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La sortie de Sur un air de blues avec Hugh Jackman et Kate Hudson va remettre le couvert sur le répertoire d'un des plus grands artistes pops américains, Neil Diamond. Ecrit et réalisé par le New Yorkais Craig Brewer, un disciple de Quentin Tarantino genre “j'assume ma passion référence pour le vintage”, le film raconte l'histoire vraie de deux artistes oubliés avant d'avoir été connus qui vont connaître le succès en faisant des covers de l'homme aux 50 tubes. Ça vous étonne, hein ? Et pourtant, c'est le cas, si on a surtout l'image d'un crooner, celui de Jazz Singer, un album qui a rencontré un succès considérable au début des années 80, Neil Diamond à ses débuts, est catalogué pop rock. Dans la deuxième partie des années 60, on le classe avec les Simon & Garfunkel et Leonard Cohen. On l'a oublié mais Neil Diamond a alors aligné un nombre impressionnant de tubes qui sont devenus immortels, dans leur version originale ou grâce aux artistes qui l'ont repris. Allez au hasard, on commence par cet incontournable, dans le Pulp Fiction de Tarantino … puis le fameux Believer popularisé par les Monkees, je m'en voudrais d'oublier le Song Sung Blue qui vient de donner son titre original au film … et enfin celle-ci dont UB40 a livré une version reggae 15 ans après, on était dans les années 80. Et si Neil Diamond a été chanté par tout le monde, de Frank Sinatra à U2, en passant par Joe Dassin et Elvis Presley, il a aussi donné vie à des chansons françaises dans le monde anglo-saxon comme celle de Jacques Brel … ou encore Gilbert Bécaud … Et comment l'oublier, Neil Diamond est à l'affiche de la dernière du groupe The Band de Bob Dylan en 1976, aux côtés d'Eric Clapton, Joni Mitchell ou encore Ron Wood des Rolling Stones, devant les caméras de Martin Scorsese, ça s'appelle The Last Waltz, et c'est à voir, c'est du patrimoine aujourd'hui. Enfin, je vous mets au défi de ne pas trouver dans la maison (salon, bureau, grenier) d'un ami ou membre de votre famille, un exemplaire du fameux Jonathan Livingstone Seagull, la B.O. du film signée et chantée par Neil Diamond. Tenez-vous bien, il s'en est vendu 200.000 rien qu'en Belgique durant les années 70, et après. E-Nor-Me !Sûr qu'on va écouter du Neil Diamond, en mode folk rock années 60 et 70 ou crooner, cet hiver, c'est une occasion unique de le redécouvrir, son dernier retour fracassant date des années 2000 avec l'immense succès de son album acoustique 12 songs. L'artiste s'est retiré de la vie publique il y a quelques années, annulant une tournée mondiale, après avoir fait part de sa maladie de Parkinson. Mais son catalogue folk rock, pop, crooner et symphonique est toujours aussi présent, comme en témoignent les 135 millions d'albums qu'il a vendus au cours de l'âge d'or du vinyle et de la cassette.
Il y a ceux qui ont connu, pleinement vécu les années 80. Et puis il y a ceux qui y sont nés. Et franchement, on en est tous fiers, hein, d'avoir eu le compteur qui tourne au cours de ces fameuses années. Tenez, en 1988, nous sommes allés voir Rain Man, Le Grand Bleu et Piège de Cristal, c'est l'année où Ayrton Senna était champion du Monde de F1 et Tottenham terminait sixième du championnat de foot britannique. Ah c'est vrai que ce club a fait connaître le nom de ce quartier de l'extrême- nord du grand Londres dans le monde entier. Pas toujours en bien d'ailleurs, à cause de ses supporters hooligans. Et ben justement, c'est dans ce quartier très remuant et populaire qu'en 1988, naît la petite Adele Adkins, et c'est là qu'elle va se construire une personnalité et une histoire qui lui vaudront un succès prodigieux dans les années 2000.Oui c'est dans le quartier de Tottenham, avec ses deux cents nationalités différentes recensées, ses gangs qui livrent des batailles rangées avec la police ou avec d'autres bandes que la môme Adele a grandi. Si elle a été élevée par une mère seule, elle a été très entourée par une trentaine d'oncles, tantes et cousins qui vivent tous dans le voisinage. On ne tombe jamais bien loin de l'arbre dans la banlieue londonienne. On n'avait pas d'argent mais j'ai eu la meilleure enfance qui soit, dira Adele. A cinq ans déjà, on ne la met pas au lit le soir lors des fréquentes réunions de famille. Elle reste à table, au milieu des rires et des cris de la tribu qui se retrouve autour d'une bonne tourte et d'une flopée de bouteilles en tout genre. Et bien sûr, tout le monde chante, on est en Angleterre, et quand Adele reprend Gabrielle (Dreams) et les Spice Girls, là, tout le monde se tait et écoute, tout sourire, le petit prodige de la famille, avant d'applaudir.Non vraiment, Adele n'a pas loupé son rendez-vous avec la musique durant son enfance. Si je vous dis qu'elle assiste à son premier concert de rock cette année-là, vous n'allez pas le croire et pourtant c'est vrai. Nous sommes à Finsbury Park, un autre quartier métissé de la capitale. Et vous avez raison, elle est trop petite pour voir ce qui se passe sur scène. Alors sa mère demande au mec bâti comme une armoire à glace à côté d'elle s'il ne pourrait pas prendre la petite sur ses épaules. Et là, la gamine s'envole, vous vous souvenez quand vous étiez môme et qu'on vous soulevait, avec cette impression de voler, si pas, de flotter dans les airs. Et puis surtout de découvrir un point de vue incroyable. Plus besoin de lever les yeux pour avoir de toute façon la vue bouchée par une armée d'épaules, voilà Adele voguant sur une mer de têtes avec à l'horizon, des musiciens, des lumières et de la musique à fond les manettes. Ça va si fort qu'elle en a les larmes aux yeux. Pas étonnant que sur son album le plus vendu, on y retrouve un cover des Cure chargé d'émotion. Et même si ce n'est pas ce jour-là qu'Adele a décidé qu'elle serait chanteuse et rien d'autre, il est des moments de notre vie en mode jeune pousse qui impriment en nous tout ce que nous allons inexorablement devenir.
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Aujourd'hui nous sommes le 30 novembre, premier dimanche de l'Avent. Nous entrons dans une période de quatre semaines de préparation à la naissance de Jésus.Vous pouvez dès aujourd'hui retrouver notre parcours d'Avent : “La paix, Mission prioritaire”, sur l'application ou le site internet Prie en Chemin, avec le topo de lancement. Cette retraite en ligne nous prépare à accueillir la paix de l'enfant Jésus de Noël et à prendre les moyens de vivre intérieurement de cette paix pour la répandre autour de nous. Je me mets en présence de Dieu, et je me place sous son regard aimant. Le texte du jour nous invite d'abord à la conversion du cœur. Je demande au Seigneur que puisse résonner en moi cette invitation à la lumière... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Venez, levez-vous et veillez de Fraternités monastiques de Jérusalem interprété par Fraternités monastiques de Jérusalem - Cantate Jérusalem © ADF-Bayard Musique ; Song of Prayer de Chad Lawson interprété par Chad Lawson - Songs of Prayer © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes.
