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“Even the patients, their relatives had to carry them on make-shift stretchers trying to escape. We had 38 cholera patients and they all fled. Which means they spread the disease in other areas, and some of them might have died in the bush.” Tensions have escalated in South Sudan in recent weeks after the Vice President was put under house arrest and his key allies were detained. In Upper Nile and Jonglei states, violence between a militia allied to the VP and forces loyal to the President forced patients to flee from hospitals that came under attack. So, how did hospitals become a target? And is there any hope in sight? Alan Kasujja speaks to Zakaria Mwatia - MSF's Head of Mission in South Sudan - and Dr Abraham Kuol Nyoun, professor of Political Science at the University of Juba.
Hii leo jaridani tunakuletea mada kwa kina inayoturejesha hapa makao makuu ambako Idhaa hii Dokta Willis Ochieng kutoka Kenya aliyehudhuria ambaye ni Mkurugenzi Mtendaji wa Shirika lisilo la kiserikali linalojihusisha na masuala ya kilimo na maendeleo. Pia tunakuletea muhtasari wa habari, na mashinani tunakwenda Ghana.Ukuaji wa maendeleo ya binadamu – yanayopimwa kwa uhuru na ustawi wa watu – umeendelea kuwa wa kasi ndogo tangu mshtuko mkubwa wa janga la COVID-19 lakini kuna matumaini makubwa kwamba Akili Mnemba au AI, ikiwa itatumika kwa njia sahihi, inaweza kuwa chombo chenye nguvu cha kuboresha maisha ya mamilioni ya watu. Hii ni kwa mujibu wa Ripoti ya kila mwaka ya Maendeleo ya Binadamu iliyotolewa leo na Shirika la Umoja wa Mataifa la Mpango wa Maendeleo duniani, UNDP.Kulengwa kwa hospitali ya Médecins Sans Frontières nchini Sudan Kusini kunaweza kuwa uhalifu wa kivita imeeleza leo Kamisheni ya Umoja wa Mataifa kuhusu Haki za Binadamu Sudan Kusini kufuatia mashambulizi ya angani yaliyotekelezwa dhidi ya hospitali ya Médecins Sans Frontières (MSF) huko Old Fangak, Jimbo la Jonglei mapema majuzi asubuhi ya Jumamosi na kusababisha vifo vya takribani raia saba na kujeruhi wengine. Shambulio hilo lilifanyika baada ya Jeshi la Ulinzi la Wananchi wa Sudan Kusini (SSPDF) kutoa onyo la kufanya shambulizi iwapo dai lao la kuachiliwa meli zao zilizotekwa halitatekelezwa.Ripoti mpya ya Shirika la Umoja wa Mataifa la Afya Duniani, WHO, iliyotolewa leo imeonesha jinsi mahali mtu anakozaliwa kulivyo na mchango katika maisha yake. Ripoti inasema, “mahali mtu anakozaliwa huweza kuamua kama ataishi zaidi ya miongo mitatu kuliko mtu mwingine aliyezaliwa katika nchi yenye hali duni za makazi, elimu na fursa za ajira.”Na mashinani leo nampa fursa Dorcas Awortwe, Naibu Mkurugenzi wa Tume ya Maendeleo ya Kanda ya Kati kutoka Ghana, aliyeshiriki kwenye mkutano wa jukwaa la watu wa asili hapa Makao Makuu wiki iliyopita anazungumzia changamoto zinazowakabili watu wa asili katika jamii yake na ombi lake kwa Umoja wa Mataifa.Mwenyeji wako ni Leah Mushi, karibu!
Troisième et dernière partie de notre série de reportages auprès des communautés sud-soudanaises ayant fui les inondations dans le comté d'Ayod, au nord-est du pays. Elles ont trouvé refuge le long du canal de Jonglei depuis 2021, et vivent dans un certain isolement. Il n'y a pas de route praticable, les marchés ne sont pas approvisionnés, et les habitants ont perdu une grande partie de leurs troupeaux à cause de l'eau. Les conditions de vie sont très rudes, et le manque de services de base a un lourd impact sur la santé. Dans le village de Paguong, au nord-est du Soudan du Sud, où vivent plus de 10 000 réfugiés climatiques, il y a bien une clinique, mais elle manque de tout. Entourée d'eau stagnante et de boue, elle ne compte que deux petites structures en tôle ondulée. Quant aux patients, en majorité des femmes et des enfants, ils attendent leur consultation assis à même le sol, à l'ombre d'un arbre.Nyawech Wal Bipal, 80 ans, arrive à la clinique en s'aidant d'une canne. « Je me sens mal, confie-t-elle. Je ne sais pas de quoi je souffre. » Déplacée par les inondations depuis quatre ans, elle vit dans des conditions déplorables, non sans conséquences sur sa santé : « J'ai perdu ma maison dans les inondations. Maintenant, je vis sans moustiquaire ni bâche en plastique pour me protéger de la pluie. Avant, nous avions des vaches, mais elles sont mortes. Je souffre de la faim, je n'ai plus de lait à boire », se désole-t-elle.Lors d'un moment de panique, la cinquantaine de patients assis par terre sursautent et s'enfuient, car un serpent vient de passer parmi eux. Il y a eu plus de peur que de mal, puisque ce serpent-là n'était pas venimeux. Mais les serpents dangereux sont nombreux par ici, dans l'eau qui entoure le village, comme l'explique le docteur Juong Dok Tut :« Ici, nous nous approvisionnons en médicaments depuis Ayod, qui est très loin. La ville est à six heures de marche, dans l'eau. C'est très dangereux pour les gens qui y vont, car il y a des serpents. Nous avons eu quatre morsures potentiellement mortelles le mois dernier. Nous avons pu les traiter, mais maintenant, nous n'avons plus d'anti-venin. Nous avons alerté les autorités du comté, mais pour l'instant, nous n'avons pas de réponse. Nous ne savons que faire désormais en cas de morsure de serpent. »La santé maternelle est tout aussi préoccupante, malgré la présence d'une sage-femme à la clinique. Mary Nyalieth Wicnuor, une patiente de 38 ans, se rappelle ce qui est arrivé à l'une de ses voisines lors de l'accouchement de son premier enfant :« Elle avait de graves complications. Elle a passé une nuit et un jour ici sans arriver à accoucher. Elle a dû être transportée vers un autre centre de santé, à une heure de marche d'ici. Là-bas, elle a pu accoucher avec une aide médicale, mais le bébé est mort. Et depuis, elle souffre énormément, car elle n'arrive pas à avoir d'enfant. C'est le manque de services de santé qui a causé ça. »Un malheur aussi causé par le paludisme, qui fait des ravages ici à Paguong, la zone étant infestée de moustiques à cause de l'eau stagnante.À lire aussiSoudan du Sud: près d'1,5 million de personnes touchées par des inondations sans précédent
