POPULARITY
Temps de lecture :
Anne ChengCollège de FranceHistoire intellectuelle de la ChineAnnée 2024-2025Colloque - Discours sur la race entre Europe et Chine - Le péril jaune, récit racial et panique moraleColloque organisé par la Chaire d'Histoire intellectuelle de la Chine, sous la responsabilité scientifique d'un collectif composé d'Anne Cheng, Annette Wieviorka, Michel Wieviorka et Régis Meyran.Régis MeyranFMSH
Anne ChengCollège de FranceHistoire intellectuelle de la ChineAnnée 2024-2025Colloque - Discours sur la race entre Europe et Chine - Conclusions et discussion généraleColloque organisé par la Chaire d'Histoire intellectuelle de la Chine, sous la responsabilité scientifique d'un collectif composé d'Anne Cheng, Annette Wieviorka, Michel Wieviorka et Régis Meyran.Anne ChengCollège de FranceRégis MeyranFMSHAnnette WieviorkaCNRSMichel WieviorkaEHESS
Anne ChengCollège de FranceHistoire intellectuelle de la ChineAnnée 2024-2025Colloque - Discours sur la race entre Europe et Chine - « Baby machine » du « Xinjiang » : le langage au service du projet racial et colonial chinoisColloque organisé par la Chaire d'Histoire intellectuelle de la Chine, sous la responsabilité scientifique d'un collectif composé d'Anne Cheng, Annette Wieviorka, Michel Wieviorka et Régis Meyran.Dilnur ReyhanINALCO et Sciences Po Paris
Anne ChengCollège de FranceHistoire intellectuelle de la ChineAnnée 2024-2025Colloque - Discours sur la race entre Europe et Chine - Haro sur les « experts traîtres » ! Le nationalisme xénophobe et ses contradictions dans la Chine de la « nouvelle ère »Colloque organisé par la Chaire d'Histoire intellectuelle de la Chine, sous la responsabilité scientifique d'un collectif composé d'Anne Cheng, Annette Wieviorka, Michel Wieviorka et Régis Meyran.David SerfassINALCO
Anne ChengCollège de FranceHistoire intellectuelle de la ChineAnnée 2024-2025Colloque - Discours sur la race entre Europe et Chine - La Chine comme mode d'emploi : discours et contre-discours sur le racisme anti-Asiatiques en FranceColloque organisé par la Chaire d'Histoire intellectuelle de la Chine, sous la responsabilité scientifique d'un collectif composé d'Anne Cheng, Annette Wieviorka, Michel Wieviorka et Régis Meyran.Chuang Ya-hanINED et CERI
Anne ChengCollège de FranceHistoire intellectuelle de la ChineAnnée 2024-2025Colloque - Discours sur la race entre Europe et Chine - La fabrique transnationale d'un antiracisme chinois ? Wu Tingfang et le Premier congrès universel des races (1911)Colloque organisé par la Chaire d'Histoire intellectuelle de la Chine, sous la responsabilité scientifique d'un collectif composé d'Anne Cheng, Annette Wieviorka, Michel Wieviorka et Régis Meyran.Pierre SingaravélouUniversité Paris I Panthéon-Sorbonne et King's College, London
Anne ChengCollège de FranceHistoire intellectuelle de la ChineAnnée 2024-2025Colloque - Discours sur la race entre Europe et Chine - À l'ombre de la race. Politiques d'influence et savoirs pratiques sur la différence des corps dans la Chine du XIXe siècleColloque organisé par la Chaire d'Histoire intellectuelle de la Chine, sous la responsabilité scientifique d'un collectif composé d'Anne Cheng, Annette Wieviorka, Michel Wieviorka et Régis Meyran.Clément FabreUniversité Paris I Panthéon-Sorbonne
Anne ChengCollège de FranceHistoire intellectuelle de la ChineAnnée 2024-2025Colloque - Discours sur la race entre Europe et Chine - Race, discrimination et nationalisme culturel : la Chine vue du JaponColloque organisé par la Chaire d'Histoire intellectuelle de la Chine, sous la responsabilité scientifique d'un collectif composé d'Anne Cheng, Annette Wieviorka, Michel Wieviorka et Régis Meyran.Pierre-François SouyriUniversité de Genève
Anne ChengCollège de FranceHistoire intellectuelle de la ChineAnnée 2024-2025Colloque - Discours sur la race entre Europe et Chine - Race and Identity in the Japanese Discourse in the Late 19th and Early 20th CenturyColloque organisé par la Chaire d'Histoire intellectuelle de la Chine, sous la responsabilité scientifique d'un collectif composé d'Anne Cheng, Annette Wieviorka, Michel Wieviorka et Régis Meyran.Shimazu NaokoTokyo College
Anne ChengCollège de FranceHistoire intellectuelle de la ChineAnnée 2024-2025Colloque - Discours sur la race entre Europe et Chine - Perspectives asiatiques sur l'origine d'Homo sapiensColloque organisé par la Chaire d'Histoire intellectuelle de la Chine, sous la responsabilité scientifique d'un collectif composé d'Anne Cheng, Annette Wieviorka, Michel Wieviorka et Régis Meyran.Jean-Jacques HublinProfesseur du Collège de France
Anne ChengCollège de FranceHistoire intellectuelle de la ChineAnnée 2024-2025Colloque - Discours sur la race entre Europe et Chine - The Discourse of Race in Modern ChinaColloque organisé par la Chaire d'Histoire intellectuelle de la Chine, sous la responsabilité scientifique d'un collectif composé d'Anne Cheng, Annette Wieviorka, Michel Wieviorka et Régis Meyran.Frank DikötterUniversity of Hong Kong
Anne ChengCollège de FranceHistoire intellectuelle de la ChineAnnée 2024-2025Colloque - Discours sur la race entre Europe et Chine - Le racisme : du passé au présent, d'Ouest en EstColloque organisé par la Chaire d'Histoire intellectuelle de la Chine, sous la responsabilité scientifique d'un collectif composé d'Anne Cheng, Annette Wieviorka, Michel Wieviorka et Régis Meyran.Michel WieviorkaEHESSAnnette WieviorkaCNRS
Anne ChengCollège de FranceHistoire intellectuelle de la ChineAnnée 2024-2025Colloque - Discours sur la race entre Europe et Chine - Accueil et introductionColloque organisé par la Chaire d'Histoire intellectuelle de la Chine, sous la responsabilité scientifique d'un collectif composé d'Anne Cheng, Annette Wieviorka, Michel Wieviorka et Régis Meyran.Le racisme comme idéologie ou système de pensée, dans ses variantes à prétention scientifique, est une invention européenne, qui n'a pas manqué de stigmatiser la Chine en diffusant le mythe du « péril jaune ». Ce récit de la menace d'une invasion de l'Occident par la « race jaune » constitua une véritable panique morale, touchant toute l'Europe au moment des deux guerres gagnées par le Japon contre la Chine des Qing, puis contre la Russie tsariste, en 1895 et en 1905. Mais, en retour, les théories raciales ont circulé en Chine dès la fin du XIXe siècle, amenant des intellectuels chinois, dans l'empire puis dans le cadre du nationalisme Han et de la République, à formuler une guerre des races pour lutter contre la domination blanche. Se posent dès lors la question de la persistance, jusqu'à aujourd'hui, de ces idées raciales, et celle de leurs éventuelles transformations.Le phénomène du racisme existe aussi sous diverses autres modalités qu'idéologiques : discriminations, ségrégations, violences, préjugés, stéréotypes, etc. Peut-on en repérer des expressions dans la Chine contemporaine, et avec quelle profondeur historique ? Si oui, celle-ci relève-t-elle d'une logique de circulation en sens unique, de l'Europe notamment vers la Chine ? Ce colloque organisé par la Chaire d'Histoire intellectuelle de la Chine, sous la responsabilité scientifique d'un collectif composé d'Anne Cheng, Annette Wieviorka, Michel Wieviorka et Régis Meyran, entend examiner les flux porteurs du racisme en privilégiant l'axe qui conduit de l'Europe vers la Chine, sans écarter d'autres circulations aboutissant en Chine, ou qui en partent, ou bien encore qui fonctionnent en son seul sein. Il tiendra compte de l'existence d'une importante diaspora chinoise, dans sa diversité, ses liens avec la Chine, et le racisme qu'elle peut subir, mais aussi dont elle peut devenir le vecteur. Pluridisciplinaire, il s'intéressera aussi bien à l'épaisseur historique de ces questions, qu'à leurs dimensions anthropologiques et sociologiques.
Chaque week-end, à 8h13, Lénaïg Monier reçoit un invité au cœur de l'actualité. Aujourd'hui, Michel Wieviorka, sociologue et auteur "L'antisemitisme expliqué aux jeunes".
Chaque week-end, à 8h13, Lénaïg Monier reçoit un invité au cœur de l'actualité. Aujourd'hui, Michel Wieviorka, sociologue et auteur "L'antisemitisme expliqué aux jeunes".
Dans la deuxième heure de son émission consacrée à la culture, Thomas Isle reçoit chaque jour un invité.
Thomas Isle et sa bande vous font vivre toute l'actualité culturelle, entre invités et décryptages, le tout dénué d'à-priori, mais non de bienveillance.
Thomas Isle et sa bande vous font vivre toute l'actualité culturelle, entre invités et décryptages, le tout dénué d'à-priori, mais non de bienveillance.
