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À Abidjan, « Inspirations Kourouma » rend hommage au grand écrivain Ahmadou Kourouma (1927-2003), pour célébrer son héritage littéraire à travers les créations d'artistes contemporains. L'exposition collective, qui mêle tableaux, sculptures et même bandes dessinées, est à voir au centre d'art historique du Plateau, La Rotonde. Avec notre correspondante à Abidjan,Les visiteurs sont accueillis dans La Rotonde par les yeux pénétrants d'Ahmadou Kourouma : un grand portrait en noir et blanc réalisé par Jems Koko Bi, représentant l'écrivain, la tête posée sur sa main, fixant le spectateur du regard.« Dans le creux de la main… Je crois qu'il disait : “Dans le creux de la main, on se repose et on apprend beaucoup”, explique Jems Koko Bi. Et ce regard perçant qu'il avait… C'est un grand personnage pour moi. Kourouma fait partie du patrimoine culturel de la Côte d'Ivoire. Quand vous approchez du portrait, vous voyez qu'il n'y a pas de peinture. C'est juste gratté, sur du papier noir, au couteau. C'est un travail archéologique que j'ai fait ».En plus des photos d'archives, des coupures de journaux et d'extraits de ses textes, l'exposition met en scène une quinzaine d'œuvres présentées par un casting prestigieux, où figurent notamment les peintres Aboudia et Yéanzi, le sculpteur Salif Diabagaté… Les participants ont reçu des extraits de livres de Kourouma et ont été invités à s'en inspirer pour créer leurs propres œuvres. Pascal Konan, artiste plasticien, signe ainsi la toile Les Couleurs des Indépendances, en référence au premier roman de Kourouma, Les Soleils des Indépendances.« Moi, j'ai dû illustrer une partie de ce livre, qui propose une lecture, ou une relecture des temps coloniaux. Donc, dans la Toile, il y a une grande répartition du bleu, du blanc et du rouge, pour montrer la domination du pays colonisateur. Et puis, ensuite, le jaune, qui symbolise le soleil d'Afrique, vient pour dire qu'en Afrique, il y a eu des gens qui se sont battus. Pour moi, c'est une œuvre assez symbolique. On a essayé de résumer tout ça en image, parce qu'on estime qu'une image vaut mille mots ».À écouter aussiYambo Ouologuem et Ahmadou Kourouma, les jumeaux de 1968Quand les arts visuels ravivent la mémoire littéraireIl peut sembler paradoxal de rendre hommage à un écrivain avec une exposition d'arts plastiques… Mais le directeur de La Rotonde, Yacouba Konaté, dit croire « qu'aucune discipline ne peut vivre en autarcie ».« Je pense qu'une discipline vit, survit, se développe, par la connexion, par la collaboration avec les autres disciplines, explique-t-il. Ahmadou Kourouma, c'était un ami. J'ai vu l'immense travail qu'il faisait pour construire ses textes, les produire, les peaufiner. Vraiment, c'est un orfèvre, c'est un bijoutier. Donc, je me suis promis de faire un événement sur lui, puisque je suis, moi, un universitaire qui considère que les arts visuels ont un impact, une efficacité de communication plus forte que la littérature au sens ordinaire du terme ».Yacouba Konaté dit même avoir guéri la panne d'inspiration de l'un des sculpteurs avec lesquels il collaborait en 2001, Yacouba Touré, en lui faisant lire Allah n'est pas obligé d'Ahmadou Kourouma.« Cette lecture a produit une étincelle créative chez ce sculpteur, qui était l'un des meilleurs de sa génération. Et j'ai voulu reprendre ce procédé avec des artistes contemporains ».Une initiative saluée par la veuve de l'écrivain, Christiane Kourouma, qui se réjouit de voir son œuvre toujours célébrée, 22 ans après sa mort. « Je vis encore avec lui jour et nuit. Je lis encore ses livres, je lis tout ce qu'on a pu écrire sur lui… Tout ce que je vois ici, toutes ses photos, je les connais par cœur ».L'exposition Inspirations Kourouma restera visible à la Rotonde jusqu'au 21 mai.À lire aussiDe l'apprentissage brutal du français au Prix Renaudot: le parcours d'Ahmadou Kourouma
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Christophe Ono Dit Biot pour son livre « La mer intérieure » paru aux éditions de l'Observatoire. À propos du livre : « La mer intérieure » paru aux éditions de l'Observatoire Entre souvenirs d'enfance, petites mythologies marines, trésors de la littérature et bestiaire aquatique, Christophe Ono-dit-Biot nous propose une fascinante déclaration d'amour à la mer. « Tout le monde sait, aujourd'hui, combien la mer nous est essentielle. Essentielle, même, à notre survie. Mais sait-on que si la mer meurt, c'est aussi un imaginaire qui meurt ? Un immense réservoir de connaissances, mais aussi de rêves, d'aventures, d'émerveillements, de littérature, d'oeuvres d'art, d'expériences fondatrices qui ont toujours permis aux êtres humains de donner corps à leurs désirs d'ailleurs, de recommencement, de sagesse ? C'est cet imaginaire que je veux, ici, partager, en racontant ma mer intérieure à travers quelques histoires d'eau. Ces textes, j'aurais pu les glisser dans des bouteilles confiées aux vagues. Ils dessinent les contours d'un cabinet de curiosités personnel et nomade, le petit musée aquatique que je porte en moi. Puisse-t-il donner à d'autres des raisons supplémentaires d'aimer la mer. » Christophe Ono-dit-Biot, né au Havre le 24 janvier 1975, est un journaliste et écrivain. Il est directeur adjoint de la rédaction de l'hebdomadaire Le Point, où il est notamment responsable des pages « Culture ». Il est également l'auteur de romans, dont Désagrégé (Prix Edmée de La Rochefoucauld 2001), Birmane (Prix Interallié 2007), Plonger (Prix de l'Académie Française 2013) et Croire au merveilleux (paru en 2017). Il intervient dans La Matinale de Canal+, où il interroge une personnalité dans le cadre d'une rencontre intitulée « La Promesse de l'Aube ». Il tient aussi une chronique littéraire hebdomadaire sur France Info. Il participe à l'émission politique de BFM TV, BFM 2012, animée par Olivier Mazerolle, et participe en 2011-2012 à l'émission Avant-premières, présentée par Élisabeth Tchoungui, sur France 2 puis rejoint France Culture à la rentrée 2014. En septembre 2015, il rejoint TF1 et présente Au fil de la nuit. Christophe Ono-dit-Biot est né au Havre en 1975, Ecrivain et journaliste, agrégé de lettres, il est l'auteur de sept romans traduits dans une douzaine de langues dont Birmane (Prix Interallié 2007) et Plonger (Grand Prix du roman de l'Académie française et Prix Renaudot des lycéens 2013), a signé deux livres avec les artistes Enki Bilai et Adel Abdessemed et un essai sur l'Antiquité, La Minute antique.
durée : 00:24:42 - L'invité de 8h20 - Aujourd'hui dans le grand entretien, nous recevons l'écrivain voyageur Sylvain Tesson, Prix Renaudot, il publie son nouveau livre consacré aux "stacks", intitulé “Les piliers de la mer” (Albin Michel).
Quel lien secret peut bien réunir Isaac Newton, une étudiante en philosophie, un brillant physicien, une romancière obsessionnelle et un vieux Chinois ? C'est l'enjeu de ce roman envoûtant qui, du laboratoire de Cambridge au triangle des Bermudes, du synchrotron de Paris-Saclay au monde du XXIIIe siècle, nous entraîne dans une course folle à travers le temps – dimension mystérieuse que chacun tente de maîtriser dans l'espoir d'y trouver son bonheur. Que pèse une vie ? Présent, passé et futur ont-ils un sens ? Avec Les Maîtres du temps, Stéphanie Janicot, Prix Renaudot du livre de poche pour La Mémoire du monde, revient sur un thème qui lui est cher et livre une réflexion pénétrante sur le temps, les destinées humaines et le pouvoir de l'imagination. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Caroline Gutmann reçoit Stéphanie Janicot pour son livre « Les Maîtres du temps » paru aux éditions Albin Michel À propos du livre : « Les Maîtres du temps » paru aux éditions Albin Michel " Captivant." Marianne Première sélection du Prix Flaubert Quel lien secret peut bien réunir Isaac Newton, une étudiante en philosophie, un brillant physicien, une romancière obsessionnelle et un vieux Chinois ? C'est l'enjeu de ce roman envoûtant qui, du laboratoire de Cambridge au triangle des Bermudes, du synchrotron de Paris-Saclay au monde du XXIIIe siècle, nous entraîne dans une course folle à travers le temps - dimension mystérieuse que chacun tente de maîtriser dans l'espoir d'y trouver son bonheur. Que pèse une vie ? Présent, passé et futur ont-ils un sens ? Avec Les Maîtres du temps, Stéphanie Janicot, Prix Renaudot du livre de poche pour La Mémoire du monde, revient sur un thème qui lui est cher et livre une réflexion pénétrante sur le temps, les destinées humaines et le pouvoir de l'imagination. " Stéphanie Janicot signe un livre surprenant et énigmatique sur le temps qui passe." Version Femina Biographie de l'auteur Après avoir été rédactrice en chef du magazine Muze, Stéphanie Janicot est aujourd'hui journaliste littéraire à La Croix et Notre temps. Elle a écrit 21 livres dont Dans la tête de Shéhérazade, La mémoire du monde (Prix Renaudot poche) et plus récemment Le réveil des sorcières publié en 2020 aux éditions Albin Michel. Elle est élue depuis le 6 Mai 2021, comme membre du prix Renaudot.