Le comté d'Ayod, dans l'État du Jonglei, est dévasté par les inondations depuis six ans. Plus de 70 000 habitants, déplacés par la montée des eaux du Nil, ont trouvé refuge le long du canal de Jonglei. Coupés du reste du comté par l'eau, ces déplacés sont aussi isolés à cause de la situation politique volatile au Soudan du Sud : ils vivent dans un bastion de l'opposition armée du vice-président Riek Machar, entré en guerre contre le président Salva Kiir en 2013. Un accord de paix a été signé en 2018, mais pour les habitants de ces zones, il reste lettre morte et la crise humanitaire s'aggrave. De notre envoyée spéciale à Paguong, dans l'État du Jonglei,Des nénuphars flottent dans l'eau stagnante le long de la digue qui entoure le village de Paguong, où plus de 10 000 réfugiés vivent. Gatluok Chuol Dong, un officiel local, se remémore comment la communauté a été déplacée à plusieurs reprises par la montée de l'eau : « Les inondations nous ont poussés vers l'est. Nous avons dû abandonner notre bétail et migrer jusqu'au canal. Mais ses berges ne peuvent pas accueillir un grand nombre de personnes, donc nous avons décidé de chercher un endroit où construire une digue pour mettre nos enfants et nos anciens à l'abri. C'est ainsi que nous avons construit cette digue. »Propriétaire d'une demi-douzaine de vaches qu'elle trait chaque matin, Nyakuom Deng Jioknyang, 35 ans, mère de trois enfants, confie que la nourriture manque : « Nous avions beaucoup de vaches avant les inondations, mais beaucoup sont mortes, celles-ci sont les seules qu'il nous reste. » Elle montre une poignée de végétaux de forme ronde, coupés en deux, dont l'intérieur est rempli de grains blancs : « Ces bulbes de nénuphars, c'est ce qui nous permet de survivre. Nous les ramassons dans l'eau, les faisons sécher, les transformons en farine pour les cuisiner et les manger sans aucune sauce, explique-t-elle. Le lait des vaches, nous ne le donnons qu'aux enfants, car il n'y en a pas assez pour nous, les adultes. »De l'aide alimentaire doit être livrée bientôt par avion, c'est pourquoi la communauté coupe des arbres pour créer une « zone de largage » dans la forêt inondée.À lire aussiSoudan du Sud: Pajiek, un village de réfugiés climatiques sur le canal de Jonglei [1/3]« S'il y avait vraiment la paix au Soudan du Sud, les gens ne souffriraient pas comme maintenant »Philip Kuon Roha, le chef de l'administration locale, supervise les travaux. Avant le début de la guerre civile en 2013, il était enseignant à Ayod, la capitale du comté, aujourd'hui contrôlée par le gouvernement. D'enseignant, il est devenu combattant aux côtés des forces de Riek Machar, en guerre contre l'armée gouvernementale jusqu'à l'accord de paix de 2018. Un accord qui n'a selon lui pas été mis en œuvre :« S'il y avait vraiment la paix au Soudan du Sud, les gens ne souffriraient pas comme maintenant. Avant la guerre, nous étions à Ayod, nous n'habitions pas dans ce coin reculé, tout le monde vivait ensemble et travaillait. Les gens faisaient de l'agriculture et élevaient leur bétail. Mais quand les combats ont éclaté, tout s'est effondré. J'en appelle à la communauté internationale pour que cet accord de paix soit enfin mis en œuvre et que nous reprenions une vie normale. »L'officiel espère qu'une réconciliation entre les communautés sera possible, afin que les habitants des bastions de l'opposition puissent circuler librement.À lire aussiGuerre au Soudan: le Soudan du Sud sous le choc après les exactions de l'armée à Wad Madani
Pour la sixième année consécutive, le Soudan du Sud a été frappé en 2024 par des inondations catastrophiques. 1,4 million de personnes ont été touchées, dont 379 000 ont dû fuir de chez elles. Dans le comté d'Ayod, les populations nuer ont fui vers l'est et trouvé refuge sur le canal de Jonglei. De notre envoyée spéciale à Pajiek, au Soudan du Sud, Les tukuls, des huttes sud-soudanaises rondes au toit de chaume, et les abris des familles déplacées par les inondations défilent sur les rives du canal de Jonglei. Au passage du bateau, les enfants dévalent les berges et plongent dans l'eau pour jouer dans les vagues. Mathok Kong Char, employé de l'ONG Catholic relief services, explique : « Ces inondations viennent de l'ouest, et la communauté ne sait pas quand elles vont s'assécher ». Plus de 8 000 personnes vivent dans ce villagePajiek a été créé à partir de rien en 2021, à l'est du canal de Jonglei. Ici, il n'y a aucun service de base. Seule l'aide alimentaire larguée par avion par le Programme alimentaire mondial (PAM) soulage un peu le quotidien. Des dizaines de femmes font la queue pour recevoir leur ration. Mathok Kong Char supervise la distribution : « Quand ils sont venus ici, ça a été très difficile pour eux. Ils n'avaient rien, aucun abri, aucune couvertures, car ils ont tout perdu pendant les inondations de 2021 ». Un sac de sorgho de 50 kg sur la tête, Nyabuot Reath Kuor se dirige à pas rapides vers chez elle. La vie ici à Pajiek est rude. Mais retourner un jour vivre à Gorwai, son village natal, semble bien improbable. « Gorwai est complètement sous l'eau. Tout a changé là-bas, ce n'est plus un endroit vivable. Les arbres sont morts, il ne reste que des hautes herbes. Vous ne reconnaissez même plus où était le village, et encore moins où était votre maison. Gorwai est devenu un marécage ». À lire aussiLes inondations au Soudan aggravées par le changement climatique, selon un rapportDes inondations depuis les années 1960Débuté il y a des décennies, ce phénomène d'expansion des marais du Nil préoccupe le chef coutumier Peter Kuach Gatchang : « Notre communauté a déjà été déplacée vers l'est par les inondations dans les années 1960. Nous avons de la chance d'avoir ce canal de Jonglei, il nous sert de digue, mais si les inondations s'aggravent et nous chassent à nouveau, nous ne savons pas où nous irons ». Le chef traditionnel déplore la « négligence » des autorités à l'égard des déplacés de Pajiek, tout particulièrement dans le domaine de la santé. Les malades doivent en effet être transportés à pied par leurs proches dans l'eau des inondations pour rejoindre la clinique la plus proche.À lire aussiGuerre au Soudan: le Soudan du Sud sous le choc après les exactions de l'armée à Wad Madani
C'est une des régions les plus démunies et isolées du Soudan du Sud. Dans le Grand Pibor, à l'est du pays, des cycles de conflit incessants opposent la communauté Murle à ses voisins de l'État du Jonglei, les Dinka et les Nuer. Les razzias pour le bétail sont accompagnées d'enlèvements massifs de femmes et d'enfants. Devenu indépendant en 2011, le Soudan du Sud avait sombré dans une guerre civile en 2013, et la signature d'un accord de paix en 2018 n'a pas réussi à endiguer les violences intercommunautaires, dont les femmes paient le prix fort. (Rediffusion) « Soudan du Sud : les femmes du Grand Pibor prises au piège des conflits », un Grand reportage de Florence Miettaux.
