Choses à Savoir TECH VERTE

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Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Green Tech.

Choses à Savoir


    • Aug 6, 2025 LATEST EPISODE
    • weekdays NEW EPISODES
    • 2m AVG DURATION
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    L'exploitation des fonds marins réautorisé en Nouvelle-Zélande ?

    Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 1:44


    C'est un signal fort… mais à rebours de l'histoire. Fin juillet, le Parlement néo-zélandais a voté la fin d'une interdiction emblématique : celle de prospecter de nouveaux gisements pétroliers et gaziers en mer. Une interdiction qui datait de 2018, mise en place sous le gouvernement de Jacinda Ardern pour marquer l'engagement du pays contre le dérèglement climatique.Mais aujourd'hui, le vent a tourné à Wellington. Avec 68 voix pour et 54 contre, le gouvernement conservateur fait machine arrière. Pour justifier ce virage, le ministre du Changement climatique et de l'Énergie, Simon Watts, évoque une production d'énergies renouvelables en baisse, un risque sur les prix pour les ménages, et la nécessité de garantir l'approvisionnement national. Même son de cloche du côté des Ressources naturelles : selon Shane Jones, l'interdiction de 2018 aurait découragé les investissements, aggravant les pénuries.Face à ce recul, l'opposition dénonce un retour en arrière dangereux. “Un choix idéologique tourné vers le passé”, fustige la députée travailliste Megan Woods. Les ONG environnementales, elles aussi, tirent la sonnette d'alarme. Car cette décision va à l'encontre des objectifs climatiques mondiaux. L'Accord de Paris, signé en 2015, appelle à limiter le réchauffement à +1,5°C d'ici 2100. Or, pour y parvenir, les scientifiques s'accordent : il faut réduire drastiquement la part des énergies fossiles, et non rouvrir des gisements. En 2021, l'Agence internationale de l'énergie appelait d'ailleurs à stopper tout nouveau projet pétrolier ou gazier.Rappelons-le : la température moyenne mondiale a déjà grimpé de 1,1°C depuis le XIXe siècle. Un réchauffement causé sans ambiguïté par les activités humaines, et dont les conséquences sur les sociétés et la biodiversité s'intensifient. Alors que les solutions sont connues – énergies renouvelables, sobriété, transition alimentaire – la Nouvelle-Zélande semble, pour l'instant, choisir une autre voie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Une carte nationale de la pollution aux PFAS dans nos eaux ?

    Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 2:11


    C'est une première en France, et même en Europe : 2,3 millions d'analyses sur les “polluants éternels” sont désormais accessibles en ligne. Le ministère de la Transition écologique vient de mettre à disposition une carte interactive recensant la présence de PFAS dans les eaux souterraines, de surface, du robinet, mais aussi sur les sites industriels. Une mesure annoncée comme un acte de transparence inédite, saluée par plusieurs associations, même si certaines restent prudentes.Les PFAS, ou substances per- et polyfluoroalkylées, sont utilisées dans l'industrie depuis les années 50 : poêles antiadhésives, textiles imperméables, cosmétiques... Problème : une fois présents dans l'environnement, ces polluants sont quasi impossibles à éliminer. Ils s'accumulent dans l'eau, les sols… et notre organisme. Leurs effets sont désormais bien documentés : hausse du cholestérol, cancers, troubles de la fertilité, risques pour les fœtus. Certaines communes de la Meuse ou des Ardennes ont même dû interdire la consommation d'eau du robinet.La mise en ligne de cette carte s'inscrit dans un plan d'action lancé par le gouvernement en avril dernier. Mais ce n'est qu'un premier pas. La ministre Agnès Pannier-Runacher annonce aussi deux projets de décrets soumis à consultation publique. Le premier prévoit l'interdiction de PFAS dans les produits de la vie quotidienne, comme les cosmétiques, les textiles ou les farts de ski. Le second vise à réduire progressivement les rejets industriels d'ici à 2030. La date clé : 1er janvier 2026, avec l'entrée en vigueur des premières interdictions. Objectif affiché : réduire notre exposition directe aux PFAS, et limiter leur présence dans l'environnement.L'association Générations futures salue cette avancée, mais alerte aussi sur “un certain nombre de limites” dans la mise en œuvre concrète du dispositif. Transparence, action, prévention : la guerre contre les polluants éternels est lancée. Encore faudra-t-il qu'elle tienne ses promesses… et ses délais. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Copenhague récompense les touristes respectueux de l'environnement ?

    Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 1:59


    À Copenhague, le tourisme ne se contente pas d'être agréable : il devient écologique et participatif. Dans les célèbres canaux de la capitale danoise, une alternative originale aux traditionnelles croisières touristiques fait de plus en plus d'adeptes : le kayak… contre les déchets.Thomas, accompagné de son fils de 8 ans, glisse sur l'eau dans un kayak vert mis à disposition gratuitement. En échange ? Ramasser les détritus flottants. "C'est le meilleur moyen de découvrir la ville, mais pour que ce soit agréable, il faut aussi y mettre un peu du sien", explique Thomas Canguilhem, cofondateur de l'entreprise française EcoTree. Une initiative simple, mais porteuse de sens : "Ce ne sont que deux faces d'une même pièce", dit-il. L'opération, baptisée GreenKayak, est portée par l'activiste Tobias Weber-Andersen. Pour lui, il ne s'agit pas de régler à coups de pagaie le problème de la pollution, mais de changer les mentalités : “Quand on commence à sortir les déchets de l'eau, on ne voit plus les choses comme avant.”Cette approche s'inscrit dans un programme plus vaste : CopenPay, un système de récompense pour les touristes respectueux de l'environnement. À quelques kilomètres au nord, ceux qui prennent le train plutôt que la voiture se voient offrir une heure de vélo gratuite. Pour Luis, touriste mexicain, “émettre moins de CO2, c'est aussi chercher une expérience plus authentique”. Même logique à Elsinore, à une heure de la capitale : aider à jardiner dans les parterres fleuris donne droit à une entrée gratuite au château de Kronborg, célèbre pour avoir inspiré Shakespeare. Objectif de ce tourisme vertueux : associer les visiteurs à l'ambition climatique de Copenhague, qui veut devenir la première ville au monde neutre en carbone. Une initiative qui séduit, sans forcément convaincre tous les sceptiques. “Est-ce que ça change vraiment les comportements ? Pas sûr… Mais au moins, ça fait réfléchir”, confie Marine, une touriste française. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Une sculpture dénonçant le plastique devant le siège européen de l'ONU ?

    Play Episode Listen Later Aug 3, 2025 2:01


    À Genève, devant le siège européen de l'ONU, Le Penseur de Rodin a pris un tout autre visage. Englué dans une marée de plastique — bidons, jouets, bouteilles, filets de pêche —, le célèbre sculpteur méditatif semble soudain accablé par un fardeau bien réel : la pollution mondiale.Cette œuvre n'est pas une provocation gratuite, mais une installation éphémère et évolutive signée par l'artiste et activiste canadien Benjamin Von Wong. Baptisée "Le Fardeau du penseur", elle accompagnera pendant dix jours les négociations cruciales qui s'ouvrent ce mardi 5 août à Genève. Objectif : élaborer le tout premier traité international pour mettre fin à la pollution plastique.Dans cette œuvre engagée, le Penseur tient dans une main quelques bouteilles écrasées, dans l'autre, un bébé mal en point symbolisant la prochaine génération. Un message fort destiné aux représentants des 193 pays réunis autour de la table des négociations. "Au fil des jours, nous allons ajouter davantage de plastique pour montrer le coût croissant de notre inaction", explique l'artiste à l'AFP. Pour lui, il ne s'agit pas seulement de déchets visibles, mais aussi de produits chimiques toxiques qui menacent la santé humaine. "Nous espérons un traité fort, ambitieux, pour toutes les générations à venir", martèle Von Wong. Après l'échec des discussions en Corée du Sud en décembre dernier, l'enjeu est de taille. Du 5 au 14 août, Genève devient le théâtre d'un combat diplomatique crucial. Et pendant ce temps, Le Penseur s'enfonce lentement, au rythme de notre passivité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Refuser le compteur Linky va vous cher de l'argent ?

    Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 1:59


    Non, le compteur Linky n'est pas obligatoire. Mais depuis le 1er août 2025, ne pas l'avoir… vous coûte plus cher. Enedis a décidé de faire payer les irréductibles : ceux qui refusent encore l'installation du fameux boîtier vert vont voir apparaître de nouveaux frais sur leur facture. C'est le médiateur national de l'énergie qui l'a annoncé. Deux nouvelles lignes tarifaires entreront en vigueur, tous les deux mois :6,48 euros hors taxes, pour couvrir la gestion spécifique des anciens compteurs.Et 4,14 euros supplémentaires, si vous n'avez pas transmis vos relevés de consommation à Enedis depuis plus d'un an.Bonne nouvelle toutefois : ce second frais est évitable. Il suffit d'envoyer votre index de consommation, au moins une fois par an, ou de programmer un relevé manuel. Mais pour les frais de gestion, en revanche, aucun échappatoire : tant que votre vieux compteur trône au mur, il vous en coûtera. Aujourd'hui, la grande majorité des foyers français ont déjà basculé vers Linky. 37,6 millions de compteurs sont déployés sur le territoire. Il ne reste plus qu'environ 1,7 million de foyers qui utilisent encore l'ancien système. Une minorité, certes, mais déterminée. Enedis, de son côté, y trouve largement son compte. Grâce à Linky, l'entreprise a pu réduire considérablement ses frais de relève, tout en automatisant la collecte de données. Une avancée technologique… qui se transforme aussi en levier économique. Résultat : résister a désormais un prix. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    La Chine maitrise le secteur de l'hydrogène sur la planète ?

    Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 2:26


    L'hydrogène se décline en vert, gris, noir, blanc… Pourtant, il reste toujours incolore. Ces couleurs, c'est pour désigner sa provenance. Et surtout, son impact environnemental. Vert, il est produit par électrolyse de l'eau, avec de l'électricité décarbonée : propre. Noir ou gris, il vient du charbon ou du gaz fossile : polluant. Quant à l'hydrogène blanc, lui, il dort sous terre, encore très peu exploité.Problème : 95 % de l'hydrogène produit dans le monde en 2023 est encore gris ou noir. Seulement 1 million de tonnes d'hydrogène vert, sur 97 au total. La faute au prix. Produire de l'hydrogène propre coûte entre 1,5 et 6 fois plus cher que sa version fossile. Et pourtant, l'hydrogène est présenté comme la solution pour décarboner l'industrie lourde, le transport aérien, ou la chimie. À condition qu'il soit vraiment propre. Sinon, on déplace juste le problème.Malgré tout, la production d'hydrogène vert décolle. En 2021, la capacité mondiale d'électrolyse n'était que de 0,6 gigawatt. En 2024, on est passé à 5,2. Et si les projets annoncés se concrétisent, ce sera 520 GW d'ici 2030. Une multiplication par cent. L'enjeu est immense. Et dans cette course mondiale, un leader s'impose : la Chine. Fin 2024, elle assurait 70 % de la production mondiale d'hydrogène vert. Loin devant l'Europe (15 %) et les États-Unis (6 %). Pire : la Chine fabrique aussi 60 % des électrolyseurs de la planète. Elle contrôle donc la matière et la machine. L'Europe, elle, est en retard. En 2020, elle visait 6 GW de capacité installée dès 2024. Résultat : à peine 0,8. Objectif corrigé pour 2030 : 40 GW et 10 millions de tonnes d'hydrogène vert produit. Autant que la production totale actuelle… mais encore très majoritairement fossile.Et pendant que la Chine avance, l'Europe parle. Mais l'enjeu est crucial. Car derrière l'hydrogène, il y a une bataille industrielle. Un enjeu stratégique. Qui maîtrisera la production, contrôlera une partie de l'énergie de demain. Hydrogène vert ou gris, ce n'est pas qu'une affaire de chimie. C'est une affaire de souveraineté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Des hackeurs chinois prennent le contrôle de Singapour ?

    Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 2:40


    Un groupe de pirates informatiques chinois vient de franchir un nouveau cap : UNC3886 s'en prend désormais à Singapour. Déjà actif aux États-Unis, en Europe et ailleurs en Asie, ce groupe, repéré depuis 2021, cible aujourd'hui tous les secteurs critiques de la cité-État. Leur objectif est clair : prendre le contrôle global des infrastructures, en frappant simultanément l'énergie, l'eau, les télécommunications et les systèmes gouvernementaux.Le 18 juillet 2025, le ministre singapourien chargé de la sécurité nationale, K. Shanmugam, a évoqué un "risque grave". Depuis, l'Agence de cybersécurité enquête discrètement, alors que les attaques se poursuivent. Ce qui rend cette offensive particulièrement dangereuse, c'est la méthode : tout attaquer en même temps. Car à Singapour, comme ailleurs, les infrastructures sont interconnectées. Si l'électricité tombe, c'est toute la chaîne qui peut vaciller : télécoms, distribution d'eau, hôpitaux, administration. Un effet domino, soigneusement exploité par UNC3886, selon les analystes de Trend Micro.Les hackers s'appuient sur des vulnérabilités encore peu connues dans VMware vCenter, Fortinet FortiOS et les routeurs Juniper. Trois failles critiques :– CVE-2023-34048 donne accès aux serveurs VMware sans mot de passe.– CVE-2022-41328 permet d'installer des portes dérobées sur les équipements Fortinet.– CVE-2025-21590 ouvre les routeurs Juniper via une injection de code noyau.Une fois infiltrés, ils s'installent pour durer, avec une panoplie d'outils sophistiqués. Reptile masque leurs traces en profondeur. Medusa récupère des mots de passe sans se faire repérer. TinyShell, lui, permet un contrôle à distance, via un canal chiffré. Pithook et Ghosttown, deux rootkits, désactivent la journalisation : plus aucune trace. Les autorités refusent de dire si des systèmes ont été compromis, mais les experts sont formels : UNC3886 ne repart jamais les mains vides. Ils laissent toujours plusieurs accès ouverts, prêts à être réactivés. Une stratégie de pénétration en profondeur, pensée pour durer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Un fléau invisible ravage les forêts (et va s'intensifier) ?

    Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 2:11


    On connaît les grands coupables de la disparition des arbres : la déforestation massive et les incendies. Mais une équipe de chercheurs de l'université technique de Munich a mis en lumière un facteur beaucoup plus discret… et pourtant loin d'être anecdotique : la foudre.Jusqu'ici, son impact sur la végétation mondiale était jugé marginal, presque ignoré des grands modèles climatiques. Mais en combinant données de terrain, cartes globales de foudroiement et modélisation végétale à l'échelle planétaire, les scientifiques allemands ont tiré une conclusion fracassante : la foudre tuerait chaque année environ 320 millions d'arbres. Cela représenterait entre 2,1 et 2,9 % de la perte annuelle de biomasse végétale.Mais ce n'est pas tout. Car une fois foudroyés, ces arbres meurent, se décomposent… et relâchent du carbone. Entre 0,77 et 1,09 milliard de tonnes de CO₂ seraient ainsi émises chaque année à cause de la foudre. Pour vous donner un ordre d'idée, c'est quasiment autant que les feux de forêt eux-mêmes, qui libèrent environ 1,26 milliard de tonnes de CO₂ par an. Et attention : ces chiffres ne prennent même pas en compte les incendies provoqués directement par les éclairs. Ce n'est donc que la partie visible du phénomène.Le plus inquiétant ? Les modèles climatiques prévoient une augmentation de la fréquence des éclairs dans les années à venir, notamment dans les forêts tempérées et boréales. Autrement dit : des régions jusqu'ici épargnées pourraient voir leur couverture forestière fragilisée… et leur capacité de stockage du carbone fortement diminuée. Un nouvel éclairage, si l'on ose dire, sur les effets parfois insoupçonnés du dérèglement climatique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Les énergies fossiles officiellement en déclin ?

    Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 1:55


    C'est peut-être cynique à dire, mais c'est aussi terriblement vrai : la transition énergétique s'accélère… parce qu'elle rapporte. Comme le martèle le secrétaire général de l'ONU, ce n'est pas l'éthique qui pilote la transition, mais l'économie. Et pour une fois, les intérêts financiers jouent dans le bon camp.En 2024, les énergies renouvelables ne sont plus simplement vertes : elles sont rentables. Les investisseurs l'ont bien compris, les chiffres le prouvent. D'abord, la capacité de production d'énergies renouvelables a bondi de 20 % en un an. Ensuite, les investissements dans le secteur ont dépassé les deux mille milliards de dollars, un record absolu. Enfin, l'énergie solaire coûte aujourd'hui 41 % moins cher que le charbon ou le gaz. L'éolien, lui, affiche une compétitivité encore plus impressionnante : 53 % moins cher que les énergies fossiles.Résultat : neuf projets d'énergie renouvelable sur dix sont désormais moins coûteux que leurs équivalents fossiles, et les énergies vertes produisent déjà un tiers de l'électricité mondiale. Pour l'ONU, c'est clair : « L'âge des énergies fossiles s'effondre chaque jour un peu plus ». La dynamique est lancée, et semble désormais impossible à arrêter.En France aussi, les signaux sont encourageants. Le rapport 2024 du Commissariat général au développement durable confirme une baisse tendancielle des émissions de gaz à effet de serre et une réduction progressive de notre empreinte carbone. Des efforts salués, mais encore insuffisants. Car la France reste dépendante des énergies fossiles importées, et le rythme actuel ne suffira pas à tenir nos engagements internationaux. Le message est donc double : la transition est bien en marche, portée par les logiques de marché, mais elle doit s'accélérer. Les moyens sont là, les technologies sont prêtes, reste à entraîner tout le monde dans cette course contre la montre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Que cache la construction d'un énorme barrage au Tibet par la Chine ?

    Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 1:57


    Dans sa course à la suprématie énergétique, Pékin met les bouchées doubles. Annoncé le 21 juillet par le Premier ministre chinois Li Qiang et relayé par Reuters, un chantier titanesque vient de démarrer au cœur de l'Himalaya, dans la région autonome du Tibet. Il s'agit d'un barrage colossal, bâti sur le fleuve Yarlung Tsangpo — aussi appelé Brahmapoutre. L'objectif ? Produire l'équivalent de la consommation énergétique annuelle du Royaume-Uni. Rien que ça.Le projet impressionne par ses chiffres : 20 milliards d'euros d'investissement, 300 milliards de kilowattheures prévus chaque année, et une implantation dans un tronçon du fleuve où l'eau chute de 2 000 mètres sur seulement 50 kilomètres. Le potentiel hydroélectrique est immense… mais les tensions aussi. Car ce barrage suscite de vives inquiétudes, notamment du côté de l'Inde et du Bangladesh. En aval du fleuve, on redoute une gestion autoritaire du débit par Pékin, avec à la clé une pression diplomatique, voire une arme stratégique déguisée. L'Australian Strategic Policy Institute alerte même sur le risque de « retenues coercitives » en cas de conflit, ou pire, de crues contrôlées visant le territoire indien.Sur le plan écologique, plusieurs ONG, ainsi que la Yale School of the Environment, tirent la sonnette d'alarme. Le projet pourrait bouleverser des écosystèmes rares, submerger des forêts centenaires, dérégler la faune locale, et accentuer l'érosion jusqu'au delta du Bengale. Rappelons que le Tsangpo est l'un des canyons les plus profonds et les plus méconnus de la planète, abritant plus de 4 000 espèces végétales recensées par des chercheurs chinois. Malgré ces alertes, la Chine avance. Le chantier du siècle est lancé. Mise en service prévue dans les années 2030. Quant aux conséquences environnementales et géopolitiques, elles, pourraient bien se faire sentir beaucoup plus tôt. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    L'archipel de Tuvalu sur le point de disparaitre ?

    Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 1:49


    C'est peut-être une première mondiale : un accord de migration pour cause climatique. Plus de 80 % des habitants de Tuvalu, un petit archipel du Pacifique en sursis, ont exprimé leur volonté d'obtenir un visa pour l'Australie. Ce chiffre impressionnant a été révélé le 23 juillet par l'Agence France-Presse. En 2024, Canberra a lancé un dispositif inédit permettant aux citoyens de Tuvalu de s'installer légalement sur son sol, face à la menace croissante de la montée des eaux. Un geste que l'Australie qualifie de « premier accord de ce type au monde ».Dans les faits, sur les quelque 10 600 habitants que compte l'archipel, 8 750 se sont inscrits — soit 82 % de la population. Mais seuls 280 visas seront délivrés cette année. Un chiffre bien en deçà des attentes, comme l'a reconnu le Haut-Commissariat australien. La situation est critique. En 2024, un phénomène océanographique accentué par de violentes intempéries a submergé de vastes zones de l'archipel. Vagues de plus de trois mètres, routes endommagées, cultures anéanties par l'eau salée... La population est en première ligne. Et le pire pourrait venir : si la température mondiale dépasse les 1,5 °C, 95 % de Tuvalu serait régulièrement inondé avant la fin du siècle, rendant le pays invivable.En parallèle de l'exode, les autorités locales tentent l'impossible : gagner 7,5 hectares sur la mer en draguant le lagon, ériger des digues, et — avec l'aide de l'ONU — surélever la capitale. Mais tout cela dépendra des financements. Tuvalu est peut-être le premier, mais certainement pas le dernier. Le changement climatique redéfinit déjà les frontières… et les droits d'asile. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Accélérer préserverait la durée de vie des voitures électriques ?

    Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 2:06


    C'est une idée qui pourrait bien surprendre les conducteurs de voitures électriques… Selon une étude de l'université de Stanford, relayée par Automobile Propre, les batteries supporteraient mieux les variations de vitesse que les trajets trop linéaires. En clair : vos accélérations seraient moins néfastes que de rouler à vitesse constante. Contre-intuitif ? Et pourtant...L'étude, publiée dans la revue Nature, a été menée pendant deux ans sur 92 cellules de batteries soumises à différents styles de conduite. De la conduite pépère à la conduite plus dynamique, tout a été testé. Résultat : le profil de conduite avec de fréquentes accélérations a permis d'augmenter de 38 % le nombre de cycles complets par rapport à un roulage constant, comme celui qu'on adopte souvent sur autoroute. Une différence qui, concrètement, peut se traduire par 300 000 kilomètres d'autonomie supplémentaire sur la durée de vie de la batterie. La clé ? Une décharge dite “dynamique”. Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, les à-coups de vitesse ne fatiguent pas autant la batterie qu'un flux de consommation constant. En pratique, cela signifie qu'alterner les phases d'accélération et de décélération — dans le respect bien sûr des règles de sécurité — serait bénéfique pour la santé de votre voiture électrique.Alors, fini le mythe du “moins on sollicite, mieux c'est” ? Pas tout à fait, mais cette étude rappelle que la technologie électrique a ses propres logiques, parfois surprenantes. Et qu'en matière de batterie, un peu de dynamisme pourrait bien être la clé de la longévité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Thales veut verdir l'aviation sans toucher aux avions ?

    Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 2:17


    Le transport aérien est souvent pointé du doigt pour son empreinte environnementale. Et pourtant, il ne représente qu'environ 2 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. En Europe, ce chiffre monte à 3,6 % – soit 13,4 % des émissions du seul secteur des transports. C'est peu comparé à d'autres industries, mais beaucoup si l'on tient compte de la complexité du défi. Car l'impact climatique ne se limite pas au dioxyde de carbone. D'autres phénomènes, comme les traînées de condensation, jouent un rôle non négligeable. Ces filaments de vapeur d'eau visibles derrière les avions pourraient avoir un effet climatique comparable à celui du CO₂.Face à cette réalité, le secteur aéronautique se mobilise. Lors du dernier Salon du Bourget, Thales a présenté plusieurs innovations prometteuses. Parmi elles, FlytOptim, un outil d'optimisation des trajectoires de vol, déjà adopté par la compagnie Corsair. Résultat : plus de 300 tonnes de CO₂ évitées sur ses vols vers les Antilles et l'Afrique. La solution va désormais être étendue à l'ensemble des 5 000 vols de la compagnie. Autre avancée : Green Flag Orchestrator, un système conçu pour les contrôleurs aériens. Il permet de fluidifier le trafic, d'éviter les détours inutiles et donc de réduire les consommations de carburant. Environ 10 % des émissions actuelles proviennent de trajectoires inefficaces. En ciblant cette faille, Thales entend proposer un “GPS du ciel” capable d'adapter les plans de vol en temps réel.Côté expérimentation, Singapour a déjà testé avec succès le ralentissement des avions avant leur entrée dans les zones de congestion. Une méthode qui pourrait s'avérer précieuse dans des zones denses comme l'Europe, le Moyen-Orient ou l'Asie du Sud-Est. Et les traînées de condensation ? Thales travaille là aussi. En partenariat avec la compagnie française Amelia, des vols ont été adaptés pour éviter les zones froides et humides propices à ces traînées. Le bilan est parlant : plus de 200 tonnes d'équivalent CO₂ évitées, et jusqu'à 40 % de réduction de l'impact climatique sur certains vols. L'Europe s'apprête d'ailleurs à imposer, dès 2028, la prise en compte des émissions non-CO₂. L'aviation entre ainsi dans une ère de régulation plus fine… et de technologies plus intelligentes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Le soleil, principale source d'énergie d'Europe ?

    Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 1:56


    C'est une première historique pour le continent européen : en juin dernier, l'énergie solaire a pris la tête du mix électrique de l'Union européenne. Selon les données du think tank britannique Ember, relayées par Libération, le photovoltaïque a généré 22,1 % de l'électricité dans l'UE sur le mois, dépassant de peu le nucléaire (21,8 %) et l'éolien (15,8 %). Un basculement symbolique, qui marque l'essor rapide des renouvelables en Europe. Cette performance s'explique à la fois par une météo particulièrement clémente et par la montée en puissance des installations solaires à travers l'Union. Treize pays ont même battu leur record national de production solaire. En tête de peloton, la Grèce : près de 40 % de son électricité en juin provenait du soleil. En comparaison, la France reste en retrait, avec 10 % de production solaire sur la même période.L'éolien n'est pas en reste : avec 15,8 % de la production, le mois de juin 2025 signe l'un de ses meilleurs scores historiques, juste après les 16,6 % atteints en mai. Quant au charbon, il poursuit son déclin. Il n'a représenté que 6,1 % du mix européen en juin, son plus bas niveau jamais enregistré. Même l'Allemagne et la Pologne, longtemps dépendantes de cette énergie fossile, voient leur part respective chuter à 12,4 % et 42,9 %.Mais attention à ne pas crier victoire trop tôt. Si le solaire progresse, le gaz aussi : sur le premier semestre 2025, son utilisation a augmenté par rapport à la même période en 2024. Résultat, les énergies fossiles ont fourni 23,6 % de l'électricité européenne en juin, contre 22,9 % un an plus tôt. En cause, une moindre disponibilité de l'hydroélectricité, elle aussi affectée par les conditions climatiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Meta dévoile un « béton magique » pour sauver la planète ?

    Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 2:03


    Le numérique fait rêver, mais il pollue. Et s'il y a bien un poste critique dans cette empreinte carbone, c'est la construction des centres de données. Ces usines à serveurs, gourmandes en béton, fleurissent à mesure que l'intelligence artificielle se généralise. Pour limiter les dégâts, Meta – la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp – tente une nouvelle approche : un béton optimisé… par une autre intelligence artificielle. Le groupe californien vient d'annoncer le développement, en partenariat avec la société Amrize, d'un nouveau béton à faible émission de carbone. La recette ? Des matériaux de substitution comme les cendres volantes ou les laitiers de haut fourneau, combinés grâce à un modèle d'optimisation basé sur le machine learning. Objectif : réduire les émissions de CO₂ de près de 35 % sans compromettre la solidité nécessaire aux centres de données.Car les chiffres sont parlants : la production de ciment représente à elle seule près de 10 % des émissions mondiales de CO₂. Pour Meta, chaque mètre carré gagné en carbone compte. L'intelligence artificielle utilisée repose sur l'optimisation bayésienne – une méthode mathématique qui simule et ajuste la composition du béton selon différents critères : résistance mécanique, temps de séchage, disponibilité locale des matériaux, etc. En clair, là où il fallait des semaines de tests, quelques jours suffisent désormais. Les résultats sont prometteurs : non seulement le béton est moins polluant, mais il serait aussi plus résistant et plus durable, capable de mieux encaisser les contraintes thermiques et mécaniques des data centers modernes. Cerise sur le gâteau : Meta publie en open source le code de son modèle d'optimisation, espérant entraîner le reste de l'industrie dans cette démarche plus verte. Cette stratégie s'inscrit dans un mouvement plus large. OpenAI, Google et d'autres multiplient les efforts pour rendre leurs infrastructures moins énergivores. Car une IA plus propre passe aussi par des fondations plus intelligentes… et plus durables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    La crise du cuivre menace nos semi-conducteurs ?

    Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 2:09


    C'est un métal discret mais indispensable. Présent dans nos téléphones, nos ordinateurs, nos voitures, et surtout dans les semi-conducteurs, le cuivre est devenu l'un des piliers de notre économie numérique et énergétique. Et pourtant, il est aujourd'hui en danger.Depuis les années 2000, 28 millions de tonnes de cuivre sont extraites chaque année à travers le monde, selon l'International Copper Association. Mais face à l'intensification des sécheresses, cette exploitation est de plus en plus menacée. Car extraire du cuivre, c'est aussi consommer énormément d'eau. 1 600 litres, rien que pour récupérer les 19 kilos nécessaires à une voiture thermique. Pour un véhicule électrique ? Il faut quatre fois plus. Et c'est bien là le problème. Le Chili, premier producteur mondial, fait face à des sécheresses chroniques, tout comme le Pérou, le Mexique ou encore la République démocratique du Congo. Des régions-clés pour le cuivre, et donc pour l'industrie électronique mondiale. En 2021, Taïwan, le plus gros producteur de semi-conducteurs, a connu une sécheresse sévère. Résultat : l'approvisionnement en cuivre a chuté, et avec lui, une partie de la chaîne économique mondiale.Selon PwC, d'ici 2035, un tiers du cuivre nécessaire à la production de semi-conducteurs pourrait ne plus être disponible. Et près de 60 % en 2050. Le tout, alors que la demande mondiale va exploser, poussée par les énergies renouvelables et l'électrification des transports. Quelles solutions ? Plusieurs pays misent sur la désalinisation de l'eau de mer, ou sur des matériaux alternatifs comme l'argent ou les nano-carbones. Mais surtout, le recyclage apparaît comme une priorité. En 2022, un tiers du cuivre utilisé dans le monde provenait déjà de matériaux recyclés. Et ce n'est pas anodin : recycler le cuivre permet d'économiser jusqu'à 80 % d'énergie par rapport à une extraction classique. Alors oui, les estimations parlent encore de 5 000 millions de tonnes en réserve. Mais ces chiffres reposent sur des scénarios très optimistes. Une chose est sûre : si notre consommation ne ralentit pas, ces réserves pourraient s'épuiser en à peine 30 ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    La rivière la plus sale d'Europe en pleine renaissance ?

    Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 2:12


    Il y a encore quelques décennies, impossible d'imaginer voir des martins-pêcheurs, des vanneaux huppés ou même des castors batifoler sur les rives de l'Emscher, au cœur de la Ruhr. Cette rivière allemande, qui serpente entre les anciennes zones minières de Duisbourg et Dortmund, était surnommée "l'égout à ciel ouvert de l'Allemagne industrielle". Aujourd'hui, c'est un tout autre tableau. Sur les berges, on croise des libellules, des demoiselles, des crevettes d'eau douce, et surtout, des promeneurs ravis. Car oui, l'Emscher revit.Le professeur Daniel Hering, écologue à l'université de Duisbourg, résume cette transformation en une phrase : « Autrefois, c'était un égout. Aujourd'hui, c'est une rivière. » Flashback. Au XIXe siècle, la révolution industrielle bat son plein. Mines de charbon, aciéries, usines... et une population en explosion. Les eaux usées, faute de réseau d'égout souterrain – les sols miniers étant trop instables – sont alors directement déversées dans l'Emscher. Résultat : une rivière canalisée, bétonnée, pestilentielle, et vectrice de maladies comme le choléra ou la typhoïde.Il faudra attendre l'effondrement de l'industrie charbonnière dans les années 1980 pour qu'un projet de réhabilitation voie le jour. L'objectif : dépolluer ce cours d'eau qui servait, selon le Guardian, de toilettes à plus de 2,5 millions de personnes. Le chantier est titanesque : une "autoroute de l'assainissement" de 51 kilomètres, 436 km de canalisations, quatre stations d'épuration... 5,5 milliards d'euros plus tard, l'eau est redevenue propre, les berges accueillantes, et la biodiversité florissante. Depuis 2021, plus aucun effluent ne se déverse dans la rivière. L'Emscher est aujourd'hui un symbole du ré-ensauvagement, un exemple inspirant alors qu'en Europe, moins de 4 masses d'eau sur 10 sont en bon état écologique. L'Union européenne entend restaurer 25 000 km de rivières d'ici 2030. Un objectif ambitieux, mais l'Emscher le prouve : la nature, quand on lui tend la main, sait revenir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Enfin des règles européennes pour la production d'hydrogène ?

    Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 2:38


    C'est une clarification très attendue que vient d'apporter la Commission européenne ce mardi 8 juillet 2025 : l'hydrogène "bas carbone" a désormais une définition officielle. Fini le flou artistique autour d'un hydrogène « pas tout à fait vert » mais « plus propre que le gris » – place à une méthodologie rigoureuse et un signal fort envoyé aux industriels comme aux investisseurs.Pour mériter ce label « bas carbone », l'hydrogène devra réduire d'au moins 70 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux combustibles fossiles classiques. Un seuil ambitieux, mais atteignable grâce à plusieurs technologies : du reformage du gaz naturel avec capture du CO₂, à l'électrolyse alimentée par une électricité peu carbonée. Contrairement à l'hydrogène vert, strictement réservé aux énergies renouvelables, la nouvelle définition prend en compte la diversité des mix énergétiques européens. Une approche plus pragmatique, saluée par de nombreux acteurs du secteur.Ce que Bruxelles propose, c'est aussi une méthode de calcul stricte. Toutes les émissions sont comptabilisées : production, transport, fuites de méthane, efficacité de la capture carbone… Une évaluation environnementale complète, sans passe-droit. Objectif : s'assurer que l'hydrogène ainsi labellisé joue vraiment son rôle dans la décarbonation. Et ce n'est pas un hasard. Car derrière ce cadre réglementaire, il y a une ambition stratégique européenne : utiliser l'hydrogène bas carbone dans des secteurs difficiles à électrifier. Aviation, transport maritime, industries lourdes… autant de domaines où l'Europe veut maintenir son avance technologique.Le commissaire à l'Énergie, Dan Jørgensen, parle d'un tournant : « L'hydrogène jouera un rôle clé dans la décarbonation de notre économie. » Et cette nouvelle règle apporte ce qu'il manquait jusqu'ici : de la clarté et de la prévisibilité pour les investisseurs. Le nouveau cadre s'appliquera aussi aux importations : tout hydrogène entrant sur le marché européen devra être certifié via des organismes tiers, les « Voluntary Schemes », déjà rompus à la vérification des carburants renouvelables. Prochaine étape : l'adoption formelle par le Parlement et le Conseil européen. Si tout va bien, les règles entreront en vigueur dans les mois qui viennent. Un pas décisif pour que l'Europe prenne enfin son envol dans l'économie de l'hydrogène. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Succès colossal de BYD en France ?

    Play Episode Listen Later Jul 13, 2025 2:32


    La dynamique est plus que positive pour BYD France. Un an à peine après son arrivée sur le marché hexagonal, le constructeur chinois s'impose comme un nouvel acteur à suivre de très près. Les chiffres du premier semestre 2025 parlent d'eux-mêmes : 5 908 voitures particulières immatriculées, soit davantage que sur toute l'année 2024, et une hausse de 211 % par rapport à la même période l'an dernier. Résultat : la part de marché de BYD en France atteint désormais 0,7 %, contre seulement 0,2 % au premier semestre 2024.Une performance d'autant plus remarquable que le marché automobile français est globalement en recul cette année. Mais pour BYD, les ventes sont portées par le Seal U DM-i, un SUV hybride doté de la technologie maison Super DM, qui représente plus de 30 % des immatriculations. Avec une autonomie théorique de 1 125 km, ce modèle séduit les conducteurs en quête de liberté sans passage obligatoire à la borne de recharge. Autre réussite, la berline électrique Seal, qui représente près d'un quart des ventes, avec près de 1 000 unités écoulées.Cette progression repose aussi sur une présence commerciale bien pensée : 64 points de vente à ce jour, des grandes villes aux DOM-TOM, avec de récentes ouvertures à Dunkerque, Châteauroux, ou encore Avignon. « Notre développement repose sur un réseau de partenaires solides, ancrés dans les territoires », souligne Emmanuel Bret, directeur adjoint de BYD France. Et pour le troisième trimestre 2025, BYD frappe fort côté tarifs. La Dolphin Surf, déjà écoulée à 420 exemplaires en un mois, voit son prix passer à 18 990 €, avec une offre de location à 199 €/mois sans apport. L'Atto 2 baisse de 5 000 €, et le Seal U DM-i descend à 34 490 €. Résultat : le portefeuille de commandes a explosé, en hausse de près de 500 % sur six mois. BYD ne cache pas ses ambitions : grâce à sa technologie hybride Super DM, la conquête du marché français ne fait que commencer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    L'Ademe vole au secours de l'industrie pour sa décarbonation ?

    Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 2:26


    Objectif : -35 % d'émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, -81 % d'ici 2050. C'est le cap fixé par la Stratégie nationale bas-carbone. Mais entre l'ambition et la réalité industrielle, il reste un monde à franchir. Pour y voir plus clair, l'Ademe – l'Agence de la transition écologique – a mis au point des Plans de Transition Sectoriels, ou PTS, véritables feuilles de route vers la décarbonation.Ces plans concernent neuf filières industrielles parmi les plus énergivores : acier, aluminium, ciment, verre, papier-carton, sucre, mais aussi trois piliers de la chimie – ammoniaque, éthylène et chlore. Des secteurs centraux, comme le rappelle Adeline Pillet, coordinatrice Innovation et Prospective à l'Ademe, dans un podcast du média Futura : « Ce sont des filières essentielles à des activités-clés comme la construction, l'énergie, les transports ou les biens de consommation. Elles pèsent pour plus de la moitié des émissions industrielles de gaz à effet de serre. »Ces plans s'appuient sur une analyse croisée : technologies de décarbonation, mix énergétique, captage et stockage de CO₂, efficacité matière, évolution des marchés, impacts sociaux et coût de la transition. Le tout avec un mot d'ordre : anticiper, hiérarchiser, agir. « On a volontairement élaboré des scénarios très contrastés, pour aider les industriels à faire les bons choix dès maintenant », explique Adeline Pillet.Les PTS servent aussi aux pouvoirs publics, en éclairant les politiques industrielles à moyen et long terme. Tous les acteurs de ces filières ont été consultés. Car au-delà de l'écologie, la décarbonation se veut triple opportunité : « Une opportunité de compétitivité, une opportunité de souveraineté, et bien sûr un impératif environnemental. » Coût de l'opération ? Environ 30 milliards d'euros d'ici 2050, dont un tiers avant 2030. Un investissement massif, déjà amorcé via les dispositifs de France 2030 et des aides de l'État. « Oui, ça va coûter cher », conclut Adeline Pillet. « Mais le coût de l'inaction sera bien plus élevé, surtout avec la hausse attendue du prix de l'énergie et du carbone. » Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Des bactéries pour détruire les polluants éternels ?

    Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 3:12


    Ils sont partout, invisibles et redoutables. Les PFAS – pour substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées – sont ces composés chimiques utilisés dans les poêles antiadhésives, les vêtements imperméables ou encore les emballages alimentaires. Leur particularité ? Ils ne se dégradent presque jamais. On les surnomme donc les « polluants éternels ». Résultat : ils s'accumulent dans l'environnement, dans notre alimentation, dans notre eau, et même… dans notre organisme.Le hic, c'est que ces substances sont loin d'être inoffensives. Baisse de la fertilité, troubles du développement, risques accrus de cancers ou de maladies cardiovasculaires : la liste des effets nocifs s'allonge. Et malgré la prise de conscience, peu de solutions existent pour éliminer ces toxines une fois qu'elles sont en nous. « Compte tenu de la menace pour la santé humaine, il est préoccupant qu'aussi peu de mesures soient prises pour en débarrasser notre corps », déplore le toxicologue Kiran Patil, de l'université de Cambridge.Mais une lueur d'espoir pourrait bien venir… de notre ventre. Des chercheurs britanniques viennent de publier dans Nature Biology une découverte intrigante : certaines bactéries intestinales, naturellement présentes chez l'humain, seraient capables d'absorber les PFAS. Testées chez la souris, neuf de ces espèces ont réussi à capter jusqu'à 74 % des polluants présents, avant d'être éliminées… dans les selles. Mieux : plus les souris étaient exposées aux PFAS, plus les bactéries redoublaient d'efficacité, gardant un taux d'absorption constant.C'est donc une piste sérieuse : et si notre microbiome intestinal pouvait servir de barrière naturelle contre ces polluants chimiques ? Pour le vérifier, des essais sur l'humain seront nécessaires. En attendant, les chercheurs de Cambridge ont créé une start-up, Cambiotics, pour développer des probiotiques sur mesure, capables de booster ces bactéries bénéfiques dans notre flore intestinale. Mais la prudence reste de mise. Ces compléments ne verront pas le jour avant plusieurs années. En attendant, les chercheurs recommandent de limiter l'usage de produits contenant des PFAS, de privilégier des ustensiles de cuisine non traités, et d'installer un filtre à eau adapté. Car si ces substances ont longtemps été jugées sûres, on sait aujourd'hui qu'elles agissent comme un poison lent, silencieux mais tenace. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Google à fond sur la fusion nucléaire ?

    Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 2:35


    Et si le futur des data centers passait par… le soleil ? Pas celui qui brille au-dessus de nos têtes, mais celui qui brûle au cœur des réacteurs de demain. Google vient en tout cas de faire un pari audacieux : celui de la fusion nucléaire. Lundi 30 juin, la firme de Mountain View a annoncé un partenariat stratégique avec Commonwealth Fusion Systems, une start-up issue du prestigieux MIT, pour alimenter ses infrastructures numériques avec une énergie propre, sûre… et encore largement expérimentale.L'objectif ? Répondre à l'explosion de la consommation énergétique provoquée par l'intelligence artificielle. Les data centers, déjà très gourmands, voient leurs besoins décupler avec l'essor des modèles de plus en plus puissants. Et pour Google, la fusion nucléaire pourrait bien être la solution miracle. Mais attention : la fusion, ce n'est pas la fission. Alors que la fission brise un atome lourd pour libérer de l'énergie, la fusion assemble deux atomes légers, comme l'hydrogène, pour créer un noyau plus lourd, libérant au passage une énergie colossale… sans déchets radioactifs à long terme. C'est le processus qui alimente le soleil. Et jusqu'ici, personne n'a encore réussi à l'exploiter de façon commerciale.C'est là qu'intervient Commonwealth Fusion Systems, avec son projet ARC, une installation de 400 mégawatts prévue en Virginie. Le principe ? Utiliser des aimants ultra-puissants pour maintenir un plasma à des températures extrêmes, et tenter de déclencher la fameuse réaction. Google s'est d'ores et déjà engagé sur 200 mégawatts issus de cette future centrale, soit de quoi alimenter une petite ville. Un investissement important — dont le montant reste confidentiel — mais aussi un pari technologique risqué, comme le reconnaît Michael Terrell, responsable de l'énergie avancée chez Google : « Il reste de sérieux défis physiques et techniques ». Le patron de CFS, Bob Mumgaard, évoque une phase d'apprentissage cruciale avant toute industrialisation. Car même si le laboratoire Lawrence Livermore a brièvement atteint un gain énergétique net en 2022, le reproduire durablement est encore loin d'être acquis. Mais Google y croit. Déjà présent dans la levée record de 1,8 milliard de dollars en 2021, le géant renforce aujourd'hui son soutien. Une preuve de confiance, et un signal fort : pour nourrir l'IA, il faudra peut-être apprivoiser le feu des étoiles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Elon Musk importe une centrale électrique pour alimenter son centre de donnée ?

    Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 2:06


    Tout ce qu'Elon Musk touche semble prendre une dimension hors norme. Et l'intelligence artificielle n'échappe pas à la règle. Sa société xAI, à l'origine du chatbot Grok, veut frapper un grand coup avec un projet aussi ambitieux qu'inédit : construire un data center baptisé Colossus 2, capable d'intégrer jusqu'à un million de GPU NVIDIA dernière génération. Un mastodonte technologique… qui nécessite une énergie tout aussi colossale.Selon Dylan Patel, analyste chez SemiAnalysis, xAI ne compte pas attendre que les infrastructures suive. L'entreprise serait sur le point d'acheter une centrale électrique à l'étranger, pour la rapatrier aux États-Unis. Une opération peu conventionnelle, mais validée noir sur blanc par Elon Musk lui-même sur son réseau social X.Pourquoi un tel choix ? Tout simplement parce qu'il serait impossible de construire une centrale à temps sur le sol américain pour alimenter le futur centre de données. Les délais de construction, notamment pour une centrale nucléaire, se chiffrent en années — parfois jusqu'à dix. Impossible donc, pour un projet prévu à très court terme. D'où l'idée de racheter une centrale déjà existante, probablement une centrale à cycle combiné gaz, plus rapide à redémarrer. Une décision qui en dit long sur l'urgence énergétique du projet : à pleine puissance, Colossus 2 pourrait consommer entre 1 400 et 1 900 gigawatts. C'est l'équivalent de la consommation de près de 1,9 million de foyers américains. Avec cette annonce, Elon Musk montre une nouvelle fois que la course à l'intelligence artificielle passe désormais aussi… par une course à l'énergie. Une fuite en avant technologique qui, pour fonctionner, pourrait bien nécessiter d'avoir sa propre centrale sous le bras. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Des voitures Xiaomi meilleures que Tesla en Chine ?

    Play Episode Listen Later Jul 6, 2025 2:06


    Xiaomi continue de bousculer les codes. Le géant chinois des smartphones s'impose désormais dans l'univers automobile. Après un premier coup d'essai remarqué avec la berline électrique SU7, voici son tout premier SUV familial : le Xiaomi YU7. Et avec lui, une ambition claire : rivaliser frontalement avec Tesla sur le marché chinois… et au-delà.Commercialisé depuis quelques jours, le YU7 frappe fort dès son prix. 253 500 yuans pour le modèle de base — environ 30 200 euros —, soit 10 000 yuans de moins que le Tesla Model Y en Chine. Et pourtant, Xiaomi promet plus : une autonomie impressionnante de 835 kilomètres, contre seulement 593 pour le SUV de Tesla. En haut de gamme, le tarif grimpe à 329 900 yuans, soit près de 39 300 euros, mais les performances suivent : meilleure accélération et vitesse de charge optimisée.Et le public chinois ne s'y est pas trompé. À peine lancé, le YU7 a pulvérisé les compteurs : 200 000 commandes en trois minutes, 300 000 en une heure. Des chiffres vertigineux, qui éclipsent même le record de Tesla avec la Model 3, qui avait atteint 115 000 précommandes… en 24 heures. C'est un succès fulgurant dont Lei Jun, le patron de Xiaomi, s'est félicité dans une vidéo publiée en ligne. Il faut dire que le marché chinois est devenu le nerf de la guerre mondiale de la voiture électrique, et Xiaomi entend bien s'y ancrer durablement. Pour l'instant, le YU7 reste réservé à la Chine. Mais Xiaomi voit plus loin : cap sur l'Europe à l'horizon 2027. Tesla est prévenu : le combat des titans de l'électrique ne fait que commencer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Pause estivale : retour des épisodes le 6 juillet !

    Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 0:56


    Choses à Savoir Tech Verte fait une petite pause pour faire le plein et vous accompagner tout l'été, avant d'entamer une nouvelle saison à vos côtés ! Retour des épisodes le 6 juillet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Les ondes planétaires, le pire ennemi de ma météo ?

    Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 2:23


    70 000 morts. C'est le terrible bilan de la canicule de 2003 en Europe. Et derrière ce drame, un phénomène méconnu du grand public : les ondes planétaires. Invisibles à l'œil nu, ces ondes se forment dans les grands courants atmosphériques et océaniques qui traversent notre planète. Quand elles s'emballent, les conséquences deviennent explosives.Habituellement, ces ondes circulent tranquillement. Mais il arrive qu'elles s'amplifient, notamment en été, ou même à l'automne. Le courant-jet, ce fleuve d'air rapide qui serpente dans la haute atmosphère, se met alors à onduler fortement, comme une corde qu'on agite. Et quand cette onde se bloque, parfois pendant plusieurs semaines, les extrêmes météo se figent sur place : canicules persistantes ici, pluies diluviennes là-bas.Les climatologues parlent d'amplification quasi résonante, ou QRA. Michael Mann, célèbre chercheur à l'université de Pennsylvanie, se souvient de l'été 2018 : un anticyclone stationné à l'ouest des États-Unis, une dépression bloquée à l'est. Résultat : incendies monstres et sécheresse d'un côté, pluies torrentielles de l'autre. Mann est coauteur d'une étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, qui révèle que ces blocages deviennent trois fois plus fréquents depuis 75 ans. Une multiplication directement liée au réchauffement climatique. Pourquoi ? Parce que l'Arctique fond à vitesse grand V, réduisant l'écart de température avec les tropiques. Résultat : les grands courants s'affaiblissent, rendant les ondes plus paresseuses, plus enclines à se figer. Autre facteur en jeu : le contraste entre la terre et l'océan, qui renforce encore cette instabilité. Résultat : les systèmes météo n'avancent plus, piégeant la chaleur ou les pluies sur une même zone.Et ce n'est pas tout. El Niño, ce phénomène de réchauffement du Pacifique, vient encore brouiller les cartes. Lorsqu'il s'installe, comme en 2024, il modifie la structure du courant-jet, favorisant l'apparition de ces fameuses QRA. Ce qui inquiète les chercheurs : les pics de QRA surviennent souvent après un El Niño intense. Et comme l'été 2024 en a connu un particulièrement fort… La météo de cet été pourrait bien être plus extrême que jamais. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Le Hellfest : une catastrophe écologique ?

    Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 2:11


    Chaque été, la ville de Clisson, près de Nantes, devient l'épicentre mondial du rock et du métal. Le Hellfest, c'est plus de 200 000 fans, 180 groupes, et une atmosphère unique qui fait vibrer la Loire-Atlantique au rythme des guitares saturées. Mais derrière le son, les cris et la fête, le réveil climatique gronde. L'édition 2024 a affiché un bilan carbone de 17 033 tonnes de CO₂, dont 75 % liés aux déplacements des festivaliers. Un chiffre qui fait tache dans un monde en quête de sobriété.Face à ces critiques, le Hellfest 2025 entame une mue verte. Ses organisateurs veulent faire du festival un laboratoire d'écologie appliquée, sans renoncer à l'énergie qui le caractérise. Concrètement, plusieurs initiatives ont été mises en place. D'abord, les festivaliers peuvent désormais estimer leur propre empreinte carbone et la compenser en finançant la plantation d'arbres. Le covoiturage est facilité via une plateforme dédiée, et le train à 5 euros est proposé dans toute la région. Exit le plastique à usage unique, remplacé par des matériaux compostables ou recyclables.Côté énergie, 20 % provient désormais de sources vertes, grâce à des groupes électrogènes à biocarburant et des panneaux solaires. Les déchets ne sont pas en reste : 72 % sont revalorisés, et les 160 tonnes de biodéchets sont transformées en compost pour l'agriculture. Sur le terrain social, le festival soutient des associations engagées, comme Savage Lands, une ONG métal au service de la biodiversité.Le Hellfest veut aller plus loin encore, en devenant un catalyseur de changement, en partenariat avec des experts du climat. Objectif : faire du site un exemple reproductible, et faire rimer musique extrême avec engagement environnemental. Une chose reste cependant hors de portée : la gestion du bilan carbone des artistes internationaux en tournée. Mais à Clisson, l'enfer se transforme peu à peu en un paradis d'innovations vertes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Découverte d'une roche créée par la pollution humaine ?

    Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 1:55


    Direction les côtes anglaises, dans la région de Cumbria, où une étonnante découverte vient une nouvelle fois illustrer l'impact de l'homme sur la nature. Là-bas, des chercheurs ont identifié une nouvelle roche… formée à partir de déchets industriels. Un matériau solide, semblable à une pierre naturelle, mais né de l'abandon de résidus de fonderie en bord de mer.L'étude, publiée en avril dans la revue Geology, révèle un fait troublant : cette roche s'est formée en seulement 35 ans. En fouillant un bloc, les scientifiques ont découvert un rivet de canette en aluminium, daté d'après 1989. C'est ce détail qui a permis de dater cette formation géologique ultrarapide – un rythme jamais vu dans la nature, où ce genre de processus prend généralement des milliers d'années. Comment expliquer cette rapidité ? En laboratoire, les chercheurs ont identifié dans ces déchets des éléments hautement réactifs : calcium, fer, magnésium, manganèse. Au contact de l'air marin et de l'eau salée, ces composants créent une sorte de ciment naturel, soudant les particules ensemble et donnant naissance à une roche compacte.Et ce phénomène n'est pas isolé. À Madère, ce n'est pas une roche mais une croûte plastique qui se forme depuis 2016. Le plastique fondu – surtout du polyéthylène – chauffé par le soleil et poli par les vagues, s'incruste directement dans les rochers du littoral. Résultat : 10 % de certaines zones rocheuses sont désormais recouvertes d'une fine couche synthétique… indétachable. Ces formes géologiques artificielles ne sont pas sans conséquence. Elles modifient les écosystèmes côtiers, perturbent les équilibres naturels entre les roches, les algues et la faune, et relâchent des microplastiques en continu dans l'environnement marin. Des marqueurs inquiétants d'un monde où la pollution humaine façonne désormais la géologie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    AMD, leader écolo du monde de la tech ?

    Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 2:27


    Ce n'est plus un simple objectif, c'est une véritable course à l'efficacité énergétique qu'AMD est en train de gagner. Le géant américain des semi-conducteurs, connu pour ses processeurs et cartes graphiques, vient d'annoncer avoir largement dépassé son propre défi environnemental lancé en 2021 : améliorer par 30 l'efficacité énergétique de ses puces pour l'IA et le calcul haute performance (HPC) entre 2020 et 2025.Résultat ? Objectif atteint… et même pulvérisé. Les dernières générations de puces AMD sont 38 fois plus efficaces que celles de 2020. Un bond technologique colossal qui se traduit par 97 % d'énergie consommée en moins. Concrètement, les émissions de CO₂ liées à l'entraînement d'un modèle d'intelligence artificielle passent de 3 000 à 100 tonnes. Et là où il fallait auparavant 275 racks de serveurs, un seul suffit aujourd'hui. Des chiffres qui font tourner la tête. Pour en arriver là, AMD a mis le paquet : innovations architecturales, optimisation des performances par watt, et une ingénierie de précision sur l'ensemble de ses produits, CPU comme GPU. Une stratégie efficace qui confirme sa volonté de concilier performance informatique et responsabilité environnementale.Mais AMD ne s'arrête pas là. La firme annonce déjà son prochain objectif pour 2030 : multiplier par 20 l'efficacité énergétique à l'échelle du rack, par rapport à 2024, pour l'entraînement et l'inférence en intelligence artificielle. Une ambition trois fois plus élevée que les progrès moyens du secteur sur la période 2018-2025. Et ce n'est pas tout : AMD estime que si ses matériels sont déjà très performants, le travail des développeurs pourrait amplifier les gains jusqu'à un facteur 5. Au total, la formation d'un modèle IA pourrait devenir 100 fois plus économe en énergie d'ici 2030. Pour y parvenir, AMD prévoit de repenser l'ensemble de sa chaîne de production : processeurs, mémoire, réseau, stockage, et surtout une co-conception étroite entre matériel et logiciels. L'objectif est clair : faire de l'IA une technologie à la fois plus puissante et plus respectueuse de la planète. Avec cette stratégie audacieuse, AMD espère entraîner tout le secteur dans son sillage. La société mise sur des normes ouvertes et sur la collaboration avec ses partenaires pour continuer à faire avancer une IA plus verte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Une mise à jour (très) utile pour Google Maps cet été ?

    Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 2:22


    Bonne nouvelle pour les voyageurs écolos : Google Maps se met au vert, et ce n'est pas qu'une figure de style. L'application évolue pour encourager des modes de déplacement plus durables dans les grandes villes européennes, avec des fonctionnalités taillées sur mesure pour limiter notre empreinte carbone.Au cœur de ces nouveautés : des suggestions d'itinéraires alternatifs. Si le trajet à pied, à vélo ou en transports en commun est aussi rapide que la voiture, Maps le proposera en priorité. Une fonction déjà active dans plus de 60 villes, et bientôt étendue à des capitales comme Copenhague, Stockholm ou Varsovie. D'après Yaël Maguire, responsable de Google Maps, ces suggestions ont déjà permis d'éviter des dizaines de millions de trajets en voiture. Un impact mesurable sur la pollution urbaine. Pour les cyclistes, l'application devient un véritable GPS intelligent : pistes cyclables, dénivelés, trafic, tout y est. Ces données, fournies par les collectivités locales, s'affichent désormais dans neuf grandes villes européennes, dont Rome, Milan, Madrid ou encore Bruxelles. Résultat : 125 000 kilomètres de pistes couvertes dans le monde.Les piétons ne sont pas oubliés : quand la marche est aussi rapide que la voiture, l'app propose un itinéraire piéton détaillé, avec les durées et les éventuelles correspondances en transports. Une manière simple d'encourager la mobilité douce. Et pour ceux qui restent en voiture ? Google Maps vous propose l'itinéraire le plus économe en carburant, si ce n'est pas déjà le plus rapide. Cette fonction, disponible mondialement, est déjà utilisée par 500 millions de trajets par mois, permettant d'économiser 2,7 millions de tonnes de CO₂ en 2024. L'équivalent de 630 000 voitures thermiques retirées de la circulation pendant un an. Autre nouveauté : les alertes sur les zones à faibles émissions, comme à Londres ou Berlin. L'app indique si votre véhicule est autorisé à y entrer et propose un trajet alternatif si nécessaire. Cette fonction sera bientôt disponible pour plus de 1 000 zones à travers l'Europe, notamment en Autriche, en Italie ou en Suède. Enfin, Google ne s'arrête pas là. Son projet Green Light, basé sur l'IA, optimise les feux de circulation pour fluidifier le trafic. Testé à Vilnius en Lituanie, il est déjà déployé dans 20 villes sur 4 continents. Une chose est sûre : Google ne se contente plus de vous guider… Il veut aussi réduire votre empreinte carbone, virage après virage. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Une voiture électrique pollue autant que trois hybrides ?

    Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 2:45


    Et si l'électrique n'était pas toujours la meilleure option pour la planète ? C'est le pavé dans la mare lancé par Akio Toyoda, président du conseil d'administration de Toyota, dans une déclaration choc reprise par Automotive News. Selon lui, « neuf millions de voitures électriques ont le même impact carbone que 27 millions d'hybrides ». Un chiffre qui bouscule bien des idées reçues… et qui mérite qu'on s'y arrête.Le raisonnement de Toyota s'appuie sur le contexte énergétique japonais. Là-bas, l'électricité reste largement produite à partir du charbon et du gaz. Résultat : recharger une voiture électrique au Japon revient, en réalité, à consommer une énergie très carbonée, bien plus qu'en France, au Canada ou en Scandinavie. « Si nous avions produit 9 millions de VE au lieu d'hybrides, cela aurait accru les émissions de CO₂ », résume Toyoda. Et ce n'est pas tout. La voiture électrique démarre avec un handicap carbone. Selon une étude parue dans IOP Science, la fabrication d'un véhicule électrique génère entre 11 et 14 tonnes de CO₂, contre 6 à 9 tonnes pour une voiture hybride ou thermique. En clair, avant même de rouler, l'électrique pollue déjà plus.Mais dès que la voiture quitte l'usine, la situation s'inverse progressivement. Zéro émission à l'échappement pour l'électrique, contre un usage régulier de l'essence pour les hybrides. Le Laboratoire national d'Argonne (États-Unis) a calculé qu'une voiture électrique devait parcourir environ 31 000 kilomètres pour compenser ses émissions de fabrication. Une étude publiée dans Nature fixe ce seuil à 45 000 kilomètres. Et tout dépend du mix énergétique. Une Tesla Model Y, conduite en Virginie-Occidentale (où l'électricité est très carbonée), produit 149 grammes de CO₂ par mile. Une Toyota Prius Plug-In en génère… 177. Mais à Los Angeles, où l'électricité est plus propre, la Tesla tombe à 80 grammes par kilomètre, contre 130 pour la Prius. La messe est dite.Conclusion ? L'électrique devient plus vertueux au fil du temps, et même aussi performant que l'hybride dès deux ans de conduite selon IOP Science. Mais tout dépend du pays, de l'usage… et du conducteur. Pour Toyota, la solution n'est pas unique. Le constructeur mise sur une stratégie multi-technologique : thermique propre, hybride, hydrogène et électrique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    La SNCF mise sur l'IA pour détecter ses pannes ?

    Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 2:26


    La SNCF, souvent moquée pour ses retards, cache pourtant un véritable trésor technologique. Et à VivaTech, l'un de ses artisans, Pierre Audier, data scientist depuis 2017, nous ouvre les coulisses d'un chantier discret mais capital : la maintenance prédictive des trains. Un pari sur l'anticipation, où les données deviennent des signaux faibles annonciateurs d'incidents à venir.Chaque jour, 360 trains NAT — ces rames Transiliennes dernier cri — sillonnent l'Île-de-France en bavardant en silence. Des centaines de capteurs surveillent la pression des compresseurs, la température de la clim, la tension électrique, la position des portes… Et toutes ces données sont aspirées, analysées, triées pour traquer les premiers signes de faiblesse. Comme cette simple marche pour personnes à mobilité réduite qui, si elle reste bloquée, peut immobiliser un train entier.Pas de boule de cristal ici, mais une logique prévisionnelle pragmatique : des signaux de défaillance détectés quelques jours ou semaines à l'avance. « Une porte qui met un peu plus longtemps à s'ouvrir… Un comportement qui change. Ce sont des indices », explique Pierre Audier. L'idée n'est pas de tout réinventer, mais d'optimiser les processus existants, sans bousculer les habitudes, ni créer de résistance interne. Les trains NAT incarnent cette mutation : un kilomètre de câbles par mètre de rame, et des données analysées en différé, toutes les deux à huit heures. Ce n'est pas du temps réel, mais c'est suffisant pour organiser une maintenance planifiée et ciblée, évitant les urgences.Et demain ? Les volumes de données explosent. Un train nouvelle génération, comme le TGVM, peut produire plusieurs gigas par jour. D'où l'enjeu de traitements distribués dans le cloud et l'essor d'algorithmes de clustering, capables de grouper les anomalies similaires. Comme un médecin qui diagnostiquerait des milliers de patients en simultané, l'IA détecte la courroie détendue ou la porte un peu lente avant la panne franche. Résultat : des trains immobilisés moins longtemps, des ateliers moins saturés, et un service plus fluide pour les voyageurs. En clair, moins de retards, plus de prévoyance, et une SNCF qui, loin des clichés, trace sa route sur les rails de l'innovation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Les engrais organiques facilitent le stockage du carbone dans le sol ?

    Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 2:36


    Et si la solution à la crise climatique se trouvait… sous nos pieds ? Une étude scientifique majeure, menée par l'Université d'État du Kansas, remet l'agriculture au cœur du combat climatique – mais pas n'importe laquelle. Ici, pas de chimie de synthèse ni d'approche industrielle : c'est l'agriculture régénératrice, nourrie d'amendements organiques, qui montre sa force.Après 22 ans d'observation sur des parcelles de maïs cultivées sans labour et enrichies uniquement de compost et autres matières organiques, les résultats sont sans appel : ces sols stockent beaucoup plus de carbone que ceux nourris aux engrais chimiques. Et ce stockage est durable. Grâce à une technologie de pointe – la lumière synchrotron –, les chercheurs ont pu observer à l'échelle moléculaire comment le carbone organique s'enchevêtre avec les minéraux du sol pour former des liaisons stables, enfermées dans des micropores. Autrement dit, ce carbone ne bouge plus, ne s'évapore pas, il reste piégé pour longtemps.Les avantages ? Ils dépassent la seule question climatique. Ces terres riches en matière organique retiennent mieux l'eau, abritent une biodiversité souterraine florissante, et voient leur structure s'améliorer, saison après saison. Un vrai cercle vertueux, à l'opposé des sols appauvris par les traitements chimiques. « Les amendements organiques nourrissent le sol, pas seulement la plante », résume sobrement le Dr Ganga Hettiarachchi, responsable de l'étude. Derrière cette phrase, une idée simple mais puissante : changer de paradigme. L'agriculture ne doit plus être une source d'émissions, mais un puits de carbone actif.Pour comprendre ce phénomène, les chercheurs ont collaboré avec les plus grandes infrastructures de microscopie à rayons X, au Canada et aux États-Unis. Leurs observations confirment que le carbone organique s'intègre intimement à la matrice minérale du sol, formant des complexes extrêmement résistants à la dégradation. Ce mécanisme ouvre la voie à une agriculture qui capte le CO₂ au lieu de l'émettre. Cette recherche publiée dans le Soil Science Society of America Journal ne reste pas théorique. Elle appelle à une transformation des pratiques agricoles : moins d'intrants chimiques, plus de rotations de cultures, une meilleure gestion des résidus, et une valorisation du compost. Bref, redonner vie au sol pour restaurer la planète. Dans cette bataille, le fumier et le compost ne sont plus des reliques d'un autre temps. Ils deviennent les outils modernes d'une agriculture plus durable, plus autonome, et surtout, plus résiliente. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Une batterie à sable pour chauffer toute une ville ?

    Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 1:59


    Et si le sable devenait l'une des clés de la transition énergétique ? Ce n'est plus un rêve de laboratoire : en Finlande, c'est désormais une réalité bien concrète. Il y a deux ans, Polar Night Energy testait alors une batterie thermique à base de sable dans une petite ville du pays. L'unité était modeste, un simple démonstrateur de 8 MWh. Mais aujourd'hui, le projet a changé d'échelle. La ville de Pornainen, au nord d'Helsinki, vient de mettre en service une version douze fois plus puissante. Et ce n'est plus un prototype : c'est un outil industriel.La structure, haute d'une dizaine de mètres et large de quatre, contient 100 tonnes de sable chauffées à plus de 600 degrés grâce à des résistances électriques alimentées par du solaire, de l'éolien, ou le réseau. L'énergie ainsi stockée est restituée sous forme de chaleur, injectée dans le réseau de chauffage urbain au moment où la demande grimpe. Pas de combustion, pas de gaz, pas de fioul : que de la chaleur propre et locale.Le système peut fournir jusqu'à 1 MW en puissance de décharge, pour un total de 100 MWh de stockage thermique. Assez pour chauffer tous les bâtiments publics, logements collectifs et infrastructures de Pornainen pendant plusieurs jours en hiver. Le maire, Kimmo Kainulainen, est clair : « La combustion n'est pas une option ». Depuis l'arrêt des importations de gaz russe, la ville cherchait une solution durable et indépendante. Ce système l'est à tous les niveaux : pas de matériaux rares, pas de pièces fragiles, pas de consommables. Le sable ne s'use pas. L'entretien se limite à surveiller l'isolation et les capteurs. Et surtout : la production reste publique, gérée par le fournisseur local LämpöYkkönen. Une fois l'installation amortie, les surplus d'électricité stockés couvrent les pics de consommation sans surcoût pour les habitants. Et Polar Night Energy ne compte pas s'arrêter là. Prochaine étape : améliorer encore l'efficacité du système, mieux piloter la charge, et peut-être un jour… déployer ces batteries de sable dans des villes beaucoup plus grandes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Une requête ChatGPT consomme à peine une cuillère à café d'eau ?

    Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 2:00


    Depuis l'explosion de l'intelligence artificielle il y a un peu plus de deux ans et demi, un débat monte doucement… mais sûrement : et si l'IA était une ogresse insatiable… en eau ? Entre la puissance de calcul et le refroidissement des serveurs, certains rapports affirment que chaque requête IA consommerait des litres d'eau. Une idée devenue presque virale : générer une image, un texte, une réponse... et, en coulisses, vider un verre – voire une bouteille entière. Mais voilà que Sam Altman, le patron d'OpenAI, vient de publier une note de blog pour défendre sa créature, ChatGPT. Selon lui, les rumeurs seraient très exagérées. Une requête moyenne, écrit-il, consommerait 0,000085 gallon d'eau, soit environ 0,32 millilitre, « à peu près un quinzième de cuillère à café ». Et en énergie ? Environ 0,34 wattheure, « l'équivalent d'un four allumé pendant une seconde », ajoute-t-il.Des chiffres qui se veulent rassurants… mais qui interrogent. Car Sam Altman ne cite aucune source précise, et ses estimations entrent en contradiction avec d'autres études indépendantes. On se souvient, par exemple, des fameux « Starter Packs » générés par IA, qui auraient nécessité entre 2 et 5 litres d'eau par image. Le Washington Post, de son côté, avançait qu'un simple e-mail écrit par GPT-4 mobiliserait l'équivalent d'une bouteille d'eau.Alors, qui croire ? Le patron d'OpenAI, bien décidé à minimiser l'impact environnemental de son outil ? Ou les experts qui tirent la sonnette d'alarme ? Une chose est sûre : derrière chaque requête, il y a une réalité matérielle. L'intelligence artificielle n'est pas une magie éthérée… Elle est bien ancrée dans le monde physique. Et ce monde, lui, a soif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Le satellite Swot, va révolutionner l'océanographie ?

    Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 2:44


    Depuis son lancement en décembre 2022, le satellite Swot — pour Surface Water and Ocean Topography — n'en finit plus d'étonner les scientifiques. Fruit d'une collaboration entre la NASA et le CNES, ce bijou technologique franco-américain scrute les eaux de notre planète avec une précision inégalée. Océans, lacs, rivières : Swot cartographie tout, et surtout, autrement.Ce qui fait sa force, c'est sa capacité à mesurer les hauteurs d'eau sur une bande de 120 kilomètres de large — 60 kilomètres de chaque côté de son orbite — là où les anciens satellites altimétriques, comme TOPEX/Poseidon lancé en 1992, ne captaient qu'un seul point à la verticale. Résultat : une vision beaucoup plus fine de la dynamique océanique. Et cela change tout. Car non, l'océan n'est pas une surface plane. Il est constellé de creux et de bosses, de quelques dizaines de centimètres, révélateurs de courants, d'échanges de chaleur, et de captation du CO₂. Jusque-là, les scientifiques ne pouvaient observer que les mouvements à grande échelle, d'environ 200 kilomètres. Swot, lui, détecte des tourbillons de seulement quelques kilomètres : la fameuse submésoéchelle. Et c'est précieux. Non seulement pour comprendre le climat, mais aussi pour la biodiversité. « Ce sont justement dans ces petites structures que l'activité biologique est la plus intense », explique Yannice Faugère, ingénieur au CNES. Swot permet ainsi de mieux cibler les missions en mer et de croiser ses données avec d'autres satellites, notamment ceux qui analysent la couleur de l'eau.Autre prouesse : la bathymétrie, ou la cartographie des fonds marins. Swot détecte les infimes déformations de surface provoquées par des montagnes sous-marines. Grâce à cette capacité, il a déjà révélé de nouveaux reliefs au large du Pérou. Une équipe américaine estime même que le nombre de monts sous-marins pourrait passer de 44 000 à 100 000, rien qu'avec les données de Swot. Et ce n'est qu'un début. Swot améliore déjà les modèles océaniques de 15 à 20 %. À l'horizon 2035, l'ESA prévoit de lancer deux satellites de même type pour le programme Copernicus. Objectif : anticiper l'état des océans comme on prévoit aujourd'hui la météo.Enfin, les applications concrètes ne manquent pas. La start-up française Amphitrite, par exemple, développe des outils pour guider les cargos vers des courants favorables, avec à la clé jusqu'à 10 % de carburant en moins. Mieux comprendre l'océan, c'est mieux protéger notre planète. Et Swot s'impose déjà comme un allié indispensable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Une étrange créature découverte à Tchernobyl ?

    Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 1:53


    Dans les terres abandonnées autour de Tchernobyl, là où la nature semble figée depuis la catastrophe de 1986, les scientifiques ont découvert un organisme hors du commun. Son nom : Cladosporium sphaerospermum, un champignon microscopique capable de prospérer dans l'un des environnements les plus hostiles de la planète.Ce qui intrigue les chercheurs ? Ce champignon se nourrit littéralement de radioactivité. Grâce à un processus étonnant, baptisé radiosynthèse, Cladosporium sphaerospermum capte les rayonnements ionisants, comme les rayons gamma, et les convertit en énergie chimique, un peu à la manière dont les plantes utilisent la lumière du soleil via la photosynthèse. La clé de ce mécanisme : la mélanine, un pigment qu'on retrouve aussi chez l'humain, et qui nous protège des rayons UV. Mais chez ce champignon, la mélanine va plus loin : elle absorbe la radioactivité et la transforme en carburant. Une aptitude documentée dès 2007 dans Plos One, puis confirmée en 2008 dans Nature.Et ce n'est pas tout : Cladosporium sphaerospermum a été envoyé dans l'espace, à bord de la Station spatiale internationale. Résultat ? Une croissance encore plus rapide dans cet environnement baigné de radiations cosmiques. De quoi faire rêver les ingénieurs de la NASA. Pourquoi un tel intérêt ? Ce champignon pourrait un jour dépolluer des sites radioactifs… ou même protéger les astronautes. Selon les calculs des chercheurs, une simple couche de 21 centimètres de ce champignon suffirait à bloquer les radiations martiennes. Une piste sérieuse pour les futures missions habitées vers Mars. Une découverte fascinante, à la frontière entre science-fiction et réalité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    OisApp : l'appli parfaite pour identifier les oiseaux ?

    Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 1:57


    Amoureux des balades en pleine nature, tendez l'oreille et ouvrez l'œil : une nouvelle application pourrait bien devenir votre meilleure compagne de promenade. Son nom ? OisApp, développée par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) en partenariat avec Sunbird Images et avec le soutien de l'Office français pour la biodiversité.Gratuite, disponible sur Google Play et l'Apple Store, cette application permet d'identifier près de 400 espèces d'oiseaux parmi les plus fréquentes en France métropolitaine. Au programme : plus de 1 200 illustrations de grande qualité, des fiches descriptives rédigées par les ornithologues de la LPO, et des cartes de répartition détaillées en France et en Europe. L'un des atouts majeurs d'OisApp : elle fonctionne hors connexion. Parfaite pour ceux qui s'aventurent loin du réseau mobile. Une fois sur le terrain, l'utilisateur peut enregistrer et géolocaliser ses observations, et identifier les oiseaux à partir de critères physiques comme la forme du bec, la couleur du plumage ou la taille.Et pour les plus curieux, une option payante à 19,99 € par an donne accès à des outils encore plus poussés : la reconnaissance automatique des sons et des images. Photographiez ou enregistrez un chant d'oiseau, et l'appli tente de l'identifier grâce à l'intelligence artificielle. Des fonctionnalités prometteuses, bien que la LPO rappelle que leur fiabilité dépend des conditions de prise de son ou d'image. Une partie des bénéfices est reversée à la LPO, pour soutenir ses actions en faveur de la biodiversité. Déjà déployée dans plusieurs pays européens, OisApp s'enrichira au fil du temps, et entend bien réconcilier technologie et nature… pour mieux protéger les oiseaux, et apprendre à les reconnaître. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    La pêche hollandaise massacre les mers européennes ?

    Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 2:51


    C'est une enquête qui secoue le monde de la pêche industrielle. En mai dernier, l'ONG Bloom, avec le collectif de journalistes néerlandais Spit, a levé le voile sur les pratiques controversées de cinq géants néerlandais de la pêche : Parlevliet & Van der Plas, Cornelis Vrolijk, Van der Zwan, Alda Seafood et la famille De Boer.À eux cinq, ces groupes contrôlent 230 navires, dont l'Annelies Ilena, le plus grand chalutier au monde. Long de 145 mètres, il peut, à lui seul, capturer autant de poissons en une journée que 1 000 petits bateaux. Un symbole d'un système que Bloom qualifie de destructeur et entièrement tourné vers la rentabilité, au détriment des océans et des pêcheurs artisans. Avec un chiffre d'affaires de 2,4 milliards d'euros en 2023, ces groupes forment un véritable oligopole mondial. En France, leurs 24 navires détiennent une large part des quotas de pêche et siègent dans des instances clés comme le Comité national des pêches. Selon Bloom, ils pratiquent à 99,6 % des méthodes de pêche intensives et destructrices, comme le chalutage profond et les filets géants, mettant à mal les écosystèmes.Mais l'enquête ne s'arrête pas là : des soupçons de fraude, d'évasion fiscale et de corruption pèsent sur ces acteurs dans plusieurs pays. Et plus récemment, ils auraient même profité de fonds européens post-Brexit, initialement destinés aux pêcheurs fragilisés. Aujourd'hui, Bloom dénonce une logique « extractiviste » : piller les ressources marines pour investir dans l'immobilier et d'autres secteurs lucratifs. L'ONG appelle à démanteler ces conglomérats, à interdire progressivement le chalutage d'ici 2030, et à récupérer les aides publiques détournées. Un appel à réveiller l'Europe face à une pêche industrielle qui menace durablement nos océans. Enquête 1 : https://bloomassociation.org/wp-content/uploads/2025/05/Rapport_BIG5_FR.pdfEnquête 2 : https://bloomassociation.org/wp-content/uploads/2025/05/Rapport_BigFive_BigMoney_FR.pdf Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Près de 300 000 m³ de déchets radioactifs à stocker en France ?

    Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 2:09


    C'est une alerte grave, et pourtant passée presque inaperçue. Dans un rapport publié ce mardi 3 juin, la Cour des comptes tire la sonnette d'alarme : la France n'a toujours aucune solution de stockage pour quelque 280 000 mètres cubes de déchets radioactifs, dits de « faible activité à vie longue », et qui resteront dangereux pendant des dizaines, voire des centaines de milliers d'années.Ces déchets ne sont ni acceptables en surface — trop durables — ni suffisamment actifs pour rejoindre les couches profondes du projet Cigéo, en Meuse, prévu pour les déchets les plus radioactifs. Résultat : ces déchets, issus notamment des anciennes centrales nucléaires ou de traitements chimiques complexes, s'accumulent sur des sites provisoires, comme ceux d'EDF, du CEA ou d'Orano. Plus de 210 000 m³ ont déjà été produits. Problème : aucune filière pérenne n'existe aujourd'hui. Le projet d'un centre de stockage à faible profondeur, envisagé à Soulaines, dans l'Aube, accuse lui aussi un retard de plus de trente ans sur la date prévue. Et même s'il voit le jour, il ne pourra accueillir qu'une partie des déchets — les déchets radifères — laissant les autres sans solution.La Cour des comptes s'inquiète : faute de sites dédiés, certains déchets pourraient ne plus avoir de place disponible, menaçant à terme la sécurité nucléaire du pays. Elle appelle donc à une réaction rapide : identifier des solutions concrètes, dès 2025, et créer des fonds financés par les producteurs de déchets pour accélérer les études. Quant au projet Cigéo, lui aussi est englué dans les retards, avec une ouverture reportée bien au-delà de 2025. Contesté localement, il souffre d'incertitudes juridiques, de tensions sur les expropriations, et d'un flou persistant sur la fiscalité locale censée compenser les impacts. Un dossier technique, certes, mais au cœur de l'avenir énergétique français. Pour la Cour, il y a urgence à sortir de l'immobilisme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    BYD promet 400 km en 5 min de charge ?

    Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 2:10


    Imaginez recharger 400 kilomètres d'autonomie en à peine cinq minutes. Le temps d'un café, d'un passage aux toilettes… et c'est reparti. C'est la promesse faite par Stella Li, vice-présidente de BYD, le géant chinois de la voiture électrique, lors de son passage à Bruxelles. Une promesse qui s'appuie sur du concret : l'arrivée imminente en Europe des « chargeurs flash » développés par le constructeur.Ces bornes de nouvelle génération utilisent une architecture électrique de 1000 volts. Une technologie déjà éprouvée en Chine sur plusieurs modèles BYD, et qui devrait débarquer sur le Vieux Continent d'ici douze mois. L'objectif est clair : rassurer les automobilistes européens encore frileux à l'idée de passer au tout électrique. Peur de tomber en panne, attente trop longue aux bornes… BYD veut balayer ces freins avec une arme redoutable : la vitesse. Trois fois plus rapides que les bornes actuelles, ces chargeurs permettront même aux véhicules déjà en circulation de bénéficier de temps de recharge réduits de 20 à 30 %. D'abord installés dans les concessions BYD, ils devraient s'étendre via des partenariats avec des acteurs locaux.Mais derrière cette offensive technologique, une stratégie bien plus large se dessine : celle d'une intégration verticale à la Tesla. BYD veut contrôler l'ensemble de la chaîne de valeur électrique, de la batterie à la borne, en passant par la voiture. À une nuance près : contrairement à Tesla, BYD ouvrira ses bornes à tous les véhicules électriques. Un choix économique malin : plus d'utilisateurs, plus de revenus, et un pas de plus vers la domination du marché. Et si l'Europe tente de freiner les ambitions chinoises avec des droits de douane — jusqu'à 27 % sur les véhicules BYD —, le constructeur contourne l'obstacle. Une usine ouvre cette année en Hongrie, avec production locale, centre R&D et siège européen à Budapest. Pour Stella Li, ces taxes ne sont qu'un « obstacle à court terme ». Pour l'instant, BYD avance à grande vitesse — et compte bien électrifier l'Europe, borne après borne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Voitures électriques : le prix des batteries au plus bas ?

    Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 2:06


    C'est une petite révolution qui s'opère discrètement, mais sûrement, sous le capot des voitures électriques. En 2024, le prix des batteries a chuté de 20 % en moyenne à l'échelle mondiale — du jamais vu depuis 2017. Un recul spectaculaire qui s'explique par la baisse des matières premières, une production accrue et une concurrence technologique de plus en plus féroce. Et sans surprise, c'est en Chine que la baisse est la plus marquée : -30 % contre deux fois moins aux États-Unis et en Europe.Il faut dire que l'Empire du Milieu n'a pas de rival en la matière : 4 batteries sur 5 y sont désormais fabriquées. Grâce à des volumes gigantesques, une main-d'œuvre qualifiée et une logistique ultra-optimisée, les industriels chinois cassent les prix tout en continuant d'innover. Les batteries LFP, autrefois perçues comme bon marché mais peu performantes, sont aujourd'hui au cœur de la moitié des modèles vendus dans le monde. Cette efficacité redessine aussi le marché automobile global. En Amérique latine, en Asie du Sud-Est ou en Afrique du Nord, les voitures électriques made in China raflent la mise : jusqu'à 85 % des ventes en Thaïlande ou au Mexique. Résultat : les prix fondent. En Thaïlande, les voitures électriques se vendent désormais au prix des thermiques. Au Brésil, l'écart a été divisé par quatre en un an.Mais ce succès n'est pas qu'une affaire de tarifs. Les constructeurs chinois jouent une carte stratégique : produire localement pour contourner les taxes. BYD, Geely ou GAC investissent massivement au Brésil, en Indonésie ou en Malaisie, adaptant leurs modèles aux besoins locaux, des matériaux aux moteurs. Face à cette avancée éclair, l'Europe marque le pas. Les États-Unis résistent à coups de crédits d'impôt, suspendus au bon vouloir politique. Pendant ce temps, la Chine vend où la demande explose… et produit ce que d'autres ne font encore qu'importer. Selon l'Agence internationale de l'énergie, un quart des voitures neuves vendues dans le monde seront électriques en 2025. Et dans de nombreuses régions, ce sont les modèles chinois qui électrisent la route. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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