COMMENTAIRE DE L'EVANGILE DU JOUR Saint Matthieu 24, 37-44En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l'homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu'à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l'homme. Alors deux hommes seront aux champs : l'un sera pris, l'autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l'une sera prise, l'autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra. »
COMMENTAIRE DE L'EVANGILE DU JOUR Luc 21, 34-36En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s'alourdisse dans les beuveries, l'ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l'improviste comme un filet ; il s'abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d'échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l'homme. »
Voici l'Évangile du dimanche 30 novembre 2025 :« Veillez pour être prêts » (Mt 24, 37-44)En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l'homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu'à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l'homme. Alors deux hommes seront aux champs : l'un sera pris, l'autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l'une sera prise, l'autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra. » Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
On ne saura jamais qui a franchement fait fonctionner l'autre. Est-ce le film The Breakfast Club qui a fait vendre autant de disques à Simple Minds qui en signe le générique ou bien les jeunes sont-ils allés au cinéma parce qu'ils ont entendu la chanson à la radio ou vu le clip à la télé ? Les deux évidemment. En tout cas, l'association du groupe new wave écossais et d'un cinéaste américain, très fan de leur son, a parfaitement fonctionné. Au-delà de toute attente puisque le film rapporte cinquante fois la mise de départ.Ainsi quand en pleine tournée promo pour le nouvel album en France, Jim Kerr reçoit un appel dans sa chambre d'hôtel, il ne sait pas quoi répondre à sa firme de disques quand elle lui annonce que le single est N°1 aux Etats-Unis. La nouvelle pour celui qui se considère toujours comme un petit gars de Glasgow est énorme. Jim raccroche : tu es numéro UN en Amérique, comme les Beatles 20 ans plus tôt, ils étaient les premiers Britanniques, mais aussi comme dans la chanson de Frank Sinatra. C'est un feu d'artifice dans sa tête. Mais voilà, il est six heures de l'après-midi, et Jim est seul dans sa chambre. Il est le seul des Simple Minds à l'hôtel d'ailleurs. Pas de GSM à l'époque. Que faire ? Il faut fêter ça ! Et bien que Jim ne boive pas, ce qui pour un Ecossais est assez rare, je vous l'accorde, il descend au bar.Ouvrez-moi une bouteille de champagne ? Vraiment ? Quel champagne ?J'en sais rien, du bon !Ah on fête quelque chose, là. Combien de verres ?Euh, un. Je fais partie du groupe de rock qui est descendu dans votre hôtel et je viens d'apprendre qu'on est N°1 aux États-Unis.Évidemment, pompette dès le premier verre. Jim est complètement jeté dès le troisième et lance un franc Mettez un verre à cet homme, dès qu'un mec entre dans le bar. Ah ben oui, c'est pas rien d'être devenu Frank Sinatra du jour au lendemain, faut assurer. Et même si personne ne le croit ce soir-là, s'il s'est ruiné en addition, et même si le lendemain tous ses cheveux se sont mis à pousser à l'intérieur du crâne, comme Jim l'a dit, N°1 aux USA, il fallait que ce soit fait.Quelques mois plus tard sort l'album Once Upon A Time, déjà le septième pour Simple Minds, mais le premier sur lequel ils alignent cinq hits et se mettent à vendre des millions de disques, avec toutefois, des chansons engagées, comme leurs copains de U2. Tenez, celle-ci qui parle des femmes polonaises dont les maris, opposants à la Russie soviétique, ont disparu depuis longtemps sans laisser de traces, n'est pas des moindres.
Voici l'Évangile du samedi 29 novembre 2025 :« Restez éveillés et priez en tout temps » (Lc 21, 34-36)En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s'alourdisse dans les beuveries, l'ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l'improviste comme un filet ; il s'abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d'échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l'homme. » Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
C'est l'époque qui voulait ça, dans les années 80, énormément de mythes circulaient à propos des groupes, chanteurs et chanteuses. On n'avait rien sous la main pour vérifier ce que des gars disaient à propos d'untel ou untel, les articles étaient rares dans la presse et les journalistes des magazines spécialisés étaient souvent logés à la même enseigne que leurs lecteurs. En clair, on ne savait rien des mecs qu'on écoutait en boucle, à part ce qui était écrit sur les pochettes de leurs disques. Alors, un groupe comme Simple Minds, vous pensez si on en a entendu au milieu des années 80. Tenez, à propos de leur énorme tube de l'été 85, Don't you forget about me … ben la chanson n'est pas d'eux. Ah bon ? Vérification faite sur le disque, ben ouais. Merde, c'est Keith Forsey. En résumé, c'est un transfuge, un british venu du monde crypto rock allemand des années 70 qui devient le batteur de Donna Summer mais produit aussi Billy Idol, puis écrit des musiques sur la BO de Flashdance et Ghostbusters. Et justement il est approché par une jeune cinéaste américain pour un projet nommé The Breakfast Club. Ça raconte le samedi de quelques ados en retenue dans leur école. Et comme ce cinéaste est fan de New Wave british, il veut Simple Minds.Les gars écoutent la chanson, mais non. On veut bien en faire une mais on l'écrit nous-mêmes. Mais leur manager étant convaincu que le générique d'un film américain, c'est bien pour percer le marché, il insiste et leur fait voir une copie du film … A la sortie, ça reste non. Qu'est-ce qu'on en a à foutre des problèmes d'étudiants amerloques. C'est quoi ces heures de retenue ? Ça n'existe pas chez nous, en Écosse. Bon, OK, on se rend. Keith Forsey et John Hugues approchent Billy Idol mais c'est non aussi, il fait un alors un carton monstre, et puis Bryan Ferry mais là encore, pas de bol, il sort disque sur disque solo et ne tient pas à embrouiller les cartes. Alors qui ?Et là, il se trouve quelqu'un à qui la chanson a plu. C'est Chrissie Hynde, la chanteuse des Pretenders. Et qui est depuis peu la femme de Jim Kerr. Et ce que femme veut … Bref, les Simple Minds se retrouvent avec Keith Forsey. Fais voir un peu ta chanson … ouais pas mal. Écoute, on va la faire mais je vais changer les paroles au début et à la fin OK ? A-t-il manqué de temps ? En tout cas, le jour de l'enregistrement, Jim Kerr envoie un hey Hey Hey au début et des Lalalalala à la fin. Je vais combler après, dit-il, je reviendrai. Jim ne reviendra pas, la chanson sortira comme ça et bingo. C'est les gimmicks que tout le monde a retenu, et aussi le premier et dernier numéro 1 de Simple Minds aux États-Unis. Alors, on va l'ajouter sur le nouvel album finalement, qui sort fin de l'année 1985.
Les années 80, ça nous plaît, hein. La bonne musique funky, la pop électro, les synthés, la liberté de ton, la grosse éclate permanente. Franchement, on a vécu pire comme décennie, et probablement pas mieux. En 1985, on était au beau milieu du parcours et franchement, si on nous avait dit que cela n'allait pas durer ainsi, on se serait tous mis à freiner des quatre fers pour y rester le plus longtemps possible. Et donc aujourd'hui, un tas de gens nous disent tout le bien qu'ils pensent de ces années 80 même s'ils n'étaient pas nés ou étaient haut comme trois pommes, et encore, seulement à la fin. Et donc, je peux vous dire que les vivre, c'était quelque chose. Tenez 1985, on nous bassine toujours, et à raison, le même Live Aid mais grands dieux, il ne s'est pas passé que ça. 1985, c'est l'année du triomphe sans précédent de Dire Straits, quatre hits phénoménaux sur le même album … l'année où le Thriller de Michael Jackson atteint les 42 millions ‘exemplaires … du retour phénoménal de Kate Bush … et où Phil Collins règne sans partage sur le métier du disque … 1985, c'est bien l'album Positif de Jean-Jacques Goldman … du premier album de Jeanne Mas … Serge Gainsbourg remplit le Casino de Paris, Luc Besson débarque avec son ovni Subway, et puisqu'on parle cinéma, on court voir par millions Trois hommes et un couffin, Rambo II, Retour vers le futur, Out of Africa et un film pour ados, avec des ados, intitulé The breakfast Club.Pour nous, en Europe, et surtout en Belgique, le mec qui chante le générique final, on le connaissait déjà depuis des années, c'est Jim Kerr de Simple Minds. Mais pour la plupart des Américains, c'est une découverte qui vaut au groupe leader de la New Wave de faire une improbable percée dans ce pays où le son de cette musique ne s'est pas encore vraiment imposé. Le succès énorme et surprise du single vaut à Simple Minds d'être du bon côté de l'Atlantique le jour du Live Aid, à Philadelphie. Ah ben oui, quand U2 fait ce qui est pour nous, sa légendaire prestation sur la scène de Wembley vers 17.15, il est 9.15 à Los Angeles. Pas évident d'être devant sa télé. Tandis que pour Simple Minds, il est 14.00, un jour de week-end. Tout est dit. Alors justement, l'album que le groupe doit sortir à l'automne, pas question de le rater ; il est d'autant plus attendu que la prestation de Jim Kerr a été remarquée au Live Aid. Ah, il sort du lot, le gars, il a une attitude particulière, bien rodée par des années de succès à travers l'Europe. Et de fait, ce septième album de Simple Minds, qui s'intitule Once Upon A Time, je ne dois pas vous traduire, c'est le Purple Rain de Simple Minds : non seulement celui qui se vendra le plus, grâce au marché américain, mais aussi le meilleur d'un groupe qui nous en avait pourtant déjà sorti de solides. Quarante ans plus tard, avec ses cinq tubes devenus des classiques, il marque d'une pierre blanche le milieu d'une décennie d'exception. Car parmi tant d'autres chefs d'œuvres inoxydables parus cette année-là, il est le révélateur du fait que jamais la musique pop n'a atteint un tel niveau de qualité et de production. Et quand on mettait l'album sur la platine, il commençait comme ceci …
