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L'invité culture est le journaliste Didier Varrod, directeur musical de Radio France. Il publie La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément. aux éditions Le Robert. Une balade en 21 chapitres dans l'histoire de la chanson française. RFI : La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément, c'est le titre de l'ouvrage en forme de déclaration d'amour que vous consacrez à votre passion, qui est aussi celle de beaucoup de gens dans le monde pour la chanson française. Il compte 21 chapitres, 21 moments qui retracent l'histoire moderne de cette chanson. Et en vous lisant, on comprend une chose essentielle : cette chanson française est aussi le miroir de la société dans toutes ses dimensions, ses revendications, ses soubresauts et ses crises. Didier Varrod : Contrairement à ce qu'avait dit Serge Gainsbourg sur un plateau de télévision, j'ai toujours pensé que la chanson était un art majeur, même si ce n'est pas un art académique. Je comprends la nuance gainsbourienne qui consiste à dire que pour faire de la peinture, il faut un apprentissage académique, il faut connaître toute l'histoire de la peinture, mais pour moi, la chanson m'a élevé « au grain ». C'est vrai que la littérature, les livres, le cinéma, ont été importants, mais la chanson a été une sorte de tuteur qui m'a accompagné dans mon éducation, dans mes prises de conscience, dans mes émotions et dans mon identité. Je pense que c'est comme ça pour beaucoup de Françaises et de Français et de gens dans le monde entier, d'ailleurs. Parce que la musique est « un cri qui vient de l'Intérieur », comme disait Bernard Lavilliers. C'est un terrain de jeu commun, un terrain qui fabrique du bien commun, du vivre-ensemble. Pour moi, c'est aussi une langue. Le français est peut-être ma première langue maternelle, mais la chanson française, en quelque sorte, est une deuxième langue. Elle m'a permis de communiquer avec des gens. Elle m'a permis d'entrer dans l'intimité des artistes que j'ai rencontré. Pour moi, elle fait socle. Et, j'ai toujours pensé aussi que si demain il y avait une catastrophe nucléaire ou une catastrophe épouvantable, et que dans un endroit secret était protégés des disques et des vinyles, on pourrait alors comprendre ce qu'était la France des années 1950 à aujourd'hui, rien qu'à travers des chansons. C'est pour ça qu'elle a cette importance pour moi. Dans ce livre, vous partez souvent d'un cas particulier, d'une rencontre, d'une anecdote, pour exhumer une tendance générale dans la chanson française. Prenons le cas des rapports entre le monde politique et la chanson. Est-ce que les personnels politiques ont toujours courtisé les chanteurs et chanteuses ? A contrario, est-ce que les artistes ont eu besoin des politiques ? C'est un phénomène qui est apparu progressivement avec l'émergence de la société du spectacle pour reprendre les termes de Guy Debord. Il est vrai que dans les années 1950 et les années début des années 1960, les artistes, la chanson d'un côté et le monde politique, de l'autre, étaient deux territoires relativement distincts. Ce qui a changé, c'est qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960, il y a une nouvelle catégorie sociologique qui apparait : la jeunesse. Dans les années 1950 ou 1940, voire avant la guerre, il n'y avait pas d'adolescence. L'adolescence n'était pas considérée comme une catégorie sociale à l'instar des enfants et des adultes. Et souvent d'ailleurs, les artistes qui sont issus des années 1960 le racontent. Leur révolution, c'est ça. C'est la prise en compte tout d'un coup d'une catégorie nouvelle qui s'appelle la jeunesse, l'adolescence. Et pour le coup, elle arrive avec sa propre langue, ses propres désirs d'apparence, sa volonté de se distinguer par des vêtements, par la musique, et puis progressivement par du cinéma, puis dans les années 1980 avec la BD. Et ça, le monde politique le comprend... À partir du moment où cette catégorie est identifiée, elle devient attractive, et elle est convoitée par le personnel politique. D'autant plus avec l'instauration par Valéry Giscard d'Estaing (président de la France entre 1974 et 1981, NDLR) du droit de vote à 18 ans où, finalement, on sort de l'adolescence. Et on comprend que cette adolescence construit aussi les premières utopies, les premières convictions politiques. Je pense que ce qui a rapproché finalement le monde politique et le monde de la musique, c'est à la fois le courant des yéyés, la période de mai 1968, et aussi après les années s1970, la prise en compte de la jeunesse comme une véritable catégorie socioprofessionnelle. Et cette chanson française n'évolue pas en vase clos. Elle se fait la caisse de résonance des luttes de l'époque, des injustices, des combats. Il y a toujours eu une chanson d'auteur qui avait comme préoccupation de raconter le monde et de raconter en chanson quelles étaient les préoccupations sociales et politiques de leurs auteurs. Il y a eu, comme je le raconte dans le livre, des compagnons de route du Parti communiste français, notamment avec Jean Ferrat qui était un artiste extrêmement populaire à l'époque. À côté, il y avait des acteurs comme Yves Montand et Simone Signoret. Toute une sphère artistique très en lien avec le Parti communiste. Mais dans les années 1970, la France rattrape son retard dans la culture politique. John Fitzgerald Kennedy (président des États-Unis de 1961 à 1963, NDLR) est passé par là. Il a fait de sa campagne électorale, une campagne spectacle où le show business commençait à intervenir dans la vie politique américaine. Et du coup, Giscard, quand il arrive en 1974, applique un peu cette recette. Avec une volonté de resserrer les liens avec la sphère artistique. D'ailleurs, il vise les jeunes. Il fait fabriquer des t-shirts et il les fait porter aux artistes qui sont les plus populaires, les plus emblématiques. On a des photos de Claude François ou de Johnny Hallyday ou Sylvie Vartan avec le t-shirt « Giscard à la barre ». La chanson française se fait l'écho des revendications et des cris, enfin des revendications, des injustices, des combats. Dans les années 1970, il y a une nouvelle scène française, une nouvelle chanson française qui est une chanson d'auteur, portée par des auteurs, compositeurs, interprètes et non plus seulement par des interprètes qui se contentaient de faire des adaptations de standards américains ou anglais. Donc, à partir du moment où cette génération d'auteurs est arrivée, elle s'est inscrite dans la tradition française, celle de l'écrit qui dit quelque chose du monde, et qui existait déjà, du reste, dans les années 1920 ou 1930, avec des chanteurs qui utilisaient la chanson pour raconter à la fois leur intériorité, mais aussi leur relation au monde et leur volonté d'émancipation. Dans les années 1970, il y a la volonté d'accompagner un désir de changement, d'alternance. Il faut se remettre dans l'esprit une chose : à l'époque, les gens pensaient que l'alternance politique n'était qu'une utopie, qu'elle n'arriverait jamais. Dès lors, nous n'avions pour y croire que quelques enseignants qui nous enseignaient une vision alternative du monde. Et puis, nous avions les chanteurs. Renaud, Bernard Lavilliers, Alain Souchon, Daniel Balavoine qui exprimaient à travers leurs mots une conscience ouvrière, une volonté de changer le monde. Pour mon cas personnel, j'ai toujours pensé que les chansons de Renaud ont été bien plus efficaces que tous les cours d'éducation civique que je subissais à l'école. Quant à Balavoine, je le considère un peu comme un tuteur, un grand frère qui m'a appris la vie, qui m'a appris quel était le prix de l'émotion, qui m'a appris à « m'emporter pour ce qui m'importe », puisque c'était une des grandes phrases de Balavoine, « je m'emporte pour ce qu'il m'importe ». Alors, est-ce que pour autant les chansons changent le monde ? C'est Jean-Jacques Goldman qui a posé de façon assez judicieuse la question, sans réellement y répondre. Mais en tout cas, elles accompagnent les soubresauts politiques, elles accompagnent les mutations, et parfois, elles sont simplement la bande originale d'un moment. Chaque révolution à ses chansons. Dans ce livre, vous abordez aussi un chapitre très intéressant, c'est l'irruption du rap dans les années 1990 et la difficulté qu'a eue l'industrie musicale à intégrer le rap dans le champs de vision. Il a fallu le succès de MC Solaar, expliquez-vous, pour que finalement, on se rende compte que les banlieues avaient quelque chose à dire. Et elles le disaient d'une façon