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durée : 00:02:24 - franceinfo seniors - par : Frédérique Marié - À l'occasion d'un forum sur les droits numériques accueillant à Bordeaux 34 villes européennes, en avril dernier, Bordeaux Métropole publie une étude qui donne la parole aux personnes en difficulté numérique.
Hackathon recrutement, congé de solidarité internationale… les innovations RH de Bordeaux Métropole avec Vincent Lescaillez, DRH mutualisé de Bordeaux Métropole et de la ville et du CCAS de Bordeaux, Président de l'association des DRH des grandes collectivités
Mérite ou ancienneté : quel juste salaire pour les agents publics ? avec Vincent Lescaillez, DRH mutualisé de Bordeaux Métropole et de la ville et du CCAS de Bordeaux, Président de l'association des DRH des grandes collectivités
durée : 00:02:05 - Le brief éco - C'est un sérieux coup porté à l'activité de l'aéroport Bordeaux-Mérignac. Ryanair, la compagnie aérienne irlandaise à bas coûts, y est implantée depuis 14 ans.
Faut-il repenser les statuts de la fonction publique ? avec Vincent Lescaillez, DRH mutualisé de Bordeaux Métropole et de la ville et du CCAS de Bordeaux, Président de l'association des DRH des grandes collectivités
Affaibli par plusieurs cancers le président de Bordeaux Métropole quitte ses fonctions. RTL reçoit Alain Anziani. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin du 06 mars 2024 avec Jérôme Florin et Marina Giraudeau.
Affaibli par plusieurs cancers le président de Bordeaux Métropole quitte ses fonctions. RTL reçoit Alain Anziani. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin du 06 mars 2024 avec Jérôme Florin et Marina Giraudeau.
Cette semaine, on vous embarque pour un grand tour de la région et pour une visite… originale : notre territoire du point de vue des entreprises ! En compagnie d'Alexandre CIEUX, président de l'OIEB, nous explorons le centre de Bordeaux, mais aussi le Sud de la métropole, le Nord, l'Est et l'Ouest pour expliquer et comprendre l'implantation des grandes sociétés sur la région. Hermes, Thales, CDiscount, BackMarket, Betclic, OVH, Decathlon… Ces dernières années, Bordeaux a le vent en poupe, et ça se voit. Les projets se sont multipliés et de nombreuses entreprises s'implantent, certaines même y déménagent leur siège, afin de répondre (en partie) à l'évolution du marché du travail. Mais qu'est-ce qui les séduit tant ? Nous évoquons avec Alexandre : les grandes entreprises sur Bordeaux Métropole ce qu'elles viennent chercher sur la région… … mais aussi ce qui les freine le sujet du coworking à Bordeaux les projets emblématiques la dynamique immobilière actuelle sur la région la dynamique à venir Le centre de Bordeaux, Euratlantique, le Bassin à Flots, Brazza, Bastide-Niel, Darwin, Mérignac, Le Haillan, Cestas, Arcachon, le Sud Médoc jusqu'à Libourne, Périgueux, Tarbes, Limoges… rejoignez-nous pour un grand tour d'horizon de notre région ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Salut futur médecin !
"Résistances poétiques" aux éditions Actes Sud. Entretien avec Sylvie Hazebroucq. En partenariat avec Bordeaux Métropole.
Propriété de Bordeaux Métropole, le stade Matmut Atlantique connait un déficit de plus de 2 millions d'euros et une fréquentation toujours en berne. Qualifié de "grand stade inutile" par le maire de Bordeaux, la structure se résout aujourd'hui de partir à la recherche d'un repreneur. Claire Mayer, correspondante au Monde à Bordeaux, est au micro de Marion Ruaud. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le mag infos de l'ADEME en Nouvelle-Aquitaine. Disponible également en vidéo sur nouvelle-aquitaine.ademe.fr Développement durable, énergies renouvelables ... --- Saison 4 - Émission N°13 : « Onde verte », le podcast de l'ADEME invite Claude Bichet, Vice-présidente de Bordeaux Métropole, pour évoquer le dynamisme de la métropole bordelaise en matière d'énergie renouvelables thermiques notamment à travers les réseaux de chaleur.
Le mag infos de l'ADEME en Nouvelle-Aquitaine. Disponible également en vidéo sur nouvelle-aquitaine.ademe.fr Développement durable, énergies renouvelables ... --- Saison 4 - Émission N°10 : Une filière sport zéro déchet en Nouvelle-Aquitaine : un rêve inaccessible ? « Non », répondait Marc Bultez en direct des Vivres de l'Art à Bordeaux le 19 septembre dernier, au micro d'« Onde verte », le mag infos de l'ADEME. Dans cette émission, le créateur de la Recyclerie Sportive explique comment, dans ses ateliers de co-réparation et ses boutiques, on apprend à donner une seconde vie aux matériels sportifs. Le but ? Valoriser les déchets de toute une filière qui, cette année encore, a émis 104 000 tonnes* de déchets sur le marché sportif français, dont seulement 5% sont réemployés. La recyclerie sportive de Bordeaux Mérignac : https://bit.ly/3fkIjLT *source : ADEME
Retrouvez plus d'infos et toutes nos émissions sur https://www.lacledesondes.fr
Du 31 mai au 2 juin 2022 le Grand Genève accueille la 23ème édition des Assises européennes de la Transition Energétique, rendez-vous annuel des acteurs locaux engagés dans la transition énergétique. Elles sont coorganisées avec Bordeaux Métropole, Dunkerque et l'Agence de la Transition Ecologique. Entretien avec Claudine Bichet, vice-présidente de Bordeaux métropole en charge du climat, de la transition énergétique et de la santé, en direct de Genève.
Pour ce nouvel épisode, j'ai le plaisir de recevoir Sylvie Violan, Directrice de la Scène nationale Carré Colonnes et du Festival International des Arts de Bordeaux Métropole ! Dans cet épisode, Sylvie nous parle de son parcours, de son amour pour les arts et de l'importance vitale de la culture dans la “cité” et comment elle participe en suivant ses envies, à créer ce lien si essentiel avec les arts. Elle a réussi à développer un lieu devenu en 2020, la 76ème scène nationale, chapeau l'artiste ! Un super échange accompagné par les oiseaux du jardin et quelques notes de piano sur la fin de ce beau moment de partage. Je vous souhaite à toutes et à tous une très belle écoute !
durée : 00:03:16 - Esprit d'initiative - par : Emmanuel Moreau - Des tonnes d'équipements de sport encore utilisables ou recyclables sont jetées chaque année. L'association La Recyclerie Sportive, née en région parisienne il y a 6 ans, veut remédier à ce gâchis. Elle a désormais plusieurs implantions en France, dont celle de Bordeaux-Mérignac.