C'est une des régions les plus démunies et isolées du Soudan du Sud. Dans le Grand Pibor, à l'est du pays, des cycles de conflit incessants opposent la communauté Murle à ses voisins de l'État du Jonglei, les Dinka et les Nuer. Les razzias pour le bétail sont accompagnées d'enlèvements massifs de femmes et d'enfants. Devenu indépendant en 2011, le Soudan du Sud avait sombré dans une guerre civile en 2013, et la signature d'un accord de paix en 2018 n'a pas réussi à endiguer les violences intercommunautaires, dont les femmes paient le prix fort. « Soudan du Sud : les femmes du Grand Pibor prises au piège des conflits », un Grand reportage de Florence Miettaux.
Des conflits intercommunautaires ont déplacé des dizaines de milliers de civils au cours de l'année 2022, dans différentes régions du Soudan du Sud. Et ce, alors que le pays tente de mettre un terme à la guerre civile qui avait éclaté en 2013, seulement deux ans après son indépendance. En août 2022, des centaines de femmes et d'enfants Nuer débarquent à Old Fangak, dans l'État du Jonglei, après avoir fui l'attaque des milices Shilluk sur leurs villages au bord du Nil. Cet assaut marque le début d'un conflit intercommunautaire, qui se résumait au départ à des rivalités politiques entre deux généraux, le Shilluk Johnson Olony et le Nuer Simon Gatwech. Mais, suite à cette attaque en août dernier, des milliers de bergers Nuer de la « White Army » sont à leur tour mobilisés et lancent une offensive brutale contre le Royaume Shilluk, dans l'État voisin du Haut-Nil. En vertu de l'accord de paix de 2018, un gouvernement d'unité nationale et de transition a été formé en 2020, réunissant Salva Kiir et son rival Riek Machar. Mais, malgré cette unité de façade, des voix s'élèvent pour dénoncer la continuation de la guerre à travers ces violences communautaires. « La plupart des affrontements communautaires au Sud-Soudan sont arrangés par des politiciens avec des calculs politiques précis. Il s'agit d'une guerre par procuration entre Kiir et son vice-président Machar », dénonce le père Paolino Tipo Deng, président de l'Initiative religieuse du Haut-Nil pour la paix et la réconciliation. Le prélat estime que les Églises ont un rôle à jouer pour apaiser les esprits : « Les chefs religieux feront toujours de leur mieux pour éduquer et réconcilier les communautés divisées, et aussi éduquer tous les citoyens pour pouvoir éviter d'être victimes de manipulations et d'ambitions politiques égoïstes. » Mi-décembre, une autre offensive de la White Army visait cette fois les habitants de la région du Grand Pibor, les Murle, faisant des dizaines de milliers de déplacés et au moins 50 victimes. Pour l'activiste Bol Deng Bol, qui dirige le Jonglei State Civil Society Network, cette violence est le fruit des luttes de pouvoir qui se sont « intensifiées depuis la signature de l'accord de paix » de 2018. « Un autre facteur de cette violence, c'est le désœuvrement des communautés. Il n'y a pas d'hôpitaux, pas de routes, pas de jobs, rien du tout ! Les jeunes, qu'on appelle la White Army, n'ont rien à faire de positif. Et donc c'est un avantage utilisé par les acteurs politiques mécontents de la mise en œuvre de l'accord de paix. Ils se servent des jeunes pour saboter le processus de paix. » Le gouvernement sud-soudanais a nié toute implication dans les violences. Arrivera-t-il pour autant à stopper les cycles de vengeance ? Le mercredi 4 janvier, deux femmes et un enfant Nuer ont été tués « par de jeunes Murle armés », dans le nord du Jonglei, selon l'Association des Jeunes de Uror, un comté de la région.
On Daybreak Africa M23 rebels operating in eastern Democratic Republic of Congo say they are dedicated towards fulfilling a ceasefire and withdrawal agreement following a meeting in Angola between President Felix Tshisekedi and Rwandan President Paul Kagame. Sudan's President Salva Kiir is on the receiving end of criticism from The Sudan People's Liberation Movement In-Opposition, the main opposing party to the 2018 revitalized peace agreement, after the East African nation revoked the appointment of Amer Ateny Alier, as speaker of the Jonglei state legislative assembly.
Today on #DaybreakAfrica: Brazilian soccer legend Pelé, winner of a record three World Cups and standard-bearer for ‘the beautiful game,' has died at age 82; The Vatican reports that former Pope Benedict remains in “grave” but stable condition; And, U.N. officials say an estimated 30,000 people in South Sudan's eastern Jonglei state have been displaced after days of deadly violence between two ethnic groups.
*) US blizzard death toll rises to 50 The number of deaths attributed to the winter storm in the United States has risen to at least 50. With another fatality in western New York's Erie County, the epicentre of the crisis, the mayor of the county's biggest city warned that police expect the number to rise. The storm, dubbed the “blizzard of the century”, forced the cancellation of almost 20 thousand US flights in recent days, including nearly 4,700 on Tuesday. *) Russia to ban oil exports to countries with price cap Russia has banned oil sales to countries and companies that comply with a price cap agreed upon by Western countries in response to its offensive in Ukraine. Moscow said the ban may be lifted, however, in individual cases on the basis of a special decision from Russian President Vladimir Putin. The price cap agreed by the EU, G7 and Australia seeks to restrict Russia's revenue while making sure Moscow keeps supplying the global market. *) Ethnic fighting kills 56 in South Sudan Ethnic clashes have killed 56 people during four days of fighting in South Sudan's eastern Jonglei state. A government official said that armed youth from the Nuer community began attacking the Murle community on December 24, and the fighting is still ongoing. Abraham Kelan said 51 of those killed were Nuer attackers, with only five Murle defenders killed. *) Israeli envoy assumes duties in Türkiye Turkish President Recep Tayyip Erdogan has received the credentials of Israel's new ambassador to Türkiye, marking the first appointment in Ankara by Tel Aviv since 2018. Irit Lillian, whose appointment was announced in September, had served as Tel Aviv's charge d'affaires in Ankara for the past two years. In August, Türkiye and Israel agreed to restore diplomatic ties and reappoint ambassadors and consuls general after a four-year hiatus. *) Djokovic arrives in Australia Serbian tennis player Novak Djokovic has arrived in Australia nearly a year after he was deported from the country for not being vaccinated against Covid-19. Djokovic landed in Adelaide where he is due to play in the Adelaide International, ahead of his bid for a 10th men's singles title at next month's Australian Open, In November, Australia granted Djokovic a visa to travel to the Grand Slam event, saying it revoked the decision to cancel his visa after considering all relevant factors.
