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SBS Swahili - SBS Swahili
Msamaha wa Rais Tshisekedi kwa wafungwa wafanya raia wa Rubero kuishi kwa wasiwasi

SBS Swahili - SBS Swahili

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 7:23


Raia wanao ishi Butembo na miji ya karibu, wamesema wanaishi kwa hofu baada ya zaidi ya wafungwa 100 kuachiwa huru.

Revue de presse Afrique
À la Une: que cherche Kabila ?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 4:18


Après six ans de silence, Joseph Kabila revient sur la scène médiatique congolaise. Il y a eu cette tribune publiée il y a 10 jours par le Sunday Times en Afrique du Sud et hier, l'ancien président a accordé une interview à la presse namibienne, dont un extrait a été diffusé sur les réseaux sociaux. Extrait repris par le site d'information congolais 7 sur 7. Le voici : « notre intention est d'être très disponible pour servir notre pays et de continuer à servir notre peuple. »Au sujet de la guerre dans l'Est, rapporte encore 7 sur 7, « Joseph Kabila s'est montré favorable au départ de toutes les armées étrangères qui sont présentes en République démocratique du Congo. Pour lui, ça serait déjà un premier pas vers la solution. »Revenir dans le jeu politique…Pour Le Point Afrique, ce « retour médiatique n'a rien d'anodin. Selon ses proches, il s'inscrit dans une stratégie plus large : Kabila veut reprendre pied dans le jeu politique congolais et relancer son parti, le PPRD, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie. Sur le terrain, les tensions avec Félix Tshisekedi n'ont cessé de s'intensifier. La coalition FCC-CACH, issue de leur accord, a volé en éclats, laissant place à une défiance mutuelle. En 2023, Kabila avait même interdit à ses partisans de briguer un mandat sous l'administration Tshisekedi, signe d'une rupture assumée. »Récemment, poursuit Le Point Afrique, « dans sa tribune publiée dans la presse sud-africaine, Kabila se pose en observateur critique du régime actuel : “l'implosion est imminente, affirme-t-il. Si le problème congolais n'est pas traité en profondeur, la crise persistera bien au-delà du conflit avec le Rwanda“. Un message qui, pour certains, ressemble moins à une analyse qu'à un avertissement. (…) Selon Ferdinand Kambere, secrétaire permanent du PPRD, toujours dans les colonnes du Point Afrique, Kabila cherche avant tout à rappeler à l'opinion nationale et internationale que la situation actuelle est le résultat de l'échec du pouvoir en place, notamment dans la gestion de l'intégrité territoriale et de la sécurité du pays. »Des critiques à peine voilées en direction de Félix Tshisekedi.Fausse route pour Tshisekedi ?Le site d'information Afrik.com, sur un autre plan, n'épargne pas non plus le président congolais.« Depuis plusieurs mois, l'Est de la RDC est en proie à une offensive militaire menée par le mouvement rebelle du M23, soutenu par le Rwanda. Cette guerre fait rage, tandis que le gouvernement de Félix Tshisekedi semble détourner son attention d'une menace grandissante pour se concentrer sur des problèmes internes qui semblent moins urgents », affirme Afrik.com. Afrik.com qui évoque la récente condamnation à mort de 55 soldats de l'armée congolaise à Butembo dans le Nord-Kivu, accusés de lâcheté devant l'ennemi. Commentaire du site panafricain : « plutôt que de renforcer ses troupes ou de rechercher des solutions diplomatiques, Tshisekedi semble préférer se concentrer sur des purges internes, punissant des soldats qui fuient la guerre plutôt que de renforcer les capacités de son armée face à une menace de plus en plus pressante. » Et « au-delà des problèmes militaires, poursuit Afrik.com, le gouvernement congolais semble mener une série de tentatives de contrôle sur des acteurs politiques et religieux, dans un contexte de tensions internes croissantes. »Poil à gratter…Référence à l'audition le week-end dernier par les autorités congolaises d'Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire général du PPRD, puis du secrétaire général de la CENCO, la Conférence épiscopale nationale du Congo, Monseigneur Donatien N'Shole.Commentaire de L'Observateur Paalga à Ouagadougou : « si l'interrogatoire de Ramazani Shadary (très proche de Kabila), peut se comprendre dans une certaine mesure, plus problématique est celle du secrétaire général de la CENCO. En réalité, Tshisekedi ne pardonne pas à la CENCO, qui a entrepris avec les pasteurs évangéliques une mission de bons offices qui les avait conduits à Goma, à Kigali et en Belgique, appelant à un dialogue entre toutes les parties, notamment entre le pouvoir congolais et la rébellion du M23, au grand dam des autorités congolaises qui ne veulent pas en entendre parler et avaient tout de suite désavoué ladite mission. »Et L'Observateur Paalga de rappeler que « l'Église catholique a toujours été le poil à gratter des dirigeants, tous régimes confondus, depuis le temps de Mobutu. Les prélats n'ayant jamais manqué la moindre occasion de mettre les hommes politiques devant leurs responsabilités. »

Revue de presse Afrique
À la Une: que cherche Kabila ?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 4:18


Après six ans de silence, Joseph Kabila revient sur la scène médiatique congolaise. Il y a eu cette tribune publiée il y a 10 jours par le Sunday Times en Afrique du Sud et hier, l'ancien président a accordé une interview à la presse namibienne, dont un extrait a été diffusé sur les réseaux sociaux. Extrait repris par le site d'information congolais 7 sur 7. Le voici : « notre intention est d'être très disponible pour servir notre pays et de continuer à servir notre peuple. »Au sujet de la guerre dans l'Est, rapporte encore 7 sur 7, « Joseph Kabila s'est montré favorable au départ de toutes les armées étrangères qui sont présentes en République démocratique du Congo. Pour lui, ça serait déjà un premier pas vers la solution. »Revenir dans le jeu politique…Pour Le Point Afrique, ce « retour médiatique n'a rien d'anodin. Selon ses proches, il s'inscrit dans une stratégie plus large : Kabila veut reprendre pied dans le jeu politique congolais et relancer son parti, le PPRD, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie. Sur le terrain, les tensions avec Félix Tshisekedi n'ont cessé de s'intensifier. La coalition FCC-CACH, issue de leur accord, a volé en éclats, laissant place à une défiance mutuelle. En 2023, Kabila avait même interdit à ses partisans de briguer un mandat sous l'administration Tshisekedi, signe d'une rupture assumée. »Récemment, poursuit Le Point Afrique, « dans sa tribune publiée dans la presse sud-africaine, Kabila se pose en observateur critique du régime actuel : “l'implosion est imminente, affirme-t-il. Si le problème congolais n'est pas traité en profondeur, la crise persistera bien au-delà du conflit avec le Rwanda“. Un message qui, pour certains, ressemble moins à une analyse qu'à un avertissement. (…) Selon Ferdinand Kambere, secrétaire permanent du PPRD, toujours dans les colonnes du Point Afrique, Kabila cherche avant tout à rappeler à l'opinion nationale et internationale que la situation actuelle est le résultat de l'échec du pouvoir en place, notamment dans la gestion de l'intégrité territoriale et de la sécurité du pays. »Des critiques à peine voilées en direction de Félix Tshisekedi.Fausse route pour Tshisekedi ?Le site d'information Afrik.com, sur un autre plan, n'épargne pas non plus le président congolais.« Depuis plusieurs mois, l'Est de la RDC est en proie à une offensive militaire menée par le mouvement rebelle du M23, soutenu par le Rwanda. Cette guerre fait rage, tandis que le gouvernement de Félix Tshisekedi semble détourner son attention d'une menace grandissante pour se concentrer sur des problèmes internes qui semblent moins urgents », affirme Afrik.com. Afrik.com qui évoque la récente condamnation à mort de 55 soldats de l'armée congolaise à Butembo dans le Nord-Kivu, accusés de lâcheté devant l'ennemi. Commentaire du site panafricain : « plutôt que de renforcer ses troupes ou de rechercher des solutions diplomatiques, Tshisekedi semble préférer se concentrer sur des purges internes, punissant des soldats qui fuient la guerre plutôt que de renforcer les capacités de son armée face à une menace de plus en plus pressante. » Et « au-delà des problèmes militaires, poursuit Afrik.com, le gouvernement congolais semble mener une série de tentatives de contrôle sur des acteurs politiques et religieux, dans un contexte de tensions internes croissantes. »Poil à gratter…Référence à l'audition le week-end dernier par les autorités congolaises d'Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire général du PPRD, puis du secrétaire général de la CENCO, la Conférence épiscopale nationale du Congo, Monseigneur Donatien N'Shole.Commentaire de L'Observateur Paalga à Ouagadougou : « si l'interrogatoire de Ramazani Shadary (très proche de Kabila), peut se comprendre dans une certaine mesure, plus problématique est celle du secrétaire général de la CENCO. En réalité, Tshisekedi ne pardonne pas à la CENCO, qui a entrepris avec les pasteurs évangéliques une mission de bons offices qui les avait conduits à Goma, à Kigali et en Belgique, appelant à un dialogue entre toutes les parties, notamment entre le pouvoir congolais et la rébellion du M23, au grand dam des autorités congolaises qui ne veulent pas en entendre parler et avaient tout de suite désavoué ladite mission. »Et L'Observateur Paalga de rappeler que « l'Église catholique a toujours été le poil à gratter des dirigeants, tous régimes confondus, depuis le temps de Mobutu. Les prélats n'ayant jamais manqué la moindre occasion de mettre les hommes politiques devant leurs responsabilités. »

Le club RFI
Le Club RFI Butembo (RDC) : Intelligence artificielle (IA) et éducation en débat

Le club RFI

Play Episode Listen Later Feb 2, 2025 19:30


Cette semaine, le Club RFI Butembo en République Démocratique du Congo présente son initiative réalisée à l'occasion de la Journée Internationale de l'Éducation, célébrée le 24 janvier 2025. Le Club a organisé une rencontre autour du thème : « Intelligence artificielle et éducation ». Les jeunes, les parents et les enseignants ont débattu tous ensemble des opportunités, des inconvénients des nouvelles technologies et des réseaux sociaux. L'intelligence artificielle (IA) propose des outils intégrant des algorithmes. Elle est de plus en plus présente dans notre quotidien (moteurs de recherche, réseaux sociaux, éducation, e-commerce…) et facilite la réalisation de plusieurs tâches comme écrire, parler, dessiner, résoudre des calculs… Avec la participation de Kizito Makelele, Jackson Sivulyamwenge (Club RFI Butembo).Cousin/invité du Club : Chrispain Kulimushi, défenseur de droit de l'enfant et président du Comité des écoliers de Butembo.Musique : « L'humanité » Vikael.Réalisation : Quentin Moulin.

Revue de presse Afrique
À la Une: la guerre dans l'est de la RDC, sur le terrain et dans les médias

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 4:00


Les combats continuent de faire rage dans les régions du sud et du nord Kivu. « Les FARDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo, affirment contenir "l'ennemi", précise Actualité CD, dans les zones de Lubero, Sake et Nyiragongo, tout en reconnaissant des "percées" à Bweremana (Nord-Kivu) et Minova (Sud-Kivu) ».En effet, poursuit le site congolais, « l'armée congolaise reconnaît que les rebelles du M23, appuyés par l'armée rwandaise, ont réussi à s'infiltrer dans Bweremana et à prendre le contrôle de la cité de Minova, une entité stratégique. (…) L'occupation de cette ville a provoqué une hausse des prix des produits de première nécessité et amplifié une crise humanitaire déjà critique, relève encore Actualité CD. Des milliers de déplacés, originaires de Masisi et de Rutshuru, ont fui à nouveau, s'ajoutant aux 700 000 personnes déjà enregistrées dans le groupement de Buzi ».D'après une source humanitaire citée par le site congolais, « la famine risque de toucher un grand nombre de personnes. Les familles de déplacés et celles d'accueil se dirigent désormais vers Goma dans des conditions précaires ».Statu quo…C'est désormais la guerre à outrance dans l'est de la RDC, pointe le site Afrikarabia. « En l'absence de toute perspective diplomatique et d'accord entre la RDC et le Rwanda après l'échec des pourparlers de Luanda, le M23 et les autorités congolaises ont décidé (en effet) de privilégier la solution militaire. Kinshasa refusant toute négociation directe avec le M23, et Kigali conditionnant désormais son retrait à un dialogue entre le gouvernement congolais et la rébellion, faisant par la même occasion voler en éclats un cessez-le-feu qui n'a jamais vraiment été respecté. Malgré les récents succès militaires des FARDC, le rapport de force ne s'est pas vraiment inversé sur le terrain, relève encore Afrikarabia. Sans un retrait des forces rwandaises qui, selon le dernier rapport de l'ONU, apportent un soutien militaire décisif en hommes et en armes sophistiquées, on ne voit pas comment l'armée congolaise peut venir à bout de la rébellion. Du côté du M23, on a également l'impression que les rebelles ne sont plus vraiment en mesure de conquérir de nouveaux territoires sans fragiliser les zones déjà sous son contrôle ».La bataille des communiquésEt cette guerre à outrance sur le terrain se double désormais d'une guerre des mots… C'est ce que relève Jeune Afrique. « Les gouvernements de Kinshasa et de Kigali s'affrontent aussi par médias interposés à mesure que le conflit s'intensifie. Les insultes fusent, de chaque côté de la frontière. Le langage a abandonné la diplomatie ».D'un côté, le président rwandais Paul Kagamé qui traite d'idiots les chefs militaires congolais. De l'autre, les autorités de Kinshasa qui qualifient le président rwandais d'élu de la terreur et qui le comparent à Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande sous Hitler…De plus, souligne Jeune Afrique, « la guerre de communication complique le travail des journalistes. « Il faut éviter de se fier uniquement aux deux camps, met en garde Claude Sengenya, vice-président de l'Union nationale de la presse congolaise à Butembo (dans l'Est). Quand les combattants du M23 prennent une localité par exemple, ils se précipitent sur une pancarte qui mentionne son nom pour tourner une vidéo et la diffuser. Mais quand on passe un coup de téléphone, on se rend compte qu'ils ont juste occupé un petit bout du village », relève-t-il. Et « l'armée congolaise n'est pas en reste, pointe encore Jeune Afrique. L'armée congolaise qui diffuse des images de soldats morts présentés comme rwandais pour signifier sa supériorité ».La guerre des réseauxBref, « chaque partie tente d'imposer son récit », aussi par le biais d'internet et des réseaux sociaux avec des influenceurs dans les deux camps.Récemment, relève le site panafricain, la chaine de télévision qatari Al Jazeera a été suspendue pour 90 jours par les autorités congolaises. Elle avait diffusé une interview du chef politique du M23, Bertrand Bisimwa. Une interview réalisée par Bojana Coulibaly, qui se présente comme chercheuse mais qui est accusée par Kinshasa d'être une influenceuse pro-rwandaise.D'ailleurs, précise Jeune Afrique, les autorités congolaises ont lancé « un avertissement aux médias qui seraient perçus comme complaisants à l'égard du M23. Les autorités congolaises qui durcissent leurs positions sur le front médiatique tout en assurant respecter la liberté de la presse ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la guerre dans l'est de la RDC, sur le terrain et dans les médias

