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Du gaz dans l'eau et de l'eau dans le gaz. Le 26 septembre 2022, des bouillonnements inhabituels surviennent en mer Baltique. Des milliers de litres de méthane s'échappent des gazoducs Nord Stream 1 et 2, endommagés par deux explosions criminelles, dont ni les auteurs ni les commanditaires n'ont été identifiés à ce jour.Ces immenses pipelines longs de plus de 1.200 kilomètres relient le nord-ouest de la Russie à l'Allemagne, pour transporter ce gaz si précieux pour Berlin. Terminés respectivement en 2011 et 2021, ils sont le résultat de la volonté d'un homme, Vladimir Poutine.Stasi, KGB, corruption, lâchetés individuelles et collectives, décisions hâtives ou court-termistes, divisions entre Occidentaux... Tout cela aidera le maître du Kremlin dans ce projet visant à soumettre l'Union européenne et à affaiblir l'Ukraine, ce pays qui, jusque-là, était clé dans l'acheminement de l'or russe vers l'Europe.Ce projet est un piège, raconté en détail par la grand reporter Marion Van Renterghem dans Le Piège Nord Stream, paru le 14 septembre 2023 aux Arènes. Elle est l'invitée de cet épisode du Monde devant soi.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son: Aurélie RodriguesMontage et réalisation: Aurélie Rodrigues avec Nina BaillyPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini Beats
Sašo Hribar, Tilen Artač, Jure Mastnak, Nejc Mravlja, Valentina Plaskan, Aleksander Pozvek in Marko Cirman, strokovnjaki za nepredvidljiva presenečenja, se vsak petek vračajo v studio Prvega. Neugnani, nepredvidljivi, neizprosni, neodvisni in neponovljivo izvirni satiriki in imitatorji vam dajejo priložnost za kritičen in vedno aktualen skok v konec tedna. V petek po 10.00 na Prvem.
Sous la pression de l'extrême droite, les dirigeants européens font de la surenchère pour stopper l'immigration. En même temps, certains d'entre eux facilitent l'arrivée de la main d'œuvre étrangère. Pourquoi ces contradictions ? Ce double langage est particulièrement frappant dans les pays qui aimantent le plus de réfugiés en raison de leur géographie, l'Italie et la Grèce. Des pays où les dirigeants élus sont tous les deux décriés pour leur gestion brutale des migrants arrivant par la Méditerranée.En Italie, la populiste Giorgia Meloni a annoncé la semaine dernière que 425 000 permis de travail seraient octroyés à des non-Européens jusqu'en 2025. En Grèce, le Premier ministre conservateur Kyriákos Mitsotákis a passé une série d'accords discrets avec des pays du sud, comme l'Égypte ou le Pakistan, pour faire venir 80 000 saisonniers cet été.Des pénuries de main d'œuvreDes pénuries critiques existent et pourraient compromettre le rebond post-Covid de ces pays aux finances encore fragiles. Ces pénuries sont patentes dans le tourisme, mais aussi dans le bâtiment, l'informatique et les soins à la personne en Italie. Si les postes ne sont pas pourvus, la péninsule ne pourra pas mettre en œuvre le grand plan à 200 milliards d'euros consenti par Bruxelles, a mis en garde la Banque centrale. L'Italie a déjà attribué 80 000 visas cette année, elle va en octroyer 40 000 supplémentaires, soit quatre fois plus qu'avant la pandémie.Les 70 000 migrants illégaux arrivés depuis janvier en Italie ne sont pas concernés par ces visas. Certains sont recrutés ponctuellement, et ils ne sont pas toujours déclarés. Mais Rome a prévenu : sont prioritaires les ressortissants de pays luttant contre l'immigration illégale. Les demandeurs d'asile fraîchement débarqués n'ont pas forcément les compétences recherchées. Ceux qui échouent en Sicile ou sur les plages grecques viennent d'abord en Europe pour y trouver un refuge, et pas nécessairement un travail. Idem pour les Ukrainiens qui ont fui les combats. L'Allemagne en a accueilli un million, seulement 10 % d'entre eux ont un emploi.Un rebond post-CovidCette pression de la migration irrégulière s'est fortement accrue cette année à cause du Covid. Le coronavirus a appauvri la planète entière et la levée des restrictions de voyage a encouragé les ressortissants des pays en développement à partir tenter leur chance dans les pays riches. Il y a eu, en 2022, cinq millions d'entrées nettes dans les pays occidentaux, soit 80 % de plus qu'avant la pandémie selon les estimations du Wall Street Journal.Ce soudain afflux intervient dans un contexte économique dégradé, dominé par l'inflation qui ronge le pouvoir d'achat des ménages. Les nouveaux venus sont alors perçus par les habitants comme des concurrents qui font baisser les salaires, qui dévorent les prestations sociales et parfois qui aggravent la crise du logement, comme aux Pays-Bas. C'est sur ces peurs que prospèrent les populistes.Les économistes considèrent au contraire que l'immigration peut faire baisser l'inflation. La main d'œuvre étrangère fraîchement recrutée accepte plus facilement des bas salaires. Or, quand le coût du travail diminue, cela fait baisser la pression sur les prix et alimente la croissance. Pour lutter contre l'inflation, la migration est aussi efficace que la récession et beaucoup moins douloureuse sur le plan économique mais politiquement très difficile à défendre.Le Royaume-Uni, où le déficit de main d'œuvre a explosé avec le Brexit, a accueilli 600 000 nouveaux venus non-Européens l'an dernier. Continuer à ce rythme ferait passer la population étrangère à 20 % du total d'ici la fin de la décennie, ce qui est ingérable en termes d'intégration, estiment les experts. C'est pourquoi aujourd'hui, un ancien membre du gouvernement et partisan assumé du Brexit en appelle à un accord avec Bruxelles pour faciliter la venue des jeunes issus de l'Union européenne.
Dans cet épisode, je reçois Justine Bivert, Coach de vie & nutrition comportementale. Au programme : Pourquoi les rééquilibrages alimentaires sont un piège ? Quel est le parcours de Justine avec les TCA ? Qu'est-ce qui a permis à Justine de se sentir à sa place ? Quel est le bon pour choisir de guérir des TCA ? Quel est le message caché derrière les TCA ? Quel a été le moment le plus inconfortable pour Justine ? Quelles ont été les addictions de Justine ? Les liens de Justine : Instagram : https://www.instagram.com/justine_b_coaching/ Me laisser un avis sur Apple Podcast pour me soutenir : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/savoure-la-vie/id1529926935 Pour me suivre sur les réseaux : Instagram : https://www.instagram.com/flamendra/ YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCfKVFOv1WyYzRGoM9mD-e8Q Pour rejoindre mes coaching et programmes : Site internet : https://flamendra.podia.com/ Avec bienveillance, Flamendra - Coach de vie.
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce jeudi, il s'intéresse aux difficultés d'Emmanuel Macron pour mettre en place la loi Zan tout en respectant ses engagements sur le climat.
durée : 00:04:41 - Le Billet politique - par : Stéphane Robert - Les représentants du parti "Les Républicains" appellent le président de la République à engager des discussions avec eux en vu de modifier la loi sur l'immigration. Mais ont-ils réellement l'intention de faire aboutir ces discussions et de trouver un compromis avec le camp présidentiel ?
