choses à Savoir VOYAGE
Qu'est-ce qu'un oeuf de cent ans ?

Choses à Savoir VOYAGE

Play Episode Listen Later Jan 9, 2024 2:24


J'adore les oeufs, il y a mille et une manière de les cuisiner. Et il faut croire qu'en Chine, ils avaient fait le tour de toutes les recettes pour inventer l'ultime étrangeté : l'oeuf de cent ans. Mais alors c'est quoi ? Eh bien, je vais vous le dire dans ce podcast. J'ai déjà annoncé dans l'intro d'où vient l'oeuf de cent ans. Cette spécialité est chinoise. Au départ, vous voyez à quoi ressemble l'intérieur d'un oeuf. Le blanc est liquide et translucide, le jaune est crémeux. Jusqu'ici, tout va bien. L'oeuf de cent ans, lui, a un jaune, couleur verdâtre tirant sur le noir et un blanc qui s'est transformé en gelée brune voire marron. Il ressemble clairement à un oeuf sorti tout droit de l'enfer. Quel est le procédé ? On laisse vieillir un oeuf de canne dans un liquide à base de chaux, de cendres, d'argile, de feuilles de thé ou encore d'aromates. Après une courte ébullition de ce mélange, on y plonge l'oeuf pour le laisser macérer. L'oeuf change de couleurs et de texture car son vieillissement modifie son ph, c'est à dire son taux d'acidité. Plus le ph de l'oeuf augmente, plus les protéines contenues dans l'aliment coagulent. L'oeuf au ph neutre, autour des 7,5 passe rapidement à 9 et jusqu'à 12. Cet oeuf va macérer comme ça pendant plusieurs semaines et non pas pendant 100 ans comme pourrait laisser présager son nom. Les Chinois ont autre chose à faire que de poireauter un siècle pour manger un oeuf. On l'appelle pidan en Chine, son nom d'oeuf de cent ans vient des Occidentaux, qui, en voyant son aspect si particulier, ont pensé que l'oeuf avait été conservé très longtemps. Cette recette remonterait au temps de la dynastie Ming, il y a plus de 500 ans. On le mange froid, il dégage une odeur d'ammoniaque et aurait un arrière-goût de pourri. Vous trouvez ça peu ragoûtant ? En France, il y a des fromages qui refoulent comme jamais : le roquefort, c'est de la moisissure sur du brebis et c'est un délice alors qui sommes nous pour juger ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Lenglet-Co
LENGLET-CO - La croisière va moins s'amuser : les Chinois arrivent sur le créneau

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Jan 2, 2024 3:48


Ecoutez Lenglet-Co du 02 janvier 2024 avec François Lenglet.

RTL Matin
LENGLET-CO - La croisière va moins s'amuser : les Chinois arrivent sur le créneau

RTL Matin

Play Episode Listen Later Jan 2, 2024 3:48


Ecoutez Lenglet-Co du 02 janvier 2024 avec François Lenglet.

Aujourd'hui l'économie
En Chine, la crise économique lamine le capital des nouveaux riches

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Dec 19, 2023 3:07


En Chine, les ménages les plus fortunés voient la valeur de leurs biens se dégonfler sous l'effet de la crise économique. Ils cherchent par tous les moyens à protéger leurs richesses, si possible hors de leurs frontières. Les trésors rapidement accumulés pendant les vingt ans de la prodigieuse croissance chinoise s'évaporent à une allure vertigineuse. Le groupe des ultra-riches, ces ménages chinois aux avoirs supérieurs à 30 millions de dollars, a décliné de 7% en 2022. Et ce n'est qu'un début, avertissent les économistes. Le Covid et le confinement ont porté les premiers coups à la prospérité express de ces nouveaux riches. Puis, dans un pays où 70% de l'épargne est traditionnellement investie dans la pierre, les ménages aisés ont été frappés par la crise immobilière.Avec les défauts en cascade des promoteurs, les prix se sont effondrés ; on parle d'une baisse de 15% dans les grandes villes chinoises. Dans la foulée, le marché des obligations dites spéculatives, c'est-à-dire à haut risque et à haut rendement, jusqu'alors très prisées par ces investisseurs particuliers, a littéralement disparu. Les grandes bourses chinoises sont, elles aussi, en berne alors que les autres places financières ont déjà effacé les pertes accumulées pendant la pandémie.À écouter aussiChine: la crainte d'une crise mondialeFuite des capitaux à l'étrangerLes nouveaux riches cherchent dorénavant des supports plus sûrs pour sauvegarder la valeur de leur patrimoine. Quand ils le peuvent, ils regardent maintenant hors de leurs frontières, toujours dans les secteurs qui les rassurent comme l'immobilier. À Tokyo, par exemple, les ménages chinois règlent en cash des appartements valant des millions de dollars alors qu'ils avaient plutôt l'habitude d'investir des montants dix fois moins importants dans des appartements destinés à la location.Les Chinois se précipitent aussi à Hong Kong pour ouvrir un compte en banque. Avec un objectif bien précis : souscrire un contrat d'assurance libellé en dollars. Les sommes investies dans ces assurances peuvent aller jusqu'à 50 000 dollars par contrat, trois fois plus qu'il y a un an. Convertir ses renminbis en billets verts est en fait devenu l'obsession des nantis, mais une option pas toujours facile à mettre en œuvre. Résultat, le montant du cash déposé en banque s'est envolé depuis un an. L'or, valeur refugeL'alternative : acheter de l'or. Une valeur sûre en temps de crise. Dans une récente publication, plusieurs banques chinoises indiquent que les lingots sont vendus en ce moment 7% plus cher à Pékin que dans leurs filiales de Hong Kong tant la demande est forte en Chine continentale. L'avantage de l'or, c'est qu'il est commode à transporter pour ceux qui envisagent de transférer discrètement une partie de leurs avoirs ou tout simplement de quitter leur pays.La migration est un privilège réservé aux plus fortunés. Cette année, les milliardaires du monde entier migrent vers des pays qu'ils jugent plus tranquilles, et parmi eux, ce sont les Chinois qui sont les plus nombreux. Un phénomène toléré par le gouvernement, car ces départs ne concernent que les ménages et non les entreprises. Étant donné le périmètre du produit intérieur brut (PIB) chinois, ces sorties de capitaux sont relativement indolores pour l'économie de la deuxième puissance économique mondiale. À lire aussiChine: après Evergrande, c'est désormais le groupe Zhongzhi qui inquiète

