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Depuis 1969, 12 hommes au total ont posé les pieds sur la Lune; le premier ayant été Neil Armstrong lors de la mission Apollo 11 et le dernier Harrison Schmitt en 1972. Or, après avoir effectué ce "grand pas pour l'Humanité", ils ont tous, sans exception, été frappés à leur retour, du même mal. Lequel ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Commencés en octobre 2022, les États généraux de la Diplomatie française se sont achevés le mois dernier (mars 2023), avec la remise d'un rapport de l'ambassadeur Jérôme Bonnafont. Lequel rapport intitulé « Pour un plan de réarmement de la diplomatie française » dresse notamment le constat -préoccupant- d'une perte de sens et du découragement des diplomates face à ce qu'ils perçoivent comme une remise en question profonde de la diplomatie professionnelle. Un tiers des agents du Quai d'Orsay a envisagé ou envisage de quitter définitivement le ministère dont les équipes sont particulièrement sous tension après la perte de 2.200 emplois en 20 ans. L'augmentation annoncée par Emmanuel Macron des moyens humains et financiers qui se traduira par la création de 700 emplois, lors des quatre prochaines années -sur 13.600 à ce jour- suffira-t-elle à éteindre l'incendie alors que le malaise semble assez profond avec la réforme de la haute fonction publique dans sa forme actuelle qui prévoit un encadrement supérieur interministériel et généraliste au sommet, faisant disparaitre au passage deux corps historiques du Quai d'Orsay que sont les conseillers des Affaires étrangères et les ministres plénipotentiaires et mettant fin à la mobilité ascendante et selon certains à la diplomatie professionnelle tout court ? Regard sur le mal-être de la diplomatie française. Invités : Alain Rouquié, directeur de recherche émérite à la Fondation Nationale des Sciences Politiques. Ancien ambassadeur de France au Salvador, Mexique, Éthiopie et Brésil. Ancien directeur des Amériques au Ministère des Affaires Étrangères. « La fin des diplomates », éditions Rue de Seine dans la collection Le monde comme il va. Yves Saint-Geours, ancien ambassadeur de France en Bulgarie, Brésil et Espagne et ancien directeur général de l'administration au Quai d'Orsay. Jean-Pierre Lafosse, ancien ambassadeur de France au Paraguay et au Nicaragua. Également en poste au Vietnam et en Hongrie.
durée : 00:01:59 - Le vrai du faux - Le député écologiste radical Aymeric Caron a affirmé que les centrales nucléaires avaient des conséquences sur la santé des enfants en s'appuyant sur une étude de l'Inserm, mais il a été contredit par l'élu Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy. Lequel a raison ?
Ecoutez Ça va Beaucoup Mieux du 09 mars 2023 avec Aline Perraudin.
Ce soir, Jour J vous raconte la vie de Bernard Arnault. Découvrez dès à présent un extrait de l'émission et rendez-vous ce soir à 20h sur RTL pour écouter la suite de ce nouveau numéro de "Jour J". "Jour J", c'est l'émission des grands entretiens d'actualité internationale, culturelle, économique et politique. Chaque jour sur RTL de 20h à 21h et en podcast, Flavie Flament reçoit un acteur de l'actualité et revient avec lui sur une date fondamentale de sa vie.
Ecoutez Ça va Beaucoup Mieux avec Aline Perraudin du 22 février 2023
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Valérian : chronologie, art, destin Bookmakers #22 - L'auteur du mois : Pierre ChristinNé en 1938 à Saint-Mandé (Val-de-Marne), Pierre Christin est l'un des scénaristes majeurs de la bande dessinée européenne. Souvenons-nous, en premier lieu, de sa saga spatio-temporelle au rayonnement international : « Valérian et Laureline », avec les dessins intersidéraux de Jean-Claude Mézières, dès la fin des années 60. Puis des premiers albums exceptionnels d'Enki Bilal, de « La Croisière des oubliés » à « Partie de chasse », en passant par son préféré : « Les Phalanges de l'Ordre noir », sur la réunion d'anciens membres des Brigades internationales pour un dernier baroud d'honneur contre des terroristes chrétiens.Salué en 2019 du prix René-Goscinny pour l'ensemble de son œuvre, cet artisan du verbe et des situations, également journaliste et auteur de romans « très noirs, à charge contre une certaine classe politique française », qui fut une fois librettiste d'opéra, conserve une belle humilité vis-à-vis de sa fonction au royaume du 9e art : « Un super scénario offert à un dessinateur nul, ça donne une BD nulle ; un scénario faible dans les mains d'un grand dessinateur… ça donne une BD pas mal. » Pierre Christin (2/3)Pour les fans de BD comme pour les chercheurs de la cosmo-université des astéroïdes de Shimballill, les aventures de « Valérian et Laureline » ont marqué l'Histoire. En 22 tomes déployés sur 1200 pages publiées aux éditions Dargaud, il s'agit de la plus longue saga à être restée entre les mains de ses créateurs originaux, Pierre Christin (scénario) et Jean-Claude Mézières (dessins), de l'album zéro intitulé « Les mauvais rêves » (1967) jusqu'au dernier tome de la série officielle, « L'Ouvretemps » (2010). Quatre décennies de boulot doux-dingue, dont l'intrigue court sur quarante siècles, au cours desquels voyage son duo merveilleux d'agents temporels.Classique de la science-fiction vendu à plus de trois millions d'exemplaires, exposé au Portugal ou au Québec, traduit en vingt langues de l'Islande à la Chine en passant par la Turquie, ce space opera monté sur ressorts, malicieux et pacifiste, auquel « Star Wars » a beaucoup piqué, réjouit toujours. Par l'abondance de ses « bestioles » et de ses couches narratives, par l'ampleur graphique impériale de ses mille planètes, par les couleurs d'Evelyne Tranlé, ou par la grâce intrépide de Laureline, héroïne en avance sur son temps, née d'un rêve forestier et des convictions féministes de Christin. Lequel constate : « Valérian n'est pas une bande dessinée facile à lire : il y a beaucoup de cases, de texte, des thèmes ambitieux, d'allusions... Et pas d'éternel combat du bien contre le mal, mâtiné de déchirements familiaux. » Avec son cher copain Mézières (disparu en janvier dernier), ils auront pourtant su offrir un pays aux étoiles, en subjuguant trois générations d'astronautes en culottes courtes, parmi lesquels Manu Larcenet, Christophe Blain, Charles Berberian ou Luc Besson. Tandis que le scribe galactique vient d'apporter un ultime point final à cette supernova via l'album « Là où naissent les histoires » (2022, avec les dessins de Virginie Augustin), grimpons illico à bord des vaisseaux de Pierre. Enregistrements : novembre-décembre 22 - Mise en ligne : janvier 2023 - Entretien, découpage : Richard Gaitet - Prise de son, montage : Sara Monimart, Baptiste Dupin - Réalisation, mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Samuel Hirsch - Lectures : Emma Bouvier, Stella Defeyder, Arnaud Forest, Silvain Gire, Samuel Hirsch, Olivier Minot et le public du Palais de Tokyo - Illustration : Sylvain Cabot - Remerciements : Loo Hui Phang, Clarisse Le Gardien, Avril Tembouret et Kanari Films pour les propos de J.-C. Mézières tirés du documentaire « L'Histoire de la page 52 » - Samuel Hirsch
Sans surprise, Les Républicains devraient voler au secours de la majorité relative d'Emmanuel Macron à l'Assemblée nationale pour voter la réforme des retraites, en France. Selon leurs conditions. Dans un entretien au Journal du Dimanche, le président du parti de droite Les Républicains déclare souhaiter « pouvoir voter une réforme juste qui sauve (le) système de retraite par répartition » en France. Éric Ciotti veut que « les petites retraites soient considérablement revalorisées » et pose d'autres conditions au gouvernement, sur les « carrières longues » notamment. Selon le journal l'Opinion, l'âge légal de départ à la retraite sera porté à 64 ans « au rythme de trois mois par génération » afin d'y arriver « pour les personnes nées à partir de 1968 ». Et Le Parisien Dimanche précise que le texte sera présenté dans le cadre d'un « projet de loi de financement de la Sécurité sociale rectificative ». La messe est-elle dite ? Pas sûr… Dans ce-même journal, le secrétaire général du syndicat de salariés CFDT met en garde Élisabeth Borne. « Attention, Madame la Première ministre, prévient Laurent Berger (…) même avec des mesures positives sur les carrières longues ou la pénibilité, on reste opposé à la réforme avec une mesure d'âge. Il n'y aura pas de deal avec la CFDT », martèle encore Laurent Berger dans Le Parisien Dimanche. Après Serval puis Barkhane, la France dans les sables du Sahel 11 janvier 2013, c'était il y a dix ans, la France déclenchait l'opération militaire Serval. Dix ans après, la France « se cherche au Sahel ». C'est en résumé l'avis du Journal du Dimanche. Lequel hebdomadaire, d'une formule des plus hardies sous ces caniculaires latitudes, qualifie de « polaire » le climat actuel entre la France et le Burkina Faso ! À tel point qu'en écho à la revue Afrique Intelligence, Le JDD évoque à son tour le possible « départ » de « la force Sabre à Ouagadougou ». Justement, faut-il fermer les bases militaires françaises en Afrique ? Pour l'hebdomadaire Valeurs Actuelles, il n'en est pas question. « Courage fuyons, fulmine ce magazine ! Invoquant l'échec malien, des voix au sein de l'exécutif plaident pour la fermeture de nos bases africaines ». Alors, Valeurs Actuelles met en garde. « En abandonnant son rôle historique de pourvoyeur de sécurité, plutôt que de chercher à le réinventer, la France perdrait le dernier plan intact de son influence sur le continent au moment où ses compétiteurs s'y bousculent ». Effervescence à l'arsenal Et aussi au moment où, sous l'effet de la guerre en Ukraine, l'heure est au réarmement mondial. Russie, États-Unis, Chine, Inde, Europe, cette guerre « a remis les armées et l'industrie militaire de la planète au centre du jeu », s'alarme Marianne. « Simple poussée de fièvre ou branle-bas de combat avant la catastrophe », se demande cet hebdomadaire ? Évoquant un éventuel nouveau conflit, Marianne se demande ce que les Européens feraient « si la Turquie attaquait la Grèce ? (…) Que se passerait-il si le "Reis" décidait de prendre un bout d'îlot ? Erdogan pourrait jouer de sa position centrale aujourd'hui : outre son poids diplomatique dans la guerre russo-ukrainienne, n'oublions pas que celui dont le pays pourvoit l'Ukraine en drones possède aujourd'hui la deuxième armée de l'Otan. Un petit coup de canif chez nos amis hellènes administré par Erdogan susciterait sans doute, chez les Européens, quelques déclarations martiales, mais cela n'irait pas beaucoup plus loin... jusqu'au prochain îlot », conjecture Marianne. La grande lessive Un anniversaire pour conclure, le soixantième d'une création connue dans le monde entier, une création made in France : les pictogrammes des vêtements et du linge de maison qui fournissent les conseils de lavage… 1963-2023, cela fait bien soixante ans que le très français Groupement international d'étiquetage pour l'entretien des textiles, basé à Paris, a créé ces cinq symboles, « un cuvier pour le lavage à la main, un triangle pour le blanchiment, un carré pour le séchage en machine, un fer pour le repassage et un cercle pour le nettoyage professionnel », signale Les Échos Week-End. Certains pays, comme les États-Unis ou l'Australie, font, certes, de la résistance, mais « les cinq symboles ont depuis conquis la planète », souligne cet hebdomadaire économique. Selon un sondage Ipsos de 2021 cité par ce magazine, si 14% seulement des Français savent ce que signifie le pictogramme « cercle », 9 Français sur 10 « reconnaissent le "picto" cuvier » rapporte en orfèvre Les Échos Week-End. Qu'on le lave ou non en famille, le linge sale a ses symboles, et ils sont français. Cocorico !