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 4:00


Les combats continuent de faire rage dans les régions du sud et du nord Kivu. « Les FARDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo, affirment contenir "l'ennemi", précise Actualité CD, dans les zones de Lubero, Sake et Nyiragongo, tout en reconnaissant des "percées" à Bweremana (Nord-Kivu) et Minova (Sud-Kivu) ».En effet, poursuit le site congolais, « l'armée congolaise reconnaît que les rebelles du M23, appuyés par l'armée rwandaise, ont réussi à s'infiltrer dans Bweremana et à prendre le contrôle de la cité de Minova, une entité stratégique. (…) L'occupation de cette ville a provoqué une hausse des prix des produits de première nécessité et amplifié une crise humanitaire déjà critique, relève encore Actualité CD. Des milliers de déplacés, originaires de Masisi et de Rutshuru, ont fui à nouveau, s'ajoutant aux 700 000 personnes déjà enregistrées dans le groupement de Buzi ».D'après une source humanitaire citée par le site congolais, « la famine risque de toucher un grand nombre de personnes. Les familles de déplacés et celles d'accueil se dirigent désormais vers Goma dans des conditions précaires ».Statu quo…C'est désormais la guerre à outrance dans l'est de la RDC, pointe le site Afrikarabia. « En l'absence de toute perspective diplomatique et d'accord entre la RDC et le Rwanda après l'échec des pourparlers de Luanda, le M23 et les autorités congolaises ont décidé (en effet) de privilégier la solution militaire. Kinshasa refusant toute négociation directe avec le M23, et Kigali conditionnant désormais son retrait à un dialogue entre le gouvernement congolais et la rébellion, faisant par la même occasion voler en éclats un cessez-le-feu qui n'a jamais vraiment été respecté. Malgré les récents succès militaires des FARDC, le rapport de force ne s'est pas vraiment inversé sur le terrain, relève encore Afrikarabia. Sans un retrait des forces rwandaises qui, selon le dernier rapport de l'ONU, apportent un soutien militaire décisif en hommes et en armes sophistiquées, on ne voit pas comment l'armée congolaise peut venir à bout de la rébellion. Du côté du M23, on a également l'impression que les rebelles ne sont plus vraiment en mesure de conquérir de nouveaux territoires sans fragiliser les zones déjà sous son contrôle ».La bataille des communiquésEt cette guerre à outrance sur le terrain se double désormais d'une guerre des mots… C'est ce que relève Jeune Afrique. « Les gouvernements de Kinshasa et de Kigali s'affrontent aussi par médias interposés à mesure que le conflit s'intensifie. Les insultes fusent, de chaque côté de la frontière. Le langage a abandonné la diplomatie ».D'un côté, le président rwandais Paul Kagamé qui traite d'idiots les chefs militaires congolais. De l'autre, les autorités de Kinshasa qui qualifient le président rwandais d'élu de la terreur et qui le comparent à Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande sous Hitler…De plus, souligne Jeune Afrique, « la guerre de communication complique le travail des journalistes. « Il faut éviter de se fier uniquement aux deux camps, met en garde Claude Sengenya, vice-président de l'Union nationale de la presse congolaise à Butembo (dans l'Est). Quand les combattants du M23 prennent une localité par exemple, ils se précipitent sur une pancarte qui mentionne son nom pour tourner une vidéo et la diffuser. Mais quand on passe un coup de téléphone, on se rend compte qu'ils ont juste occupé un petit bout du village », relève-t-il. Et « l'armée congolaise n'est pas en reste, pointe encore Jeune Afrique. L'armée congolaise qui diffuse des images de soldats morts présentés comme rwandais pour signifier sa supériorité ».La guerre des réseauxBref, « chaque partie tente d'imposer son récit », aussi par le biais d'internet et des réseaux sociaux avec des influenceurs dans les deux camps.Récemment, relève le site panafricain, la chaine de télévision qatari Al Jazeera a été suspendue pour 90 jours par les autorités congolaises. Elle avait diffusé une interview du chef politique du M23, Bertrand Bisimwa. Une interview réalisée par Bojana Coulibaly, qui se présente comme chercheuse mais qui est accusée par Kinshasa d'être une influenceuse pro-rwandaise.D'ailleurs, précise Jeune Afrique, les autorités congolaises ont lancé « un avertissement aux médias qui seraient perçus comme complaisants à l'égard du M23. Les autorités congolaises qui durcissent leurs positions sur le front médiatique tout en assurant respecter la liberté de la presse ».

Invité Afrique
«En soutenant le M23, l'Ouganda veut avoir un regard sur ce qui fait son voisin le Rwanda», selon Fred Bauma

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 24, 2024 7:09


Dans l'est de la République démocratique du Congo, la stratégie de l'Ouganda n'est pas toujours facile à suivre. D'un côté, l'armée ougandaise soutient les Forces armées congolaises contre les rebelles jihadistes des ADF. Mais de l'autre, la même armée ougandaise est accusée de soutenir les rebelles du M23 contre les Forces armées congolaises. C'est pourquoi le chargé d'affaires ougandais à Kinshasa a été convoqué la semaine dernière par la ministre congolaise des Affaires étrangères. Pourquoi cet apparent double jeu ? Fred Bauma est le directeur exécutif de l'Institut congolais Ebuteli. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : La semaine dernière, la ministre congolaise des Affaires étrangères a convoqué le chargé d'affaires ougandais à Kinshasa. Pourquoi cette mise en demeure ?Fred Bauma : La convocation du chargé d'affaires ougandais intervient après que le fils du président Museveni, qui est aussi le commandant de forces armées ougandaises, a publié une série de tweets. Dans ceux-là, il a insinué la possibilité d'envoyer ses troupes, pour s'attaquer à la présence de tout mercenaire européen. Mais il faut le voir au-delà d'un seul tweet. Le chef de l'armée ougandaise s'est distingué par sa série de tweets, qu'il fait régulièrement, souvent en fin de semaine, et qui sont menaçants non seulement pour la RDC, mais également par le passé pour d'autres pays comme le Kenya ou, récemment, le Soudan.Ce général Muhoozi ; ce n'est pas n'importe qui, c'est à la fois le chef d'état-major de l'armée ougandaise et le fils aîné de Yoweri Museveni, le président ougandais. Est-ce que les tweets de cet individu sont à prendre au sérieux ?Alors ces tweets qu'il porte très ouvertement et qui représentent, je pense, son opinion ne sont pas tout le temps contredits par le gouvernement ougandais. Ils ne sont contredits que lorsqu'il y a des protestations comme celle du gouvernement congolais la dernière fois ou bien du gouvernement kényan. Donc, on ne peut pas ne pas le prendre au sérieux.Par ailleurs, ce général Muhoozi est proche du président rwandais Paul Kagame, qu'il appelle « mon oncle ». Il est d'ailleurs à l'origine de la réconciliation il y a trois ans entre Kampala et Kigali !Exactement. Il est proche de Paul Kagame. En tout cas, il proclame sa proximité avec le président rwandais. On le cite également parmi les personnalités ougandaises qui ont facilité la conquête de Bunagana par le M23. Mais également, je pense qu'il y a une question de succession qui se joue en Ouganda où le fils de Museveni se positionne de plus en plus comme un potentiel remplaçant de son père s'il n'y a pas d'opposition en interne.C'est au mois de juin dernier qu'un groupe d'experts de l'ONU a accusé l'Ouganda de soutenir les rebelles du M23. On connaissait le soutien du Rwanda à ces rebelles. On connaissait beaucoup moins le soutien de l'Ouganda. Comment se matérialise cette aide de l'Ouganda aux rebelles ?Selon les derniers rapports du groupe d'experts de l'ONU, l'Ouganda soutient le M23 de plusieurs manières. D'une part, l'Ouganda ou certaines personnes qui sont proches de Muhoozi soutiennent le M23, en lui facilitant les rencontres diplomatiques dans la région. Mais également, l'Ouganda offre un lieu de passage pour les responsables du M23 et de l'AFC qui veulent se rendre dans des rencontres dans la région. Et enfin, on parle même de certains officiers, notamment des renseignements militaires ougandais, qui ont parfois été dans des zones occupées par le M23. Mais ce soutien est fortement démenti du côté ougandais. Mais ça, ce n'est pas quelque chose de surprenant.Et est-ce que l'Ouganda offre des facilités aux rebelles congolais de l'AFC, de l'Alliance du fleuve Congo, de Corneille Nangaa ?Oui, je pense qu'en offrant au M23 un soutien, l'Ouganda offre forcément aussi à l'AFC puisque les deux groupes semblent être les deux bords d'une même médaille, mais également les membres de l'AFC qui arrivent dans les zones occupées par le M23 passent, pour certains, forcément par l'Ouganda.Alors, on a un petit peu de mal à comprendre ce qui se passe dans cette région du Congo puisque dans le Grand Nord-Kivu (…) dans la région de Butembo, l'Ouganda est allié aux Forces armées congolaises contre les rebelles djihadistes des ADF. Mais en même temps, un peu plus au sud, toujours dans cette province du Nord-Kivu, l'Ouganda est allié avec les rebelles du M23 contre les Forces armées congolaises. Pourquoi ce double jeu ?Alors, on peut effectivement parler de doubles jeux, mais je pense qu'il faut aussi le regarder d'un point de vue des intérêts ougandais. L'Ouganda est exactement en opération militaire avec la RDC, l'opération Shujaa contre les ADF dans le Grand Nord-Kivu, dans la région de Beni. Et au même moment, on le crédite de soutenir le M23. Il faudrait peut-être se demander si l'aide que l'Ouganda accorde au M23 ne constitue pas une façon pour l'Ouganda de se rassurer, d'avoir le contrôle sur un acteur qui pourrait s'étendre jusqu'au bord de ses frontières comme c'est déjà le cas aujourd'hui, mais également d'avoir probablement le regard sur les actions d'un pays, le Rwanda, avec lequel l'Ouganda entretient depuis plusieurs années des relations assez tendues. C'est une relation qui est basée sur beaucoup de suspicions et donc j'imagine que l'Ouganda voit un intérêt à pouvoir avoir un regard sur ce que fait son voisin en RDC.Donc, en soutenant le M23, l'Ouganda veut s'assurer que le Rwanda n'a pas le monopole de l'influence étrangère sur le Congo Kinshasa ?Je dirais pour le moment que l'Ouganda veut se rassurer d'avoir le contrôle d'une rébellion qui occupe une partie de sa frontière du côté congolais.Alors, on imagine que le président Tshisekedi est au courant de ce double jeu ougandais. Et pourtant, il y a deux mois, il s'est rendu en visite d'État en Ouganda auprès de son homologue Yoweri Museveni. Pourquoi une telle mansuétude ?Alors, en privé, [il y a] beaucoup d'officiels congolais qui critiquent les ambiguïtés et les contradictions de l'Ouganda. Mais on voit bien que la RDC n'a pas choisi de nommer l'Ouganda autant qu'elle le fait sur le Rwanda, malgré son rôle ambigu.Et peut-être la RDC ne veut-elle pas ouvrir un 2e front diplomatique à l'est de son territoire ?Évidemment, ça lui demanderait encore plus d'énergie. Il faut dire aussi qu'il y a une double dépendance. La RDC semble dépendre de cette opération Shujaa pour contenir à un certain degré les ADF. Donc c'est une opération qui est particulièrement populaire au sein de la communauté Nandé qui est une communauté puissante et au sein de certains leaders de cette communauté. Également, l'Ouganda bénéficie largement de l'économie informelle et de l'économie illicite de cette région de la RDC. Donc il y a des intérêts de part et d'autre pour ne pas casser toute la relation.Et Yoweri Museveni a intérêt à ménager son voisin Félix Tshisekedi ?Absolument. Museveni a tout intérêt à ménager ses voisins. Mais je pense qu'il a aussi intérêt, au moins, à contenir les actions de son fils s'il le peut. Sinon, ça risque de mettre à mal pas mal de relations que l'Ouganda entretient avec la RDC, mais aussi avec d'autres pays de la région.Les militaires ougandais sont dans la région de Butembo. Les rebelles du M23 sont en direction de la localité de Lubero. Or, il n'y a que quelques dizaines de kilomètres entre Butembo et Lubero. Est-ce qu'il ne faut pas craindre dans les semaines qui viennent un face-à-face entre les militaires ougandais et les rebelles du M23 ?C'est une possibilité, évidemment, ça rappellerait des épisodes sombres. On se rappelle du massacre de Kisangani au début des années 2000.Plus de 700 civils congolais tués à Kisangani, en juin 2000, lors de la bataille entre Ougandais et Rwandais !Exactement. Il y a des risques, si on se retrouve dans la même situation, que ça crée de nouvelles personnes tuées. Mais au même moment, j'ai l'impression que le gouvernement congolais espère que l'Ouganda pourrait jouer une sorte de barrière à cette progression du M23. Tout cela, évidemment, est à regarder. Est-ce qu'on tend vers le progrès du M23 vers le territoire de Lubero, à l'approche de la ville de Beni ? Est-ce que ça va nous replonger dans un autre niveau de conflit régional ? Il faut espérer que ça n'arrive pas, mais il faudrait agir en amont pour qu'on n'en arrive pas là.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC: le M23 progresse dans le nord du Nord-Kivu