C'était mieux avant ? Dites-nous en commentaire ! Avez-vous confiance dans l'avenir ? En 2050, dira-t-on que c'était mieux en 2024 ? La France sera-t-elle toujours un pays phare de la culture ? Aujourd'hui, nous recevons dans notre format VERSUS, Michel Wieviorka, sociologue. Ses recherches ont porté ou portent sur la notion de conflit, le terrorisme et la violence, sur le racisme, l'antisémitisme, sur les mouvements sociaux... Il a été directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales et a présidé l'Association internationale de sociologie de 2006 à 2010. Face à lui, Kévin Boucaud-Victoire, Rédacteur en chef de la rubrique Débats & Idées chez Marianne. Cette rencontre a pour but d'échanger sur la France de demain. DANS CETTE ÉMISSION : 00:00 : Vrai/Faux 01:32 : Où va la France ? 12:31 : Emmanuel Macron est-il le commandant ? 21:14 : Les réseaux sociaux prennent-ils trop de place ? 31:50 : On confond radicalité et violence ? 37:44 : Il y a trop de haine ? 43:55 : Comment créer du commun ? 51:59 : En 2050, dira-t-on que c'était mieux en 2024 ? 01:00:55 : La France sera-t-elle toujours un pays phare de la culture ? 01:09:03 : À quoi va ressembler la France de demain ? 01:12:15 : Prédiction - Qui aura gagné l'Euro 2024 ? Le Crayon est sur tous les réseaux ! ► Instagram : https://www.instagram.com/lecrayonmedia/ ► Tiktok : https://www.tiktok.com/lecrayonmedia/ ► Facebook : https://www.facebook.com/lecrayonmedia/ ► Articles : https://lecrayon.kessel.media/ ► LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/le-crayon-politique/ ► Podcasts : https://podcasters.spotify.com/pod/show/le-crayon ► X : https://twitter.com/lecrayonmedia/ ► Notre site : https://www.lecrayongroupe.fr/
Vassogne es una pequeñísima comuna rural de solo 90 habitantes en el noreste de Francia. Sus electores han pasado de la izquierda socialista y ecologista a votar por la extrema derecha. De cara a las europeas del 9 de junio 2024, RFI puso la lupa en el comportamiento electoral de los vassognenses, muestra del voto rural francés. La sociología electoral constata que el voto por la extrema derecha en Francia proviene mayoritariamente de zonas rurales donde no hay inmigrantes. No obstante, sus votantes esgrimen como razón el miedo a la inseguridad y a la violencia que asocian a la inmigración. Es el caso de Vassogne, pequeña comuna rural de la región de Alta Francia que cuenta con apenas 90 habitantes y una cincuentena de electores.Escuche el reportaje de Angélica Pérez:Un Jardín Colectivo sirve de telón de fondo a los habitantes de Vassogne para compartir la siembra y la palabra. En este terreno comunitario, indagamos las razones por las que las urnas han dado un vuelco de 360 grados saltando del voto mayoritario por la izquierda hacia la extrema derecha."Cuando llegamos aquí a Vassogne en 2004, nos pusimos muy contentos y orgullosos porque era un pueblo de galos que resistía”, dice Hélène, trabajadora social, reivindicando una resistencia política, sello hasta 2019 del electorado de este pueblito perdido en el noreste de Francia“Se votaba sobre todo por el Partido Socialista, mientras que todos los pueblos alrededor ya eran de derecha. De extrema derecha, incluso”, detalla Hélène. En las elecciones europeas de 2004, el año en que ella se instaló con su familia en Vassogne, el Partido Socialista ganó con 13 del total de 32 votos. Los Verdes obtuvieron cuatro y la ultraderecha, entonces liderada por Jean-Marie Le Pen, apenas dos.En las europeas de 2009, los socialistas siguieron campeando en las urnas del pueblo con diez votos. Y los Verdes conquistaron nueve, espejo microcópico del avance espectacular que ese año logró la lista ecologista en toda Europa.“Pero ya no es mas así”, lamenta Hélène.En las urnas: de la izquierda a la extrema derecha A partir de la elección europea de 2014, la extrema derecha se fue abriendo paso y ganando terreno en los resultados electorales del pueblo. Ese año significó una conmoción política en Francia. Por primera vez, la extrema derecha obtuvo la victoria. El Frente Nacional, con Marine Le Pen a la cabeza, hija del legendario líder de este partido, salió muy bien parado con un 25% de los votos, dejando atrás a la derecha y aventajando por diez puntos al Partido Socialista. En Vassogne, la extrema derecha también se catapultó en las urnas: con siete votos, empató a ecologistas y socialistas.Y cuatro años después, en mayo de 2019, la lista de la ultraderecha, Tómese el Poder, liderada por Jordan Bardella y amadrinada por Marine Le Pen, quedó de primera en la votación nacional para las europeas con más del 23 % de los sufragios. Un punto más que la alianza de todas las derechas.Aunque en Vassogne los ecologistas siguieron liderando el voto, el pueblo vivió su gran cisma electoral: la extrema derecha se disparó con 11 votos a su favor. El resultado del Partido Socialista - que entonces gobernaba en Francia con François Hollande en la presidencia-- emuló su debacle nacional: apenas un seis por ciento, que en esta comuna rural se tradujo en tres tristes votos.Lejos de los inmigrantes, cerca del tv El electorado de Vassogne se reduce a 50 personas y todos se conocen entre sí. ¿Se podría, acaso, saber quiénes empezaron a votar por la extrema derecha desde 2014?Imposible, responde Hélène, aun si esa pregunta es un fantasma que asecha en el pueblo en cada una de las últimas elecciones: “Es terrible porque cuando vives en un pueblo pequeño, necesariamente te preguntas ¿Y quién votó por el Frente Nacional? ¿Quién votó por Zemmour? Y, entonces, hasta piensas en hacer una lista de toda la gente”. Hélène intenta encontrar una explicación para el voto por la ultraderecha. “¿Será porque ha habido tantas muertes de gente mayor, apegada a ciertos valores y, en cambio, han llegado más y más jóvenes? Tal vez, sea esa gente nueva la que ha cambiado el resultado del voto”, conjetura. Y agrega: “Lo más triste es que se trata del voto de gente que no se enfrenta en absoluto a la inmigración”.La ciudad más cercana, Reims, queda a 45 minutos, en auto. Esta comuna rural no tiene transporte público, ni panaderías, ni cafés, ni supermercado, ni bares, ni teatros, ni salas de cine, ni bibliotecas. Pero, hay un televisor en cada casa.“Los medios, los medios, los medios, Hay que dejar de ver el C8 y C-News porque la gente no va más allá. Es que, realmente, aparte de la ignorancia y la estupidez, no me explico esos resultados”, concluye Hélène. Ladrones, asesinos y violadores "Son ladrones, asesinos, violadores. Hay que devolverlos a TODOS. Impedirles que vengan como a toda la inmigración» afirmó colérico en septiembre de 2019, a la cadena CNews, el líder de la ultraderecha francesa Eric Zemmour, refiriéndose a los menores de edad extranjeros que llegan sin papales al país.El Consejo Superior del Audiovisual (CSA) impuso una multa de 200.000 euros a la cadena por los comentarios xenófobos y llenos de odio de su polémica estrella.CNews, C8, Canal+, CStar son parte del imperio mediático privado Canal + del millonario francés Vincent Bolloré. Desde la campaña para las presidenciales de 2022, aumenta en los medios de comunicación privados franceses el espacio concedido a noticias que vinculan crimen con inmigración y dan la voz a la extrema derecha. Para explicar el repunte de la extrema derecha desde la sociología electoral, Michel Wieviorka parte de la pregunta “dónde se vota mayoritariamente por la extrema derecha en Francia. Y rsponde“Se vota mucho más en el campo, en zonas rurales alejadas de las ciudades en las que si hay inmigrantes. Entonces, el miedo y el odio a los inmigrantes no está conectado con la presencia de estos inmigrantes”.Para el sociólogo del mal, la cuestión es clara “existe un sistema mediático que contribuye a construir esta opinión pública y su voto”. Wieviorka agrega que también existe una presión editorial porque varias casas de edición francesas han sido compradas por Bolloré.“No es solo una persona: Bolloré”, aclara el autor de La sociología del sujeto y el estudio de las nuevas extremas derechas. “Es todo un grupo, un universo mediático que tiene una audiencia fuerte, entre 25 y 28 % de la población. Más la gente que, sin declarase de extrema derecha, repiten este discurso. Y no son solo los medios clásicos, prensa, televisión y radio. También están las redes sociales, que no son controladas por Bolloré, y han contribuido enormemente a este proceso de derechización de la sociedad francesa”.Seguridad, respeto y sin veloAlgunos de los vecinos que vienen al Jardín Colectivo de Vassogne dejan ver su tendencia hacia la extrema derecha.Tal es el caso de Michelle Dubuis, una pensionada que llegó a vivir al pueblo hace tres años. Ella no falta a la cita con las urnas en cada elección europea. Eso sí, defiende el principio del voto secreto. “No estoy muy de acuerdo con la idea de recibir a los inmigrantes porque ya hay bastantes en Francia” dice la mujer. Aunque acepta que en Vassogne no hay ninguno.Y también admite no haber sido víctima en carne propia de ninguna agresión?. Sin embargo, para Michelle el problema es la inseguridad inherente, según ella, a la inmigración. “A menudo veo en la televisión todo lo que está pasando. Cada vez hay más robos en casas particulares, atracos. La gente es más y mas agresiva. Todo se debe a la política, a la forma en que vivimos, a todo lo que se nos impone. Creo que la gente es agresiva porque tampoco la está pasando bien”, sostiene.Michelle vino acompañada de un amigo también jubilado. A la pregunta sobre la opción política por la que votará en estas elecciones europeas, responde- Este año, será más bien por la derecha, derecha.-¿Extrema derecha?- Sí- responde el sexagenario- Y ríe.Las razones de su voto, dice, son la necesidad de volver al orden y a la seguridad. Y, al igual que Michelle, admite nunca haber sido blanco de una agresión, pero asegura que sabe lo que ocurre en las ciudades: estafas, robos. Según él, esas violencias no existían antes y son fruto de la manera como se ha constituido la Unión Europea. “Yo no esperaba eso. Esperaba algo mejor, bien hecho, sólido, bien organizado. Y no lo tenemos”, afirma. “Antes éramos 22, ahora somos 27, pero seremos 50. Demasiados”.Para este par de pensionados, el problema de la inmigración es la no integración a los que ellos llaman “valores europeos”. “No nos lo van a devolver. Les hemos ayudado, les seguimos ayudando. Pero yo digo que no están haciendo nada por su cuenta para integrarse adecuadamente en Europa”, acusa el hombre.Los inmigrantes trabajan, mueven la economía, pagan impuestos como todo el mundo. ¿Qué más deben hacer para integrarse? Michelle toma la palabra: “Respetar las costumbres. Cuando ves en la tele a toda esa gente que viene de… los árabes, pues. Los ves que entran a nuestras escuelas portando el velo. No respetan las normas de la República. No quiero que mis nietos vayan a la escuela con velo. Que los obliguen a llevar velo”.Ella admite que no es el caso. Pero asegura que “si dejamos que vayan demasiado lejos, si somos demasiado permisivos, al final llegaremos a eso. Porque ahora hay mucha más violencia en las escuelas”. Todos somos extranjerosHace quince años que Franck Villequey vive en el pueblo y nueve que es alcalde. Él ha sido testigo del viraje del voto en esta comuna rural de la izquierda socialista y ecologista hacia extrema derecha. Un giro que coincide con la llegada de gente joven citadina, dice. Pero, advierte que los pobladores no exhiben sus preferencias políticas “Son discretos. Salvo algunos que vienen a verme y me dicen: ¿señor alcalde, usted no va a recibir extranjeros, cierto?. Y aquí no hay. Solo que cuando miras el origen de la gente, te das cuenta de que todos somos extranjeros. Todos venimos de otra parte”, afirma y remata con una gran carcajada. El mismo es de origen extranjero. Su abuela llegó a Francia huyendo del horror nazi en Hungría. "En estas elecciones europeas la inmigración es el punto principal del debate. No podemos acoger a todo el mundo, en eso estamos de acuerdo. Pero entre no acoger a todo el mundo y dejar morir a la gente. No hay sino una opción: ¡los acogemos! Los acogemos con estructuras que hay que poner en marcha, por supuesto. Pero no se deja morir a la gente en el mar. Me parece inconcebible, inconcebible. Y eso me toca mucho", estima el alcalde . Melanie Moureau; concejala de Vassogne llama a la responsabilidad política de los ciudadanos y de sus líderes. Para ella, el voto por la ultraderecha es, ante todo, una expresión de la ira social. “Es el enfado por cómo va el mundo. No creo que sea necesariamente una opinión política. La gente muestra que está furiosa, pero no creo que sepan realmente cuál es el fondo de la cuestión y el sentido de su voto. Al fin y al cabo, lo que dicen los políticos es lo que dice la gente. La gente sólo ve el primer grado del tema que les plantean, no ve la sustancia, no indaga en el partido político en sí. Para mí, básicamente, les venden un sueño que no necesariamente les darán después, pero la gente se queda con lo que le dicen primero. Es como el marketing. Y la política funciona igual”.Ira y pulsiones de odio en el discurso de la extrema derecha. ¿Qué pasa con la narrativa del bienestar social que enarbola la izquierda? En el prisma de la concejala de Vassogne “la gente ya no se identifica con la retórica de la izquierda. Tal vez, sea un discurso demasiado amable o no representa lo que la gente siente. La gente está enfadada, está perdida. Y no busca la información adecuada”. La cosecha política a las urnasMeticulosamente, Hélène busca en la tierra la cosecha de la siembra colectiva, así como busca el fruto del quehacer político de la izquierda. Esa cosecha definirá su voto en estas europeas “Será por los ecologistas. aunque me tienen decepcionada, muy decepcionada” afirma Hélène y, luego, se pregunta entre risas: Y los socialistas de hoy ¿dónde están? ¿Dónde están? No hay más, no existen. Y los pocos socialistas que hay son unos clanes en guerra. Son muy malos comunicando. No promueven sus acciones. En estas elecciones europeas, su nivel de comunicación ha estado por el suelo. Pura guerra de opiniones. Sin duda, también es la forma en que los medios los presentan”.El Jardín Colectivo de Vassogne es fruto de la invención de un adolescente. Ecologista hasta la médula, Eloi, sin embargo, es crítico frente a la visión de los partidos Verdes de Europa“La forma en que los adultos ven el compromiso con el planeta sigue entrándose en una política muy globalizada, individualista. No tienen nada que se centre en nuestra producción local, por ejemplo, hacer cosas pequeñas, muy locales, muy sencillas”, Todo es complicado y responde a una visión que solo busca sacar un beneficio económico de las prácticas ecológicas. Y, aunque se ahorre, el objetivo, por encima de todo, debería ser preparar un futuro mejor para nuestros hijos”, advierte. Eloi tiene 17 años. No le alcanza la edad para votar en estas europeas. Pero si pudiera hacerlo, cumpliría con ese deber ciudadano sin parpadear."Hay muchos jóvenes que optan por la vía fácil diciendo: "ah, como todos son deshonestos y buscan yo qué sé, lo mejor es no votar". Pero no creo que eso sea una solución. Porque, al final, no elegir deja espacio para políticas que no podemos aceptar”.En el Jardín Colectivo también hace su siembra Silvie, profesora del colegio de Vassogne donde no hay inmigrantes, pero el racismo se toma la palabra.“Por estar abriendo todo el tiempo los micrófonos a la extrema derecha, los alumnos se sienten con derecho a hacer comentarios racistas pese a estar prohibido la ley. Eso me choca mucho”.La docente narra el tipo de comentarios que se escuchan dentro de la escuela “La otra vez hice un informe y sancionaron a un alumno. Fue en una clase en la que no hay negros. Y uno de los estudiantes dijo algo así como me gustan los negros, ¡pero bien lejos!”Y si las encuestas no se equivocan. ¿Y en estas elecciones europeas se impone el voto de la extrema derecha?“No quiero creerlo, nunca me resignaré” afirma la profesara. Y concluye: “Yo sigo siendo optimista, mientras eso no ocurra”.
