Découvrez enfin les établissements, les acteurs, et les enjeux du secteur médico-social
Dans cet épisode, je reçois Mathilde PARQUET, alias Photilde, photographe spécialisée dans l'avancée en âge. Après une reconversion il y a 4 ans, elle s'est donné une mission : changer les représentations de la vieillesse à travers l'image.Inspirée par le livre La tyrannie du bien-vieillir de Michel Billé et nourrie de son expérience personnelle, elle propose des projets photographiques dans les établissements qui redonnent vie, voix et fierté aux résidents… Et aux professionnels.Mathilde intervient en mode "petite souris" pour capter les gestes du soin, les liens discrets, les sourires, la tendresse. Elle propose aussi des séances de portraits individuels pour booster l'estime de soi des résidents, avec une restitution concrète : expositions, livres photos, calendriers... parfois drôles, souvent touchants, toujours authentiques.Mais au-delà des images, ce sont les effets profonds qui marquent :→ Une meilleure communication avec les familles→ Une valorisation forte des équipes→ Une image plus vraie, plus humaine, de l'EHPAD→ Des vocations chez des jeunes qui découvrent le secteur autrementMathilde raconte des projets portés avec les résidents (et non pour eux), comme ce calendrier participatif, ces portraits en ski ou en maillot, ou encore ces expositions dans les écoles. Elle montre que même dans les unités protégées, la photographie peut être un outil d'expression, de lien et de fierté.Elle partage aussi sa méthodologie : consentement, adaptation, travail sur l'existant, alliance texte-image… Et insiste sur un principe essentiel : laisser la main aux personnes accompagnées, pour qu'elles deviennent actrices de leur propre représentation.Vous pouvez contacter Mathilde sur LinkedIn ou via son site internet : https://photilde.com/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je discute avec Alicia RENAUX, consultante et formatrice spécialisée en gestion budgétaire dans le secteur médico-social (Elle travaillait dans un Département !). Ensemble, nous faisons le point sur les enjeux concrets que rencontrent les établissements dans la négociation de leur budget.Nous commençons par rappeler le rôle des tarificateurs : Agence Régionales de Santé et Conseil Départementaux, souvent méconnu ou réduit à la simple répartition d'enveloppes. En réalité, leur mission est aussi d'accompagner les structures, de vérifier la cohérence financière et d'aider à défendre les projets portés par les établissements.Alicia nous explique comment mieux préparer ses demandes : un projet clair, structuré, chiffré et en lien avec les objectifs d'accompagnement a bien plus de chances d'être financé. Elle insiste aussi sur la nécessité, pour les directeurs, de maîtriser les bases comptables ou de savoir s'entourer (experts-comptables, consultants) pour traduire leurs besoins dans le bon langage (M22, affectation des réserves, etc.).Nous abordons les effets complexes du Ségur de la santé, notamment pour les établissements qui ont vu leurs charges augmenter à cause de la perte de la réduction Fillon. Alicia recommande une analyse fine, salaire par salaire, pour démontrer l'impact réel et engager une négociation budgétaire (voire un contentieux, si nécessaire).Le dialogue de gestion revient comme un levier fondamental : un établissement qui entretient un lien constant, clair et proactif avec ses autorités (ARS, conseils départementaux) est mieux entendu… Surtout quand il sait présenter ses projets avec confiance et transparence.Nous évoquons aussi la situation délicate des résidences autonomie, parfois exclues des financements "Ségur pour tous", alors qu'elles font face aux mêmes hausses de charges. Comment compenser ces écarts sans mettre en péril leur équilibre financier ?Enfin, Alicia partage des pistes concrètes d'optimisation : plans pluriannuels d'investissement, appels à projets, amélioration des systèmes d'information et accompagnement des équipes internes pour structurer la gestion. Son approche repose sur un diagnostic personnalisé, des outils adaptés à chaque structure, et une pédagogie claire pour gagner en autonomie.
Dans cet épisode, je discute pour la seconde fois avec Pascal SEGAULT, directeur d'un EHPAD associatif depuis 7 ans. Ancien éducateur spécialisé, formé à la gestion des ressources humaines et titulaire du CAFDES, il partage une vision engagée et profondément humaine du management en EHPAD.Nous parlons d'abord de gestion des ressources humaines, non pas comme une suite de contraintes administratives, mais comme la base du fonctionnement d'un établissement et de son équilibre budgétaire. Pascal évoque l'influence des écoles de relations humaines, et notamment l'idée qu'un salarié écouté et responsabilisé est un salarié plus engagé.L'organisation du travail fait l'objet d'un soin tout particulier : chaque professionnel peut choisir son jour de repos fixe et ses horaires selon son rythme personnel. Le planning tourne sur deux semaines pour favoriser l'équilibre vie pro/vie perso. Résultat : un turnover réduit de 24 % à 4,55 %. Pascal insiste sur la confiance accordée aux équipes. Les pauses (y compris la pause cigarette) sont autogérées. Moins de contrôle, plus de responsabilisation. Ce climat favorise la stabilité : la réduction des CDD a permis une économie de 293 000 € en 4 ans, réinjectée dans les effectifs et la revalorisation salariale des CDI.La qualité de vie au travail est au cœur du projet. Cela passe par des formations managériales pour toutes les fonctions, des groupes de co-développement, une circulation fluide de l'information et des réunions réellement utiles. L'objectif : une posture plus horizontale, plus collaborative.Côté communication (vous avez forcément vu les posts de Pascal), l'établissement utilise LinkedIn et TikTok pour valoriser ses projets et attirer de nouveaux profils. Pascal mise sur une communication sincère, en cohérence avec les valeurs vécues au quotidien. Résultat : un infirmier expérimenté a postulé via TikTok, séduit par la transparence de l'offre.Enfin, nous revenons sur le projet "salle de bal" (sujet du premier podcast), un projet dont l'idée est de ne pas attendre le dernier jour de l'année pour faire la fête. Grâce à une levée de fonds (47 000 € collectés), l'établissement organise désormais des thés dansants mensuels, renforçant les liens entre résidents et professionnels.
Dans cet épisode, je discute avec Richard Capmartin, fondateur de RC Human Recruitment. Richard s'est formé au coaching, aux neurosciences et à la médiation. Ensemble, nous parlons donc de médiation pour accompagner les conflits dans les établissements médico-sociaux.Nous commençons par évoquer l'évolution du métier de directeur d'EHPAD, qui s'est fortement complexifié depuis la crise Covid. De nombreux professionnels quittent leur poste, parfois épuisés, parfois en quête de sens ou de missions plus courtes. Le métier est devenu particulièrement exposé, dans un contexte de tensions croissantes avec les familles, les résidents, les équipes et les autorités. Il devient alors indispensable pour les directeurs de trouver un équilibre personnel, et de disposer d'outils pour mieux gérer les émotions et les conflits.Parmi ces outils, la médiation permet de restaurer le dialogue dans des situations de crise, en créant un espace sécurisé, neutre, confidentiel. Richard nous explique les fondements de cette pratique, et notamment l'utilisation de la roue de Futac, un processus en plusieurs étapes : des entretiens individuels pour permettre à chacun de s'exprimer, puis une réunion plénière pour poser les faits, les raisons, les ressentis, et avancer vers des solutions co-construites.Nous abordons aussi l'impact économique de la médiation. Selon une étude du Parlement européen, une décision de justice coûte en moyenne 9 200 euros, contre 3 400 euros pour une médiation. Mais au-delà du coût, c'est l'énergie humaine et organisationnelle que cette approche permet de préserver.Richard insiste sur l'importance de la formation : un bon médiateur ne donne pas de solution, il crée les conditions pour que les parties les trouvent elles-mêmes. Cela demande une posture bienveillante, un vrai travail sur soi, et une connaissance fine des réalités du secteur. Il recommande d'ailleurs de faire appel à des médiateurs formés et spécialisés, notamment ceux du GIMES ou issus de cabinets qui connaissent bien le médico-social.Enfin, il encourage les établissements à intégrer la médiation dans leur management global, à former leurs équipes à l'écoute active, et à créer une culture où le conflit n'est plus un tabou, mais un point de départ pour recréer du lien.✨ Un épisode précieux pour tous les professionnels confrontés à des tensions, des non-dits, ou des émotions qui bloquent le dialogue.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je discute avec Sylvie HENRY ESPARGILLERE, consultante formatrice spécialisée en qualité et gestion des risques dans le secteur social et médico-social. Sylvie nous partage ses outils et son approche pour faire vivre les droits des usagers au quotidien dans les établissements.Cet épisode fait suite. Aller, épisode XXL. Dans lequel nous abordions la démarche qualité anti-usine à gaz.
Je discute avec Anaïs Le Meur, psychologue spécialisée neuropsychologie et experte du médico-social, pour parler d'une approche innovante du handicap et de l'accompagnement personnalisé : le Modèle de Développement Humain.
Dans cet épisode nous abordons un sujet aussi simple qu'essentiel : l'adaptation des vêtements pour les résidents en EHPAD ou en situation de handicap.Je discute avec Clémence Mastin, cofondatrice de l'Adaptelier, un service de couture innovant qui transforme les vêtements du quotidien pour faciliter l'habillage des personnes âgées.