Ce vendredi 12 novembre, Eric Zemmour doit tenir une conférence au Palais des congrès dans le cadre de sa campagne pour l'élection présidentielle déjà lancée. En réaction, deux rassemblements sont organisés à Bordeaux : - ce jeudi 11/11 à 16h devant la mairie de Bordeaux pour interpeller la mairie et la métropole, propriétaires du Palais des congrès - ce vendredi 12/11 à 18h30 devant le stade Matmut Pour en parler, on a interrogé Ander, membre de l'Union communiste libertaire de Bordeaux. C'est à écouter dans le podcast ci-dessus. "Zemmour ne vise pas uniquement des toutes petites minorités, ce qui serait déjà un problème en soi. Il vise des pans entiers de la population, il vise les femmes en tant que groupe social, il sème la discorde et son discours est dangereux." Et voici le texte de la lettre ouverte adressée à la mairie et à la métropole : LETTRE A LA MAIRIE DE BORDEAUX ET AU CONSEIL MÉTROPOLITAIN DE BORDEAUX-METROPOLE DÉFENDEZ BORDEAUX : BLOQUEZ ERIC ZEMMOUR Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les Conseillers-es municipaux-ales et métropolitain-es, Vous n'êtes pas sans savoir que M. Eric Zemmour a prévu de venir le 12 novembre prochain au Palais des congrès de Bordeaux faire la promotion de son dernier livre La France n'a pas dit son dernier mot. Qui est-il ? M. Zemmour a travaillé comme journaliste pendant de nombreuses années dans des journaux comme le Figaro, mais il s'est surtout fait connaître ces dernières années comme polémiste d'extrême droite par ses nombreuses sorties ouvertement racistes, sexistes, homophobes, etc., notamment sur la chaîne télévisée de M. Bolloré CNEWS. Chez M. Zemmour ces mots ne sont pas juste des dérapages maladroits, périphériques à un discours quelconque, mais forment bien le fond de sa pensée : il défend un projet de société raciste, patriarcal, violent, antisocial, qu'il justifie par de nombreux mensonges, comme l'ont montré plusieurs journaux. Il réhabilite par des méthodes révisionnistes et négationnistes des criminels comme Pétain. Il promeut ouvertement des thèses foncièrement antisémites et islamophobes comme celle du Grand Remplacement, pourtant battue en brèche par de nombreux-ses chercheur-ses, et pour poursuivre son idéologie fascisante construite sur la base d'une vision rétrograde et organiciste de notre pays et d'un nationalisme ethnique, il appelle implicitement à une purification du corps social. En effet, M. Zemmour participe par ces paroles à nourrir les violences fascistes, qui ont explosé cette année en France, et que nous ne sommes pas à l'abri de voir se développer aussi dans notre ville et notre département, au vu des nombreux tags racistes, fascistes, identitaires, nazis, qui recouvrent de plus en plus régulièrement nos murs comme on a pu le voir par exemple sur le campus universitaire de Pessac à la rentrée. De surcroît, il fédère depuis peu des militant-es de tous les horizons de l'extrême-droite française qui, outre le fait qu'ils ont commencé à faire campagne en son nom pour les prochaines élections présidentielles et sont, pour une partie d'entre eux, adeptes de la violence : certains se sont rendus coupables d'agressions physiques, d'autres se préparent à la guerre civile et s'entraînent à l'arme à feu sur des caricatures de Noirs, de Juifs et de Musulmans. Le terrorisme d'extrême droite qui monte dangereusement en France - plusieurs attentats ont été déjoués cet été - s'appuie sur cette dynamique que M. Zemmour entretient. En plus d'être accusé d'agressions sexuelles par plusieurs femmes, l'homme, nous tenons à le rappeler, a été visé de multiples fois par des plaintes pour ses propos, et même condamné par la justice française pour provocation à la haine raciale en 2011, une deuxième fois en 2018, puis en 2019 pour injure et provocation à la haine. Il est encore sous le coup, en 2021, d'une nouvelle enquête pour des chefs d'accusation similaires. Pour nous, la venue de M. Zemmour à Bordeaux n'est pas un événement anodin. Si nous avons décidé de vous interpeller par cette lettre, c'est parce que nous sommes convaincus que la Ville de Bordeaux et le Conseil métropolitain doivent se positionner contre la venue présence d'un tel personnage, dangereux et manipulateur, qui dévoie la liberté d'expression pour se défendre d'accusations de propos illégaux, ne pas lui donner de tribune, et lui refuser l'accès à une salle qui est propriété de la ville de Bordeaux et de Bordeaux Métropole. D'autres maires l'ont déjà fait, celle de Biarritz par exemple. Nous opposons à cet incitateur à la haine, bourgeois fasciste au service des plus riches, des valeurs de solidarité, d'entraide, d'ouverture, et nous souhaitons que vous preniez la responsabilité de défendre notre métropole contre ses discours qui menacent la population. Nous espérons que vous ne minimiserez pas le danger qu'il représente. Nous vous prions de bien vouloir agréer, Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les Conseiller-es, municipaux et métropolitaines, l'expression de nos salutations respectueuses, Signataires : ANV-COP21 Gironde, Attac 33, CGT UL Bordeaux Nord, Fackap, Il est encore temps, Révolution Permanente, Solidaires 33, Sud-Recherche Bordeaux, Union Communiste Libertaire Bordeaux
Radio Immo, première webradio d'information immobilière
La Clé des Ondes est allée voir et entendre ce qui se passait au FAB Festival International des Arts de Bordeaux Métropole. Nous avons eut le plaisir d' assister à sortie de Création de la compagnie Jeanne Simone chorégraphies d'espaces publics intitulé Ce qui s'appelle encore peau : "Ils et elles sont cinq et font groupe de leurs individualités. Joyeusement, sensuellement, anatomiquement, ils et elles font l'expérience d'être un corps contenu dans une enveloppe, de se frotter à la relation, tactiles et animés de leur animale sensorialité." Nous avons été encore une fois été ému et touché par la sensibilité de ce spectacle et pour en savoir plus nous avons demandé à Laure Terrier de la compagnie Jeanne Simone de nous parler des éléments qui lui ont permis d'écrire ce spectacle Par Rémi Philton
À l'occasion de l'annonce de sa troisième candidature pour les élections présidentielles, Philippe Poutou est l'invité de Rémi-Kenzo Pagès pour un entretien politique exclusif. L'ouvrier bordelais, Philippe Poutou, candidate pour la troisième élection présidentielle consécutive. Après 2012 et 2017, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) a choisi l'ancien syndicaliste CGT de l'usine Ford de Blanquefort, en Gironde pour porter les couleurs du NPA aux présidentielles de 2022. C'est un programme anticapitaliste et révolutionnaire que souhaite défendre celui qui est désormais sans emploi, après avoir été licencié il y a deux ans de l'usine, malgré une lutte contre sa fermeture. Conseiller municipal de Bordeaux et conseiller métropolitain de Bordeaux Métropole depuis 2020, ce militant trotskiste s'est allié à la France Insoumise et à des figures locales des gilets jaunes lors des dernières élections. C'est désormais seul avec l'étiquette du NPA qu'il se lance dans la course à l'Élysée. Pour expliquer les raisons de sa candidature et développer l'analyse politique du NPA, Philippe Poutou est sur le plateau du Média. ▶ Soutenez Le Média :
durée : 00:03:25 - Le témoin de l'actu dans les Landes
Florent Coignac est en charge du service vélo et marche de Bordeaux Métropole. Il évoque pour nous la politique cyclable mise en place par la métropole de Bordeaux sur ces vingt dernières années et nous présente le projet "Handshake". Un entretien réalisé par Laurence Aubron.
