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Dans « La Revue des Deux Mondes », revue de littérature et d'idées française, fondée une vingtaine d'années plus tôt, on trouve un article intitulé « La Californie dans les derniers mois de 1849 », sous la plume de Patrice Dillon, premier consul de France aux Etas-Unis, on peut y lire : « A San Francisco, où on ne rencontrait, il y a quinze mois, qu'une demi-douzaines de cabanes grossières, on trouve aujourd'hui une bourse, un théâtre, des églises pour tous les cultes chrétiens, et un grand nombre de maisons d'assez belle apparence (…) Des deux côtés de la ville, en suivant la plage, se prolongent des rangées de tentes à pertes de vues, formant une ville d'un nouveau genre, qui ne manque pas d'une certaine originalité (…). La population de San Francisco se grossit chaque jour des émigrants qui arrivent par mer de toutes les parties du monde (…) . Tous ces éléments hétérogènes sont venus se fondre successivement dans la grande masse des travailleurs (…). Lorsque l'on évoque l'histoire de l'Ouest américain, on imagine immédiatement les affrontements entre cowboys et Indiens, les ruées vers l'or et les étendues désertiques à conquérir. Un récit dont les mythes ont été forgés par un discours nationalistes et une culture western diffusés par le cinéma et la bande dessinée. Depuis quelques années, de nombreux historiens et historiennes donnent un nouvel éclairage sur cette histoire. Revenons, aujourd'hui, sur quelques légendes de ce Far West … Avec nous : Soazig Villerbu, professeure en histoire contemporaine à l'Université de Limoges. « Nouvelle histoire de l'Ouest – Canada, Etats-Unis, Mexique » ; éd. Passés/Composés. Sujets traités : mystères, Californie, Ouest, Patrice Dillon, Etas-Unis, owboys, Indiens, or, Far West Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 15 juin 2025.Avec cette semaine :Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.COMMENT RÉPARTIR L'EFFORT DU DÉSENDETTEMENT ?Visant un déficit à 4,6 % du PIB l'année prochaine, au lieu de 5,4 % cette année, le gouvernement entend serrer la vis budgétaire, avec un effort de 40 milliards d'euros en 2026. La répartition de cet effort devrait être précisée à la mi-juillet. Dans ce contexte budgétaire alarmant, et quatre mois après avoir été votée par une large majorité de députés, la proposition de loi des Ecologistes visant à instaurer un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des ultra-riches, dite « taxe Zucman » a été rejetée jeudi par le Sénat par 188 voix contre 129 voix.Aux côtés de deux économistes français reconnus internationalement - Olivier Blanchard, ancien chef économiste du Fonds monétaire international et Jean Pisani-Ferry, architecte du programme économique d'Emmanuel Macron en 2017 -, Gabriel Zucman a défendu mercredi dans Le Monde ce mécanisme pour rétablir le « principe constitutionnel d'égalité devant l'impôt ». « Nous partageons le constat que les plus riches ne contribuent pas aujourd'hui à hauteur de ce qui est demandé aux autres catégories sociales, et que le mécanisme voté à l'Assemblée est le plus efficace pour remédier à cette situation. » L'Institut des politiques publiques, fondé sur de nouvelles données administratives, a établi que les plus grandes fortunes payent dans l'ensemble très peu d'impôts sur le revenu, car elles peuvent le contourner – légalement – grâce à diverses techniques d'optimisation, comme l'utilisation de sociétés holdings. En conséquence, alors que l'ensemble des Français acquittent environ 50 % de leurs revenus en impôts et cotisations sociales, tous prélèvements compris, ce chiffre tombe à 27 % pour les milliardaires, soit presque deux fois moins. Le dispositif voté à l'Assemblée ne concerne que les fortunes d'au moins 100 millions d'euros, soit environ 1.800 foyers fiscaux. Il rapporterait entre 15 et 25 milliards d'euros.Le gouvernement est opposé à la taxe Zucman. « Une telle contribution serait à la fois confiscatoire et inefficace », a tranché la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, en février. « Confiscatoire », parce qu'elle est trop élevée : sans mécanisme de plafonnement, la proposition pourrait être censurée par le Conseil constitutionnel, met aussi en garde la commission des finances du Sénat. « Inefficace », dans la mesure où elle pousserait, de façon « catastrophique », les contribuables visés à fuir la France. Pour relativiser l'argument, Gabriel Zucman s'appuie sur des études qui tendent à démontrer que, lorsqu'un impôt sur la fortune est créé, le nombre de départs à l'étranger pour y échapper est marginal.Cette taxe pourrait revenir au budget 2026 à l'automne. Gabriel Zucmanrappelle que l'impôt sur le revenu, voté en 1909 par la Chambre des députés a attendu 1914 pour que le Sénat, déjà dominé par la droite conservatrice, finisse par l'adopter.TRUMP CONTRE LA CALIFORNIE Après des heurts à Los Angeles sur fond d'expulsions d'immigrés en situation irrégulière le président américain a envoyé le 7 juin la garde nationale dans la ville, contre l'avis des autorités locales. Désormais, 4.800 membres de la garde nationale de Californie et marines se trouvent déployés autour des bâtiments fédéraux, pour apporter leur soutien à la police locale et aux agents de l'ICE, l'agence chargée de l'immigration. Officiellement, il s'agit de protéger bâtiments et agents fédéraux. En s'en prenant au « Golden State », Le choix de cibler la Californie n'a rien d'anodin. « Le déploiement sans fondement de la garde nationale par l'administration Trump est manifestement une mesure de rétorsion contre la Californie, bastion des communautés immigrées, et s'apparente à une déclaration de guerre à l'égard de tous les Californiens », a dénoncé l'ACLU, influente organisation de défense des libertés civiles.Depuis son retour à la Maison Blanche, soutenu par un Congrès à majorité conservatrice, la confrontation s'est envenimée. Véhicules électriques, protection des transgenres, gestion de l'eau : aucun domaine n'échappe à la croisade. Plus que jamais ciblée, la Californie riposte dans l'arène judiciaire. Lors du premier mandat de Trump, l'État avait intenté plus de 120 recours contre son administration, en majorité remportés, se dressant notamment contre le décret anti-immigration Muslim Ban, le démantèlement des protections des jeunes sans papiers et la sortie de l'accord de Paris sur le climat. Depuis janvier, le rythme s'est accéléré. Seule ou alliée à d'autres États, la Californie a déjà déposé plus d'une vingtaine de recours : contre la remise en cause du droit du sol, contre l'accès du Doge (le département de l'Efficacité gouvernementale) au système de paiement du Trésor, contre les coupes dans la recherche médicale ou contre l'augmentation des droits de douane. Sur le plan économique, l'escalade commerciale avec la Chine menace lourdement l'État de la côte ouest, dont les ports jouent un rôle majeur dans les importations venues d'Asie.Sur le sujet central de l'immigration, la « résistance » californienne passe aussi par la loi. Fin 2017, malgré les menaces répétées de l'administration Trump, les élus de l'État avaient adopté une loi limitant strictement la coopération entre polices locales et agents fédéraux chargés des expulsions. Surnommée « loi sur les valeurs californiennes », cette législation a fait de l'Étatle premier « sanctuaire » du pays pour les immigrés sans papiers. Validée en 2019 par la justice, elle reste une épine dans le pied de l'administration Trump, qui accuse la Californie d'entraver sa politique migratoire.Jeudi, le sénateur Padilla, successeur de Kamala Harris, a été arrêté et menotté pour avoir interrompu la conférence de presse de Kristi Noem, Secrétaire à la sécurité intérieure et vigoureuse promotrice des lois anti-immigrés. Samedi, de grandes manifestations ont été organisées pour s'opposer la politique du président républicain, tandis que la présidente démocrate de la chambre des représentants du Minnesota était assassinée.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En l'espace d'un week-end, la Californie est devenue l'épicentre du combat politique aux États-Unis. Le face-à-face entre Donald Trump et les autorités démocrates de cet État virent au pugilat depuis la décision du président américain d'y envoyer l'armée. Des images dignes de Tiananmen… et pourtant non, nous sommes bien en Amérique. Simple comédie mise en scène par la Maison Blanche ou véritables ferments d'une guerre civile en gestation depuis le retour au pouvoir des Républicains ? Pour en parler, notre invitée : Marie-Cécile Naves, directrice de recherche à l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) et auteure de "Géopolitique des États-Unis" aux éditions Eyrolles.