On a tous des scènes de notre enfance bien ancrées dans notre mémoire. Ce n'est pas un hasard si ce sont celles que nous avons pris l'habitude d'évoquer quand il s'agit de raconter des souvenirs de cette époque où le monde nous paraissait beaucoup plus grand. Mais à présent, si je vous demande de chercher dans les coins de votre mémoire d'autres scènes que celles-là, des banales de votre quotidien quand vous étiez mômes, comme disaient les Parisiens. Tenez, vous l'entendez sonner, la cloche de la récréation, vous la reconnaissez. Vous vous voyez en train de courir quand la porte s'ouvre et crier en vous élançant dans la cour de l'école. Et tous ces rires, et puis les jeux avec vos camarades. Vous jouiez à quoi d'ailleurs ?Une chose est sûre : ceux qui ont vécu leur enfance dans les années d'avant et après-guerre, disposent d'images de ces instants incroyables que furent leurs jeux durant l'enfance. Grâce à Robert Doisneau, l'homme du baiser de l'hôtel de ville qui a autant profité de la fabuleuse notoriété acquise par cette photo qu'elle en cache les 450.000 autres. Car ce que Doisneau a photographié le plus, ce sont les enfants qui, à l'époque, jouaient dans les rues et les terrains vagues de la capitale française. Ainsi en 1944, sa photo d'un groupe d'enfants courant et sautant en criant au pied de la Tour Eiffel est aussi passée à la postérité. Comment ne pas être sensible à cette explosion de jeunesse, cette joie de tout découvrir et expérimenter, de former un chouette groupe, aussi. Doisneau dira que pour être bien lisible, une image doit avoir la forme d'une lettre. La Tour Eiffel est ici un “I”, c'est une évidence, quant à la nuée d'enfants à ses pieds, elle ressemble à une vague déferlante de lettres. Et quand on sait que Doisneau a perdu son job chez Renault car il était toujours en retard et trafiquait l'heure de son arrivée sur ses cartes de présence, s'il est devenu un artiste, c'est probablement parce qu'il était resté l'enfant qu'il cherchait en vain dans le regard des adultes photographiés pour ses magazines.Des photos, il a commencé à en prendre dès l'adolescence. Il préfère ça de loin à la profession que tentent de lui imposer ses parents. Apprends d'abord un métier, entend-il quand il leur montre fièrement ses premiers clichés. C'est vrai, ils sont tous d'accord dans la famille : les photos de Robert, c'est de la pellicule gâchée. Ça coûte cher, un film ! Je m'en fous, confie Doisneau, à sa plume et son cahier de brouillon, je continuerai quand même. Un jour peut-être quelqu'un y verra autre chose que de la pellicule Kodak gâchée.
La seule attitude acceptable face à la peur est de la refuser. Cela ne veut pas dire que nous n'aurons jamais peur, mais que nous ne la laisserons pas diriger nos vies. La Bible déclare que Dieu ne nous a pas donné un esprit de peur (voir 2 Timothée 1:7, TOB). La peur ne vient pas de Dieu. La foi, si ! Veillons à tout faire dans un esprit de foi. La foi est la confiance en Dieu et l'assurance que ses pro- messes sont vraies. Elle nous pousse à aller de l'avant, à explorer de nouveaux horizons, à nous montrer entreprenants. Tenez bon dans votre résolution d'aller de l'avant, et si vous avez peur, allez-y quand même ! Faites ce que vous savez être juste, même avec la peur au ventre. Demeurez ferme dans la foi, soyez reconnaissant pour les promesses de Dieu et engagez-vous avec courage dans ce qu'il vous a mis à cœur. Merci Père parce que je peux vivre dans la foi et non dans la peur. Quelle que soit la difficulté de la situation, je choisis d'obéir à ton appel et d'agir malgré la peur. Merci de ce que tu me donnes la force nécessaire. — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
Savez-vous pourquoi la Torah interdit le Châtenez (mélange laine + lin) by Rav David Touitou
La foi tient ferme, mais la peur prend la fuite. Nous laissons la peur nous contrôler si nous fuyons loin de ce que Dieu nous demande d'affronter. Aux Israélites terrifiés par Pharaon et son armée, Dieu ordonna à Moïse de dire de sa part : « N'ayez pas peur ! […] Vous verrez comment l'Éternel vous délivrera en ce jour […] » (Exode 14:13). Nous ne verrons ni n'expérimenterons jamais le pouvoir de délivrance de Dieu si nous fuyons devant ce qui nous fait peur. Restez en place et voyez ce qu'il va faire pour vous. Faites-lui confiance, soyez reconnaissant pour sa fidélité et donnez-lui l'occasion de vous montrer sa puissance et sa bonté. Quand la peur frappe à votre porte, envoyez la foi lui répondre. N'exprimez pas vos peurs ; confessez votre foi ! Dites ce que Dieu dirait dans votre situation ; proclamez ce qu'affirme sa Parole, non ce que vous pensez ou ressentez. Aide-moi, Père, à tenir ferme dans les moments d'angoisse ou de peur. Merci parce que je n'ai rien à craindre, car tu es avec moi. Je choisis aujourd'hui de tenir bon lorsque j'ai peur, plutôt que de battre en retraite. — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
L'été 1977 n'est pas seulement celui où Star Wars triomphe dans les salles américaines et où les Bee Gees enregistrent Saturday Night Fever dans un studio de la région parisienne. Ça étonne toujours, hein, que ces chansons qui incarnent tellement les mythiques discothèques d'Amérique aient été enregistrées par des Anglais dans la campagne française. Et encore, s'il n'y avait que ça. Car en cette année 1977, il y a aussi le punk qui explose à Londres avec les Clash et les Sex Pistols, une musique pourtant au départ typiquement américaine. C'est vrai, la principale colonie se développe depuis maintenant trois bonnes années dans les squats et boîtes pourries de Manhattan. Une véritable fourmilière, une jeunesse aussi remuante et active que le furent bien avant eux des Bob Dylan, Lou Reed et autres Andy Warhol. Disons que l'actuelle est plus radicale musicalement, moins optimiste dans l'esprit mais toujours partante pour une partie de rigolade, peu importe le carburant. Ils n'ont pas un balle, vivent de rien, mangent rarement, ingèrent tout ce qui se boit et s'inhale, alors avec un pédigrée pareil, on n'aurait jamais dû entendre parler d'eux. Mais on est à New York, la ville où si on se fait connaître, on devient célèbre dans le monde entier, dit la chanson.Et c'est vrai que tous ces groupes punks sont signés les uns après les autres par de grandes firmes de disques, ils s'appellent les Talking Heads, Televison ou encore les Ramones. Les seuls de la bande qui sont à la traîne, ce sont les plus barrés mais aussi les plus actifs artistiquement : Blondie. Pourquoi pas eux ? C'est ce que se disent souvent Debbie Harry, la chanteuse, et son compagnon Chris Stein, photographe et guitariste, et leader du groupe. Et quand enfin, un label daigne enfin s'intéresser à d'eux, c'est pas le plus grand. Loin s'en faut. Tenez, on n'a même pas retenu le nom : Private Stock. Mais ils ont le mérite d'y croire. Un 45 Tours d'abord, qui ne marche pas, puis un album, intitulé Blondie qui ne marche pas terrible non plus, sauf en Australie, où un single devient N°1. Mais quand Blondie débarque en Grande-Bretagne, tout change. Le public, d'abord, punk jusqu'à l'os qui pogote du sol au plafond pendant les concerts, puis la presse. Alors que fait leur manager, il va trouver une des grandes maisons de disques britanniques, très actives dans la new wave et leur vend Blondie. Il fait le truc à l'envers ! Chrysalis, c'est son nom, rachète le contrat au petit label new yorkais, et signe avec Blondie ce premier septembre 1977. Dans les bagages de l'album qui est en cours d'enregistrement, un cover dont Blondie a la spécialité, version dynamitée d'un hit view doo wop de 1963 … Denise devient Denis pour des raisons évidentes, et je vais vous dire : tout le monde aurait aimé se prénommer comme ça, Denis, quand Debbie l'a chanté jusqu'au sommet des hits parades européens.