#101 - Quand notre Flamme professionnelle s'estompe et affecte le reste de notre vie, comment réagir dans un monde qui semble aller de plus en plus vite sans nous ? J'ai le plaisir d'accueillir à nouveau mon ami créateur et entrepreneur Mathias Montavon pour une discussion basée sur ses expériences récentes à ce propos.Voici les sujets abordés et leurs codes temporels :00:00 - Teaser & Présentation03:48 - Entrepreneur, Influenceur, Créateur ?08:36 - Quand on se désaligne progressivement de son taf...19:30 - Oser dire qu'on se sent pas toujours bien22:27 - L'impression que le monde avance trop vite sans soi25:34 - Une Introduction à la Méditation30:20 - Le Piège des Réseaux Sociaux33:20 - Les Cycles de Désalignement dans la Vie39:41 - Comment et à qui parler de son Mal-être ?47:29 - Ne pas confondre Vulnérabilité et Faiblesse55:03 - Le Retour au Moment Présent01:00:18 - Retrouver la Flamme dans son Travail01:07:42 - 5 Étoiles + Abonne-toi :DBonne écoute !
Un mec qui lit Mona Chollet et s'affirme déconstruit est-il un gage : de bonne rencontre ? De compréhension du plaisir des femmes ? De réelle envie de repenser la sexualité ? Ou est-ce du féminisme-washing qui peut encore nous piéger ? Un podcast Bababam Originals Écrit par Hélène Vézier Monté par Romain Redon Retrouvez tous les épisodes de Madame Meuf ici. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Père et fils, Christian Pahlavi et Pierre Pahlavi sont membres de l'ancienne famille impériale de l'Iran. Ils sont aussi historiens et c'est en historiens qu'ils retracent, dans Le Pont de la victoire : l'Iran dans la Seconde Guerre mondiale, l'humiliation méconnue de leur pays pendant la guerre. Un récit qui se déploie sur quelque 400 pages, récit aussi passionnant que rare. RFI : Vous venez de publier, aux éditions Perrin, Le Pont de la victoire : l'Iran dans la Seconde Guerre mondiale. Qu'est-ce que la formule « Le Pont de la victoire », qui sert de titre à votre ouvrage, désigne réellement ? C'est la position géopolitique de l'Iran ou métaphore pour désigner le pays dans son ensemble ?Pierre Pahlavi : Je pense que, souvent, la paternité de l'appellation « Pont de la victoire » a été attribuée au Premier ministre britannique Winston Churchill. Il y a, derrière, la volonté d'utiliser l'Iran comme un aqueduc, comme une passerelle pour acheminer l'aide des alliés en faveur de Staline dans le cadre de la lutte contre l'Allemagne nazie. Il y a aussi une volonté d'oblitérer l'identité iranienne. Churchill utilisait la notion de « pont de la victoire » – « bridge to victory » –, mais il utilisait aussi la notion de « couloir perse » dans une volonté à peine déguisée de ne pas utiliser le mot « Iran ». Car, comme vous le savez, Reza Shah, qui était le souverain d'Iran à l'époque, avait décidé de renommer son pays « Iran », comme cela avait été le cas depuis l'Antiquité, et les Britanniques insistaient pour utiliser la notion de « couloir perse » pour dire c'est notre couloir, notre route stratégique.Christian Pahlavi : Alors, je crois que s'il s'agit d'une formule britannique pour dorer la pilule d'une expérience assez amère, celle pour les Iraniens de voir leur pays occupé et en renversant la situation et en leur disant que voilà, cette effraction n'est pas une effraction, c'est un cadeau qu'on est venu offrir. Je pense que l'expression a été reprise en persan. Les Iraniens connaissent sous le terme en persan Pol-é Pirouzi, ce qui, mot à mot, veut dire « Pont de la victoire ». Et sans ressentiment particulier. J'ai observé en Iran même cette attitude et en dehors d'Iran par la suite.La date fatidique de la remise de ce cadeau empoisonné est le 25 août 1941. Que s'est-il exactement passé le 25 août 1941 ?Pierre Pahlavi : Alors, à titre personnel, puisque c'était mon arrière-grand-père, Mohammed Saed Maraghei, qui était engagé à ce moment-là, aux toutes petites heures du matin du 25 août 1941, journée fatidique. Cet arrière-grand-père, qui est alors ambassadeur d'Iran à Moscou, est sommé de se présenter au Kremlin où Molotov le met en demeure et lui annonce que son pays va être envahi. L'explication est la suivante : selon les Soviétiques et les Britanniques, il y a une communauté de techniciens allemands qui sont actifs à Téhéran et on les accuse d'être une cinquième colonne au service de l'Allemagne nazie. Mais bien entendu, ce n'est qu'un prétexte pour justifier l'invasion et l'utilisation du territoire iranien à des fins stratégiques. Il fallait légitimer l'opération et c'est ce jour-là que ça se joue ce 25 août. Après plusieurs mois d'ultimatum et à la fin de l'été, les autorités iraniennes avaient accédé aux demandes des Alliés. Mais ce n'était pas suffisant, parce que de toute façon, la décision avait été prise. C'était là la chronique d'une invasion annoncée.Les Britanniques arrivent par le sud et les Russes par le nord…Pierre Pahlavi : Oui, c'est un conflit finalement extrêmement court. On parle parfois de la guerre des 33 jours du mois d'août 2006 entre Tsahal et le Hezbollah. On parle de la guerre des 40 jours récemment entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. Là, on a une appellation encore plus courte : c'est la guerre des quatre-vingts heures, la guerre des trois jours.L'occupation de l'Iran a lieu malgré la neutralité proclamée de ce pays dont les responsables n'ont eu de cesse de rappeler qu'ils ne souhaitaient pas prendre position dans cette guerre. Ni Churchill ni Staline ne tiennent compte de cette neutralité et lancent l'intervention pour, disaient-ils, punir l'Iran pour sa proximité historique avec l'Allemagne. Prétexte tout trouvé, au moment de l'invasion, les Alliés parlent de la présence sur le sol iranien de 3 000 Allemands, techniciens et espions confondus. Quelle était la réalité de cette présence ?Christian Pahlavi : Il est évident qu'il y avait, en tant que pays presque colonisé par l'Empire britannique, une certaine rancœur anglophobe et par voie de conséquence, immédiatement, il y avait une germanophilie qui était répandue au niveau du gouvernement, mais dans le peuple aussi. Et quant à la présence des espions allemands, ils étaient certainement beaucoup moins nombreux que ce qu'on a pu dire, mais il y avait partout en Asie des agents du Reich, aussi bien en Turquie qu'en Afghanistan ou même en Inde et dans les pays arabes, etc. Mais les intérêts en perspective pour les Alliés étaient tels que cela valait le coup de les monter en épingle et d'en faire un casus belli en fait, finalement.Dans votre essai, vous parlez toutefois de germanophilie viscérale des Iraniens basée d'une part sur la fascination partagée pour l'héritage aryen des Persans et une coopération technologique intense entre l'Allemagne et l'Iran. Expliquez-nous.Pierre Pahlavi : Il y avait effectivement des liens communs, des liens culturels entre l'Iran et l'Allemagne, qui prédatent d'ailleurs l'avènement du régime nazi. Reza Shah était germanophile même durant la République de Weimar et bien avant. Les Iraniens n'ont pas attendu le 30 janvier 1933 pour développer un amour pour l'Allemagne. Et puis j'ajouterai que comme partout à travers l'Eurasie, il y a des éléments qui tiennent à