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AKAA, Also Known As Africa, la grande foire d'art contemporain, fête ses dix ans à Paris, au Carreau du Temple. En une décennie, AKAA a contribué à changer le regard des Français et des Afrodescendants sur l'art africain, mais aussi celui du marché de l'art qui a fait du segment africain un incontournable. D'avoir créé un rendez-vous pour les artistes africains ou issus de la diaspora, c'est intéressant parce que cela permet de voir à quel point cette créativité est riche. AKAA, ce sont encore les artistes qui en parlent le mieux. Kuka Ntadi est artiste visuel franco-congolais : « Maintenant que le marché de l'art commence à s'y intéresser, on voit que les artistes commencent à s'épanouir dans leur créativité, à faire des choses de plus en plus incroyables. On assiste tout simplement au fait que l'on est dans l'art contemporain avant tout. » La foire AKAA a donc libéré les artistes en même temps qu'elle les mettait en lumière. En dix ans, le galeriste Christophe Person a vu la qualité générale augmenter : « C'est qu'il y a dix ans, quand AKAA s'est lancée et quand beaucoup se sont lancés dans l'art africain, il y avait un vrai engouement qu'aujourd'hui, on pourrait qualifier de spéculatif. Tout le monde voulait acheter des artistes africains et donc on achetait juste des images qui étaient séduisantes à l'œil. Aujourd'hui, on est arrivé à une période où il faut quand même fouiller davantage, parce qu'il faut essayer de représenter des artistes qui vont s'inscrire dans l'histoire de l'art. Avec des sources d'inspiration qui soient plus que des images tirées d'Instagram. » À lire aussiAKAA 2025 : Serge Mouangue révolutionne l'esthétique entre l'Afrique et le Japon Le regard occidental, influence ou dialogue ? Si AKAA a fait évoluer les artistes, est-ce que le regard du public occidental a lui aussi pesé sur les processus créatifs ? Le Kényan Evans Mbugua et le Bissau-Guinéen Nu Barreto, tous deux plasticiens, vivent et travaillent en France : « – Le regardeur peut nous renvoyer un ressenti, répond Evans Mbugua, surtout pour moi qui travaille sur les émotions, et cela m'informe, cela m'aide à creuser plus. Je pense que l'art est un dialogue. Et ce dialogue est un aller-retour entre l'atelier et l'œil de celui qui regarde. – Nu Barreto, est-ce que le regard du public européen ou vivant en France a changé votre façon de travailler ? – Forcément, ces regards-là finissent par apporter quelque chose indirectement, mais tout en laissant à l'artiste la liberté dans sa création de pouvoir proposer des choses à la société. » L'écueil auquel la foire AKAA et ses artistes tentent d'échapper, serait donc de succomber au public. Sitor Senghor est le directeur artistique d'AKAA : « Ils font beaucoup moins ce qui est à la mode. Même si, vous avez énormément d'artistes en résidence en Occident et donc ils vont produire ce qui plait en Occident, donc en perdant un peu de leur identité. C'est pour cela que je voudrais vraiment que l'on puisse donner toute leur chance aux artistes du continent qui sont en train de changer. » Qualité, authenticité, deux mots d'ordres indispensables alors que le marché de l'art contemporain africain cherche un nouveau souffle. Heureusement pour lui, s'il souffre d'un problème de demande conjoncturelle, l'offre, elle, est structurellement toujours plus riche. À écouter aussiLa foire d'art contemporain africain parisienne AKAA fête ses 10 ans
AKAA, Also Known As Africa, la grande foire d'art contemporain, fête ses dix ans à Paris, au Carreau du Temple. En une décennie, AKAA a contribué à changer le regard des Français et des Afrodescendants sur l'art africain, mais aussi celui du marché de l'art qui a fait du segment africain un incontournable. D'avoir créé un rendez-vous pour les artistes africains ou issus de la diaspora, c'est intéressant parce que cela permet de voir à quel point cette créativité est riche. AKAA, ce sont encore les artistes qui en parlent le mieux. Kuka Ntadi est artiste visuel franco-congolais : « Maintenant que le marché de l'art commence à s'y intéresser, on voit que les artistes commencent à s'épanouir dans leur créativité, à faire des choses de plus en plus incroyables. On assiste tout simplement au fait que l'on est dans l'art contemporain avant tout. » La foire AKAA a donc libéré les artistes en même temps qu'elle les mettait en lumière. En dix ans, le galeriste Christophe Person a vu la qualité générale augmenter : « C'est qu'il y a dix ans, quand AKAA s'est lancée et quand beaucoup se sont lancés dans l'art africain, il y avait un vrai engouement qu'aujourd'hui, on pourrait qualifier de spéculatif. Tout le monde voulait acheter des artistes africains et donc on achetait juste des images qui étaient séduisantes à l'œil. Aujourd'hui, on est arrivé à une période où il faut quand même fouiller davantage, parce qu'il faut essayer de représenter des artistes qui vont s'inscrire dans l'histoire de l'art. Avec des sources d'inspiration qui soient plus que des images tirées d'Instagram. » À lire aussiAKAA 2025 : Serge Mouangue révolutionne l'esthétique entre l'Afrique et le Japon Le regard occidental, influence ou dialogue ? Si AKAA a fait évoluer les artistes, est-ce que le regard du public occidental a lui aussi pesé sur les processus créatifs ? Le Kényan Evans Mbugua et le Bissau-Guinéen Nu Barreto, tous deux plasticiens, vivent et travaillent en France : « – Le regardeur peut nous