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En Cristo
San Vicente Gossi, sacerdote y fundador

En Cristo

Play Episode Listen Later Nov 7, 2024 8:37


Le sept neuf
Dorothée Olliéric : "Personne n'est capable de citer le nom d'un soldat français mort au Mali"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Feb 1, 2024 15:40


durée : 00:15:40 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Le chasseur-alpin Maxime Blasco est mort le 24 septembre 2021 près de Gossi au Mali dans le cadre de l'Opération Barkhane... Léa Salamé reçoit Dorothée Olliéric, grand reporter à France Télévisions, auteure de "Vie et mort d'un soldat d'élite - Maxime Blasco" (Litos).

Les interviews d'Inter
Dorothée Olliéric : "Personne n'est capable de citer le nom d'un soldat français mort au Mali"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Feb 1, 2024 15:40


durée : 00:15:40 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Le chasseur-alpin Maxime Blasco est mort le 24 septembre 2021 près de Gossi au Mali dans le cadre de l'Opération Barkhane... Léa Salamé reçoit Dorothée Olliéric, grand reporter à France Télévisions, auteure de "Vie et mort d'un soldat d'élite - Maxime Blasco" (Litos).

Gott Snack med Fredrik Söderholm
781. Liverapport från Gaza, kriminella klaner, Gossi Records stämningshot & trollmästare Isodor

Gott Snack med Fredrik Söderholm

Play Episode Listen Later Oct 12, 2023 96:40


Emma Bouvin live på länk från Jerusalem.Jan Persson om klanerna som infiltrerar och förgiftar samhällskroppen inifrån.Advokat Rikard Wallentin om juridiska förutsättningar för Gossi Records stämningshot.Isodor Olsbjörk om trollmästarens idag.Support this show http://supporter.acast.com/gott-snack-med-fredrik-soderholm. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Invité Afrique
Retrait de la Minusma: «Le Mali va se rapprocher de sa situation au début de la crise en 2012»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 6, 2023 6:43


Depuis le 30 juin dernier, la Minusma organise son retrait, qui devra être achevé d'ici la fin de l'année, soit dans six mois. Après dix ans au Mali, le départ de la mission onusienne, exigé par les autorités maliennes de transition, pose de nombreuses questions. Des enquêtes sur les violations des droits humains dans le pays pourront-elles toujours être menées ? Sur le plan sécuritaire, comment le Mali compensera-t-il le départ des Casques bleus, présents notamment dans le Nord ? Le départ de la Minusma pourrait-il être l'occasion de troubles, comme ce fut le cas lors du retrait de la force française Barkhane ? Niagalé Bagayoko, présidente du Réseau africain pour la sécurité, revient pour RFI sur la situation malienne. RFI : La Minusma va disparaître, et avec elle, les enquêtes de sa division droits de l'Homme. Est-ce que les Nations unies auront d'autres manières de surveiller les violences au Mali, celles des jihadistes et celles de l'armée malienne et de ses supplétifs russes ?Niagalé Bagayoko : Le départ de la Minusma va créer un vide en matière d'investigation des violations de droits de l'Homme et d'exactions contre les civils, mais la mission était déjà entravée de ce point de vue-là. Il reste encore aujourd'hui un expert indépendant des Nations unies en la personne d'Alioune Tine. La question qui se pose est : quel accès au terrain sera-t-il en mesure d'avoir ? Le Haut-commissariat aux droits de l'Homme aussi a une mission en la matière, mais il y a, il ne faut pas l'oublier, une procédure judiciaire lancée par les autorités maliennes contre certains des personnels onusiens qui ont contribué à la rédaction du rapport de Moura, donc il sera beaucoup plus difficile pour des acteurs internationaux, qu'ils relèvent des Nations unies ou d'organisations non-gouvernementales – comme Amnesty, comme Human Rights Watch –, d'avoir un accès au terrain.Les Casques bleus ne peuvent plus réagir en cas d'attaque contre les civils que pendant trois mois. Après le 30 septembre, ils n'y seront plus du tout autorisés. Est-ce inquiétant ?Malheureusement, la situation des civils est alarmante depuis un grand nombre d'années. La Minusma a réussi à sécuriser les civils dans certaines zones, et on constate d'ailleurs que c'est dans ces zones plutôt situées dans la partie septentrionale du pays qu'il y a eu un certain nombre de protestations pour déplorer la décision des autorités maliennes d'exiger son départ « sans délai ». Mais on voit ce qu'il se produit, notamment dans la région de Ménaka : avec l'État islamique, les Nations unies se sont révélées elles aussi, malheureusement comme la plupart des acteurs nationaux ou internationaux, très peu en mesure de protéger ces populations civiles. Malgré tout, certains estiment que le départ des Casques bleus constitue un effet d'aubaine pour les groupes jihadistes, qui pourraient augmenter leurs attaques. Selon vous, c'est exagéré ou c'est à craindre ?Bien sûr, c'est à craindre, c'est ce que l'on voit dans les zones où la mission n'était pas présente. Il est à craindre aussi des attaques contre les personnels de la Minusma. Il faut rappeler qu'il s'agit de la mission la plus meurtrière [de toutes les opérations de maintien de la paix de l'Onu – NDLR], donc d'ici le 31 décembre, il est à craindre une hausse des violences contre ces personnels-là, et à terme, contre des civils dans une situation qui va se rapprocher, malheureusement, de celle qu'on connaissait au début de la crise en 2012. Est-ce qu'on a déjà des éléments sur le plan des autorités maliennes pour la sécurisation du Nord, où se trouvent la majorité des bases militaires onusiennes ?Pour l'instant, les autorités maliennes font surtout état de la « montée en puissance » dont elles affirment pouvoir se prévaloir depuis l'année et demie écoulée qui, selon elles, a commencé dans le centre du Mali et qui a vocation à s'étendre sur l'ensemble du territoire. Des opérations qui se sont traduites par une certaine reconquête de certaines zones, mais si l'on prend par exemple le fameux village de Farabougou, qui avait beaucoup attiré l'attention, il semble avoir été totalement vidé [de sa population, qui a dû fuir – NDLR]. Mais, ce que l'on constate avant tout, c'est la hausse des tensions depuis le début de l'année entre les autorités et les groupes armés signataires de l'accord de paix, ce qui laisse penser que des hostilités pourraient reprendre dans un avenir relativement proche. Lorsque l'armée malienne a récupéré les sites laissés par la force française Barkhane, il y a un an, on a connu l'épisode de Gossi : le Mali avait accusé les soldats français d'avoir laissé derrière eux un charnier, la France avait dénoncé, images à l'appui, une manipulation orchestrée par Wagner. Est-ce que le retrait de la Minusma pourrait donner lieu à ce type de séquences ?Il ne me semble pas que les relations entre les autorités maliennes et la Minusma étaient aussi dégradées qu'elles ne l'étaient entre la France et ces mêmes autorités. Il y a d'ores et déjà, notamment dans la capitale Bamako, des mouvements très hostiles à la Minusma. À mon avis, il faut s'attendre à des manifestations célébrant le départ de la mission, mais je ne suis pas certaine que l'on atteigne le degré d'horreur de ce qu'il s'est produit à Gossi.

Ideas, Alucines y Memorias por Horacio Marchand
113. Alejandro Ruelas-Gossi, Doctor en Estrategia.