l'aryanité. En Inde, il y a des croix gammées. Ça ne fait pas de l'Inde un pays pro-nazi. Mais les Britanniques ont eu beau jeu d'instrumentaliser cette proximité pour suggérer une connivence, alors que cette connivence n'existait pas. Reza Shah n'était absolument pas, ne tombait absolument pas dans les fantasmes racistes du IIIe Reich.Christian Pahlavi : Non, il n'y a aucune, si vous permettez, collusion entre l'Iran de Reza Shah et le IIIe Reich. Il n'y a eu ni traité politique, ni échange de médailles, ni voyages, ni échanges de voyages, ni rencontres entre Reza Shah et Hitler.Pendant la guerre, c'est par l'Iran que transite le ravitaillement massif de Staline en armes par les Anglo-Américains. Vous écrivez qu'entre l'invasion de l'Iran en 1941 et la fin de la guerre, cinq millions de tonnes de matériel militaire et d'approvisionnement ont transité par ce fameux « Persian corridor ». D'une certaine façon, sans l'occupation de l'Iran, la victoire des Alliés aurait sans doute été retardée, voire compromise, non ?Pierre Pahlavi : Absolument. Il suffit de regarder une carte du monde pour se rendre compte que la voie la plus rapide pour contourner l'Allemagne nazie et apporter cette aide logistique, militaire, économique, mais aussi ce soutien psychologique, c'est l'Iran, c'est l'isthme iranien, à travers le territoire iranien et le Caucase. C'est la route la plus rapide de la Caspienne pour apporter cette aide. Et donc l'Iran a aussi payé le prix de sa situation géographique.Christian Pahlavi : Je pense que dans le plan de cette occupation, qui est capitale dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, il y a du sang russe, il y a du matériel américain et il y a de l'intelligence britannique, il faut mettre « l'intelligence » entre guillemets. Et il y a le territoire iranien. Or, c'est le seul élément qui n'est pas librement consenti, les autres l'étaient. Les Russes donnent leur sang avec générosité. Les Anglais donnent leur intelligence avec et sans parcimonie. Les Américains fournissent tout le matériel qu'on leur demande. Mais l'Iran n'a rien demandé et a beaucoup servi.Dans votre récit, c'est le souverain iranien de l'époque, Reza Shah, fondateur de la dynastie Pahlavi, qui émerge comme la principale victime de cet épisode de conflit mondial, alors qu'il avait été mis en place par les Anglais en 1921 et qu'il sera destitué par les mêmes Anglais vingt ans plus tard. Il partira en exil et ne reverra plus son pays. C'est un destin quasi-shakespearien ?Pierre Pahlavi : En fait, je dirais que Reza Shah a payé le prix d'être un patriote et d'être jaloux de l'indépendance de l'Iran et il l'a payé cher.Christian Pahlavi : Voilà un homme qui est tout de même chassé de chez lui. Il monte sur un petit bateau qui fait du cabotage et il cherche avec ce petit bateau à débarquer à Calcutta, mais les Anglais arraisonnent son bateau, l'arrêtent et le font monter dans un bateau britannique, parce que, disent-ils, Reza Shah menace de rencontrer le Mahatma Gandhi et que le tiers-monde va se révolter. On le conduit à l'île Maurice comme un prisonnier. On lui montre sur la carte : « Voilà, Maurice est là ! » Il dit les Anglais veulent me conduire parmi les lions et les crocodiles.Pierre Pahlavi : Quand Roosevelt et Churchill se rencontrent, je pense que c'est à la conférence de Québec, avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, Roosevelt demande à Churchill : « Alors, qu'est-il advenu de ce roitelet que nous avons mis en place ? » Et Churchill lui répond : « Empire donné, empire repris ». Enfin, si vous me permettez, je pense qu'il y a une dernière victime dans cette opération, l'opération « Countenance » codirigée et menée par les forces soviétiques et britanniques, c'est l'indépendance nationale de l'Iran. Et il y a véritablement une humiliation de la nation iranienne qui est à la source de ce qui se passe depuis maintenant plus d'un demi-siècle. Je pense que l'épisode que nous relatons dans notre livre est aux origines de la révolution iranienne, de la rancœur des Iraniens à l'égard de la communauté internationale, un manque de confiance, une certaine forme de paranoïa. Mais comme le disait Charles Dickens, les grands paranoïaques sont de grands lucides. Et c'est un scandale d'autant plus grand que le piétinement de la neutralité iranienne, le piétinement de l'indépendance nationale et de la souveraineté de l'Iran a lieu quelques semaines à peine après que Churchill et Roosevelt se soient rencontrés pour jeter les bases de la Charte des Nations unies, qui était précisément censée garantir la souveraineté, les frontières nationales. Alors, si ceux-là même qui établissent les bases du droit international les transgressent, on peut se demander quelle est la force de leurs mots et la réalité de leurs intentions.Que reste-t-il de cette guerre, de cette occupation humiliante dans la mémoire collective iranienne ?Christian Pahlavi : Je pense qu'il ne reste pas énormément de choses. Les Iraniens sont des gens pratiques et pragmatiques et lorsqu'ils ont compris qu'ils étaient envahis, occupés... Vous savez, si on pense au Japon de l'ère Meiji, ils ont pensé qu'il fallait tirer le maximum de positif de la situation, qu'ils avaient été battus, qu'ils étaient les plus faibles, leurs occupants leur tendaient la main et qu'il allait falloir collaborer. Je pense qu'il y a la révolte que nous ressentons, nous, je ne sais pas. Elle est peut-être celle de l'historien ou il y a peut-être l'âme de Reza Shah qui nous survole. On ne sait pas pourquoi. Mais le livre permettra de mesurer sans doute ce qu'il y a au fond des cœurs et des reins.Pierre Pahlavi : Oui, je dirais que l'épisode a été très largement oublié par les Iraniens, mais aussi du fait de la volonté d'oublier cet épisode qui n'est pas à l'honneur de la communauté internationale. Et j'ajouterai que Reza Shah reste, jusqu'à ce jour, un petit peu le symbole de la nation iranienne. Vous savez, dans le contexte des manifestations récentes sur la guerre du tchador, plusieurs fois son nom a été scandé. Ce n'est pas tellement en raison d'une nostalgie pour la dynastie Pahlavi, mais c'est vraiment en référence à un enfant du pays qui a essayé de faire triompher l'indépendance et la souveraineté nationale. Son nom est souvent cité dans les rues.Est-ce que dans le monde anglophone, il y a aujourd'hui une mémoire plus précise de l'occupation alliée de l'Iran ?Pierre Pahlavi : Quand on regarde la bibliographie qui est consacrée à cette question, il y a pour le moment très peu de livres qui ont été et qui ont eu pour sujet l'opération « Countenance ». Et quand c'est le cas, c'est précisément d'un point de vue très anglo-centrique, pour décrire le déroulement des opérations, la manière dont l'état-major qui était basé en Inde, à Simla, dans les Indes britanniques, coordonne les actions pour montrer que c'était bien organisé, bien planifié, avec peu de morts et que, finalement, ça a permis d'accélérer la défaite de l'Allemagne nazie. Mais il y a très peu de souci de représenter le point de vue iranien.Le Pont de la Victoire. L'Iran dans la Seconde Guerre mondiale, paru aux éditions Perrin, en février 2023.