renvoyer un ressenti, répond Evans Mbugua, surtout pour moi qui travaille sur les émotions, et cela m'informe, cela m'aide à creuser plus. Je pense que l'art est un dialogue. Et ce dialogue est un aller-retour entre l'atelier et l'œil de celui qui regarde. – Nu Barreto, est-ce que le regard du public européen ou vivant en France a changé votre façon de travailler ? – Forcément, ces regards-là finissent par apporter quelque chose indirectement, mais tout en laissant à l'artiste la liberté dans sa création de pouvoir proposer des choses à la société. » L'écueil auquel la foire AKAA et ses artistes tentent d'échapper, serait donc de succomber au public. Sitor Senghor est le directeur artistique d'AKAA : « Ils font beaucoup moins ce qui est à la mode. Même si, vous avez énormément d'artistes en résidence en Occident et donc ils vont produire ce qui plait en Occident, donc en perdant un peu de leur identité. C'est pour cela que je voudrais vraiment que l'on puisse donner toute leur chance aux artistes du continent qui sont en train de changer. » Qualité, authenticité, deux mots d'ordres indispensables alors que le marché de l'art contemporain africain cherche un nouveau souffle. Heureusement pour lui, s'il souffre d'un problème de demande conjoncturelle, l'offre, elle, est structurellement toujours plus riche. À écouter aussiLa foire d'art contemporain africain parisienne AKAA fête ses 10 ans
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Est-ce un dictionnaire ou bien un voyage au cœur du Japon ? Sous ses airs objectifs et factuels, se cachent une tendresse, une connaissance fine et affective des coutumes, des produits, des petites habitudes et les quelques (rares ?) défauts de l'archipel. Chihiro Masui file de mots en mots, et en recettes- jubilatoire- le Japon, son pays natal, avec l'attention de celle qui l'a quittée, et le raconte avec justesse, humour, intelligence, et goût. Chacun y trouvera son compte : une anecdote, une découverte, que l'on soit passionné de Japon, Japonais à Paris, ou curieux d'autres cultures. Dans ce dictionnaire-là, vous y piocherez un autre regard sur un pays qui fascine et intrigue, celui de l'intérieur, et une multitude de détails surprenants, cocasses, et secrets. Il se lit comme on glane et dans la plus grande liberté ! Voyage en terre umami - ce qui littéralement signifie « le goût de ce qui est bon » – avec Chihiro Masui, journaliste, cook writer / autrice culinaire, son dernier livre «Dictionnaire gourmand du Japon», aux éditions Flammarion. Elle est aussi l'autrice de plusieurs livres de cuisines de chefs, «Kei III» chez Flammarion ou encore «L'Astrance» aux éditions du Chêne. Pour suivre Chihiro sur les réseaux et sur son site. Merci à Irrashaï, et au restaurant gastronomique Biwan de nous avoir accueillis et offert une alcôve, le temps d'enregistrer l'émission. Irrashaï est une épicerie, une bulle de Japon située au cœur de Paris, 40 rue du Louvre. Pour aller plus loin : - Poissons, un art du Japon, de Chihiro Masui - Glenat - La cuisine japonaise maison, de Maori Murota - Marabout - Paris Tokyo, mon amour, de Dorothée Perkins - Flammarion - Japon, le livre de cuisine, de Nancy Singleton Hachsu - Éditions Phaïdon - Japon, le livre de cuisine végétarienne, de Nancy Singleton - Éditions Phaïdon - Pour des ustensiles : à Paris chez Irrashaï et chez Kama Asa. Programmation musicale : Moriarty – Small town Boy. En images
Est-ce un dictionnaire ou bien un voyage au cœur du Japon ? Sous ses airs objectifs et factuels, se cachent une tendresse, une connaissance fine et affective des coutumes, des produits, des petites habitudes et les quelques (rares ?) défauts de l'archipel. Chihiro Masui file de mots en mots, et en recettes- jubilatoire- le Japon, son pays natal, avec l'attention de celle qui l'a quittée, et le raconte avec justesse, humour, intelligence, et goût. Chacun y trouvera son compte : une anecdote, une découverte, que l'on soit passionné de Japon, Japonais à Paris, ou curieux d'autres cultures. Dans ce dictionnaire-là, vous y piocherez un autre regard sur un pays qui fascine et intrigue, celui de l'intérieur, et une multitude de détails surprenants, cocasses, et secrets. Il se lit comme on glane et dans la plus grande liberté ! Voyage en terre umami - ce qui littéralement signifie « le goût de ce qui est bon » – avec Chihiro Masui, journaliste, cook writer / autrice culinaire, son dernier livre «Dictionnaire gourmand du Japon», aux éditions Flammarion. Elle est aussi l'autrice de plusieurs livres de cuisines de chefs, «Kei III» chez Flammarion ou encore «L'Astrance» aux éditions du Chêne. Pour suivre Chihiro sur les réseaux et sur son site. Merci à Irrashaï, et au restaurant gastronomique Biwan de nous avoir accueillis et offert une alcôve, le temps d'enregistrer l'émission. Irrashaï est une épicerie, une bulle de Japon située au cœur de Paris, 40 rue du Louvre. Pour aller plus loin : - Poissons, un art du Japon, de Chihiro Masui - Glenat - La cuisine japonaise maison, de Maori Murota - Marabout - Paris Tokyo, mon amour, de Dorothée Perkins - Flammarion - Japon, le livre de cuisine, de Nancy Singleton Hachsu - Éditions Phaïdon - Japon, le livre de cuisine végétarienne, de Nancy Singleton - Éditions Phaïdon - Pour des ustensiles : à Paris chez Irrashaï et chez Kama Asa. Programmation musicale : Moriarty – Small town Boy. En images