Tous les matins, à 6h10 et 6h50 sur Chérie FM, Tiffany Bonvoisin nous présente une info qui l''a marquée !
Commentaire de L'Évangile du jour Matthieu 24, 42-51 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Veillez, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra. Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d'agir ainsi ! Amen, je vous le déclare : il l'établira sur tous ses biens. Mais si ce mauvais serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde”, et s'il se met à frapper ses compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s'y attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas, il l'écartera et lui fera partager le sort des hypocrites ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » L'Amour Vaincra ! Fr. Paul Adrien d'Hardemare (op) Et l'aventure continue ! retrouvez : les vidéos sur
" Tenez-vous prêts "Méditation de l'évangile (Mt 24, 42-51) par le père Nicolas de BoccardChant final : "Seigneur de l'Univers" par Yannick BilliouxRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de vie spirituelle ci-dessous :Halte spirituelle : https://audmns.com/pMJdJHhB. A. -BA du christianisme : https://audmns.com/oiwPyKoLe Saint du Jour : https://audmns.com/yFRfglMEnfin une Bonne Nouvelle : https://audmns.com/afqCkPVConnaître le judaïsme : https://audmns.com/VTjtdyaEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voici l'Évangile du jeudi 28 août 2025 : « Tenez-vous prêts » (Mt 24, 42-51) En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Veillez, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra. Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d'agir ainsi ! Amen, je vous le déclare : il l'établira sur tous ses biens. Mais si ce mauvais serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde”, et s'il se met à frapper ses compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s'y attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas, il l'écartera et lui fera partager le sort des hypocrites ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui nous sommes le dimanche 10 août, le dix-neuvième dimanche du temps ordinaire.En entrant dans ce temps de prière, je me tiens devant le Seigneur, tout simplement. Je lui demande la grâce d'un cœur... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Sir John Smith His Almaine de John Dowland interprété par Esteban Canyar - La Reverie. Ancient Mosaic with Guitar © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes ; Elohé Elohim de Glorious interprété par Glorious - Ruah © Glorious.
"Vous aussi, tenez-vous prêts"Médiation de l'évangile (Lc 12, 35-40) par la Pasteure Nicole FabreChant Final : "Restez en tenue de service" par le Groupe de prière AbbaRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de vie spirituelle ci-dessous :Halte spirituelle : https://audmns.com/pMJdJHhB. A. -BA du christianisme : https://audmns.com/oiwPyKoLe Saint du Jour : https://audmns.com/yFRfglMEnfin une Bonne Nouvelle : https://audmns.com/afqCkPVConnaître le judaïsme : https://audmns.com/VTjtdyaEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voici l'Évangile du dimanche 10 août 2025 : « Vous aussi, tenez-vous prêts » (Lc 12, 35-40) En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c'est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S'il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu'il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra. » Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
Vous le sentez ? Ce petit parfum d'iode, de monoï et de gelati qui fondent trop vite ? Ça y est, on y est presque. On est fin juin. Le moment où dans les bureaux, les écoles, les familles, tout le monde commence à décrocher un peu. Les esprits sont ailleurs. On roule déjà vitres ouvertes, avec le coude qui dépasse de la portière, le soleil sur la nuque. Et c'est là que revient dans votre tête, comme chaque année, la bande-son de souvenirs de vos vacances. Enfin certaines. Vous connaissez ça ?Le tube de l'été qui tournait sur l'autoradio de papa, une compile gravée sur le PC à la va-vite avant le départ, la cassette qu'on retournait toutes les trente minutes sur le lecteur orange fluo, entre deux plongeons dans la piscine. Et ce CD qu'on glissait dans le changeur 6 disques de la voiture, en espérant qu'il ne saute pas sur les ralentisseurs. Ou ce slow qui était parti en vrille lors d'une soirée en boîte, en Espagne ou à la côte d'Azur, ou au bal du camping sous les lampions. Finalement, en cette époque où la pub veut nous faire croire que c'est sûr, cette fois on va ramasser 250 millions, si c'était ça, le vrai luxe : avoir 15 ans à nouveau le temps d'une chanson.Parce qu'on l'oublie trop souvent, mais les vacances, c'est pas seulement le farniente et les files sur l'autoroute du soleil. C'est la famille qui rigole, les copains qu'on revoit, les coups de soleil qu'on n'a pas vu venir et les refrains qu'on n'a jamais oubliés. Ce sont lesquels, dites-moi ?Tenez, moi, c'est un été 1973. La première fois qu'on part en Espagne. Ca s'annonce magique, on est coincé dans d'interminables bouchons au poste frontière dans les Pyrénées quand tout à coup, sur les longues ondes, on envoie la chanson d'un groupe au nom improbable, Michel Fugain et le Big Bazar. Où qu'on se trouve, ça vend déjà du rêve, mais là quand vous êtes aux portes d'un pays labellisé terre de vacances comme vous n'en avez encore jamais vu, et pour cause, à onze ans à cette époque, on n'a encore rien vu.Les vacances, c'est ça. Ce sont des lieux, des visages, des odeurs mais surtout des musiques. Parce qu'aucun souvenir d'enfance ou d'adolescence n'est complet sans un refrain qui l'accompagne. On n'a jamais embrassé quelqu'un pour la première fois sans une musique en fond sonore. On n'a jamais quitté un endroit, un été, un amour de passage, sans une chanson dans les oreilles et un petit pincement au cœur. Alors cette année, laissez les soucis au bureau, fermez les écrans, et embarquez pour un été que vous allez vivre dans l'instant présent, le seul qui vaille la peine d'être vécu, mais en laissant tourner la musique de ces instants gravés dans votre mémoire avec le volume à fond. Vous allez voir, ça marche.
Amis des mots, je vous ai préparé une petite curiosité orthographique, ce matin... Tenez, si on commençait par une mini-dictée ? Je vous propose de vous procurer un stylo et une feuille de papier. C'est bon ? C'est juste une dictée de deux lignes, ça va être très court... vous allez voir, c'est une étrange histoire ethnique...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quand la dernière note du dernier concert de Michel Polnareff retentit dans l'arène de Forest National en ce printemps 2025, sa derrière tournée comme il dit, il règne un air de nostalgie sertie de souvenirs de moments légendaires. Car depuis qu'il est monté sur la scène de l'Ancienne Belgique il y a plus d'un demi-siècle, jusqu'aux grands soirs de la salle de Forest en passant par celle du Cirque Royal, Michel Polnareff a offert des concerts d'exception au public de chanceux amoureux de musique qui sont allés l'applaudir. On repense à son piano transparent et aux tenues futuristes de ses musiciens dont certains ne sont rien moins que les plus grands de l'histoire de la pop anglo-saxonne. Qui sait que lors de ce fameux concert à Forest National retransmis en direct sur une radio périphérique pour que toute la France l'entende, se tenait derrière les claviers l'homme qui un jour écrira et produira pour Whitney Houston, Céline Dion ou Earth Wind & Fire. Tenez, ce fameux concert, oui, c'est celui où le matériel, la sono n'arrive pas. Imaginez le truc, l'ambiance dans les coulisses et la loge. La salle est pleine d'attente, comble de ces fans venus de loin car Michel est parti pour l'Amérique et ne peut plus remettre un pied en France, sous la menace d'une contrainte du fisc. Mais Michel ne se contente pas d'être le roi des studios, le plus inventif des compositeurs, arrangeur de génie, c'est aussi une bête de scène. Il n'a peur de rien, et certainement pas de son public. Il monte sur le podium, s'assied à son piano en expliquant avec humour ce qui se passe, donc, à la salle, mais aussi à la France entière, je le répète. Comment il se fait entendre ? Avec un haut parleur, un gueulophone comme disent les jeunes. Puis Michel se met à jouer pour ce public qui n'est pas venu pour rien, et chante dans le gueulophone. Imaginez la scène, ou plutôt, écoutez. Ah c'est clair que ce type est un artiste à part, rien à voir avec le monde bien encadré de la variété qui est alors au sommet de sa popularité grâce à un nombre ahurissant d'émissions de télévision que tout le monde regarde, et qui réunit toutes les générations, en famille, le soir devant le poste. Michel n'est pas là que pour l'argent et la gloire. Ainsi de ce soir ou par blague, en province, il se glisse sur scène pendant un concert de son ami Johnny Hallyday. La surprise est totale, Johnny et lui s'amusent. Au point qu'ils décident de faire le Palais des Sports ensemble en octobre 1971. Michel en pianiste de Johnny. Spectacle total mais surtout, grande prestation d'artistes fous de rock'n'roll.Les occasions ont été rares de voir Polnareff en concert et de profiter des arrangements de fous qu'il offrait de ses tubes, de ses envolées au piano et surtout de son humour car il nous parlait comme si on était dans son salon. Alors comme une chanson vaut mieux qu'un long discours, je vous propose de découvrir un enregistrement live rare, que seuls connaissent ceux qui avaient été assez vite pour l'acheter en 1981. Montez le son, c'est maintenant.