différente, mais qui était aussi de la chanson française. J'ai eu la chance de vivre personnellement ce moment. Je suis en 1991 appelé à la direction artistique de Polydor. Je ne suis pas un enfant du rap, loin de là. J'ai acheté quelques 45 tours de rap, Sugar Hill Gang qui tournait sur ma platine tout le temps. On commençait à voir des breakers comme Sydney à la télévision. Mais pour moi, c'était quand même un monde un peu étranger. Et quand j'arrive en 1991 chez Polydor, qui est vraiment le label très imprégné de chanson française, Serge Reggiani, Renaud, Maxime Le Forestier etc, il y a toute une nouvelle pop française qui émerge avec Niagara, Mylène Farmer, Patricia Kaas. Et au milieu, il y a une espèce de d'électron libre qui s'appelle MC Solaar, avec un projet hybride entre la chanson et le rap. Ce n'est pas tout à fait du rap au sens où on croit l'entendre, et ce n'est pas tout à fait de la chanson. Et de cette hybridité va naître effectivement une culture qui est celle du rap populaire qui va débouler sur les antennes de toutes les radios. Pourquoi l'industrie musicale a eu autant de mal à intégrer le rap dans ses raisonnements ? Parce que ces jeunes gens n'avaient jamais eu la chance d'être visibles, ni à la radio ni à la télé. Faut quand même rappeler que jusque dans les années 1980, il n'y a pas de « blacks » à la télé, il n'y a pas d'arabes à la télé. Et quand on les voit, c'est soit parce qu'il y a des émeutes, soit parce que tout d'un coup, il y a un élan collectif antiraciste. Donc tout d'un coup, cette jeunesse que l'on ne connaît pas arrive et remet en question la manière traditionnelle de faire la chanson. La chanson, ce n'est plus forcément un couplet, un refrain, un couplet, un refrain. Ça peut être un flow qui dure pendant trois minutes sans refrain. Ça peut être – oh scandale ! – l'arrivée du sampling dans cette musique. Et ce sampling déstabilise une partie des gens de la chanson française qui se disent « mais enfin, ils ne peuvent pas composer leur propre rythmique, ils ne peuvent pas employer un batteur et un bassiste pour créer une rythmique ! ». Et la chanson française a aussi refusé quelque part cette irruption de ce mode d'expression qui était nouveau, spontané, et aussi extrêmement écrit, mais dans une langue qui n'était pas tout à fait la langue académique. Et c'est vrai que finalement, Solaar a réussi à imposer une image de grand sage. Et il a réussi, tout d'un coup, à intéresser les tenants du patrimoine de la chanson française, c'est à dire les Aznavour, les Gainsbourg, les Juliette Gréco, tous ces artistes vraiment très patrimoniaux qui avaient connu la poésie surréaliste, qui avaient connu Boris Vian, qui avaient connu Jacques Canetti. Donc ça a été pour moi magnifique de vivre à la fois cette émergence, de comprendre aussi que ça grattait, que ça n'allait pas être facile. Finalement, puisque j'ai toujours une vision un peu historique de la chanson, je me dis que ce n'est pas si loin de ce qu'ont vécus dans les années 1960 Eddy Mitchell, Dick Rivers, Johnny Hallyday qui – comme par hasard – étaient tous des mômes issus des quartiers populaires, de la banlieue, qu'on n'appelait pas encore banlieue, et qui s'exprimaient avec des rythmes et des mots qui n'étaient pas ceux de la génération d'avant. On voit à nouveau avec le rap l'émergence d'une musique stigmatisée par l'establishment, adoubée par la rue et par le public. C'est ça qui est très intéressant. Mais encore aujourd'hui, on s'aperçoit par exemple avec la mort de Werenoi, une partie de la France s'interroge. C'est juste le plus gros vendeur de disque en France ! Et moi, je voulais aussi raconter ce long chemin de croix qu'ont vécu les rappeurs pourtant installés depuis le début des années 1990. Je ne vous dis pas le nombre de courriers que reçoit la médiatrice de France Inter (station de radio où travaille Didier Varrod, NDLR) tous les jours, toutes les semaines pour râler en disant « mais comment vous pouvez passer cette musique qui n'est pas de la musique ? ». On a eu la même chose avec la musique électronique. Mais c'est pour dire encore qu'aujourd'hui, même si cette musique-là est majoritaire économiquement dans le pays et qu'elle draine effectivement la majorité de la jeunesse, elle n'est pas la musique majoritaire pour l'institution. Dans ce livre, vous évoquez beaucoup d'artistes qui vous ont marqués. On ne va pas tous les citer. Il y a Véronique Sanson, bien évidemment. Et puis, vous parlez de Mylène Farmer. Et en lisant le chapitre sur Mylène Farmer, je me suis dit : est-ce que la chanson française fabrique des mythes ? Ou est-ce que ce sont les mythes qui s'incarnent dans la chanson française, comme ils pourraient s'incarner en littérature ou ailleurs ? C'est une question que je me suis posée plusieurs fois en écrivant ce chapitre sur Mylène Farmer. Est-ce qu'elle est née pour devenir mythologique, avec la volonté de le devenir ? Ou est-ce que finalement, c'est l'histoire de la chanson française dans son évolution qui a fabriqué ce mythe ? En fait, je pense très honnêtement que, c'est l'histoire de la chanson française qui crée le mythe autour de Mylène Farmer. Même si Mylène Farmer, quand elle arrive au début des années 1980, se nourrit d'un certain nombre de mythologies très fortes, de figures mythologiques qui cultivent à la fois le secret, un univers un peu sombre, etc. Mais en fait, c'est en regardant l'histoire de la chanson que l'on s'aperçoit que finalement, ce mythe va naître et se muscler et s'intensifier. Cette identité, parfois, se transmet de père en fils. Vous abordez parmi tous les phénomènes que génère la chanson dans une société. Celui de l'héritage et des familles : les Higelin, les Chedid, les Gainsbourg.. La chanson française, serait-elle transmissible génétiquement, si je puis dire ? C'est l'une de ses singularités. Et en fait, c'est un questionnement que j'ai eu parce souvent, quand on me présente un artiste, je me dis « Tiens, c'est la fille de ou le fils de... ». Il y a quand même ce truc en France qui rend un peu suspect la légitimité ou l'intégrité, lorsque l'on est fille ou fils de ou petit-fils ou petite fille de. Et c'est vrai que c'est une question. En fait, c'est l'une des singularités de l'histoire de la chanson française. Il y a Gainsbourg, il y a Chedid, il y a Hardy, Dutronc, France Gall... Une partie de l'histoire de la chanson s'est construite, édifiée et fut nourrie par ces familles. Et c'était aussi peut-être leur rendre alors ce qui m'a aussi poussé. J'ai beaucoup hésité à écrire ce chapitre, jusqu'au moment où je suis allé voir le spectacle d'Alain Souchon avec ses deux fils. Au départ, je me disais « Mais il ne peut pas faire un spectacle tout seul ou avec Laurent Voulzy (son complice de scène NDLR) ». Et en fait, de voir ces trois personnalités liées par le sang, par un amour inconditionnel et construire une œuvre d'art à l'intérieur d'une histoire de la chanson, ça m'a bouleversé. Je me suis dit : « Il faut rendre hommage à cette volonté de revendiquer à ciel ouvert une histoire de famille. » Et puis après, il y a aussi une dimension dans les histoires de famille que l'on aborde assez peu. C'est le phénomène de la statue du Commandeur, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup d'artistes qui sont tellement impressionnés par l'image de la mère ou du père qui se disent « comment puis-je le dépasser ? ». Ce n'est pas simple pour tout le monde. Oui, et j'aurais pu aussi d'ailleurs évoquer dans le livre toutes les histoires de famille qui ont échoué, ou en tout cas, ces histoires d'enfants qui ont eu moins de succès ou ont eu plus de difficultés que leur maman ou leur papa. Et ça fera peut-être l'objet d'un tome 2, mais ce n'est jamais très agréable d'écrire sur les échecs. Mais ce que vous racontez là est vraiment juste. Quand on parle de Thomas Dutronc par exemple (fils de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy, tous deux artistes NDLR), c'est quand même génial. Une jeune garçon, un fils de, avec un père et une mère qui ont marqué la chanson... Il fait son apprentissage en secret se disant « si j'ai une chance de réussir, il ne faut pas que je sois chanteur, ou en tout cas, il ne faut pas que mon fantasme premier soit d'être dans la lumière ». Et c'est très bouleversant, parce qu'en fait, il va devenir un immense musicien en s'imposant la clandestinité. Il est devenu guitariste de jazz manouche, pour aller dans un monde qui n'était ni celui de son père, ni celui de sa mère. Donc il y a des très belles histoires dans cette épopée de la chanson française.