Céline Papin est adjointe au maire de Bordeaux, et également vice-présidente de Bordeaux Métropole en charge de l'équilibre des territoires, des relations internationales et du dialogue citoyen. Elle évoque pour nous le caractère européen de Bordeaux et les projets européens de la Métropole. Un entretien réalisé par Laurence Aubron. Crédit photo : TS-mairie de bordeaux
Pour ce nouvel épisode j'ai le plaisir de recevoir Béatrice, ancienne journaliste devenue rédactrice et co-présidente avec Valérie Pull des Burdis, le club de Volley-Ball Féminin de Bordeaux Mérignac. Un échange orienté autour de sa passion pour les mots qu'elle a depuis toute petite et de son engagement pour une équité dans le monde du sport, mais pas que ! Spoiler alert : notre échange part régulièrement en live ! Et c'est ça qui est bon. Crédits :
Mercredi 13 janvier, une famille albanaise a été expulsée d'un immeuble qu'elle occupait avec d'autres familles à la Cité Thorez de Bègles. Cet immeuble dont certains appartements étaient vacants depuis plusieurs années est aussi là où habite depuis 35 ans Dominique Belougne, un militant engagé entre autres à la CNL (Confédération Nationale des Logements). Nous sommes allés à la rencontre des familles et de leur soutien pour revenir sur la situation en cours dans la Cité Thorez et plus largement sur le sort fait aux exilés. Les questions suivantes synthétisent l'entretien réalisé avec Dominique Belougne le vendredi 15 janvier 202 , à retrouver en intégralité dans le podcast ci-dessus La Clé des Ondes : Que s'est-il passé mercredi dernier ? Où est cette famille actuellement ? D'autres familles sont-elles dans la même situation ? Dominique Belougne : Cette famille avec un bébé de quelques mois et une fillette de 2 ans, a été expulsée tout simplement en début de matinée à 8h30. Ça s'est passé comme toutes les expulsions, sans violence. Mais bon à peine j'ai essayé d'interpeler le commandant, directement il m'a menacé en me disant : « attention il y a atteinte à l'ordre public ! ». Il ne reconnaissait pas non plus l'utilité de notre présence, nous qui essayons d'aider ces familles. Heureusement un adjoint au maire communiste, Vincent Boivinet, est venu tout de suite pour aider les familles et calmer le jeu d'une certaine façon. On a pu faire en sorte que les meubles soient sortis, avec le soutien de leur famille, dans l'espoir que cette famille puisse retrouver un logement rapidement. Parce qu'il y a une obligation du département de les aider mais bon généralement c'est seulement avec 3 ou 4 nuitées d'hôtel et c'est ce qui s'est passé pour cette famille. Il n'a par ailleurs pas été pris en compte que cette famille avait un bébé car elle n'avait là-bas aucun moyen de restauration, même pour faire chauffer un biberon. L'hôtel dans lequel elle était est apparemment insalubre, avec des punaises de lit, donc elle n'y est pas restée et a été accueillie à la zone libre de Cenon. "Avec plusieurs associations on a donc organisé des veilles pour aider ces familles, y compris des événements culturels auxquels a participé le maire de Bègles, qui a soutenu ces familles autant que possible compte tenu des lois françaises. " A la cité 14 ou 15 familles sont dans la même situation et risquent d'être à leur tour expulsées : donc entre 60 et 80 personnes avec une trentaine d'enfants environ. Cela fait plusieurs années qu'au moins la moitié des appartements de cet immeuble étaient vides. Donc il faut le dire ça a créé une situation d'appel d'air : des familles ont profité de cette situation pour venir avec leurs enfants. Depuis 2,5/3 ans on essaie avec un collectif de la cité et des associations de négocier une table ronde avec les pouvoirs publics pour essayer de les reloger. Tout ce que ces familles souhaitent c'est avoir des papiers pour être dans une situation régulière et vivre dans des conditions correctes sans avoir la peur au ventre de se retrouver du jour au lendemain à la rue. Avec plusieurs associations on a donc organisé des veilles pour aider ces familles, y compris des événements culturels auxquels a participé le maire de Bègles, qui a soutenu ces familles autant que possible compte tenu des lois françaises. Ces familles savent qu'elles ne peuvent pas durablement rester là. Des travaux de réhabilitation étaient déjà évoqués par le bailleur Vilogia à l'époque. A côté de cela le maire de Bègles, Clément Rossignol Puech, a aussi expliqué à Sud-Ouest qu'il y a une présence de réseaux mafieux albanais. Quelle importance ça a dans ces procédures d'expulsions et sur l'ambiance du quartier ? A part ça quand ils évoquent des réseaux mafieux moi je ne connais pas. Ce qui est vrai c'est qu'au départ, ces familles sont rentrées ici par des réseaux, pas forcément albanais, de vendeurs de drogue. Ces derniers ont d'ailleurs été virés, après 10 années pendant lesquelles ils étaient en bas de la tour. En effet la société Vilogia a engagé des vigiles pour empêcher que les jeunes qui dealaient ne reviennent. Quand il y a des migrations importantes de populations il y a des réseaux qui se forment mais de là à parler de mafieux ça me semble un peu excessif. Certaines familles avaient payé pour venir ici en pensant qu'elles payaient un loyer pour se retrouver dans un logement comme un autre. En parlant de loyer, on soupçonne aussi Vilogia d'avoir entrepris ces rénovations pour augmenter les loyers et faciliter les expulsions actuelles. De plus, cette tour que vous voyez là avait été abandonnée par les bailleurs successifs. Donc pour améliorer les contions de vie du quartier comme ce qui est en train d'être fait il fait tout rénover pour relouer les appartements. Cette situation a été créée par cette politique du vide ! C'est scandaleux quand on sait que sur la métropole il y a des milliers de familles qui attendent d'accéder au logement social. Nous aimerions seulement que la préfecture suspende les expulsions pendant les semaines à venir et respecte la trêve hivernale même si normalement elle ne concerne pas les squats. (S'adressant à une mère de famille albanaise) Pouvez-vous nous parler un peu de votre situation J'habite ici avec ma famille depuis 3 ans environ. J'ai 3 enfants qui sont scolarisés ici. Le plus grand depuis 5 ans maintenant. Mais ici on n'a aucun droit. Je travaille