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durée : 00:59:48 - invités : Arnaud Dolmen & Michel Alibo ("Poets Of Forest" de Arnaud Dolmen, Michel Alibo, Jowee Omicil & Sophye Soliveau) - par : Nicolas Pommaret - “Poets of Forest” est un voyage musical composé par Arnaud Dolmen, aux côtés du contrebassiste Michel Alibo et du multi-instrumentiste Jowee Omicil (flûte, saxophones alto et soprano, clarinette basse), avec comme invitée sur trois morceaux la harpiste Sophye Soliveau. Parution chez Samana.
Ruth Pierre est engagée dans la valorisation de la culture haïtienne, le développement solidaire et l'innovation au service des diasporas. Spiritual Healing : Bwa Kayiman Freedom Suite, le dernier album de Jowee Omicil, compositeur multi-instrumentiste, est sorti en 2024. Ils présentent Faire nation – peuples des Caraïbes, une journée pour penser l'avenir caribéen et célébrer les solidarités culturelles qui aura lieu samedi 17 mai, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Et Dédé Attiogbe, présidente de l'Union chrétienne féminine du Togo, présente son projet d'appui à l'entrepreneuriat des jeunes filles en milieu rural et urbain. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Charlotte Dipanda – Promesses manquéesJowee Omicil – Dessalinienne Ayiti liberatedTeri Moïse – Comment aller là-basJowee Omicil feat Mawuena Kodjovi – Trip to GhanaJowee Omicil – Lament 4 AyitiRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Ruth Pierre est engagée dans la valorisation de la culture haïtienne, le développement solidaire et l'innovation au service des diasporas. Spiritual Healing : Bwa Kayiman Freedom Suite, le dernier album de Jowee Omicil, compositeur multi-instrumentiste, est sorti en 2024. Ils présentent Faire nation – peuples des Caraïbes, une journée pour penser l'avenir caribéen et célébrer les solidarités culturelles qui aura lieu samedi 17 mai, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Et Dédé Attiogbe, présidente de l'Union chrétienne féminine du Togo, présente son projet d'appui à l'entrepreneuriat des jeunes filles en milieu rural et urbain. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Charlotte Dipanda – Promesses manquéesJowee Omicil – Dessalinienne Ayiti liberatedTeri Moïse – Comment aller là-basJowee Omicil feat Mawuena Kodjovi – Trip to GhanaJowee Omicil – Lament 4 AyitiRetrouvez notre playlist sur Deezer.
A tribute to Abbey Lincoln and gems from the 1970s bookend an episode which also features mesmerizing releases by The Young Mothers, Clemens Kuratle and Travis Laplante. The playlist features Jowee Omicil; The Young Mothers; Clemens Kuratle Ydivide; Travis Laplante; Roy Haynes; Charles Tolliver. Detailed playlist at https://spinitron.com/RFB/pl/20210955/Mondo-Jazz [from "Throw It Away" onwards]. Happy listening!
durée : 00:59:23 - Émile Londonien "Inwards" - par : Nicolas Pommaret - Après “Legacy” en 2022, le trio Emile Londonien revient avec le plus introspectif “Inwards”, pour lequel il s'est adjoint les services d'un casting prestigieux : CHERISE, Léon Phal, Jowee Omicil, Ashley Henry, Laurent Bardainne. Parution chez Naïve / Believe.
Au menu : le multi-instrumentaliste Jowee Omicil attendu, le 1 octobre, au Jazz club King Georg à Cologne, le 4 octobre à l'Enjoy Jazz Festival. Le plateau des divas met scène, le 5 octobre, des étoiles montantes de la musique africaine de Guinée et Côte d'ivoire.
durée : 01:01:30 - Club Jazzafip - Pour ce deuxième jour au cœur du festival nous sommes aussi avec son directeur Mathieu Jaton et le batteur Deantoni Parks.
durée : 02:06:23 - Club Jazzafip - Pour ce deuxième jour au cœur du festival nous sommes aussi avec son directeur Mathieu Jaton et le batteur Deantoni Parks.
Depuis que la French Touch a entraîné les artistes français aux 4 coins de la planète, plusieurs générations d'artistes se sont engouffrés sur les traces des pionniers. Kazy Lambist, mon invité du jour est né à Montpellier, a vécu au Canada mais aussi en Turquie et en Italie. Et chaque escale est l'occasion pour lui de frotter sa musique à celles des autres. Demain sortira Moda, le 2ème album de Kazy Lambist. Si le musicien est proche du couturier Castelbajac, Moda c'est ici le nom d'un quartier bohème d'Istanbul où il a passé plusieurs semaines pendant la réalisation de ce disque. Le terrain de jeu de Kazy Lambist ? Le bassin méditerranéen dont la lumière traverse ces 12 chansons d'electro pop délicate. Moda c'est aussi un disque collaboratif où l'on retrouve l'Américaine Julietta, la chanteuse Amouë qui a accompagné Kazy Lambist sur scène, le quatuor strasbourgeois Emile Londonien, 2 chanteuses rencontrées à Istanbul, Nelly Lawson, et bien sûr le complice de longue date Jowee Omicil. Aujourd'hui sur Tsugi Radio, Kazy Lambist et Jowee sont les invités de Place des Fêtes.
durée : 00:59:30 - Banzzaï du mardi 02 avril 2024 - par : Nathalie Piolé -
Plongée dans la nuit fauve de bwa kayiman grâce au saxophoniste Jowee Omicil, et playlist de maître Sophian Fanen. Tous les mois, Sophian chronique 5 nouveautés :- Gabriel da Rosa, Cafuné (Stones Throw, 2023) voir le clip- Kali Uchis et Rauw Alejandro, No Hay Ley Parte 2, tiré de l'album Orquideas (Geffen Records, 2024)- Daudi Matsiko, Fool Me as Many Times as You Like, tiré de l'album The King of Misery (Really Good, 2024) voir le clip - Lina et Rodrigo Cuevas, O Que Temo E O Que Desejo, tiré de l'album Fado Camões (Galileo MC, 2024) voir le clip - Skygge, Nuit d'halloween, tiré du EP Clo_w_nes (Bruit rose, 2024) voir les clips Lire papier Sophian Fanen. Puis nous recevons Jowee Omicil dans la #SessionLive pour la sortie de l'album SpiriTuaL HeaLinG : Bwa KaYimaN FreeDoM SuiTeQue sait-on vraiment de Bois-Caïman ? Des coordonnées géographiques, 19° 43 ′ 24 ″ nord, 72° 16 ′ 20 ″ ouest, un lieu-dit au nord d'Haïti ; il faut traverser Carrefour La Mort, Moustique, pénétrer l'habitation Lenormand, se retrouver face à un gros arbre mal fagoté, deux rochers, peint de rouge, peint de bleu, les couleurs du drapeau national. C'est ici, très exactement, que le 14 août 1791, des fugitifs ont tué un porc, bu son sang, ils ont frappé des tambours, déterré des hymnes venus de pays dont on ne revient pas et ils ont lancé, cette nuit de feu et de brume, la seule révolution d'esclaves qui a abouti à une libération. À quoi songeait Jowee Omicil, le 6 juillet 2020, lorsqu'il est entré dans son salon –studio de Paris ; un garde-manger, un cabinet de curiosités, qui ressemble à tous les temples vaudou de province : des espaces où les objets sitôt posés prennent la forme du rêve. Le 6 juillet 2020, souvenez-vous, c'était un autre monde, confiné, dont on ne savait rien encore. Un temps de pause et de claustration, où les passe-murailles étaient souvent imaginaires et avançaient toujours masqués. Que s'est-il passé dans la tête de Jowee pour qu'il se prenne à rejouer, ce jour-là, la révolution de ses ancêtres ? Et à mettre un vent sur un monde qui sentait le renfermé.On a toujours pensé à Jowee comme un avatar, une réplique fin de siècle, hip-hop, du dieu Legba. La barbichette de vieillard juvénile, les mauvais tours du saint patron des carrefours, dont la sagesse a le goût sucré du canular. En fait, il est peut-être davantage un retour de flamme d'Agaou, esprit des vents, de l'orage et du tonnerre, qu'on ne voit jamais sans sa canne en jonc. Sa chanson dit à peu près ceci : « Agaou souffle, il vente. Il vente le Nordais, il vente le Suroît. Agaou n'est pas ici. Agaou sort de la Guinée. Il vente, il gronde. Ils n'ont plus besoin de moi. Ils m'appellent vieille chose. » Face à un monde asphyxié, Jowee a rassemblé toutes ses chambres à air, Soprano, Alto, Ténor, Bois, Clarinettes, Flûte piccolo, Cornet, ce qui souffle, ce qui vente, ce qui gronde. C'est une longue cérémonie d'exorcisme, pour balayer la terre des miasmes. Jowee-Agaou, comme Éole son double grec, libère les vents. Ce n'est pas de la blague. Ce disque est une incantation, une thérapie, il nettoie le monde en puisant dans la mémoire fantasmée de la révolution haïtienne. «SpiriTuaL HeaLinG : Bwa KaYimaN FreeDoM SuiTe » est au croisement de la médecine et de l'histoire racontée aux enfants, c'est une berceuse et un appel à l'insurrection. Pour Jowee, un gamin de Montréal, fils de pasteur haïtien, qui a chanté Jésus sur tous les tons, et puis ensuite Michael Jackson, et puis ensuite 2Pac, qui a appris le jazz auprès de celui qui l'a déconstruit (Ornette Coleman, autre maître du vent, dans son loft de Manhattan), la cérémonie a forcément le goût du free. Il existe des Freedom Suites, de Sonny Rollins, de Max Roach, d'autres ; des musiques–prières, des musiques capables de briser les chaînes dans la tête avant de les entamer sur les poignets, des musiques de pouvoir noir et de magie blanche. Des musiques qui ne distinguent pas la bataille et la consolation.Titres interprétés au grand studio- BasHquiat IntrO Live RFI + RFI Vidéos- La Pryè & God Ujens, extraits de l'album- Blue Cotton + Haricot Vert Live RFI + RFI Vidéos. Line Up : Jowee Omicil : sax, voix, Randy Kerber : piano, Yoann Danier : batterie et Jeandah Manga : basse.Son : Benoît Letirant, Mathias TaylorRéalisation : Hadrien Touraud.► Album SpiriTuaL HeaLinG : Bwa KaYimaN FreeDoM SuiTe (Bash! Village Records/Modulor 2024).Jowee Omicil au New Morning.