C dans l'air du 12 juin 2025 - De New York à L.A... la colère anti-Trump s'étendChicago, Atlanta, New York… les émeutes qui ont commencé vendredi à Los Angeles pour s'opposer aux raids de la police de l'immigration (ICE) contre les immigrés clandestins, s'étendent au reste des Etats-Unis. Dans l'état de Washington où plusieurs manifestations ont éclaté, la ville de Spoklane a instauré un couvre-feu de mercredi à jeudi, suivant la mesure décrétée par la maire de Los Angeles Karen Bass, mardi. Avec le gouverneur de la Californie Gavin Newsom, ils sont les deux têtes de gondole du mouvement d'opposition à Donald Trump. Le président américain, qui a envoyé dans un premier temps la garde républicaine, puis 700 marines pour réprimer les émeutes, contre l'avis du gouverneur californien, les accuse désormais d'avoir payé des fauteurs de trouble et insurgés et de "faciliter l'occupation de la ville par des envahisseurs criminels". De son côté la maire a dénoncé l'escalade entretenue par la Maison Blanche : "Quand vous faites des descentes sur des lieux de travail, quand vous séparez parents et enfants et quand vous faites circuler des caravanes blindées dans nos rues, vous provoquez la peur et la panique".Face à un Donald Trump qui n'entend pas changer de cap, un homme s'est porté candidat pour mener la révolte. À 57 ans, le gouverneur de la Californie Gavin Newsom a prononcé mardi un vibrant discours contre la politique de Donald Trump qui détruit, selon lui, la démocratie et l'état de droit : "Ce que nous voyons n'a pas trait à l'application de la loi – il s'agit d'autoritarisme, a-t-il déclaré. La Californie est peut-être la première. Mais ce ne sera pas la dernière. D'autres États suivront. La démocratie est la prochaine cible." Si le nom de Gavin Newsom circule désormais comme une candidature crédible pour la présidentielle 2028, les Américains le connaissaient déjà. Cet ancien homme d'affaires avait notamment débattu à la télévision avec le gouverneur républicain Ron DeSantis lors de la primaire républicaine, en 2023. Lors des gigantesques incendies qui avaient ravagé la Californie début 2025, Donald Trump avait lancé les hostilités en le qualifiant d'"incompétent". Leurs relations se sont ensuite envenimées. En avril, lors de l'annonce des droits de douane américains, la Californie est devenue le premier État américain à contester la décision en justice. Considéré comme modéré dans son camp, Newsom pourrait bien devenir le prochain leader du camp démocrate.Pendant que les immigrés découvrent la violence de la politique de Donald Trump, d'autres minorités voient leurs droits rétrécir à vue d'œil, à l'image des personnes transgenres. "À partir d'aujourd'hui, la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera de dire qu'il n'y a que deux sexes, masculin et féminin", avait prévenu le président républicain lors de son investiture. Quelques semaines plus tard, ce détracteur du "wokisme" signait un décret excluant les femmes transgenres des catégories sportives féminines et un autre coupant les financements publics aux hôpitaux qui proposent des traitements de transition de genre aux moins de 19 ans. Près d'une trentaine d'États interdisent aujourd'hui ce type de soins. Dans un rapport publié début juin, l'ONG Human Rights watch s'est dite inquiète que ces lois "causent [aux personnes LTBT+] de graves préjudices, ainsi qu'à leurs familles". Depuis plusieurs jours, des marches des fiertés s'exercent un peu partout dans un climat tendu, certaines entreprises ont même retiré leurs sponsors.Les émeutes de Los Angeles peuvent-elles aboutir à un mouvement national ? Qui est Gavin Newsom, la nouvelle bête noire de Donald Trump ? Et comment la communauté LGBT+ se retrouve ciblée par l'administration américaine ?LES EXPERTS :- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis et éditorialiste à Ouest-France- Anne DEYSINE - Juriste et politologue, spécialiste des États-Unis et autrice de Les juges contre l'Amérique- Mathieu GALLARD - Directeur d'études chez Ipsos, auteur de Les États-Unis au bord de la guerre civile ?- Olivier PITON (en duplex) - Avocat aux barreaux de Paris et de Washington DC, auteur de Kamala Harris, la pionnière de l'AmériquePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Los Angeles vit une seconde nuit consécutive sous couvre-feu, pour tenter d'endiguer les affrontements entre manifestants dénonçant la politique migratoire de Donald Trump et forces de l'ordre depuis ce weekend. Et l'heure est à un premier bilan. Celui des images d'abord. La Süddeutsche Zeitung consacre ce matin un long format numérique sur son site intitulé Chaos et réalité. On découvre cette photo d'un homme cagoulé, posant torse nu sur le capot d'une voiture en flamme. Un désordre auquel ont aussi largement participé les policiers et les soldats de la garde nationale déployés sur ordre de Donald Trump. Dans l'article du média allemand, deux d'entre eux décrivent leur action sous couvert d'anonymat : « Il n'y avait aucune coordination, pour nous, c'était comme essayer de jouer au football, au hockey sur glace et au baseball dans un même stade. » « Les soldats ne sont pas formés pour faire face à des manifestations, contrairement aux forces de police locales », alerte Le Temps qui parle d'un « Donald Trump en guerre contre son propre pays. » Ce « recours unilatéral à l'armée sans précédent depuis soixante ans », souligne le journal suisse, est « une expérimentation à hauts risques qui pourrait être étendue à d'autres villes ». « Ce n'est pas un cas isolé », grince-t-on aussi chez Sarah Mehta, de l'Union américaine des libertés civiles, interrogée par The Guardian. Le New York Times, lui, donne la parole à un professeur de droit de l'université de Georgetown pour qui Trump a établi une « définition très large de ce qui constitue une situation d'urgence. Il s'est engagé à utiliser les troupes américaines pour "libérer" Los Angeles comme si elle était sous le contrôle d'une armée étrangère ». Au Texas, le gouverneur républicain Greg Abbott, « fervent allié du président Trump notamment sur les questions d'immigration », souligne El Pais, a d'ailleurs lui aussi annoncé le déploiement de la Garde nationale. À lire aussiHeurts à Los Angeles: le recours à des troupes fédérales par Donald Trump est-il légal? Un premier bilan politique Die Welt l'assure, le locataire de la Maison Blanche « sait qu'il sortira vainqueur des manifestations de Los Angeles. Si la police et l'administration de la métropole parviennent à maîtriser les troubles, Trump l'attribuera à ses tactiques de dissuasion. Si la situation s'aggrave et oblige les troupes qu'il a dépêchées à intervenir, lui seul aura sauvé la Californie ». Le président américain peut s'appuyer pour cela sur un surprenant « allié » comme le baptise Le Monde, à savoir « le camp démocrate, incapable d'articuler des évidences consensuelles et de proposer un discours clair sur l'immigration. C'est toute la gauche qui flotte, entre condamnation de la répression trumpiste et promotion éthérée des vertus de l'immigration ». Le journal français prévient, « Los Angeles est un piège », dans lequel les démocrates glisseront s'ils ne réussissent pas à répondre à plusieurs questions épineuses comme celle-ci « comment condamner les violences dans ses rues, les voitures brûlées ou les pierres lancées contre les forces de l'ordre, tout en rejetant l'idée d'une anarchie ? ». À lire aussiÉtats-Unis: les manifestations contre la politique migratoire de Trump s'étendent à plusieurs villes Un mouvement de contestation qui grandit El Pais a relevé des « manifestations dans 24 villes américaines » hier, « d'un océan à l'autre, de Las Vegas et Seattle à New York et Austin ». Samedi, des centaines de rassemblements sont prévus à l'occasion d'un mouvement national, coordonné avant même l'embrasement californien, au moment où Donald Trump fêtera son 79e anniversaire. Un vent de protestation « qui sera peut-être le plus important depuis l'arrivée de Trump au pouvoir il y a cinq mois », prédit El Pais. La Californie perd Brian Wilson Brian Wilson, le leader des Beach Boys, est décédé hier à 82 ans. Il était « l'une des figures les plus innovantes et pionnières de la musique pop » d'après The Independant, au Royaume-Uni. « L'égal des Beatles », s'enflamme Paris Match. Cet artiste avait incarné « le style de vie des adolescents californiens » comme le dépeint Variety avec ses hits dans les années 60. Enfin, selon le Washington Post, la large palette de Brian Wilson permettait de transformer aussi bien en mélodie « le soleil californien » que « l'angoisse existentielle ». À lire aussiBrian Wilson, cofondateur des Beach Boys, est mort
À la suite des débordements liés aux raids anti-immigration clandestine à Los Angeles, Donald Trump a décidé de mobiliser la garde nationale et l'armée. Une décision considérée comme démesurée étant donné que la révolte dans les rues de la Cité des Anges est relativement contenue et les dégâts limités. Alors derrière la réponse de la Maison Blanche, que se cache-t-il ? Du mépris pour l'état californien et son gouverneur qui défendent un modèle progressiste à l'opposé de celui des MAGA ? On répond à ces questions avec Maurin Picard, notre correspondant aux Etats-Unis.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
(00:00:35) Donald Trump contre la Californie: les ressorts d'une opposition spectaculaire (00:11:55) L'extrême-droite européenne se célèbre en France (00:16:30) Pas avant 14 ans: la ville anglaise de St Albans veut libérer ses jeunes du smartphone
À la suite des débordements liés aux raids anti-immigration clandestine à Los Angeles, Donald Trump a décidé de mobiliser la garde nationale et l'armée. Une décision considérée comme démesurée étant donné que la révolte dans les rues de la Cité des Anges est relativement contenue et les dégâts limités. Alors derrière la réponse de la Maison Blanche, que se cache-t-il ? Du mépris pour l'état californien et son gouverneur qui défendent un modèle progressiste à l'opposé de celui des MAGA ? On répond à ces questions avec Maurin Picard, notre correspondant aux Etats-Unis.