en France depuis 1 an et demi et je voudrais payer le loyer mais Vilogia n'accepte pas. J'essaie d'appeler la mairie régulièrement pour être logés ailleurs, on me dit d'attendre mais rien ne change. Personne ne vient nous aider. "Je veux un toit pour mes enfants, je peux tout payer : l'eau, l'électricité… Mais il me faut un logement." J'ai contacté des assistantes sociales mais il n'y a rien pour nous… Ça fait deux ans que mon mari a demandé d'avoir des papiers à la mairie mais toujours rien... Il y a 4 mois j'ai donc déposé un autre dossier pour lui et toute ma famille parce que ça fait quand même 5 ans et demi que je suis en France. On m'avait dit que si on travaillait ici et qu'on avait des papiers on aurait un droit de logement. Il nous manque seulement les papiers. Je veux un toit pour mes enfants, je peux tout payer : l'eau, l'électricité… Mais il me faut un logement. Plusieurs familles kosovares ont déjà régularisé leurs papiers et ont eu accès au logement sur Bègles. Mais à côté de ça d'autres familles ici depuis une dizaine d'années se sont vu refuser les papiers et ont donc été priées de quitter le territoire. Propos recueillis et retranscrit par Manon Chevalier
Antoine Boudinet, conseiller municipal à Bordeaux, entame son procès au tribunal judiciaire de Bordeaux contre la grenade lacrymogène instantanée GLI-F4. C'est accompagné par la pluie et plusieurs soutiens qu'il s'est rendu au tribunal judiciaire de Bordeaux pour passer sa première audience devant le juge. Après l'audience avec son avocat, il est sorti du tribunal avec un espoir et un petit sourire sur le visage pour exprimer sa satisfaction par rapport au déroulement de cette première partie de son procès. La Clé des Ondes : Antoine, vous vous rappeler encore de ces moments douloureux que vous avez vécu le 8 décembre 2018, votre main a été arrachée par une grenade lacrymogène en marge d'une manifestation des gilets jaunes sur la place de la Mairie de Bordeaux. Dites-nous comment vous vous sentez à présent ? Antoine Boudinet : Maintenant ça fait deux ans, psychologiquement je suis quand même reconstruit, physiquement ma rééducation est terminée, donc, voila, je vais bien. Je fais mon travail au conseil municipal auprès de Philippe Poutou et de Bordeaux En Luttes, mais je continue à militer auprès des autres mutilés. Avec le collectif des mutilés pour l'exemple, on continue à militer contre les armes sublétales mais aussi, toutes les dérives sécuritaires, malheureusement qui nous tombent dessus les unes après les autres. Je pense donc notamment à la fois aux armes sublétales qui nous ont blessées mais aussi toutes les prises d'étranglement, de placages ventrales qui ont tué des personnes, qui ont rendu des familles en deuil. Et nous militons aussi contre les lois sécuritaires, la proposition de loi dite "sécurité globale". On essaie de militer contre tout ça, on essaye de changer les choses, après voilà, ça se fait lentement, après on verra jusqu'où on peut aller, jusqu'où nous mènera ce combat. Aujourd'hui, vous êtes au tribunal pour que justice soit rendue dans cette affaire, afin que le préfet de l'époque, Didier Lallement, ainsi que l'ex ministre de l'intérieur Christophe Castaner répondent face à votre mutilation devant les tribunaux. Dites-nous, pourquoi de cette audience ? Il y a des mutilés qui portent plainte contre les policiers qui lui ont tiré dessus, ils ont tout à fait le droit. Moi j'ai pris la décision avec mon avocat de porter plainte contre les donneurs d'ordres et notamment en l'occurrence à l'époque, Christophe Castaner qui était ministre de l'intérieur et Didier Lallement qui était préfet. L'idée c'est de condamner le fait de donner l'ordre d'utiliser ces armes. On ne sait pas jusqu'où ça ira. On continuera à se battre. On fera des recours à chaque fois que ce sera nécessaire. Quels sont vos sentiments face à ce qui a été dit pendant l'audience ? J'ai plutôt bon espoir quand même, parce qu'il y a une nouvelle enquête. Elle n'est pas faite par l'inspection générale de la police nationale (l'IGPN) mais par le juge d'instruction, donc par la justice, donc, ce n'est plus la police qui fait l'enquête sur la police, mais bien la justice qui fait l'enquête sur ce qui s'est passé. Ça ne veut pas dire que c'est gagné, mais au moins on relance les dés et ça me redonne espoir. Après on verra ce que ça donne, il est possible que ça dure des années, on verra bien ce qui se passe. Moi déjà si je peux au moins savoir ce qui s'est passé, ça serait déjà une belle chose, une bonne chose, parce qu'au final malheureusement, je suis toujours dans le flou. Comment ça se fait que des grenades nous ont été lancées dessus, autant de grenades, alors que j'étais là ! Normalement elles ne sont pas censées être lancées sur la personne. Il y a tout un tas de choses qui ne sont pas expliquées pour le moment et que je ne sais pas. L'objectif final, à terme, c'est de les faire interdire, pas seulement comme l'a fait interdire Castaner, interdire les grenades GLI-F4, et en réalité les remplacer par les GM2L mais de faire interdire toutes les armes sublétales et toutes les armes létales aussi dans le cadre du maintien de l'ordre et dans le cadre des manifestations. Il ne faut plus utiliser ces armes. La France est le dernier pays d'Europe à les utiliser en fait. Les seuls pays qui utilisent ces grenades, ce sont les pays comme le Népal par exemple. On utilise des armes de guerre contre notre population en France, et ce n'est pas normal ! Ce n'est pas normal ! Je considère que ça n'a pas à être dans une manifestation, ça n'a pas à être dans un quartier populaire, ces armes n'ont pas à exister dans le cadre du maintien de l'ordre. Cette procédure poursuit la logique déjà initiée avec la demande de moratoire contre les LDB que vous avez formulé au maire de Bordeaux... On a demandé avec Philippe Poutou et Evelyne Cervantes-Descubes [conseillers municipaux du groupe Bordeaux En Luttes] un moratoire contre les LBD 40 et les grenades GLI-F4. Ce moratoire, s'il est fait, ne prend pas acte d'obligation, c'est-à-dire que Pierre Hurmic ne peut pas interdire lui-même, la GLI-F4 et le LBD, par contre, il peut prendre cet acte symbolique. Prendre la décision de faire ce moratoire, c'est prendre un acte symbolique, c'est