À Tokyo, un lieu insolite bouscule les habitudes : le « restaurant des commandes erronées ». Ici, dans 4 cas sur 10, vos plats ne correspondent pas à votre commande… et c'est normal. Les clients sont volontairement servis par des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. L'idée ? Transformer l'erreur en expérience, sensibiliser le public et prolonger l'inclusion des malades dans la vie active.Ces journées spéciales ne sont pas quotidiennes : le restaurant fonctionne habituellement avec des serveurs valides, mais une fois par mois, des patients prennent le relais, reconnaissables à leur tablier orange, couleur associée au Japon à la communication sur la démence. Un geste symbolique dans un pays où plus de 6 millions de personnes vivent avec Alzheimer.En Belgique, la démence touche environ 220 000 personnes, dont 140 000 atteintes d'Alzheimer. Cette maladie neurodégénérative détruit progressivement les cellules nerveuses, affectant mémoire, langage, raisonnement et autonomie. Si elle reste incurable, les progrès récents de la recherche — avec près d'une centaine de traitements en développement — permettent de ralentir son évolution et d'atténuer les symptômes, à condition d'un diagnostic précoce.Des associations comme Alzheimer Belgique, Stop Alzheimer ou la Ligue Alzheimer offrent soutien, formation et ressources précieuses aux familles. Et la recherche continue : une récente étude allemande suggère que la maladie pourrait se manifester d'abord par une perte d'odorat, ouvrant la voie à un dépistage plus précoce.Un restaurant où l'erreur devient un outil de sensibilisation, un rappel que l'inclusion et la bienveillance font aussi partie du soin.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
Direction le Japon qui a vécu cette année son été le plus chaud depuis le début des relevés en 1898. Les températures ont régulièrement dépassé les 40 °C. Les deux années précédentes avaient déjà été particulièrement caniculaires. Consternation dans les campagnes puisque, cette année encore, les récoltes seront mauvaises. À cela s'ajoute la colère, car le gouvernement a conclu un accord douanier avec l'administration Trump qui fera mal aux agriculteurs. De notre correspondant à Tokyo, Depuis le début de l'été, cet agriculteur de la région de Saitama, non loin de Tokyo, souffre comme jamais : « Cette année, c'est difficile – et tous les agriculteurs de ce pays vous le diront. Moi qui fais ce métier depuis plus de vingt ans, jamais, je n'avais vécu cela. Une chaleur si démentielle, une sécheresse si interminable et ponctuée, en plus, de précipitations d'anthologie qui dévastent tout. Pour nous, ce fut l'enfer, au quotidien. » Quelques kilomètres plus loin, ce maraîcher constate, désolé, l'ampleur des dégâts. « Regardez ces légumes. Ils sont desséchés, flétris, malingres. C'est ainsi depuis début juillet, quand la température a grimpé jusqu'à atteindre des sommets puis n'est jamais redescendue. Depuis, j'ai passé mes journées à arracher des fruits et des légumes invendables tellement ils étaient mal en point. J'en ai même eu les larmes aux yeux tant je m'étais démené pour eux. Cet été, les deux tiers de ma production iront à la poubelle, donc cela me fera autant de recettes en moins », se lamente-t-il. Et, en termes de revenus, le pire est à venir pour les agriculteurs nippons, car ils vont voir leurs parts de marché s'effondrer en raison de l'accord conclu entre Tokyo et Donald Trump sur les droits de douane. Le Japon s'est engagé à augmenter de 75 % les importations de riz américain détaxé et à acheter pour près de 7 milliards d'euros de maïs, de soja, d'engrais et de bioéthanol aux États-Unis, soit deux fois plus que l'an dernier. Sauf que tous ces produits importés sont moins chers que leurs équivalents vendus dans l'archipel. Les cultivateurs japonais vont donc le sentir passer. Une telle perspective effare cette quadragénaire qui est à la tête d'une exploitation produisant 25 tonnes de soja par an : « Des importations de soja aussi massives, c'est de la folie furieuse. Cela va complètement déstabiliser le marché. Beaucoup de petits producteurs risquent de devoir mettre la clé sous la porte. Pour moi, par exemple, le manque à gagner pourrait se monter à plusieurs millions de yens par an. Franchement, les bras m'en tombent. De la part du gouvernement, on aurait attendu qu'il soutienne les campagnes et pas qu'il les enfonce. » « Les agriculteurs ont été sacrifiés pour amadouer Donald Trump et donc sauver l'industrie automobile nippone », répètent en boucle les réseaux sociaux depuis le début de l'été. Les autorités démentent. Il n'en demeure pas moins que, grâce à ces concessions commerciales relatives à l'agriculture, les voitures japonaises exportées aux États-Unis échapperont à des droits de douane prohibitifs de 27,5 %. En fin de compte, a promis la Maison-Blanche, ils ne seront que de 15 %. Pour Tokyo, cet accord constituait une priorité, et pour cause : près d'un salarié japonais sur dix travaille dans l'industrie automobile, qui, à elle seule, contribue à 3 % du PIB. À lire aussiAutomobile japonaise: le flou est levé sur les tarifs douaniers américains