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J-2 avant les élections législatives au Bénin. C'est aujourd'hui que prend fin la campagne électorale. Et en effet, ce scrutin se veut inclusif car, sur sept partis en lice, pas moins de trois formations se réclamant de l'opposition y participent, le parti Les Démocrates, de l'ancien président Thomas Boni Yayi notamment. Sur place, les agents électoraux sont « prêts », clame La Nation. Reportage à l'appui, le journal gouvernemental béninois assure que les jeunes assesseurs qui, dans les bureaux de vote, veilleront, dimanche, au bon déroulement des élections, ont été dûment formés. « Il leur faut une formation pour qu'ils puissent remplir leur cahier des charges, avant et pendant le scrutin, souligne La Nation. Il y a plusieurs modules prévus pour cette formation. Un accent sera mis sur le rôle des agents électoraux avant et pendant le scrutin, les infractions et les sanctions prévues par la loi », explique à ce quotidien un responsable de ladite formation. Le déroulement du scrutin, donc, mais pas que… Dernières déclarations politiques ici ou là dans la presse béninoise, comme celle, par exemple, de Thomas Boni Yayi reprise par le site de La Nouvelle Tribune. Le président d'honneur du parti Les Démocrates y lance un syllogisme de campagne électorale : « si c'est la rupture de la rupture, je suis preneur, donc je suis démocrate. » Au-delà des seules frontières du Bénin, ces législatives de dimanche retiennent aussi l'attention du journal Mourya, La voix du Niger. Lequel salue « la première élection pluraliste de l'ère Talon […] Car grande fut la rupture démocratique sous le régime de Talon. Le Bénin a fait un grand pas en arrière, perdant ainsi tous les acquis démocratiques, fruits de la conférence nationale souveraine ». Et Mourya de s'interroger sur « la carte que voudrait jouer Talon » qui se retrouve, selon ce quotidien nigérien, « face à son propre "Talon d'Achille" ». Les 46 Ivoiriens du Mali toujours sous les verrous L'affaire des 46 soldats ivoiriens condamnés au Mali. Soupçonnés d'être des « mercenaires » par Bamako… Ils y sont toujours sous les verrous. Le président du Mali Assimi Goïta « dribble Alassane Ouattara », le président ivoirien, formule, en Côte d'Ivoire, le quotidien L'Héritage, proche du PDCI de l'ex-président Henri Konan Bédié. Et comme le président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest a dit qu'il n'y aurait pas de sanctions contre le Mali dans l'immédiat malgré l'ultimatum de ladite Cédéao, pour laisser la médiation togolaise travailler à la libération des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali depuis juillet, le quotidien Le Temps, proche de l'ex-président Laurent Gbagbo, estime que « c'est à croire que l'organisation abandonne Ouattara dans ses démêlés avec son voisin du Nord ». « Qu'est-ce qui coince pour que le dossier continue de traîner en longueur, se demande, au Burkina Faso, le quotidien Le Pays ? Qu'est-ce qui coince pour que le médiateur en chef, le président togolais, Faure Gnassingbé, prenne son avion… de pèlerin pour rallier Lomé-Bamako-Abidjan en une journée ? Est-ce pour s'assurer d'éventuelles garanties quant à la parole donnée de part et d'autre dans le cadre du mémorandum secret censé résoudre l'équation ? Ou bien y a-t-il d'autres points d'achoppement ? L'histoire le dira sans doute », soupire Le Pays. Son confrère ouagalais WakatSera s'impatiente et trouve lui aussi que « le suspense n'a que trop duré dans cette affaire que certains trouvent comme un malin plaisir à laisser s'éterniser, alors que d'autres souffrent de l'absence des leurs auprès de leurs familles. Le court séjour du médiateur attitré du Mali, ressemble, à s'y méprendre à la fin du calvaire pour les 46. En tout cas, il souffle comme un air de secret de confessionnal, dans lequel les acteurs de la crise semblent peaufiner la stratégie de libération des 46 soldats ivoiriens, un plan qui, a priori n'humiliera aucune des parties en négociation », estime ce quotidien ouagalais.
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Dans cette "Info Conso" du mercredi 4 janvier, Olivier Dauvers, spécialiste de la grande distribution, vous dit tout sur les différences de prix entre le poireau frais et le poireau surgelé. Retrouvez tous les conseils d'Olivier Dauvers dans ce podcast. Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.
Depuis 440 ans, la messe est dite, le 25 décembre, pour les catholiques, c'est Noël ! Ainsi le stipule le calendrier grégorien. Pour les orthodoxes, en revanche - en Ukraine, en Russie ou ailleurs - Noël, c'est le 7 janvier, comme l'accrédite le calendrier julien. Toutefois, « pour se démarquer des orthodoxes russes (…) de plus en plus d'Ukrainiens rompent avec la tradition du 7 janvier et choisissent la date du 25 décembre », signale Le Figaro. « Cette année, de plus en plus de croyants ukrainiens souhaitent célébrer Noël en même temps que Paris, Berlin ou Londres et non pas Moscou », explique ce journal. Dans le froid et souvent dans l'obscurité. Bon Noël à eux. Ukraine, les Français veulent une solution négociée Justement, le soutien à l'Ukraine, jusqu'où ? Dans le conflit qui l'oppose à la Russie, l'immense majorité des Français veulent une solution négociée. Selon un sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche, « les Français adhèrent à cette idée de soutenir « en même temps » l'idée d'une négociation et le soutien sans faille à l'Ukraine. Mais sans se faire d'illusion à court terme, constate Le JDD, un Français sur cinq seulement croyant en une fin du conflit possible d'ici à la fin de l'année 2023 ». Et, en effet, cette enquête indique que 7 Français sur 10 souhaitent que la France et l'Union européenne « cherchent d'abord à parvenir à une solution négociée entre l'Ukraine et la Russie, tout en continuant à fournir une aide militaire importante aux Ukrainiens », contre 3 sur 10 qui estiment que la France et l'Union européenne « continuent à fournir une aide militaire importante à l'Ukraine pour permettre à ce pays de battre militairement la Russie », rapporte Le Journal du Dimanche. Lequel hebdomadaire signale aussi qu'aux États-Unis, la dernière enquête d'opinion menée par l'institut Chicago Council on Global Affairs, révèle « qu'il n'y a plus que 48% d'Américains à souscrire au maintien d'une aide à l'Ukraine « le temps qu'il faudra », quoi qu'il en coûte au budget des États-Unis. C'est dix points de moins qu'en juillet dernier. Et il n'y a plus que 33% d'électeurs républicains à envisager cette option », pointe encore Le JDD. Les Savonarole de gauche À la Une cette semaine également, « les nouveaux obscurantistes ». Ils venaient autrefois des mouvements religieux et ils étaient plutôt de droite. À présent, c'est l'inverse. « Un nouvel obscurantisme se développe à gauche », constate L'Express. Lequel hebdomadaire consacre en effet son numéro de Noël à ces « nouveaux obscurantistes » dont « l'erreur fondamentale », selon ce magazine, est de « confondre science et morale, et vouloir abolir tout ce qui, dans la nature, semble s'opposer à leur credo progressiste ». Dans l'inventaire des « attaques contre la biologie » dressé pour L'Express par le biologiste américain Jerry Coyne, on trouve notamment « le déni du sexe biologique » la « mise au même niveau » des « savoirs autochtones » et de la science moderne jugée « colonialiste », sans omettre l'idéologie de la « page blanche » selon laquelle les êtres humains seraient uniquement « le produit de leur environnement et non pas de leurs gènes ». De quoi conduire ce professeur émérite de l'université de Chicago, réputé de centre gauche, à juger « inquiétantes » les attaques contre la science « venant de la gauche ». Car si, selon lui, le créationnisme « a pratiquement disparu des universités », Jerry Coyne explique à L'Express qu'à l'inverse, « les attaques contre la science venant de la gauche ont lieu à l'intérieur du système éducatif ». Or ce qui est aujourd'hui enseigné – ou pas enseigné - dans les écoles « aura une grande influence sur nos connaissances dans le futur », prévient-il dans L'Express. Ébouriffant ! Harmonie en Patagonie Balade, pour conclure, dans les parcs nationaux du Chili. L'hebdomadaire L'Obs nous invite à la découverte des dix-sept parcs nationaux situés en Patagonie, extrême-sud du Chili, « où des dizaines d'espèces se réapproprient des territoires dévastés par l'homme ». Voici le nandou de Darwin (une autruche, en plus petit) ; voici le condor (un vautour, en plus grand) ; voici le huemul (un chevreuil, en plus gros). À l'origine du projet, un couple d'Américains, Doug et Kris Tomkins, qui, après avoir fait fortune dans le monde des affaires, ont tout réinvesti dans l'achat et la réhabilitation de terres nécessaires à la réintroduction de ces espèces menacées. Des terres qu'ils ont ensuite données à l'État chilien. Doug est mort il y a sept ans, mais Kris, sa femme, a continué l'œuvre. Et les résultats sont là. Sur place, L'Obs a constaté un « petit miracle » en train de se produire dans ce vrai poumon de la nature qu'est désormais le sud du Chili. Esprit de Noël, où es-tu ? Pas au Pôle nord, non, en Patagonie…
Elle s'est déroulée en fin de matinée, hier, rue d'Enghien, dans le Xe arrondissement de Paris. Bilan, trois morts, une femme et deux hommes et trois blessés, l'un toujours considéré dans la soirée en état « d'urgence absolue », et deux autres en « urgence relative ». Une attaque « en deux temps », résume le journal Le Parisien. Elle a d'abord touché le centre culturel kurde Ahmet Kaya puis un salon de coiffure situé à quelques mètres, « où l'homme a pu être maîtrisé après y avoir ouvert le feu ». Le tireur présumé, William M., 69 ans, est un ancien conducteur de train à la retraite qui venait de sortir de prison et devait être jugé pour avoir attaqué au sabre deux hommes dans un camp de migrant du XIIe arrondissement, il y a un an. Lors de sa garde à vue, l'homme aurait reconnu la dimension « raciale » de son attaque, signale ce quotidien. Lequel, en Une, évoque « une attaque raciste au cœur de Paris ». Dans le quartier, où la communauté kurde est très présente, c'était le choc. Président du centre culturel kurde de Paris, Azad Dogan dit au Parisien que l'homme « n'a pas tiré au hasard, il est rentré dans le centre avant d'aller chez un coiffeur, également kurde ! C'est politique. Même si le tireur est français, l'État turc est derrière ». Selon ce journal, « l'homme aurait utilisé un Colt 45 et détenait une quarantaine de munitions supplémentaires ». Attaque raciste Pour la presse française, donc, le caractère raciste de cette attaque en plein Paris ne fait aucun doute. Alors qu'une manifestation de soutien aux victimes de cette attaque est organisée, ce samedi, place de la République, à Paris, Le Figaro signale qu'il y a six ans, le tueur présumé « avait été victime d'un cambriolage ou d'une altercation avec un ouvrier venu chez lui, et avait répliqué en donnant des coups de couteau à son agresseur ». L'an dernier, cet homme avait attaqué un camp de migrants dans le 12e arrondissement de Paris, derrière l'Accor Hotel Arena. « L'homme avait lacéré des tentes à coups de sabre. Deux hommes avaient été blessés, complète Le Figaro. Pour ces derniers faits, il avait été mis en examen en février 2022 pour violences à caractère raciste avec arme et préméditation ». Alors, raciste cette attaque ? Le Figaro signale que, « dans le périmètre du centre culturel de la rue d'Enghien, ce Français, retraité de la SNCF, où il était conducteur (…) aurait tenu, durant son agression, des propos à connotation xénophobe ». « Pas spécifiquement antikurde, insiste une source gouvernementale » dans Le Figaro. En tout cas, si cette affaire « interroge la responsabilité de la justice, de la police, et sans doute aussi des services psychiatriques », pointe Libération, « il faut aussi replacer cet acte dans un contexte de montée en puissance en France de groupuscules extrémistes et racistes qui peuvent pousser certains individus à passer à l'acte », analyse ce quotidien. « Face à cela, nous ne devons tolérer aucune impunité, ni banalisation », martèle Libé. Macron, chef libanais Au Liban, il est « nécessaire » de « changer le leadership » ! Avis signé Emmanuel Macron. Dans un entretien au quotidien libanais An-Nahar, mais aussi au journal français Le Monde et au quotidien américain Wall Street Journal, le chef de l'Etat a également estimé qu'il fallait « dégager » les responsables politiques qui bloquent les réformes. « Le problème du Liban, c'est régler les problèmes des gens et dégager ceux qui ne savent pas le faire », a affirmé Emmanuel Macron qui a tenté en vain depuis septembre 2020 d'amener la classe politique à engager les réformes nécessaires pour sortir le pays de la crise politique et économique. « Ensuite, restructurer le système financier puis faire un plan avec un président honnête, un Premier ministre honnête et une équipe qui va dérouler ce plan et qui aura le soutien de la rue », a poursuivi le président français.