Ideas, Alucines y Memorias por Horacio Marchand

Play Episode Listen Later May 23, 2023 93:50


Disruptiva y rompe-paradigmática charla sobre conceptos de avanzada en Management e Innovación. Repleto de ideas originales y prácticas, así como de las nuevas claves del éxito en los negocios y estrategias de País. ¡Indispensable para emprendedores, directivos, académicos y dueños de negocio!Website de Alejandro Ruelas-Gossi: https://strategyzing.com¡Sígueme! — PODCAST: https://www.horaciomarchand.com/podcast SPOTIFY: https://open.spotify.com/show/2aCScJW7iWJNZmimvwPgQX?si=264b9a65c8404ae9 ITUNES: https://podcasts.apple.com/mx/podcast/horacio-marchand-el-podcast/id1476458063 INSTAGRAM: https://www.instagram.com/horacio.marchand/?hl=en TIKTOK: https://www.tiktok.com/@horaciomarchand? YOUTUBE: https://www.youtube.com/@horaciomarchand FACEBOOK: https://www.facebook.com/horaciomarchandf TWITTER: https://twitter.com/HoracioMarchand LINKEDIN: https://www.linkedin.com/in/horacio-marchand-ph-d-8a3a3141/

Invité Afrique
Guillaume Soto-Mayor: «L'EIGS menace l'unité du Mali et la stabilité de toute l'Afrique de l'Ouest»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 8, 2022 6:11


La région de Ménaka subit depuis mars les assauts de la branche sahélienne du groupe État islamique (EIGS) qui tente de s'installer durablement dans cette partie du nord-est du Mali, proche du Niger et du Burkina Faso. Une région jusqu'alors sécurisée par des groupes armés maliens signataires de l'accord de paix de 2015 et alliés des autorités de Bamako, mais où les jihadistes du Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans (GSIM ou Jnim en arabe), lié à al-Qaïda au Maghreb islamique, contrôlent également certaines parties du territoire. C'est principalement à ses rivaux d'al-Qaïda que l'EIGS s'attaque depuis des mois, massacrant au passage des centaines de civils. Des affrontements sont régulièrement signalés, et l'assise de l'EIGS semble se renforcer inéluctablement, menaçant la sécurité de ces régions du nord du Mali et, plus globalement, du Niger, du Burkina Faso, et de toute la sous-région. Guillaume Soto-Mayor est chercheur associé au Middle East Institute, spécialiste des groupes jihadistes au Sahel et en Afrique de l'Ouest. Il estime que c'est un tournant majeur, pour l'unité du Mali et la sécurité de toute l'Afrique de l'Ouest, qui est en train de se jouer. Depuis mars, le groupe État islamique est à l'offensive dans le nord-est du Mali, il contrôle deux cercles sur trois dans la région de Ménaka et mène des attaques de plus en plus près de la ville de Ménaka et même, tout récemment, de Gao. Est-ce que vous pourriez nous donner un aperçu de l'état des forces actuelles de l'EIGS ? Guillaume Soto-Mayor : Pour évaluer la présence et la force du groupe, il est intéressant de mesurer sa capacité simultanée d'action et de présence, aussi bien dans les régions de Gao et de Ménaka, mais également de plus en plus dans l'Oudalan, dans la région des Trois frontières, au nord du Burkina Faso, dans laquelle le groupe EI qui avait été chassé par al-Qaïda il y a deux ans, met de nouveau pied, et dans lequel il affronte la branche d'al-Qaïda qui s'appelle Ansarou al-Islam, mais également dans les régions de Tombouctou, dans les communes de Gossi et de Hombori, près de Douentza, où l'État islamique est actuellement à l'offensive contre la Katiba Macina et la Katiba Serma. C'est-à-dire que le groupe se sent suffisamment fort pour affronter Al-Qaïda, principalement, dans toutes ces régions à la fois.  On a une idée du nombre d'hommes, du matériel ? Des images récentes de l'allégeance de la province de l'État islamique au Sahel, au nouveau leader de l'État islamique, à Andéramboukane, montre environ 150 à 200 combattants présents, rien que dans cette zone qui est donc à l'est de la région de Ménaka. Et les différentes constitutions de katibas, dans les différentes régions que je viens d'évoquer, indiqueraient que le groupe a une capacité de déployer environ 1 000 à 1 200 combattants, mais c'est très compliqué à évaluer, donc ce sont des estimations. En tout cas, on est passé en quelques mois d'un groupe qui était désorganisé, éparpillé et désargenté, à l'été 2021, à un groupe qui est capable de réaliser une offensive multiple, d'avoir une progression territoriale extrêmement rapide, et tout ça pose véritablement question. Et ce renforcement de la branche sahélienne du groupe État islamique est synonyme de tragédie pour les civils : on parle, selon les estimations des communautés locales, de plus de 900 morts depuis mars. Sa présence et le contrôle territorial de l'État islamique s'accompagnent de violences accrues contre les civils. À chaque fois qu'ils arrivent dans de nouveaux territoires, ils lancent des ultimatums aux populations civiles : « vous êtes avec nous ou vous êtes contre nous ». C'est une vision sans compromis du jihad. On voit les cycles de représailles se multiplier, les exécutions sommaires dans toutes leurs zones d'opérations. Mais également les vols de bétail, les destructions de villages, etc. Les humanitaires sont également considérés comme des cibles légitimes, et donc dans ces zones où l'État malien est absent depuis des années, ce sont des milliers de personnes qui vont souffrir et qui souffrent déjà.   Face aux jihadistes du groupe État islamique, le MSA et le Gatia – deux groupes armés locaux signataires de l'accord de paix de 2015 – tentent de défendre les populations avec, plus récemment, les ex-rebelles de la CMA. Il y a aussi les jihadistes du Jnim, liés à al-Qaïda, qui ne veulent pas laisser leurs rivaux de l'EIGS s'implanter durablement dans ces régions de Ménaka et de Gao. En revanche, l'armée malienne est tout à fait absente. Comment est-ce que vous l'expliquez ?    C'est très difficile. On peut s'interroger peut-être sur la faiblesse ou les capacités réelles de l'armée malienne à intervenir. On peut évoquer un manque de confiance, ou de coopération entre les groupes armés présents dans cette zone et l'armée malienne. En tout cas, cette absence, notamment avec la présence de l'armée malienne à Ménaka, pose véritablement question, elle interroge… À Ménaka où les supplétifs russes de l'armée sont également déployés… Absolument. Cette coopération militaire est un choix souverain qu'il faut respecter, en tout cas, pour le moment, ce qui est certain, c'est que les groupes jihadistes progressent et que l'armée malienne ne semble pas avoir la volonté, et c'est ça qui interroge le plus, de répondre à cette progression. Ce que cela laisse aux populations, c'est un sentiment d'abandon total, d'un laisser-faire ou en tout cas d'un désintérêt de Bamako face à leur sort. ►À lire aussi : Grand Reportage - Mali : quand il ne reste que la fuite, récits de victimes Donc que l'EIGS prenne le contrôle de ces régions, où que des groupes locaux les repoussent, il y a selon vous un risque pour l'unité du Mali. Je serais prudent sur ces dimensions, mais oui, je pense que c'est un risque réel. Le conflit date maintenant de nombreuses années, les populations ont énormément souffert, et actuellement, il y a un appel général de toute la population du Nord, à combattre ces groupes. Et donc face au sentiment d'abandon de l'État malien, on remarque que même un général de l'armée malienne, le général Ag Gamou qui est aussi le responsable du Gatia, en appelle aux Touaregs de toute la région, c'est-à-dire également à des combattants étrangers au Mali, à venir les aider face à cette menace encore une fois existentielle pour les communautés. Le risque est donc immense pour le Mali, mais aussi pour le Niger, le Burkina et les autres pays ouest-africains ? Le pourquoi de ces capacités opérationnelles vient de la capacité du groupe EI à s'être renforcé d'un point de vue humain, avec la présence de combattants nigérians, mais aussi de combattants de la Libye, en plus petit nombre. Et deuxièmement, d'avoir récupéré de l'argent, d'avoir récupéré un soutien logistique, via un couloir de transmission très efficace, reliant le sud-est du Mali et la zone des Trois frontières, au nord-est du Nigeria, au nord de la région de Sokoto. Et ce couloir, la viabilité de cette transmission entre l'État islamique en Afrique de l'Ouest et l'État islamique au Sahara, montre la capacité du groupe à opérer conjointement, de concerts, dans son expansion opérationnelle. C'est véritablement un tournant pour la sous-région. C'est un tournant, car là, pour la première fois, vous avez un groupe qui est très bien interconnecté, qui est fort tactiquement, qui est capable d'affronter al-Qaïda sur l'ensemble de son territoire, et donc qui menace aussi bien l'Algérie que la Mauritanie, et également le reste du Burkina Faso. C'est une menace régionale que l'expansion de l'État islamique. C'est une double menace pour la région parce que c'est aussi une menace qui s'accompagne de l'expansion d'Al-Qaïda vers le sud, il ne faut jamais oublier ça ! Trois exemples très récents : une opération à la frontière togolaise et béninoise, une présence également dans la région de Kayes au Mali, dans cette région qui s'approche de la frontière sénégalaise et de la frontière mauritanienne, et une présence également de plus en plus signalée au nord du Ghana et au nord de la Côte d'Ivoire. Donc le retour en force de l'État islamique au centre du Sahel est accompagné malheureusement d'une expansion d'Al-Qaïda qui pourrait menacer les capitales aussi bien du centre au Sahel, que les populations du nord des pays côtiers dans les prochains mois, dans les prochaines années. ►À lire aussi : Le nord du Togo, une région davantage ciblée par les terroristes