Plongée dans la nuit fauve de bwa kayiman grâce au saxophoniste Jowee Omicil, et playlist de maître Sophian Fanen. Tous les mois, Sophian chronique 5 nouveautés :- Gabriel da Rosa, Cafuné (Stones Throw, 2023) voir le clip- Kali Uchis et Rauw Alejandro, No Hay Ley Parte 2, tiré de l'album Orquideas (Geffen Records, 2024)- Daudi Matsiko, Fool Me as Many Times as You Like, tiré de l'album The King of Misery (Really Good, 2024) voir le clip - Lina et Rodrigo Cuevas, O Que Temo E O Que Desejo, tiré de l'album Fado Camões (Galileo MC, 2024) voir le clip - Skygge, Nuit d'halloween, tiré du EP Clo_w_nes (Bruit rose, 2024) voir les clips Lire papier Sophian Fanen. Puis nous recevons Jowee Omicil dans la #SessionLive pour la sortie de l'album SpiriTuaL HeaLinG : Bwa KaYimaN FreeDoM SuiTeQue sait-on vraiment de Bois-Caïman ? Des coordonnées géographiques, 19° 43 ′ 24 ″ nord, 72° 16 ′ 20 ″ ouest, un lieu-dit au nord d'Haïti ; il faut traverser Carrefour La Mort, Moustique, pénétrer l'habitation Lenormand, se retrouver face à un gros arbre mal fagoté, deux rochers, peint de rouge, peint de bleu, les couleurs du drapeau national. C'est ici, très exactement, que le 14 août 1791, des fugitifs ont tué un porc, bu son sang, ils ont frappé des tambours, déterré des hymnes venus de pays dont on ne revient pas et ils ont lancé, cette nuit de feu et de brume, la seule révolution d'esclaves qui a abouti à une libération. À quoi songeait Jowee Omicil, le 6 juillet 2020, lorsqu'il est entré dans son salon –studio de Paris ; un garde-manger, un cabinet de curiosités, qui ressemble à tous les temples vaudou de province : des espaces où les objets sitôt posés prennent la forme du rêve. Le 6 juillet 2020, souvenez-vous, c'était un autre monde, confiné, dont on ne savait rien encore. Un temps de pause et de claustration, où les passe-murailles étaient souvent imaginaires et avançaient toujours masqués. Que s'est-il passé dans la tête de Jowee pour qu'il se prenne à rejouer, ce jour-là, la révolution de ses ancêtres ? Et à mettre un vent sur un monde qui sentait le renfermé.On a toujours pensé à Jowee comme un avatar, une réplique fin de siècle, hip-hop, du dieu Legba. La barbichette de vieillard juvénile, les mauvais tours du saint patron des carrefours, dont la sagesse a le goût sucré du canular. En fait, il est peut-être davantage un retour de flamme d'Agaou, esprit des vents, de l'orage et du tonnerre, qu'on ne voit jamais sans sa canne en jonc. Sa chanson dit à peu près ceci : « Agaou souffle, il vente. Il vente le Nordais, il vente le Suroît. Agaou n'est pas ici. Agaou sort de la Guinée. Il vente, il gronde. Ils n'ont plus besoin de moi. Ils m'appellent vieille chose. » Face à un monde asphyxié, Jowee a rassemblé toutes ses chambres à air, Soprano, Alto, Ténor, Bois, Clarinettes, Flûte piccolo, Cornet, ce qui souffle, ce qui vente, ce qui gronde. C'est une longue cérémonie d'exorcisme, pour balayer la terre des miasmes. Jowee-Agaou, comme Éole son double grec, libère les vents. Ce n'est pas de la blague. Ce disque est une incantation, une thérapie, il nettoie le monde en puisant dans la mémoire fantasmée de la révolution haïtienne. «SpiriTuaL HeaLinG : Bwa KaYimaN FreeDoM SuiTe » est au croisement de la médecine et de l'histoire racontée aux enfants, c'est une berceuse et un appel à l'insurrection. Pour Jowee, un gamin de Montréal, fils de pasteur haïtien, qui a chanté Jésus sur tous les tons, et puis ensuite Michael Jackson, et puis ensuite 2Pac, qui a appris le jazz auprès de celui qui l'a déconstruit (Ornette Coleman, autre maître du vent, dans son loft de Manhattan), la cérémonie a forcément le goût du free. Il existe des Freedom Suites, de Sonny Rollins, de Max Roach, d'autres ; des musiques–prières, des musiques capables de briser les chaînes dans la tête avant de les entamer sur les poignets, des musiques de pouvoir noir et de magie blanche. Des musiques qui ne distinguent pas la bataille et la consolation.Titres interprétés au grand studio- BasHquiat IntrO Live RFI + RFI Vidéos- La Pryè & God Ujens, extraits de l'album- Blue Cotton + Haricot Vert Live RFI + RFI Vidéos. Line Up : Jowee Omicil : sax, voix, Randy Kerber : piano, Yoann Danier : batterie et Jeandah Manga : basse.Son : Benoît Letirant, Mathias TaylorRéalisation : Hadrien Touraud.► Album SpiriTuaL HeaLinG : Bwa KaYimaN FreeDoM SuiTe (Bash! Village Records/Modulor 2024).Jowee Omicil au New Morning.
durée : 01:06:37 - Club Jazzafip - Nous recevons le poly-instrumentiste qui vient de sortir "Spiritual Healing: Bwa Kayiman Freedom Suite", une suite free jazz en hommage au premier soulèvement collectif de ses ancêtres contre l'esclavage.
Notre invité ce dimanche 24 décembre est un virtuose. Saxophone, clarinette, trompette, Jowee Omicil est un multi-instrumentiste originaire d'Haïti. L'artiste vient de sortir son dernier disque Spiritual Healing: Bwa Kayiman Freedom Suite, une référence, une quête pour revenir, raconter en musique la révolution des esclaves en 1791 en Haïti, révolution qui va en entraîner d'autres. Ce disque, c'est aussi de nombreuses références à l'Afrique, au Sénégal, à la Guinée où Jowee Omicil est venu chercher ses racines musicales. Un entretien sonore avec Guillaume Thibault.