Le film Yambo Ouologuem, la blessure, du journaliste Kalidou Sy, est sélectionné dans deux catégories de la 29e édition du Fespaco, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, au Burkina Faso (du 22 février au 1er mars prochain). Ce documentaire d'une heure et quart, tourné en France, au Mali, aux États-Unis et au Canada, revient sur la vie du Malien Yambo Ouologuem, premier auteur africain à recevoir le prestigieux prix littéraire Renaudot en 1968. Trois ans plus tard, il est accusé d'avoir plagié de grands auteurs occidentaux, une affaire jamais résolue car il n'y a jamais eu de procès. Mais la polémique entraîne la chute de Yambo Ouologuem, qui passe alors en quelques mois de star de la littérature francophone à l'anonymat le plus complet. Kalidou Sy s'est rendu sur ses traces l'an dernier, dans le centre du Mali. Il est l'invité de Kaourou Magassa. RFI : Vous êtes d'origine sénégalaise, vous avez été correspondant au Sahel pour la chaine d'information France 24 basé au Burkina Faso. Qu'est-ce qui vous a amené, vous, jeune journaliste à vous intéresser à l'auteur malien Yambo Ouologuel né en 1940 et décédé en 2017 ?Kalidou Sy : Tout est parti de l'écriture d'un ouvrage collectif sur la Françafrique intitulé « La Françafrique, l'Empire qui ne veut pas mourir », aux éditions du Seuil. C'était en 2020. C'est un ouvrage collectif et moi j'étais chargé, avec ma consœur Fanny Pigeaud, du chapitre intellectuel et africain contre la Françafrique et dans mes recherches, j'ai découvert des auteurs africains que je connaissais déjà comme Amadou Hampaté Ba, Ahmadou Kourouma, Med Hondo, Ousmane Sembène et il y avait un nom, Yambo Ouologuem, dont je n'avais jamais entendu parler. J'ai fait des recherches, j'ai vu un destin incroyable, une histoire incroyable et je me suis dit à la fin de l'écriture de ce chapitre que je ne pouvais pas en rester là et qu'il fallait absolument en faire un documentaire, car j'avais remarqué que de nombreuses personnes ne connaissaient pas Yambo Ouologuem et son œuvre.Yambo Ouologuem est le premier africain à recevoir le Prix Renaudot en 1968. Auteur du Devoir de violence, il reçoit les éloges du Tout-Paris littéraire. Pourtant son livre est très mal reçu en Afrique. Pouvez-vous nous en expliquer les raisons ?Il faut se replacer dans le contexte. On revient en 1960 où il y a une vingtaine de pays africains qui se libèrent d'une domination et de la colonisation européenne. Et à cette époque, la tendance était plutôt de magnifier et valoriser l'Afrique et Yambo Ouologuem arrive avec le Devoir de violence, qui est un véritable brûlot à l'époque, parce que dans son livre, il dit que bien avant la colonisation européenne en Afrique, il existait de l'esclavage interafricain des guerres interafricaines, de l'esclavage arabo-africain et à cette époque ça a été très mal perçu en 1968. Il faut savoir aussi que des écrivains par exemple, le président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, qui était aussi un poète ont violemment critiqué Yambo Ouologuem. Léopold Sédar Senghor parlait selon l'un des témoignages de votre film de trahison : les mots sont très durs à l'encontre de l'écrivain malien….Oui, les mots sont très durs. Il a qualifié le livre d'affligeant et il a accusé Yambo Ouologuem de nier ses ancêtres. Il faut savoir qu'il y a eu une passe d'armes entre Yambo Ouologuem et Senghor, une passe d'armes qui ne dit pas ses mots. Je peux vous citer un épisode où Yambo Ouologuem lors d'une interview à la télévision française a eu cette phrase où il disait, « la négraille a profité du colonialisme pour s'abreuver de culture blanche et pour mieux s'élever parmi les Noirs ». Quand il parle de « négraille », il parle surtout de négritude. Je pense que Senghor l'a pris pour lui-même et c'est pour ça qu'il a une virulence dans ses propos envers Yambo Ouologuem. Il faut savoir aussi qu'à l'époque, il n'y a pas beaucoup d'auteurs africains qui ont salué l'œuvre de Yambo Ouologuem.L'année 1972 est un point de bascule pour Yambo Ouologuem. Il est accusé de plagiat, il est vilipendé, conspué sans que sa défense ne soit entendue. Il retourne au Mali dans la ville de Sévaré. Vous y êtes allé l'an dernier en quête des témoignages de sa famille. Racontez-nous ce que vous avez découvert sur lui ? Et comment a-t-il vécu ?Tout d'abord, j'ai décidé d'aller à Sévaré parce que dans mes recherches, il n'y avait pas beaucoup de traces de Yambo Ouologuem du Mali. On connaissait beaucoup le Yambo Ouologuem français, l'écrivain provocateur, mais lorsqu'il est rentré au Mali, on a perdu sa trace. Il y avait Christopher Wise, un universitaire américain, qui est parti le voir en 1997, qui a écrit un livre À la recherche de Yambo Ouologuem, mais on n'avait pas trop trace de Yambo Ouologuem au Mali. Donc je suis parti à Sévaré. Alors ce que j'ai découvert, c'est qu'en 1974, il fait un premier retour au Mali et les gens l'ont décrit comme une personne malade. Il était enflé d'après leurs dires et même certains disaient empoisonnés, mais ça reste à prouver. En 1976 Yambo Ouologuem tente de revenir en France pour, « faire la paix » avec son éditeur le Seuil afin de repartir sur un nouveau pied, mais le Seuil n'a pas voulu, donc il est rentré définitivement au Mali. Et au Mali, Yambo Ouologuem s'est retiré et a vécu reclus, il passait ses journées, d'après les témoignages de ses proches, à la mosquée, il est devenu très croyant. Il jeûnait de nombreux jours dans l'année et sa relation avec ses enfants, c'était une relation aimante, mais il ne voulait pas que ses enfants découvrent son passé français. Son fils, Ambibé, m'a témoigné que, par exemple, Yambo Ouologuem leur interdisait d'aller à l'école française, il préférait qu'il aille dans une école arabophone. Donc Il passait son temps à la mosquée, il changeait souvent de mosquée, il n'avait pas beaucoup d'amis. Il voulait vivre seul et très certainement que la blessure était tellement forte qu'il voulait oublier ce qui s'était passé en Europe et en France. Justement, ce retour au Mali était pour Yambo Ouologuem une blessure, vous l'avez rappelé, et c'est d'ailleurs le titre de votre documentaire. Pensez-vous qu'il aurait été autant honni s'il n'avait pas été africain ?Jean-Pierre Cordier, qui était son camarade au lycée Chaptal à Paris, il a vécu ça comme du racisme. Il dit qu'il y a beaucoup d'auteurs qui ont été accusés de plagiat qui ont eu un procès et qui ont pu réécrire. Jean-Pierre Orban, qui a fait une longue recherche sur le cas Yambo Ouologuem, lui aussi dit dans le documentaire que très certainement, il y avait du racisme. À l'époque lorsque Yambo Ouologuem a été accusé de plagiat, beaucoup de journalistes français remettaient en cause tout d'un coup le fait qu'un Africain ait pu écrire une telle œuvre, d'une telle qualité. Les mêmes qui l'avaient encensé lorsqu'il a eu le prix Renaudot l'ont lâché. Donc très certainement qu'il y a eu une part de racisme…Par ses soutiens et ses admirateurs Yambo Ouologuem est considéré comme un génie littéraire. L'auteur Mohamed Mbougar Sarr lui a consacré en 2021 un roman victorieux du prix Goncourt. Vous réalisez, vous, un documentaire sur sa vie. Selon vous, assiste-t-on à une forme de réhabilitation posthume de l'auteur malien ?La réhabilitation n'a pas commencé avec mon documentaire. En 2002, l'éditeur Pierre Astier a décidé de rééditer Le devoir de violence aux éditions Serpent à Plumes avec l'accord de sa famille en France. Ensuite, en 2015, Jean-Pierre Orban et Sami Tchak ont décidé de rééditer Les mille et une bibles du sexe, l'un des livres de Yambo Ouologuem. C'est un livre qui ne parle pas du tout d'Afrique, c'est un livre érotique à la limite de la pornographie qui se moque de la sexualité de la bourgeoisie parisienne et de province. C'est ça tout le génie de Yambo Ouologuem. Il peut écrire un livre sur un empire africain, et aussi un livre sur la sexualité blanche ; un livre à la manière d'un Sade ! Et puis arrive Mohamed Mbougar Sarr en 2021 avec son roman La plus secrète mémoire des hommes qui obtient, clin d'œil du destin, le prix Goncourt. Donc c'est vrai qu'il y a une certaine réhabilitation du Yambo Ouologuem mais malheureusement, à chaque fois qu'il y a un engouement, c'est retombé. Avec mon documentaire, j'espère que cet engouement va rester pour Yambo Ouologuem et j'espère que Yambo Ouloguem restera dans le débat parce qu'il mérite d'être dans le débat et qu'il s'installe sur la table des plus grands auteurs africains.
Pour soutenir mon travail, abonnez-vous à ma newsletter sur Substack.Régulièrement, l'équipe de Folie Douce partage avec vous les extraits les plus marquants des épisodes du podcast. Cette semaine, Gaël Faye, qui vient d'obtenir le Prix Renaudot, évoque ses difficultés à parler de son premier livre, Petit Pays, avec sa famille, du retour au Rwanda, et de l'importance des récits sur la reconstruction de la jeunesse rwandaise.Retrouvez cet épisode en entier sur toutes vos plateformes de podcast.-----------------------------------------------------Gaël Faye dans Folie Douce, ça fait un moment qu'on y pensait, qu'on essayait d'organiser l'enregistrement, et puis finalement c'est le premier invité de la saison 2 de Folie Douce, pour un épisode de rentrée très spécial.Auteur d'un livre primé et bestseller, Petit Pays, Gaël Faye revient avec Jacaranda, qui retrace les répercussions du génocide au Rwanda, depuis 1994. Au micro de Lauren Bastide, il raconte l'enfance, le Burundi, “paradis de l'enfance subtilisé”, et son arrivée au Rwanda à 12 ans. Lui qui a pu ressentir une pression au moment de l'écriture de son deuxième livre, qualifie le succès du premier comme ayant pu être écrasant. Gaël Faye évoque aussi le métissage, et la génération suivant le génocide rwandais, la notion de pardon, et l'effort de reconstruction. Des difficultés rencontrées toute sa vie à échanger avec ses proches, qui avaient vécu dans leur chair le genocide, est né le silence post-traumatique et le poids de la transmission de ce traumatisme transgénérationnel. D'où peut-être la peur d'ouvrir par la thérapie une porte qui l'empêcherait de continuer à créer. ➡️ Rejoignez la communauté sur Instagram.➡️ Abonnez vous à la newsletter pour recevoir des conseils de professionnels de la santé mentale, des recommandations de livres et une curation de contenus, événements et podcasts.Folie Douce est disponible gratuitement sur toutes les plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer, PodcastAddict, Amazon Music ..Si vous avez aimé cet épisode, laissez nous des étoiles ⭐ et abonnez vous pour ne rater aucun nouvel épisode.Folie Douce donne la parole à des artistes, des militant·es, penseur·euses pour explorer leur parcours de santé mentale à la lumière de leur travail artistique ou politique. Ce podcast a pour vocation de faire émerger des récits à la première personne. Les propos de ses invité·es n'ont pas valeur d'expertise. Le terme « folie » est employé ici à des fins de renversement du stigmate et de réappropriation d'une identité habituellement imposée et marginalisée. -------------------Folie Douce est une émission produite par Lauren Bastide.Générique : Lauren Bastide et Marion Emerit sur une musique composée par Irma.Montage et mixage : Marion Emerit.Programmation et coordination : Marie Laurence-Chérie assistée de Lou Ozanam-Simon.Partenariats : The Podcast Bureau / melanie@thepodcastbureau.frConsultant : Morgan Noam
De Méindeg (4.11.) goufen de prestigiéise Prix Goncourt an deen e bësse manner prestigiéise Prix Renaudot verginn - an et koum zu kenge groussen Iwwerraschungen. De Favorit Kamel Daoud krut de Goncourt fir säi pechschwaarze Roman "Houris" an de Gaël Faye, zweete Favorit, gouf mam Renaudot fir säi stilistesch méi liichten, thematesch awer änlech donkele Roman "Jacaranda" ausgezeechent. De Jeff Schinker huet déi zwee Bicher gelies - a verréit eis, ob d'Jurye sech richteg entscheet hunn.
C'est un jeune homme de 96 ans, Serge Rezvani, qui est Prix Renaudot poche 2024 pour "les années-lumières". Il a créé toute sa vie peignant, travaillant pour le théâtre, pour la chanson. Il a de nombreuses et nombreux admirateur-ices dont Helena Noguera qui l'accompagne sur le plateau et qui l'a chanté, notamment quelques unes des plus belles chansons françaises comme " le tourbillon de la vie" ou "la mémoire qui flanche".Tous les soirs, du lundi au vendredi à 20h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent les personnalités et artistes qui font l'actualité.
Dans ce roman très pudique, finaliste des Prix Renaudot et Femina, l'auteur nous raconte les retrouvailles entre un père et sa fille, dans le cadre magnifique de l'île de Naoshima au Japon, totalement dédiée aux arts et à la culture.
L'ancien flic signe un roman historique sur la Guerre d'hiver qui opposa en 1939 la Russie et la Finlande, et sur son héros, un tireur aux capacités exceptionnelles. Avec ce livre, Olivier Norek se place en tête des ventes et il est sélectionné pour les Prix Renaudot et Interallié.
Ce journaliste devenu romancier a obtenu le Prix Renaudot avec « la disparition de Joseph Mengele ». Il publie « Mésopotamia », où il raconte le destin de la femme la plus puissante de l'empire britannique, dans les années 1920.
durée : 00:49:59 - Les Nuits de France Culture - "Un livre, des voix" proposait, en 1968, un entretien avec Yambo Ouologuem, lauréat du Prix Renaudot pour son roman "Le Devoir de violence". Il évoquait les sources partagées du colonialisme, aux racines multiples : les notables africains, la conquête arabe et, enfin, l'homme blanc. - invités : Yambo Ouologuem Écrivain
Chaque année, au mois de mai, le jury du prestigieux prix du Renaudot se réunit pour établir sa traditionnelle liste de romans et d'essais de la saison. En 2024, parmi les douze romanciers, on retrouve des auteurs confirmés tels Charles Dantzig, Jean-Paul Enthoven, Olivier Rolin, Philippe Sollers et, parmi les dix essayistes, on relève les noms de François Sureau, Nathan Devers ou encore Pascal Bruckner. De quoi donner des idées aux lecteurs ! Mais comment faire son choix ? Dans ce nouvel épisode du Moment des Livres, Alice Develey, journaliste au Figaro Littéraire, reçoit Mohammed Aïssaoui pour parler de Si le Soleil s'en souvient de Jean-Paul Enthoven, L'Oiseau des Français de Yasmina Liassine et Apologie des bulles de savon de Pierre Zaoui.Vous pouvez retrouver Le moment des Livres sur Figaro Radio, le site du Figaro et toutes les plateformes d'écoute. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner et à donner votre avis !Montage et mixage : Léa GerakosHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
«Die Stadt und ihre ungewisse Mauern» von Haruki Murakami, «Weiss» von Sylvain Tesson und «Mir geht es gut, wenn nicht heute, dann morgen» von Dirk Stermann – dies die drei aktuellen Bücher am SRF1 Literaturstammtisch. Haruki Murakamis neuer Roman «Die Stadt und ihre ungewisse Mauern» spielt in zwei Welten: in einer geheimnisvoll-magischen sowie in einer realen Kleinstadt. In der magischen Welt ist vieles anders als in der realen. Die Menschen haben keine Schatten, die Uhren keine Zeiger, und immer wieder trifft man auf Einhörner, die sterben, wenn es schneit. Ein namenloser Erzähler folgt seiner Jugendliebe an diesen merkwürdigen Ort, um später wieder in die reale Welt zurückzukommen. Jennifer Khakshouri, die das Buch auch für den Literaturclub gelesen hat, lobt Murakamis Sprache, zieht sonst aber eine durchzogene Bilanz. Der französische Reiseschriftsteller Sylvain Tesson hat für sein Nature Writing schon bedeutende Preise erhalten, u.a. den Prix Renaudot für «Der Schneeleopard». In seinem neuen Reisebericht «Weiss» schildert Sylvain Tesson die Geschichte einer Alpenüberquerung von Menton nach Triest, über Italien, die Schweiz, Österreich und Slowenien. Eine 1.600 Kilometer lange Expedition zwischen Himmel und Erde. Und ein Buch wie eine Meditation, findet Annette König. Der Buchtipp der Woche schliesslich stammt von Michael Luisier. Er empfiehlt den Roman über die österreichisch-amerikanische Psychoanalytikerin Erika Freeman «Mir gehts gut, wenn nicht heute, dann morgen» des Schriftstellers und Fernsehkomikers (Willkommen Österreich) Dirk Stermann. Buchhinweise: * Haruki Murakami. Die Stadt und ihre ungewisse Mauer. Aus dem Japanischen von Ursula Gräfe. 640 Seiten. Dumont, 2024. * Sylvain Tesson. Weiss. Aus dem Französischen von Nicola Denis. 256 Seiten. Rowohlt, 2023. * Dirk Stermann. Mir geht es gut, wenn nicht heute, dann morgen. 255 Seiten. Rowohlt, 2023.
