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Toute cette semaine, la ville de Nice dans le sud de la France accueille la troisième conférence des Nations unies sur l'océan. L'océan, qui occupe 70 % de notre planète, est sous pression du changement climatique et malmené par l'activité humaine. Au point, parfois, de ne plus offrir aux populations des littoraux les ressources nécessaires. C'est le cas en Afrique de l'Ouest, où les communautés de pêcheurs ont été très fragilisées ces dernières années. Plusieurs reporters de RFI sont allés à leur rencontre en Guinée, en Sierra Leone, au Ghana et au Sénégal. La lourde embarcation, poussée, tirée, glisse sur cette plage. Les cris des pêcheurs en plein effort percent le grondement des vagues. Les pirogues qui partent et reviennent ont cousu ensemble, au fil des siècles, l'histoire de la communauté Lébou et l'océan. L'océan est tellement au cœur de la vie Lébou qu'une confrérie soufie, tournée vers les flots, est née ici : les Layènes.Yoff. Une commune de Dakar, Sénégal. Le vendredi, un haut-parleur diffuse dans les rues, à 100 mètres de la plage, la prière du vendredi. Face à l'océan, Seydina Diop, un érudit layène, évoque l'histoire du fondateur de la confrérie, Seydina Limamou Laye (1843-1909). Et son lien avec la mer. « C'est, explique-t-il, comme si l'océan avait signé un pacte avec Seydina Limamou Laye et sa famille. Tôt après la prière du matin, il s'est dirigé vers la mer en compagnie de ceux qui priaient derrière lui. Arrivé à la mer, il lui intime l'ordre de reculer. Et la mer recule comme une natte sur plusieurs dizaines de mètres. Il a dit, "j'espère que ça suffit ici pour installer ma maison ici". Et s'adressant à ses compagnons : "Vous, vous ne me connaissez pas, mais la mer me connaît, connaît ma dimension et respectera mes ordres". » Depuis l'époque du fondateur, les vagues ont épargné le sanctuaire Layène. Mais Seydina Diop en convient, ailleurs dans le pays, l'océan n'est plus tout à fait le même. « C'est comme si effectivement la mer était en colère. Cette côte va passer par le village de Kayar, une zone poissonneuse, et les gens sont très inquiets. Vous continuez à Thiaroye c'est la même situation, vous continuez à Mbao c'est la même situation. Donc pourquoi ? »De plus en plus loin pour trouver du poissonKayar, aux eaux réputées poissonneuses… Le quai de pêche est bondé de monde, mais la localité, située à une soixantaine de kilomètres de Dakar, se nourrit de plus en plus difficilement de l'océan. Les sécheuses de poisson se plaignent d'attendre de plus en plus longtemps l'arrivée de la matière première : « Comme vous le voyez, nous sommes assises ici à discuter, explique l'une d'elles, Khoudia Touré, installée sous un parasol. Cela veut dire qu'il n'y a pas de poissons ; il arrive parfois que nous passons des journées entières sans aucune activité parce qu'il n'y a pas de poisson, alors que c'est notre matière première et qu'on a des commandes à honorer. Quand les pêcheurs partent en mer, ils restent plusieurs jours d'affilée, car il n'y plus rien. »À lire aussiDix choses à savoir sur la surpêche, fléau des océans au fil des sièclesLes conséquences se font également sentir au Ghana, à Tema, le plus gros marché de pêche artisanale du pays. Une femme, vendeuse depuis 28 ans, regrette les bacs de poisson qu'elle vendait par le passé : « Quand j'ai commencé à travailler, dit-elle, les revenus étaient bons, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas. On ne reçoit plus beaucoup de poissons. Quand on recevait beaucoup de poissons, nous avions de l'argent pour mettre nos enfants à l'école. Maintenant, vu que les pêcheurs n'en ramènent plus, nous n'avons plus grand-chose à vendre. Nous n'avons plus d'argent, nous sommes fatigués. »Même chose en Sierra Leone. Tombo, à une cinquantaine de la capitale, Freetown, était autrefois un port de pêche prospère. La ville est aujourd'hui en déclin. Les pêcheurs y sont de plus en plus nombreux, les poissons de plus en plus rares, et les conditions de travail de plus en plus difficiles. « Nous avons beaucoup de soucis aujourd'hui, confie Chernor Bah, le capitaine du port de Tombo. Mais surtout, il n'y a plus de poisson et nous avons du mal à survivre. Maintenant, pour trouver du poisson, on est obligé de brûler beaucoup d'essence. On part tôt le matin, mais ce n'est pas avant 10 heures ou 11 heures qu'on arrive à trouver un endroit avec du poisson... Autrefois, on dépensait peut-être 20 litres, 30 litres d'essence pour aller attraper du poisson... C'était possible de faire des affaires. Mais aujourd'hui, il faut peut-être utiliser 100 litres... 150 litres de carburant pour arriver au même résultat. » La raréfaction du poisson menace, selon certaines études, la sécurité alimentaire de la Sierra Leone. Les produits de la mer représentent en effet 80 % des apports en protéines dans le pays.Toute la région est concernée par l'épuisement de la ressource. Boulbinet est l'un des principaux ports de pêche artisanale de Conakry, la capitale guinéenne. Les prises sont versées à même le sol, sur des bâches tendues sur la digue. Les pêcheurs guinéens doivent, eux aussi, aller de plus en plus loin. Prendre de plus en plus de risques pour trouver le poisson. « Vous savez que cette pêche-là, ça représente un danger, indique Abdoulaye Camara, membre de l'Union des pêcheurs artisanaux, parce que, vous savez, la mer a sa façon de faire. Même le temps où il n'y a pas de pluie, la mer peut s'agiter elle-même. Au fur et à mesure que l'embarcation va très loin, c'est là qu'elle se retrouve en danger. Parce que la mer, c'est la mer. Cette méthode d'aller pêcher loin, c'est pas parce qu'ils veulent aller loin, mais le poisson est un peu éloigné maintenant. »Soumah Seny, alias « Tozo », a une cinquantaine d'années. Il est responsable de l'association des doradiers de Boulbinet. Avec la chute des prises, il explique que de nombreux pêcheurs connaissent une situation financière difficile : « Si vous sortez faire quatre à cinq, six jours, sixième jour vous rentrez. Si vous enlevez la dépense, tu peux te retrouver avec 50 000 dans ta main. Ça permet difficilement de pourvoir aux dépenses de la maison ! Les pêcheurs ne gagnent pas beaucoup d'argent. On peut faire un an sans acheter de viande, parce qu'on n'a pas d'argent pour