C'est une enquête de huit mois menée par le quotidien américain New York Times, et relayée ce vendredi en France par le journal Libération, qui lève le voile sur les tueurs de Boutcha. Pour rappel, en avril dernier, les atrocités commises dans cette localité proche de la capitale ukrainienne sont mises au jour. Les images d'une rue de Boutcha jonchée de cadavres, la rue Yablonska – 36 corps dans cette seule artère - font alors le tour du monde. L'identité d'un officier russe accusé de ce massacre avait été révélée. Il s'agit du lieutenant-colonel Artyom Gorodilov, promu colonel par Moscou quelques jours seulement après la publication des images du massacre de Boutcha. Comme le souligne donc Libération, le New York Times assure que « les auteurs supposés du massacre de la rue Yablonska (…) sont des parachutistes russes du 234e régiment d'assaut aérien, dirigé par le lieutenant-colonel Artyom Gorodilov. Cette unité (…) est considérée comme l'une des mieux entraînées et équipées de l'armée russe ». Pour preuve, le quotidien américain révèle que « les soldats russes ont utilisé les téléphones de leurs victimes pour appeler leurs proches (à eux, les soldats russes), souvent quelques heures seulement après les avoir tuées. L'analyse des numéros de téléphone et des profils des réseaux sociaux associés aux membres de leur famille ont confirmé l'identité d'une vingtaine de parachutistes du 234e régiment », rapporte Libération. Lequel journal signale que le désormais colonel Artyom Gorodilov « a déjà participé à plusieurs "opérations spéciales" » de ce genre, et remarque que le New York Times a également « retrouvé l'identité des 36 victimes de la rue Yoblonska ». Opérations spéciales ? À Boutcha, comme ailleurs, il s'agirait, selon le quotidien new-yorkais cité par Libé, d'opérations « de "nettoyage" systématiques visant à sécuriser le chemin vers la capitale » ukrainienne. Des trains à Noël ? En cette veille de la Nativité, le quotidien catholique La Croix se navre. « Notre pays tient-il à ce point à ressembler à la caricature qui est fait de lui à l'étranger, interroge-t-il. Comment en sommes-nous arrivés à cette situation ubuesque dans laquelle un grand nombre de nos compatriotes ne parviendront pas à fêter Noël en famille alors qu'aucun syndicat n'a appelé à cesser le travail ? », se demande encore La Croix. Le quotidien regrette « la grande faiblesse de nos syndicats (qui) saute aux yeux : volontairement tenus à distance par les grévistes, ils en sont réduits à étaler leurs divisions entre ceux qui n'appellent pas à la grève, ni même ne la soutiennent, et ceux qui la permettent en maintenant un préavis donnant aux contrôleurs le cadre dont ils ont besoin. Que ne nous accordent-ils une trêve de Noël ! », prêche en conclusion La Croix. Dans le journal L'Humanité, après avoir souligné que ce conflit social chez les contrôleurs de la compagnie nationale des chemins de fer français a été rendu possible « grâce aux outils numériques qui permettent aujourd'hui ce genre de dynamique » tels que les réseaux sociaux, l'historien du syndicalisme Stéphane Sirot prévient qu'à l'avenir, « nous allons assister à une fragmentation des mécontentements ». « C'est aux syndicats de démontrer à ceux qui voudraient s'engager dans des conflits catégoriels que les mobilisations larges et collectives sont plus efficaces », dit encore Stéphane Sirot dans L'Humanité. En attendant, face à cette grève-choc, « Macron et son gouvernement (sont) impuissants », lance Le Figaro. Étant rappelé que la compagnie nationale des chemins de fer français s'appelle la SNCF, ce quotidien a sorti sa hache. Jugez plutôt. « À son retour de Jordanie, où il participait à la conférence Bagdad II, Emmanuel Macron a bien dû se rendre à l'évidence : il y a plus d'espoir à tenter de pacifier le Moyen-Orient que la SNCF, bucheronne-t-il à tout va (…) Face à la grève, le gouvernement impuissant ne pouvait que se réfugier dans la dénonciation. Sur les ondes, c'était à qui s'en prendrait avec le plus de virulence aux contrôleurs de la SNCF », remarque encore Le Figaro. Y aura-t-il des trains ? À Noël, non. Pour le Nouvel An, la question est posée.
La libération des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali est « actée », nous indique notre correspondant, Serge Daniel. C'est en présence de la médiation togolaise que les deux parties ont signé un mémorandum afin de convenir de la libération des 46 militaires ivoiriens, mais aussi du renforcement des relations entre les deux pays. Et cette annonce a fait couler beaucoup d'encre dans les journaux à Bamako, Abidjan ou Ouagadougou. Dans la capitale malienne, le journal Malikilé se réjouit de ce qu'il appelle « le triomphe de la Raison ! », écrit-il en Une avec un « R » majuscule au mot « raison ». « Il fallait trouver une porte de sortie, aller vers une paix des braves que (Malikilé) n'a cessé d'évoquer dans ses colonnes dès l'éclatement de cette triste affaire, s'autosatisfait ce quotidien. Enfin voilà que nous y sommes », se réjouit encore ce journal bamakois, en rendant hommage au président togolais Faure Gnassingbé, « médiateur discret mais efficace qui vient de réussir la prouesse de résoudre une équation extrêmement complexe ». Avec une formule simple : « que chacun mette un peu d'eau dans son Gnamacoudji » ! » Balle à terre pour les 46 Ivoiriens détenus au Mali À Abidjan aussi, ce vendredi, l'affaire des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali a été hissée en Une par plusieurs quotidiens. Sur celle de Le Jour Plus, il est indiqué que le ministre Téné Birahima Ouattara, que les Ivoiriens appellent « photocopie » tant il ressemble physiquement à son président de frère Alassane Ouattara, et Assimi Goïta « ont signé un protocole d'accord à Bamako ». « Assimi Goïta signent un accord », énonce de façon plus concise la Une du journal L'Expression. Protocole d'accord ou accord tout court, pour le quotidien Le Nouveau Réveil, qu'importe, l'essentielle se résume en une phrase. « Abidjan renoue le dialogue avec Bamako », lance la Une de ce journal proche du PDCI-RDA de l'ex-président Henri Konan Bédié. Tandis que, prudemment sans doute, celle du quotidien Le Patriote, proche du président Ouattara, se garde bien de la moindre allusion à l'affaire des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali. « Des émissaires de Ouattara chez Goïta », lance plus évasivement « la manchette » du quotidien indépendant L'Inter, tandis que la Une de son confrère Soir Info (qui appartient au même groupe de presse que L'Inter), signale que la journée de jeudi a été « chargée » pour le frère du président Ouattara (qui est, rappelons-le, en charge des affaires de Défense à la tête du ministère du même nom, en Côte d'Ivoire). Soir Info, lui, souligne que « cette visite a surtout permis aux officiels ivoiriens et maliens de se parler directement pour faire avancer le dossier. C'est ce qui a manqué, reconnaît un haut fonctionnaire de Bamako », complète ce quotidien. Lequel, dans la foulée, élargit sa focale pour évoquer plus globalement la « situation politico-diplomatique » actuelle entre la Côte d'Ivoire et le Mali, pour signaler que « des Maliens souhaitent recevoir, à Bamako, Laurent Gbagbo, l'ancien chef de l'État ivoirien ». Vœu émis samedi dernier, 17 décembre, à Bamako, lors d'une conférence de presse, « par Youssouf Diakité, président du Mouvement patriotique et panafricain du Mali et du Dr Sidi Modibo Diarra, président du Ppa-Mali », rapporte donc ce vendredi le journal abidjanais Soir Info. Justement, ce quotidien proche de Laurent Gbagbo qu'est le journal Le Temps se garde bien de faire écho à ces appels panafricanistes et se borne à rappeler ce vendredi que, dans l'affaire dite des « 46 Ivoiriens » détenus au Mali, « les négociations et autres interpellations en passant par des menaces de sanctions sous-régionales et internationales n'ont pas réussi à faire fléchir le pouvoir malien », rappelle ainsi Le Temps. 46 Ivoiriens dans la hotte du Père Noël Que va-t-il se passer à présent ? C'est du côté du Burkina Faso voisin que la question est posée. Le quotidien Wakat Sera se demande en effet si la « fin d'année va (ou non) rimer avec fin de détention » pour les 46 militaires ivoiriens. « Tout concorde à le croire, le vent sec d'harmattan ayant charrié avec la poussière qui le caractérise de bonnes infos venant des bords du Djoliba », formule, dans son habituel style fleuri, Wakat Sera. Lequel journal souligne l'ambiance « fraternelle » dans laquelle ont baigné les échanges à Bamako. « Noël et Saint-Sylvestre auprès des leurs, ce sera le plus beau cadeau offert à ces hommes dont l'absence commence à peser dans leurs familles respectives », soupire Wakat Sera, en concluant « Ça suffit comme ça ! ».