Charlotte by David Foenkinos is the choice for this month's Church Times Book Club. On the podcast this week, Emily Rhodes, who has written this month's essay about the book, is in conversation with Sarah Meyrick. Charlotte, translated into English by Sam Taylor, retells the tragic story of a Jewish artist, Charlotte Salomon, who died with her unborn baby in Auschwitz at the age of 26. Fleeing Berlin to escape Hitler's reign of terror, the young artist found refuge in the south of France before her final transportation to the concentration camp. It was during this time that she created most of her work, a series of autobiographical paintings imbued with a sense of urgency and foreboding. The book is written in verse form. Each sentence is separated by a single line of spacing. Its lyrical style, while not sentimental in tone, adds poignancy and pace to the short story. David Foenkinos is an award-winning French novelist and screenwriter. He is the author of 18 novels, all of which have been translated into more than 40 languages. Charlotte won both the Prix Renaudot and the Prix Goncourt des Lycéens in 2014. Charlotte by David Foenkinos is published by Canongate at £9.99 (Church Times Bookshop £8.99); 978-1-78211-796-4. https://chbookshop.hymnsam.co.uk/books/9781782117964/charlotte?vc=CT506 Read Emily's essay here: https://www.churchtimes.co.uk/articles/2024/5-january/books-arts/book-club/book-club-charlotte-by-david-foenkinos Emily Rhodes is a writer and journalist, whose features and reviews have appeared in publications including the Financial Times, The Spectator, The Guardian, and the TLS. Find out about Emily's Walking Book Club at https://emilyswalkingbookclub.substack.com The Church Times Book Club is run in association with the Festival of Faith and Literature: https://faithandliterature.hymnsam.co.uk Sign up to receive the free Book Club email once a month. Featuring discussion questions, podcasts and discounts on each book: churchtimes.co.uk/newsletter-signup Discuss this month's book at facebook.com/groups/churchtimesbookclu
Ann Scott est l'auteure, entre autres, de « Superstars » (Flammarion, 2000), « Cortex » (Stock, 2017) et « La Grâce et les Ténèbres » (Calmann-Lévy, 2020). Avec « Les Insolents », son dixième roman, elle remporte le prestigieux Prix Renaudot en 2023. "À la sortie de la petite gare, en sentant la moiteur dans l'air et en voyant les palmiers sur le parking, elle a eu l'impression de débarquer dans un autre coin que le Finistère, quelque chose d'étrangement chaud, humide, enveloppant, et elle a su qu'elle allait être bien ici."Alex, Margot et Jacques sont inséparables. Pourtant, Alex, compositrice de musique de films, a décidé de quitter Paris. À quarante-cinq ans, installée au milieu de nulle part, elle va devoir se réinventer. Qu'importe, elle réalise enfin son rêve de vivre ailleurs et seule.Après La Grâce et les Ténèbres, Ann Scott livre un roman très intime. Son écriture précise et ses personnages d'une étonnante acuité nous entraînent dans une subtile réflexion sur nos rêves déçus, la solitude et l'absurdité de notre société contemporaine.(Présentation des éditions Calmann-Levy)
Cette semaine, « Au bonheur des livres » réunit deux personnalités qui reviennent avec brio sur leur passé… Dan Frank, l'auteur-scénariste multi-plébiscité de « La séparation » (Prix Renaudot), raconte ainsi dans « L'arrestation » (Ed. Grasset) un épisode de sa vie sur lequel il était toujours resté discret : au début des années 1980, pour avoir un peu trop naïvement frayé avec le groupe Action directe, il a été arrêté par la police et condamné à plusieurs mois de prison. Cette expérience longtemps dissimulée l'a littéralement traumatisé, en conditionnant d'une certaine façon sa vie entière, comme il l'explique à Guillaume Durand, qui accueille également un très grand témoin des cinquante dernières années, Jean-Marie Périer. Le photographe star de « Salut les copains » et de tout ce que la hype comptait de personnalités dans les années 1960-70, tient dans « Mes nuits blanches » (Ed. Calmann-Lévy) la chronique douce-amère de ses souvenirs, en livrant entre deux anecdotes une très belle réflexion sur le temps qui passe et la valeur des amitiés. Rendez-vous à ne pas manquer avec deux artistes remarquables, à la sensibilité à la fois souriante et écorchée ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 03:00:27 - Le 6/9 - par : Mathilde Khlat, Benjamin Dussy, Marion L'hour, Ali Baddou - Aujourd'hui dans le 6-9, l'historienne Valérie Igounet vient parler de sa BD "Crayon Noir" à 6h20. A 7h50, discussion avec la romancière Lilia Hassaine, Prix Renaudot des lycéens 2023. Et à 8h20, un plateau spécial "Otages" avec l'avocat Patrick Klugman et le journaliste Georges Malbrunot. - réalisé par : Marie MéRIER
durée : 00:49:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - "Un livre, des voix" proposait, en 1968, un entretien avec Yambo Ouologuem, lauréat du Prix Renaudot pour son roman "Le Devoir de violence". Il évoquait les sources partagées du colonialisme, aux racines multiples : les notables africains, la conquête arabe et, enfin, l'homme blanc. - invités : Yambo Ouologuem Écrivain
durée : 00:25:44 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - L'émission "Le goût des livres" avait invité l'écrivain Georges Perec, alors qu'il venait de recevoir le Prix Renaudot pour "Les Choses". L'émission construite sous forme de commentaires et de lectures de l'ouvrage, s'achevait par un entretien avec Georges Perec qui analysait son livre. Dans cette émission "Le goût des livres - Georges Perec", diffusée pour la première fois le 7 décembre 1965, Etienne Lalou effectuait une comparaison entre Georges Perec qui venait de se voir attribuer le Prix Renaudot pour son livre Les Choses et Jacques Borel auteur du roman L''Adoration prix Goncourt de la même année. * Selon Etienne Lalou : Seul des deux L'Adoration se présente officiellement comme un roman tandis que Les Choses porte en sous-titre Une histoire des années soixante. Jacques Borel parle de lui, Georges Perec nous parle de nous-mêmes, c'est sans doute là la plus grande différence. L'émission se présentait comme une suite de commentaires et de lectures d'extraits des Choses, elle s'achevait avec un entretien de Georges Perec qui analysait son propre travail d'écriture dans Les Choses , ainsi que la genèse de l'oeuvre : Je voulais écrire, comme tout le monde, un livre de 800 pages, comme L'Education sentimentale ou bien Le Comte de Monte-Cristo ou Moby Dick [...] J'ai commencé une espèce de roman d'aventures et petit à petit ce livre s'est mis à tourner autour d'un certain nombre de choses impossibles, par exemple j'ai ressenti l'impossibilité d'écrire un dialogue. Ensuite une espèce d'impossibilité de créer des personnages, des types sociaux, comme chez Balzac ou Stendhal. Puis mon projet est devenu plus clair. J'ai voulu écrire un livre sur l'argent, enfin sur le bonheur, sur la publicité, sur le monde moderne, sur les rues. Ce n'était pas un sujet littéraire alors j'ai conçu ce livre, d'une part comme une étude de milieu, plutôt que de personnes, et comme la relation que des personnages peuvent entretenir avec des choses. C'est comme un roman d'avant l'existence. Je tends vers une espèce d'autobiographie continuelle qui est l'écriture elle-même, je tends vers une espèce d'exploration, mais j'avais besoin d'abord, avant de faire vivre des personnages, [...] il fallait que je décrive cette terre inconnue qui me semble être certains aspects du monde contemporain. Par Etienne Lalou Lecture Pierre Leproux Le goût des livres - Georges Perec - 1ère diffusion : 07/12/1965 Indexation : Sandrine England, Documentation sonore de Radio France Archive Ina-Radio France
Le romancier, qui est aussi professeur depuis une vingtaine d'années, met en scène une émeute dans un lycée de banlieue et décortique tous les événements - significatifs ou anodins - qui conduisent à cette bouffée de violence. Le livre est en lice pour le Prix Renaudot.
En marge des Rencontres de la photographie d'Arles, écoutez la journaliste Lauren Bastide en conversation avec l'ambassadrice et porte-parole de la Maison, Charlotte Casiraghi, ainsi que les écrivaines Alice Ferney et Muriel Barbery. À l'occasion de l'édition estivale des Rendez-vous littéraires rue Cambon, elles échangent à propos des lectures qui les ont marquées, de l'aventure qu'est l'écriture d'un roman et de leurs processus créatifs.© Actes Sud. Herman Melville, Moby Dick, 1851.Léon Tolstoï, Guerre et Paix, 1867. Traduction par Irène Paskévitch, 1901.Pierre Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses, 1782.Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1857.© CIDJ.Muriel Barbery, Une gourmandise © Éditions Gallimard, 2000.Alice Ferney, Le ventre de la fée © Actes Sud, 1993.Muriel Barbery, L'élégance du hérisson © Éditions Gallimard, 2006.© Flammarion.Alice Ferney : « Annie Ernaux n'a jamais écrit pour plaire et elle a eu le courage de déplaire » © entretien par Bruno Corty / lefigaro.fr / 06.10.2022.Annie Ernaux, La place © Éditions Gallimard, 1983.© Prix Renaudot. Tous droits réservés.Annie Ernaux, Passion simple © Éditions Gallimard, 1991Annie Ernaux, Les années © Éditions Gallimard, 2008.Alice Ferney, Deux innocents © Actes Sud, 2023.Gustave Flaubert, Salammbô, 1862.Muriel Barbery, Une heure de ferveur © Actes Sud, 2022.Muriel Barbery, Une rose seule © Actes Sud, 2020.Gustave Flaubert, L'Éducation sentimentale, 1869Alice Ferney, L'Élégance des veuves © Actes Sud, 1995.Tran Anh Hung, L'Odeur de la papaye verte © Lazennec, 1993.
Un premier grand voyage autour du monde à vélo, alors qu'il est encore tout jeune, scelle son destin. Partir devient alors un programme, l'exercice euphorisant mais aussi exigeant de sa liberté un objet de création.Sylvain Tesson transforme ses aventures en livres. Des livres pour faire rêver ou, mieux encore, pour donner envie de secouer notre sédentarité paresseuse. L'auteur, véritable orfèvre des mots, préfère parler de sa capacité à « s'ébrouer ».Et il s'est beaucoup ébroué sur les nombreuses routes de l'aventure depuis une trentaine d'années. À vélo, en ski, suspendu à la paroi des plus hautes montagnes, en side-car ou, plus simplement, à pied. Le mouvement est une promesse renouvelée. Tesson est à la recherche de la beauté d'un monde qui échappe aux touristes. À la recherche de lui-même sans doute aussi!Les choses vues diraient Hugo mais aussi senties, encaissées par le corps, et toujours notées dans ses fidèles petits cahiers d'écriture se transforment depuis une trentaine d'années en récits.L'œuvre de Sylvain Tesson a été récompensée des prix Goncourt de la nouvelle, du Médicis de l'essai et par le prix Renaudot pour La Panthère des neiges.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:12:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Ce "Poésie sur parole" rend hommage à René Depestre, l'un des poètes majeurs de la négritude, en nous proposant des lectures de quelques-uns de ses poèmes. Homme révolté qui connut l'exil à de nombreuses reprises, René Depestre s'est installé tour à tour à Paris, à Prague, à Cuba. Il a été le compagnon de route des surréalistes et du mouvement de la négritude aux côtés de Senghor et d'Aimé Césaire. Ce "Poésie sur parole" est l'occasion de découvrir ou redécouvrir l'ouvre trop méconnue de ce poète haïtien qui reçut le Prix Renaudot en 1988. "Est rageusement poète l'homme ou la femme que consume la passion de déplacer sans cesse les bornes que l'on impose à la parole qui se tient debout, sans un mouvement, au milieu des éléments déchaînés de la terre : ni l'électricité du ciel ni celle de l'ordre social ne peuvent brûler les ailes de l'être en état de poésie avec le monde ! D'avoir respiré sur les hauteurs du ramier et de l'oiseau-charpentier lui permet de traiter le bois des tempêtes en bon camarade d'enfance. Aidez-moi à crier haro sur tous ceux qui veulent bourrer de paille sèche mon aventure de vivre à gauche juste derrière le cour du paradisier !" (René Depestre, En état de poésie) Par André Velter Lectures par René Depestre, Robert Liensol et Pascal N'Zonzi Poésie sur parole - René Depestre, 1ère partie (1ère diffusion : 21/01/1991) Archive Ina-Radio France
"Déjeunons sur l'herbe" aux éditions Bouquins. Entretien avec David Pigeret. Prix Renaudot de l'essai 2022.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Stéphanie Janicot pour son roman « Disco Queen » chez Albin Michel À propos du livre : « Disco Queen » paru aux éditions Albin Michel À l'approche de la retraite, Soizik décide de réaliser le rêve de sa vie : ouvrir une boîte disco dans son village. Aidée par son amie d'enfance et ses deux filles, le fantasme pourrait devenir réalité. Mais lorsqu'elle annonce vouloir faire venir John Travolta pour un revival de Saturday night fever et l'élection de la Disco Queen locale, plus personne n'y croit... Sous les paillettes, une réflexion sur la quête de légèreté dans un monde où tout devient pesant. Et si le bonheur était contagieux ? Stéphanie Janicot, l'autrice du Réveil des sorcières et de L'île du docteur Faust, Prix Renaudot Poche pour La Mémoire du monde, tisse un récit tout à la fois délicat et drôle. Après avoir été rédactrice en chef du magazine Muze, Stéphanie Janicot est aujourd'hui journaliste littéraire à La Croix et Notre temps. Elle a écrit 21 livres dont Dans la tête de Shéhérazade, La mémoire du monde (Prix Renaudot poche) et plus récemment Le réveil des sorcières publié en 2020 aux éditions Albin Michel. Elle est élue depuis le 6 Mai 2021, comme membre du prix Renaudot.