Direction le Japon qui a vécu cette année son été le plus chaud depuis le début des relevés en 1898. Les températures ont régulièrement dépassé les 40 °C. Les deux années précédentes avaient déjà été particulièrement caniculaires. Consternation dans les campagnes puisque, cette année encore, les récoltes seront mauvaises. À cela s'ajoute la colère, car le gouvernement a conclu un accord douanier avec l'administration Trump qui fera mal aux agriculteurs. De notre correspondant à Tokyo, Depuis le début de l'été, cet agriculteur de la région de Saitama, non loin de Tokyo, souffre comme jamais : « Cette année, c'est difficile – et tous les agriculteurs de ce pays vous le diront. Moi qui fais ce métier depuis plus de vingt ans, jamais, je n'avais vécu cela. Une chaleur si démentielle, une sécheresse si interminable et ponctuée, en plus, de précipitations d'anthologie qui dévastent tout. Pour nous, ce fut l'enfer, au quotidien. » Quelques kilomètres plus loin, ce maraîcher constate, désolé, l'ampleur des dégâts. « Regardez ces légumes. Ils sont desséchés, flétris, malingres. C'est ainsi depuis début juillet, quand la température a grimpé jusqu'à atteindre des sommets puis n'est jamais redescendue. Depuis, j'ai passé mes journées à arracher des fruits et des légumes invendables tellement ils étaient mal en point. J'en ai même eu les larmes aux yeux tant je m'étais démené pour eux. Cet été, les deux tiers de ma production iront à la poubelle, donc cela me fera autant de recettes en moins », se lamente-t-il. Et, en termes de revenus, le pire est à venir pour les agriculteurs nippons, car ils vont voir leurs parts de marché s'effondrer en raison de l'accord conclu entre Tokyo et Donald Trump sur les droits de douane. Le Japon s'est engagé à augmenter de 75 % les importations de riz américain détaxé et à acheter pour près de 7 milliards d'euros de maïs, de soja, d'engrais et de bioéthanol aux États-Unis, soit deux fois plus que l'an dernier. Sauf que tous ces produits importés sont moins chers que leurs équivalents vendus dans l'archipel. Les cultivateurs japonais vont donc le sentir passer. Une telle perspective effare cette quadragénaire qui est à la tête d'une exploitation produisant 25 tonnes de soja par an : « Des importations de soja aussi massives, c'est de la folie furieuse. Cela va complètement déstabiliser le marché. Beaucoup de petits producteurs risquent de devoir mettre la clé sous la porte. Pour moi, par exemple, le manque à gagner pourrait se monter à plusieurs millions de yens par an. Franchement, les bras m'en tombent. De la part du gouvernement, on aurait attendu qu'il soutienne les campagnes et pas qu'il les enfonce. » « Les agriculteurs ont été sacrifiés pour amadouer Donald Trump et donc sauver l'industrie automobile nippone », répètent en boucle les réseaux sociaux depuis le début de l'été. Les autorités démentent. Il n'en demeure pas moins que, grâce à ces concessions commerciales relatives à l'agriculture, les voitures japonaises exportées aux États-Unis échapperont à des droits de douane prohibitifs de 27,5 %. En fin de compte, a promis la Maison-Blanche, ils ne seront que de 15 %. Pour Tokyo, cet accord constituait une priorité, et pour cause : près d'un salarié japonais sur dix travaille dans l'industrie automobile, qui, à elle seule, contribue à 3 % du PIB. À lire aussiAutomobile japonaise: le flou est levé sur les tarifs douaniers américains
Bonjour à tous, la partie 1 vous a bien plus donc voilà la suite ! Apres vous avoir laisse dans l'avion en direction du Japon cette fois ci je vais vous raconter ma premiere tentative de vie au Japon !J'éspère que cet episode vous plaira, il y aura une partie 3 mais je pense qu'entre temps je vais faire un autre episode sur une thématique différente.Bonne écoute à tous !Pour soutenir le podcast et avoir accès a du contenu bonus : https://www.patreon.com/explorejaponDes videos du Japon sont dispo sur ma chaine youtube JaponPour voir mes photos et des story en direct du japon : https://www.instagram.com/ngeeet aussi présent sur thread https://www.threads.net/@ngee
durée : 00:01:43 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - Les "Johatsu" sont, au Japon, des personnes qui disparaissent volontairement. La chose est si présente qu'il en existe une économie. Lena Mauger a observé ce phénomène et le décrit dans son livre "Les évaporés du Japon". Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le Japon fait face à une pénurie historique de riz, l'aliment le plus consommé du pays. Les prix flambent et ont doublé en un an.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Y a pas que Star wars ou LOTR qui a le droit a sa trilogie car oui on va surement partir pour 3 Episode en mode bilan de 10 ans de Japon. J'ai bien dit de et pas au car ca fait pas 10 ans que je vie au japon en cumule je suis a 4 ans et demi maintenant, mais ca fait pile 10 ans que je decouvrais le Japon et que mon histoire d'amour commencaitJe vous rassure on va pas faire 3 episodes a la suite le prochain sera une petite balade je vais les espacer d'autres episodes. Le prochain episode est meme ecrit donc il devrait arriver dans pas long la pause sera moins longue cette fois !Pour soutenir le podcast et avoir accès a du contenu bonus : https://www.patreon.com/explorejaponDes videos du Japon sont dispo sur ma chaine youtube JaponPour voir mes photos et des story en direct du japon : https://www.instagram.com/ngeeet aussi présent sur thread https://www.threads.net/@ngee
durée : 00:02:34 - Bientôt chez vous - Face à la pression sociale, de plus en plus de jeunes Japonais acceptent de se marier. Mais pour préserver leur liberté, certains optent pour une forme d'union nouvelle : le mariage d'amitié. Des agences matrimoniales se sont spécialisées dans ce type d'accord, qui repose sur une entente sans romantisme ni sexualité.
