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ROMA (ITALPRESS) - In questa edizione:- Intelligenza Artificiale, 218 mila dipendenti pubblici a rischio- Specializzazione intelligente, al via incentivi per imprese del Sud- Le aziende del software puntano su Transizione 5.0- Social media, nuovi modi per stanare chi evade il fiscosat/fsc/gsl
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.
La grève des médecins sud-coréens se poursuit depuis bientôt un mois et demi, et la lutte avec le gouvernement se durcit. Lundi 1er avril, le président a annoncé vouloir poursuivre sa réforme visant à augmenter de 2 000 le nombre d'étudiants en faculté de médecine, contre la volonté d'une partie du corps médical. La grande majorité des internes refusent de reprendre le travail malgré les menaces de suspension de leur licence. Les professeurs des hôpitaux universitaires ont aussi rejoint le mouvement et diminué leurs heures. De notre correspondant à Séoul,Alors qu'il devrait être dans un hôpital universitaire pour sa quatrième année d'internat en chirurgie orthopédique, Cheong Tae-jeong travaille à l'accueil d'un centre de soins de quartier. Comme 90% des internes sud-coréens, il a présenté sa démission le 20 février.« Nous sommes environ 15 000 à avoir reçu des notices de retour au travail sous peine de suspension administrative, et pour un millier d'entre nous, la démarche pour la suspension de notre licence a débuté », explique-t-il.Il se dit prêt à sacrifier sa carrière pour que le gouvernement abandonne son projet d'augmentation du numerus clausus. « J'estime avoir arrêté mes études, mais pas abandonné mes patients, car pour moi, le projet de réforme va détériorer la qualité des soins. Et puis, le fait que le système de santé soit aussi dégradé par l'absence des internes expose bien ses failles et ses contradictions. »À lire aussiCorée du Sud: la grève des médecins prend de l'ampleur, les malades s'inquiètentDes déserts médicaux par-delà la capitaleParmi elles, les déserts médicaux. Déjà nettement en dessous de la moyenne de l'OCDE à l'échelle nationale, le ratio de médecin pour 1 000 habitants chute davantage lorsque l'on sort de la capitale.« Pour les patients des régions ayant moins d'accès aux services médicaux, il faut déployer des efforts supplémentaires de la part de l'État, mais augmenter le nombre des étudiants en médecine de plus de 65% ce n'est pas la solution », soutient Cheong Tae-jeong. « Je pense qu'il faut obliger les patients à se faire soigner dans leur région et garantir que toute la population puisse bénéficier des services médicaux en aidant financièrement les hôpitaux locaux. »Un mouvement soutenu par des praticiens expérimentésLa détermination des internes a été renforcée par le soutien des praticiens expérimentés. Roh Wan-gyu a dirigé l'association des médecins de 2012 à 2014. Il est désormais une figure du mouvement.Il nous accueille dans sa clinique d'angiologie. Cet ancien chirurgien dénonce la dureté de la répression par les autorités. « La police est venue faire une perquisition chez moi, et j'ai dû subir une garde à vue de plus de onze heures », s'exclame Roh Wan-gyu. « Maintenant, je suis dans une situation où le gouvernement m'a ordonné de cesser de manipuler les médecins ! », poursuit-il.À lire aussiCorée du Sud: le président Yoon Suk-yeol dénonce un «cartel» des médecins contre les réformesManque de médecins urgentistes et de pédiatresSelon lui, le fond de la réforme ne s'attaque pas au problème central : le manque de praticiens dans les spécialités essentielles, comme l'urgence où la pédiatrie.« Le coût des soins de santé est trop bas dans ces secteurs, alors, pour surmonter cela, les médecins doivent travailler énormément pour gagner de l'argent », explique Roh Wan-gyu. « Le deuxième problème, c'est le risque judiciaire dans ces spécialités à risque. Si le patient décède ou qu'il y a une erreur, le médecin peut aller en prison ou payer une amende d'un million d'euros. Donc actuellement, les pédiatres finissent par faire de la chirurgie esthétique plutôt que de soigner des enfants, et c'est la même chose pour les urgentistes. »À une semaine des élections législatives l'enlisement du conflit médical pourrait coûter cher au parti présidentiel.
La grève des médecins sud-coréens se poursuit depuis bientôt un mois et demi, et la lutte avec le gouvernement se durcit. Lundi 1er avril, le président a annoncé vouloir poursuivre sa réforme visant à augmenter de 2 000 le nombre d'étudiants en faculté de médecine, contre la volonté d'une partie du corps médical. La grande majorité des internes refusent de reprendre le travail malgré les menaces de suspension de leur licence. Les professeurs des hôpitaux universitaires ont aussi rejoint le mouvement et diminué leurs heures. De notre correspondant à Séoul,Alors qu'il devrait être dans un hôpital universitaire pour sa quatrième année d'internat en chirurgie orthopédique, Cheong Tae-jeong travaille à l'accueil d'un centre de soins de quartier. Comme 90% des internes sud-coréens, il a présenté sa démission le 20 février.« Nous sommes environ 15 000 à avoir reçu des notices de retour au travail sous peine de suspension administrative, et pour un millier d'entre nous, la démarche pour la suspension de notre licence a débuté », explique-t-il.Il se dit prêt à sacrifier sa carrière pour que le gouvernement abandonne son projet d'augmentation du numerus clausus. « J'estime avoir arrêté mes études, mais pas abandonné mes patients, car pour moi, le projet de réforme va détériorer la qualité des soins. Et puis, le fait que le système de santé soit aussi dégradé par l'absence des internes expose bien ses failles et ses contradictions. »À lire aussiCorée du Sud: la grève des médecins prend de l'ampleur, les malades s'inquiètentDes déserts médicaux par-delà la capitaleParmi elles, les déserts médicaux. Déjà nettement en dessous de la moyenne de l'OCDE à l'échelle nationale, le ratio de médecin pour 1 000 habitants chute davantage lorsque l'on sort de la capitale.« Pour les patients des régions ayant moins d'accès aux services médicaux, il faut déployer des efforts supplémentaires de la part de l'État, mais augmenter le nombre des étudiants en médecine de plus de 65% ce n'est pas la solution », soutient Cheong Tae-jeong. « Je pense qu'il faut obliger les patients à se faire soigner dans leur région et garantir que toute la population puisse bénéficier des services médicaux en aidant financièrement les hôpitaux locaux. »Un mouvement soutenu par des praticiens expérimentésLa détermination des internes a été renforcée par le soutien des praticiens expérimentés. Roh Wan-gyu a dirigé l'association des médecins de 2012 à 2014. Il est désormais une figure du mouvement.Il nous accueille dans sa clinique d'angiologie. Cet ancien chirurgien dénonce la dureté de la répression par les autorités. « La police est venue faire une perquisition chez moi, et j'ai dû subir une garde à vue de plus de onze heures », s'exclame Roh Wan-gyu. « Maintenant, je suis dans une situation où le gouvernement m'a ordonné de cesser de manipuler les médecins ! », poursuit-il.À lire aussiCorée du Sud: le président Yoon Suk-yeol dénonce un «cartel» des médecins contre les réformesManque de médecins urgentistes et de pédiatresSelon lui, le fond de la réforme ne s'attaque pas au problème central : le manque de praticiens dans les spécialités essentielles, comme l'urgence où la pédiatrie.« Le coût des soins de santé est trop bas dans ces secteurs, alors, pour surmonter cela, les médecins doivent travailler énormément pour gagner de l'argent », explique Roh Wan-gyu. « Le deuxième problème, c'est le risque judiciaire dans ces spécialités à risque. Si le patient décède ou qu'il y a une erreur, le médecin peut aller en prison ou payer une amende d'un million d'euros. Donc actuellement, les pédiatres finissent par faire de la chirurgie esthétique plutôt que de soigner des enfants, et c'est la même chose pour les urgentistes. »À une semaine des élections législatives l'enlisement du conflit médical pourrait coûter cher au parti présidentiel.
durée : 00:03:01 - Bientôt chez vous - En Corée du Sud, avec de moins en moins de mariages, et de bébés, près de la moitié des adultes vivent désormais seuls. Pour lutter contre la solitude, il y a les animaux de compagnie, mais la tendance qui monte dans le pays, c'est l'adoption... d'un "caillou de compagnie".
durée : 00:03:25 - Un monde d'avance - Le gouvernement sud-coréen fait face à un authentique fiasco politique. Une réforme destinée à contrer la pénurie de médecins a provoqué une grande grève dans un corps de métier en souffrance. Près de 5 000 médecins se voient même menacés de suspensions temporaires s'ils ne se remettent pas au travail.
durée : 00:03:06 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - "Il n'est pas trop tard, alors retournez immédiatement auprès de vos patients", a déclaré le vice-ministre sud-coréen de la Santé. 80% des internes en médecine ont démissionné et risquent des sanctions. Ils s'opposent au projet du gouvernement qui veut augmenter le nombre d'admissions en fac.
durée : 00:03:06 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - "Il n'est pas trop tard, alors retournez immédiatement auprès de vos patients", a déclaré le vice-ministre sud-coréen de la Santé. 80% des internes en médecine ont démissionné et risquent des sanctions. Ils s'opposent au projet du gouvernement qui veut augmenter le nombre d'admissions en fac.
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Ecoutez Le journal RTL du 22 novembre 2023 avec Alexandre de Saint Aignan.
L'émission tactique rugby de « L'Équipe » avec Alexandre Bardot, Yannick Bru et Jean-François Paturaud. À retrouver pendant le Mondial de rugby sur la chaîne Twitch de L'Équipe et ici en version audio.
L'émission tactique rugby de « L'Équipe » avec Alexandre Bardot, Yannick Bru et Jean-François Paturaud. À retrouver pendant le Mondial de rugby sur la chaîne Twitch de L'Équipe et ici en version audio.
Depuis 1994 et la fin de l'apartheid, une poignée de vignerons issus des communautés noires et métisses ont commencé à émerger en Afrique du Sud. Alors qu'auparavant, ces populations étaient confinées au rôle d'ouvriers agricoles, certains sont parvenus à trouver leur place au sein des chais et à créer leurs propres vins. Même si la route est encore longue, puisque la très grande majorité des terres reste aux mains de la communauté blanche minoritaire, ces vigneronnes et vignerons pionniers commencent à transformer le paysage. «En Afrique du Sud, le goût des cuvées post-apartheid», un Grand reportage de Claire Bargelès.
Instant Simple - Histoires de voyage et de développement personnel
Pour cet épisode je laisse la parole à Nour pour rédiger cette description "Je vous partage mon tour du monde suite à mon burnout Une réelle expérience de connaissance de soi Tout part de nous. On se choisit, on saute et on est récompensée par des belles rencontres, des belles aventures et une nouvelle vie." Retrouvez Nour sur instagram : @nour__shabou
Continua l'emergenza incendi in Grecia. Questa mattina ha ripreso vigore anche l'incendio a Rodi, in particolare nei pressi dell'insediamento di Asklipieio in direzione Sud: "Le case stanno bruciando - ha detto il consigliere comunale - consegneremo ai nostri figli la terra bruciata".
durée : 00:42:23 - Le Magazine du week-end - par : Tiphaine de Rocquigny - Le 15 juillet se tenait en Corée du Sud une grève générale, aboutissement d'un appel à la grève de quinze jours lancé par les syndicats. Secteur de la santé, de la métallurgie ou livreurs, le mouvement est massif et conteste les réformes du travail du président conservateur Yoon Suk-yeol. - invités : Marie-Orange Rivé-Lasan Maîtresse de conférences en études coréennes à l'Université Paris Cité; Juliette Schwak Enseignante chercheuse spécialiste de l'économie politique sud-coréenne; Florence Galmiche Anthropologue, maître de conférences à l'Université Paris Cité
durée : 00:03:23 - En direct du monde - L'épidémie de choléra, qui touchait déjà des pays d'Afrique australe balayés en début d'année par le cyclone Freddy comme le Mozambique ou le Malawi, se propage aussi désormais en Afrique du Sud.