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 19:28


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la libération de Paul Watson, la fermeture de l'ambassade israélienne en Irlande et Donald Trump toujours condamné dans l'affaire Stormy Daniels. RDC : le M23 progresse dans le nord du Nord-KivuAlors que plusieurs localités du Nord-Kivu ont été prises par le M23, les rebelles continuent d'avancer dans la région et s'approchent de Butembo. Le contrôle de cette ville stratégique est-il un objectif ? Les « Wazalendo » et l'armée congolaise disposent-ils des moyens suffisants pour sécuriser la ville ?Avec Florence Morice, journaliste au service Afrique de RFI.Environnement : pourquoi le Danemark a-t-il libéré Paul Watson ?Après cinq mois de détention au Groenland, le militant écologiste a été relâché et le ministère de la Justice au Danemark a refusé de l'extrader vers le Japon, où il est accusé de blessures à l'encontre d'un marin d'un navire baleinier. Pour quelles raisons les autorités danoises ont-elles fini par libérer Paul Watson ? Est-il pour autant sorti d'affaire ?Avec Pauline Gleize, cheffe adjointe au service environnement-climat de RFI.Israël-Irlande : pourquoi Tel-Aviv ferme son ambassade à Dublin ?Le ministère des Affaires étrangères israélien a annoncé la fermeture de son ambassade à Dublin. Le gouvernement de Benyamin Netanyahu accuse l'Irlande d'avoir mené des initiatives « anti-israéliennes ». Quelles « lignes rouges » le pays aurait-il franchi ? Quel avenir pour les relations entre les deux pays ?Avec Clémence Pénard, correspondante de RFI à Dublin.États-Unis : Donald Trump dans la tourmente de l'affaire Stormy DanielsUn juge de New York a rejeté le recours du président élu demandant l'annulation de sa condamnation pour paiements dissimulés à l'actrice de films X Stormy Daniels. Comment expliquer ce verdict alors que Donald Trump est censé bénéficier de l'immunité présidentielle ? Cette décision peut-elle nuire à sa présidence ?Avec Julien Boudon, professeur de droit public à l'université Paris-Saclay.

Le club RFI
Rencontres enrichissantes avec les Clubs RFI de la Région des Grands Lacs (RDC)

Le club RFI

Play Episode Listen Later Dec 15, 2024 19:30


Cette semaine, Audrey Iattoni et Sébastien Bonijol, du service des Relations avec les auditeurs et chargés de la coordination des clubs RFI sont de retour d'une mission en République Démocratique du Congo. Ils parlent de leurs rencontres avec les clubs de la région des Grands Lacs. Ces échanges avec les Clubs de Beni, Bukavu, Butembo, Goma, Kisangani, Uvira (RDC), Bujumbura (Burundi) et Kigali (Rwanda) ont été de grands moments de partage d'expériences dans une ambiance conviviale et festive. Avec la participation de Joël Kavuya, chargé de Communication du Club RFI Beni.Musique : «Ne parle pas» par Smarty feat. Korka Dien.Réalisation : Guillaume Buffet.  

Le club RFI
Club RFI Butembo (RDC) alerte et sensibilise sur le droit des enfants

Le club RFI

Play Episode Listen Later Dec 8, 2024 19:30


Le Club RFI Butembo a participé à un évènement sur la sensibilisation des jeunes à leurs droits et à leur rôle dans la société. Le Club RFI Butembo et ses partenaires estiment que c'est une nécessité d'inclure les enfants dans les processus de décisions, afin de mieux répondre à leurs besoins et aspirations. Avec la participation d'Alicia Sawadi et Kizito Makelele, président du club RFI Butembo. Invité/Cousin : Reagan Bangahe, activiste défenseur des droits de l'enfant.Musique : « Orphelin », Fikmasa Mahamba.

Invité Afrique
Cessez-le-feu entre la RDC et le Rwanda: «Le passé ne pousse pas vraiment à l'optimisme»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 2, 2024 4:42


Les gouvernements congolais et rwandais se sont accordés pour un cessez-le-feu dans l'est de la RDC. C'est ce qu'a annoncé mardi la présidence angolaise, médiatrice dans ce dossier, après une rencontre à Luanda entre les ministres des Affaires étrangères du Rwanda et de la RDC. Ce cessez-le-feu doit débuter ce dimanche 4 aout à minuit. Il interviendra à l'expiration de la trêve humanitaire obtenue par les États-Unis. Son application sera contrôlée par un mécanisme ad hoc qui existe déjà, mais qui doit être renforcé. Alors, ce cessez-le-feu peut-il être respecté ? Question posée à Onesphore Sematumba, analyste grands lacs à l'International Crisis Group. RFI : Onesphore Sematumba, dans le conflit qui oppose l'armée congolaise à la rébellion du M23, un cessez-le-feu doit prendre effet ce dimanche 4 aout à minuit. Selon vous, peut-il être respecté ? Le passé ne pousse pas forcément à l'optimisme...Onesphore Sematumba : En effet, le passé ne pousse pas vraiment à l'optimisme. D'abord parce que ce n'est pas le premier cessez-le-feu qui est négocié. Pour la petite histoire, le cessez-le-feu va commencer le 4 août 2024, c'est-à-dire le lendemain de la fin d'une trêve qui a été négociée par les États-Unis et qui n'a pas été respectée non plus, donc je ne pense pas que cette fois-ci soit la bonne.Pour quelles autres raisons doutez-vous du respect de ce cessez-le-feu ?J'ai plusieurs doutes. D'abord en voyant le compte-rendu, je pense qu'il laisse des brèches pour l'éventuelle violation de ce cessez-le-feu, j'ai parcouru le communiqué. Par exemple, nulle part il n'est fait mention du M23, et donc le communiqué reste assez évasif. On parle de parties du conflit qui doivent cesser les combats, mais on ne nomme pas les entités qui sont, de fait, sur le terrain militaire. Cela fait qu'il y a un risque, par exemple, que le M23 refuse de s'intégrer dans un cessez-le-feu, dont il ne fait pas partie. Et de l'autre côté, on sait aussi que plusieurs fois, du côté du gouvernement de Kinshasa, il y a eu violation du cessez-le-feu, mais que l'armée a communiqué en disant que c'étaient les patriotes Wazalendo, ces jeunes des groupes armés, qui guerroyaient contre M23 et non pas l'armée. Donc, de part et d'autre, on a des sortes de brèches qui pourraient faire que le cessez-le-feu soit violé, tout en ayant l'air d'être respecté.Qu'est-ce qui va différencier, concrètement, ce cessez-le-feu de la trêve humanitaire actuellement en cours ?J'aimerais bien le savoir, parce que cette trêve - négociée par les Américains et qui va se terminer ce samedi 3 aout 2024 - était essentiellement humanitaire. La particularité de ce cessez-le-feu, c'est qu'il n'est pas limité dans le temps, et donc il est supposé être le point de départ d'un processus plus long de désescalade, comme ils disent... Mais encore une fois, ça, c'est à voir.L'annonce de ce cessez-le-feu est tout de même une avancée. À quoi est-elle due, selon vous ? À la pression internationale, voire à l'arrivée de deux nouveaux ministres des Affaires étrangères à Kinshasa et à Kigali ?Plutôt la première option. Je pense que les États-Unis ont vraiment poussé l'Angola et les différents États - notamment la RDC et le Rwanda - à s'engager vers cette solution à long terme pour une solution durable, parce que tout le monde est conscient que la solution durable ne sera que politique. C'est plutôt cela qui, je pense, a fait bouger les lignes. Je ne pense pas que les ministres eux-mêmes puissent influer sur ce genre de politique. Ça se décide un cran plus haut.Est-ce que chacune des parties a intérêt à un cessez-le-feu ?Ça dépend des parties dont nous parlons. Est-ce que le M23 a intérêt, aujourd'hui, à s'inscrire dans une logique de cessez-le-feu, quand son leadership est en train d'être condamné à mort à Kinshasa ? C'est quelque chose qui me semble invraisemblable. Tout comme Kinshasa, qui voit que la guerre a traversé le sud de la province du Nord-Kivu et s'achemine vers Butembo. Aussi, Kinshasa sait que les Congolais rêvent de leur première victoire militaire, de renverser le rapport de force militairement, avant de s'engager dans toutes les négociations. Donc, Kinshasa non plus ne devrait pas être confortable d'y aller en position de faiblesse. Mais évidemment, la réalité politique, la réalité diplomatique est que les deux belligérants principaux - je veux dire les deux capitales - doivent avoir réalisé qu'il n'y aura pas de victoire militaire. Finalement, le plus tôt ils se seront rendus à la table des négociations, en passant par un cessez-le-feu sincère, le mieux ce sera. À lire aussiM23 en RDC: la présidence angolaise annonce un accord de cessez-le-feu entre Kinshasa et le Rwanda

Invité Afrique
RDC: «La progression du M23 après la chute de Kanyabayonga a été très rapide»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 2, 2024 12:17


En RDC, la ville de Kanyabayonga, considérée comme un verrou stratégique contrôlant l'accès au grand nord dans l'est du pays, notamment à Butembo, la plus grande ville du Nord-Kivu dans la région, ou encore à Beni, dans l'Ituri, est tombée aux mains du M23 soutenu par le Rwanda, samedi 29 juin, la veille de la commémoration du 64e anniversaire de l'indépendance de la RDC. Quelles conséquences, de quelle marge de manœuvre dispose le président congolais ? Pierre Boisselet coordonne les recherches sur la violence au Congo pour l'Institut Ebuteli, basé à Kinshasa et partenaire du Groupe d'études sur le Congo, de l'université de New York, répond aux questions de Esdras Ndikumana. RFI : Pierre Boisselet, est-ce qu'on peut parler d'un coup dur politique et stratégique pour le président de la RDC, Félix Tshisekedi, à la veille de la commémoration de l'indépendance du pays ? Pierre Boisselet : Je relativiserai peut-être un tout petit peu l'importance stratégique de Kanyabayonga. C'est vrai que c'est un nœud de communication, mais en fait ces routes-là étaient déjà très largement contrôlées par le M23. Donc, en soi, la chute de Kanyabayonga n'a pas forcément un impact très important sur la capacité à communiquer entre Goma et les villes du Grand Nord que vous avez cité.Butembo et Beni... Et sur le plan politique, qu'en est-il ? C'est vrai que ça a une importance politique et symbolique très grande, notamment parce que, en fait, ça faisait plusieurs semaines que les Forces armées de la RDC (FARDC) et les groupes armés qui leur sont alliés, dits « Wazalendo », essayaient d'empêcher en fait le M23 de la prendre, et c'est vrai que cette ville, c'était un peu le verrou qui empêchait le M23 de pénétrer sur le territoire de Lubero. Et ça, c'est important, entre autres raisons, parce que le M23 précédemment, et notamment dans la crise de 2012, 2013, n'avait jamais pénétré dans ce territoire.À ce propos justement, la chute de Kanyabayonga, « c'est comme une digue qui lâche », selon les mots d'un analyste congolais, qui a parlé d'une série de villes qui sont tombées comme un château de cartes dans la foulée. Et c'est aussi votre impression ? Oui, il y a plusieurs localités qui sont tombées très vite après. On peut citer notamment Kayna et Kirumba. Effectivement, la progression du M23 après la chute de Kanyabayonga a été très rapide.Alors, les FARDC sont accusées par une partie de la population d'avoir fui sans combattre et notamment à Kirumba justement, la plus grande agglomération de la région. Comment peut-on l'expliquer ? Alors, effectivement, on a des informations qui nous viennent du front aussi, qui vont dans ce sens. C'est dû aux faiblesses des FARDC, qu'il y a un manque d'encadrement, de gouvernance, d'équipements et d'organisation assez largement, et ce sont des choses qu'on avait déjà vues par le passé dans cette crise du M23. Il faut peut-être ajouter aussi, pour être juste, que dans cette crise, les FARDC font non seulement face au M23, mais aussi à l'armée rwandaise et dont on sait qu'elle est extrêmement bien organisée et extrêmement bien équipée. Les experts de l'ONU affirment que l'armée rwandaise est aussi nombreuse, sinon plus, que les troupes du M23 en RDC actuellement.Le nouveau développement militaire survient après des mois d'accalmie dans la région. Vous l'avez évoqué à propos de renforts rwandais, de soldats rwandais qui se trouvent dans le Nord-Kivu. C'est ce qui explique ce qui se passe aujourd'hui ? Ces renforts, dont les experts ont parlé, datent d'il y a plusieurs mois, vraisemblablement. Donc, cette explication seule n'explique pas forcément pourquoi il y a eu cette percée au niveau de Kanyabayonga. Mais ce qui me frappe, c'est que d'une part, on l'a dit, c'est arrivé à la veille de la fête nationale congolaise. Et je note aussi que c'est arrivé quelques jours après l'annonce du Médiateur de cette crise, le président angolais Lourenço, qui avait annoncé que les présidents congolais Tshisekedi et rwandais Kagame devaient se rencontrer prochainement. La Première ministre de la RDC, Judith Suminwa, a tout de suite dit qu'il n'était pas question de négocier avec les agresseurs. Voilà, on peut se poser la question s'il ne s'agit pas de renforcer encore la pression au niveau militaire pour contraindre le gouvernement congolais à négocier.La Première ministre, Judith Suminwa, a réaffirmé le refus de la RDC de négocier avec le Rwanda. La montée en puissance promise par le gouvernement n'a pas donné de fruits jusqu'ici. Est-ce qu'on peut parler d'une véritable impasse ? D'un côté, le M23 et le Rwanda semblent compter sur leur supériorité militaire et jugent qu'ils sont en capacité de contraindre le gouvernement congolais à des concessions. Et de l'autre, le gouvernement congolais se veut intransigeant, ce qui d'ailleurs correspond à la volonté de nombreux Congolais. Et donc, ça explique que ces négociations soient sans cesse repoussées et que dans l'intervalle, le conflit continue.Félix Tshisekedi a annoncé lors de son discours à la Nation qu'il a donnée des instructions claires et fermes pour la sauvegarde de l'intégrité territoriale du pays. Quelle est sa marge de manœuvre réellement ? On ne sait pas vraiment quelles sont ses instructions, donc c'est assez difficile de les commenter. Mais, effectivement, on a le sentiment que sa marge de manœuvre est assez réduite. En fait, le gouvernement congolais a joué beaucoup de cartes jusqu'à présent. Il a considérablement augmenté le budget de sa défense, il a recruté des sociétés militaires privées, il a décidé de s'appuyer sur les groupes armés locaux « Wazalendo ». Il a aussi sollicité l'intervention de pays de la région... Tout ceci a déjà eu lieu d'une certaine manière, sans qu'on voie d'avancées décisives jusqu'à maintenant au profit de l'armée congolaise. Et donc c'est assez difficile de voir quelles sont les cartes qui lui restent encore à jouer aujourd'hui.