19 juin 1986, la nouvelle tombe, terrible. Coluche est mort. Un proche, pour Serge. Il se rappelle ce soir pas si éloigné où il l'avait invité à la maison, et où son pote avait dégagé toute la table sans lui demander la permission pour le dîner qu'il s'était mis en tête de préparer lui-même depuis des plombes. Serge avait piqué une colère du bazar qu'il avait mis avec les autres convives, c'est vrai, c'était pas une table pour manger. En tout cas, ce qu'il regrette, c'est le frère qu'il a perdu. Car Coluche et lui ont un point commun : ils sont la cible des têtes bien pensantes d'une société qu'ils ne manquent jamais de choquer. Désormais, Serge sait qu'il est seul dans la ligne de mire. Lui, le gros dégueulasse, le provocateur. Ce n'est pas un hasard si Coluche et lui ont tous les deux crevés les records d'audience télé lors de leur passage dans Le jeu de la vérité. Tenez, c'était il y a tout juste un an. Le 7 juin 1985, Serge n'en mène pas large juste avant l'émission. Il adore la promo mais là, il va se retrouver seul devant dix millions de gens dont certains qui vont lui poser des questions. Le mettre au pied de ses récentes provocations dont il est si fier quand il voit la visibilité que cela lui rapporte. Mais là, le coup du gros billet auquel il a foutu le feu récemment, il sait que ça ne passe vraiment pas bien. Même Charlotte est victime de railleries à l'école, et elle en souffre. Va-t-il comme Coluche deux semaines plus tôt, utiliser ses deux jokers immédiatement ? Enfin, point positif, Serge a arrêté de picoler depuis huit jours. Il aura moins les idées claires. Enfin, même à jeun, il n'est plus tout à fait fit and well après autant d'années d'excès. On va le lui reprocher d'ailleurs : lui balancer au téléphone et en direct qu'il est sale, vulgaire, cynique, qu'il a déshonoré la France avec sa Marseillaise en reggae, outragé le monde ouvrier avec son billet de 500 balles et qu'il n'est pas venu chanter pour l'Ethiopie avec son pote Renaud. Mais Serge a encore des réserves, c'est le cas de le dire. Il sort un chéquier et rédige un ordre de 100.000 nouveaux francs pour Médecins sans frontières. Applaudissements. Il a marqué un point, et pas des moindres. Bon, il ne peut s'empêcher de raconter des blagues épouvantablement mauvaises qu'il collectionne. Là, il est authentique pour une fois. L'une d'entre elles lui vaut d'ailleurs d'être accosté en boîte juste après l'émission par une jeune femme qui lui dit que sa blague du petit immigré qui va demander à Le Pen combien il lui donnerait pour qu'il quitte la France et que Le Pen lui répond 5 minutes, avait bien fait rire son père. Et qui est-ce, votre père ? Ben, Jean-Marie Le Pen. Gainsbourg ne le croit pas mais c'est bien une Marine Le Pen face à lui, bien loin de s'imaginer qu'un jour elle fera un jour de la politique. Mais pour en revenir à l'émission, l'idée de ressortir une chanson d'Aznavour de 1959 et de l'interpréter, à une époque où la grande majorité du public ne connaît pas La Javanaise, était excellente. Car bientôt, avec l'arrivée du CD, on va tous découvrir ces chansons des années 50 et 60 que presque personne n'avait achetées et qui étaient bien loin du Gainsbarre des années 80 …
Dans la deuxième heure de son émission consacrée à la culture, Thomas Isle reçoit chaque jour un invité.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce lundi, c'est Jonathan Lambert et Fred Testot, pour le podcast "Tenez, goûtez, c'est délicieux". Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce lundi, c'est Jonathan Lambert et Fred Testot, pour le podcast "Tenez, goûtez, c'est délicieux". Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mai 1971, le Festival de Cannes s'apprête à vivre ce qui est, rétrospectivement, un événement de taille, et pourtant, sur le coup, on dirait que tout le monde passe à côté. Oui si vous aviez cette année-là arpenté la Croisette, où la foule ne se pressait pas encore en masse comme aujourd'hui, vous auriez croisé John Lennon. Nous sommes juste un an après l'annonce officielle de la fin des Beatles, l'histoire est encore du présent, tout le monde pense qu'ils vont se remettre ensemble et John Lennon est là, tranquille, sans se faire harceler par des fans des Beatles qui soit, ne sont pas au courant de sa présence, soit sont passés à autre chose. Il faut dire que depuis quelques années, Lennon a tout fait pour casser le mythe de l'idole : des albums solos expérimentaux pour ne pas dire ridicules, des appels à la fin de la guerre rendus inaudibles, eux aussi, par une faune dont il s'entoure ou qui profite de lui, et bien sûr ses errements dans des événements artistiques d'avant-garde comme les deux films qu'il a réalisés avec sa femme Yoko et qui vont être projetés au cours du festival.N'empêche, quel moment privilégié, loin de la folie des années écoulées et quelle occasion que ce Festival de Cannes où on le voit répondre à des interviews de journalistes avec le même humour et le même décalage qu'à l'époque de la Beatlemania. Il n'a en fait pas changé. Il a en vérité, toujours été le même, malgré la pression, malgré la fureur hystérique qui régnait autour de lui. Ça lui faisait plaisir, ce succès, mais jamais cela ne lui est pas monté à la tête. Alors on le voit ce soir, à table avec des amis dont Louis Malle et Jeanne Moreau, John est allé assister avec eux à la projection de leur film. On fait peu de photos à l'époque, qui a un appareil sur lui, mais on est à Cannes et les photographes accrédités sont déjà nombreux, à la pêche aux clichés à vendre à des rédactions.Mais John Lennon avec ses lunettes rondes fumées et sa veste en jeans ne vaut plus les colonnes à la Une désormais réservées aux Rolling Stones, Led Zeppelin et les Doors. C'est à peine si on entendra parler du public de la salle qui a hué la projection de son film, il faut dire qu'on y voit une mouche se promener durant 25 minutes sur le corps nu d'une actrice. Ah il n'y avait pas que ça, ils ont aussi projeté un autre de ses films nommé Apotheosis, une grosse production, là, puisqu'il s'agit d'un ballon dont il a filmé avec Yoko l'ascension jusqu'aux nuages durant 17 minutes.Comme quoi, si vous pensiez qu'on a tout vu à Cannes, c'était déjà plié en 1971 dont on ne doit retenir que la présence de l'ex-Beatle, charmant, tranquille et plein d'humour. Mais avec les idées bien en place quand on lui parle musique. Tenez, comme à ce journaliste de la télévision norvégienne, à qui il explique qu'il n'est pas heureux quand on le réduit aux Beatles. La musique des Beatles, c'est l'œuvre d'un groupe ; lui, en tant qu'artiste, ce qu'il veut à présent, c'est savoir ce qu'on pense de la musique qu'il fait seul, aujourd'hui, car c'est de lui qu'il parle, ce qu'il ressent. Et cette musique en 1971, c'est par exemple cette chanson …
Corruption à la SAAQ? La mairesse aura-t-elle la chance d’être exposée durant le Festival de la BD? Discussion avec Stéphanie Villeneuve. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Autant on parle des années 80 aujourd'hui, autant dans les années 80 on rêvait des années 60. Ah c'est vrai que c'était pas du pipeau, non plus, les sixties. Tenez imaginez-vous en ce mois de mai 1962, sous le soleil du Festival de Cannes, car c'est encore une de ces éditions qui bénéficie d'une météo splendide. Vous la voyez cette affiche de film devant l'hôtel Carlton ? On ne peut pas la louper avec Alain Delon en grand, aux côtés de Monica Vitti. Le film se nomme L'éclipse, signé Michelangelo Antonioni, un film oublié aujourd'hui mais il va remporter le prix spécial du jury et c'est mérité. Une Jaguar cabriolet décapotée passe sous l'affiche, pas de quoi étonner les passants à Cannes, sauf qu'au volant, c'est Johnny Hallyday tout juste débarqué d'avion pour un passage éclair. Mais que fait-il là ? On ne va pas tarder à le savoir, y a sûrement de la promo dans l'air pour le jeune sauvage de la chanson française qu'on va cette année surnommer Yéyé et qui est aussi désormais acteur.Et de fait, il rejoint sur la plage, à deux pas du Carlton, l'actrice allemande Elke Sommer, l'héroïne du film De quoi tu te mêles Daniela, qu'on a vu l'an dernier et pour lequel son ami Eddy Mitchell et ses Chaussettes noires ont interprété une chanson signée Charles Aznavour … La pose des deux jeunes gens devant les caméras et les objectifs n'est pas innocente, on annonce en effet que Johnny et Elke joueront bientôt ensemble. Et le voilà assis sur le porte bagage d'un vélomoteur conduit par celle qui partage sa vie, Patricia Viterbo, et qui n'est pas encore actrice. Ils vont prendre un bateau pour voir Cannes depuis le large, puis il y aura une partie de pétanque, c'est un vrai Français, notre Johnny. Allez, on ne pointe pas sans boire un ballon de blanc sorti d'un pichet bien frais.Mais le Festival reprend déjà le dessus, Johnny est à présent attablé avec des professionnels du cinéma, on le retrouve assis à une terrasse aux côtés de Ludmila Tcherina, une des rares danseuses étoiles à avoir réussi une carrière d'actrice. On lui demande un autographe, Johnny s'exécute aimablement, il va déjà repartir, ce garçon a décidément un V8 sous la chemise. Il faut dire que le Twist l'appelle, cette danse rock venue d'Amérique dont il a ravi la vedette à Richard Anthony et qui lui vaut une mauvaise réputation auprès d'une bonne partie de la belle société, horrifiée de le voir “remuer comme un singe et se traîner par terre”, disent-ils. Mais ce n'est pas à cela que nous assistons, un orchestre mexicain, en tout cas en tenue mariachi, joue un twist exécuté par des enfants habillés aussi en tenue mexicaine, Johnny se joint au groupe pour son fameux pas de danse, il est tout sourire, aimable, loin de la mauvaise réputation qu'on lui fait.Ce soir, Johnny enfilera un smoking qui convient si bien à cette époque dont nous n'avons gardé le souvenir qu'en noir et blanc, il montera et descendra les marches de l'escalier de l'ancien Palais Croisette, il va soutenir Claude Chabrol, un des rois de la Nouvelle Vague, et puis, il finira la nuit au Whisky à Gogo, évidemment, en dansant et chantant. Le lendemain, Johnny s'envolera pour New York, un peu à la manière de ces acteurs américains venus se montrer au monde entier, comme chaque printemps, sur cette Côte d'Azur où il se passe tant de choses. Tenez, un peu plus loin vers Marseille, à St Tropez, un gars nommé Claude François donne des cours de danse.