Le Collimateur
Mali : coups et surcoups d'Etat sur un air de Wagner

Le Collimateur

Play Episode Listen Later Nov 15, 2022 86:48


Invités : Wassim Nasr, journaliste à France 24, auteur de « L'Etat islamique, le fait accompli » (Plon, 2016) et Maxime Audinet, chercheur « lutte informationnelle et stratégies d'influence » à l'IRSEM, auteur de « Russia Today (RT), un média d'influence » (INA, 2022) 6:00 Le Mali et la lutte contre les groupes armés terroristes depuis 2020 15:00 L'intérêt croissant de la Russie et de Wagner pour le Mali 30:00 L'efficacité opérationnelle 38:00 La mise en place d'une offensive informationnelle russe et l'affaire de Gossi 1:01:00 Les convergences régionnales 1:08:00 L'influence du conflit ukrainien 1:15:00 Les perspectives de long terme Extrait audio : ЧВК Вагнер Групп - Лето и Арбалеты (2022) https://www.youtube.com/watch?v=oK3vo8DZLbY Le précédent épisode avec Maxime Audinet et Emmanuel Dreyfus https://soundcloud.com/le-collimateur/bons-baisers-de-bangui-presence-russe-et-luttes-dinfluence-en-afrique L'étude de l'IRSEM : https://www.irsem.fr/media/etude-irsem-97-audinet-dreyfus-def.pdf Générique par @yottamusic

Focus
Veterans of the Sahel: French soldiers wounded in Mali trek up Mont Blanc

Focus

Play Episode Listen Later Oct 4, 2022 7:08


Marc, Emilien and Timothée are three French army veterans who were wounded in the Malian town of Gossi while taking part in France's Barkhane anti-jihadist operation. With help from their brothers-in-arms, they took on a challenge: a 170-kilometre, one-week hike around Mont Blanc. The trek, known as the "Tiger Raid", is a way for them to regain confidence and continue their recovery. Our team walked the last 20 kilometres with them.

POD GOOD HIOU
Revue de Presse un aperçu sur l'actualité africaine du 1er septembre 2022

POD GOOD HIOU

Play Episode Listen Later Sep 3, 2022 21:08


Au moins 50 civils tués au Mali par l'armée et des « militaires étrangers » en avril La mission de l'ONU pour la stabilisation au Mali (Minusma) a indiqué, mercredi 31 août, qu'une opération conjointe de soldats maliens et de « personnel militaire étranger » a fait au moins 50 morts civils en avril – sur un total de 96 civils tués au cours du deuxième trimestre lors d'opérations de l'armée. Le 19 avril à Hombori (centre du pays), après l'explosion d'un engin au passage d'un convoi des forces maliennes, celles-ci, accompagnées « de personnel militaire étranger, ont conduit une opération militaire de ratissage dans la localité au cours de laquelle au moins 50 civils (parmi lesquels une femme et un enfant) ont été tués et plus de 500 autres arrêtés », a indiqué la Minusma dans sa note trimestrielle sur les violations des droits humains. La Minusma ne fournit aucune précision sur ces combattants étrangers. Plusieurs pays occidentaux accusent la junte au pouvoir à Bamako depuis 2020 de s'être adjoint les services de la société de sécurité russe Wagner aux agissements controversés. La junte dément et parle de la présence d'instructeurs de l'armée russe au nom d'une coopération militaire ancienne. France24 avec AFP Macron-Poutine : fake news, influenceurs, barbouzes… Les secrets d'une guerre de l'ombre en Afrique Quand ils reçoivent les images du drone perché depuis plusieurs heures au-dessus du camp de Gossi, les gradés de l'état-major français comprennent immédiatement qu'ils tiennent du « lourd ». Sur la vidéo, tournée vers 10 heures, le 21 avril, deux jours après le départ de l'armée française de cette petite localité du Nord-Mali, un petit groupe de Blancs est en train d'enterrer des cadavres dans le sable, à quatre kilomètres du camp. Autour, certains filment ou prennent des photos. Deux heures plus tard, un faux compte Twitter, appartenant prétendument à un dénommé Dia Diarra, publie des images chocs de cadavres noirs à moitié ensevelis avec ce commentaire : « C'est ce que les Français ont laissé derrière eux quand ils ont quitté la base à Gossi. Ce sont des extraits d'une vidéo qui a été prise après leur départ ! On ne peut pas garder le silence sur ça ! » Pour les militaires français, aucun doute : il s'agit d'un grossier montage des mercenaires de la société militaire privée russe Wagner, arrivés à Gossi la veille aux côtés des Forces armées maliennes (Fama). Une nouvelle « attaque informationnelle », affirment-ils, destinée à accroître encore le sentiment antifrançais au Mali et dans la région. Sauf qu'ils en ont, cette fois, une preuve irréfutable. Jeune Afrique France-Russie : Ouattara, Goïta, Sassou Nguesso… Les cibles et alliés de Paris et de Moscou Lire la suite #TamTam #tiktok africain #tiktok afrique --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app --- Send in a voice message: https://anchor.fm/the-pod-good-hiou/message

Chronique des médias
L'Europe de la désinfox: publication d'un nouveau code de bonnes pratiques

Chronique des médias

Play Episode Listen Later Jun 17, 2022 2:36


Le code des bonnes pratiques a été présenté cette semaine par la Commission européenne en matière de désinformation. Au moment où quatre dirigeants européens sont venus apporter leur soutien à l'Ukraine, jeudi à Kiev, la Commission européenne est parvenue à mettre au point un texte, un code de bonne conduite sur la désinformation, signé par 34 organisations. Ce sont à la fois des plateformes comme Google, Microsoft ou Twitch, des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter ou TikTok, des messageries comme WhatsApp, mais aussi des ONG comme Reporters sans frontières, des collectifs professionnels comme la Fédération mondiale des annonceurs ou encore des représentants des agences de publicité ou de fact-checking. L'idée est simple : il s'agit de souscrire à 44 engagements qui permettent de réserver les dépenses publicitaires en Europe aux acteurs du numérique qui respectent ce code de bonne conduite. Autrement dit, il s'agit d'assécher le juteux marché des infox qui pullulent à mesure que l'achat de publicité digitale s'automatise en allant chercher les audiences là où elles se trouvent. Limiter les effets de la désinformation en ligne Alors cela n'empêchera sans doute pas les organisations malveillantes de nuire. On l'a vu sur Twitter avec ce faux compte sans doute créé par la société Wagner attribuant aux soldats français un charnier à Gossi, au Mali. Il a fallu que l'armée française mène une contre-offensive dans ce qu'elle appelle la « guerre informationnelle », pour déjouer, images satellite, à l'appui une tentative de manipulation des mercenaires de la société russe.  Avec le nouveau texte européen, dont le réseau social russe Telegram n'est d'ailleurs pas signataire, les fausses informations dans le seul but de faire du clic seront moins exposées. Car les grandes plateformes savent qu'elles ont tout intérêt à assurer la réputation des marques, qui ne veulent pas avoisiner des infox. Des amendes jusqu'à 6% de leur chiffre d'affaires Vera Jourova, la vice-présidente de la Commission européenne, se félicite d'une mesure « bien calibrée, sans censure » puisqu'on oriente le robinet publicitaire plutôt que d'intervenir sur les contenus. Et si les plateformes s'engagent, mais ne font rien - ou pas assez - comme cela a été le cas après une première charte en 2018 ?  Eh bien, c'est là que le nouveau Digital Services Act va se révéler utile puisqu'il permet de ponctionner de 6% de leur chiffre d'affaires les géants qui ne respectent pas leurs engagements européens. Le code vise à bannir les acteurs malveillants, à vérifier les campagnes, à évincer les sites douteux, à tarir les audiences artificielles obtenues par des fausses polémiques. Bref, à empêcher les pourvoyeurs d'infox de surfer sur les algorithmes. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, c'est aussi un peu une arme européenne.

