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Limiter le réchauffement climatique à + 1,5 °C est désormais impossible. Pour ne pas dépasser les 2 °C et espérer tenir le second objectif de l'accord de Paris, il faut agir vite. Or, depuis début 2025, la transition climatique et les questions environnementales se trouvent piétinées dans le chaos géopolitique créé par l'administration Trump.En France, plusieurs camps politiques – du parti présidentiel Renaissance jusqu'à l'extrême droite – s'en prennent aux normes environnementales en vigueur : suppression des zones à faibles émissions (ZFE), loi Duplomb sur l'agriculture, volonté de plusieurs figures du parti Les Républicains (LR) et du Rassemblement national (RN) de supprimer l'Agence de la transition écologique (Ademe), entre autres. Ces initiatives s'inscrivent dans un contexte global de recul de l'action climatique et écologique, qui s'est accéléré avec la réélection de Donald Trump aux Etats-Unis, mais qui avait commencé dès l'irruption de la guerre en Ukraine, en février 2022.Comment mesurer ce ralentissement de la lutte climatique ? Quelles en sont les causes ? Et quel avenir ce renoncement dessine-t-il ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Mathieu Goar, journaliste au service Planète du Monde, répond à ces questions.Un épisode d'Adélaïde Tenaglia, réalisé par Quentin Tenaud. Présentation et rédaction en chef : Adèle Ponticelli. Dans cet épisode : extrait du discours d'investiture de Donald Trump, le 20 janvier 2025, extrait du discours de politique générale de François Bayrou à l'Assemblée nationale, le 14 janvier 2025, extrait du discours d'Emmanuel Macron à l'ouverture du Sommet des océans, le 9 juin 2025.Cet épisode a été publié le 2 juillet 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 01/07/2025 Un psychiatre se met dans la tête de Xavier Dupont de LigonnèsIl a tant fait couler d'encre. L'insaisissable Xavier Dupont de Ligonnès, meurtrier présumé de sa propre famille et dont la trace s'est mystérieusement évaporée depuis 2011, continue de hanter l'imaginaire collectif. Le psychiatre Daniel Zagury, spécialiste reconnu de la psychopathologie et de la psychiatrie légale, travaille depuis des décennies auprès des tribunaux, où il évalue la santé mentale de ce qu'il appelle des “monstres ordinaires”. Dans son dernier ouvrage, “Xavier Dupont de Ligonnès. L'énigme publique numéro un”, publié aux éditions du Seuil, il tente de pénétrer l'esprit d'un homme qu'il n'a pourtant jamais rencontré. Il signe ainsi une “enquête psychique”, telle qu'il a pu réaliser avec des criminels comme Michel Fourniret, Patrice Allègre ou Guy Georges qu'il a expertisé en amont de leurs procès.Moratoire sur les éoliennes, loi Duplomb, y a t-il un front anti-transition écologique ?C'est à huis clos, en commission mixte paritaire, que 7 sénateurs et 7 députés ont trouvé un compromis sur la loi Duplomb, visant à lever « les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur ». Un texte vivement contesté par les manifestants réunis le 30 juin près de l'Assemblée nationale, qui dénonçaient son caractère rétrograde. En cause notamment : la réintroduction d'un néonicotinoïde, insecticide nocif pour les abeilles, et l'assouplissement des règles sur l'élevage intensif. Le compromis prévoit toutefois une clause de réexamen dans trois ans, jugée insuffisante par les opposants. Cet accord intervient quelques jours après le vote controversé, et finalement annulé, d'un moratoire sur l'éolien et le photovoltaïque, porté par la droite et l'extrême droite. Loi Duplomb, moratoire sur les éoliennes, suppression des ZFE, vote de la réouverture de la centrale de Fessenheim fermée depuis 2020 : faisons-nous face à une multiplication des textes anti-transition écologique ? Enfin, Théophile Cossa nous explique les coulisses du rachat de TikTok aux États-Unis et Marjorie Adelson nous raconte les mésaventures de Norvégiens gagnants au loto mais… privés de gros lot ! 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 1er juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 01/07/2025 Moratoire sur les éoliennes, loi Duplomb, y a t-il un front anti-transition écologique ?C'est à huis clos, en commission mixte paritaire, que 7 sénateurs et 7 députés ont trouvé un compromis sur la loi Duplomb, visant à lever « les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur ». Un texte vivement contesté par les manifestants réunis le 30 juin près de l'Assemblée nationale, qui dénonçaient son caractère rétrograde. En cause notamment : la réintroduction d'un néonicotinoïde, insecticide nocif pour les abeilles, et l'assouplissement des règles sur l'élevage intensif. Le compromis prévoit toutefois une clause de réexamen dans trois ans, jugée insuffisante par les opposants. Cet accord intervient quelques jours après le vote controversé, et finalement annulé, d'un moratoire sur l'éolien et le photovoltaïque, porté par la droite et l'extrême droite. Loi Duplomb, moratoire sur les éoliennes, suppression des ZFE, vote de la réouverture de la centrale de Fessenheim fermée depuis 2020 : faisons-nous face à une multiplication des textes anti-transition écologique ? On en débat avec Frédéric Dabi, directeur général Opinion de l'Ifop, Anne Bringault, directrice des Programmes du Réseau Action Climat et Charles Sapin, journaliste politique au Point. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 1er juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
durée : 00:04:13 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - La France a chaud, et l'Assemblée nationale regarde ailleurs. Energies renouvelables, ZFE, ZAN... Sous l'impulsion du RN et de la droite, les députés suppriment ou neutralisent des mesures pour l'environnement.