donner sa position de façon symbolique donc, contre ces armes sublétales. D'autres mairies l'ont faites, effectivement, le moratoire a été retoqué en suivant mais cette décision pouvait être faite sans trop de problèmes, sans une grosse prise de risque, et pourtant, Monsieur Hurmic a préféré se réfugier derrière le droit et décider de dire que ce n'est pas de son ressort, ce qui est techniquement vrai, mais nous on regrette effectivement, que contrairement à certains de ses homologues, qu'il n'ait pas pris la décision de faire ce moratoire symbolique. Pour finir, est ce qu'il y a d'autres actions qui sont prévues par vous et par l'association les mutilés ? Personnellement, je vais continuer à travailler sur les conseils municipaux de Bordeaux, je continue mon travail d'élu avec Philippe et Évelyne. Et maintenant, il y a aussi toutes les mobilisations qu'on va continuer. Il n'y a pas que les lois sécurité globale, il y en a sur beaucoup de choses. Malheureusement, la colère sociale est de plus en plus présente, elle envahit de plus en plus la rue, il faut qu'on y soit, il faut qu'on soit là pour soutenir les camarades. Maintenant avec les Mutilés pour l'exemple, on va continuer chacun à faire notre chemin aussi juridique chacun de son côté. On va se soutenir les uns les autres, on va aussi lancer des procédures tous ensemble. C'est un autre projet en construction mais qui va se faire. C'est un projet futur qui est largement envisagé. On est loin d'être sur la fin, on est que sur le début du combat. Mais maintenant j'ai bon espoir, parce qu'on est sur des bases de travail en équipe très très fortes. Et il n'y a pas que les mutilés parce que les mutilés ce n'est qu'une seule partie des violences policières. Il y a aussi toutes les familles endeuillées, il y a toutes les personnes qui ont été victimes de harcèlement judiciaire. Nous on essaye de travailler tous ensemble pour changer le maintien de l'ordre en France à la fois dans les manifestations et dans les quartiers et de façon générale, de changer la police. On ne sait pas si on va y arriver, mais on ne pourra pas nous dire qu'on a pas essayé. Entretien réalisé et retranscrit par Mamadou Saidou Barry Photo de Une : Antoine Boudinet dans le hall de Bordeaux Métropole en novembre 2020 (Xavier Ridon/La Clé des Ondes)
Olivier Escots, président du groupe communiste à Bordeaux Métropole (Entretien complet)
« Le chant des dunes », un voyage dans des contrées où les dunes s’étendent à perte de vue ou bien ne sont jamais très loin. Une sieste musicale proposée par Patrick Labesse en partenariat avec « Bons baisers du Sahara », un événement proposé dans le cadre de la 7e Quinzaine de l'égalité, de la diversité et de la citoyenneté de Bordeaux-Métropole.
durée : 00:15:12 - Les experts de France Bleu Gironde - Vous avez entre 16 et 25 ans ? Vous avez une furieuse envie d’être utile ? L'association Unis-Cité Bordeaux vous propose des missions de Service Civique, en équipe. Amaël Saw, chargé de suivi opérationnel chez unis-cité Bordeaux Métropole était l’invité d’Isabelle Wagner sur France Bleu Gironde.
Pour ce nouvel épisode j'ai le plaisir de recevoir Jean Pierre Campech, ancien PDG de Cobatri puis Partedis, spécialiste de la distribution de produits du bâtiment, également président de la fondation Bordeaux Mécènes Solidaires qu'il préside depuis 7 ans, et vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie Bordeaux Gironde. Jean-Pierre est un homme engagé, à la fois businessman et humaniste, les deux peuvent clairement aller de pair, qui a intégré durablement au sein de son entreprise un rôle sociétal qui va bien au delà du paiement de l'impôt et de la création d'emploi. Puis en 7 ans de présidence de la fondation, le budget de Bordeaux Mécènes Solidaires a été multiplié par 6 afin d'avoir plus d'impact auprès des associations qui combattent les exclusions économiques et sociales qu'elles quelles soient. On revient donc sur son parcours, ses projets, ce qui l'anime au quotidien et son engagement profond pour les causes qui lui tiennent à coeur ! C'est un échange passionnant avec cet entreprenant aguerri qui continue de s'engager dans des projets, projets qui le nourrissent pleinement. Belle écoute à tous ! Crédits :
RAPPEL En réalisant 11,7% des suffrages exprimés au premier tour des élections municipales bordelaises, Bordeaux En Luttes a confirmé une dynamique inédite dans le Port de la Lune. Avec Philippe Poutou comme tête de liste, la candidature rassemblant France Insoumise, NPA et non-encartés a fait jeu égal avec le marcheur Thomas Cazenave (12,69%). Ce dernier a décidé de rallier le maire sortant LR Nicolas Florian (arrivé premier avec 34,56%). Pierre Hurmic, à la tête de Bordeaux Respire (EELV, PS, PCF et non-encartés), arrivait deuxième (34,38%) a seulement 96 voix du successeur désigné par Alain Juppé. L'ouvrier de Ford - licencié en mars - a expliqué de longue date pourquoi il n'y avait pas d'alliance supplémentaire à gauche. Il nous dit rester "déterminé à fond, à fond, à fond !" ENTRETIEN La Clé des Ondes : D'abord parlons de Ford. Un géant de la logistique, peut-être Amazon, souhaitait s'installer sur le parking de l'usine. Bordeaux Métropole a refusé par la voix de son président qui dit vouloir des "emplois non-précaires, non-délocalisables". Une sage décision ? Philippe Poutou : Oui c'est une manière pour Bordeaux Métropole, la mairie de Bordeaux et tous ces gens qui n'ont pas été à la hauteur de sauver la face en disant qu'ils refusent ça. On est d'accord avec cette décision. Ce qui pose problème, c'est tout ce qui n'a pas été fait avant. Il y avait des possibilités de contraindre Ford à ne pas partir comme ça, voire pas partir du tout peut-être. Ils ont des moyens, des outils. Ils ont capitulé. On ne l'oubliera pas. On ne sait pas aujourd'hui ce que le site peut devenir. A priori rien. Ford possède le site pour cinq ans, ils ont la main. Dans l'accord signé, les pouvoirs publics se sont enlevés tout moyen d'attaquer en justice. Cette lutte passée est pleine de regrets. Aussi sur nous [la CGT Ford - ndlr], qui n'avons peut-être pas été assez capables de pousser pour que les pouvoirs publics agissent. La catastrophe suit avec la liquidation du site à côté. Dans l'usine voisine et jumelle Getrag Ford