Trois nouveaux quarterbacks et beaucoup d'espoirs, et si l'AFC Sud était la division du futur? Victor Roullier et Jean-Michel Bougeard tranchent dans le vif !Bonne écoute. Become a member at https://plus.acast.com/s/touchdown-actu-nfl-podcast. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:15:57 - Journal de 8 h - Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré ce jeudi soir l'état de catastrophe nationale pour tenter d'endiguer la profonde crise de l'électricité. Elle mine le quotidien et l'économie de la première puissance industrielle du continent.
durée : 00:10:13 - Journal de 18h - Le pape a rencontré des réfugiés des camps du Soudan du Sud, ce samedi après-midi. Ils sont plus de 2 millions de déplacés à l'intérieur du pays.
Le pape François est arrivé vendredi au Soudan du Sud, afin de promouvoir la paix et la réconciliation dans le plus jeune pays du monde, déchiré par la guerre civile et l'extrême pauvreté. C'est la toute première visite d'un souverain pontife au Soudan du Sud depuis que la nation à prédominance chrétienne a obtenu son indépendance du Soudan, à majorité musulmane, en 2011, après des décennies de conflit.
durée : 00:41:12 - Un jour dans le monde - Le Pape François est arrivé mardi 31 janvier à Kinshasa en République Démocratique du Congo (RDC). Il poursuivra son périple en Soudan du Sud. L'appel à la paix sera l'enjeu majeur de sa présence dans ces deux pays, en grande partie catholique, ravagés par les conflits depuis plusieurs années.
durée : 00:41:12 - Un jour dans le monde - Le Pape François est arrivé mardi 31 janvier à Kinshasa en République Démocratique du Congo (RDC). Il poursuivra son périple en Soudan du Sud. L'appel à la paix sera l'enjeu majeur de sa présence dans ces deux pays, en grande partie catholique, ravagés par les conflits depuis plusieurs années.
Le grand déballage explosif de l'ancien patron d'EDF face aux députés Macron a décidé de se faire représenter par le Chancelier Scholz à l'important sommet européen/Asie Sud Le face à face avec Didier Leschi
C'est le début d'une semaine particulièrement délicate pour le président sud-africain. Son parti, l'ANC, se réunit aujourd'hui pour évoquer le sort de Cyril Ramaphosa. Le Parlement, lui, se retrouvera demain (6 décembre 2022) pour une session extraordinaire afin de lancer ou non une procédure de destitution. Depuis plusieurs mois, le chef de l'Etat fait face à un scandale au parfum de corruption, lui qui était justement arrivé au pouvoir sur la promesse de lutter contre la corruption. Que va-t-il se passer maintenant ? Peut-il rester à son poste ? Ou sera-t-il contraint de prendre la porte ? Décryptage avec : - Marianne Séverin, chercheuse spécialiste de l'Afrique du Sud, au Laboratoire des Afriques dans la monde (LAM) de Sciences Po Bordeaux - Cécile Perrot, maîtresse de conférences à l'Université Rennes 2 spécialiste de l'enseignement supérieur en Afrique du Sud.
Le grand débat sportif du week-end ! Tous les samedis et dimanches de 9h à 12h, « Les Grandes Gueules du Sport » donneront un avant-goût des week-ends sport sur RMC. Christophe Cessieux sera aux côtés des consultants Olivier Girault, David Douillet, Marie Martinod et Stephen Brun. Cette année, le capitaine de l'Équipe de France de basketball Nicolas Batum s'ajoute à la Dream Team Sport dans ce rendez-vous 100% sport, pour échanger et débattre sans tabou sur l'actualité sportive !
La 27e édition du Festival International du film de Busan en Corée du Sud vient de fermer ses portes. Le public était de retour pour cet événement devenu incontournable en Asie. Les deux dernières éditions se sont déroulées en ligne ou en effectif réduit. Et cette année, la grand-messe du cinéma asiatique accueille les plateformes de streaming en ligne.
Rôle de la firme McKinsey dans la gestion de la pandémie, avec T.Gerbet;Journée nationale de la vérité et de réconciliation:Le point avec Karine Mateu;Annexion de quatre régions d'Ukraine par la Russie,avec M-E.Bédard;Bilan de la campagne électorale:Le point avec les caravaniers;Ouragan Ian en Caroline du Sud:Le point avec Jean-Sébastien Cloutier;Élection présidentielle au Brésil:Le point avec Jean-Michel Leprince
Bienvenue dans « Parle Sud », le podcast de la Région Sud, avec celles et ceux qui font le Sud ! Qu'ils viennent de la mer, de la montagne, de la ville ou de la campagne, chaque mois, des personnalités de notre territoire se livreront sur leur Sud. Si certains y ont vu le jour, d'autres en ont fait leur terre d'adoption. Aujourd'hui, peu importe s'ils y vivent 365 jours par an, ou seulement un week-end. Ils sont tous viscéralement attachés au Sud, sa douceur de vivre, son accent, qu'ils ont parfois dû gommer, son authenticité. Leurs origines les relient, ce fameux lien propre à ceux qui viennent du Sud et qui donne l'impression d'appartenir à une grande famille. Mettre en lumière ces parcours, ces personnalités et leur territoire, telle est la vocation de ce podcast. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le comté de Fangak, comme dans plusieurs autres provinces du nord du Soudan du Sud, le commerce de poisson est devenu une activité économique prédominante depuis les grandes inondations de 2019. Et le commerce fluvial de poisson est en expansion. Le Soudan du Sud est traversé par le Nil, qui permet de naviguer de Juba jusqu'au Soudan, surtout depuis l'accord de paix de 2018, qui a rendu la navigation possible et sécurisée pour les bateaux commerciaux. De notre envoyée spéciale à Old Fangak, Après avoir fui son village à cause des inondations, Rez Riik, 44 ans, s'est installé sur une plateforme flottante, construite à partir d'herbes séchées, au bord de la rivière Zeraf, un affluent du Nil. Avec d'autres familles de pêcheurs, ils y font sécher le poisson qu'ils espèrent vendre : « Avant les inondations, j'avais une maison, j'étais bien installé. Je cultivais du sorgho, j'avais du bétail et je pêchais, mais pas à grande échelle, c'était juste pour cuisiner du poisson pour mes enfants. Je n'en vendais que rarement », raconte-t-il. « Mais depuis les inondations, nous avons dû venir ici. Beaucoup de gens se sont mis à pêcher. Il y a trop de poisson sur le marché et nous avons du mal à trouver des acheteurs. » La baisse du prix du poisson est une aubaine pour les hommes d'affaires qui l'achètent auprès des familles de pêcheurs pour le revendre en gros, à Juba ou au Soudan. James Paulino Ayul, un Sud-Soudanais originaire de Tonga, dans l'État du Haut-Nil, supervise le chargement de sa grande barge au port d'Old Fangak. Il s'apprête à acheminer le poisson séché vers le Soudan – un commerce fluvial qui était pratiquement impossible avant la signature de l'accord de paix de 2018. « Nous les commerçants, nous pouvons désormais aller de Fangak à Juba ou au Soudan. Mais avant l'accord de paix, il n'y avait aucun mouvement sur le fleuve », rappelle James Paulino Ayul. « Ceux qui étaient à Juba restaient à Juba. Ceux qui étaient dans les zones de guerre y demeuraient. Et ceux qui étaient au Soudan restaient là-bas. Cette paix qui a été signée entre Sud-Soudanais, ce n'est pas rien. Elle a facilité notre activité de commerçants ici à Fangak. Le seul problème, c'est le coût élevé du transport fluvial sur de grandes distances. » Plus de problème de transport fluvial De nombreux checkpoints sur le Nil entravent la fluidité du transport fluvial. Selon James Paulino Ayul, il faut s'acquitter de 7 millions de livres sud-soudanaises, l'équivalent de 15 000 dollars, pour parcourir les quelque 500 kilomètres entre Juba et Old Fangak avec un chargement comme le sien. L'annonce, en mai, de la réouverture du commerce fluvial avec le Soudan – bien plus proche – est très positive pour ce marchand : « Nous avons entendu à la radio que la frontière était ouverte. Si c'est le cas, c'est très bien pour nous, les Sud-Soudanais, comme pour les Soudanais, car on va pouvoir commercer avec eux d'une bonne façon. Il n'y aura plus de problème pour le transport fluvial. » Mais la situation reste précaire au Soudan du Sud, remettant en cause les aspirations de ces commerçants. Des clashs ont éclaté, le 14 août, entre des factions de l'opposition sur le Nil, près de Tonga, déplaçant 27 000 personnes, et menaçant la sécurité de la navigation commerciale.
Des stades remplis, des centaines de millions de fans à travers le monde et un marché évalué à plus d'un milliard de dollars en 2021. Le jeu vidéo professionnel s'impose progressivement dans l'imaginaire collectif et dans l'économie. En Corée du Sud, voilà plus de deux décennies que la discipline est prise au sérieux sans être épargnée par les traditionnelles critiques qui l'entourent. Cafés internet, centres de formation pour futurs joueurs professionnels, fédération et autorités, plongée dans le monde très sérieux de l'e-sport sud-coréen. « En Corée du Sud, le jeu vidéo, tout sauf un divertissement », un grand reportage de Nicolas Rocca. (Rediffusion du 14 janvier 2022)
Le succès de Squid Game, la série de Netflix, a (re)mis la Corée du Sud au cœur des discussions sur le succès de sa pop culture : mais est-ce un phénomène nouveau ? Pas vraiment. La Corée du Sud a connu une croissance et une intégration dans l'économie mondiale exceptionnelle ces cinquante dernières années. Le soft power sud-coréen s'est frayé une place de choix à l'étranger depuis la fin des années 1990, et aujourd'hui, le gouvernement coréen surfe allègrement cette vague. Rediffusion du 5 décembre 2021.
