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durée : 00:02:09 - Le vrai ou faux - L'objectif est toujours le même : ridiculiser la France et accuser son soutien à l'Ukraine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Israël empêche toujours les journalistes étrangers d'entrer à Gaza. L'Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) a exprimé ce jeudi 23 octobre sa déception après que la Cour suprême israélienne a reporté sa décision d'un mois supplémentaire, assurant que la situation sur place a changé. Depuis deux ans, les journalistes n'ont pu y entrer que sous escorte et donc sous contrôle de l'armée israélienne. La guerre a causé la mort de plus de 210 journalistes palestiniens dans le territoire dévasté. Entretien avec la journaliste à Orient XXI, Sylvain Cypel, ancien directeur de la rédaction de Courrier international et rédacteur en chef au Monde. Auteur de « L'État d'Israël contre les Juifs », La Découverte. C'est toujours non. Les journalistes étrangers ne peuvent pas entrer à Gaza, ne peuvent pas aller voir ce qui se passe et ne peuvent pas raconter au reste du monde. Ça fait plus de deux ans que ça dure, et Israël continuera de bloquer l'accès au territoire palestinien au moins pour un mois. La Cour suprême a reporté sa décision et nous en parlons avec Sylvain Cypel journaliste à Orient XXI, ancien directeur de la rédaction de Courrier international, ancien rédacteur en chef au Monde. Vous avez aussi écrit le livre l'État d'Israël contre les Juifs, publié aux éditions La Découverte. Rfi : Bonjour Sylvain Cypel. La Cour suprême a reconnu tout à l'heure en Israël que la situation avait changé. Est-ce que ça laisse entrevoir une ouverture selon vous ou pas du tout ? Sylvain Cypel : Comment dire, un tout petit peut-être ? Voilà, un tout petit peut-être… C'est-à -dire qu'il faut voir, il faut voir le background. Il faut voir dans quelles conditions ça se passe. Ça veut dire que ça fait deux ans que ça dure. Ce n'est pas la première fois qu'il y a un dépôt de plainte devant la Cour suprême. Il y en a eu sept. Il y a eu sept reports. À chaque fois, la Cour suprême s'est délestée de son devoir et, à chaque fois, l'État a expliqué des conditions de guerre, la sécurité... qu'il est impossible de laisser les journalistes entrer. Par ailleurs, il faut savoir qu'il y a des journalistes qui rentrent très peu. Ils sont quasi systématiquement Israéliens. Ils sont choisis par l'armée. Donc, la presse, les médias deviennent un instrument d'une propagande. Si vous voulez un instrument d'un récit où on ne voit rien, on ne vous dit pas, on voit juste ce qu'on autorise de voir. Et quelques personnes qui se disent journalistes et qui sont des affidés, sont prêts à répercuter ce que l'armée leur demande de faire. Vous nous disiez qu'à plusieurs reprises la justice s'était soustraite en quelque sorte à son rôle. Est-ce qu'elle pourrait contraindre le gouvernement israélien à autoriser l'accès des journalistes étrangers à Gaza ? Oui. Mais bien entendu, si elle donne raison à l'Association de la presse étrangère, qui est représentée par un avocat israélien qui est très connu, qui s'appelle Gilad Shaer qui a été en son temps un conseiller d'un Premier ministre qui s'appelait Barak. Et donc il suffit que la Cour suprême décrète, la requête est validée. Et là, en l'occurrence, ce qu'elle a dit, c'était qu'elle accordait un mois supplémentaire aux autorités israéliennes pour qu'elles préparent un plan d'accès à Gaza. Vous nous l'avez dit, elle l'a déjà fait à plusieurs reprises. Vous y croyez, là, pour cette fois-ci, dans le contexte un peu différent auquel on assiste avec le cessez-le-feu ? Alors, je vous dis, il y a un contexte un peu différent, vous avez raison. C'est-à-dire que ce n'est pas la paix, mais il y a une forme... On ne peut même pas dire que c'est un cessez-le-feu, parce qu'en réalité, tous les jours, il y a des Palestiniens qui sont assassinés. Donc, ce n'est pas vraiment une paix, mais ça n'est plus ce que c'était avant l'accord qui a été signé entre le Hamas et le gouvernement israélien. Et malgré ça, il n'y a toujours pas de journalistes étrangers qui rentrent. On entend assez peu de réactions internationales pourtant. Pourquoi, selon vous ? Pourquoi est-ce qu'on n'en parle pas sur le plan international ? Oui. D'abord, on en parle un peu. Il y a eu des papiers dans la presse américaine, il y a eu des papiers dans la presse française. Il y a eu des papiers, mais je veux dire des réactions de dirigeants, par exemple. Mais parce qu'il n'y a pas non plus de réactions de dirigeants sur la réalité de ce qui s'est passé à Gaza. C'est ça qu'il faut dire. Si vous voulez, il y a des gens qui ont commencé à bouger…. Les Européens ont commencé gentiment à dire que ça ne va pas, qu'on menace peut-être. Enfin,à