Invité Afrique
Rupture des accords France-Mali: «Cette décision est un prétexte sans fondement juridique véritable»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 4, 2022 7:54


La France conteste la rupture des accords de défense, annoncée par le Mali lundi soir. « Cette décision est injustifiée, car il n'y a pas eu de violation de ces accords par la force Barkhane », affirme le ministère français des Affaires étrangères. Pourquoi le régime militaire de Bamako durcit-il encore plus son bras de fer avec Paris ? Est-ce que Moscou joue un rôle en coulisses ? Nicolas Normand a été ambassadeur de France à Bamako. Dans un mois, il va publier aux éditions Eyrolles une édition augmentée et mise à jour de son ouvrage « Le grand livre de l'Afrique ».  RFI : Bamako dénonce ses accords de défense avec la France parce que celle-ci a porté atteinte « de façon flagrante à la souveraineté du Mali », quelles peuvent être ces atteintes flagrantes ? Nicolas Normand : Alors du point de vue malien, les atteintes seraient des violations de la souveraineté, mais on se demande un peu lesquelles. Les Maliens ont déjà accusé la France d'espionnage au sujet d'un drone qui avait survolé la base française de Gossi, mais en fait, vérification faite, tout ceci était autorisé, il y a bien une zone de non-survol, mais ça ne comprenait pas cette zone particulière où le drone était, donc en réalité il n'y a pas de fondement juridique véritable, c'est vraiment un prétexte pour une décision de nature politique, me semble-t-il. Alors vous parlez de ce drone français, c'est vrai qu'il y a deux semaines, après le retrait des militaires français de la base de Gossi, un faux charnier a été attribué aux Français et ceux-ci, avec des images de drones à l'appui, ont prouvé que tout ceci était un montage, est-ce que cela n'a pas fâché Bamako ? Oui, alors ça a pu fâcher Bamako, mais ça a fâché encore plus la Russie, parce que Bamako avait réagi d'une manière un peu embarrassée sans accuser l'armée française de ce faux charnier qui est un faux charnier monté par les mercenaires russes. Le drone français avait réussi à filmer les mercenaires russes de la société Wagner, transportant des cadavres et les enterrant à côté du camp militaire français de Gossi, pour ensuite accuser la France de crime de guerre, d'exactions. Malheureusement pour les Russes et heureusement pour les Français, la manipulation a été observée par un drone, filmée, et donc on a pu dénoncer la manipulation, donc les Russes n'ont pas apprécié qu'on les prenne la main dans le sac dans leur mensonge, dans leur manipulation, et ils ont cherché visiblement d'autres moyens d'embêter les militaires français. Alors au-delà de l'affaire de ce pseudo charnier de Gossi, il y a les sujets qui fâchent depuis un an et notamment depuis le deuxième putsch des militaires maliens, après lequel Emmanuel Macron a décidé de retirer la moitié des effectifs de Barkhane du Mali sans prévenir la nouvelle junte. Est-ce que du coup cette mesure vexatoire n'a pas provoqué toute la crise qui a suivi depuis un an ? Alors pas seulement ça, en réalité effectivement il y a une escalade depuis un an, mais qui vient au départ d'une offensive malienne, puisque c'est le Premier ministre malien qui, le premier, a attaqué de façon inattendue la France depuis New York à l'assemblée générale des Nations unies, et à la suite de ça les réactions françaises ont été assez virulentes et donc ça a déclenché une escalade. Mais est-ce que tout cela ne donne pas une certaine popularité au régime militaire malien ? Et est-ce que la France, dans son escalade verbale, n'a pas tendance à tomber dans ce piège ? Si, je suis de cet avis aussi, c'est-à-dire que d'abord la junte militaire cherche une certaine légitimité à défaut d'avoir été élue, elle exploite un sentiment anti-français qui est réel, qui vient d'une déception du fait du maintien de l'insécurité malgré Barkhane. L'opération Barkhane a sans doute empêché le Mali de perdre la guerre, a empêché les villes d'être conquises par les jihadistes, mais n'a pas supprimé le terrorisme. Et donc la population malienne est un peu déçue, et les Russes ont exploité ce sentiment de mécontentement, de déception, en suscitant une véritable colère par des vidéos de désinformation accusant la France par exemple de coopérer avec les jihadistes au lieu de les combattre. Tout ceci, ce sont évidemment des mensonges. Et qu'est-ce qui vous prouve que la main des Russes est derrière toutes les décisions anti-françaises de ces derniers mois ? Ce qui est prouvé, c'est qu'il y a de très nombreuses vidéos clairement de fabrication russe qui sont présentes sur les réseaux sociaux maliens, et qui accompagnent à chaque fois toutes ses décisions, et donc le régime en tire profit sur le thème du ressentiment anti-français, c'est le fonds de commerce politique de la junte militaire issue de deux putschs militaires. Et pensez-vous que tant que durera la guerre en Ukraine, la guerre des mots continuera entre Bamako et Paris, attisée par Moscou ? Alors il y a un antagonisme fondamental entre la Russie et les pays occidentaux et, depuis longtemps, le Mali est le talon d'Achille de la France dans l'esprit des Russes, c'est un moyen d'attaquer la France. Les Russes ne sont pas là pour aider le Mali, ils sont là pour embêter les Français au Mali, et le Mali est donc un moyen pour eux. Alors, la guerre d'Ukraine, c'est une affaire de longue haleine. Le seul élément de changement qui pourrait intervenir à Bamako, ce sont des élections qui feraient place à un nouveau gouvernement, à ce moment-là une réconciliation ou une entente normale avec la France deviendrait possible. Le retrait des militaires français de Barkhane est en cours, mais il va prendre encore quatre mois minimums, concrètement qu'est-ce que la décision de Bamako de ce lundi peut changer dans ce retrait ? Alors d'abord il reste 2400 militaires français au Mali, les militaires français sont maintenant en présence illégale, du jour au lendemain on leur dit « vous n'avez plus le droit d'être là », alors évidemment on ne peut pas partir en 24H, et donc ça crée une situation évidemment incertaine. Est-ce que le Mali cherche à créer un incident sécuritaire avec l'armée française ? On le saura dans les prochains jours, en tout cas cela ne peut que compliquer le retrait ordonné qui est en cours.

Revue de presse Afrique
À la Une: RFI et France 24 aphones au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 29, 2022 4:18