En Afrique du Sud, la fin de l'été austral signe aussi la fin de la récolte de données pour les chercheurs du centre d'études de la foudre. Au sein de l'université du Witwatersrand, une équipe scrute et filme le ciel chaque été, pour tenter de mieux comprendre le phénomène de la foudre. (Rediffusion) Deux tours de communications se distinguent dans le paysage de Johannesburg, et attirent les éclairs du fait de leur taille. Juste à mi-chemin se trouve l'université du Witswatersrand. C'est ici que la chercheuse Carina Schumann a installé ses appareils. « Ici, c'est une caméra à haute vitesse, pour enregistrer 50 000 images par secondes. Et celle-ci, elle se déclenche selon les mouvements, donc on n'a pas forcément besoin d'être là pour la déclencher. Car jusqu'à présent, explique-t-elle, j'ai passé beaucoup de temps à courir sous les tempêtes. » En apprendre toujours plus Grâce à des instruments de mesure installés également sur les tours, la chercheuse brésilienne, avec ses boucles d'oreilles en forme d'éclairs, ne perd pas une miette des différents orages estivaux. C'est durant cette période que les orages s'abattent régulièrement sur la ville de Johannesburg, à la fin de journées chaudes, et où de spectaculaires éclairs peuvent être observés. « La foudre peut tomber jusqu'à 50 fois par an sur ces tours. Pour moi, ces études scientifiques permettent d'aider les ingénieurs à créer de meilleurs équipements de protection, de mieux prédire quand le phénomène va se produire, et d'en apprendre toujours plus. » Car pour ce petit groupe de passionnés mené par Hugh Hunt, à la tête du laboratoire, Johannesburg est un poste d'observation idéal : « Bien sûr, il y a des zones où il y a davantage d'éclairs, souvent plus près de l'Équateur, comme au Congo, au Venezuela, à certains endroits en Indonésie. Mais la plupart de ces zones ne comportent pas de grands centres économiques, remarque Hught Hunt. Ici, notre production d'électricité est concentrée dans la région voisine du Mpumalanga, donc il y a des lignes électriques dans toute la zone. Et notre cœur économique est également situé ici, où il y a beaucoup d'éclairs. » Des dommages très coûteux La foudre tue chaque année plus de 200 personnes dans le pays. Et les dégâts sont aussi économiques, alors que les chercheurs manquent encore d'informations scientifiques sur ce phénomène : « Ces dommages s'élèvent à plusieurs millions de rands chaque année, cela peut aller de la perte de boîtiers internet et de télévision chez des particuliers, à de gros soucis très sérieux sur des lignes électriques, précise le chercheur. Et il y a de nouveaux défis qui émergent avec les énergies renouvelables. Tout d'un coup, tout le monde installe des systèmes solaires, mais il faut étudier comment ils sont touchés par la foudre, c'est différent de nos installations électriques actuelles. Il y a encore des choses à analyser, et de nouvelles situations auxquelles il faut réfléchir. » Les scientifiques ont désormais le reste de l'année pour étudier toutes les données récoltées, afin de déchiffrer les derniers mystères de la foudre. ► À lire aussi : Inondations en Afrique du Sud: le bilan humain ne cesse de s'alourdir
Ce peuple qui vit entre le Lesotho et l'Afrique du Sud célèbre son passage à la nouvelle année tous les 1er août, sans se soucier du calendrier grégorien. Pour les Basotho, la nouvelle année correspond aux derniers jours de l'hiver austral, synonyme de retour à la vie et aux champs. Une grande fête avait lieu ce samedi 6 août, organisée par la province du Free State. Les autorités régionales en profitent pour promouvoir la culture basotho à travers une journée de festivités qui avait été mise entre parenthèses par le Covid-19 ces dernières années. Avec notre correspondant en Afrique du Sud, Chapeaux et couvertures traditionnelles, parures et accessoires... Les milliers de participants se sont mis sur leur 31, façon Basotho. Elizabeth Mokoena, 67 ans, est joyeuse comme jamais. Cette fête, elle l'attendait depuis longtemps : « On est très heureux d'être ici et de célébrer l'année Basotho, parce qu'on en a été empêché par le coronavirus, on est très content de revoir des gens et différentes cultures. » Ce nouvel an met en valeur les différentes cultures, en bonne cohabitation, ajoute Nthabiseng Mokoena, la petite-fille d'Elizabeth : « On dit toujours à nos enfants qu'il faut conserver nos cultures. Il faut voir de la diversité, pas seulement les Basotho, c'est un mélange. » Les différentes traditions s'expriment à travers des chants, des danses et des représentations. Mais ce qui les unit, c'est le rapport ancestral à la terre. La fin de l'hiver austral approche et il est donc temps de retourner au champ, confirme Donald Motloung qui a déjà préparé son jardin. La saison estivale a été très pluvieuse, et les récoltes devraient être bonnes, anticipe Donald. Peut-on lui souhaiter autre chose pour cette nouvelle année ? « Du travail ! Si vous pouviez me souhaiter de trouver du travail, je serais content. En ce moment, je reste à la maison, je n'ai rien à faire, ce n'est pas facile. Donc si vous pouvez prier pour que j'obtienne un emploi, je serais heureux. » Travail de la terre En célébrant le retour des plantations, le nouvel an basotho rappelle l'importance du travail de la terre pour les populations les plus pauvres, souligne Mmasi Mosikatsana, assistante de direction au village culturel Basotho : « Il y a des gens dans les environs qui sont très pauvres donc on leur dit qu'ils peuvent vivre des légumes plutôt que de chercher de l'argent pour en acheter. Il faut qu'ils essaient d'en planter chez eux. » Des enfants tiennent des pancartes avec le nom de légumes écrits en sotho et en anglais. Faire apprendre et aimer les légumes aux enfants, c'est aussi une bonne façon de commencer l'année.
All'interno della circolare l'istituto ricorda quali sono i casi di non applicabilità del beneficio e soprattutto le modalità di applicazione dello sgravio in cumulo con altri benefici.
durée : 00:48:27 - Je reviens du monde d'avant - par : Giv Anquetil - Tout au Sud de l'Inde, dans l'Etat du Kerala, la forêt tropicale des Western Ghats abrite un sanctuaire qui veut sauvegarder et conserver la biodiversité menacée.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.
Au Soudan du Sud, la cohabitation entre les éleveurs de vaches et les communautés d'agriculteurs devient de plus en plus difficile dans la partie sud du pays, l'Equatoria, une grande région fertile qui est potentiellement le panier à grain du pays. Les troupeaux y ont migré ces dernières années, notamment depuis l'État du Jonglei, à cause de l'insécurité, des inondations et des maladies du bétail dans leurs villages autour de la ville de Bor. Suite à l'explosion des conflits avec les Equatoriens en début d'année – des violences qui ont fait des dizaines de morts – les pasteurs Dinkas ont reçu l'ordre de retourner dans leur région d'origine. Fusil à l'épaule, les bergers guident leurs vaches vers les pâturages, près du village de Nesitu, à une trentaine de kilomètres au sud de Juba. Mabior Lual possède un précieux capital de 50 vaches, dans ce camp de bétail qui en abrite plus de 3 000. C'est grâce au mariage de sa sœur qu'il les a obtenues. « Je ne suis pas encore marié. Je veux accroître la taille de mon troupeau pour avoir encore des vaches après avoir payé la dot pour mon mariage, raconte-t-il. Je ne sais pas si ce sera 30 vaches ou plus. Celles qui me resteront serviront à subvenir aux besoins de la vie quotidienne avec ma femme. » Car comme pour les autres habitants du camp, sa vie dépend des vaches. Il s'inquiète des nombreuses maladies qui affectent les troupeaux. « Personne ne nous aide. Pour acheter des médicaments pour le bétail, on peut vendre une chèvre au marché. Si l'on n'a pas de chèvre, les vaches n'auront aucun traitement et pourront mourir. Nous ne vendons pas les vaches, car leur lait est notre nourriture », explique-t-il. Une cohabitation tendue Sur la route qui remonte vers Juba, on aperçoit d'autres camps de bétails nichés dans la végétation. Au camp de Mapau, à une dizaine de kilomètres au nord-est de la capitale, Tabitha Amuor Awai trait les vaches chaque matin pour nourrir ses enfants. Elle compte bien retourner à Mathiang, son village natal dans le Jonglei, qu'elle a fui à cause des inondations il y a trois ans. En attendant, elle espère que la cohabitation pourra continuer avec les Equatoriens. « Nous n'avons pas pris part aux violences. C'était du côté de Magwi et d'Aru Junction, mais ici à Mapau et Rajaf, il n'y a jamais eu de crise avec la communauté locale. Nous vivons ensemble. Il y a eu de la violence, mais nous espérons qu'avec l'aide du gouvernement nous pourrons dialoguer et nous réconcilier avec les Equatoriens. » De fait, bien qu'ils aient reçu l'ordre de repartir, les bergers sont toujours dans cette région d'Equatoria, meurtrie par un conflit armé, le dernier conflit « officiel » en cours dans le pays. Les pasteurs, accusés d'avoir attaqué des villages et tué des Equatoriens, ont, eux aussi, été pris pour cible. En février, l'attaque d'un camp de bétail près de Magwi a fait plus de dix morts parmi les familles de bergers Dinkas.
En Corée du Sud, toutes les restrictions liées au Covid-19 ont été levées en début de semaine, à l'exception du port du masque obligatoire en intérieur comme à l'extérieur. Un peu plus de deux ans après l'entrée en vigueur des premières mesures de distanciation sociale dans le pays, le retour à la vie normale se profile pour les Sud-Coréens même si le nombre de contaminations quotidiennes reste haut avec plus de 90.000 cas recensés mercredi.
Le point sur la guerre en Ukraine avec Vincent Resseguier; Un million de personnes déjà de retour à Kiev, avec Jean-Michel Leprince; Des mercenaires du groupe Wagner en Ukraine et au Mali, avec Wassim Nasr; Montée des tensions en Israël : une analyse de François Brousseau; Chronique économique avec Sonia Duguay; La grippe aviaire se propage au pays, avec Nahila Bendali; Suspicions de collusion quant au prix du boeuf, un reportage de Dominique Arnoldi; Inondations en Afrique du Sud : Le point avec Patricia Huon; Des voitures électriques pour contrer la pollution à New Delhi, un reportage de Sébastien Farcis; Vague de suicides chez les Ava Guarani au Brésil, un reportage d'Alexandre Berthaud.