Bienvenue dans ce nouvel épisode où on va partir à la découverte de Bistro Japon, un restaurant au coeur d'Aix en Provence.J'ai rencontré Julian et Émilie, les créateurs de ce lieu où se mêlent tradition japonaise et influences françaises…Avant de se lancer dans cette aventure, ils ont chacun exploré l'univers des métiers de bouche : Cuisine, café, bières artisanales…. Et c'est finalement leur passion commune pour la cuisine japonaise, cultivée par des voyages à Tokyo et à Paris, qui les a poussés à ouvrir leur propre établissement.Au cœur de leur concept : le ramen, un plat emblématique qu'ils revisitent avec une touche personnelle. Une fusion qui a du sens, une expérience culinaire qui mêle à la fois authenticité et créativité, tout en mettant en avant des produits locaux et faits maison.Dans cet épisode, on parle bien sûr de leur parcours et de leurs inspirations, mais aussi de ce que cela signifie d'ouvrir un restaurant, dans une ville comme Aix-en-Provence : comment capter l'attention d'une clientèle locale, comment s'adapter à ses habitudes, et surtout, comment rebondir, réajuster son offre, tout en restant fidèle à sa vision.Installez-vous confortablement, et laissez-vous guider dans une conversation pleine d'authenticité et de passion !Je vous souhaite une très bonne écoute.Ressources :Compte Instagram de Bistro Japon : @bistro.japon.aixGrams, Lambesc : @gramscafeÉtude, Aix : @etude_restaurantCoup de coeur produit : Bière Kernel et vinSi vous avez aimé l'épisode ou que vous voulez soutenir le podcast, vous pouvez le conseiller autour de vous, lui laisser la note de votre choix et un petit commentaire sur la plateforme sur laquelle vous l'écoutez.C'est par ces petits gestes que vous pouvez m'aider à faire grandir ce podcast et ça compte beaucoup pour moi.Pour toutes questions, faire le plein d'astuces, ou pour suivre l'actualité de l'agence, c'est par ici :Linkedin : Sarah CorreardInstagram : @agenceluna.rsSite : agenceluna.frMail : contact@agenceluna.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Dans cette revue de presse internationale :Au Japon, la presse locale souligne l'embarras du gouvernement face à la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump, craignant de fâcher leur puissant allié américain.En Espagne, un nouvel abonnement de train exclusivement réservé aux touristes étrangers, le Spain Rail Pass, permet de découvrir le pays de manière économique et écologique.Au Royaume-Uni, le gouvernement annonce une grande réorganisation du système public de santé, la NHS England, afin de réduire la bureaucratie et donner la priorité aux soins des patients.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:25 - Bientôt chez vous - Le gouvernement japonais veut encourager les habitants de Tokyo à s'installer dans les zones rurales. Pour cela, il met en place un programme de subventions pouvant aller jusqu'à 6 200 euros par personne. L'objectif : lutter contre la surpopulation de la capitale.
- La distraction Vladimir Guerrero Jr.- Les 2 premiers matchs de la saison au Japon- Le prix de Kyle Tucker et Paul Skenes
Allons nous entrer dans une nouvelle phase d'inflation des prix alimentaires ? Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:23 - Bientôt chez vous - Ce programme, déjà installé sur 100 000 ordinateurs et tablettes dans le pays, repère automatiquement des séries de mots-clés lorsque les enfants tapent des recherches.
Au japon, le paysage parconautique est fracturé d'un profond fossé. D'un côté les géants Disney et Universal qui font le plein de visiteurs, de recettes et de nouvelles attractions toujours plus grandes et ambitieuses. Et de l'autre côté des dizaines de parcs régionaux qui peinent à se renouveler et à trouver leur public, comme coincés dans les années 1970. Notre invité Julien Simon revient sur ses deux voyages où il a visité presque tous les parcs d'attractions du japon. Il nous racontera ses attractions coups de coeurs mais aussi ses déceptions et surprises. On revient bien-entendu sur les ouvertures récentes de Fantasy Springs à Tokyo DisneySea et Super Nintendo World à Universal Studios Japan, et en bonus, Julien nous partage ses conseils pour organiser votre propre voyage au Japon! Merci pour votre écoute!