C'est un bloc central qui n'a plus rien d'un bloc. Entre tensions, ambitions divergentes et désaccords stratégiques, l'ambiance est morose ce qui affaiblit l'unité macroniste à l'approche de 2027. Les sujets de friction sont nombreux. Proportionnelle, zones à faibles émissions (ZFE), interdiction du port du voile aux jeunes filles de moins de 15 ans. Entre Horizons avec Édouard Philippe, le Modem de François Bayrou et Renaissance de Gabriel Attal, depuis la dissolution le mariage s'est de plus en plus transformé en « cohabitation ». Dans cette maison commune du macronisme, chacun fait de plus en plus chambre à part. Et plus la présidentielle de 2027 approche plus les ambitions s'aiguisent dans chaque parti créant des fragilités dans la cohérence d'ensemble. Chacun tente de faire cavalier seul Gabriel Attal, Édouard Philippe, Gérald Darmanin. Trois personnalités qui appartiennent au bloc central et dont les envies de se présenter ne trompent personne et agacent au plus haut point aussi bien le président de la République que le Premier ministre. Des divergences idéologiques entre eux exacerbées par une querelle des ego. L'ancien Premier ministre Edouard Philippe s'est affiché il y a quelques semaines en Une de l'hebdomadaire Le Point avec un titre évocateur « Je suis en colère ». Il estime que tout va mal et livre un diagnostic sévère sur le pays, manière de prendre de la distance avec Emmanuel Macron et François Bayrou et alors même qu'il a déjà officialisé sa candidature pour 2027 il y a quelques mois. Gabriel Attal lui a surpris sa famille politique et ses alliés en proposant d'interdire le voile aux jeunes filles de moins de 15 ans. François Bayrou s'est immédiatement désolidarisé. Quant à Gérald Darmanin, il a annoncé il y a quelques semaines sans en informer grand monde de la création d'une prison de haute sécurité en Guyane provoquant la colère présidentielle. Ce bloc central peut-il tenir jusqu'en 2027 ? Prochain crash test, les municipales en 2026 dans moins d'un an et dont les prémices laissent déjà présager un éclatement de cette union dans la plupart des grandes villes. De mauvais augure pour la présidentielle ? En coulisses les politiques qui plaidaient et pensaient possible une candidature commune pour 2027 déchantent. On se dirige donc vers un morcellement et un proche d'Édouard Philippe le confiait, « s'il y a deux ou trois candidats macronistes et LR la droite et le centre mourront ». Un effacement au profit du RN et de la gauche que le Premier ministre tente d'éviter. Afin de recoller les morceaux du socle fissuré il a organisé trois dîners récemment avec les composantes du bloc central. Le Premier ministre a également le projet d'organiser une nouvelle réunion des chefs de parti. Ce serait seulement la seconde depuis sa nomination fin 2024. Reste à savoir si ces « agapes » seraient suffisantes pour sauver le mariage abîmé de la macronie.
C dans l'air du 21 juin 2025 - CaniculeLe jour le plus long de l'année s'annonce comme l'un des plus chauds. Après une nuit tropicale, les températures grimpaient déjà très haut ce matin. A midi, plusieurs régions ont dépassé les 35 °C et des pointes allant jusqu'à 39 °C sont attendues dans l'Ouest. Pas moins de seize départements sont maintenus en vigilance orange canicule.Cet épisode de fortes chaleurs intervient alors que de nombreuses manifestations sportives et culturelles sont organisées ces jours-ci : festivals, kermesses, fêtes des écoles, compétitions sportives. Entre les concerts en extérieur et foule massée dans les rues, la Fête de la musique, qui se tient ce soir, sera également un rendez-vous particulièrement à risque.Les autorités et organisateurs de événements sont contraints de prendre certaines mesures de précaution. A Clisson, en Loire-Atlantique, plus de 200 000 personnes sont attendues au célèbre festival de métal Hellfest jusqu'à demain. Et le thermomètre s'affole. Il pourrait même grimper jusqu'à 37 °C. Pour faire face à ces conditions extrêmes, des brumisateurs, des murs d'eau géants et des fontaines à eau ont été installées sur le site. Les gourdes vides seront aussi exceptionnellement autorisées à l'entrée.Le dérèglement climatique, que l'on perçoit en ce moment par une intense vague de chaleur, se manifeste également par la multiplication des inondations.La ville de Blendecques, dans le nord du Pas-de-Calais, près de Saint-Omer, a ainsi subit une série d'inondations en novembre 2023 et janvier 2024. Des sinistres très durs à encaisser pour les habitants. Un an après ces inondations, une impasse entière de la ville et sa quinzaine de maisons, vont être rasées pour laisser la place à un bassin de rétention d'eau. Si certains habitants avaient déjà pris la difficile décision de quitter les lieux, d'autres refusent de quitter leur domicile. Ce cas de déplacés climatiques sont amenés à se multiplier dans les années à venir. Et ces derniers doivent parfois batailler avec leurs assurances, qui souhaitent de moins en moins indemniser ce type de sinistre.Les épisodes de fortes chaleurs, comme celui que l'on observe actuellement favorise la survenue de pics de pollution atmosphérique. Ce phénomènes tue près de 40.000 personnes tous les ans en France.Afin d'améliorer la qualité de l'air, le dispositif des zones à faible émission (ZFE) avait été adopté sous Emmanuel Macron en 2019 dans la loi d'orientation sur les mobilités, avant d'être étendu en 2021. Or, l'Assemblée nationale a voté ce mardi 17 juin un texte qui prévoit la suppression des ZFE. Les Républicains et le Rassemblement national se sont prononcés main dans la main pour cette disparition. Reste désormais aux sénateurs et aux députés à se mettre d'accord, à voter à nouveau ce projet de loi et à passer sous les fourches caudines du Conseil constitutionnel.La macronie, elle, s'est profondément divisée en dépit des consignes de vote données par le président des députés Renaissance Gabriel Attal et d'Emmanuel Macron qui a expliqué "ne pas être content" de ce détricotage.Comment s'adapter pour tenir face aux vagues de chaleur ? Comment indemniser les déplacés climatiques ? Comment lutter contre la pollution de l'air, alors que les ZFE pourraient être supprimées ?LES EXPERTS :- Marc LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales - Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat »- Christine PENA - Journaliste météo – France info- Émilie TORGEMEN - Journaliste chargée des questions d'environnement - « Le Parisien - Aujourd'hui en France »- Nicolas CHATEAUNEUF - Rédacteur en chef adjoint Sciences et Environnement - France Télévisions- DR Faïza BOSSY - Médecin généraliste, nutritionniste (via Skype)