durée : 00:25:57 - Journal de 12h30 - En cette fin d'année et tandis que l'OMS s'inquiète d'un "tsunami" suite à l'augmentation du nombre d'infections du au variant Omicron dans le monde, voilà que l'Afrique du Sud se retrouve porteuse d'une bonne nouvelle. - invités : Emmanuel Négrier Directeur de recherche CNRS en science politique au CEPEL (Centre d'Etudes Politiques de l'Europe latine) à l'Université de Montpellier
durée : 00:25:57 - Journal de 12h30 - En cette fin d'année et tandis que l'OMS s'inquiète d'un "tsunami" suite à l'augmentation du nombre d'infections du au variant Omicron dans le monde, voilà que l'Afrique du Sud se retrouve porteuse d'une bonne nouvelle. - invités : Emmanuel Négrier Directeur de recherche CNRS en science politique au CEPEL (Centre d'Etudes Politiques de l'Europe latine) à l'Université de Montpellier
La culture du braai, le fait de griller ses aliments au feu de bois, principalement de la viande, le plus souvent pratiqué à la maison entre amis et en famille fait de nombreux adeptes. Au point qu'une une émission de téléréalité à succès lui est consacré. C'est la 7e saison de The Ultimate Braai Master. Une émission qui célèbre un art de vivre à la sud-africaine et qui invite à revisiter ce mode de cuisson ancestrale. De notre correspondant à Johannesbourg, Du charbon, de la « barbaque » et de la compétition : ce sont les principaux ingrédients d'Ultimate Braai Master : « Dix équipes, 21 tonnes de bois consumé, 26 épreuves sur le grill : un seul maître du braai. » En sept saisons, la cuisine au feu de bois est devenue de plus en plus élaborée pour impressionner les jurés comme Benny Masekwameng, dit Chef Benny. « Vous pouvez presque tout cuisiner sur le feu, explique-t-il. En tant que jurés, ce qu'on aime, c'est de voir toutes ces merveilleuses créations élaborées par les participants. On est toujours en quête de découvertes et pour la saison 7, ils se sont vraiment dépassés. Les plats qu'ils ont cuisinés nous ont stupéfaits. » Rendez-vous est pris avec Chef Kelly, l'un des candidats de la saison 7. Au menu aujourd'hui, un poisson entier recouvert d'épices, du pain plat fait maison avec une base au yaourt et levé sur le grill, des foies de bœuf et une sauce épicée à la tomate et mijotée dans la bière. « Le braai gagne en sophistication », souligne Chef Kelly. « La culture du braai prend de l'ampleur. Les gens apprennent à cuisiner d'autres choses sur le feu, poursuit-il. On a plusieurs émissions qui montrent aux gens que le braai, ce n'est pas seulement poser une côtelette d'agneau sur le grill. Vous pouvez préparer des desserts, cuire du pain, vous pouvez tout faire ! » Le braai, bien plus qu'un barbecue Démonstration sur les braises du restaurant Imbizo. C'est un shisanyama, un lieu où on l'achète la viande au poids et où on l'a fait griller sur place. D'ordinaire, un shisanyama est un restaurant sans prétention qui donne sur la rue. Mais sous la direction de Rita Zwane, c'est devenu un lieu raffiné, spacieux et hébergé dans un centre commercial : une première. « On a pris de l'ampleur d'année en année, confie-t-elle. Imaginez-vous : commencer dans un conteneur de six mètres sur douze pour finir dans un centre commercial. Imbizo Shisanyama offre l'expérience ultime du braai africain. » La viande est découpée sur place, les épices sont mélangées par la maison et le charbon est directement livré par une mine. Alors, ne vous risquez plus à qualifier le braai de simple barbecue !
Le Dr Mamphela Ramphele, médecin de formation, est une ancienne militante anti-apartheid. Elle a fait la rencontre de Desmond Tutu dans les années 1970, quand elle faisait partie du mouvement de la Black Consciouness avec son conjoint le militant Steve Biko assassiné en 1977. Aujourd'hui elle préside la Desmond Tutu IP Trust qui gère la propriété intellectuelle de Desmond Tutu qui est décédé ce 26 décembre. RFI : Est-ce qu'il est possible de situer le moment où Desmond Tutu est devenu une icône de la lutte contre l'apartheid. C'était bien avant son prix Nobel de la paix reçu en 1984 ? Dr Mamphela Ramphele : Je ne dirais pas qu'il existe un moment en particulier, mais c'était quand il est devenu le Secrétaire général du Conseil sud-africain des églises, à partir de 1978. Il était à l'avant-poste pour défendre les gens qui étaient violemment oppressés. Il est devenu la voix qui s'est dressée et a dit au régime de l'apartheid : vous avez peut-être l'air puissant, mais le Dieu que nous prions l'est encore plus. Il est aussi devenu la voix qui appelait au boycott économique de l'Afrique du Sud, et c'est ce qu'il l'a mis sous le feu des projecteurs. Desmond Tutu a présidé la Commission vérité et réconciliation censée faire la lumière sur les crimes commis sous le régime de l'apartheid. Réconcilier mais aussi rendre justice aux victimes. Et sur ce dernier point, certains l'accusent d'avoir été trop faible, notamment la jeune génération qui estime que les bourreaux du régime s'en sont sortis à bon compte. Est-ce injuste de penser comme cela, et a-t-il souffert de ces critiques ? C'est injuste de reprocher à Desmond Tutu l'inefficacité de la Commission vérité et réconciliation. Sa mission était de faire appliquer ce qui avait déjà été conclu entre l'ANC et le gouvernement de l'apartheid. C'est-à-dire, suivre le chemin de la vérité, l'amnistie et la réconciliation. Il n'a pas ménagé ses efforts. C'était un processus très stressant, sa femme devait s'asseoir à côté de lui pour le soutenir à chaque fois qu'il était submergé par l'émotion. Mais plus important encore, des compensations étaient prévues pour les victimes qui sont venues témoigner à cœur ouvert. Imaginez, vous avez une société profondément divisée et à travers les larmes de ces témoins, nous avons un pont. Et il était l'architecte de ce pont. Et il s'est senti trahi quand le peu qui était promis aux gens venus soutenir le processus de la Commission et qui avaient accepté que l'on offre l'amnistie aux gens qui ont tué leurs proches. Beaucoup sont morts sans toucher un centime. C'est une honte, mais ce n'est pas la faute de Desmond Tutu. Desmond Tutu a rendu populaire l'expression « la nation arc-en-ciel » pour désigner l'Afrique du Sud où cohabite une population diverse, faite de noirs, métisses, indiens et blancs. D'où vient cette expression ? C'était sa façon de nous encourager à regarder l'humanité comme un jardin. Une roseraie ne serait pas belle si elle n'était composée que de fleurs jaunes, rouges ou blanches. L'arc-en-ciel ce n'est pas seulement le symbole d'un mélange des couleurs, mais aussi celui d'un nouveau jour après de sombres et pluvieux nuages. Et les arcs-en-ciels sont la manifestation de l'espoir pour des jours meilleurs. Le symbole de l'arc-en-ciel comme héritage, c'est vraiment du pur Desmond Tutu.
Le secteur sud-africain de la canne à sucre, déjà en petite forme, a été durement touché par les émeutes déclenchées par l'incarcération de l'ex-président Jacob Zuma en juillet dernier. L'industrie, sur laquelle s'est bâtie la région autour de Durban à l'est du pays, compte désormais sur un plan national pour se redresser. La région du Kwazulu-Natal a été l'une des plus touchées par la vague d'émeutes et de pillages de juillet. Et c'est cette même région qui concentre la plus grande partie des champs de canne à sucre du pays, qui produisent chaque année environ 20 millions de tonnes. Suite aux incendies, plus de 130 000 tonnes de canne à sucre brûlées ont été refusées par les usines de transformation, ce qui représente une perte de plus de 4 millions d'euros, selon le principal syndicat. L'arrêt des transports a également frappé le secteur, notamment les principaux groupes qui dominent le marché local comme Tongaat, mais aussi les quelque 20 000 petits producteurs. Des pertes qui n'aident pas une industrie qui était déjà en déclin depuis longtemps. L'Afrique du Sud a vu sa production de sucre diminuer de près de 25% ces 20 dernières années, et le nombre de ses cultivateurs décliner de 60% sur cette même période. Le pays reste pourtant parmi les 20 premiers producteurs mondiaux, ce qui fait travailler près de 70 000 personnes directement et 270 000 indirectement. De nouveaux relais de croissance Le gouvernement espère changer la donne d'ici 2030 grâce à un plan national, afin de diversifier la production finale en développant par exemple la branche des biocarburants, ou encore en favorisant une consommation de sucre locale, plutôt que des importations moins chères. Les syndicats du secteur sont également vent debout contre la taxe sur les boissons sucrées et réclament son abolition. Mise en place en 2018 elle a pour but de lutter contre des maladies comme l'obésité ou les diabètes en diminuant la consommation de boissons gazeuses et en favorisant des alternatives sans sucre. Enfin, des études sont conduites afin d'aider les agriculteurs à diversifier leurs plantations, en faisant notamment des rotations avec des cultures de coton. ► À écouter : Gabon: au kilomètre 68, le succès des champs de canne à sucre
Le succès de Squid Game, la série de Netflix, a (re)mis la Corée du Sud au cœur des discussions sur le succès de sa pop culture : mais est-ce un phénomène nouveau ? Pas vraiment. La Corée du Sud a connu une croissance et une intégration dans l'économie mondiale exceptionnelle ces cinquante dernières années. Le soft power sud-coréen s'est frayé une place de choix à l'étranger depuis la fin des années 1990, et aujourd'hui, le gouvernement coréen surfe allègrement cette vague.
La pratique du tatouage est réservée aux médecins dans le pays. Mais un mouvement politique et citoyen envisage de modifier la loi pour régulariser la situation des dizaines de milliers de tatoueurs en Corée du Sud qui exercent encore leur art illégalement. Un paradoxe alors que la tendance au tatouage chez les Sud-Coréens est visible à l'œil nu lorsque l'on se promène dans les rues de Séoul. De notre correspondant à Séoul, Nicoals Rocca, En plein cœur du quartier branché de Mapo, une maison à brique rouge détonne au milieu des immeubles gris. Baek Song-an nous fait le tour des trois étages qui composent le studio. Plusieurs salons, avec différentes tables, sur l'une d'entre elles au sous-sol, une jeune femme se fait tatouer. Difficile de deviner que cette scène en apparence banale est passible de 7 500 euros d'amende et de deux ans d'emprisonnement. « En Corée du Sud, les clients ne réalisent pas que c'est illégal, explique Baek Song-an. Habituellement, ils nous contactent sur Instagram, on discute du design et parfois ils se déplacent ici et ensuite on les tatoue. Pour nous, les problèmes apparaissent généralement lorsqu'il y a un désaccord avec le client et qu'il veut porter plainte par exemple. » Celui qui se fait surnommer Baek-Sa, soit « 104 » en coréen exerce son métier depuis 16 ans. « Officiellement, je suis sans emploi, comme beaucoup d'autres tatoueurs. Les clients nous règlent en argent liquide habituellement et on ne peut pas le déclarer, on ne paie pas d'impôts. Mais toute la préparation au tatouage est déclarée au sein d'une entreprise de design. » « On se prévient et on fait très attention » Autrefois, l'image du tatouage était liée aux mafieux et à ceux qui refusaient le service militaire. Désormais, on estime à près d'un million le nombre de Sud-Coréens tatoués. Pourtant, les artistes restent une cible pour les autorités. « Personnellement, je n'ai jamais eu de problèmes directs avec la police à propos de mon travail. Mais j'ai entendu beaucoup d'histoires d'autres tatoueurs, raconte Baek Song-an. En Corée du Sud, il y a certaines périodes où les policiers ciblent particulièrement les tatoueurs. Donc, dès qu'on a l'information, on se prévient et on fait très attention. Souvent, par exemple, ils prêteront plus attention à ceux qui tatouent les personnes les plus jeunes. » Projet de loi sur la liberté de tatouer Mettre fin au tabou dans un pays qui floute encore les tatouages à la télévision, c'est l'objectif de Ryu Ho-jeong. La députée du parti de la Justice est apparue le dos nu rempli de tatouage devant l'Assemblée nationale. Après avoir créé la polémique, elle cherche à faire passer une proposition de loi. « Le point central de la loi s'appelle "Tatoo Up", le tatouage comme travail. Elle offrira la liberté de tatouer aux artistes et veillera aussi à la santé des Sud-Coréens, explique Ryu Ho-jeong. Si le texte passe, alors il y aura des salons qui seront enregistrés pour effectuer des tatouages et des artistes habilités à le faire. Cette loi permettra aussi de garantir que les studios respecteront les mêmes critères sanitaires que d'autres commerces. » Le texte sera soumis au vote d'ici à la fin de l'année 2021.