Dans ce nouvel épisode, j'ai le plaisir de recevoir Jowee Omicil, multi-instrumentiste soufflant un vent de liberté pour la guérison spirituelle.Les informations sur les albums et les concerts de Jowee Omicil sont sur son site internet : https://www.joweeo.comLien vers le clip de "HaricoT VerT" de Jowee Omicil réalisé par Vince FrazerCrédits :- 4:09 - Jowee Omicil - Redevance- 15:32 - Jowee Omicil - HaricoT VerT- 22:55 - Jowee Omicil - Blue Cotton- 33:14 - Jowee Omicil - La Pryè- 46:02 - Jowee Omicil - BasHquiat intrO- 55:50 - Jowee Omicil - AmBusKadPhoto : Yann ZitouniHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Musicien de jazz haïtien-canadien, Jowee Omicil revient avec un nouvel album solo « Spiritual Healing: Bwa Kayiman Freedom Suite ». Un album d'improvisations autour de la cérémonie du Bois-Caïman, une réunion d'esclaves marrons la nuit du 14 août 1791 en Haïti. Un vent haïtien de révolte et de mystique souffle sur RFI, grâce à une étoile du jazz, le saxophoniste Jowee Omicil, qui a décidé de se plonger dans ses racines haïtiennes, en enregistrant un nouvel album qui s'inspire de la cérémonie du Bois-Caïman. Cette réunion d'esclaves marrons est considérée en Haïti comme l'acte fondateur de la révolution et de la guerre d'indépendance. C'est le premier grand soulèvement collectif de Haïti contre l'esclavage.Spiritual Healing : Bwa Kayiman Freedom Suite est le titre du nouvel album de Jowee Omicil. Une improvisation d'une heure, découpée en 21 stations, comme autant de rites. Un vent mystique de révolte et de mémoire souffle naturellement dans cette cérémonie d'exorcisme. L'album a été imaginé en plein Covid, comme un disque pour nous guérir.Jowee Omicil est l'invité de VMDN.En fin d'émission, Hugo Casalinho présente sa chronique Playlist RFI Musique. Il nous fera découvrir la musique d'Yaeji la Coréenne de l'underground new yorkais, les Français Manudigital & Blaiz Fayah pour une digital Session, le rappeur belge Krisy & Marc Lavoine, réuni dans une collaboration improbable, et pour finir le retour du Guinéen Moh Kouyaté avec Gabi Hartmann.« Yaeji » de la Coréenne Yaeji. La digital Session des Français Manudigital & Blaiz Fayah « Lucy & les chanteurs pour dames » du rappeur Belge Krisy avec Marc Lavoine « Tanoun » du Guinéen Moh!Kouyaté avec Gabi Hartmann
Our guest on this week's music show is jazz multi-instrumentalist Jowee Omicil, who spends much of his time between Paris, Miami and Montreal. He's about to release a new album entitled "Spiritual Healing: Bwa Kayiman Freedom Suite". The record is fully connected to his Haitian roots and represents a means to travel back in time to the slave revolution of 1791. We also discuss André 3000's flute-heavy new album, and take a listen to new releases by hip-hop royalty Busta Rhymes and France's Eddy De Pretto.
All music used with permission by M.O.M. Twin brothers Louis and Francois mouton met wind instrumentalist Jowee Omicil on the set of the television show the eddy, and the improvisational chemistry was instant and extensive. In fact, it was so extensive the three decided to take the show on the road, calling themselves M.O.M. they graced our stage for an evening of improvisational jazz with just a twinge of hip hop thrown in for good measure. Featuring Louis Moutin on drums, Francois Moutin on bass and Jowee Omicil on wind instruments, and from an October 27th, 2022 performance this is M.O.M. – Live at the Bop Stop. Live at the Bop Stop is made possible by the Music Settlement – serving Northeast Ohio by offering music instruction – music therapy and early childhood education since 1912. The Music Settlement's mission is to welcome all to our music and arts community to learn – create – inspire – and heal. This program is recorded at the Robert Conrad Studios at the Bop Stop in Cleveland, Ohio and the studios of KUNV in Las Vegas, Nevada. Additional production at the Bop Stop is provided by Graham Rosen. Editing for WOBC,WNPA and the Public Radio Exchange is provided by Dr. Pete Naegele - and for our podcast and other radio affiliates by Shawn Gilbert at Gilazar Media. The executive producer is Daniel Peck – with additional consulting production by Bryan Kennard and Gabe Pollack. For extended versions of all of our shows –our Live at the Bop Stop podcast can be found on your favorite podcast app or visit our website at www.themusicsettlement.org and click the Bop Stop link. Want to Support The Bop Stop? Donate here! Contact us here
Nous recevons 4 messieurs : Christophe Cagnolari et Sekouba Bambino pour le projet Afriquatuors, puis Sorg et Napoleon Maddox pour l'album «Louverture» dédié à Toussaint Louverture. Nos premiers invités sont le musicien Christophe Cagnolari et le chanteur Sekouba Bambino d'Afriquatuors. Vidéo. Afriquatuors est le tout premier (ou presque) ensemble de musique de chambre dédié aux musiques africaines. Il y résonne l'époque mythique des grands orchestres des 1960-80, quand furent inventés la juju music, la rumba électrique et le soukouss. En confiant à deux quatuors – l'un à cordes, l'autre à vent – l'audacieuse mission de faire groover ces musiques à danser, il s'agit de révéler le potentiel orchestral de ces classiques subsahariens, et de redécouvrir les voix de Ballou Canta, Sam Mangwana ou Sekouba Bambino quand elles se mêlent aux instruments aux instruments classiques européens. Dans cette rencontre, les guitares électriques deviennent pizzicati de violons, les mélismes musicaux mélodies de clarinettes, et les tambours des ports enfumés de la gold-coast caisses de violoncelles. Entre Paris et Brazzaville, Berlin et Lagos, Afriquatuors est une invitation à entrer dans plus qu'une chambre, une philharmonie panafricaines où l'on aurait enfin le droit de monter sur les tables. Titres joués, extraits de l'album d'Afriquatuors - Ballaké, chant Sekouba Bambino - Stabat Mater, chant Tina Kloutse - Suite Lettre 1, chant Ballou Canta, Sam Mangwana - Amour Madidina, chant Ballou Canta. ► Album Afriquatuors (Idol/La queue de la comète 2022). Puis nous recevons Sorg & Napoleon Maddox pour la sortie de l'album Louverture. L'inlassable tandem franco-américain est de retour avec son 2ème album Louverture, un album-concept inspiré par le combat du général haïtien Toussaint Louverture. Voilà presque 10 ans que le rappeur Napoleon Maddox distille son flow aiguisé sur les productions du beatmaker Sorg. Leur 1er morceau Wild West (2013) a été récemment pitché par Netflix dans la série française «Braqueurs». Leur discographie comporte plusieurs EP's, un 1er album «Checkin Us» (2018), et de nombreuses collaborations avec des artistes de renommée tels que Gaël Faye, Hamid Drake, Marc Cary, Dobet Gnahoré, Cheick Tidiane Seck, etc. L'activiste et poète originaire de Cincinnati (Ohio), Napoleon Maddox, leader du groupe IsWhat?! et membre des groupes BadFat et Papanosh s'est récemment installé en France à Besançon, fief du producteur Sorg, notamment remarqué pour son remix de Rone Wave. Il s'agit dans cet opus d'ouvrir les portes de l'histoire, pour explorer et partager la vie de Toussaint Louverture autour des univers du jazz, de l'électro et du hip-hop. Le symbole fort de l'histoire de Louverture, général haïtien noir qui combattit pour les armées révolutionnaires françaises puis contre le rétablissement de l'esclavage avant de finir sa vie au Château de Joux emprisonné par Bonaparte, résonne tout particulièrement dans l'histoire commune des peuples afro-américains. À l'origine, Louverture de Toussaint était un projet de création scénique motivé par la résidence d'artiste associé du chanteur américain à Besançon, soutenu et co-produit par les SMAC La Rodia et Le Moloco. Napoleon Maddox, de son vrai nom, a choisi de s'inspirer de l'histoire du général haïtien pour créer un quartet aux cotés de Sorg, du multi-instrumentiste canado-haïtien Jowee Omicil, et du pianiste malien Cheick Tidiane Seck, finalement suppléé par le jazzman franco-haïtien Carl-Henri Morisset. La première de ce spectacle a eu lieu au Château de Joux sous la fenêtre murée de la cellule où est mort Louverture. Sorg & Napoleon Maddox décident alors d'en faire un album, intitulé sobrement « Louverture », où l'on retrouve les musiciens Jowee Omicil, Carl-Henri Morisset ou encore le rappeur Marc Nammour du groupe La Canaille. Le single et le clip éponyme «Louverture» filmé au Château de Joux, un titre jazzy et savoureux, marque le début de l'album. C'est un voyage dans le temps, avec des sons atmosphériques, qui fait écho avec l'histoire de cet incroyable combattant de la liberté. Titres joués extraits de l'album Louverture - Louverture - The Letter - Trayison Feat. Jowee Omicil - Bones Feat. Marc Nammour. ► Album Louverture (Sans sucre records/L'Autre Distribution 2022).
durée : 00:56:26 - Échappées Belles - par : Nathalie Piolé -
durée : 01:03:36 - Club Jazzafip - Nous recevions le génial souffleur et poly-instrumentiste en quartet. Une émission initialement diffusée le 12 octobre 2020.