Vassogne es una pequeñísima comuna rural de solo 90 habitantes en el noreste de Francia. Sus electores han pasado de la izquierda socialista y ecologista a votar por la extrema derecha. De cara a las europeas del 9 de junio 2024, RFI puso la lupa en el comportamiento electoral de los vassognenses, muestra del voto rural francés. La sociología electoral constata que el voto por la extrema derecha en Francia proviene mayoritariamente de zonas rurales donde no hay inmigrantes. No obstante, sus votantes esgrimen como razón el miedo a la inseguridad y a la violencia que asocian a la inmigración. Es el caso de Vassogne, pequeña comuna rural de la región de Alta Francia que cuenta con apenas 90 habitantes y una cincuentena de electores.Escuche el reportaje de Angélica Pérez:Un Jardín Colectivo sirve de telón de fondo a los habitantes de Vassogne para compartir la siembra y la palabra. En este terreno comunitario, indagamos las razones por las que las urnas han dado un vuelco de 360 grados saltando del voto mayoritario por la izquierda hacia la extrema derecha."Cuando llegamos aquí a Vassogne en 2004, nos pusimos muy contentos y orgullosos porque era un pueblo de galos que resistía”, dice Hélène, trabajadora social, reivindicando una resistencia política, sello hasta 2019 del electorado de este pueblito perdido en el noreste de Francia“Se votaba sobre todo por el Partido Socialista, mientras que todos los pueblos alrededor ya eran de derecha. De extrema derecha, incluso”, detalla Hélène. En las elecciones europeas de 2004, el año en que ella se instaló con su familia en Vassogne, el Partido Socialista ganó con 13 del total de 32 votos. Los Verdes obtuvieron cuatro y la ultraderecha, entonces liderada por Jean-Marie Le Pen, apenas dos.En las europeas de 2009, los socialistas siguieron campeando en las urnas del pueblo con diez votos. Y los Verdes conquistaron nueve, espejo microcópico del avance espectacular que ese año logró la lista ecologista en toda Europa.“Pero ya no es mas así”, lamenta Hélène.En las urnas: de la izquierda a la extrema derecha A partir de la elección europea de 2014, la extrema derecha se fue abriendo paso y ganando terreno en los resultados electorales del pueblo. Ese año significó una conmoción política en Francia. Por primera vez, la extrema derecha obtuvo la victoria. El Frente Nacional, con Marine Le Pen a la cabeza, hija del legendario líder de este partido, salió muy bien parado con un 25% de los votos, dejando atrás a la derecha y aventajando por diez puntos al Partido Socialista. En Vassogne, la extrema derecha también se catapultó en las urnas: con siete votos, empató a ecologistas y socialistas.Y cuatro años después, en mayo de 2019, la lista de la ultraderecha, Tómese el Poder, liderada por Jordan Bardella y amadrinada por Marine Le Pen, quedó de primera en la votación nacional para las europeas con más del 23 % de los sufragios. Un punto más que la alianza de todas las derechas.Aunque en Vassogne los ecologistas siguieron liderando el voto, el pueblo vivió su gran cisma electoral: la extrema derecha se disparó con 11 votos a su favor. El resultado del Partido Socialista - que entonces gobernaba en Francia con François Hollande en la presidencia-- emuló su debacle nacional: apenas un seis por ciento, que en esta comuna rural se tradujo en tres tristes votos.Lejos de los inmigrantes, cerca del tv El electorado de Vassogne se reduce a 50 personas y todos se conocen entre sí. ¿Se podría, acaso, saber quiénes empezaron a votar por la extrema derecha desde 2014?Imposible, responde Hélène, aun si esa pregunta es un fantasma que asecha en el pueblo en cada una de las últimas elecciones: “Es terrible porque cuando vives en un pueblo pequeño, necesariamente te preguntas ¿Y quién votó por el Frente Nacional? ¿Quién votó por Zemmour? Y, entonces, hasta piensas en hacer una lista de toda la gente”. Hélène intenta encontrar una explicación para el voto por la ultraderecha. “¿Será porque ha habido tantas muertes de gente mayor, apegada a ciertos valores y, en cambio, han llegado más y más jóvenes? Tal vez, sea esa gente nueva la que ha cambiado el resultado del voto”, conjetura. Y agrega: “Lo más triste es que se trata del voto de gente que no se enfrenta en absoluto a la inmigración”.La ciudad más cercana, Reims, queda a 45 minutos, en auto. Esta comuna rural no tiene transporte público, ni panaderías, ni cafés, ni supermercado, ni bares, ni teatros, ni salas de cine, ni bibliotecas. Pero, hay un televisor en cada casa.“Los medios, los medios, los medios, Hay que dejar de ver el C8 y C-News porque la gente no va más allá. Es que, realmente, aparte de la ignorancia y la estupidez, no me explico esos resultados”, concluye Hélène. Ladrones, asesinos y violadores "Son ladrones, asesinos, violadores. Hay que devolverlos a TODOS. Impedirles que vengan como a toda la inmigración» afirmó colérico en septiembre de 2019, a la cadena CNews, el líder de la ultraderecha francesa Eric Zemmour, refiriéndose a los menores de edad extranjeros que llegan sin papales al país.El Consejo Superior del Audiovisual (CSA) impuso una multa de 200.000 euros a la cadena por los comentarios xenófobos y llenos de odio de su polémica estrella.CNews, C8, Canal+, CStar son parte del imperio mediático privado Canal + del millonario francés Vincent Bolloré. Desde la campaña para las presidenciales de 2022, aumenta en los medios de comunicación privados franceses el espacio concedido a noticias que vinculan crimen con inmigración y dan la voz a la extrema derecha. Para explicar el repunte de la extrema derecha desde la sociología electoral, Michel Wieviorka parte de la pregunta “dónde se vota mayoritariamente por la extrema derecha en Francia. Y rsponde“Se vota mucho más en el campo, en zonas rurales alejadas de las ciudades en las que si hay inmigrantes. Entonces, el miedo y el odio a los inmigrantes no está conectado con la presencia de estos inmigrantes”.Para el sociólogo del mal, la cuestión es clara “existe un sistema mediático que contribuye a construir esta opinión pública y su voto”. Wieviorka agrega que también existe una presión editorial porque varias casas de edición francesas han sido compradas por Bolloré.“No es solo una persona: Bolloré”, aclara el autor de La sociología del sujeto y el estudio de las nuevas extremas derechas. “Es todo un grupo, un universo mediático que tiene una audiencia fuerte, entre 25 y 28 % de la población. Más la gente que, sin declarase de extrema derecha, repiten este discurso. Y no son solo los medios clásicos, prensa, televisión y radio. También están las redes sociales, que no son controladas por Bolloré, y han contribuido enormemente a este proceso de derechización de la sociedad francesa”.Seguridad, respeto y sin veloAlgunos de los vecinos que vienen al Jardín Colectivo de Vassogne dejan ver su tendencia hacia la extrema derecha.Tal es el caso de Michelle Dubuis, una pensionada que llegó a vivir al pueblo hace tres años. Ella no falta a la cita con las urnas en cada elección europea. Eso sí, defiende el principio del voto secreto. “No estoy muy de acuerdo con la idea de recibir a los inmigrantes porque ya hay bastantes en Francia” dice la mujer. Aunque acepta que en Vassogne no hay ninguno.Y también admite no haber sido víctima en carne propia de ninguna agresión?. Sin embargo, para Michelle el problema es la inseguridad inherente, según ella, a la inmigración. “A menudo veo en la televisión todo lo que está pasando. Cada vez hay más robos en casas particulares, atracos. La gente es más y mas agresiva. Todo se debe a la política, a la forma en que vivimos, a todo lo que se nos impone. Creo que la gente es agresiva porque tampoco la está pasando bien”, sostiene.Michelle vino acompañada de un amigo también jubilado. A la pregunta sobre la opción política por la que votará en estas elecciones europeas, responde- Este año, será más bien por la derecha, derecha.-¿Extrema derecha?- Sí- responde el sexagenario- Y ríe.Las razones de su voto, dice, son la necesidad de volver al orden y a la seguridad. Y, al igual que Michelle, admite nunca haber sido blanco de una agresión, pero asegura que sabe lo que ocurre en las ciudades: estafas, robos. Según él, esas violencias no existían antes y son fruto de la manera como se ha constituido la Unión Europea. “Yo no esperaba eso. Esperaba algo mejor, bien hecho, sólido, bien organizado. Y no lo tenemos”, afirma. “Antes éramos 22, ahora somos 27, pero seremos 50. Demasiados”.Para este par de pensionados, el problema de la inmigración es la no integración a los que ellos llaman “valores europeos”. “No nos lo van a devolver. Les hemos ayudado, les seguimos ayudando. Pero yo digo que no están haciendo nada por su cuenta para integrarse adecuadamente en Europa”, acusa el hombre.Los inmigrantes trabajan, mueven la economía, pagan impuestos como todo el mundo. ¿Qué más deben hacer para integrarse? Michelle toma la palabra: “Respetar las costumbres. Cuando ves en la tele a toda esa gente que viene de… los árabes, pues. Los ves que entran a nuestras escuelas portando el velo. No respetan las normas de la República. No quiero que mis nietos vayan a la escuela con velo. Que los obliguen a llevar velo”.Ella admite que no es el caso. Pero asegura que “si dejamos que vayan demasiado lejos, si somos demasiado permisivos, al final llegaremos a eso. Porque ahora hay mucha más violencia en las escuelas”. Todos somos extranjerosHace quince años que Franck Villequey vive en el pueblo y nueve que es alcalde. Él ha sido testigo del viraje del voto en esta comuna rural de la izquierda socialista y ecologista hacia extrema derecha. Un giro que coincide con la llegada de gente joven citadina, dice. Pero, advierte que los pobladores no exhiben sus preferencias políticas “Son discretos. Salvo algunos que vienen a verme y me dicen: ¿señor alcalde, usted no va a recibir extranjeros, cierto?. Y aquí no hay. Solo que cuando miras el origen de la gente, te das cuenta de que todos somos extranjeros. Todos venimos de otra parte”, afirma y remata con una gran carcajada. El mismo es de origen extranjero. Su abuela llegó a Francia huyendo del horror nazi en Hungría. "En estas elecciones europeas la inmigración es el punto principal del debate. No podemos acoger a todo el mundo, en eso estamos de acuerdo. Pero entre no acoger a todo el mundo y dejar morir a la gente. No hay sino una opción: ¡los acogemos! Los acogemos con estructuras que hay que poner en marcha, por supuesto. Pero no se deja morir a la gente en el mar. Me parece inconcebible, inconcebible. Y eso me toca mucho", estima el alcalde . Melanie Moureau; concejala de Vassogne llama a la responsabilidad política de los ciudadanos y de sus líderes. Para ella, el voto por la ultraderecha es, ante todo, una expresión de la ira social. “Es el enfado por cómo va el mundo. No creo que sea necesariamente una opinión política. La gente muestra que está furiosa, pero no creo que sepan realmente cuál es el fondo de la cuestión y el sentido de su voto. Al fin y al cabo, lo que dicen los políticos es lo que dice la gente. La gente sólo ve el primer grado del tema que les plantean, no ve la sustancia, no indaga en el partido político en sí. Para mí, básicamente, les venden un sueño que no necesariamente les darán después, pero la gente se queda con lo que le dicen primero. Es como el marketing. Y la política funciona igual”.Ira y pulsiones de odio en el discurso de la extrema derecha. ¿Qué pasa con la narrativa del bienestar social que enarbola la izquierda? En el prisma de la concejala de Vassogne “la gente ya no se identifica con la retórica de la izquierda. Tal vez, sea un discurso demasiado amable o no representa lo que la gente siente. La gente está enfadada, está perdida. Y no busca la información adecuada”. La cosecha política a las urnasMeticulosamente, Hélène busca en la tierra la cosecha de la siembra colectiva, así como busca el fruto del quehacer político de la izquierda. Esa cosecha definirá su voto en estas europeas “Será por los ecologistas. aunque me tienen decepcionada, muy decepcionada” afirma Hélène y, luego, se pregunta entre risas: Y los socialistas de hoy ¿dónde están? ¿Dónde están? No hay más, no existen. Y los pocos socialistas que hay son unos clanes en guerra. Son muy malos comunicando. No promueven sus acciones. En estas elecciones europeas, su nivel de comunicación ha estado por el suelo. Pura guerra de opiniones. Sin duda, también es la forma en que los medios los presentan”.El Jardín Colectivo de Vassogne es fruto de la invención de un adolescente. Ecologista hasta la médula, Eloi, sin embargo, es crítico frente a la visión de los partidos Verdes de Europa“La forma en que los adultos ven el compromiso con el planeta sigue entrándose en una política muy globalizada, individualista. No tienen nada que se centre en nuestra producción local, por ejemplo, hacer cosas pequeñas, muy locales, muy sencillas”, Todo es complicado y responde a una visión que solo busca sacar un beneficio económico de las prácticas ecológicas. Y, aunque se ahorre, el objetivo, por encima de todo, debería ser preparar un futuro mejor para nuestros hijos”, advierte. Eloi tiene 17 años. No le alcanza la edad para votar en estas europeas. Pero si pudiera hacerlo, cumpliría con ese deber ciudadano sin parpadear."Hay muchos jóvenes que optan por la vía fácil diciendo: "ah, como todos son deshonestos y buscan yo qué sé, lo mejor es no votar". Pero no creo que eso sea una solución. Porque, al final, no elegir deja espacio para políticas que no podemos aceptar”.En el Jardín Colectivo también hace su siembra Silvie, profesora del colegio de Vassogne donde no hay inmigrantes, pero el racismo se toma la palabra.“Por estar abriendo todo el tiempo los micrófonos a la extrema derecha, los alumnos se sienten con derecho a hacer comentarios racistas pese a estar prohibido la ley. Eso me choca mucho”.La docente narra el tipo de comentarios que se escuchan dentro de la escuela “La otra vez hice un informe y sancionaron a un alumno. Fue en una clase en la que no hay negros. Y uno de los estudiantes dijo algo así como me gustan los negros, ¡pero bien lejos!”Y si las encuestas no se equivocan. ¿Y en estas elecciones europeas se impone el voto de la extrema derecha?“No quiero creerlo, nunca me resignaré” afirma la profesara. Y concluye: “Yo sigo siendo optimista, mientras eso no ocurra”.