durée : 00:02:37 - Le brief politique - La République en Marche et le Rassemblement national misent sur l'effritement des voix de la droite dans la région.
durée : 00:12:15 - Les Enjeux internationaux - par : Julie Gacon - L'ancien président sud africain Jacob Zuma comparait ce matin devant la justice de son pays pour des faits de corruption alors qu'il était vice-président. Derrière ce procès, c'est le Congrès National africain (ANC) au pouvoir sans discontinuer depuis la fin de l'Apartheid qui est mis en cause. - invités : Marianne Séverin politologue, chercheuse associée au laboratoire des "Afriques dans le Monde" (LAM) de Sciences Po Bordeaux
L'Afrique du Sud, qui voit son économie se remettre très lentement de la crise sanitaire, peut compter sur ses exportations de matières premières pour retrouver un peu de dynamisme. Et en particulier les exportations d'agrumes, dont la production se porte au mieux, mais qui pourrait être encore plus performante grâce à quelques ajustements. De notre correspondante à Johannesburg, Alors que la saison des récoltes se termine dans le pays, avec les dernières oranges mises en carton, le syndicat des producteurs d'agrumes sud-africain voit l'année 2021 d'un très bon œil : même avec une taille de fruits plus petite que l'année dernière, les exportations pourraient dépasser le record des 146 millions de cartons expédiés en 2020. L'Afrique du Sud affirme donc sa place de deuxième exportateur d'agrumes dans le monde, derrière l'Espagne, et approvisionne les marchés d'Europe, du Moyen-Orient, et d'Asie du Sud-Est. Un succès qui devrait se consolider par la suite, puisqu'un récent accord avec la Chine sur les règles d'exportation des citrons devrait permettre de voir le marché grossir l'année prochaine. Et le gouvernement sud-africain lorgne également sur de nouveaux débouchés, comme par exemple les Philippines qui ont reçu leur première cargaison d'agrumes sud-africains cette année, après avoir signé un accord commercial. Cette belle réussite est tout de même freinée par des problèmes de logistique, notamment au niveau du port de Durban, sur la façade est. Les émeutes de juillet dernier, qui ont fait plus de 350 morts, ont retardé les livraisons. De plus, le port a été victime d'une cyberattaque quelques semaines plus tard, semant un peu plus le chaos dans la gestion des exportations. Et à cela s'est aussi ajouté la pénurie mondiale de conteneurs réfrigérés. Mais les inquiétudes de l'industrie se cristallisent autour d'un problème structurel : les installations du port de Durban ne sont pas suffisantes, et la zone se retrouve très souvent encombrée, ce qui ralentit les envois de cargaisons, et a même fait baisser le prix des oranges le mois dernier. Enfin, les producteurs surveillent avec attention la propagation de la souche asiatique de la maladie du dragon jaune, une maladie bactérienne qui fait verdir les agrumes, et qui a déjà été retrouvée sur le continent en Éthiopie et au Kenya.
Depuis le 28 mai, le thé sud-africain rooibos est protégé par une Appellation d'origine contrôlée (AOP). Une certification européenne exigeante, qui protège le savoir-faire et le terroir de ce produit. Seules les feuilles de rooibos cultivées et transformées dans la province du Cap-Occidental et une partie du Cap-Nord, pourront désormais être vendues sous cette appellation dans l'UE et plusieurs autres pays. C'est la première fois qu'un produit africain est enregistré comme AOP. Avec ce nouveau logo, l'industrie espère améliorer sa visibilité sur le marché européen. La demande d'échantillons a déjà augmenté pour tester le produit. Un massage, et une tasse de rooibos. C'est l'expérience haut de gamme proposée chez ce grossiste en thé dans la ville du Cap. Le rooibos comme source de bien-être et de relaxation. C'est l'image véhiculée par ce thé qui gagne en popularité en Europe confirme Jody responsable du magasin. « On vient juste de préparer une grosse commande pour l'Allemagne. C'est le pays qui nous commande le plus régulièrement du rooibos. Les Pays-Bas sont aussi de gros consommateurs. » À la troisième place, le Royaume-Uni complète ce top 3 européen des plus gros consommateurs de rooibos. Avec le nouveau logo AOP sur l'emballage, Nicie Vorster, directeur du Conseil Sud-Africain pour le rooibos, espère gagner de nouvelles parts de marché. « C'est une grande victoire pour le rooibos, ça fait plus de dix ans qu'on travaille dessus. On pense qu'on peut augmenter notre volume d'exportation et améliorer le statut de ce produit. » dit-il. 191 indications géographiques sur le continent africain La filière a reçu le précieux soutien de la province du Cap-Occidental. Avec 300 fermes commerciales et 5 000 emplois, le gouvernement régional veut protéger l'industrie du rooibos. Dirk Troskie du département d'agriculture a retenu la leçon de l'année 1996 quand le États-Unis avaient déposé le nom rooibos. « Après cet épisode, on s'est demandé comment aider l'industrie pour que ce genre de chose ne se reproduise plus. Et c'est à ce moment-là que la province du Cap-Occidental s'est intéressée au concept d'indication géographique. » Les indications géographiques intéressent les producteurs africains. 191 IG sont enregistrées sur le continent. Elles sont un outil de promotion et de développement local explique Sybille Slattery en charge des IG auprès de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation (FAO). « En général, quand il y a une filière avec une appellation géographique, il y a une augmentation de la valeur ajoutée perçue par les acteurs de la filière. Et si les choses sont correctement faites, cette augmentation de la valeur ajoutée est aussi redistribuée aux producteurs. » Contrairement à l'AOP européenne, le cahier des charges des indications géographiques est beaucoup moins exigeant. À voir maintenant si sur l'étagère des supermarchés, c'est l'AOP qui est préférée.
Le 16 avril 2014, le ferry Sewol chavirait près des côtes du sud-ouest de la Corée du Suden et entraînait la mort de 304 personnes sur les 476 personnes qui se trouvaient à bord. La plupart des victimes appartenaient à un groupe de 325 lycéens en voyage scolaire, les enfants ayant reçu l'ordre de rester dans leurs cabines alors que le navire était en train de couler. Un drame humain, mais aussi politique, dont les conséquences se font encore sentir dans la société sud-coréenne.
Entre la saison 2018-2019 et aujourd’hui, les surfaces cultivées ont 10 000 hectares. L’Afrique du Sud est un tout petit pays producteur à l’échelle africaine et même régionale, derrière le Zimbabwe et la Zambie. Alors si ses surfaces diminuent ainsi, quel avenir pour la filière ? De notre correspondant à Johannesburg, La récolte est en cours dans les champs de coton sud-africains, principalement dans les régions du Limpopo et du Northern Cape, à travers seulement 17 000 hectares, c’est 40 % de moins par rapport à la saison 2018-2019 quand l’Afrique du Sud comptait 41 713 ha de coton. La production estimée est, elle aussi, en baisse : 80 200 balles de coton pour cette saison contre 134 000 balles lors de la saison précédente. Les agriculteurs ont boudé le coton, et il y a plusieurs raisons à cela. Un désintérêt conjoncturel D’abord un facteur météorologique. En Afrique du Sud, la majorité de la culture du coton n’est pas irriguée et dépend donc des précipitations. Pour les dernières saisons, la météo n’était pas favorable au moment de la plantation. Les agriculteurs ont choisi d’autres cultures. Parmi elles : le maïs, le soja et le tournesol, portées par des prix élevés sur le marché. À l'inverse, le coton a subi les conséquences de la pandémie. Au 2 avril 2020, le prix de la livre de coton valait 59 centimes de dollars contre environ 88 centimes de dollars aujourd'hui. Autre raison plus technique. Les producteurs de coton sud-africain se plaignent de ne pas avoir accès aux dernières technologies agricoles, aux cultivars, des espèces plus résistantes, productives. Les multinationales agricoles ne s’ouvrent pas au marché sud-africain jugé trop petit. Le coton a toujours de l’avenir en Afrique du Sud Faut-il s’inquiéter de ce recul ? Non, selon Henni Bruwer, patron de Cotton SA, qui représente la filière. D’abord parce que c’est conjoncturel : les agriculteurs sont des hommes d’affaires qui cherchent la meilleure opportunité d’année en année. La hausse des prix du coton et la reprise de l’activité économique post-Covid devraient relancer la culture. Le département américain pour l’Agriculture prévoit une hausse de 3,5 % de la consommation mondiale de coton pour la saison 2021-2022. Autre bonne raison de croire au retour du coton en Afrique du Sud : les taux de change. Le dollar, monnaie d’échange pour le coton, perd de la valeur face au rand sud-africain, et ce depuis huit mois, ce qui profite aux producteurs locaux. En résumé, l’augmentation des prix du coton, de sa consommation mondiale et un taux de change favorable devrait encourager les agriculteurs sud-africains à renouer avec l’or blanc.
durée : 00:58:44 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Incarcéré pour corruption, l’héritier de Samsung, Lee Jae-yong, pourrait bénéficier d’une grâce présidentielle. Une éventualité en contradiction avec le positionnement du dirigeant Moon Jae-in à l'égard des chaebols, conglomérat familiaux qui dominent l'économie sud-coréenne. - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Dominique Barjot Professeur d’histoire économique contemporaine à Paris Sorbonne où il enseigne la business history; Juliette Schwak Enseignante chercheuse en science politique à Franklin University Switzerland; Sébastien Lechevalier maître de conférence à l'EHESS
En Afrique du Sud, après l’incendie qui a ravagé il y a deux semaines une partie de la bibliothèque Jagger, au sein de l’université du Cap, la question de la numérisation des documents et des archives du pays a été remise sur la table. Les œuvres les plus précieuses, dans les étages inférieurs, ont pu être épargnées, mais la catastrophe a révélé que seule une fraction des collections de la bibliothèque avait été numérisée, même si l’université du Cap est pionnière en la matière. Car si tout le monde s’accorde sur l’importance de sauver les documents historiques et les mettre à disposition en ligne, le processus est beaucoup plus compliqué qu’il n’y parait. Un reportage de notre correspondante à Johannesburg.
durée : 00:02:28 - Le monde est à nous - La ville du sud du pays va désormais s’appelait Gqeberha pour effacer le passé colonial.
durée : 00:12:28 - Journal de 7 h - En France, les autorités lancent un fichier pour recenser toutes les personnes qui se font vacciner. Certains craignent que les données médicales personnelles ne soient pas suffisamment protégées. De son côté, Séoul récompense les citoyens qui dénoncent le non-respect des règles sanitaires.
durée : 00:12:28 - Journal de 7 h - En France, les autorités lancent un fichier pour recenser toutes les personnes qui se font vacciner. Certains craignent que les données médicales personnelles ne soient pas suffisamment protégées. De son côté, Séoul récompense les citoyens qui dénoncent le non-respect des règles sanitaires.