Pour ce nouvel épisode de Podcast Science, nous avons décidé de prendre un peu de hauteur et d'air frais. Notre tour des éléments continue ce soir. Et désolé pour Mendeleiv, il ne s'agit toujours pas du fameux tableau périodique des éléments, mais bien des éléments façon Aristote. Après le feu et l'eau, place à l'air ! Tenez bien votre couvre-chef et accrochez-vous à votre fauteuil, ce soir vous risquez bien d'être décoiffé par le souffle du savoir. Nous sommes le 2 avril 2025 et vous écoutez l'épisode 525 de Podcast Science, bienvenue ! Notes d'émission : https://www.podcastscience.fm/emission/2025/04/23/podcast-science-525-y-a-de-la-science-dans-lair/Retrouvez-nous sur PodcastScience.fm, Bluesky, Facebook et Instagram.Soutenez-nous sur Tipeee Soutenez nous sur Patreon Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est un marché qui pèse lourd: celui des médicaments, 60 milliards d'euros. Il en a été question cette semaine à la Commission européenne puisque l'exécutif européen a présenté son plan pour réduire sa dépendance aux médicaments asiatiques. Car les chiffres le prouvent, les États membres de l'UE importent beaucoup. Décryptage. Tenez-vous bien, les principes actifs de huit antibiotiques sur dix consommés en Europe sont produits en Asie ! Soit en Chine, soit en Inde. Sur les dix dernières années, ces deux pays sont tout simplement devenus des références en termes de production de principes actifs. Petit rappel, les principes actifs, ce sont ces molécules qui sont le cœur des médicaments et qui permettent de nous soigner. D'après le cabinet Advancy, aujourd'hui, à l'échelle mondiale, l'Inde et la Chine produisent la moitié de ces principes actifs mondiaux. L'Europe à elle seule 30 %. Il y a dix ans, elle était leader au niveau de l'Inde et de la Chine. Le continent et son industrie sont donc en effet en décrochage.À lire aussiLes pénuries de médicaments, la faute à l'industrie?Course aux produits les moins chers Produire sur le sol européen ces principes actifs pharmaceutiques coûte beaucoup plus cher que dans les pays asiatiques. Résultat, d'année en année, les industriels ont sous-traité leur production ou l'ont directement externalisée. Et puis toujours concernant les coûts, la fin de brevets limitant la production a permis à des industriels de lancer la leur. On appelle ça les médicaments génériques. En produisant ailleurs qu'en Europe, ces médicaments sont bon marché. Et dans la course effrénée à l'accès à des médicaments les moins chers possibles, car la santé a un coût, les États ont privilégié les génériques. Ces mêmes États qui s'inquiètent paradoxalement de leur dépendance aux pays asiatiques. C'est le serpent qui se mord la queue. Car, il faut le préciser, ce sont bien les États qui gèrent les commandes de médicaments. Si les entreprises pharmaceutiques sont chargées de garantir un approvisionnement suffisant, ce sont les États qui supervisent la distribution au sein même de leur territoire. Et si pénurie il y a, elles sont gérées au niveau national !À lire aussipénuries de médicaments: des millions d'euros d'amendes pour les laboratoires pharmaceutiquesPenser à l'échelle européenne Cette dépendance aux pays asiatiques n'est pas sans risques, car l'enjeu est stratégique dans un contexte de tensions géopolitiques de plus en plus fortes. Si demain, la Chine et l'UE ne s'entendent pas, c'est la chaîne d'approvisionnement du médicament européen qui en subira les conséquences notamment. Car sans médicaments, pas d'interventions chirurgicales, même bénignes ou de traitements. Et puis de l'autre côté de l'Atlantique, le retour de Donald Trump à la Maison Blanche qui menace d'augmenter les droits de douane sur les importations pharmaceutiques européennes, inquiète. Mais l'UE a des propositions. Cinq ans après la pandémie de Covid-19 qui a notamment mis en lumière ses difficultés, place à l'action. Bruxelles propose par exemple l'achat groupé de médicaments européens entre États afin de faire baisser les prix d'achat, voire de créer un marché unique du médicament. La Commission incite aussi à relocaliser la production sur le continent en échange de subventions avec des fonds européens pour construire des usines de médicaments critiques. En tout cas, il y a urgence, c'est le commissaire européen à la Santé qui le dit. La situation que l'on vient d'évoquer « met en danger la santé des Européens ». Voilà pour la prescription, reste maintenant à voir quel traitement choisira le patient Europe !À lire aussiLe plan de l'Union européenne face aux pénuries de médicaments
Les chiffres du commerce extérieur italien pour 2024 sont publiés lundi 17 février. Même si cela ne devrait pas durer, l'Italie est l'une des championnes européennes des exportations. Décryptage. Tenez-vous bien, l'Italie est le quatrième exportateur mondial : elle est aux pieds du podium, derrière la Chine, les États-Unis et l'Allemagne. Le pays est en pointe pour vendre sa production tout autour de la planète. Les secteurs où l'industrie italienne brille, c'est la mode, l'ameublement, les matériaux, la construction et évidemment la production alimentaire et le vin. Ces exportations sont essentielles à l'économie italienne puisqu'elles représentent à peu près un tiers de son PIB. L'explication de cette dynamique tient en un chiffre : 400 000. C'est le nombre d'entreprises industrielles dans le pays et c'est beaucoup. Àtitre d'exemple, la France en compte 250 000. La particularité de cette industrie italienne est que 99 % de ces structures sont des petites et moyennes entreprises (PME). Mais ce qui fait leur spécificité, c'est qu'elles sont regroupées en districts industriels, par secteurs donc, comme l'agroalimentaire ou le cuir pour ne citer qu'eux. Des districts industriels puissants En étant regroupés par secteurs, cela favorise la complémentarité des entreprises. Autre aspect important, la concurrence est exacerbée dans ces tissus industriels. Cela pousse ces structures à sans cesse innover et donc à être en pointe sur certains marchés : le pays est alors bien intégré dans les chaînes de valeur.L'autre explication de cette dynamique italienne des exportations se résume au fait que produire en Italie coûte moins cher que dans d'autres pays européens. Résultat : les produits sont vendus à un prix moins élévé, ce qui rend l'industrie italienne plus compétitive que d'autres.La menace des taxes américainesPourtant, la croissance italienne est à peine positive. Cela signifie que la production stagne. Dans certains secteurs, elle est en chute libre : la production automobile a subi une chute de 43 % l'an passé, expliquée notamment par les difficultés du groupe Stellantis. C'est difficile aussi pour des secteurs porteurs de ces exportations comme la mode ou encore la métallurgie. On notera aussi que d'un côté la population vieillit et de l'autre les jeunes ne veulent plus travailler dans la production industrielle. Le modèle italien sembe arriver petit à petit à bout de souffle.Mais les acheteurs ne sont plus au rendez-vous. L'Allemagne, le partenaire commercial principal de l'Italie, importe moins en raison de ses propres difficultés économiques. La demande se maintient toutefois du côté des États-Unis, le deuxième client du pays. Les entreprises américaines ont d'ailleurs dû faire du stock ces derniers mois avant l'entrée en vigueur d'éventuels droits de douane à l'encontre des pays membres de l'UE. Selon Confindustria, la fédération des entreprises italiennes, cette nouvelle taxation pourrait coûter entre 4 et 7 milliards d'euros par an à la péninsule italienne.Mais cela est sans compter sur la Première ministre italienne Giorgia Meloni. La leader d'extrême droite entretient des liens étroits avec le président américain Donald Trump, une relation qui pourrait lui permettre d'obtenir des passe-droits.À lire aussiComment expliquer les difficultés de l'industrie européenne?