Invité.es : Mazarine Pingeot, Nathalie Kuperman, Simon Liberati et Thomas Lavachery. C'est le Prix Renaudot 2022. Simon Liberati raconte un moment clef de la vie des Rolling Stones, mis en lumière par ses propres démons. Un roman sulfureux qui va peut-être agité nos libraires : « Performance », publié aux Editions Grasset. Il sera question de philosophie pour les enfants et les parents. Un livre à plusieurs entrées pour tous les âges. Nathalie Kuperman et Mazarine Pingeot analysent le rêve, la différence, l'amour ou la compassion avec finesse : « Drôles d'histoires pour apprentis philosophes », publié aux Editions Flammarion Jeunesse. Vous découvrirez le roman belge d'un auteur qui s'était jusqu'alors consacré à la jeunesse. Une petite révélation. Thomas Lavachery raconte une adolescence pleine de liberté et de sensualité : « Le netsuke », publié aux Editions Esperluètes. Mais nous commençons cette émission avec l'actualité francophone de la semaine. C'est le rayon des Bande Dessinée qui est en tête des ventes en libraires, tous livres confondus. Avec le nouveau Lucky Luke, le dernier Riad Sattouf ou encore le nouvel album de Blake et Mortimer. Jean-Luc Fromental nous parle de Blake et Mortimer : « 8h à Berlin »,* publié aux Editions Blake et Mortimer. Présentation : Emmanuel KHERAD
Responsable des pages livres du magazine "Elle", critique littéraire, Olivia de Lamberterie est l'autrice d'un premier livre remarqué et couronné par le Prix Renaudot de l'essai, "Avec toutes mes sympathies" (2018)."Comment font les gens ?", le nouveau roman d'Olivia de Lamberterie, nous invite à faire une incursion dans l'intime féminin.Sous la pression invisible de la société, avec un regard lucide, Anna, quinquagénaire d'aujourd'hui, endosse tous les rôles de sa vie. A la fois fille, mère, épouse et femme active, elle n'hésite pas à sa mettre entre parenthèses pour maintenir un équilibre nécessaire dans le petit théâtre de sa vie.Avec objectivité et humour, Anna se dévoile et révèle le quotidien des femmes fait d'obligations, de renoncements mais aussi d'amour.
Le journaliste et écrivain français Simon Liberati sur son nouveau roman "Performance" (Grasset). Victime d'un AVC, un romancier de 71 ans est en panne, tétanisé, incapable d'écrire une ligne. La commande d'une mini-série sur les Rolling Stones par des producteurs en vue est un miracle inespéré. Il accepte sans hésiter, lui qui méprise les biopics, le milieu du cinéma et les inusables clichés sur les années pop. Voilà l'apprenti scénariste lancé dans un projet sur la première époque des Stones, entre l'arrestation de Keith Richards et Mick Jagger pour usage de stupéfiants, en 1967, et la mort stupéfiante de Brian Jones, en 1969. Intitulée Satanic Majesties, la série montrera comment des voyous, compilateurs de musique afro-américaine, devinrent en l'espace de deux ans les stars androgynes que l'on sait. Apaisé, le septuagénaire peut poursuivre la passion scandaleuse qu'il partage avec Esther, sa ravissante belle-fille de 23 ans. Mais tous deux le savent, leur amour sera éphémère. Il ne durera que ce que durera chez elle la beauté du diable, tandis que ses forces à lui déclinent tout aussi diaboliquement. D'où la coloration sombre et émouvante de leur histoire ; d'où la souffrance que leur cause la moindre séparation. L'écrivain de nouveau inspiré se prend au jeu de Satanic majesties. Par la grâce d'Esther, il renoue avec une part d'innocence et fait ressurgir Marianne Faithfull, Anita Pallenberg ou Brian Jones de l'abîme du temps. Et si l'innocence de l'homme s'enfuit avec les années, l'exceptionnel brio de ce roman prouve si besoin était le souffle éblouissant de Simon Liberati. Parfois burlesque, souvent bouleversante, addictive, effrénée, la plus belle aventure d'un écrivain saisissant au vol les dernières bribes que la vie lui accorde.
Au programme de C à vous la suite : Invitées : Brigitte Giraud et Françoise Chandernagor • C à vous : Spéciale prix littéraires ! • Le poignant roman récompensé par le Goncourt • Brigitte Giraud, Reine des prix littéraires • Prix Goncourt 2022 : le roman d'une enquête intime • Prix Goncourt : un siècle de légendes L'Oeil de Pierre Lescure - Des prix, en veux-tu en voilà ! Invités : Josyane Savigneau et Franz-Olivier Giesbert • Les prix littéraires ont du caractère ! • Dans les coulisses des prix littéraires • Parité : les prix littéraires ont-ils fait leur révolution ? • A chaque prix littéraire son caractère ! • Prix Renaudot : le frère rebelle du Goncourt ? Invité : Giuliano da Empoli, Grand prix du roman de l'Académie Française 2022 • Le mage du Kremlin : un roman d'une brûlante actualité • Le roman visionnaire sur les dérives de Poutine • Ces romans qui nous donnent envie de lire ! • Vénérables Jurés et auteurs consacrés ! L'ABC - Les actualités de Bertrand Chameroy
Du lundi au vendredi, Philippe Vandel fait le point sur un sujet de l'actualité média avec un invité. Aujourd'hui, Baptiste Liger, directeur de la rédaction de "Lire Magazine littéraire", pour parle de l'attribution du Prix Goncourt et du prix Renaudot.
Die belgische Autorin Amélie Nothomb (* 1967) verbrachte ihre Kindheit und Jugend als Tochter eines Diplomaten hauptsächlich in Fernost – derzeit lebt sie jedoch in Brüssel und Paris. Nothombs unverwechselbarer Humor, ihre spannenden Geschichten aus den bösesten Ecken der menschlichen Psyche, die Verknüpfung bekannter Fabeln, Mythen und Märchen mit autobiografischen Episoden – dies sind nur einige faszinierende Aspekte dieser fabelhaften Autorin. „Ambivalenz“ (Les prénoms épicènes, 2018), aus dem Französischen übersetzt von Brigitte Große, ist einerseits eine tragikomische Befreiungsgeschichte über Liebe, Rache und Vergeltung. Andererseits beschäftigt die Autorin sich mit Vater-Tochter-Dynamiken und dem Wert von gesellschaftlichem Ansehen. Als die schöne Reine Claude für den erfolgreicheren Jean-Louis verlässt, schwört Claude, sich an Reine zu rächen. Er verführt die naive Dominique und beginnt ein raffiniertes Lügenkonstrukt zu errichten, um seinen großen Racheplan makellos auszuführen. Alles verläuft nach Plan – bis nichts mehr nach Plan verläuft. Amélie Nothomb, geboren 1967 in Kobe, Japan, hat ihre Kindheit und Jugend als Tochter eines belgischen Diplomaten hauptsächlich in Fernost verbracht. In Frankreich stürmt sie mit jedem neuen Buch die Bestsellerlisten und erreicht Millionenauflagen. Ihre Romane erscheinen in über 40 Sprachen. Für ›Mit Staunen und Zittern‹ erhielt sie den Grand Prix de l'Académie française, für ›Premier Sang‹ den Prix Renaudot 2021. Amélie Nothomb lebt in Paris und Brüssel. Sandra Falke studierte Germanistik und Religionswissenschaften an der Universität Tartu in Estland und neuere deutsche Literatur an der Philipps-Universität in Marburg an der Lahn. Auf literarische Abenteuer begab Falke sich bereits im sechsten Lebensjahr in ihrem ersten Lesetagebuch. Aus kurzgefassten handschriftlichen Notizen im linierten Schulheft sind parallel zum Bachelor-, Master- und Promotionsstudium diverse Online-Formate erwachsen. Seit 2019 werden auf sandrafalke.com wöchentlich Rezensionen und Essays zu Klassikern, Sachbüchern und Neuerscheinungen der Weltliteratur veröffentlicht. Derzeit lebt Falke in Brandenburg, schreibt Kurzgeschichten und setzt sich für die kritische Reflexion literarischer Inhalte auf diversen virtuellen Plattformen ein.
Subscribe to Quotomania on Simplecast or search for Quotomania on your favorite podcast app!Annie Ernaux, née Duchesne, was born in 1940 in Lillebonne Normandy. A few years later her parents moved to Yvetot, where they kept a café and grocery shop in a working-class district of the town. She studied at a private Catholic secondary school in Yvetot, encountering girls from more middle-class backgrounds, and experiencing shame of her working-class parents and milieu for the first time. In 1958, at eighteen, she left home for the summer to look after children in a summer camp (colonie de vacances).During that summer, living for the first time with a group of people of her own age, she had her first sexual experiences, recounted in her recent work Mémoire de fille (A Girl's Story). In this same book, she also writes about her stay in London as an au pair in 1960, and her first attempt at Higher Education which took the form of primary teacher training in Rouen. At the end of the book we see Annie returning to Rouen from London to take a degree in literature, having abandoned her primary school teacher training course. She had also already written the first pages of her first, unpublished novel in London.The years that followed saw her married with two sons, qualifying as a secondary school teacher in two competitive examinations, the Capès and the still more prestigious agrégation, and teaching French in a secondary school in Annecy, Haute Savoie. One of her rare returns to Normandy coincided with her father's final illness and death in 1967. In 1974 Annie Ernaux published her first book, Cleaned Out, a fictionalized account of the illegal abortion she underwent in 1964, and her move from working-class to middle-class culture through education. In 1977 the family moved to Cergy-Pontoise, a new town in the Paris region. Ernaux eventually left secondary school teaching and took up a post at the Cned, Centre for Distance Education. She won both literary acclaim in the form of the Prix Renaudot, and a large readership with the publication of her account of her father's life, A Man's Place in 1983. After her divorce in the early 1980s, Ernaux remained in her house in Cergy, where she lives to this day. In 2000 she retired from her teaching post, and devoted herself to writing, and in 2008 published The Years, considered by many to be her crowning achievement in terms both of its content and innovative form, intertwining personal and collective history over six decades. The success of this work was recognized by the award of the Marguerite Duras and the François Mauriac prizes, and the English translation shortlisted for the Man Booker prize International.Her works overall have received the French language prize and the Marguerite Yourcenar prize, as well as publication of her almost complete works to date in the Quarto edition by Gallimard in 2011 (Ernaux is the first woman writer to be published in this series in her lifetime). In 2014 she was awarded an honorary doctorate by the University of Cergy-Pontoise. In October 2022, she was awarded the Nobel Prize in literature “for the courage and clinical acuity with which she uncovers the roots, estrangements and collective restraints of personal memory”.From https://www.annie-ernaux.org/biography/. For more information about Annie Ernaux:Simple Passion: https://www.sevenstories.com/books/3493-simple-passion“Nobel Prize in Literature is Awarded to Annie Ernaux”: https://www.nytimes.com/live/2022/10/06/books/nobel-prize-literature“Annie Ernaux's Justly Deserved Nobel”: https://www.newyorker.com/culture/cultural-comment/annie-ernauxs-justly-deserved-nobel“A Voice in French Literature: Her Own”: https://www.nytimes.com/2020/04/07/books/annie-ernaux-a-girls-story.html
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Né à Pointe-Noire au Congo-Brazzaville, Alain Mabanckou enseigne aujourd'hui aux États-Unis. Traducteur, éditeur, écrivain, documentariste, il est l'auteur de nombreux essais et romans dont Mémoire de porc-épic (Prix Renaudot en 2006). Il vient de publier Le commerce des allongés aux éditions du Seuil, une fable sur le monde des morts et une satire sur le monde des vivants. « Liwa Ekimakingaï a passé son enfance et continue d'habiter chez sa grand-mère, Mâ Lembé, car sa mère, Albertine, est morte en lui donnant la vie. Il est employé comme cuisinier à l'hôtel Victory Palace de Pointe-Noire. Et il attend de rencontrer l'amour. Un soir de 15 août où l'on fête l'indépendance du pays, il réunit ses plus beaux atours à peine achetés l'après-midi, et assez extravagants, pour aller en boîte. Au bord de la piste de danse, la belle Adeline semble inatteignable. Pourtant, elle accepte ses avances, sans toutefois se compromettre. Elle signera sa fin… Le roman est une remontée dans la vie et les dernières heures du jeune homme, qui assiste à sa propre veillée funèbre de quatre jours et à son enterrement. Aussitôt enseveli, il ressort de sa tombe. Pour se venger ? En toile de fond, la ville de Pointe-Noire et ses cimetières – en particulier le Cimetière des Riches, où tout le monde rêverait d'avoir une sépulture mais où les places sont très chères, et celui dit Frère-Lachaise, pour le tout-venant dont Liwa fait partie. Dans ce grand roman social, politique et visionnaire, la lutte des classes se poursuit jusque dans le royaume des morts, où ceux-ci sont d'ailleurs étrangement vivants. » (Présentation des éditions du Seuil)
Dan Franck est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages dont «La Séparation» (Prix Renaudot 1991), «Scénario», «Le Vol de la Joconde», la trilogie «Le Temps des Bohèmes» et «Un siècle d'amour» avec Enki Bilal. Il a également écrit des scénarios pour le cinéma et la télévision. En 1985, il a créé avec Jean Vautrin le personnage de Boro, reporter photographe, héros de huit tomes. Sept ans après la disparition de son comparse, Dan Franck publie la neuvième aventure sous le titre «Boro, Est-Ouest». "Blèmia Borowicz, dit « Boro », reporter photographe, originaire de Hongrie, est venu chercher à Paris une terre d'asile et de liberté. Il a l'insolence de la bohème et l'élégance désinvolte d'un héros fitzgéraldien d'Europe Centrale. Armé de sa canne et de son Leica légendaires, il ferraille avec une fougue libertaire contre les abus et les injustices du monde. Les déraisons de l'amour, les hasards de l'action et les fureurs de l'Histoire le conduisent toujours vers un destin exceptionnel. Printemps 1960. Meurtri par l'entrée des chars soviétiques dans son pays, Boro a répondu à l'appel du Mossad : il est en Argentine sur les traces d'un bourreau nazi en fuite. De retour à Paris, il rejoint les porteurs de valises dans les appartements clandestins où se réunissent les réseaux de soutien au FLN algérien. Il arrive à Berlin dans la nuit du 12 au 13 août 1961, alors que s'élève le mur de la honte. Il y sauvera les premiers fugitifs évadés par les tunnels ainsi qu'une jeune pianiste allemande, virtuose de renommée internationale, prise au piège des barbelés de la guerre froide." (Présentation des éditions Fayard / Grasset).
René Trusses nous présente l'auteure Marie-Hélène LAFON et Josiane Herry nous lit une de ses nouvelles, “La maison Santoire“.
Biographe, essayiste, jurée du Prix Femina, Évelyne Bloch-Dano est l'auteure, entre autres, des biographies de «Madame Zola» (1997, Grand Prix des lectrices de Elle), «Madame Proust» (2004, Prix Renaudot de l'essai), «Le Dernier Amour de George Sand» (2010), «Une jeunesse de Marcel Proust» (2017), mais aussi de l'ouvrage «Mes maisons d'écrivains» (2019). Son livre «L'âme sœur» (Stock-France Musique) met en lumière Natalie Bauer-Lechner restée dans l'ombre du musicien Gustav Mahler. (Rediffusion) "On ne connaît pas Natalie Bauer-Lechner. Et pour cause : le nom de cette talentueuse altiste a été effacé par l'entourage de Mahler. Pourtant, c'est bien elle qui la première a cru en Gustav Mahler, lorsqu'en 1876, elle rencontre le musicien, âgé de seize ans, au Conservatoire de Vienne. Jusqu'à son mariage avec Alma, elle fut sa confidente, la première lectrice de ses compositions, sa compagne de randonnées, la baigneuse du lac au petit matin… Son âme sœur. Elle a rédigé des Souvenirs, nés de ses conversations avec lui. Avant-gardiste, membre d'un quatuor de femmes réputé, elle se méfie des codes étouffants de Vienne. La capitale autrichienne vit son âge d'or : ivre d'art et de musique, elle acclame le chef d'orchestre mais malmène le compositeur. Évelyne Bloch-Dano nous emmène à la rencontre de trois personnages, un génie, une artiste et une ville, dans une époque euphorique et impitoyable que la Première Guerre mondiale balaya. Le récit d'une intimité hors normes qui a le souffle d'un roman." (Présentation des éditions Stock) Pour aller plus loin : * site personnel de l'auteure * Podcast sur France-Musique de «L'âme sœur» * Sortie du CD «Mahler intime» aux éditions Elstir.
durée : 00:50:00 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - "Un livre, des voix" proposait, en 1968, un entretien avec Yambo Ouologuem, lauréat du Prix Renaudot pour son roman "Le Devoir de violence". Il évoquait les sources partagées du colonialisme, aux racines multiples : les notables africains, la conquête arabe et, enfin, l'homme blanc. - invités : Yambo Ouologuem Écrivain
La romancière, qui avait décroché le Goncourt des lycéens en 2008 avec "Un brillant avenir", nous raconte dans ce nouveau livre la destinée de deux amies sur plusieurs décennies. Le livre est en lice pour le Prix Renaudot.
Après avoir été rédactrice en chef du magazine Muze, Stéphanie Janicot est aujourd'hui journaliste littéraire à La Croix et Notre temps. Elle a écrit 21 livres dont «Dans la tête de Shéhérazade», «La mémoire du monde» (Prix Renaudot poche) et plus récemment «Le réveil des sorcières», publié en 2020 aux éditions Albin Michel. Elle a rejoint depuis 2021 le jury du prix Renaudot. "Tandis que la nuit tombe, neuf femmes attendent l'arrivée d'un passeur qui doit les mener sur une île au large de la Bretagne. Toutes ont payé le prix pour suivre un programme leur promettant de retrouver leurs vingt ans. Seule l'une d'entre elles, invitée, s'est juré de résister à la tentation. Mais le séjour et le mystère grandissant qui l'entoure, tout autant que le trouble suscité par le docteur Faust, vont lui révéler la difficulté de refuser ce pacte diabolique. Comment maîtriser le temps ? Accomplir nos rêves les plus sacrés, l'amour, la création ? Comme elle s'est plu à se jouer des mythes et des légendes dans ses précédents livres, Stéphanie Janicot interroge dans ce roman envoûtant le fantasme de la jeunesse éternelle et de la toute-puissance, l'illusion, la féminité et la force du désir." (Présentation des éditions Albin Michel)
Nina Bouraoui est romancière, Algérienne par son père, Bretonne par sa mère. « L'enfance qui s'achève, l'amour qui s'égare, le désir qui fait perdre la raison » sont au cœur du dernier livre de Nina Bouraoui, Satisfaction. La musique des Rolling Stones, Satisfaction raisonne lorsque le lecteur referme le livre. Depuis 2019, Véronique Cardi est Présidente-Directrice Générale des Editions Jean-Claude Lattès, qui comprennent la maison éponyme, éditeur des best-sellers américains de Dan Brown, E.L. James, John Grisham et d'une littérature française de premier plan portée par Nina Bouraoui (prix du Livre Inter, prix Renaudot, prix Anaïs Nin) ou Olivia Ruiz avec son premier roman phénomène La commode aux tiroirs de couleurs (300 000 lecteurs) ; les Editions du Masque, dédiées à la littérature policière et au fonds Agatha Christie ; et le label La Grenade, consacré aux nouvelles voix issues de la diversité (Trophée de la création éditoriale 2020 – palmarès Livres Hebdo). Aujourd'hui, Ce qui se lie, saison 2, avec Nina Bouraoui et Véronique Cardi. Création du podcast : Librairie Le Failler Retrouvez notre actualité sur https://www.librairielefailler.fr/ Retrouvez les Editions JC Lattès ici. Animation et réalisation du podcast : Arnaud Wassmer Crédit musical : Auteur : Sapajou Titre : « Intención » Source : https://soundcloud.com/sapajoubeatsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Romancière, mais aussi parolière pour des artistes de renom, Nina Bouraoui a participé en moins d'une semaine au "Livre sur la la Place" à Nancy avant d'être présente ce week-end à Besançon à l'occasion du "Livres dans la Boucle". Elle a aussi endossé les habits de rédactrice en chef d'un jour de L'Est Républicain et de Vosges Matin. Au cours d'un entretien avec notre journaliste Pascal Salciarini, la romancière, Prix Renaudot en 2005 pour son livre ''Mes mauvaises pensées'' se confie avec beaucoup d'humilité et de sincérité sur sa jeunesse et ses racines algériennes, son parcours, la solitude qu'impose le travail d'écriture mais aussi sa relation avec les lecteurs. Elle se montre d'ailleurs très enthousiaste devant l'engouement retrouvé du grand public pour les livres depuis le confinement. Elle n'oublie bien sûr pas de nous parler de son dernier roman, ''Satisfaction'', l'un des tous meilleurs de la rentrée littéraire française. Notre politique de confidentialité GDPR a été mise à jour le 8 août 2022. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La confidence inédite de la comédienne et auteure française Sarah Biasini Séquence inattendue inédite depuis Ostende avec le poète et auteur belge Carl Norac Entretien " 15 ans de Librairie Francophone " avec la chanteuse béninoise Angélique Kidjo. Le club Francophone avec une déambulation inédite dans les rues de Montréal avec les auteures québécoises Dominique Fortier, Prix Renaudot de l'essai 2020 pour " Les villes de papier ", et Rafaële Germain. Séquence livre de poche avec le conseil de La Librairie Carrefour des livres à Casablanca et lʹécrivain français Philippe Claudel pour " Inhumaines " aux Le Livre de poche. Le coup de cœur créole inédit lʹauteure québécois Nancy Huston.
Sylvain Tesson pour son roman "La panthère des neiges" (Gallimard), Prix Renaudot 2019
Sylvain Tesson pour son roman "La panthère des neiges" (Gallimard), Prix Renaudot 2019
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Sean James Rose, journaliste littéraire et critique d'art qui vient présenter la nouvelle traduction et édition de William Thackeray « Lettres à un jeune Londonien » aux éditions rue d'Ulm et Christophe Ono dit Biot RC journaliste du Point qui vient parler de son goût de la littérature latine et grecque et parlera de la « Minute antique » aux éditions de l'Observatoire Thème : La lecture des classiques À propos du livre : «Lettres à un jeune Londonien» paru aux éditions rue d'Ulm Parues en feuilleton dans le magazine Punch entre 1847 et 1848, sous la forme d'une correspondance fictive entre un vieil oncle et son neveu, les Lettres à un jeune Londoniensont un vade-mecum existentiel et un guide du savoir-vivre. Cet inédit offre une introduction à l'un des meilleurs auteurs de langue anglaise et une belle récréation aux amateurs de Thackeray, qui retrouveront le style singulièrement mordant du grand victorien. Écrivain et journaliste, Sean Rose a travaillé pour divers médias dans le domaine culturel (Libération, France Culture, France24). Il collabore aujourd'hui au Cahier littéraire de LH le magazine et à la revue Études. Son dernier roman, Le Meilleur des amis, est paru chez Actes Sud en 2017. À propos du livre : «Minute antique» paru aux éditions de l'Observatoire Pourquoi la licorne, animal mythologique, passionne-t-elle les cours de récréation ? Catilina, fascinant agitateur de la Rome antique, n'aurait-il pas quelques points communs avec Jean-Luc Mélenchon ? La princesse Philomèle, dans Les Métamorphoses d'Ovide, ne serait-elle pas la première des #MeToo ? Comment Romulus et Remus traitaient-ils les migrants ? Et que pensaient les Athéniens de la question du genre ? Prêtez l'oreille à Tirésias, qui fut un homme et qui fut une femme... De l'Énéide à Facebook, des Amazones aux féministes, de la colère d'Achille aux clashs entre rappeurs, et de l'Olympe de Zeus à l'Élysée jupitérien, Christophe Ono-dit-Biot montre, en une minute ou un tout petit peu plus, et avec malice et érudition, comment les Grecs et les Romains peuvent nous aider à mieux comprendre notre époque. Certaines des chroniques de cet ouvrage ont été publiées dans Le Point. Agrégé de lettres, Christophe Ono-dit-Biot est l'auteur de six romans (dont Birmane, prix Interallié 2007, et Plonger, Grand Prix du Roman de l'Académie française et Prix Renaudot des lycéens 2013) et directeur adjoint de la rédaction du Point.
Il faut absolument écouter cet épisode-là. Il faut l'écouter et le savourer. S'en délecter. Il faut peut-être même le réécouter. Car c'est une véritable épopée humaine, esthétique, littéraire et vestimentaire que nous offre Alain Mabanckou. Écrivain reconnu, poète, penseur, essayiste, vainqueur du Prix Renaudot en 2006, Alain Mabanckou raconte son rapport aux vêtements et son évolution, du Congo-Brazzaville à la Californie en passant par Paris. Il parle de ses parents, de ses goûts, de ses couleurs, de ses Weston et ses Stetson. Mais Alain Mabanckou parle ici surtout de la Sape, cette fameuse Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes à laquelle il appartient, à sa façon. Loin des clichés, avec tendresse et expertise, l'auteur de Black Bazar raconte la beauté des sapeurs, leurs valeurs et leurs aspirations. Lumineux. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Biographe, essayiste, Évelyne Bloch-Dano est l’auteure, entre autres, des biographies de «Madame Zola» (1997, Grand Prix des lectrices de Elle), «Madame Proust» (2004, Prix Renaudot de l’essai), «Le Dernier Amour de George Sand» (2010), «Une jeunesse de Marcel Proust» (2017), mais aussi le récit «Porte de Champerret» (2013) ou «Mes maisons d’écrivains» (2019). Elle également membre du jury du Prix Femina. Son nouveau livre «L'âme sœur» co-édité par Stock et France Musique met en lumière Natalie Bauer-Lechner restée dans l'ombre du musicien Gustav Mahler. "On ne connaît pas Natalie Bauer-Lechner. Et pour cause : le nom de cette talentueuse altiste a été effacé par l’entourage de Mahler. Pourtant, c’est bien elle qui la première a cru en Gustav Mahler, lorsqu’en 1876, elle rencontre le musicien, âgé de seize ans, au Conservatoire de Vienne. Jusqu’à son mariage avec Alma, elle fut sa confidente, la première lectrice de ses compositions, sa compagne de randonnées, la baigneuse du lac au petit matin… Son âme sœur. Elle a rédigé des Souvenirs, nés de ses conversations avec lui. Avant-gardiste, membre d’un quatuor de femmes réputé, elle se méfie des codes étouffants de Vienne. La capitale autrichienne vit son âge d’or : ivre d’art et de musique, elle acclame le chef d’orchestre mais malmène le compositeur. Évelyne Bloch-Dano nous emmène à la rencontre de trois personnages, un génie, une artiste et une ville, dans une époque euphorique et impitoyable que la Première Guerre mondiale balaya. Le récit d’une intimité hors normes qui a le souffle d’un roman." (Présentation des éditions Stock) Pour aller plus loin : * site personnel de l'auteure * Podcast sur France-Musique de «L'âme sœur» * Sortie du CD «Mahler intime» aux éditions Elstir.
Éric Reinhardt est l'auteur de huit romans, parmi lesquels L'Amour et les forêts (Roman des étudiants France Culture - Télérama 2015, Prix Renaudot des Lycéens 2014 et Prix Roman France Télévisions 2014, sélectionné pour les prix Goncourt et Médicis), La Chambre des époux (2017) et enfin Comédies françaises, paru chez Gallimard en août 2017 et présent sur les listes des prix Médicis et Interallié. Récompensé du Globe de cristal d'honneur pour l'ensemble de son œuvre en 2012, il travaille actuellement, avec le metteur en scène Laurent Bazin et le cinéaste Sylvain Desclous, à l'adaptation au cinéma de son roman Le Système Victoria (2011). Il dialogue avec Alain Berland sur son dernier roman Comédies françaises et sur les rapports qu'entretiennent ses créations littéraires avec les arts vivants et visuels.
Julien Lefort-Favreau vient nous parler de son dernier essai qui dresse l'état de l'édition indépendante; Prix Renaudot en 2020, L'histoire du fils est un roman qui explore les thèmes de la transmission, de la filiation et des stigmates qui collent à travers différentes générations d'une même famille. Il est le sujet de conversation de notre club de lecture.
La romancière Marie-Hélène Lafon signe avec son 13ème roman « Histoire du fils », le portrait d’une famille sur quatre générations. Une histoire faite de silences et de tabous, car André est né de père inconnu et que sa mère a « attrapé un enfant », comme on disait au début du XXe siècle. Une plongée au cœur du Cantal dont est originaire Marie-Hélène Lafon, et qui est souvent la toile de fond de ses nombreux romans et nouvelles. Le roman Histoire du fils est publié aux éditions Buchet-Chastel. Il a remporté le Prix Renaudot 2020.
Aus Solidaritéit mat de franséische Librairen, déi wärend dem leschte Confinement hate missten zoumaachen, waren de Prix Goncourt an de Prix Renaudot verluecht ginn. Gëschter da goufen d'Laureate vu béide Buchpräisser annoncéiert: de Goncourt geet un den Hervé Le Tellier wärend d'Marie-Hélène Lafon an d'Dominique Fortier mam Renaudot ausgezeechent goufen. E Bäitrag vum Michel Delage.
Ce samedi, rouvraient enfin les librairies et ce lundi débutera la semaine des prix littéraires avec le Prix Goncourt, le Prix Renaudot, le Goncourt des lycéens mercredi et Interalié jeudi. Une année particulière, où ils sont encore plus attendus que d’habitude. Mais ils signent aussi la fin d’une année où les projecteurs se sont braqués sur la filière du livre et ont remis sur le devant de la scène les librairies de quartiers devenues des symboles.
Il suffit de lire la Une de L’Equipe ce matin et de tourner la page pour saisir toute l’ambivalence du personnage : « Dieu est mort », peut-on lire en couverture. Et en page une : « Une vie de tous les diables ». En effet, pointe le quotidien sportif, « pour raconter une vie, et une mort, il suffit de revoir le visage de la grâce, un ange aux boucles brunes, béni par tous les dieux et par trop de diables […] et de regarder sans s’en détourner le masque devenu cireux, au crépuscule d’une vie traversée par la magie d’un pied gauche et les excès qui auront abîmé son corps tout entier. À 60 ans, Diego Maradona est entré dans l’éternité bien avant l’heure, mais d’un pas lent, essoufflé par la vie et par toutes les nuits qu’il ne voulait jamais quitter avant l’aube. » « La disparition de Diego Maradona révèle que les surenchères funèbres ne sont pas réservées qu’aux divinités imaginées par les hommes pour conjurer l’effroi de la mort, pointent Les Dernières Nouvelles d’Alsace. Hier, la planète Covid s’est arrêtée de tourner un instant pour accueillir la nouvelle du décès d’un de ces dieux du stade qui désinhibent les passions et purgent les peuples depuis la nuit des temps. » Génial et cabochard Et Sud-Ouest le compare aux plus grands : « Il était au football ce qu’Elvis Presley était au rock’n’roll, ce que Michael Jackson était à la pop music ou ce que Gérard Depardieu est au cinéma. Lâché par son cœur que d’innombrables frasques n’avaient pas ménagé, Diego Maradona devait certes sa célébrité à ce ballon rond dont il faisait ce qu’il voulait grâce à un pied magique. Mais son nom était connu dans le monde entier, y compris de ceux qui n’éprouvent aucune chair de poule en entendant chanter un stade. Maradona aurait déjà dû mourir une dizaine de fois, s’exclame encore Sud-Ouest, victime de ses excès de fêtes, d’alcool, de cocaïne et de médicaments. Il avait invoqué "la main de Dieu" pour justifier ce but de la victoire, marqué au Mondial 86 contre l’Angleterre. Le but le plus ahurissant et le plus scandaleux de l’histoire du football mais qui avait serti un nouveau diamant dans la légende de ce gamin génial et cabochard. À force de défier la mort, Maradona a fini par lui céder et la main de Dieu n’a cette fois rien pu faire pour le mettre à l’abri. » Tel une rock star… « Céleste », s’exclame pour sa part Libération en Une. Avec cette photo pleine page d’un Maradona de dos, revêtu justement du maillot argentin ciel et blanc, le fameux albiceleste, arborant fièrement son numéro 10. « Véritable virtuose du ballon rond, Diego Maradona pouvait dans ses meilleures performances nous faire douter des lois de la physique, s’exclame Libération, autrement dit de notre propre mort. Ses dribbles, ses feintes et ses slaloms terrifiaient les joueurs adverses, poussant des scientifiques à émettre sérieusement l’idée que son centre de gravité était plus bas que la normale (…). Son deuxième but lors de la victoire de l’Argentine sur l’Angleterre durant la Coupe du monde de 1986 est probablement le plus beau dans l’histoire du football. » « C’était une rock star absolue », renchérit l’écrivain Olivier Guez dans Le Parisien. « Sauf qu’au lieu d’avoir une guitare, il avait un ballon », affirme le Prix Renaudot 2017. « Maradona, c’est un mélange de Keith Richards, du meilleur acrobate de cirque et de Pelé. Il est unique en son genre. » La légende continuera de courir… Au final, constate Le Figaro, « misère, blessures, drogue, scandales, excès, Diego Maradona, considéré comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire, s’est toujours relevé de tout. Au prix de nombreuses cures de désintoxication à Cuba ou en Suisse quand son corps de "Bibendum" menaçait de céder. Mais même au plus fort de la déchéance, jamais le lien n’a été rompu avec cette star, à qui tout a été pardonné, et ses inconditionnels. Naples n’a rien oublié des années fastes. Son portrait habille toujours certains murs. La légende de l’enfant des bidonvilles devenu roi du football continuera de courir dans les rues de Buenos Aires. Et d’ailleurs… »
La limitation des mandats devait être le remède pour en finir avec cette propension de certains dirigeants à s’accrocher au pouvoir, la solution idoine pour assurer l’alternance. Et pourtant, elle est à l’origine depuis quelques années de nombreuses crises socio-politiques. La limitation des mandats présidentiels est-elle un gage de démocratie et est-elle adaptée au continent africain ? Quelle est son efficacité ? Avec nos invités : - Alioune Tine, président du think tank « AfrikaJom Center » - Tierno Monenembo, écrivain guinéen (Prix Renaudot 2008 et Grand prix de la Francophonie pour l’ensemble de son œuvre en 2017) - Yann Gwet, entrepreneur et essayiste camerounais, auteur de N’ayons pas peur de toucher aux constitutions ! - Albert Rudatsim-Burwa, journaliste, analyste politique de la région des Grands Lacs.
Irgendwann hatte man sich das mal genau so vorgestellt mit dem Europäerdasein: in England und Belgien studieren. In den Nullerjahren nach Berlin ziehen und dort mit den lustigen Vögeln abhängen, die die ganze Nacht ausgehen, Mini-Mieten zahlen und sich dafür als Künstler bezeichnen lassen. Ein Drehbuch schreiben, dafür den deutschen Filmpreis gewinnen. Weiter nach Paris ziehen. Einen Bestseller schreiben, einen der wichtigsten französischen Literaturpreise gewinnen, Macron kennenlernen, mit Mick Jagger zum Fußball gehen, und schließlich … weiter nach Rom ziehen. Während die meisten von uns diese Bucket List Punkt für Punkt beerdigt haben, hat der gebürtige Straßburger Olivier Guez sie durchgezogen. Als Autor befasst er sich damit, wie die deutsche mit der jüdischen Geschichte verwoben ist: Für sein Drehbuch „Der Staat gegen Fritz Bauer“ hat er den Deutschen Filmpreis gewonnen, für sein Buch „Das Verschwinden des Josef Mengele“ wird er gefeiert, jetzt ist sein neuer Roman „Koskas und die Wirren der Liebe“ in Deutschland erschienen. Wir freuen uns sehr, dass er heute bei uns ist. Herzlich willkommen bei Die Sucht zu SEHEN: der französische Autor Olivier Guez.
L'auteure et professeure de Lettres classiques Marie-Hélène Lafon est l'invitée en direct de Bernard Lehut et d'Yves Calvi. Son nouveau roman "Histoire du fils" édité chez Buchet-Chastel en lice pour les Prix Renaudot et Femina est déjà l'un des succès de la rentrée. Il raconte la quête d'André né d'un père inconnu. On passe en revue les sorties ciné de ce mercredi avec Stéphane Boudsocq. Et un coup de cœur pour le film "Antoinette dans les Cévennes".
Le romancier ivoirien Ahmadou Kourouma (1927-2003), dont le nom signifie « Guerrier » en malinké, est considéré comme l’un des maîtres de la littérature africaine, depuis la parution, en 1968, de son premier roman, Les Soleils des indépendances. Portant un regard critique des gouvernants post-décolonisation, il connaît la prison en Côte d’Ivoire au début des années 1960, avant de vivre plusieurs années en exil en Algérie, au Cameroun... Il a reçu, en 2000, le Prix Renaudot pour Allah n’est pas obligé. Mais aussi :- Un entretien : depuis 2012, les jeunes élèves de CM2, en France, peuvent participer à un concours de lecture à voix haute,Les petits champions de la lecture. Le jeu est créé par le Syndicat national de l’édition, organisé sous le haut patronage du Ministre de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse et arrive à la dernière étape de son édition 2019-2020. Après les sélections départementales et régionales, les meilleurs lecteurs s’affrontent dans une finale nationale exceptionnellement en ligne. Les extraits lus par les finalistes sont diffusés en vidéo sur le site des Petits champions de la lecture, depuis le 17 juin 2020, et les résultats seront proclamés ce mercredi 24 juin 2020. Laura Baron, coordinatrice du jeu nous en dit plus.- La chronique « Mots à mots », avec Jean Pruvost, pour explorer les mots du moment... et aller à « la plage ».
Édouard Glissant (1928-2011), romancier, poète et philosophe martiniquais, est notamment célèbre pour son Discours antillais en 1981, et pour avoir remporté le Prix Renaudot avec La Lézarde en 1958. Il était également finaliste du Prix Nobel de Littérature en 1992 (perdu à une voix près) et a redéfini la notion de « créolisation », et développé les concepts d’« antillanité », de « tout-monde » et de « Relation » sur lesquels il revient dans cette archive. Mais aussi : - Un entretien : La Fête de la librairie indépendante devait coïncider avec la journée mondiale du livre et du droit d’auteur le 23 avril, elle aura finalement lieu ce samedi 13 juin 2020 dans les 420 librairies françaises, belges, luxembourgeoises et suisses francophones participantes. Imitant la fête catalane Sant Jordi, la Fête de la librairie indépendante met en avant les écrits depuis 21 ans, en offrant aux lecteurs un livre inédit, À plus d’un titre, qui porte sur la culture du livre, « et particulièrement sur les titres, les mots d’écrivains et l’imaginaire ». Marie-Rose Guarniéri, présidente de l’association Verbes qui organise l’évènement, et libraire à Paris, nous parle de cet évènement. La chronique « C’est la classe » avec Marjorie Bertin sur l’apprentissage du français à distance grâce au CEAS (Centre d’études et d’action sociale) en Bretagne. Depuis le début du confinement, 110 apprenants d’une cinquantaine de nationalités différentes continuent d’apprendre le français virtuellement grâce à 37 formateurs bénévoles du CEAS du Morbihan. Une dizaine de bénévoles continuent aussi, tout en étant confinés dans leur pays d’origine. Retour sur une expérience inédite pour eux.
Avec « Kibogo est monté au ciel », Scholastique Mukasonga devient conteuse. Elle met sa plume au service de l'Histoire et des histoires du Rwanda, entre légendes, coutumes et croyances. Lors du génocide rwandais de 1994, 37 membres de sa famille ont été assassinés. Depuis, Scholastique Mukasonga, née dans la province de Gikongoro mais exilée en Normandie, a mis son écriture au service de la mémoire, avec notamment « Inyenzi ou les cafards », puis « Notre-Dame du Nil », qui a reçu le Prix Renaudot en 2012, et qui a récemment été adapté au cinéma par Atiq Rahimi. Mais son œuvre transpire aussi de son amour pour son pays natal, comme dans son recueil de nouvelles « Ce que murmurent les collines », ou dans son nouveau roman. Un conte nimbé d’une douce ironie dans lequel on croise des sorciers aux étranges pouvoirs, des missionnaires en soutane sur des mobylettes pétaradantes, un professeur blanc pédant, des enfants moqueurs et des vieillards querelleurs. « Kibogo est monté au ciel », de Scholastique Mukasonga est paru chez Gallimard. Chronique Déconficulture : Le Festival de Cannes, événement incontournable du cinéma, a dû être annulé cette année en raison de l’épidémie de coronavirus. Un « label » sera mis en place pour les films sélectionnés, mais rien à voir avec les années précédentes. Les organisateurs de La Fabrique Cinéma, continuent leur soutien à plusieurs films du monde entier. Fanny Bleichner a pu s'entretenir avec eux. Reportage : direction Vienne, en Autriche où les musées sont désormais autorisés à rouvrir. Le musée du Belvédère, l’un des plus importants de la capitale, présente une exposition jusqu’au 1er juin prochain intitulée «Into the night». L’exposition nous plonge dans l’univers des bars, cafés et cabarets, lieux de l’avant-garde. Reportage Isaure Hiace.
Let's connect our global literary community in a time of closed borders. Hear World Editions authors Adam Dalva, Esther Gerritsen, Adeline Dieudonné, Pierre Jarawan, Sisonke Msimang, and Amin Maalouf read from their works, discuss the current situation in their countries, and talk about what books mean to them during Covid-19. Adam Dalva’s writing has appeared in The New York Review of Books, The Paris Review, Tin House, and The Guardian. He teaches Creative Writing at Rutgers University and is a book critic for Guernica Magazine. Adam has received fellowships from the Atlantic Center for the Arts and the Vermont Studio Center. He is a graduate of NYU’s MFA Program, where he was a Veterans Writing Workshop Fellow. Adam’s bestselling comic book, Olivia Twist, was published by Dark Horse in Fall 2018. Esther Gerritsen is a Dutch novelist, columnist, and playwright. She made her literary debut in 2000. She is one of the most established, widely read, and highly praised authors in the Netherlands, and makes regular appearances on radio programs and at literary festivals. Esther Gerritsen had the honor of writing the Dutch Book Week gift in 2016, which had a print run of 700,000 copies. In 2014 she was awarded the Frans Kellendonk Prize for her oeuvre. Her book Craving was made into a film in 2018, and film rights have been sold for her novel Roxy, which was just published in English. Adeline Dieudonné is a Belgian author and lives in Brussels. Real Life, her debut novel, was published in France in Autumn 2018 and has since been awarded most of the major French literary prizes: the prestigious Prix du Roman FNAC, the Prix Rossel, the Prix Renaudot des Lycéens, the Prix Goncourt―Le Choix de la Belgique, the Prix des Étoiles du Parisien, the Prix Première Plume, and the Prix Filigrane, a French prize for a work of high literary quality with wide appeal. Dieudonné also performs as a stand-up comedian. Pierre Jarawan was born in 1985 to a Lebanese father and a German mother and moved to Germany with his family at the age of three. Inspired by his father’s imaginative bedtime stories, he started writing at the age of thirteen. He has won international prizes as a slam poet, and in 2016 was named Literature Star of the Year by the daily newspaper Abendzeitung. Jarawan received a literary scholarship from the City of Munich (the Bayerischer Kunstförderpreis) for The Storyteller, which went on to become a bestseller and booksellers’ favorite in Germany and the Netherlands. Sisonke Msimang is the author of Always Another Country: A memoir of exile and home. She is a South African writer whose work is focussed on race, gender and democracy. She has written for a range of international publications including the New York Times, the Washington Post, The Guardian, Newsweek and Al Jazeera. Born in Beirut in 1949, Amin Maalouf has lived in France since 1976. After studying sociology and economics, Maalouf joined the Lebanese daily An-Nahar, for which he travelled the world covering numerous events, from the fall of the Ethiopian monarchy to the last battle of Saigon. Forced to emigrate by the war in Lebanon, he settled in Paris, where he resumed journalism, and from where he started to travel again, from Mozambique to Iran and from Argentina to the Balkans. He became editor of the international edition of An-Nahar, then editor-in-chief of the weekly Jeune Afrique, before giving up all his posts to dedicate himself to literature. All authors' books available from your favorite indie bookstores, order from bookshop.org!
Que signifie être une femme en 2020 ? Trois générations de femmes répondent cette semaine dans La Grande Librairie.François Busnel reçoit :Mona Ozouf qui publie Pour rendre la vie plus légère (Stock) ;Nina Bouraoui pour Otages (JC Lattès), le très beau portrait d'une femme en rupture de ban, un livre universel sur la condition féminine ;Pénélope Bagieu est en exclusivité dans La Grande Librairie ! La star montante de la bande dessinée rêvait depuis longtemps de revisiter le roman de Roald Dahl, sorti en 1984, Sacrées sorcières (Gallimard) ;Victoria Mas a été couronnée par le Prix Renaudot des Lycéens 2019 pour Le Bal des Folles (Albin Michel), premier roman qui décrit avec brio la condition féminine au XIXe siècle ;
Flygskam : ce mot suédois, vous l’avez certainement déjà entendu, car il est très à la mode depuis que Greta Thunberg a mis 32 heures en train pour aller à Davos l’an dernier. Il désigne la honte de prendre l’avion. Comment rêver à des destinations lointaines alors que l’Australie brûle et que partout les signes du réchauffement climatique apparaissent ? Doit-on renoncer à prendre l’avion ? Peut-on continuer à découvrir le monde sans polluer la planète ? Peut-on voyager autrement ? Ce sont toutes ces questions auxquelles nous allons tentons de répondre dans cet épisode, avec : Lionel Habasque, directeur général de Terres d’Aventure, Bernard Giraud, co-fondateur et président de Livelihoods Venture, Riccardo Valencia Salas, partenaire de Terres d’Aventure au Pérou, et Arnaud Leroy, Président du Conseil d’Administration de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME). Un épisode animé par Edwige Coupez, avec les chroniques de Marc Audreno, Florent Bochet et Thibaut Mingo d'Altermundi. Notre conseil lecture "La panthère des neiges", Sylvain Tesson, éd. Gallimard, 2019, 18€ - Prix Renaudot 2019
Aujourd’hui mon invitée est la journaliste et auteure Valérie Manteau, Prix Renaudot 2018 pour son roman « Le sillon ». Avec elle nous sommes revenues sur le coup de cœur qu’elle a eu pour Marseille il y a 7 ans déjà, sur le collectif du 5 novembre qui s’est créé suite au drame de la rue d’Aubagne et dans lequel elle est très investie, sur ses amis de Charlie Hebdo assassinés en 2015, sur le regard qu’elle porte sur la ville, sur sa passion pour les voyages et sur la liberté d’expression qu’elle défend ardemment à travers chacun de ses projets. Je vous laisse découvrir notre conversation.
durée : 00:27:02 - La Grande table culture - par : Olivia Gesbert, Maja Neskovic - A l’occasion de l'exposition "Bacon en toutes lettres" au Centre Pompidou, le critique d’art et romancier Franck Maubert, auteur en 2012 du « Dernier modèle », Prix Renaudot de l'essai, vient nous parler de sa rencontre avec le maître irlandais, peintre de la tragédie et de la condition humaine. - réalisation : Eric Lancien, Gilles Blanchard - invités : Franck Maubert écrivain
durée : 00:27:02 - La Grande table culture - par : Olivia Gesbert, Maja Neskovic - A l’occasion de l'exposition "Bacon en toutes lettres" au Centre Pompidou, le critique d’art et romancier Franck Maubert, auteur en 2012 du « Dernier modèle », Prix Renaudot de l'essai, vient nous parler de sa rencontre avec le maître irlandais, peintre de la tragédie et de la condition humaine. - réalisation : Eric Lancien, Gilles Blanchard - invités : Franck Maubert écrivain
Adeline Dieudonné est auteure et comédienne. L’an dernier, elle a sorti son premier roman La Vraie Vie, un délicieux mélange de candeur et de dureté qui lui a valu deux tonnes de prix (prix du roman Fnac, prix Renaudot des lycéens, … Lire la suite
In glühenden Farben erzählt der Roman die Geschichte des imaginären west-afrikanischen Reiches Nakem und der Dynastie der Saïfs, die sich mit Gewalt, schwarzer Magie und diplomatischer List an der Macht hält: Die Saïfs profitieren von der versklavten schwarzen Bevölkerung, behaupten sich gegen die christliche Kirche und die französischen Kolonisatoren. Das dichte Fresko reicht vom 13. Jahrhundert bis ins Jahr 1947, an die Schwelle zur Unabhängigkeit. Hier weitet sich die Szenerie nach Frankreich aus, wohin Raymond-Spartacus Kassoumi, Sohn eines Leibeigenen, zum Studium geschickt wird … Radikal realistische Schilderungen brutaler Handlungen und ungezügelter Erotik stehen Szenen von kühner Schönheit gegenüber, hymnische Oden wechseln mit beißender Ironie – eine literarische Erschütterung! Als »Das Gebot der Gewalt« 1968 in Frankreich erscheint, wird der Roman sofort als literarisches Meisterwerk erkannt und der brillante junge Autor aus Mali als erster Afrikaner mit dem renommierten Prix Renaudot ausgezeichnet. Das Buch ist auch bei den Lesern ein Erfolg, avanciert rasch zum Kultbuch und wird in zehn Sprachen übersetzt. Das frühe Hauptwerk der postkolonialen Literatur – zum 50-jährigen Jubiläum der deutschen Erstausgabe 1969 neu zu entdecken Ein mutiges, aufklärerisches Panorama von 800 Jahren afrikanischer Geschichte, das ohne Mystifizierung von Fremdherrschaft, Dislokation, Gewalt und Versklavung erzählt. ► Bestelle »Das Gebot der Gewalt« direkt bei uns: https://bit.ly/2V6tWM7 ► Bestelle »Das Gebot der Gewalt« bei Amazon: https://amzn.to/2HNGy7Q
Valérie Manteau, _Le sillon_. CC BYEn résidence d’écriture au lycée Sainte-Pulchérie d’Istanbul à l’occasion du mois de la francophonie 2019, Valérie Manteau présente Le sillon (Le Tripode, Prix Renaudot 2018) auprès des auditeurs d’Açik radyo. Première partie : Le sillon et les ponts. La peur et la solidarité. Retrouvez ici la 2ᵉ partie de cette interview. Interview et montage, Judith Mayer ; production Açik radyo, Ilksen Mavituna ; traduction en turc pour Açik radyo, Deniz Günce Demirhisar. Extrait musical, « Sevdan olmasa ». Judith Mayer est programmatrice littéraire pour trois lycées francophones d'Istanbul et a réalisé cette interview pour Açik radyo.
Valérie Manteau, _Le sillon_. CC BYEn résidence d’écriture au lycée Sainte-Pulchérie d’Istanbul à l’occasion du mois de la francophonie 2019, Valérie Manteau présente Le sillon (Le Tripode, Prix Renaudot 2018) auprès des auditeurs d’Açik radyo. Deuxième partie : Le sillon : processus de création d’une auto-docu-fiction. Retrouvez ici la 1ʳᵉ partie de cette interview. Interview et montage, Judith Mayer ; production Açik radyo, Ilksen Mavituna ; traduction en turc pour Açik radyo, Deniz Günce Demirhisar. Extrait musical, « Sevdan olmasa ». Judith Mayer est programmatrice littéraire pour trois lycées francophones d'Istanbul et a réalisé cette interview pour Açik radyo.
Bonne année à tous ! Nous sommes ravies de vous retrouver pour cette 56e émission, la 1ere de 2019, année que nous espérons bien sûr riche en bonheur de lecture et belles découvertes! A l'affiche ce mois-ci : "Le Sillon" de Valérie Manteau, publié aux éditions du Tripode, 262 pages (Prix Renaudot 2018) "Le Tour d'Ecrou" d'Henry James : existe en plusieurs traductions dont celle de Janine Levy, disponible en poche dans plusieurs éditions (Livre de Poche, Librio...) , 216 pages. "L'Ile des Chasseurs d'Oiseaux" de Peter May, traduit par Jean-René Dastugue, en poche chez Babel Noir, 424 pages. Et comme toujours, nos coups de coeur : Pour Léo : "Les Marécages" de Joe R. Landsdale, en poche chez Folio ainsi que l'adaptation en série télé de "L'Amie Prodigieuse" d'Elena Ferrante (diffusée sur Canal +) Pour Eva : "You", série télé Netflix Pour Coralie : l'affaire Jeanne Calment avec l'article consacré, en anglais " J'accuse.." Pour Amandine : deux podcasts, "Entre" disponible ici et "Un podcast à soi" disponible ici. Comme d'habitude, n'hésitez surtout pas à nous dire ce que vous pensez de ce podcast, en commentaire ou sur Facebook, et à noter l'émission sur ITunes ! Bonne écoute !
Commençons par dire que René Depestre est l'homme des deux rives de l'Atlantique. A tel point que remonter la biographie de René Depestre s'apparente à un jeu de piste. Né le 29 août 1926 à Jacmel en Haïti, il suit ses études primaires chez les Frères de l'Instruction chrétienne. Dans le même temps, sa mère lui fait découvrir des cérémonies vaudou. En 1936, son père décède, il va alors vivre chez sa grand-mère qui le place comme apprenti tailleur ; il apprend alors la coupe et la couture. De 1940 à 1944, il suit ses études secondaires au sein du Lycée Alexandre-Pétion à Port-au-Prince. En 1942, alors que René Depestre est en classe de troisième, il se lie d'amitié avec le poète cubain Nicolás Guillén. Il publie en 1945 son premier recueil de poèmes, Étincelles. Activiste politique, il doit quitter Haïti après l'arrivée au pouvoir d'un régime militaire. Il s'installe à Paris où il suit des études de lettres et de sciences politiques à la Sorbonne entre 1946 et 1950. Très proche des mouvements de la décolonisation, il est expulsé du territoire français. Il rejoint la Hongrie avec sa femme, Edith Gombos Sorel, d'origine hongroise qu'il a épousée en 1949. Il s'installe à Prague qu'il doit quitter en 1952. Il rejoint Cuba mais le régime de Fulgencio Batista le fait expulser. Il voyage dans le monde et revient finalement à Cuba en 1959 où il soutient le nouveau régime de Fidel Castro. Il y exerce pendant près de vingt ans d'importantes fonctions aux côtés de Fidel Castro et Che Guevara, puis déçu par l'orientation de la révolution, René Depestre décide de quitter l'île en 1978. Il part pour Paris en 1978 où il travaille de nombreuses années pour l'UNESCO. Dans les années 1980, il s'installe à Lézignan-Corbières. Tout au long de cette vie mouvementée, René Depestre va parsemer son parcours de publications. 17 recueils de poésie, deux romans, deux recueils de nouvelles, trois essais, des récits, des participations à des livres collectifs, cela semble sans fin.Son roman Hadriana dans tous mes rêves (1988) reçoit le Prix Renaudot, le Prix du roman de la Société des gens de lettres et le Prix du roman de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. En 1991, il remporte le Prix Tchicaya U Tam'si pour la poésie africaine, et en avril 2007, il est le lauréat du prix Robert Ganzo de poésie pour son livre La rage de vivre, édité aux éditions Seghers.Le communisme, la révolution, l'homme noir, les souffrances et les humiliations de l'esclavage, le racisme, la décolonisation, la négritude, le vaudou, la langue française, le créole, l'exil, Haïti, la femme, la mère, le combat, la poésie, l'universalisme, c'est tout cela la trame de fond de l'écriture de René Depestre.
Commençons par dire que René Depestre est l’homme des deux rives de l’Atlantique. A tel point que remonter la biographie de René Depestre s’apparente à un jeu de piste. Né le 29 août 1926 à Jacmel en Haïti, il suit ses études primaires chez les Frères de l’Instruction chrétienne. Dans le même temps, sa mère lui fait découvrir des cérémonies vaudou. En 1936, son père décède, il va alors vivre chez sa grand-mère qui le place comme apprenti tailleur ; il apprend alors la coupe et la couture. De 1940 à 1944, il suit ses études secondaires au sein du Lycée Alexandre-Pétion à Port-au-Prince. En 1942, alors que René Depestre est en classe de troisième, il se lie d'amitié avec le poète cubain Nicolás Guillén. Il publie en 1945 son premier recueil de poèmes, Étincelles. Activiste politique, il doit quitter Haïti après l'arrivée au pouvoir d'un régime militaire. Il s'installe à Paris où il suit des études de lettres et de sciences politiques à la Sorbonne entre 1946 et 1950. Très proche des mouvements de la décolonisation, il est expulsé du territoire français. Il rejoint la Hongrie avec sa femme, Edith Gombos Sorel, d'origine hongroise qu'il a épousée en 1949. Il s'installe à Prague qu'il doit quitter en 1952. Il rejoint Cuba mais le régime de Fulgencio Batista le fait expulser. Il voyage dans le monde et revient finalement à Cuba en 1959 où il soutient le nouveau régime de Fidel Castro. Il y exerce pendant près de vingt ans d'importantes fonctions aux côtés de Fidel Castro et Che Guevara, puis déçu par l'orientation de la révolution, René Depestre décide de quitter l’île en 1978. Il part pour Paris en 1978 où il travaille de nombreuses années pour l'UNESCO. Dans les années 1980, il s'installe à Lézignan-Corbières. Tout au long de cette vie mouvementée, René Depestre va parsemer son parcours de publications. 17 recueils de poésie, deux romans, deux recueils de nouvelles, trois essais, des récits, des participations à des livres collectifs, cela semble sans fin. Son roman Hadriana dans tous mes rêves (1988) reçoit le Prix Renaudot, le Prix du roman de la Société des gens de lettres et le Prix du roman de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. En 1991, il remporte le Prix Tchicaya U Tam'si pour la poésie africaine, et en avril 2007, il est le lauréat du prix Robert Ganzo de poésie pour son livre La rage de vivre, édité aux éditions Seghers. Le communisme, la révolution, l’homme noir, les souffrances et les humiliations de l'esclavage, le racisme, la décolonisation, la négritude, le vaudou, la langue française, le créole, l’exil, Haïti, la femme, la mère, le combat, la poésie, l’universalisme, c’est tout cela la trame de fond de l’écriture de René Depestre.
À propos du livre : « La disparition de Josef Mengele » - Prix Renaudot 2017 aux éditions Grasset 1949 : Josef Mengele arrive en Argentine. Caché derrière divers pseudonymes, l’ancien médecin tortionnaire à Auschwitz croit pouvoir s’inventer une nouvelle vie à Buenos Aires. L’Argentine de Peron est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend et le médecin SS doit s’enfuir au Paraguay puis au Brésil. Son errance de planque en planque, déguisé et rongé par l’angoisse, ne connaîtra plus de répit… jusqu’à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979. Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet, trente ans durant ? La Disparition de Josef Mengele est une plongée inouïe au cœur des ténèbres. Anciens nazis, agents du Mossad, femmes cupides et dictateurs d’opérette évoluent dans un monde corrompu par le fanatisme, la realpolitik, l’argent et l’ambition. Voici l’odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre.
À propos du livre : « La disparition de Josef Mengele » - Prix Renaudot 2017 aux éditions Grasset 1949 : Josef Mengele arrive en Argentine. Caché derrière divers pseudonymes, l’ancien médecin tortionnaire à Auschwitz croit pouvoir s’inventer une nouvelle vie à Buenos Aires. L’Argentine de Peron est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend et le médecin SS doit s’enfuir au Paraguay puis au Brésil. Son errance de planque en planque, déguisé et rongé par l’angoisse, ne connaîtra plus de répit… jusqu’à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979. Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet, trente ans durant ? La Disparition de Josef Mengele est une plongée inouïe au cœur des ténèbres. Anciens nazis, agents du Mossad, femmes cupides et dictateurs d’opérette évoluent dans un monde corrompu par le fanatisme, la realpolitik, l’argent et l’ambition. Voici l’odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre.
« Intertalent, pas Interflora ».C’est tout moi, ça. Je prépare une interview pendant 2 jours et je me vautre dès la première phrase. Mais bon, il le prend bien.François Samuelson est le premier agent littéraire français.Il représente des auteurs stars comme Michel Houellebecq, Virginie Despentes ou encore Pierre Assouline. Avec le temps, il a étendu l'activité d'Intertalent au cinéma : Juliette Binoche, Michael Haneke, la liste est trop longue pour tous vous les citer. Je voulais décortiquer son succès."Il n'y avait rien de prémédité", me dit-il.Il m'explique que c'est le hasard qui l'a emmené là. Je ne suis pas fan du hasard, on ne peut pas le répliquer. Surtout, je crois que le hasard se provoque.À New-York, dans les années 80, il constate l'absence d'ouvrages français traduits en anglais. Il veut fonder une agence pour représenter les auteurs francophones aux États-Unis. On lui dit que c'est stupide, que le roman est mort. 30 ans après, le Bureau du Livre Français existe encore à New-York.30 ans après, le palmarès des artistes qu'il représente est long comme le bras : un Oscar, un Prix Goncourt, un Prix Renaudot et une Palme d'Or à Cannes. Entre autres.SE RETROUVER DANS L'EPISODE :01:00 : L'agent des stars. Comment il a créé son métier passion.15:00 Courageux mais pas suicidaire : sa philosophie et comment il aborde son métier31:00 Conseils à ceux qui se lancent : pourquoi il ne faut pas bluffer41:00 Rien de prémédité : la part du hasard dans son succès51:00 Dur ou lucide ? Les questions de la fin. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Ahmadou Kourouma est né le 24 novembre 1927 à Boundiali, dans le nord de la Côte d’Ivoire) ; et décédé le 11 décembre 2003 à Lyon en France, à l’âge de 76 ans. Ahmadou Kourouma est d’origine malinké, une ethnie présente dans plusieurs pays d’Afrique de l'Ouest. Son nom signifie « guerrier» en langue malinké. Élevé par un oncle, il suit une scolarité à Bamako au Mali. De 1950 à 1954, (pendant la colonisation française donc), il est envoyé comme tirailleur sénégalais en Indochine, à titre disciplinaire. Avant de rejoindre la métropole pour suivre des études de mathématiques et d'actuariat, à l’Institut de science financière et d'assurances à Lyon en France. En 1960, lors de l’indépendance de la Côte d'Ivoire, il revient vivre dans son pays natal, mais est très vite inquiété par le régime du président Félix Houphouët-Boigny. Il connaît la prison avant de partir en exil dans différents pays, en Algérie (1964-1969), Cameroun (1974-1984) et Togo (1984-1994), avant de revenir vivre en Côte d'Ivoire. En 1968, son premier roman, Les Soleils des indépendances, porte un regard très critique sur les gouvernants de l’après-décolonisation. Par ce roman qui a fait date, il entre en littérature par la grande porte. Après Les soleils des Indépendances, Ahmadou Kourouma a écrit de nombreux autres romans. Monnè, outrages et défis en 1990, En attendant le vote des bêtes sauvages en 1994, Allah n'est pas obligé en 2000. Seuil). Décédé en décembre 2003, Au moment de sa mort, il travaillait à la rédaction d’un nouveau livre Quand on refuse, on dit non, une suite d’Allah n'est pas obligé parue à titre posthume en 2004. Ahmadou Kourouma est aussi l’auteur de plusieurs livres pour la jeunesse, des pièces de théâtre et des essais tels que Paroles de griots. Ce qui a valu à l’auteur plusieurs distinctions : le Prix du Livre Inter en 1998 ; le Grand prix Jean-Giono en 2000 ; le Prix Renaudot en 2000 ; et le Prix Goncourt des lycéens en 2000.