Sujet : 1.Dany Hétu, de Moisson Rive-Sud nous parle de cette période cruciale qu'est le Temps des Fêtes, de 2021 qui s'annonce difficile avec cette pandémie qui pourrait se poursuivre pour une troisième vague. 2.Martin Boire rend hommage à deux personnes impliquées dans des organismes rivesudois venant en aide aux personnes à mobilité réduite : Pierre Nadeau et Martin Morin. Liens : www.Info@fm1033.ca Charles Gaudreau : jcegaudreau@gmail.com www.moissonrivesud.org www.cdcal.org
Sujet : 1. Dany Hétu, de Moisson Rive-Sud nous parle de cette période cruciale qu'est le Temps des Fêtes, de 2021 qui s'annonce difficile avec cette pandémie qui pourrait se poursuivre pour une troisième vague. 2. Martin Boire rend hommage à deux personnes impliquées dans des organismes rivesudois venant en aide aux personnes à mobilité réduite : Pierre Nadeau et Martin Morin. Liens : www.Info@fm1033.ca Charles Gaudreau : jcegaudreau@gmail.com www.moissonrivesud.org www.cdcal.org
durée : 00:03:12 - En direct du monde - Un service militaire alternatif est créé pour les objecteurs de conscience qui, jusque-là, risquaient la prison. Parmi ces jeunes Sud-Coréens, beaucoup de Témoins de Jéhovah qui, pour des raisons religieuses, refusent les armes.
durée : 00:02:24 - Le billet sciences - Après l’hydroxychloroquine, la croyance dans un autre traitement miracle contre le Covid-19 pose problème en Amérique du Sud. Il s'agit de l’ivermectine : un traitement contre les parasites très utilisé alors que son efficacité n’a pas été prouvée.
Coprifuoco a Milano, vie e piazze chiuse a Roma e Torino per contenere la seconda ondata di COVID-19 che cresce al ritmo di oltre 1.500 casi al giorno.
En Afrique du Sud, la crise du Covid-19 a fortement touché le secteur de l’aviation, alors que le pays a fermé ses frontières pendant six mois. La pandémie a fini de mettre à terre la compagnie publique SAA, la South African Airways, qui était déjà très mal en point après des années de corruption. Depuis décembre, la société d’aviation est en redressement, et elle vient désormais de suspendre ses opérations. Depuis la présentation du plan de sauvetage, en juin dernier, le destin de SAA reste en suspens, alors que le gouvernement se fait attendre pour débloquer l’argent nécessaire pour sa restructuration. L’entreprise est toujours dans l’attente des 500 millions d’euros promis par le gouvernement pour sa remise à flot. Un duel s’est installé entre le ministre des Entreprises publiques, favorable au sauvetage, et le ministre des Finances, beaucoup plus réticent.Pour les syndicats, comme le Mouvement National des Transports (NTM) et son président Mashudu Raphetha, ce sauvetage est non-négociable : « SAA n’est pas morte ! Et la liquidation n’est pas une option, pour cause de la fierté nationale, et de développement. On pense qu’un partenaire stratégique pourra être trouvé, et les travailleurs pourront alors revenir. Pour l’instant plus de 3 000 employés ont accepté des indemnités de départ volontaire. » Ethiopian Airlines a proposé d’apporter son aide, mais le soutien se limiterait simplement à un apport en avions, en équipage, et en services de maintenance. Selon le spécialiste de l’aviation Joachim Vermooten, il est peu probable que des investisseurs privés souhaitent désormais miser sur compagnie sud-africaine : « Il n’y a pas beaucoup d’autres compagnies aériennes intéressées. La pandémie de Covid-19 a mis l’industrie de l’aviation à genoux, donc le climat n’est pas propice. Et qui voudrait mettre beaucoup d’argent dans une compagnie en faillite, sans en avoir le contrôle ? Une telle décision semble très peu probable. » Sous la présidence de Jacob Zuma, South African Airways s’est lourdement endettée, et elle n’a plus enregistré de bénéfices depuis près de 10 ans. Sylvain Bosc a vu la compagnie s’effondrer sous ses yeux, alors qu’il était son directeur général adjoint entre 2014 et 2017 : « C’est une compagnie qui était une magnifique entreprise, extrêmement compétente et performante, qui a malheureusement été sabordée par des années d’incompétence et de corruption. Et cela a donné lieu à une catastrophe industrielle. » Selon cet ancien cadre, devenu consultant indépendant, il est de toute façon déjà trop tard pour tenter de sauver ce qu’il reste : « Si cela devait être un choix rationnel, clairement on aurait opté pour une liquidation, puisqu’il n’y a pas vraiment de place aujourd’hui pour SAA dans le marché. L’Afrique du Sud, contrairement à d’autres pays africains, dispose d’une alternative privée. Et malheureusement l’image de la compagnie est durablement ternie auprès de tous les opérateurs de tourisme. Et d’autres part sur le réseau, le marché est parti ! Le marché est fluide, et tous les trous sont bouchés. » Le discours sur le budget prévu le 28 octobre devrait apporter quelques réponses pour la compagnie. Mais pour la financer, le gouvernement devra se servir de ressources dont pourraient avoir besoin d’autres secteurs.
Alors que Mélanie à une vie parisienne qui ne lui déplait pas, elle sent comme un manque au fond d'elle et commence à rêver à vouloir voyager seule. Pendant cette interview, Mélanie nous raconte comment elle a su appliquer la théorie des petits pas pour se tester avant le grand départ et les leçons qu'elle en a tiré. Elle nous explique aussi comment elle a su économiser rapidement et choisir l'Amérique du Sud comme destination de longue durée. Liens utiles : https://osevoyagerseule.com https://www.facebook.com/groups/voyageusesolo/about https://www.a-contresens.net/nouvelle-version-planificateur-de-voyages-a-contresens-ligne/ L'assurance voyage que Kelly de Fill'Expats a choisi Globe Traveller : https://www.acs-ami.com/fr/assurance-voyage/globe-traveller/?part=fillexp&utm_source=fillexpat Globe Partner : https://www.acs-ami.com/fr/assurance-voyage/globe-partner/?part=fillexp&utm_source=fillexpat L'assurance que Mélanie a choisi https://www.gobyava.com/ https://www.couchsurfing.com Définition Wikipédia de couchsurfing: "assurer un service d'hébergement temporaire et gratuit, de personne à personne, par le biais de son site sur la Toile") Bonus : Tiré du film Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma, « Être libre, c'est être seule ? » « Définir les possibles pour défier l'impossible »
Aucune initiative visant à réguler le secteur du vétiver n’a été entreprise et n’est en cours, selon le responsable de la protection végétale au MARDR qui parle d’un marché informel n’impliquant « qu’un acheteur et un vendeur ». Dans cet episode, nous revenons sur notre reportage sur la question avec le journaliste Samuel Celiné https://ayibopost.com/dans-le-sud-le-vetiver-victime-du-coronavirus-les-paysans-continuent-pourtant-den-vendre/
La mort de l'Afro-américain George Floyd a relancé le débat sur le racisme et les violences de la colonisation à travers le monde et en Afrique. Dans différents pays, on a pu assister à un mouvement de soutien aux manifestations contre les violences policières aux États Unis. En Afrique du sud, l’ANC le parti de Nelson Mandela qui a lutté contre l’apartheid a publiquement dénoncé ces violences. Journaliste ayant vécu huit ans en Afrique du sud, spécialiste de ce pays, Sébastien Hervieu vient de publier Afrique du sud, les cicatrices de la liberté chez Nevicata (collection, L'âme Des Peuples). Il est notre invité.
En Afrique du Sud, l’activité reprend peu à peu, bien que l’épidémie de coronavirus continue à se propager. Pour ceux qui vivaient de petits boulots, les conséquences de la pandémie vont continuer à se faire sentir au cours des mois qui viennent. Parmi eux, beaucoup d’étrangers venus du reste du continent, qu’ils soient réfugiés, demandeurs d’asile, ou simplement venus tenter leur chance pour gagner leur vie dans le pays. Et ils sont nombreux à ne pouvoir accéder à aucune aide pendant ce confinement. Pour ceux qui vivaient de petits boulots, les conséquences de la pandémie vont continuer à se faire sentir au cours des mois qui viennent. Parmi eux, beaucoup d’étrangers venus du reste du continent, et régulièrement touchés par des vagues de violences xénophobes dans le pays. Réfugiés, demandeurs d’asile, ou simplement venus tenter leur chance pour mieux gagner leur vie, ils sont nombreux à ne pouvoir accéder à aucune aide pendant ce confinement.
durée : 00:02:48 - En direct du monde - Depuis le début du confinement, la vente de tabac est illégale. D'autres mesures sanitaires ont été pourtant peu à peu assouplies dans d'autres secteurs, par exemple la réouverture des magasins d'alcool. Mais les cigarettes restent interdites, alors que le pays compte quelque 11 millions de fumeurs.
Ruiné à la fin de la guerre, en 1953, la Corée du Sud a fait un bond en avant économique absolument exceptionnel. De l'extrême pauvreté, ce pays est devenu en quelques décennies l'un des pays les plus développés au monde. L'éducation a été un des facteurs de ce développement, mais à quel prix? Deuxième volet de ce reportage réalisé en Corée du Sud par Thierry Lyonnet avec le soutien des Missions Etrangères de Paris.
La crise économique suite à l’épidémie de coronavirus fait planer le spectre du chômage de masse dans différents pays du monde. Aux Etats-Unis, 25% de la population pourrait se retrouver sans emploi. La Chine, habituée au plein-emploi, devrait, elle aussi, y être confrontée.
La crise économique suite à l’épidémie de coronavirus fait planer le spectre du chômage de masse dans différents pays du monde. Aux Etats-Unis, 25% de la population pourrait se retrouver sans emploi. La Chine, habituée au plein-emploi, devrait, elle aussi, y être confrontée. Le continent africain ne sera sans doute pas épargné, et en particulier le géant sud-africain, déjà mal en point avant la pandémie. Le pays a commencé l’année en entrant en récession et 29% de la population était déjà au chômage. Le président Cyril Ramaphosa a annoncé dimanche 24 mai, un nouvel allègement des mesures de confinement à partir du 1er juin. Mais les perspectives pour l’après-crise sont peu réjouissantes pour les travailleurs du pays. Judith et son amie ont installé leurs chaises sur le trottoir du township d’Alexandra. Désœuvrées, elles attendent que le temps passe : « On travaillait avant, mais plus maintenant. J’avais un petit boulot dans le recyclage, mais avec le confinement c’est fini. Donc, je reste là, toute la journée. » Comme Judith, Sello n’a pas encore reçu de compensation du gouvernement. Depuis mars, son entreprise n’a plus de travaux d’installations électriques à lui donner, et il ne touche plus rien de son salaire de 500 euros. Il est venu faire la queue une nouvelle fois devant les bureau de la caisse d’allocation chômage : « Á cause du coronavirus, beaucoup d’endroits ont fermé, donc je n’ai plus de contrats. Mais j’ai des enfants, j’ai des factures à payer ! Et quand on vient ici, avec les bons documents, pour récupérer des aides pour lesquelles notre entreprise a contribué, c’est impossible. Je ne sais même pas si je retrouverai mon travail ensuite, car on dépend d’autres entreprises, et de leurs besoins. » Malgré des difficultés, la caisse d’allocations a jusqu’à présent versé près de 730 millions d’euros à plus de 2,5 millions de travailleurs. Le gouvernement a aussi mis en place des mesures pour soutenir les entreprises. Beaucoup pourront d’ailleurs reprendre leur activité à partir du 1er juin. Cette levée des restriction est primordiale pour Cos Coovadia, directeur de l’organisation patronale BUSA : « Ce sont surtout les plus petites entreprises qui sont à risque, c’est pour ça qu’il est très important de relancer l’économie aussi vite que possible, sans bien sûr compromettre la santé des habitants. » La crise fait aussi s’effondrer de grosses entreprises qui étaient déjà en difficulté, comme le géant de la distribution Edcon, ou la compagnie publique South African Airways. Pour l’économiste Kevin Lings, le pays aura du mal à se relever : « La situation est désormais très inquiétante. La croissance pour cette année pourrait décliner de 9 à 10%. Cela signifie que nous allons observer un nouveau bond du taux de chômage. On estime que sur 12 mois, l’Afrique du Sud devrait perdre plus ou moins 2,1 millions d’emplois. Et on devrait assister à des faillites d’entreprises. Donc, une fois que l’on aura contrôlé l’épidémie, tous les efforts du gouvernement se porteront sûrement sur le redémarrage de la croissance économique du pays et la création d’emplois. » Les agences de notations comme Standard&Poor’s ne sont pas beaucoup plus optimistes et s’inquiètent du poids que les mesures font peser sur la situation financière du pays.