Maud Perault est infirmière en EHPAD. Elle a initié le concours Miss Grand-Mère en Fête, un événement national qui relie les EHPAD aux écoles de coiffure. Ce concours à pour objectif d'améliorer l'estime de soi en offrant aux résidentes des EHPAD un moment de bien-être et d'évasion, tout en créant des liens intergénérationnels.Fonctionnement du ConcoursLes écoles de coiffure coiffent gratuitement entre 6 et 8 résidentes d'EHPAD.Les résidentes se déplacent dans les salons d'application des écoles.Des photos avant et après la coiffure sont prises et mises en ligne sur une plateforme de vote.Le concours commence le jour de la fête des grands-mères, avec des votes à différents niveaux : établissement, départemental, régional, et national.Participation et ImpactÉdition 2024 : 92 établissements participants.Édition 2025 : 170 établissements participants : éléctions en Mars 2025Editions 2026 : Y participerez vous ?Les écoles de socio-coiffure se joignent au projet, apportant une expertise dans la prise en charge des personnes avec des handicaps.RécompensesLes résidentes et les coiffeurs peuvent gagner des lots tels que des coffrets Lancôme, des crèmes Vichy, des produits L'Oréal, ... Offerts par de nombreux sponsors.Maud recherche des bénévoles pour l'aider, notamment en informatique, ainsi que des sponsors financiers pour soutenir le projet. Les personnes intéressées peuvent la contacter via LinkedIn, Instagram, Facebook, ou le site Internet du concours : https://missgrandmere.adnm.fr/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je discute avec Aline VICTOR de la nécessité d'améliorer l'alimentation en EHPAD.Aline est diététicienne nutritionniste. Elle a travaillé pour une société de restauration, pour un laboratoire produisant des compléments alimentaires et pour un gérontopole.Elle a créé la société AVISE pour aider les EHPAD à repenser l'alimentation des résidents. Elle nous explique que les textures modifiées, les fameux mixés ne doivent pas être systématiquement donnés. Il ne faut pas confondre difficulté à mastiquer et risque de fausse route.Limiter la production de plats mixés peut aussi permettre de gagner du temps en cuisine et de limiter le gaspillage alimentaire.Il faudra cependant mieux connaître les goûts et les habitudes alimentaires des résidents.Les compléments alimentaires doivent être utilisés en dernier recours. Il y a beaucoup de choses à faire en amont.Nous discutons aussi des fausses croyances concernant la réglementation de la restauration.Pour aider les établissements, Aline lance une grande enquête consommateur auprès des établissements et des résidents.Vous pouvez y répondre jusqu'au 31/01/2025 : https://forms.gle/otHEAbidx5MWmxu16Et contacter ALine sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/aline-avise/Bonne écoute,Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je retrouve Manon Cerdan, ancienne directrice d'EHPAD et aujourd'hui chercheuse, pour parler de sa thèse et de la série Septième Ciel. Cette comédie, qui raconte avec humour et émotion la vie en EHPAD, sert à ouvrir des discussions importantes avec des aides-soignants en formation.Manon utilise la série pour travailler les représentations de la vieillesse auprès d'étudiants en école d'aides-soignants.
Dans cet épisode je discute avec Elsa LASSALLE de médiation par l'animale.Médiation par l'animal et non plus médiation animale par ce qu'il ne s'agit pas de faire une médiation entre le chien et le chat.Elsa est ergothérapeute, elle a travaillé en EHPAD et en neurologie. Elle a pu se former et propose maintenant un parcours de formation pour pratiquer la médiation par l'animal.La médiation par l'animal est un outil thérapeutique, vivant, utilisé par des professionnels pour travailler avec le bénéficiaire pour atteindre des objectifs thérapeutiques fixés en amont par l'équipe pluridisciplinaire. Les objectifs peuvent être les mouvements, les émotions, les sensations.Nous abordons aussi les souvenirs que les animaux peuvent faire resurgir. Les émotions associées peuvent être très positives. La connexion avec l'animale va permettre de motiver la personne pour participer à un atelier.Elsa nous donne des exemples concrets de situation où des personnes ont été très réceptives et ont pu progresser.Bien sûr la médiation par l'animal ne s'improvise pas, il faut se former pour devenir intervenant en médiation par l'animal. Elsa a une solution réservée aux professionnels du monde médical, paramédical ou social. Vous apprendrez à préparer votre animal et à monter un projet de médiation par l'animal. Un stage permet ensuite de mettre en pratique avec Elsa.Nous concluons l'épisode sur les bienfaits de la médiation par l'animal pour les professionnels. Que ce soit la présence du chien dans l'établissement ou la réalisation d'un projet professionnel qui a du sens.Vous pouvez contacter Elsa sur Linkedin ou Instagram et sur le site internet ERGHOPE (lien Calendly).Bonne écoute.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Kamel ABDESSELAM est entrepreneur et éducateur sportif. Il est le fondateur de V Punch, une salle de boxe Parisienne. En parallèle, il forme des soignants à la boxe thérapie.Son expérience en EHPAD ou en clinique est particulièrement intéressante. Il en a tiré un programme de formation pour les professionnels soignants.Dans cet épisode nous discutons de l'intérêt de faire pratiquer la boxe à des personnes âgées. Il y en a plusieurs : La stimulation cognitive en plus des mouvements à effectuer, mettre les gants et un premier jeu cognitifPartager un moment de rencontre et exprimer ses émotionsPratiquer un sport de combat améliore l'estime de soi, surtout pour une personne qui ne s'estime pas capable de boxer...Bien évidemment les résidents ne se donnent pas de coups. La boxe, comme d'autres sports, est un excellent moyen de favoriser le bien-être.Pour en savoir plus, vous pouvez contacter Kamel sur Linkedin ou sur le site : https://vpunchgym.com/Besoin de relâcher la pression, allez vous défouler sur le ring !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je discute avec Vincent RONCA de la bonne manière de construire les projets d'accompagnement personnalisé.Vincent est un ancien directeur d'EHPAD. Il est maintenant consultant et intervient entre autres sujets sur les projets d'accompagnement personnalisés. Nous discutons de son parcours et de sa vision de la méthodologie qu'il propose pour que les PAP soient réellement utiles sans prendre trop de temps à concevoir.Les astuces proposées pour faire vivre les PAP sont les suivants :Trouver un moyen de les mettre à jour régulièrementTravailler le recueille d'information en amontUtiliser des outils, nous évoquons les logiciels de soins ou un outil dédié comme ANISSENImpliquer les professionnels (nécessite une équipe stable).Nous évoquons les critères de l'évaluation HAS et comment faire pour que la méthodologie soit en phase avec le référentiel.Retrouvez Vincent sur Linkedin ou sur son site : vertualité.frHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Julie REIG est consultante en démarche qualité pour les ESSMS et spécialiste de Séraphin PH.Dans cet épisode nous discutons des enjeux de la réforme de la tarification des ESSMS accompagnant des personnes en situation de handicap proposer par Séraphin PH.SERAPHIN PH est l'acronyme de Services et établissements : réforme pour une adéquation des financements aux parcours des personnes handicapées. La réforme a été lancée en 2014 mais est toujours en phase de test.L'idée initiale est de sortir des dotations globales annuelles pour les ESSMS et de fournir des moyens en fonction de l'activité réalisée. Pour cela il faut mesurer l'activité et les besoins. Ce n'était ni dans les habitudes ni réellement objectivable. Une nomenclature des actes a été proposée pour permettre aux professionnels de chaque ESSMS de parler le même langage et d'utiliser les mêmes données.Julie nous explique dans cet épisode comment utiliser la nomenclature, même si la tarification n'est pas encore effective, pour mieux répondre aux besoins des usagers par une meilleure évaluation et une meilleure analyse du besoin.Cette réforme inquiète fortement les professionnels par rapport à la charge de travail administratif qui se ferait aux dépens de l'accompagnement des usagers. Par contre si le changement fonctionne, ce serait un outil très efficace la construction et le suivi des projets personnalisés, pour la gestion des parcours et pour l'analyse des besoins à l'échelle d'un territoire.Les informations générées peuvent âtre un outil de management très intéressant.Pour en savoir plus, vous pouvez contacter Julie par Linkedin et télécharger le Kit Séraphin PH sur le site de la CNSA.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je discute avec Dominique Villa, directeur général de l'association Aid'Aisne, une structure d'aide à domicile qui s'est adaptée pour faire face à toutes les difficultés des services à domicile. Dominique nous partage son parcours, ses méthodes de management innovantes et les projets ambitieux qu'il mène au sein de l'association. Voici les points clés abordés :Dominique commence par partager son parcours professionnel, expliquant comment il est passé de secrétaire comptable à directeur général. Il décrit sa philosophie de management, qui repose sur la collaboration et l'innovation.Il se voit comme un capitaine guidant une flottille de projets, chacun porté par des collaborateurs avec leurs propres idées et besoins. Cette approche met en avant l'importance de la vision collective et de l'accompagnement des collaborateurs.Le secteur de l'aide à domicile est confronté à de nombreux défis, notamment le sous-financement et le manque de reconnaissance. Dominique explique comment son projet “Rêve Évolution” répond de manière systémique à ces problèmes en créant des cercles vertueux.Un des objectifs principaux de Dominique est de fidéliser le personnel et d'attirer de nouveaux talents. Il insiste sur l'importance de la confiance et de la transparence dans le management, des valeurs centrales dans son organisation.Nous parlons également des équipes autonomes, organisées en petites unités pour une meilleure efficacité. Ces équipes bénéficient d'une grande autonomie et sont encouragées à prendre des décisions collectivement.Une nouvelle ambition est l'application des principes de l'approche Montessori à l'aide à domicile. Dominique vise à former 100% du personnel et à accompagner tous les bénéficiaires selon cette méthode. Ce projet facilite le pouvoir d'agir des collaborateurs et des bénéficiaires, cherchant à croiser leurs projets individuels et collectifs.Les résultats des projets “Rêve Évolution” et “Montessori” sont impressionnants. Dominique partage sa vision d'un futur où l'aide à domicile est plus humaine et collaborative, mettant en avant l'importance de l'innovation, de la collaboration et de la bienveillance dans le management.En conclusion, Dominique Villa offre une perspective inspirante et audacieuse pour l'avenir de l'aide à domicile, démontrant comment des approches innovantes peuvent permettre au service de survivre.Bonne écoute,Je vous invite à Suivre Dominique sur LinkedinHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je discute avec Rosette MARESCOTTI de l'origine de l'Humanitude : une méthode de soins devenue une philosophie.Rosette MARESCOTTI et Yves GINESTE sont les