Le club RFI
Le Club RFI Butembo (RDC) : sensibilisation à la gestion des déchets en milieu universitaire

Le club RFI

Play Episode Listen Later Jun 30, 2024 19:30


Cette semaine, nous allons dans le nord du Kuvu en République Démocratique du Congo avec le Club RFI Butembo. Le Club a mené auprès des étudiants une campagne de sensibilisation sur l'assainissement et la gestion des déchets en milieu universitaire. Avec la participation de  Kizito Makélé, président du Club RFI Butembo, Muhindo Musumba, Adel Gilberte, Gaël Wamebereki. Cousin du Club : Benjamin Kahoma, enseignant.Musique : « Veilleurs », artiste Mapson.Réalisation : Cécile Bonici.En images

Daybreak Africa  - Voice of America
DRC group protests rebel attacks in Kivu province - June 19, 2024

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Jun 19, 2024 3:36


In the East of the Democratic Republic of Congo, several activities remained paralyzed on Tuesday in the towns of Beni and Butembo and in the territories of Beni and Lubero, in the province of North Kivu. This was at the request of civil society organizations to protest against the massacres of around a hundred civilians by the Allied Democratic Forces (ADF) rebels in the eastern part of the country. Zenem Netty Zaidi reports

Santé | Deutsche Welle
L'hémophilie, une maladie invalidante

Santé | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Apr 15, 2024 12:28


Dans ce magazine, il est question de l'hémophilie. On en parle avec Abdoulaye Loum, président de l'association sénégalaise des hémophiles qui revient sur ce qui est fait au Sénégal pour sensibliser et soutenir les hémophiles.Dans la seconde partie du magazine, nous irons dans l'est de la RDC où les zones de santé de Butembo et Beni connaissent une pénurie de certains vaccins pour enfants.

Religions du monde
RDC : femmes et conflit dans l'Est, comment résister à la violence

Religions du monde

Play Episode Listen Later Apr 12, 2024 48:30


L'est de la République Démocratique du Congo est en proie à des conflits meurtriers depuis plus de 30 ans, qui ont fait plusieurs dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés, même s'il est difficile d'obtenir des chiffres fiables. La situation ne cesse de se dégrader depuis la fin des années 1990, notamment avec l'avancée de plusieurs dizaines de milices et de mouvements armés dont le M23, accusé d'être soutenu par le Rwanda voisin, dans une vaste région convoitée pour ses ressources minières et agricoles, minée par les conflits ethniques et fonciers, où l'État est quasiment absent. Comment continuer à vivre, à espérer, à résister et à croire dans ces conditions de violence ? Comment les femmes qui sont exposées en particulier aux violences sexuelles arrivent-elles à se projeter dans un avenir pourtant incertain ? Quel rôle de la religion, de la foi pour tenir dans ces conditions extrêmes ?Invitée en studio :- Marie Desanges Kavene, originaire de Butembo, religieuse congolaise de la congrégation des Sœurs Servites de Marie, professeure invitée et associée au Département de recherche de théologie pratique et pastorale des facultés Loyola à Paris, auteure de « Femmes dans la guerre au Nord-Kivu (RDC), Résilience et foi chrétienne pour que la vie continue » (Éditions Karthala, 2023).Interviews :- Léonard Santedi, prêtre de l'archidiocèse de Kinshasa en RDC et recteur de l'Université catholique de Kinshasa- Rose Kahambu Tuombeane, co-fondatrice de l'association DYFEGOU (Dynamique des Femmes pour la bonne Gouvernance), militante pour la paix et pour les droits des femmes, basée à Butembo dans le Nord-Kivu.- Correspondance de Coralie Pierret à Goma.

Religions du monde
RDC : femmes et conflit dans l'Est, comment résister à la violence

Religions du monde

Play Episode Listen Later Apr 12, 2024 48:30


L'est de la République Démocratique du Congo est en proie à des conflits meurtriers depuis plus de 30 ans, qui ont fait plusieurs dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés, même s'il est difficile d'obtenir des chiffres fiables. La situation ne cesse de se dégrader depuis la fin des années 1990, notamment avec l'avancée de plusieurs dizaines de milices et de mouvements armés dont le M23, accusé d'être soutenu par le Rwanda voisin, dans une vaste région convoitée pour ses ressources minières et agricoles, minée par les conflits ethniques et fonciers, où l'État est quasiment absent. Comment continuer à vivre, à espérer, à résister et à croire dans ces conditions de violence ? Comment les femmes qui sont exposées en particulier aux violences sexuelles arrivent-elles à se projeter dans un avenir pourtant incertain ? Quel rôle de la religion, de la foi pour tenir dans ces conditions extrêmes ?Invitée en studio :- Marie Desanges Kavene, originaire de Butembo, religieuse congolaise de la congrégation des Sœurs Servites de Marie, professeure invitée et associée au Département de recherche de théologie pratique et pastorale des facultés Loyola à Paris, auteure de « Femmes dans la guerre au Nord-Kivu (RDC), Résilience et foi chrétienne pour que la vie continue » (Éditions Karthala, 2023).Interviews :- Léonard Santedi, prêtre de l'archidiocèse de Kinshasa en RDC et recteur de l'Université catholique de Kinshasa- Rose Kahambu Tuombeane, co-fondatrice de l'association DYFEGOU (Dynamique des Femmes pour la bonne Gouvernance), militante pour la paix et pour les droits des femmes, basée à Butembo dans le Nord-Kivu.- Correspondance de Coralie Pierret à Goma.

Le club RFI
Le Club RFI Butembo (RDC) : prévention et sensibilisation au glaucome

Le club RFI

Play Episode Listen Later Mar 30, 2024 19:30


Cette semaine, le Club RFI Butembo, en République Démocratique du Congo, nous parle de son initiative : une conférence et une campagne de sensibilisation et d'informations sur la conjonctive Apollo et le Glaucome, une maladie des yeux qui peut provoquer la cécité. Elle touche 78 millions de personnes dans le monde. Avec la participation des intervenants à la conférence : Charmante Mutuho Kanyere, David Vindu, Père Mbakula Jean Baptiste (Université de l'Assomption du Congo), Elisha Kindy et Kizito Makélélé du Club RFI Butembo. Cousin du Club : Docteur Alexis Kahatane, médecin à la Clinique universitaire du Graben et enseignant.Musique : Céline Banza « Tere Mbi ».Réalisation : Cécile Bonici et Sophie Janin. 

Le club RFI
Le Club RFI Butembo (RDC) lutte contre la désinformation

Le club RFI

Play Episode Listen Later Jan 28, 2024 19:30


Cette semaine, le Club RFI Butembo parle de son initiative pour apprendre aux jeunes élèves à détecter les fausses informations qui circulent volontairement sur internet. Face à l'intensification des fake news et des rumeurs, la sensibilisation et la formation deviennent indispensables. Avec la participation de : Kizito Makelele (président du Club RFI Butembo), Umbo Salama, (animateur de l'atelier, éducation aux médias en milieu scolaire), Kavira Lumière (vice-coordinatrice du comité urbain des élèves de Butembo), Katembo Ngunza (président du parlement d'enfants Butembo-Lubero), Mahaba Kaséreka Ngula (secrétaire de l'association des parents d'élèves du Congo) et l'artiste, Fikamsa Mahamba.Cousin/Invité du Club : Anelka Vutsumbire, étudiant en médecine, poète et slammeur.Musique : « Salle », Lokua KanzaRéalisation : Cécile Bonici.

Le club RFI
Club RFI Butembo (RDC): campagne de plantation d'arbres

Le club RFI

Play Episode Listen Later Oct 28, 2023 19:30


Le Club RFI Butembo a réalisé une campagne pour planter des arbres contre le réchauffement climatique. Plus de 500 élèves du Complexe scolaire SOKAPI ont participé à cette initiative en faveur de l'environnement. C'était aussi une occasion pour rendre hommage à l'artiste musicien et écologiste Popal Isse Vosi.  Avec la participation de : Ange Téhéka (Open Mick Femina), Mathe Faustin, Kizito Makélélé, Georges Kisando, Ismaël Kabouyaya.Invité/cousin : Charles Valimunzigha, enseignant, agronome et phytotechnicien.Proverbe/citation : « L'arbre du silence porte le fruit de la paix ».Musique : « Risque climatique », Komni Lembaste featuring Alain Kambale et Mapson Viteghe.Réalisation : Cécile Bonici. En images 

Le club RFI
Club RFI Butembo (RDC): collecte de fournitures scolaires au profit des plus démunis

Le club RFI

Play Episode Listen Later Sep 30, 2023 19:30


Le Club a organisé une collecte de fournitures scolaires (cahiers, ardoises, crayons...) en faveur des écoliers déplacés de Béni et des enfants orphelins et défavorisés de la région. Une initiative réalisée en partenariat avec le Club Motivons la Conscience (MCH) et les étudiants des universités de Butembo : l'Université catholique du Graben (UCG), l'Université officielle de Rwenzori (UOR) et l'Université libre de pays des Grands Lacs (ULPGLl). Avec la participation de : Kizito Makelele, président du Club RFI Butembo ; Ismaël Kabuyaya ; Anelka Vutsumbire ; Charlotte Vutsopire, directrice de l'École Saint-Jérôme et Gaël Wambereki, président des étudiants de l'Université catholique du Graben.Cousine/Invitée du Club : Gloria Mastaki, étudiante et vice-présidente du Conseil des étudiants de l'Université catholique du Graben.Musique : « Tuzizimane », Popal Isse Vosi.Réalisation : Cécile Bonici. 

The WorldView in 5 Minutes
Texas mall shooter may have targeted “gun-free” zone; More pastors promoting adoption, but fewer members are adopting; Elisabeth Elliot honored in a Museum of the Bible display

The WorldView in 5 Minutes

Play Episode Listen Later May 14, 2023


It's Monday, May 15th, A.D. 2023. This is The Worldview in 5 Minutes heard at www.TheWorldview.com. I'm Adam McManus.  (Adam@TheWorldview.com) By Adam McManus Muslims in Congo killed three Last Thursday, the Allied Democratic Forces, an Islamic rebel group, ambushed a key crossing point for people and goods in the Eastern Democratic Republic of the Congo, killing three people and burning cars and motorcycles, reports International Christian Concern. At Kambo, the Semuliki River crossing channel, the Muslim jihadists emerged from the shores and overpowered the security officers guarding the access point as travelers, vehicles, and motorbikes were disembarking the barge.  Those killed in the terror attack were two sailors manning the barge and a soldier controlling access to the Semuliki River crossing channel, a key crossing point for people and goods between Kasindi and Butembo, in the Eastern region of Congo. Colossians 3:25 says, “For he who does wrong will receive the consequences of the wrong which he has done, and that without partiality.” The Worldview would add if not in this lifetime, the wicked will be held accountable in eternity. Texas mall shooter may have targeted “gun-free” zone Mauricio Garcia, the 33-year-old gunman who killed eight people on May 6th at Allen Premium Outlets mall, may have targeted the suburban Dallas shopping center because it was a gun-free zone according to the published rules of the mall.   Thankfully, an unnamed police officer who had already responded to an unrelated call, heard the shooting in progress, and shot Garcia dead within four minutes of the beginning of the rampage.  No doubt the body count would have been much higher in light of the fact that the mentally ill man had brought eight guns to the scene, according to The Associated Press. The assailant wore tactical gear and fired an AR-15-style weapon. According to the Crime Prevention Research Center, 94% of the mass shootings since 1950 have targeted “gun-free” zones.  And, when analyzing the mass shootings since 1998, 84% of them have taken place in “gun-free” zones. Killers often openly talk about their desire to attack where no one is there with a gun to stop them. Justin Bourque, who shot to death three people in Canada, ridiculed gun-free zones on his Facebook page. James Holmes, the Batman movie theater killer in Colorado who killed 12 people and wounded 58 others, revealed in his diary that he targeted the theater because it had posted signs banning permitted concealed handguns. Payton Gendron, the Buffalo, New York shooter who killed 10 people in a supermarket last December, said, “Attacking in a weapons-restricted area may decrease the chance of civilian backlash. Schools, courts, or areas where Concealed Carry Weapons are outlawed or prohibited may be good areas of attack. Areas with strict gun laws are also great places of attack.” Former Vice President Joe Biden, a Democrat, introduced the Gun-Free School Zones Act to the U.S. Senate in 1990, and it was signed into law by then-President George H.W. Bush, a Republican. The law was clearly proposed with the intent to prevent mass shootings at schools. But, as the statistics reveal, it did not result in the desired outcome. Texas mall security guard a hero Garcia, the Texas gunman on May 6th, researched when the mall was busiest — Saturday afternoons — and posted photos on social media in mid-April of a store near where he ultimately began shooting people.  Among those killed were two elementary school-age sisters, a couple and their 3-year-old son, and a 20-year-old Allied security guard named Christian LaCour, who evacuated one individual to safety, and was shot while courageously remaining to help others, reports FaithWire.com. More pastors promoting adoption, but fewer members are adopting Church leaders are increasingly promoting adoption and foster care for their members even as fewer members are involved in the processes, according to a new LifeWay Research report that surmises the drop may be attributed to the pandemic, reports Christian Headlines. The poll of churchgoers, released Thursday, found that church leaders are more likely than they were in 2017 to raise funds for and encourage their congregation to adopt. At the same time, churchgoers are less likely than in 2017 to say they know of a member who has adopted or provided foster care. The survey found that pastors were more likely in 2022 than they were in 2017 to raise funds for families who are adopting (18 percent in 2022; 8 percent in 2017), encourage families to provide foster care (17 percent to 12 percent), and encourage families to consider adoption (16 percent to 14 percent). Church members, though, are less likely to adopt than they were in 2017. The poll found that churchgoers say they were less likely in 2022 than in 2017 to say a member of their church provided foster care (25 percent in 2017 to 16 percent in 2022), adopted a new child from the United States (17 percent to 13 percent) and adopted a new child from another country (15 percent to 11 percent). If the Lord is prompting you to adopt a child or a teen from foster care, contact Lifeline Children's Services. Call (205) 967-0811. That's (205) 967-0811. James 1:27 says, “Religion that God our Father accepts as pure and faultless is this: to look after orphans and widows in their distress and to keep oneself from being polluted by the world.” Elisabeth Elliot honored in a Museum of the Bible display And finally, the story of Elisabeth Elliot, a Christian missionary who devoted two years of her life to ministering to a tribe in Ecuador that killed her husband, is featured in a new exhibit at the Museum of the Bible in Washington, D.C., reports The Christian Post. While traveling through the Ecuadorian jungle to connect with the people of the Auca/Waodani tribe, Elliot's husband, Jim, and four other missionaries were speared to death on January 8, 1956.  Elizabeth Elliot returned to the Ecuadorian rainforest two years after her husband's death to live with the very tribe that had killed her husband. Her decision to forgive them helped the tribe begin a new path. In Matthew 5:43-45, Jesus said, “You have heard that it was said, ‘Love your neighbor and hate your enemy.' But I tell you, love your enemies and pray for those who persecute you, that you may be children of your Father in Heaven.” The tribesmen had been afraid and uncertain about the group of outsiders, but later came to feel remorse for their actions. The tribesmen embraced Christianity quickly once it was explained to them. The exhibit, which explores the Christian missionary's life and career spanning six decades before her death in 2015, is located on the Impact of the Bible floor in an area designated as "Personal Stories." This section of the Museum of the Bible highlights individuals who have used God's Word to impact their communities and the broader world. The Museum of the Bible exhibit about Elliot's work opened on March 30, and it will run through Jan. 28, 2024.   Watch the movie End of the Spear. Close And that's The Worldview in 5 Minutes on this Monday, May 15th in the year of our Lord 2023. Subscribe by iTunes or email to our unique Christian newscast at www.TheWorldview.com. Or get the Generations app through Google Play or The App Store. I'm Adam McManus (Adam@TheWorldview.com). Seize the day for Jesus Christ.