L'invité culture est le journaliste Didier Varrod, directeur musical de Radio France. Il publie La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément. aux éditions Le Robert. Une balade en 21 chapitres dans l'histoire de la chanson française. RFI : La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément, c'est le titre de l'ouvrage en forme de déclaration d'amour que vous consacrez à votre passion, qui est aussi celle de beaucoup de gens dans le monde pour la chanson française. Il compte 21 chapitres, 21 moments qui retracent l'histoire moderne de cette chanson. Et en vous lisant, on comprend une chose essentielle : cette chanson française est aussi le miroir de la société dans toutes ses dimensions, ses revendications, ses soubresauts et ses crises. Didier Varrod : Contrairement à ce qu'avait dit Serge Gainsbourg sur un plateau de télévision, j'ai toujours pensé que la chanson était un art majeur, même si ce n'est pas un art académique. Je comprends la nuance gainsbourienne qui consiste à dire que pour faire de la peinture, il faut un apprentissage académique, il faut connaître toute l'histoire de la peinture, mais pour moi, la chanson m'a élevé « au grain ». C'est vrai que la littérature, les livres, le cinéma, ont été importants, mais la chanson a été une sorte de tuteur qui m'a accompagné dans mon éducation, dans mes prises de conscience, dans mes émotions et dans mon identité. Je pense que c'est comme ça pour beaucoup de Françaises et de Français et de gens dans le monde entier, d'ailleurs. Parce que la musique est « un cri qui vient de l'Intérieur », comme disait Bernard Lavilliers. C'est un terrain de jeu commun, un terrain qui fabrique du bien commun, du vivre-ensemble. Pour moi, c'est aussi une langue. Le français est peut-être ma première langue maternelle, mais la chanson française, en quelque sorte, est une deuxième langue. Elle m'a permis de communiquer avec des gens. Elle m'a permis d'entrer dans l'intimité des artistes que j'ai rencontré. Pour moi, elle fait socle. Et, j'ai toujours pensé aussi que si demain il y avait une catastrophe nucléaire ou une catastrophe épouvantable, et que dans un endroit secret était protégés des disques et des vinyles, on pourrait alors comprendre ce qu'était la France des années 1950 à aujourd'hui, rien qu'à travers des chansons. C'est pour ça qu'elle a cette importance pour moi. Dans ce livre, vous partez souvent d'un cas particulier, d'une rencontre, d'une anecdote, pour exhumer une tendance générale dans la chanson française. Prenons le cas des rapports entre le monde politique et la chanson. Est-ce que les personnels politiques ont toujours courtisé les chanteurs et chanteuses ? A contrario, est-ce que les artistes ont eu besoin des politiques ? C'est un phénomène qui est apparu progressivement avec l'émergence de la société du spectacle pour reprendre les termes de Guy Debord. Il est vrai que dans les années 1950 et les années début des années 1960, les artistes, la chanson d'un côté et le monde politique, de l'autre, étaient deux territoires relativement distincts. Ce qui a changé, c'est qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960, il y a une nouvelle catégorie sociologique qui apparait : la jeunesse. Dans les années 1950 ou 1940, voire avant la guerre, il n'y avait pas d'adolescence. L'adolescence n'était pas considérée comme une catégorie sociale à l'instar des enfants et des adultes. Et souvent d'ailleurs, les artistes qui sont issus des années 1960 le racontent. Leur révolution, c'est ça. C'est la prise en compte tout d'un coup d'une catégorie nouvelle qui s'appelle la jeunesse, l'adolescence. Et pour le coup, elle arrive avec sa propre langue, ses propres désirs d'apparence, sa volonté de se distinguer par des vêtements, par la musique, et puis progressivement par du cinéma, puis dans les années 1980 avec la BD. Et ça, le monde politique le comprend... À partir du moment où cette catégorie est identifiée, elle devient attractive, et elle est convoitée par le personnel politique. D'autant plus avec l'instauration par Valéry Giscard d'Estaing (président de la France entre 1974 et 1981, NDLR) du droit de vote à 18 ans où, finalement, on sort de l'adolescence. Et on comprend que cette adolescence construit aussi les premières utopies, les premières convictions politiques. Je pense que ce qui a rapproché finalement le monde politique et le monde de la musique, c'est à la fois le courant des yéyés, la période de mai 1968, et aussi après les années s1970, la prise en compte de la jeunesse comme une véritable catégorie socioprofessionnelle. Et cette chanson française n'évolue pas en vase clos. Elle se fait la caisse de résonance des luttes de l'époque, des injustices, des combats. Il y a toujours eu une chanson d'auteur qui avait comme préoccupation de raconter le monde et de raconter en chanson quelles étaient les préoccupations sociales et politiques de leurs auteurs. Il y a eu, comme je le raconte dans le livre, des compagnons de route du Parti communiste français, notamment avec Jean Ferrat qui était un artiste extrêmement populaire à l'époque. À côté, il y avait des acteurs comme Yves Montand et Simone Signoret. Toute une sphère artistique très en lien avec le Parti communiste. Mais dans les années 1970, la France rattrape son retard dans la culture politique. John Fitzgerald Kennedy (président des États-Unis de 1961 à 1963, NDLR) est passé par là. Il a fait de sa campagne électorale, une campagne spectacle où le show business commençait à intervenir dans la vie politique américaine. Et du coup, Giscard, quand il arrive en 1974, applique un peu cette recette. Avec une volonté de resserrer les liens avec la sphère artistique. D'ailleurs, il vise les jeunes. Il fait fabriquer des t-shirts et il les fait porter aux artistes qui sont les plus populaires, les plus emblématiques. On a des photos de Claude François ou de Johnny Hallyday ou Sylvie Vartan avec le t-shirt « Giscard à la barre ». La chanson française se fait l'écho des revendications et des cris, enfin des revendications, des injustices, des combats. Dans les années 1970, il y a une nouvelle scène française, une nouvelle chanson française qui est une chanson d'auteur, portée par des auteurs, compositeurs, interprètes et non plus seulement par des interprètes qui se contentaient de faire des adaptations de standards américains ou anglais. Donc, à partir du moment où cette génération d'auteurs est arrivée, elle s'est inscrite dans la tradition française, celle de l'écrit qui dit quelque chose du monde, et qui existait déjà, du reste, dans les années 1920 ou 1930, avec des chanteurs qui utilisaient la chanson pour raconter à la fois leur intériorité, mais aussi leur relation au monde et leur volonté d'émancipation. Dans les années 1970, il y a la volonté d'accompagner un désir de changement, d'alternance. Il faut se remettre dans l'esprit une chose : à l'époque, les gens pensaient que l'alternance politique n'était qu'une utopie, qu'elle n'arriverait jamais. Dès lors, nous n'avions pour y croire que quelques enseignants qui nous enseignaient une vision alternative du monde. Et puis, nous avions les chanteurs. Renaud, Bernard Lavilliers, Alain Souchon, Daniel Balavoine qui exprimaient à travers leurs mots une conscience ouvrière, une volonté de changer le monde. Pour mon cas personnel, j'ai toujours pensé que les chansons de Renaud ont été bien plus efficaces que tous les cours d'éducation civique que je subissais à l'école. Quant à Balavoine, je le considère un peu comme un tuteur, un grand frère qui m'a appris la vie, qui m'a appris quel était le prix de l'émotion, qui m'a appris à « m'emporter pour ce qui m'importe », puisque c'était une des grandes phrases de Balavoine, « je m'emporte pour ce qu'il m'importe ». Alors, est-ce que pour autant les chansons changent le monde ? C'est Jean-Jacques Goldman qui a posé de façon assez judicieuse la question, sans réellement y répondre. Mais en tout cas, elles accompagnent les soubresauts politiques, elles accompagnent les mutations, et parfois, elles sont simplement la bande originale d'un moment. Chaque révolution à ses chansons. Dans ce livre, vous abordez aussi un chapitre très intéressant, c'est l'irruption du rap dans les années 1990 et la difficulté qu'a eue l'industrie musicale à intégrer le rap dans le champs de vision. Il a fallu le succès de MC Solaar, expliquez-vous, pour que finalement, on se rende compte que les banlieues avaient quelque chose à dire. Et elles le disaient d'une façon différente, mais qui était