en acheter. Le prix d'un sac de riz, quand tu reviens de la mer, des fois, tu ne peux même pas gagner ça. » À lire aussiConférence de l'ONU sur l'océan 2025 : l'Afrique particulièrement concernée par ses enjeuxEffondrement de la ressourceCette raréfaction de la ressource, constatée en mer par les pêcheurs, a été documentée par des recherches de l'IRD, l'Institut de recherche pour le développement. « On a étudié un peu les quantités débarquées dans chaque pays au fil des années, explique Timothée Brochiet, chercheur à l'IRD. On s'est rendus compte que pour le Sénégal, les quantités maximales qui ont été débarquées étaient tombées en 2011. Et on s'est rendus compte qu'à partir de 2019, on tombe en dessous de 10 % de cette quantité-là. Et selon une définition qui a été donnée en halieutique, on peut parler d'un stock "écroulé" quand, après quatre années d'affilée, les quantités débarquées sont inférieures à 10 % du maximum. » La situation est à ce point alarmante qu'une mobilisation se met en place pour propager la voix des communautés menacées.Ce jour-là, à Ngor au Sénégal, il s'agit de faire entendre le cœur de l'océan aux jeunes générations, grâce à un enregistrement sous-marin, réalisé avec un hydrophone. Fabrice Monteiro, photographe engagé, participe ce jour-là à l'animation. « Ça m'évoque le pouls de la planète, qu'on partage tous un monde commun et que même sous l'eau, il y a toute une vie, il y a des échanges, il y a des tas de choses auxquelles on pense pas parce qu'on nous a expliqué qu'on pouvait disposer de tout et que finalement la vie comptait pour très peu si ce n'est la nôtre. » Pour cet artiste, l'humanité doit « changer de logiciel ». Et le photographe dit vouloir utiliser ses images pour participer à cette conversation.Comment expliquer ces difficultés croissantes à trouver du poisson ? Les pêcheurs artisanaux mettent régulièrement en cause la pêche industrielle. Une critique partagée par le chercheur sierra-léonais Salieu Kabba Sankho : « Quand nous avons commencé la lutte contre la pêche illégale, de nombreux navires sont venus s'enregistrer. Mais cela a fait augmenter de manière conséquente le nombre de bateaux de pêche industriels. Ces navires achètent un permis qui correspond à la taille du bateau, pas au nombre de poissons qu'ils pêchent. Cela va peut-être couter 15 ou 20 000 euros par an, pour un permis qui permet de pêcher 365 jours sur une année et autant de poissons que vous pouvez en attraper. C'est comme un chèque en blanc pour les industriels. Il y a un gros risque de surpêche et d'effondrement des réserves de poissons. »À lire aussiConférence sur l'Océan : « L'Afrique s'attend à » avoir « plus de poids dans la discussion », dit Foga AgbetossouTrop de bateaux de pêche ?Mais le problème semble aller au-delà de la pêche industrielle : trop de bateaux cherchent désormais à puiser les ressources de l'océan. Cette surexploitation a conduit à une véritable bataille du poisson entre pêcheurs industriels et artisanaux, mais aussi entre pêcheurs artisanaux de nationalités différentes. « Les pêcheurs industriels, comme les pêcheurs artisanaux, sont coresponsables de la baisse des réserves de poissons, indique Thomas Turay, le président d'un syndicat de pêcheurs sierra-léonais qui essaie de promouvoir des pratiques plus respectueuses de l'océan. Il y a vingt ans, ici même, dans ce bureau, on avait 75 000 pêcheurs enregistrés et maintenant, on compte 150 000 personnes qui dépendent de la pêche... Il y a beaucoup de chômage, donc les gens viennent ici pour devenir pêcheurs. La fermeture des mines a aussi joué un rôle. Avant, on voyait des "mango fish", c'est-à-dire des espèces de poissons qui apparaissaient au début de la saison des mangues, qui précède la saison des pluies. Mais aujourd'hui, on ne voit plus ça. C'est quand il pleut seulement qu'on comprend que c'est le début de la saison des pluies. »Dans ce contexte de compétition, les règles sont de moins en moins respectées. « Il y a le problème des chalutiers, poursuit Thomas Turay, qui viennent pêcher jusque dans la Zone d'exclusion côtière, qui nous est réservée, plutôt que d'aller au large, dans la Zone économique exclusive où ils sont autorisés à pêcher. Et puis, il y a des braconniers ! Et notre marine n'est pas équipée pour surveiller la mer pendant toute une journée. Donc, dès que la marine s'en va, les braconniers viennent depuis la Guinée ou le Sénégal. À cela s'ajoute la corruption. Des étrangers viennent et enregistrent leurs bateaux comme s'ils étaient des Sierra-Léonais. Ils paient une commission, c'est tout. »À cette compétition pour la ressource s'ajoute le dérèglement climatique, qui provoque le réchauffement des océans. Ces changements de températures provoquent la migration de certaines espèces vers des eaux plus froides. Le chercheur ghanéen John Kusimi, professeur associé de géographie physique au département de géographie et développement des ressources à l'Université du Ghana, a travaillé sur le phénomène. « Au cours des dernières décennies, indique-t-il, la température à la surface de la mer dans le golfe de Guinée a augmenté de 0,2 à 0,4 degré Celsius. Cette augmentation de la température a poussé les petits poissons pélagiques, ceux que pêchent les pêcheurs artisanaux, à migrer des eaux tropicales vers des mers plus tempérées, où l'eau est plus froide. Cela a également eu pour effet de pousser ces poissons, qui ont le sang-froid, à plonger dans les profondeurs des mers tropicales pour réguler leur chaleur corporelle, les rendant souvent inaccessibles aux pêcheurs traditionnels. Donc tout cela, en ajoutant d'autres facteurs humains, a provoqué un déclin de 60 à 80 % de la population de poissons pélagiques depuis les années 90 jusqu'à aujourd'hui. »Un phénomène chimique menace également la biodiversité de l'océan : son acidification, le fait que sa composition chimique devienne de plus en plus acide. Les premières mesures ont été faites au large des côtes californiennes, mais le professeur Malick Diouf, de biologie animale à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, craint que le phénomène n'en vienne à se répandre : « S'il y a acidité, ça veut dire que tous ceux qui ont une coquille calcaire ont leur vie qui va être hypothéquée, parce que le calcaire est attaqué par l'acide. Et si on regarde les