Une bande son très jazz aux côtés de Cécile McLorin Salvant, Ilan Ersahin, Jowee Omicil… Première voix exceptionnelle sur un disque qui l'est tout autant ! Voici deux chansons du nouvel album Ghost Song de Cécile McLorin Salvant, sorti sur le label Nonesuch Records. A goûter pour commencer, sa belle reprise de “Wuthering Heights“ (Les hauts de Hurlevent), tube éternel de Kate Bush. Jazz vocal et rythmes des Caraïbes, la suite avec Jowee Omicil qui jouera du sax et déclamera de grandes figures du monde noir dans son nouveau single “Sit In“. En 1999, le jazzman et célèbre journaliste de l'hebdo new-yorkais de la contre-culture “Village Voice“, créait Burnt Sugar, the Arkestra Chamber, un collectif célébrant l'ensemble des musiques noires. Greg Tate est décédé en 2021 mais son œuvre se poursuit avec le projet Angels Over Oakanda réalisé avec le bassiste Jared Michael Nickerson, ici avec la chanteuse Lisala Beatty sur “Lisala Over Inna-Oakanda”. Laissez-vous transporter avec le morceau “Jagwar” des touaregs Terakaft. Pour prolonger le plaisir, un livre-disque leur est consacré avec Philippe Brix aux manettes de ce récit de voyages, de rencontres, de dialogues vécus et ré-imaginés, le tout accompagné d'un 45 tours confectionné avec amour par le label Secousse Records. Avant de le retrouver en concert au Théâtre Berthelot à Montreuil ce 19 mars, voici un avant-goût de l'originalité de Borja Flames avec son titre “Superación”, premier extrait de son album Nuevo Medievo attendu pour début mai. Place aux belles envolées du saxophoniste suédois et turc, l'excellent Ilhan Ersahin, créateur du club Nublu à New York et du label du même nom, accompagné de Dave Harrington et Kenny Wollesen sur son nouvel album Invite Your Eye.Playlist Rosalia - SaokoLaurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce feat. Bertrand Belin - OiseauBootsy Collins - I'd Rather Be with YouGold Fang - Light itSwindle - NO BLACK, NO IRISH (feat. Maverick Sabre & Joel Culpepper)BB King- Rock Me BabyDont le Worldmix : Cécile McLorin Salvant - Wuthering Heights Cécile McLorin Salvant - Ghost song Jowee Omicil - SiT In Burnt Sugar The Arkestra Chamber - Lisala Over Inna-Oakanda Terakaft - Jagwar Borja Flames - SuperaciónIlhan Erşahin, Dave Harrington et Kenny Wollesen - Invite Your Eye Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Un All stars de jeunes talents afro-caribéens qui parcourent la planète jazz, avec une récente escale au convivial New Morning pour présenter leur premier album Global. On y était donc les voilà dans Néo Géo Nova.Pour la petite histoire, Christian Boutant, un passionné de jazz et de biguine, lance en 2002 le Biguine Jazz Festival - aujourd'hui appelé Big In Jazz Festival - en Martinique, un rendez-vous annuel de la scène jazz afro-caribéenne. 20 ans après, ce sont ses enfants qui poursuivent son œuvre avec de nouvelles idées, dont le projet Big In Jazz Collective. Un peu avant le concert au New Morning, Bintou Simporé les a retrouvés pendant leurs répétitions, dans un studio de Maisons-Alfort, tous impatients de jouer et en pleine forme. Thomas Coutant, l'un des producteurs, avec son cousin Manuel, de cette excitante réunion, le bassiste guadeloupéen Stéphane Castry et le saxophoniste haïtien Jowee Omicil nous en disent plus et présentent leur disque regroupant de nouvelles versions de “classiques créoles”, une reprise “Come Together“ des Beatles et leur composition, “Global“. Tracklist Big In Jazz Collective - La chandelle (reprise d'Eugène Mona - Live au New Morning) Big In Jazz Collective - Haïti ( reprise d'Alain Jean Marie - Live au New Morning) Big In Jazz Collective - Global (Composition originale - Live au New Morning) Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
2022 has arrived, and from a jazz perspective, it came right after a truly spectacular year in terms of the quality and quantity of jazz albums that were released… so the pressure is on! Mondo Jazz's New Year resolution is not new at all: keep looking for the most exciting, left of center, fresh, possibly under-exposed, certainly deserving wider recognition jazz we can find out there. In this edition, a touch of Zappa, and the excitement coming from the Brazilian, British, French, German and Swiss scenes. Enjoy the journey! The playlist features Emma-Jean Thackray; Thomas de Pourquery; Isfar Sarabski; Leon Phal; Club d'Elf; Pierrejean Gaucher; Ed Palermo; Florian Arbenz, François Moutin, Maikel Vistel; Thiago França; Amaro Freitas; Louis Moutin, Jowee Omicil. Detailed playlist at https://spinitron.com/RFB/pl/14985650/Mondo-Jazz (up to "Cosmic Dance") Happy listening! Photo credit: Jão Vicente.
En juillet 2021, l'émission s'est rendue au festival Suds à Arles où nous avons rencontré Sam Karpienia. À l'occasion de sa venue à Paris pour un concert au Consulat, nous vous proposons d'écouter la vie et l'œuvre de Sam. De la Crau travaille depuis 4 ans à un répertoire ancré dans la réalité d'une géographie provençale située entre Marseille, le pourtour de l'étang de Berre et la plaine industrialisée de la Crau, terre rocailleuse au charme rude et trapu. De la Crau défolklorise le provençal pour lui donner sa place dans le courant de la Sono Mondiale, courant musical fait d'hybridations entre local et global. Ce cheminement amorcé par Sam Karpienia depuis une vingtaine d'années s'exprime aujourd'hui avec ce nouvel EP Temperi. DE LA CRAU est un groupe marseillais aux influences Rock, Folk, Punk, mâtiné de poésie moderne. Un univers sobre, à la puissance contenue, des mélodies traversées de poésies aux mille visages. Sam Karpienia chante un provençal rugueux et hors-sol distordu par des riffs en boucle de guitares électriques. Thomas Lippens martèle la transe à coups de percussions et de bois ferraillés. Manu Reymond à la contrebasse fait grincer et mordre son archet dans des séquences rythmiques syncopées amenant à l'extase. Cette formation révèle l'occitan dans une dimension catégoriquement moderne. La musique aux influences rock et la voix puissante s'élèvent entre mandole (acoustique ou électrique), guitare (en alternance), batterie et contrebasse pour revendiquer l'alliance entre héritages occitan, méditerranéen et musique actuelle. Après Gacha Empega et ses polyphonies provençales, Dupain et son électro rock occitan, Forabandit le trio acoustique occitano-turc-marseillais, Sam Karpienia invente avec Manu Reymond et Thomas Lippens une nouvelle épopée provençale, De la Crau. Titres de De La Crau, extrait de l'EP Temperi (album 8 titres attendu en 2022) - Chaman voir le clip - La Dralha - A l'Esper - Tarabast - Temperi voir le clip Puis, nous recevons Kandy Guira en formule trio pour la #SessionLive qui présente son nouvel album Nagtaba ("Ensemble"). Concert Paris 6 octobre 2021 au Petit Bain. L'album Nagtaba : "Ensemble", est un album coloré, puissant et lumineux, militant et festif. C'est un appel à l'union, à la danse, à la transe ! Dans Nagtaba résonnent les "bendrés" (tambours du Faso), le "tchema" (cloche métallique), les boucles électroniques, et les basses puissantes comme un pont entre les 2 continents sur lesquelles navigue Kandy. On y découvre des invités prestigieux : Alif Nabaa, Jowee Omicil, Floby et Maï Lengani. Oumou Sangaré disait de Kandy : "la future star de l'Afrique" ; cet album fera indéniablement briller Kandy Guira au firmament ! Née à Yamoussoukro en Côte d'Ivoire, Kandy Guira a grandi au Burkina Faso. Elle fait ses débuts avec Abdoulaye Cissé, orchestre Diamana et fréquente les cabarets. Elle sort un 1er album au Burkina M'Ba, "maman" en dioula, 2009. Puis, Tek la Runda (prend les rênes en moré) 2019. Par ailleurs, on l'entend sur scène avec Oumou Sangaré, Cheik Tidiane Seck ou Amadou et Mariam. Et 2021 Nagtaba ! Morceaux interprétés à RFI : Vie Chère Live RFI voir le clip Africa Feat. Jowee Omicil, extrait de l'album Nagtaba voir le clip Karango Live RFI. Kandy Guira, chant Yohann Le Ferrand, guitare Mathieu Montecot, machines. Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant.