aussi de la chanson française. J'ai eu la chance de vivre personnellement ce moment. Je suis en 1991 appelé à la direction artistique de Polydor. Je ne suis pas un enfant du rap, loin de là. J'ai acheté quelques 45 tours de rap, Sugar Hill Gang qui tournait sur ma platine tout le temps. On commençait à voir des breakers comme Sydney à la télévision. Mais pour moi, c'était quand même un monde un peu étranger. Et quand j'arrive en 1991 chez Polydor, qui est vraiment le label très imprégné de chanson française, Serge Reggiani, Renaud, Maxime Le Forestier etc, il y a toute une nouvelle pop française qui émerge avec Niagara, Mylène Farmer, Patricia Kaas. Et au milieu, il y a une espèce de d'électron libre qui s'appelle MC Solaar, avec un projet hybride entre la chanson et le rap. Ce n'est pas tout à fait du rap au sens où on croit l'entendre, et ce n'est pas tout à fait de la chanson. Et de cette hybridité va naître effectivement une culture qui est celle du rap populaire qui va débouler sur les antennes de toutes les radios. Pourquoi l'industrie musicale a eu autant de mal à intégrer le rap dans ses raisonnements ? Parce que ces jeunes gens n'avaient jamais eu la chance d'être visibles, ni à la radio ni à la télé. Faut quand même rappeler que jusque dans les années 1980, il n'y a pas de « blacks » à la télé, il n'y a pas d'arabes à la télé. Et quand on les voit, c'est soit parce qu'il y a des émeutes, soit parce que tout d'un coup, il y a un élan collectif antiraciste. Donc tout d'un coup, cette jeunesse que l'on ne connaît pas arrive et remet en question la manière traditionnelle de faire la chanson. La chanson, ce n'est plus forcément un couplet, un refrain, un couplet, un refrain. Ça peut être un flow qui dure pendant trois minutes sans refrain. Ça peut être – oh scandale ! – l'arrivée du sampling dans cette musique. Et ce sampling déstabilise une partie des gens de la chanson française qui se disent « mais enfin, ils ne peuvent pas composer leur propre rythmique, ils ne peuvent pas employer un batteur et un bassiste pour créer une rythmique ! ». Et la chanson française a aussi refusé quelque part cette irruption de ce mode d'expression qui était nouveau, spontané, et aussi extrêmement écrit, mais dans une langue qui n'était pas tout à fait la langue académique. Et c'est vrai que finalement, Solaar a réussi à imposer une image de grand sage. Et il a réussi, tout d'un coup, à intéresser les tenants du patrimoine de la chanson française, c'est à dire les Aznavour, les Gainsbourg, les Juliette Gréco, tous ces artistes vraiment très patrimoniaux qui avaient connu la poésie surréaliste, qui avaient connu Boris Vian, qui avaient connu Jacques Canetti. Donc ça a été pour moi magnifique de vivre à la fois cette émergence, de comprendre aussi que ça grattait, que ça n'allait pas être facile. Finalement, puisque j'ai toujours une vision un peu historique de la chanson, je me dis que ce n'est pas si loin de ce qu'ont vécus dans les années 1960 Eddy Mitchell, Dick Rivers, Johnny Hallyday qui – comme par hasard – étaient tous des mômes issus des quartiers populaires, de la banlieue, qu'on n'appelait pas encore banlieue, et qui s'exprimaient avec des rythmes et des mots qui n'étaient pas ceux de la génération d'avant. On voit à nouveau avec le rap l'émergence d'une musique stigmatisée par l'establishment, adoubée par la rue et par le public. C'est ça qui est très intéressant. Mais encore aujourd'hui, on s'aperçoit par exemple avec la mort de Werenoi, une partie de la France s'interroge. C'est juste le plus gros vendeur de disque en France ! Et moi, je voulais aussi raconter ce long chemin de croix qu'ont vécu les rappeurs pourtant installés depuis le début des années 1990. Je ne vous dis pas le nombre de courriers que reçoit la médiatrice de France Inter (station de radio où travaille Didier Varrod, NDLR) tous les jours, toutes les semaines pour râler en disant « mais comment vous pouvez passer cette musique qui n'est pas de la musique ? ». On a eu la même chose avec la musique électronique. Mais c'est pour dire encore qu'aujourd'hui, même si cette musique-là est majoritaire économiquement dans le pays et qu'elle draine effectivement la majorité de la jeunesse, elle n'est pas la musique majoritaire pour l'institution. Dans ce livre, vous évoquez beaucoup d'artistes qui vous ont marqués. On ne va pas tous les citer. Il y a Véronique Sanson, bien évidemment. Et puis, vous parlez de Mylène Farmer. Et en lisant le chapitre sur Mylène Farmer, je me suis dit : est-ce que la chanson française fabrique des mythes ? Ou est-ce que ce sont les mythes qui s'incarnent dans la chanson française, comme ils pourraient s'incarner en littérature ou ailleurs ? C'est une question que je me suis posée plusieurs fois en écrivant ce chapitre sur Mylène Farmer. Est-ce qu'elle est née pour devenir mythologique, avec la volonté de le devenir ? Ou est-ce que finalement, c'est l'histoire de la chanson française dans son évolution qui a fabriqué ce mythe ? En fait, je pense très honnêtement que, c'est l'histoire de la chanson française qui crée le mythe autour de Mylène Farmer. Même si Mylène Farmer, quand elle arrive au début des années 1980, se nourrit d'un certain nombre de mythologies très fortes, de figures mythologiques qui cultivent à la fois le secret, un univers un peu sombre, etc. Mais en fait, c'est en regardant l'histoire de la chanson que l'on s'aperçoit que finalement, ce mythe va naître et se muscler et s'intensifier. Cette identité, parfois, se transmet de père en fils. Vous abordez parmi tous les phénomènes que génère la chanson dans une société. Celui de l'héritage et des familles : les Higelin, les Chedid, les Gainsbourg.. La chanson française, serait-elle transmissible génétiquement, si je puis dire ? C'est l'une de ses singularités. Et en fait, c'est un questionnement que j'ai eu parce souvent, quand on me présente un artiste, je me dis « Tiens, c'est la fille de ou le fils de... ». Il y a quand même ce truc en France qui rend un peu suspect la légitimité ou l'intégrité, lorsque l'on est fille ou fils de ou petit-fils ou petite fille de. Et c'est vrai que c'est une question. En fait, c'est l'une des singularités de l'histoire de la chanson française. Il y a Gainsbourg, il y a Chedid, il y a Hardy, Dutronc, France Gall... Une partie de l'histoire de la chanson s'est construite, édifiée et fut nourrie par ces familles. Et c'était aussi peut-être leur rendre alors ce qui m'a aussi poussé. J'ai beaucoup hésité à écrire ce chapitre, jusqu'au moment où je suis allé voir le spectacle d'Alain Souchon avec ses deux fils. Au départ, je me disais « Mais il ne peut pas faire un spectacle tout seul ou avec Laurent Voulzy (son complice de scène NDLR) ». Et en fait, de voir ces trois personnalités liées par le sang, par un amour inconditionnel et construire une œuvre d'art à l'intérieur d'une histoire de la chanson, ça m'a bouleversé. Je me suis dit : « Il faut rendre hommage à cette volonté de revendiquer à ciel ouvert une histoire de famille. » Et puis après, il y a aussi une dimension dans les histoires de famille que l'on aborde assez peu. C'est le phénomène de la statue du Commandeur, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup d'artistes qui sont tellement impressionnés par l'image de la mère ou du père qui se disent « comment puis-je le dépasser ? ». Ce n'est pas simple pour tout le monde. Oui, et j'aurais pu aussi d'ailleurs évoquer dans le livre toutes les histoires de famille qui ont échoué, ou en tout cas, ces histoires d'enfants qui ont eu moins de succès ou ont eu plus de difficultés que leur maman ou leur papa. Et ça fera peut-être l'objet d'un tome 2, mais ce n'est jamais très agréable d'écrire sur les échecs. Mais ce que vous racontez là est vraiment juste. Quand on parle de Thomas Dutronc par exemple (fils de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy, tous deux artistes NDLR), c'est quand même génial. Une jeune garçon, un fils de, avec un père et une mère qui ont marqué la chanson... Il fait son apprentissage en secret se disant « si j'ai une chance de réussir, il ne faut pas que je sois chanteur, ou en tout cas, il ne faut pas que mon fantasme premier soit d'être dans la lumière ». Et c'est très bouleversant, parce qu'en fait, il va devenir un immense musicien en s'imposant la clandestinité. Il est devenu guitariste de jazz manouche, pour aller dans un monde qui n'était ni celui de son père, ni celui de sa mère. Donc il y a des très belles histoires dans cette épopée de la chanson française.