In Cameroon the Ambazonian separatist leader known as 'One Blood', has been killed near the Northwest Regional capital Bamenda. Also, we've a special focus on South Sudan with former child soldier turned musician and activist, Emmanuel Jal, as our guest editor. And conflict rages in South Sudan's Upper Nile and Jonglei states, causing fears of a worsening humanitarian crisis. Those stories and more in this podcast presented by Bola Mosuro.
Shirika la Umoja wa Mataifa la kuhudumia wakimbizi UNHCR limesema limesikitishwa na kuongezeka kwa mapigano katika jimbo la Upper Nile nchini Sudan Kusini ambayo umesababisha takriban watu 20,000 kuyahama makazi yao tangu mwezi Agosti, baadhi yao wakilazimika kukimbia hadi mara nne ili kuokoa maisha yao huku mzozo huo ukiendelea. Kwa mujibu wa taarifa ya UNHCR iliyotolewa leo mjini Geneva Uswis na Juba Sudan takriban watu 3,000 tayari wamekimbilia nchi jirani ya Sudan, na hivyo kuzidisha mzozo wa wakimbizi wa Sudan Kusini, ambao ndio mkubwa zaidi barani Afrika. Mapigano yalizuka katika kijiji cha Tonga huko Upper Nile tarehe 15 Agosti 2022. Ghasia zimeenea zaidi katika jimbo la Upper Nile, sehemu za kaskazini za Jonglei na majimbo ya Unity na machafuko yanasambaa sasa katika kaunti ya Fashoda ya Upper Nile na kutishia mji wa Kodok. Mwakilishi wa UNHRC nchini Sudan Kusini Arafat Jamal amesema “Taharuki inaongezeka na watu zaidi wanakimbia wakati machafuko yakishika kasi. Raia wanashambuliwa katika mgogoro huu usio na huruma lazima tuhakikishe ulinzi wao.” Ameongeza kuwa wanawake, watoto na makundi mengine yaliyo katika hatari kubwa ndio idadi kubwa ya waliotawanywa na baadhi ya wazee na watu wenye ulemavu wameshindwa kukimbia na kulazimika kujificha porini na kando yam to Nile wakati wa mashambulizi. Kwa raia wanaokimbia UNHCR inasema ni “Dhahiri wameathirika na wameripoti mauaji, majeruhi, ukatili wa kijinsia, watu kutekwa, uporaji, unyang'anyi na uchopaji wa mali huku wengi wakisema wamepoteza nyumba zao na kutengana na familia zao.” Wakati huohuo jumuioya ya kibinadamu nchini Sudan Kusini imelaani vilaki kuendelea kwa machafuko hayo na kaimu mratibu wa masuala ya kibinadamu wa shirika la Umoja wa Mataifa la kuratibu masuala ya kibinadamu na misaada yad harira OCHA Peter Van der Auweraert akisistiza kwamba "Jumuiya ya kibinadamu nchini Sudan Kusini inasikitishwa na ghasia zinazoendelea ambazo zina athari mbaya kwa uwezo wa watu kuishi na maisha ya wanawake wa kawaida, wanaume na watoto na wale walio hatarini ambao tayari wameathiriwa na hali mbaya ya kibinadamu nchini humo ndio wanaoteseka zaidi.” Hivi sasa UNHCr na wadau wanaongeza juhudi za msaada wa kibinadamu na kuwafikia hata walio maeneo ya vijijini zaidi. “Watu milioni 6.8 Sudan Kusini wanahitaji haraka msaada wa kuokoa maisha kutokana na changamoto mchanganyiko ikiwemo vita, mafuriko, kutokuwepo uhakika wa chakula na kuyumba kwa uchumi.” Na ombi la UNHCR la usaidiazi kwa taifa hilo mwaka 2022 la dola milioni 214.8 hadi kufikia Novemba mwaka huu lilikuwa limefadhiliwa kwa asilimia 46 pekee.
Au cœur du « Sudd », le plus grand marais d'Afrique, qui se déploie dans la plaine inondable du Nil au Soudan du Sud, Old Fangak n'a pas échappé aux inondations d'ampleur inégalée qui ont ravagé le pays depuis 2020. Les habitants de cette petite ville du nord de l'État du Jonglei ont lutté contre l'eau. Ils ont construit une digue, dans l'urgence, en octobre 2021, alors que la ville était en train d'être conquise par l'eau, faisant d'Old Fangak une « île » de 3 km de rayon au milieu des marécages. Un lieu de refuge au milieu d'une zone devenue inhabitable. De notre envoyée spéciale à Old Fangak, Les habitants d'Old Fangak ont tout perdu dans les inondations : leur bétail est mort, leurs champs ont été recouverts d'eau et leurs villages sont devenus inhabitables. Au marché aux poissons, Nyaga Chati est venue en canoë pour faire ses courses : « Les inondations ont tout détruit. Nous n'avons que le poisson et les nénuphars pour nous nourrir ; avec, parfois, les rations du PAM. En plus on ne peut pas tous tenir à l'intérieur de la digue ici. On a surélevé nos maisons pour tenir avec les enfants ; mais c'est invivable… » Debout sur la digue où accostent les canoës, Pareil Magany Yieth, un responsable local, pointe les maisons inondées, au loin : « Tout ça, c'était de la terre sèche. Mais avec les inondations, vous voyez, les gens se déplacent maintenant en canoë. Et tous ces villages qui sont en dehors de la digue ont été détruits par les inondations. Les habitants sont venus à l'intérieur. C'est surpeuplé. En termes d'hygiène, ça ne va pas. » « Nous n'avons plus rien. Nous attendons qu'on nous aide » Certaines zones ont été encore plus durement frappées par les inondations. Au sud du comté de Fangak, à 3h de bateau à moteur, environ 5 000 personnes sont réfugiées sur trois minuscules « îles » depuis plus d'un an. Sur celle de Kuernyapuol, les femmes sont épuisées et les enfants, mal nourris, déplore Nyahon Garang : « Avant les inondations, nous étions riches. Nous cultivions. En venant, vous avez dû voir deux belles et grandes huttes ? Ce sont celles que mon mari a construites pour les 50 vaches que nous avions. Mais maintenant, elles sont toutes mortes. Nous n'avons plus rien. Nous attendons qu'on nous aide. » Le chef de l'île, Tut Chuol, refuse de partir. Il se dit prêt à faire face à une nouvelle saison des pluies : « Nous n'avons nulle part où aller. Nous allons faire une digue tout autour de l'île. Nous nous attendons à des inondations encore pires, car le niveau de l'eau n'a pas baissé depuis janvier. Et les pluies ne font que commencer. Donc, nous sommes persuadés que l'eau va monter encore plus. Il n'y a que Dieu qui puisse faire baisser le niveau d'eau, nous allons résister comme nous pouvons. » Face aux prédictions météorologiques alarmantes, les Nations unies ont entamé, mi-juin, la construction d'une grande digue tout autour de la ville d'Old Fangak.