durée : 00:54:12 - invités : Louis Moutin, Jowee Omicil, François Moutin - par : Alex Dutilh - Les inséparables jumeaux du jazz hexagonal, présentent M.O.M, le nouveau trio qu'ils ont créé avec le saxophoniste Jowee Omicil rencontré sur le plateau de la série Netflix “The Eddy” - réalisé par : Fabien Fleurat
durée : 00:54:12 - invités : Louis Moutin, Jowee Omicil, François Moutin - par : Alex Dutilh - Les inséparables jumeaux du jazz hexagonal, présentent M.O.M, le nouveau trio qu'ils ont créé avec le saxophoniste Jowee Omicil rencontré sur le plateau de la série Netflix “The Eddy” - réalisé par : Fabien Fleurat
Seule la République Démocratique du Congo réunit Céline Banza et Jupiter Bokondji. Chacun dans son histoire musicale représente un autre Congo. Nous les avons rencontrés dans les bureaux de Youssoupha, Bomayé Music Africaoù Céline Banza a décidé de poursuivre l'aventure avec son 1er album Praefatio (c'est du latin, référence Cicéron). De son côté, le Général Rebelle présente le nouvel album Na Kozonga chez Zamora Prod. Na kozonga : Je rentre chez moi. C'est le souhait de Jupiter, et le titre de son troisième album. Après Hôtel Univers et Kin Sonic, "le Général Rebelle" et son groupe Okwess ont fait le tour du monde et fait entendre le son le plus rock jamais sorti du Congo ! Ce grand pays, scandale musical autant que géologique, est un réservoir inépuisable de rythmes et de sons dans lesquels puisent avec bonheur Jupiter et ses musiciens. De l'énergie pour les pieds, et de la nourriture (okwess) pour l'âme. Le tout porté avec énergie par un chef d'orchestre dont la silhouette longiligne et le verbe parabolique auraient fait pâlir d'envie les sculptures de Giacometti. Et bien voilà, cette fabuleuse troupe n'a qu'une envie, rentrer au Congo. Car c'est à Kinshasa que Jupiter trouve son inspiration et qu'il eut, jeune homme, la révélation. Nous sommes à la fin des années 70, et il revient d'un long séjour à Berlin Est où son père était diplomate. Là-bas, il franchissait le fameux mur matin et soir pour aller en classe à Berlin Ouest. Il se jouait déjà des frontières, et aimait écouter James Brown et les Jackson Five ou encore, quand son père montait le son, les tubes de Claude François. De toute façon, l'éclectisme ne lui a jamais fait peur. C'est d'ailleurs à l'est du rideau de fer qu'il forme son premier groupe : die Neger (les Nègres). "Neger", un des premiers mots qu'il apprit en croisant les petits Allemands qui, dans la rue, le montraient du doigt. Ses "Nègres" à lui, recrutés parmi les enfants de diplomates, sont Belges, Cambodgiens, Gabonais, Espagnols et jouent pour s'amuser avec des instruments de fortune. Déjà, il avait une certitude : le monde nous appartient tous. Il en tirera, près de trente ans plus tard, The world is my land, une des chansons de son premier album. Mais n'anticipons pas. Il a 17 ans, et rentre à Kinshasa. Dans ce bain chaud saturé de sons, il est happé par les musiques traditionnelles d'une capitale où toutes les ethnies du pays se retrouvent ("pas moins de 450 !", rappelle-t-il). Un trésor que les stars de la chanson congolaise exploitent peu, s'adonnant surtout à la populaire rumba. Pourtant, il trouve dans ces rythmes importés du village une étrange familiarité avec les musiques occidentales découvertes en Allemagne, mais à l'état brut. Comme si le rock, la soul, le funk provenaient toutes d'une même racine, d'une même source : son Congo. Sa grand-mère guérisseuse, qui l'emmenait sur son dos dans les cérémonies, lui a laissé un tambour : il s'y adonne assidûment, et joue dans les veillées funèbres où, en Afrique, la musique s'invite avant tout le monde. Puis il forme ses premiers groupes, et doucement mais sûrement, forge son identité singulière. Un son unique, différent de tout ce qui sort d'un pays que les rois de la rumba écrasent de tout leur poids. Il lui faudra du temps pour l'imposer. Mais il y croit dur comme fer, quand il rencontre Florent de la Tullaye et Renaud Barret qui, en 2007, lui consacrent un magnifique documentaire : la danse de Jupiter. Quelques temps plus tard, on voit sa longue silhouette arpenter pour la première fois les scènes françaises, et, sous la houlette de Marc-Antoine Moreau, son premier disque paraître. L'étoile de Jupiter se met à briller, d'autant que Damon Albarn, le génial cerveau de Blur et Gorillaz, l'invite sur son disque Kinshasa One-Two, puis l'embarque sur la tournée Africa Express dans un train qui traverse l'Angleterre. Jupiter et Okwess feront bientôt la première partie des concerts de Blur. De l'Angleterre au Mexique en passant par le Japon, la Nouvelle-Zélande et la France, ils laissent derrière eux, comme une traînée de poudre, le souvenir de leurs shows explosifs. Depuis, ils n'en finissent plus de faire le tour du monde, à s'en donner le tournis. Ce nouvel album est le fruit de tous ces voyages. On y retrouve en invités la fabuleuse section de cuivres du Preservation Hall Jazz Band, rencontrée dans un bœuf en marge du festival de jazz de la Nouvelle Orléans, le pionnier du rap brésilien Marcelo D2, ou la chanteuse américaine Maiya Sykes dont la voix soul n'a rien à envier à celle d'Alicia Keys. Autant de rencontres qui font souvent naviguer Na kozonga vers les rivages américains, où la sombre histoire de l'esclavage a accouché de lumineuses musiques. En Amérique latine, Jupiter a été adopté. Ses concerts reçoivent un accueil délirant du Mexique au Brésil en passant par la Colombie. C'est aussi dans la ville la plus latine des États-Unis que Na Kozonga a été enregistré. Chez Mario Caldato, réalisateur plutôt versé dans l'épure hip-hop, mais qui sait – en bon brésilien – jongler avec les rythmes sophistiqués. Et respecter l'énergie d'Okwess, que les années de concert ont rendue incandescente. François Gouverneur, qui a co-réalisé l'album, a veillé à ce juste équilibre du son, qui porte tout autant les mots d'ordre positifs (On peut faire mieux que ça), les réflexions sur les complexes issus de la colonisation (You sold me a dream, avec la chanteuse et militante chilienne Ana Tijoux), les fables de la jungle urbaine (Jim Kata) ou celles de la forêt (Izabella). Dans ce furieux foisonnement où explosent les guitares, se détachent des moments de douceur où la voix du de Jupiter se fait intime, consolatrice, pour pleurer les amis chers (Marco, en hommage à Marc-Antoine Moreau qui fut son manageur), ou encore dans une samba lente (Sava Sarava, avec le carioca Rogê) qu'épousent à merveille les chœurs délicats de la rumba congolaise. Ouvert à tous les vents, à tous les voyages, et aux musiciens d'Okwess qui ont écrit et composé certains des morceaux, Na kozonga porte absolument toutes les qualités de Jupiter ("mon empreinte digitale", aime-t-il à dire). À ceux qui craignent que l'identité se perde dans le mélange, il prouve le contraire. Rien d'étonnant, quand on est partout chez soi. Quant à la chanson dont l'album porte le nom, son refrain vous rappellera sans doute quelque chose. Elle fait partie de celles que Jupiter écoutait en Allemagne, sur un disque de Boney M. Elle est en fait allemande (Nighttrain, d'Hallo Bimmel bahn) mais s'épanouit ici dans des habits congolais. Le rock revient à sa source. Et de même que tous les humains ont des ancêtres africains, Jupiter en est persuadé, toutes les musiques ont aussi des ancêtres en Afrique. Voilà pourquoi il aime rentrer chez lui. Na kozonga. - Et à lire sur RFI Musique - Papier des Inrocks sur Marc-Antoine Moreau. Puis, arrivée de Céline Banza qui présente son 1er album Praefatio Lauréate du Prix Découvertes RFI en 2019, Céline Banza ne devait pas arrêter de croire, elle ne devait pas cesser de rêver. "Cet art qui devait la détruire, l'a plutôt gardée en vie". Aujourd'hui, elle est là, avec sa musique et sa guitare; bien qu'elle aurait aimé jouer avec celle que son défunt père lui avait offerte, il y a 15 ans. C'est avec ces souvenirs qu'elle dessine désormais sa vie, qu'elle a travaillé sur cet album, la préface de sa carrière. Il s'agit là, d'un album d'une grande musicalité, tant les accompagnements ne volent en aucun cas la vedette, ni à l'interprète, ni à ses mélodies mélancoliques ; ses études en ethnomusicologie ont impulsé positivement sa créativité. En outre, elle a fait le choix de mettre en avant sa culture et son identité, en chantant dans sa langue maternelle, le Ngbandi. C'est la préface musicale de Céline. Céline Banza à lire sur RFI Musique Programmation Jupiter Na Kozonga voir le clip Jupiter Mieux que ça Jupiter Bolingo Jupiter You Sold Me A dream feat. Ana Tijoux voir le clip Céline Banza Tere Mbi (mon corps) voir le clip Céline Banza Legigi Céline Banza Sur le pavé Céline Banza Départ feat. Youssoupha voir le clip. Puis nous recevons le saxophoniste Jowee Omicil qui nous raconte l'aventure du Big In Jazz Collective, 8 musiciens de jazz virtuoses pour représenter le Big In Jazz festival à la Martinique. Le collectif devait se produire au Big In Jazz Festival, le 16 août 2021, mais tout est reporté en octobre (à confirmer) en raison de la pandémie. L'histoire : Le 16 août 2020, débutait le 1er jour de résidence du Big in Jazz Collective. Ces 8 musiciens exceptionnels (Maher Beauroy, Sonny Troupé, Tilo Bertholo, Yann Négrit, Ludovic Louis, Ralph Lavital, Jowee Omicil, Stéphane Castry) allaient évoluer pendant 7 jours au sein de la Villa Chanteclerc à Fort-de-France pour réaliser un travail d'expérimentation artistique original à partir de standards du Jazz et de la musique antillaise, complétés par la revisite d'une œuvre internationale et d'une composition originale. Le 25 août 2020, le Big in Jazz Collective présentait à un public restreint et privilégié, le fruit d'un travail de résidence intense et exaltant. Un véritable moment d'émotion et de performance, une prestation de haute volée retransmise en livestream sur Facebook et saluée par des internautes conquis derrière leurs écrans. Début janvier 2021, le Big in Jazz Collective se retrouvait dans son intégralité dans l'un des studios d'enregistrement les plus prisés de la scène Jazz et world music. C'est au Studio de Meudon, en Ile-de-France, que le collectif a magnifié et enregistré les 9 merveilleux titres élaborés lors de la résidence de création, 5 mois auparavant en Martinique. Le 20 et le 23 avril 2021 sur Martinique la 1ère, le documentaire réalisé par Marina Jallier ainsi que le concert de restitution du Big In Jazz Collective étaient diffusés. Un véritable documentaire musical retraçant subtilement et avec émotion à la fois l'expérience musicale de ces 8 musiciens en résidence ainsi que les nombreux témoignages et images d'archives autour du Big In Jazz Festival et de l'histoire des grands compositeurs de l'époque. Le tout premier album du Big In Jazz Collective est sorti, il s'appelle Global. Un concentré savoureux de standards du patrimoine musical martiniquais et guadeloupéen revisité prodigieusement par ces 8 artistes-créateurs exceptionnels de la Martinique, de la Guadeloupe et d'Haïti. Programmation Big In Jazz Collective, album Global Haïti (Alain-Jean Marie) Come Together (The Beatles) La Chandelle (Eugène Mona) Global (BJC) voir le clip. Artistes - Maher Beauroy (Piano & Chant) - Stéphane Castry (Basse) - Jowee Omicil (Saxophone) - Ludovic Louis (Trompette) - Sonny Troupé & Tilo Bertholo (Batterie) - Ralph Lavital et Yann Negrit (Guitare).
Nous recevons le pianiste Randy Kerber, le saxophoniste Jowee Omicil et la contrebassiste Sélène Saint-Aimé pour la sortie des albums Y Pati et Mare Undarum sur le label Komos. Randy Kerber est un compositeur, arrangeur et pianiste américain. Il fait sa première tournée en 1977 avec Bette Midler. Nominé aux Oscars en 1986 avec Quincy Jones pour La Couleur Pourpre, aux Grammys pour les arrangements de Over The rainbow de Barbara Streisand. Son clavier orne les bandes originales de films prestigieux : Titanic, Forrest Gump, Lalaland... C'est en 2019 à Paris, lors du tournage de la mini série Netflix The Eddy qu'il rencontre la saxophoniste Jowee Omicil, qui fait ses débuts à l'écran. Jowee Omicil est un saxophoniste d'origine haïtienne, né à Montréal et basé à Paris. Après 2 albums dont Let's Bash en 2017, Y Pati est sa 1ère sortie sur le label Komos (voir plus bas) ► Retrouvez le Clip The Long Way Home ici Puis Sélène Saint-Aimé présente son 1er album Mare Undarum. Sélène Saint-Aimé Sélène est une jeune contrebassiste, chanteuse et compositrice d’origine caribéenne et africaine. Désormais basée à Paris, elle a étudié avec des musiciens de renommée internationale comme Steve Coleman, Lonnie Plaxico, Ron Carter… Son identité se développe au travers de voyages et rencontres (Cuba, Martinique, USA, Afrique du Nord, Espagne, Italie...). 1er album Mare Undarum Dans la mythologie grecque, Séléné (fille des Titans Hypérion et Théia) représente la déesse de la pleine Lune. Passionnée par la beauté et la poésie de ce satellite naturel de la Terre, la jeune musicienne s’inspire de la sélénographie (l'étude de la surface et du relief de la Lune) dans ses compositions. Mare Undarum explore tel un récit autobiographique l’univers des mers lunaires. Ces larges plaines basaltiques, formées lors d’impacts de météorites, révèlent chaque faille et inévitables expériences de la vie. ► Retrouvez le Clip Totalis ici Le label Komos Komos est un jeune label parisien, créé en 2019, et dédié à la promotion des jazz d’ici et d’ailleurs. Un Komos était une procession rituelle festive dans la Grèce antique, du nom de la divinité qui présidait à ces festins et aux réjouissances nocturnes. L’ambition du label est de proposer un jazz lui aussi propice à la transe. Propriété du producteur de spectacles Olivier Poubelle, Komos est animé par Antoine Rajon qui en assure la direction artistique, la production artistique et exécutive et la promotion. Tous les disques sont produits au Studio Pigalle à Paris, studio historique conçu en 1947. Ils sont tous enregistrés par le jeune et talentueux ingénieur du son Félix Rémy. Tous les enregistrements sont faits en prises directes et collectives dans la salle principale, sans re-recording ni edit (Antoine Rajon). (Rediffusion du 10 janvier 2021)
Nous recevons le pianiste Randy Kerber, le saxophoniste Jowee Omicil et la contrebassiste Sélène Saint-Aimé pour la sortie des albums "Y Pati" et "Mare Undarum" sur le label Komos. Randy Kerber est un compositeur, arrangeur et pianiste américain. Il fait sa première tournée en 1977 avec Bette Midler. Nominé aux Oscars en 1986 avec Quincy Jones pour "La Couleur Pourpre", aux Grammys pour les arrangements de "Over The rainbow" de Barbara Streisand. Son clavier orne les bandes originales de films prestigieux : Titanic, Forrest Gump, Lalaland... C'est en 2019 à Paris, lors du tournage de la mini série Netflix The Eddy qu'il rencontre la saxophoniste Jowee Omicil, qui fait ses débuts à l'écran. Jowee Omicil est un saxophoniste d'origine haïtienne, né à Montréal et basé à Paris. Après 2 albums dont Let's Bash en 2017, Y Pati est sa 1ère sortie sur le label Komos (voir plus bas) ► Retrouvez le Clip The Long Way Home ici Puis Sélène Saint-Aimé présente son 1er album Mare Undarum. Sélène Saint-Aimé Sélène est une jeune contrebassiste, chanteuse et compositrice d’origine caribéenne et africaine. Désormais basée à Paris, elle a étudié avec des musiciens de renommée internationale comme Steve Coleman, Lonnie Plaxico, Ron Carter… Son identité se développe au travers de voyages et rencontres (Cuba, Martinique, USA, Afrique du Nord, Espagne, Italie...). 1er album “Mare Undarum” Dans la mythologie grecque, Séléné (fille des Titans Hypérion et Théia) représente la déesse de la pleine Lune. Passionnée par la beauté et la poésie de ce satellite naturel de la Terre, la jeune musicienne s’inspire de la sélénographie (l'étude de la surface et du relief de la Lune) dans ses compositions. “Mare Undarum” explore tel un récit autobiographique l’univers des mers lunaires. Ces larges plaines basaltiques formées lors d’impact de météorites révèlent chaque faille et inévitables expériences de la vie. ► Retrouvez le Clip Totalis ici Le label Komos KOMOS est un jeune label parisien créé en 2019 et dédié à la promotion des jazz d’ici et d’ailleurs. Un Komos était une procession rituelle festive dans la Grèce antique, du nom de la divinité qui présidait à ces festins et aux réjouissances nocturnes. L’ambition du label est de proposer un jazz lui aussi propice à la transe. Propriété du producteur de spectacles Olivier Poubelle, Komos est animé par Antoine Rajon qui en assure la direction artistique, la production artistique et exécutive et la promotion. Tous les disques sont produits au Studio Pigalle à Paris, studio historique conçu en 1947. Ils sont tous enregistrés par le jeune et talentueux ingénieur du son Félix Rémy. Tous les enregistrements sont faits en prises directes et collectives dans la salle principale, sans re-recording ni edit (Antoine Rajon).
L’un est une légende des musiques de films, au piano, de « Forrest Gump » à « Titanic », l’autre est un maître du saxophone. Randy Kerber et Jowee Omicil sortent un album en duo « Y pati » (ou « il est parti » en créole haïtien), sur le label Komos. Une rencontre fusionnelle.