Quel est le plus beau but de cette Coupe du Monde ? Lequel vous a le plus marqué ? Premier élement de réponse par la FIFA ce lundi, qui a dévoilé les dix buts nommés pour le titre de plus belle réalisation du Mondial 2022. Avec Thibault Giangrande, Walid Acherchour et Sébastien Piocelle
La nuit bleue qui a suivi la demi-finale a été bien plus agitée que ce que l'on pensait. Selon Le Figaro, « des violences urbaines ont (alors) éclaté sur tout le territoire » français. De la ville de Lille, au nord du pays, à celle de Nice, dans le sud-est de la France, en passant par Amiens, Besançon, Troyes, Lyon, Grenoble, Albertville, Avignon, Toulouse, Paris et sa banlieue, ce quotidien, dans une liste non-exhaustive, inventorie les incidents qui se sont multipliés dans la nuit ayant suivi le match, et fait l'inventaire des jets de projectiles aux tirs de mortiers d'artifice, en passant par des barricades, plus une voiture dont le conducteur en panique a mortellement blessé un mineur de 14 ans d'origine maghrébine en prenant la fuite. Ce drame s'est produit dans la ville méridionale de Montpellier. Le quartier où vivait le garçon décédé est « en état de choc », signale Le Parisien. Ses parents « ont lancé un appel au calme et au respect de leur deuil », souligne ce journal. Cette nuit de mercredi à jeudi, en France, fut celle du « grand déferlement », enchérit Libération. A Paris, selon ce quotidien, « les radicaux de l'extrême droite parisienne violente avaient organisé une «mob» (anglicisme désignant un attroupement violent) pour s'en prendre aux supporteurs marocains en marge du match opposant la France au Maroc en demi-finale de la Coupe du monde ». Libération signale aussi qu'à Nantes, ouest de la France, « une petite dizaine de militants d'extrême-droite ont arpenté le centre-ville (et que) des coups ont été échangés ». Et Libé de dénoncer « des hordes de fachos (qui) se sont déployés ici ou là dans l'Hexagone pour en découdre physiquement en hurlant des slogans racistes ». Selon ce journal, c'est-là le « signe d'une montée en puissance de groupuscules identitaires et ultraviolents ». Bruits de bottes russes au Burkina Faso Des mercenaires de Wagner ont-ils ou vont-ils débarquer au Burkina Faso ? Pour le président du Ghana voisin, pas de doute, Ouagadougou a conclu un accord avec ce groupe russe de paramilitaires et leur a même octroyé une mine en paiement. Lors d'une rencontre avec le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, le président Nana Akufo-Addo, avant-hier, « a assuré que le pas avait été franchi et que le Burkina Faso avait « conclu un arrangement » avec le groupe Wagner », souligne Le Figaro. Selon ce quotidien, « le ballet d'avions militaires russes noté ces dernières semaines au Burkina renforce la crédibilité de l'arrivée de Wagner. Mercredi, des photos montrant un Iliouchine débarquant de l'armement à Ouagadougou ont circulé sur les réseaux sociaux ». Et ce quotidien d'estimer que, « si cette installation devait se confirmer, le président par intérim Ibrahim Traoré prend(rait) certains risques. Outre une réaction sans doute peu amène de certains de ses voisins et de ses partenaires traditionnelles, la population et l'armée devront être convaincues », avertit Le Figaro. Lequel journal souligne que « la fermeture des canaux de Radio France Internationale, comme à Bamako, a relancé l'hypothèse d'un scénario de rupture à la malienne ». Tunisie, la grande désillusion Elections législatives sans allant, demain, en Tunisie. Le scrutin promet d'être largement boudé. Il faut dire que les Tunisiens qui le peuvent n'aspirent qu'à quitter le pays. « Partir quoi qu'il en coûte », formule le journal La Croix. Selon le quotidien catholique, « la Tunisie souffre d'hémorragie. Elle se vide de ses compétences. Médecins, ingénieurs, enseignants-chercheurs, infirmiers, etc… qu'ils soient fraîchement diplômés, jeunes expérimentés ou même seniors, ils quittent en masse le pays, pour le plus grand profit des Etats occidentaux – France, Allemagne, Canada en tête – qui se barricadent contre les migrations illégales, mais sont avides de ces têtes bien faites », énonce La Croix. Selon ce quotidien, « douze ans après la révolution, la désillusion est à la hauteur des espoirs qu'elle avait suscités. Immense. Abyssale » !
Nous recevons aujourd'hui Danielle, 31 ans en couple depuis deux ans et maman d'un petit garçon d'un an. Après six mois d'une relation heureuse et apaisée, Danielle et son conjoint souhaitent avoir un enfant. Quelques semaines plus tard, Danielle tombe enceinte. Pendant qu'elle vit sa grossesse, son conjoint se lance dans un projet immobilier. Leurs rythmes de vie, leurs fatigues respectives et leur manque d'expérience de la vie à deux vont alors ternir leur relation. Après plusieurs crises, Danielle et son conjoint verbalisent le désir de retrouver le couple des débuts, mais ne savent pas par où commencer. Comment cultiver, après une période de crise, un terreau fertile dans lequel son couple va pouvoir prendre racine pour grandir, telle est la question sur laquelle nous réfléchissons dans cet épisode d'Au Coeur du Couple.
À la veille de France – Pologne, Martin Mosnier et Maxime Dupuis se sont penchés sur le huitième de finale des Bleus.Les Tricolores devraient aligner leur équipe-type, celle de France - Danemark, face à la Pologne en huitièmes de finale de la Coupe du monde. Théo Hernandez est là, Raphaël Varane aussi. (2:17)Alors que le deuxième tour commence, une question s'impose : à quel moment la France aura réussi son tournoi ? À partir des quarts ? De la demie ? En cas de victoire finale uniquement ? La question se pose. (11:57)Enfin, la Pologne n'a pas de grandes références internationales depuis quarante ans. Mais elle possède deux joueurs majeurs de chaque côté du terrain : Robert Lewandowski et Wojciech Szczesny. Lequel des deux est le plus dangereux pour les Bleus ? (19:09)Bonne écoute.Réalisation : Sébastien Ferreira | Graphisme : Quentin GuichardTous les podcasts d'Eurosport sont à retrouver ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est « la grande peur de janvier », lance, en Une, Le Figaro, après que le gouvernement a envoyé aux préfets une circulaire organisant les délestages « nécessaires pour éviter le black-out » en cas d'hiver rude. Et en effet, selon un sondage Odoxa pour ce quotidien, six Français sur dix pensent que, cet hiver, ils connaîtront des coupures d'électricité dans leur foyer, étant souligné qu'ils sont 56% à estimer que « cette vulnérabilité de la France en matière énergétique » est due « au manque d'investissement dans les centrales nucléaires », 30% seulement pensant que ladite vulnérabilité est due « aux conséquences de la guerre en Ukraine et aux coupures de gaz décidées par Vladimir Poutine ». De quoi indigner Le Figaro : « À l'instar d'un pays pauvre, la sixième puissance économique mondiale a manqué de masques et s'apprête désormais à vivre au rythme des coupures de courant », s'effare, en Une, ce quotidien. Pour Le Figaro, « la pénurie qui se profile est révoltante. Elle en dit beaucoup sur l'état de notre pays. Ses causes ne sont qu'en partie dues aux tensions nées de la guerre en Ukraine […] Depuis des années, la production électrique française est la cible d'un sabotage planifié. La France est en berne », s'indigne Le Figaro. Retraites, Borne lève le voile La réforme des retraites. La Première ministre Élisabeth Borne dévoile les principaux axes du texte que proposera le gouvernement aux syndicats. Dans un entretien au quotidien Le Parisien, Élisabeth Borne l'assure, « la présentation de la réforme aura lieu avant les vacances de Noël, comme prévu […] Le texte devra ensuite être présenté en Conseil des ministres au début de l'année prochaine, pour un examen au Parlement au printemps et une entrée en vigueur avant la fin de l'été ». Pour faire voter sa réforme des retraites, la chef du gouvernement, qui ne dispose pas d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale, dit « pouvoir trouver un chemin » avec Les Républicains. Sur les éventuelles manifestations des opposants à cette réforme, Élisabeth Borne admet qu'« il y a un droit de manifester » mais réaffirme que « cette réforme est nécessaire pour sauver notre système de retraites ». La Première ministre précise que le principe des « carrières longues » permettant de partir deux ou quatre ans avant l'âge légal sera « assoupli pour ceux qui ont vraiment commencé à travailler très tôt ». Pour les femmes, elle dit ne pas vouloir augmenter l'âge d'annulation de la décote, « qui restera à 67 ans ». Macron-Biden, amis certes, mais… La visite d'État d'Emmanuel Macron aux États-Unis. Paris et Washington réaffirment leurs liens et leur engagement vis-à-vis de l'Ukraine, mais la France ne cache pas son désaccord sur la loi américaine de réduction de l'inflation. C'est « la loi du plus riche », formule La Croix. Le quotidien catholique souligne toutefois qu'une protestation contre ladite loi « n'a de sens que si elle est suivie d'effets. Pour se faire entendre des États-Unis, il faut […] surtout rétablir un minimum de rapport de force. Lequel ne peut exister qu'à une condition : l'unité sans faille du bloc européen ». Or, objecte La Croix : « si Emmanuel Macron se pose en défenseur des intérêts des 27, rien ne dit qu'il a toute leur confiance ». Mbappé VRP du PSG Football, enfin, avec, non-pas la Coupe du monde, mais une mystérieuse rencontre entre deux buteurs de choc, il y a six mois, pour tenter (en vain) de les réunir sous le maillot du Paris Saint-Germain : Kylian Mbappé et Robert Lewandowsky. Ce fut « la rencontre secrète », lance Le Parisien. Lequel quotidien révèle qu'en smoking, une « discussion, les yeux dans les yeux, entre les deux joueurs » s'est tenue, le 26 mai dernier, en marge du Festival de Cannes. Objectif : faire venir Robert Lewandowsky à Paris. Une ligne d'attaque parisienne Mbappé-Lewandowsky-Messi-Neymar, vous imaginez… Mais non ! En tout cas, les deux premiers vont se retrouver, dimanche, non pas sur La Croisette, mais sur une pelouse du Qatar, pas davantage en smoking, mais en short et maillot, et encore moins pour aller à la plage.
Info ou intox ? La présumée « tentative de putsch » visant le pouvoir du patron de la transition burkinabè a initialement été divulguée par le site Omega Medias, selon lequel le capitaine Traoré « a confirmé », hier, ladite « tentative de déstabilisation » lors d'une rencontre à Ouagadougou avec des Organisations de la société civile et des leaders coutumiers et religieux, affirmant aussi connaître les auteurs de la « manœuvre » mais préférant « ne pas les arrêter parce que voulant privilégier le dialogue », rapporte Omega Medias. « Un coup d'État étouffé dans l'œuf et n'eut été la sortie de manifestants à la Place de la nation et au Rond-point des Nations unies dans la nuit du 27 au 28 novembre, on n'en aurait rien su », énonce Aujourd'hui. Lequel quotidien burkinabè s'interroge. « Un putsch pour quoi faire à peine un mois après l'avènement de ce régime sankarisant ? N'est-il pas temps qu'on sorte de cette épidémie de putschs réels ou inventés ? », Aujourd'hui n'écartant donc pas l'hypothèse selon laquelle cette affaire pourrait relever de la catégorie des « infos de caniveau ». À quoi Le Faso.net ajoute que le chef de la transition burkinabè « aurait aussi affirmé que des sommes d'argent ont été distribuées et que les auteurs de la tentative de déstabilisation sont bien connus », énonce ce journal en ligne. « Qui veut déposer le Capitaine Ibrahim Traoré ? », se demande ainsi Fratmat.info. Selon le site du quotidien gouvernemental ivoirien, « d'aucuns pensent que cette annonce du jeune capitaine relève de tactiques politiciennes pour continuer de bénéficier d'un fort soutien populaire ». Fratmat.info note quand même que, dans la nuit de dimanche à lundi derniers, des partisans du Capitaine Ibrahim Traoré ont « fait le pied de grue », place de la Nation, à Ouagadougou, pour protester contre « cette tentative de putsch ». Et Fratmat.info signale que, sur les réseaux sociaux notamment, « tantôt les Burkinabè – mais des Africains d'autres parties du continent – hostiles à la présence française et plutôt favorable à une coopération avec la Russie n'ont pas attendu que le Capitaine Ibrahim Traoré désigne un commanditaire. Ils tiennent Paris pour responsable de "la tentative de putsch" dont fait mention le Chef de la Transition. Les responsables et militaires proches de l'ancien Président de la Transition, Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et plusieurs autres figures politiques ne sont pas épargnés non plus », ajoute Fratmat.info. Démocratie parlementaire à portée de baffes au Sénégal « Vacarme à l'Assemblée », lance, en Une, 24 Heures. « En commission, les députés travaillent. En séance publique, ils se battent comme des chiffonniers », regrette ce quotidien sénégalais. « Deux députés de l'opposition ont usé des mains et des pieds contre une députée de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Amy Ndiaye Gnibi a essuyé la furie des députés appartenant au Parti de l'Unité et du rassemblement. Elle avait trainé dans la boue, Serigne Moustapha Sy, guide religieux et fondateur du Parti de l'Unité et du rassemblement, et est tombée inerte quelque temps après les échauffourées. Amy Ndiaye Gnibi a été évacuée de la salle par les sapeurs-pompiers », relate 24 Heures, en rapportant notamment la réaction indignée du député non inscrit Thierno Alassane Sall, que ce journal résume d'un constat lapidaire : « l'image du Sénégal est encore écorchée ». Le Congrès de Bédié En Côte d'Ivoire, enfin, les préparatifs vont bon train au PDCI-RDA, en vue du prochain Congrès extraordinaire. Le parti du président Henri Konan Bédié a mis en place l'organigramme dudit Congrès, qui se réunira le 14 décembre prochain. Et le quotidien Dernière Heure Monde, « en manchette », signale que « Bédié met en place le Comité d'organisation du VIIe Congrès extraordinaire ». Étant rappelé qu'initialement, le Bureau politique du PDCI-RDA, réuni fin septembre à Daoukro, fief d'Henri Konan Bédié (sud-est de la Côte d'Ivoire), avait décidé de réunir un nouveau Bureau politique le 14 décembre, et non un Congrès extraordinaire, le quotidien, proche du parti historique fondé par Félix Houphouët-Boigny, père de la Nation ivoirienne, précise, entre autres nominations, que l'inspecteur général d'État, Niamien N'Goran, qui fut aussi ministre de l'Économie et des finances, est nommé « Président de la Coordination Générale du Congrès » ou encore que le maire de Songon, Éric N'Koumo Mobio, dirigera le Comité d'organisation pratique du Congrès, annonce, en Une, Dernière Heure Monde. Dont acte.