Au Soudan du Sud, la cohabitation entre les éleveurs de vaches et les communautés d'agriculteurs devient de plus en plus difficile dans la partie sud du pays, l'Equatoria. Des conflits meurtriers ont éclaté en début d'année au sud-est de la capitale, Juba, poussant les gardiens de troupeaux issus du Jonglei à repartir vers leur région d'origine. Des milliers d'agriculteurs equatoriens ont, eux, été forcés de fuir leurs villages et se sont réfugiés dans la capitale sud-soudanaise. Cela fait cinq jours que les bergers sont arrivés ici, près du village de Nesitu, à une trentaine de kilomètres au sud de Juba. Auparavant installés plus au sud du pays, ils ont été forcés de reprendre la direction de leur Jonglei natal, suite aux violences qui ont éclaté près du village de Magwi fin février. ► À écouter également : le 1er épisode, « le bétail comme source de survie et de conflits » Mayen Kur Jok est le chef de ce camp de bétail. Il déplore leur situation actuelle : « Nous avons beaucoup de difficultés. Les maladies qui tuent notre bétail ont commencé à Bor et nous sommes venus avec. Et une fois installés là-bas, nous avons été attaqués par les habitants de la zone de Aru Junction. Donc, on a dû venir ici. Nous n'avons pas de bâches et pas de couvertures, pas de traitement pour nos vaches malades. » Selon les rapports des médias locaux, des fermes et des villages equatoriens ont été attaqués par les bergers. Des accusations que Mayen Kur Jok rejette en bloc : « Quand on était là-bas, on avait construit un enclos pour empêcher nos vaches et nos chèvres d'aller dans les potagers des communautés alentour. On vivait en harmonie avec elles. Ces accusations sont des mensonges pour pousser le gouvernement à nous chasser. » À Gumbo Camp, le seul espoir : l'aide humanitaire À l'ombre des grands manguiers de Gumbo Camp, sur la rive est du Nil, à Juba, les femmes déplacées par les violences n'ont rien d'autre à préparer aujourd'hui que des feuilles cueillies aux alentours. Poni Sijario est agricultrice. Elle a fui son village à cause des attaques des bergers au sud de Juba. « Pendant quatre ans, nous avons vécu en harmonie avec les bergers du Jonglei, raconte-t-elle. Nous étions comme des voisins. Il n'y avait aucun problème pour aller au marché. Puis, ils sont partis vers Agoro, et là-bas, il y a eu des combats. Leurs femmes, leurs enfants et leurs jeunes ont été tués. Ils sont revenus ici très en colère pour se venger. Ils nous ont dit qu'on soutenait ceux qui les ont attaqués. Mais nous, on ne sait pas comment tout ça a commencé. Ça nous a fait peur. Il y a eu des morts. Les femmes ont été maltraitées. Nous avons donc fui. » Comme elle, environ 8 000 personnes se sont réfugiées ici après avoir fui leurs villages au sud de Juba. Et ce, alors que les pluies viennent de commencer au Soudan du Sud : c'est le temps où l'on prépare les champs pour planter. Mais pour ces paysans équatoriens déplacés, l'aide humanitaire est aujourd'hui le seul espoir, jusqu'à ce qu'il soit possible de retourner cultiver leurs terres.
Au Soudan du Sud, la cohabitation entre les éleveurs de vaches et les communautés d'agriculteurs devient de plus en plus difficile dans la partie sud du pays, l'Equatoria, une grande région fertile qui est potentiellement le panier à grain du pays. Les troupeaux y ont migré ces dernières années, notamment depuis l'État du Jonglei, à cause de l'insécurité, des inondations et des maladies du bétail dans leurs villages autour de la ville de Bor. Suite à l'explosion des conflits avec les Equatoriens en début d'année – des violences qui ont fait des dizaines de morts – les pasteurs Dinkas ont reçu l'ordre de retourner dans leur région d'origine. Fusil à l'épaule, les bergers guident leurs vaches vers les pâturages, près du village de Nesitu, à une trentaine de kilomètres au sud de Juba. Mabior Lual possède un précieux capital de 50 vaches, dans ce camp de bétail qui en abrite plus de 3 000. C'est grâce au mariage de sa sœur qu'il les a obtenues. « Je ne suis pas encore marié. Je veux accroître la taille de mon troupeau pour avoir encore des vaches après avoir payé la dot pour mon mariage, raconte-t-il. Je ne sais pas si ce sera 30 vaches ou plus. Celles qui me resteront serviront à subvenir aux besoins de la vie quotidienne avec ma femme. » Car comme pour les autres habitants du camp, sa vie dépend des vaches. Il s'inquiète des nombreuses maladies qui affectent les troupeaux. « Personne ne nous aide. Pour acheter des médicaments pour le bétail, on peut vendre une chèvre au marché. Si l'on n'a pas de chèvre, les vaches n'auront aucun traitement et pourront mourir. Nous ne vendons pas les vaches, car leur lait est notre nourriture », explique-t-il. Une cohabitation tendue Sur la route qui remonte vers Juba, on aperçoit d'autres camps de bétails nichés dans la végétation. Au camp de Mapau, à une dizaine de kilomètres au nord-est de la capitale, Tabitha Amuor Awai trait les vaches chaque matin pour nourrir ses enfants. Elle compte bien retourner à Mathiang, son village natal dans le Jonglei, qu'elle a fui à cause des inondations il y a trois ans. En attendant, elle espère que la cohabitation pourra continuer avec les Equatoriens. « Nous n'avons pas pris part aux violences. C'était du côté de Magwi et d'Aru Junction, mais ici à Mapau et Rajaf, il n'y a jamais eu de crise avec la communauté locale. Nous vivons ensemble. Il y a eu de la violence, mais nous espérons qu'avec l'aide du gouvernement nous pourrons dialoguer et nous réconcilier avec les Equatoriens. » De fait, bien qu'ils aient reçu l'ordre de repartir, les bergers sont toujours dans cette région d'Equatoria, meurtrie par un conflit armé, le dernier conflit « officiel » en cours dans le pays. Les pasteurs, accusés d'avoir attaqué des villages et tué des Equatoriens, ont, eux aussi, été pris pour cible. En février, l'attaque d'un camp de bétail près de Magwi a fait plus de dix morts parmi les familles de bergers Dinkas.
Authorities in Eastern Equatoria State say cattle herders attacked and killed several people on Wednesday; Police in the Jonglei capital Bor have arrested at least five students from Doctor John Garang Memorial University of Science and Technology following this week's strike that shut down operations at the university; South Sudan's justice minister, Ruben Madol Arol, is calling for expediting the constitutional amendment process in order to provide appropriate legal environment for national decisions before the transitional period elapses in a year's time
Since 2020, the Episcopal Church of South Sudan in Jonglei State has been rocked by the conflict between the spiritual leaders. Recently, this conflict escalated when the three Bishops were allegedly ‘attacked at night, and their rooms were sprayed with bullets' in Bor town by unknown gunmen. None of the Bishop was injured by the bullets, but other injuries were reported. The situation prompted the Primate of the Episcopal Church to seek the intervention of the President of the Republic.
Some Sudanese political parties have praised Prime Minister Abdallah Hamdok's decision to resign, describing it as courageous; The Sudan People's Liberation Army in Opposition or SPLA-IO in Jonglei state has released 3 senior military officers who were arrested for trying to defect to the South Sudan People's Defense Force in November last year; Some Sudanese leaders have expressed mixed views President Salva Kiir's order prohibiting members of the security forces from participating in politics; And health officials in South Sudan have confirmed cases of the omicron variant of COVID-19.
The UN Secretary General Antonio Guterres condemns the looting of food from UN facilities in Darfur; Twenty young men are arrested in Jonglei state for starting intercommunal violence; And civil servants in the upper nile state capital Malakal have gone on strike to protest against what they call the state government's failure to carry out the 100 percent salary increase
The Sudanese Sovereign Council will begin preparations early next month for general elections expected in July 2023; Civil servants in the Jonglei state capital, Bor, have started receiving their salary arrears, marking an end to weeks of protests; Human rights lawyers are accusing police of illegally arresting and detaining Animu Rasasi, who was nominated to the South Sudan National Legislative Assembly early this year.
Police say at least four people died and 43 others were injured Sunday as a result of road-related accidents in Juba; Authorities in Jonglei state capital Bor say at least two people were killed and several others injured in separate attacks during the Christmas festival; The governor of Western Bahr el Ghazal state released more than 20 inmates who had committed minor offenses in time for the holiday season; Continued pro-democracy demonstration against military rule in Sudan disrupted the Christmas holiday with phone and internet services blocked and road closures.
The United Nations office for the Coordination of Humanitarian Affairs, or UNOCHA, in Sudan says about 14.3 million people across Sudan will need humanitarian assistance in 2022; South Sudan's health ministry is denying a report that more than eighty people died of a mysterious illness in Fangak County of Jonglei state, saying instead there was an upsurge of malaria cases in the area; Residents in the Jonglei state capital Bor say the ongoing civil servants' strike is disrupting their normal lives.
The United Nations office for the Coordination of Humanitarian Affairs, or UNOCHA, in Sudan says about 14.3 million people across Sudan will need humanitarian assistance in 2022; South Sudan's health ministry is denying a report that more than eighty people died of a mysterious illness in Fangak County of Jonglei state, saying instead there was an upsurge of malaria cases in the area; Residents in the Jonglei state capital Bor say the ongoing civil servants' strike is disrupting their normal lives.
South Sudan's coronavirus task force has ordered government institutions to ban public sector employees from entering their premises if they are unvaccinated; At least one person was killed and more than 100 injured during yesterday's protest in the Sudanese capital, Khartoum, according to the Sudanese Medical Doctors Association; Jonglei state authorities in South Sudan say at least one person was killed and another injured after unidentified assailants ambushed a humanitarian convoy carrying food items in Duk County yesterday.
Authorities in Akobo County of Jonglei state say 10 people have been killed and several others wounded in ongoing intercommunal clashes between two sections of a militia group known as the white army; Some leaders from the Rajaf community in Juba County say they want President Kiir to include them in a committee he appointed recently to address issues of rampant informal settlements and land grabbing in their area and around the capital Juba; Some Sudanese political parties and civil society activists have welcomed a decision by military leader Abdel Fattah Al Burhan to release four of the civilian political leaders detained recently following the military takeover, and say the military should release all the remaining detainees
Mvua kubwa zilizonyesha katika kipindi cha miezi 6 iliyopita nchini Sudani Kusini zimeathiri miundombinu ya barabara, madaraja na viwanja vya ndege huku zaidi ya wakazi 700,000 wa kaunti ya Maban jimboni Jonglei wakisalia wakiiishi bila kupata msaada wowote kutokana na eneo lote kujaa maji. Wafanyakazi wa shirika la Umoja wa Mataifa linalohudumia wakimbizi UNHCR kwa kutumia helipokta wameweza kufika eneo hilo na Leah Mushi anatuletea taarifa kamili. Video iliyopigwa na UNHCR kutokea angani inaonesha namna mvua kubwa zilivyoathiri kaunti ya Maban. Ukungu wa kijani umetapakaa katika eneo kubwa la kaunti hii na wananchi ili waweze kutoka eneo moja kwenda jingine, mizigo inabebwa kichwani na wanalazimika kunyanyua nguo zao juu kwakuwa maji namepita usawa wa magoti. Athari zilizoletwa na mafuriko haya ni pamoja na nyumba kadhaa kusombwa na maji, mashamba kuharibiwa kabisa wale wenye mifugo wamelazimika kuihamishia maeneo ya juu katika miji Jirani, na kuwaacha wakazi wa hapa wakihitaji si makazi pekee bali chakula, maji na huduma za usafi wa mazingira. Mwakilishi wa UNHCR nchini Sudani Kusini Arafat Jamal wakati akifanya tathmini, wakazi wa eneo hili wakawa na ombi kama asemavyo mwakilishi wao Amer Diing. "Ombi letu kwa serikali na mashirika, watupatie plastiki za kujifunika kwa sababu iwapo maji hayataingia kwenye nyumba zetu, tunaweza kutengeneza mifereji midogo ya kuzunguka nyumba zetu. Lakini ikiwa mvua inaendelea, kuna umuhimu wa kuwa na plastiki hizo kutufunika. Hofu yetu kuu ni kwa watoto ambao kwa kuwa hatua kitu cha kuwafunika wanaweza kuugua kutokana ubaridi unaosababishwa na maji ya mvua.” Na ndipo mwakilishi wa UNHCR akasema, "Mabadiliko ya tabianchi hayalazimishi kukata tamaa kwa sababu kuna suluhisho, suluhisho ni pamoja na kusukuma maji kwa kutumia bomba, kutenganesha mifereji na mipango mizuri. Tunachopenda kufanya ni kuunga mkono juhudi zinazofanywa na wananchi pamoja na serikali kupambana na mabadiliko ya tabianchi na kuona jinsi ya kufanya maisha ya watu kuwa bora na yenye matumaini zaidi. "
Some residents of Rumbek in South Sudan's Lakes state say security has improved following the arrival of military governor lieutenant general Rin Tueny Mabor; Activists say some people in South Sudan's Jonglei state have spent days in police custody without being formally charged.