animaux qui ont un test calcaire, aussi bien unicellulaires que pluricellulaires, il y en a des masses. On va vers une perte drastique de la biodiversité. »À écouter aussiSommet des océans à Nice : l'acidification de l'eau menace la biodiversité marineMieux contrôler qui pêche quoiQue faire face à l'effondrement en cours et aux menaces futures ? Depuis ses bureaux de Dakar, l'ONG Greenpeace appelle les autorités à mieux contrôler qui pêche quoi… Le Dr Aliou Ba est responsable de la campagne « Océans » pour Greenpeace Afrique. « La majeure partie de nos pêcheries sont en situation d'accès libre. L'accès libre conduit à la surpêche, à la surexploitation des ressources. Donc, pour parer à cela, il faudrait que l'on contrôle la capacité de pêche dans ces pêcheries, mais aussi accentuer la surveillance pour baisser vraiment ce qu'on appelle la pêche INLA. » Greenpeace essaie aussi d'obtenir une régulation des usines de farine de poisson qui sont à terre et qui sont en concurrence avec le marché local.Reprendre le contrôle ? Les gouvernements de la région disent qu'ils ne cherchent pas autre chose. Le ministère des Ressources maritimes et de la Pêche sierra-léonais est installé au Youyi building, le grand immeuble gouvernemental de la capitale, Freetown. Sheku Sei reçoit à la sortie d'un entretien avec la ministre. Il est responsable de l'aquaculture et de la pêche artisanale au ministère : « Nous avons en tant que pays commencé à mettre en place un système de "saison fermée", durant laquelle les pêcheurs artisanaux ne peuvent plus aller en mer – et au mois d'avril, nous faisons la même chose pour la pêche industrielle. L'idée, c'est qu'il y ait une période de repos biologique pour que les poissons puissent grossir et que la population cesse de décliner, comme ça, on aura plus de poissons dans nos eaux et on pourra produire plus de nourriture. Car un des objectifs, c'est de garantir la sécurité alimentaire et la nutrition. Donc, la fermeture saisonnière de la pêche, les aires marines protégées, mais aussi, nous aimerions avoir plus de fonds pour opérer des patrouilles de surveillance de nos côtes. Donc, nous allons prendre des contacts pendant la conférence de Nice. Nous allons aussi voir si l'on peut améliorer notre système de surveillance à distance, le moderniser, pour pouvoir suivre les opérations des navires en mer, sans avoir à nous déplacer. »À écouter aussiPourquoi les forêts de mangrove sont importantes pour la biodiversité ? Certaines solutions dorment également aux portes de l'océan, dans ces zones charnière que constituent les mangroves. Malmenées par les exploitants miniers, surexploitées par les communautés locales, elles sont pourtant essentielles. En Guinée, des associations s'activent pour les défendre, comme Guinée écologie. Aboubacar Soumah, l'un de ses cadres, guide le visiteur sur un débarcadère de Dubreka. Ici, les communautés pratiquent la pêche artisanale, mais également la riziculture, et elles mènent des activités de reboisement de la mangrove.Aboubacar Soumah longe la digue d'une aire de riziculture abandonnée. À gauche, des terres en friche. À droite, les terres en cours de restauration. Les jeunes pousses de mangrove pointent déjà vers le ciel et le militant écologiste espère que, d'ici à quelques années, cet espace redeviendra propice pour la reproduction des poissons. À marée basse, l'eau s'engouffre dans un petit chenal. Quand la marée monte, l'océan inonde la mangrove et emmène avec lui les poissons, qui y trouvent un milieu favorable pour se reproduire. « Restaurer la mangrove, dit Aboubacar Soumah, ça a beaucoup d'avantages. C'est un espace vital pour les poissons juvéniles. C'est dans ces milieux, dans les zones de mangrove, les zones ombragées, que les gros poissons viennent pondre les œufs. C'est dans cet espace aussi que les juvéniles grandissent jusqu'à atteindre un certain stade de maturité avant de migrer en mer. »Les mangroves grouillent encore de vie, de crabes et d'insectes, dans des sols riches de nutriments et de minéraux charriés depuis l'amont, un écosystème fixé par les racines des palétuviers. Les mangroves sont de véritables incubateurs de vie marine. Leur restauration, explique Aboubacar Soumah, est indispensable pour protéger l'avenir des communautés de pêcheurs.À écouter aussiEn Gambie, des pêcheurs dans une mauvaise passe
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Malmenée par la vie, Rosie Lane quitte sa campagne pour découvrir Londres. Devenue serveuse dans un pub, la jeune femme découvre la musique, la poésie, l'amour et ses complications. Un roman d'apprentissage à l'ancienne, gorgé de références à la culture urbaine d'aujourd'hui. Par Sarah Clément.
Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:07:46 - L'invité de la rédaction de "ici Sud Lorraine" - Des chercheurs congédiés par simple mail. Un ministère de l'Éducation carrément supprimé. Le gouvernement de Trump prend des mesures jamais vu pour réduire les dépenses. Et la recherche, les sciences paient un lourd tribu regrette, notre invitée, Hélène Boulanger.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
durée : 00:20:05 - Journal de 18h - Les troupes gouvernementales se sont retirées vendredi des secteurs de la province orientale de Deir Ezzor qu'elles contrôlaient, alors que les forces dirigées par les Kurdes avançaient vers ces dernières, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
durée : 00:20:05 - Journal de 18h - Les troupes gouvernementales se sont retirées vendredi des secteurs de la province orientale de Deir Ezzor, qu'elles contrôlaient, alors que les forces dirigées par les Kurdes avançaient vers ces dernières, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui le message du réalisateur Dominique Farrugia sur son compte X, dans lequel il dénonce avoir été malmené par une hôtesse de la compagnie Transavia à cause de son handicap. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
"BFM STORY" du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marshall. Deux heures pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
Lors de la poursuite du procès des viols de Mazan, Gisèle Pélicot a livré un témoignage bouleversant face à son ex-mari et aux autres accusés, tandis que la projection de photos explicites a exacerbé la tension dans la salle d'audience.