Dans cette Info Conso du lundi 28 novembre, Olivier Dauvers, spécialiste de la grande distribution, vous dit tout sur les nombreux calendriers de l'Avent disponible dans le commerce et sur Internet. Pour quel calendrier allez-vous craquer ? Retrouvez tous les conseils d'Olivier Dauvers dans ce podcast. Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.
Les hommes ont des manières très diverses de se saluer. En Inde, on joint les mains quand on rencontre quelqu'un et au Japon on s'incline profondément. À Oman, les hommes ont même l'habitude de se toucher le nez pour se dire bonjour. Mais il existe un salut encore plus original. Il se pratique au Tibet. On peut penser que, partout ailleurs, il serait pris en mauvaise part. En effet, quand deux Tibétains se rencontrent, ils se tirent la langue ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Si le Qatar a son émir, la France a son calife. Car à la Une du journal L'Equipe, Kylian Mbappé, qui a qualifié les Bleus pour les 8emes de finale du Mondial de foot, est désormais « le qualif' Mbappé » ! Coup de pied-coup de cuisse signés Mbappé, et hop ! Voilà les Bleus « parés pour l'aventure », lance en Une Le Parisien Dimanche. La plume trempée dans l'enivrant parfum de la victoire, ce journal assure qu'« une âme bleue enveloppe cette Coupe du monde au Qatar » ! Quant à Kylian Mbappé, auteur d'un doublé face au Danemark, hier soir, il a en quelque sorte « offert la tournée du patron aux Français », s'enflamme encore Le Parisien Dimanche. Normal, le calife, c'est le patron… Et à la fin, ce sont les États-Unis qui gagnent… Ça n'est plus de foot dont il est ici question, mais de guerre, celle qui ravage l'Ukraine. Pour cynique qu'il puisse apparaître, le constat dressé par L'Express est sans appel. « Le soutien sans faille de Washington à l'Ukraine fait des États-Unis le grand gagnant de la séquence au plan mondial sans qu'un seul GI n'ait eu besoin de fouler le sol ukrainien, souligne L'Express. Des gains géostratégiques, économiques, militaires et politiques indéniables. L'Otan, il n'y a pas si longtemps jugée en état de "mort cérébrale" par Emmanuel Macron, sort renforcée ». Et l'économie étasunienne n'est pas en reste. « L'industrie américaine engrange des contrats et le gaz naturel liquéfié "made in US" abreuve une Europe assoiffée, car privée de gaz russe, remarque encore cet hebdomadaire. Comme si l'invasion de l'Ukraine au printemps dernier, puis la retraite récente de l'armée russe, avaient permis la consolidation de l'hégémonie américaine sur le monde occidental. Sur fond de protectionnisme et de nationalisme économique décomplexés, l'Amérique de Biden peut désormais se consacrer tout entière à la guerre technologique contre son seul grand rival, la Chine, analyse L'Express. L'Europe, elle (…) sort affaiblie, divisée, avec un tandem franco-allemand en lambeaux. L'Union européenne a beau parler de souveraineté, elle n'en épouse aucun des attributs. Une vraie défaite ». Les États-Unis bénéficiaires de la guerre en Ukraine, mais pas que… « Convoités pour leurs hydrocarbures ou leur blé, l'Algérie, le Venezuela ou le Canada se frottent les mains. Tout comme la Turquie, devenue un médiateur incontournable », complète L'Express. La kaiserin Ursula von der Leyen est cette semaine dans le collimateur de Marianne. Lequel hebdomadaire rebaptise la présidente de la Commission européenne « la tsarine de Bruxelles ». Du reste, relève ce magazine, « quand on dit "Bruxelles", c'est souvent d'elle qu'on parle. Pourtant, on ne la voit pas tant que ça dans la capitale belge. Ces derniers temps, pour la croiser, il fallait plutôt aller à la COP27, en Égypte. Puis en Moldavie, pays candidat à l'adhésion à l'Union européenne qu'elle est allée faire patienter. C'était avant qu'elle s'envole pour Bali, où se tenait le G20, puis qu'elle bondisse à Bahreïn pour un forum géopolitique. Prenant soin, entre deux rencontres officielles, de poster sur les réseaux sociaux des salves de messages de soutien à l'Ukraine ». Selon Marianne, l'agenda d'Ursula von der Leyen a tout de celui « d'un chef d'État, à tout le moins celui d'un ministre des Affaires étrangères d'une grande puissance », ce qu'elle n'est pas, alors que les relations internationales « ne sont certainement pas au cœur de la mission de l'institution, chargée avant tout de préparer et d'appliquer les politiques communautaires, remarque cet hebdomadaire. Mais l'Allemande n'en a que faire. L'Europe, c'est elle ». Et Marianne de critiquer également la communication politique de la présidente de la Commission de Bruxelles. « L'intéressée est peu habituée à se confronter aux reproches : elle préfère inonder les réseaux sociaux de vidéos d'autopromotion plutôt que donner des interviews. Son premier cercle allemand, qui fait barrage, n'est pas beaucoup plus loquace ». En tout cas, « de l'autre côté du Rhin, la présidente de la Commission européenne, ministre fédérale de 2005 à 2019 et proche d'Angela Merkel, n'a pas laissé de grands souvenirs. Ses ennemis politiques sont nombreux, même dans son camp », fustige encore Marianne. Comme quoi nul n'est prophète…
Élections locales de mi-mandat, aujourd'hui, à Taïwan. C'est le principal scrutin avant la présidentielle et les législatives de 2024. Avec, à l'esprit des électeurs, une menace à laquelle on pense toujours, sans jamais en parler, la menace d'une invasion de Taïwan par la Chine continentale. Des chefs de quartiers aux maires, en passant par toute la palette des élus locaux, les électeurs taïwanais vont choisir parmi les candidats qui vont les représenter pendant quatre ans. Un scrutin qui vient mettre un terme à une campagne électorale que Le Figaro décrit comme plutôt bon-enfant. « Lors de la campagne on aborde les questions du logement, de la sécurité routière et des toilettes publiques », rapporte ainsi ce journal. Seulement voilà, « de l'autre côté du détroit, ces élections ne laissent pas non plus indifférent ». Car ces élections locales à Taïwan se doublent d'un référendum pour ou contre le droit de vote à 18 ans (contre 20 ans actuellement). Or les plus jeunes « sont prompts aux idées indépendantistes », souligne Le Figaro, étant par ce journal pointé que cette consultation « pourrait encourager d'autant plus Taïwan à déclarer une indépendance officielle ». Raison pour laquelle ce scrutin va se dérouler « dans l'ombre de la Chine », formule ce quotidien. « On imagine mal, vu d'Europe, la peur viscérale que peuvent ressentir les Taïwanais à l'idée d'être envahis et absorbés par la Chine continentale, enchérit le site de Libération. C'est une préoccupation de chaque instant. Après la mise au pas de Hongkong, Taiwan a bien compris qu'elle était la prochaine sur la liste. La question n'est pas, sur l'île, de savoir s'il y aura un jour une guerre avec Pékin mais plutôt à quel moment », assure Libé. Lequel journal, au terme d'une analyse très documentée, rapporte « l'hypothèse du renseignement américain » concernant la possible invasion de Taïwan par la Chine et qui se résume en un conflit « en préparation pour 2024 ». McKinsey, sparadrap du capitaine Macron En France, c'est on ne peut plus serein qu'hier; en public, Emmanuel Macron s'est affiché au sujet des deux informations judiciaires ouvertes par le Parquet national financier sur ses comptes de campagnes électorales de 2017 et 2022. Une affaire qui colle à la peau du président. « Un sparadrap » que cette affaire, formule Le Parisien, en référence à l'adhésif médical dont ne parvient pas à se défaire le capitaine Haddock dans l'une des aventures de Tintin intitulée L'affaire Tournesol. « Comme il y a sept mois », rappelle ce journal, quand a éclaté l'affaire McKinsey, du nom de ce cabinet-conseil américain, dont les liens avec le chef de l'État avaient alors été épinglés dans un rapport du Sénat. Ce quotidien signale aussi qu'hier, les « troupes » du président « ne se pressaient pas — tant s'en faut — pour évoquer le sujet. « Y a rien, silence radio », témoigne un stratège de l'exécutif. Ce qu'un autre interprète ainsi : « L'idée, c'est de laisser passer. De faire le dos rond, en somme ». Dans ce journal, un conseiller ministériel estime que « ceux qui sont convaincus que de toute façon Macron est un pourri ne changeront pas d'avis. Et les voix de la raison se disent c'est vrai que ça fait tache, mais ne changeront pas d'opinion. Sauf si la conclusion du PNF, c'était : il y a bien eu financement illégal de la campagne. Et dans ce cas, ce serait une déflagration ». La justice n'en est pas là, ce qui fait de cette affaire « un lent poison », énonce Le Parisien. Le problème de cette affaire, regrette Le Figaro, est si la simple ouverture d'une enquête ne peut être une preuve anticipée de culpabilité. Or « la simple mention d'une saisine du Parquet national financier instille l'idée d'une faute ou d'une malhonnêteté. Le caractère judiciaire de l'instance n'est pas synonyme de neutralité politique. L'agenda du PNF est de facto un élément majeur de l'agenda politique », affirme Le Figaro, en référence à « l'affaire Fillon » lors de la campagne électorale de 2017.