C dans l'air du 9 juin 2025 - La Californie se rebelle...Trump envoie la Garde nationaleQue se passe-t-il à Los Angeles ? Depuis vendredi, des habitants manifestent dans la mégapole californienne contre la politique migratoire de l'administration Trump, à la suite d'opérations musclées menées par les agents fédéraux de l'immigration (ICE). L'envoi, samedi, de la Garde nationale sur ordre du président américain, contre l'avis du gouverneur démocrate de l'État, est loin d'avoir calmé les esprits. Pour le troisième jour consécutif, des heurts ont opposé les forces de sécurité à des manifestants qui protestent contre la politique d'expulsion massive et dénoncent l'envoi des premiers soldats par Washington — une manière, selon eux, d'instrumentaliser la situation.Donald Trump exploite-t-il les incidents à Los Angeles ? C'est en tout cas l'avis de la maire démocrate de la cité californienne, qui affirme contrôler la situation. "Ce que nous voyons à Los Angeles, c'est un chaos provoqué par l'administration. Le déploiement des troupes fédérales est une escalade dangereuse."En Californie, les fractures de l'Amérique éclatent au grand jour : d'un côté, les démocrates accusés de laxisme sur la politique migratoire ; de l'autre, les républicains de Donald Trump, déterminés à appliquer les mesures et à faire un exemple dans le fief de l'un de leurs principaux opposants, au risque de plonger un peu plus le pays dans une crise institutionnelle."C'est une atteinte grave à la souveraineté de l'État", a dénoncé le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom. "Nous n'avions pas de problème jusqu'à ce que Trump s'en mêle", a-t-il accusé sur X. Les gouverneurs des États démocrates ont fustigé un "abus de pouvoir alarmant", rappelant que la Garde nationale est traditionnellement mobilisée lors de catastrophes naturelles, et non pour réprimer des mouvements sociaux. Il s'agirait du premier déploiement unilatéral de la Garde nationale par un président sans l'accord d'un gouverneur depuis 1965, selon Kenneth Roth, ancien directeur de Human Rights Watch.Cette décision inédite du président Trump marque une nouvelle étape dans sa confrontation avec les États et les villes démocrates sur la question migratoire. À l'heure où il est en échec sur d'autres volets de sa politique (économie, inflation, guerres commerciales, diplomatie) et qu'il vient de rompre de façon fracassante avec Elon Musk, le républicain durcit encore sa politique anti-immigration, pour montrer à ses électeurs déboussolés qu'il tient ses promesses. Ainsi, l'interdiction d'entrée aux États-Unis pour les ressortissants de douze pays, édictée la semaine dernière, est entrée en vigueur ce lundi, selon un nouveau décret présidentiel. Sont concernés les ressortissants d'Afghanistan, de Birmanie, du Tchad, du Congo-Brazzaville, de Guinée équatoriale, d'Érythrée, d'Haïti, d'Iran, de Libye, de Somalie, du Soudan et du Yémen.La Maison-Blanche a également décidé, ces derniers jours, la suspension du traitement des visas pour les étudiants étrangers, le temps pour l'administration Trump de mettre en place une procédure permettant d'examiner le contenu de leurs réseaux sociaux. Parallèlement, des vagues d'arrestations et d'expulsions sont mises en scène afin de frapper les opinions publiques.Quelle est la situation en Californie ? Pourquoi l'envoi de la Garde nationale fait craindre une dérive autoritaire de Donald Trump ? Qu'est-ce que le "travel ban" ? Jusqu'où ira son bras de fer avec les universités ? LES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang, publié aux éditions du Rocher- Anne DEYSINE - Juriste et politologue, spécialiste des États-Unis- Corentin SELLIN - Professeur agrégé d'histoire, spécialiste des États-Unis, chroniqueur sur la politique américaine pour les Jours.fr- Piotr SMOLAR - Correspondant aux Etats-Unis pour le journal Le Monde
C dans l'air du 9 juin 2025 - La Californie se rebelle...Trump envoie la Garde nationaleLES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang, publié aux éditions du Rocher- Anne DEYSINE - Juriste et politologue, spécialiste des États-Unis- Corentin SELLIN - Professeur agrégé d'histoire, spécialiste des États-Unis, chroniqueur sur la politique américaine pour les Jours.fr- Piotr SMOLAR - Correspondant aux Etats-Unis pour le journal Le Monde
durée : 00:36:26 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Direction Los Angeles ce soir, où malgré l'opposition du gouverneur démocrate, Gavin Newsom, des militaires de la gardes nationaux sont arrivés ce dimanche sur ordre de Donald Trump après deux jours de manifestations contre sa politique migratoire. - réalisé par : Thomas Lenglain
durée : 00:36:26 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Direction Los Angeles ce soir, où malgré l'opposition du gouverneur démocrate, Gavin Newsom, des militaires de la gardes nationaux sont arrivés ce dimanche sur ordre de Donald Trump après deux jours de manifestations contre sa politique migratoire. - réalisé par : Thomas Lenglain
durée : 00:03:48 - Va savoir - par : Chloé Leprince - Un eldorado du progressisme, de l'aventure technologique et du geste sublime de quelques francs-tireurs amarrés du côté de la Silicon Valley ? C'est l'image d'Épinal de la Californie de longue date de ce côté-ci de l'Atlantique. Mais c'est loin de l'histoire de cet État... bien avant le trumpisme.
Avec près de 40 millions d'habitants et 4 100 milliards de dollars de PIB, désormais plus que celui du Japon, la Californie est à la fois l'État le plus peuplé et le plus riche des États-Unis. La Californie, l'État de tous les rêves et de toutes les réussites : celles de ses rappeurs comme Kendrick Lamar ou Snoop Dogg, de son cinéma hollywoodien, de son équipe de basket mondialement connue, Les Lakers, et de sa Silicon Valley. Ce «Golden state» a vu en quelques décennies la naissance de Google, Facebook, Apple, SpaceX ... Pas de doutes, le mythe californien, celui d'une Amérique où tout est possible sous le soleil et les palmiers est bien ancré. Dans cet État réputé démocrate, les prises de position des milliardaires de la tech, Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Peter Thiel, interrogent sur l'état d'esprit californien. Alors que l'État de l'Ouest américain a vu le vote Trump progresser pour atteindre 38,3% lors des dernières élections présidentielles, ils s'opposent aussi largement à sa politique depuis son élection. Au point de relancer la tentation d'un «Calexit». Comment expliquer toutes ces ambivalences californiennes ? La Californie est-elle réellement progressiste ou simplement avide de libertés individualistes ? Avec :► Sylvie Laurent, américaniste, enseignante à Sciences-Po et autrice de La Contre-révolution californienne (Le Seuil Libelle, 2025).Un entretien avec Loïc Pialat, correspondant de France 24 et RFI à Los Angeles. Il revient sur le vote californien. Alors que la Californie reste un symbole du progressisme, le Golden State a vu le vote Trump progresser ces dernières années. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Estelle a repéré une série de vidéos enregistrées au Mali, montrant des jeunes filles refuser devant le maire de se marier. Programmation musicale :► Duel World - Allta► Noé et Toumani - Krisy.