Débat présidentiel ce soir aux États-Unis. Rentrée parlementaire à Québec. Adrian Newey avec Aston Martin. Heart lance de nouvelles dates de spectacles. Beyoncé snobée par les Country Music Awards. Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario DumontPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans cet épisode je discute avec le Dr Candice DELBET-DUPAS de son projet d'accompagner les professionnels de santé pour éviter l'épuisement le burn-out et capitaliser sur l'humain pour de meilleurs soins.Candice nous explique qu'elle a fait deux burn-out parce qu'elle travaille dans un désert médical et qu'elle enchaîne les consultations suite aux départs d'autres médecins.Candice s'est formée au coaching, à la process communication, ...Son projet est d'ouvrir un lieu dans lequel les professionnels de santé peuvent venir se ressourcer grâce à des moments d'échanges et à des soins et est des actions de prévention primaires.Candice nous explique qu'elle est en train d'aménager un ancien hôtel et que son association Les bazars de la santé permettra de gérer ce centre de ressource.L'une des clés que nous évoquons est la formation pour : Mieux se connaîtreMieux managerPromouvoir l'intelligence collective et émotionnelleFaciliter la conduite du changement.Vous pouvez contacter Candice via Linkedin et surtout via le site internet : https://www.lesbazarsdelasante.fr/ pour apporter votre pierre à l'édifice.Bonne écoute,Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
No cenário digital em constante evolução, o mercado de criptomoedas continua a ser um tema de debate acirrado, especialmente em programas especializados como o Criptocafé. No episódio mais recente, os apresentadores MalMen, Kico e Riclas abordaram diversos tópicos cruciais, desde a volatilidade do mercado de criptomoedas até o impacto de novas tecnologias e regulamentações. Este artigo oferece uma visão detalhada dos pontos discutidos, focando nas tendências atuais e na adoção de tecnologias emergentes, com o objetivo de atrair leitores interessados em criptomoedas e tecnologia. Volatilidade no Mercado de Criptomoedas O mercado de criptomoedas, conhecido por sua alta volatilidade, foi o principal tópico de discussão no episódio. Embora o período atual seja considerado por muitos como um "bullrun" — uma fase em que os preços das criptomoedas estão em alta — os apresentadores destacaram que o mercado tem se mantido relativamente lateral. Ou seja, apesar das flutuações semanais que podem parecer dramáticas, as oscilações acontecem dentro de um intervalo estreito, sem grandes movimentos ascendentes ou descendentes. Essa lateralidade pode ser explicada por vários fatores, incluindo o impacto das regulamentações governamentais em mercados importantes, como Hong Kong, e o comportamento de investidores que ainda se mostram cautelosos devido à volatilidade histórica do setor. Para aqueles que acompanham o mercado de criptomoedas de perto, entender esses padrões é crucial para tomar decisões de investimento mais informadas. Impacto do Lançamento do ETF da Ethereum Outro ponto discutido foi o lançamento do ETF da Ethereum, um evento que inicialmente trouxe otimismo ao mercado. No entanto, o entusiasmo foi rapidamente atenuado por fatores externos, como as regulamentações em Hong Kong, que geraram incertezas e resultaram em uma queda nos preços. Essa dinâmica reflete a sensibilidade do mercado de criptomoedas a notícias e eventos globais, onde decisões políticas e econômicas podem ter um impacto direto nos preços. O lançamento de ETFs, no entanto, representa um passo importante para a mainstreamização das criptomoedas, oferecendo uma nova forma de investimento que pode atrair tanto investidores tradicionais quanto novos entusiastas do setor. Redução dos Custos de Transação no Bitcoin Um dos aspectos mais positivos abordados foi a redução dos custos de transação no Bitcoin, o que facilita operações on-chain, tornando-as mais acessíveis para os usuários. Esse desenvolvimento é particularmente importante no contexto atual, onde as altas taxas de transação têm sido uma barreira significativa para a adoção mais ampla do Bitcoin como meio de pagamento. Apesar da redução, ainda existe uma barreira psicológica para muitos usuários, que se lembram das taxas exorbitantes que dominaram o mercado em momentos de alta demanda. No entanto, com o tempo e a normalização das taxas mais baixas, espera-se que essa barreira diminua, incentivando mais transações on-chain e, possivelmente, aumentando a adoção do Bitcoin para fins além do investimento. A Ascensão e Queda das Memecoins As memecoins, um fenômeno relativamente recente no mercado de criptomoedas, também foram objeto de análise crítica no Criptocafé. Embora algumas dessas criptomoedas tenham inicialmente atraído muita atenção e investimentos, a maioria não conseguiu se sustentar a longo prazo. Apenas algumas poucas memecoins, como Dogecoin, sobreviveram e mantêm algum valor no mercado. Essa tendência ressalta a importância de se investir em criptomoedas com fundamentos sólidos, em vez de seguir modas passageiras. Para investidores e entusiastas de criptomoedas, essa lição é vital, especialmente em um mercado tão volátil e imprevisível. Adoção de Tecnologias de Segunda Camada e Evolução das Exchanges e ETFs A discussão também se estendeu à adoção de tecnologias de segunda camada, que têm o potencial de melhorar a escalabilidade e eficiência das redes blockchain. Com a evolução contínua das exchanges e o desenvolvimento de novos ETFs, o