L'émission 28 minutes du 20/06/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Rokhaya Diallo, journaliste, autrice et réalisatrice, Jean Quatremer, correspondant européen de "Libération", Paul Melun, essayiste et fondateur du think tank "Souverains demain", ainsi que le dessinateur de presse Thibaut Soulcié.Suppression des ZFE : l'écologie en panne alors que la maison brûle ?Mardi 17 juin, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi sur la simplification de la vie économique. Ce texte, censé simplifier l'activité des entreprises, s'accompagne d'un retour en arrière sur certaines mesures écologiques prises ces dernières années. Le texte prévoit la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), ces zones urbaines où les véhicules les plus polluants ne peuvent pas circuler. Le député écologiste Charles Fournier dénonce un texte aux "obsessions anti-écolos", tandis que le Rassemblement national se félicite d'une victoire "contre l'écologie punitive". Alors que cette suppression des ZFE se concrétise, un collectif de scientifiques affirme que limiter le réchauffement à 1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle "n'est désormais plus atteignable". L'écologie est-elle en panne ? La loi du plus fort est-elle devenue la règle de l'ordre mondial ? Le 13 juin, Israël lançait une série de frappes sur des sites stratégiques militaires et nucléaires iraniens au nom d'une guerre "préventive", un principe qui n'est pas reconnu par le droit international. L'État hébreu continue parallèlement de bombarder quotidiennement la bande de Gaza. La Russie refuse de négocier sérieusement avec l'Ukraine, actant sa volonté jusqu'au-boutiste dans ce conflit qui dure depuis plus de trois ans. Sur le Vieux continent, la question du réarmement s'impose. L'ONU, qui tente de régir le droit international depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, semble paralysée dans une position d'impuissance et limitée par de simples déclarations sans sanctions. Les relations internationales sont-elles vouées à se plier à la loi du plus fort ?Nous recevons la romancière belge Daphné Tamage pour la sortie de "Bruxelles" (aux éditions L'Arbre qui marche). Dans cet ouvrage hybride, à mi-chemin entre le roman et le guide touristique, l'autrice raconte sa ville natale, où elle déambule à l'occasion de l'enterrement d'un mentor. Les pages mêlent anecdotes, lexique bruxellois et itinéraires de visites. Donald Trump a raccourci sa visite au Canada, à l'occasion d'une réunion du G7 ce lundi 16 juin. Emmanuel Macron a justifié le départ de son homologue américain par une éventuelle négociation autour d'un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran. Visiblement, il n'en est rien : "Que ce soit intentionnel ou non, Emmanuel ne comprend jamais rien", a asséné Donald Trump en guise de réponse. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Dimanche 15 juin, Nicolas Sarkozy s'est vu privé de sa légion d'honneur suite à sa condamnation pour corruption dans l'affaire des écoutes. Il a toutefois annoncé faire appel de cette décision auprès de la Cour européenne des droits de l'Homme. Pour l'heure, les réseaux sociaux s'enflamment sur le cas de l'ancien président de la République, mis en cause dans de nombreux scandales politiques. C'est le Point com de Paola Puerari.Depuis 1984, l'affaire Grégory est un cold case qui ne trouve pas de résolution. Ce mercredi 18 juin pourtant, la cour d'assises en charge de l'affaire a annoncé procéder à l'interrogatoire de Jacqueline Jacob, grande-tante du petit garçon. Les enquêteurs la soupçonnent d'être le corbeau qui s'est targué de son assasinat dans une lettre anonyme envoyée à sa famille. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch.Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur la guerre en Ukraine ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 20 juin 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Vincent Trémolet de Villers analyse le vote de la loi de simplification qui a vu la suppression des zones à faibles émissions (ZFE) malgré l'opposition du président Macron. Il explique comment ce vote révèle les tensions au sein de la majorité présidentielle et les reconfigurations politiques en cours, avec un clivage marqué entre la droite et la gauche.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce mardi 17 juin, la loi de simplification a été adoptée à l'Assemblée nationale. Elle avait pour objectif de rendre les démarches administratives plus rapides et plus claires, aussi bien pour les citoyens que pour les entreprises. Mais elle a été détournée par certains partis politiques, insérant des mesures antiécologiques comme la suppression des zones à faibles émissions (ZFE). Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Assemblée nationale a adopté le projet de loi de simplification supprimant les "zones à faibles émissions". Il s'agit d'une victoire pour la droite et une défaite pour les écologistes, estime Ruth Elkrief. Mais ce n'est pas si simple, souligne-t-elle, parce qu'après la commission mixte paritaire, le Conseil constitutionnel devrait statuer. Beaucoup sont déjà sûrs qu'ils considéreront les fameux ZFE comme des cavaliers législatifs, qui n'avaient rien à voir avec cette loi de simplification. Après moult conflits d'intérêts, la famille Trump lance sa marque de mobile : les Trump Mobile. Ce n'est pas l'organisation Trump qui lance l'affaire. Elle a vendu la licence Maga (Make America Great Again) à une entreprise industrielle qui fait fabriquer ces téléphones aux Etats-Unis et les vend 499 dollars. François Lenglet est également indigné par les investissements à l'international de la famille Trump, qui se déroulent pendant les voyages officiels du président américain. Le plus étonnant, souligne-t-il, personne ne le conteste, pas même l'Office de la transparence éthique. Abnousse Shalmani, qui a quitté l'Iran à l'âge de huit ans, partage son point de vue sur la guerre entre Israël et l'Iran. Si la Mollarchie tombe, l'Iran sera soit l'Irak, soit la Libye, prévient Abnousse Shalmani. Si vous voulez aider l'Iran et les Iraniens, ce n'est pas avec des négociations qu'on fait disparaître un régime aussi tyrannique. Le prix du sang est le seul moyen, conclut-elle. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Matinale très chargée aujourd'hui ! Au programme : 2:30 Vers une adhésion cachée de la Suisse à l'UE ?