En este video, analizaremos el contenido del texto de Michel Wieviorka "La violencia: destrucción y constitución del sujeto". Temas clave del video: - Enfoques sociológicos de la violencia. - El sujeto y la violencia. - La violencia como exceso. Puedes seguir este proyecto en: linktr.ee/parresiapc ADVERTENCIA: Este video es un resumen general del texto y no sustituye su lectura. Tampoco pretende establecer dogmas o certezas. Simplemente comparto mis propias conclusiones, las cuales pueden modificarse con el tiempo. #sociología # violencia #economía #esstrategia #racional #sujeto #subjetividad #actor #creatividad #negacion #conflicto #sentido #imposibilidad #podcast #parreia #podcastenespañol #articulo
Profanation, insultes, menaces, graffitis… Depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 et la violente réponse d'Israël sur la bande de Gaza, plus de 1 500 actes antisémites ont été recensés en France, soit trois fois plus que durant toute l'année 2022. Ces démonstrations de haine ont réveillé un sentiment d'insécurité chez de nombreux Français de confession juive. Un profond malaise que nous racontent différents témoins que nous avons rencontrés : Rachel Jedinak, rescapée de la Rafle du Vel d'Hiv', Jonas Jacquelin, rabbin de la synagogue Copernic à Paris, Hanna Assouline, présidente et cofondatrice de l'association "Les Guerrières de la Paix", et Michel Wieviorka, sociologue et auteur de "La Dernière Histoire juive, âge d'or et déclin de l'humour juif" (Denoël). Reportage de Natacha Vesnitch et Jonathan Walsh.
Since the October 7 Hamas attack and Israel's crushing response in the Gaza Strip, more than 1,500 anti-Semitic acts have been recorded in France – three times as many as in the whole of 2022. For many French Jews, this outpouring of hatred has awakened a feeling of vulnerability. We went to meet Rachel Jedinak, a survivor of the World War II Vel d'Hiv' roundup; Jonas Jacquelin, a rabbi at a synagogue in Paris's Copernic Street; Hanna Assouline, president and co-founder of the NGO Women Warriors for Peace; and Michel Wieviorka, a renowned sociologist and author whose research interests include anti-Semitism. FRANCE 24's Natacha Vesnitch and Jonathan Walsh report.
“Antisémitismes”, un film réalisé par Ilan ZIV et produit par Zadig Productions, Filmoption international et TAMI média… Je vous propose de poursuivre la réflexion avec un C CE SOIR spécial, au lendemain des marches contre l'antisémitisme, qui ont rassemblé un peu plus de 180 000 personnes dans toute la France, dont 100 000 dans le cortège parisien… Peut-on parler de sursaut républicain ? De réveil citoyen ? Y aura-t-il un avant et un après 12 novembre 2023 ? On en débat avec : Jonas PARDO, Formateur à la lutte contre l'antisémitisme, membre du collectif Golem Émilie FRÈCHE, Réalisatrice, écrivaine, autrice de « Les Amants du Lutetia » aux éditions Albin Michel (23/08/2023) Michel WIEVIORKA, Sociologue, directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), auteur « La dernière histoire juive. Âge d'or et déclin de l'humour juif » aux éditions Denoël (01.11.2023) Hanna ASSOULINE, Fondatrice de l'association Les guerrières de la paix, fondatrice du Forum Mondial des femmes pour la Paix, réalisatrice Marc WEITZMANN, Écrivain, producteur de l'émission « Signes des temps » sur France Culture, auteur de « Un temps pour haïr » aux éditions Grasset (03/10/2018)
Le vendredi soir, Pierre de Vilno reçoit un invité pour revenir sur l'actualité. Ce soir Michel Wieviorka, sociologue, auteur de La dernière histoire juive (publié chez Denoël ce mercredi 1er novembre) et de Pour une démocratie de combat (Robert Laffont, 2020)
durée : 00:24:42 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron, Anne-Laure Sugier - Dans le Grand Entretien, un plateau consacré à la recrudescence des actes antisémites avec Michel Wieviorka, sociologue, auteur de "La dernière histoire juive" (Editions Denoël) et Olivier Klein, maire de Clichy-sous-Bois et délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme.
durée : 02:50:53 - Le 7/10 - Dans le 7/10 du jour : Le cinéaste Marco Bellocchio, un plateau consacré à la recrudescence des actes antisémites avec Michel Wieviorka et Olivier Klein, un débat sur les prix littéraires, l'humoriste Camille Lellouche et Elise Verrier, spécialiste des abeilles.
durée : 00:24:42 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron, Anne-Laure Sugier - Dans le Grand Entretien, un plateau consacré à la recrudescence des actes antisémites avec Michel Wieviorka, sociologue, auteur de "La dernière histoire juive" (Editions Denoël) et Olivier Klein, maire de Clichy-sous-Bois et délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme.
Interview de Michel Wieviorka, sociologue, directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris.
Entrevistamos al sociólogo Michel Wieviorka sobre los disturbios en Francia desatados por la muerte de un joven de 17 años a manos de un policía. Estas primeras tres noches han dejado miles de vehículos incendiados, con almacenes y servicios públicos destruidos. Algunos lo perciben como un acto de violencia nihilista, otros como el resultado de años de negligencia social. Las protestas en varias ciudades francesas dejan este viernes 30 de junio un balance, no exhaustivo, de 900 detenidos, 250 gendarmes y policías heridos, 1.000 edificios atacados, 2.000 vehículos incendiados y varios almacenes vandalizados, algunos en zonas turísticas de París.También fueron atacadas comisarías, como en Pau, al sur del país, y alcaldías, como la de Lille, al norte. Muchos franceses se indignaron cuando fueron atacados colegios o escuelas, como en la ciudad de Amiens. Al pie de París, en un garaje, fueron incendiados una docena de buses de transporte público. Las personas que protestan, según fuentes policiales, son en su gran mayoría jóvenes entre 14 y 18 años, a veces de 12 años.¿Por qué tanta destrucción y rabia? "Mucha gente no entiende porque los jóvenes destruyen elementos que que son útiles para ellos, como los autobuses. Pero si tú te sientes excluido, discriminado, tienes un sentimiento de injusticia, eso poco te importa", explica a RFI el sociólogo francés Michel Wieviorka."Estos jóvenes consideran que estos lugares no son para ellos, sino para otros. Francia es un país donde el poder, las élites, los periodistas, muchos intelectuales, dicen que la república es de todos. Pero los jóvenes no lo sienten así. Ellos consideran que no tienen libertad, que la policía hace más controles de identidad a ellos que a los demás. No hay fraternidad ni igualdad. Sienten que la república es una promesa abstracta, no una realidad", detalla Wieviorka.Disturbios de 2005El sociólogo indica además que las primeras revueltas en los barrios populares de Francia comenzaron en los años 70. "Siempre ha habido problemas de políticas públicas, de educación, de salud, de alojamiento, de trabajo", dice.A esto se fueron sumando las tensiones con la policía. En 2005, Francia estuvo sacudida por una semana de disturbios, tras la muerte de dos menores residentes en el barrio popular de Clichy-sous-Bois que huían de la policía y se electrocutaron al esconderse en un transformador eléctrico."Más recientemente se ha instalado un clima de rabia y de frustración en Francia. La gente está cansada y nerviosa, en especial tras el covid y las protestas contra la reforma de las pensiones”, apunta Michel Wieviorka. "Entonces en este clima el vocabulario político es extremista. Se crea una especie de radicalismo en todas las partes de la vida política. Además, cuando un policía mata a un joven de 17 años estalla un sentimiento de injusticia. Sientes que si no estás del buen lado de la sociedad, entonces la vida para ti no es posible y la policía es capaz de matarte".Este sábado el joven Nahel será enterrado en Nanterre, la ciudad donde vivía y donde ocurrieron los hechos. El presidente Emmanuel Macron hizo un llamado a los padres para que muestren "responsabilidad" e impidan que sus hijos participen en los disturbios. También solicitó a las plataformas mayor control del contenido compartido en redes sociales.
¿Es la meritocracia un mito? Aquí en Francia, un reciente estudio del Instituto de estadística dice que el 70% de los hijos con padres modestos han ascendido en la escala de ingresos. Dice el informe que sí, que las condiciones socioeconómicas de los padres influye en las que tendrán los hijos pero no son decisivas porque efectivamente existe un ascensor social, un elemento que ha sido sin embargo puesto en entredicho en los últimos tiempos por la desigualdad social. Esta semana ponemos el foco en un pilar de este país, de la república francesa que se viene poniendo en cuestionamiento…La igualdad de oportunidades o dicho en forma de pregunta, ¿es la meritocracia un mito? Nos acompañan en esta edición: -Michel Wieviorka, sociólogo autor del ensayo Alors monsieur Macron, heureux? (Entonces, Sr. Macron, contento?) -Delia Arrunategui periodista independiente -Florencia Valdés, periodista de la redacción de RFI Síganos en las redes sociales de #EnPrimeraPlana y RFI Un programa coordinado por Florencia Valdés realizado por Yann Bourdelas, Steven Elsley, Fabien Mugneret y Vanessa Loiseau.
¿Es la meritocracia un mito? Aquí en Francia, un reciente estudio del Instituto de estadística dice que el 70% de los hijos con padres modestos han ascendido en la escala de ingresos. Dice el informe que sí, que las condiciones socioeconómicas de los padres influye en las que tendrán los hijos pero no son decisivas porque efectivamente existe un ascensor social, un elemento que ha sido sin embargo puesto en entredicho en los últimos tiempos por la desigualdad social. Esta semana ponemos el foco en un pilar de este país, de la república francesa que se viene poniendo en cuestionamiento…La igualdad de oportunidades o dicho en forma de pregunta, ¿es la meritocracia un mito? Nos acompañan en esta edición: -Michel Wieviorka, sociólogo autor del ensayo Alors monsieur Macron, heureux? (Entonces, Sr. Macron, contento?) -Delia Arrunategui periodista independiente -Florencia Valdés, periodista de la redacción de RFI Síganos en las redes sociales de #EnPrimeraPlana y RFI Un programa coordinado por Florencia Valdés realizado por Yann Bourdelas, Steven Elsley, Fabien Mugneret y Vanessa Loiseau.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 3 juin 2022.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. PAP NDIAYE : NOUVEAU MINISTRE OU NOUVELLE POLITIQUE ? La nomination, le 20 mai, de Pap Ndiaye comme ministre de l'Éducation nationale et de la jeunesse a provoqué une vague de critiques venant de l'extrême droite et d'une partie du monde intellectuel. L'historien de 56 ans, jusqu'ici à la tête du Musée national de l'histoire de l'immigration, serait un « indigéniste assumé » pour Marine Le Pen, tandis qu'Éric Zemmour déclare : « Emmanuel Macron avait dit qu'il fallait déconstruire l'histoire de France. Pap Ndiaye va s'en charger. » Une partie du monde intellectuel reproche à l'auteur de La Condition noire. Essai sur une minorité française, d'avoir importé des États-Unis - où il a étudié - une analyse des minorités sous le prisme des études américaines, faisant la part belle à la notion de « race ». « L'arrivée de Pap Ndiaye tranche assurément avec le républicanisme radical de M. Blanquer, souligne le sociologue Michel Wieviorka. Mais arrêtons de caricaturer une pensée nuancée et complexe sur un champ politique jusque-là ignoré dans notre pays : la condition noire. »Ce chercheur reconnu, né d'un père sénégalais et d'une mère française, est ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé d'histoire et titulaire d'un doctorat de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il a passé sept ans aux États-Unis à l'université de Virginie. Professeur à Sciences Po et à l'EHESS, il est spécialiste des questions liées aux minorités. Sa participation à la fondation du Conseil représentatif des associations noires (CRAN) en 2005 et ses prises de position en faveur des statistiques ethniques et de politiques de discriminations positives font polémique. M. Ndiaye, « est une personnalité extrêmement respectée, un très grand universitaire », a souligné le député du MoDem, Jean-Louis Bourlanges, avant d'estimer au sujet de sa nomination : « Nous passons quand même d'une culture politique exigeante en matière de laïcité à une culture politique très différente. […] Je ne voudrais pas que les valeurs fondamentales de laïcité et la liberté de l'esprit ne soient pas défendues avec la même énergie ».Principal syndicat enseignant du second degré, le Snes-FSU s'est félicité, à travers cette nomination, d'une « rupture avec Jean-Michel Blanquer à plus d'un titre ». Mais « l'Éducation nationale ne se gouverne pas uniquement à coup de symboles », a mis en garde le syndicat.La Première ministre Elisabeth Borne défend « la compétence, l'énergie et la détermination » de son ministre « un républicain très engagé, quelqu'un qui croit aux valeurs de la République et c'est bien évidemment ce qu'il va porter en tant que ministre de l'éducation nationale ». Sa sœur, l'écrivaine Marie Ndiaye, prix Goncourt 2009, le définit comme « l'homme du consensus, ou du compromis ».***CRISE ALIMENTAIRE MONDIALE « Le nombre de personnes souffrant d'insécurité alimentaire grave a doublé, passant de 135 millions avant la pandémie à 276 millions aujourd'hui », observe le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM), David Beasley alerte : « Les conflits armés, la crise climatique et le Covid-19 ont créé une tempête à laquelle s'ajoute la guerre en Ukraine. Des millions de personnes dans des dizaines de pays sont poussées au bord de la famine ». Le directeur adjoint du PAM, Gian Carlo Cirri rappelle qu'en 2008 « l'augmentation spectaculaire des coûts (des denrées alimentaires) allait provoquer des émeutes de la faim qui, en s'accentuant encore en 2011, allait s'achever avec les Printemps arabes. Le danger de déstabilisation politique et sociétale est aujourd'hui énorme. On le voit déjà au Sri Lanka, au Pérou ou en Tunisie. Certains gouvernements doivent se faire de gros soucis. » La Banque mondiale a annoncé, le 18 mai, qu'elle allait consacrer, au cours des quinze prochains mois, 12 milliards de dollars à de nouveaux projets de réponse à la crise alimentaire. Elle promet plus de 30 milliards de dollars disponibles pour les quinze prochains mois.En proie à une sécheresse exceptionnelle, l'Inde a annoncé, le 14 mai, suspendre ses exportations de blé, déstabilisant un marché déjà en tension et faisant redouter une envolée des prix. En effet, la sécheresse au Canada et aux Etats-Unis a affecté le « blé d'hiver », tandis que la faible pluviométrie du printemps laisse craindre une baisse des rendements en France. La guerre menée par la Russie en Ukraine a rendu plus critique la situation, les deux pays assurant à eux seuls 30% du commerce mondial de blé. En mars, le panier de produits alimentaires de la FAO avait déjà crû de 33,6 % sur un an, record absolu depuis la création de cet indice il y a plus de trente ans. Hausse des prix et pénuries font planer un risque de famine et de troubles sociaux. Les plus touchés sont l'Afghanistan, l'Éthiopie, la République démocratique du Congo, le Nigeria, le Pakistan, le Yémen, l'Angola et la Somalie. Les trois premiers sont également les pays où le nombre des enfants sous-alimentés est le plus élevé.Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a accusé Moscou de se servir de la nourriture comme d'une arme en Ukraine, en prenant « en otage » les livraisons alimentaires destinées à des millions d'Ukrainiens, mais aussi à des millions de personnes dans le monde dépendantes des exportations du pays. Moscou a rétorqué que ce n'est en aucun cas l'entrée de son armée en Ukraine qui provoquait une crise alimentaire, mais les sanctions occidentales décidées en représailles.See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Sociologue, directeur d’études à EHESS.
Ombline Roche et Julien Pearce vous accompagnent chaque jour de la semaine dès les premières lueurs du soleil avec de l'information et de la convivialité. L'émission parfaite pour commencer la journée du bon pied, et informer.
Michel Wieviorka signe l'ouvrage "Alors monsieur Macron, heureux ?", un essai paru au lendemain du second tour de la présidentielle qui interpelle le président réélu sur son bilan et dresse les lignes du second mandat. Le sociologue aborde aussi question de la gauche, qui s'apprête à sceller un accord politique important en vue des élections législatives de juin.
Michel Wieviorka, sociologue, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, président de 2006 à 2020 de l'International Sociological Association. Auteur de « Alors, monsieur Macron, heureux ? » (éditions Rue de Seine) Reconduit à l’Elysée, Emmanuel Macron se retrouve face à une France tout aussi fracturée que lors de sa première élection en 2017, … Continued
Interview de Michel Wieviorka, sociologue français.
Jérôme Jaffré, politologue et chercheur associé au CEVIPOF et Michel Wieviorka, sociologue, auteur du livre “Alors Macron, Heureux ?”, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet du résultat du second tour de l'élection présidentielle.
Rencontre avec Michel Wieviorka, sociologue, ancien directeur d'études à l'EHESS et au Centre d'analyse et d'intervention sociologiques (CADIS), pour évoquer ensemble les nouveaux mouvements sociaux : l'histoire et la composition de ces mouvements, leur impact dans notre société à l'heure actuelle, leur avenir. Bonne écoute !
Deux heures trente de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.
Avec: Michel Wieviorka, sociologue, membre du Conseil national autoproclamé de la vieillesse. - L'invité de l'actu, tous les jours dans Apolline Matin sur RMC. Chaque jour, Apolline de Malherbe accompagnée de Charles Magnien, donne rendez-vous aux auditeurs RMC et téléspectateurs de RMC Story pour une matinale d'information, de débat et d'opinion unique. Avec une équipe de journalistes, elle apporte son regard quotidien sur l'information et reçoit chaque matin les acteurs de l'actualité. Les auditeurs et téléspectateurs sont plus que jamais au cœur des échanges. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).
Un Conseil national autoproclamé de la vieillesse (CNaV), réunissant une bonne quarantaine de membres : anciens ministres, médecins, universitaires, artistes, écrivains, militants associatifs s'est créé en décembre. Objectif : soumettre des propositions aux candidats à la présidentielle pour que des mesures soient adaptées aux personnes âgées dans toutes les politiques publiques. Nous en parlons avec Michel Wieviorka, sociologue, membre du conseil national autoproclamé de la vieillesse (CNaV), auteur du livre Métamorphose ou déchéance, où va la France ? aux éditions rue de Seine.
durée : 03:00:09 - Le 6/9 - Le 6/9 du dimanche 26 décembre, présenté par Éric Delvaux.
durée : 03:00:09 - Le 6/9 - Le 6/9 du dimanche 26 décembre, présenté par Éric Delvaux.
durée : 00:18:33 - L'invité du week-end - par : Eric Delvaux - Le sociologue, auteur de "Où va la France ? Métamorphose ou déchéance" aux éditions Rue de seine, est l'invité d'Éric Delvaux.
Prof. Michel Wieviorka, from the School for Advanced Studies in the Social Sciences in Paris, and France 24 journalist, Shirli Sitbon join host Simon Spungin to discuss the rise and rise of Éric Zemmour – the leading noncandidate who is already disrupting next year's French presidential election with his hashtag provocations, his anti-immigrant rhetoric, and his outrageous rewriting of French history. See omnystudio.com/listener for privacy information.
durée : 02:59:54 - Le 6/9 - Le sociologue Michel Wieviorka et le président du Comité d'Organisation des Jeux Olympiques & Paralympiques de Paris 2024, Tony Estanguet, sont les invités du 6/9.
Le sociologue Michel Wieviorka répondait aux questions de Jérôme Florin et a notamment évoqué la candidature de Marine Le Pen à la présidentielle.
Aujourd'hui Ex Ducere est au Festival de Cannes. Martin Lom et ses invités parlent du Prix de la Citoyenneté, remis par l'association "Clap Citizen Cannes" à un film de la compétition officielle. Invités: Michel Wieviorka (sociologue, directeur d'études à l'EHESS), Valérie Zenatti (écrivaine, présidente du Jury du prix de la Citoyenneté 2021) ★ Support this podcast ★
Refusant le port du masque et la vaccination, des dizaines de milliers de personnes défilent en France ce samedi 24 juillet contre ce qu'ils disent être une dictature sanitaire. C'est le projet de loi visant à imposer un « pass sanitaire » qui les a fait descendre dans la rue. Pour comprendre ce mouvement, Michel Wieviorka, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales et administrateur de la fondation Maison des sciences de l'homme, répond aux questions de RFI.
durée : 00:59:34 - Grande Traversée : François Mitterrand, un mythe français - par : Raphaël Bourgois - Retour sur mandats Mitterrand au prisme de sa politique culturelle. Une politique qui élargit le sens du mot culture, aux formes d'expressions artistiques jusque-là méprisées, mais aussi à la culture comme affirmation des identités multiples. De la à créer une véritable génération Mitterrand ? - invités : Mathias Bernard Historien, Président de l'université Blaise-Pascal Clermont III; Philippe Mangeot Enseignant, ancien président d'Act Up; Vincent Martigny Maître de conférences en science politique à l'Ecole Polytechnique et chercheur associé au CEVIPOF, membre du comité de rédaction de la revue trimestrielle Zadig et du 1 hebdo.; Samia Messaoudi Journaliste presse; Dominique Perrault Architecte de la Bibliothèque François Mitterrand; Aurélien Pradié Député du Lot et secrétaire général de Les Républicains; Philip Short Historien et journaliste - correspondant BBC; Michel Wieviorka sociologue.
Le paysage politique, social et médiatique français semble aujourd'hui divisé entre une droite qui se durcit, reprenant la rhétorique de l'extrême droite, et une gauche fracturée qui peine à faire valoir ses convictions. Polémiques autour de l'« islamogauchisme » et de l'« américanisation » de l'opinion publique française, instrumentalisation du terme de laïcité, conséquences traumatiques de l'importation inéluctable du conflit israélo-palestinien en France… Pascal Boniface aborde ces enjeux avec Esther Benbassa, directrice d'études à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes et sénatrice EELV de Paris. Spécialiste de l'histoire du peuple juif, engagée dans les luttes antiracistes, elle nous livre son point de vue d'universitaire et de femme politique sur une société française fracturée, au sein de laquelle le débat est de plus en plus compliqué. Pour aller plus loin :
Le 17 février 2021, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, avait créé la polémique en mandatant le CNRS pour réaliser une étude sur l’ « islamogauchisme » dans les universités. Michel Wieviorka répond à Frédérique Vidal dans son nouvel ouvrage Racisme, antisémitisme, antiracisme – Apologie pour la Recherche. Manque de dialogue entre les pouvoirs politiques et le milieu universitaire, islamogauchisme, intersectionnalité, cancel culture… Les sciences sociales sont-elles en mauvaise posture aujourd’hui ? Autant d’enjeux abordés par Pascal Boniface et Michel Wieviorka, ancien président de l’Association internationale de sociologie, membre du conseil scientifique du Conseil européen de la recherche (CER), dans ce podcast. Pour aller plus loin :
De nombreuses manifestations de soutien au peuple palestinien se tiennent ce samedi après-midi 15 mai dans plusieurs villes françaises. À Paris, malgré son interdiction confirmée en justice, les associations qui l'organisent maintiennent leur appel à la mobilisation. Comment expliquer cette détermination et plus largement, comment expliquer que chaque fois ou presque le Proche-Orient s'embrase, le conflit entre Israël et les Palestiniens ait un tel retentissement dans l'Hexagone ? Pour tenter de répondre à cette question, Jean-Baptiste Marot est en ligne avec le sociologue Michel Wieviorka, qui vient de publier le rapport Racisme, antisémitisme, antiracisme. Apologie pour la recherche, aux éditions La Boîte à Pandore.
durée : 00:19:32 - L'invité du week-end - par : Eric Delvaux - Le sociologue, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, vient de publier "Racisme, antisémitisme, antiracisme : apologie pour la recherche" paru aux éditions La Boîte à Pandore.
durée : 03:00:06 - Le 6/9 - Le 6/9 du dimanche 25 avril, avec Eric Delvaux et Patricia Martin.
durée : 03:00:06 - Le 6/9 - Le 6/9 du dimanche 25 avril, avec Eric Delvaux et Patricia Martin.