Choses à Savoir VOYAGE
Est-ce que tout est bon dans le cochon ?

Choses à Savoir VOYAGE

Play Episode Listen Later Nov 23, 2023 2:29


Tout est bon dans le cochon. Cette phrase est attribuée à Brillat-Savarin, gastronome et auteur culinaire français. C'est tellement admis que c'est devenu une expression, on en a même fait des chansons ! Si si je vous assure. Du groin jusqu'au jambon, la queue en tire-bouchon, c'est bon. Merci à la chanteuse Juliette pour cette fine analyse. Tuer un cochon, ça permet de nourrir toute une famille et ce, pendant des mois. C'est une tradition des campagnes européennes notamment dans les pays des Balkans. En France, on l'appelle le tue-cochon, la pélaporc ou encore la péléra. Ça se fait en hiver, en famille ou entre amis. Tout le monde se retrousse les manches parce que préparer le cochon peut prendre jusqu'à trois jours. Il y a même des saigneurs, rien à voir avec un titre féodal mais des personnes qui saignent le porc. Le jour même de l'abattage, on utilise le sang du porc… et tiens, voilà du boudin ! On sort les abats : langue, cervelle, coeur, rognons. J'arrête là, je sens que je suis en train de vous perdre. On passe à la viande. Il y a une vingtaine de larges morceaux comme le jambon, le haut de la cuisse ou l'échine le haut du cou. Certaines parties de l'animal seront salées et conservées, ce fera de la charcuterie. Tout est bon dans le cochon : salade de museau, pied de porc, on mange aussi son gras en grattons : ce sont de tout petit morceaux de viande cuit dans beaucoup trop de gras. Je ne suis pas seule à penser que le gras, c'est la vie ! Tout est bon dans le cochon, à peu de choses près. Les yeux et les dents, vous l'imaginez bien, ne sont pas comestibles. Ça arrive de tomber sur un os dans la vie ou de se casser les dents mais tomber sur un dent de porc, c'est du jamais vu ! Le tue-cochon est une pratique qui se perd malheureusement. Déjà, parce que c'est du boulot et puis la loi l'encadre assez strictement pour des raisons sanitaires. Désormais, seuls les particuliers qui élèvent leurs propres bêtes peuvent tuer eux-mêmes l'animal chez eux. Sinon, il faut passer par des abattoirs agréés pour récupérer la carcasse. Le champion du monde de la production de cochon, c'est la Chine. On est loin mais alors très loin de l'abattage en famille. Ils sont les premiers à avoir créé des fermes verticales avec des dizaines d'étages pour élever toujours plus de bêtes. Le plus gros producteur pour les plus gros consommateurs aussi. Les Chinois en aurait mangé plus de 58 millions de tonnes en 2021. Oui, tout est bon dans le cochon, rien ne se gâche. Pas même l'espace au-dessus de nos têtes ! Cette expression veut aussi dire que tout peut être une source de profit et ça, les Chinois et leurs fermes verticales, l'ont bien compris. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Grand reportage
La Turquie, au carrefour des «nouvelles routes de la soie»