C'est l'histoire d'un homme dont le vrai nom a été oublié, et que l'on appelle aujourd'hui « Yasuke, le samouraï noir ». Son origine aussi est imprécise, Yasuke était peut-être Congolais ou Mozambicain. Ce que l'on sait de source sûre, c'est que cet Africain, a quitté les côtes de l'actuel Mozambique dans les années 1580, avant d'accompagner des prêtres jésuites en Inde, puis au Japon. C'est là qu'il rencontrera Oda Nobunaga, grand chef de guerre unificateur du Japon, que l'on peut comparer à un Napoléon ou encore à Soundjata Keïta. Oda Nobunaga, impressionné par cet étranger si imposant, lui apprit le maniement des armes et fit de lui un samouraï. Aujourd'hui, l'histoire de Yasuke est racontée par Romain Mielcarek, journaliste indépendant, dans le livre « Yasuke, le samouraï africain, aux origines du mythe ». À lire aussiLe premier samouraï noir fait débat dans le jeu vidéo «Assassin's Creed: Shadows»
durée : 00:01:51 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - Je vais vous parler de deux de mes passions dans la vie : j'ai nommé le Japon et la nourriture. Imaginez donc mon appétit en recevant une revue dont le titre est "Manger le Japon".
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Au Japon, un réacteur nucléaire a été remis en service dans la région de Fukushima, une première depuis la catastrophe de 2011. Cependant, ce redémarrage a été de courte durée, le réacteur ayant dû être arrêté pour cause de problème technique. La presse s'interroge sur l'avenir du nucléaire dans un pays régulièrement frappé par de violents séismes.Au Mexique, la violence fait rage avec une nouvelle vague d'assassinats, notamment d'un prêtre défenseur des droits de l'Homme et d'un maire décapité. Les affrontements entre cartels ont conduit à l'explosion de deux voitures piégées, blessant trois policiers. La nouvelle présidente Claudia Schembaum reste ferme face à ces violences.Enfin, en Égypte, le Caire accueille la 12e édition du Forum Urbain Mondial, un événement de reconnaissance pour les efforts du pays en matière de développement urbain. Avec une participation record de 37 000 invités et 72 ministres, cette édition se tient pour la première fois dans une ville aussi immense que la capitale égyptienne.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Le Journal en français facile du lundi 4 novembre 2024, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/B6JI.A
Vous avez toujours rêvé de démissionner mais vous n'osez pas affronter votre patron ? Au Japon, il existe une solution pour vous ! Découvrez dans cet épisode du podcast "On s'en tient à Caro" comment les Japonais ont trouvé une parade à ce défi délicat.Saviez-vous qu'au Japon, démissionner est très mal vu ? C'est perçu comme une insulte à l'autorité et au patronat. Face à ce problème culturel, les Japonais ont eu une idée de génie : créer des agences spécialisées pour vous aider à démissionner !
TW : violences conjugalesDans cet épisode, je vous invite à découvrir l'histoire bouleversante de Noémie, une Française au parcours marqué par les défis et une résilience extraordinaire.Installée au Canada juste avant la pandémie, Noémie a traversé les hauts et les bas d'une relation d'abord idyllique, mais qui est devenue toxique avec le temps. Après un voyage décisif au Pérou, elle trouve la force de se libérer, de tout quitter et de repartir à zéro.Noémie se lance alors dans la réalisation de ses rêves : renouer avec ses passions profondes pour le dessin, le tatouage, et le Japon, une culture qui l'a toujours fascinée. Aujourd'hui, tatoueuse accomplie à Montréal, elle partage avec nous les leçons de son parcours, de sa transformation personnelle et de son nouveau bonheur.Un témoignage puissant sur sa capacité à surmonter l'adversité et à s'épanouir malgré les épreuves.French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.Retrouvez nos partenaires et sponsors : https://linktr.ee/FrenchExpat Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Rejoignez-nous pour cette nouvelle édition de la Revue de presse internationale, où nous explorons les grands sujets qui font l'actualité dans le monde.Tout d'abord, nous nous rendons au Japon, où la presse s'indigne d'un scandale hors norme : le plus ancien condamné à mort du pays croupit toujours dans le couloir de la mort. Ce drame soulève des questions troublantes sur le système judiciaire japonais et la possibilité que d'autres innocents soient encore emprisonnés.Ensuite, direction le Brésil, où la situation des incendies en Amazonie et dans le Pantanal est plus préoccupante que jamais. Les chiffres sont alarmants : plus de 11 millions d'hectares détruits depuis le début de l'année, et 60% du pays recouvert de fumée. Les conséquences sur la santé publique sont déjà visibles, avec une hausse brutale des hospitalisations, notamment chez les enfants et les personnes âgées. Les experts prédisent même une augmentation des maladies pulmonaires et des cancers si les incendies ne sont pas rapidement maîtrisés.Enfin, nous terminons notre tour d'horizon en Irlande, où l'effervescence est palpable autour de la sortie du nouveau roman de Sally Rooney, l'une des auteures irlandaises les plus en vogue. Ses fans ont fait la queue dès l'aube pour se procurer le livre, qui promet une fois de plus de plonger le lecteur dans des histoires d'amour complexes, thème de prédilection de cette écrivaine surnommée la "Jane Austen de sa génération".Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
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Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.
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durée : 00:02:10 - Le monde est à nous - Un homme, condamné à la peine capitale en 1968, se bat pour obtenir son acquittement. La révision de son procès a commencé près de Tokyo.