Avec près de 40 millions d'habitants et 4 100 milliards de dollars de PIB, désormais plus que celui du Japon, la Californie est à la fois l'État le plus peuplé et le plus riche des États-Unis. La Californie, l'État de tous les rêves et de toutes les réussites : celles de ses rappeurs comme Kendrick Lamar ou Snoop Dogg, de son cinéma hollywoodien, de son équipe de basket mondialement connue, Les Lakers, et de sa Silicon Valley. Ce «Golden state» a vu en quelques décennies la naissance de Google, Facebook, Apple, SpaceX ... Pas de doutes, le mythe californien, celui d'une Amérique où tout est possible sous le soleil et les palmiers est bien ancré. Dans cet État réputé démocrate, les prises de position des milliardaires de la tech, Elon Musk, Mark Zuckerberg ou encore Peter Thiel, interrogent sur l'état d'esprit californien. Alors que l'État de l'Ouest américain a vu le vote Trump progresser pour atteindre 38,3% lors des dernières élections présidentielles, ils s'opposent aussi largement à sa politique depuis son élection. Au point de relancer la tentation d'un «Calexit». Comment expliquer toutes ces ambivalences californiennes ? La Californie est-elle réellement progressiste ou simplement avide de libertés individualistes ? Avec :► Sylvie Laurent, américaniste, enseignante à Sciences-Po et autrice de La Contre-révolution californienne (Le Seuil Libelle, 2025).Un entretien avec Loïc Pialat, correspondant de France 24 et RFI à Los Angeles. Il revient sur le vote californien. Alors que la Californie reste un symbole du progressisme, le Golden State a vu le vote Trump progresser ces dernières années. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Estelle a repéré une série de vidéos enregistrées au Mali, montrant des jeunes filles refuser devant le maire de se marier. Programmation musicale :► Duel World - Allta► Noé et Toumani - Krisy.
Rachèle est née et a grandi dans le sud de la France dans une famille multiculturelle. Elle parle l'anglais au quotidien depuis le plus jeune âge.Mais elle décide après ses études de partir aux USA de façon temporaire pour découvrir la culture et le pays de son père.Finalement, elle restera environ 20 années dans ce pays au cours desquelles elle se marie, elle développe sa carrière et devient maman de deux garçons.Après un passage en France pour des vacances chaque année, c'est son conjoint américain qui lui suggère l'idée d'aller s'installer dans le sud de la France, près de là ou elle a grandi.Ils réussissent à acheter une maison en France et s'y installent pour de bon ! Aujourd'hui Rachèle est directrice d'une école FLAM, formatrice et autrice de plusieurs livres. Elle travaille à distance au quotidien avec les USA.Elle nous raconte dans cet épisode les déclencheurs de cette prise de décision de rentrer, les différences entre la vie américaine et la vie française, l'intégration en France pour toute la famille et la scolarité des enfants.Rejoins-nous pour un épisode positif qui montre que tout est possible !Voici les liens pour retrouver les livres et informations mentionnées par RachèleRacheleDeMeo.comLivres > "Comment Réussir à Elever des Enfants Bilingues, Polyglottes est Multiculturels")FLAMSanDiego.com------------- --------------- -------------- -------------- -------------- -------------Pour plus d'informations, des conseils au quotidien, voici quelques liens utiles.Tu peux rejoindre la communauté sur Facebook, Instagram et Linkedin sous le nom de Voyage, emploi & retour en France.Découvrir les articles de Blog : https://voyage-emploi-retourenfrance.fr/blog/Le site web : https://voyage-emploi-retourenfrance.frLes outils gratuits pour le retour en France : https://voyage-emploi-retourenfrance.fr/boite-a-outils/Prendre rendez-vous gratuitement avec Magali : https://calendly.com/retourenfrance-emploi> info.retourenfrance.emploi@gmail.comLe retour en France ne se vit plus en solo ✈️
A Los Angeles, le feu a causé des destructions innombrables et pollué l'air tandis que les vents violents font craindre de nouveaux départs de brasier. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invitée Hortense Goulard reviennent sur cet incendie sans précédent alors que le climatosceptique Donald Trump prend ses fonctions de président des Etats-Unis.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastoryLa Story est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en janvier 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invitée : Hortense Goulard (correspondante des « Echos » en Californie). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : REUTERS/Mario Anzuoni/. Sons : TV5 Monde, AFP, BFM TV, « Lucky Luke : La ballade des Dalton » (1978), France 24, « Star Wars, épisode II : L'Attaque des clones » (2002), « Dragon Ball Z : Le Robot des glaces » (1990), E.Leclerc, « Astérix chez les Bretons » (1986). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 20 janvier, Donald Trump sera de retour à la Maison Blanche, et sa promesse de lancer dès le premier jour de son mandat une vaste opération d'expulsions de « sans-papiers » pourrait toucher des millions de personnes. La Californie et Los Angeles, la plus grande ville de l'État, ont déjà prévenu qu'elle n'assisterait pas le nouveau président américain dans sa tâche et qu'elles feraient de leur mieux pour protéger les quelque 1,8 million de « sans-papiers » qui vivent dans le Golden State. De notre correspondant à Los Angeles,Maria garde un œil sur son adorable petit-fils de 2 ans, elle fait partie des « abuelitas », ces grand-mères, « sans-papiers » et « sans histoire », loin du stéréotype du « dangereux migrant » véhiculé par certains politiques. Et quand Donald Trump parle d'expulsions de masse, il ne cible pas que les criminels endurcis. « Je n'ai jamais eu de problèmes avec la loi, affirme Maria. J'ai toujours essayé de bien me comporter justement pour les éviter. »Arrivée il y a 31 ans du Chili avec un visa touriste, Maria attend sa régularisation. La procédure est bien enclenchée, mais la fermeté affichée par Trump sur l'immigration pourrait tout changer. Il n'exclut pas d'expulser des familles entières. « Il dit tellement de choses qu'on ne sait plus que croire. Il dit que oui, il va expulser tout le monde, puis non. Donc, on vit dans l'incertitude. Qu'est-ce qu'il va se passer ?, s'inquiète Maria. Est-ce qu'il va faire tout ce qu'il annonce ? Est-ce qu'il aura le pouvoir de faire tout ce qu'il annonce ? On vit tous avec ces doutes. »La fille de Maria, Jennifer, est une « Dreamer », une protection spéciale créée par l'administration Obama pour les « sans-papiers » entrés enfants aux États-Unis. Un statut lui aussi incertain. « Il n'y a rien de nouveau avec ce statut. On le renouvelle encore et encore, mais on ne sait pas jusqu'à quand on pourra le faire, explique Jennifer. Trump veut apparemment s'en débarrasser, mais ce serait pour nous trouver une solution permanente. On n'a pas vraiment plus de détails, donc on attend de voir ce qui va se décider. »À lire aussiÉtats-Unis: la Cour suprême valide le statut de 700 000 «dreamers»La Californie, un bastion de la résistance anti-TrumpDans leur situation, la chance de Maria et Jennifer, c'est qu'elles vivent en Californie, un bastion de la résistance anti-Trump. Mi-décembre, des centaines de personnes ont défilé dans le centre de Los Angeles avec des pancartes clamant, en espagnol : « Les immigrés sont bienvenus ». Le Conseil municipal a formalisé le statut de ville-sanctuaire de Los Angeles.« On ne peut pas ignorer les menaces de Trump. Elles ont pour but de faire peur. Ce qu'une ville-sanctuaire veut dire, c'est que Los Angeles ne mettra pas d'argent, de personnel ou de ressources à disposition des agents fédéraux pour mener leurs expulsions, indique Jorge-Mario Cabrera, qui travaille avec Chirla, une association d'aide aux migrants. C'est très simple, mais ça aidera à éviter, ou en tout cas aidera à ralentir, le travail de ces agents à Los Angeles. »Roxanne Hoge, porte-parole du Parti républicain de Los Angeles, dénonce de vaines gesticulations : « L'immigration relève de la compétence du gouvernement, pas d'un Conseil municipal. Est-ce qu'on vit dans un État de droit ou pas ?, interroge-t-elle. C'est très décevant de voir des élus censés défendre la loi faire exactement le contraire. Ils préfèrent qu'on parle d'eux pour montrer qu'ils s'opposent à Donald Trump. »En 2024, l'administration Biden a expulsé 270 000 personnes. Donald Trump vise cinq fois plus chaque année.À écouter dans Grand reportageTrump, le retour : au Mexique sur les rails de la crise migratoire