Tous les soirs à 18h30, Les Grandes voix débattent autour de Nathalie Lévy sur les sujets qui font l'actualité du jour.
Tous les soirs à 18h30, Les Grandes voix débattent autour de Nathalie Lévy sur les sujets qui font l'actualité du jour.
Au départ de cet épisode, il y a l’envie de parler de Matonge, le quartier africain de Bruxelles qui tient son nom d’un quartier de Kinshasa. QG de nombreuses communautés africaines, en particulier la diaspora congolaise depuis l’indépendance du Congo en juin 1960, le Matonge belge est le carrefour d’une cuisine audacieuse et désireuse de faire connaître son identité. Une richesse sans cesse renouvelée à travers quelques ingrédients phares comme le manioc ou plus récemment… le poivre !Pour mettre à l’honneur l’histoire et les influences entremêlées de ces deux pays, Emilie a souhaité faire intervenir Monique Fodderie. Assise au comptoir, la gérante de Inzia - un restaurant congolais - partage avec le public ses souvenirs culinaires d’une enfance partagée entre deux pays. Pour évoquer tout le potentiel de ce terroir de la partie équatoriale du Congo, Emilie a choisi d’inviter Sandrine Vasselin Kabonga, à la tête de Misao, qui importe du poivre du Kivu et le fait découvrir aux chefs de Bruxelles. Cet échange a été enregistré dans le cadre du Bruxelles Podcast Festival, qui a eu lieu en février 2020 à l’Atelier 210. Références entendues dans l’épisode : Le manioc est le tubercule d’une plante originaire d’Amérique du Sud Le liboke désigne un mode de cuisson en papillote et un platNgai-ngai ou oseille congolaiseLe pondu désigne des feuilles de manioc pilléesMbika est une préparation de graines de courge pillées Le poulet moambe est un plat traditionnel du CongoLe boucané est une méthode de préparation traditionnelle et de conservation de la viande et du poisson par une technique de fumage Les lumba lumba sont des feuilles de basilicLe Kivu est une région de l’est de la République démocratique du Congo Le swahili et le lingala sont deux des langues nationales de la République démocratique du CongoLa cardamomeBouffons est une émission de Nouvelles Écoutes, portée par moi Émilie Laystary. Montée et mixée par Thomas Decourt. Programmation par Cassandra de Carvalho. Et coordination par Laura Cuissard avec l’aide de Mathilde Vinet.
Thé ou café ? Le matin au petit-déjeuner, en terrasse avec des amis ou à la cafétéria, il faut bien souvent choisir entre les deux boissons. Dans nos sociétés occidentales, on a souvent tendance à valoriser le café pour l’intensité de ses arômes. Le thé, lui, demande plus de patience mais aussi plus de concentration pour être savouré. En particulier les thés dits d’origine dont les goûts subtiles se révèlent plus lentement qu’avec les thés aromatisés auxquels l’industrie agroalimentaire nous a habitué. Pour nous parler de cette boisson souvent malmenée par chez nous, nous avons donné la parole au collectif franco-australien La Main Noire, amoureux de la culture brunch. À notre micro, Ludo, Quentin et Ryan nous ont parlé de la meilleure manière de préparer un thé et nous ont fait découvrir le sticky chai, une de leurs créations. Mais avant ça, Emilie a rencontré Carine Baudry, aromaticienne spécialisée en dégustation de thé travaillant à La QuintEssence. Dans cet entretien comme dans les formations en expertise sensorielle qu’elle anime, la spécialiste donne toutes les clés pour mieux comprendre et savourer ce breuvage. Références entendues dans l’épisode : L’article de Rue89 est à lire iciLe Camellia sinensis est l’arbuste qui produit les feuilles de théLes thés Oolong et Darjeeling sont deux types de thésJean-Noël Jaubert est un pionnier de l’expérience olfactiveCarine Baudry avec Sylvain Sendra, La Cuisine au Thé, Agnès Vienot Editions, 2009Le thé peut affecter l'absorption du fer par l'organisme, mieux vaut donc éviter d'en boire systématiquement pendant les repas. Le sticky chai est une création de La Main Noire Le Honeybush est une plante cousine du rooibos originaire d’Afrique du Sud Le restaurant étoilé Yam’Tcha a été ouvert en 2009 par Adeline Grattard et Chi Wah L’article paru sur Pluris.fr La recette des petits pots de crème au chocolat et Earl GreyBouffons est une émission de Nouvelles Écoutes, portée par moi Émilie Laystary. Montée et mixée par Thomas Decourt. Programmation par Cassandra de Carvalho. Et coordination par Laura Cuissard avec l’aide de Mathilde Vinet.
durée : 00:04:32 - Le Journal de l'éco - par : Xavier Martinet - Les violences populaires ne sont pas nouvelles en Afrique du Sud mais la vague du week-end dernier a particulièrement visé les travailleurs étrangers et leurs biens. Elle intervient l'année où le chômage est au plus haut depuis 2008, officiellement à 29 %. Certains y voient un lien direct.
Mémoires dans les quartiers sud : Le musée éphémère.
Au programme ce mois-ci, nous évoquons les tensions entre la Chine et Taiwan ainsi qu'avec Hong-Kong, et de quelle façon les États-Unis en profitent. Ensuite, pour changer un peu de nos actualités habituelles, nous analysons l'importance des Commémorations de guerre (10:25) et parlons du Salon du Bourget, auquel s'est rendue Océane cette année (24:55)! Pour le grand dossier, nous avons avec nous Camille Siegel, spécialisée en intelligence économique, qui est venue nous exposer la place de la Corée du Sud dans l'Asie (36:55). N'hésitez pas à nous faire des commentaires ou des retours, sur nos réseaux sociaux ou par mail. Pour aller un peu plus loin... La Chine, Taiwan et Hong-Kong CHEUNG Helier, HUGHES Roland, “Why are there protests in Hong Kong? All the context you need”, BBC News, 2019 LI Jeff, “Hong Kong-China extradition plans explained”, BBC Chinese, 2019 TAY Shirley, “As US-China relations sour, Taiwan’s value as a ‘chess piece’ may rise”, CNBC, 2019 WESTCOTT Ben, “A Chinese invasion of Taiwan would be a bloody, logistical nightmare”, CNN, 2019 WONG Edward, EDMONDSON Catie, “Trump Administration Plans to Sell More Than 2$ Billion of Arms to Taiwan”, The New York Times, 2019 Les Commémorations de guerre BALZACQ Thierry éd., Manuel de diplomatie. Paris, Presses de Sciences Po, « Relations internationales », 2018, p. 7-22 RON Robin. Diplomatie et commémoration : les cimetières américains en France (1918-1955). In: Revue d’histoire moderne et contemporaine, tome 42 N°1, Janvier-mars 1995. pp. 126-141 BARCELLINI, Serge, « Diplomatie et commémoration. Commémoration. Les commémorations du 6 juin 1984 : Une bataille de mémoire », Guerres Mondiales Et Conflits Contemporains, no. 186, 1997, pp. 121–146 « 11 novembre : Trump, Poutine, Merkel… commémorations sur fond de tensions diplomatiques », Nouvel Observateur, 2018 La place de la Corée du Sud dans l'Asie AOYAMA Rumi “One Belt, One Road”, China’s New Global Strategy,Journal of Contemporary East Asia Studies, 5:2, 3-22,2016 DAY Dong-Ching “The Development and Responses of South Korea’s Eurasia Initiative: Realization vs. Illusion”, Journal of International Relations and Foreign Policy, December 2017, Vol. 5, No. 2, pp. 23-31 GUEX Samuel, Au pays du matin calme, nouvelle histoire de la Corée, Roubaix, Flammarion, 2016 HOUPHOUET-Boigny Valérie ; LABAT Arnaud ; LAFLEUR Andrea ; MATONDO-M Marie, « Analyse de la victoire stratégique de la Corée du Sud sur le marché de l’électronique grand public » Ecole de guerre économique, groupe eslsca, 18/04/2018, p.1-38 LEE Heajeong « Bâtir un nouvel ordre », Manière de voir n°62, Corées. Enfin la paix ? , Le Monde Diplomatique, décembre 2018-janvier 2019 SAILLARD Marc-Henri « L’Asie du Nord-Est face à la crise coréenne : Enjeux de la relation sino-américaine pour le leadership régional », Asia Focus, n°53, Programme Asie ; Institut de Relations Internationales et Stratégiques, novembre 2017, p.1-14 SIEGEL Camille « Les Nouvelles Routes de la Soie : quelle place pour l’avenir de la péninsule coréenne ? », Observatoire Français des Nouvelles Routes de la Soie, 2018 SOUTY Patrick, La guerre de Corée 1950-1953, guerre froide en Asie orientale, Lyon, Presse Universitaires de Lyon, 2002
Regard sur le monde:Yanik Dumont-Baron, les futures élections européennes ; Lendemain d'élections en Afrique du Sud:Le point avec P. Huon à Johannesbourg ; Hugo tout terrain:Contre-courant, le média hyper-local de Contrecœur ; Nouvelles de la 1re greffe du visage au Canada avec Dr D. Borsuk, le chirurgien ; Chronique politique avec Chantal Hébert ; Construction controversée d'une école à Ste-Marthe-sur-le-lac avec Thomas Gerbet et S. Paulus ; Économie avec René Vézina ; Chronique de Marie-Eve Tremblay ; Duo Marie Grégoire et Vincent Graton ; Entrevue avec Patrick Hivon:Le film La femme de mon frère ; Chronique consommation avec Jacques Nantel:Stratégies marketing formidables
1ière heure : Un président américain dangereusement isolé - Entrevue de Michel Désautels avec Pierre Martin, professeur de science politique à l’Université de Montréal ; Illibéral - Le mot de l’année de Frank Desoer ; Censure - Le mot de l’année de Janic Tremblay ; L’extrême-droite, de la rue au pouvoir - Entrevue de Michel Désautels avec Jean-Yves Camus, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques à Paris ; Sud - Le mot de l’année de Michel Labrecque ; La féérie des marchés de Noël - Reportage de Marie-Laure Josselin. 2ième heure : 2018 vue par la Dre Joanne Liu - Entrevue de Michel Désautels avec Joanne Liu, présidente de Médecins sans frontières ; Denis Mukwege - Le mot de l’année d’Akli Aït Abdallah ; Famile - Le mot de l’année de Marie-France Abastado ; Le talent en débat - Entrevue de Michel Désautels avec Pierre-Michel Menger, professeur au Collège de France ; Fractures - Le mot de l’année de Christophe Guyon ; Femmes - Le mot de l’année de Michel Désautels.