Para hablar del complejo cóctel político y social actual en Francia, y de los desafíos de la democracia, Escala en París recibe a Michel Wieviorka. El director académico de la Escuela de Altos Estudios en Ciencias Sociales y de la Fundación Casa de las Ciencias del Hombre de Francia es uno de los sociólogos más conocidos mundialmente y acaba de publicar “Por una democracia de combate». En su más reciente publicación el sociólogo hace una radiografía de la sociedad y de la investigación en Francia de los últimos 50 años, en los que han aparecido nuevas problemáticas sociales que cuestionan la democracia representativa como el agotamiento de los partidos políticos o las amenazas terroristas. Precisamente, el Presidente francés Emmanuel Macron presentó recientemente su estrategia de lucha contra el separatismo islamista. Según el mandatario, se trata de un proyecto político religioso que “busca imponer sus leyes por encima de las leyes de la República”. El proyecto de ley “contra el separatismo” será presentado próximamente en Consejo de ministros y debatido después en la Asamblea nacional. Para luchar contra ese separatismo el Estado francés se apoyará en varios ejes: “el patriotismo republicano”, “las asociaciones”, “la escuela”, “el despertar republicano”. “Lo que propone Emmanuel Macron es razonable”, dice Michel Wieviroka. “La necesidad de hablar de patriotismo republicano es para combatir al Frente nacional, la extrema derecha, o para seducir la derecha clásica. No me gusta la palabra ‘separatismo’, es un poco extrema. El tema es cómo luchar contra el terrorismo islámico en un país como Francia” Emmanuel Macron relaciona el terrorismo yihadista con el pasado colonial de Francia, con los traumatismos que no ha digerido aún. “Francia fue un país de colonización y la descolonización no fue perfecta, fue muy difícil. Pero hoy en día ese periodo es lejano”, matiza Michel Wieviorka. “Los jóvenes que viven hoy en día en Francia no son el fruto directo del colonialismo. Tiene mucho más que ver con la crisis de los suburbios, el desempleo, el racismo, la discriminación”, agrega. Como parte de su estrategia para revertir esas “tendencia separacionistas” el presidente prometió desarrollar programas que favorezcan la educación y conocimiento del Islam a nivel universitario. En 'Por una democracia de Combate', el sociólogo plantea que las ciencias sociales, la enseñanza, la investigación de las humanidades debe adaptarse a una nueva realidad. Wieviorka explica cómo Francia era el centro de las ciencias sociales en los años 60 o 70: “He conocido a gente del mundo entero que venía a escuchar a pensadores como Jacques Derrida, Michel Foucault o Pierre Bourdieu. Eso se acabó”. "La vida intelectual ha dado un giro hacia la derecha” “El mundo ha cambiado y las ciencias sociales francesas son un poco arrogantes, provinciales y un poco incapaces de pensar el cambio del mundo”, dice. El sociólogo lamenta que en momentos clave como la pandemia o el terrorismo no se escucha a las ciencias sociales: “En Francia, la vida intelectual ha dado un giro hacia la derecha” En este contexto, “la democracia no es capaz de enfrentar el desempleo, el independentismo o el terrorismo. Preocupaciones nuevas que mezclan problemas internos y externos”. Para el autor, la democracia está en dificultad también porque nuestro modo de vida es global mientras que “la democracia funciona en el marco nacional”. A esto se agrega “un deseo muy fuerte de justicia social, de igualdad. Pero los sistemas políticos no responden y los actores políticos no están a la altura”. Y es así cómo surgen y prosperan los populismos. Pero Michel Wieviorka prefiere hablar de neo populismo: “Hoy en día no todos estos neopopulismos son de derecha o de extrema derecha. Tienen contradicciones, pero sobre todo son muy nacionalistas y aislacionistas, se basan en la antiglobalización y se apoya en el rechazo de la migración”. El sociólogo advierte que lo “peor no es el populismo”. “El problema es cuando el populismo ya no funciona como mito, cuando llega al poder y no funciona. El mito explota y viene el fascismo, la violencia y el autoritarismo”. #EscalaenParís también está en Facebook. Un programa coordinado por Florencia Valdés, realizado por Souheil Khedir, Vanessa Loiseau y Fabien Mugneret.
Para el sociólogo francés Michel Wieviorka los principales cambios que traerá la pandemia serán culturales. Hoy la fragmentación social y la desconfianza en un otro se agravaron y, con ellos, recrudecieron distintas formas de racismos. “No podemos aceptar las tendencias al autoritarismo si queremos vivir juntos con nuestras diferencias. Eso es lo contrario de libertad y democracia”, dice en en el cuarto episodio de Batalla Cultural. Una producción original de Anfibia Podcast. Conducción: Iván Schuliaquer. Producción: Ezequiel Fernández Bravo. Edición: Radio La Otra. Diseño: Sebastián Angresano.
Une conférence enregistrée le 7 septembre 2020 à La REcyclerie, avec Michel Wieviorka, sociologue, directeur d’études à l’EHES, Aurélie El Hassak-Marzorati, directrice générale du Centre d’Action Social Protestant, et Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste, responsable de l'unité familiale au l'Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris. La pandémie de Covid-19 a bousculé – et bouscule encore ! – nos modes de vie, nos manières d’être ensemble, de faire société. L’occasion de revoir en profondeur notre logiciel de pensée ; de réparer les liens sociaux et de développer un nouveau rapport à la politique, au temps, au vivant ? Rompre avec le présentisme Dans son dernier ouvrage, Pour une démocratie de combat (Robert Laffont, 2020), Michel Wieviorka fait état d’une société en manque de repères, dont « la projection vers l’avenir est si incertaine, nous dit-il, que des historiens, parmi les meilleurs comme François Hartog, s’inquiètent de la force du "présentisme", qui ramène tout à l’actualité et à l’instant présent. » Et si l’évènement majeur de la Covid-19 marquait un tournant historique, une rupture anthropologique ? « Cette crise nous a confrontés sinon à l’Histoire, du moins au tragique – la mort. Et nous sommes dans une société qui, depuis Mai 68, voire depuis la guerre d’Algérie, n’était plus confrontée au tragique de l’Histoire. […] Je pense que c’est le début d’une mise en cause du présentisme », conclut le sociologue. Repenser notre rapport au risque « Une chose que cette épidémie peut nous amener à repenser, c’est notre posture par rapport au risque, au risque avec la mort » poursuit Serge Hefez. Selon lui, il est nécessaire d’ouvrir un espace, d’apporter de la nuance autour des mesures de santé publique, notamment pour le port du masque. « Négocier le risque, le discuter, le mettre en perspective, faire que tout le monde devienne un agent face à la perception du risque », voilà qui, d’après le psychiatre, nous permettra de mieux vivre avec la Covid-19. Réinventer la solidarité Cette pandémie, « absolument abominable », qui amène beaucoup de personnes précaires à la pauvreté, a toutefois permis d’ouvrir des voies pour le monde du social. « Dans les centres d’hébergements d’urgence et dans les accueils de jour, de belles choses se sont passées durant cette crise. […] Les personnes accueillies ont trouvé de nouveaux modes de vie, sont devenues de plus en plus autonomes, plus actrices dans la distribution des repas. Il y a eu dissolution des responsabilités, y compris du côté des salariés » témoigne Aurélie El Hassak-Marzorati. Un élan à poursuivre, « pour que l’exclusion ne soit pas la réalité de demain. » Ressources Serge Hefez, Transitions : réinventer le genre, Calmann-Lévy, 2020. Ulrich Beck, La Société du risque : Sur la voie d'une autre modernité, Aubier, 2001. L’équipe Programmation : Les Filles sur le Pont. Animation du débat, podcast, rédaction : Simon Beyrand. Illustration : Belen Fernandez – Olelala. Sound design : JFF.
Les agressions et incivilités ont fait la Une de l’actualité estivale, de l'agression mortelle en juillet d'un chauffeur de bus à Bayonne jusqu'aux tensions sur les Champs-Elysées en août après les matches du PSG, en passant par des agressions de maires et la diffusion de vidéos mettant en scène des hommes armés sur un point de deal à Grenoble. Y a t-il une montée des actes de violence en France ? L'analyse de Michel Wieviorka, sociologue et directeur d’études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Après la médiatisation de ces faits divers, des élus de droite se sont saisis du sujet de l’insécurité, dénonçant une hausse de la violence dans le pays et un laxisme de l’exécutif. Face à ces événements largement repris sur les réseaux sociaux, l'exécutif a annoncé que les questions de sécurité et de justice seraient une de ses « priorités », au menu du séminaire de rentrée le 9 septembre.
Avec le sociologue Michel Wievirok, nous revenons sur le langage guerrier que l'on a souvent utilisé pour caractériser la crise du coronavirus
Avec le sociologue Michel Wievirok, nous revenons sur le langage guerrier que l'on a souvent utilisé pour caractériser la crise du coronavirus
Chaque samedi, retrouvez le journal de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.
A medida que pasan los días, se van dibujando con mayor nitidez las aristas de la poliédrica pandemia de coronavirus. Entre sus consecuencias más nefastas, aparece el aumento de la desigualdad, incluso en la forma de afrontar la lucha. No es lo mismo disponer de un sistema público de salud universal, como es el caso de España, o depender de un seguro médico privado, como en EE.UU. Algunas estimaciones predicen un aumento de 25 millones de pobres en América Latina. Nos acompañan en esta edición especial, hecha por videoconferencia y en condiciones especiales dada la crisis sanitaria y las restricciones: -Michel Wieviorka, sociólogo director de estudio de la escuela de estudios superiores en Ciencias sociales en París -Philippe Zygel, periodista en la agencia France Presse -Marta Durán de Huerta, corresponsal de RFI en México ¿La crisis del coronavirus va a dejar a su paso un mundo con mayores desigualdades sociales? Es nuestro punto de partida para el análisis. Nos preguntamos si hay sociedades donde el confinamiento es casi imposible debido a la condición del vivir día a día, el trabajo en la calle para garantizar un plato de comida. Algo que sucede en ciertos barrios de México DF como nos cuenta nuestra corresponsal. También analizamos, del otro lado, las muestras e iniciativas solidarias que han florecido por toda la región y nos preguntamos si se trata de una solidaridad efímera o coyuntural o si tiene algo más de poso. #EnPrimeraPlana de RFI y France24. Puede seguir en nuestra página de Facebook todas nuestras emisiones anteriores. Un programa coordinado por Florencia Valdés. Realizado por Dominique Fiant.
durée : 00:36:34 - Le Téléphone sonne - « Il est urgent qu’une réflexion politique débouche sur un projet de société plus humaniste et durable pour l'avenir proche. » pouvait-on lire dans une tribune publiée chez Libération, signée par le sociologue Michel Wieviorka.
durée : 00:24:19 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Michel Wieviorka, sociologue, est l'invité du grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé à 8h20.
durée : 02:00:11 - Le 7/9 - Cédric Villani, candidat à la mairie de Paris, est l'invité de Léa Salamé à 7h50. Michel Wieviorka, sociologue, est l'invité du grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé à 8h20.
Conflits, terrorisme, jihadisme... Regard sur les transformations de la violence, ses formes multiples, l'impact d'internet. Évolutions et nouveaux enjeux. Invités :- Michel Wieviorka, président de la Fondation Maison des Sciences de l'Homme. Sociologue. Pour une démocratie de combat, à paraître le 12 mars 2020 aux éditions Robert Laffont. - Mohamed Ali Adraoui. Chercheur à la London School of Economics. Auteur de Comprendre le salafisme, aux éditions L'Harmattan. - Bartolomeo Conti, chercheur associé à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales. ► À lire : Le Rapport final du Panel International sur la Sortie de la Violence.