Le 20 janvier, Donald Trump sera de retour à la Maison Blanche, et sa promesse de lancer dès le premier jour de son mandat une vaste opération d'expulsions de « sans-papiers » pourrait toucher des millions de personnes. La Californie et Los Angeles, la plus grande ville de l'État, ont déjà prévenu qu'elle n'assisterait pas le nouveau président américain dans sa tâche et qu'elles feraient de leur mieux pour protéger les quelque 1,8 million de « sans-papiers » qui vivent dans le Golden State. De notre correspondant à Los Angeles,Maria garde un œil sur son adorable petit-fils de 2 ans, elle fait partie des « abuelitas », ces grand-mères, « sans-papiers » et « sans histoire », loin du stéréotype du « dangereux migrant » véhiculé par certains politiques. Et quand Donald Trump parle d'expulsions de masse, il ne cible pas que les criminels endurcis. « Je n'ai jamais eu de problèmes avec la loi, affirme Maria. J'ai toujours essayé de bien me comporter justement pour les éviter. »Arrivée il y a 31 ans du Chili avec un visa touriste, Maria attend sa régularisation. La procédure est bien enclenchée, mais la fermeté affichée par Trump sur l'immigration pourrait tout changer. Il n'exclut pas d'expulser des familles entières. « Il dit tellement de choses qu'on ne sait plus que croire. Il dit que oui, il va expulser tout le monde, puis non. Donc, on vit dans l'incertitude. Qu'est-ce qu'il va se passer ?, s'inquiète Maria. Est-ce qu'il va faire tout ce qu'il annonce ? Est-ce qu'il aura le pouvoir de faire tout ce qu'il annonce ? On vit tous avec ces doutes. »La fille de Maria, Jennifer, est une « Dreamer », une protection spéciale créée par l'administration Obama pour les « sans-papiers » entrés enfants aux États-Unis. Un statut lui aussi incertain. « Il n'y a rien de nouveau avec ce statut. On le renouvelle encore et encore, mais on ne sait pas jusqu'à quand on pourra le faire, explique Jennifer. Trump veut apparemment s'en débarrasser, mais ce serait pour nous trouver une solution permanente. On n'a pas vraiment plus de détails, donc on attend de voir ce qui va se décider. »À lire aussiÉtats-Unis: la Cour suprême valide le statut de 700 000 «dreamers»La Californie, un bastion de la résistance anti-TrumpDans leur situation, la chance de Maria et Jennifer, c'est qu'elles vivent en Californie, un bastion de la résistance anti-Trump. Mi-décembre, des centaines de personnes ont défilé dans le centre de Los Angeles avec des pancartes clamant, en espagnol : « Les immigrés sont bienvenus ». Le Conseil municipal a formalisé le statut de ville-sanctuaire de Los Angeles.« On ne peut pas ignorer les menaces de Trump. Elles ont pour but de faire peur. Ce qu'une ville-sanctuaire veut dire, c'est que Los Angeles ne mettra pas d'argent, de personnel ou de ressources à disposition des agents fédéraux pour mener leurs expulsions, indique Jorge-Mario Cabrera, qui travaille avec Chirla, une association d'aide aux migrants. C'est très simple, mais ça aidera à éviter, ou en tout cas aidera à ralentir, le travail de ces agents à Los Angeles. »Roxanne Hoge, porte-parole du Parti républicain de Los Angeles, dénonce de vaines gesticulations : « L'immigration relève de la compétence du gouvernement, pas d'un Conseil municipal. Est-ce qu'on vit dans un État de droit ou pas ?, interroge-t-elle. C'est très décevant de voir des élus censés défendre la loi faire exactement le contraire. Ils préfèrent qu'on parle d'eux pour montrer qu'ils s'opposent à Donald Trump. »En 2024, l'administration Biden a expulsé 270 000 personnes. Donald Trump vise cinq fois plus chaque année.À écouter dans Grand reportageTrump, le retour : au Mexique sur les rails de la crise migratoire
La Californie connaît régulièrement des incendies. Pour lutter contre ces derniers, elle a remis au goût du jour une méthode ancestrale : le feu contrôlé. Explication. Ecoutez La pluie et le beau temps avec Marina Giraudeau du 16 janvier 2025.
Des incendies dévastateurs ravagent la région de Los Angeles depuis début janvier. Au moins 25 personnes ont perdu la vie et des dizaines de milliers ont dû évacuer. Quels sont les facteurs météorologiques ou urbanistiques qui favorisent ces feux hors normes ? Davide Faranda, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l'attribution des phénomènes extrêmes au changement climatique nous éclaire dans Le Point J. Journaliste: Jessica Vial Réalisation: Luana Biadici >> Pour aller plus loin: - L'étude menée par Davide Faranda et son équipe: https://www.climameter.org/20250107-08-california-wildfires - Eric Guevara-Frey, "L'étalement urbain de Los Angeles joue un rôle dans la propagation des incendies", dans l'émission Tout un monde, vendredi 11 janvier (sur Play RTS ou RTSinfo.ch) Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch
(00:00:42) La Californie se bat sur deux fronts: les incendies et la politique (00:05:09) "Une guerre civile: Elizabethtown, USA", l'histoire locale qui raconte les divisions fondamentales de tout un pays (00:15:34) Le groupe Etat islamique n'a plus de territoire mais son idéologie continue de séduire
durée : 00:12:41 - la Californie face aux incendies
#MmeChantalGate : elle est de retour! Les premiers ministres des provinces iront à Washington. La Californie, proie des flammes. La rencontre Dubé-Dutrizac avec Alexandre Dubé et Benoit Dutrizac. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
L'année 2024 se termine dans une spirale de violence persistante en Haïti, marquée par des massacres à travers le pays et des incidents quotidiens à Port-au-Prince. Avec le politologue haïtien Jacques Nesi, politologue à l'Université des Antilles et chercheur associé au Laboratoire caribéen de sciences sociales, nous passons en revue les principaux évènements qui ont marqué le pays en 2024. Jacques Nesi souligne une absence de volonté politique claire pour endiguer la montée en puissance des gangs. Cette situation est exacerbée par l'indifférence de la communauté internationale, notamment des États-Unis, dont l'attention est détournée par leur propre transition politique. L'État haïtien, quant à lui, semble incapable d'élaborer une réponse efficace face à la crise sécuritaire.Malgré les déclarations des autorités et les tentatives de la police de reprendre certains territoires, la situation reste chaotique. Selon Jacques Nesi, il s'agit davantage d'une bataille de communication qu'une réelle avancée sur le terrain. Le Conseil présidentiel de transition, mis en place pour stabiliser le pays, se montre impuissant et inefficace, ce qui alimente l'impression d'un effondrement complet de l'État. Les