auteurs de l'Humanitude. Ils étaient professeurs d'EPS et ont eu l'opportunité de proposer à des soignants de l'hôpital des cours de sport pour éviter de se blesser au travail. Dans les années 80, l'observation des soignants montrait que tout était fait pour que le soignant se blesse. Le patient ne sortait jamais de son lit, il n'y avait pas de matériel pour la réalisation des soins. Le lit n'était pas motorisé.Pour améliorer les gestes et postures, une solution s'impose : le malade doit se lever et se tenir debout dans la salle de bains. Résultat : moins de TMS et moins d'escarres. Cela donnera le premier pilier de l'Humanitude : la verticalité !Après des années de sensibilisation et de promotion à la verticalité, Rosette MARESCOTTI rédige un mémoire sur la maltraitance en dénonçant les soins réalisés de force pour les résidents atteints de la maladie d'Alzheimer.En 40 ans, l'Humanitude est devenu une approche, une méthode puis une philosophie de soins. Les Instituts Gineste-Marescotti permettent de former les soignants à travers toute la France.Depuis 2010, l'association ASSHUMEVIE délivre aux établissements un label lorsque tous les critères de l'Humanitude sont mis en place par un établissement.Nous discutons du chemin parcouru et de tout ce qu'il reste à mettre en place.Nous partageons les évidences qui permettraient d'améliorer le quotidien des personnes et des soignants mais qui pourtant ne sont pas des acquis.Pour en savoir plus et rencontrer Rosette MARESCOTTI, il ne vous reste qu'à vous inscrire au colloque ANM au mois de Novembre à Paris : https://colloque-anm.fr/Bonne écoute,ArnaudHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je discute avec Jean-Pierre RISO, le Président de la FNADEPA, de l'actualité politique concernant le grand âge et de la mobilisation nationale qui aura lieu le mardi 24 septembre 2024.Nous parlions déjà de l'urgence de promulguer une Loi ambitieuse pour le grand âge en Mai 2020 lors du premier épisode du podcast. Il s'est passé des choses depuis mais pas suffisamment pour accompagner au mieux nos concitoyens les plus âgés.Il y a eu la Loi Bien vieillir du 8 avril 2024 mais pour le moment aucun impact pour les établissements et services. Les conditions restes dégradées à cause de la faible attractivité des métiers et maintenant à cause des déficits.La Loi Bien vieillir devait initier une Loi de programmation. Pour le moment il n'y a rien. Avec le prochain gouvernement peut-être...Aujourd'hui les services à domiciles ne peuvent pas honorer tous les besoins de leurs usagers. Les EHPAD fonctionnent en sous-effectif (- 4 etp en mai 2024) mais reste en déficit du fait de l'inflation. Face au vieillissement en cours, il est urgent de se donner les moyens de travailler correctement. Il est indéniable qu'investir pour augmenter le nombre de professionnel permettrait de faire des économies grâce à la prévention et plus d'efficacité.Pour sauver les établissements et services, il faut une prise de conscience du grand public et des politiques. Pour cela, 18 fédérations et grandes associations se mobilisent le 24 septembre 2024 pour porter la voix des vieux et faire en sorte que des réponses puissent être apportées à leurs besoins.Rendez-vous le mardi 24 septembre 2024 sur les réseaux sociaux et dans les médias nationaux et régionaux.Vous pouvez encore participer : https://www.fnadepa.com/actualite/nos-engagements/mobilisation-nationale-24-septembre-2024-les-vieux-meritent-mieux/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sylvain GUILLAUME est le directeur de l'EHPAD Le Grand Pré en Ardèche. Nous parlons de l'intérêt d'un projet de biographie professionnelle intergénérationnelle : les résidents sont accompagnés pour rédiger leur biographie pour un ouvrage collectif avec l'aide d'élèves de première d'un lycée sous la supervision d'un biographe professionnel. Ce projet permet de renforcer les liens intergénérationnels et de valoriser les souvenirs des résidents.Les familles ont été touchées par cette initiative et plusieurs fondations et associations ont soutenu le projet pour un budget de 18 000 euros.Fondation de FranceFondation Française des JeuxFondation Crédit MutuelFondation La PosteLyon's Club de RomandMairie de Saint-SylvestreSylvain GUILLAUME partage également d'autres projets innovants de l'EHPAD comme les activités physiques adaptées (escrime) et la médiation animale (lama thérapie).Vous pouvez contacter Sylvain Guillaume Via Linkedin et découvrir tous les projets de l'EHPAD Le grand Pré sur le site internet : https://www.residencelegrandpre.fr/actualites/Bonne écoute et n'oubliez pas de vous abonner et de partager ce podcast si vous l'appréciez.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je discute avec le Dr Candice DELBET-DUPAS de son projet d'accompagner les professionnels de santé pour éviter l'épuisement le burn-out et capitaliser sur l'humain pour de meilleurs soins.Candice nous explique qu'elle a fait deux burn-out parce qu'elle travaille dans un désert médical et qu'elle enchaîne les consultations suite aux départs d'autres médecins.Candice s'est formée au coaching, à la process communication, ...Son projet est d'ouvrir un lieu dans lequel les professionnels de santé peuvent venir se ressourcer grâce à des moments d'échanges et à des soins et est des actions de prévention primaires.Candice nous explique qu'elle est en train d'aménager un ancien hôtel et que son association Les bazars de la santé permettra de gérer ce centre de ressource.L'une des clés que nous évoquons est la formation pour : Mieux se connaîtreMieux managerPromouvoir l'intelligence collective et émotionnelleFaciliter la conduite du changement.Vous pouvez contacter Candice via Linkedin et surtout via le site internet : https://www.lesbazarsdelasante.fr/ pour apporter votre pierre à l'édifice.Bonne écoute,Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hervé Andriot est consultant spécialisé dans la réduction de l'absentéisme et du turnover en EHPAD.Il a un parcours de juriste puis de directeur d'EHPAD et de directeur régional.Nous abordons un sujet crucial pour les établissements : la fidélisation des équipes et la diminution de l'absentéisme.Depuis la crise covid, beaucoup de métiers sont confrontés à des difficultés de recrutement. C'est le cas des établissements de santé. Les conséquences sont nombreuses :Les établissements présentent des déficits budgétaires car les recrutements et l'intérim coûtent cher.Mais surtout la qualité de l'accompagnement baisse si l'équipe n'est pas stable.Hervé nous propose comme indicateur numéro 1 pour mesurer la qualité de l'accompagnement : sur 30 jours, combien de professionnels d'un même métier sont intervenus auprès de la personne ? Plus le nombre est élevé moins la qualité de l'accompagnement est bonne.Il y a ensuite le nombre de postes vacants et le ratio d'encadrement.La cause de cette difficulté à stabiliser les équipes viendrait du manque de valorisation des métiers.De nombreux soignants ont honte de parler de leur métier alors que ce sont des métiers indispensables à la société et porteurs de beaucoup de sens. Comment rendre les équipes fières de leur travail ?Parfois les équipes sont frustrées de voir des collègues qui dégradent le service rendu par un mauvais comportement.La méthode pour les managers qui décident d'enrailler cette spirale négative sera de valoriser le travaille en équipe. Hervé propose dans sa méthode plusieurs points qu'il nous explique :Recentrer le cœur de métier sur les besoins des résidents. Quel est le moment de votre journée de travail qui a le plus de sens. Reprendre en compte le cœur de métier.Éliminer les incertitudes du travail : avec qui je vais travailler, comment cela va se passer.Mettre en place une démarche projet.Repérer les moments de frictions mais laisser parler le terrain pour trouver des solutions.Une équipe stable permettrait d'économiser en coûts directs et indirects en moyenne 30000€ / mois pour un EHPAD.Vous pouvez contacter Hervé par mail andriotherve@gmail.com ou sur : linkedinBonne écouteHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Arnaud CAILLE est directeur d'un service à domicile. Lorsqu'il a pris son poste en 2019, la situation était très compliquée : déficit budgétaire et démobilisation des équipes qui étaient en souffrance.Afin de changer la situation et pour réenchanter le quotidien des auxiliaires de vie, Arnaud a fait le choix d'un nouveau mode de management basé sur le modèle BUURTZORG : les équipes autonomes.Le bilan est impressionnant : les équipes ont retrouvé le goût de leur métier et l'organisation permet de bonnes conditions d'accompagnement pour les usagers.Nous parlons de la différence de gestion entre un SAAD et un EHPAD. Comment être proche des équipes quand il n'y a pas de contact direct.Nous discutons des actions à mettre en place pour conduire le changement vers les équipes autonomes. Comment retirer les strates hiérarchiques ? Comment faciliter le travail en équipes ? ...Pour Arnaud, La clé du changement est la confiance qu'il faut donner aux équipes. L'autonomie conduit à la responsabilisation.Nous sommes arrivés à la conclusion que pour savoir comment les équipes vivent ce modèle, il faut leur demander. Donc rendez-vous la semaine prochaine pour le point de vue d'une auxiliaire de vie.Pour plus d'infos, Arnaud vous recommande :Le livre "réinventing organization" de Frédéric LALOUXLa page Linkedin du collectif l'Humain d'abord.Vous pouvez contacter Arnaud via Linkedin.Bonne écoute.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je discute avec Hélène BRIAND du rôle du psychomotricien dans les établissements médico-sociaux.Ce métier n'est pas nouveau et depuis quelques années, les établissements dont les EHPAD ont la chance de compter dans leur équipe des psychomotriciens. Savons-nous vraiment quel est le rôle du psychomotricien ?Hélène BRIAND est psychomotricienne clinicienne depuis 14 ans. Elle a travaillé dans plusieurs établissements et est maintenant psychomotricienne référente au sein de la direction médicale du groupe DOMUSVI pour coordonner le réseau des psychomotriciens du groupe.Nous abordons le rôle du psychomotricien par le bouleversement que représente le vieillissement pathologique est l'entrée en EHPAD. Imaginons la perte de confiance que le résident peut avoir vis-à-vis de son corps.Le rôle du psychomotricien, entre le psychologue et le kiné, sera d'observer et de travailler avec le corps pour impacter le mental et le psychique. Les axes de prise en soins sont très nombreux : sport, motricité, accompagnement à la marche et aux gestes du quotidien, ... Les points communs sont le mouvement, la stimulation des sens et la médiation.L'objectif est la confiance en soi et l'humanisation jusqu'au bout de la vie.Hélène donne quelques conseils au psychomotricien pour favoriser le travail en équipe :Expliquer le métier et son pourquoi.Dire quand le psychomotricien peut être sollicité par les équipes.Ne pas s'isoler.Faire attention aux glissements de tâche en expliquant bien son rôle.Nous discutons aussi de l'importance du travail en réseau, du partage d'expérience et de l'importance des thérapies non médicamenteuses, de la démarche thérapeutique, ...Connaissez-vous les portraits de William Utermohlen https://en.wikipedia.org/wiki/William_UtermohlenBonne écoute ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je discute avec Marie-Anaïs DEHOVE auparavant directrice d'EHPAD et maintenant responsable SMS au sein du cabinet AM Consultants. Marie-Anaïs organise et réalise des évaluations HAS.Pour Marie-Anaïs l'évaluation est l'occasion de valoriser les points forts des établissements. Le problème est que les équipes sont très souvent dans une routine, ils ont donc du mal à énoncer ce qu'ils font de très bien. Elle rappelle souvent aux équipes que rien n'est évident quand il s'agit de décrire son travail.Pour préparer une évaluation, Marie-Anaïs nous donne quatre conseils :Expliquer les attendus de l'évaluation aux équipes, décrypter le référentiel et réfléchir sur l'existant.Rattacher les questions à la pratique : les critères abordent parfois des thématiques très vastes, il faut faire des liens avec la pratique.Préparer les résidents traceurs en leur expliquant les objectifs de l'évaluation. Le choix des résidents est très important, il faut proposer des résidents dont l'accompagnement est riche de solutions apportées pour répondre aux besoins.Il faut aussi préparer le CVS pour que celui-ci ait connaissance de l'organisation mise en place pour répondre notamment aux critères impératifs.Nous discutons aussi : De l'accréditation des cabinets par le COFRAC et de l'ensemble des exigences que l'accréditation implique.Du système de notation et de la "moyenne" des établissements.De l'éthique.Du temps nécessaire pour se préparer (en trimestre