Transmission, un droit d'alerte vient en effet d'être lancé par la CGT, ralliée par tous les syndicats de l'usine. La même histoire se répète-t-elle ? Le scénario est très proche. A peine le sale boulot fini sur l'usine de boite automatique, qu'il démarre sur l'usine à côté. On dit depuis plus de 10 ans que s'ils ferment FAI, GFT sera aussi visée. On ne peut pas imaginer que la multinationale Ford ferme une moitié pour en garder une autre. Ce qui se passe c'est que les collègues de Getrag tentent d'alerter l'opinion publique et de secouer les élus des collectivités territoriales qui sont complètement absents de la situation. On recommence la même histoire alors qu'ils n'ont aucune excuse. Ils devraient déjà être là à gueuler. La différence sera peut-être la mobilisation des collègues de Getrag, dans un climat social plus différent, pour dire que ça concerne toute l'agglomération bordelaise... Tu as été licencié en mars par Ford et tu vis en même temps une campagne municipale enthousiasmante. Comment vis-tu cela ? C'est peut-être la meilleure façon de ne pas se démoraliser. On a l'impression qu'on est toujours en résistance. Des camarades dépriment, vont très mal, ont peur pour demain et se sentent pas costauds. La campagne permet d'avoir une vision plus large, de discuter, de créer du lien entre équipes militantes. Cet exemple de Ford revient souvent dans tes interventions pour expliquer pourquoi une alliance était impossible avec Bordeaux Respire, la liste menée par Pierre Hurmic, car les élus PS ont signé les accords avec Ford et les élus LR. Comment aurais-tu fait si tu avais été élu ? Au-delà de notre programme qui est radical et anticapitaliste, on se différencie aussi sur la conception du rôle de l'élu. On n'est pas dans l'idée des élus de salon ni des supers élus aux supers idées qui vont faire des bons votes. On imagine des mondes clos. Le maire a d'énormes pouvoirs, la métropole aussi. L'importance du rôle d'un élu, c'est comment il fait le lien avec la population et appelle à la mobilisation. C'est sa capacité à entraîner les autres pour mettre la pression sur le pouvoir central. Sur Ford, c'est ça qui n'a pas été fait. L'un des tracts de Bordeaux En Luttes distribués en ce moment consiste à convaincre les abstentionnistes de revenir aux urnes. Pourquoi ? Ce n'est pas juste le geste du vote mais c'est cette idée qu'on vote pour une équipe qui va lutter, que le contre-pouvoir ne sera pas forcément dans l'assemblée mais autour. Dans la période actuelle, il y a du ras-le-bol... Comme la manif des soignants ou des collégiens et lycéens contre le racisme... C'est idéal pour une campagne. On se disait que ça serait catastrophique à cause d'une crise sanitaire avec le risque que les gens se recroquevillent sur eux-mêmes. Mais en face de ça, il y a eu une belle manifestation des personnels soignants, bien soutenue et avec la défense des services publics. Il y a les batailles anti-racistes et une manif de jeunes organisée via les réseaux sociaux, ça fait un bien fou. Une mobilisation redémarre autour du soutien avec les migrants et contre les expulsions. Dans ce contexte, on essaie de faire passer l'idée de s'occuper de nos affaires. Il y a un appel aux abstentionnistes mais aussi vers l'abstentionniste des manifs. Quels sont les quatre points les plus convaincants pour aller voter selon toi ? Même si on est jeune, tout le monde a une expérience des reniements des promesses disant "votez pour moi, ça va changer". On s'aperçoit que c'est du baratin avec des promesses valables le temps d'une campagne. Ceux qui se disent de gauche ne le sont que le temps d'une campagne. On se fait toujours avoir. Ce n'est pas caricatural de dire ça. Les vieux comme moi, on a 40 ans d'expérience de ces trahisons. C'est le dégât du vote utile. On doit en tirer les leçons. Nous développons aussi l'idée de l'urgence sociale. La société est riche. Il faut répondre aux besoins des gens. Il n'y a pas de raisons de penser que c'est normal que des gens soient à la rue, que d'autres n'arrivent pas à payer leur loyer, n'arrivent pas à bosser ou qu'en étant au boulot certains en arrivent à se suicider. C'est le rejet d'un monde capitaliste. nom de la photo Au niveau des besoins fondamentaux : pour se loger, vous proposez la réquisition. Pour se déplacer, les transports gratuits. Pour se nourrir, une sécurité sociale alimentaire.... On a essayé de construire un programme face au problème qu'on rencontre immédiatement. Ce qui fait le lien entre logement, transport et aussi écologie radicale, ce sont les services publics. Tout a été abandonné par les politiques libérales, par la marchandisation et la réduction des coûts. On détruit tout ce qui est collectif. Pour que les collectivités aient les moyens d'agir, il faut des outils et donc des services publics. On discute beaucoup gratuité mais ça dit forcément services publics et re-municipalisation avec tous les besoins fondamentaux. On est en rupture avec ce qui se fait car on est sur des logiques très sociales voire libertaires. On est pour une auto-gestion dans les quartiers avec un véritable pouvoir, une démocratie directe. La situation du trafic aérien et de l'industrie aéronautique pose question car sa chute libre permet une réduction de la pollution mais risque de nuire aux 27000 emplois, comme a lancé l'alerte la CGT Métallurgie 33. Comment, dans ce cadre, répondre à la difficile équation "fin du monde, fin du mois, même combat" ? On a connu ces questions aussi face au nucléaire ou à l'armement. Il y avait des confrontations avec des milieux militants alors qu'on aurait intérêt à se battre ensemble. On peut trouver des solutions. On voit comment la question environnementale va avec la question sociale. La question de l'emploi est au centre. On est pour la suppression de la ligne Mérignac-Orly. On sait que l'avion est le plus destructeur donc si on dit qu'il faut supprimer, ça veut dire qu'une économie en pâtit et que ce sont des gens comme nous qui paient. Il faut donc poser la question de la reconversion des emplois et de la protection totale des salariés, sans perdre leur salaire ni leurs avantages, donc par l'interdiction des licenciements, de la précarité. Cette question dépasse donc l'industrie aéronautique. Avec Ford, des élus écolos