Cette suspension définitive de nos émissions continue de faire réagir en Afrique de l'Ouest. Ce vendredi matin, on retiendra ainsi la réaction du journal Mourya, La Voix du Niger. Lequel considère qu'il s'agit d'une « forfaiture » des « militaires au pouvoir à Bamako », que ce journal traite de « putschistes qui ne supportent pas la contradiction et sont à fond dans le musellement de la presse ». Mourya, La Voix du Niger dénonce une « chape de plomb digne des années staliniennes » ; espère que « les putschistes maliens » reviendront à « de meilleurs sentiments le plus tôt possible pour donner tout son champ à la liberté d'expression. En tout cas, l'avenir a toujours donné tort aux dirigeants qui ont tenté de museler leurs peuples », avertit Mourya, La Voix du Niger. Gossi retient son souffle Au Mali, justement, l'armée française, la semaine dernière, a révélé la mise en scène d'un charnier à Gossi, dans le nord du pays, près du camp militaire que les forces françaises de l'opération Barkhane venaient de rétrocéder à l'armée malienne. Sur place, les habitants redoutent un vide sécuritaire et de nouvelles violences. À Gossi, un élu local rencontré par le journal français Le Figaro, confie que « les gens ont peur. Ils craignent les conséquences économiques du départ des Français, car de nombreux habitants de la région dépendent de Barkhane pour leur emploi, leur commerce, ou pour des revenus liés à de petits travaux ». Mais ce que les habitants de Gossi redoutent « surtout » est un possible « vide sécuritaire », énonce Le Figaro, « on peut s'attendre à des représailles de la part des groupes jihadistes pour tous ceux qui auront travaillé ou été en contact avec la force Barkhane », prédit l'élu local, en évoquant aussi « un regain de violences, mais aussi davantage d'enrôlements dans les rangs des groupes armés terroristes ». Se référant à plusieurs sources locales, Le Figaro assure par ailleurs qu'une vingtaine de mercenaires du groupe russe Wagner « seraient arrivés à Gossi au lendemain du départ de Barkhane ». Spirale de violence au Darfour Reportage de ce quotidien également au Darfour, dans la ville de Kereinik et les villages alentour, à majorité masalit, une ethnie non arabe, contre lesquels, dimanche dernier, « des tribus arabes de l'ouest de cette région soudanaise » ont mené des représailles. Bilan provisoire : 201 morts. C'est « l'une des attaques les plus meurtrières de ces deux dernières années », souligne ce journal. Un conflit qui s'est « rapidement exporté à Geneina », la capitale du Darfour-Occidental. Comme le déplore Le Figaro, « malgré la signature des accords de paix de Juba, en 2020, entre le gouvernement soudanais et les principaux groupes rebelles, qui devaient mettre fin à dix-sept ans de conflit, les attaques contre les civils se multiplient (…) et menacent aussi la sécurité alimentaire ». Le calvaire des femmes ivoiriennes C'est un sujet des plus sensibles en Afrique en général comme en Afrique de l'Ouest en particulier, celui des violences faites aux femmes. Ainsi, en Côte d'Ivoire, selon une enquête officielle, les femmes sont de plus en plus exposées à la violence. Les femmes, mais pas que… Selon l'enquête démographique et de santé de 2011-2012 et le rapport 2021 d'analyse statistique sur les violences basées sur le genre du ministère en charge de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, « 36% des filles ivoiriennes sont mariées ou en union avant 18 ans » et « 38% des femmes entre 15 et 49 ans ont subi une excision », rapporte le journal LG Info. Cette enquête indique également qu'en matière de mutilations génitales féminines, la Côte d'Ivoire « figure parmi les taux les plus élevés de l'Afrique de l'Ouest », complète-t-il. Comme le souligne LG Info, l'analyse des données par tranche d'âge révèle, entre autres, que sur 693 cas de viols recensés dans cette enquête, près de neuf sur dix sont commis « sur des enfants ». Ce quotidien rapporte encore que, dans huit cas sur dix, les violences basées sur le genre « ont pour auteurs des personnes connues ou qui ont un lien avec la victime ». ► Mali: comment continuer à écouter RFI et à regarder France 24?

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: Charnier de Gossi, pourparlers de Nairobi, famille Bongo

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 28, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin:    * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Revue de presse Afrique
À la Une: le nord du Bénin frappé par une attaque terroriste

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 27, 2022 3:55


Dans la commune de Karimama, le commissariat de l'arrondissement de Monsey a été visé tôt hier matin. Des hommes armés sont arrivés à moto et ont ouvert le feu. Selon les informations de RFI, un policier a été tué et le commissariat incendié. Et la situation provoque de nombreuses interrogations. « Le nord du Bénin est-il en passe d'être un petit Sahel où les terroristes se sanctuarisent inéluctablement ? », lance Aujourd'hui au Faso. En effet, les attaques se multiplient à la frontière avec le Niger et le Burkina. « Début février, neuf Béninois avaient été tués, ce qui avait occasionné une sécurisation des lieux par Barkhane qui avait neutralisé des dizaines de terroristes », écrit le journal. « Le 11 avril, toujours au nord du Bénin frontalier, le GSIM tuait cinq soldats béninois, près du parc de la Pendjari. Si l'acte d'hier n'est pas encore revendiqué, il prouve tout de même que cette région n'est plus paisible. » Des attaques qui inquiètent dans la région Le site Bénin Web TV, estime que la situation nécessite « une réaction non conventionnelle et des actions ciblées. Les pays du Sahel, notamment le Mali, le Burkina et le Niger font l'objet d'incursions récurrentes avec des bilans macabres, et désormais, les pays du Golfe de Guinée, dont le Bénin, sont aussi visés. Et selon les spécialistes, cela résulte de la volonté des terroristes d'étendre leur hégémonie jusqu'à la côte, selon Bénin Web TV. « Au Bénin l'Alerte est de niveau 1. Ceci appelle à contenir la menace, avant qu'elle ne passe au niveau 2, avec l'installation de groupes terroristes sur le territoire dans des poches ou l'État central aurait perdu le contrôle." Pour le site Afrik.com, c'est « un véritable défi lancé au tout nouveau chef d'état-major de l'armée béninoise, le général Fructueux Gbaguidi, dont les éléments devront redoubler de vigilance pour mieux faire face au djihadisme qui, étend ses tentacules vers les pays côtiers d'Afrique de l'Ouest. » Le président béninois Patrice Talon promet de revaloriser les salaires Le SMIG va augmenter de 30%, et donc passer de 40 000 francs CFA à 52 000. C'est en tout cas ce que prévoit un accord trouvé hier entre le gouvernement béninois, les trois syndicats les plus importants et le patronat. « Le chef de l'État a présidé une séance avec les travailleurs de l'administration publique et privée, nous rapporte le site d'informations Benouto. Les employeurs devront aussi souscrire l'assurance santé obligatoire pour leurs salariés à compter du 1er janvier prochain. » De son côté, Le Pays estime que Patrice Talon apporte « une bouffée d'oxygène à ses compatriotes en augmentant leur pouvoir d'achat. Le président se crée une occasion en or de faire la paix avec une bonne partie de son peuple qui se sent embastillée depuis sa prise de pouvoir. » Le Pays poursuit : « Dans cette opération de rédemption, pour ne pas dire de réconciliation, le président béninois devrait aussi penser à la classe politique dont plusieurs leaders sont en prison ou en exil. » Le gouvernement malien accuse l'armée française d'espionnage et de subversion Les militaires au pouvoir à Bamako dénoncent la diffusion par l'état-major français de vidéos tournées par un drone à proximité d'une base du centre du Mali, récemment restituée par la France. Maliweb reprend le communiqué publié par les autorités maliennes : Elles « ont constaté depuis le début de l'année plus de cinquante cas délibérés de violation de l'espace aérien du pays par des aéronefs étrangers, notamment opérés par les forces françaises. Un des cas les plus récents a été la présence illégale d'un drone des forces françaises, le 20 avril, au-dessus de la base de Gossi. » Ces images, précise Le Monde Afrique « montrent des soldats s'affairer autour de cadavres qu'ils recouvrent de sable. Dans une autre séquence, on voit deux de ces militaires filmer les corps à moitié ensevelis. L'état-major français assure qu'il s'agit de soldats blancs, laissant entendre que ce sont des membres de la société militaire privée Wagner. » On devrait reparler de cette affaire aujourd'hui et dans les jours à venir.

Les enjeux internationaux
A Gossi, au Mali, une "guerre informationnelle" entre France et Russie, sur le dos des morts

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Apr 25, 2022 12:58


durée : 00:12:58 - Les Enjeux internationaux - par : Julie Gacon - Avec Maxime Audinet, chercheur à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire au domaine Renseignement, anticipation et menaces hybrides. - invités : Maxime Audinet chercheur à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire au domaine Renseignement, anticipation et menaces hybrides ‬‬

The World This Week
Mariupol Now: the shape of things to come?

The World This Week

Play Episode Listen Later Apr 22, 2022 46:56


And an information war is underway in Mali, as France says the Wagner group have faked a "French atrocity in Gossi. Covid comes full circle in China where the impact of a zero-covid policy is now under scrutiny, and on UK partygate: did Boris Johnson lie to parliament?