mercado de criptomoedas está se tornando mais acessível e diversificado. Experiência com a Plataforma BitPapa MalMen compartilhou uma experiência pessoal com a plataforma de negociação de criptomoedas BitPapa, destacando problemas com o serviço de atendimento ao cliente e a funcionalidade do site. Apesar dos desafios, ele conseguiu recuperar seu dinheiro, mas a experiência serve como um alerta para outros usuários sobre os riscos de utilizar plataformas com suporte ao cliente deficiente. Tendências em Serviços de Streaming e Redes Sociais Além das criptomoedas, o episódio abordou temas como serviços de streaming e redes sociais alternativas. Um exemplo interessante foi o cheapzy, um serviço que ajuda os usuários a obter serviços como Spotify e YouTube a preços mais baixos, identificando o país com o menor custo e revendendo o serviço. A aceitação de pagamentos em criptomoedas, como Monero, é um exemplo claro de como essas moedas estão se integrando a outros setores. A discussão também incluiu a experiência de um dos participantes ao se registrar como paquistanês no Spotify para aproveitar preços mais baixos, embora tenha perdido acesso a podcasts, destacando os desafios e recompensas de utilizar esses serviços de forma criativa. Mastodon, Fediverse e Nostr: Alternativas Descentralizadas No campo das redes sociais, foi mencionada a plataforma Mastodon e o Fediverse, redes sociais federadas que oferecem uma alternativa descentralizada ao Twitter. A baixa quantidade de usuários, no entanto, ainda é um desafio, apesar da satisfação geral com a experiência. A possível adoção do protocolo ActivityPub pelo Threads do Meta, também foi discutida, o que poderia facilitar interações federadas e ampliar a base de usuários. Privacidade Digital: ProtonMail, ProtonWallet e Signal Outro tema recorrente foi a privacidade digital, com discussões sobre o ProtonMail e o lançamento do ProtonWallet, uma carteira de Bitcoin focada em privacidade. Apesar da promessa de maior segurança, os participantes expressaram ceticismo quanto à verdadeira eficácia da privacidade oferecida, especialmente em um cenário onde a conformidade com autoridades legais pode comprometer a proteção dos usuários. Ataque à Rede Monero e Segurança Blockchain Por fim, a conversa abordou um ataque à rede Monero, onde um grupo realizou um ataque de spam para sobrecarregar a rede. Embora o ataque não tenha comprometido a funcionalidade da rede, ele destacou vulnerabilidades que precisam ser abordadas, como aquelas que podem ser resolvidas com as Full Membership Proofs, atualmente em desenvolvimento. Conclusão O episódio mais recente do Criptocafé oferece uma visão abrangente sobre as tendências atuais no mercado de criptomoedas, bem como em outras áreas tecnológicas, como serviços de streaming e redes sociais descentralizadas. Com discussões que vão desde a volatilidade do mercado de criptomoedas até questões de privacidade digital, o programa se mantém relevante para um público interessado em tecnologia e finanças.
Au Maroc, la canicule et la sécheresse affectent les forêts. Les incendies et les bouleversements de la biodiversité ont durablement modifié le poumon chérifien, étendu sur plus de 9 millions d'hectares. Alors l'État et les associations se mobilisent pour la reboiser. Entre 2022 et 2023, plusieurs dizaines de milliers d'hectares de forêts marocaines ont été ravagés par de terribles incendies. Cette année, la vigilance de l'Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) ne faiblit pas, tant les températures extrêmes et la sécheresse favorisent le départ et le développement des feux.Et ce n'est qu'une des nombreuses menaces qui planent sur les forêts marocaines. « Dans ce contexte de changement climatique, explique Mohammed Hakam, directeur régional de l'ANEF dans la province de Taza, la forêt est affectée par des périodes de sécheresse plus ou moins longues, avec une récurrence des phénomènes extrêmes, notamment les feux de forêts, mais aussi par les inondations, et parfois les attaques parasitaires. »100 000 ha de reboisement par an en 2030Régulièrement, l'ANEF publie les zones à risque, souvent une dizaine de provinces du royaume. Elle met en place le plan « Forêt du Maroc 2020-2030 » afin notamment de créer des zones fermées pour que la végétation puisse se régénérer sans être touchée par l'activité humaine, et pour favoriser le reboisement des parties détruites. « Cette stratégie a pour objectif d'atteindre une superficie de reboisement ou de régénération de 50 000 ha par an dans les premières années, précise Mohammed Hakam, pour arriver à la fin à une moyenne annuelle de 100 000 ha autour de 2030. »Arganier, caroubier, figuier, des espèces locales et résistantesLa société civile se mobilise, elle aussi, pour reboiser les forêts marocaines avec des essences locales et résistantes à la sécheresse. « Ce sont des plantes endémiques en général, explique Larbi Didouquen consultant agro-forestier de Fondation Haut Atlas. Des plantes qui ne sont pas consommatrices d'eau, qui produisent de la valeur et qui s'adaptent au changement climatique. C'est le cas de l'arganier, du caroubier, des oliviers, des figuiers aussi. Des plantes qui s'adaptent et qui n'utilisent pas beaucoup de produits phytosanitaires, grâce auxquelles on peut produire des fruits, sans avoir recours aux intrants. »Alors que les canicules se répètent d'année en année, le roi Mohammed VI a promis lundi 29 juillet dans son discours annuel, de poursuivre les efforts pour protéger l'environnement du royaume.