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durée : 00:03:18 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Le volcan, point culminant du Japon, est victime du surtourisme. Pour limiter le phénomène, les autorités locales annoncent une série de mesures, dont un péage de 2.000 yens (12€ environ) par randonneur qui souhaiterait emprunter l'itinéraire le plus populaire.
Au Japon, patrons et syndicats se retrouvent à partir de ce mercredi 24 janvier pour discuter des salaires. Une négociation cruciale pour l'avenir du pays : une hausse généreuse est espérée pour enrayer le déclin chronique de l'économie. Dans ce pays parmi les plus riches au monde, les salaires font du surplace depuis trente ans. Depuis la crise financière survenue à la fin des années 1990, les revenus tendent à baisser, tout comme les prix. Le Japon est tombé dans le piège de la stagflation, c'est-à-dire une croissance anémique autoalimentée par la déflation. Ce lent dépérissement l'a rétrogradé à la quatrième place des pays riches en 2023, dépassé par l'Allemagne. Une chute au ralenti qui parait inexorable. Sous l'effet conjugué de l'atrophie de l'économie et de l'effondrement démographique, le Japon perd 800 000 habitants par an.Le rebond observé au début de l'année 2023 laisse entrevoir un scénario plus optimiste. En effet, beaucoup de choses ont changé dans l'archipel depuis le Covid-19 et le début de la guerre en Ukraine. Ces deux chocs externes ont sorti l'économie nippone de sa torpeur. D'une part en dopant l'industrie : dans un monde occidental en quête de sécurité, dérouté par le confinement chinois, construire une usine au Japon, redevient tendance. Le numéro un mondial des semi-conducteurs, le Taïwanais TSMC, va inaugurer une nouvelle usine courant février sur l'île de Kyushu. Warren Buffet, le célèbre investisseur américain, apprécié pour la sagesse et la rentabilité de ses placements, encourage à investir au Japon.InflationLa deuxième conséquence imprévue et salutaire est le réveil de l'inflation. La hausse des prix a dépassé les 3% en 2023. Ô stupeur ! Les chefs d'entreprise nippons constatent que cela ne décourage pas la demande. Rassurés, ils ont donc enfin accepté de relever les salaires au printemps 2023. Une première depuis trente ans. Mais les salaires sont encore trop bas, inférieurs à l'inflation. C'est pourquoi un coup de pouce plus généreux est espéré cette année.À lire aussiAu Japon, le plan du gouvernement ne devrait pas redorer l'économie du paysLa hausse des salaires de 2024 pourrait enfin enclencher un cercle vertueux. Pour relancer la consommation, et donc la croissance, une augmentation des salaires de 4% serait la bienvenue en 2024. Avec les profits records engrangés en 2023, les grandes entreprises ont les moyens de faire un effort supplémentaire. Et sur un marché du travail de plus en plus tendu du fait de la crise démographique, il faut savoir retenir ses employés. Les ménages suivent le feuilleton des négociations avec intérêt, tout comme la Banque centrale. Cela fait trente ans qu'elle soutient l'économie à bout de bras avec des taux d'intérêts proche de zéro, et plus souvent inférieur.C'est aujourd'hui le dernier argentier de la planète à pratiquer des taux négatifs. Si l'inflation est bien réelle tout en restant contenue en dessous de 2%, et si les salaires grimpent fortement comme l'espèrent les économistes, la Banque du Japon pourrait enfin entamer sa normalisation. Elle prendra sa décision à l'issue des négociations étalées jusqu'à fin mars.À lire aussiAu Japon, le Premier ministre annonce un plan de soutien massif pour la troisième économie mondiale
Pour cette semaine du 8 janvier : un séisme inexpliqué au Japon, les pouvoirs surprenants du fromage, un projet volcanique étonnant, le mystère de Vénus et la randonnée du futur. Bonne écoute et bon week-end !
durée : 00:02:23 - Le monde est à nous - Depuis les années 90, l'économie japonaise semble en difficulté. Le gouvernement lui, garde espoir.