The South Sudan National Security Service says 12 people suspected of abducting, torturing, and killing people along highways linking the capital Juba were detained during a joint operation by security agencies; one person was killed and 13 others sustained injuries during a road accident at Bangulu area in Mundri West county of Western Equatoria state; a row is brewing between the deputy governor of Jonglei state and some members of the Sudan People Liberation Movement after the party members sent a petition to President Salva Kiir, asking the president to fire the deputy governor.
Jonglei State's Deputy Governor Antipas Nyok Kucha denied his involvement in the arrest of the 37 SPLM members in Jonglei State. Antipas Nyok is also accusing Bor Mayor Agoot Alier of leaving SPLM to take the position of Mayor from the South Sudan Opposition Alliance(SSOA).
Femmes : António Guterres plaide pour leur participation aux plus hautes instances décisionnaires RCA : bon déroulement du second tour des législatives de dimanche Soudan du Sud : pour l’ONU, les milices communautaires de Jonglei doivent rendre des comptes
Teachers and students welcome a decision that allows schools in Jonglei, Upper Nile and Warrap States to hold this year's national Primary Leaving Examinations; a more contagious COVID-19 variant, first detected in South Africa, now accounts for 61% of new cases in Zimbabwe; and health experts work to gain control over a new Ebola outbreak in Guinea.
Hii leo jaridani Flora Nducha anaanzia nchini India ambako mwalimu mmoja wa kiume ameshinda tuzo ya Mwalimu Bora Duniani kwa mwaka 2021 kwa mchango wake katika kutumia uwezo wake kuboresha elimu bila kujali kipato chake. Kisha anamulika utoaji chanjo dhidi ya Ebola huko Butembo jimboni Kivu Kaskazini nchini DRC kutokana na mlipuko wa Ebola. Habati ya tatu inatoka huko Sudan Kusini jimboni Jonglei ambako kuna hofu ya baa la njaa. Makala anabisha hodi nchini Tanzania kwa wakulima wa kilimo cha mjini jijini Dar es salaam. Usisahau na mashinani kunani? Basi ungana naye.
Nearly 1,000 candidates from Jonglei, Upper Nile and Warrap states will miss this year’s Primary Leaving Examinations-which are beginning today- because of insecurity. South Sudan’s general education minister says security officials, especially in parts of Jonglei and Upper Nile states, denied ministry staff from accessing those areas. Winnie Cirino reports for VOA from Juba.
UN agencies have called for an end to fighting in South Sudan's Jonglei state to enable the delivery of humanitarian supplies.They said people in Pibor county faced catastrophic levels of hunger.The UN agencies said four factors were contributing to the crisis - violence, the pandemic, flooding and a failing economy.They said 6.5 million South Sudanese faced severe food insecurity, with numbers projected to rise significantly next year.
South Sudanese businessman Deng Makuak Berec gave 17 motorbikes to wrestlers in Juba. Deng, who is a supporter of the traditional wrestling, chose this moment to bring peace between the youth. The last wrestling between the two states was marked with violence. All wrestlers were called to one place, and 17 of the wrestlers received their bikes. This event was streamed on Facebook Live by Malith Mou.
President Donald Trump announces plans to remove Sudan from the state sponsor of terrorism list; death toll in Sudan’s protests in Kassala and Red Sea states rise to 30 people; some health workers in South Sudan's Jonglei state have gone on strike over unpaid salaries.
Shirika la mpango wa chakula la Umoja wa Mataifa WFP linasema hali ya kibinadamu nchini Sudan Kusini inaendelea kuzorota kwa kasi wakati wimbi la njaa likienea katika nchi ambayo ina mgogoro, mvua kubwa na mafuriko ambayo yanavuruga upatikanaji wa chakula kwa watu. Ahimidiwe Olotu amefuatilia taarifa hiyo na haya ni maelezo yake. Mvua kubwa zimesababisha mito kujaa maji na hivyo kusababisha mafuriko katika eneo kubwa na makazi ya watu katika maeneo ya White Nile na pia kuua mifugo ambayo ni chanzo kikuu cha maisha ya watu katika jimbo la Jonglei.
Watu 135,000 wametawanywa na mafuriko katika eneo la Bor na Twic kwenye jimbo la Jonglei nchini Sudan Kusini huku wengine wakipoteza kila kitu kufuatia mvua kubwa zinazoendelea kunyesha nchini humo. Jason Nyakundi na maelezo zaidi. Katika mitaa ya Bor Sudan Kusini hali ni dhahiri kwamba mafuriko hayo ni makubwa, kina mama kina baba na watoto wanajaribu kunusuru chochote kinachowezekana wakiwa na vifurushi kichwani ikiwemo magodoro na vifaa vya nyumbani.
A set of guidelines have been announced for travellers coming into Nigeria, as international flights resume after months of shutdown following Covid-19 pandemic. The University of Namibia’s School of Veterinary Medicine is training dogs to detect Coronavirus, but how accurate are these canines? Plus the United Nations has been giving details of the scale of inter-communal clashes in Jonglei state - South Sudan with over 600 people killed in the last six months alone.
Rebels of the National Salvation Front (NAS) say their forces killed six bodyguards assigned to South Sudan’s Vice President James Wani Igga during an attack at Lo’bonok village nearly 90 kilometers from the capital, Juba; Sudanese and Chadian authorities have agreed to fight terrorism along the two countries’ border; hundreds of secondary school teachers in Jonglei state have gone on strike to protest the state government’s failure to pay monthly incentives for the past 14 months.