avaient refusé de nous soutenir - à travers une motion au conseil régional - car on faisait des trucs polluants, alors qu'on est d'accord pour produire autre chose. Il faut faire des jonctions. L'alliance entre le maire Les Républicains et le candidat La République En Marche s'est reproduite dans d'autres villes en France. Est-ce un front anti-écolo comme le titrait Le Monde ? On peut le traduire comme ça mais je pense que, à Bordeaux, les juppéistes et chabannistes ne veulent juste pas lâcher le pouvoir. Ça aurait pu être un front anti-rouge. D'ailleurs on n'est pas passé loin d'un front LaRem-écolo, on a compris qu'il y a eu des contacts mais qu'Hurmic aurait perdu les communistes et du monde. Ce qui est terrible dans la politique, c'est le pouvoir et ses manœuvres très grossières. On savait que ça se finirait comme ça... Maintenant, c'est comment on peut continuer à discuter politique. Il faut se distancier de tout ça. On voit qu'on est pris en sandwich sur l'idée du vote utile. On ferait manquer la chance historique pour Bordeaux de basculer à gauche. Cette pression est physique. On ne va pas culpabiliser alors qu'on nous a toujours oubliés, toujours effacés. Sans indiquer les dynamiques des derniers jours, le sondage de Sud Ouest vous crédite de 11%. Pierre Hurmic est à 9 points derrière Nicolas Florian. Votre score estimé vous permet de vous sentir légitimes ? On craignait ce sondage. Notre force dépend de notre confiance, de notre moral. Tout est très fragile. On craignait un score bas ou très bas qui aurait souligné qu'on était de trop, même si on était convaincus qu'on ne faisait pas de conneries... Ce sondage nous a fait un bien fou. On a presque levé les bras. On résiste au vote utile. Ce n'est pas juste mathématique, ni faire la nique à Hurmic, mais c'est qu'à 11% on montre quelque chose de profond. On est lé-gi-ti-mes. Ça nous permet de finir la campagne avec cette confiance. Ça fait le lien avec les rapports qu'on a avait la population. On n'est pas agressés. Il y a des discussions pour dire "ça ferait chier que les juppéïstes soient encore là pour 6 ans..." On partage ça. Mais qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce que la gauche Hurmic peut être cette chance ? Non. Si Hurmic perd, ne cherchez pas de responsabilité de notre côté. On n'a aucun rapport. On ne se connaît pas. S'ils perdent, c'est tout seul. On a d'autres choses à faire et à défendre. Après avoir vu le sondage, Pierre Hurmic dit que les Bordelais veulent un changement puisque Nicolas Florian n'est pas majoritaire. C'est ton avis ? Oui. C'est intéressant mais ça lui sert à dire qu'il faut qu'on s'efface. La distribution des postes des conseillers municipaux est tellement anti-démocratique qu'une équipe qui gagne même avec une seule voix d'avance va conquérir presque les trois-quarts des sièges. Ce n'est pas au nom de cela qu'il faut que ça soit toujours les mêmes qui s'effacent. Quand on ne fait que 1%, on nous dit qu'on est juste des protestataires, mais quand on fait 10 fois plus, on nous dit la même. On ne serait bon qu'à se retirer. Hurmic est seulement capable de dire qu'on serait en trop. A aucun moment, ni le PS ni Hurmic n'ont milité pour qu'il y ait un accord politique. Dès le départ, on a dit que nos intentions étaient incompatibles. A quel moment ont-ils essayé de nous convaincre du contraire ? Jamais. Leur seule idée, c'est qu'on s'efface ! Ils savent qu'on représente le combat Ford, le combat contre les expulsions, le combat contre les violences policières, qu'on a des syndicalistes. On a une identité particulière. Ils n'ont pas été capables de nous englober. Aujourd'hui, on a des attaques, notamment personnelles, sur les réseaux sociaux. On serait bon à se taire. C'est pour ça qu'on a fait notre affiche avec des gens qui sortent d'une urne et gueulent avec un bandeau en-dessous indiquant : "On est là !" Ce "On est là" a plusieurs sens. C'est une référence aux Gilets Jaunes et aussi c'est dire "On vous emmerde, on est là, on y reste et on sera là dans le parlement bordelais". C'est un fierté de notre camp social. La Clé des Ondes tente de faire dialoguer les gauches avec cette question : si Pierre Hurmic est élu, est-ce que ça apportera quelque chose à la ville de Bordeaux ? On ne voit pas du tout. Ce n'est pas pour vendre notre liste. Ce n'est pas seulement à cause de la présence du Parti Socialiste. Ford, c'est l'illustration que les élus PS ont signé la même chose que les LR. On n'a rien à attendre d'eux. Leur campagne est centriste et droitière. On est même surpris de l'espace qu'on nous laisse. Ils ne discutent pas des questions sociales. Le seul moment où Hurmic parle des quartiers populaires, des Aubiers, Saint-Michel et Grand-Parc c'est pour parler des incivilités. Et aussi, sur TV7, pour dire qu'il n'y connaît personne... Oui puisqu'il dit qu'il faut des militants du Parti Communiste pour l'accompagner... Ça fait 25 ans qu'il est élu à Bordeaux et la métropole. C'est même quelque chose de caricatural. Ce n'est pas leur camp social mais ils voudraient parler en leur nom. On ne voit aucune possibilité de changement. Florian qui s'estime écolo aujourd'hui, c'est juste une mode. Même l'écologie d'Hurmic, on est 1000 fois plus écolos car radicaux. Notre colistière Sylvie le dit très bien : "Notre écologie voit rouge !" Ces capitalistes écrasent tout. Les écolos, les socialistes sont incapables de se confronter à ce monde là. On est pour un arrêté anti-pesticides, réquisitionner des lieux pour des espaces verts, des maraîchers bios. Pourquoi ne le disent-ils pas ? On est peut-être un peu méchant et sévère mais on essaie de discuter politique et programme. Malheureusement, on n'a pas eu un débat avec la liste Hurmic. Ça aurait peut-être permis d'éclaircir les choses. On reste déterminés à fond, à fond, à fond ! Après, on verra comment ça se passe dans le parlement bordelais et aussi à la métropole. Si on peut avoir un ou deux élus, on les prend ! Propos recueillis par Xavier Ridon, le 22 juin 2020 Nos entretiens du second tour : Philippe Poutou : "On les emmerde, mais on est là" Pierre Hurmic : "On n'est pas là pour verdir la ville mais pour répondre aux urgences écologiques et sociales" Nos entretiens du premier tour : Bordeaux Respire - Pierre Hurmic : "Une fois aux manettes, on pourra même aller au-delà de notre programme" Bordeaux En Luttes - "Il y a une possibilité d'envoyer Philippe Poutou, ouvrier, au conseil municipal de Bordeaux" Lutte Ouvrière - Fanny Quandalle : "S'il y avait une municipalité ouvrière, elle servirait d'appui à la population"