Père et fils, Christian Pahlavi et Pierre Pahlavi sont membres de l'ancienne famille impériale de l'Iran. Ils sont aussi historiens et c'est en historiens qu'ils retracent, dans Le Pont de la victoire : l'Iran dans la Seconde Guerre mondiale, l'humiliation méconnue de leur pays pendant la guerre. Un récit qui se déploie sur quelque 400 pages, récit aussi passionnant que rare. RFI : Vous venez de publier, aux éditions Perrin, Le Pont de la victoire : l'Iran dans la Seconde Guerre mondiale. Qu'est-ce que la formule « Le Pont de la victoire », qui sert de titre à votre ouvrage, désigne réellement ? C'est la position géopolitique de l'Iran ou métaphore pour désigner le pays dans son ensemble ?Pierre Pahlavi : Je pense que, souvent, la paternité de l'appellation « Pont de la victoire » a été attribuée au Premier ministre britannique Winston Churchill. Il y a, derrière, la volonté d'utiliser l'Iran comme un aqueduc, comme une passerelle pour acheminer l'aide des alliés en faveur de Staline dans le cadre de la lutte contre l'Allemagne nazie. Il y a aussi une volonté d'oblitérer l'identité iranienne. Churchill utilisait la notion de « pont de la victoire » – « bridge to victory » –, mais il utilisait aussi la notion de « couloir perse » dans une volonté à peine déguisée de ne pas utiliser le mot « Iran ». Car, comme vous le savez, Reza Shah, qui était le souverain d'Iran à l'époque, avait décidé de renommer son pays « Iran », comme cela avait été le cas depuis l'Antiquité, et les Britanniques insistaient pour utiliser la notion de « couloir perse » pour dire c'est notre couloir, notre route stratégique.Christian Pahlavi : Alors, je crois que s'il s'agit d'une formule britannique pour dorer la pilule d'une expérience assez amère, celle pour les Iraniens de voir leur pays occupé et en renversant la situation et en leur disant que voilà, cette effraction n'est pas une effraction, c'est un cadeau qu'on est venu offrir. Je pense que l'expression a été reprise en persan. Les Iraniens connaissent sous le terme en persan Pol-é Pirouzi, ce qui, mot à mot, veut dire « Pont de la victoire ». Et sans ressentiment particulier. J'ai observé en Iran même cette attitude et en dehors d'Iran par la suite.La date fatidique de la remise de ce cadeau empoisonné est le 25 août 1941. Que s'est-il exactement passé le 25 août 1941 ?Pierre Pahlavi : Alors, à titre personnel, puisque c'était mon arrière-grand-père, Mohammed Saed Maraghei, qui était engagé à ce moment-là, aux toutes petites heures du matin du 25 août 1941, journée fatidique. Cet arrière-grand-père, qui est alors ambassadeur d'Iran à Moscou, est sommé de se présenter au Kremlin où Molotov le met en demeure et lui annonce que son pays va être envahi. L'explication est la suivante : selon les Soviétiques et les Britanniques, il y a une communauté de techniciens allemands qui sont actifs à Téhéran et on les accuse d'être une cinquième colonne au service de l'Allemagne nazie. Mais bien entendu, ce n'est qu'un prétexte pour justifier l'invasion et l'utilisation du territoire iranien à des fins stratégiques. Il fallait légitimer l'opération et c'est ce jour-là que ça se joue ce 25 août. Après plusieurs mois d'ultimatum et à la fin de l'été, les autorités iraniennes avaient accédé aux demandes des Alliés. Mais ce n'était pas suffisant, parce que de toute façon, la décision avait été prise. C'était là la chronique d'une invasion annoncée.Les Britanniques arrivent par le sud et les Russes par le nord…Pierre Pahlavi : Oui, c'est un conflit finalement extrêmement court. On parle parfois de la guerre des 33 jours du mois d'août 2006 entre Tsahal et le Hezbollah. On parle de la guerre des 40 jours récemment entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. Là, on a une appellation encore plus courte : c'est la guerre des quatre-vingts heures, la guerre des trois jours.L'occupation de l'Iran a lieu malgré la neutralité proclamée de ce pays dont les responsables n'ont eu de cesse de rappeler qu'ils ne souhaitaient pas prendre position dans cette guerre. Ni Churchill ni Staline ne tiennent compte de cette neutralité et lancent l'intervention pour, disaient-ils, punir l'Iran pour sa proximité historique avec l'Allemagne. Prétexte tout trouvé, au moment de l'invasion, les Alliés parlent de la présence sur le sol iranien de 3 000 Allemands, techniciens et espions confondus. Quelle était la réalité de cette présence ?Christian Pahlavi : Il est évident qu'il y avait, en tant que pays presque colonisé par l'Empire britannique, une certaine rancœur anglophobe et par voie de conséquence, immédiatement, il y avait une germanophilie qui était répandue au niveau du gouvernement, mais dans le peuple aussi. Et quant à la présence des espions allemands, ils étaient certainement beaucoup moins nombreux que ce qu'on a pu dire, mais il y avait partout en Asie des agents du Reich, aussi bien en Turquie qu'en Afghanistan ou même en Inde et dans les pays arabes, etc. Mais les intérêts en perspective pour les Alliés étaient tels que cela valait le coup de les monter en épingle et d'en faire un casus belli en fait, finalement.Dans votre essai, vous parlez toutefois de germanophilie viscérale des Iraniens basée d'une part sur la fascination partagée pour l'héritage aryen des Persans et une coopération technologique intense entre l'Allemagne et l'Iran. Expliquez-nous.Pierre Pahlavi : Il y avait effectivement des liens communs, des liens culturels entre l'Iran et l'Allemagne, qui prédatent d'ailleurs l'avènement du régime nazi. Reza Shah était germanophile même durant la République de Weimar et bien avant. Les Iraniens n'ont pas attendu le 30 janvier 1933 pour développer un amour pour l'Allemagne. Et puis j'ajouterai que comme partout à travers l'Eurasie, il y a des éléments qui tiennent à l'aryanité. En Inde, il y a des croix gammées. Ça ne fait pas de l'Inde un pays pro-nazi. Mais les Britanniques ont eu beau jeu d'instrumentaliser cette proximité pour suggérer une connivence, alors que cette connivence n'existait pas. Reza Shah n'était absolument pas, ne tombait absolument pas dans les fantasmes racistes du IIIe Reich.Christian Pahlavi : Non, il n'y a aucune, si vous permettez, collusion entre l'Iran de Reza Shah et le IIIe Reich. Il n'y a eu ni traité politique, ni échange de médailles, ni voyages, ni échanges de voyages, ni rencontres entre Reza Shah et Hitler.Pendant la guerre, c'est par l'Iran que transite le ravitaillement massif de Staline en armes par les Anglo-Américains. Vous écrivez qu'entre l'invasion de l'Iran en 1941 et la fin de la guerre, cinq millions de tonnes de matériel militaire et d'approvisionnement ont transité par ce fameux « Persian corridor ». D'une certaine façon, sans l'occupation de l'Iran, la victoire des Alliés aurait sans doute été retardée, voire compromise, non ?Pierre Pahlavi : Absolument. Il suffit de regarder une carte du monde pour se rendre compte que la voie la plus rapide pour contourner l'Allemagne nazie et apporter cette aide logistique, militaire, économique, mais aussi ce soutien psychologique, c'est l'Iran, c'est l'isthme iranien, à travers le territoire iranien et le Caucase. C'est la route la plus rapide de la Caspienne pour apporter cette aide. Et donc l'Iran a aussi payé le prix de sa situation géographique.Christian Pahlavi : Je pense que dans le plan de cette occupation, qui est capitale dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, il y a du sang russe, il y a du matériel américain et il y a de l'intelligence britannique, il faut mettre « l'intelligence » entre guillemets. Et il y a le territoire iranien. Or, c'est le seul élément qui n'est pas librement consenti, les autres l'étaient. Les Russes donnent leur sang avec générosité. Les Anglais donnent