priorités des dirigeants semblent plus orientées vers l'organisation des élections et la répartition des postes de pouvoir que vers la résolution des problèmes de sécurité.La dimension politique de la crise sécuritaireLa Mission multinationale d'appui à la sécurité (MMAS), soutenue par les États-Unis, affiche un bilan « médiocre », souligne Jacques Nesi. Le politologue critique le manque de moyens de la MMAS et son incapacité à lutter contre les gangs. Des infrastructures vitales, comme le plus grand hôpital privé de Port-au-Prince, ont été incendiées malgré la présence de la police. Cette mission, loin d'apporter des solutions durables, semble surtout retarder la confrontation directe avec la réalité d'une économie criminelle qui dépasse largement les frontières haïtiennes.Jacques Nesi évoque aussi la dimension politique de cette crise sécuritaire. Les gangs, qui étaient initialement des outils de répression et d'influence électorale pour certaines forces politiques, affichent désormais des ambitions de pouvoir. Le Conseil présidentiel de transition, issu d'un accord en avril dernier, est miné par des luttes internes et une corruption généralisée, rendant toute perspective d'élections crédibles en 2025 peu réaliste. La priorité, selon Jacques Nesi, devrait être de rétablir la sécurité avant d'envisager des élections, mais l'indifférence de la communauté internationale, notamment des États-Unis, complique encore davantage une issue à la crise.La presse panaméenne réagit aux propos de Donald Trump qui menace de reprendre le contrôle du canal de PanamaSelonLa Prensa : « La récente menace surprise de Donald Trump de récupérer le canal de Panama – d'un pays qui a été un allié stratégique des États-Unis est extrêmement grave ». Cette déclaration ouvre la porte à une « dangereuse tentative de la prochaine administration américaine de faire revivre, au XXIe siècle, la doctrine Monroe, obsolète et aberrante ». Cette doctrine anticolonialiste datant de 1823 était censée dissuader les Européens d'intervenir aux Amériques, mais a été utilisé plus tard pour justifier des opérations nord-américaines en Amérique centrale et en Amérique latine. Le journal La Estrella de Panama cite l'ancien administrateur du canal de Panama, Alberto Alemán Zubieta, qui a qualifié les déclarations de Donald Trump de « malheureuses », soulignant les décennies d'administration efficace et sûre de la voie navigable entre les mains des Panaméens. La Prensa dénonce des propos anachroniques et délirants qui méritent « d'être rejetés avec force et vigueur non seulement par le gouvernement panaméen du président José Raúl Mulino, l'Assemblée nationale et tous les secteurs unis dans la défense de la souveraineté nationale, mais aussi par l'ensemble de l'Amérique latine ».La Californie se prépare à la présidence TrumpDonald Trump provoque des remous en Amérique Centrale, mais aux États-Unis, sa nouvelle présidence inquiète aussi, notamment les bastions démocrates comme la Californie. « La Californie se prépare à la résistance », titre le site d'information Politico. Mais elle sera différente de celle de 2016, lorsque Donald Trump a été élu pour la première à la Maison-Blanche. Après cette nouvelle victoire du républicain, des groupes progressistes en Californie comme le Irvine Democratic Club préfèrent désormais la thérapie de groupe aux manifestations de masse. Selon Politico, cette nouvelle approche reflète une Californie où l'on privilégie la réflexion et la résilience émotionnelle plutôt que l'activisme de rue. Cependant, souligne Politico, derrière ces séances de gestion du stress, se cache une prise de conscience : la Californie, bastion progressiste, montre des signes d'évolution politique, et l'influence conservatrice y gagne du terrain.Journal de la 1ère Les députés Jean-Philippe Nilor, Marcellin Nadeau et Jean-Victor Castor en visite à la prison de Ducos.
durée : 00:06:08 - La Revue de presse internationale - par : Mélanie Kuszelewicz - Aux États-Unis, la Californie fait face à un énième incendie dévastateur, alors que Donald Trump menace de couper l'aide fédérale dédiée à la lutte contre les feux de forêt dans l'État. - invités : Mélanie Kuszelewicz Journaliste à Radio France
durée : 00:02:55 - Bientôt chez vous - En Californie, même si très peu d'entreprises ou d'administrations le reconnaissent, le permis de conduire numérique est désormais disponible. Il n'est pas nécessaire sans même télécharger d'application.
Jérôme Colin et Miguel Allo traversent les États-Unis d'Est en Ouest. De New York à Los Angeles. Une quinzaine d'états à parcourir pour prendre la température de ce pays plus divisé que jamais. Musique, littérature, road trip semé de rencontres, ils rendront compte chaque jour en radio et sur le web de l'ambiance américaine à quelques jours seulement du scrutin du 5 novembre 2024. Chaque état traversé sera l'occasion pour eux de pointer un grand roman américain se déroulant dans la région. Dixième étape : La Californie : « Les Raisins de la colère » de John Steinbeck. En 1939, John Steinbeck publiait son chef-d'œuvre qui lui vaudra le Prix Pulitzer en 1940 : « Les raisins de la colère », qui raconte le voyage vers l'ouest de la famille Joad. Une famille de fermiers pauvres de l'Oklahoma qui suite à deux évènements concomitants (la grande dépression de 1929 et le dust bowl) va entreprendre un long voyage vers la Californie dans l'espoir de meilleures opportunités de vie. Après que leur ferme a été saisie par les banques en raison de la crise économique et des tempêtes de poussière qui ont ravagé les cultures, la famille Joad quitte donc l'Oklahoma. Ils ont entendu parler d'emplois possibles en Californie. Ils prennent donc la direction de l'ouest. Dans la famille, il y a la matriarche, Ma Joad. Mais aussi et surtout le fils : Tom, qui vient de sortir de prison et tente de tenir la famille durant le voyage. Un sublime personnage de roman auquel Bruce Springsteen a consacré l'une de ses plus belles chansons : The Ghost of Tom Joad. En route, les Joad vont réaliser qu'ils ne sont pas les seuls damnés du rêve américain et que la situation est désespérée pour de nombreuses autres familles en route vers la Californie. A l'arrivée, ils comprendront que la réalité n'est pas à la hauteur de la promesse. Les emplois sont rares, les salaires sont bas et les conditions de vie dans les camps de migrants (car c'est bien de cela qu'il s'agit) sont misérables. Tom Joad va donc être le témoin direct des injustices et des abus des grandes compagnies agricoles envers les travailleurs migrants. Il va alors ouvrir les yeux sur le monde. Il faudra lutter pour les droits des travailleurs et lutter contre les patrons abusifs. Pour cela, il faudra que chacun apprenne cette chose, que nous, êtres humains sommes capables de produire et qui est peut-être la plus belle d'entre toutes nos capacités : la solidarité. Aujourd'hui, il faut relire "Les raisins de la colère". Les conditions de travail des migrants ou des travailleurs saisonniers pour qui la Californie reste une destination idéalisée sont toujours abusives. On continue de souiller la terre et d'immenses sécheresses et feux de forêt continuent, un siècle après, de frapper la Californie. Crise du logement, énormes disparités sociales entre les dollars de Hollywood et de la Silicon Valley, conditions de vie précaires dans les zones de terres agricoles ou les quartiers défavorisés des grandes villes : l'élastique continue de se tendre. Nous avons donc encore à apprendre des Joad. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...)