Dans cet épisode, je discute "Démarche Qualité" avec Sylvie HENRY-ESPARGILLERE. Sylvie est consultante et formatrice indépendante, elle accompagne les établissements dans la mise en place de leur démarche qualité.Notre sujet est : comment faire une démarche qualité simple conforme et efficace. Surtout pas une usine à gaz !Et comment se faire accompagner quand on n'a pas la ressource en interne. Nous prenons l'exemple des GCSMS qui partagent leurs ressources.Nous parlons des différences entre les types d'établissements, entre les différents secteurs du médico-social. Le premier point pour éviter de faire de la qualité une usine à gaz est le sens : il faut savoir pourquoi on le fait ! La qualité c'est la capacité à répondre à des exigences. La démarche qualité est l'organisation permettant de fournir des produits ou services de qualité.D'ailleurs, la Loi du 2 Janvier 2002 définie les exigences du secteur médico-social : la lutte contre la maltraitance et le respect des droits et des libertés. (7 critères impératifs du référentiel HAS)La démarche qualité doit donc être faite pour VOUS : les résidents, les professionnels, la structure, personne d'autre ! L'usine à gaz vient d'une démarche provenant d'une injonction et non pour l'établissement.Le deuxième point : Pour que la démarche soit à jour, il faut mettre en place un système de veille efficace. C'est pour cela que Sylvie diffuse une newsletter tous les lundis matin : inscription ICILe troisième point : bien structurer son plan d'action, le centraliser sur un seul tableur et ne pas prévoir toutes les actions à court terme.Le quatrième point : organiser un comité de pilotage autour d'un référent qualité pour suivre l'avancée du plan d'action. (Le COPIL remplace une réunion existante pour éviter la réunionite)Le cinquième point : la gestion des événements indésirables pour impliquer les équipes dans le fonctionnement de la démarche qualité.Nous terminons par la pertinence des gestions documentaires avec pourquoi pas le passage du papier à la vidéo YOUTUBE.D'ailleurs, Sylvie propose des capsules vidéos pour sensibiliser vos équipes à la démarche qualité en 5 minutes, c'est l'instant qualité des ESMS.Vous trouverez donc dans cet épisode tous les conseils pratiques pour construire une démarche qualité utile.Pour toutes questions, vous pouvez contacter Sylvie sur LinkedinHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous avez peut-être vu passer des annonces d'EHPAD à vendre sur le bon coin, je discute avec Maryse de Wever de la campagne de communication : "une fausse annonce pour une vraie cause" mener par la FEHAP.Maryse de Wever est directrice de la communication et des affaires publiques à la FEHAP. La FEHAP est la Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés solidaires. Les adhérents sont des acteurs associatifs acteurs du service public.Les établissements associatifs sont depuis 2 ans particulièrement touchés par les difficultés financières consécutives à l'inflation. 73% des EHPAD termineront l'année en déficit.Depuis des années, de nombreux rapports ont proposé les solutions nécessaires pour construire les réformes qui permettraient de faire fonctionner correctement les établissements. Mais la fameuse Loi Grand Age n'est toujours pas d'actualité.La FEHAP a donc décidé de communiquer auprès du grand public pour alerter sur les difficultés rencontrées par les établissements et espérer que les politiques fassent de ce sujet une priorité.Dans cet épisode nous discutons :De l'origine du projet et du choix d'une communication basée sur des canulars.Des difficultés et de l'importance des établissements associatifs dans le système de santéDes attentes de la FEHAP vis-à-vis des pouvoirs publics.Et enfin, des raisons de rester optimistes.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je discute avec Véronique GEMAR, directrice de l'EHPAD Maisonneuve en Haute Garonne, d'une solution pour intégrer efficacement de nouveaux soignants en période de tension RH.L'EHPAD Maisonneuve est un EHPAD privé crée par le grand-père de Véronique GEMAR. Nous profitons de l'épisode pour discuter des valeurs et des caractéristiques d'un établissement "familial".Le projet porté par plusieurs établissements du département avait pour objectif de faire face au manque de professionnel pour assurer la continuité de service.Déjà avant la crise covid certains territoires avaient déjà des difficultés pour recruter des professionnels diplômés et expérimentés. Parcoursup oriente des étudiants dont les métiers paramédicaux sont parfois le 5ème choix ! Les étudiants quittent les formations en cours de route, les équipes se réorientent, nous n'avons plus assez de soignants...Malgré cette situation, les EHPAD sont régulièrement sollicités par des professionnels d'autres domaines qui souhaitent travailler auprès des personnes âgées. Mais comment faire face aux troubles cognitifs, à la fin de vie, à l'animation d'un lieu de vie ? Cela ne s'improvise pas.Que faire si des candidats ont l'envie mais ne sont pas diplômés et qu'ils n'ont jamais travaillé en EHPAD ? Il faut bien commencer un jour et pourquoi pas être formé sur le tas. Nous l'avons tous déjà fait et souvent cela fonctionne très bien. Surtout quand on n'a pas le choix.Les limites sont : le risque d'embaucher des personnes qui vont très vite se décourager ou qui prendront beaucoup de temps à être opérationnelles. Le risque aussi d'accident, comment justifierons-nous le fait d'avoir embauché une personne non diplômée ?Véronique GEMAR nous explique comment avec d'autres établissements un partenariat avec Pôle emploi, le Greta et un institut de formation de la Croix Rouge pour proposer à ces nouveaux soignants une formation de 3 mois pour maîtriser les connaissances et compétences de base.Cette formation financée par Pôle emploi permet de sécuriser et de rassurer ces personnes qui veulent venir travailler en EHPAD. À l'issue de la formation les EHPAD disposent de professionnels prêts à assurer l'accompagnement des personnes. Tout le monde en sort gagnant !Une question s'est posée lorsque le projet a été lancé il y a maintenant 5 ans : Sommes-nous en train de dévaloriser le métier d'Aide-Soignant ? Bien sûr l'objectif est d'embaucher des aides-soignants diplômés. Mais que faire quand il n'y a pas de candidatures ?Cette formation de 3 mois est un moyen d'initier un projet professionnel qui aboutira ensuite à des diplômes d'aides-soignants.L'expérimentation a permis de fidéliser les équipes en apportant des compléments de connaissances, de conforter certains dans leur projet professionnel suite à la période de stage de découverte. Une baisse des accidents de travail a été constatée sur les nouvelles recrues.95% des demandeurs d'emploi terminent la formation et 80% exercent le métier. Ce qui bien plus élevé qu'avec les étudiants en formation initiale.Cet épisode montre une fois de plus l'importance du travail en réseau et la nécessité de chercher de nouvelles solutions.L'épisode se conclut sur un nouveau débat : si les règles ne sont pas bonnes, faut-il les changer ? Ou plutôt comment les changer.D'abord à Toulouse, les excellents résultats ont permis de déployer ce dispositif sur toute la région Occitanie. Et peut-être un jour dans toute la France ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode, Delphine BRARD nous explique comment l'association "La Vie Active" a décidé il y a 4 ans de mettre en place un comité éthique pour questionner les valeurs de l'organisation et pour traiter les situations délicates rencontrées au quotidien.L'initiative a débuté avec le soutien des espaces de réflexion éthique régionaux. L'éthique, loin d'être un concept lointain, est au cœur de la pratique quotidienne des professionnels, qu'il s'agisse de questions de fin de vie, de genre, de liberté ou même du sens du travail à l'ère actuelle de la crise des métiers humains.Le comité, qui se réunit tous les trois mois, comprend des représentants de chaque secteur d'activité, une personne qualifiée et un philosophe.Pour rendre leurs discussions plus accessibles, les avis sont traduits en FALC et en langue des signes. De plus, un court métrage est produit pour chaque sujet afin de faciliter le débat sur le terrain, comme le débat en EHPAD sur la vie affective et sexuelle.L'engagement de la direction générale et la tenue des sessions de réflexion pendant les heures de travail ont été des éléments clés de la réussite de ce comité. Le bouche-à-oreille a joué un rôle crucial pour faire connaître le comité éthique au-delà des murs de l'association.Pour approfondir ce sujet passionnant, écoutez l'épisode complet et consultez les ressources associées sur Éthique HDF et Espace Éthique.Vous trouverez les vidéos illustrant les sujets abordés ici