Le club RFI
Le Club RFI Butembo (RDC): une action de solidarité en faveur des personnes déplacées

Le club RFI

Play Episode Listen Later Feb 11, 2023 19:30


Le Club RFI Butembo a organisé une distribution de vivres pour soutenir des familles vulnérables, réfugiées dans la région. Une action de solidarité en faveur des personnes déplacées de Béni qui vivent dans des conditions difficiles. Avec la participation de Kizito Makélélé, président du Club RFI Butembo, Gislain Lukambo Kaséréka, journaliste.L'invité du club/cousin : Popal Isse Vosi, artiste-musicien.Musique : «Ville verte», Popal Isse Vosi.Réalisation : Cécile Bonici. 

Le club RFI
Club RFI Butembo (RDC): sensibilisation au lavage des mains

Le club RFI

Play Episode Listen Later Nov 19, 2022 19:30


Cette semaine, nous parlons de la participation du Club RFI Butembo (République Démocratique du Congo) à une campagne de sensibilisation. « Hygiène des mains pour tous » auprès des enfants et des jeunes élèves. Cette initiative a été organisée pour rappeler l'importance de ce geste pour éviter les maladies contagieuses. Le Nord du Kivu a été plusieurs fois touché par le virus Ebola. Chaque année, a lieu au mois d'octobre, la Journée mondiale du lavage des mains. Les membres du Club RFI Butembo parlent aussi d'un match de volley-ball, pour la fraternité et la paix. Avec la participation de Kizito Makélé ; Rose Marie Mathe Jeannis, 2ème lauréate de la 8ème édition du Prix jeune journaliste en Haïti, organisé par l'Organisation Internationale de la Francophonie (catégorie Presse radiophonique).     L'invité/cousin du club : Paluku Kakule Isamura Angelus, professionnel de santé, coordonnateur au Centre de Promotion Socio-Sanitaire (CEPROSSAN ASBL/RDC). Proverbe/citation : Kodole kimoja hakiuwi chawa (swahili) / Un seul doigt ne peut pas tuer un pou. An sèl dwèt pa manjé kalalou (kreyòl ayisyen) / Un seul doigt ne peut pas manger du calalou (soupe très liquide). C'est-à-dire « Il faut travailler ensemble pour atteindre un objectif, réussir ». L'union fait la force. « L'union fait la force » est la devise nationale, d'Andorre, de l'Angola, de la Belgique, de la Bulgarie, de la Bolivie, de la Malaisie et d'Haïti. Musique : Makasi chante Ebola. Réalisation : Cécile Bonici.        

Grand reportage
Guerre au Nord-Kivu: quel avenir pour les casques bleus de la Monusco?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 28, 2022 19:30


Dans l'est de la RDC, les populations vivent depuis près d'un an avec le retour du M23. Ancienne rébellion vaincue en 2013, elle a repris les armes à la fin de l'année 2021. Depuis le mois de juin 2022, les rebelles occupent Bunagana, ville stratégique car frontalière avec l'Ouganda. Ce retour de la rébellion, ni l'armée congolaise, ni la Monusco, la mission de maintien de la paix de l'ONU n'ont pu l'empêcher. Depuis quelques jours, les combats ont repris, provoquant à nouveau d'importants mouvements de population. Dans ce contexte, la mission de l'ONU est de plus en plus contestée et ses opposants dénonce son inaction. « Guerre au Nord-Kivu : quel avenir pour les casques bleus de la Monusco ? », un Grand reportage de Paulina Zidi.   ⇒ À écouter aussi sur RFI : L'armée de RDC annonce le «départ» de la Monusco de Butembo, l'ONU parle d'un «redéploiement»

Africa Daily
Should UN peacekeepers remain in Africa?

Africa Daily

Play Episode Listen Later Aug 26, 2022 15:47


Africa has had more UN peacekeeping missions than any other region in the world. Today more than fifty thousand troops are deployed with UN operations on the continent. Despite this, violence still continues in some of these areas and in some places, there is anger over the UN's continued presence. Just last month, anti-UN protests erupted in Goma and Butembo, in the east of the Democratic Republic of Congo, when citizens accused the UN of failing to contain violence by armed groups. While in Mali, UN troop rotations were suspended for a month after the government arrested 49 soldiers from Ivory Coast, saying they had arrived in the country without permission. Ivory Coast said the soldiers were part of the UN peacekeeping mission in Mali. So, what is the future of UN peacekeeping in Africa? Host: Alan Kasujja (@kasujja) Guests: Dr. Cedric de Coning, a research professor at the Norwegian Institute of International Affairs and Senior Advisor at the African Center for the Constructive Resolution of Disputes and Dr. Yvan Yenda Ilunga, Assistant Professor of Political Science and International Relations at Salve Regina University.

Habari RFI-Ki
DRC : Mashirika ya kiraia yasitisha ushirikiano na MONUSCO

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Aug 22, 2022 9:57


Mashirika ya kiraia kwenye miji ya Beni, Butembo na Lubero nchini DRC yametangaza kusitisha ushirikiano na tume ya umoja wa mataifa ya kulinda amani MONUSCO. Unafikiri yanafaa kuungana na wanasiasa au yabakie huru kuamua?  Haya hapa baadhi ya maoni yako.

Habari RFI-Ki
DRC : Mashirika ya kiraia yasitisha ushirikiano na MONUSCO

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Aug 22, 2022 9:57


Mashirika ya kiraia kwenye miji ya Beni, Butembo na Lubero nchini DRC yametangaza kusitisha ushirikiano na tume ya umoja wa mataifa ya kulinda amani MONUSCO. Unafikiri yanafaa kuungana na wanasiasa au yabakie huru kuamua?  Haya hapa baadhi ya maoni yako.

Revue de presse Afrique
À la Une: le sort des 49 soldats ivoiriens détenus à Bamako depuis le 10 juillet

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 15, 2022 3:55


Ces soldats ont été inculpés hier pour « tentative d'atteinte à la sûreté de l'État ». Une « affaire [qui] continue de faire couler beaucoup de salive » selon Malijet, qui parle de trois versions différentes des faits. Et dans ce « bras de fer qui oppose Alassane Ouattara à la junte malienne (…), l'avantage tourne en faveur des autorités maliennes », assure Mondafrique qui croit savoir « qu'il apparaît clairement que les prisonniers devront encore patienter ». À ce jour, selon le journal, « Alassane Ouattara, qui se considère encore comme le grand chef de la sous-région, ne semble pas prêt d'aller à Canossa. Reste que le président ivoirien sera obligé à un moment où un autre de faire des concessions ». Face à cet imbroglio, des interrogations Le quotidien burkinabé Wakat Séra soulève cette question : « Les hommes et femmes jugés ne sont-ils pas finalement que de simples otages que le colonel Assimi Goïta met dans la balance, en négociant leur libération contre la "livraison" d'anciennes personnalités du régime civil déchu et qui vivent en Côte d'Ivoire où ils ont trouvé refuge pour échapper à la chasse à l'homme lancée par les putschistes maliens ? » Autre interrogation : « La junte militaire sait-elle au moins qu'elle met fortement à mal les légendaires relations de bon voisinage, valeur sur laquelle ne transige pas la société africaine ? » Réponse et conclusion quelques lignes plus bas dans ce même article : « Pour l'instant, la junte militaire fait feu de tout bois, continuant à surfer sur une fierté nationale malienne qui se perd sans doute dans les entrelacs des calculs égoïstes et très personnels du colonel dont les exploits seraient, pourtant, mieux appréciés au front contre les djihadistes que dans les bras de fer futiles contre les voisins et partenaires du Mali ». Les résultats se font attendre au Kenya Demain, cela fera une semaine que les élections générales ont eu lieu. Et « plus l'IEBC avance dans la compilation des résultats du scrutin du 9 août pour la publication des résultats, plus on sent de façon subreptice ou clairement la montée de la tension », d'après Aujourd'hui au Faso, qui estime que « ce week-end, on a ressenti encore que les vieux démons ne dormaient que d'une paupière avec des accusations de fraudes qui fusaient de partout, un QG de l'IEBC, la commission électorale aux apparences d'état de siège ». « Les Kényans ont peur, car ils savent que sous la cendre couvent les braises », peut-on aussi lire. Alors un autre quotidien burkinabé, Le Pays, met en garde : « Attention au remake de 2017 ! » Et n'hésite pas à suggérer plusieurs conseils pour l'avenir, comme « la publication, dans les 72 heures qui suivent la date de déroulement du scrutin, des résultats de la présidentielle, quitte à revenir plus tard avec ceux des locales ». Car « la méfiance étant devenue la chose la mieux partagée en matière de compétition électorale, il y a lieu de travailler à écourter les délais, ne serait-ce que pour ôter tout argument aux candidats de mauvaise foi. Et Dieu seul sait s'il en existe au Kenya ». La situation en République démocratique du Congo, dans le Nord-Kivu 7sur7CD détaille les mesures prises par le gouverneur après « des manifestations anti-Monusco et des accrochages qui se sont soldés par d'importants dégâts humains et matériels à Butembo » vendredi dernier. « Au regard de la situation, le lieutenant général Constant Ndima recommande à la population d'arrêter toutes les manifestations et aux forces de sécurité de prendre des mesures pour les interdire sur la voie publique. » Toujours dans le Nord-Kivu, cela faisait deux mois samedi que le M23 s'est emparé de la stratégique cité frontalière de Bunagana. Hier, un habitant s'est confié anonymement à 7sur7CD et décrit les conditions de vie dans la ville. Ceux qui restent « vivent comme des esclaves. Nous ne sommes pas libres de faire quoi que ce soit. Dès qu'ils vous suspectent de faire quelque chose, ils confisquent tout ce que vous avez. Mais il n'y a plus beaucoup de gens à Bunagana. La plupart qui y sont restés sont des collaborateurs des rebelles », déclare-t-il, assurant attendre « la réaction du gouvernement congolais pour les délivrer du dictat du M23 ».