L'inscription du droit à l'avortement dans la Constitution a été largement approuvée, hier jeudi, par l'Assemblée nationale. Un consensus qui a donné lieu à d'inhabituels et surprenants rapprochements. Cette inscription de l'IVG, l'interruption volontaire de grossesse, dans la Constitution était initialement proposée par le parti de gauche La France insoumise. Elle a été approuvée par les députés macronistes, mais aussi par 38 des 89 députés du Rassemblement national. Comme le remarque le journal Le Figaro, les Macronistes, « cette fois », n'ont rien trouvé à redire que Marine Le Pen et 38 députés « qu'ils qualifient d'extrême-droite (aient) contribué à cette si large majorité ». D'autant qu'aucun député du parti centriste Modem, de François Bayrou, « le dernier avatar de la démocratie chrétienne », ne s'est opposé à ce texte, remarque également ce quotidien. Lequel y voit « un signe supplémentaire de la laïcisation quasi définitive du personnel politique français ». Justement. « Quelle urgence » y avait-il à inscrire l'avortement dans la Constitution, s'indigne La Croix. « Faut-il vraiment une révision constitutionnelle pour garantir un droit nullement menacé en France ? », interroge le quotidien catholique. « Sur l'IVG, il est facile de faire des effets de manche, sachant qu'en France un large consensus se dégage pour préserver ce droit. En revanche, objecte La Croix, on attend en vain un accord politique autour de mesures sur le pouvoir d'achat, les difficultés d'approvisionnement énergétique, le système de santé ou la transition écologique. Autant de questions urgentes, qui sont en train de laisser une partie de notre population sur le bord de la route… ». L'affaire Bennacer Des femmes qui parlent contre les violences faites aux femmes… Le comédien Sofiane Bennacer est mis en examen pour « viols et violences » sur plusieurs anciennes compagnes. Après avoir enquêté auprès d'une trentaine de personnes proches de cette affaire qui secoue le cinéma français, le quotidien Libération, « en manchette », dénonce « le scandale des "Amandiers" » du nom du théâtre proche de Paris qui fait l'objet d'un film, en ce moment à l'affiche en France, de la réalisatrice Valéria Bruni-Tedeschi. Après avoir publié les récits de deux nouvelles femmes qui mettent en cause le premier rôle de ce film Sofiane Bennacer pour des « violences sexuelles et physiques », Libé relate les coulisses d'un « tournage sous omerta ». Et tout en mettant en exergue la « présomption d'innocence » du comédien incriminé par cette action judiciaire à son encontre, Libération, qui avait par le passé publié de retentissants témoignages de femmes dans « l'affaire PPDA » (du nom de l'ex-présentateur de télévision Patrick Poivre d'Arvor), assure ce matin que ces nouveaux témoignages mettant en cause Sofiane Bennacer et la direction du tournage du film « "Les Amandiers" sont trop graves pour être balayés d'un "circulez, y a rien à voir" ». Comptes et mécomptes de Macron Justice encore, avec ces deux enquêtes ouvertes sur les campagnes électorales de 2017 et 2022 d'Emmanuel Macron et sur le rôle présumé joué par les cabinets de conseils lors dédites campagnes, mais aussi sur un possible financement illégal. Le Parquet national financier a ouvert une information judiciaire sur les comptes de campagne 2017 et 2022 du chef de l'État. La justice se penche sur les conditions d'intervention de cabinets de conseil. « C'est sans aucun doute l'enquête judiciaire la plus sensible du moment », souligne Le Parisien. L'Europe, faisselle migratoire Réunion extraordinaire des ministres européens de l'Intérieur pour parler immigration. Dans ce domaine, les Français se braquent et réclament davantage de fermeté. Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, 72% des Français pensent qu'il y a « trop d'immigrés en France » (c'est neuf points de plus qu'il y a quatre ans). Et si 30% d'entre eux estiment qu'il faut continuer d'accueillir les réfugiés, « ils sont de plus en plus minoritaires », souligne ce quotidien. Sept Français sur dix ont une « mauvaise opinion » de l'action menée par la France en matière migratoire. 53% des Français estiment que le choix d'accueillir le navire « Ocean Viking » à Toulon était « une erreur », contre 46% qui pensent le contraire. Comme le remarque Le Figaro, « l'UE tient par-dessus tout à son espace de libre circulation, un avantage précieux pour ses citoyens, mais elle n'y met pas les moyens. La pression migratoire pousse les États à se replier sur leurs frontières. Au lieu d'unir ses forces, l'Europe passoire ne fait que démultiplier son impuissance ».
durée : 00:05:09 - Classic & Co - par : Anna Sigalevitch - "Alter Ego", c'est le titre du nouvel album de la pianiste Célimène Daudet qui vient de paraître chez NoMadMusic, un album dans lequel elle met à l'honneur Chopin et Mompou, deux compositeurs particulièrement identifiés à leur instrument : le piano...
La Coupe du monde débute cet après-midi au Qatar. Sans Benzema. À l'inverse des alchimistes qui métamorphosaient jadis le plomb en or, L'Équipe tourne « en Une » le dernier Ballon d'Or en « ballon de plomb ». La blessure à la cuisse du buteur français ? Un « coup de poignard », un « cauchemar » qui, « peut-être… refermera l'histoire inachevée sous le maillot bleu », de Karim Benzema, se désole L'Équipe. Mais avant ce crépuscule de Benzema dans les sables du Qatar, les fans de foot se disaient fins prêts pour suivre ce Mondial. Selon un sondage Opinionway pour Le Parisien Dimanche, 87% d'entre eux assuraient vouloir en regarder des matches. À l'inverse, 54% des Français, dans leur ensemble, disaient ne pas vouloir regarder cette édition 2022, un sur quatre exprimant même un sentiment de « honte » en pensant à la Coupe du monde au Qatar. Le Qatar en crampons Le Qatar, justement. L'hebdomadaire L'Obs décrit cet émirat du golfe comme « un pays de cailloux et de poussière, où hormis quelques dunes de sable dans le sud, les seules montagnes sont les gratte-ciel de verre (…) Un bout de désert où il fait chaud à crever ». Mais au-delà du décor, ce « confetti » détient, « à l'échelle du monde, une puissance de frappe qui donne le tournis : avec 24,7 milliers de milliards de mètres cubes de gaz naturel, le Qatar se place à la troisième place des réserves mondiales, derrière la Russie et l'Iran. Avec son PIB par habitant, il s'impose comme le pays plus riche au monde ». L'hebdomadaire Le Point, note que l'enquête sur les circonstances exactes de chaque mort (pendant les travaux de construction des stades), qui était réclamée de longue date par les organisations de défense des droits de l'homme… que cette enquête, donc, n'a jamais été menée par le Qatar. Comme le souligne cet hebdomadaire, « le Qatar souhaite manifestement enterrer ce dossier encombrant, dont la réouverture pourrait entraîner des demandes de milliards d'euros de dédommagement aux familles des victimes ». Sabre au fourreau, au Burkina Faso ? Dans le Sahel, la France n'écarte pas le départ des forces spéciales françaises basées au Burkina-Faso, où des manifestations contre la présence française ont eu lieu, hier. C'est ce que dit le ministre des Armées auJournal du Dimanche. « Il est évident que la révision de notre stratégie générale en Afrique interroge toutes les composantes de notre présence, y compris les forces spéciales », déclare Sébastien Lecornu dans un entretien au JDD. La France profil bas en Afrique ? Justement. La France ayant définitivement mis fin à l'opération militaire « Barkhane », Paris doit à présent préciser le détail de la stratégie que l'Élysée entend à présent engager en Afrique. Quelle posture militaire y adopter ? L'hebdomadaire Marianne a sa « petite idée ». Selon ce magazine, « en creux », le programme pour les troupes françaises présentes en Afrique esquissé par l'Élysée devrait consister à « rester, mais devenir quasi invisibles ». La stratégie militaire de la France devrait y consister à « aider ponctuellement, à la demande, les États africains du Sahel », résume Marianne, compte tenu de « la contestation de la politique française en Afrique, partie du Mali (et qui) gagne du terrain », énonce ce journal. Lequel se demande « comment la junte malienne décriée par Paris peut-elle être qualifiée d' "illégitime" et d' "illégale" quand la succession quasi monarchique du fils Déby au Tchad est soutenue par l'Elysée ? ». Selon Marianne, « les drapeaux russes dans les rues de Bamako, de Ouagadougou ou de Dakar disent moins l'envie de Poutine que le divorce consommé avec un vieux monde auquel la France est maintenant étroitement identifiée ». La COP château de sable À la COP 27, enfin, les pays les plus vulnérables ont obtenu la création d'un fonds destiné à compenser les dégâts climatiques qu'ils subissent. Cette Conférence des Nations-Unies sur le climat, qui vient de s'achever sur un accord, à Charm el-Cheick, en Égypte, était présentée comme la COP africaine. Illustration dans la presse magazine, cette semaine, des dégâts du dérèglement climatique en Afrique : le sable y disparaît des plages. « Avalé par la montée des eaux, pillé et revendu aux industriels du BTP, le sable disparaît à vue d'œil des plages africaines », constate L'Express. « Un désastre environnemental et humain ». Comme le souligne cet hebdomadaire, cette calamité « frappe les côtes du littoral atlantique africain, où la mer avance de 1 à 5 mètres par an en moyenne, et où le sable disparaît à vue d'œil, double victime de l'érosion et d'une extraction à grande échelle à destination de l'industrie du bâtiment ». Dans L'Express, un expert au Programme des Nations unies pour l'environnement, rappelle que « l'Afrique verra sa population doubler d'ici à 2050 » et qu'en conséquence, « inévitablement, cela va accélérer l'exode rural vers les villes et les zones côtières, et donc l'urbanisation effrénée. La demande en sable - l'un des principaux composants du béton - va donc exploser », prédit-il. Une bétonisation qui a de quoi accentuer l'érosion naturelle. « Cycle infernal aux conséquences catastrophiques », se navre L'Express.
J-1 pour le coup d'envoi de la Coupe du monde de football au Qatar, celle des nouveautés. Du jamais vu, en effet, qu'une Coupe du monde de foot débute à la veille de l'entrée de l'hémisphère nord dans la saison d'hiver. Qui plus est dans un pays arabo-musulman… Là encore, une première. Et que dire du pays hôte, pas plus grand que la région Ile-de-France, qui n'existe que depuis 1971, et qui n'a aucune tradition footballistique ? Ce sont toutes ces raisons et bien davantage qui ont poussé deux quotidiens, Le Figaro et Libération, à illustrer leur Une d'une photo quasi-identique du trophée (tout du moins d'une statue géante de la Coupe du monde) prise devant le lumineux stade de Doha, apparaissant en arrière-plan comme un écrin doré dans la nuit qatarie. La fête qu'enjolivent les idoles à crampons « Le vilain petit Qatar », lance malicieusement la Une de Libération, pour épingler « un Mondial pointé du Doha ». Pour ce quotidien, pas de doute, « cette Coupe du monde est de fait le reflet quasi parfait de l'impasse écologique d'un monde où seul le business compte ». Et tandis que le quotidien L'Équipe se garde bien du moindre mot sur ces polémiques, Le Figaro, à l'inverse balaie les critiques qui se sont déversées sur la compétition, en s'en remettant au « génie » du football. Lequel, remarque ce journal, « fait qu'il gagne toujours sur toute autre considération, que sa popularité emporte l'adhésion universelle, que les émotions - les joies dans la victoire et les peines dans la défaite qu'il suscite - balayent tout le reste, qu'il transcende toutes les différences. Sur un terrain, s'enhardit Le Figaro, seul le talent est salué, applaudi, célébré (…) Dans ce Mondial (…) on voudrait enfin que les Bleus parviennent à conserver leur trophée de champions. Après les Italiens en 1934 et 1938, puis les Brésiliens en 1958 et 1962, ils seraient alors la troisième nation à réussir cet exploit. On vibre d'ores et déjà à cette idée-là… » Macron dans le piège de l'immigration De quoi, qui sait, reléguer au second plan la polémique sur l'immigration, qui prend de l'ampleur en France, après la remise en liberté, par la justice, d'une centaine de migrants secourus la semaine dernière par l'Ocean Viking. Il y avait déjà le drame de la petite Lola, dont la meurtrière présumée faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français. À quoi est venu, en effet, s'ajouter la controverse autour du sauvetage opéré par ce navire humanitaire et qui n'en finit pas de grossir, Emmanuel Macron est « sur un fil » au sujet de l'immigration, souligne Le Parisien. D'autant, en effet, que, sur les 230 migrants secourus en Méditerranée par l'Ocean Viking, une centaine d'entre eux ont été remis en liberté. Sortir du « en même temps », répondre fermement aux attentes des Français sur un sujet aussi sensible sans pour autant tomber dans la surenchère et négliger le volet intégration. Voilà la feuille de route contrainte que doit tenir le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Au sommet de l'exécutif, à ce stade, on veut rester optimiste sur l'atterrissage du texte. Mais sans majorité absolue, ce sont les voix des Républicains qui seront forcément très attendues. « Et là, ce n'est pas gagné », concède un membre du gouvernement. D'autant que, selon Le Parisien, la droite parlementaire compte déjà envoyer une lettre à Élisabeth Borne pour dresser ses « lignes rouges » : une série de mesures qu'elle aimerait voir figurer pour envisager de le voter. « L'immigration sera le texte sur lequel on ne trouvera pas de majorité, anticipe dans ce journal un pilier de la macronie. Les LR vont tout faire pour ne pas le voter, le RN a déjà dit non, et la gauche évidemment votera contre ».