leur intelligence avec et sans parcimonie. Les Américains fournissent tout le matériel qu'on leur demande. Mais l'Iran n'a rien demandé et a beaucoup servi.Dans votre récit, c'est le souverain iranien de l'époque, Reza Shah, fondateur de la dynastie Pahlavi, qui émerge comme la principale victime de cet épisode de conflit mondial, alors qu'il avait été mis en place par les Anglais en 1921 et qu'il sera destitué par les mêmes Anglais vingt ans plus tard. Il partira en exil et ne reverra plus son pays. C'est un destin quasi-shakespearien ?Pierre Pahlavi : En fait, je dirais que Reza Shah a payé le prix d'être un patriote et d'être jaloux de l'indépendance de l'Iran et il l'a payé cher.Christian Pahlavi : Voilà un homme qui est tout de même chassé de chez lui. Il monte sur un petit bateau qui fait du cabotage et il cherche avec ce petit bateau à débarquer à Calcutta, mais les Anglais arraisonnent son bateau, l'arrêtent et le font monter dans un bateau britannique, parce que, disent-ils, Reza Shah menace de rencontrer le Mahatma Gandhi et que le tiers-monde va se révolter. On le conduit à l'île Maurice comme un prisonnier. On lui montre sur la carte : « Voilà, Maurice est là ! » Il dit les Anglais veulent me conduire parmi les lions et les crocodiles.Pierre Pahlavi : Quand Roosevelt et Churchill se rencontrent, je pense que c'est à la conférence de Québec, avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, Roosevelt demande à Churchill : « Alors, qu'est-il advenu de ce roitelet que nous avons mis en place ? » Et Churchill lui répond : « Empire donné, empire repris ». Enfin, si vous me permettez, je pense qu'il y a une dernière victime dans cette opération, l'opération « Countenance » codirigée et menée par les forces soviétiques et britanniques, c'est l'indépendance nationale de l'Iran. Et il y a véritablement une humiliation de la nation iranienne qui est à la source de ce qui se passe depuis maintenant plus d'un demi-siècle. Je pense que l'épisode que nous relatons dans notre livre est aux origines de la révolution iranienne, de la rancœur des Iraniens à l'égard de la communauté internationale, un manque de confiance, une certaine forme de paranoïa. Mais comme le disait Charles Dickens, les grands paranoïaques sont de grands lucides. Et c'est un scandale d'autant plus grand que le piétinement de la neutralité iranienne, le piétinement de l'indépendance nationale et de la souveraineté de l'Iran a lieu quelques semaines à peine après que Churchill et Roosevelt se soient rencontrés pour jeter les bases de la Charte des Nations unies, qui était précisément censée garantir la souveraineté, les frontières nationales. Alors, si ceux-là même qui établissent les bases du droit international les transgressent, on peut se demander quelle est la force de leurs mots et la réalité de leurs intentions.Que reste-t-il de cette guerre, de cette occupation humiliante dans la mémoire collective iranienne ?Christian Pahlavi : Je pense qu'il ne reste pas énormément de choses. Les Iraniens sont des gens pratiques et pragmatiques et lorsqu'ils ont compris qu'ils étaient envahis, occupés... Vous savez, si on pense au Japon de l'ère Meiji, ils ont pensé qu'il fallait tirer le maximum de positif de la situation, qu'ils avaient été battus, qu'ils étaient les plus faibles, leurs occupants leur tendaient la main et qu'il allait falloir collaborer. Je pense qu'il y a la révolte que nous ressentons, nous, je ne sais pas. Elle est peut-être celle de l'historien ou il y a peut-être l'âme de Reza Shah qui nous survole. On ne sait pas pourquoi. Mais le livre permettra de mesurer sans doute ce qu'il y a au fond des cœurs et des reins.Pierre Pahlavi : Oui, je dirais que l'épisode a été très largement oublié par les Iraniens, mais aussi du fait de la volonté d'oublier cet épisode qui n'est pas à l'honneur de la communauté internationale. Et j'ajouterai que Reza Shah reste, jusqu'à ce jour, un petit peu le symbole de la nation iranienne. Vous savez, dans le contexte des manifestations récentes sur la guerre du tchador, plusieurs fois son nom a été scandé. Ce n'est pas tellement en raison d'une nostalgie pour la dynastie Pahlavi, mais c'est vraiment en référence à un enfant du pays qui a essayé de faire triompher l'indépendance et la souveraineté nationale. Son nom est souvent cité dans les rues.Est-ce que dans le monde anglophone, il y a aujourd'hui une mémoire plus précise de l'occupation alliée de l'Iran ?Pierre Pahlavi : Quand on regarde la bibliographie qui est consacrée à cette question, il y a pour le moment très peu de livres qui ont été et qui ont eu pour sujet l'opération « Countenance ». Et quand c'est le cas, c'est précisément d'un point de vue très anglo-centrique, pour décrire le déroulement des opérations, la manière dont l'état-major qui était basé en Inde, à Simla, dans les Indes britanniques, coordonne les actions pour montrer que c'était bien organisé, bien planifié, avec peu de morts et que, finalement, ça a permis d'accélérer la défaite de l'Allemagne nazie. Mais il y a très peu de souci de représenter le point de vue iranien.Le Pont de la Victoire. L'Iran dans la Seconde Guerre mondiale, paru aux éditions Perrin, en février 2023.
Sita s'est entretenue avec Kyra Dupont Troubetzkoy pour parler de son roman "Le piège de papier" aux éditions Favre, 2023. Un roman sur les liens ambigus et complexes entre deux femmes d'écriture où l'amitié se mêle à la rivalité littéraire
Libre cette saison, Zinedine Zidane devrait retrouver un banc européen l'année prochaine. La légende du football français a plusieurs options à sa disposition, du PSG au Real Madrid en passant par la Juventus Turin. Dans quel club Zidane doit-il signer ? Un retour à la Juve serait-il une bonne idée pour Zizou ?
Tous les soirs, Jean-Michel Aphatie, Claire Fournier, et Jean-Dominique Merchet donnent leurs points de vue sur un sujet d'actualité dans 24H Pujadas sur LCI. Une grande opération de police se prépare à Mayotte. Ce vendredi matin, cela a fait la une du Figaro. L'opération Wuambushu ce qui signifie "reprise des Mahorais," sera en marche dès lundi prochain. Jean-Michel Aphatie trouve ce projet important, mais il pense que la France ne pourra pas gérer un territoire aussi lointain. Il ajoute qu'il faudra un jour qu'on pense à abandonner ces territoires que nous faisons inutilement souffrir. "Ce que nous faisons n'est pas digne de ce que nous sommes et un jour, il faudra qu'on en prenne conscience." Dit-il. Mercredi dernier, 3 milliards d'euros ont été distribués aux enseignants sous forme de revalorisation salariale. Emmanuel Macron pourrait être tenté de continuer à faire des gestes pour apaiser le climat social. Certains économistes pensent que la France risque d'être dégradée. Pour Claire Fournier, il faut sortir du "quoi qu'il en coûte." Elle estime que c'est important que notre dette soit crédible auprès des marchés financiers pour qu'on puisse emprunter un taux d'intérêt raisonnable. L'armée rencontre une petite crise de recrutement. Le taux de dénonciation permet au jeune qui s'engage de dénoncer son contrat d'engagement et de se retirer si au bout de six mois, il n'en sent plus l'envie de continuer. Jean-Dominique Merchet n'est pas d'accord, car recruter coûte cher et c'est un faux procès qu'on fait aux jeunes Français. Il ajoute qu'il assume et est persuadé que la France n'aura aucun problème avec la jeunesse française pour défendre le pays si demain on était en guerre. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