Cách đây 5 năm, ngày 07/01/2015, đã xảy ra vụ tấn công khủng bố vào tòa soạn của tuần báo trào phúng nổi tiếng Charlie Hebdo ở Paris, khiến 12 người chết, trong đó có 2 cảnh sát. Thủ phạm của vụ tấn công, anh em nhà Kouachi, tự nhận thuộc tổ chức al-Qaida ở Yemen, đã bị bắn hạ sau hai ngày lẫn trốn. Năm năm sau vụ tấn công khiến cả thế giới bàng hoàng, nước Pháp vẫn sống dưới mối đe dọa khủng bố, mà nay được thể hiện qua những hình thức khác, ngày càng khó kiểm soát hơn, như vụ tấn công bằng dao tại Villejuif, ngoại ô Paris ngày 03/01/2020. Trong tầm ngắm của Hồi Giáo cực đoan Charlie Hebdo là một tờ báo có lượng độc giả rất giới hạn, vậy thì vì sao Hồi Giáo cực đoan lại căm ghét tờ báo này như vậy ? Để tìm câu trả lời, chúng ta phải trở ngược về tháng 02/2006, khi nhật báo Đan Mạch Jyllands-Posten suýt bị khủng bố tấn công sau khi đăng các tranh biếm họa vẽ đấng tiên tri Mohamed. Để tỏ tình liên đới với đồng nghiệp Đan Mạch, Charlie Hebdo cũng cho đăng các bức biếm họa Mohamed. Những bức biếm họa này ngay lập tức đã gây phản ứng dữ dội từ giới Hồi Giáo tại Pháp. Nhưng ở đất nước của quyền tự do báo chí, số báo nói trên của tuần báo trào phúng bán đắt như tôm tươi : 400 ngàn bản đã đến với độc giả Pháp. Không dừng ở đó, đến năm 2013, Charlie Hebdo xuất bản một số đặc biệt đặt tên là Charia Hebdo ( Charia là luật Hồi Giáo ). Vài ngày sau, một quả bom xăng thiêu rụi trụ sở của tờ báo, khiến toà soạn phải dọn đi. Trang web của tờ báo bị tin tặc tấn công, một tờ báo do al-Qaida tài trợ thậm chí còn treo giá một trong những cộng tác viên của Charlie Hebdo. Nhưng ban biên tập tuần báo trào phúng vẫn kháng cự, cho đến ngày 07/01/2015. Vào lúc 11h20 ngày hôm đó, mặc đồ đen, trùm kín đầu và trang bị súng Kalachnikov, hai anh em Kouachi xông vào tòa soạn Charlie Hebdo nằm trên đường Nicolas Appert, quận 6, Paris. Đầu tiên họ nổ súng vào hai nhân viên bảo trì, giết chết một người. Rồi gặp họa sĩ Coco trong cầu thang, hai kẻ khủng bố bắt cô này làm con tin, buộc cô phải dẫn đến phòng họp của tòa soạn. Và thế là cuộc tàn sát bắt đầu, xóa sổ gần như toàn bộ ban biên tập đang ngồi họp trong phòng, trong đó có tổng biên tập Charb, người bị bắn đầu tiên. Chín người khác bị bắn chết tại đây, trong đó có một cảnh sát được điều động đến để bảo vệ Charb. Là nhân viên cấp cứu và cũng là cây bút của Charlie Hebdo, Patrick Pelloux là một trong những người đầu tiên đến nơi xảy ra khủng bố, lúc đó kể lại giọng còn bàng hoàng: « Thật là khủng khiếp, nhiều người đã chết rồi, vì họ bị giết giống như xử bắn. Nhưng chúng tôi cứu được những người khác và nói chung những người này vào sáng nay tình trạng khá tốt. Tôi đến đây để nói với bạn rằng tờ báo sẽ tiếp tục hoạt động, bởi vì họ đã không thắng và Charb, Cabu, Bernard, Honoré, Elsa, Cabu, Tignous, Wolinsky, Mustafa, Franck, Michel, và viên cảnh sát có nhiệm vụ bảo vệ chúng tôi đã không chết vô ích. Không nên căm thù người Hồi Giáo. Mọi người, mỗi ngày, trước cửa nhà mình, đều phải làm sống mãi các giá trị của nền Cộng Hòa » Sau cuộc thảm sát, hai anh em Kouachi ra khỏi tòa soạn, leo lên xe hơi vừa hô to : « Chúng tôi đã trả thù cho đấng tiên tri Mohamed, chúng tôi đã tiêu diệt Charlie Hebdo !». Đụng đầu một toán cảnh sát đang tuần tra bằng xe đạp, hai kẻ khủng bố nổ súng bắn bị thương một cảnh sát, rồi lạnh lùng kết liễu mạng sống viên cảnh sát này, trước khi leo lên xe tẩu thoát. Sau hai ngày truy lùng gắt gao, cuối cùng cảnh sát mới tìm thấy và tiêu diệt hai anh em Kouachi. Ngay ngày hôm sau, 08/01, một kẻ khủng bố khác, Amedy Coulibaly, tự nhận thuộc tổ chức Nhà nước Hồi Giáo, bắn chết một nữ cảnh sát viên ở Montrouge, ngoại ô Paris, rồi tấn công vào một siêu thị chuyên bán hàng cho người Do Thái, giết chết 4 người, trước khi bị cảnh sát bắn hạ. Cú sốc đối với nước Pháp Tổng thống thời ấy, François Hollande, ngay hôm đó nhìn nhận vụ tấn công vào Charlie Hebdo là một cú sốc đối với nước Pháp: « Nước Pháp hôm nay đang đứng trước một cú sốc, cú sốc của cái mà ta có thể gọi ngay là tấn công khủng bố, vì chắc chắn đúng là như thế, vào một tờ báo đã nhiều lần bị đe dọa và vì thế đang được bảo vệ. Trong những lúc như thế này, chúng ta phải gắn kết thành một khối, chứng tỏ chúng ta là một đất nước biết sát cánh với nhau, biết phản ứng đúng mức, một các kiên quyết, nhưng vẫn duy trì khối đoàn kết. Đó sẽ là thái độ, là quyết tâm của tôi trong những ngày tới, những tuần tới. Tôi sẽ có dịp ngỏ lời với dân Pháp vì chúng ta đang ở vào một giai đoạn cực kỳ khó khăn. Nhiều mưu toan khủng bố đã bị phá vỡ trong những tuần qua. Chúng ta đã biết là nước ta bị đe dọa giống như những nước khác trên thế giới vì chúng ta là quốc gia của tự do. Nay tôi nghĩ đến các nạn nhân, 11 người đã bị giết, 4 người đang trong tình trạng thập tử nhất sinh. Chúng ra nhất quyết tìm ra các thủ phạm và khi nào có thể được, kêu gọi đến sự đoàn kết dân tộc. » Vụ khủng bố Charlie Hebdo đã gây chấn động dư luận không chỉ ở Pháp, mà còn trên toàn thế giới. Trong những ngày sau đó, hàng triệu người đã xuống đường với một dòng chữ duy nhất : « Tôi là Charlie », vừa phẫn nộ lên án khủng bố, vừa mạnh mẽ bảo vệ quyền tự do ngôn luận. Tại Paris, ngày 11/01/2015, tổng thống François Hollande đã quy tụ 50 nguyên thủ quốc gia trong một cuộc tuần hành lịch sử. Đối với các thành viên ban biên tập Charlie Hebdo, 5 năm sau, chấn thương từ cú sốc của vụ tấn công khủng bố này vẫn còn nguyên vẹn. Nhưng Philippe Lançon, một trong những nhà báo thoát chết, nhưng bị thương rất nặng trong vụ khủng bố, khẳng định Charlie sẽ còn sống lâu dài: « Dĩ nhiên đó là một cái bóng vẫn bao phủ lên tờ báo, nhưng công việc đầy rũi ro của chúng tôi đó là đưa tờ báo thoát khỏi cái bóng đó. Chuyện này chúng tôi đã sống qua, và nó đã ảnh hưởng đến Charlie, nhưng nhiệm vụ của tờ báo chính là thoát khỏi chuyện đó, để tiếp tục sống sót, tiếp tục phát triển. Sau những gì đã trải qua, việc tờ báo còn đứng vững đúng là một phép lạ. Những kẻ sát nhân đã không thành công hoàn hoàn. Khi ra khỏi tòa soạn, họ đã hô « Chúng tôi đã giết chết Charlie ». Nhưng họ đã không giết được Charlie, Charie vẫn sống, và tờ báo sẽ sống với những ký ức, với những mâu thuẫn của nó, dù phải chịu những đòn tấn công. Tôi nghĩ tờ báo sẽ còn sống lâu dài. » Đối với nhà xã hội học Michel Wieviorka, vụ tấn công vào tòa soạn Charlie khiến dân Pháp ý thức là họ sẽ phải sống lâu dài với mối đe dọa khủng bố : « Tôi nghĩ rằng với vụ Charlie Hebdo, dân Pháp ý thức rằng họ đã thật sự bước vào thời kỳ của khủng bố toàn cầu và đang đối đầu với những vấn đề, không thật sự mới, nhưng thật sự là họ đang sống với nó. Họ ý thức là đang có một sự thay đổi sâu rộng trên thế giới và ngay trong nước họ. Đây là một cú sốc kinh khủng. Vụ Charlie Hebdo trước hết đã khiến dân Pháp xúc động và có một sự đồng thuận khá rộng rãi, nhưng không phải đồng thuận một trăm phần trăm. Đảng cực hữu không nhất trí với phong trào phản đối hành vi khủng bố. Trong giới Hồi Giáo, đâu đó vẫn có những người tỏ vẻ cảm thông với các hành vi khủng bố. Ngoài hai thành phần xã hội đó, ai cũng đều có chung cảm xúc, đều bác bỏ sự man rợ, đều thấy rằng không thể dùng bạo lực như thế để giải quyết các vấn đề. Nhưng chỉ một thời gian sau, chính trị lại lấn át tất cả. » Khủng bố triền miên Vụ tấn công vào toà soạn Charlie Hebdo đã mở màn cho một đợt khủng bố chưa từng có tại Pháp, mà cao điểm là các vụ tấn công ở Paris và tại sân vận động Stade de France ngày 13/11/2015, khiến 130 người thiệt mạng, nhiều nhất là tại nhà hát Bataclan. Sau vụ khủng bố đẩm máu nhất tại Pháp kể từ sau đệ nhị thế chiến, chính phủ đã phải ban hành tình trạng khẩn cấp, được triển hạn nhiều lần cho đến tháng 11/2017. Từ đó, các vụ tấn công khủng bố tiếp diễn cho đến nay. Đối với cơ quan tình báo Pháp, mối đe dọa khủng bố vẫn rất cao. Vấn đề là khủng bố nay gần như không còn được thể hiện qua những vụ tấn công ngoạn mục nữa, mà nay nước Pháp đang đối đầu với một hình thức khủng bố khó lường trước, vì thủ phạm là những người hành động một mình, thường là những kẻ có tâm thần không ổn định, dễ bị kích động, mà lại ngả theo Hồi Giáo cực đoan. Thay vì dùng súng ống, những người này dùng một loại vũ khí rất đơn giản, đó là dao. Đó là trường hợp của Nathan C., kẻ đã dùng dao đâm chết một người và đâm bị thương hai người khác, trong một công viên ở Villejuif, thị trấn ngoại ô sát Paris, ngày 03/01/2020, trước khi bị cảnh sát bắn chết ngay sau đó. Khi tấn công, hung thủ đã hô « Allah Akbar » ( Thượng đế vĩ đại nhất ). Vụ này nay được giao cho viện công tố quốc gia chống khủng bố điều tra, vì có những dấu hiệu cho thấy đây có thể là một hành vi khủng bố. Một vụ tấn công tương tự có thể suýt nữa đã xảy ra ở thành phố Metz, miền đông nước Pháp, ngày 05/01/2019. Hôm đó, một người tình nghi theo Hồi Giáo cực đoan và cũng bị rối loạn tâm thần đã bị cảnh sát bắn bị thương, do đã cầm dao xông vào cảnh sát vừa hô « Allah Akbar ». Chưa hết, cũng trong ngày 05/01, một phụ nữ mặc niqab, tức trang phục của phụ nữ Hồi Giáo trùm kín từ đầu đến chân, có hành tung bất thường, đã bị bắt giữ vào đầu buổi tối tại ga Austerlitz, trên người có một con dao dài 15 cm và một cuốn kinh Hồi Giáo Coran. Tuy nói với cảnh sát là không hề có ý định làm hại một ai, nhưng bà ta lại không giải thích được tại sao lại mang theo dao. Qua kiểm tra căn cước, người ta biết phụ nữ này nằm trong danh sách những người « mất tích » đang được cảnh sát tư pháp truy tìm. Tất nhiên không thể kết luận ngay đây là một kẻ khủng bố, nhưng rõ ràng là những người như phụ nữ này là mối nguy hiểm tiềm tàng, nếu bị Hồi Giáo cực đoan kích động. Năm năm sau vị tấn công khủng bố vào tòa soạn Charlie Hebdo, những kẻ đồng lõa với hai anh em Kouachi và với Coulibaly, tổng cộng 14 người, sẽ bị đem ra xử trong năm nay, từ ngày 04/05 đến 10/07, trước một tòa đại hình đặc biệt. Thật ra thì chỉ có 11 người ra tòa, vì một bị cáo thì đã trốn sang Syria từ cách đây 5 năm, còn hai người thì được cho là đã chết.
durée : 00:04:22 - Hashtag - Le mouvement des "gilets jaunes" célèbre son premier anniversaire ce samedi 17 novembre. Inédit dans sa composition et sa longévité, peut-il chambouler durablement le paysage politique, médiatique et social ? - invités : Priscillia Ludosky co initiatrice du mouvement des "gilets jaunes"; Michel Wieviorka directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, et administrateur de la Fondation Maison des sciences de l'homme. Il a été le président de l'Association internationale de sociologie (2006-2010).; Jean-Marie Charon sociologue, spécialisé dans l'étude des médias et du journalisme, chercheur à l'EHESS
durée : 00:04:22 - Hashtag - Le mouvement des "gilets jaunes" célèbre son premier anniversaire ce samedi 17 novembre. Inédit dans sa composition et sa longévité, peut-il chambouler durablement le paysage politique, médiatique et social ? - invités : Priscillia Ludosky co initiatrice du mouvement des "gilets jaunes"; Michel Wieviorka directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, et administrateur de la Fondation Maison des sciences de l'homme. Il a été le président de l'Association internationale de sociologie (2006-2010).; Jean-Marie Charon sociologue, spécialisé dans l'étude des médias et du journalisme, chercheur à l'EHESS
durée : 00:59:16 - La Conversation scientifique - par : Etienne Klein - D’où provient telle chose ? Quelle est la cause de ceci ? De cela ? Comment pareil événement a-t-il pu se produire ? À chaque fois que l’on tente de répondre à ce type de questions, se met en place un chemin vers l’abîme... - invités : Michel Wieviorka, Jacques MORET - Michel Wieviorka : directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, et administrateur de la Fondation Maison des sciences de l'homme. Il a été le président de l'Association internationale de sociologie (2006-2010). Jacques Moret : Inspecteur général de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche. - réalisé par : Thomas Jost
1ière heure : En France, les gilets jaunes manifestent à nouveau - Reportage de Sylvain Desjardins ; Un regard sociologique sur la révolte des gilets jaunes - Entrevue de Michel Désautels avec le sociologue Michel Wieviorka ; Saint-Louis du Sénégal, ville patrimoniale en péril - Reportage de Marie-France Abastado ; L’art à l’hôpital pour mieux vivre avec la maladie - Reportage de Frank Desoer. 2ième heure : Les manifestations du retour à Gaza - Entrevue de Michel Désautels avec l’ancienne ambassadrice palestinienne en France Leïla Shahid ; L'Université d'Europe centrale forcée de quitter la Hongrie - Entrevue de Michel Désautels avec Alexandra Kowalski, professeure de sociologie à l’Université d’Europe centrale ; Le retour timide du français à La Nouvelle-Orléans - Reportage de Michel Labrecque.