C dans l'air l'invitée du 13 juin 2025 avec Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche.Ce vendredi s'achève la troisième Conférence des Nations Unies sur l'Océan (UNOC 3), co-organisée par la France et le Costa Rica à Nice, en présence d'une soixantaine de chefs d'Etat. L'occasion pour Agnès Pannier-Runacher de dresser le bilan de ce sommet crucial pour ces écosystèmes marins qui recouvrent 70% de notre planète, apportent 50 % de nos besoins en oxygène et absorbent 90 % de l'excès de chaleur généré par les activités humaines.L'une des grandes avancées de cette conférence, permise par la France est le Traité sur la haute mer, dont l'objectif est de protéger ressources marines et la biodiversité dans les eaux internationales. Emmanuel Macron a garanti qu'il « rentrera en vigueur le 1er janvier 2026 ».Une avancée qui tranche avec de nombreux reculs sur le plan national : suspension de MaPrimRenov, suppression des ZFE, remise en cause du zéro artificialisation nette... Ce matin, le ministre de l'Industrie Marc Ferracci a même questionné la date d'interdiction de vente de voitures thermiques neuves en Europe.Autant d'arbitrages à réaliser dans un cadre budgétaire contraint. Agnès Pannier-Runacher,ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, reviendra sur autant d'enjeux pour l'avenir de notre planète.
Agnès Verdier-Molinié analyse les enjeux autour des zones à faibles émissions (ZFE) en France et en Europe. Elle explique pourquoi le président de la République n'est pas satisfait de l'abrogation de ces zones par l'Assemblée nationale, malgré le rejet de la majorité des Français. Elle souligne également que d'autres pays européens, comme l'Allemagne, font marche arrière sur ce sujet. Selon elle, ces mesures punitives ont des effets pervers et coûtent cher à la France, il faudrait donc reculer sur ces décisions pour le bien des Français, de l'économie et de l'emploi.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La colère monte, celle des taxis, celle contre les DPE et les ZFE. Le budget 2026, les droits de douanes américains et la guerre contre l'ultra fast fashion. C'est la Doze bonus de la semaine.
L'émission 28 minutes du 03/06/2025 Sexisme, racisme : la tentation de ré(é)crire les œuvres !“Faut-il réécrire les classiques de la littérature pour les adapter à leur époque ?” est l'une des questions que pose l'historienne et écrivaine Laure Murat dans son dernier essai “Toutes les époques sont dégueulasses” (éditions Verdier). Elle convoque notamment les débats autour du sexisme de James Bond ou encore l'antisémitisme de Roald Dahl dans “Sacrées sorcières”. Elle passe en revue les différentes façons d'accéder à des textes supposés problématiques à cause d'éléments racistes, misogynes ou dérangeants selon les sensibilités contemporaines. Laure Murat ne veut pas s'insurger contre une “réécriture de l'histoire” sous la pression d'une minorité ni porter aux nues le mythe d'un texte original qui ne souffrirait aucun changement. Elle distingue “réécriture” et “récriture”, l'une qui relève de l'adaptation, l'autre qui se débarrasse des mots qui fâchent et heurtent notre sensibilité. A69, suppression des ZFE, pesticides : sale temps pour l'écologie ?Reprise du chantier controversé de l'A69 dans le sud-ouest, suppression des zones à faibles émissions (ZFE) ou encore dérogations à l'objectif fixé par le ZAN (Zéro artificialisation nette) pour éviter la bétonisation : les revers se sont multipliés depuis la semaine dernière pour les écologistes, au niveau judiciaire comme à l'Assemblée nationale. “Une semaine noire pour l'écologie”, s'est désolée Marine Tondelier le 2 juin. Elle dénonce une “coalition anti-écologie” formée par le bloc central, Les Républicains et le Rassemblement national. À l'inverse, la cheffe de file des députés RN, Marine Le Pen, a salué la suppression des ZFE (également votée par La France insoumise) qui serait la “défaite de l'écologie punitive”. Ces revers sanctionnent-ils une écologie jugée trop contraignante ou font-ils primer l'économie sur l'écologie ? L'historien Pierre Nora est mort le 2 juin à l'âge de 93 ans. Xavier Mauduit revient sur son ouvrage incontournable “Lieux de mémoire”, qui a contribué à réveiller les débats sur la question mémorielle. Marie Bonnisseau nous présente le dessin animé “Tuttle Twins” : venu des États-Unis il cartonne en Argentine mais est dénoncé par l'opposition comme une “tentative d'endoctrinement des petits Argentins”. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 3 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 03/06/2025 A69, suppression des ZFE, pesticides : sale temps pour l'écologie ?Reprise du chantier controversé de l'A69 dans le sud-ouest, suppression des zones à faibles émissions (ZFE) ou encore dérogations à l'objectif fixé par le ZAN (Zéro artificialisation nette) pour éviter la bétonisation : les revers se sont multipliés depuis la semaine dernière pour les écologistes, au niveau judiciaire comme à l'Assemblée nationale. “Une semaine noire pour l'écologie”, s'est désolée Marine Tondelier le 2 juin. Elle dénonce une “coalition anti-écologie” formée par le bloc central, Les Républicains et le Rassemblement national. À l'inverse, la cheffe de file des députés RN, Marine Le Pen, a salué la suppression des ZFE (également votée par La France insoumise) qui serait la “défaite de l'écologie punitive”. Ces revers sanctionnent-ils une écologie jugée trop contraignante ou font-ils primer l'économie sur l'écologie ? On en débat avec Léa Falco, co-fondatrice du collectif “Construire l'écologie” ; Philippe Manière, essayiste et président de Vae Solis communication et Théodore Tallent, chercheur et enseignant en Science politique à Sciences Po.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 3 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
A 10h, ce lundi 2 juin 2025, les GG : Charles Consigny, avocat, Didier Giraud, agriculteur, et Éléonore Lemaire, chanteuse lyrique et professeur d'aïkido, débattent du point de vue d'Agnès Pannier-Runacher à propose de l'abandon des ZFE.