C'est hier matin qu'après trois semaines de ronds dans l'eau en Méditerranée, ce bateau a accosté à l'abri des regards au port militaire de Toulon. « Pour la première fois de son histoire, la France a laissé accoster dans le port de Toulon un navire humanitaire de 230 migrants secourus en Méditerranée », pointe Le Parisien. Des migrants ? Des « rescapés », plutôt,énonce ce journal. Lequel souligne qu'ils ont été accueillis « en catimini ». Car l'exécutif français « sait le sujet inflammable et marche sur des œufs », explique ce quotidien. Une discrétion qui, en fait, a produit l'effet inverse de celui recherché. Mais un conseiller de l'exécutif assure tout de même dans Le Parisien qu'il s'agissait de « montrer que ce qui arrive est exceptionnel et que les personnes qui ont accosté ne sont pas encore sur le sol français », tandis qu'un fidèle du chef de l'État tient à dire à ce même journal que cette « crise » ne sera qu'une « exception ». Pour Le Parisien, pas de doute, c'est « une réponse à peine voilée aux critiques répétées de l'extrême droite ». C'est ainsi, soupire Libération au sujet de l'exécutif français, « les fantasmes d'une France prospère et cadenassée, terreau de l'extrême-droite depuis la fin du XIXe siècle, semblent souvent influer dans ce gouvernement plus que la réalité des chiffres, la courbe de la démographie ou le sens moral ». Certes, admet ce journal, on aurait pu espérer un accueil « plus digne ». Toutefois, complète Libé, l'accostage de ce navire en France restera synonyme d'une décision « morale » que Libé estime « pleinement justifiée » et qui fait « honneur à la France et à son gouvernement ». Un sniper à Koulouba ? Au Mali, il y a dix jours, l'aide du camp du président de la transition aurait été blessé par un sniper. Selon Libération, « le 2 novembre, vers 18 heures, alors qu'il quittait le palais présidentiel de Koulouba (…) le capitaine Souleymane Traoré, aide de camp du colonel-président Assimi Goïta, a été la cible d'un tir. Une balle l'a atteint au niveau du thorax. Blessé, l'homme a survécu grâce à son gilet pare-balles, freinant l'impact du projectile », énonce Libé. Ce journal décrit cet acte comme un « attentat » qui pourrait, selon « deux témoins », être l'œuvre d'un « sniper ». Et Libération évoque la piste d'un « tireur entraîné ». Deux nouveaux prisonniers français en Iran, le mystère En Iran, ce ne sont pas cinq, mais sept Français ou binationaux franco-iraniens qui seraient actuellement détenus. Information du journal Le Figaro. Une source iranienne proche du dossier a confié à ce quotidien, qu'outre les cinq annoncés officiellement par Paris en octobre, « deux autres Français sont dans les prisons iraniennes », information confirmée au Figaro par un diplomate français. Selon ce quotidien, « ces deux derniers captifs seraient emprisonnés depuis plusieurs mois, c'est-à-dire avant le démarrage des manifestations sans précédents qui secouent l'Iran depuis le 16 septembre. On ignore pourquoi le silence est maintenu sur leur détention », complète-t-il. Kherson, la revanche ou la vengeance En Ukraine, la chute de Kherson, vrai tournant dans la guerre, vrai revers pour la Russie, vrai lever de rideau pour les règlements de comptes à venir. Reportage du Figaro sur la route de Kherson où « les habitants accueillent leurs libérateurs avec des fleurs. Dans la grande ville du Sud, dont la reconquête marque un tournant stratégique de la guerre, le drapeau national a été hissé. (…) À un rythme accéléré, les forces russes se sont retirées vers la rive orientale du Dniepr, qui borde la cité », constate sur place ce journal. Dans un village de passage, « les adversaires que l'on appelait compatriotes se toisent avec mépris d'un bord à l'autre du chemin ». Et se dénoncent les uns les autres. « La victoire a un goût amer », formule ce quotidien.
Pour la sortie du 2è album « In Paris », les 7 musiciennes béninoises (12 à 19 ans) du Star Feminine Band jouent 2 titres dans la #SessionLive, puis nous recevons Grupo Compay Segundo de Cuba, dignes rejetons de Compay Segundo, voix légendaire du Buena Vista Social Club qui présente le nouvel album « Vivelo ». Star Feminine Band : un premier aller et puis le retour par Jacques Denis Produire un disque, ça peut être une aventure. Le faire avec des jeunes filles originaires du nord-ouest du Bénin, cela relève de la gageure. C'est ce premier défi qu'a relevé Born Bad, pas franchement un label dans le genre world music, en publiant à la fin 2020 le premier album du Star Feminine Band. Concert de louanges, tout le toutim, et patatras : annulée pour cause de Covid, la tournée qui aurait dû concrétiser en direct tous les espoirs placés par le groupe et son entourage. La pandémie n'aura néanmoins pas eu raison de leur doux désir de les voir sur les scènes européennes. Un an plus tard, le combo sera de nouveau sur l'affiche des Transmusicales, point d'orgue d'une première tournée malgré toutes les galères et péripéties. « Cela n'a pas été facile comme c'était la première fois pour les formalités. » Auto désigné « papa du groupe » (deux de ses filles en font partie et il en fut à l'initiative dès 2016), l'auteur-compositeur André Balaguemon décrit par ce délicat euphémisme le parcours d'obstacles qu'il a fallu franchir pour atterrir en France. « Il fallait que l'on se déplace tous de Natitingou, notre ville au Nord-Ouest, à Cotonou la capitale où l'ambassade centralise les demandes de visa. Chacune avait son dossier. » Et c'est ainsi qu'a commencé le périple, plusieurs allers, tant de retours, à chaque fois trente heures de bus pour ces gamines dont la plus jeune, la batteuse Angélique, a fêté ses douze ans en mars 2022 et l'aînée a tout juste dix-huit printemps. « Partir revenir, partir revenir… On en a fait des navettes avant que cela aboutisse. » Et ce même si JB avait fait en sorte que toutes aient des cartes d'identité et passeports en bonne et due forme et des vaccins à jour, avant même d'envisager la première tournée. « C'était la condition sine qua non pour envisager séduire un tourneur européen. Ces jeunes filles n'avaient même pas d'état civil au début de l'aventure ». Lequel ajoute a posteriori, mi-lucide, mi-acide : « Tout le monde avait envie de les faire jouer. Mais une fois le dossier envoyé, quarante-huit heures après, jaugeant le parcours administratif, tout le monde se défilait. » Tous sauf Bernard et Geneviève d'Azimuth face à l'insistance de leur booker Léo Tran qui vont adhérer au projet, avec toutes les conséquences que cela supposait. C'était un pari mais, pour eux, cela en valait la peine. Faire venir des mineures africaines, forcément cela n'est pas gagné, qui plus est en période Covid. « Il leur fallait être vaccinées, sauf qu'au Bénin, les mineurs n'avaient pas accès au vaccin. Et nous ne pouvions même pas avoir recours au motif impérieux, dont la culture ne bénéficiait pas », se souvient Morgane Bois qui sera chargée chez Azimuth de ce dossier du genre épais, à l'image de ceux qu'il lui aura fallu constituer à chaque étape, avec tout un tas d'argumentaires pour rentrer dans les clous de la législation du travail des mineurs, et puis du code du travail la nuit, celle-ci commençant à 20h selon les autorités. CQFD : tout n'était pas simple dans cette histoire. « Administrativement un peu lourd », reprend Morgane. Doux euphémisme. Et une fois avoir bénéficié de laisser-passer, puis débarquées, elles devront encore respecter une période de quarantaine à Juvisy, non loin de Massy, la salle de banlieue parisienne. Une semaine plus tard, les voilà enfin libres. Enfin presque. Elles devront quand même se soumettre à un test Covid quotidien, et être astreintes à un suivi scolaire avec leurs profs au Bénin par visioconférence, avec certificats en bonne et due forme à l'appui. On ne rigole pas avec ces choses-là, mais toujours est-il qu'une fois remplies toutes ces obligations, le Star Féminine Band était enfin prêt à monter sur scène. Une première dans cette tournée de toutes les premières fois : quitter le Bénin, prendre l'avion, découvrir Paris. « Tout les intriguait ! », renchérit JB, jamais en panne d'une anecdote fleurie. Comme celle où face aux escalators, plusieurs peinent à mettre le pied dessus. Ou quand devant un ascenseur, elles demeurent figées. Sans parler de celle du GPS : « Une voix qui indique la direction, c'était de la science-fiction pour elles. Ma bagnole, c'était l'Enterprise, alors que c'est un pov' Peugeot Partner. » Chemin faisant, elles vont donc apprendre les codes de bonne conduite à l'européenne. Assurer un sound-check, affronter la scène, ce n'est finalement pas si difficile quand vous avez essentiellement joué sous le cagnard, avec une électricité défaillante et sans retour. Comme répondre aux interviews, qui s'enchaînent face au phénomène. Les journaux nationaux comme les magazines spécialisés, des radios comme des télés, Arte et TV5, et puis aussi la BBC. « Tant d'intérêt, tant d'interviews, on ne croyait pas à une telle réception. Cela n'arrêtait pas, mais malgré la fatigue elles étaient si contentes de raconter leur histoire. », reprend André Balaguemon. « Une fois qu'elles ont joué, on a évidemment eu la sensation de la mission accomplie, que toute cette énergie déployée a servi à quelque chose ! » Morgane n'aura pas été la seule à vibrer à l'occasion de cette tournée, un mois où de Massy à Bobigny, de l'opéra de Lyon à L'Usine une salle de Genève, le Star Féminine Band aura mis tout le monde raccord. À commencer par la critique venue en rang serré aux Transmusicales jauger le phénomène sur pied. Ils en sont revenus convaincus, comme le public alpagué par leur formule live et direct. « Dès qu'elles sont montées sur le podium, c'était parti. », s'exclame « papa » André. Et ce fut tout pareil quand il s'est agi pour elles d'enregistrer en studio, encore de l'inédit, comme un ultime défi qu'elles ont relevé par le talent de la jeunesse, grâce au sens de l'écoute de Laurent de Boisgisson du studio One Two Pass It. Justement, qu'en est-il de la suite des aventures de ces nouvelles ambassadrices de l'Unicef ? Elles persistent et signent dans la même voie, une fiévreuse et énergétique bande-son où les rythmes nabo, peulh, waama sont relevés de rythmiques, épicés de sons plus « modernes », portant un message de tolérance et de bienveillance, avec leurs mots. Simples et directs, ils parlent de leur réalité, des maux de jeunes femmes qui n'ont pas toujours le choix. Souvent déscolarisées et promises à vendre des