Dans cet épisode je discute avec Florian ROGER le directeur de l'EHPAD la Mélod'hier à Coubert (77). Il s'agit d'un EHPAD familial car Florian dirige l'EHPAD ouvert par son grand-père.Florian nous explique sa vision du rôle des EHPAD mais surtout le modèle qu'il a mis en place pour favoriser le bien-être des résidents, ouvrir un centre de santé dans un désert médical et surtout construire un modèle réduisant les coûts pour l'assurance maladie.Le principe est très simple, il faut réduire l'iatrogénie médicamenteuse est les hospitalisations inutiles. Pour cela Florian a embauché un médecin présent 6j/7 (quelques heures par jour suffisent) et une dizaine de thérapeutes (sophrologue, kinésiologue, phytothérapeute, ...). Les résidents bénéficient donc d'un accompagnement spécifique grâce à la présence et la réactivité d'une équipe très pluridisciplinaire.Le résultat de cette médecine intégrative est de trouver des résidents qui vont mieux et de réduire les coûts liés aux hospitalisations. La baisse des dépenses de santé pour l'assurance maladie est possible grâce à l'intervention des thérapeutes financée par la section hébergement.Le combat de Florian pour que ce modèle soit utilisable partout est de reconnaître l'économie et le sens de ce projet pour permettre aux établissements non lucratifs d'investir dans les soins pour réduire les hospitalisations et pourquoi pas le reste à charge.Pour en savoir plus, vous pouvez contacter Florian via son site Internet : https://website24.melodhier.fr/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Comment redonner du pouvoir d'achat aux personnes âgées pour vivre dans de bonnes conditions ? Dans cet épisode je discute avec Victor PERRAZI du concept de Merci ProsperVictor était directeur d'EHPAD pendant quelques années et a ensuite créé un concept de care management : les autonomie planners pour aider les personnes à organiser leur maintien à domicile. (C'était l'épisode 11 en septembre 2020)Victor nous explique la transmission de ce projet à au groupe WECARE pour assurer sa pérennité.Nous discutons de la difficulté de lancer un nouveau service, comment convaincre et changer les habitudes ?Merci Prosper permet au sénior en difficulté financière mais propriétaire de leur maison de vendre une partie de leur maison pour continuer d'y vivre mais obtenir de l'argent immédiatement pour mieux vivre.Certaines personnes renoncent à des soins ou à une entrée en EHPAD.La différence avec le viager et que l'on peut encore transmettre son patrimoine à ses enfants. Il n'y a pas de notion de durée de vie de la personne. Vous vendez juste 20% de votre patrimoine avec une convention de 10 ans pour qu'à l'issu Merci Prosper récupère 20% de la vente. Pour compenser le temps d'occupation de la maison, Merci Prosper a versé à la personne un peu moins de 20% du montant contractualisé.C'est une réponse à la problématique des couples. Quand l'un des deux doit rentrer en EHPAD, le loyer peut prendre tous les revenus du couple. Comment continuer de vivre chez soi tout en payant l'EHPAD de son conjoint ? Merci Prosper peut être une solution.Aujourd'hui Merci Prosper intervient en Ile de France, vous pouvez les solliciter et peut-être rejoindre prochainement la foncière solidaire qui permet de financer la solution.Bonne écouteHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Je discute avec Mayeul L'HUILLIER de la manière de faire une bonne enquête de satisfaction dans les établissements qui accueille les personnes âgées.Mayeul travaillait pour des instituts de sondage. Il a décidé, avec son associé Stéphane DARDELET, d'accompagner les établissements à réaliser leurs enquêtes de satisfaction et a créé un label : le "label Vivre" pour valoriser une expérience positive des résidents, des familles et des professionnels.Le label doit permettre de reconnaître le travail des équipes pour rendre l'établissement plus attractif si la QVT est reconnue pas les collaborateurs.Avoir des avis basés sur une méthodologie précise peut contrebalancer des avis google rédigés de manière anonyme sous le coup de l'émotion.Dans cet épisode nous discutons surtout de confiance.Faire une enquête permet de sonder les ressentis et les attentes des personnes. L'objectif habituel est de repérer les points forts et les points à améliorer pour la démarche d'amélioration continue.Cela permet aussi de susciter de la confiance en validant aussi tout ce qui va bien, valoriser le positif !Une enquête bien faite pourrait aussi être un moyen de rendre fier les équipes qui travaillent au quotidien. Les témoignages peuvent valoriser le travail des équipes.Une des premières questions est comment engagés les résidents et les familles pour répondre à une enquête ? Personne n'aime répondre aux enquêtes.Quel est le taux de réponse significatif ?Comment formuler les questions pour avoir une réponse pertinente et utilisable ?Comment recueillir l'avis des personnes qui ne communiquent pas ?Quels sont les biais qui peuvent fausser les résultats ?SI l'on interroge les équipes, ce qui est le plus important est de travailler dans une équipe où il y a une bonne entente et de la solidarité.Le planning ne sert donc pas à boucher des trous mais à composer la meilleure équipe.Nous mentionnons l'épisode 50 dans lequel Christophe COUSI nous expliquait que les résidents des résidents vivant en unité de vie Alzheimer expriment une meilleure qualité de vie que ce que pensent les familles et les professionnels.Vous pouvez contacter Mayeul sur Linkedin et obtenir plus d'information sur le label grâce au livre blanc disponible sur le site : https://labelvivre.fr/ Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bastien KLEPPER-BERTRAND est kinésithérapeute depuis 2019. Sa formation l'a conduit en EHPAD ou il a été sensibilisé à l'accompagnement des personnes âgées. Il nous donne dans cet épisode sa vision du rôle du kiné en EHPAD.L'importance de la mobilité pour préserver l'autonomie et la qualité de vie n'est plus à démontrer. Le problème est que les kinésithérapeutes passent trop peu de temps auprès des résidents.Tous les kinés ne cherchent pas à passer le moins de temps possible dans l'EHPAD en passant le maximum de cartes vitales. Certains nouent des liens avec les résidents et aussi avec les équipes pour partager les informations qui permettent de mieux accompagner les personnes.Si les kinés ne passent pas beaucoup de temps dans l'EHPAD, il faut aussi peut-être revoir la manière dont on les accueille et les moyens que l'on met à leur disposition.C'est dans ce contexte de Bastien, à travers sa start-up K3W, vous propose des équipements modulables pour transformer dès que nécessaire une salle d'activité en salle de kinésithérapie.À cela s'ajoutent des supports pour réaliser les exercices qui permettront le renforcement des résidents et pourquoi pas des équipes (QVT, réduction de l'absentéisme).Nous discutons aussi prévention des chutes, Bastien propose des formations pratiques pour que les équipes sachent proposer des exercices avec ou sans plateau technique pour limiter le risque de chute. (Critère 2.4.3 de l'évaluation HAS)Vous pouvez contacter Bastien sur Linkedin ou sur le site K3WHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je discute avec David CHASSAGNE de la manière de gérer la violence et l'agressivité dans les établissements de santé.David CHASSAGNE est ancien militaire, ancien infirmier et cadre de santé. Il a fondé l'organisme de formation DFC Formation pour transmettre son expérience en particulier auprès des soignants pour gérer les situations de violences que les équipes peuvent rencontrer au quotidien.Le covid a exacerbé les situations de violence. Par exemple : le réflexe "je paie donc j'ai droit" ! Détériore la relation résident soignant.L'enjeu n'est surtout pas d'avoir une réponse physique de la part des soignants. La gestion de l'agressivité est relationnelle, il faut négocier d'abord en écoutant ! Avec l'écoute active et l'empathie. Il faut montrer que l'on a compris le problème de la personne. Cela permet d'éviter le conflit et l'agressivité.Il faut comprendre les émotions pour réajuster la relation et éviter l'explosion. Cela passe par la déculpabilisation des proches pour ensuite pouvoir travailler une relation de confiance. La période d'admission est cruciale pour réassurer les résidents et leurs proches. Les proches ne connaissent pas notre manière de fonctionner.Pour les personnes atteintes de troubles cognitives, il faut trouver les causes.Nous parlons de l'agressivité réactive : Je réagis négativement à une situation qui me gêne.Et l'agressivité proactive : J'interagis avec violence pour obtenir quelque chose.Nous discutons aussi de la manière de gérer l'agressivité entre collègue. Il s'agit très souvent d'un problème de management.Comment revenir aux bases ? Se focaliser sur les besoins et le bien-être des résidents. Le manager doit faire le lien entre chaque professionnel pour que tous les métiers soient en phase.À tout cela s'ajoutent aujourd'hui les aspirations des différentes générations.Et nous concluons par la manière de gérer un manager ou un supérieur hiérarchique dont l'attitude est agressive.Vous trouverez plus d'informations sur le site DFC formation et vous pouvez contacter directement David CHASSAGNE sur Linkedin.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bruno VIDAL est directeur associé chez MCG MANAGERS : une entreprise qui propose des missions de management de transition aux établissements de santé.À quoi sert le management de transition ?Votre établissement est confronté à une vacance de poste de direction, à des transformations ou à des restructurations, vous avez besoin provisoirement d'un directeur expérimenté, vous pouvez faire appel à un manager de transition.Le manager de transition a l'expérience mais surtout le recul sur les situations difficiles pour les aborder avec calme. L'enjeu est de redonner du sens et de la confiance.Les missions durent en moyenne 5 mois, le temps de recruter ou d'accompagner le directeur en place. Tout le monde ne peut pas devenir manager de transition, Bruno VIDAL nous explique pourquoiBruno VIDAL nous explique son parcours et comment les missions de transition lui ont permis de progresser.Pour chaque situation, l'objectif est de trouver le manager qui correspond à la situation, il faut l'expérience mais aussi la personnalité.Nous parlons des dérives managériales qui peuvent détériorer l'image du management. Dans ce cas il faudra retrouver la confiance.MCG MANAGER prévoit l'accompagnement des managers de transition sur le terrain par un directeur des opérations. L'important est d'aider à prendre du recul, à partager des ressentis. Le manager de transition bénéficie lui aussi d'une écoute active.Certains managers s'épanouissent dans la mise en œuvre de projet à long terme, d'autres préfèrent la gestion de situation de crises aiguës.Ou vous situez-vous ?Vous pouvez contacter Bruno VIDAL sur Linkedin et obtenir plus d'information sur le management de transition sur le site internet de MCG MANAGERS.