Malmené pendant une heure par Dortmund, le Real Madrid a tout de même remporté sa 15ème C1, grâce à Carvajal et Vinicius. Mon analyse.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
Le FC Stream Team est votre rendez-vous football (voire cinéma ?) du vendredi, avec Martin Mosnier et Maxime Dupuis. Au programme en ce 8 mars : Pierre-Emerick Aubameyang a signé un doublé pour l'Olympique de Marseille, cette semaine en Ligue Europa, compétition dont il est le meilleur buteur… de l'histoire. De quoi le réconcilier pour de bon avec le public phocéen ? (6:43)En Europe, la France dispose encore de trois cartouches (Paris Saint-Germain en C1, OM en C3, LOSC en C4). Est-ce l'heure de la fin de la disette hexagonale sur le Vieux Continent ? (17:00) Le PSG est donc concerné par cette question. Luis Enrique l'a-t-il fait progresser depuis le début de la saison ? (26:35) Difficile à dire… surtout avec Kylian Mbappé encore dans l'équation.Le FC Stream Team est une émission d'Eurosport FC.Bonne écoute !Réalisation : Simon Farvacque - Graphisme : Quentin Guichard Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bientôt cinq mois depuis le début de la guerre entre le Hamas palestinien et Israël. Alors que les combats se poursuivent dans la bande de Gaza, les efforts pour tenter d'arracher une trêve continuent. Et ce conflit risque de laisser des traces durables dans les relations entre Israéliens et Palestiniens jusqu'au sein même de la société israélienne. Dans la région de Nazareth dans le nord du pays, les contacts entre citoyens israéliens juifs et ceux d'origine palestinienne ont diminué depuis le début de la guerre. De nos envoyés spéciaux dans la région, Karmel Ohayon vit sur les hauteurs de Nazareth, à Nof Hagalil. Mais pour cette jeune israélienne juive, les contacts avec ses voisins arabes sont limités : « Il nous arrive d'y aller de temps en temps pour manger des shawarmas. Mais pas souvent. Ma famille est assez protectrice. Et ils ne prennent que des chemins qu'ils connaissent parce que ça peut être effrayant parfois. » Pourtant, à Nazareth, ville exclusivement arabe, nombreux sont ceux qui – comme Widad Abu Hannah – jugent que les deux localités ont des liens forts. « Nous sommes toujours ensemble. Dans tous les magasins de Nazareth et de Nof HaGalil il y a des juifs et des Arabes. Il n'y a qu'une rue qui sépare nos deux villes. »Nazareth, ville touristique, n'attirait pas que ses voisins. Les visiteurs venaient de l'étranger, mais aussi de tout le pays, souligne Samir Ighbariya. La guerre a toutefois changé la donne, regrette ce commerçant de Nazareth : « La situation était très calme. Et on avait des échanges. Le samedi, il y avait beaucoup de touristes qui venaient chez nous : du centre, de Tel-Aviv, de ses banlieues, d'Ashdod. Mais à partir du début de la guerre, c'est devenu vraiment très effrayant. »À lire aussiIsraël-Hamas: chronologie d'un conflit sans précédentLa paix, le rêve partagé des deux cotésEt l'avenir reste porteur d'inquiétudes. La fin des combats signifiera-t-elle la paix et permettra-t-elle de panser les plaies ? Karmel Ohayon n'en est pas convaincue : « D'abord, je le souhaite bien sûr. Mais je ne pense pas que ce soit réaliste. Nous avons besoin de le vouloir plus, mais je ne sais pas si c'est encore quelque chose de possible de la part des deux côtés. Il s'est passé tellement de choses et il y a beaucoup de haine. »Eran, quadragénaire natif de Nof HaGalil, se veut lui plus optimiste. Les craintes du moment sont temporaires, juge-t-il. Et il veut croire que sa région puisse servir de modèle au pays : « Tout le monde se respecte. Vous n'avez pas à aimer les gens. Mais personne ne va partir. Ni nous, les juifs israéliens, ni les Arabes. Alors pourquoi nous battre ? Je pense que la Galilée et spécialement Nazareth est un bon modèle de paix. »Le rêve de paix est partagé dans toutes les communautés, témoigne Karine, une jeune Arabe israélienne : « J'aimerais bien avoir plus d'échanges avec les juifs, avoir la paix. C'est vraiment difficile pour tous les gens, en Israël, en Palestine. La paix, c'est ce dont on a besoin. »Mais les contacts actuels entre les deux communautés sont avant tout économiques. La jeune femme travaille pour le moment dans un restaurant et ne côtoie des juifs que dans son travail. Et elle qui veut reprendre des études ne voit pas quelle pourrait être sa place dans la société israélienne. La jeune femme envisage sa vie à l'étranger. Quant à l'avenir de son pays : « Je ne sais pas, c'est trop difficile de savoir. »À lire aussiPlus de 30 000 morts à Gaza, selon le Hamas: «Quand est-ce que ce cauchemar s'arrêtera?»
Malmené tout au long de la semaine, Alexander Bublik a remporté son deuxième titre à Montpellier après 2022. Chez lui, Arthur Cazaux a encore été convaincant après un Open d'Australie exceptionnel et un autre joueur de la génération 2002 s'est illustré : Harold Mayot. Engagée à Linz, Clara Burel a continué son très beau début de saison pour entrer dans le top 50. La Coupe Davis et la victoire des Bleus à Taïwan, le début de la tournée sud-américaine sans oublier les contre-perfs et les perfs de la semaine, retrouvez Guillaume Nibert, Valentin Roustan et Shady Ménard, accompagnés d'Etienne Goursaud.