Au menu de la deuxième heure des GG du lundi 2 juin 2025 : "Fêtards clandestins chassés par des tracteurs : bien fait ?", "Abandon des ZFE : "J'ai honte" dit Agnès Pannier-Runacher", et "Jardin, ménage, nounou : faut-il raboter le crédit d'impôt ?", avec Charles Consigny, avocat, Didier Giraud, agriculteur, et Éléonore Lemaire, chanteuse lyrique et professeur d'aïkido,
durée : 00:55:06 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Dans Questions Politiques, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a dénoncé "le cynisme" et "la démagogie" des députés qui ont voté la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), alors que la pollution de l'air est "un sujet de santé publique majeur".
durée : 00:55:06 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - Dans Questions Politiques, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a dénoncé "le cynisme" et "la démagogie" des députés qui ont voté la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), alors que la pollution de l'air est "un sujet de santé publique majeur".
Au sommaire aujourd'hui, un épisode enregistré en public, car une fois de plus, nous sommes venus au meeting annuel des membres du Tesla Owners Club France. Nous sommes dans le sud-ouest de la France, à Agen, au coeur de Walygator, un parc d'attraction avec ses montagnes russes, le petit train, les fontaines, le tout dans une chaleur tropicale.Dans cet épisode, sans surprise, beaucoup d'actualités autour de Tesla, Tesla qui vient de retrouver son PDG Elon Musk qui semble avoir décidé que finalement, la politique c'est pas son truc… Tesla qui plus près de chez nous a montré que même sur les routes les plus compliquées de coeur de Paris, ses voitures sont prêtes à rouler en toute autonomie, jusqu'au "Boss Level" de la Place de l'Étoile désormais franchie sans les mains. Quand pourra-t-on en profiter pour de vrai ? Mystère, alors qu'aux États-Unis, le constructeur devrait lancer dans les jours à venir ses premiers robotaxis.Pour autant, il n'y a pas que Tesla dans la vie, on se parlera aussi du grand concurrent BYD, qui marque des points avec une petite citadine suréquipée sous la barre des 20000 euros !Enfin, on se parlera de recharge, un vrai journal des bonnes nouvelles, avec l'arrivée annoncée de nouvelles heures super-creuses dans les contrats d'électricité, pour faire baisser un peu plus le coût d'une recharge.On ira aussi à la découverte d'un réseau de bornes de recharge à haute tension d'un genre nouveau, présent dans toute la France, avec une particularité : un tarif unique qui est de très loin le moins cher du marché.Et puis, cet épisode sera aussi plein d'invités, nous recevrons Fabien Sturni, le patron du Club des propriétaires de Tesla… nous recevrons aussi Pascal Hureau, le président de FFAUVE, la Fédération Française des Associations d'Utilisateurs de Voitures Électriques, qui nous parlera de la fin - au moins provisoire - des ZFE, ces Zones à Faibles Emissions. On entendra aussi Alexis Marcadet, le patron de Revolte, ce réseau de garagistes spécialisés dans l'électrique.Et surtout, un invité fil rouge, celui qui sera notre grand témoin aujourd'hui, vous le connaissez comme comme Xavier_csn sur Tiktok, Instagram et sur Youtube. Un influenceur didactique et drôle, dont les vidéos font elles aussi la chasse à l'intox.Les liens de cette émission:Xavier_csn, sur Instagram : https://www.instagram.com/xavier_csn/Le Tesla Owners Club France : https://www.club-tesla.fr/site/FFAUVE, la Fédération des Associations d'Utilisateurs de Véhicules Électriques : https://www.ffauve.orgRevolte et ses garages 100% électriques : https://www.revolte.clubSi vous voulez soutenir ce podcast, et s'il vous venait l'idée d'acheter une Tesla neuve, le lien de parrainage https://ts.la/cdric56048 vous offrira 500€ de réduction (et me donnera quelques crédits de recharge gratuite, d'avance merci).Les Doigts Dans La Prise est une production signée Streamstown, d'ordinaire produit dans les sublimes studios de Heavyweight à la Plaine Saint-Denis. Si vous aussi vous voulez tourner votre podcast dans des conditions idéales, n'hésitez pas à envoyer un mail à contact@heavyweightstudios.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:45:29 - On n'arrête pas l'éco - par : Claire Chaudière, Valentin Pérez - Au menu ce samedi : un reportage sur l'accès au logement social, un entretien avec le président de l'Anru, un détour par Buenos Aires et des conseils lecture. Mais avant ça, du débat. Simplification européenne, loi Duplomb, ZFE... L'économie française et européenne vit-elle un backlash écologique ? - invités : Patrice Vergriete - Patrice Vergriete : Homme politique français - réalisé par : Céline ILLA, Matthias Volant
durée : 00:02:00 - Le vrai ou faux - Un député RN du Gard affirme qu'une Range Rover Crit'Air 1 est beaucoup plus polluante qu'une Clio Crit'Air 4 et que c'est la preuve que "rien ne va dans les ZFE". C'est plus compliqué que ça, tout dépend du type de polluant dont on parle.