La Californie s'engage dans la régulation de l'intelligence artificielle avec la loi SB 1047, mais les entreprises du secteur s'y opposent. Portée par le sénateur démocrate Scott Wiener, le texte vise à encadrer les grands modèles d'IA générative, tels que ChatGPT, en raison des risques qu'ils posent, notamment la création d'armes cybernétiques ou chimiques. La loi prévoit des tests de sécurité stricts et des sanctions pour les entreprises en cas de non-respect. Malgré le soutien d'Elon Musk et de chercheurs comme Geoffrey Hinton, les géants de la tech, tels que Google et OpenAI, critiquent cette initiative, craignant des conséquences économiques négatives pour la Californie. Le texte, déjà amendé, doit être voté cette semaine et pourrait inspirer d'autres États américains à adopter des régulations similaires.-----------♥️ Soutenez Monde Numérique : https://donorbox.org/monde-numerique
Si le duel présidentiel Biden-Trump qui s'annonce enflamme déjà les esprits des américains, leurs corps aussi sont mis à rude épreuve… « Nous ne sommes qu'en juin et une vague de chaleur précoce s'abat sur une grande partie des États-Unis », constate le New York Times. « À Chicago, les plages étaient bondées hier dès le milieu de la matinée et, coup de chance, c'était le premier jour où des centaines de piscines municipales et de centres aquatiques ouvraient leurs portes pour l'été. (…) Dans tout le Midwest, poursuit le journal, les personnes travaillant à l'extérieur ont déjà dû s'adapter à cette vague de chaleur relativement précoce qui, selon les météorologues, pourrait s'étendre sur plusieurs jours et même plus. » Les prévisionnistes annoncent un été brûlant…Même situation un peu plus au nord : « Une “énorme bulle de chaleur“ s'installe sur une bonne partie du Québec cette semaine », annonce Le Devoir.La Californie sous la menace des flammes…En Californie, il fait très chaud également. Et les feux de forêts ont fait leur apparition… « La crainte d'une catastrophe », s'exclame à des milliers de kilomètres de là le Süddeutsche Zeitung. Nous regardons de nouveau, impuissants, « ces images post-apocalyptiques, soupire le quotidien allemand. (…) 1.200 visiteurs ont dû fuir les flammes du Hungry Valley Park, une destination populaire pour les randonneurs et les motards située à environ deux heures de route au nord-ouest de Los Angeles, à mi-chemin des arbres majestueux du parc national de Sequoia. Depuis samedi après-midi, le Post Fire (c'est le nom donné à cet incendie) s'est étendu sur plus de 6.000 hectares. Hier après-midi, il n'était circonscrit qu'à huit pour cent. Jusqu'à présent, c'est le plus grand incendie de forêt de Californie de cette année. »Le Figaro à Paris précise que « selon les scientifiques, ces vagues de chaleur à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète et sont appelées à se multiplier, à durer plus longtemps et à s'intensifier. Les spécialistes estiment également que des températures anormalement élevées en période pré-estivale peuvent être annonciatrices d'un été suffocant. »On suffoque en Inde ou encore en Grèce…Et il n'y a pas que les Etats-Unis… On assiste à « des scènes de chaleur extrême dans le monde entier », pointe le Washington Post. « Des dizaines de décès dus à la chaleur ont été signalés en Inde, où les températures ont atteint près de 50 degrés. En Grèce, les autorités s'inquiètent de la disparition de touristes en raison des températures élevées qui sévissent dans le pays. »Aux Philippines, note encore le Washington Post, « la chaleur extrême fait des ravages dans les prisons surpeuplées » : dans certains établissements, les détenus ont même été autorisés à dormir sur les toits.Déluge dans le sud du Brésil…A l'inverse, c'est le déluge dans d'autres parties du monde… Le Wall Street Journal nous propose un reportage photo saisissant au Brésil. « Le Brésil se croyait à l'abri des catastrophes naturelles. Puis ce fut l'inondation », s'exclame le journal. C'était le mois dernier : « pendant 250 ans, commerçants et agriculteurs ont travaillé sur les rives du fleuve Taquari, dans le sud prospère du pays, transformant cette petite communauté en un centre de production de maïs et de tabac. Mais en l'espace de quelques jours, la ville de Mariante et ses quelque 600 maisons ont été réduites à un amas de décombres boueux, rayées de la carte comme des dizaines d'autres villes au Brésil par des inondations catastrophiques qui ont fait au moins 175 morts. Plus de 650.000 personnes ont été évacuées. Il s'agit du plus grand déplacement de population jamais enregistré dans le pays. Les écologistes estiment que cette catastrophe est le signe avant-coureur des désastres à venir, le changement climatique déracinant de plus en plus de familles dans le monde. »Et en effet, ça n'est sans doute pas terminé… Dans le quotidien brésilien O Globo, le gouverneur de l'Etat de Rio grande do Sul, Eduardo Leite, « met en garde contre les risques d'inondations et de glissements de terrain liés aux nouvelles intempéries. (…) De fortes pluies sont prévues jusqu'à demain mercredi. »Et le fleuve Taquari, encore une fois, devrait sortir de son lit, de même que d'autres cours d'eau de la région. « Il est recommandé, précise encore O Globo, aux personnes vivant dans des zones ayant déjà subi des inondations de s'abriter dans un endroit sûr. »
Il y a les grands empires coloniaux : la France et le Royaume-Uni avec leur emprise planétaire de l'Afrique à l'Asie mais il y a aussi des colonisations plus discrètes, invisibles au regard européen. Avec Emmanuelle Perez-Tisserant, historienne et autrice de "Nuestra California : une histoire politique de la Californie mexicaine de Zorro à la ruée vers l'or" (PUR, 2023).
Infomaniak partage les valeurs de Tech Café : éthique, écologie et respect de la vie privée. Découvrez les services de notre partenaire sur Infomaniak.comGuillaume Vendé a testé Airchat. Pire que Clubhouse ? On fait surtout le tour des infos tech du moment avec les grandes illusions et les bonnes nouvelles. ❤️ Patreon
C'est l'état le plus peuplé des Etats-Unis, celui qui compte le plus de franchises NBA. Pendant plusieurs décennies, c'était l'état des Lakers et des Warriors. Mais à mi-saison, ses franchises les plus brillantes sont les Clippers et les Kings. Comment en est-on arrivé là ?
Nous sommes le 15 janvier 1850. Dans « La Revue des Deux Mondes », revue de littérature et d'idées française, fondée une vingtaine d'années plus tôt, on trouve un article intitulé « La Californie dans les derniers mois de 1849 », sous la plume de Patrice Dillon, premier consul de France aux Etas-Unis, on peut y lire : « A San Francisco, où on ne rencontrait, il y a quinze mois, qu'une demi-douzaines de cabanes grossières, on trouve aujourd'hui une bourse, un théâtre, des églises pour tous les cultes chrétiens, et un grand nombre de maisons d'assez belle apparence (…) Des deux côtés de la ville, en suivant la plage, se prolongent des rangées de tentes à pertes de vues, formant une ville d'un nouveau genre, qui ne manque pas d'une certaine originalité (…). La population de San Francisco se grossit chaque jour des émigrants qui arrivent par mer de toutes les parties du monde (…) . Tous ces éléments hétérogènes sont venus se fondre successivement dans la grande masse des travailleurs (…). Lorsque l'on évoque l'histoire de l'Ouest américain, on imagine immédiatement les affrontements entre cowboys et Indiens, les ruées vers l'or et les étendues désertiques à conquérir. Un récit dont les mythes ont été forgés par un discours nationaliste et une culture western diffusés par le cinéma et la bande dessinée. Depuis quelques années, de nombreux historiens et historiennes donnent un nouvel éclairage sur cette histoire. Revenons, aujourd'hui, sur quelques légendes de ce Far West … Sujets traités : Ouest, Californie, Patrice Dillon, San Francisco , Amérique, Western, Far West Avec nous : Soazig Villerbu, professeure en histoire contemporaine à l'Université de Limoges. « Nouvelle histoire de l'Ouest – Canada, Etats-Unis, Mexique » ; éd. Passés/Composés. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 15h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Alors qu'elle vit dans les Alpes et qu'elle exerce en tant qu'infirmière, Estelle vit un quotidien qui lui plait : passionnant et au contact de la nature. Son futur, c'est sûr : il sera là !Sauf que un jour elle rencontre quelqu'un d'extraordinaire. Un français qui vit en Californie et qui est de retour pour les fêtes de fin d'années en France et tout à coup son futur change : quelques mois plus tard, un 1er avril ça ne s'invente pas, Estelle et l'heureux élu se marient et la voilà qui commence une nouvelle vie aux Etats-Unis.Peu de temps après, les jeunes tourtereaux attendent leur premier bébé. La Californie leur plait, bref la vie est belle. Jusqu'au jour où son mari est diagnostiqué d'une grave maladie : alors tout change. Cette grossesse tant désirée n'est plus la priorité. Il faut à tout prix soigner son mari, l'accompagner et se concentrer sur son futur. Alors arrive ce sentiment étrange et cette impression de s'être fait voler sa grossesse par la maladie.Une fois le bébé arrivé, Estelle se dit que ce lien qu'elle aurait aimé développer pendant qu'elle était enceinte, elle pourrait le développer par le biais de l'allaitement de son nourrisson : mais cela s'avère bien plus compliqué que prévu, elle se sent seule.Cette première grossesse et ce premier postpartum vont allumer un feu en Estelle, une irrépressible envie : celle de mettre son savoir médical avec la douceur d'un accompagnement individuel au service des familles désireuses d'emprunter le chemin de l'allaitement. Et au cours des années suivantes, elle va se former et accompagner des centaines de familles.Aujourd'hui maman de 2 enfants, et aux côtés de son mari - guéri - Estelle a fondé son entreprise et vient en aide des familles francophones de la Bay de San Francisco.Retrouvez le French Baby Guide in San Francisco juste ici : https://www.thefrenchbabyguide.com/French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet été, l'actualité américaine s'est focalisée sur les incendies... 97 morts à Hawaï, mais aussi les 18 millions d'hectares de forêts partis en fumée au Canada, des fumées que tous les États-Unis ont vues et senties… Des incendies qui témoignent de l'accélération de la crise climatique. Même en Californie, État le plus en pointe dans la lutte contre le réchauffement, on s'interroge. À un an de l'élection présidentielle aux États-Unis, est-ce que la question du climat va-t-elle peser sur les votes ? « Comment la Californie veut imposer la question du climat dans la campagne présidentielle », un Grand reportage de Thomas Harms. Réalisation : Guillaume Buffet.
Mercredi 25 octobre, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste à BFM Business, Didier Sanz, journaliste spécialisé en informatique. Ils sont revenus sur la suspension des taxis autonomes de la société Cruise de General Motors par les gendarmes des véhicules motorisés de la Californie, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
La Californie poursuit en justice des géants du pétrole. Ces compagnies pétrolières auraient « intentionnellement minimisé les risques posés par les énergies fossiles à la population ». Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Du sable, des palmiers des grands espaces, de la tech, de la politique, malheureusement aussi du dérèglement climatique, cap semaine sur la Californie : le "Golden State", l'Etat en or, mais aussi L'Etat de l'or. Car ce surnom remonte à la ruée vers l'or, événement marquant de l'histoire américaine. Et de la conquête du territoire. Chaque semaine, le mardi, Lionel Gendron nous adresse une lettre d'Amérique. Un podcast sous forme de courrier audio, posté depuis Manhattan, à New York. Une carte postale sonore pour nous aider à mieux comprendre cette Amérique à la fois si familière et parfois totalement déconcertante.
Episode 414 avec Sebastien B. et Stuff.La revue de presse :• C comme Californie (00:04:05) : Encore un nouveau Repair Act aux US. La Californie se dotte d'un nouveau repair act pour permettre aux consommateurs de réparer leur matériel. (Source : androidcentral.com) • L comme Linux (00:15:18) : Le LTS du Kernel Linux sera limité à 2 ans. Le long term support - LTS - du noyau Linux sera limité à 2 ans. (Source : zdnet.com) • N comme Nintendo (00:23:40) : Nintendo serait dans le viseur de Microsoft. Microsoft intéressé par un rachat de Nintendo. (Source : frandroid.com) • T comme Téléscope (00:29:17) : Les téléscopes sous le feu... de pirates. Les téléscopes spaciaux seraient les dernières victimes de cyberattaques. (Source : undernews.fr) • X comme Xwitter (00:34:42) : X valide maintenant les identités digitales . X valide maintenant les identités digitales . (Source : techcrunch.com) Dossier : Apple Vision Pro et visionOS (00:41:31)• Conversation avec Manu @stuffmc Carrasco Molina, senior SwiftUI et (actuellement) junior visionOS développeur. Retrouvez toutes nos informations, liens, versions du podcast via notre site : LesTechnos.be
Du sable, des palmiers des grands espaces, de la tech, de la politique, malheureusement aussi du dérèglement climatique, cap semaine sur la Californie : le "Golden State", l'Etat en or, mais aussi L'Etat de l'or. Car ce surnom remonte à la ruée vers l'or, événement marquant de l'histoire américaine. Et de la conquête du territoire. Chaque semaine, le mardi, Lionel Gendron nous adresse une lettre d'Amérique. Un podcast sous forme de courrier audio, posté depuis Manhattan, à New York. Une carte postale sonore pour nous aider à mieux comprendre cette Amérique à la fois si familière et parfois totalement déconcertante.
durée : 00:57:57 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - En Californie et au Chili, c'est l'arbitrage du marché qui définit l'accès à l'eau, une ressource de plus en plus rare et convoitée. Ce mécanisme est censé conduire les acteurs à utiliser la ressource avec plus de parcimonie mais fait craindre des risques de spéculation et une flambée des prix. - invités : Olivier Petit Maître de conférences en économie à l'Université d'Artois et chercheur au Clersé (CNRS-Université de Lille); Charles Regnacq Chercheur postdoctoral à PSAE (INRAE-AgroParisTech); Chloé Nicolas-Artero Chercheuse postdoctoral au Politecnico di Milano, chercheuse associée au Centre de recherche et de documentation sur les Amériques (CNRS)
durée : 00:03:12 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Pour dédommager des décennies de discrimination envers les Noirs californiens, une commission officielle a demandé à des experts de chiffrer les réparations dues. Ces derniers ont rendu leur verdict : ce sera 800 milliards de dollars !
durée : 00:03:12 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Pour dédommager des décennies de discrimination envers les Noirs californiens, une commission officielle a demandé à des experts de chiffrer les réparations dues. Ces derniers ont rendu leur verdict : ce sera 800 milliards de dollars !
durée : 00:04:13 - Le journal de presque 17h17 - par : Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek - La Cour d'appel a confirmé le non-lieu en faveur de Gérald Darmanin, accusé de viol, la France a rapatrié 15 femmes et 32 enfants détenus dans des camps de prisonniers djihadistes en Syrie, et une double fusillade dans des exploitations agricoles en Californie, c'est l'actu du jour !
durée : 00:15:18 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Depuis trois semaines, le Golden State est à la merci de violentes tempêtes aux conséquences dévastatrices. Une région qui subit chaque saison les affres du climat, alors même qu'il fait figure de précurseur à l'échelle des États-Unis dans l'adoption de politiques environnementales... - invités : Christophe Roncato Maitre de conférences en études américaines à l'Université Grenoble Alpes, spécialiste d'histoire environnementale et d'écologie industrielle. Il consacre une partie sa recherche aux enjeux liés à la transition énergétique à l'échelle californienne.
Flavien Neuvy, directeur de l'observatoire Cetelem.
Du Texas au Kentucky, leurs ancêtres ont perdu leurs terres. De plus en plus de Noirs contestent aujourd'hui la manière dont le gouvernement américain les a préemptés et ils réclament réparation. La Californie est le premier État à enclencher le processus. Pour la première fois dans l'histoire du pays, il vient de rendre un terrain saisi, il y a près d'un siècle, à un couple d'afro-américains. C'est aussi le premier État à mettre en place un groupe d'experts dont le premier rapport doit sortir début juin 2022 : qui doit être indemnisé et comment ? Un débat qui donne espoir à des centaines de familles à travers le pays. « Rendez-nous nos terres : quand l'Amérique noire réclame réparation », un grand reportage d'Anne Lamotte. (Rediffusion du 26 février 2022)
Cette année, pour les deux épisodes d'été hors-série de New Deal, nous avons choisi d'illustrer la grande division politique de l'Amérique en vous proposant une immersion dans deux États emblématiques de cette fracture américaine. Le mois dernier, nous parlions du Texas, État conservateur; en ce mois d'août, nous abordons la Californie, État démocrate. Pour ce deuxième et dernier épisode de l'été, nous sommes donc en Californie, un État censé représenter –et même accomplir– l'idéal progressiste de la politique et de la société américaine. Cependant, ce dernier connaît bien des problèmes, qui mettent en exergue la difficulté d'orchestrer des politiques libérales dans tous les sens du terme: libéralisme économique et libéralisme des valeurs. Qu'entend-on par «valeurs californiennes»? Sur quelle histoire se sont-elles composées? Quel rôle politique la Californie joue-t-elle aujourd'hui dans l'équilibre politique national? New Deal est un podcast de Laurence Nardon produit et réalisé par Slate.fr en partenariat avec la newsletter «Time to Sign Off» (TTSO) et l'Institut français des relations internationales (IFRI) sous la direction de Christophe Carron et Benjamin Saeptem Hours. Montage et réalisation: Mona Delahais Prise de son: Aurélie Rodrigues Musique: «Cutting It Close», DJ Freedem Suivez-nous sur Instagram et Facebook. Pour échanger et découvrir de nouveaux podcasts, rejoignez aussi le Slate Podcast Club sur Facebook.