Pierrot Winter alias Baby Blu suit le rap depuis lʹépoque où il sʹécoutait sur cassettes. Il a rendu le hip-hop fameux en Suisse via lʹémission Downtown Boogie, Il a fait la première partie de Solaar avec son groupe L. A. W. et il a interviewé EPMD comme De La Soul, Kendrick Lamar, Booba ou Ice Cube. 30 ans de rencontres et dʹanecdotes réunies dans son livre " Les grandes aventures de Baby Blu, mémoires dʹun serial interviewer ".
L'harmoniciste Greg Zlap, accompagnateur de Johnny Hallyday durant 10 ans sur scène, lui consacre un album hommage intitulé « Toute la musique que j'aime », et sera en concert le 8 décembre au Casino de Paris avec de nombreux invités, dont M.C.Solaar et Thomas Dutronc. Ecoutez RTL Pop Ciné avec Vincent Perrot du 01 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:05:20 - C'est une chanson - par : Frédéric Pommier - Il vient de sortir un nouveau titre, "Monter à Paris", un titre annonciateur d'un prochain album. Au micro de Frédéric Pommier, Gauvain Sers évoque "Soraar pleure", chanson extraite de l'album "Cinquième As" d'MC Solaar, le premier album qu'il s'est acheté avec son argent de poche à l'âge de 11 ans. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:44 - C'est une chanson - par : Frédéric Pommier - Il vient de sortir un nouveau titre, "Monter à Paris", un titre annonciateur d'un prochain album. Au micro de Frédéric Pommier, Gauvain Sers évoque "Soraar pleure", chanson extraite de l'album "Cinquième As" d'MC Solaar, le premier album qu'il s'est acheté avec son argent de poche à l'âge de 11 ans. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Solaar este al patrulea album de studio al trupei, conține treisprezece cântece și a fost compus la Corbu (CT), în octombrie 2023. Trupa continuă să experimenteze sunete și emoții noi, ducând mai departe drumul început odată cu albumul precedent, Echilibru. Pe Solaar descoperim și mai multe sunete sintetizate, beat-uri și armonii electronice, combinate cu teme memorabile de chitară și ritmuri pline de energie. O discuție despre 'Solaar', cu Doru Puscașu și Adrian Maraloiu. "A fost scris la Corbu, în locul nostru de suflet, în octombrie 2023. Este al patrulea album de studio și suntem foarte mândri de el. Pentru noi albumul ăsta este tare iubit. Pentru că l-am crescut ca pe niciun altul, l-am lăsat să ne ducă unde a vrut el, ne-am dat voie să experimentăm lucruri noi și am ieșit și mai mult din zona noastră de confort. Iar ce am descoperit odată cu el ne-a făcut foarte fericiți." spun muzicienii de la om la lună.Albumul va fi cântat mai întâi în două concerte de lansare la Fratelli Studio1 din București, pe 28 & 29 martie, urmează apoi câteva concerte prin țară cu aceeași ocazie.Om la lună a apărut în 2018 ca proiect solo, iar în toamna lui 2019 s-a transformat în full band. Trupa are la activ trei albume de studio: “Dans” (2020), compus și înregistrat în perioada de lockdown; “În caz de om la lună strigați om la lună, stânga-dreapta, după caz” (2021) și “Echilibru” (2022), precum și un album live - “Fazele Lunii” (2024), înregistrat la Teatrul Național București.Om la lună a devenit, în cei cinci ani de activitate continuă, foarte apreciată pentru mesajul autentic și încărcat de vulnerabilitate și pentru sinceritatea fiecărei apariții. Trupa are peste 200 de concerte și apariții la cele mai importante festivaluri din țară și se bucură de o comunitate de fani devotați care îi urmează peste tot, transformând fiecare apariție într-o experiență memorabilă. om la lună: Site oficial / Facebook / Youtube / Instagram
MC Solaar est notre invité pour la sortie d'un Triptyque : "Lueurs Célestes", "Éclats cosmiques" et "Balade astrale. MC Solaar a vu large, et même très large, pour une aventure excitante, pour lui comme pour nous, qui s'est déclinée tout au long de l'année en trois parties discographiques associées à une grande tournée de plus de cinquante dates en 2025. Celle-ci débutera au mois de mars prochain. Cette verve nouvelle épate même son auteur qui avoue n'avoir jamais autant réalisé de morceaux de toute sa carrière en une période aussi réduite. À la base, une envie de se précipiter en studio. Car la méthode Solaar n'a pas changé. C'est seulement au moment d'enregistrer des chansons, lorsqu'il entend les sons qu'on lui propose, qu'il couche frénétiquement sur du papier ce que son inspiration bouillante lui dicte. Quand ce voyage musical touche à sa fin, enrichi de perceptions et de rencontres, le seul désir qui nous anime est de réécouter les titres. Ils sonnent comme un film, un livre ou une humble leçon de vie, ce nouvel album est un éclat tranchant et étincelant qui met en lumière de nombreuses vérités, et éclaire les consciences avec finesse. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...)
Lenovo's 'special guest' at CES is Valve, Proton fixes EAC overlays, taming Logitech devices with Solaar, and ARM-powered gaming on the Radxa Orion O6.
durée : 00:34:55 - Bistroscopie - par : Charline Vanhoenacker - "Balade astrale" est le troisième volet du tryptique sorti en 2024 par MC Solaar. Il revient avec Charline Vanhoenacker sur son parcours, sur cet album et créent même ensemble les premières phrases du prochain... - invités : Mc Solaar - MC Solaar : - réalisé par : François AUDOIN
durée : 00:55:05 - Côté Club - par : Laurent Goumarre - Côté Club, le rendez-vous de toute la scène française et plus si affinités reçoit Annie.Adaa. Bienvenue au Club ! - invités : Mc Solaar - MC Solaar : - réalisé par : Stéphane LE GUENNEC
durée : 00:55:05 - Côté Club - par : Laurent Goumarre - Côté Club, le rendez-vous de toute la scène française et plus si affinités reçoit Annie.Adaa. Bienvenue au Club ! - invités : Mc Solaar - MC Solaar : - réalisé par : Stéphane LE GUENNEC
durée : 00:05:48 - Dans la playlist de France Inter - Aujourd'hui, Matthieu Conquet se penche sur le retour d'un des premiers grands stylistes du rap français, MC Solaar qui revient avec "Triptyque : Lueurs Célestes".
durée : 00:21:46 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Lundi 18 mars 2024 : l'auteur, compositeur et rappeur, MC Solaar. Après sept ans sans album, il vient de publier le premier volet de "Triptyque (Lueurs célestes)".
durée : 00:12:06 - L'invité de 7h50 du week-end - Après plusieurs années d'absence, MC Solaar sort un nouvel album, "Lueurs célestes", le 15 mars, et un single, "Ils dansent", dès ce vendredi.
durée : 03:00:45 - Le 6/9 - par : Mathilde Khlat, Benjamin Dussy, Elodie Royer, Marion L'hour, Ali Baddou - Les invités de la Matinale de France Inter ce vendredi 23 février 2024 sont : Grégory Monod / MC Solaar / Clémentine Autain - réalisé par : Marie MéRIER
durée : 00:07:58 - Ces chansons qui font l'été - par : Bertrand DICALE - Tous les jours de cet été, nous parlons d'une grande chanson d'amour. Mardi 4 juillet, la première histoire d'amour que le rap fait partager à tout le public français, sur le légendaire album "Qui sème le vent récolte le tempo" de MC Solaar.
durée : 00:09:45 - Le Wake-up mix - Le wake-up-mix, c'est huit minutes de gros son pour bien vous réveiller.