"J'ai envie de rentrer chez moi et de me cacher là, je suis triste, j'ai peur". C'était les paroles d'un jeune de La Joliette, à Marseille, au lendemain d'une série de fusillades qui a emporté l'un de ses camarades du quartier, âgé de 16 ans. "Ça doit être une histoire entre patrons.. c'est comme ça Marseille, ils te reconnaissent, t'as été dans un problème dans un autre quartier, tu es mort". Dans un premier épisode de cette série, Sur le Fil a exploré les méthodes des gangs de la drogue de la deuxième ville de France pour recruter des jeunes, qui arrivent désormais des quatre coins de la France pour faire tourner leurs points de deals juteux. Dans ce deuxième épisode Sur le Fil dresse le portrait de ces ados qui sont en première ligne quand les guerres de térritoires font rage. Cette semaine encore, dans la nuit de mercredi à jeudi, des fusillades ont fait quatre blessés dont un adolescent de 15 ans. Notre podcast explore certaines des solutions pour surmonter ce fléau avec la juge pour enfants de Marseille Laurence Bellon. Un épisode préparé avec Sandra Laffont, reporter de l'AFP à Marseille. Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer Vous pouvez écouter l'épisode 1 ici et lire l'enquête de Sandra Laffont ici Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
La question de la présence des athlètes russes et biélorusses aux Jeux olympiques de Paris en 2024 est loin d'être tranchée au grand mécontentement des Ukrainiens. Une nouvelle illustration, après le Mondial au Qatar, de l'ombre politique qui plane sur les grandes compétitions internationales de sport. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités lèvent le voile sur toutes les pressions politiques exercées sur le Comité international olympique.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en avril 2023. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Guillaume Ptak (correspondant des « Echos » en Ukraine) et Lukas Aubin (directeur de recherche à l'IRIS, coauteur de « Sportokratura : la géopolitique du sport sous Vladimir Poutine » aux éditions Bréal). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Jean-Christophe Bott/AP/SIPA. Sons : France 24, Hymne olympique, Hymne de l'Ukraine, 20 Minutes, Franceinfo, Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
"On recherche guetteur. Profil: jeune, physionomiste, maîtrise du deux-roues appréciée, respectueux envers les clients et clientes. Horaires de travail de 10 à 22h (adapté aux horaires de vente). Prix 100 euros/jour." C'est une de ces annonces sur les réseaux sociaux qui attirent des "intérimaires" de la drogue dans le piège de Marseille, endoctrinés par des séries comme "Narcos" et les influenceurs qui cultivent le culte de l'argent facile. Mais dans ce grand port français de Méditerranée, étape incontournable des routes mondiales du cannabis, ils se retrouvent pris au piège. Une trentaine de jeunes ont encore été tués en 2022 sur fond de narcotrafic, une quinzaine déjà en 2023. Depuis quelques années, les trafiquants marseillais recourent de plus en plus à une main d'oeuvre très jeune venue d'autres régions de France, souvent fragile et plus facilement sacrifiable. Et beaucoup sont "réduits à l'état de quasi-esclavage, séquestrés voire torturés", alerte le président du tribunal judiciaire de Marseille, Olivier Leurent. Sur le Fil a invité Sandra Laffont, reporter au bureau de Marseille qui a enquêté pendant plusieurs semaines pour parler de ces “minots”, pris au piège de l'hyperviolence. Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer. Actualisation du 14/4/2023: après l'enregistrement de cet épisode, dans la nuit de mercredi à jeudi, cinq fusillades ont fait trois blessés et un mort, dans plusieurs quartiers populaires de Marseille touchés par ces trafics de stupéfiants. Vous pouvez retrouver la deuxième partie de cette histoire ici un épisode sur l'histoire de ces jeunes et les pistes de solutions pour surmonter cette crise qui pourrait s'étendre à d'autres grandes villes. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Si se comparer aux autres peut paraitre naturel, pour s'intégrer, évoluer, savoir où l'on en est, la comparaison est aussi et surtout source d'envie, de jugements négatifs sur soi-même et donc de faible estime de soiQuand il s'agit de bien-être la barre semble haute, on veut du résultat tout de suite, se sentir bien immédiatement, forcément on se compare. Et évidemment, on a toujours l'impression que les autres y arrivent mieux que nous, qu'ils rentrent dans des cases, mais que nous non …A force de body positivité, good mood, mode de vie healthy, statut social, travail, etc… on ne voit que les paillettes d'un objectif qui semble parfois bien loin de sa portée.Pourtant si on se recentre réellement, on peut redécouvrir combien la vie vaut le coup d'être vécue.Tu vas passer par plein de phases, d'émotions, de volonté, de baisse de motivation, de flemme, puis de regain d'énergie`.Souviens toi vous toujours que rien n'est linéaire.
La bataille pour le contrôle de la ville de Bakhmout en Ukraine entre dans une phase décisive. La pression russe se fait de plus en plus pressante, malgré la résistance héroïque des Ukrainiens. Pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités s'interrogent sur l'enjeu de cette bataille dans la guerre en Ukraine.La Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en mars 2023. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invitées : Yves Bourdillon (journaliste aux Echos) et Guillaume Ancel (écrivain et auteur du blog nepassubir.fr). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Sputnik/SIPA. Sons : TF1, France 24, Ukrainian Patriotic Song. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
#87 - Comme l'année dernière, j'ai décidé de partager publiquement certains de mes objectifs pour l'année 2023, qui sont cette fois-ci précis et mesurables.Le but est que tu puisses t'inspirer de la structure que j'utilise à la fois pour les choisir et les formuler, tout comme des systèmes et moyens de pression que je vais utiliser pour les atteindre.Je t'encourage à t'engager vis-à-vis de toi-même lorsque certains choses sont importantes à tes yeux et dans cet épisode, je te donne quelques clés pour mieux t'y prendre qui ont bien fonctionné pour moi. ● Chapitres ●00:00 - Comment interpréter cet épisode03:12 - Objectifs SMART vs Objectifs plus qualitatifs 10:23 - Le Piège des Objectifs publiques14:47 - Mon Objectif principal à court-long terme18:58 - Objectif 1 : le Marathon...28:00 - Obj. 2 : Courir ce nombre de km en 202337:42 - Obj. 3 & 4 : tout en Musique et Grâce46:02 - Obj. 5 : parce que tout le monde dit que c'est bien...55:16 - Obj. 6 : Un "gros" projet en plus du contenu régulier01:01:32 - Objectifs d'abonnés et d'argent.01:04:37 - Obj. 7 : Vie de Couple et Intimité01:07:11 - Obj. 8 : Devenir un Beau Parleur...01:09:39 - Obj. 9 : Celui que supplante tous les autres01:12:15 - Derniers conseils pour tes propres objectifsBonne écoute !
In questo nuovo episodio, Alessandro e Riccardo parlano con Angelo Mazzetti, Head of Public Policy Italy, Greece, Malta and Cyprus, della call per startup organizzata da Meta in collaborazione con LVentures dedicata allo sviluppo di soluzioni capaci di aiutare le aziende ad adottare modelli di business sostenibili, gli ultimi aggiornamenti sul metaverso e le più grandi sfide all'orizzonte per la piattaforma.Ascolta gli altri podcast di Will
durée : 00:29:07 - Carbone 14, le magazine de l'archéologie - par : Vincent Charpentier - Sous l'effet du réchauffement climatique, les glaciers alpins libèrent des vestiges piégés depuis des siècles voire des millénaires. Vincent Charpentier s'entretient avec Ralph Lugon et Pierre-Yves Nicod, deux spécialistes suisses. - invités : Pierre-Yves Nicod Archéologue et conservateur du Département Préhistoire et Antiquité au Musée d'Histoire du Valais (Sion, Suisse); Ralph Lugon Professeur associé à l'Université de Fribourg au Département de géosciences/géographie.
C'est un média tout entier voué à un combat : la bataille culturelle contre la bourgeoisie, ses mots, ses arguments, ses raisonnements et son pouvoir. Son nom ? Frustration Magazine. Son rédacteur en chef, Nicolas Framont, est désormais connu sur Twitter pour ses threads, c'est-à-dire ses messages organisés en plusieurs posts dont l'objectif avoué est de diffuser des armes de combat contre les éléments de langage du pouvoir, du monde de l'argent et des médias mainstream. En cette fin d'année, Frustration, qui est aujourd'hui surtout une revue en ligne, sort une édition papier, un beau cadeau de Noël en perspective donc, à mettre sous le sapin pour pousser à la discussion autour de la dinde. Un bel objet que je tiens entre les mains et dont la couverture est riche en mots-clés comme “bourgeois”, “patriarcat”, “prolo”, “révolution”, “CAC 40”, etc… Quand on l'ouvre, on découvre de nombreux articles, de belles illustrations, et même des jeux façon magazine télé ou magazine dit féminin. On découvre aussi une mini-BD qui raconte les “coulisses des émissions de débat” à la télé. La manière dont sélectionnés les “bons clients”, comment ils circulent entre les différents plateaux, comment avant et après le plateau, une sorte de sociabilité se crée, et exclut d'une certaine manière les intrus… Faux équilibre dans le débat, mini-coups de pression par le langage corporel. Plongée dans un univers plus impitoyable qu'il n'y paraît. ▶ Soutenez Le Média :
C'est la journée mondiale des sols ! L'occasion de rediffuser nos émissions sur ce sujet essentiel avec Marc-André Sélosse. Parfait timing pour une rediff en ce début de COP15 sur la biodiversité à Montréal en plus ! Marc Mortelmans (l'hôte de BSG) était invité ce matin dans la matinale de France Culture, justement pour en évoquer les enjeux ! _______ J'abrite la grande majorité de la biodiversité terrestre, je suis l'usine de recyclage de la matière, source et support de l'alimentation et j'ai un rôle énorme dans l'effet de serre et la captation de carbone, qui suis-je ? - Le sol. Un gramme de sol héberge plus d'un milliard de bactéries, de plusieurs milliers d'espèces différentes. Il compte aussi 1 à 100 000 espèces de champignons… Avec 50% de la biomasse vivante, 23% des espèces vivantes connues et 75% de la matière organique terrestre, le sol est de loin le principal écosystème terrestre : ce que nous voyons en surface n'en est qu'un minuscule reflet. La vie crée le sol : elle dégrade la matière organique pour en recycler les éléments ; elle attaque la roche pour libérer la fertilité ; elle exploite l'atmosphère dont l'azote gazeux est notamment transformé par des bactéries en azote assimilable. La vie brasse le sol, entre mouvements animaux et remontées d'éléments prélevés en profondeur par les plantes. Les sols font le monde. Leur fertilité emportée par les eaux fertilise les océans, expliquant pourquoi les eaux proches des continents sont les plus productives (même la biodiversité marine doit beaucoup aux sols !). Une solution simple contre l'effet de serre est d'enfouir nos déchets organiques dans les sols. Augmenter de 0,4 % par an la teneur en matière organique dans les sols stockerait l'équivalent de nos émissions annuelles de CO2 ! L'homme n'y a pas compris cela. L'équivalent d'un département est artificialisé tous les 7 à 10 ans en France. La salinisation menace 30% des sols agricoles, car l'irrigation apporte des sels qui s'accumulent. Le labour ramène la fertilité en surface, aère le sol et désherbe nos champs mais sur le long terme, cette pratique récurrente et profonde est dommageable. Il faut 100 à mille ans pour faire un sol... Nous réalisons donc mal qu'ils sont eux-aussi un patrimoine qu'on ne peut remplacer et qu'il faut protéger. Nous héritons les sols de nos ancêtres et nous les devons à nos enfants. Notre invité Marc-André Sélosse est biologiste, spécialisé dans les symbioses (associations mutuellement bénéfiques) entre plantes, microbes et champignons. Il est aussi professeur au Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN). Il enseigne dans plusieurs universités en France et à l'étranger. Marc-André est un habitué des plateaux télé et radio, ancien chroniqueur de l'émission la Terre au Carré… et un auteur prolifique. Il est l'auteur de “L'Origine du Monde, une histoire naturelle du sol, à l'intention de ceux qui le piétinent”, Acte Sud 2021). _______
Aujourd'hui, dans PsychoShot, Comment éviter de se faire manipuler ? Petite annonce pour vous dire que le meilleur de PsychoShot est maintenant disponible en librairie sous le titre « Pourquoi les potins nous font-ils du bien » ! Lien Cultura Lien Fnac Lien Editeur Librairies indépendantes Lien Amazon Le livre contient 30 capsules de PsychoShot agrémentées de contenus additionnels ainsi que plusieurs capsules exclusives sur la thématique de la charge mentale, des nouvelles habitudes ou encore de la gestion des émotions. Vous trouverez le lien pour le commander en description du podcast, le mieux étant évidemment de le commander chez votre libraire préféré.
HHH is a non-profit organization bringing the gospel of Jesus to the people of Haiti by creating native lead disciple-making churches, Empowering local entrepreneurship, and creating access to education. Our goal is to create a group of Disciples that love Jesus, love one another, love to tell other people about Jesus, and are empowered to use their skills to glorify Jesus! Join us in inviting a whole country into the love of JESUS! MERCI POUR VOTRE SUPPORT. HAITIAN HELPING HANDS P.O.BOX 4564 LYNCHBURG VIRGINIA 24502 --- Support this podcast: https://anchor.fm/haitianhelpinghands/support
Julia de Funès, philosophe, auteure du livre "Le siècle des égarés" aux éditions de l'Observatoire, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet de l'identité.
durée : 00:58:56 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Déjà affaiblis par la crise sanitaire, les ménages les plus démunis subissent l'inflation de plein fouet. Le risque de voir une plus grande partie de la population basculer dans la pauvreté se renforce, posant la question des moyens de la lutte contre la précarité. - invités : Anne Brunner directrice d'études à l'Observatoire des inégalités et auteure; Axelle Brodiez-Dolino historienne, sociologue, chercheuse au Centre Norbert-Elias (Marseille), membre de l'Observatoire National de la Pauvreté et de l'Exclusion Sociale (ONPES) et du conseil scientifique du Comité d'histoire de la sécurité sociale.; Pascale Novelli économiste, autrice du rapport statistique annuel du Secours Catholique – Caritas France
Alors que la France a finalement accueilli le navire de l'ONG SOS Méditerranée, Gérard Collomb, ancien ministre de l'Intérieur, a fait savoir dans un tweet vendredi qu'il jugeait cette décision désastreuse et propre à créer un précédent.Le magazine Marianne est en kiosques et en ligne chaque jeudi."Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti". Albert CamusMarianne TV : https://tv.marianne.net/Marianne.net : https://www.marianne.net/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce jeudi, il s'intéresse au bras de fer entre la France et l'Italie concernant l'accueil des migrants de l'Ocean Viking.
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce jeudi, il s'intéresse au bras de fer entre la France et l'Italie concernant l'accueil des migrants de l'Ocean Viking.
Tutti abbiamo sentito parlare della presunta relazione tra fiducia e sapere, ma esiste davvero? Due ricercatori pensano di aver trovato la risposta.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Il y a les entreprises françaises qui ont quitté la Russie dès le début de la guerre. Et il y a celles qui sont restées, pensant que le conflit ne durerait pas... Jusqu'à se retrouver à la merci d'une mobilisation générale visant aussi le secteur économique et susceptible de les rendre complices des crimes russes. Analyse d'un mouvement de panique avec Béatrice Mathieu, cheffe du service Economie de l'Express, et Edward Mayor, représentant du collectif B4Ukraine. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter.L'équipe : Écriture : Margaux LannuzelPrésentation et rédaction en chef : Xavier YvonMontage : Mathias PenguillyRéalisation : Jules KrotMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Anne-Laure Chapelain / Thibaut ZschieschePour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque matin dans son édito, Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, revient sur l'actualité politique du jour. Ce mardi, il s'intéresse à l'appel à la grève générale lancé par la CGT contre le projet de réforme des retraites du gouvernement.
J'abrite la grande majorité de la biodiversité terrestre, je suis l'usine de recyclage de la matière, source et support de l'alimentation et j'ai un rôle énorme dans l'effet de serre et la captation de carbone, qui suis-je ? - Le sol. Un gramme de sol héberge plus d'un milliard de bactéries, de plusieurs milliers d'espèces différentes. Il compte aussi 1 à 100 000 espèces de champignons… Avec 50% de la biomasse vivante, 23% des espèces vivantes connues et 75% de la matière organique terrestre, le sol est de loin le principal écosystème terrestre : ce que nous voyons en surface n'en est qu'un minuscule reflet. La vie crée le sol : elle dégrade la matière organique pour en recycler les éléments ; elle attaque la roche pour libérer la fertilité ; elle exploite l'atmosphère dont l'azote gazeux est notamment transformé par des bactéries en azote assimilable. La vie brasse le sol, entre mouvements animaux et remontées d'éléments prélevés en profondeur par les plantes. Les sols font le monde. Leur fertilité emportée par les eaux fertilise les océans, expliquant pourquoi les eaux proches des continents sont les plus productives (même la biodiversité marine doit beaucoup aux sols !). Une solution simple contre l'effet de serre est d'enfouir nos déchets organiques dans les sols. Augmenter de 0,4 % par an la teneur en matière organique dans les sols stockerait l'équivalent de nos émissions annuelles de CO2 ! L'homme n'y a pas compris cela. L'équivalent d'un département est artificialisé tous les 7 à 10 ans en France. La salinisation menace 30% des sols agricoles, car l'irrigation apporte des sels qui s'accumulent. Le labour ramène la fertilité en surface, aère le sol et désherbe nos champs mais sur le long terme, cette pratique récurrente et profonde est dommageable. Il faut 100 à mille ans pour faire un sol... Nous réalisons donc mal qu'ils sont eux-aussi un patrimoine qu'on ne peut remplacer et qu'il faut protéger. Nous héritons les sols de nos ancêtres et nous les devons à nos enfants. Notre invité Marc-André Sélosse est biologiste, spécialisé dans les symbioses (associations mutuellement bénéfiques) entre plantes, microbes et champignons. Il est aussi professeur au Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN). Il enseigne dans plusieurs universités en France et à l'étranger. Marc-André est un habitué des plateaux télé et radio, ancien chroniqueur de l'émission la Terre au Carré… et un auteur prolifique. Il est l'auteur de “L'Origine du Monde, une histoire naturelle du sol, à l'intention de ceux qui le piétinent”, Acte Sud 2021). _______
Claire a été victime d'une arnaque sentimentale sur internet. Elle vient témoigner pour éviter à d'autres personnes de tomber dans ce piège. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr
L'alimentation intuitive est un processus en 10 étapes pour retrouver le mangeur intuitif que nous étions à la naissance. Le première étape est de rejeter la culture des régimes. Cela passe par le fait de se donner la permission inconditionnelle de manger, qui est une permission physique ET mental donc le piège est de ne pas réussir à se la donner mentalement. Dans cet épisode, je vous propose des solutions pour apprendre à faire ce travail au niveau physique mais surtout mental. Ressources citées dans l'épisode : Live instagram avec @annepio zpsy Post instagram Participer à l'atelier du mois de septembre pour relire son histoire avec les régimes et l'alimentation et identifier ce qui vous pose problème aujourd'hui dans votre relation à l'alimentation et comment avancer Travailler avec moi : Rejoindre Date my Plate, programme en complète autonomie Rejoindre l'abonnement Bee You Prendre rendez-vous pour une consultation Si tu as des questions, n'hésites pas à me les poser ici Si tu veux recevoir une dose d'inspiration tous les mardis dans ta boîte mail, n'hésites pas à rejoindre ma newsletter Tu peux me retrouver sur instagram ou facebook pour papoter anytime !!
N'en déplaise aux anglomaniaques : l'anglais n'est qu'une langue comme une autre, il n'est pas doté de pouvoirs magiques dont seraient privées toutes les autres langues... C'est un citoyen britannique qui vous le dit ! Invité : Donald Lilistone, professeur de littérature et de français dans le système éducatif anglais. Auteur de « Le piège du tout anglais », aux éditions Glyphe. Et la chronique Ailleurs avec Lise Moutoumalaya, Consule générale de France à Naples et directrice de l'Institut français Napoli. Elle nous parlera des évènements organisés par l'Institut, à l'occasion de la Journée européenne des langues, le 26 septembre 2022.
N'en déplaise aux anglomaniaques : l'anglais n'est qu'une langue comme une autre, il n'est pas doté de pouvoirs magiques dont seraient privées toutes les autres langues... C'est un citoyen britannique qui vous le dit ! Invité : Donald Lilistone, professeur de littérature et de français dans le système éducatif anglais. Auteur de « Le piège du tout anglais », aux éditions Glyphe. Et la chronique Ailleurs avec Lise Moutoumalaya, Consule générale de France à Naples et directrice de l'Institut français Napoli. Elle nous parlera des évènements organisés par l'Institut, à l'occasion de la Journée européenne des langues, le 26 septembre 2022.
Si tu fais de ta passion ton métier c'est que tu veux avoir le temps, l'énergie et le champs libre pour consacrer tout ton fioul et ton feu intérieur à cette passion.Le problème, c'est qu'en en faisant un métier, tu peux très vite être focus uniquement sur l'argent et perdre le côté léger ainsi que le plaisir d'avoir un métier passion. Le pire c'est qu'en n'orientant pas ton business vers les bonnes raisons, l'argent viendra plus difficilement.Écoute cet épisode pour savoir comment éviter de tomber dans ce piège. Tu auras ensuite toutes les clés pour réussir et attirer l'argent naturellement.Extrait du podcast Génération Flow de ma pote Romy Leick.Pour trouver ta mission de vie professionnelle et enfin t'épanouir professionnellement
15 ans pour le « Super Moscato Show » et toujours pas une ride ! On ne change pas une équipe qui gagne : Vincent Moscato sera de nouveau épaulé par sa Dream Team composée de Pierre Dorian, Adrien Aigoin, Éric Di Meco, Maryse Ewanjé-Epée, Denis Charvet et Stephen Brun. Deux nouvelles arrivées feront leur entrée dans l'équipe. Marion Bartoli, la championne de Wimbledon 2013 et dernière française à avoir remporté un Grand Chelem, rejoindra la Dream team pour commenter, analyser et débattre sur l'actualité et les événements sportifs qui rythmeront cette année. Le pilote français Esteban Ocon interviendra également cette saison autour de chaque Grand Prix de Formule 1 ! RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h30-8h30), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).
On veut en faire toujours plus, avec moins de ressources et le plus rapidement possible... Dans l'entrepreneuriat, on glorifie la productivité, mais à force de vouloir être toujours plus productif·ve... est-ce qu'on va pas finir en burn-out? Dans cette mini-série, la première du Board Summer
On veut en faire toujours plus, avec moins de ressources et le plus rapidement possible... Dans l'entrepreneuriat, on glorifie la productivité, mais à force de vouloir être toujours plus productif·ve... est-ce qu'on va pas finir en burn-out? Dans cette mini-série, la première du Board Summer
Août 2012. Deux aventuriers parcourent l'Océan Arctique à la seule force de leurs bras, embarqués sur de lourds kayaks chargés de vivres. Tout autour se dressent de majestueux géants de glace qui dérivent lentement vers le sud, au gré du courant est-Groenlandais.
Août 2012. Deux aventuriers parcourent l'Océan Arctique à la seule force de leurs bras, embarqués sur de lourds kayaks chargés de vivres. Tout autour se dressent de majestueux géants de glace qui dérivent lentement vers le sud, au gré du courant est-Groenlandais.
Ecoutez Lenglet-Co avec François Lenglet du 09 mai 2022
durée : 00:58:21 - Cultures Monde - par : Florian Delorme - Après une première étape à Madagascar, où les dévastations causées par le passage en février 2022 du cyclone Batsirai s'ajoutent aux famines qui frappent le sud de l'île, direction Paris pour nous interroger sur le bilan diplomatique d'Emmanuel Macron au Sahel. - invités : Laurence Caramel Grand reporter au Monde; Pascal Airault Journaliste au service international de L'Opinion, co-auteur de l'ouvrage “Le Piège africain de Macron”, avec Antoine Glaser (Fayard, 2021); Seidik Abba journaliste-écrivain, chroniqueur au Monde Afrique.