David Amiel, député de Paris "Ensemble pour la République", répond aux questions d'Alexandre Le Mer. Ensemble, ils reviennent sur le vote des députés de l'Assemblée nationale pour la suppression des ZFE et sur la volonté de François Bayrou de réclamer des efforts à tous les Français pour lutter contre le déficit public. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Christophe Bordet scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, il revient sur l'interdiction de fumer dans les parcs, sur les plages ou à proximité des écoles à compter du 1er juin, du vote à l'Assemblée nationale pour la suppression des ZFE et de la finale de la Ligue des champions ce samedi à Munich en tre le PSG et l'Inter Milan. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:24:22 - 8h30 franceinfo - David Belliard, adjoint à la Mairie de Paris, chargé de la transformation de l'espace public et des mobilités, était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 30 mai 2025
Dans cet épisode, Vincent Trémolet de Villers analyse le débat autour de la suppression des zones à faibles émissions (ZFE) dans les grandes villes. Il estime que cette décision est une "première défaite pour les bureaucrates" qui utilisent l'écologie comme prétexte pour imposer des règles complexes et vexatoires. Il dénonce une forme de "séparatisme social" qui vise à reléguer les populations les plus modestes loin des métropoles. Vincent Trémolet de Villers souligne également l'incohérence écologique de cette mesure et les coûts importants engendrés par la mise en place des ZFE. Il met en garde contre les risques de "révolte populiste" si cette décision était finalement censurée par le Conseil constitutionnel.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 29 mai 2025 : ZFE, A69, pesticides : l'écologie, c'est fini ?Les députés ont voté mercredi soir la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), ces périmètres mis en place pour interdire l'accès aux véhicules les plus polluants dans les centres-villes. Cet amendement, porté par les groupes Les Républicains (LR) et le Rassemblement national (RN), a été soutenu par les insoumis et certains députés macronistes.En ligne de mire : l'impact social des ZFE, accusées de pénaliser les ménages modestes, qui n'ont pas les moyens d'acheter un véhicule moins polluant. Malgré les alertes des défenseurs de la santé publique, le texte a été adopté, au grand dam des partisans du dispositif, qui dénoncent un vote " grave" aux "lourdes conséquences sanitaires" à quelques mois des élections municipales. Ils regrettent également l'absence d'un accompagnement du dispositif pour permettre la transition (aide aux plus modestes, dérogations).Présentes dans une quarantaine d'agglomérations, les ZFE ont été lancées en 2019 pour limiter les émissions de particules fines, responsables de maladies respiratoires et de 40 000 décès par an selon Santé publique France. Mais leur mise en œuvre a varié d'un territoire à l'autre, créant confusion et tensions. Ces derniers mois, les contestations locales s'étaient multipliées.Ce vote ne signifie toutefois pas la fin immédiate des ZFE. Le projet de loi de "simplification", auquel est rattaché cet amendement, doit encore être adopté dans son ensemble. Il passera ensuite en commission mixte paritaire. Le Conseil constitutionnel pourrait également censurer cette mesure, jugée trop éloignée de l'objet initial du texte.Autre dossier brûlant : l'autoroute A69, entre Toulouse et Castres. Mercredi, la cour administrative de Toulouse a autorisé la reprise du chantier, stoppé depuis février. Elle a répondu favorablement à un recours en urgence déposé par l'État, malgré l'absence de "raison impérative d'intérêt public majeur" invoquée par la justice pour suspendre les travaux en février dernier.Le fond du dossier sera examiné lors d'un procès en appel prévu dans plusieurs mois. Mais les opposants craignent que les travaux soient terminés avant. Ils dénoncent un passage en force et prévoient de nouvelles mobilisations, alors qu'un texte controversé, reconnaissant un "intérêt public majeur" au projet, doit être examiné la semaine prochaine à l'Assemblée nationale, après son adoption par le Sénat.La suppression des ZFE et la relance de l'A69 s'inscrivent dans un contexte plus large de remises en cause des politiques environnementales. Ces derniers jours, les parlementaires ont aussi voté des mesures détricotant le principe de "zéro artificialisation nette", qui vise à lutter contre la bétonisation des sols, ou encore décidé de réintroduire un pesticide jusqu'alors interdit.Face à cette dynamique, de nombreuses voix s'élèvent. François Gemenne, professeur à HEC, membre du GIEC et spécialiste des migrations climatiques, alerte depuis plusieurs mois sur la montée d'un "populisme anti-écolo" en France et en Europe. Il déplore une tendance à faire de l'écologie un bouc émissaire et appelle à un changement de ton chez les écologistes eux-mêmes. Selon lui, leur discours moralisateur aurait contribué à braquer une partie de l'opinion publique.LES EXPERTS :- Soazig QUÉMÉNER, rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - Nathalie SAINT-CRICQ, éditorialiste politique - France Télévisions - Frédéric DENHEZ, journaliste spécialiste des questions environnementales - Marianne - Caroline BRUNEAU, journaliste Industrie - Aerospatium
C dans l'air du 29 mai 2025 : ZFE, A69, pesticides : l'écologie, c'est fini ?Les députés ont voté mercredi soir la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), ces périmètres mis en place pour interdire l'accès aux véhicules les plus polluants dans les centres-villes. Cet amendement, porté par les groupes Les Républicains (LR) et le Rassemblement national (RN), a été soutenu par les insoumis et certains députés macronistes.En ligne de mire : l'impact social des ZFE, accusées de pénaliser les ménages modestes, qui n'ont pas les moyens d'acheter un véhicule moins polluant. Malgré les alertes des défenseurs de la santé publique, le texte a été adopté, au grand dam des partisans du dispositif, qui dénoncent un vote " grave" aux "lourdes conséquences sanitaires" à quelques mois des élections municipales. Ils regrettent également l'absence d'un accompagnement du dispositif pour permettre la transition (aide aux plus modestes, dérogations).Présentes dans une quarantaine d'agglomérations, les ZFE ont été lancées en 2019 pour limiter les émissions de particules fines, responsables de maladies respiratoires et de 40 000 décès par an selon Santé publique France. Mais leur mise en œuvre a varié d'un territoire à l'autre, créant confusion et tensions. Ces derniers mois, les contestations locales s'étaient multipliées.Ce vote ne signifie toutefois pas la fin immédiate des ZFE. Le projet de loi de "simplification", auquel est rattaché cet amendement, doit encore être adopté dans son ensemble. Il passera ensuite en commission mixte paritaire. Le Conseil constitutionnel pourrait également censurer cette mesure, jugée trop éloignée de l'objet initial du texte.Autre dossier brûlant : l'autoroute A69, entre Toulouse et Castres. Mercredi, la cour administrative de Toulouse a autorisé la reprise du chantier, stoppé depuis février. Elle a répondu favorablement à un recours en urgence déposé par l'État, malgré l'absence de "raison impérative d'intérêt public majeur" invoquée par la justice pour suspendre les travaux en février dernier.Le fond du dossier sera examiné lors d'un procès en appel prévu dans plusieurs mois. Mais les opposants craignent que les travaux soient terminés avant. Ils dénoncent un passage en force et prévoient de nouvelles mobilisations, alors qu'un texte controversé, reconnaissant un "intérêt public majeur" au projet, doit être examiné la semaine prochaine à l'Assemblée nationale, après son adoption par le Sénat.La suppression des ZFE et la relance de l'A69 s'inscrivent dans un contexte plus large de remises en cause des politiques environnementales. Ces derniers jours, les parlementaires ont aussi voté des mesures détricotant le principe de "zéro artificialisation nette", qui vise à lutter contre la bétonisation des sols, ou encore décidé de réintroduire un pesticide jusqu'alors interdit.Face à cette dynamique, de nombreuses voix s'élèvent. François Gemenne, professeur à HEC, membre du GIEC et spécialiste des migrations climatiques, alerte depuis plusieurs mois sur la montée d'un "populisme anti-écolo" en France et en Europe. Il déplore une tendance à faire de l'écologie un bouc émissaire et appelle à un changement de ton chez les écologistes eux-mêmes. Selon lui, leur discours moralisateur aurait contribué à braquer une partie de l'opinion publique.LES EXPERTS :- Soazig QUÉMÉNER, rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - Nathalie SAINT-CRICQ, éditorialiste politique - France Télévisions - Frédéric DENHEZ, journaliste spécialiste des questions environnementales - Marianne - Caroline BRUNEAU, journaliste Industrie - Aerospatium
durée : 00:13:12 - L'Assemblée nationale vote la suppression des ZFE
durée : 00:54:29 - Les informés de franceinfo - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce jeudi 29 mai autour de Renaud Blanc
Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur "Vidéosurveillance dans les écoles : efficace ?", et "Suppression des ZFE votée : doit-on se réjouir ?", avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".