arachides, des bananes ou du gari sur le bord de la route, la plupart des jeunes filles de la région n'ont guère d'avenir. Les mariages forcés, les grossesses précoces… « Ce sont des héroïnes ces gamines ! », reprend JB, qui en les accueillant en studio leur permet d'affûter leur formule, une forme de garage band relevé de tourneries afro. Grâce au cours d'anglais que Jérémie Verdier, leur manager, prodigue aux filles par visioconférence tous les dimanches soir depuis 2 ans, les filles s'essaient même à des titres en anglais avec « We Are Star Feminine Band » et « Woman Stand Up » In Paris, donc, c'est l'histoire aboutie de ce pari. C'est aussi le début de nouvelles aventures, la promesse de lendemains qui pourraient bien dézinguer, à l'heure où s'annonce une tournée d'été éclatante: Dour, Les Eurockéennes, Roskilde ou encore Les Nuits de Fourvière. À leur retour au pays, l'accueil a été triomphal. Leurs vidéos tournaient en boucle à la télé, la radio leur a consacré des focus et la chaîne nationale béninoise ORTB a même diffusé à plusieurs reprises leur concert filmé pour Arte. Ce groupe d'inconnues est devenu une référence nationale. « Alors cette fois, pour les visas, c'est plus facile. » - Voir le clip « Le Droit de l'Enfant » Titres interprétés au grand studio - Le Mariage Forcé Live RFI - Igousouno, extrait de l'album « In Paris » - La Musique Live RFI - We Are Star Feminine Band, extrait de l'album « In Paris » Line Up : André Balaguemon – directeur musical, Anne – guitare, Julienne – basse, Grace - claviers et chant, Angélique – batterie, Sandrine - percussions et chant, Dorcas - percussions et chant, Urrice - percussions et chant. Son : Mathias Taylor et Jeremie Besset. ► Album In Paris (Born Bad Records 2022). ► Concert 9 novembre 2022 Paris, La Maroquinerie. Puis nous recevons le groupe cubain Grupo Compay Segundo pour la sortie de l'album « Vivelo ». Fondé en 2003, après le décès de Compay Segundo, par son fils Salvador Repilado, le Grupo Compay Segundo se veut un groupe qui perpétue la tradition de la musique Cubaine : le Son. Comme son nom l'indique, il a pour vocation de prolonger l'œuvre de Compay Segundo. Composé à l'origine en grande partie par les musiciens qui ont accompagné Compay Segundo au sein de « Compay Segundo y su Grupo » de 1992 à 2003 et de musiciens issus du « Buena Vista Social Club », le groupe a au fil du temps évolué en s'entourant de jeunes musiciens talentueux formés au conservatoire de la Havane. Enregistré avec la fine fleur de la musique actuelle cubaine, le quatrième album du Grupo Compay Segundo sonne avec brio le retour du Son cubain. Compay Segundo nous quitte en 2003 et ses compagnons de vie et de scène décident alors de continuer ce qu'il a toujours souhaité – « Tocar Música tradicional Cubana ! » Compay Segundo y sus Muchachos deviendra El Grupo Compay Segundo et ces infatigables compañeros vont parcourir le monde entier avec la volonté de raconter « l'histoire de leur Compay. » Sur l'album « Vivelo » et pour la première fois dans l'histoire du Grupo, 8 titres originaux seront co-signés par Salvador Repilado, le fils, contrebassiste et directeur musical historique de Compay, et l'une des étoiles montantes cubaines Maikel Dinza. Celui-ci a collaboré avec de nombreux artistes Cubains et reçu de nombreux prix musicaux dont le prestigieux premium Cubadisco (Victoire de la musique cubaine). Ce nouvel opus marque d'un tournant dans leur carrière. À la fois plus personnel, il a su garder le savoir-faire de la musique de Compay tout en inscrivant Vivelo au cœur de la musique actuelle cubaine. L'osmose entre tradition du son et modernité de la musique actuelle fonctionne à merveille et pour cela, ils vont accueillir la fine fleur de la musique cubaine, Issac Delgado, Julio Padrón, Alexander Abreu, Joya Sory Pérez et Rolando Luna. Côté reprises, ce nouvel opus dévoile une version revisitée de San Luisera, que Compay chantait déjà dans les années 40 avec Los Compadres et une incroyable adaptation en espagnol des Mains d'Or du plus cubain des artistes français, Bernard Lavilliers. À l'écoute, le choc des générations est une réussite et l'écriture des arrangements enveloppe le tout à merveille. - Voir le clip « Con La Magia de Compay » Titres interprétés au grand studio San Luisera Live RFI Les Mains d'Or (extrait Bernard Lavilliers) Manos de Oro, extrait de l'album Vivelo Sarandoga Live RFI Chan Chan Live RFI Line up : Rafael Fournier Navarro - percussions, Yoel Matos Rodriguez - guitare & chœurs, Alberto Rodriguez Piñeda - armónico & chœurs, Rafael Inciarte Rodriguez – clarinette, Hugo Garzón Bargalló – chant, Salvador Repilado Labrada – contrebasse & directeur musical , Nilso Arias Fernández – guitare & chœurs. Traduction : María Margarita Santiago Son : Mathias Taylor et Jeremie Besset. ► Album Vivelo (AnZn 2022).
Peu importe quelle est votre situation dans la vie, votre pire ennemi est toujours à l'intérieur de vous : c'est votre égo !! L'égo est cette voix qui nous fait croire d'être meilleurs de ce que nous sommes, qui nous empêche d'être en contact direct avec le monde autour de nous. Retrouver le livre : http://amzn.to/2CbSIR0 D'après Ryan Holiday, auteur du livre « L'ennemi, c'est l'ego », l'ego est une croyance déplacée de notre propre importance, l'arrogance, un sentiment de supériorité qui dépasse la confiance et le talent. Afin de se sentir confortable, l'ego nous empêche de construire, maintenir, et retrouver le succès. A n'importe quel moment de notre vie, nous nous retrouvons dans une de ces étapes : · Nous aspirons à réussir quelque chose · Nous avons réussi (peut-être un peu, peut-être beaucoup). · Nous avons échoué (récemment ou continuellement) Dans la vidéo précédente vous avez découvert comment maîtriser l'égo pour monter plus rapidement vers la réussite. Dans cette vidéo, vous allez voir comment éviter que, une fois au sommet, l'ego vous fasse rapidement perdre ce que vous avez acquis. La prochaine et dernière vidéo vous montrera comment, en cas d'échec, vous pouvez empêcher l'égo de vous maintenir au fond, ou pire encore, de tomber plus bas. Comment gérer notre égo sur le chemin de la réussite ? · Restez toujours un étudiant. Sortez de votre zone de confort : apprenez tout ce que vous pouvez, et de tous ceux que vous rencontrez. · Ne vous racontez pas d'histoires. Arriver au sommet est un processus désordonné ; évitez la tentation de créer une clarté qui n'a jamais existée. · Qu'est ce qui est important pour vous ? Une fois au sommet, c'est facile de perdre de vue nos priorités. Ne vous distraisez pas de vos objectifs. · Droit, contrôle et paranoïa sont les illusions qui accompagnent le succès, rappelez-vous régulièrement de vos limites. · Apprenez à vous gérer. Au début, un travail acharné peut compenser la désorganisation, mais avec les responsabilités, il faut se concentrer sur l'essentiel. · Attention à la maladie de moi. Après les premiers succès, l'égo fait surface et nous fait croire que nous sommes meilleurs que les autres. Il faut dépasser cette phase. · Méditez sur l'immensité. Au milieu de la nature où dans un lieu riche d'histoire, nous réalisons d'être un point infinitésimal dans l'univers. Dans ces moments, nous sommes libres. · Gardez la sobriété. Quand les accomplissements se succèdent, à l'égo est difficile. La sobriété est l'antidote idéal pour contrebalancer les tentations du pouvoir. Si vous voulez maximiser le temps passé au somment, vous n'avez pas d'autres choix que de vous appuyer sur la sobriété, l'ouverture d'esprit, l'organisation et les intentions. Qu'est-ce que vous en pensez de ces conseils ? Lequel vous simple les plus difficile d'application ? #mindparachutes, #developpementpersonnel, #devperso, #ego --- Send in a voice message: https://anchor.fm/mindparachutes/message
durée : 00:02:58 - Géopolitique - A son accession au trône, Elizabeth II régnait sur un empire de 600 millions d'âmes ; elle a été, malgré elle, la souveraine de la décolonisation, et d'un Royaume Uni cherchant sa place dans le monde après avoir choisi le Brexit.
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durée : 01:58:09 - L'orchestre, mais lequel ? - par : Christian Merlin - Le mot "orchestre" est loin de désigner une notion homogène : symphonique, lyrique, de chambre, généraliste, spécialisé, permanent, intermittent ? Et si on commençait par s'entendre sur les mots ? - réalisé par : Catherine Prin-Le Gall
durée : 00:28:09 - L'orchestre, mais lequel ? (2/4) :Instruments et répertoire - par : Christian Merlin - Le mot "orchestre" est loin de désigner une notion homogène : symphonique, lyrique, de chambre, généraliste, spécialisé, permanent, intermittent ? Et si on commençait par s'entendre sur les mots ? - réalisé par : Catherine Prin-Le Gall
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durée : 00:28:06 - L'orchestre, mais lequel ? (3/4) : permanent ou intermittent ? - par : Christian Merlin - Le mot "orchestre" est loin de désigner une notion homogène : symphonique, lyrique, de chambre, généraliste, spécialisé, permanent, intermittent ? Et si on commençait par s'entendre sur les mots ? - réalisé par : Catherine Prin-Le Gall
durée : 00:28:10 - L'orchestre, mais lequel ? (4/4) : modèles économiques - par : Christian Merlin - Le mot "orchestre" est loin de désigner une notion homogène : symphonique, lyrique, de chambre, généraliste, spécialisé, permanent, intermittent ? Et si on commençait par s'entendre sur les mots ? - réalisé par : Catherine Prin-Le Gall
durée : 00:28:28 - L'orchestre, mais lequel ? (1/4) : Effectif et fonction - par : Christian Merlin - Le mot "orchestre" est loin de désigner une notion homogène : symphonique, lyrique, de chambre, généraliste, spécialisé, permanent, intermittent ? Et si on commençait par s'entendre sur les mots ? - réalisé par : Catherine Prin-Le Gall
On joue à quoi dans la voiture ? Laurent Marsick vous propose une série de jeux pour vous accompagner sur la route, ainsi qu'une belle histoire. "Le jeu Lequel des trois ?". La règle du jeu. Un joueur est "l'accusé", les autres "les enquêteurs". L'accusé raconte trois bêtises. 1 est fausse. Aux autres de découvrir quelle bêtise est fausse. Ça permet d'avouer des grosses bêtises en s'amusant ! "Lis-moi une histoire" est un podcast présenté par Laurent Marsick. Chaque épisode, vous propose une histoire passionnante, fascinante, instructive, lue par un ou une bibliothécaire. Tous les contes sélectionnés dans ce podcast sont publiés aux éditions Albin Michel Jeunesse.