Revue de presse Afrique
À la Une: le sort des 49 soldats ivoiriens détenus à Bamako depuis le 10 juillet

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 15, 2022 3:55


Ces soldats ont été inculpés hier pour « tentative d'atteinte à la sûreté de l'État ». Une « affaire [qui] continue de faire couler beaucoup de salive » selon Malijet, qui parle de trois versions différentes des faits. Et dans ce « bras de fer qui oppose Alassane Ouattara à la junte malienne (…), l'avantage tourne en faveur des autorités maliennes », assure Mondafrique qui croit savoir « qu'il apparaît clairement que les prisonniers devront encore patienter ». À ce jour, selon le journal, « Alassane Ouattara, qui se considère encore comme le grand chef de la sous-région, ne semble pas prêt d'aller à Canossa. Reste que le président ivoirien sera obligé à un moment où un autre de faire des concessions ». Face à cet imbroglio, des interrogations Le quotidien burkinabé Wakat Séra soulève cette question : « Les hommes et femmes jugés ne sont-ils pas finalement que de simples otages que le colonel Assimi Goïta met dans la balance, en négociant leur libération contre la "livraison" d'anciennes personnalités du régime civil déchu et qui vivent en Côte d'Ivoire où ils ont trouvé refuge pour échapper à la chasse à l'homme lancée par les putschistes maliens ? » Autre interrogation : « La junte militaire sait-elle au moins qu'elle met fortement à mal les légendaires relations de bon voisinage, valeur sur laquelle ne transige pas la société africaine ? » Réponse et conclusion quelques lignes plus bas dans ce même article : « Pour l'instant, la junte militaire fait feu de tout bois, continuant à surfer sur une fierté nationale malienne qui se perd sans doute dans les entrelacs des calculs égoïstes et très personnels du colonel dont les exploits seraient, pourtant, mieux appréciés au front contre les djihadistes que dans les bras de fer futiles contre les voisins et partenaires du Mali ». Les résultats se font attendre au Kenya Demain, cela fera une semaine que les élections générales ont eu lieu. Et « plus l'IEBC avance dans la compilation des résultats du scrutin du 9 août pour la publication des résultats, plus on sent de façon subreptice ou clairement la montée de la tension », d'après Aujourd'hui au Faso, qui estime que « ce week-end, on a ressenti encore que les vieux démons ne dormaient que d'une paupière avec des accusations de fraudes qui fusaient de partout, un QG de l'IEBC, la commission électorale aux apparences d'état de siège ». « Les Kényans ont peur, car ils savent que sous la cendre couvent les braises », peut-on aussi lire. Alors un autre quotidien burkinabé, Le Pays, met en garde : « Attention au remake de 2017 ! » Et n'hésite pas à suggérer plusieurs conseils pour l'avenir, comme « la publication, dans les 72 heures qui suivent la date de déroulement du scrutin, des résultats de la présidentielle, quitte à revenir plus tard avec ceux des locales ». Car « la méfiance étant devenue la chose la mieux partagée en matière de compétition électorale, il y a lieu de travailler à écourter les délais, ne serait-ce que pour ôter tout argument aux candidats de mauvaise foi. Et Dieu seul sait s'il en existe au Kenya ». La situation en République démocratique du Congo, dans le Nord-Kivu 7sur7CD détaille les mesures prises par le gouverneur après « des manifestations anti-Monusco et des accrochages qui se sont soldés par d'importants dégâts humains et matériels à Butembo » vendredi dernier. « Au regard de la situation, le lieutenant général Constant Ndima recommande à la population d'arrêter toutes les manifestations et aux forces de sécurité de prendre des mesures pour les interdire sur la voie publique. » Toujours dans le Nord-Kivu, cela faisait deux mois samedi que le M23 s'est emparé de la stratégique cité frontalière de Bunagana. Hier, un habitant s'est confié anonymement à 7sur7CD et décrit les conditions de vie dans la ville. Ceux qui restent « vivent comme des esclaves. Nous ne sommes pas libres de faire quoi que ce soit. Dès qu'ils vous suspectent de faire quelque chose, ils confisquent tout ce que vous avez. Mais il n'y a plus beaucoup de gens à Bunagana. La plupart qui y sont restés sont des collaborateurs des rebelles », déclare-t-il, assurant attendre « la réaction du gouvernement congolais pour les délivrer du dictat du M23 ».

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
Zaiara ya waziri Blinken nchini DRC na Rwanda, uchaguzi nchini Kenya na moto wa nyika

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Aug 13, 2022 20:15


Makala hii imeangazia ziara ya waziri wa mambo ya nje wa Marekani Anthony Blinken kule DRC na nchini Rwanda, lakini pia kushambuliwa kwa gereza kuu la Kakwangura mjini Butembo ambapo wafungwa zaidi ya 800 walitoroshwa na waasi wa ADF, uchaguzi mkuu uliofanyika nchini Kenya agosti 09, ripoti ya HRW nchini Mali na kuzuka upya kwa Moto wa Nyika huko Ulaya. Kwa hayo na mengine mengi ungana na mwandishi wetu Ruben Lukumbuka

Revue de presse Afrique
À la Une: comparutions en justice en Guinée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 3, 2022 4:02


Les personnes ayant participé aux manifestations meurtrières de la semaine dernière à Conakry à l'appel du FNDC, pour exiger une gestion transparente de la transition, vont être traduites en justice. Le 1er août, déjà trois responsables politiques ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt. Et mardi 2 août, rapporte Africa Guinée, « le Parquet Spécial près le Tribunal pour enfants de Conakry a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire contre 56 personnes, interpelées suite à la manifestation du FNDC ». Majoritairement des jeunes : « 34 d'entre eux étaient mineurs, dont cinq âgés de moins de 13 ans. Le Parquet s'est abstenu à engager des poursuites pénales contre ceux-ci ». Pour les autres, « une information judiciaire pour des faits d'attroupement et de destruction de biens publics et privés a été ouverte. » Réaction d'Amnesty International reprise par Guinée News, après ces différentes décisions de justice : l'organisation de défense des droits humains « dénonce de nouvelles détentions arbitraires et l'usage excessif de la force après l'emprisonnement des leaders du FNDC. L'ONG de défense et de promotion des Droits de l'homme invite les autorités guinéennes à mettre fin à ces pratiques. » Le 2 août aussi, le ministre de la Justice et des Droits de l'homme, garde des Sceaux, Alphonse Charles Wright, a brandi une nouvelle fois la menace d'interdire les activités du Front national pour la défense de la Constitution. Qu'en pense la population ? Ledjely a posé la question à plusieurs citoyens. Une démarche jugée « improductive » pour l'un, « un abus de pouvoir » pour l'autre. L'article conclut : « le bras de fer politico-judiciaire entre l'ancien chef du parquet de la Cour d'appel et les responsables du mouvement anti-troisième mandat est loin de connaître son épilogue. » Les tensions et les violences perdurent dans l'Est de la RDC, contre la Monusco Près d'une semaine après les manifestations contre la Mission d'organisation des Nations unies, 7SUR7.CD s'est rendu dans la ville de Butembo et observe un « retour au calme ». « Boutiques, magasins, banques, stations-services et autres services ont rouvert leurs portes », « la circulation a repris » et « l'ambiance habituelle » est revenue. Mais le problème n'est pas réglé pour autant. Le quotidien burkinabè Aujourd'hui au Faso met en garde : « Pour ceux qui pensaient à une accalmie, voire à un armistice entre le gouvernement et la Monusco, ils risquent d'avoir tout faux. » Évoquant la réunion au plus haut sommet sur le sujet dans la nuit de lundi à mardi, l'article poursuit« apparemment, la RDC parait peu satisfaite des prestations des soldats de l'ONU ». Le Phare parle de « gaffe de trop » de la part de la Monusco, suite aux derniers événements à Kasindi et conclut : « Réclamé dans un climat de tension, le retrait de la Monusco de la RDC risque de se passer dans la grande précipitation. À qui la faute ? » Mort du chef d'al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri Il a été tué par les États-Unis lors d'une frappe aérienne. « Quel effet pour les Africains ? », s'interroge le média burkinabè WakatSéra qui répond dans la foulée : « Symbolique et pas plus ! ». Et poursuit : « Si les dividendes récoltés par les locataires de la Maison Blanche dans ces genres d'opérations sont énormes, car servant à rehausser leur cote de popularité de chefs de guerre capables de défendre leur tribu, l'Afrique, elle peut, tout au plus, se réjouir de voir un de ses bourreaux éliminé. Mais en même temps, elle est consciente que la tête de l'hydre décapitée repoussera presque aussitôt, et que ce sont des événements qui rendent comme davantage farouches les combattants endeuillés. [...] Comme la mort de Ben Laden à laquelle survit le terrorisme, celle de Ayman al-Zawahiri, loin d'être anecdotique, ne sonne pas, en tout cas pas pour les Africains, la mort de l'hydre terroriste. » Bien que reconnaissant la « capacité d'organisation et de nuire fortement avérées » d'Ayman al-Zawahiri, Aujourd'hui au Faso nuance aussi la portée de cet événement. « Ce sont des neutralisations symboliques, qui ont un coup sur les jihadistes, mais étêter une katiba n'a jamais été un gros problème, puisqu'il est aussitôt remplacé. Et le terrorisme continue. »

Habari za UN
01 AGOSTI 2022

Habari za UN

Play Episode Listen Later Aug 1, 2022 12:40


Hii leo jaridani tunaanzia nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC ambako kumefanyika tukio la kuaga walinda amani watano wa Umoja wa Mataifa waliouawa wakati wa maandamano na uvamivi wa vituo vya ujumbe wa Umoja wa Mataifa wa kulinda amani nchini humo MONUSCO huko Butembo na Goma jimboni Kivu Kaskazini. Tunamulika pia kuanza kwa wiki ya unyonyeshaji mtoto maziwa ya mama ambayo imeanza rasmi leo. Makala tunakwenda Dakawa mkoani Morogoro nchini Tanzania kumulika Bonanza la kuelimisha jamii kuhusu haki na ulinzi wa mtoto na mashinani ni makubaliano ya kihistoria ya kuanza kutengeneza kwa bei nafuu kinga dhidi ya VVU kwa nchi za Afrika zilizo kusini mwa jangwa la Sahara. Karibu na mwenyeji wako ni Assumpta Massoi.

Habari za UN
Sheria ichukue mkondo wake kuepusha chuki baina ya walinda amani wa UN na raia DRC - Jean-Pierre Lacroix

Habari za UN

Play Episode Listen Later Aug 1, 2022 2:29


Viongozi wa Umoja wa mataifa pamoja na serikali ya Jamhuri ya Kidemoktrais ya Congo, DRC wametoa heshima zao za mwisho kwa walinda amani watano wa kwenye ujumbe wa Umoja wa Mataifa wa kulinda amani nchini humo MONUSCO waliokufa wakati wa maandamano na uvamizi wa vituo vya ujumbe huo huko Goma na Butembo jimboni Kivu Kaskazini. Walinda amani hao wanatoka Morocco na India ambapo Mwakilishi Maalum wa Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa nchini humo Bintou Keita amesema MONUSCO iko tayari kwa mazungumzo ya amani ili kuendeleza na kudumisha amani nchini humo. Taarifa iliyoandaliwa na Mwandishi wetu wa DRC, Byobe Malenga inaeleza zaidi. Tukio la kuaga walinda amani hao wa Umoja wa Mataifa limefanyika mbele ya Mkuu wa operesheni za ulinzi wa amani za Umoja wa Mataifa Jean-Pierre Lacroix na Mwakilishi Maalum wa Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa nchini DRC Bintou Keita.    Bwana Lacroix amesema walinda amani hao mashujaa waliokufa wakilinda sio tu Umoja wa Mataifa bali pia raia na kwamba sheria ichukue mkondo wake kuepusha chuki baina ya walinda amani wa UN na raia nchini humo.   “Kwa hivyo, ingawa tunasikitishwa na kuwapoteza mashujaa wetu hawa watano waliofariki dunia katika huduma ya kulinda amani, kumbukumbu inatuwajibisha sote kuwa na shukrani. Walitenda kazi kwa ushujaa kutulinda na kulinda watu licha ya maandamano kupita kiasi na hila zilizosababisha tukio hili baya. Haki lazima itolewe kwa wenzetu wote wa Umoja wa Mataifa ambao wamepoteza maisha, lakini bila shaka haki lazima itolewe kwa ndugu na dada zetu wote wa DRC ambao wanaendelea kuteseka na vitisho vya vita." Amesema Jean-Pierre Lacroix    Naye Bintou Keita ambaye pia ni Mkuu wa MONUSCO ameelezea mshikamano wake na rambirambi kwa familia zinazoomboleza na kuthibitisha utayari wa ujumbe huo kupokea ukosoaji na uwazi wake wa mazungumzo na pande zote DRC zinazotaka kuwasilisha malalamiko yao kwa amani akisema, “MONUSCO inakabiliwa na wimbi la maandamano na uhasama. Ningependa kuthibitisha uwazi wa Monusco na timu nzima ya Monusco kwa ukosoaji wowote na upatikanaji wake wa kufanya mazungumzo na wale wote wanaotaka kueleza malalamiko yao kwa njia ya amani ili kuchangia MONUSCO kuondoka kwa utaratibu na kuwajibika kwa ujumbe wetu.” 

ONU Info
RDC : Notre mission de protection des civils demeure inchangée, affirme le numéro deux de la MONUSCO

ONU Info

Play Episode Listen Later Jul 29, 2022 4:38


Un « calme précaire » règne à Goma, Beni et Butembo, dans l'est de la RDC, où, cette semaine la mission de maintien de la paix des Nations Unies en République démocratique du Congo, la MONUSCO, a fait l'objet de violentes manifestations. Quatre Casques bleus de l'ONU ont été tués, ainsi que treize manifestants civils congolais qui réclamaient que la Mission fasse davantage pour protéger les communautés des nombreux groupes armés qui parcourent l'Est de ce vaste pays riche en minerais.  La MONUSCO garde une vigilance extrême sur l'ensemble de la zone avec le renforcement des autorités congolaises. La situation est très préoccupante, mais comme l'explique le chef adjoint de la MONUSCO, Khassim Diagne, à Daniel Johnson d'ONU Info à Genève, tous les efforts sont faits pour rétablir le calme, enquêter sur les meurtres et la Mission reste engagée dans son mandat de protection des civils.   (Interview :  Khassim Diagne, Représentant spécial adjoint du Secrétaire général pour la protection et les opérations de la MONUSCO ; propos recueillis par Daniel Johnson)

Habari za UN
27 JULAI 2022

Habari za UN

Play Episode Listen Later Jul 27, 2022 14:18


Hii leo jaridani tunaanzia huko Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC ambako ghasia zinaendelea dhidi ya vituo vya Ujumbe wa Umoja wa Mataifa wa kulinda amani nchini humo, MONUSCO, walinda amani watatu wa UN wameuawa na watu zaidi ya 61 wamejeruhiwa.. Umoja wa Mataifa umetoa tamko. Kisha kuna hali ya uchumi duniani na makala tunakwenda Tanzania kumulika mbunifu wa gari la kutumia nishati  ya umeme, Ali Masoud ‘Kipanya'. Mashinani ni hali ya wanawake nchini Afghanistan, karibu na mwenyeji wako ni Assumpta  Massoi.

Habari za UN
Wahusika wa vurugu dhidi ya UN kukumbwa na mkono wa sheria- DRC

Habari za UN

Play Episode Listen Later Jul 27, 2022 3:22


Serikali ya Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC imesihi utulivu miongoni mwa wananchi baada ya maandamano na uvamizi dhidi ya vituo vya ujumbe wa Umoja wa Mataifa wa kulinda amani MONUSCO kwenye miji ya Goma na Butembo jimboni Kivu Kaskazini, tukio ambalo hata Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa Antonio Guterres ametaka mamlaka zichunguze na sheria ichukue mkondo wake. Mwandishi wetu wa DRC Byobe Malenga ana taarifa zaidi. Serikali ya Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC imesihi utulivu miongoni mwa wananchi baada ya maandamano na uvamizi dhidi ya vituo vya ujumbe wa Umoja wa Mataifa wa kulinda amani MONUSCO kwenye miji ya Goma na Butembo jimboni Kivu Kaskazini, tukio ambalo hata Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa Antonio Guterres ametaka mamlaka zichunguze na sheria ichukue mkondo wake. Mwandishi wetu wa DRC Byobe Malenga ana taarifa zaidi.

Le club RFI
Club RFI Butembo (RDC): concours d'orthographe

Le club RFI

Play Episode Listen Later Apr 15, 2022 19:30


Le Club RFI Butembo en République Démocratique du Congo, œuvre en priorité dans le domaine de l'éducation. L'équipe organise régulièrement des activités pour permettre aux enfants d'acquérir des connaissances et s'améliorer. La dernière initiative, un concours d'orthographe en faveur des filles de la localité. Elles ont déjoué les pièges de la langue français. Avec la participation de Kizito Makélélé, président du Club RFI Butembo, Hervé Mukulu, de la radio (Voix de UCG). Cousine/Invitée du Club : Sarah Kavugho, artisan-décoratrice. Musique : « Femme Africaine », de l'artiste Vickael.    Réalisation : Cécile Bonici.  

BASTA BUGIE - Islam
L'Isis è tornata e invoca la guerra totale ai cristiani

BASTA BUGIE - Islam

Play Episode Listen Later Jan 25, 2022 13:52


TESTO DELL'ARTICOLO ➜ www.bastabugie.it/it/articoli.php?id=6884L'ISIS E' TORNATA E INVOCA LA GUERRA TOTALE AI CRISTIANI di Mauro FaverzaniC'è un nemico per nulla invisibile all'orizzonte. Si chiama Isis. Lo scorso 6 gennaio, non a caso, mentre la Chiesa cattolica festeggiava la Santa Epifania, è tornato a minacciare la «guerra totale» contro la Cristianità in Africa. Una guerra già iniziata, per la verità, e fatta di chiese bruciate, omicidi, stragi, missionari e fedeli torturati. Lo ha promesso: tutto questo si diffonderà nell'intero Continente.Certo, più facile a dirsi che a farsi. Anche perché di batoste i terroristi islamici ne hanno già prese tante. Ciò nonostante, nulla è servito, per far mutare loro i propositi. E gli obiettivi. Tutt'altro. Ora rilanciano, annunciando una nuova recrudescenza. Specificando di voler trasformare le celebrazioni cristiane in «funerali e tragedie» e di voler letteralmente scatenare l'«inferno».L'annuncio, estremamente chiaro, è stato pubblicato sul settimanale dell'Isis al Naba ovvero «il profeta». Si legge: «Che i cristiani infedeli sappiano ch'è giunta l'ora per i musulmani in Africa di risponder loro; è una nuova tappa contro la nazione crociata. Ciò che è già successo nelle regioni occidentali e centrali del Continente si estenderà ad altri Paesi, che continuano a languire sotto l'autorità e la persecuzione dei cristiani». Del resto, che l'intento fosse questo, non hanno fatto mistero: già lo scorso 11 marzo, gli Stati Uniti hanno posto l'Adf ovvero le cosiddette Forze Democratiche Alleate del Congo nella black list dei gruppi terroristi islamici, che hanno giurato fedeltà all'Isis, cercando di uniformare anche la loro bandiera, divenuta sempre più simile a quelle utilizzate da al-Shabaab, al-Qaeda e Boko Haram.L'Isis, peraltro, a partire dall'aprile del 2019, ha rivendicato un numero crescente di attacchi, soprattutto nella zona orientale del Paese. Il primo fu l'attacco ad una caserma delle Fardc (Forze Armate della Repubblica Democratica del Congo)a Bovata, vicino a Beni: tre le vittime. La firma Isis nella circostanza venne confermata con due messaggi diramati da Amaq, l'agenzia di propaganda delgruppo jihadista. Secondo gli esperti, sussisterebbero fondati timori che i terroristi intendano installare una sorta di "califfato" nelle regioni di Beni e Butembo.La violenza, ora dimostrata sul campo dall'Adf è sicuramente ideologica, ma è anche tattica e militare e minaccia, in caso di attacco, di vendicarsi sulla popolazione civile.In una sua recente opera dal titolo Una teoria dello "Stato islamico" - Violenza politica e trasformazione dell'ordine mondiale, il prof. Mohammad-Mahmoud Ould Mohamedou, ex-ministro degli Affari Esteri della Mauritania ed oggi docente presso l'Istituto di Alti Studi Internazionali e di Sviluppo di Ginevra, ha spiegato come l'Isis rappresenti un'organizzazione moderna, che si nutre di violenza, come proverebbe la sua costante presenza su Internet ed il ricorso ai più moderni mezzi di propaganda. La leva, su cui fa perno, invece, per dare una giustificazione purchessia alla sua follia è sempre la solita, l'astio contro i colonizzatori, in particolare francesi e spagnoli, accusati di oppressione, violenze, spionaggio, sotto «le sembianze» di missioni e di ospedali. Secondo l'Isis, l'unica soluzione possibile sarebbe quella delle armi, un programma in grado di attirare anche molti giovani occidentali, vittime del nichilismo e disposti pertanto ad una rivolta generazionale, fenomeno dovuto non tanto alla «radicalizzazione dell'islam» quanto all'«islamizzazione del radicalismo».Solo parole? Nient'affatto... Gli attentati contro i cristiani sono quotidiani e non si tratta di casi isolati: fanno anzi parte di un programma di sterminio, mirato a colpire la Chiesa cattolica, per poter islamizzare l'Africa. Una faccenda religiosa, quindi, senza dubbio; ma anche una scelta geo-politica, agevolata dal silenzio dell'Occidente, totalmente sordo agli appelli lanciati dai cristiani delle zone insanguinate dal terrorismo islamico. In assenza di risposte adeguate, pertanto, l'Isis può sperare di fare il bello ed il cattivo tempo, di dettar legge, incontrastato. In attesa, una volta rafforzato, di alzare nuovamente il tiro e di puntare a riservare lo stesso trattamento anche a quello stesso Occidente, secolarizzato e senz'anima, che oggi finge di non sentire.Nota di BastaBugie: avevamo già dato la notizia di una 19enne aggredita in piazza Duomo a Milano da un branco di stranieri la notte di Capodanno (clicca qui http://www.bastabugie.it/it/articoli.php?id=6872). Occorre tornare sull'argomento per sviluppare un'analisi completa del fenomeno delle violenze da parte di bande islamiche verso ragazze occidentali.Stefano Magni nell'articolo seguente dal titolo "Jihad sessuale: a Milano non è stato solo uno stupro" chiede a Souad Sbai, italiana di origine marocchina, fondatrice dell'associazione Donne Marocchine in Italia, se le violenze di Capodanno sono come gli stupri commessi da italiani. Secondo l'esperta di immigrazione e di islam, le violenze degli islamici sono diverse in quanto sono organizzate e con una precisa regia. Vediamo di preciso quale.Ecco l'articolo completo pubblicato su La Nuova Bussola Quotidiana il 15 gennaio 2022:A Milano, in piazza Duomo, nella notte di San Silvestro, nove ragazze hanno subito violenze sessuali di gruppo ad opera di branchi di ragazzi immigrati, prevalentemente nordafricani. Sono le stesse scene viste anche a Colonia, nel capodanno del 2015 e prima ancora in piazza Tahrir, al Cairo, durante la rivoluzione contro Moubarak, dove vittima è stata una giornalista della Cbs. Esattamente come a Colonia, la realtà è emersa molto lentamente, un pezzo alla volta. Prima di tutto perché le vittime hanno dovuto trovare il coraggio di denunciare. Poi perché, come sempre quando la vicenda riguarda immigrati (anche di seconda generazione) la stampa reagisce con una certa reticenza, sempre nel timore dell'accusa di razzismo.Esattamente come a Colonia, nessuno nega l'esistenza dei fatti, ma l'atteggiamento prevalente è quello di relativizzarli. Un "tutto il mondo è Paese" in cui si sottolinea che anche gli italiani stuprano, anzi sono peggiori. Che i fatti di Piazza Duomo sono gravissimi, ma i femminicidi sono molto più frequenti. Le femministe sono convinte che la colpa, a prescindere dalla cultura, sia il "maschio" e la sua tendenza alla prevaricazione sul corpo della donna. In alcuni casi viene addirittura equiparata la violenza di gruppo a Milano con la pacca incassata in diretta da una cronista sportiva ad opera di un tifoso della Fiorentina. Ma sono paragonabili le due tipologie di crimine?Souad Sbai, italiana di origine marocchina, nostra collaboratrice, ha una grande esperienza in materia di immigrazione, avendo fondato l'associazione Donne Marocchine in Italia e avendo fatto parte della Consulta italiana sull'islam. Ed è tuttora responsabile del dipartimento integrazione e comunità straniere della Lega. È scandalizzata per l'atteggiamento che sta tenendo la sinistra italiana. Perché alla sinistra culturale, soprattutto, sfugge una differenza fondamentale: gli stupri avvengono a tutte le latitudini e in tutte le comunità umane, ma questo è un fenomeno diverso. Questa è violenza sessuale sistematica e organizzata. C'è una strategia dietro, c'è della pianificazione. Ed è un atto di aggressione deliberato che si sta ripetendo in tutto il mondo musulmano, comunità musulmane europee incluse."Guardando i video di piazza del Duomo - spiega Sbai - si evince che si trattava di veri assalti, molto più che aggressioni sessuali. Non mi risulta che gruppi organizzati di italiani, parliamo di decine di persone, quaranta, anche cinquanta, si organizzino per assalire le donne. In Piazza Duomo è stato condotto un assalto con una regia precisa. Le vittime vengono isolate, le squadre di assalitori si dividono i compiti: ci sono tre cerchie attorno alle vittime, quella esterna tiene lontana la gente e la distrae, c'è chi si incarica di distrarre le vittime, magari anche fingendo di difenderle, per disorientarle ma anche per spezzare la loro volontà di resistere. Anche chi filma ha il suo ruolo. La gente attorno non si rende conto di quel che succede, perché le cerchie esterne sono ampie e quel che avviene dentro è nascosto. È un gioco di squadra, appunto, un'azione deliberata e pianificata, non c'entra nulla con la violenza sessuale individuale".Una polemica riguarda anche la polizia, che non è intervenuta in tempo per salvare le nove vittime. Secondo Sbai, gli agenti sono gli ultimi a cui si potrebbero rivolgere accuse, proprio perché: "È un'azione troppo subdola per potersi rendere conto, da esterni, di quel che sta avvenendo. C'è chi ride, chi urla, chi abbraccia le ragazze o addirittura finge di soccorrerle e portarle fuori dal branco. È un gioco di dissimulazione molto raffinato, se non è presente qualcuno dei Servizi, ma solo regolari agenti di polizia, è difficile che ci si renda conto. La violenza vera avviene nella cerchia più interna e nessuno la vede". Peggio, invece, è il comportamento delle autorità di Milano, della giunta Sala: "La sinistra governa la città da dieci anni. Sanno qual è il rischio e non sono riusciti a prevenirlo. Possibile che non lo abbiano ancora capito? In ritardo anche le scuse: non occorrevano dieci giorni per prendere le parti delle donne violentate in piazza".Ciò che impressiona maggiormente di questi episodi è l'organizzazione. Fra gli arrestati ci sono giovani immigrati residenti in tutto il Nordovest italiano, anche da Torino, che si sono dati appuntamento a Milano. Alcuni arrestati stavano per fuggire all'estero.

Siha Njema
Ugonjwa wa fistula waendelea kuwaathiri kina mama waliobakwa nchini DRC

Siha Njema

Play Episode Listen Later Nov 2, 2021 8:39


Wizara ya afya nchini Jamhuri ya kidemokrasia ya Congo pamoja na baadhi ya mashirika yasiyokuwa ya kiserikali wameendelea kuwahimiza wamama waliobakwa katika eneo lenye mizozo ya kivita huko mashariki ya nchi hiyo na baadaye kukumbwa na ugonjwa wa Fistula, kujitokeza katika kushiriki kampeini ya tiba bure. Miongoni mwa mashirika hayo ni pamoja na FISPRO lenye makao yake jijini Kinshasa na pia mjini Butembo, ambako inaarifiwa wamama hao bado wamekuwa wakijificha.  

ACTUALITE.CD-Le Podcast
RDC-Ebola: Ebanga, le traitement initié par Muyembe est déjà à Butembo

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Feb 19, 2021 1:35


Ebanga, le traitement congolais contre la maladie à virus Ebola, est déjà Butembo (Nord-Kivu) pour la prise en charge médicales des cas positifs. Il s'agit d'un traitement à injection unique approuvé par Food and Drug Administration, FDA, une agence américaine des médicaments. Ebanga traite et les adultes et les enfants. Il a été initié par le virologue Jean-Jacques Muyembe. Il était en cours d'essai depuis 2018. 