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 8, 2023 19:30


Cinquième épisode de notre série « nouvelles routes de la soie, dix ans après ». La Turquie occupe une place centrale, entre l'Europe et l'Orient. La Chine l'a bien compris en investissant massivement dans ce pays. Un partenariat qui lui est souvent avantageux. Mais le Covid-19 et la guerre en Ukraine ont rebattu les cartes.  Il faut traverser le Bosphore, détroit qui relie la mer Noire à la mer de Marmara, pour se rendre d'une rive à l'autre d'Istanbul. La plus grande ville de Turquie est à cheval entre le continent européen et asiatique. Côté européen, dans le quartier historique de Sultanahmet, les touristes chinois ont refait leur apparition après le Covid. Ils visitent Sainte-Sophie, le Palais de Topkapi ou encore le grand bazar. En se perdant dans ses ruelles bordées d'échoppes colorées, on trouve des traces ancestrales de la présence chinoise.La boutique d'antiquités d'Adnan, 40 ans de métier, renferme plus d'un trésor dont deux vases anciens en porcelaine de Chine, bleue et blanche. « Ils datent du XIXè siècle-début XXè, raconte le vendeur, et servaient à transporter de l'eau de zamzam, l'eau sacrée de la Mecque en Arabie saoudite. Les Chinois ont beaucoup produit de céramique blanche et bleue à partir du XVè siècle pour le palais de Topkapi, où se trouve encore aujourd'hui la collection la plus importante et la plus luxueuse au monde de porcelaine blanche et bleue datant de la période Ming », assure Adnan. De la porcelaine chinoise pour le sultan qui vivait dans le palais de Topkapi, à l'époque où Istanbul s'appelait encore Constantinople. Il fallait pour acheminer ces trésors, emprunter les routes terrestres de la soie avant qu'elles ne soient progressivement supplantées par les voies maritimes.Le port de Kumport, près d'Istanbul, racheté par les ChinoisAujourd'hui, la Chine envoie toujours une partie de ses produits par la mer vers la Turquie, passage obligatoire entre l'Orient et l'Occident. Et pour assurer ses débouchés, elle s'est même payé le luxe d'acheter le troisième port de marchandises en Turquie: Kumport, à une heure d'Istanbul. L'armateur chinois Cosco en a fait l'acquisition en 2015, en rachetant 65% des parts. Depuis, le port fonctionne à plein régime, voire au-delà de ses capacités, selon Hakan Yakupoglü, responsable des douanes pour l'entreprise de fret maritime Narin. «  Presque toutes les entreprises chinoises utilisent le port de Kumport, 80 à 90% des bateaux arrivent ici », explique-t-il, devant un ballet incessant de camions transportant des conteneurs. « Cela crée une suractivité qui peut ralentir l'arrivée et l'envoi de conteneurs, avec des retards de 2 ou 3 jours parfois ».Les marchandises chinoises arrivent en Turquie par bateau, sur ce port racheté par les Chinois, mais pas seulement. Dans le cadre des « nouvelles routes de la soie » lancées, il y a 10 ans, par le président Xi Jinping, la Chine a investi dans des voies ferrées, des autoroutes, des ponts. « Pékin veut profiter de la place centrale de la Turquie pour rayonner en Méditerranée orientale », résume Tolga Bilener, spécialiste de la Chine au département de relations internationales de l'Université Galatasaray d'Istanbul, et toucher un marché turc fort de 85 millions de consommateurs  ». Les échanges commerciaux ont bondi, passant de 10 milliards de dollars en 2010 à 45 milliards de dollars aujourd'hui, selon le chercheur, faisant de la Chine le troisième partenaire commercial de la Turquie, mais avec un net avantage pour les entreprises chinoises qui exportent bien davantage de produits qu'elles n'en importent.La Chine, troisième partenaire commercial de la TurquiePour s'en rendre en compte, il suffit de se rendre au salon Beauty Eurasia, qui a eu lieu mi-juin près d'Istanbul. Les exposants chinois sont venus en force et ils vendent de tout : des emballages pour cosmétiques, des faux ongles, et des équipements laser. Ces machines multifonctions qui épilent, réduisent la cellulite et enlèvent les tatouages, sont fabriquées en Chine, explique sur son stand Rock Duan, directeur des ventes de Perfect laser : « En Chine, nous avons des usines qui fabriquent tous les composants pour ce genre de machines, des ingénieurs qui ont un savoir-faire de 10 à 20 ans, et des coûts de fabrications moins élevés, ce sont des avantages ». L'entreprise cherche des distributeurs en Turquie, un marché avec une population importante. Le pays occupe également une place centrale « proche du Moyen-Orient et de l'Europe, en plein milieu ! », précise-t-il.Sohar qui travaille à la tête de Nikarich system, un distributeur de ce genre de machines en Turquie s'intéresse de près aux produits chinois : « Nous utilisons beaucoup de produits chinois en Turquie, car malheureusement les équipements qui viennent d'Europe ou d'Amérique sont trop chers pour le marché turc. Avant je travaillais beaucoup avec des entreprises russes, mais au niveau des douanes c'est plus simple entre la Turquie et la Chine, pour envoyer nos paiements en Chine aussi ». Facilités dans les procédures, prix moins élevés, les avantages sont nombreux mais, selon Sohar « il faut aussi reconnaître que les produits fabriqués en Chine ne sont pas forcément de bonne qualité, on les choisit parce qu'ils sont moins chers ». La Turquie, en pleine crise économique a besoin de la Chine, de son commerce et de ses investissements. Mais les produits chinois ne font-ils pas concurrence aux produits turcs ? Yaman Ungan, directeur général d'Opontia, qui vend plusieurs gammes de cosmétiques turcs, tient un stand au salon Beauty Eurasia. Et selon lui, la Turquie a des atouts pour résister face à la Chine : la qualité des produits turcs et le « softpower culturel » qui permet à son entreprise de séduire les clients au Moyen-Orient. Avec la dépréciation de la monnaie turque, le pays est également devenu plus attractif : « c'est un nouveau centre de production, la Turquie est un peu devenue la Chine de l'Europe, sans être la Chine », affirme Yaman Ungan.Relocalisations en TurquieAprès le Covid et la hausse des coûts de transports, plusieurs entreprises occidentales ont en effet préféré relocaliser une partie de leur production en Turquie, plutôt que de produire en Chine. Mais certaines entreprises chinoises ont, semble-t-il, également adopté cette stratégie. Ces investissements font partie du programme des « nouvelles routes de la soie ». En 2021, plusieurs entreprises de téléphonie mobiles chinoises ont installé des usines de fabrication en Turquie pour être au plus près des consommateurs.Tecno est l'une d'entre elles. Installée dans le quartier de Pendik, sur la rive asiatique d'Istanbul, elle emploie plusieurs centaines de personnes, mais est aussi le théâtre de manifestations ces derniers mois, comme ce jour-là où une poignée de syndicalistes vêtus d'une tunique bleue, la couleur du syndicat Türk Metal, sont venus protester contre les conditions de travail chez Tecno. Ils dénoncent une pression permanente sur les ouvriers. « Ils n'ont pas le droit de se parler, leurs chefs sont toujours sur leur dos, il y a des caméras partout », affirme Serkan Gül, président de Türk Metal à Istanbul-rive asiatique. Selon lui, la liberté syndicale n'est pas non plus respectée. « Si un ouvrier se syndique, il est immédiatement renvoyé ». Difficile de vérifier ces affirmations, les entreprises chinoises communiquent très peu.Le dossier ouïghour empoisonne les relations sino-turquesInvestissements dans les infrastructures, dans les entreprises, les relations économiques sino-turques se sont développées depuis le lancement des « nouvelles routes de la soie ». « C'est dans la tradition de la diplomatie turque de ne jamais mettre les œufs dans le même panier et de diversifier ses partenaires, décrypte Tolga Bilener de l'Université Galatasaray d'Istanbul, tout en sachant que 60% du commerce turc se fait encore avec l'Union européenne et la Russie aussi est un partenaire important ». Mais ces relations trouvent leurs limites aujourd'hui. « On peut parler d'une stagnation. En décembre 2022, le ministre turc des Affaires étrangères a parlé devant le Parlement d'un ralentissement après une période de réchauffement avec la Chine et il a lui-même donné la raison : le dossier ouïghour ».Le dossier ouïghour est au cœur des relations en dents de scie entre Pékin et Ankara. Cette minorité musulmane et turcophone persécutée en Chine, a trouvé massivement refuge en Turquie, qu'elle considère comme un pays frère, ce qui exaspère Pékin. À Istanbul, ils sont des milliers de Ouïghours à vivre dans le quartier de Zeytinburnu et ses barres d'immeubles sans charme.Voilée de noir, Mukerem Habit tient une boutique de vêtements traditionnels ouïghours. Cela fait six ans qu'elle vit à Istanbul après avoir quitté la région du Xinjiang en Chine que les Ouïghours appellent encore le Turkestan oriental. « Je suis partie car j'étais opprimée par le gouvernement chinois à cause de ma religion. Mon mari et une de mes filles sont en prison, une autre de mes filles a été internée dans un camp de rééducation », témoigne-t-elle, visiblement émue. Elle se dit en sécurité en Turquie, elle a acquis la citoyenneté du pays.Les Ouïghours se sentent généralement protégés en Turquie. Le président Recep Tayyip Erdogan a été un des premiers à dénoncer un génocide commis contre cette communauté par les autorités chinoises. Mais les relations entre Ankara et Pékin varient au gré des intérêts économiques et en 2017, le Parlement chinois a ratifié un accord d'extradition avec la Turquie, ce qui inquiète Abdusselam Teklimakan, président d'une association ouïghoure, qui a peur un jour d'être renvoyé en Chine, et de subir le même sort que sa famille : l'internement dans des camps. « Bien sûr, cet accord d'extradition nous inquiète, même si pour l'instant seul le parlement chinois l'a ratifié, pas le Parlement turc, précise-t-il. Tant que le Parlement turc ne l'acceptera pas, nous nous sentirons en sécurité, assène-t-il. S'il le fait, on ne sait pas ce qu'il pourrait arriver à notre communauté. »Après la guerre en Ukraine, la Turquie nouveau pôle d'attractivitéLes questions politiques et économiques sont étroitement liées dans les relations entre la Turquie et la Chine. Et la question ouïghoure n'est pas le seul point de désaccord entre les deux pays. « Les deux pays sont en compétition en Asie centrale, il y a des divergences au Moyen-Orient sur la Syrie, sur le dossier kurde, rappelle Tolga Bilener, et puis le fait que la Turquie fasse partie de l'Alliance occidentale est déjà un frein naturel pour le développement de ces relations ».Mais Ankara peut aussi s'en affranchir. Après le Covid et la guerre en Ukraine, la Turquie a renforcé sa place centrale dans la région. La Turquie a été à la manœuvre dans l'accord entre la Russie et l'Ukraine, en juillet 2022, pour l'exportation de céréales ukrainiennes vers le reste du monde et cela « grâce à la force de sa politique étrangère mais aussi sa géographie centrale », rappelle Ahmet Faruk Içik, qui travaille sur les liens avec la Chine au sein de DEIK, une organisation patronale turque.Du haut de son gratte-ciel dans le quartier d'affaires d'Istanbul, il parie à l'avenir sur le développement de la route transcaspienne, comme « nouvelle route de la soie ». « Avec la guerre entre la Russie et l'Ukraine, la route du Nord [qui va de la Chine à l'Europe en passant par la Russie, Ndlr] a perdu de sa pertinence car il n'y a plus de stabilité. Donc la route transcaspienne qui est stable, elle, est devenue une bonne alternative. Elle va du Kazakhstan à la mer Caspienne à un port d'Azerbaïdjan et ensuite par voie ferrée de la Géorgie à la Turquie. »Les « nouvelles routes de la soie » lancées, il y a dix ans, par Xi Jinping se trouvent à moment crucial pour la Turquie. Le pays a le choix entre privilégier ses relations avec la Chine, devenue incontournable, rester tourné vers l'Occident, ou ménager tous ses partenaires, quitte à jouer les équilibristes.

Grand reportage
La Malaisie, point de passage vital des «nouvelles routes de la soie», mais à quel prix?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 5, 2023 19:30


Deuxième épisode de notre série « nouvelles routes de la soie, dix ans après ». La Malaisie est un point de passage vital pour le commerce maritime mondial, et en particulier pour la Chine. Pékin y construit des ports et des chemins de fer pour éviter le détroit de Malacca, contrôlé par les Américains. C'est la justification première des « nouvelles routes de la soie ». Mais où est l'intérêt de la Malaisie ? Les populations locales affectées par les projets chinois souffrent du manque de transparence et de la corruption des élites.  En Asie du Sud-Est, la Malaisie occupe une place stratégique. Son versant Ouest longe le détroit de Malacca, qui sépare le pays de l'Indonésie. Il est le passage obligé des routes commerciales maritimes qui relient l'Europe et le Moyen-Orient à l'Asie. Entre le tiers et la moitié des flux mondiaux de marchandises transitent par ce détroit. La Malaisie est donc centrale dans tout projet qui vise à faciliter l'intégration de la région au commerce mondial. « Cela permet également de faciliter le commerce entre les pays de l'Asean ainsi qu'entre l'Asean, la Chine et d'autres parties du monde », explique Liew Chee Yoong, économiste spécialisé en gouvernance d'entreprise et développement financier à l'université de UCSI de Kuala Lumpur. Cela découle de l'augmentation de la connectivité induite par les projets des « nouvelles routes de la soie ». « Ces projets seront en fait très positifs et peut être très fructueux, compte tenu de ce qui se passe actuellement dans divers pays de l'Asean. »Un millier de bateaux empruntent le détroit de Malacca chaque jour - et faire passer les marchandises à travers la Malaisie pourrait faire gagner des jours entiers. Afin que les marchandises puissent être transportées plus rapidement et plus efficacement de la côte Est en Ouest, une ligne ferroviaire traversant le pays est en cours de construction, permettant ainsi d'éviter le détroit de Malacca. Nouvelle voie terrestreC'est à Kuantan, sur la côte Est du pays, ville incontournable sur les « nouvelles routes de la soie », qu'ont débuté les travaux de construction d'une ligne de chemin de fer nommée ECRL (East Coast Railway Link), ou ligne ferroviaire de la côte est, et de gares afin de faciliter le transport des marchandises.  Sauf que ces projets ne font pas l'unanimité auprès des populations locales. À une cinquantaine de kilomètres au nord de Kuantan, la maison de Rokamar, dame âgée au visage souriant, est plantée au milieu d'un grand terrain sur lequel se trouvent des poulaillers, des ateliers de construction… Tout ce que sa famille a bâti depuis plus de 40 ans sera réduit à néant pour faire place à une route bétonnée. « Nous avons été pris au dépourvu dès le début du projet. Les responsables ne sont venus ici que lorsque les choses ont été finalisées, nous confie Rokamar. Il n'y a donc rien que l'on puisse faire, nous devons accepter ce que Dieu nous a imposé. Je suis en colère que nous soyons forcés d'accepter ces projets et que nous soyons obligés de céder nos terres. »Sulung, son mari, peau burinée à force de travailler en extérieur, voudrait que le projet soit déplacé de quelques kilomètres. « À proximité, il y a des milliers de kilomètres carrés de marécages, ils pourraient construire là-bas, dit-il en tendant le bras vers un espace vide. Ce n'est pas que nous soyons contre le progrès, mais ils pourraient déplacer la ligne ferroviaire dans la zone marécageuse, il n'y a rien du tout là-bas. Lorsqu'ils sont venus faire des relevés et des mesures, ils nous ont dit que c'était pour construire une route d'accès à la gare. Il ne s'agit même pas d'y installer la voie de chemin de fer, mais une voie d'accès ! »Rokamar exprime tout haut ce que tous dans leur village pensent tout bas. « Pour moi, ceux qui ne sont pas directement touchés peuvent facilement parler des avantages de l'ECRL. S'ils étaient frappés de plein fouet, comme nous, ils sauraient à quel point c'est un bouleversement de devoir tout changer à sa vie. »Quelles indemnisations ? Le couple, parents de huit enfants, a toutefois une chance que d'autres n'ont pas : un titre de propriété de leur terre, garantissant un minimum d'indemnisation pour leur perte. Mais pour Razali, qui vit à moins de 5 km de là, ce n'est pas le cas. « Ils disent qu'ils paieront une somme, je cite, “symbolique”, je ne vais pas pouvoir faire grand-chose avec… Je ne peux pas reconstruire ma maison avec une somme symbolique ! » explique le vieil homme, assis en tailleur sur un tapis dans son salon. « S'ils m'indemnisent correctement, je pourrai, après l'expropriation, aplanir le terrain derrière ma maison, qui est pour le moment un