Violence has forced thousands of people to flee their homes in South Sudan's Jonglei state - an area which has suffered repeated communal clashes. The medical charity, Doctors Without Borders, says it is treating victims of gunshot wounds who have walked through the night to reach Pibor town, where 5,000 people are seeking shelter. It says thousands more who fled into the bush are unable to get medical help. Correspondents say little is being done to address the violence as politicians continue to negotiate over government positions. --- Support this podcast: https://anchor.fm/newscast-africa/support Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Eastern Lakes and Jonglei state citizens are attending the most significant sports event in Awerial county. Thirty thousand are expected to participate in the wrestling. In this episode, we will be talking with Deng Akuei. - Eastern Lakes and Jonglei state citizens are attending the most significant sports event in Awerial county. Thirty thousand are expected to participate in the wrestling. In this episode, we will be talking with Deng Akuei.
Six people were killed and three others are missing after a pick-up truck overturned on Luri Bridge on the outskirts of Juba town; a group of women activists in South Sudan are working to increase the number of women in leadership positions; two communities from Jonglei and Eastern Lakes states have signed a peace agreement to end conflict over fishing rights.
Jonglei State incoming Governor Maker Thiong Maal said that he will work with the citizens of Jonglei. Maker was speaking during his first interview on SBS Dinka since the time he was appointed by South Sudanese President. - Jonglei State incoming Governor Maker Thiong Maal said that he will work with the citizens of Jonglei. Maker was speaking during his first interview on SBS Dinka since the time he was appointed by South Sudanese President.
John Dau, also known as Dhieu-Deng Leek, is one of the Lost Boys of Sudan who was featured in the 2006 award-winning documentary God Grew Tired of Us. Today, he is a father himself and a human rights activist for the people of South Sudan. In 2007, he founded the John Dau Foundation which aims to transform healthcare in South Sudan. Dau was born into the Dinka tribe in war-torn Sudan. In 1987, his village of Duk Payuel in Duk County, Jonglei was attacked by government troops involved in the Second Sudanese Civil War between the Muslim-controlled government in northern Sudan and the non-Muslims in Southern Sudan. The violence scattered his family, and Dau was forced to travel on foot for three months until reaching the relative safety of Ethiopia. Dau stayed in a refugee camp in Ethiopia for four years, but when civil war broke out in the region, he was once again forced to flee. As one of thousands of “Lost Boys of Sudan,” Dau wandered hundreds of miles and faced disease, starvation, animal attacks and violence, until arriving in Kenya. While living in the Kenyan Kakuma refugee camp, he attended school for the first time. In 2001, he was one of 3,800 young Sudanese refugees resettled in the United States. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
In the programme today: - A team of investigators is in South Sudan's Jonglei state to probe Sunday's deadly attack that resulted in many deaths and injuries - Central African Republic's neighbours are meeting in Chad to discuss boosting an African peacekeeping force - There are reports of suspected polio cases in Syria
In July 2011, South Sudan separated from Sudan to become the world’s newest state. This was the culmination of the Comprehensive Peace Agreement which ended decades of civil war. But the months since separation have not been peaceful and more than 120,000 people have been displaced by violence. Many of those displaced are living in desperate conditions in camps. Christian Aid's Communications Officer Antoinette Powell caught up with Regional Emergency Manager Maurice Onyango and Support Officer Rosie Crowther who recently visited camps in Jonglei and Warrap states.
South Sudan became independent in July 2011 after waging a five-decade war against the north in what was Africa's longest running civil war. But secession has brought neither peace, stability nor prosperity, despite the country's vast oil wealth. Hostilities with its northern neighbour leave the two countries teetering on the brink of war, and ethnic clashes and rivalries between southern tribes have left many thousands dead.Zeinab Badawi speaks to the UN head of mission for South Sudan, Hilde Johnson. Is the country effectively already a failed state?(Image: Victims of ethnic violence in Jonglei, South Sudan. Credit: Associated Press)
Nu samlar sig även oppositionen i Saudi Arabien och har utnämnt fredag den 11 mars till en Vredes dag. Regimen manar till dialog och de får stöd av religiösa ledare som menar att revolten bryter mot islamiska lagar. En grupp som redan gått ut på gatorna är de saudier som tillhör den shiamuslimska minoriteten och frågan är vilken roll de kan komma att få i de förväntade demonstrationerna? Fler och fler diakoner och lekmän inom Svenska kyrkan ansluter sig nu till det så kallade påskuppropet mot utförsäkringar. Flera biskopar har också direkt eller indirekt stött de olika lokala uppropen men frågan är om det ligger i kyrkans uppdrag att begära en förändring av sjukförsäkringssystemet? I Frankrike har debatten om islam återigen blossat upp efter att president Nicolas Sarkozy och hans parti UMP har bestämt att islams roll i det franska samhället ska bli föremål för en nationell diskussion i början av april. Utspelet har kritiserats för att spela Marine Le Pen och hennes Front National i händerna och kritiken kommer också från Sarkozys egna led. I USA finns det flera olika religiösa grupper som håller benhårt på sina traditioner - amishfolket med sina ålderdomliga seder och de ortodoxa judarna till exempel. Mer okända är de tiotusentals ryssar, som är klädda som på den ryska landsbygden för hundra år och pratar en ålderdomlig ryska - trots att de flesta aldrig satt sin fot i Ryssland. De kallas för gammaltroende eller oldbelievers och de håller fast vid den kristna lära som gällde före år 1652. Frilansreportern Agneta Gustavsson har besökt en församling i Oregon. Utrikeskrönikan kommer från Caroline Salzinger i Berlin och handlar om politiska rallarsvingar på Askonsdagen och hur frågan om islams roll i Tyskland återigen tagits upp av politiker. Också i USA har islam debatterats i veckan. En republikans kongressledamot har föreslagit en speciell hearing om "homebound terrorism", det vill säga radikalisering av amerikanska muslimer. Reaktionerna har varit känslosamma och kritiker talar om att det börjar likna MC Carthy eran på 50 talet. Ginna Lindberg, Sveriges Radios korrespondent i Washington rapporterar. I januari möttes vi av glädjescener från folkomröstningen i Sudan där 98 procent röstade för en delning av landet och en egen stat. Det var ett historiskt val i ett land som i decennier präglats av blodigt inbördeskrig. Men de senaste veckorna har det kommit rapporter om stridigheter i områdena Jonglei och Abyei med många döda FN har i nuläget 10 000 soldater på plats i södra Sudan. Mitt i det instabila tillståndet finns ändå människor som är redo att påbörja det långa arbetet med att bygga upp ett självständigt Sydsudan. En av dem är pastor Isaiah Dau som intervjuvas av Sofia Bagge.