En Corée du Sud, les tutoriels vidéos de maquillage ont beaucoup de succès. Certaines « Youtubeuses » spécialisées dans la beauté sont devenues de véritables stars, et leurs vidéos sont un business très lucratif : la Corée du Sud, pays le plus connecté au monde, est obsédé par l'apparence... et les Coréennes sont les premières consommatrices de produits cosmétiques au monde. Des milliers d’internautes, hommes comme femmes, cherchent à leur tour gloire et succès en lançant leur propre chaîne vidéo. Notre correspondant en Corée du Sud est parti à la rencontre de l’une d’entre elles, une jeune apprentie « youtubeuse », surnommée « Unique Ryong ».
La page Tipeee si vous voulez m'aider à réaliser ce podcast dans de meilleures conditions et obtenir des émissions inédites et autres bonus : https://www.tipeee.com/la-revue-de-presse-jv Les liens cités dans cette édition :Un nouvel incubateur numérique à Johannesburghttps://www.rtbf.be/info/monde/detail_il-y-a-peu-de-jeux-avec-un-contenu-africain-a-johannesburg-un-nouvel-incubateur-numerique?id=9973709 Pour écouter l'émission, s'abonner et frétiller : -RSS : http://la-revue-de-presse-jv.lepodcast.fr/rss-iTunes : https://itunes.apple.com/fr/podcast/la-revue-de-presse-jv/id1289067344?mt=2-PodCloud : http://la-revue-de-presse-jv.lepodcast.fr/-Deezer : http://www.deezer.com/fr/show/55059-Le Tipeee : www.tipeee.com/la-revue-de-presse-jv Pour réagir et tailler le bout de gras ensemble : -Twitter : https://twitter.com/RevueDePresseJV-Discord : https://discord.gg/HSCQhxN -Facebook : https://www.facebook.com/La-revue-de-presse-JV-348425015606178/?hc_ref=ARSPgYS1-eDedgYi38QEX4rYhIBhjuAOQk7pkqtYg_bTrPGHNb9S_CAQK3KxUjpWFNo&fref=nf -Mail : revuedepressejv@gmail.com
Les thèmes de la semaine : - Afrique du Sud : le président Jacob Zuma poussé vers la sortie !- Guinée Conakry : violences post-électorales meurtrières ! Présentation: Assane Diop. Invité(e)s:- Ousmane Ndiaye : TV5MONDE- Marie-Roger Biloa : Africa International- Sébastien Hervieu : Courrier International.
Envie de faire du volontariat en Amérique du Sud ? Dans cette interview, retrouvez Romain qui a passé 4 mois à faire du volontariat au cours de son long voyage en Amérique latine. Vous allez découvrir comment il a trouvé du volontariat, les détails de ses expériences ou ses conseils pour que vous puissiez faire pareil. Écoutez tout de suite l'épisode (50 min) : À propos de l'épisode #066 sur le volontariat en Amérique du Sud Après l'interview #065 de Maeva et son PVT en Argentine, nous restons en Amérique du Sud pour ce nouvel épisode avec Romain. Après une première apparition sur le podcast il y a un an, il revient pour nous parler de son voyage de 15 mois dans les Amériques et de ses expériences de volontariat. Après 3 ans en Nouvelle-Zélande, Romain met les voiles vers une traversée du continent américain du nord au sud. Il passera un quart de ce voyage à faire du volontariat, que ce soit dans un refuge d'animaux en Bolivie ou dans une guesthouse luxueuse en Argentine. Dans cette interview, on discute des raisons de ce voyage, de son itinéraire, de ses 4 expériences de volontariat, ce qu'il a appris, ses conseils pour trouver des volontariats ou encore son futur à l'étranger. Les liens de l'épisode : 1er podcast avec Romain : Alterner voyage et travail pendant 6 ans Workaway.info HelpX.net WWOOFING Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 50 minutes et vous pouvez l'écouter : Sur la plateforme iTunes Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android). Cherchez "Traverser La Frontière" Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Comment faire du volontariat en Amérique du Sud : Le résumé écrit de l'interview Lorsque Romain est apparu la première fois sur le podcast il y a un an, il était au Nicaragua. Il est depuis revenu en Europe et vit en ce moment à Barcelone, en Espagne. Trip dans les Amériques Avant de faire un gros voyage dans les Amériques, Romain vivait en Nouvelle-Zélande pendant 3 ans. Avec sa copine, il avait ce rêve de partir en Amérique latine pour y découvrir la culture et apprendre l'espagnol. Il a trouvé un vol Auckland/Los Angeles à 350$ et est resté 5 semaines sur la côte ouest des États-Unis en louant une voiture. Il a ensuite passé 1 mois au Mexique, sur la côte sud (Yucatan, Chiapas...). Puis l'Amérique centrale où il a passé près de 4 mois en allant au Guatemala, Honduras, Costa Rica, Nicaragua et Panama. Ensuite, il a pris un bateau de croisière afin de se rendre en Colombie pour passer 11 mois en Amérique du Sud. De la Colombie au Brésil en passant par l'Équateur, le Pérou, la Bolivie, le Chili et l'Argentine. Pour enfin revenir depuis Rio de Janeiro à Londres. Un truc que Romain a beaucoup aimé, c'est de pouvoir parler espagnol partout. C'était un atout précieux pour communiquer avec les gens. Au niveau de l'échange culturel, c'était magique. Il a aussi trouvé que l'héritage culturel et la diversité au niveau des peuples étaient très importants. En arrivant au Mexique, sa copine n'avait jamais appris l'espagnol et Romain était très mauvais. Mais après plusieurs mois, tout devenait plus facile. Il a d'ailleurs passé 2 semaines au Guatemala pour prendre des cours d'espagnol et a vécu avec une famille d'accueil. Il peut maintenant tenir une discussion en espagnol sans problème 4 mois de volontariat Romain a fait du volontariat pendant 4 mois en Bolivie, au Chili et en Argentine. Premier volontariat : Bolivie pendant 3 semaines dans un refuge d'animaux. Ce refuge se trouvait à Samapaita, près de Santa Cruz. À la base, ils ont trouvé une offre sur workaway pour s'occuper d'une maison et des animaux d'une expatriée suisse où il fallait travailler 3/4H chaque matin. Mais il a découvert qu'à 100 mètres de la maison, la fille de l'hôte avait un refuge pour animaux trafiqués, de contrebande...
Christian KULL, Institut de géographie et durabilité
Connaissez-vous le WWOOFING ? Savez-vous qu'il permet de travailler tout en voyageant ? Dans cette interview, on retrouve Maylis et Adrien qui sont partis près d'un an en Amérique du Sud en finançant une partie de leur voyage grâce au WWOOFING. Ce système permet de travailler dans des fermes organiques partout dans le monde. Écoutez tout de suite l'épisode (30 min) : Ou téléchargez l'interview en mp3 (clic droit-enregistrer sous) À propos de l'épisode #035 sur le WWOOFING Cela faisait longtemps que je voulais parler de WWOOFING sur le podcast, car il s'agit d'un moyen très pratique de voyager sans avoir un gros budget. Ici, la base est le volontariat, c'est-à-dire le travail contre l'hébergement et la nourriture. Vous pouvez écouter l'épisode #018 où l'on parle beaucoup de ce sujet-là. Maylis et Adrien sont partis 10 mois en Amérique du Sud, en passant entre autres par l'Argentine, le Pérou ou la Colombie. Ils voulaient faire beaucoup de WWOOFING durant ce voyage pour ne pas trop dépenser d'argent, vivre des expériences différentes, faire de jolies rencontres et voir de superbes paysages. Dans cette interview, on parle de leur voyage, de leur budget, du principe du WWOOFING, comment cela fonctionne, leurs expériences en Amérique du Sud, ce qu'ils en retirent ou bien tous leurs conseils. Présentation en vidéo du projet Wwoofnext : Dans ce podcast, vous allez découvrir : Les pays où sont partis Maylis et Adrien Le principe du WWOFING Où et comment peut-on faire du WWOOFING Le budget et financement de leur voyage de 10 mois Le type de travail que l'on peut faire en WWOOFING Les expériences atypiques de Maylis et Adrien Leurs mauvaises expériences en WWOOFING Tout ce qu'ils ont appris durant le voyage Leurs conseils si vous souhaitez faire du WWOOFING Les liens de l'épisode : Wwoofnext.com Chaine YouTube du blog Wwoof.fr Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 30 minutes et vous pouvez l'écouter : Sur la plateforme iTunes Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Republic (Android), Podcast Addict (Android). Cherchez "Traverser La Frontière" Écoute en ligne : dans le lecteur ci-dessous Wwoofing en Amérique du Sud : Le résumé écrit de l'interview Maylis et Adrien voulaient voyager en Amérique du Sud. Ils sont partis d’Ushuaia en Argentine, jusqu’en Colombie, puis ils ont traversé l’Amazonie jusqu’au Brésil. Ils se sont déplacés de ferme en ferme en faisant du WWOOFING. Ils sont restés longtemps en Argentine et Chili en restant dans les fermes et en faisant du stop. Ils ont fait 5/6 WWOOFING dans ces deux pays. Ils sont allés au Pérou, en Bolivie, en Équateur, en Colombie pour finir enfin avec le Brésil. Ils sont partis pour un total de 10 mois. C'est quoi le WWOOFING Le WWOOFING c’est du volontariat qui permet de travailler dans une ferme écologique en échange du gite et du couvert. Il y en a partout dans le monde. Le but est de faire découvrir l’écologie. Et pour les voyageurs de voyager et de partir à la découverte de fermes et des gens. Cela permet de voir autre chose et de partir dans des zones rurales. Il est possible de faire du WWOOFING partout dans le monde, même en Europe. Pour participer, il faut payer une liste par pays afin d’avoir les coordonnées des fermes. Le système est différent de helpx ou workaway où il y a un accès dans tous les pays du monde pour 2 ans. C’est à peu près 20 euros par pays. Tout se faire sur Internet. Maylis et Adrien avaient acheté la liste en Argentine, au Chili et au Pérou. Pour les autres pays, ils ont plutôt utilisé les sites helpx et workaway. Il existe des fermes de WWOOFING assez prisées, notamment en Argentine. Lorsqu’on peut apprendre des choses et que c’est vraiment intéressant, il faut essayer de s’y prendre à l’avance, au moins un mois.
La déclaration universelle des droits de l’Homme reconnait le droit de chacun à avoir un logement et le droit de propriété. Ces droits sont-ils respectés en Afrique du Sud, où les expulsions arbitraires sont fréquentes ?
Equité et Environnement : Quel(s) modèle(s) de justice environnementale ?
Philippe Billet, Président de la SFDE, Professeur de droit public, Université Jean Moulin, Lyon 3