Pour débuter l'émission de ce jeudi 29 mai 2025, les GG : Fatima Aït Bounoua, prof de français, Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, et Emmanuel de Villiers, entrepreneur, débattent du sujet du jour : "Suppression des ZFE votée : doit-on se réjouir ?".
durée : 00:20:43 - Journal de 12h30 - Les députés ont acté mercredi soir la suppression des ZFE, mises en place il y a six ans pour limiter la pollution de l'air dans les grandes villes de France. Est-il encore possible de voter des mesures environnementales ambitieuses en France ?
Les députés ont voté pour la suppression des Zones à faibles émissions (ZFE), ces zones restreignant la circulation de certains véhicules polluants. De nombreux élus critiquent le dispositif depuis ses débuts en 2019, parce qu'il discriminerait une partie plus précaire de la population. David Belliard, adjoint à la mairie de Paris chargé des mobilités, et candidat écologiste aux prochaines élections municipales, est l'invité événement de RTL Soir. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 29 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les députés ont voté pour la suppression des Zones à faibles émissions (ZFE), ces zones restreignant la circulation de certains véhicules polluants. De nombreux élus critiquent le dispositif depuis ses débuts en 2019, parce qu'il discriminerait une partie plus précaire de la population. David Belliard, adjoint à la mairie de Paris chargé des mobilités, et candidat écologiste aux prochaines élections municipales, est l'invité événement de RTL Soir. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 29 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:24:00 - 8h30 franceinfo - Laurent Jacobelli, député de Moselle, porte-parole du Rassemblement national, était l'invité du "8h30 franceinfo", jeudi 29 mai 2025.
Chaque jour, entre 9h et 9h30, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce jeudi, il revient sur le vote de l'Assemblée nationale qui approuve la suppression des ZFE. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour Ruth Elkrief, il y a toujours l'énigme Édouard Philippe. Elle rappelle qu'il est, selon des sondages, au troisième rang en termes de popularité ou d'intentions de vote après Marine Le Pen et Jordan Bardella. Et au sein du bloc central, il s'agit de la personnalité jugée la plus apte à la fonction présidentielle devant Bruno Retailleau et Gabriel Attal. Pourtant, à chacune de ses rares interventions, il n'y a aucune idée qui vient frapper les esprits, qui suscite un débat ou qui soulève les passions. Ruth Elkrief estime que c'est peut-être son secret pour rester haut dans les sondages. À l'Assemblée nationale, les députés ont adopté hier un amendement supprimant les ZFE dans les centres-villes. Ces zones restreignent la circulation de certains véhicules thermiques jugés polluants. L'objectif était d'améliorer la qualité de l'air dans les villes où les seuils tolérés sont dépassés. Pour Pascal Perri, les adversaires des ZFE ont gagné une bataille mais non pas la guerre. Il propose que l'on offre des alternatives sérieuses dans le domaine des transports publics et généraliser un leasing social de véhicules propres et français. Après avoir été déterrés en 1875 pour des raisons scientifiques, les crânes de deux membres de la minorité samie ont été réinhumés à la mi-mai en Laponie suédoise. Le déterrement de ces deux crânes s'inscrivent dans le cadre d'une étude en biologie raciale. Abnousse Shalmani pense que ces idées ou actes de restitution, que ce soient des reliques humaines ou des œuvres culturelles sont une manière de réintégrer l'histoire et elle les trouve légitimes. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:20:43 - Journal de 12h30 - Les députés ont acté mercredi soir la suppression des ZFE, mises en place il y a six ans pour limiter la pollution de l'air dans les grandes villes de France. Est-il encore possible de voter des mesures environnementales ambitieuses en France ?