durée : 00:55:33 - Randy Kerber & Jowee Omicil - par : Alex Dutilh - L’un, Randy Kerber, est un pianiste américain, l’autre, Jowee Omicil un saxophoniste canadien, avec des origines haïtiennes. Ils se sont rencontrés sur le tournage de la série The Eddy. Et l’idée d’une suite à germé, évidente. Leur duo, “Y Pati”, sort chez Komos. - réalisé par : Fabien Fleurat, Vivian Lecuivre
durée : 00:55:33 - Randy Kerber & Jowee Omicil - par : Alex Dutilh - L’un, Randy Kerber, est un pianiste américain, l’autre, Jowee Omicil un saxophoniste canadien, avec des origines haïtiennes. Ils se sont rencontrés sur le tournage de la série The Eddy. Et l’idée d’une suite à germé, évidente. Leur duo, “Y Pati”, sort chez Komos. - réalisé par : Fabien Fleurat, Vivian Lecuivre
Tous les dimanches, de 9h à 13h, Néo Géo Nova vous invite à vivre de nouvelles immersions dominicales au sein de l'actualité culturelle et sociale de la planète. Un tour de la sono mondiale en 240 minutes, présenté par Bintou Simporé et le Worldcrew de Nova.Au programme : portrait du jour, nouveautés musicales, revue culturelle d'ici et d'ailleurs, bons plans, sessions live et Worldmix, sans oublier les invités, musiciens, écrivains et autres acteurs et créatrices culturels de notre « Tout-Monde ».Portrait Simon Mejia, chanteur du groupe Bomba Estereo, est parti dans la jungle colombienne écouter et enregistrer les sons de cet écosystème luxuriant, dans le but de sauvegarder sa richesse sonore. Un documentaire qui le suit, produit par Joaquin Phoenix et disponible en anglais et espagnol sur youtube, permet d’entendre et de voir ce parcours à travers ces territoires défendus par des peuples autochtones et des leaders sociaux, menacés par les mercenaires affiliés aux cartels. Dans ce portrait, Jeanne Lacaille nous fait rencontrer cet explorateur sonore. Musikactu Nous partons sur le continent africain où campagnes électorales, élections présidentielles et proclamation de résultat sont loin d’être un fleuve tranquille. Dans ces situations tendues, les musiciens se font lanceurs d’alerte. Au Burkina Faso, le rappeur Smockey utilise sa musique pour rappeler ce dont le peuple ne veut plus : corruption, clientélisme et inégalités, et en Ouganda, l’artiste Bobi Wine, candidat à la présidentielle, est devenu le visage d’un changement pour le pays.Une chronique de Bintou Simporé et David Bola. D'ici et d'ailleurs « Y pati » (c’est parti) le projet de Randy Kerber & Jowee Omicil est un carrefour où se mêle le cinéma et le monde du jazz. Les deux protagonistes se sont rencontrés sur le tournage de la série The Eddy, de Damian Chazelle, qui chronique une scène jazz parisienne cosmopolite dans un récit à suspens et rebondissements .Réunir Jowee Omicil, habitué des salles de jazz du monde entier, et Randy Kerber, « Mister Movie » comme le dit Jowee, c’est la promesse d’un jazz lumineux, audacieux et cinématographique. Dans cette interview, les deux artistes reviennent sur leur rencontre, leurs processus créatifs et le parcours de ce « californien à Paris », Randy, qui a croisé la route d’Ute Lemper, Quincy Jones, Eric Clapton ou encore Ray Charles… Une interview suivie d’une live session, une heure après, dans le Salon de musique de Néo Géo Nova. Message En direct de Brazzaville, nous écoutons un message de Gladys Samba du groupe les Mamans du Congo. La formation vient de publier un premier album « Les Mamans du Congo & Rrobin » que l'on écoute souvent sur Nova.Dans ce long-format, on découvre une musique qui place l’émancipation des femmes et les faits sociaux au centre de son propos. C'est le cas dans « Ngaminke » que Gladys présente dans son message. « Ngaminke » une chanson spirituelle qui raconte l'histoire d'une source d'eau abandonnée, qui a besoin que l'on boive son... See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Aujourd'hui dans la Potion, un saxophoniste charismatique, un agitateur du jazz contemporain : Jowee Omicil.Les racines de Jowee Omicil sont à Haïti, mais le musicien, fils de pasteur, est né à Montréal au Québec. Après avoir étudié et vécu à New-York, où il devient sideman de Roy Hargrove, aujourd'hui Jowee Omicil partage sa vie entre Paris et Miami - et il se murmure, en coulisses, qu'il n'exclut pas tout à fait poser un jour quelques valises du côté de l'Afrique. Jowee Omicil nourrit son jazz nomade de ses racines créoles, de hip-hop, de gospel, de soul, de touches classiques et des folklores du Tout-Monde, se renouvelant au gré de ses rencontres… et elles sont nombreuses ! Après les albums Let's Bash et Love Matters en 2018, Jowee Omicil se prépare à sortir Y Pati le 11 décembre prochain, un disque conçu en duo avec le pianiste Randy Kerber, rencontré sur le tournage de la série The Eddy de Damien Chazelle sur Netflix. De passage à Nova pour l'enregistrement d'un live avec Randy Kerber pour le Salon de musique de Néo Géo de Bintou Simporé, Jowee Omicil a bien voulu se prêter au jeu de La Potion... Une Potion faite de racines, de rhum haïtien et de bonne humeur !Visuel © Renaud Monfourny See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Un nouveau jour se lève ! Les rayons du soleil vous tirent du sommeil et Néo Géo Nova se charge de l'ambiance avec un Worldmix « Kréyol ».Dans ce mix on écoute un morceau de Ali Shaheed Muhammad & Adrian Younge avec le trio brésilien légendaire Azymuth issu d'une nouvelle série de disques "Jazz is Dead" , un titre des protagonistes de la série « The Eddy » Randy Kerber & Jowee Omicil mais aussi un morceau posthume de Patrick Saint-Éloi, paru le 20 octobre 2020, soit 10 ans après sa disparition. Rendons-lui hommage en musique ! Playlist « Réveil au bout du monde » Damso - Pour l'ArgentLetta Mbulu - Nomalizo Action Bronson - Golden EyeGhetto Kumbe - Tambo Prince Nico M'Barga - Sweet MotherPamelo Mounka - L'Argent Appelle L'ArgentPlaylist Worldmix « Kréyol » Ali Shaheed Muhammad & Adrian Younge / Azimuth - Friendship Samba Randy Kerber & Jowee Omicil - Grenadié Patrick Saint-Eloi - Nou pas DakoTropical Jazz Trio (Patrice Caratini / Alain Jean-Marie/Roger Raspail) - Pytang Pytang Pytang Jeff Parker - Build A Nest feat. Ruby Parker Damon Lock Black Monument Ensemble - Sounds Like Now Visuel © Jeff Parker : Suite for Max Brown See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
durée : 00:58:42 - Les bienheureux - par : Nathalie Piolé - La playlist jazz de Nathalie Piolé. - réalisé par : Fabien Fleurat
durée : 01:03:39 - Club Jazzafip - La veille de son concert au New Morning à Paris, FIP invite le génial souffleur et poly-instrumentiste en quartet.
durée : 00:46:26 - Le mag de l'été du week-end - par : Emilie Blon Metzinger - Ce dimanche, "Le Mag de l'été du Week-End" vous invite à ré-écouter l'entretien que Jean-Louis Aubert avait accordé à Vincent Josse dans le "Grand Atelier" du 24 novembre dernier. Nous recevrons ensuite l'un des musiciens les plus doués de sa génération, Jowee Omicil, pour un live balancé et gonflé d'amour !