Le Premier ministre japonais a annoncé, jeudi 2 novembre, un plan de 17 000 milliards de yens, soit 113 milliards de dollars, pour soutenir l'économie et atténuer les effets de l'inflation. Les économistes sont sceptiques. Fumio Kishida, Premier ministre japonais en mal de popularité, a présenté un plan pour soutenir l'économie nippone jeudi 2 novembre. Parmi les mesures, on trouve des baisses ponctuelles d'impôts sur le revenu et sur la taxe d'habitation, des aides aux ménages les plus modestes, ou encore des réductions d'impôts pour des secteurs stratégiques, comme les puces électroniques et la fabrication de batteries.Enfin, l'exécutif a prévu des subventions pour limiter le prix de l'essence, qui avait beaucoup augmenté au début de la guerre en Ukraine, et pourrait repartir à la hausse en raison du conflit entre Israël et le Hamas. Si on ajoute à cela les prêts garantis par l'État, prévus aussi dans ce plan, et les dépenses qui viendront des gouvernements locaux, le plan – qui doit encore être approuvé par le Parlement – atteint l'équivalent de 150 milliards de dollars. L'exécutif assure ainsi vouloir aider les ménages face à l'inflation, qui devrait rester proche des 3% cette année, alors que l'objectif de la Banque centrale est de 2%. Fumio Kishida cherche également à améliorer son image auprès des Japonais, peut-être avant d'appeler à des élections anticipées début 2024.Pas de hausse des taux de la Banque centraleMalgré l'inflation, les taux de la Banque centrale japonaise restent parmi les plus bas au monde. Tandis que la Réserve fédérale américaine (Fed) ou la Banque centrale européenne (BCE) n'ont fait qu'augmenter les taux d'intérêt depuis 2022 et viennent seulement de marquer une pause, le principal taux directeur de la Banque du Japon reste négatif à – 0,1%. C'est en ce moment la seule Banque centrale au monde à avoir un taux directeur en dessous de zéro, par crainte de la déflation, la baisse des prix, qui a longtemps touché l'économie japonaise.Une partie des habitants semble sceptique, tout comme des experts interrogés par les médias nationaux et internationaux. Un économiste japonais chevronné, interviewé par l'agence Reuters, estime par exemple que les effets du plan seront faibles sur le PIB japonais et ne permettront pas d'atteindre l'objectif de 1% de croissance annuelle fixé par le gouvernement. Sans compter que le pays va encore plus s'endetter, alors le gouvernement a déjà annoncé en décembre 2022 vouloir doubler ses dépenses dans le secteur de la défense et que le Japon est déjà le plus endetté des pays développés. Les gouvernements successifs ont en effet longtemps tenté de soutenir la croissance à grands coups de dépenses publiques.Une économie encore convalescenteAu départ, le Japon avait bien résisté au choc de la pandémie de Covid-19, mais le pays subit finalement toujours les conséquences de cette crise qui a ébranlé l'économie mondiale, mis à l'épreuve les chaînes d'approvisionnement et a fait grimper les prix de l'énergie et des matières premières. La croissance a bien repris au printemps 2023, mais cela n'a pas duré : elle est repassée à 0,6% au troisième trimestre, notamment à cause du ralentissement économique de la Chine.Le yen, la monnaie japonaise, flirte avec son niveau le plus bas depuis trente-trois ans face au dollar. Le pays vieillit, manque de main-d'œuvre. Il a aussi pris du retard dans le domaine des semi-conducteurs ou encore des voitures électriques. D'après les projections du Fonds monétaire international (FMI), le Japon devrait perdre sa place de troisième économie mondiale cette année aux dépens de l'Allemagne. Avant d'être écarté du pied du podium par l'Inde, qui passerait bientôt quatrième, avant l'année 2030.
5/5 – Dernier épisode de la série sur les pays bousculés par leur démographie. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », nous rediffusons un épisode dans lequel Pierrick Fay et Yann Rousseau reviennent sur les défis d'un pays dont la population recule inexorablement.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay et Michèle Warnet. Cet épisode a été enregistré en juillet 2023. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Yann Rousseau (correspondant des « Echos » au Japon). Réalisation : Willy Ganne et Nicolas Jean. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : JEAN CHUNG/The New York Times-REDUX-REA. Sons : Euronews, « Les Sardines » – Patrick Sébastien, Dinolingo, « The Walking Dead », Les Nuls, « Je veux un enfant » – Brigitte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Pour découvrir d'autres sujets sur l'identité et le genre, écoutez notre playlist sur ce sujet . Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
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Les dirigeants du G7 réunis à Hiroshima se sont recueillis vendredi matin devant des lieux commémorant l'horreur de la destruction atomique subie par cette ville japonaise en 1945.
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Tiphaine Véron a tout organisé pour son voyage au Japon, le pays qu'elle aime tant. De son départ à son arrivée, tout semble se dérouler parfaitement. Par messages, la jeune femme détaille chaque étape de son périple à sa famille. Pourtant, le 29 juillet 2018, les nouvelles cessent brusquement. Ses proches s'inquiètent mais se rassurent, jusqu'à ce que l'ambassade de Tokyo les contacte. Tiphaine a bel et bien disparu, comme évaporée. Sans attendre, Damien, son frère et sa sœur Sybille, se rendent sur place et découvrent les nombreuses failles de l'enquête japonaise... mais qu'est-il réellement arrivé à Tiphaine ? La voix du crime de cet épisode consacré à la disparition de Tiphaine Véron est son frère Damien. Il livre son témoignage et les détails de l'enquête qu'il a menée avec sa famille au micro de Jean-Alphonse Richard.
Tiphaine Véron a tout organisé pour son voyage au Japon, le pays qu'elle aime tant. De son départ à son arrivée, tout semble se dérouler parfaitement. Par messages, la jeune femme détaille chaque étape de son périple à sa famille. Pourtant, le 29 juillet 2018, les nouvelles cessent brusquement. Ses proches s'inquiètent mais se rassurent, jusqu'à ce que l'ambassade de Tokyo les contacte. Tiphaine a bel et bien disparu, comme évaporée. Sans attendre, Damien, son frère et sa sœur Sybille, se rendent sur place et découvrent les nombreuses failles de l'enquête japonaise... mais qu'est-il réellement arrivé à Tiphaine ? La voix du crime de cet épisode consacré à la disparition de Tiphaine Véron est son frère Damien. Il livre son témoignage et les détails de l'enquête qu'il a menée avec sa famille au micro de Jean-Alphonse Richard.