ce jour, il y a 150 000 blessés, bientôt 70 000 morts et tous ceux qu'on découvrira le jour où on pourra les découvrir, si on les découvre sous les décombres. L'armée israélienne a tué à ce jour, les chiffres officiels, c'est 200 tués, dont 75% de Gazaouis et 25% de non-Gazaouis [parmi les journalistes, NDLR]. En général, ce sont des gens d'Al Jazeera, parce qu'ils étaient les seuls à être restés. Oui, c'est ça. Les derniers chiffres de Reporters sans frontières disent même plus de 210 journalistes tués. Les médias internationaux : 220. Même les médias internationaux ont beaucoup travaillé là depuis deux ans, avec des journalistes qui se trouvaient à Gaza. Mais donc beaucoup ont été tués, beaucoup sont partis. Comment est-ce qu'aujourd'hui, on peut encore couvrir ce conflit ? Ben, on ne le peut pas. On le peut en ayant des correspondants. Moi, je suis à Orient XXI. Il y a quelqu'un qui, toutes les semaines, nous fait un papier que nous publions sur ce qui se passe à Gaza. C'est extrêmement intéressant. Rami Abou Jamous, je cite son nom parce qu'on l'a entendu à plusieurs reprises sur cette antenne et il faut le lire, en effet. Mais bien entendu. Et donc je vous dis, il a commencé chez nous et aujourd'hui c'est devenu, je dirais, entre guillemets, «une petite vedette». Et donc, si on dispose de gens à l'intérieur, on peut obtenir des choses. Les journalistes israéliens de Haaretz qui travaillent sur ce qui se passe... moi, je connais très bien, par exemple, Amira Hass, qui est une journaliste de Haaretz. Elle a un carnet d'adresses très important à Gaza et donc elle peut faire. Mais elle fait de l'information sur Gaza uniquement par téléphone. Elle ne peut pas y aller, c'est impossible. Or, ça, c'est tout à fait différent de faire un papier lorsqu'on vous parle d'un endroit et lorsque vous êtes sur le terrain, mais tous les journalistes connaissent ça par cœur. Et donc, évidemment, ça nuit considérablement. À la qualité de l'information et à la véracité de l'information. À lire aussiIsraël: la Cour suprême reporte l'examen d'un recours de la presse étrangère pour un accès à Gaza À lire aussiIsraël: le Parlement ouvre la voie à une annexion de la Cisjordanie
Sous couvert de patrimoine et de “spectacle familial”, une autre guerre se joue : celle des récits. Derrière les reconstitutions historiques et les fêtes locales, une nébuleuse d'associations liées à Pierre-Édouard Stérin et au Puy du Fou propage une vision idéalisée, viriliste et catholique de la France éternelle. La journaliste Annabelle Martella et l'historien William Blanc dévoilent les dessous d'une offensive culturelle d'extrême droite : instrumentalisation du passé, argent public détourné, et “médiéval washing” au service d'un roman national réactionnaire. Une enquête et un échange explosifs où se joue rien de moins que la mémoire collective.
POUR COMMANDER MON LIVRE : Sur Amazon : https://amzn.to/3ZMm4CY Sur Fnac.com : https://tidd.ly/4dWJZ8OQuel est le message de "Rhinocéros", la célèbre pièce de théâtre de Ionesco ? Beaucoup y ont vu une dénonciation de la montée du nazisme, faisant de Ionesco une figure de la gauche antifasciste. Mais se pourrait-il que les choses ne soient pas aussi simples ? C'est ce que nous allons découvrir dans cet épisode.---Envie d'aller plus loin ? Rejoignez-moi sur Patreon pour accéder à tout mon contenu supplémentaire.
Le dispositif russe de propagande procède par élimination des moyens d'accès à l'information, en exerçant une répression féroce contre les médias et journalistes indépendants. Une fois verrouillé l'espace informationnel, le Kremlin et ses officines saturent l'espace cyber et informationnel de ses propres narratifs. Le dossier Propaganda monitor publié par RSF dresse un état des lieux de la situation, au-delà de l'espace russophone. Il recense également les initiatives engagées pour la riposte. Un an après le lancement de Progapanda monitor, Reporters sans frontières publie le premier volet de son enquête, visant le dispositif de propagande de la Russie : comment elle s'impose au détriment de l'information du public ? Quelles sont ses implications : privation de liberté et autres crimes de guerre. On en parle avec Anne Bocandé, directrice éditoriale de RSF. La chronique de dessous de l'infox, par Olivier Fourt de la cellule info vérif de RFI : Une infox sur un luxueux bunker destiné à la famille Macron bat des records sur les réseaux sociaux. L'expérience d'un fact checker du Bénin : Ariel Gbaguidi, lauréat Africa Fact 2025 revient sur l'enquête qui lui a valu le prix «meilleur fact check de l'année», où il est question d'une fausse base militaire française censée permettre le ravitaillement des djihadistes pour déstabiliser le Burkina Faso. Une infox alimentée par des images détournées de leur contexte.