« Dans la rue il n'y a même pas un mètre de trottoir pour les piétons, 3 arceaux mais par contre une voie (de circulation) plus une voie de stationnement voiture qui sont là. Plus de 80% de la rue, de l'espace public, est dédié à la voiture » constate avec amertume Ismael Canoyra, chargé de projet chez Vélocité. A l'occasion du déconfinement, la métropole bordelaise a aménagé 25 kilomètres de voies cyclables temporaires pour encourager la pratique du vélo. Le maire, Nicolas Florian, a récemment annoncé son intention de les pérenniser. Une mesure qui ne satisfait pas complétement Ismael Canoyra. Son association milite pour la création de pistes cyclables - plus sécurisées, mais aussi plus onéreuses que les aménagements cyclables qui se composent essentiellement de couloirs bus-vélo. "Non ce n'est pas suffisant, c'est encourageant. Mais bien évidemment dans une ville comme bordeaux où on est proche d'un million d'habitants, on est pas vraiment dans la quantité d'aménagements cyclables à Bordeaux : il y a beaucoup beaucoup de travail à faire encore ». Cette avancée en faveur du vélo pourrait aussi être politique : une façon pour Nicolas Florian de couper l'herbe sous le pied de son principal concurrent aux municipales, Pierre Hurmic, qui mise beaucoup sur la promotion de l'usage du vélo. Mais Vélocité ne compte pas lâcher l'affaire. « Notre travail à Vélocité c'est proposer à la mairie, proposer à la métropole des aménagements, travailler en collaboration avec eux, donner notre expertise mais aussi faire un suivi sur ce travail là. Ça veut dire que si après les élections il y a tout qui s'arrête là les politiciens, soit Nicolas Florian ou quelqu'un d'autre, ils vont entendre vélocité. » L'association propose un plan en plusieurs points : Solutionvélo. Le collectif réclame la création d'un réseau cyclable au niveau de la métropole et le rééquilibrage de l'organisation des boulevards : "une autoroute dans la ville" qui ne laisse aucune place aux cyclistes, dénonce Ismael Canoyra. Travailler aussi sur "la génération vélo" pour que les enfants puissent se rendre à l'école en vélo et, surtout, créer des parkings relais où les usagers pourraient déposer leur voiture afin de parcourir les derniers kilomètres pour se rendre au travail à vélo. « C'est un grand problème que l'on retrouve aujourd'hui à bordeaux. Il y a beaucoup de monde qui habite en dehors de la métropole, à la limite de la métropole et pour venir travailler il faut qu'ils viennent en centre ville. Et là c'est des personnes qui n'ont pas forcément un tramway ou un bus qui soit proche donc ils sont "obligés" de prendre la voiture. » L'interview est à retrouver en intégralité dans le podcast ci-dessus Photo de Une : Bordeaux, le pont de Pierre (Crédits Pom'/Flikr
Voici l'épisode n°4 de ma série "Voyagez en France", des podcasts pour découvrir différentes villes et régions de France ! Je voyage souvent pour écrire des guides Petit Futé (pour qui je travaille depuis 12 ans) mais aussi pour des podcasts voyage partout dans le monde que je diffuse sur cette chaîne de podcasts et sur le site https://www.1001decouvertes.com. Mais, post confinement, pour préparer votre prochaine escapade ou vos vacances d'été, je vous propose un voyage virtuel guidé dans l'une des plus belles villes de France ! Cette fois-ci on part à la découverte de Bordeaux. Vous aurez pour guide Olivier Occelli, directeur de l'office de tourisme de Bordeaux Métropole. Musique intro: DJ Kim "Monaco" Interludes musicaux et musique fin : DJ Kim "La Mala" Photo d'illustration: Bordeaux(© Office de tourisme de Bordeaux) Pour plus de podcasts voyage rendez-vous sur https://soundcloud.com/saliha-hadj-djilani et sur https://www.1001decouvertes.com
Retrouvez plus d'infos et toutes nos émissions sur https://www.lacledesondes.fr
Un "plan d'urgence" proposé par le PCF de Bordeaux Métropole - avec Claude Mellier
19 novembre 2016 Par Michèle Laruë-Charlus – Directrice générale de l’aménagement de Bordeaux Métropole, Déléguée générale d’Agora
Exemple de villes de Bordeaux Métropole : Bègles (le parc habité des Seycheries), Mérignac (le parc du renard), Bruges (le parc Ausone) par Jean-Etienne Surlève-Bazeille et Paul Trouillot, pour Bègles par Bernadette Cendrès et Dominique Pilon, pour Bruges par Marie Recalde, adjointe à la Mairie de Mérignac par Stéphanie Jude, pour Bordeaux Métropole animée par Elisabeth Fournier, Vice Présidente Hortis
Municipales 2020 : Vélo Cité tire le bilan à Bordeaux Métropole
Revisiting the tragic story of the night in 1959 when a Transports Aériens Intercontinentaux DC-7C crashed shortly after taking off from Bordeaux-Mérignac airport. Sixty years on to the very day, I met up with Chris Davey who, along with his travelling companion Paul, had cycled all the way from the south-west of England to visit the crash area. His connection with the event is particularly poignant as Chris’s dad, James or Jimmy Davey, was among the 54 people who perished in the air disaster...
Bienvenue dans le PodCATS, le podcast du transmédia. Découvrez au fil de nos entretiens comment le transmédia touche à tous les aspects de votre vie. Science, littérature, bande-dessinée... Découvrons ensemble les créateurs et créatrices du Sud-Ouest. Pour ce premier épisode, plongeons dans l'univers du Loup-Garous de Thiercelieux. Ce célèbre jeu de carte a été adapté en roman par Silène Edgar et Paul Beorn. Libérez le loup qui est en vous et plongeons-nous un soir de pleine lune dans le roman "Lune Rousse". Le PodCATS est un podcast du CATS(Cluster Aquitain du Transmédia Storytelling), produit par Revue Far Ouest, avec le soutien de la Région Nouvelle Aquitaine et Bordeaux Métropole.
durée : 00:05:42 - Ca roule ensemble avec France Bleu Gironde -
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Alain Turby, maire de Carbon Blanc, Conseiller de Bordeaux Métropole, délégué à la métropole numérique, présente les attentes vis-à-vis de la rencontre économique de Montréal