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Kévin Charras est docteur en psychologie, il est le cofondateur du Living lab Vieillissement et vulnérabilité depuis 3 ans et président du gérontopôle Kozh Ensemble.L'objectif d'un Living Lab est de faire des recherches sur l'impact des innovations. Beaucoup d'entrepreneurs proposent des solutions dont les prototypes n'ont pas pu être évalués scientifiquement. Cela amène une difficulté pour les établissements qui est d'intégrer de nouvelles solutions sans avoir de recul sur le produit ou le service.Comment être certain que l'innovation est utile et efficace ?C'est face à ce constat que le living lab a été créé.Un Living lab permet avant tout la coconstruction avec les professionnels et les usagers.L'innovation doit suivre une méthodologie pour maximiser les chances de réussites pour être intégrées dans les pratiques.Le contexte favorise l'innovation de la part des pouvoirs publics mais aussi des acteurs pour tester des innovations afin d'améliorer les pratiques.Nous discutons dans cet épisode des sujets sur lesquels portent les innovations.N'oublions pas que l'innovation doit répondre à un besoin. Et il faut que cela fonctionne.Le living tab travail sur une méthodologie de preuve du CARE. La solution répond-elle à un besoin, est-elle acceptable, est-elle réalisable et pertinente ?Pour innover il faut d'abord s'assurer de l'acceptabilité. Souvent les solutions innovantes sont focalisées sur la technologie mais pas sur l'acceptabilité : réglementaire mais surtout éthique et pratique.Pour rejoindre un Living lab il suffit de le contacter le plus souvent par son site internet. Certains Living lab ont des spécialités sur certaines expertises et pourront vous réorienter.Vous pouvez retrouver les livres sur la maladie d'alzheimer et les thérapies non médicamenteuses de Kévin CHARRAS aux Editions in PressBonne écoute Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je discute avec Marie Françoise FUCHS et Martine GRUERE, la présidente d'honneur et la présidente exécutive de l'association OLD'UPL'association OLD'UP a pour objectif d'ensoleiller le vieillissement en travaillant sur la place des personnes âgées dans la société.Marie Françoise FUCHS nous explique les étapes de la création de l'association mais aussi sa vision du vieillissement : la capacité de ressentir les choses et la nécessité d'accepter et d'assumer le vieillissement pour bien le vivre.Martine GRUERE nous explique son implication au sein du conseil national de la refondation. Nous évoquons l'importance pour les personnes âgées de partager l'expérience du vieillissement. Et l'importance de la spiritualité pour les personnes.OLD'UP aide les personnes individuellement mais dispose aussi d'un versant basé sur la place des personnes dans la société. Par exemple de nombreuses actions portant sur l'accessibilité ont permis le sous-titrage à la télévision.La dernière action est l'immersion en EHPAD pendant plusieurs jours de membres de l'association. Ce retour d'expérience a fait l'objet d'un livre : "Mort ou vif en EHPAD".Nous partageons le point de vue de ces testeurs de l'EHPAD et les interrogations qui en découlent :Pourquoi les équipes ne laissent pas le temps aux résidents de faire eux-mêmes ? Le temps réservé aux douches, le manque de lien entre les résidents, les temps d'échange avec la direction… Vous pouvez contacter l'association à l'adresse mail : contact@oldup.fr ou sur le site internet : https://www.oldup.fr/ Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je discute avec Sébastien LEGOFF le directeur général de l'association les Tout-Petits et vice-président du groupe polyhandicap France. Nous discutons de l'inclusion des enfants polyhandicapés à l'école.L'association gère 14 établissements en région Ile de France. Ses missions sont l'accompagnement et la défense des droits des personnes, le soutien des familles et la diversification de l'offre pour apporter de nouvelles solutions.Nous discutons du manque de solution pour les personnes en situation de handicap en France et de l'impact pour les familles et les aidants. Aujourd'hui 10000 personnes en situation de polyhandicap n'ont aucune solution pour être accompagné au quotidien ! Il n'y a plus de création d'établissement mais plutôt une transformation des services en plateforme pour accompagner plus de personnes.Un des enjeux actuels est aussi l'aide aux aidants.Le droit commun dit que tous les enfants de la république doivent aller à l'école. Cela a amené la création d'unité d'enseignement à l'école d'unité spécialisée pour les enfants autistes. L'objectif étant l'accès aux apprentissages sans nécessairement parler de réussite scolaire.L'éducation nationale met à disposition un enseignant spécialisé, l'association un éducateur, l'école une salle de classe dédiée adaptée. Les enfants partagent des moments à la récréation, à la cantine et parfois en classe.Le projet porté est donc de permettre aussi l'accès à l'école des enfants polyhandicapés. Pensez aux parents qui voient leur enfant aller à l'école comme tous les enfants.Le partage est réciproque car il permet aussi d'ouvrir les portes de l'IME aux enfants de l'école pour de l'inclusion réciproque. L'ouverture permet de parler du handicap et de ne pas le cacher.Cette opportunité n'est valable que pour 10% des enfants à cause des besoins d'accompagnement en soins et de la fragilité physique. L'IME étant proche de l'école, l'équipe soignante de l'IME peut intervenir très vite.Le manque d'enseignants spécialisés réduit aussi l'accès à l'apprentissage de tous.Autre difficulté : le financement ! Les travaux pour rendre l'école accessible et les effectifs pour accompagner les enfants et le transport à l'école.Le plus important reste cependant la formation des équipes des écoles à l'accompagnement du handicap. Et la volonté des équipes à l'école et à la mairie de croire en ce projet.La conclusion est de rester optimiste et de proposer de nouvelles solutions.Vous pouvez contacter Sébastien LEGOFF via le site internet de l'association : l'association les Tout-PetitsBonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode je discute de la gestion des données dans les établissements : comment avoir à disposition les informations nécessaires pour prendre une décision grâce à l'automatisation de la saisie des données dans un tableau de bord.Karim CHLEBOWSKI est co-fondateur du cabinet Dynamétrie, cabinet d'expertise comptable spécialisé dans la digitalisation des organisations.Je connais bien Karim car nous avons fait une partie de nos études ensemble et je suis devenu ensuite l'un de ses premiers clients en 2019.Dans le cadre de l'étude nationale des coûts, Karim nous avait installé (dans un EHPAD) un système de remontée automatique des données (le temps passé par soignant auprès de chaque résident). Nous n'avions plus besoin de recopier des données d'un papier vers un tableau Excel. Au-delà du gain de temps, nous avons accès à des informations supplémentaires comme par exemple : les membres de l'équipe connectée en temps réel pour anticiper les oublies.Imaginez si sur une page web vous retrouver toutes les informations concernant votre organisation : suivi budgétaire, taux d'occupation détaillé, absentéisme, satisfaction, dysfonctionnement, avis google, ...J'avais été très surpris de découvrir qu'il est possible de se connecter à n'importe quelle base de données.L'idée est de renforcer le contrôle de gestion en accélèrent la remontée d'informations pour repérer les problèmes et surtout les résoudre. Le contrôleur de gestion vous propose des solutions plutôt que des fichiers Excel.En termes de management, s'appuyer sur des données précises permet d'éviter les a priori. Si les données sont bien saisies elles donnent une vision factuelle de la réalité.S'appuyer sur des informations objectives permet aussi d'éviter des tensions basées sur des visions ou des ressentis différents. (Le planning par exemple)À l'échelle d'un groupement, ces tableaux permettent la comparaison des environnements, la centralisation et la sécurisation des données.Ce système permet la détection d'un écart par rapport à la normale pour être alerté et réagir vite.Nous discutons de la notion de transparence. Quand les informations existent, est-il pertinent de les partager ?Autre intérêt : la visualisation : Excel n'est pas très visuel. L'ergonomie facilite l'utilisation et la mise en évidence des informations les plus importantes.Continueriez-vous de partager des tableaux Excel ?Pour en savoir plus, vous pouvez contacter Karim sur Linkedin.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rémi LOCQUET est directeur de l'innovation de la recherche et de la formation pour l'Hospitalité Saint Thomas de Villeneuve.Nous discutons de ce nouveau poste après avoir été directeur d'EHPAD pendant 8 ans.En Octobre 2020 nous discutions déjà dans l'épisode 14 du podcast : du projet d'EHPAD hors les murs porté par son établissement.Nous reprenons de l'EHPAD hors les murs de 2020 pour un tour d'horizon des projets mis en place depuis.Il y a eu la mise en place de Centres Ressources Territoriaux (CRT) dans la continuité de l'EHPAD hors les murs mais aussi pour faciliter les parcours et le maintien à domicile.Rémi travaille sur l'ouverture de maisons "Alzheimer" sur le modèle de la maison CARPE DIEM ou des maisons de CROLLES.Nous abordons l'architecture d'un établissement en cours de reconstruction en centre-ville sous la forme de maison accueillant 7 à 14 personnes. Comment transformer l'EHPAD pour en faire plusieurs petits lieux de vie.Comment favoriser l'inclusion et la citoyenneté en proposant des tiers lieux non pas des EHPAD mais dans le quartier ?Nous terminons par l'importance de donner de l'autonomie aux équipes. Et le travail en réseau.Vous pouvez joindre Rémi sur Linkedin.Bon épisode,
Hervé Andriot est consultant spécialisé dans la réduction de l'absentéisme et du turnover en EHPAD.Il a un parcours de juriste puis de directeur d'EHPAD et de directeur régional.Nous abordons un sujet crucial pour les établissements : la fidélisation des équipes et la diminution de l'absentéisme.Depuis la crise covid, beaucoup de métiers sont confrontés à des difficultés de recrutement. C'est le cas des établissements de santé. Les conséquences sont nombreuses :Les établissements présentent des déficits budgétaires car les recrutements et l'intérim coûtent cher.Mais surtout la qualité de l'accompagnement baisse si l'équipe n'est pas stable.Hervé nous propose comme indicateur numéro 1 pour mesurer la qualité de l'accompagnement : sur 30 jours, combien de professionnels d'un même métier sont intervenus auprès de la personne ? Plus le nombre est élevé moins la qualité de l'accompagnement est bonne.Il y a ensuite le nombre de postes vacants et le ratio d'encadrement.La cause de cette difficulté à stabiliser les équipes viendrait du manque de valorisation des métiers.De nombreux soignants ont honte de parler de leur métier alors que ce sont des métiers indispensables à la société et porteurs de beaucoup de sens. Comment rendre les équipes fières de leur travail ?Parfois les équipes sont frustrées de voir des collègues qui dégradent le service rendu par un mauvais comportement.La méthode pour les managers qui décident d'enrailler cette spirale négative sera de valoriser le travaille en équipe. Hervé propose dans sa méthode plusieurs points qu'il nous explique : Recentrer le cœur de métier sur les besoins des résidents. Quel est le moment de votre journée de travail qui a le plus de sens. Reprendre en compte le cœur de métier.Éliminer les incertitudes du travail : avec qui je vais travailler, comment cela va se passer.Mettre en place une démarche projet.Repérer les moments de frictions mais laisser parler le terrain pour trouver des solutions.Une équipe stable permettrait d'économiser en coûts directs et indirects en moyenne 30000€ / mois pour un EHPAD.Vous pouvez contacter Hervé par mail andriotherve@gmail.com ou sur : linkedin Bonne écoute
Dans cet épisode Christine VALLIN m'interroge sur mon parcours, ma vision du métier de directeur et mon côté pressé.Cet épisode fait suite à l'épisode avec Christine VALLIN dans lequel elle nous explique ses travaux sur la sociologie des directeurs et directrices d'EHPAD.Christine vient de lancer une enquête à destination des directeurs. En direct, je vous partage mes réponses.Nous abordons mon caractère pressé, l'envie ou le besoin de faire trop de choses.Pourquoi et comment j'arrive en EHPAD ? Comment mon histoire familiale me permet de passer du temps en EHPAD du côté des familles.Quelle vision du management quand on devient directeur à 24 ans.Comment je formais déjà les équipes à l'utilisation de nouveaux outils il y a 15 ans.Comment emmener une équipe sur de nouveaux projets ou de nouvelles solutions ? Comment évaluer l'efficacité d'une solution ?Comment l'on passe d'un EHPAD à un autre. C'est très dur de partir !