durée : 00:00:59 - Tenez-vous fier !
Tenez-vous prêts pour le départ, car la journaliste Johanna Boubekeur s'improvise hôtesse de l'air ! Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.
« Maman, pourquoi le ciel il est bleu ? Et pourquoi les oiseaux ils volent ? Et pourquoi les poissons ils nagent, et pourquoi, et pourquoi ? ». Bon, la phrase pourquoi d'un enfant, pour les parents, ça peut être vite chiant. Pourtant, certaines de ces questions ont des réponses assez intéressantes. Tenez, la fameuse question du ciel bleu, vous savez y répondre ? Là, vous vous sentez un peu con, nan ? Allez, pas de panique, on est là pour ça. C'est un peu nous, vos parents, aujourd'hui. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Nous savons toutes et tous que ce qui fait l'exceptionnalité d'un vêtement de haute qualité, ce sont les artisans et leur exigeance. Mais savez-vous à quel point? Avez-vous déjà regardé en détails un vêtement en passant en revue chacun de ses élements pour vous en rendre compte? Tenez par exemple, vous êtes-vous déjà arrêté sur vos boutons? Ou bien sur les boutons que vous voyez dans les défilés? Les boucles de ceintures? Sans doute pas, et pourtant là aussi, dans cet infime détail, se déploie un monde secret et complexe de savoir-faire unique. Aymeric Le-Deun, artisan boutonnier, vient aujourd'hui tirer le voile sur sa profession..Dans cet épisode, venez plonger dans la vie de son ateleir, dans la réalité de son métier à tous niveaux : nous abordons des questions tout aussi bien créatives qu'administratives. Aymeric dévoile sans fard les tenants et aboutissants de son quotidien, non seulement en tant qu'artisan d'art mais aussi chef d'entreprise car s'il faut cultiver le rêve, il est aussi nécessaire de faire face aux réalités.Bon épisode à toutes et tous !.Retrouvez Décousu sur instagram : @decousupodcast
Le Fab & Mymy Show évolue ! Et pour ça... on doit faire... une petite pause. Tenez bon. Tout va bien se passer.Abonnez-vous au podcast / à la chaîne YouTubeSuivez Le Fab & Mymy Show sur InstagramSuivez Le Fab & Mymy Show sur TikTokRetrouvez Fabrice Florent partoutRetrouvez Mymy Haegel partout Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La fierté de soi est essentielle pour rester motivé. Sans elle, on risque de se démotiver rapidement. Se sentir fier de son travail nourrit notre ego (et ce n'est pas un gros mot!). C'est ce qui nous fait lever le matin avec enthousiasme au lieu de traîner des pieds.
Tenez bons et ancrez-vous grâce à cette méditation destinée à vous ramener au moment présent | Musique utilisée : https://www.youtube.com/watch?v=wXbkqT96HUk | Inscrivez-vous sur https://jemeditetouslesjours.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On évolue dans une société qui a son propre avis sur ce qu'est un corps “acceptable” ou pas, et qui nous le fait régulièrement savoir dans des films, des pubs et sur les réseaux sociaux. Résultat : ce n'est pas toujours facile d'avoir une relation apaisée avec son corps, ni de l'habiter de la façon qui nous convient le mieux. Cette semaine, Marina Bouchet-Skalka, coach de vie certifiée et chargée de création de contenus au sein de l'équipe Change ma vie, répond à vos questions sur le rapport au corps. Merci à tous·tes pour votre participation et vos nombreux messages ! Tenez-vous informé·e des prochains épisodes de questions-réponses juste ici : https://changemavie.com/inscription.Écoutez l'épisode 328 pour :
Depuis que l'Assemblée nationale togolaise a adopté lundi 25 mars une nouvelle Constitution qui supprime la présidentielle au suffrage universel direct et qui donne tous les pouvoirs au chef du parti qui gagne les législatives, c'est le bras de fer entre pouvoir et opposition. L'opposante Brigitte Adjamagbo-Johnson, qui dirige la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), et qui coordonne une coalition en vue des législatives du 20 avril, réagit à ce changement. RFI : Brigitte Adjamagbo-Johnson, que pensez-vous de ce changement de Constitution ?Brigitte Adjamagbo-Johnson : C'est un coup de force, un nouveau coup de force du régime que nous combattons et qui régente ce pays depuis bientôt 60 ans. C'est quelque chose qui est fait pour éviter le suffrage universel direct pour l'élection du président de la République, parce que le tenant du pouvoir sait très bien qu'il sera difficile de continuer à tricher, à tripatouiller les élections présidentielles. Il n'a jamais été élu, vous le savez. Et il sait que les Togolais l'attendent pour la prochaine élection. Voilà.La disparition de l'élection présidentielle au suffrage universel direct, vous la regrettez ?Absolument. C'est un droit dans toute démocratie, c'est un droit pour les citoyens d'élire le premier responsable du pays. Et si on devait aménager l'usage de ce droit-là, il faudrait que ce soit fait avec l'accord du peuple. C'est un changement de constitution et de régime qui a été fait en catimini, qui a été fait dans le dos du peuple. Et cela est totalement inacceptable.Oui, mais en Afrique du Sud ou en Allemagne, le président est élu par les députés et ce sont tout de même des démocraties.Vous avez tout à fait raison, mais voyez-vous, tout dépend du contexte et vous savez que le problème que nous avons au Togo, ce n'est pas de savoir quel est le type de régime démocratique qui est bon pour nous ou pas. Le problème, c'est que nous avons affaire à un système réfractaire à la démocratie et qui fait tout, depuis plusieurs années, pour empêcher l'alternance. Un système qui ne respecte aucune règle. On prétend quitter le régime semi-présidentiel pour le régime parlementaire, alors qu'on n'a jamais même respecté ou appliqué les règles de ce régime présidentiel-là. Et ce débat surréaliste a lieu dans un pays où l'on sait que les élections n'ont jamais été transparentes. Un pays où il y a plus d'une centaine de prisonniers politiques. Un pays où vos confrères journalistes n'ont pas le droit d'exercer. Tenez, en ce moment, il y en a un qui est en garde à vue, tout simplement parce qu'il a publié un article qui ne plaît pas au prince. Ce sont là les vrais problèmes du Togo. Ce n'est pas de savoir si le régime semi-présidentiel est bon ou pas. On fait de la diversion et on veut en même temps ruser pour se maintenir indéfiniment au pouvoir. Ça ne marchera pas.Les partisans de cette nouvelle Constitution disent qu'avec ce nouveau régime parlementaire, l'Assemblée nationale deviendra le cœur du pouvoir, comme la Chambre des communes à Londres ou comme le Bundestag à Berlin.Mais comment est-ce que vous n'arrivez pas à respecter un régime plus simple, aux règles plus simples comme le régime présidentiel ? Les tenants de cette réforme savent qu'ils sont en mission. Ils savent que c'est une ruse pour permettre au régime, à l'actuel tenant du pouvoir - qui est tenu de quitter le pouvoir après 2025 – de rester indéfiniment à la tête du pays. Et les Togolais ne sont pas dupes, je discute avec eux. Je viens de sortir d'une réunion avec une communauté et je vois comment mes compatriotes sont furieux et comment ils sont déterminés, d'une manière ou d'une autre, à répondre à ce coup de force-là, y compris à travers les futures élections législatives que nous attendons.Pourquoi dites-vous que c'est une ruse du chef de l'État pour rester indéfiniment au pouvoir ?C'est une ruse parce qu'il sait qu'il sera difficile pour lui, s'il devait y