Nicht nur im Gaming-Bereich kann es nützlich sein, das Maximum aus der Maus herauszuholen. Wir zeigen euch zwei Tools, die euch beim Tweaking helfen. Solaar: https://pwr-solaar.github.io/Solaar/piper: https://github.com/libratbag/piperListe von ratbagd unterstützter Mäuse: https://github.com/libratbag/libratbag/tree/master/data/devices
Nicht nur im Gaming-Bereich kann es nützlich sein, das Maximum aus der Maus herauszuholen. Wir zeigen euch zwei Tools, die euch beim Tweaking helfen. Solaar: https://pwr-solaar.github.io/Solaar/piper: https://github.com/libratbag/piperListe von ratbagd unterstützter Mäuse: https://github.com/libratbag/libratbag/tree/master/data/devices
durée : 00:54:37 - Affaires culturelles - par : Arnaud Laporte - Rencontre avec la légende du rap français, MC Solaar. Au micro d'Arnaurd Laporte, il revient sur son éveil musical, sa place singulière dans le rap et son amour inconditionnel des mots. - invités : MC Solaar
En 1993, Hubert Blanc-Francard, qu'on appelle aussi Boombass, moitié du futur duo Cassius, travaille sur le nouvel album d'MC Solaar : Prose combat. Avec ses acolytes Philippe Zdar et Jimmy Jay, ils sont chargés de produire les morceaux de Solaar aka Claude MC. Mais bien sûr, tout ne se passe pas comme prévu. Boombass revient sur la folle histoire de ce titre qui intégrera le Top 50 et deviendra un classique du rap français.Abonnez vous aux podcasts Konbini pour ne rater aucun épisode ! ____Podcast producer, réalisation audio : Robin Riccitiello | Auteurs : Robin Riccitiello & Aurélien Chapuis | Mix et edit : Manuel Lormel & Sébastien Cannas |
durée : 00:04:04 - Tubes N' Co - par : Rebecca Manzoni, Ilinca Negulesco - Le deuxième album de MC Solaar est réédité aujourd'hui même et ce matin, nous revenons aux origines de son succès avec la chanson “Bouge de là”. - réalisé par : Khoï NGUYEN
durée : 00:04:52 - Ils ont fait l'actu - Sandrine Etoa-Andegue revient sur les événements marquants de l'année. Et ce sont ceux qui les ont vécus qui vous les racontent. Mercredi 10 août, le chanteur MC Solaar pose son regard sur le rap en France au fil des décennies.
durée : 01:06:45 - Club Jazzafip - Inspiré depuis ses débuts par la note bleue, le poète du rap français prend les manettes de notre émission avec sa bande-son jazz idéale. Une émission initialement diffusée le 27 avril 2022.
durée : 00:11:37 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Cette semaine, un invité exceptionnel, le chanteur, rappeur et compositeur, MC Solaar. Il revient, chaque jour, sur une époque, un passage de sa vie, au travers d'un de ses titres incontournables.
durée : 00:10:30 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Cette semaine, un invité exceptionnel, le chanteur, rappeur et compositeur, MC Solaar. Il revient, chaque jour, sur une époque, un passage de sa vie, au travers d'un de ses titres incontournables.
durée : 00:12:20 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Cette semaine, un invité exceptionnel, le chanteur, rappeur et compositeur, MC Solaar. Il revient, chaque jour, sur une époque, un passage de sa vie, au travers d'un de ses titres incontournables.
durée : 00:13:04 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Cette semaine, un invité exceptionnel, le chanteur, rappeur et compositeur, MC Solaar. Il revient, chaque jour, sur une époque, un passage de sa vie, au travers d'un de ses titres incontournables.
durée : 00:11:55 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Cette semaine, un invité exceptionnel, le chanteur, rappeur et compositeur, MC Solaar. Il revient, chaque jour, sur une époque, un passage de sa vie, au travers d'un de ses titres incontournables.
durée : 00:38:38 - Accès direct, l'été - Accompagné d'un vrai big band à l'américaine retrouvez MC Solaar en tournée tout l'été !
durée : 00:05:44 - Dans la playlist de France Inter - "Bons élèves", le titre, extrait du nouvel album de Bigflo et Oli réunit les deux frères toulousains et le parrain du rap français Mc Solaar pour un morceau qui parle des vicissitudes de la célébrité. Être ou ne pas être fan, là est la question, vous avez 4 minutes !
durée : 01:06:46 - Club Jazzafip - Inspiré depuis ses débuts par la note bleue, le poète du rap français prend les manettes de notre émission avec sa bande-son jazz idéale.
durée : 00:09:54 - Le Wake-up mix - Le wake-up-mix, c'est huit minutes de gros son pour bien vous réveiller.
durée : 00:54:03 - La librairie francophone - par : Emmanuel Kherad - Au programme, l'écrivain belge Thomas Gunzig qui raconte la crise de la cinquantaine avec un personnage adepte de la musculation, Le poète haïtien Rodney Saint-Eloi qui nous parle de sa mère et de son pays et Geneviève Brisac qui relate le monde de l'entreprise et du pouvoir
En 1993, Hubert Blanc-Francard, qu'on appelle aussi Boombass, moitié du futur duo Cassius, travaille sur le nouvel album d'MC Solaar : Prose Combat. Avec ses acolytes Philippe Zdar et Jimmy Jay, ils sont chargés de produire les morceaux de Solaar aka “Claude MC”. Mais bien sûr, tout ne se passe pas comme prévu.Abonnez vous aux podcasts Konbini pour ne rater aucun épisode ! ____Podcast producer, réalisation audio : Robin Riccitiello | Auteurs : Robin Riccitiello & Aurélien Chapuis | Mix et edit : Manuel Lormel & Sébastien Cannas |
durée : 00:55:17 - Côté club - par : Laurent Goumarre - Côté Club, le rendez-vous de toute la scène française et plus si affinités. Une heure pour faire le tour de l'actualité musicale et plus encore. Quand la musique rencontre les arts, du cinéma à la BD, du théâtre à la littérature. Bienvenue au Club !
Tous les mois, Sophian Fanen (@SophianF), journaliste du site Les Jours, propose une playlist de 5 titres, amoureusement décortiquée par ses soins. Voici les élus du mois de novembre : Playlist Sophian Fanen - Helado Negro, Gemini and Leo, tiré de l'album Far In (4AD, 2021) - Xenia Rubinos, Ay Hombre, tiré de l'album Una Rosa (Anti, 2021) - Guto Leite, Poção (single, Guto Leite, 2021) - Young Stunna, Sithi Shwi, tiré de l'album Notumato (Piano Hub, 2021) - Christophe La Fine di un amore (Petite fille du soleil), tiré de la compilation Christophe en Italien (Capitol, 2021). Puis nous recevons, le romancier, poète et slammeur Edgar Sekloka pour la sortie de l'album Unpeude Sucrr (Inouïe Dist.) "Un peu de Sucrr" : Une intro dédiée à son fils, suivie de douze titres qui claquent pour ce premier vrai album Unpeude Sucrr d'Edgar Sekloka, poète urbain qui avait fait ses premières armes aux côtés de Gaël Faye dans Milk Coffee and Sugar. Douze titres qui ébranlent nos convictions, jouent avec nos émotions, nous transportent ici-bas ou là-bas vers des ailleurs. Dans le flow d'Edgar, le sucre se fait miel. Douze titres qui sonnent comme les heures d'une horloge, rythmant le temps à chaque morceau, dans lesquels Edgar décline ses rimes, nous enivre de ses vers, s'impose dans sa prose, entre émotions à fleur de tempo et slam à l'âme où l'humour côtoie l'amour, la tendresse se mêle à la féerie, l'imaginaire transcende la réalité, la révolte suscite l'espoir. Balades oniriques ou mélancoliques, blues tribal, une touche latine et de reggae, des riffs afrorock et un petit rien de jazz, la palette musicale de l'album est plus que variée, parfois surprenante, jamais ennuyante, toujours entraînante. Accompagné par Koto Brawa à la batterie, au chant et aux percussions ; Jean-Baptiste Meyer Bisch à la guitare et Philippe Miller au piano et aux arrangements, Edgar s'est entouré de nombreuses invitées qui interviennent sur son album comme Ëda Diaz, Ange Fandoh, Amina Mezaache "Sonicflute" ainsi que de musicien.ne.s du Conservatoire de la ville de Gennevilliers pour des sections de cuivres et de cordes. Edgar Sekloka clip Je ne sais pas parler Associant le verbe et le son, Edgar a bien appris la leçon. Dans la lignée d'un Solaar ou d'un Oxmo Puccino, Mc Edgar marche dans les pas de ceux qui l'ont précédé et ont su donner leurs titres de noblesse à un certain rap français qui a pris la relève des chansonniers d'antan. Sûr qu'il n'est pas près de bouger de là, maintenant qu'à travers cet album, il s'affirme totalement, tout en gardant son âme d'enfant. Car finalement tout ce qu'il nous faut, c'est juste un peu de sucre pour adoucir nos existences et entrer avec Edgar dans la danse. Album enregistré à Gennevilliers, en collaboration avec le Conservatoire. (Le Tamanoir). Titres d'Edgar Sekloka, extraits de l'album Unpeude Sucrr - Introduction - Veux-tu - Bal poussière de la machine - Un peu de sucrrFeat. Edå.