ACTUALITE.CD-Le Podcast
RDC-Ebola: Biakato (Ituri) également concerné par la recherche active des cas

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Feb 18, 2021 0:57


Les autorités sanitaires de la République Démocratique du Congo (RDC) envisagent d'étendre la surveillance épidémiologique de la maladie à virus Ebola à Biakato, une localité du territoire de Mambasa (Ituri) où serait passé l'un des patients de la nouvelle épidémie notifiée à Butembo et Lubero (Nord-Kivu).

Habari za UN
Chanjo dhidi ya Ebola DRC yaanza kutolewa eneo ambalo mgonjwa wa kwanza alipatikana

Habari za UN

Play Episode Listen Later Feb 17, 2021 3:19


Shirika la afya la Umoja wa Mataifa, WHO, limeanza kutoa chanjo dhidi ya Ebola kwa wakazi wa eneo la Butembo jimboni Kivu Kaskazini, ikiwa ni wiki moja baada ya mgonjwa mmoja kuthibitishwa kufariki dunia kutokana na ugonjwa huo. Assumpta Massoi na maelezo zaidi. (Taarifa ya Assumpta Massoi) Nats..

Habari za UN
17 Februari 2021

Habari za UN

Play Episode Listen Later Feb 17, 2021 12:10


Hii leo jaridani Flora Nducha anaanzia nchini India ambako mwalimu mmoja wa kiume ameshinda tuzo ya Mwalimu Bora Duniani kwa mwaka 2021 kwa mchango wake katika kutumia uwezo wake kuboresha elimu bila kujali kipato chake. Kisha anamulika utoaji chanjo dhidi ya Ebola huko Butembo jimboni Kivu Kaskazini nchini DRC kutokana na mlipuko wa Ebola. Habati ya tatu inatoka huko Sudan Kusini jimboni Jonglei ambako kuna hofu ya baa la njaa. Makala anabisha hodi nchini Tanzania kwa wakulima wa kilimo cha mjini jijini Dar es salaam. Usisahau na mashinani kunani? Basi ungana naye.

Business Drive
DR Congo To Vaccinate Against Ebola After Two Deaths

Business Drive

Play Episode Listen Later Feb 12, 2021 1:14


Officials in eastern Democratic Republic of Congo are gearing up to begin an Ebola vaccination campaign following the death of two people in North Kivu province.Eugene Nzanzu Syalita, the province’s health minister, told the BBC that they would start inoculating people in Masoya, a heath zone near Butembo. He did not specify when exactly this would be.He says 161 people in that area had been traced who had had contact with the first patient.Samples are being studied in the capital, Kinshasa, to assess whether the cases are a new strain of Ebola.

ONU Info
Ebola en RDC : les capacités locales ont permis de détecter un nouveau cas à Butembo

ONU Info

Play Episode Listen Later Feb 8, 2021 1:06


En République démocratique du Congo, un nouveau cas d'Ebola a été détecté dimanche à Butembo, au Nord-Kivu, où une précédente épidémie a pris fin en juin 2020.  Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il s’agirait de l’épouse d’un survivant du virus Ebola de l’épidémie antérieure. Le séquençage du génome est en cours à Kinshasa.

Dead Rabbit Radio
The Classics EP 20 - Tarrare - The Man Who Ate Everything

Dead Rabbit Radio

Play Episode Listen Later Oct 19, 2020 37:03


Today we visit India to explore a temple full of riches, make a quick stop to the Congo where Ebola is ready to take it’s first swing at a major city, then we explore the life and dines of Tarrare the insatiable eater.   In 2011, millions of dollars of treasure was found behind 5 doors in Padmanabhaswamy Temple. But a sixth door remains unopened. Is it true that a curse may lie in the chamber beyond?   Then we go to the city of Butembo in the Congo. A major city with over 1,000,000 residents. But unlike most cities in the world, this one is facing the creeping threat of a full blown Ebola outbreak.   And finally, we meet Tarrare. Hungry beyond all imagination, cursed with lifelong diarrhea, and a body that inflates like a balloon after feeding. It’s no wonder France thought this guy would make the perfect spy!   Patreon  https://www.patreon.com/user?u=18482113   MERCH STORE!!! https://www.redbubble.com/people/deadrabbitradio/works/35749420-dead-rabbit-radio?asc=u   Links: Padmanabhaswamy Temple https://en.wikipedia.org/wiki/Padmanabhaswamy_Temple Padmanabhaswamy Temple ‘Vault B’: facts about the scary, inaccessible chamber https://timesofindia.indiatimes.com/travel/destinations/padmanabhaswamy-temple-vault-b-facts-about-the-scary-inaccessible-chamber/as60389479.cms Ebola spreads to major Congo city as vaccines a concern https://www.apnews.com/86fd89fa73594ed0aa098c6c5a063300 The impact of traditional and religious practices on the spread of Ebola in West Africa: time for a strategic shift https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4709130/ How the Fight Against Ebola Tested a Culture’s Traditions https://news.nationalgeographic.com/2015/01/150130-ebola-virus-outbreak-epidemic-sierra-leone-funerals/ Ebola https://en.wikipedia.org/wiki/Ebola_virus_disease#Signs_and_symptoms That Ebola Vaccine Is Related To Rabies. Is It Safe? https://www.forbes.com/sites/jvchamary/2015/08/04/ebola-vaccine/#5e0178aa672d Tarrare https://en.wikipedia.org/wiki/Tarrare TARRARE: THE MAN WHO ATE A TODDLER? https://www.cvltnation.com/tarrare-man-ate-toddler/   Listen to the daily podcast anywhere you listen to podcasts! ------------------------------------------------ Logo Art By Ash Black Opening Song: "Atlantis Attacks" Closing Song: "Bella Royale" Music By Dr. Huxxxtable Rabbitron 3000 created by Eerbud Thanks to Chris K, Founder Of The Golden Rabbit Brigade Dead Rabbit Archivist Some Weirdo On Twitter AKA Jack   http://www.DeadRabbit.com Email: DeadRabbitRadio@gmail.com Twitter: @DeadRabbitRadio Facebook: www.Facebook.com/DeadRabbitRadio   Paranormal, Conspiracy, and True Crime news as it happens! Jason Carpenter breaks the stories they'll be talking about tomorrow, assuming the world doesn't end today. All Contents Of This Podcast Copyright Jason Carpenter 2018 - 2020

Le club RFI
Le club RFI - Le Club RFI Butembo: Covid-19, campagne de sensibilisation pour des sourds-muets

Le club RFI

Play Episode Listen Later Oct 2, 2020 19:30


Le Club RFI Butembo en République Démocratique du Congo a mené une campagne de sensibilisation dans deux écoles pour informer et expliquer aux sourds-muets les précautions à prendre face au coronavirus. Avec la participation de : Lucie Mugherwa Kambale Makelélé Kizito et George Kisando.Invité/cousin du Club : Mapson, poète, écrivain, slameur.Musique : Elikana Karan «Coronavirus».Réalisation : Cécile Bonici.

ONU Info
RDC : l'UNICEF réhabilite les latrines de deux écoles pour sourds-muets à Butembo

ONU Info

Play Episode Listen Later Aug 13, 2020 1:16


Environ 818 millions d’enfants à travers le monde ne disposent pas d’installations d’hygiène et d’assainissement, y compris pour le lavage des mains dans leur école, ce qui les expose à un risque supérieur de contracter la Covid-19 et d’autres maladies contagieuses.

ONU Info

Au menu :     António Guterres appelle à réinventer la mobilité humaine, suite à la crise engendrée par la COVID-19  L’UNICEF a remis plus de 15.000 masques et 10.000 livrets pour faire au coronavirus à Butembo en RDC Face aux manifestations après la mort de George Floyd : l’ONU appelle à la retenue et à investir dans la cohésion sociale

Le club RFI
Le club RFI - Le Club RFI Butembo (RDC) a fêté son deuxième anniversaire

Le club RFI

Play Episode Listen Later Feb 20, 2020 19:30


Le Club situé dans la province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo a célébré son deuxième anniversaire. Kizito Makélélé, président du club parle des deux ans du club et les réalisations de ces derniers mois. C’était aussi l’occasion de fêter le prix remporté par des membres du club au Festival international du cinéma numérique (FICNC) à Cotonou, au Bénin, pour le film Hulaï. L’invité / la cousine : Lucie Kasoki Mugherwa, une jeune agronomeMusique : Je suis Béni de Moise Wahemukire Wahems Réalisation : Cécile Bonici La bande annonce du film Hulai :

Economie et développement
Mali : Le tourisme en berne / Carole Malembe, la caféicultrice modèle au Nord-Kivu

Economie et développement

Play Episode Listen Later Oct 31, 2019 12:28


En 2006 un bulletin électronique du réseau de veille en tourisme positionnait déjà le Mali au 2ème rang des destinations en croissance, après la Chine et même devant le Brésil. Ce pur produit touristique, était prisé de partout dans le monde. Mais la rébellion Touareg et le terrorisme sont venus tout casser / Zoom sur une jeune cadre du Nord-Kivu devenue caféicultrice pour impacter les femmes.

Bureau Buitenland
Voor een beter Congo

Bureau Buitenland

Play Episode Listen Later Jul 18, 2019 24:30


De vrees dat de besmettelijke ziekte Ebola zich verder verspreidt is een feit. Een Congolese pastoor die op de bus van Butembo naar de miljoenenstad Goma stapte bleek besmet. Hij is inmiddels overleden. Terwijl dit virus een deel van het gigantische Centraal-Afrikaanse land in haar greep houdt, kampt de rest van Congo met hele andere problemen. Congo-kenner Marianne Moor van vredesbeweging PAX bemiddelt bij conflicten in Congo. Ook schrijver en politiek analist Alphonse Muambi reist regelmatig af naar het land met als doel er verandering te brengen. Ze zijn nu allebei even in Nederland voor ze zaterdag weer op het vliegtuig stappen.

Bureau Buitenland fragmenten
Voor een beter Congo

Bureau Buitenland fragmenten

Play Episode Listen Later Jul 18, 2019 24:14


De vrees dat de besmettelijke ziekte Ebola zich verder verspreidt is een feit. Een Congolese pastoor die op de bus van Butembo naar de miljoenenstad Goma stapte bleek besmet. Hij is inmiddels overleden. Terwijl dit virus een deel van het gigantische Centraal-Afrikaanse land in haar greep houdt, kampt de rest van Congo met hele andere problemen. Congo-kenner Marianne Moor van vredesbeweging PAX bemiddelt bij conflicten in Congo. Ook schrijver en politiek analist Alphonse Muambi reist regelmatig af naar het land met als doel er verandering te brengen. Ze zijn nu allebei even in Nederland voor ze zaterdag weer op het vliegtuig stappen.

Wimbi la Siasa
Wimbi la Siasa - Tume ya Uchaguzi yahairisha Uchaguzi katika baadhi ya maeneo, Mashariki mwa DRC

Wimbi la Siasa

Play Episode Listen Later Dec 28, 2018 9:57


Hatimaye, Uchaguzi Mkuu wa DRC utafanyika siku ya Jumapili, lakini Tume ya Uchaguzi imeahirisha zoezi hilo katika maeneo ya Butembo, Beni na Yumbi kwa sababu za kiusalama na maambukizi ya ugonjwa hatari wa Ebola.

ebola drc beni katika tume baadhi butembo mashariki uchaguzi jumapili uchaguzi mkuu hatimaye
Dead Rabbit Radio
EP 120 - Tarrare: The Man Who Ate Everything

Dead Rabbit Radio

Play Episode Listen Later Dec 9, 2018 32:36


Today we visit India to explore a temple full of riches, make a quick stop to the Congo where Ebola is ready to take it’s first swing at a major city, then we explore the life and dines of Tarrare the insatiable eater. In 2011, millions of dollars of treasure was found behind 5 doors in Padmanabhaswamy Temple. But a sixth door remains unopened. Is it true that a curse may lie in the chamber beyond? Then we go to the city of Butembo in the Congo. A major city with over 1,000,000 residents. But unlike most cities in the world, this one is facing the creeping threat of a full blown Ebola outbreak. And finally, we meet Tarrare. Hungry beyond all imagination, cursed with lifelong diarrhea, and a body that inflates like a balloon after feeding. It’s no wonder France thought this guy would make the perfect spy!   Padmanabhaswamy Temple https://en.wikipedia.org/wiki/Padmanabhaswamy_Temple   Padmanabhaswamy Temple ‘Vault B’: facts about the scary, inaccessible chamber https://timesofindia.indiatimes.com/travel/destinations/padmanabhaswamy-temple-vault-b-facts-about-the-scary-inaccessible-chamber/as60389479.cms   Ebola spreads to major Congo city as vaccines a concern https://www.apnews.com/86fd89fa73594ed0aa098c6c5a063300   The impact of traditional and religious practices on the spread of Ebola in West Africa: time for a strategic shift https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4709130/   How the Fight Against Ebola Tested a Culture’s Traditions https://news.nationalgeographic.com/2015/01/150130-ebola-virus-outbreak-epidemic-sierra-leone-funerals/   Ebola https://en.wikipedia.org/wiki/Ebola_virus_disease#Signs_and_symptoms   That Ebola Vaccine Is Related To Rabies. Is It Safe? https://www.forbes.com/sites/jvchamary/2015/08/04/ebola-vaccine/#5e0178aa672d   Tarrare https://en.wikipedia.org/wiki/Tarrare   TARRARE: THE MAN WHO ATE A TODDLER? https://www.cvltnation.com/tarrare-man-ate-toddler/   Listen to the daily podcast anywhere you listen to podcasts!   ------------------------------------------------   Logo Art By Ash Black   "As Above" Art By Grant Scott   Opening Song: "Atlantis Attacks" Closing Song: "Bella Royale" Music By Dr. Huxxxtable   http://www.DeadRabbit.com Email: DeadRabbitRadio@gmail.com Twitter: @JasonOCarpenter Facebook: www.Facebook.com/DeadRabbitRadio   Paranormal, Conspiracy, and True Crime news as it happens! Jason Carpenter breaks the stories they'll be talking about tomorrow, assuming the world doesn't end today.   All Contents Of This Podcast Copyright Jason Carpenter 2018