marécage et y construire ma nouvelle maison. S'ils ne m'indemnisent qu'un peu, je pourrai seulement me permettre de drainer ce marécage. Mais je n'aurai pas assez pour construire une maison. Alors je suppose que je vais simplement rester là, assis sur le sol. J'ai fait appel mais ils ne veulent plus m'écouter, alors je n'ai plus d'options. Je veux pouvoir reconstruire ma maison, car je ne peux plus travailler, je suis un vieil homme. » Sa femme Zakaria a le regard triste, rempli d'incompréhension face à une situation qui les dépasse. « Mon cœur n'est pas en paix, confie-t-elle après un moment d'hésitation. Notre maison, nous y avons vécu si longtemps. C'est comme si on plantait un arbre et que, lorsqu'il porte des fruits, quelqu'un venait l'abattre. C'est difficile pour nous de perdre notre logement, tout s'écroule. Ce fut un sacrifice de toute une vie. Depuis notre jeunesse, on a gagné péniblement notre vie, en faisant des petits boulots pour construire cette maison. Aujourd'hui, nous approchons de la fin de notre vie, nous n'avons plus la force. Ils viennent soudainement tout démolir, cela m'attriste. » Leur voisine, Wan Zainab, tient une échoppe non loin de là. Elle aussi sera détruite pour laisser place à la construction de la voie ferrée. « C'est triste parce que nous sommes là depuis si longtemps. J'ai démonté les étagères, la plupart des affaires sont maintenant sur le sol, ça ne paye pas de mine, nous dit-elle en montrant le parterre encombré. À ce stade, je n'ai pas d'autre source de revenus si le magasin est démoli. Mais je dois quand même gérer une affaire, trouver un autre endroit. Vendre des choses est la seule chose que je sais faire, je ne connais rien d'autre. »Wan Zainab a tenté de faire entendre les problèmes qu'elle rencontrait. « Je suis allée au bureau du cadastre. Nous avons demandé ce qu'il en était pour les terres sans titres, et ils ont répondu qu'ils accorderaient une compensation de 30 %. Comment reconstruire avec 30 % de la valeur du bâtiment ? Est-ce suffisant ? »Des projets qui ne cessent de s'agrandir De retour à Kuantan, nous rencontrons Bakar, une représentante de la communauté locale. Selon elle, l'arrivée des investissements chinois est une bonne nouvelle, même si, ce qui l'inquiète, c'est le Malaysia-China Kuantan Industrial Park situé à Kuantan. Cette entité économique est jumelée au China Malaysia Qinzhou Industrial Park en Chine - un nouveau modèle d'exploitation des capacités de production internationales baptisé « Deux pays, deux parcs ».« Ce qui est un peu inquiétant, c'est qu'il s'étend, s'étend, s'étend… Il en est maintenant à la troisième ou quatrième phase d'expansion, raconte-t-elle. Le fait que le parc s'étende à ce point signifie que de plus en plus de nos terres sont convoitées par le gouvernement chinois. Mais la réalité qui se cache derrière est discutable et douteuse. Pourquoi ? Parce que nous avons entendu des rumeurs selon lesquelles le bail pourrait nous échapper car ils ont déjà dépensé beaucoup d'argent. »Cela entraîne d'autres problématiques, souligne-t-elle, qui affectent les Malaisiens. « Ils n'embauchent pas beaucoup de locaux : ils ont leurs propres structures, des condominiums de cinq blocs où vivent tous leurs travailleurs qui viennent de Chine travailler ici. Ils restent à l'intérieur. Cela ne crée donc pas d'emploi, ou très peu. Et puis à l'intérieur, c'est comme en Chine. Ils ont des distributeurs automatiques qui utilisent des yuans, la monnaie chinoise. Ils ont leur propre supermarché. C'est pratiquement comme une ville chinoise ici. Leurs travailleurs ne viennent pas en ville. Ils sont juste confinés à l'intérieur. Nous ne savons pas ce qui se passe à l'intérieur. On voudrait de la transparence. » Ce constat n'étonne pas l'économiste Liew Chee Yoong. Mais il pense qu'au bout du compte, ceux qui sont affectés par ce développement finiront par le voir sous un meilleur jour : « Je pense qu'il faut penser aux retombées économiques, et qu'il faut se projeter sur le long terme. Cette connectivité peut apporter de nombreux avantages économiques en stimulant l'hôtellerie, le tourisme, les industries logistiques et ainsi de suite, malgré les incertitudes économiques mondiales. »Malgré toutes les opinions et effets négatifs potentiels, l'économiste estime que les avantages l'emportent. Selon lui, de nombreux pays impliqués dans ce projet en tireront d'énormes bénéfices d'un point de vue économique. Y compris la Malaisie. Malacca, port en haute merLa ligne de chemin de fer en cours de construction à Kuantan aura pour destination la capitale Kuala Lumpur. Mais elle fera également la jonction avec un autre grand port de la côte ouest, Malacca. Le plus ancien des ports de Malaisie est marqué par près de 130 ans de colonisation portugaise, et l'on peut apercevoir dans son centre l'héritage de cette époque coloniale. Mais tout autour, ce qui est frappant, ce sont les immeubles abandonnés, les chantiers en cours un peu partout aux abords de la ville. Ce que déplore Jane, dont le nom a été modifié car elle travaille pour une entreprise sino-malaisienne. Elle a grandi à Malacca et pour elle, le visage de la ville a complètement changé. « Si vous traversez les quartiers de la ville, vous verrez des bâtiments abandonnés. Pourquoi ne pas faire revivre ces bâtiments ? s'interroge-t-elle. Nous sommes une ville historique. La ville est vide partout. Personne ne vient s'y installer. Alors qui gagne de l'argent ? Le nombre de touristes venant à Malacca a considérablement baissé par rapport aux cinq dernières années. »Elle ne comprend pas la façon dont les travaux s'organisent. « Comme vous avez des yeux, vous pouvez voir tous ces bâtiments abandonnés. Dans un tel état, pourquoi creusent-ils encore ? Si vous voulez vraiment vous développer, il faut peupler et donc remplir d'abord les espaces vides. »Ce qui l'inquiète le plus, c'est la perte d'identité de sa ville natale. « Ce n'est plus Malacca. Maintenant, il y a des magasins chinois partout. Vous avez une rue où il y a une prédominance de personnes qui ne sont pas de votre pays. Qu'il y ait un quartier chinois, c'est très bien. Mais à présent, tout le monde ne parle que le mandarin. C'est l'une des choses dont je me suis rendue compte et qui a changé tout l'écosystème ici : c'est la langue. »L'économiste Liew Chee Yoong modère cependant les choses. Selon lui, blâmer uniquement les investisseurs chinois à Malacca n'est pas raisonnable. « Je pense que ces magasins vides et ces nombreux bâtiments sont davantage la conséquence de l'environnement économique du pays, ce qui n'est pas seulement le cas à Malacca, mais aussi ailleurs dans d'autres États de la Malaisie. »Aux yeux de Liew, cette responsabilité particulière incombe également au gouvernement de l'État de Malacca. Il ne s'agit pas seulement du côté chinois, mais de la manière dont l'ensemble du projet est mis en œuvre et des parties prenantes qui doivent communiquer en premier lieu, et il souligne que le gouvernement local aurait pu faire beaucoup mieux. « Je ne rejetterai donc pas la faute à 100 % sur les Chinois. Oui, ils pourraient avoir une part de responsabilité, mais je pense que le gouvernement de Malacca pourrait en réalité intervenir pour mieux gérer le projet dès les premières étapes. Avant que le projet ne commence, ils devraient mener une enquête auprès de toutes les parties prenantes concernées. »  Manque de transparenceLe quartier historique de la ville est devenu un quartier chinois. Tout est écrit en mandarin. D'innombrables lanternes rouges et jaunes décorent les immeubles et l'une des plus grandes attractions de la ville est le plus vieux temple bouddhiste de Cheng Hoon Teng, dans un pays majoritairement musulman. D'ailleurs, pour qui regarde sa géolocalisation sur son téléphone, il est inscrit Jīcháng jiē - Jonker Street - en caractères chinois. C'est là que nous rencontrons Lim, un ancien journaliste local doué d'une connaissance approfondie des projets chinois à Malacca. Comme Jane, il est effaré de la rapidité du développement de la ville sans planification appropriée. « Il n'y a pas beaucoup d'informations disponibles publiquement, déplore-t-il. Ils ne divulguent pas vraiment ce qu'ils font. Ils disent qu'il s'agit d'un port en eau profonde, entièrement géré par une société chinoise, la China Communications Construction Company (CCCC). »  « Qui est donc aussi impliqué ? Qui bénéficie des contrats ? Nous devrions avoir plus d'informations à ce sujet, poursuit Lim. Il n'y a pas de transparence. Nous disposons d'informations, mais très limitées. Beaucoup de choses ne sont pas encore terminées. Et certains chantiers sont simplement bloqués, arrêtés à mi-chemin. Par ailleurs, les locaux, quelle que soit l'ampleur des investissements, sont confrontés aux problèmes liés au coût de la vie : si vous n'augmentez pas les salaires pour qu'ils atteignent un niveau adéquat, vous ne pourrez pas bénéficier des projets. Or le coût de la vie a augmenté, mais pas les salaires. À Malacca, le niveau de vie est encore très bas. » La crainte de Lim : et si les choses tournaient mal pour l'économie malaisienne ? « Le Sri Lanka est le meilleur exemple de la façon dont les choses peuvent mal tourner si vous ne contrôlez pas vos infrastructures essentielles, compare-t-il. Ils construisent un port en eau profonde ici. Que se passera-t-il si nous suivons la voie du Sri Lanka ? Pouvons-nous vraiment rembourser si les choses tournent mal ? Nous ne voulons pas suivre la voie du Sri Lanka. Et je pense qu'il n'est pas le seul. Le Pakistan a également des problèmes, l'Afghanistan, et quelques autres pays d'Asie centrale, ont déjà des difficultés à rembourser la Chine. »Cependant, souligne Lim, le ton a changé depuis une dizaine d'années. « La Chine est dure en affaires. La situation était très différente sous Hu Jintao, les choses ont changé lorsque Xi Jinping est arrivé au pouvoir. Xi s'enhardit maintenant parce qu'il a un contrôle absolu. Sous le règne de Hu Jintao, tout était encore négociable, mais sous Xi Jinping, les choses sont très, très opaques. On ne sait pas ce qu'il va faire. Qui sait, il pourrait même retirer ses investissements. »La question de l'absence de transparence revient souvent. Ce qui, selon l'économiste Liew Chee Yoong, témoigne d'une différence culturelle. « Si vous faites des affaires en Chine, et pas seulement dans le cadre des "nouvelles routes de la soie", les Chinois ont tendance à se concentrer davantage sur l'établissement de relations pour commercer. Et, en Chine, les règles ne sont pas non plus très claires. C'est pour cela que ces questions de transparence sont soulevées, ce que je ne conteste pas, je pense que c'est en partie vrai. Mais si vous ne pouvez pas rembourser le prêt, vous ne devriez pas le contracter en premier lieu. Je ne pense pas qu'il faille rejeter la responsabilité à 200 % sur la Chine elle-même. Je pense que les pays concernés doivent gérer correctement leurs finances avant de s'engager. Un pays doit s'engager quand il est prêt, c'est la meilleure stratégie. Mais bien sûr, nous ne pouvons pas attendre trop longtemps, parce que nous avons besoin de compétitivité économique. » Craintes pour le patrimoineDans le quartier portugais de la ville, nous retrouvons Martin Theseira, ancien pêcheur qui lutte contre l'appropriation de ses terres par les investisseurs chinois. Amoureux de la mer, il nous explique que les îles que nous apercevons dans le port sont artificielles, qu'elles ont été créées de toutes pièces, en peu de temps, avec du sable et de la végétation, en attendant d'y voir de nouveaux complexes de loisirs pousser…Ces îlots qui détruisent son horizon lui laissent un goût amer. « Ce qui motive des projets comme ça, c'est l'avidité pure et simple, pointe-t-il entre ses dents. Les autorités sont irresponsables d'autoriser de telles constructions parce que, premièrement, ce n'est pas durable. Les dommages causés à l'environnement et à la communauté côtière sont irréversibles. Les biologistes marins nous disent qu'il s'agit d'une diversité marine unique. Notre communauté est affectée car notre mode de vie dépend de la mer. Pour nous, la mer est notre bouée de sauvetage. En réalité, nous nous battons depuis le premier jour et nous sommes toujours dans la même situation. Il n'y a pas d'amélioration réelle parce qu'il n'y a pas d'engagement sérieux. »Sa grande crainte est la disparition de sa communauté, de son patrimoine et de son héritage. « Je pense que tout disparaîtra dans les dix à vingt prochaines années. Pouvez-vous compenser la perte de l'accès à la mer pour la communauté ?  Vous ne pouvez pas. On ne peut pas la remplacer. Aucune somme d'argent ne peut remplacer la disparition de ressources pour la communauté. L'argent n'est pas une compensation qui peut tout régler. »Les changements sont perceptibles ailleurs, souligne Martin, ce qui appuie son argument. « Nous constatons les changements dans la région, les tensions avec les États-Unis. Les Chinois se montrent très audacieux en mer de Chine méridionale. Mais que pouvons-nous vraiment faire ? Ce sont des superpuissances qui sont en train de montrer leurs muscles. » L'économiste Liew Chee Yoong souligne cependant que la compétition économique, quelle qu'elle soit, n'est pas une mauvaise chose. « Si l'on parle de commerce économique, d'expansion vers d'autres pays, il s'agit plutôt pour la Chine de montrer son soft power au reste du monde. Ce n'est pas une mauvaise dynamique. Nous-mêmes essayons de nous engager économiquement avec d'autres parties du monde, mais la Chine l'a fait plus tôt que d'autres. Si vous regardez les pays d'Afrique, vous verrez qu'ils ont beaucoup bénéficié des investissements de la Chine sur le continent. Au fil des années, les Chinois se sont développés au Kenya, au Nigeria ou en Tanzanie. La Chine aide d'autres pays à se développer économiquement, et l'Europe et les États-Unis peuvent aussi le faire, il n'y a rien de mal à cela. »Personne en Malaisie n'ignore la compétition économique mondiale qui se joue ici entre la Chine et les États-Unis. Face au projet tentaculaire des « nouvelles routes de la soie » qui dispose d'importantes réserves de liquidités, les États-Unis ont lancé leur pilier asiatique. Dans l'Indo-Pacifique, Washington multiplie les partenariats économiques avec des dizaines de pays, dont la Malaisie.À lire aussiRetrouvez l'intégralité de notre dossier sur les «nouvelles routes de la soie»

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