Christine Vallin est doctorante au laboratoire CeRIES de l'Université de Lille avec Vincent Caradec comme directeur de recherche. Elle a décidé de travailler sur les directeurs et directrices d'EHPAD.C'est son expérience personnelle qui l'a conduit à un master en sociologie après une carrière dans l'éducation nationale en tant que professeur puis inspectrice.Nous parlons de vieillissement : notre propre vieillissement, quels sont les points de bascule ? Nous abordons aussi notre gestion émotionnelle de la fréquence des décès.La carrière de directeur d'EHPAD n'est pas linéaire, la question des parcours se pose réellement. Formation initiale ou reconversion ? Quels sont les événements de la vie qui font que l'on arrive ou que l'on repart ?Le sujet de l'étude est : qui sont les directeurs et directrices d'EHPAD ?Pour y répondre, 15 entretiens ont eu lieu permettant d'aborder 3 axes : Le portrait des directeurs et directrices d'EHPAD et leurs activités,La gestion des fins et des moyens : garder en cap en faisant avec les moyens du bord,La gestion des problèmes qui s'accumulent toute la journée.Les quatre problèmes récurrents : La gestion des crises,Le management et la cohésion d'équipe,L'évolution du profil des résidents,Le manque de temps.Pour Christine les managers sont des personnes pragmatiques à la recherche de solution pour régler les problématiques rencontrées. L'outil principal du directeur est la communication : transparente et honnête (dans la gestion du covid par exemple) pour expliquer les situations et les apaiser. Mais cela prend du temps...Au niveau du management, il ressort l'importance du management participatif pour faire avec les équipes. Et de l'absentéisme qui limite la capacité à construire avec les équipes des actions de long terme. Les directeurs et directrices aiment surtout porter des projets avec leur équipe.Nous revenons sur la crise covid et l'impact pour certains directeurs ayant pu engendrer des symptômes de stress post-traumatique.Si vous voulez en savoir plus et participer à la thèse de Christine, un groupe participatif va être organisé. https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7171797467754147840/Et contacter Christine sur Linkedin ou à l'adresse : christine.vallin@univ-lille.frLa semaine prochaine je diffuserai la suite dans l'entretien dans lequel Christine m'interroge pour sa thèse.Bonne écoute,Arnaud
Marie LECUYER est directrice d'EHPAD et présidente de la FNADEPA Bretagne. Nous discutons de la mobilisation de nombreux maires bretons pour que l'état donne les réellement les moyens aux établissements de fonctionner.Ce mouvement fait suite en 2023 à l'impact de l'inflation sur les établissements. De nombreux établissements publics gérés par des collectivités font face à d'importants déficits entraînant des situations de crise économique allant jusqu'à menacer la continuité de l'activité.C'est dans ce contexte que plusieurs maires des Côtes d'Armor ont décidé de construire un collectif transpartisan pour que les moyens nécessaires soient fournis aux établissements.Ce mouvement a rapidement pris de l'ampleur. Des Maires de tous les départements Bretons puis d'autres départements se sont réunis pour solliciter la ministre de l'époque.Les directeurs et directrices d'EHPAD ont été dès le départ sollicités pour expliquer les problématiques et les besoins.Voici les actions menées par le collectif pour aboutir à une réforme ambitieuse du grand âge : Le collectif a pu rencontrer la ministre Aurore BERGERLes maires ont boycotté le paiement des factures d'énergie de leurs établissements.300 motions de soutien ont été remises à Elisabeth BORNE au congrès des Maires de France.Une étude juridique est en cours pour une action en justice contre l'état pour inaction.Les élus Bretons ne signent plus les EPRD !Aujourd'hui les promesses sont compromises en raison du remaniement ministériel. Mais de nombreux élus d'autres régions contactent le collectif.La voix des établissements porte peu mais celle des élus permet au moins de se faire entendre. Donc pour améliorer le quotidien de votre établissement mobilisez vos élus locaux et parlez-leur du collectif "les territoires du grand âge".Bonne écoute.
Dans cet épisode je discute, avec Laurent VIALE, de coaching et de burn-out. Laurent a d'abord travaillé comme responsable hébergement en EHPAD puis consultant avant de devenir coach certifié.Nous parlons de la démocratisation du coaching. Il est aujourd'hui évident que les athlètes doivent être accompagnés physiquement mais aussi mentalement. Qu'en est-il des soignants et des directions de nos établissements dont la performance aura un impact sur la vie des résidents et pas que sur la couleur de la médaille ?Pourtant qui se fait accompagner ? Qui y a même déjà pensé ?Les tensions sur le secteur médico-social n'ont jamais été aussi fortes : tensions RH, inflation, EHPAD bashing, contrôles… Comment garder le cap dans ces conditions ?Le danger pour celles et ceux qui vont continuer de braver la tempête est l'épuisement. Le burn-out !Le burn-out survient après une période d'accumulation de stress. L'organisme n'est plus en mesure de faire face et il s'effondre. Nous savons aujourd'hui que l'on passe souvent à côté des premiers signaux que l'on refuse de voir et d'entendre : douleurs, insomnie, fatigue, …Pour pouvoir prendre soin des autres, il faut commencer par prendre soin de soi. Le coaching c'est un accompagnement individualisé qui va nous permettre de prendre du recul pour regarder les choses de manière différente mais sincère. La finalité est de mieux se connaître pour trouver les ressources nécessaires pour se sentir mieux. Souvent en identifiant et en acceptant des peurs.Les directions sont parfois isolées au sein d'une équipe dysfonctionnelle. Entre collègue il est parfois difficile de partager des émotions. Le coach facilite l'expression.Si l'expérience vous tente, Laurent vous conseille de faire une séance d'essai avec un coach diplômé.Bonne écoute !Voici le Linkedin de Laurent VIALE
Proposer un accompagnement en soins palliatif permet d'améliorer la qualité de vie des personnes et de leur famille. Les soins palliatifs pourraient permettre de réduire le souhait du recours à l'euthanasie.20 départements en France ne disposent pas de service de soins palliatifs ! Selon la Cour des comptes, seulement 50% des Français ayant besoin de soins y auraient accès (Juillet 2023).Que faire ?Dans cet épisode, je discute avec Aude LE DIVENAH des soins palliatifs en France. Que signifie l'accompagnement en soins palliatif ? Quelles différences avec la fin de vie ? Que va apporter le plan décennal proposé par l'instance de réflexion stratégique sur la fin de vie ? Aude est médecin gériatre à la retraite. Son un parcours l'a amené à travailler : en médecine générale, en gériatrie, et en santé publique.Aude, comme tous médecins, a été régulièrement confrontée aux soins Palliatifs et à la difficulté de se retrouver parfois seule pour prendre les décisions.Mais avant de commencer : qu'entendons-nous par "soins palliatifs" ?Une définition des soins palliatifs serait : Des soins actifs pour une prise en charge médico-psycho-sociale. Il s'agit d'un accompagnement global et continu pour écouter et répondre au besoin de la personne et souvent de sa famille. (Une définition très médico-sociale).Aujourd'hui en 2024 en France, l'instance de réflexion stratégique sur la fin de vie vient de rendre son rapport. Ce rapport fait suite aux travaux du comité national d'éthique et à la convention citoyenne.L'objectif était d'explorer l'ensemble des besoins de la population. Les résultats montrent que les besoins sont importants mais que l'offre est insuffisante.Par exemple, il n'y a pas d'unité de soins palliatifs dans 20 départements.Parmi les propositions de l'instance de réflexion stratégique, on retrouve les suivantes :Faire des soins palliatifs une spécialité médicaleCréer une unité par départementRenforcer les équipes mobiles : beaucoup d'équipes mobiles sont intra-hospitalières. Elles n'ont pas la capacité de répondre à tous les besoins de l'hôpital et donc la capacité d'accompagner les patients à domicile.Les établissements doivent aussi s'engager à faire des soins palliatifs une priorité. Les services sont parfois cachés dans des établissements secondaires. Nous terminons par quelques conseils pour les EHPAD ou autres établissements médico-sociaux qui auraient pour objectif de s'améliorer sur cette thématique.Au-delà de la formation qui est indispensable, la clé est la mise en place d'espace d'échanges pluridisciplinaires pour que les équipes puissent prendre des décisions collégiales après avoir partagé leurs points de vue.L'implication de bénévoles spécialisés dans l'accompagnement peut être une option très intéressante pour les personnes accompagnées. Nous avons mentionné l'Association JALMALV.Nous concluons sur le fait que les soins palliatifs sont un enjeu de santé publique et peut-être une partie de la réponse concernant le débat sur l'euthanasie. Si les patients sont mieux accompagnés, peut-être que la demande d'euthanasie baissera ?Tout est encore question de moyens et d'arbitrage