durée : 00:08:24 - Le Wake-up mix - Le Wake-Up mix, c'est huit minutes de gros son pour bien vous réveiller.
durée : 00:09:11 - Le Wake-up mix - Le Wake-Up mix, c'est huit minutes de gros son pour bien vous réveiller.
durée : 00:05:08 - Dans la playlist de France Inter - par : Aline AFANOUKOE - Mc Solaar célèbre la réédition de ses premiers albums et le plaisir de l'écoute est toujours au rendez-vous
durée : 00:07:41 - Le Wake-up mix - Le Wake-Up mix, c'est huit minutes de gros son pour bien vous réveiller.
durée : 00:54:45 - Pop N' Co - par : Rebecca Manzoni - Ça fait 30 ans pile qu'est sorti le premier album d'MC Solaar, un disque qui fit entrer le rap dans les oreilles de tous les Français. L'album s'intitule “Qui sème le vent récolte le tempo” et pendant des années : impossible de l'écouter à cause d'un conflit entre Solaar et sa maison de disques.
durée : 00:04:04 - Tubes N' Co - par : Rebecca Manzoni, Ilinca Negulesco - Le deuxième album de MC Solaar est réédité aujourd'hui même et ce matin, nous revenons aux origines de son succès avec la chanson “Bouge de là”. - réalisé par : Khoï NGUYEN
durée : 00:56:53 - Mouv' Rap Club - MC Solaar est l'invité de Pascal Cefran, Laure et Ismaël dans Mouv' Rap Club.
durée : 00:08:23 - Le Wake-up mix - Le Wake-Up Mix, c'est huit minutes de gros son pour bien vous réveiller avec ce matin NTM, MC Solaar, Oxmo Puccino, Ol' Kainry & Soprano, Rohff...
durée : 00:55:40 - Blockbusters - par : Frédérick Sigrist - Ensemble, on va tenter de retracer l'histoire du rap en France dans les années 90. Comment Mc Solaar a su faire découvrir et mettre en valeur un art du flow et de l'écriture à la française ?
durée : 00:32:38 - Boomerang - par : Augustin Trapenard, Pierre Martinerie - Dès ses débuts, il a semé la poésie dans le rap, et récolté les honneurs du public. Aujourd'hui, reparait "Bouge de là", premier grand succès du rap français. Mc Solaar est l'invité d'Augustin Trapenard. - invités : Mc Solaar - Mc Solaar : Rappeur - réalisé par : Lola COSTANTINI
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd'hui : « Le bien, le mal » de Guru et Mc Solaar.Une rencontre transatlantique que l'on retrouve sur le premier album solo de feu Guru, qui s'est fait connaître au sein du légendaire duo qu'il forme en 1989 avec Dj Premier : Gang Starr. En 1993, Guru lance sa série Jazzmatazz, un disque qui, au-delà de mettre en avant l'apport du jazz dans le rap, fusionne les deux genres.Ce n'est pas totalement nouveau : Miles Davis, dans son dernier album Doo Bop, s'intéresse au genre – le rap – tout comme Quincy Jones. Guru innove en proposant un casting de haut vol. Sur ce premier volet, Donald Byrd, Roy Ayers, Lonnie Listen Smith côtoient Carleen Anderson, N'Dea Davenport, chanteuse des Brand New Heavies, ou encore ce jeune rappeur français, Mc Solaar. C'est que Claude Mc a frappé un grand coup avec son premier album et les échos de Qui sème le vent récolte le tempo sont arrivés jusqu'aux États-Unis.« Le bien, le mal » n'est pas la première collaboration entre Solaar et Guru, puisque certains doivent connaître ce maxi de remix de « Qui sème le vent… » sur lequel on retrouve bien sûr la Funk Mob (aka Zdar et Boom Bass qui ont travaillé sur l'album) mais aussi le Kwanzaa Possee et… un remix de Gang Starr !C'est donc un retour d'invitation de la part de Guru qui convoque cette fois le rappeur de Maison Alfort à inscrire son nom au côtés des plus grandes pointures du jazz. « Le bien, le mal », est produit par l'acolyte de Solaar, Jimmy Jay, et le clip sera tourné entre New York et Paris par Fab Five Freddy, habitué des échanges franco-américains. Un titre qui s'inscrit dans l'ADN de Nova et que l'on ressort pour vous aujourd'hui.Visuel © Le bien, le mal de Guru et Mc Solaar See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
durée : 00:49:00 - Les Toqués de France Bleu Azur - Louis Dubois, glacier pâtissier à Nice sort un livre aux éditions SOLAAR.
durée : 00:29:35 - Le Warm-up Mix - Propose tes sons préférés à Muxxa pour des gros mix en direct pendant 30 minutes. De quoi bien commencer tes après-midi !
durée : 00:05:58 - La Chanson qui fait du bien France Bleu Cotentin
Disiz La Peste est dans le rap jeu francophone depuis 20 ans. Ce qu'on sait moins, c'est qu'il a écrit 2 romans, dont "René", qui se déroule dans une France dystopique où Marine Le Pen aurait pris le pouvoir en 2012. Retour sur ce bouquin et sur une partie de la carrière prolifique du rappeur. Abonnez-vous au podcast pour ne rater aucune épisode du Plan Q Une oeuvre à nous suggérer ? Laissez-nous un commentaire !
005 Vie en musique 005 FINAL (ADISQ - Solaar - Karkwa et autres) by Radio Victoria
durée : 01:59:04 - Mouv' Rap Club - Dans la première partie de l'émission, Céline nous présente Impar l'artiste de la semaine, dans la deuxième heure, c'est Dinos qui est notre invité !
Présenté par Olivier Cachin. "Prose Combat", suite logique de "Qui Sème Le Vent Récolte Le Tempo", confirme avec brio tous les espoirs placés en ce rappeur atypique qu'est MC Solaar. Ce second album est un disque aussi bien littéraire, avec ses références à Lacan, au Guernica de Picasso, à Rousseau et à Swift, que pop, avec son sample de Gainsbourg et son irrésistible single "Obsolète". A une époque où une chape de mépris entoure le jeune rap français, Solaar crédibilise le mouvement et affronte les ayatollahs du hardcore hip-hop. Retour sur un disque crucial et pourtant jamais réédité, ni disponible en streaming. // En partenariat avec Son-Vidéo.com, référence Hi-Fi et Home Cinéma //
I veckans avsnitt pratar jag med Eskil Steenberg som är upphovsmakare till MMORPG:n Love som släpptes 2010, ett spel som är lite annorlunda sett till andra massive multiplayer-spel. Vi får bland annat höra hans tankar om mikrotransaktioner, achievementsystem och om pivot-modellen - Eskils egna metod för att analysera spel. Det blir även snack om Eskils nuvarande projekt: en automatiska UV-unwrapper samt realtidsstrategispelet EXO. Vill du följa Eskil gör du det enklast på https://www.quelsolaar.com/ eller hans olika twitterkonton: @quelsolaar och @eskilsteenberg. God lyssning! Länkar Love Deluxe Paint Auto Destruct Ridge Racer Interaktiva Institutet SIGGRPAH GDC Chris Hecker Wipeout Doom The Pivot Model Half life 2 Diablo Counter strike Journey Guitar Hero Starcraft Dota DayZ Minecraft Glossary of chess that game company Flower UV-unwrapper Unravel EXO Ed Catmull Braintrust Battlefield 3 Cactus
durée : 01:51:41 - Foule sentimentale - par : Didier Varrod - Nouveaux albums, surprises, lives, interviews, rencontres et musique dans la Foule sentimentale. - invités : Dani TERREUR, Lou Villafranca, Thomas Dutronc, Adam NAAS - Mc Solaar DISIZ LA PESTE Dani TERREUR Lou VILLAFRANCA (fille de Maurane) Thomas DUTRONC Adam NAAS