Un point complet sur l'actualité à 6h.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l'impact des ZFE (zones à faibles émissions) alors que les députés votent aujourd'hui sur le renforcement de cette mesure alors qu'une majorité des Français voudraient sa suppression.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Philippe Tabarot, ministre chargé des Transports de France, répond aux questions de Romain Desarbres au sujet des débordements dans Paris suite à la qualification du PSG en finale de la Ligue des Champions, de la grève SNCF et de la suppression des ZFE.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au sommaire de ce long épisode, de bonnes nouvelles, mais pas seulement… Côté bonnes nouvelles, c'est officiel, rouler en électrique coûte moins cher qu'en thermique… on le savait mais cette fois c'est une étude indépendante qui nous le confirme… On se parlera aussi d'une nouvelle technologie qui pourrait rendre les batteries de nos voitures électriques presque immortelles… on se parlera aussi de certains modèles sortis récemment, comme la Mercedes CLA, mais aussi des annonces surprenantes de Toyota qui semble vouloir revenir dans la course… côté mauvaises nouvelles, le coup de frein de Porsche sur les voitures électriques, la faillite d'un géant scandinave des batteries, et le recul annoncé des ZFE, des Zones à faibles émissions, repoussées aux calendes grecques. Autant d'actualités commentées avec Didier Pulicani, de Mac4Ever.Et puis, cet épisode sera aussi plein d'invités, nous recevrons Fabien Sturni, le patron du Club des propriétaires de Tesla, venu nous parler de leur prochain événement prévu pour le weekend de l'ascension… On ira également à Montréal retrouver mon ami Martin Archambault, du podcast Silence On Roule, qui nous expliquera à quel point la guerre commerciale déclarée par les Etats-Unis rebat les cartes au Canada.Les Doigts Dans La Prise est une production signée Streamstown, dans les sublimes studios de Heavyweight à la Plaine Saint-Denis. Si vous aussi vous voulez tourner votre podcast dans des conditions idéales, n'hésitez pas à envoyer un mail à contact@heavyweightstudios.frLes liens de cet épisode:Le Tesla Owner's Club France: club-tesla.frSilence On Roule : www.silenceonroule.comDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:39:04 - Questions du soir : le débat - par : Mattéo Caranta, Stéphanie Villeneuve - Les Zones à Faibles Émissions (ZFE), débattues à l'Assemblée, divisent. Pensées pour lutter contre la pollution de l'air, elles sont accusées de pénaliser les plus modestes. Comment concilier santé publique, justice sociale et transition écologique ? - réalisation : François Richer - invités : Daphné Chamard-Teirlinck Responsable Transition écologique juste au Secours catholique ; Aziza Akhmouch Cheffe de la division Villes, Politiques urbaines, Développement durable à l'OCDE; Eric Michoux Député du groupe UDR (LR/RN)
Pour débuter l'émission de ce mardi 8 avril 2025, les GG : Barbara Lefebvre, enseignante d'histoire-géographie et essayiste, Jérôme Marty, médecin généraliste, et Mourad Boudjellal, éditeur de BD, débattent du sujet du jour : "Les pro-ZFE ripostent : pourquoi s'acharner ?".
Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur "Les pro-ZFE ripostent : pourquoi s'acharner ?", avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".
Ce mardi 8 avril, l'évolution des marchés financiers, constatant l'absence de signes annonciateurs d'un krach boursier, la réponse prudente de l'Union européenne à la guerre commerciale lancée par Donald Trump, ainsi que la manière dont elle pourrait répondre en envisageant l'abandon du déficit pour des raisons conjoncturelles, ont été abordées par Christian Poyau, PDG de Micropole, Gilles Raveaud, maître de conférences à l'Institut d'Études Européennes de Paris-8 Saint-Denis, et Stéphane Van Huffel, fondateur de SVH Conseil, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
C dans l'air du 28 mars 2025 - Guerre commerciale : Trump peut-il gagner ?Et maintenant les voitures ! Après avoir visé des produits comme l'acier, l'aluminium, le champagne ou le vin, le président américain a décrété 25 % de droits de douane supplémentaires sur toutes les automobiles fabriquées hors des États-Unis à partir du 2 avril prochain. Cette décision porte à 27,5 % les taxes sur les importations de véhicules (les 2,5 % déjà existants plus ces 25 %). L'annonce a provoqué d'importantes réactions à travers le monde, la moitié des 16 millions de voitures vendues aux États-Unis étant issus de l'importation.Ainsi dans la foulée, les constructeurs japonais ont dévissé en bourse, le secteur constituait l'an dernier 28 % des exportations nippones, soit 1,35 million de véhicules pour 40 milliards de dollars. Le Mexique et le Canada, qui représentent respectivement 16,2 % et 7,2 % du marché américain, seront également parmi les plus touchés.Côté UE, cette décision va surtout pénaliser l'Allemagne. Berlin est le plus gros pourvoyeur de voitures de luxe pour le marché américain. En 2024, le premier exportateur mondial d'automobile y a envoyé 13,1 % de ses voitures, selon l'institut allemand de la statistique Destatis. La France, elle, est moins vulnérable dans ce domaine, les véhicules tricolores ne représentant que 0,1 % des importations américaines en 2023. Le ministre de l'Économie Eric Lombard a tout de même dénoncé "une très mauvaise nouvelle" alors que la filière automobile française traverse déjà une crise sans précédent. Depuis des mois les constructeurs sont impactés par le ralentissement des ventes de véhicules, notamment électriques, et la concurrence des acteurs chinois, en Chine comme en Europe.En France, plusieurs plans sociaux ont été annoncées chez les sous-traitants automobiles. Michelin a annoncé la fermeture de deux usines (1 250 emplois menacés), Valeo compte supprimer près de 1 000 postes sur huit sites français. La Fonderie de Bretagne, dont 95 % du chiffre d'affaires est réalisé par Renault, est menacée de fermeture (350 emplois). L'entreprise Amis est également sous le coup d'une procédure de redressement judiciaire. Nos journalistes sont allés dans son usine à Guéret, rencontrer les salariés de ce sous-traitant qui fournit des pièces à Stellantis et Renault.Des véhicules qui sont également au cœur d'un autre sujet brulant au cœur du bataille politique : les ZFE , un dispositif qui prévoit de progressivement interdire l'accès des véhicules les plus anciens dans certaines métropoles à certaines heures et journées pour lutter contre la pollution et limiter les émissions de particules fines, responsables de maladies respiratoires et de 40 000 décès par an selon Santé Publique France. En commission spéciale à l'Assemblée mercredi 26 mars, les députés de la droite, notamment de la « coalition gouvernementale », de l'extrême droite et du groupe Liot ont voté la suppression de ces Zones à faibles émissions (ZFE). Dans l'immédiat, ce vote est sans effet, mais il pourrait se confirmer ensuite lors de l'examen du texte dans l'hémicycle.Alors les ZFE, mises en place dans de nombreux pays européens, vont-elles bientôt être abandonnées en France ? Les droits de douane américains, un problème pour les constructeurs français ? Quelles sont les raisons de la crise du secteur automobile européen ?Les experts :- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges- JADE GRANDIN DE L'ÉPREVIER - Correspondante à Bruxelles - l'Opinion- NICOLAS BARRÉ - Directeur de la rédaction - Politico