Journal de l'Afrique
Mali : des mercenaires de Wagner à Gossi ont été filmés en train d'enterrer des corps

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 22, 2022 16:12


L'armée française accuse le groupe Wagner d'être à l'origine d'une opération de désinformation au Mali. Les paramilitaires russes accusaient la France d'avoir laissé un charnier après l'évacuation du camp de Gossi au Mali. Les autorités françaises ont alors publié des vidéos démontrant le contraire.

Les dessous de l'infox, la chronique
À Gossi, mise en scène d'un charnier pour discréditer l'armée française

Les dessous de l'infox, la chronique

Play Episode Listen Later Apr 22, 2022 4:10


Deux jours après le transfert de la base de Gossi aux Forces armées maliennes, l'armée française déplore une attaque informationnelle visant Barkhane, accusée d'avoir laissé un charnier derrière elle. Des vidéos prises par des moyens aériens permettent d'assister à la fabrication d'une infox orchestrée par la société Wagner, et relayée par des trolls russes sur les réseaux sociaux. Au lendemain du départ des derniers soldats français de la base de Gossi au centre-est du Mali, un premier tweet alerte : « les images des cadavres depuis la base de Gossi sont terribles ». Dans ce tweet publié mercredi 20 avril à 20h06 TU, l'auteur évoque « un crime contre le peuple malien fait par les Français » et une vidéo qui circule sur WhatsApp. Le lendemain, il publie une photo à 10h51 TU, où l'on voit des restes humains à moitié ensevelis. Ce même jeudi 21 avril, à 14h37 TU, est publiée la vidéo d'un charnier d'une dizaine de personnes dont les membres sont en partie recouverts de sable. L'auteur de cette série de tweets, un certain Dia Diarra, qui se décrit comme un « ancien militaire », est manifestement un troll russe. Il s'agit en tout cas d'un faux compte repéré par l'armée française, créé en janvier 2022 avec une photo empruntée, remplacée dans le courant de la journée par le portrait du chef de la junte au pouvoir, Assimi Goïta. La fabrication de l'infox dévoilée En fait, deux autres vues de ce charnier existent. Elles montrent ces cadavres, avec onze hommes en uniforme qui évoluent à proximité. Deux d'entre eux jettent des pelletés de sable sur les corps inertes.  Dans un autre extrait, on voit des hommes filmer la scène et prendre des photos.  Ces images, fournies par l'armée française, émanent d'une vidéo prise par un capteur aérien. L'armée française a décidé de recourir à ces moyens afin de surveiller la zone à l'issue du transfert de la base. Dès mardi 19 avril, l'état-major des armées avait prévenu de l'éventualité d'une attaque informationnelle visant à discréditer les forces de Barkhane. Il est arrivé par le passé que l'armée soit accusée à tort de divers trafics, voire d'exactions qu'elle n'avait pas commises.  L'armée est donc en possession d'images montrant ce qu'elle présente comme des « mercenaires » russes de la milice Wagner, en train de fabriquer de fausses accusations à l'encontre des militaires français. Un travail de géolocalisation et d'analyse des vidéos et photos permettent de conclure que les clichés postés sur les réseaux sociaux correspondent bien à ce que montrent les vues aériennes. La scène se déroule à 3,5 kilomètres de l'ancienne base de Gossi. On peut également voir sur d'autres images capturées depuis le ciel, des véhicules de marque chinoise Dongfeng, qu'utilisent Wagner et les Fama, entrer et sortir de la base. Lorsque les soldats français ont quitté Gossi le mardi 19 avril, seul un détachement d'une cinquantaine de militaires maliens était présent sur les lieux.  Wagner pointé du doigt D'après l'analyse de la situation par l'état-major français qui n'évoque pas la présence de maliens aux abords du charnier, les hommes de Wagner seraient seuls à la manœuvre. Mais d'autres images recueillies par l'armée française permettent de voir que la nuit précédente, des Fama dormaient au sein de la base, à proximité des tentes abritant généralement les mercenaires de Wagner.  La publication de documents de ce type par l'armée française est une première. Il s'agit de court-circuiter la fabrication de cette infox et d'apporter une réponse à l'offensive informationnelle. Il n'est pas rare, sur le terrain malien comme en Ukraine, que la désinformation russe vise à détourner l'attention d'exactions commises par ses propres éléments. Selon l'état-major français, les corps utilisés dans cette mise en scène pourraient provenir des opérations menées non loin de Gossi, à Hombori, le 19 avril. Après qu'un véhicule de la gendarmerie a été touché par un engin explosif improvisé, les Fama et leurs supplétifs russes ont mené des opérations au marché d'Hombori, faisant un nombre de victimes encore inconnu. À ce stade, les autorités maliennes ne se sont pas exprimées au sujet des images du charnier. Aucune mention n'est faite d'enquête en cours ou à venir. Des échanges en bambara On remarque par ailleurs que la circulation de ces images qui ont de quoi susciter l'émoi, n'est pas devenue aussi virale que l'on pourrait s'y attendre. Elles suscitent aussi beaucoup de commentaires sceptiques. En écoutant la bande son, on entend des échanges en bambara, une des langues nationales du Mali. Les miliciens russes sont manifestement accompagnés par au moins deux Maliens. À en croire les propos tenus, ce sont eux qui sont chargés de jeter du sable sur les corps. Leur échange est édifiant : « Je ne crois pas à ce qu'ils nous racontent », affirme l'un d'eux, ajoutant : « je suis saoulé par cette attitude ». Réplique de son interlocuteur en bambara : « tu ne creuses pas assez, les corps doivent être bien recouverts ». Il apparaît que les deux hommes qui échangent ces quelques phrases ne craignent pas d'être compris par les hommes en uniforme.  Le retrait des troupes françaises du Mali et la réarticulation de la force Barkhane ailleurs au Sahel constitue un défi logistique. Il se fait sous la menace d'attaques informationnelles de ce type. Pour l'armée, « cette manœuvre de décrédibilisation de la force Barkhane semble coordonnée » et « témoigne des modes d'action de Wagner » en Afrique, tels que déjà observés en République centrafricaine. 

Les dessous de l'infox
Au Mali: l'armée française filme une infox de Wagner

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Apr 22, 2022 19:30


** La chronique des Dessous de l'infox. Deux jours après le transfert de la base de Gossi aux Forces armées maliennes, l'armée française déplore une attaque informationnelle visant Barkane, accusée d'avoir laissé un charnier derrière elle. Une vidéo prise par des moyens aériens permet d'assister à la fabrication d'une infox relayée par des trolls russes sur les réseaux sociaux.   ** Invitée des Dessous de l'infox : Galia Ackerman, directrice de la rédaction de Desk Russie. Un média en ligne francophone, libres d'accès, sans publicité comme un contre-pied à la propagande russe. ** Africa Check. Dans un article publié en mai 2021, Emedia affirme qu'en moyenne 200 000 tonnes de déchets plastiques sont produites par jour au Sénégal. Mais, les données disponibles ne confirment pas ces chiffres et les experts consultés par Africa Check estiment que même la production annuelle de déchets est en deçà des 200 000 tonnes.

C dans l'air
TERRORISME : LA GUERRE PERDUE AU MALI ? – 17/02/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Feb 17, 2022 65:53


TERRORISME : LA GUERRE PERDUE AU MALI ? – 17/02/22 Invités YVES THRÉARD Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction « Le Figaro » WASSIM NASR Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes « France 24 » ÉLISE VINCENT Journaliste spécialiste des questions de défense « Le Monde » ALEXANDRA JOUSSET Journaliste - Réalisatrice du documentaire « Wagner : l'armée de l'ombre de Poutine » Quitter le Mali après neuf ans de lutte contre les terroristes. Emmanuel Macron a officialisé ce jeudi le retrait de leurs troupes françaises présentes dans le pays depuis 2013 dans le cadre des opérations « Serval » puis « Barkhane » menées par Paris. Non pas que la guerre contre les djihadistes soit gagnée dans la région mais parce que la junte militaire au pouvoir, après deux coups d'Etat en moins d'un an, les a poussés dehors. La relation entre Paris et Bamako après s'être fortement dégradée au fil des mois est désormais rompue. « Nous ne pouvons pas rester engagés militairement aux côtés d'autorités de fait dont nous ne partageons ni la stratégie ni les objectifs cachés », et qui ont recours à « des mercenaires de la société [russe] Wagner » aux « ambitions prédatrices » a fait valoir le président de la République. « La lutte contre le terrorisme ne peut pas tout justifier. Elle ne doit pas, sous prétexte d'être une priorité absolue, se transformer en exercice de conservation indéfinie du pouvoir », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse aux côtés des présidents sénégalais, ghanéen et du Conseil européen. Concrètement après Kidal, Tessalit et Tombouctou en 2021, les « emprises » françaises de Gossi, de Ménaka et de Gao vont donc fermer a expliqué le chef de l'Etat. La fermeture de ces bases devrait « prendre quatre à six mois ». Parallèlement dans les prochaines semaines et mois, un « appui » sera fourni « à chacun des pays de la région sur la base des besoins [qu'ils] auront exprimés ». Cet appui pourra être « de l'aide en matière d'entraînement, de la fourniture d'équipements, voire un appui à leurs opérations contre le terrorisme ». A la fin du retrait au Mali, le nombre de militaires français positionnés au Sahel sera de 2 500 à 3 000 hommes, contre 4 600 actuellement. Et ils ne seront pas les seuls à être redéployés. Les forces spéciales européennes de Takuba vont également quitter le territoire malien et être « repositionnés aux côtés des forces armées nigériennes dans la région frontalière du Mali » pour poursuivre la lutte contre les groupes terroristes qui se réorganisent constamment dans la région. « La situation sécuritaire dans le Sahel central est à ce point dégradée que la menace jihadiste déborde désormais sur la partie nord des pays côtiers d'Afrique de l'Ouest », indique l'Institut français des relations internationales (Ifri) dans une note publiée le 11 février. Pour autant le président « récuse complètement » l'idée d'un échec français au Mali, affirmant que cette présence a « évité le pire ». « Que ce serait-il passé en 2013 si la France n'avait pas fait le choix d'intervenir ? Vous auriez à coup sûr un effondrement de l'Etat malien », a-t-il fait valoir, avant de souligner « de nombreux succès » comme l'élimination de l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en juin 2020. Un point de vue que ne partage par la candidate du Rassemblement national. Pour Marine Le Pen, « c'est un échec. Le fait d'être obligés de partir, après avoir été humiliés à ce point par le gouvernement malien est un échec. On aurait probablement pu changer de stratégie depuis quatre ou cinq ans, ce qui n'a pas été le choix d'Emmanuel Macron. (...) Il faut organiser cette sortie, quoi qu'il en coûte ! », a estimé la candidate. Jean-Christophe Lagarde (UDI) a, lui, parlé d'un « jour sombre » et a estimé que « ce départ signe aussi hélas l'échec total des stratégies successives de M. Macron ». « Notre mission au Sahel de lutte contre l'islamisme n'est pas terminée », a déclaré de son côté la candidate LR. Valérie Pécresse a indiqué qu'elle souhaitait, comme l'a annoncé le chef de l'État que la « France reste au Sahel ». « Cette décision de réorganisation est une bonne décision, si c'est réorganiser », a-t-elle ajouté, estimant que, « si on abandonne ce terrain, alors nos soldats seront sans doute morts pour rien et ça je ne l'accepterai pas ». L'annonce de la fin de l'opération « Barkhane » au Mali, après neuf ans, suscite également des remous au sein de l'armée. Car si au sein de la grande muette, les possibilités pour les soldats de s'exprimer sont très limitées, elle n'en est pas moins vécue durement par certains militaires français et leurs proches, à commencer par les familles des 53 Français morts au combat. Alors quel bilan faire de l'opération « Barkhane » ? Comment le retrait des forces françaises du Mali va-t-il s'organiser ? Quel sera le nouveau dispositif français pour lutter contre le terrorisme au Sahel ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Måndagsvibe med Hannalicious och Lojsan
Fredagsvibe: "Jag trillade av stolen och skrek"

Måndagsvibe med Hannalicious och Lojsan

Play Episode Listen Later Nov 5, 2021 15:52


Gossi' and glossi! Hollywood klär i Hannas och Lojsans solglasögon! Hur sjukt?! Vem är den coolaste personen som följer tjejernas insta? Och hur står Bianca ut? Välkomna! See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

Lignes de défense
Lignes de défense - Mali: l'opération Barkhane face aux attaques suicides

Lignes de défense

Play Episode Listen Later Jul 11, 2021 2:30


Au Mali, deux attaques suicides ont récemment eu lieu à quelques jours d'intervalle. Le 21 juin, six soldats français et quatre civils ont été blessés quand une voiture bourrée d'explosifs a détoné à proximité d'un véhicule blindé dans les environs de Gossi. Le 25 juin, quinze casques bleus de l'ONU, allemands pour la plupart, étaient à leur tour blessés dans une attaque au véhicule suicide, dans le nord du Mali. La chaîne sanitaire de l'opération Barkhane permet d'envoyer des médecins au plus vite sur le terrain. Franck Alexandre était sur la base de Gao au Mali, le 21 juin dernier, lorsque les soldats français ont été attaqués. 

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: les dernières cartouches de Barkhane

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 22, 2021 4:16


C'est le titre du site d'information burkinabé WakatSéra qui constate que la force française au Sahel « a encore été attaquée. C'était hier lundi, dans le nord du Mali, à 160 kilomètres de Gao. Des militaires français et des civils maliens ont été blessés dans une attaque attribuée à de présumés djihadistes, dans la localité de Gossi, à la frontière avec le Burkina Faso. Il y a des morts du côté des assaillants qui ont fait exploser leur pick-up bourré d'explosifs contre un véhicule des militaires de la Force Barkhane. La veille de cette énième attaque contre Barkhane, poursuit WakatSéra, ce sont cinq blessés qui ont été évacués par la Minusma. Les victimes, au total six morts, selon certaines sources, sont des habitants de Dinangourou, un village malien sous contrôle djihadiste. L'acte sanglant porterait la griffe de la katiba Macina, affiliée au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans de Iyad Ag Ghaly. La liste des assauts meurtriers des terroristes, djihadistes, comme des bandits et trafiquants de toutes sortes, est loin d'être exhaustive (…). Pourtant, pointe encore WakatSéra, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad, ces quatre pays d'un Sahel africain, sanctuaire des terroristes, se préparent à faire le deuil de la force française, qui est en train de faire son paquetage. Et s'il est important pour les pays africains de prendre en main leur sécurité et leur défense, domaines éminemment dits de souveraineté, la question du timing du départ de Barkhane se pose, implacable. » Empêcher que les terroristes occupent le terrain En effet, complète Aujourd'hui, toujours à Ouaga, « le Mali, le Niger et le Burkina doivent se préparer, anticiper, et profiter du fait que la force Takuba (coalition de forces spéciales européennes) sera toujours présente pour passer à la vitesse supérieure en offensive. Car ce départ annoncé des 5.100 soldats français, la nature ayant horreur du vide, sera propice à l'occupation de l'espace par les terroristes et ses conséquences sanglantes. Solhan au Burkina avec ses 132 tués, le 4 juin dernier, est encore sanguinolent dans les esprits. Empêcher que les terroristes occupent le terrain est un impératif vital pour le Sahel, à l'orée du pliage de bagages de Barkhane. » Pas que dans la région des Trois frontières Et c'est ce qui est pourtant en train de se produire… Et pas seulement dans la zone des trois frontières. Exemple, « à Nioro du Sahel, non loin de la Mauritanie, la situation sécuritaire s'est dégradée à vitesse grand V, relèveLe Républicain à Bamako. Tous les signaux venants de cette région sont au rouge. Selon des sources locales, c'est toute la bande Nara-Ballé-Alahina-Biné Fissirou-Troungoumbé qui est aujourd'hui sous la menace des terroristes. Dans ces localités, des écoles ont été fermées par les terroristes et les enseignants se sont repliés dans la ville de Nioro du Sahel. À travers des prêches, les terroristes appellent les habitants à coopérer et à respecter la charia. » Tactique de la terre brûlée ? Qui plus est, relève le quotidien en ligne Malikilé, « les groupes djihadistes semblent adopter une stratégie de pression et de harcèlement, une tactique du genre "terre brûlée" en vue de précipiter le départ annoncé de Barkhane. À noter que le nouveau chef de l'Etat islamique appelait, il y a peu, ses combattants à multiplier et à accentuer les attaques contre Barkhane. Moins de 24 heures après, intervenait l'attaque à la voiture piégée que Barkhane vient de subir à Gao. Une attaque d'un genre très rare, pour ne pas dire une première, qui risque d'être le nouveau mode opératoire des terroristes pour harceler les troupes françaises. » « Un vide difficile à combler » Enfin, pour Marc-André Boisvert, chercheur au Centre FrancoPaix, interrogé par Jeune Afrique, « le vide laissé par la France sera difficile à combler : la présence française était très importante avec Barkhane, surtout sur le plan logistique. La France est le centre névralgique de la lutte contre le terrorisme dans le pays. Ce vide sera donc difficile à combler. Il y a de belles intentions sur le papier, mais, s'interroge le chercheur, qui, concrètement, va remplacer la puissance logistique et militaire française ? (…) Quelles que soient les options choisies, elles ne se réaliseront pas du jour au lendemain. D'autant qu'il y a une absence d'intérêt de la communauté internationale au sujet de la situation sécuritaire du Mali. »