Une émission préparée et présentée par Frédérique Leichter-Flack "Racismes, antiracismes, de nouveaux clivages", invité, Michel Wieviorka Si le vieux racisme de type biologique, a beaucoup régressé, de nouvelles formes ont suscité la mobilisation de nouveaux acteurs dans le champ de l'antiracisme, aujourd'hui plus clivé que jamais. En témoignent les controverses entre universalistes et "racisés", ou autour de la laïcité. Comment dénoncer le "racisme culturaliste" sans tomber dans le "déni des cultures"? Comment protéger les musulmans de la défiance associée à leur religion sans tomber dans le piège que la référence à "l'islamophobie" tend à la liberté d'expression ? A-t-on raison de traiter tous les combats anti-discriminations ensemble, comme si toutes les discriminations (antisémitisme, sexisme, homophobie, racisme anti-musulman, etc.) mettaient en oeuvre les mêmes enjeux ? Et la lutte contre l'antisémitisme, dont l'exemplarité a été sur-sollicitée au service d'autres mobilisations, a-t-elle encore une place dans le champ de l'antiracisme, ou les arguments dénonçant un supposé "deux poids deux mesures", qui rejettent les Juifs dans le camp des adversaires de la liberté d'expression, l'en ont-ils chassée? Michel Wieviorka est sociologue, président de la FMSH (fondation Maison des Sciences de l'Homme). Spécialiste des violences sociales, du terrorisme, du racisme, de l'antisémitisme, il a écrit plusieurs dizaines de livres sur ces sujets. Il publie aujourd'hui Face au Mal. Le Conflit sans la violence, aux éd. Textuel. À propos du livre : "Face au mal : Le conflit sans la violence " Paru aux éditions Textuel Violence sans limites, haine raciste, repli identitaire : le mal progresse, partout dans le monde, et n'épargne pas la France. Michel Wieviorka lance ici une proposition apparemment iconoclaste : pour guérir le mal, il faut plus de conflit. Le mot de "mal" peut surprendre de la part du sociologue. C'est pourtant, avec l'antidote qu'il met en avant, le conflit, ce qui fait la force et l'originalité de sa réflexion. Pour faire face au mal, il est vain de céder à l'incantation d'une société harmonieuse, et il ne suffit pas de promouvoir le lien social, l'unité nationale, l'égalité républicaine, l'intégration de tous... Non, l'urgent est d'encourager le débat et de reconnaître le conflit, mais pas la violence, pour qu'ils se substituent à la crise. Pour Wieviorka, nous avons besoin de plus de relations conflictuelles. II est grand temps, selon lui, de penser le conflit et sa "ré-institutionnalisation", la réinvention du mouvement social et son traitement politique - là réside l'espoir de sortir de la violence brute.
Une émission préparée et présentée par Frédérique Leichter-Flack "Comment penser le terrorisme en sociologue?", invité, Michel Wieviorka. L'urgence d'inventer des politiques de déradicalisation efficaces face aux "revenants" de retour de Syrie, nous trouve collectivement très démunis et perplexes face aux polémiques qui déchirent le champ des sciences sociales sur la question du terrorisme. Radicalisation de l'islam ou islamisation de la radicalité? Différents écueils (l'insistance sur le déterminisme social, la tentation de la psychiatrisation des terroristes... ) menacent de faire dériver les explications en justifications. A quelles conditions les sciences sociales peuvent-elles donc nous aider à analyser et comprendre le phénomène du terrorisme auquel nous faisons face en France? Comment bien parler du terrorisme en sociologue? Michel Wieviorka est sociologue, président de la FMSH (fondation Maison des Sciences de l'Homme). Spécialiste des violences sociales, du terrorisme, du racisme, de l'antisémitisme, il a écrit plusieurs dizaines de livres sur ces sujets. Il publie aujourd'hui Face au Mal. Le Conflit sans la violence, aux éd. Textuel. À propos du livre : "Face au mal : Le conflit sans la violence " Paru aux éditions Textuel Violence sans limites, haine raciste, repli identitaire : le mal progresse, partout dans le monde, et n'épargne pas la France. Michel Wieviorka lance ici une proposition apparemment iconoclaste : pour guérir le mal, il faut plus de conflit. Le mot de "mal" peut surprendre de la part du sociologue. C'est pourtant, avec l'antidote qu'il met en avant, le conflit, ce qui fait la force et l'originalité de sa réflexion. Pour faire face au mal, il est vain de céder à l'incantation d'une société harmonieuse, et il ne suffit pas de promouvoir le lien social, l'unité nationale, l'égalité républicaine, l'intégration de tous... Non, l'urgent est d'encourager le débat et de reconnaître le conflit, mais pas la violence, pour qu'ils se substituent à la crise. Pour Wieviorka, nous avons besoin de plus de relations conflictuelles. II est grand temps, selon lui, de penser le conflit et sa "ré-institutionnalisation", la réinvention du mouvement social et son traitement politique - là réside l'espoir de sortir de la violence brute.
À propos du livre : "Face au mal : Le conflit sans la violence " Paru aux éditions Textuel Violence sans limites, haine raciste, repli identitaire : le mal progresse, partout dans le monde, et n'épargne pas la France. Michel Wieviorka lance ici une proposition apparemment iconoclaste : pour guérir le mal, il faut plus de conflit. Le mot de "mal" peut surprendre de la part du sociologue. C'est pourtant, avec l'antidote qu'il met en avant, le conflit, ce qui fait la force et l'originalité de sa réflexion. Pour faire face au mal, il est vain de céder à l'incantation d'une société harmonieuse, et il ne suffit pas de promouvoir le lien social, l'unité nationale, l'égalité républicaine, l'intégration de tous... Non, l'urgent est d'encourager le débat et de reconnaître le conflit, mais pas la violence, pour qu'ils se substituent à la crise. Pour Wieviorka, nous avons besoin de plus de relations conflictuelles. II est grand temps, selon lui, de penser le conflit et sa "ré-institutionnalisation", la réinvention du mouvement social et son traitement politique - là réside l'espoir de sortir de la violence brute.
The Issam Fares Institute for Public Policy and the Department of Sociology, Anthropology and Media Studies Held a lecture From Political Violence to Exiting Violence in a Global Perspective with Michel Wieviorka Professor of Sociology, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales President, Fondation Maison des sciences de l’homme Political violence can be instrumental but it can also be an answer to a crisis or a reaction to frustration. It is sometimes connected to cultural dimensions, including socialization in education and the family. Political violence also has a lot to do with subjectivity and processes of subjectivation and de-subjectivation. Exiting violence does not mean only putting an end to concrete expressions of violence, it means taking into account the sources of the phenomenon and its different dimensions, including eventually instrumentality, the crisis, socialization and subjectivity. Michel Wieviorka, Professor at the Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, is the President of the Board, Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH). He was Director of the Center for Sociological Analysis and Intervention (CADIS, EHESS-CNRS) between 1993 and 2009. From 2006 to 2010, he was President of the International Association of Sociology AIS / ISA, and has been a member of the ERC (European Research Council) Scientific Council since 2014. He was co-Director with Georges Balandier of the journal Cahiers Internationaux de Sociologie from 1991 to 2011, and now heads the new SOCIO magazine (with Laetitia Atlani-Duault), which he created in 2013. His research has focused on the notion of conflict, terrorism and violence, racism, anti-Semitism, social movements, democracy and the phenomena of cultural difference. After having edited the serie "Voix et Regards" collection at Balland Publishing, he is now in charge of the serie "Le monde comme il va" at Editions Robert Laffont, and with Julien Ténédos for the serie "Interventions" at Editions de la MSH. His latest book is: "The Jews, the Muslims and the Republic", Editions Robert Laffont.
Speaker: Dr. Michel Wieviorka Affiliation: Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris, Centre for Sociological Analysis and Intervention (CADIS), President of the International Sociological Association Title: Why it is so difficult to Research Antisemitism- Part 2 Convener: Dr. Charles Asher Small, Founder and Executive Director, Institute for the Study of Global Antisemitism and Policy (ISGAP) Location: Yale University, New Haven, CT Date: March 3, 2008 Description: Dr. Michel Wieviorka examines why it is so difficult to research antisemitism.
Speaker: Dr. Michel Wieviorka Affiliation: Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris, Centre for Sociological Analysis and Intervention (CADIS), President of the International Sociological Association Title: Why it is so difficult to Research Antisemitism- Part 1 Convener: Dr. Charles Asher Small, Founder and Executive Director, Institute for the Study of Global Antisemitism and Policy (ISGAP) Location: Yale University, New Haven, CT Date: March 3, 2008 Description: Dr. Michel Wieviorka examines why it is so difficult to research antisemitism.
Os atentados que deixaram 129 mortos na noite de sexta-feira em Paris desencadearam uma nova onda de islamofobia na França. Pichações anti-muçulmanas apareceram em várias mesquitas e salas de oração islâmicas por todo o país. Açougues hallal - em que a carne é preparada na forma ritualística exigida pelo Alcorão - foram depredados e organizações nacionalistas saíram à tona para reivindicar a expulsão de muçulmanos do território. Na Bretanha, um comerciante norte-africano foi linchado por militantes de uma organização de extrema-direita. Mas o caso mais grave foi o de um turco, que tomou um tiro nas costas enquanto andava pela rua em Cambrai, no norte do país. O atirador, que se matou na mesma noite, estava com mais duas pessoas em um carro que ostentava a bandeira francesa. De acordo com o procurador municipal, a razão foi que o atirador "não gostou da cor da pele" da vítima. Para Mohammed Mechmache, presidente do coletivo AC Le Feu, os atentados jogam mais combustível na já enorme fogueira da islamofobia: "Depois dos atentados, é claro que as pessoas olham pra gente de um jeito diferente na rua. Utiliza-se palavras muito violentas, como islamofascista", afirma. O presidente de honra do Conselho Francês do Culto Muçulmano, Mohammed Moussaoui, acredita que o termo não tem qualquer rigor histórico e só serve à estigmatização: "o fascismo nos remete a uma historia sombria da Europa e, principalmente, do nosso país, uma vez que os franceses colaboraram com o nazismo e o fascismo em nome de uma certa concepção da França e de seus valores. E ninguém pensa em definir essa colaboração como francofascismo ou franconazismo. A associação da palavra França com o fascismo e o nazismo seria uma ofensa insuportável para todos nós, franceses". Integração x estigmatização O sociólogo Michel Wieviorka da Universidade Science Po, entrevistado pela RFI hispanofônica, avalia que os muçulmanos franceses vivam sob uma pressão extrema acerca de sua identidade, já que a maioria quer guardar sua religião para o espaço privado - e é exatamente isso que cobra deles o discurso da "integração", segundo o qual, para viver na França, eles devem se adaptar à cultura francesa, por mais vago que seja esse conceito. Por outro lado, "há uma pressão da sociedade para que os muçulmanos digam que não são a favor da violência etc. Ou seja, isso os obriga a aparecer no espaço público enquanto muçulmanos que não querem a violência. É uma situação paradoxal: você deve ser como os outros, não aparecer como muçulmano no espaço público e, ao mesmo tempo, você deve dizer, neste mesmo espaço público, que, como muçulmano, você não gosta da violência". Oportunismo de extrema-direita Perspicaz na leitura deste conflito, o partido extremista Frente Nacional, de extrema direita, baseou sua campanha nos bairros de maioria muçulmana da cidade no slogan "escolha sua periferia". As alternativas são, de um lado, uma jovem de traços árabes com as cores da bandeira francesa pintadas sobre o rosto e, de outro, uma outra, cuja burca só permite entrever os olhos. O muçulmano "integrado" representa a paz e a liberdade, enquanto o muçulmano "não-integrado", é a barbárie, a violência, o terrorismo. Mas claro que nada no mundo é binário. O véu que cobre os cabelos de uma muçulmana não pode ser transformado em símbolo de terrorismo porque a imensa maioria das mulheres que o usam não têm qualquer simpatia pelo jihadismo violento. Mas o discurso maniqueísta oferece uma possibilidade simples de interpretação do mundo e deixa a Frente Nacional, assustadoramente bem colocada nas pesquisas de intenção de votos para as eleições regionais de 6 de dezembro. Para Mechmache, o extremismo islâmico é um ótimo catalizador do discurso da líder da sigla, Marine Le Pen: "As pessoas que não pensam, que não conseguem ler as entrelinhas, que não compreendem as questões em jogo podem cair facilmente em extremismos - e também existem extremismos políticos. Eles pensam que um político extremista radical pode resolver o problema deles. Mas eu não acredito nisso. As coisas só vão mudar pela ação do povo. Só a sociedade civil, os cidadãos, são capazes de mudar as coisas". E essa mudança certamente não passa pelo suicídio da juventude seduzida pela retórica apocalíptica do grupo Estado Islâmico.
La démocratie est fragile et aussi parfois en crise. Certains analystes parlent de post-démocratie. Le meilleur moyen d’étudier le phénomène est encore de se pencher sur les exemples historiques et actuels où elle se développe ou bien, au contraire, où elle régresse. C’est ce que Michel Wieviorka, sociologue, directeur d’étude à l’EHESS, se propose de faire dans cette conférence. L’intervenant mobilisera dans sa présentation tout autant la sociologie que l’histoire, la science politique ou la philosophie.