There are big names in The Eddy, a Netflix series about a struggling jazz club in Paris. But the real star is jazz. And since coronavirus is depriving us of the thrill of live music, the jazz sessions recorded with its own six-piece band provide music lovers a much needed fix. Composer Glen Ballard and saxophonist Jowee Omicil talk about the joy of putting music first. All the songs in The Eddy were written by award-winning American composers Glen Ballard and Randy Kerber. The series began with a song and an idea back in 2007. “Ive lived in Paris off and on all my adult life," Ballard told RFI. "And I've always loved the fact that Paris still had jazz clubs, still had young people going to the clubs, listening to music being played live. "So I had this concept of a club that I called The Eddy: a perfect jazz club where you could go and have the greatest band in the world and a great singer, and you could find some kind of connection with that music and work out some of your own problems.” That “greatest band” is the Eddy Cast Band - formed especially for the series with Ludovic Louis (trumpet), Damian Nueva (double bass), Jowee Omicil (saxophone) Randy Kerber (piano) Lada Obradovic (drums) and Joanna Kulig on vocals. “It's a truly international band showing that jazz is an international language now,” said Ballard. “We have a drummer from Croatia, a sax player from Haiti, a bass player from Cuba, a piano player from the U.S., a trumpet player from Paris and a singer from Poland. But they all share the same language which is jazz and it's really high musicianship.” “It was an honour to play with all of these musicians, it's truly an 'All Star' band,” said Paris-based Jowee Omicil who plays Joey the saxophonist. The first two episodes of The Eddy were directed by Oscar-winning director Damien Chazelle. He insisted the jazz sessions in the club be recorded live. “We're playing for real so if you're messing up it's going to show,” Omicil recalled. "There were many ‘one takes'!” Glen Ballard meanwhile wanted the music to be easy to listen to, but difficult to play. Omicil said they succeeded. “I was telling Randy Kerber and also Glen: ‘I feel like I'm back at Berkeley, 19 years old in 1997 and I've got to learn how to play to play this music, this tradition of music, but from today'. They evolved the music, we went into pop and electronic.” The composers didn't want The Eddy to be a nostalgia trip to the jazz of Paris St Germain of the 50s and 60s when figures like Miles Davis found solace and respect in its jazz caverns. “Our jazz sits beautifully with hip hop and we have a lot of North African influences coming into our music through (French rapper) Sopico especially,” said Ballard. “We try to study the North African movement in jazz and marry it to what is a truly international band.” Whatever the style of jazz, the important thing is to keep it live. “We don't have a lot of times where we can have music in the forefront like that,” said Omicil, “where you could see musicians processing music and conducting their lives.” The series was released on 8 May when France and much of the world was still in lockdown. A pertinent time for watching musicians performing live. “People say: ‘I'm going to The Eddy tonight'. They are actually taking the Netflix series to go and travel to places where they cannot go today,” said Omicil. “I mean you cannot go to a club and have an audience. We mustn't forget that the audience feeds us.” The idea of playing in empty venues "doesn't have the same dynamic". Glen Ballard remains grateful to screenwriter Jack Thorne for allowing music to play such a central part in the drama. “It's truly a love letter to these incredible musicians who dedicate their whole life to learning how to play an instrument and they don't do it for money or fame because you don't get famous for being a jazz musician in 2020. It's also a love letter to all the people who still want to do it, who put years of work into it for these great moments to happen on stage.” Omicil can't wait to get back on stage. “The lockdown was an unwanted lockdown, it's as if we got locked up. And now we are excited. So we want to keep this excitement going.” He recorded some 15 hours of music during that time and will release an album, Lecture, this autumn. “It's going to be different, very controversial, perhaps. It's something I had to get out my system because it's really free music.” He still believes in the ‘we are one' idea he explored on his previous album “Love Matters”. But admits that in the wake of the death of George Floyd and the need to remind the world that black lives matter, we clearly haven't reached that level of consciousness. “We must not forget we are all creatures on this planet. It's true we're not there and since we're not there we're at war. So we need to move, very wisely and carefully, with harmony. We're back to music and that's a positive note right there.” Follow Jowee Omicil on facebook The Eddy soundtrack is available on CD and double vinyl LP here
There are big names in The Eddy, a Netflix series about a struggling jazz club in Paris. But the real star is jazz. And since coronavirus is depriving us of the thrill of live music, the jazz sessions recorded with its own six-piece band provide music lovers a much needed fix. Composer Glen Ballard and saxophonist Jowee Omicil talk about the joy of putting music first. All the songs in The Eddy were written by award-winning American composers Glen Ballard and Randy Kerber. The series began with a song and an idea back in 2007. “Ive lived in Paris off and on all my adult life," Ballard told RFI. "And I’ve always loved the fact that Paris still had jazz clubs, still had young people going to the clubs, listening to music being played live. "So I had this concept of a club that I called The Eddy: a perfect jazz club where you could go and have the greatest band in the world and a great singer, and you could find some kind of connection with that music and work out some of your own problems.” That “greatest band” is the Eddy Cast Band - formed especially for the series with Ludovic Louis (trumpet), Damian Nueva (double bass), Jowee Omicil (saxophone) Randy Kerber (piano) Lada Obradovic (drums) and Joanna Kulig on vocals. “It’s a truly international band showing that jazz is an international language now,” said Ballard. “We have a drummer from Croatia, a sax player from Haiti, a bass player from Cuba, a piano player from the U.S., a trumpet player from Paris and a singer from Poland. But they all share the same language which is jazz and it’s really high musicianship.” “It was an honour to play with all of these musicians, it’s truly an 'All Star' band,” said Paris-based Jowee Omicil who plays Joey the saxophonist. The first two episodes of The Eddy were directed by Oscar-winning director Damien Chazelle. He insisted the jazz sessions in the club be recorded live. “We’re playing for real so if you’re messing up it's going to show,” Omicil recalled. "There were many ‘one takes’!” Glen Ballard meanwhile wanted the music to be easy to listen to, but difficult to play. Omicil said they succeeded. “I was telling Randy Kerber and also Glen: ‘I feel like I'm back at Berkeley, 19 years old in 1997 and I've got to learn how to play to play this music, this tradition of music, but from today’. They evolved the music, we went into pop and electronic.” The composers didn’t want The Eddy to be a nostalgia trip to the jazz of Paris St Germain of the 50s and 60s when figures like Miles Davis found solace and respect in its jazz caverns. “Our jazz sits beautifully with hip hop and we have a lot of North African influences coming into our music through (French rapper) Sopico especially,” said Ballard. “We try to study the North African movement in jazz and marry it to what is a truly international band.” Whatever the style of jazz, the important thing is to keep it live. “We don't have a lot of times where we can have music in the forefront like that,” said Omicil, “where you could see musicians processing music and conducting their lives.” The series was released on 8 May when France and much of the world was still in lockdown. A pertinent time for watching musicians performing live. “People say: ‘I'm going to The Eddy tonight’. They are actually taking the Netflix series to go and travel to places where they cannot go today,” said Omicil. “I mean you cannot go to a club and have an audience. We mustn’t forget that the audience feeds us.” The idea of playing in empty venues "doesn't have the same dynamic". Glen Ballard remains grateful to screenwriter Jack Thorne for allowing music to play such a central part in the drama. “It’s truly a love letter to these incredible musicians who dedicate their whole life to learning how to play an instrument and they don’t do it for money or fame because you don’t get famous for being a jazz musician in 2020. It’s also a love letter to all the people who still want to do it, who put years of work into it for these great moments to happen on stage.” Omicil can’t wait to get back on stage. “The lockdown was an unwanted lockdown, it’s as if we got locked up. And now we are excited. So we want to keep this excitement going.” He recorded some 15 hours of music during that time and will release an album, Lecture, this autumn. “It's going to be different, very controversial, perhaps. It's something I had to get out my system because it's really free music.” He still believes in the ‘we are one’ idea he explored on his previous album “Love Matters”. But admits that in the wake of the death of George Floyd and the need to remind the world that black lives matter, we clearly haven’t reached that level of consciousness. “We must not forget we are all creatures on this planet. It’s true we’re not there and since we're not there we’re at war. So we need to move, very wisely and carefully, with harmony. We're back to music and that's a positive note right there.” Follow Jowee Omicil on facebook The Eddy soundtrack is available on CD and double vinyl LP here
Raconter l’histoire du blues peut sembler aussi facile que d’en jouer : il suffirait d’en répéter les accords, les thèmes et les lieux communs, comme chaque génération peut le faire depuis au moins 80 ans. Mais, dans chaque génération, il y a aussi des musiciens qui cherchent à innover, à dévier, à creuser, à croiser et plus généralement à exprimer leur personnalité et leur propre voie plutôt qu’à imiter. Ils sont les forces vives du blues, Blues Power ! C’est en suivant leur contre-exemple que Stéphane Deschamps s’attache à raconter le blues autrement, des ancêtres africains aux héritiers délurés, de Charley Patton à Jack White. PlaylistBCUCIsivunguvungu feat. Saul Williams, album Healing (Buda Musique 2019)Hypnotic Wheels en session RFI Goin’ Down South (RL Burnside) album Muddy Gurdy (WizzTone 2018)Reverend Utah Smith Two wingsSon House Shetland Pony BluesBongo Joe_George Coleman I wish I could singSarah McCoy en session RFI Hot Shot album Blood Siren (Blue Note 2019)Guts Voyaging Bird Feat. Jowee Omicil album Philantropiques (Heavenly Sweetness 2019)Angélique Kidjo pl.2 La Vida Es un Carnaval album Célia (Universal 2019)Las Maravillas de Mali Rdv chez Fatimata album Africa Mia (Decca 2019) - Vidéo Skip James Devil Got My Woman - Vidéo BCUC Isivunguvungu feat. Saul Williams (Rediffusion du 4 mai 2019)
Est-ce que tu as connu une situation de décalage de libido ? Comment tu l’as géré ? Musique : Crave You - Flight Facilities, Giselle Don’t You Want Me - The Human League Tous les jours - Kazy Lambist, Jowee Omicil, Amoué Touch Me In The Morning - Marlena Shaw See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Le Morceau K7 Mixtape : François Atlas - Ne me quitte pasLa nouveauté de la semaine : Catastrophe - Maintenant ou JamaisLa Cover du Jour : Johan Papaconstantino - Les mots Bleus ( Christophe Cover )Le Morceau de Jeune & Jolie : Kazy Lambist - Tous les jours ( feat Jowee Omicil & Amou )Le Morceau Interdit au moins de 16 ans : Philippe Katerine & Alkpote - Amour
Multi instrumentalist-composer-educator-producer Jowee Omicil brings a novel and distinctly Afro-Haitian perspective to his music. He’s part of a growing cadre of Caribbean-descended artists bringing new flavors to the creative music spectrum. Jowee possesses a distinctive, soulful and spiritual sound on saxophones and flutes that extend to his clarinet and harmonica ventures. Jowee Omicil is a jazz artist unlike any you've heard before. He brings a novel and distinctly Afro-Haitian perspective to his music. Omicil's melodic storytelling blends flavors from his Creole roots with gospel, soul, hip-hop, and folk, not to mention nods to the masters - from Charlie Parker to Ornette Coleman. Let's BasH!, Omicil's fourth album, is both a cry of war and a declaration of love - but above all, it's a symbol of his mission to expand the popularity of jazz (Source: Amazon.com). Follow Jowee Omicil on Facebook, Twitter, & Instagram.
Talking Smooth Jazz welcomes saxophonist Jowee Omicil.