Le bandeau barre la Une de plusieurs sites d'information guinéens, notamment Ledjely ou encore Guinée 7. On peut y lire : « Tous unis contre la censure en Guinée : un média de moins c'est une liberté de moins. » Et en effet, alors que le chef de la junte qui dirige le pays, le colonel Doumbouya, assoit son pouvoir – il vient d'être élevé au grade de général de corps d'armée, les médias guinéens sont étouffés. Ledjely résume la situation : « La presse guinéenne vit depuis environ deux mois la plus sombre page de son histoire (…). Depuis fin novembre, les attaques contre la pratique du journalisme sont allées crescendo de la part des autorités guinéennes. Cela a commencé par le brouillage des principales radios du pays. Dans la foulée, il y a eu la restriction de l'accès aux réseaux sociaux vers lesquels les articles de la presse en ligne sont relayés. Le décrochage des principales télévisions du pays des bouquets Canal+ et StarTimes est intervenu dans le même sillage. Et depuis jeudi dernier, relève encore le site d'information guinéen, plusieurs journalistes, membres du SPPG, le Syndicat des professionnels de la presse en Guinée dont son secrétaire général, Sékou Jamal Pendessa, ont été arrêtés et poursuivis pour avoir appelé à manifester. Des agissements contre lesquels s'élèvent les associations de presse qui, parallèlement, s'activent à trouver une sortie de crise, en vue de tourner cette période peu glorieuse pour la presse guinéenne. »Attroupement illégal et troubles à l'ordre publicLe 22 janvier, Sékou Jamal Pendessa a été placé sous mandat de dépôt après trois jours de garde à vue. Le tribunal l'a inculpé pour attroupement illégal et troubles à l'ordre public. Pour son avocat, Me Salifou Béavogui, interrogé par Aminata, autre site d'information guinéen, « le dossier devrait être purement et simplement classé : la manifestation non autorisée qu'on lui reproche n'a jamais eu lieu. Il était à la maison de la presse, au contraire c'est lui qui a été séquestré pendant plusieurs heures ». Pour sa part, le ministre de la Justice et des droits de l'homme, Alphonse Charles Wright a réagi devant la presse. Ses propos sont rapportés notamment par Guinée7 : « Montrer des vidéos partout à travers le monde pour dire que la liberté d'expression est agressée en Guinée, ce n'est pas ce qui est important pour moi, affirme-t-il. Quand on veut discuter des choses sereinement, ce n'est pas dans la rue qu'on peut trouver la solution. (…) On ne peut pas faire de l'État son adversaire. »La partie de bras-de-fer se poursuit« Visiblement, soupire Ledjely, il ne faut pas s'attendre de sitôt à un dénouement du bras de fer entre les autorités et la presse guinéenne. » Pour Ibrahima Kalil Diallo, secrétaire général adjoint du SPPG, interrogé par le site, « c'est une journée noire pour la Guinée (…). La lutte ne fait que commencer. Ils ont déclaré une guerre à la presse, nous sommes prêts à la mener, même si c'est au prix de notre sang », conclut le syndicaliste qui appelle à manifester mardi prochain.En attendant, la Haute autorité de la communication a décidé d'entamer des consultations, relève AfricaGuinée. L'organe de régulation des médias en Guinée a invité les associations de presse signataires de la note adressée au gouvernement à une réunion d'échanges hier. Les associations de presse qui dénoncent la censure, les coupures et qui craignent pour la pérennité de l'emploi dans leur secteur. « Va-t-on vers la levée des restrictions imposées à certains médias ? », s'interroge encore le site AfricaGuinée. Pour l'instant, aucune avancée.
Le bandeau barre la Une de plusieurs sites d'information guinéens, notamment Ledjely ou encore Guinée 7. On peut y lire : « Tous unis contre la censure en Guinée : un média de moins c'est une liberté de moins. » Et en effet, alors que le chef de la junte qui dirige le pays, le colonel Doumbouya, assoit son pouvoir – il vient d'être élevé au grade de général de corps d'armée, les médias guinéens sont étouffés. Ledjely résume la situation : « La presse guinéenne vit depuis environ deux mois la plus sombre page de son histoire (…). Depuis fin novembre, les attaques contre la pratique du journalisme sont allées crescendo de la part des autorités guinéennes. Cela a commencé par le brouillage des principales radios du pays. Dans la foulée, il y a eu la restriction de l'accès aux réseaux sociaux vers lesquels les articles de la presse en ligne sont relayés. Le décrochage des principales télévisions du pays des bouquets Canal+ et StarTimes est intervenu dans le même sillage. Et depuis jeudi dernier, relève encore le site d'information guinéen, plusieurs journalistes, membres du SPPG, le Syndicat des professionnels de la presse en Guinée dont son secrétaire général, Sékou Jamal Pendessa, ont été arrêtés et poursuivis pour avoir appelé à manifester. Des agissements contre lesquels s'élèvent les associations de presse qui, parallèlement, s'activent à trouver une sortie de crise, en vue de tourner cette période peu glorieuse pour la presse guinéenne. »Attroupement illégal et troubles à l'ordre publicLe 22 janvier, Sékou Jamal Pendessa a été placé sous mandat de dépôt après trois jours de garde à vue. Le tribunal l'a inculpé pour attroupement illégal et troubles à l'ordre public. Pour son avocat, Me Salifou Béavogui, interrogé par Aminata, autre site d'information guinéen, « le dossier devrait être purement et simplement classé : la manifestation non autorisée qu'on lui reproche n'a jamais eu lieu. Il était à la maison de la presse, au contraire c'est lui qui a été séquestré pendant plusieurs heures ». Pour sa part, le ministre de la Justice et des droits de l'homme, Alphonse Charles Wright a réagi devant la presse. Ses propos sont rapportés notamment par Guinée7 : « Montrer des vidéos partout à travers le monde pour dire que la liberté d'expression est agressée en Guinée, ce n'est pas ce qui est important pour moi, affirme-t-il. Quand on veut discuter des choses sereinement, ce n'est pas dans la rue qu'on peut trouver la solution. (…) On ne peut pas faire de l'État son adversaire. »La partie de bras-de-fer se poursuit« Visiblement, soupire Ledjely, il ne faut pas s'attendre de sitôt à un dénouement du bras de fer entre les autorités et la presse guinéenne. » Pour Ibrahima Kalil Diallo, secrétaire général adjoint du SPPG, interrogé par le site, « c'est une journée noire pour la Guinée (…). La lutte ne fait que commencer. Ils ont déclaré une guerre à la presse, nous sommes prêts à la mener, même si c'est au prix de notre sang », conclut le syndicaliste qui appelle à manifester mardi prochain.En attendant, la Haute autorité de la communication a décidé d'entamer des consultations, relève AfricaGuinée. L'organe de régulation des médias en Guinée a invité les associations de presse signataires de la note adressée au gouvernement à une réunion d'échanges hier. Les associations de presse qui dénoncent la censure, les coupures et qui craignent pour la pérennité de l'emploi dans leur secteur. « Va-t-on vers la levée des restrictions imposées à certains médias ? », s'interroge encore le site AfricaGuinée. Pour l'instant, aucune avancée.