avoir à nouveau une élection présidentielle en 2025, se sachant d'avance vomi par le peuple, et sachant comment, en 2020, le peuple a mal ressenti ce vol des élections, il sait qu'il lui sera difficile en 2025 de recommencer la même chose. Et pour couper court à tout, l'astuce qui est trouvée, c'est de dire que le peuple n'élira plus le chef de l'État. C'est un Parlement qui élira le chef de l'État. Et on se prépare naturellement à frauder. Aux élections législatives, on se prépare à voler les résultats, comme d'habitude, pour avoir un Parlement qui soit acquis à la cause. Mais c'est là où, encore une fois, le régime se trompe. En fait, l'acte qui vient d'être posé est un acte irresponsable qui plonge davantage le Togo dans une crise, et il faut absolument que le chef de l'État se ravise et qu'il s'abstienne de promulguer cette Constitution, qui a été adoptée par une Assemblée illégitime. Une Assemblée considérée dès le départ par les Togolais, en 2018, comme une Assemblée nommée - puisque le régime est allé tout seul aux élections - et une Assemblée à ses bottes. Il faut absolument qu'il se ravise dans l'intérêt supérieur de ce pays et qu'il suive les recommandations des évêques du Togo, qui montrent la voie de la sagesse.Alors, si cette Constitution est promulguée et si le parti au pouvoir Unir repasse le 20 avril prochain, le chef de l'État, Faure Gnassingbé, ne sera plus chef de l'État, il deviendra président du Conseil des ministres. Comment pensez-vous qu'il partagera le pouvoir à ce moment-là avec le nouveau président de la République ou la nouvelle présidente de la République ?Écoutez, il y a trop de « si », voyez-vous... et nous ne voulons vraiment pas tomber dans le piège qui consisterait à nous imposer un débat sur la mise en œuvre de ce régime qu'on veut instaurer et qui n'est pas accepté. Le véritable débat aujourd'hui est de savoir si le régime a le droit de laisser se dérouler les choses selon cette procédure qui n'implique pas les Togolais. Cette procédure qui enlève aux Togolais le droit de se prononcer sur le régime politique qu'ils veulent pour leur pays. Et ça aussi, c'est inacceptable. C'est pour ça que nous nous battons. Nous disons que le vrai débat, c'est celui-là.Ce futur président du Conseil des ministres sera élu par les députés. Or, cette année, Brigitte Adjamagbo-Johnson, à la différence de 2018, vous allez participer, à la tête de la DMP, la Dynamique pour la majorité du peuple, et comme d'autres grands partis, comme l'ANC (Alliance nationale pour le changement) de Jean-Pierre Fabre, aux législatives. Avez-vous l'espoir, le 20 avril prochain, d'obtenir suffisamment de sièges pour peser sur le choix de ce futur président du Conseil des ministres ?C'est un défi. Un défi que nous devons tous relever. Et quelque part, les Togolais ont été réveillés et ils comprennent qu'une des voies pour contrer ce qui se fait, c'est de considérer les élections législatives à venir, tout comme les élections régionales, comme étant des élections capitales. Nous devons faire en sorte que les représentants du parti Unir et leurs amis, qui les ont aidés à opérer ce coup de force, soient éjectés des futures assemblées au niveau national, comme au niveau des régions, et c'est ce à quoi nous nous employons. Je sors d'une réunion avec une communauté, et j'ai dans mon propre parti des militants qui me disent : « nous n'étions pas d'accord avec votre ligne de participation à ces élections, mais je dois vous dire, avec cette nouvelle actualité, nous sommes 100% d'accord, nous irons voter », voilà.Dans la nouvelle Constitution, le président du Conseil des ministres sera élu par les députés pour un mandat de 6 ans, mais il pourra éventuellement être renversé par ces mêmes députés à l'issue d'une motion de censure. Est-ce que cette hypothèse pourrait ouvrir le jeu démocratique à vos yeux ?Ce que je peux vous dire, c'est que ce régime-là, au contraire, est porteur d'instabilité et complique davantage la situation du Togo, qui est un pays où il y a un système qui se prévaut du soutien de l'armée, de la mainmise sur les ressources du pays pour se maintenir. Dans ce contexte-là, nous allons droit vers l'aventure. Le régime parlementaire est un régime qui fonctionne bien, comme nous le voyons dans des pays ayant déjà une culture démocratique établie. Or, il se fait qu'au Togo, nous avons une minorité, mais une minorité forte, qui se bat bec et ongles contre la démocratie.La nouvelle Constitution ayant été adoptée par l'Assemblée ce 25 mars 2024, le chef de l'État doit la promulguer dans les 15 jours qui suivent, c'est-à-dire d'ici le 8 avril prochain. Est-ce que cela change votre stratégie de campagne électorale ?Ecoutez, forcément, nous ferons campagne pour qu'aucun représentant de ce pouvoir-là ne soit élu. Nous ferons campagne pour que leurs amis ne soient pas élus. Les listes sont déjà publiées, mais il y a déjà des rapprochements entre partis de l'opposition et, forcément, nous devrons envisager au lendemain de ces élections-là de resserrer les rangs de l'opposition et d'avoir une majorité élargie, soudée, pour faire face aux turpitudes qui nous attendent.Donc, cette nouvelle Constitution vous rapproche de l'ANC de Jean-Pierre Fabre ?Quand le pays est en danger, les partis de l'opposition doivent tous, forcément, envisager au lendemain des élections d'aborder la vie politique en rang serré.Vous reparlez-vous avec Jean-Pierre Fabre ?Mais cela n'a aucune importance, Monsieur Boisbouvier, je ne sais pas pourquoi vous me posez cette question. En tant que responsable politique, au nom de l'intérêt supérieur, on a intérêt, on a le devoir de se parler, d'aller ensemble et de travailler ensemble.À lire aussiRévision constitutionnelle au Togo: «Nous avons clairement fait le choix d'un régime parlementaire»
Les fêtes approchent et vous les voyez peut-être arriver avec un cocktail d'appréhension, de pression, voire de tristesse. Difficile de passer à côté des injonctions au bonheur, à la connexion et à l'épanouissement familial qu'on reçoit de toutes parts… Pas de panique ! Dans ce nouvel épisode, je réponds aux questions que vous m'avez le plus posées pour vous aider à mieux vivre cette période. Si vous vous demandez comment dénouer les difficultés que vous rencontrez à l'approche des festivités de fin d'année, vous êtes exactement au bon endroit. Merci à tous·tes pour votre participation et vos nombreux messages ! Tenez-vous informé·e des prochains épisodes de questions-réponses juste ici : https://changemavie.com/inscription.Écoutez l'épisode 308 si :
Vous avez l'impression d'absorber les émotions des autres et ça vous pèse au quotidien ? Je vous comprends. Je me suis longtemps sentie comme une éponge émotionnelle, sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Tout a changé quand j'ai découvert le principe de l'indépendance émotionnelle. Ce concept est central dans l'approche Change ma vie, il a changé ma vie et celle des membres de notre programme et vous êtes nombreux·ses à vouloir vous l'approprier.Pour vous y aider, Claire, coach de vie certifiée et responsable des Opérations au sein de Change ma vie répond aux questions que vous nous avez le plus posées. Merci à tous·tes pour votre participation et vos nombreux messages ! Tenez-vous informé·e des prochains épisodes de questions-réponses juste ici : https://changemavie.com/inscription.Écoutez l'épisode 297 pour :