Let's Be Honest with Just Johnda
Episode 34:  Designer Mormons: The Real Housewives of Salt Lake City, S. 1, Ep. 1 -  After Show, Review and Gossi[

Let's Be Honest with Just Johnda

Play Episode Listen Later Nov 12, 2020 58:35


Episode 34:  Designer Mormons: The Real Housewives of Salt Lake City, S. 1, Ep. 1 -  After Show, Review and GossipJust Johnda reviews Bravo’s new hot offering in the housewives franchise the Real Housewives of Salt Lake City #RHOSLC.  JJ also takes a mini dive into the Mary Crosby step-grandpa marriage. **Correction, its Heather Gay who's family is Mormon royalty going all the way back to Brigham Young. #nonstopnovember #NSNDay12 #gossip #RHOSLC #realhouswivesofsaltlakecity #marycrosby #jenshaw #heathergay #bravotv Like, Comment and SUBSCRIBE!Follow me on the following platforms, and feel free DM and let me know what you'd like me to talk about.  You never know, I just might.Twitter: @letsbehonestjjInstagram: @letsbehonetjjFor more news, gossip and entertainment, join me at:  www.facebook.com/groups/fddiaries

Radio du N9uf
Track 05_FM Avec Gossi

Radio du N9uf

Play Episode Listen Later Aug 20, 2020 43:09


Tout le mois d'août Radio N9uf reçoit le collectif Track_05 pour une série de podcast. Pour cette occasion retrouvez leurs coups de coeur ainsi que du talk autour de l'actualité musicale. Chaque émission est l'occasion de découvrir des nouveaux artistes pour ce deuxième volet découvrez le producteur/chanteur Gossi entre pop et balade électronique. Retrouvez toutes la sélection dans la playlist Track_05 FM : https://spoti.fi/3aIq3Wo Gossi : https://www.instagram.com/gossimusic/ Retrouvez toute l'actualité du collectif Track_05 sur : https://www.instagram.com/track__05/ Soleu : https://www.instagram.com/soleu___/ Galit : https://www.instagram.com/galitausoleil/ Références cités dans l'émission : Black Qualls (@Thundercat , @SteveLacy , @SteveHarrington, 2020) ; @Oddfuture ; To Pimp a Butterfly ( @Kendricklamar, 2015) ; @TerranceMartin ; Split/Whole Time ( @lilyatchy, 2020), @Nerd ; Love This Life (@TheHopband , @SabrinaBellaouel ,2020) @Jazzybazz ; @Krissy , @OxmoPuccino ; Too Tight (@Haute, 2020), @blasé , GMGMG (#Mari , 2020) ; @channeltres ; @jamesblake ; @billieelish ; @travisscott ; @mustaphatheprophet ; @moderat ; @apparat ; @franckOcean .

Les enjeux internationaux
Mali : la boucle du Niger, bourbier ou levier sécuritaire ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Apr 3, 2019 10:39


durée : 00:10:39 - Les Enjeux internationaux - par : Xavier Martinet - Après dix-huit mois de présence dans le Liptako, l'opération Barkhane a choisi de s'étendre au centre du Mali, dans la région du Gourma. Pour soutenir l'armée malienne, une base militaire avancée sera bientôt opérationnelle à proximité de la ville de Gossi, sur la route entre Gao et Bamako. - invités : Nicolas Desgrais - Nicolas Desgrais : Doctorant de l'Université de Kent, spécialiste de la région du Sahel - réalisé par : Mydia Portis-Guérin

FRUK Unwrapped: The Food Review UK Podcast
Quivia Special 1 AKA What is a Portmanteau?

FRUK Unwrapped: The Food Review UK Podcast

Play Episode Listen Later Aug 16, 2018 86:21


Stuart disappears just in time for Nate to return.  The guys shake things up as they run the first ever Quivia Special, with Nate grilling (pun intended) MJ, Gossi and Kelly on their food knowledge.  Listen in and learn about kernals of corn, the price of pizza and Strictly Come Dancing....well, kinda.  Who will win?  YOU DECIDE!......No of course not, how would that even work?  Points are awarded instead, dummy.

Après La Première Page
"9 Histoires lumineuses où le bien est le mal", de et avec Jo Güstin (Page 6)

Après La Première Page

Play Episode Listen Later Jun 28, 2018 84:51


Ce mois ci, nous explorons un recueil de nouvelles dans lesquelles je vous recommande de vous plonger toutes affaires cessantes. 9 Histoires lumineuses où le bien est le mal : Voici neuf histoires qui ont toutes en commun de nous confronter à l'horreur, à des degrés différents, dans des domaines variés. Toutes ces nouvelles mettent en scène ou en lumière des sujets dérangeants, révélant différentes formes de barbarie sociale qui s'exercent impunément, sur des enfants, des faibles sans protection ou des représentants d'une sexualité rejetée. Le ton dose savamment humour noir et fausse légèreté. (Présence Africaine) Dans ce "livre d'horreur sans sang" , Jo Güstin nous fait, l'air de rien, marcher sur les pas d'un soldat sanguinaire, d'un jeune souffrant de dépression et de dysphorie ou encore d'une petite fille confrontée à la prostitution infantile. La couverture est l'œuvre de l'artiste Estelle Prudent, remarquée pour son projet PENSES BETES ..... N'hésitez pas à partager vos impressions, et retrouvez nous sur Facebook, Twitter et Instagram Retrouvez également le travail de Jo Güstin sur son site Profession Scribe En guest : Gossi aux fruits exotiques et verveine citronnée

Janey Godley's Podcasts!
Episode 43, Janey Godley's Podcast!

Janey Godley's Podcasts!

Play Episode Listen Later May 5, 2011 34:49


In episode 43 of Janey Godley’s Podcast the mother and daughter Duo discuss the latest goings on in the world. This week they talk about Osama Bin Laden’s final days and how he gave rabbits to small children. The twosome also discuss the royal wedding in great detail focussing in on Philip Treacy’s daring hat designs as they question his popularity and sanity.   Janey talks about her recent Great Scots nomination and Ashley talks about her brush with disaster at a night club with a broken sign. All this plus Janey and Ashley discuss Janey’s recent run-ins on twitter with some extremist religious groups.   You can check out all our videos on YouTube.   Order “Handstands in the Dark” Paper Back or in EBook   Please rate us or leave a comment on PodOmatic, ITunes or Facebook   You can find all the info regarding Janey’s live shows by just clicking Gigs!   If you would like to support our podcast then please do so by clicking onto Our Donate Page and donate via PayPal.