Faustine est psychologue clinicienne et intervient depuis 20 ans en gérontologie. Après a un DU éthique et maladie d'Alzheimer, Faustine a coécrit un livre : "Bien vivre avec un proche atteint de la maladie d'Alzheimer".Nous discutons de l'évolution, depuis 20 ans, de l'importance du social et de la psychologie dans l'accompagnement. Aujourd'hui nous parlons de lieu de vie et du bien-être psychique.La réflexion éthique devient elle aussi incontournable ce qui rapidement amène à la question de la sexualité. C'est dans ce contexte que Faustine propose avec OPYXIS une formation pour les EHPAD.Nous partons d'une situation vécue par un établissement pour lister toutes les questions que pose la sexualité :Comment s'assurer du consentement ?Faut-il alerter les familles ?Que faire en cas d'agression ?Comment préserver la vie privée, la liberté et l'intimité ?Quelle confidentialité des informations au sein de l'équipe ?L'important comme toujours est de libérer la parole pour débattre et poser une réflexion éthique.Un objectif sera de préserver l'autonomie décisionnelle, la capacité pour le résident de continuer de faire des choix.Il faut aussi douter et constamment remettre en question les choix pris en équipes pour les réévaluer si besoin.Aborder ce type de question est un moyen de dynamiser les équipes et de redonner du sens au travail en participant aux décisions.Si les questions ne sont pas traitées, il peut y avoir une souffrance éthique chez les soignants si leurs valeurs sont heurtées par les situations, qu'il n'y a pas de dialogue et pas de réponse adaptée.Défendre les droits des résidents peut amener à entrer en conflit avec les familles. Parfois il va falloir réfléchir en équipe s'il faut prévenir les familles et les impliquer dans la décision. Pas simple !Cet épisode ne répond pas à toutes les questions que l'on peut se poser. Il amène au contraire de nouvelles questions à aborder en équipe pour trouver ensemble les meilleures solutions. En gros, faire de l'éthique.Bonne écoute !Vous voulez en savoir plus :Le profil Linkedin de Faustine,La formation OPYXIS sur la sexualité en institutionLe livre de Faustine : Bien vivre auprès d'un proche atteint de la maladie d'Alzheimer
Anne FONTAINE est directrice des EHPAD : Résidence de Kerloudan et Résidence Ter et Mer à Ploemeur en Bretagne. (Groupe VYV)Nous discutons dans cet épisode du système d'appel malade basé sur les sons. Le système écoute et alerte les équipes si la personne appelle ou si l'intelligence artificielle détecte une chute ou une situation nécessitant l'intervention de l'équipe.Nous commençons par l'importance des projets dans les établissements pour maintenir une dynamique porteuse de sens.OSO-AI est l'un des projets d'envergure portés par l'établissement. Comme beaucoup d'établissements le système de médaillon avait tendance à ne plus fonctionner en fin de journée et était vétuste. À la recherche d'un système plus innovant, l'entreprise OSO-AI (situé à Brest) est apparue comme une alternative intéressante.Le système OSO, consiste à brancher des boîtiers sur une prise de courant pour écouter les bruits. Il faut du wifi. Une intelligence artificielle tri les sons pour reporter des alertes sur des smartphones à la disposition des équipes. OSO se qualifie comme l'oreille augmentée au service des soignants.L'établissement est parti sur un test en gardant les deux systèmes en parallèle. Mauvaise idée, difficile de faire cohabiter deux systèmes.Il a fallu bien expliquer le nouveau système et le principe "apprenant" aux résidents et aux familles. Des solutions ont été trouvées pour remplacer la logique du médaillon : avoir une action physique pour déclencher un appel plutôt qu'utiliser la voix. En attendant la génération "OK GOOGLE"Le système permet de prioriser les appels pour mettre en avant les urgences et simplifier le quotidien des soignants en organisant les réponses. Autre intérêt : la nuit le dispositif précise si la personne dort ce qui évite aux soignants de rentrer dans les chambres pour vérifier que tout va bien au risque de réveiller les résidents.Le système est capable de reconnaître un soignant ou une famille qui entre dans la chambre pour stopper l'écoute et respecter l'intimité.Rassurez-vous, le système écoute mais n'enregistre pas sauf les 10 secondes avant une alerte déclenchée par le système. Le système apprend pour ne pas déclencher de fausse alerte et ainsi ne pas solliciter les soignants pour rien.Nous abordons aussi la notion de smartphone professionnel. L'immense avantage : l'équipe partage des messages vocaux. Plus efficace et surtout moins stigmatisant pour les fautes d'orthographe.Au-delà de l'alerte, demain le système d'écoute sera capable de détecter des informations sur la santé des personnes : apnée du sommeil, épilepsie, ...L'appel malade de demain est dispo
Dans cet épisode, Laëtitia CAIL nous explique son quotidien d'auxiliaire de vie à domicile et surtout la transformation de son service lors du passage en équipe autonome.Cet épisode fait suite à l'échange avec Arnaud CAILLE, le directeur de l'association AMF-AD pour laquelle Laëtitia travaille.Laëtitia nous explique son parcours, d'un poste en EHPAD à la décision de travailler au domicile des personnes.Après plus de 15 ans de travail auprès des personnes à domicile, Laëtitia nous explique qu'elle n'en pouvait plus des conditions de travail, des changements de planning, ... Elle a tenu pour les bénéficiaires jusqu'au jour où un nouveau directeur a voulant transformer toute l'organisation.Si au départ peu de personnes croyaient dans ce projet qui donnait le sentiment de donner encore plus de travail. Ce n'était pas simple au départ, mais l'équipe s'est investie et tout a changé.Le principe : des équipes de 6 personnes d'un même périmètre ont été amenées à se rencontrer pour travailler sur leur planning. Objectif : gagner du temps de déplacement en organisant le planning en fonction de la distance entre les bénéficiaires et le domicile du bénéficiaire.Le fait que chaque membre de l'équipe fasse des propositions, des solutions ont été trouvées très rapidement.Les membres de l'équipe se sont ensuite réparti les rôles : planning, recrutement, qualité, animation de réunionLe fait que les collègues fassent les recrutements nous choisissons des personnes qui vont s'adapter à l'équipe. Nous discutons de l'importance de l'envie de prendre soin par rapport au diplôme.Les talents de chaque membre de l'équipe sont valorisés !Le fait de réduire le nombre d'intervenant permet de mieux connaître les personnes et de détecter les changements de comportement et d'éviter les hospitalisations en sollicitant directement le médecin traitant.Les équipes autonomes proposent des actions pour soutenir les aidants et leur permettre de prendre soin d'eux.Retrouver le pouvoir d'agir a redonné du sens et à amener les équipes à s'investir dans les équipes autonomes pour avoir l'énergie de prendre soin des autres. Et ne pas oublier de prendre soin de soit.Le parcours de formation (ou de détransformation) proposé par le collectif l'humain d'abord pour construire l'équipe autonome était basé sur la recherche du sens du travail. La suite consistait à savoir travailler en équipe : communication, animation de réunion (avec la déclusion à la fin), ...Le retour en arrière semble impossible.Bonne écoute.
Arnaud est directeur d'un service à domicile. Lorsqu'il a pris son poste en 2019, la situation était très compliquée : déficit budgétaire et démobilisation des équipes qui étaient en souffrance.Afin de changer la situation et pour réenchanter le quotidien des auxiliaires de vie, Arnaud a fait le choix d'un nouveau mode de management basé sur le modèle BUURTZORG : les équipes autonomes.Le bilan est impressionnant : les équipes ont retrouvé le goût de leur métier et l'organisation permet de bonnes conditions d'accompagnement pour les usagers.Nous parlons de la différence de gestion entre un SAAD et un EHPAD. Comment être proche des équipes quand il n'y a pas de contact direct.Nous discutons des actions à mettre en place pour conduire le changement vers les équipes autonomes. Comment retirer les strates hiérarchiques ? Comment faciliter le travail en équipes ? ...Pour Arnaud, La clé du changement est la confiance qu'il faut donner aux équipes. L'autonomie conduit à la responsabilisation.Nous sommes arrivés à la conclusion que pour savoir comment les équipes vivent ce modèle, il faut leur demander. Donc rendez-vous la semaine prochaine pour le point de vue d'une auxiliaire de vie.Pour plus d'infos, Arnaud vous recommande :Le livre "réinventing organization" de Frédéric LALOUXLa page Linkedin du collectif l'Humain d'abord.Vous pouvez contacter Arnaud via Linkedin.Bonne écoute.
Dans cet épisode, je discute "Démarche Qualité" avec Sylvie HENRY-ESPARGILLERE. Sylvie est consultante et formatrice indépendante, elle accompagne les établissements dans la mise en place de leur démarche qualité.Notre sujet est : comment faire une démarche qualité simple conforme et efficace. Surtout pas une usine à gaz !Et comment se faire accompagner quand on n'a pas la ressource en interne. Nous prenons l'exemple des GCSMS qui partagent leurs ressources.Nous parlons des différences entre les types d'établissements, entre les différents secteurs du médico-social. Le premier point pour éviter de faire de la qualité une usine à gaz est le sens : il faut savoir pourquoi on le fait ! La qualité c'est la capacité à répondre à des exigences. La démarche qualité est l'organisation permettant de fournir des produits ou services de qualité.D'ailleurs, la Loi du 2 Janvier 2002 définie les exigences du secteur médico-social : la lutte contre la maltraitance et le respect des droits et des libertés. (7 critères impératifs du référentiel HAS)La démarche qualité doit donc être faite pour VOUS : les résidents, les professionnels, la structure, personne d'autre ! L'usine à gaz vient d'une démarche provenant d'une injonction et non pour l'établissement.Le deuxième point : Pour que la démarche soit à jour, il faut mettre en place un système de veille efficace. C'est pour cela que Sylvie diffuse une newsletter tous les lundis matin : inscription ICILe troisième point : bien structurer son plan d'action, le centraliser sur un seul tableur et ne pas prévoir toutes les actions à court terme.Le quatrième point : organiser un comité de pilotage autour d'un référent qualité pour suivre l'avancée du plan d'action. (Le COPIL remplace une réunion existante pour éviter la réunionite)Le cinquième point : la gestion des événements indésirables pour impliquer les équipes dans le fonctionnement de la démarche qualité.Nous terminons par la pertinence des gestions documentaires avec pourquoi pas le passage du papier à la vidéo YOUTUBE.D'ailleurs, Sylvie propose des capsules vidéos pour sensibiliser vos équipes à la démarche qualité en 5 minutes, c'est l'instant qualité des ESMS.Vous trouverez donc dans cet épisode tous les conseils pratiques pour construire une démarche qualité utile.Pour toutes questions, vous pouvez contacter Sylvie sur Linkedin