Parolier hors pair, premier rappeur technique, trait d’union inédit entre le rap jazzy et la french touch naissante dans les années 90, MC Solaar revient après dix ans d’absence et se retrouve dans un entre-deux musical étrange, trop loin du rap game et simultanément trop éloigné de la pop pour susciter l’intérêt du grand public. Solaar est un joueur, il aime se lancer des défis et n’a pas peur d’essayer des choses nouvelles : trap, afro-pop et G-funk se retrouvent sur “Géopoétique”. Mais même si Claude MC rappe toujours aussi bien et s’adapte au niveau du flow, tout cela part dans tous les sens avec trop d’intentions à la fois. A vouloir en faire des tonnes, son écriture fine tombe à plat, et l’ancien précurseur veut tenir sa réputation pose des jeux de mots datés, insistants, trop décalés. Podcast animé par Mehdi Maïzi avec Yérim Sar et Raphaël Da Cruz.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONIAM, NTM, Assassin, Ministère A.M.E.R, EJM, Little MC’s, Bouge de là (Le tour de la question, MC Solaar, 1998), Prose combat (MC Solaar, 1994), Jimmy Jay, Cassius, Zdar, Géopoétique (MC Solaar, 2017), Fianso, Orelsan, Chapitre 7 (Mc Solaar, 2007), Mach 6 (MC Solaar, 2006), Cinquième As (MC Solaar, 2001), Qui sème le vent récolte le tempo (MC Solaar, 1991), Les temps changent (MC Solaar, Paradisiaque, 1997), Gangster moderne (Paradisiaque, 1997), Solaar pleure (Cinquième As, MC Solaar, 2001), Major Lazer, Les Sages poètes de la rue, Paradisiaque, Eric K-Roz, Alain J, Sonotone, Jul, Cactus de Sibérie (Oxmo Puccino, 2004), Réseaux (Niska, 2017), Bendo na Bendo (Charo Life, Niska, 2015), Migos, Orelsan, #Jesuispasséchezso (Sofiane, 2017), Damso, Lil Thug, Seno, Les sales blancs, Kaaris, 19H07 (Jp Manova, 2015), Kery James, Better watch out (Chris Peckover, 2017), Sentinel Nord (Mc Solaar & Jimmy Jay, 2017), Vieille gloire (Don Choa, 2017), Fonky Family, BZR (Busta Flex, Zoxea et Rocca, 2017), Art Contemporain (Sages poètes de la rue, 2017). COUPS DE COEUR ET RECOMMANDATIONSRETROUVEZ LES RECOMMANDATIONS FAITES EN FIN D'ÉMISSION sur la page Soundcloud officielle des recommandations de NoFun >> @nofun-reco
Jok'Air, Médine, IAM, Future, Thundercat, Stormzy... Plus de clichetons qu'un discours de Macron Chaque mois, la crème des chroniqueurs et -queuses écoute et chronique les albums de rap, soul et pâte à tartiner. La prode, le flow, l'attitude, rien n'échappe à leur savoir décontracté.Ecoute et critique des albums de Jok'Air "Big Daddy Jok" ; Médine "Prose Elite" (Médine est invité à Normale Sup' le 28 mars pour le séminaire d'écriture rap "La plume et le bitume") ; IAM "Rêvolution" (big up à JMK$ le fils d'Akhenaton qui rappe avec Summum Klan) ; Future "Future", "HNDRXX" ; Thundercat "Drunk" ; Stormzy "Gang Signs & Prayers". Lourd/balourd : Les clips bouleversants du duo français The Blaze - Retour de La Fouine avec "Chargée" - Lacrim dans la web série "Force et honneur" - Solaar et Jimmy Jay avec "Sentinel Nord" - Lino en studio avec Wealstarr - Fat Joe, Remy Ma & Nicki Minaj. Vous voulez proposer des rappers, réagir, louanger ? Ecrivez au Mike ! lemike@artefrance.fr Enregistrement : 7 mars 17 - Chroniqueurs : La Go, Lama, Labrax, Moe de Diakité - Animation : Jérôme Larçin - Réalisation : Charlie Marcelet avec Victor Gire
Solaar, Rick Ross, Disiz, Schoolboy, Mister You & livres rap Le meilleur disque pour rider la nuit L'actualité du rap dans une émission d'amour et de lance-flammes. Au sommaire du 6ème épisode : 20 ans de MC Solaar sur le Mouv' - Extraits et critiques des albums de Rick Ross, Disiz, Schoolboy et Mister You - Bons livres rap de Iceberg Slim à Nick Cohn. Avec les avis et les vannes de MM. Moe de Diakité, J.R., Baltha, Mike Pesetas et Labrax, titillés par Jérôme Larcin. Bonus : un mix inédit de 40 min (lien ci-dessous). Enregistrements : 19 mars 14 - Voix : Baltha, Labrax, Mike, J.R., Moe de Diakité - Présentation : Jérôme Larcin - Réalisation : Arnaud Forest
C'est le Walter's Weekly Show, la Semaine de Walter, saison 5 épisode 122 !Le seul podcast où les chiens jouent de la harpe. Entendu dans cet épisode Baroque.me J.S. Bach - Crab Canon on a Möbius Strip Thunderstruck par les 2 Cellos Vienna Horns Naissance de Sympathy for the Devil Broken Bells & Ringo Starr Histoire de Prose Combat Beats Unraveled #7 by BINKBEATS Balade pour un fou - Julien Clerc Balada para un loco - Amelita Baltar par Piazzolla & Ferrer - Instrumental par Piazzolla V1 rocket sound Avec la participation de @geckaude - @patp44410 - @Blastandco @PurBeurre - @Cirbafe - @jupatate @LaurentDoucet - @Helmutvon - @Kzu Merci à @ArnoDoucet - @NFevrier
We found this online, a free mix crafted by our favorite, the one and only DJ Jazzy Jeff. "LRG and Complex present DJ Jazzy Jeff: Life Colors." Everyone is downloading this mix, smooth, precise, and innovative as always. Support LRG and share this mix. We're glad to be a part of a wonderful movement of music makers and those who support the groove. COA
This is the reminder of Hip Hop and Rnb French 90's Part one QUE DU LOURD!!!!!!!!!!!! TrackList: 1 - Neg Marrons -Leves-toi bats-toi 2 - Oxmo Puccino - Mama Lova 3 - Passi - 79 à 99 4 - Doc Gyneco - Viens voir le Docteur 5 - Mc Solaar - Victime de la mode 6 - IAM - Bad Boy de Mareseille 7 - Arsenik feat Stomy Bugsy, JaneFostin - On ira tous au paradis 8 - Mc Solaar - Bouge de la 9 - Oxmo Puccino - L'enfant seul 10 - Fonky Family - Cherche pas à comprendre 11 - Neg Marrons - ANPE 12 - Oxmo Puccino feat Kreen - Le jour où tu partira 13 - Doc Gyneco - Nirvana 14 - Neg Marrons - La monnaie 15 - NTM - Laisse pas trainé ton fils 16 - NTM - My Poeple 17 - Shurik'n - Samourai 18 - NTM - La fièvre 19 - IAM - Petit Frère 20 - NTM - Tous n'es pas si facile 21 - Fabe - L'impertinent 22 - Lunatic - Le crime Paie 23 - Mystik Feat Kreen - Le fruit défendu 24 - Reciprok - Il y a des Jours comme ça 25 - IAM - Dangerous 26 - Rocca - Jeunes de l'univers 27 - Busta Flex - J'fais mon job a plein temps 28 - IAM - Demain c'est loin 29 - La Clinique - Playa 30 - NTM Feat Lord Kossity - Ma Benz 31 - Passy - Je zappe et je matte 32 - Passy - Le maton me guette 33 - Tonton David - Peuple du monde 34 - Fonky Family Feat Kreen - Au bout de ton reve 35 - Rohff, Mystik,Pit Baccardi-On fait les choses 36 - K reen - Choisis 37 - Def Bond feat Kreen - Tu me plais 38 - K reen - Explique moi 39 - Vibe - No blagada 40 - Matt Houston & Def Bond - 12/0013 41 - Menelik - Tout Baigne 42 - Menelik feat Myas - Bye Bye 43 - Alliance Ethnik - Respect 44 - IAM - Je danse le mia 45 - Reciprok - balances toi 46 - Mellowman - La Voie Du Mellow 47 - Mc Solaar - Qui sème le vent recolte le tempo 48 - Alliance Ethnik - Honesty & Jalousie 49 - Melgroove - apoca arrive 50 - Oxmo Puccino Feat Kreen - Le monsongeur 51 - Doc Gyneco - Né Ici
Legendary french DJ/Producer Sly Original is back at it! On this journey, he takes us on a ride that pays hommage to the craft of the mix while honoring some of the greatest names in French Hip Hop-Soul music. This gem is an instant classic and is a testament to the global appeal of great music. Shoutouts to my peeps in Gwada, Martinique, Frace, Cote D'Ivoire, Benin, Maroc, et Montreal-Quebec. Much respect to DJ Sly and look for him on Twitter. @djslyoriginal @djcomeofage A bientot!!!