Le dispositif russe de propagande procède par élimination des moyens d'accès à l'information, en exerçant une répression féroce contre les médias et journalistes indépendants. Une fois verrouillé l'espace informationnel, le Kremlin et ses officines saturent l'espace cyber et informationnel de ses propres narratifs. Le dossier Propaganda monitor publié par RSF dresse un état des lieux de la situation, au-delà de l'espace russophone. Il recense également les initiatives engagées pour la riposte. Un an après le lancement de Progapanda monitor, Reporters sans frontières publie le premier volet de son enquête, visant le dispositif de propagande de la Russie : comment elle s'impose au détriment de l'information du public ? Quelles sont ses implications : privation de liberté et autres crimes de guerre. On en parle avec Anne Bocandé, directrice éditoriale de RSF. La chronique de dessous de l'infox, par Olivier Fourt de la cellule info vérif de RFI : Une infox sur un luxueux bunker destiné à la famille Macron bat des records sur les réseaux sociaux. L'expérience d'un fact checker du Bénin : Ariel Gbaguidi, lauréat Africa Fact 2025 revient sur l'enquête qui lui a valu le prix «meilleur fact check de l'année», où il est question d'une fausse base militaire française censée permettre le ravitaillement des djihadistes pour déstabiliser le Burkina Faso. Une infox alimentée par des images détournées de leur contexte.
Gabriel Attal veut ouvrir le débat sur la légalisation de la gestation pour autrui (GPA) en France. L'audiovisuel public en fait la propagande. Et l'opinion des Français y est de plus en plus favorable... Pourtant, depuis plusieurs années, des lanceurs d'alertes nous mettent en garde sur cette pratique : traite d'êtres humains, commercialisation de l'enfant, exploitation du corps des femmes...Pourquoi la majorité des Français est pour la légalisation de la GPA ? Et pourquoi est-ce particulièrement inquiétant ? C'est ce que nous décryptons aujourd'hui.
Et si les IA génératives devenaient les nouveaux relais de la propagande d'État ?Poses une question simple à ChatGPT… et il te répond avec les arguments de Poutine. Aujourd'hui, les IA sont devenues des cibles privilégiées pour les campagnes d'influence à grande échelle.C'est Neswguard qui le révèle, et Chine Labbé nous l'explique dans Trench Tech.Ce podcast explore comment des réseaux malveillants exploitent les failles des IA pour y injecter de fausses informations - et faire répéter leurs récits à des millions d'utilisateurs.Ecoutez l'épisode complet : https://smartlink.ausha.co/trench-tech/chine-labbe-newsguard-ia-arme-de-desinformation-massive
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Chaque soir, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
La Moldavie est en pleine campagne pour les législatives du 28 septembre, où le parti Action et solidarité de la présidente Maia Sandu risque de perdre sa majorité. Sur les réseaux sociaux, les discours pro-russes, anti-Union européenne et anti-Occident se diffusent massivement. L'Église orthodoxe rattachée à la Russie est accusée de propager la propagande du Kremlin sur les réseaux sociaux.
La Moldavie est en pleine campagne pour les législatives du 28 septembre, où le parti Action et solidarité de la présidente Maia Sandu risque de perdre sa majorité. Sur les réseaux sociaux, les discours pro-russes, anti-Union européenne et anti-Occident se diffusent massivement. L'Église orthodoxe rattachée à la Russie est accusée de propager la propagande du Kremlin sur les réseaux sociaux.
David Proulx réagit à un article publié dans La Presse, qu’il juge comme étant de la propagande. Discussion IA avec David Proulx. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières est l'invité de Mourad Guichard dans ce nouvel épisode de l'œil de Moumou !▶ Le Média lance le plan "Riposte"
Chaque jour, retrouvez le journal de 6h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Que se passe-t-il dans les régions ukrainiennes occupées par la Russie depuis l'invasion de février 2022 ? La correspondante de L'Express, Clara Marchaud, a mené l'enquête. Propagande, éducation, institutions, tortures : durant des mois, elle a récolté les témoignages d'Ukrainiens traumatisés. Accompagnée de l'analyse de la sociologue Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques, elle nous emmène dans ses reportages au cœur d'une Ukraine inquiète de possible négociations. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisRéalisation et montage : Jules KrotMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Que se passe-t-il dans les régions ukrainiennes occupées par la Russie depuis l'invasion de février 2022 ? La correspondante de L'Express, Clara Marchaud, a mené l'enquête. Propagande, éducation, institutions, tortures : durant des mois, elle a récolté les témoignages d'Ukrainiens traumatisés. Accompagnée de l'analyse de la sociologue Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques, elle nous emmène dans ses reportages au cœur d'une Ukraine inquiète de possible négociations. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisRéalisation et montage : Jules KrotMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Que se passe-t-il dans les régions ukrainiennes occupées par la Russie depuis l'invasion de février 2022 ? Propagande, éducation, institutions, tortures : durant des mois, la correspondante de L'Express dans la région, Clara Marchaud, a récolté les témoignages d'Ukrainiens traumatisés. Accompagnée de l'analyse de la sociologue Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques, elle nous emmène dans ses reportages au cœur d'une Ukraine inquiète de possibles négociations. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisRéalisation et montage : Jules KrotMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Que se passe-t-il dans les régions ukrainiennes occupées par la Russie depuis l'invasion de février 2022 ? Propagande, éducation, institutions, tortures : durant des mois, la correspondante de L'Express dans la région, Clara Marchaud, a récolté les témoignages d'Ukrainiens traumatisés. Accompagnée de l'analyse de la sociologue Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques, elle nous emmène dans ses reportages au cœur d'une Ukraine inquiète de possibles négociations. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisRéalisation et montage : Jules KrotCrédits : ZaTV, Fridrih Show Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après des années de brouille, la Centrafrique et la France ont repris leur partenariat en avril 2024 et une feuille de route a été signée entre les deux pays. Le président centrafricain s'est rendu en France à plusieurs reprises en 2024 et le 10 juillet dernier, le général français Pascal Ianni, à la tête du commandement de l'armée française pour l'Afrique, s'est rendu à Bangui. Il a évoqué avec le ministre centrafricain de la Défense Claude Rameau Bireau le partenariat entre les deux armées, en matière de formation. L'armée française accueille en ce moment une quinzaine d'officiers et sous-officiers centrafricains. Qu'est-ce qui a poussé Bangui à reprendre ses relations avec Paris ? Thierry Vircoulon est chercheur au centre Afrique de l'IFRI. RFI: c'est une première depuis neuf ans. Un général français s'est rendu à Bangui. Pascal Ianni qui est à la tête du commandement de l'armée française pour l'Afrique a fait le déplacement pour évoquer le partenariat entre les deux armées en matière de formation. C'est là un symbole fort, surtout quand on se rappelle le rôle joué par l'armée française dans le pays. Thierry Vircoulon : Oui, c'est en effet un retour après une longue période d'éclipse puisque la coopération militaire entre la France et la Centrafrique avait été réduite drastiquement et avait même quasiment disparu, alors que, en effet, la France a pendant longtemps, je pense surtout au 20ᵉ siècle, joué le rôle à la fois de créateur et de formateur de l'armée centrafricaine. Paris et Bangui ont relancé leurs relations en avril 2024. Après plusieurs visites du président Touadéra en France, ce déplacement, c'était là un moyen, côté français, d'acter en quelque sorte ce rapprochement ? C'est-à-dire qu'il y a eu une feuille de route qui a été signée entre Paris et Bangui pour reprendre les relations qui avaient été rompues. Enfin pas rompues officiellement, mais en tout cas qui étaient très mauvaises pendant plusieurs années. Et donc la feuille de route qui a été signée avait plusieurs axes et impliquait en effet qu'un certain nombre de coopérations soient renouées. Et on voit avec la visite du général Ianni que la coopération militaire fait partie de ces coopérations qui devaient être renouées. Qu'est-ce qui a poussé les autorités centrafricaines à reprendre ce partenariat avec la France ? Je ne sais pas. Et je me demande même, qu'est-ce qui a poussé les autorités françaises à reprendre ce partenariat avec Bangui ? Puisque que dans le fond, on ne voit pas cette feuille de route qui a été signée l'année dernière, on ne voit pas quel était son objectif stratégique dans la mesure où Paris n'a plus aucun intérêt en Centrafrique. Total et Bolloré sont partis. Ils ont vendu leurs actifs en Centrafrique depuis quelques années et donc il y a quasiment plus de société française là-bas. Il y a une communauté française qui est très limitée, donc on ne voit pas vraiment qu'est-ce qui a pu motiver Paris à vouloir renouer comme ça avec un régime qui est à bout de souffle. Est-ce qu'il n'y a pas un enjeu stratégique pour la France de ne pas laisser la Russie seule là-bas ? On sait que la France a été un petit peu, on ne va pas dire chassée, mais… Si, il faut dire chasser, oui, il faut dire chasser. La France a été chassée par la Russie, est-ce qu'il n'y a pas aussi un enjeu stratégique pour Paris ? Oui, alors on peut dire que c'est ça l'enjeu stratégique. Mais pour le moment, on n'a pas vraiment vu la perte d'influence de la Russie sur le régime centrafricain. Au contraire, le président Touadéra a été voir Vladimir Poutine au début de cette année. Les échanges continuent, si je puis dire. Mais surtout, la mainmise de Wagner reste totale sur l'appareil sécuritaire centrafricain. Donc, on ne voit pas ce que cette politique a amené pour le moment. La feuille de route a permis d'une part de libérer un citoyen français qui était dans les geôles centrafricaines, ça, c'est clair. On voit aussi, quand on monitore un peu les médias centrafricains, que la propagande anti-française a diminué. Donc, il y a eu des signes du gouvernement centrafricain en quelque sorte. Mais par contre, il n'y a aucun signe de diminution de l'emprise russe sur le régime centrafricain. Il y a un scrutin présidentiel qui se profile à l'horizon en décembre 2025. Est-ce que côté centrafricain, le président Touadéra ne cherche-t-il pas quand même des appuis avant cette échéance importante ? Il cherche des appuis, mais pas du côté français en tout cas. Puisque premièrement, la contribution financière de la France aux élections dont vous parlez devrait être extrêmement modeste, s'il y en a une. Et en fait, sa garantie de réélection, il est allé la chercher à Moscou et également aux Émirats arabes unis. Et surtout en introduisant des modifications de la Constitution qui mettent hors-jeu la plupart de ses adversaires politiques parce qu'avec les nouvelles règles juridiques qui ont été mises dans la Constitution la candidature de beaucoup d'entre eux ne devrait pas pouvoir être validée par la Commission électorale. À lire aussiCentrafrique: Paris et Bangui envisagent une reprise de leur coopération militaire
Etienne Fakaba Sissoko est un économiste malien, professeur à l'université de Bamako et voix critique de la Transition. Après avoir publié fin 2023 un livre dans lequel il dénonçait la « propagande » des autorités de transition, Etienne Fakaba Sissoko a été condamné notamment pour « atteinte au crédit de l'État » et a passé un an en prison. Etienne Fakaba Sissoko avait déjà été emprisonné pendant six mois, deux ans plus tôt, sans aucune condamnation.Libéré fin mars, Etienne Fakaba Sissoko est désormais exilé, de passage en France. Tenir, témoigner, lutter : durant sa détention, le chercheur a écrit plusieurs livres dont Le trône des illusions (mai 2025, L'Harmattan). Un roman, une fiction, où le Mali de transition transparaît à chaque page. Les personnages et les situations collent au réel… sauf pour la fin, où l'auteur imagine la chute du régime. Etienne Fakaba Sissoko est l'invité Afrique de RFI, au micro de David Baché. RFI : Votre roman se passe dans le pays imaginaire de Gayma, sous un régime militaire putschiste autoritaire, le protagoniste Sabu est « un professeur devenu résistant », qui comme vous écrit, dénonce, est emprisonné… Je ne fais pas la liste des personnages dont on reconnaît facilement à qui ils correspondent : pourquoi avoir écrit un roman, et pas un essai politique sur le Mali de transition ? Etienne Fakaba Sissoko : Déjà, le fait de me retrouver en prison était dû à un essai politique que j'avais écrit : « Propagande, agitation, harcèlement, la communication gouvernementale sous la transition militaire ». Et donc, puisque la lutte aussi, c'est des phases, j'ai voulu essayer autre chose que d'appeler les choses par leur nom, tout en laissant la possibilité au lecteur de savoir exactement à quoi on fait référence. À lire aussiMali: après un an passé en détention, l'universitaire Étienne Fakaba Sissoko a été libéré Vous décrivez dans votre livre des scènes très touchantes, en prison, qui réunissent d'anciens ministres et des jeunes militants, avec des discussions politiques, des désaccords, mais aussi un amour de la patrie et une forme de fraternité. C'est-ce que vous avez vécu, dans la prison de Kenioroba ? Aujourd'hui effectivement oui, lorsqu'on pense à ces moments douloureux, je pense encore Adama Ben Diarra dit « Ben le cerveau », je pense à Ras Bath, à « Rose la vie chère », Clément Dembélé, Kalilou Doumbia, Adama Sangaré, l'ancien maire de Bamako… tous ces résistants qui se retrouvent aujourd'hui en prison et qui ont été des soutiens mutuels. On vivait les mêmes injustices, les mêmes privations de liberté et donc la seule alternative pour tenir, c'était justement de se nourrir de ces rêves pour le pays et surtout de ces débats que nous avions au quotidien. Donc c'était une fraternité effectivement, comme vous le dites, mais c'était surtout des moments profonds de réflexion pour l'avenir de notre nation. À lire aussiMali: l'économiste Etienne Fakaba Sissoko attend toujours son procès en appel Vous définissez le régime militaire de Gayma, le pays de votre roman, comme « un empire de répression et d'illusion ». C'est ce que vous pensez de la Transition malienne ? Pas que de la transition malienne. De toutes les transitions aujourd'hui au Sahel : que le lecteur soit du Niger, du Burkina ou du Mali, il saura retrouver les traits des pays qui répriment les libertés fondamentales, les libertés individuelles, qui dissolvent les partis politiques. Des régimes autoritaires qui se donnent des mandats à durée indéterminée, qui n'acceptent plus la critique et qui, finalement, se retrouvent dans des pays divisés où les populations se regardent en chiens de faïence. Et tout cela dans un contexte d'insécurité, de pauvreté extrême. Et l'illusion ? L'illusion, c'est le fait de croire que tout cela peut perdurer. Le fait de croire qu'avec la répression, on puisse se maintenir au pouvoir pour 5 ans, pour 10 ans, sans résultat probant. L'illusion, c'est surtout de penser que les populations resteront dans cette situation-là. Et aujourd'hui, nous sommes dans cette illusion-là qui est entretenue par nos autorités militaires, qui ont pris goût aux délices du pouvoir. L'illusion, c'est tout le narratif qui est présenté aujourd'hui aux populations. La question de la lutte contre l'insécurité. Nous avons suivi Kayes qui est tombée… À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Les attaques jihadistes tout le long de la frontière sénégalaise et mauritanienne, et notamment dans cette ville de Kayes. Exactement, et ces sept attaques qui se sont tenues simultanément dans ces régions-là montrent combien l'insécurité a gagné du terrain. Mais quand vous écoutez les autorités, vous avez l'impression que tout se passe bien. L'illusion, c'est surtout de dire qu'au Mali tout va bien, alors que les populations n'ont pas à manger trois fois par jour. L'illusion, c'est surtout de croire que nous avons un pays qui se développe lorsque que la moindre des choses qui est l'électricité, nous ne l'avons pas. Donc oui, l'illusion, c'est le narratif servi par les autorités maliennes actuellement. Dans votre livre, les habitants ont peur et n'osent pas critiquer le régime. Est-ce que c'est vraiment le cas, selon vous, au Mali ? Est-ce que la Transition n'est pas populaire, malgré les difficultés ? Si la Transition était populaire, elle aurait organisé les élections, comme elle a organisé le référendum il y a quelques années. Lorsqu'on est populaire, on n'a pas peur de se confronter au suffrage universel. Les militaires qui sont au pouvoir ne vont pas aux élections parce qu'ils savent qu'ils n'ont pas le soutien du peuple malien. Le rejet est tel que c'est impossible aujourd'hui pour les autorités actuelles, notamment Assimi Goïta, de se confronter au suffrage universel. Mais les objectifs de la Transition : sécuriser le pays, faire du Mali un pays souverain qui décide pour lui-même, ce ne sont pas des objectifs légitimes ? Des objectifs légitimes oui, mais lorsqu'on a passé cinq ans déjà dans une transition et qu'on n'est pas arrivé à lutter contre l'insécurité et que finalement, on se retrouve dans une situation où c'est l'inverse : l'insécurité qui était d'abord concentrée au nord s'est retrouvée au centre et aujourd'hui, c'est tout le pays, y compris le sud, le sud-ouest, qui sont touchés par l'insécurité. Donc en l'absence de résultats, on ne peut pas confier encore un mandat supplémentaire. C'est pourquoi je dis : quels que soient les objectifs que ces autorités-là vont présenter au peuple malien, ils ont échoué, ils doivent partir. De gré ou de force. À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Votre livre devient véritablement fiction lorsque le peuple se soulève et finit par renverser le tyran. Vous racontez une insurrection populaire, que vous appelez « la grande convergence », dans les villes et les campagnes, avec des réunions clandestines, et aussi le soutien de militaires désabusés… Ce que vous écrivez, on comprend que c'est peut-être ce que vous souhaitez. Est-ce que vous pensez vraiment que ça peut se passer comme ça ? C'est un vœu pour certains, mais pour moi, c'est un travail. C'est un travail de rassemblement, un travail de discussion, un travail de dialogue avec tous ceux qui aujourd'hui sont des acteurs importants de la stabilité du Mali. Je parle des partis politiques, je parle des groupes armés, qu'ils soient des groupes armés avec des revendications politiques ou des groupes armés avec d'autres types de revendications… Les rebelles et les djihadistes, pour traduire. Absolument. Il faut discuter avec tout le monde, arrêter de faire le faux-fuyant et penser que la guerre à elle seule peut amener la paix dans notre pays. Nous l'avons expérimenté depuis 2012. Jusqu'à maintenant, la situation continue de se détériorer. Il faut trouver autre chose. Vous êtes longtemps resté au Mali, malgré les risques. Vous en avez payé le prix, en séjournant longuement en prison. À présent que vous êtes sorti, vous êtes de passage en France, qu'est-ce que vous allez faire ? Je vais continuer à échanger avec les différents acteurs, tous ceux qui aujourd'hui estiment que le Mali a assez souffert sous cette dictature-là, tous ceux qui adoptent comme principe que la démocratie est la seule voie qui vaille au Mali et qu'il faut se battre pour arracher le pays des griffes de ces militaires actuellement au pouvoir. À lire aussiMali: le procès en appel de l'économiste Étienne Sissoko débute à Bamako
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En temps de guerre, il faut savoir faire le tri entre l'information et la propagande…
En temps de guerre, il faut savoir faire le tri entre l'information et la propagande…
Vincent Hervouët revient sur l'échec de la flottille pour Gaza, où des militants ont tenté de forcer le blocus israélien. Malgré leurs bonnes intentions, cette traversée a tourné court, avec l'intervention des forces israéliennes. Hervouët analyse les enjeux géopolitiques de cet incident, les jeux de propagande et les dangers du "tourisme humanitaire". Il met en garde contre l'aveuglement de certains militants face à la complexité des conflits au Moyen-Orient.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La semaine dernière c'était le 1er mai : fête des travailleurs et des travailleuses. Une journée chômée et payée qui permet de remettre les questions du travail, et plutôt des droits des travailleurs, sur la table. Entre 150 000 et 300 000 personnes ont battu le pavé pour cette journée historique partout en France jeudi dernier. Les français ne travaillent pas assez, le coût du travail plombe les entreprises et l'activité, on prend trop de vacances, trop d'arrêts maladie… Les attaques aux droits sont nombreuses dans le pays.Lisa Lap et Thomas Porcher décryptent tout cela, c'est l'Instant Porcher !▶ Soutenez Le Média :
En temps de guerre, il faut savoir faire le tri entre l'information et la propagande.
En temps de guerre, il faut savoir faire le tri entre l'information et la propagande.
Discussion sur la série «Adolescence» diffusée sur Netflix Entrevue avec Julien Bournival, entrepreneur et influenceur masculiniste.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
L'administration Trump a entamé le démantèlement des médias publics américains opérant à l'étranger en gelant les budgets de l'agence supervisant Voice of America, Radio Free Europe ou encore Radio Free Asia. Pour comprendre ce que sont ces médias et ce qu'ils représentent, L'atelier des médias reçoit Maud Quessard, directrice de recherche à l'Irsem. Vendredi 14 mars, Donald Trump a signé un décret classant l'Agence des États-Unis pour les médias publics américains diffusant à l'international (USAGM) parmi les « activités inutiles de la bureaucratie ».Derrière ce sigle se trouvent des médias ayant pour nom Voice of America (VOA), Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), Radio Free Asia (RFA), Radio y Televisión Martí (Cuba) encore Middle East Broadcasting Networks (MBN).Depuis une semaine, les budgets de l'USAGM sont gelés, et les activités de ses médias, souvent menées dans des zones de tension à travers le monde, sont réduites au strict minimum ou purement et simplement arrêtées.Que représentent les médias supervisés par l'USAGM ? Quel symbole revêt la suspension de leurs activités pour le soft power médiatique américain ? Quels peuvent être les impacts de leur éventuelle disparition pour la liberté de la presse dans le monde ? Ce sont des questions que L'atelier des médias a posé à Maud Quessard, directrice du domaine « Europe, espace transatlantique, Russie » à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (Irsem), à Paris, spécialiste de la diplomatie publique des États-Unis.Extrait choisi : « Je pense qu'on est effectivement dans une disruption. Je parle peut-être plus même de schisme idéologique dans la mesure où ces attaques qui sont faites sur ces bastions médiatiques du monde libre créent un renversement des valeurs. Exactement comme on a pu avoir un renversement des valeurs avec le discours porté par JD Vance en Europe à Munich. Et ce renversement des valeurs, ce n'est plus finalement le fait que les États-Unis soient un espace informationnel libre et démocratique comme on a pu le connaître, mais un espace qui se ferme sur un modèle qui s'approche de plus en plus d'un modèle autoritaire, et c'est ce qui est particulièrement inquiétant. »Maud Quessard est l'autrice de Stratégies d'influence et guerres de l'information – Propagande et diplomatie publique des États-Unis depuis la guerre froide (Presses universitaires de Rennes, 2019) ou encore de l'ouvrage collectif Les guerres de l'information à l'ère numérique (PUF, 2021), codirigé avec Céline Marangé.À écouter aussiSuppression de Voice of America: «L'Amérique va devenir inaudible» (Invité Afrique)
durée : 00:02:31 - Le vrai ou faux - Selon un rapport de la start-up américaine Newsguard, les propagandistes pro-russes ont déjà pris pour cible les IA génératives occidentales pour que celles-ci relaient leur désinformation.
Le musée national Picasso-Paris présente actuellement l'exposition "L'art "dégénéré" : le procès de l'art moderne sous le nazisme". À cette occasion, Johan Popelard, chef du département de la conservation et des collections du musée et commissaire de l'exposition, reçoit Virginie Girod pour une visite guidée. Qu'est-ce que l'art "dégénéré" selon les nazis ? Comment le IIIe Reich a-t-il stigmatisé les artistes moderne ? Que sont devenues les œuvres confisquées par le régime ? Un entretien réalisé en partenariat avec l'exposition "L'art "dégénéré" : le procès de l'art moderne sous le nazisme", une exposition à découvrir jusqu'au 25 mai 2025 au musée national Picasso-Paris.
Que se passe-t-il dans les régions ukrainiennes occupées par la Russie depuis l'invasion de février 2022 ? La correspondante de L'Express, Clara Marchaud, a mené l'enquête. Propagande, éducation, institutions, tortures : durant des mois, elle a récolté les témoignages d'Ukrainiens traumatisés. Accompagnée de l'analyse de la sociologue Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques, elle nous emmène dans ses reportages au cœur d'une Ukraine inquiète de possible négociations. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisRéalisation et montage : Jules KrotMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Que se passe-t-il dans les régions ukrainiennes occupées par la Russie depuis l'invasion de février 2022 ? La correspondante de L'Express, Clara Marchaud, a mené l'enquête. Propagande, éducation, institutions, tortures : durant des mois, elle a récolté les témoignages d'Ukrainiens traumatisés. Accompagnée de l'analyse de la sociologue Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques, elle nous emmène dans ses reportages au cœur d'une Ukraine inquiète de possible négociations. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisRéalisation et montage : Jules KrotMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Que se passe-t-il dans les régions ukrainiennes occupées par la Russie depuis l'invasion de février 2022 ? Propagande, éducation, institutions, tortures : durant des mois, la correspondante de L'Express dans la région, Clara Marchaud, a récolté les témoignages d'Ukrainiens traumatisés. Accompagnée de l'analyse de la sociologue Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques, elle nous emmène dans ses reportages au cœur d'une Ukraine inquiète de possibles négociations. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisRéalisation et montage : Jules KrotMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Que se passe-t-il dans les régions ukrainiennes occupées par la Russie depuis l'invasion de février 2022 ? Propagande, éducation, institutions, tortures : durant des mois, la correspondante de L'Express dans la région, Clara Marchaud, a récolté les témoignages d'Ukrainiens traumatisés. Accompagnée de l'analyse de la sociologue Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques, elle nous emmène dans ses reportages au cœur d'une Ukraine inquiète de possibles négociations. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisRéalisation et montage : Jules KrotCrédits : ZaTV, Fridrih Show Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors qu'un film retrace leur – sordide – histoire commune sur les écrans, Stéphane Bern raconte Joseph Goebbels, devenu, à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, l'éminence grise d'Hitler puis le ministre de la propagande du Reich qui a mis tout son savoir-faire au service du Führer pour façonner le personnage “légendaire” d'Hitler et l'aider dans son accession au sommet... Pourquoi Joseph Goebbels a-t-il adhéré à l'idéologie nazie ? Comment a-t-il participé à créer le personnage d'Hitler ? En quoi est-il un élément clé dans l'accession d'Hitler au pouvoir ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Johann Chapoutot, historien spécialiste du nazisme et de l'Allemagne, auteur de ""Les irresponsables. Qui a porté Hitler au pouvoir ?"" (Gallimard)
Alors qu'un film retrace leur – sordide – histoire commune sur les écrans, Stéphane Bern raconte Joseph Goebbels, devenu, à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, l'éminence grise d'Hitler puis le ministre de la propagande du Reich qui a mis tout son savoir-faire au service du Führer pour façonner le personnage “légendaire” d'Hitler et l'aider dans son accession au sommet... Pourquoi Joseph Goebbels a-t-il adhéré à l'idéologie nazie ? Comment a-t-il participé à créer le personnage d'Hitler ? En quoi est-il un élément clé dans l'accession d'Hitler au pouvoir ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Johann Chapoutot, historien spécialiste du nazisme et de l'Allemagne, auteur de ""Les irresponsables. Qui a porté Hitler au pouvoir ?"" (Gallimard)
Que se passe-t-il dans les régions ukrainiennes occupées par la Russie depuis l'invasion de février 2022 ? La correspondante de L'Express, Clara Marchaud, a mené l'enquête. Propagande, éducation, institutions, tortures : durant des mois, elle a récolté les témoignages d'Ukrainiens traumatisés. Accompagnée de l'analyse de la sociologue Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques, elle nous emmène dans ses reportages au cœur d'une Ukraine inquiète de possible négociations. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisRéalisation et montage : Jules KrotMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géographie, Bruno Poncet, cheminot, et Joëlle Dago-Serry, coach de vie, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Na čelo RTS-a moraju da dođu profesionalci, a budućem direktoru javnog servisa morao bi zakonom da bude zabranjen uticaj vlasti. RTS se ne bavi građanima, iako ga oni finansiraju. Vlast je u potpunosti uništila lokalne medije u Srbiji sa jasnom namerom da uguši glas naroda. Svako novinarstvo je teško, ako se radi na pravi način. Mnogi nezavisni novinari su životima platili cenu slobodne reči u Srbiji. U vremenima krize građani se okreću kredibilnim medijima. Društvene mreže je najteže kontrolisati jer nemaju zakonsku odgovornost, dok je podkast najbrže rastući medij na svetu. Digitalne platforme su budućnost novinarstva. Gost: Branko Čečen, Novinar i urednik
durée : 00:03:28 - Un monde connecté - par : François Saltiel - Le quotidien Le Monde révèle que 2000 créateurs de contenus européens ont été sollicités pour diffuser des éléments de propagande russe. Analyse de l'enquête.
NB : Version française d'une interview originellement en anglais enregistrée le 27 mai 2022 (épisode 92)Noam Chomsky est une légende vivante. Il est considéré comme un des plus grands intellectuels de notre époque, tout simplement. Il a fondé la linguistique générative, et ses théories sont devenues des références absolues dans le monde entier. Il a déclenché ce qu'on a coutume d'appeler « la révolution cognitive » et en tant que professeur émérite au MIT durant 60 ans son influence sur le monde académique a été immense. Mais c'est surtout comme intellectuel engagé qu'il s'est rendu célèbre, avec ses prises de position opposées à la pensée dominante. En 1967, il publie "Responsabilités des intellectuels", un essai dans lequel il souligne l'importance de l'engagement politique des intellectuels en raison de leur capacité de discernement et de leur accès privilégié à la vérité. Ouvertement opposé à la guerre du Viêt Nam, Noam Chomsky prône la résistance face aux formes d'autorité illégitimes.Il n'a eu de cesse de révéler au grand publique les techniques de propagandes utilisées par les Etats (son livre « la fabrication du consentement » est incontournable) et les puissants, et de condamner les abus de pouvoir de la puissance américaine en particulier.Ensemble nous parlons de sa vision de notre époque et de ses enjeux, des dynamiques et structures qui nous entrainent, des USA comme puissance déstabilisatrice, de la guerre en Ukraine et du sens de la vie.De quoi parle-t-on ?00:00 - Introduction02:40 - Langage et liberté07:45 - Comment définir notre époque ?12:10 - Quelles sont les dynamiques et structures les plus importantes ?18:40 - La propagande aujourd'hui30:30 - La guerre Russie-Ukraine et le rôle des États-Unis41:30 - L'irresponsabilité des dirigeants46:30 - Qu'est-ce qui pourrait changer notre trajectoire ?50:30 - Qu'est-ce qui vous donne de l'espoir et qu'est-ce qui vous effraie ?----Retrouvez tous les épisodes et les résumés sur www.sismique.frSismique est un podcast indépendant créé et animé par Julien Devaureix.