Recebemos Pedro Gaspar, também conhecido como MalMen, da organização da Festa do Software Livre e do podcast CryptoCafe. Falámos sobre software livre, mIRC, criptomoedas, a cabeça do assassino Diogo Alves, como pronunciar correctamente Givenchy e LIDL, etc. Podcast CryptoCafe: https://open.spotify.com/show/1US7LBYDUP7wkAYbTAEjtt?si=41d9b788d886417f Festa do Software Livre: https://festa2023.softwarelivre.eu/
Prise de position et réflexion sur l'actualité, l'éditorial du Figaro est le rendez-vous incontournable de votre journal quotidien. Retrouvez-le tous les matins en podcast.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Kyriákos Mitsotákis, le premier ministre de droite, vante le retour des investissements et des touristes étrangers et se positionne comme le candidat de la croissance. Parallèlement, des Grecs dénoncent une réalité économique difficile et les dérives autoritaires du pouvoir. Retour sur le bilan de la droite grecque au pouvoir avant les législatives du 21 mai. Un article d'Elisa Perrigueur publié jeudi 18 mai 2023, lu par Jeremy Zylberberg.
Par un argumentaire précis, elle démonte dans son ouvrage, paru aux éditions Payot & Rivages, les préjugés qui collent à la peau des jeunes – comprendre les personnes âgées de 18 à 29 ans, d'après la définition de l'Insee. Ni « critique acide des boomers », ni « typologie morale douteuse des générations », l'enquête, sourcée – témoignages, chiffres, études –, est un appel pour entendre la voix des jeunes, confrontés en première ligne au chômage, à des politiques publiques insuffisantes et au changement climatique. Malmenée entre autres par la crise du Covid, la jeunesse souffre aujourd'hui d'un pessimisme « historique », et se montre bien en peine de rêver, de se projeter. La journaliste met en lumière les clichés concernant la jeune génération au sein des médias et raconte les défis que traverse la jeunesse d'aujourd'hui. Dans le but d'effacer la fracture entre les générations, elle revient sur les préoccupations des jeunes.
Après avoir déclenché le 49.3, le gouvernement va devoir faire face à une motion de censure. Olivier Dussopt n'a donc pas réussi à convaincre. Malmené à l'Assemblée, Laurent Gerra a retrouvé le ministre du Travail, qui est par ailleurs le sosie d'Olivier Broche, le fils de François Morel et Yolande Moreau dans les Deschiens...
En s'imposant largement à Fos-sur-Mer lors de la huitième journée, Chambly a relancé cette poule 2 et n'est plus qu'à un point d'Aire-sur-la-Lys, qui n'a pas réussi à s'imposer face à Rostrenen. Malmené par Talence mais vainqueur, Aix-en-Provence reste en course pour les playoffs. Chapitres :00:00 - BCF-BCCO09:31 – LVA-BCR17:09 - UST-AUCB22:20 – Classement24:08 – Pronostics J9 Crédit photo : Stephane Dream-pix
Depuis le décès de son père, le conjoint de Valérie n'est plus le même homme. Désireux de faire une pause dans leur relation, il a recontacté son ex-compagne. Depuis, cette dernière harcèle Valérie, qui n'aurait jamais imaginé se retrouver dans une telle situation. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr
Au programme de cette nouvelle émission en direct, retour sur la défaire 4-0 de Braga face à la Fiorentina et sur le match nul 1-1 du Sporting face à Midtjylland. Animé par Alexandre Carvalho (@AlexDS78) & Matthieu Monteiro (@MMatthieuZSCB)
09 - Bible en famille : Malmené, avec Johanne Rochat et Marie Ray by Radio Réveil
C'est un miracle. Malmené par l'Angleterre, l'équipe de France s'en sort (2-1) et jouera le Maroc en 1/2 de Coupe du Monde. C'est une folie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Malmenée sur la première demi-heure, l'Angleterre a réagi grâce à ses stars et largement battu le Sénégal (3-0). RDV contre la France, samedi... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:04 - Vraiment nature - par : Nathalie Mazet - La sécheresse restreint la période de fructification. Pour que les champignons poussent, il faut que le mycélium présent dans le sol ait assez d'eau. Il faut donc que le sol se réhydrate grâce à la pluie. Ensuite, il faut compter 10 jours pour que les champignons poussent.
Chaque soir, Olivier Delacroix vous ouvre la Libre antenne. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
Chaque soir, Olivier Delacroix vous ouvre la Libre antenne. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
Chaque soir, Olivier Delacroix vous ouvre la Libre antenne. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
Chaque soir, Olivier Delacroix vous ouvre la Libre antenne. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
Interview de Denis Maret, président de la section valaisanne de la Fédération suisse des aveugles et des malvoyants et conseiller général du Centre à Monthey.
Ce jeudi 19 mai, la sonnette d'alarme tirée par le Premier ministre chinois sur des signes d'un net affaiblissement de l'économie de son pays depuis mars. été abordée par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique dans l'émission Good Morning Business présentée par Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast..
Le fils de Monica de 14 ans est en sport-étude. Mais il semble que son entraineuse le malmène un peu. Il n'ose pas en parler car il a peur de se faire renvoyer. Monica ne voudrait pas que cela soit néfaste à son fils. Chaque soir, en direct Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr .
Pour son douzième combat pro, sa première à Bercy, Tony Yoka a vu sa « conquête » prendre du plomb dans l'aile. Malmené par le Congolais Martin Bakole, qui l'a envoyé au tapis dès le premier round, le boxeur français a montré du cœur en ne lâchant pas l'affaire mais n'a pas pu empêcher une défaite méritée. Avant de reconnaître la supériorité de son adversaire et de promettre de retourner au travail et de « changer des choses ». Que doit modifier Yoka ? Comment peut-il rebondir après ce revers ? Quel chemin pour atteindre enfin les sommets ? Le RMC Fighter Club fait le point après la première défaite du champion olympique 2016 chez les pros.
Pour ce nouvel épisode de notre podcast NBA, nous nous intéressons aux sujets suivants: Suns : Comment s'adapter contre une équipe aggressive des Pels ? L'impact de la blessure de Booker ? Les Warriors font ils plus peur désormais ? Les Nets sweepés : - Qu'est ce qui a manqué / Quel impact sur l'équipe / quels ajustements doivent être pris par Shawn Marx Ja Morant MIP : Décision logique ? coup de cœur / gueule
Texte: Selon une étude, profs comme enfants sont victimes de moqueries en ligne et les parents en sont responsables dans un quart des cas. Traduction: Teachers as well as children are the victims of online bullying with parents responsible for a quarter of the abuse, according to a study. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices