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durée : 00:03:07 - Le Regard culturel - par : Lucile Commeaux - Le nouveau film du cinéaste chinois Jia Zhang-Ke est un montage de films tournés sur vingt ans, recomposés autour d'une histoire d'amour trouée de documentaire : un film profondément mélancolique.
durée : 00:04:12 - Le cinéma en VO - Le cinéaste Jia Zhang Ke revisite ses archives et nous livre un film complètement hors-normes sur son grand sujet, la Chine contemporaine et sa transformation. Une grande fresque réalisée à partir de vingt ans de rushes entre documentaire et fiction.
durée : 00:27:46 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Critique ciné : avec "La Chambre d'à côté", Pedro Almodóvar explore la mort avec pudeur dans un univers plus américain. Jia Zhang-ke, dans "Les Feux sauvages", mélange ses films précédents, offrant des moments émouvants, mais avec un montage un peu décousu. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Murielle Joudet Critique de cinéma au Monde; Raphaëlle Pireyre Critique de cinéma, elle publie régulièrement des articles sur le site AOC
Cours audio MP3 de 51 minutes donné par Rabbanite Léa BENNAÏM.
Craft & Blabla : le podcast créatif et lifestyle🧵🎙ï¸
Rien ne va plus entre Lily et James. Remuer le passé n'est pas une bonne chose et l'amour a fait place a la rancœur. Vont-ils réussir à passer au dessus de ce terrible souvenir de jeunesse ? Merci à Dada dans le rôle de Caroline et à Edelyne dans le rôle d'Evelyne d'avoir prêté leurs voix pour cet épisode. Merci à Olivier dans le rôle de James, à Cédric dans le rôle de Basile et à Niko dans le rôle du parent adoptant. Les voix de la narratrice et de Lily sont interprétées par Hortense et Alice, vos hôtesses pour ce podcast. Les réseaux de Edelyne : Instagram Les réseaux de Niko : Instagram Les réseaux de Dada : Instagram Les réseaux de Cédric Instagram Les musique ont était créer grâce au site SUNO . Les sons viennent du site la sonotheque créer par Joseph Sardin Merci pour ces bruitages de qualité. Nous suivre
durée : 00:02:43 - Les feux de la colère s'embrasent en Béarn et en Bigorre
durée : 00:02:57 - Les feux de la colère agricole dans le centre ville de Laval
durée : 00:02:19 - Si j'osais - Réécoutez le si j'osais de ce mardi où il est question de la grogne de agriculteurs, de l'émission de la téléréalité, et du constat que les deux racontent la même histoire finalement.
En 2014, à l'occasion de l'édition des Rendez-vous de l'histoire sur "Les rebelles", Daniel Cordier (1920-2020) témoignait des trois vies rebelles qu'il a menées : celles du Français Libre, du marchand d'art et de l'historien de la Résistance. Engagé en juin 1940 dans les Forces Françaises Libres, Daniel Cordier est parachuté en France en 1942 et devient le secrétaire de Jean Moulin jusqu'à l'arrestation de ce dernier en 1943. Après la guerre, il se consacre à l'art contemporain et constitue une collection d'œuvres d'art. À partir de 1977, il s'est fait historien pour défendre la mémoire de Jean Moulin, puis auteur des récits autobiographiques Les Feux de Saint-Elme (Gallimard, 2014) et Alias Caracalla (Gallimard, 2009-2024). Modérateur : Paulin Ismard, historien spécialiste d'histoire antique, co-auteur de De l'Histoire à l'histoire, avec Daniel Cordier (Gallimard, 2013).Intervenant : Daniel CORDIER, historien, mémorialiste, ancien secrétaire de Jean Moulin, compagnon de la Libération (00:00) Générique(00:33) Présentation de Daniel Cordier par Paulin Ismard(02:10) Jeunesse : divorce des parents et militantisme royaliste(05:22) Le choc du discours de Pétain le 17 juin 1940 et le départ à Londres(26:10) La France libre en Angleterre et le parachutage retour en 1942(39:03) Mythe et réalité du nombre de résistants(49:01) Solitude devant les anciens camarades d'Action française et adoption d'un nouveau projet politique(54:47) Questions n°1 : différence entre l'expérience vécue et l'Histoire écrite(01:01:18) Question du public n°2 : l'impact de Jean Moulin sur la vie de Daniel Cordier(01:09:06) Question du public n°3 : vision d'une nouvelle FranceGrand entretien de Daniel Cordier, avec Paulin Ismard, issu de la dix-septième édition des Rendez-vous de l'histoire sur le thème "Les rebelles" en 2014.Voix du générique : Michel Hagnerelle (2006), Michaelle Jean (2016), Michelle Perrot (2002) https://rdv-histoire.com/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Élections communales : alliances et trahison : Schaerbeek, Rochefort, Wavre, Frameries Les feux de l'amour à Schaerbeek : la liste MR-Les Engagés a débauché un élu d'une autre liste, Saïd Köse Ubisoft : Grève dans le jeu vidéo Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...)
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durée : 00:58:29 - Les Nuits de France Culture - Peut-on être à la fois un grand chef et un grand businessman ? La réponse d'Alain Ducasse, le chef le plus étoilé du monde, au micro d'Isabelle Rabineau, en 1997, dans "Les Feux de la rampe". - invités : Alain Ducasse Chef cuisinier et homme d'affaires
durée : 00:20:49 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Les étés se suivent, et malheureusement se ressemblent. On a vu ces derniers jours des feux dévastateurs, toujours en cours d'ailleurs, dans l'ouest du Canada et dans le nord de la Californie. Pour l'instant, la France est plutôt épargnée par les feux de forêts, avec en mémoire ceux de l'été 2022.
durée : 00:20:49 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Les étés se suivent, et malheureusement se ressemblent. On a vu ces derniers jours des feux dévastateurs, toujours en cours d'ailleurs, dans l'ouest du Canada et dans le nord de la Californie. Pour l'instant, la France est plutôt épargnée par les feux de forêts, avec en mémoire ceux de l'été 2022.
Paracha Pin'has Bein Hametsarim « les Feux De L'amour Éternel » by Rav David SHOUSHANA
Calogero a composé la chanson "Les feux d'artifice" avec une idée simple de célébrer la vie et de se rappeler de sa fugacité. Mais parfois, la musique est rattrapée par la réalité. Suite aux tragiques événements de Nice le soir du 14 juillet 2016, les familles des victimes ont souhaité que le chanteur vienne l'interpréter pour un hommage. La chanson a alors pris une toute autre dimension…Pour Purecharts, Calogero raconte "Les feux d'artifice".
Alors que la guerre à Gaza fait toujours rage, l'autre front à la frontière entre le Liban et Israël menace de faire éclater une guerre régionale. Depuis le lendemain du 7 octobre 2023, des affrontements quotidiens ont lieu entre le mouvement libanais Hezbollah, allié de l'Iran, et Israël autour de la frontière. Matérialisée par une ligne bleue, cette frontière a été tracée par les Nations unies, qui assure une mission de maintien de la paix forte de plus de 10 000 casques bleus du monde entier. Si leur mandat ne leur permet pas d'intervenir, mais seulement de surveiller, ils se retrouvent pris en étau entre les feux croisés. RFI a pu suivre le contingent espagnol de cette Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), qui compte 670 soldats, lors d'une patrouille le long de cette frontière ultra-sensible. De notre envoyée spéciale Kfar Kila,La zone de surveillance de la Force intérimaire des Nations unies au Liban commence au sud du fleuve Litani. Nous embarquons à bord d'une patrouille dirigée par le lieutenant-colonel espagnol José Irisarri : « On va à Kfar Kila » indique-t-il. Direction : la ligne bleue, la frontière entre le Liban et Israël, au cœur des affrontements entre les combattants du Hezbollah et l'État hébreu. « Les patrouilles sont la seule manière d'empêcher une armée irrégulière de s'établir ouvertement dans la région, ce qui augmenterait le risque d'une guerre ouverte. »Un paysage dévasté par les bombardementsPar la fenêtre, nous apercevons une colonne de fumée provenant d'un bombardement israélien. « Ça, c'est la partie sud de Khiam, explique encore le lieutenant-colonel. Le risque principal, c'est qu'une bombe tombe à proximité de la patrouille en cas d'attaque. »Les Casques bleus nous emmènent plus loin le long de la frontière, à Kfar Kila. Les immeubles en ruines défilent. José Irisarri révèle que « ce village a été le plus attaqué par les Israéliens. Il n'y a plus personne ici ».À lire aussiÀ la frontière entre Israël et le Liban, la guerre qui s'annonce angoisse les habitantsSoudain, le premier véhicule blindé de la patrouille fait demi-tour : un ordre vient d'arriver, il faut se réfugier immédiatement dans la base la plus proche. Le lieutenant-colonel répond au talkie-walkie : « Mince, bien reçu. Niveau d'alerte 2. »Que se passe-t-il ? « En général, c'est à la demande de l'armée israélienne », nous informe le Casque bleu. Quelques minutes après notre départ, Kfar Kila sera de nouveau bombardée par l'armée israélienne, Tsahal.« Nous devons essayer d'éviter la guerre, mais on ne peut pas imposer la paix »De retour en lieux sûr, le chef de la base, le capitaine Alfonso Albar nous guide vers un point de surveillance : « Il y a de tout, des attaques aériennes, des attaques d'artillerie, des mortiers, le feu des mitrailleuses, il y a de tout. » Les Casques bleus sont les observateurs impuissants de cette guerre qui ne dit pas son nom. « Qu'est-ce qu'on peut faire ? demande le lieutenant-colonel Irisarri. Nous devons essayer d'éviter la guerre, mais on ne peut pas imposer la paix. »Malgré la présence de 10 000 casques bleus, cette zone frontalière est aujourd'hui une poudrière qui pourrait enflammer le Moyen-Orient.À lire aussi40 ans de présence onusienne au Sud Liban
Alors que la guerre à Gaza fait toujours rage, l'autre front à la frontière entre le Liban et Israël menace de faire éclater une guerre régionale. Depuis le lendemain du 7 octobre 2023, des affrontements quotidiens ont lieu entre le mouvement libanais Hezbollah, allié de l'Iran, et Israël autour de la frontière. Matérialisée par une ligne bleue, cette frontière a été tracée par les Nations unies, qui assure une mission de maintien de la paix forte de plus de 10 000 casques bleus du monde entier. Si leur mandat ne leur permet pas d'intervenir, mais seulement de surveiller, ils se retrouvent pris en étau entre les feux croisés. RFI a pu suivre le contingent espagnol de cette Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), qui compte 670 soldats, lors d'une patrouille le long de cette frontière ultra-sensible. De notre envoyée spéciale Kfar Kila,La zone de surveillance de la Force intérimaire des Nations unies au Liban commence au sud du fleuve Litani. Nous embarquons à bord d'une patrouille dirigée par le lieutenant-colonel espagnol José Irisarri : « On va à Kfar Kila » indique-t-il. Direction : la ligne bleue, la frontière entre le Liban et Israël, au cœur des affrontements entre les combattants du Hezbollah et l'État hébreu. « Les patrouilles sont la seule manière d'empêcher une armée irrégulière de s'établir ouvertement dans la région, ce qui augmenterait le risque d'une guerre ouverte. »Un paysage dévasté par les bombardementsPar la fenêtre, nous apercevons une colonne de fumée provenant d'un bombardement israélien. « Ça, c'est la partie sud de Khiam, explique encore le lieutenant-colonel. Le risque principal, c'est qu'une bombe tombe à proximité de la patrouille en cas d'attaque. »Les Casques bleus nous emmènent plus loin le long de la frontière, à Kfar Kila. Les immeubles en ruines défilent. José Irisarri révèle que « ce village a été le plus attaqué par les Israéliens. Il n'y a plus personne ici ».À lire aussiÀ la frontière entre Israël et le Liban, la guerre qui s'annonce angoisse les habitantsSoudain, le premier véhicule blindé de la patrouille fait demi-tour : un ordre vient d'arriver, il faut se réfugier immédiatement dans la base la plus proche. Le lieutenant-colonel répond au talkie-walkie : « Mince, bien reçu. Niveau d'alerte 2. »Que se passe-t-il ? « En général, c'est à la demande de l'armée israélienne », nous informe le Casque bleu. Quelques minutes après notre départ, Kfar Kila sera de nouveau bombardée par l'armée israélienne, Tsahal.« Nous devons essayer d'éviter la guerre, mais on ne peut pas imposer la paix »De retour en lieux sûr, le chef de la base, le capitaine Alfonso Albar nous guide vers un point de surveillance : « Il y a de tout, des attaques aériennes, des attaques d'artillerie, des mortiers, le feu des mitrailleuses, il y a de tout. » Les Casques bleus sont les observateurs impuissants de cette guerre qui ne dit pas son nom. « Qu'est-ce qu'on peut faire ? demande le lieutenant-colonel Irisarri. Nous devons essayer d'éviter la guerre, mais on ne peut pas imposer la paix. »Malgré la présence de 10 000 casques bleus, cette zone frontalière est aujourd'hui une poudrière qui pourrait enflammer le Moyen-Orient.À lire aussi40 ans de présence onusienne au Sud Liban
Ce qui a retenu l'attention de notre journaliste sur les marchés aujourd'hui.
C'est un conflit existentiel qui se déroule dans un pays meurtri par une décennie de guerre civile. Le Nord-Est de la Syrie et son administration autonome, créé il y a 10 ans, ciblé sans cesse par la Turquie. La Turquie qui accuse les Kurdes syriens de terrorisme… Et réplique par bombardements, occupations de territoires et embargo… Cette guerre opaque fait des dizaines de morts civils et militaires chaque année en Syrie. Et a de nombreuses conséquences sur des millions de Syriens, Kurdes et Arabes. «Nord-Est syrien : la vie sous les feux de l'armée turque», un Grand reportage de Théo Renaudon.
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière avec Philippe Caverivière du 14 juin 2024
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durée : 00:03:24 - Le Billet de Daniel Morin - par : Daniel Morin - La politique est un véritable feuilleton en ce moment. Daniel Morin nous le raconte à sa façon !
durée : 00:03:24 - Le Billet de Daniel Morin - par : Daniel Morin - La politique est un véritable feuilleton en ce moment. Daniel Morin nous le raconte à sa façon !
En 2023, le Canada a dû faire face à des feux de forêt d'une intensité exceptionnelle, attisés par une sécheresse extrême et des températures anormalement élevées. L'an dernier, 18 millions d'hectares sont ainsi partis en fumée.Mais, de ce point de vue, 2024 s'annonce déjà comme une année tout aussi difficile. En effet, de nouveaux incendies pourraient se déclarer très tôt. Leur déclenchement précoce pourrait être activé par les "feux zombies" qui se multiplient sur le territoire canadien.Malgré les chutes de neige abondantes et le froid glacial qui, durant l'hiver, règne sur une partie du pays, ces feux, restes d'anciens foyers, continuent de couver. Ils se comportent comme les zombies, qu'on croyait morts et qui reviennent pourtant à la vie.Malgré ces rudes conditions climatiques, les feux zombies continuent à s'alimenter grâce à la tourbe, qui recouvre une partie du nord du Canada. Il s'agit d'un sol organique, composé notamment de débris de végétaux. C'est donc un composé facilement inflammable. Nourri de ce sol particulier, le feu zombie couve dans la terre et peut repartir à tout instant.Un autre élément favorise encore l'entretien de ces feux : la neige. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, en effet, l'épaisse couche de neige qui recouvre ces contrées se comporte comme une couche isolante. Elle protège alors ces feux, qui continuent à brûler lentement.D'ordinaire, ces feux zombies donnent naissance à 5 ou 6 incendies d'hiver. Mais, cette année, le nombre de ces feux a explosé. On en compte ainsi plus de 100 dans la seule province de Colombie-Britannique.On dénombre aussi un nombre inhabituel de feux zombies actifs dans la province de l'Alberta. Ils auraient déclenché, au début de février, pas moins de 57 incendies.Activés par les effets du réchauffement climatique, ce type de feux devrait être beaucoup plus fréquent à l'avenir. Cachés dans la neige, ces feux zombies sont difficiles à repérer et à éteindre. Pour l'instant, en effet, seulement un petit nombre d'entre eux sont signalés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Je réponds de façon claire et directe à cette question en deux minutes ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:06:01 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Les feux de forêts se multiplient et chaque année se pose la question des moyens de lutte contre les incendies dont nous disposons. Sont-ils suffisants ? Bien que la protection civile soit une compétence nationale, comment l'UE s'organise t-elle pour apporter son soutien ? Décryptage.
L'univers des camions lourds est marqué par des innovations constantes et des améliorations pensées pour le confort et l'efficacité des conducteurs. Chez Excellence Peterbilt, Dany Lefebvre et Patrick Lacoste, spécialistes chevronnés en ventes et en solutions personnalisées, nous révèlent les dessous des célèbres camions Peterbilt. Ils mettent particulièrement en lumière le modèle 589, une version... The post Peterbilt 589 sous les feux de projecteurs avec Excellence Peterbilt appeared first on Truck Stop Québec.
Omar Sy, souvent présenté comme l'une des personnalités préférées des Français, est en Une du Nouvel Obs, et d'Aujourd'hui en France-Dimanche. Le héros du film Intouchables, et de la série Lupin, sort un livre d'entretiens intitulé Viens, on se parle. Est-il un « symbole » ? lui demande le Nouvel Obs. Il se présente comme « fils d'immigrés d'Afrique de l'Ouest, grandi en banlieue, noir et musulman ». « Si on combine tout ça », ajoute-t-il,« cela fait ce cocktail que vous appelez symbole et cela devient politique. (...) Ce sont les gens qui en font quelque chose de politique, je n'y peux rien ».Ce qui amène Aujourd'hui en France-Dimanche à faire ce commentaire : « Omar Sy sait ce qu'il veut dire et surtout ce qu'il ne veut pas dire. Parce que sa parole compte, mais qu'elle peut être retenue contre lui, star hexagonale désormais installée aux États-Unis, qui donne son avis sur la France, alors qu'il n'y vit plus beaucoup ». « Est-ce pour ne plus être sans cesse assimilé à une couleur de peau qu'il a établi sa famille aux États-Unis ? » interroge le Nouvel Obs. « C'est surtout lié à mon succès », répond-il. « Je voulais protéger mes enfants (...) voilà pourquoi les États-Unis sont devenus un endroit intéressant, pour les élever dans l'anonymat ».Aya NakamuraMême s'il se défend de faire de la politique, Omar Sy ne renonce pas pour autant à tout commentaire. C'est le cas lorsqu'il est interrogé sur Aya Nakamura, dont la possible participation à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris, a suscité des commentaires désobligeants de la part de l'extrême droite. « Je ne juge rien », assure Omar Sy.« Je fais le constat désolant qu'on en est là en France. Qu'en 2024 il y ait encore un débat sur une artiste comme Aya Nakamura, dont je salue le parcours et le grand talent. Mon optimisme est mis à rude épreuve ». Est-il inquiet de la montée de l'extrême droite en France ? « Je n'ai pas de commentaire à faire », répond l'acteur de 46 ans, « ce serait beaucoup trop long. On verra où en sera la France aux prochaines élections ».À lire aussiOmar Sy, un parcours hors du commun« Ressentiment »Dans Le Journal du Dimanche, Omar Sy est interpellé par la journaliste antillaise Christine Kelly, qui s'adresse à lui, et assure que le « racisme, elle connaît ». Mais elle ajoute : « La France donne, je crois, sa chance à chacun ». Et elle énumère les noms de personnalités connues et reconnues, qui ont beaucoup de succès en France, dont Aya Nakamura, se gardant bien toutefois d'évoquer les propos de l'extrême droite à son égard.Revenant à Omar Sy, Christine Kelly assène : « La France, ceux qui la critiquent sont souvent ceux qui ont réussi, comme s'ils fermaient la porte derrière eux, au lieu de montrer la voie ». « Le racisme d'aujourd'hui », assure aussi la journaliste, « c'est celui qui nuit réellement aux personnes dites "racisées", c'est celui qui consiste à installer des millions de personnes dans la victimisation ».Malgré toutes ses précautions pour éviter les sujets trop politiques, Omar Sy se retrouve donc sur le banc des accusés et se voit même suspecté par le JDD de « fournir à la jeunesse "racisée" un prétexte au ressentiment ». Grande-Bretagne, Canada, USA« La France donne sa chance à chacun », peut-on lire dans le JDD, la réalité serait toutefois plus complexe. C'est ce qu'il ressort d'une enquête réalisée par trois sociologues et intitulée : « La France, tu l'aimes mais tu la quittes. Enquête sur la diaspora française musulmane ». « On estime à près de 200 000 le nombre de musulmans expatriés », nous dit le Nouvel Obs, « et tout porte à croire qu'il serait en augmentation depuis 2015, à la suite des attentats et de leurs conséquences ».Qui sont-ils ? « Ils sont souvent nés ici », explique l'hebdomadaire, « ont presque tous la nationalité française, ils sont d'origines variées, mais surtout maghrébine (...) ils viennent de la France entière, pas seulement des banlieues. Certains ont des parents qui appartenaient déjà à la classe moyenne. Et beaucoup d'entre eux pouvaient y aspirer, ayant fait de très bonnes études. Mais ils ont fait un autre choix, celui de partir ». Beaucoup vivent désormais dans des pays anglophones, comme la Grande-Bretagne, le Canada et les États-Unis. Pourquoi ont-ils quitté leur pays ? « C'est souvent une goutte d'eau qui fait déborder le vase », apprend-on dans cette enquête. « Et le plus souvent, le déclic est professionnel. Il est produit par le sentiment de se heurter à un "plafond de verre", dans la progression au sein de l'entreprise. Parfois, c'est une simple opportunité : eux qui "avaient tout bien fait" ne trouvent pas de stage en France, mais on leur répond ailleurs, où ils découvrent une autre manière de vivre, puis trouvent un emploi à la hauteur de leur qualification ». Et le Nouvel Obs de conclure : « Qu'en est-il de tous ceux et toutes celles, musulmans français qui partagent cette quête respectable d'une vie digne et paisible (...) qui ont l'impression qu'elle est impossible à vivre ici, et qui n'ont pas les moyens de partir ? »À lire aussiFrance: SOS Racisme manifeste son soutien à Aya Nakamura sous les fenêtres du RN
durée : 00:58:29 - Les Nuits de France Culture - Peut-on être à la fois un grand chef et un grand businessman ? La réponse d'Alain Ducasse, le chef le plus étoilé du monde, au micro d'Isabelle Rabineau, en 1997, dans "Les Feux de la rampe". - invités : Alain Ducasse Chef cuisinier et homme d'affaires
durée : 00:34:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Dans la nouvelle de Julio Cortazar que vous allez entendre, ce n'est pas une mais deux histoires qui nous sont comptées par André Dussolier. Combat de gladiateurs et femme trompée. Ces deux histoires ne semblent rien avoir en commun. Mais au fur et à mesure, plusieurs thématiques se font écho.
Durant cette période de saison sèche, la lutte contre les feux de brousse est toujours un grand défi à Bangui, notamment dans plusieurs secteurs situés à l'est de la capitale. Les flammes ont déjà détruit plusieurs maisons, des greniers, et dévasté plusieurs hectares de champs. La plupart de ces feux sont provoqués par des chasseurs et c'est une source de conflits entre chasseurs et agriculteurs.
Chaque matin, l'équipe répond à une question existentielle avec un expert. Retrouvez Bruno sur Fun Radio avec Bruno Guillon, Christina, Pino, Karina, et Maurine sur funradio.fr et sur l'application Fun Radio.
durée : 00:02:15 - Le monde est à nous - Qu'importent les canicules, qu'importent les incendies, la Grèce n'a jamais vu autant de touristes. 32,7 millions de visiteurs étrangers l'an dernier selon des chiffres provisoires publiés par la banque de Grèce. C'est un record.
En janvier 2020, environ 800.000 habitants de Paris et de l'Île-de-France utilisaient le chauffage au bois. Environ un tiers d'entre eux le faisaient par agrément, une moitié y voyant plutôt un chauffage d'appoint.En effet, après avoir été interdits en 2013, les feux de cheminée, dans la capitale et la région parisienne, ont de nouveau été autorisés à partir de décembre 2015.Mais il faut pour cela posséder un certain type de cheminée. En effet, on ne peut faire de feu que dans une cheminée à foyer ouvert, qui n'est fermé par aucune vitre et possède un conduit pour évacuer les fumées.À condition de respecter certaines conditionsLes Parisiens et les Franciliens doivent toutefois respecter d'autres conditions pour pouvoir allumer un feu dans leur cheminée. S'ils vivent dans un immeuble, ils doivent d'abord vérifier que le règlement de la copropriété leur permet bien d'utiliser leur cheminée.Par ailleurs, il faut faire ramoner la cheminée conformément aux règles édictées par la préfecture ou la mairie concernées.Ensuite, ils ne doivent faire dans leur cheminée que des feux d'agrément, qui peuvent faire office de chauffage d'appoint. S'ils veulent faire de ces feux de cheminée un mode de chauffage principal, ils doivent alors la doter d'un insert, qui la transforme en foyer fermé.Ces cheminées en foyer fermé doivent également respecter des normes précises en matière de pollution. En effet, les feux de cheminée entraînent l'émission d'importantes quantités de particules fines dans l'atmosphère. C'est d'ailleurs l'une des raisons principales ayant motivé leur interdiction en 2013.Aussi ces cheminées munies d'inserts doivent-elles répondre au label Flamme verte, élaboré en collaboration avec l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME).Cette certification atteste que la cheminée utilisée a un bon rendement énergétique et que ses émissions polluantes sont limitées. Elles le sont d'ailleurs d'autant plus que ce label doit être accompagné de l'attribution du niveau 5 étoiles, sur un total de 7 que compte ce classement.Ces dispositions peuvent être légèrement modifiées, selon qu'il s'agit de Paris même ou de certaines communes de l'Île-de-France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En janvier 2020, environ 800.000 habitants de Paris et de l'Île-de-France utilisaient le chauffage au bois. Environ un tiers d'entre eux le faisaient par agrément, une moitié y voyant plutôt un chauffage d'appoint. En effet, après avoir été interdits en 2013, les feux de cheminée, dans la capitale et la région parisienne, ont de nouveau été autorisés à partir de décembre 2015. Mais il faut pour cela posséder un certain type de cheminée. En effet, on ne peut faire de feu que dans une cheminée à foyer ouvert, qui n'est fermé par aucune vitre et possède un conduit pour évacuer les fumées. À condition de respecter certaines conditions Les Parisiens et les Franciliens doivent toutefois respecter d'autres conditions pour pouvoir allumer un feu dans leur cheminée. S'ils vivent dans un immeuble, ils doivent d'abord vérifier que le règlement de la copropriété leur permet bien d'utiliser leur cheminée. Par ailleurs, il faut faire ramoner la cheminée conformément aux règles édictées par la préfecture ou la mairie concernées. Ensuite, ils ne doivent faire dans leur cheminée que des feux d'agrément, qui peuvent faire office de chauffage d'appoint. S'ils veulent faire de ces feux de cheminée un mode de chauffage principal, ils doivent alors la doter d'un insert, qui la transforme en foyer fermé. Ces cheminées en foyer fermé doivent également respecter des normes précises en matière de pollution. En effet, les feux de cheminée entraînent l'émission d'importantes quantités de particules fines dans l'atmosphère. C'est d'ailleurs l'une des raisons principales ayant motivé leur interdiction en 2013. Aussi ces cheminées munies d'inserts doivent-elles répondre au label Flamme verte, élaboré en collaboration avec l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME). Cette certification atteste que la cheminée utilisée a un bon rendement énergétique et que ses émissions polluantes sont limitées. Elles le sont d'ailleurs d'autant plus que ce label doit être accompagné de l'attribution du niveau 5 étoiles, sur un total de 7 que compte ce classement. Ces dispositions peuvent être légèrement modifiées, selon qu'il s'agit de Paris même ou de certaines communes de l'Île-de-France. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Au Canada, la résilience des habitants meurtris par les feux de forêtLe Canada a subi en 2023 la pire saison des feux de son histoire, avec 18,4 millions d'hectares brûlés. Dans l'ouest du pays, dans la ville de West-Kelowna située au bord du lac Okanagan, les habitants ont été particulièrement touchés. Des centaines de bâtiments ont été détruits ou endommagés dans la vallée. Après une telle catastrophe, vouée à se reproduire, les habitants tentent de panser leurs blessures et de trouver des solutions.Un Grand reportage de Léopold Picot qui s'entretient avec Patrick Adam. La forêt québécoise après les grands incendies de cet été« Ici dans le rang 8, on a vraiment eu peur. J'étais très inquiète car j'avais peur pour la sécurité de mes pompiers… On a réussi à sortir notre camion. Il était temps qu'ils sortent de là. ». Doris Drolet, la chef pompier du village de Normetal cerné par les flammes en juin 2023, n'est pas près d'oublier son combat contre cet incendie qui a duré plusieurs semaines... Jamais en 100 ans, la forêt aménagée du Québec n'avait subi un pareil désastre. Le manque d'humidité dû à des températures élevées au printemps, conjugué à la foudre ont provoqué d'énormes incendies... Depuis, c'est la course contre la montre pour aller couper le bois brûlé avant que les insectes ne le ravagent. Et les chercheurs tentent de comprendre ce qui va pouvoir repousser désormais.Un Grand reportage de Pascale Guéricolas qui s'entretient avec Patrick Adam.
Le Canada a subi en 2023 la pire saison des feux de son histoire, avec 18,4 millions d'hectares brûlés. Dans l'ouest du pays, dans la ville de West-Kelowna située au bord du lac Okanagan, les habitants ont été particulièrement touchés. Des centaines de bâtiments ont été détruits ou endommagés dans la vallée. Après une telle catastrophe, vouée à se reproduire, les habitants tentent de panser leurs blessures et de trouver des solutions. De notre correspondant à West-Kelowna,À quatre heures de route depuis Vancouver, voici West-Kelowna, dans la région de l'Okanagan. Des arbres brûlés, piliers noirs et sinistres, accueillent le visiteur. Juste à l'entrée de la ville, des murs sans toit se dressent, des habitations détruites, des carcasses fondues. Un terrain attire l'œil, complètement rasé, comme s'il n'avait jamais été construit. C'est ici que Tiffany Genge, une mère au foyer de 41 ans, avait sa maison, avec son mari et ses deux enfants.Trois mois après l'incendie, relogée à une dizaine de minutes en voiture, Tiffany panse encore ses blessures. Dans son immense salon, elle raconte : « J'ai attendu le dernier moment quand ils nous ont dit " vous devez partir maintenant ". J'ai dit aux enfants : "OK, on y va. Retournez dans vos chambres, choisissez un jouet dont vous ne pouvez absolument pas vous passer ". »Moins d'une heure après leur départ de la maison, le système de sécurité relié à son smartphone lui indique que la maison surchauffe, puis perd la connexion. « C'est à ce moment-là que j'ai réalisé que la maison avait disparu », se souvient Tiffany.Aujourd'hui, plus que ses affaires, ce sont les souvenirs qui lui manquent. Relogée dans une grande maison, un ancien Airbnb réquisitionné par la ville, elle s'y sent comme étrangère : « C'est ce sentiment de se sentir chez moi qui me manque. En tant que mère, c'est comme un nid, n'est-ce pas ? Et donc j'y pense parfois… Ceci est une maison temporaire, et nous l'avons rendue aussi confortable et accueillante que possible, mais c'est là-bas que mes enfants ont appris à ramper, c'est là-bas qu'ils ont appris à marcher, qu'ils ont dit leur premier mot ». Les souvenirs qui apparaissent sur Facebook et sur son téléphone la prennent régulièrement aux tripes et lui rappellent ce qu'elle a perdu, confie-t-elle.Quelques jours seulement après le drame d'août 2023, l'assurance a pris le relais. Tiffany peut désormais penser à l'après : pas question de quitter sa région, renommée « Smokanagan », un jeu de mot entre l'Okanagan et « smoke », « fumée » en anglais. Ils ont été parmi les premiers à obtenir le permis de démolir la maison en ruines, et l'autorisation de commencer les travaux au printemps 2024. « C'est la partie la plus excitante de tout cela. Le fait de ne plus voir tout en noir, c'est excitant pour moi et pour les enfants parce qu'ils se disent : « Oh, on va avoir de nouveaux trucs !!! », s'esclaffe Tiffany.Une saison exceptionnelleWest-Kelowna est habituée aux feux de forêts. Mais celui du mois d'août a bien failli emporter toute la municipalité, et la ville située en face, Kelowna. Pour la première fois, les flammes ont traversé le lac Okanagan, et ravagé plus de 200 habitations sur les deux rives.Depuis l'école de Mount Boucherie, Paige, 15 ans, piercing au nez, sourire aux lèvres, voyait même encore les fumerolles en allant en cours début septembre : « On en parlait plus à la rentrée, on se disait quelle maison avait brûlé, ou pas. Mais les incendies sont devenus une chose tellement normale à West-Kelowna, que nous n'en avons plus vraiment reparlé ».La plupart des amis de Paige ont été évacués cet été, quand les flammes sont arrivées. « Nous prenions des nouvelles les uns des autres tous les jours (...) et j'essayais de les soutenir avec des phrases un peu banales, comme (...) "ce ne sont que des objets, au moins on a perdu personne, n'est-ce pas ?" », raconte Paige.La jeune fille admet que la crise climatique la préoccupe beaucoup encore plus depuis que les phénomènes météorologiques locaux changent : moins de neige l'hiver en Okanagan, et des incendies tous les étés.Toute la région de l'Okanagan a subi de plein fouet cette saison estivale catastrophique : de la fumée, partout, tout le temps. Les flammes qui se rapprochent des maisons, qui réveillent pendant la nuit et qui paralysent le cours normal des choses. Assise dans un café à quelques kilomètres de West-Kelowna, Mélanie confie avoir perdu beaucoup d'argent cet été : «Je suis peintre en bâtiment et j'avais des travaux à l'extérieur que je fais normalement en été : ils ont tous été annulés. Personne n'était intéressé, et je ne leur en veux pas. Moi-même, ça ne m'intéressait pas d'être à l'extérieur, c'était déjà assez difficile de respirer pour se déplacer et faire ses tâches quotidiennes. »La travailleuse estime avoir perdu 15 000 dollars de bénéfices, le temps de la saison des feux. Mélanie est loin d'être un cas isolé : de nombreux secteurs subissent les conséquences des feux, dont le tourisme, évidemment.Le tourisme frappé de plein fouetAu centre d'accueil des visiteurs de West-Kelowna, désert, il y a un musée consacré à la foresterie, un thème au cœur de l'identité de la ville. Pour le secteur touristique, les pertes économiques sont énormes. Jeremiah Rider est le directeur de l'Office de tourisme de West-Kelowna : « Nous avons constaté une baisse de fréquentation de 90 % ici. Dans l'Okanagan, nous en sommes au point où nous sommes presque excités lorsqu'il n'y a pas d'incendie. »Le professionnel du tourisme rappelle que les feux ne touchent pas que le tourisme : ils pèsent aussisur le marché du logement, déjà très tendu dans l'Okanagan, en réduisant le nombre de maisons disponibles. Pour se donner du courage, Jeremiah pense à la communauté de West-Kelowna… Cet été, elle a fait preuve de résilience et de solidarité. Le directeur du musée montre fièrement une immense caisse en bois, posée devant l'accueil visiteurs et remplie de boîtes de conserves, de pâtes, et autres aliments essentiels. « C'est une boîte à dons pour la Banque alimentaire. Nous avons récolté près de 1 300 dollars en dons en espèces, sans compter la nourriture. »Une radio locale a même récolté près de 15 000 dollars de dons pour la Banque alimentaire et différentes collectes de fonds étaient en cours début novembre 2023. « Les gens se mobilisent pour aider les personnes touchées, et pour récompenser les pompiers, car c'est un travail énorme qu'ils ont eu, en particulier, le chef des pompiers Brolund, et le travail qu'il a dû faire pour maintenir la communauté en vie, pour que tout le monde reste positif et que tout le monde soit en sécurité », ajoute Jeremiah, admiratif.Des pompiers déterminésLa caserne des pompiers de Jason Brolund surplombe, sur une colline, la ville de West-Kelowna. Le chef des pompiers se dirige vers le garage immense et les camions rutilants, mais s'arrête en chemin, téléphone à la main pour montrer une image d'un immense panache de fumée : « Cette photo a été prise d'ici. C'est le jour où l'incendie a éclaté. C'était le 16 août. Aujourd'hui, c'est évidemment très différent, car nous sommes passés soudainement à l'automne ici. »Jason Brolund a été sur tous les fronts, coordonnant les centaines d'hommes mobilisés sur le terrain, dormant peu, craquant même parfois en direct à la télévision, en larmes. Tout l'été, sa caserne des pompiers est devenue sa deuxième maison. « Pour moi et la centaine de pompiers de mon département, nous continuions à venir tous les jours parce que c'est notre communauté. Nous vivons ici. Nos familles vivent ici. Nos parents vivent ici. Nous sommes allés à l'école ici. Nos professeurs habitent au coin de la rue… Nous voulons protéger cette communauté et lui montrer que nous sommes là pour elle. C'est ce qui nous a permis de rester motivés. »En septembre 2023, Jason Brolund a été invité à l'ONU par le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, pour parler de son expérience de terrain. Résoudre le dérèglement climatique, ce n'est pas de son ressort. Lui parle de ce qu'il voit dans sa région natale : plus de feux, plus forts, plus difficiles à gérer avec des étés plus arides. Et il y a des leçons à tirer de cette saison. « Si la première ligne de défense est laissée aux pompiers, il est bien trop tard. Nous ne pouvons pas mettre en place des services d'incendies suffisamment importants pour arriver à arrêter des feux de cette taille, avant qu'ils ne brûlent des maisons. Il faut investir en amont, comme avec FireSmart par exemple », assène le chef des pompiers.Apprendre les bons gestesPour atténuer ces feux de forêt, il y a une première solution : sensibiliser la population. L'initiative dont parle Jason Brolund, « FireSmart » ou Intelli-Feu en québécois, est un programme gouvernemental pour nettoyer les jardins et réduire le risque qu'ils s'enflamment.Direction le nord de West-Kelowna, à une centaine de kilomètres, où le même feu a dévasté plusieurs zones urbaines. Évacué cet été, un café posé au bord de la route, en bordure de forêt, se remet tout juste du désastre. Dan Stevens, un géant au grand sourire et à la verve passionnée, est déjà en train de commander sa boisson chaude. Il coordonne la sensibilisation pour FireSmart en Colombie-Britannique, et travaille aussi pour la Société des Services d'Urgences pour les Premières Nations de Colombie-Britannique.Dan Stevens était à Kelowna au moment où l'incendie a commencé à se propager. Il est donc rentré chez lui pour appliquer les principes de prévention des incendies de FireSmart à sa propre maison : « J'ai enlevé une partie de la végétation autour de ma maison, créé une zone intermédiaire autour de mon bâtiment, afin qu'il n'y ait pas de végétation inflammable. J'ai éloigné certains de mes meubles de jardin de la maison et de ma terrasse, juste au cas où des braises ou des tisons arriveraient. Car le vent peut souffler des tisons jusqu'à deux kilomètres aux alentours et cela peut déclencher des incendies lorsqu'ils se déposent sur des combustibles extérieurs ».Impossible de connaître le nombre de personnes qui utilisent le programme FireSmart, lancé par le gouvernement, il y a plus de 30 ans. Mais pour Dan, il est vital que ses principes soient connus et appliqués par tous. « Nous essayons d'atteindre toutes les communautés parce que 'l'enjeu n'est pas de savoir si le feu de forêt va arriver, mais quand il va arriver, et nous devons être préparés pour cela », rappelle-t-il, un regard inquiet par la fenêtre.Adapter les forêts mitoyennesLa deuxième solution, complémentaire de FireSmart, est de mieux entretenir les forêts, car de nombreux terrains forestiers appartiennent à des entreprises privées, situés parfois à quelques mètres seulement des habitations.Si ces parcelles ne sont pas entretenues, que du combustible est disponible au sol, elles risquent de s'enflammer encore plus vite. Coulter Roberts fait partie d'une entreprise de gestion forestière, Ntytix, qui s'inspire des anciennes pratiques des peuples autochtones du pays pour réduire l'intensité des feux aux abords des maisons.Casquette de son entreprise vissée sur la tête, le jeune homme a donné rendez-vous dans une forêt traitée par Ntytix et située sur les hauteurs de Kelowna… Elle a brûlé en 2021, sans atteindre les maisons. « L'objectif d'un projet comme celui-ci est de réduire les combustibles au sol qui vont porter le feu jusqu'à la couronne des arbres et provoquer un incendie plus intense », explique Robert Coulter en déambulant dans la forêt, le nez en l'air.Dans les bois proches des maisons, un grand nombre de branches d'arbres ont été élaguées jusqu'à trois mètres de hauteur. Les combustibles au sol ont été empilés et brûlés, un projet réalisé à la main par des équipes, avec des tronçonneuses et des scies d'élagage.Un projet comme celui de Ntytix coûte 8 000 dollars, pour 45 hectares de forêt traités, sans compter le coût en main-d'œuvre, qui rend impossible le traitement de toutes les forêts du Canada. « Il n'est pas réaliste d'arrêter tous les feux avec l'un de ces traitements. Ce n'est pas le but du projet. Il s'agit surtout de réduire l'intensité d'un incendie s'il se produit », rappelle Robert Coulter.Après une saison catastrophique, West-Kelowna se relève doucement de son traumatisme et cherche des solutions. Car les mois sont comptés : des feux brûlent encore sous la neige, et dès mars 2024, ils ressortiront, d'un bout à l'autre du Canada. L'arrivée du phénomène El Niño, annoncée par les scientifiques, pourrait aggraver la prochaine saison.
À Val-d'Or, la forêt près de l'usine à bois témoigne de la survie des arbres post-incendie, mais la relève forestière est menacée, posant un défi crucial. Discussion culture et société avec Jean-François BarilPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Jonas Schneiter est entouré pour cette émission de Stéphanie Mérillat, Gabriel Bender, Coline de Senarclens et de lʹhumoriste Benjamin Décosterd. En deuxième partie d'émission, les beaux parleurs accueillent Joseph Gorgoni.
Dr Amelie Jeanneau, chercheuse à Adelaide University nous parle de ses recherches sur la prévention des incendies de forêts en Australie.
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 12 octobre 2023 avec Philippe Caverivière.
Laurent Baffie a eu quelques soucis avec les feux d'artifice pendant son enfance... Tous les samedis et dimanches, retrouvez 3 archives des meilleurs moments des Grosses Têtes de Laurent Ruquier.
L'été 2023 a été marqué par les feux de forêt au Québec. Des incendies qui ont eu des répercussions chez nous bien sûr, mais aussi plus au sud, aux États-Unis. En date du mois d'août 2023, la superficie totale touchée par les feux, combinée avec ceux à l'ouest du pays dépassait les 15 millions d'hectares , soit une superficie plus grande que la Grèce. Du jamais vu, que les chercheurs attribuent aux changements climatiques. Une équipe composée d'un Québécois vient de publier leur analyse de ce phénomène qui va inexorablement empirer, et provoquer un dangereux cercle vicieux. Avec Véronique Morin et Charles Trahan Une production QUB Radio Septembre 2023Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
À Calgary, à l'ouest du Canada, le constructeur aéronautique De Havilland reprend le flambeau de Bombardier pour relancer le programme Canadair, ces avions citernes qui permettent d'éteindre des incendies en y larguant de l'eau. En plus de la réparation des anciens avions, le constructeur se prépare à lancer la production d'un nouveau modèle, le DHC-515 De notre envoyé spécial à Calgary,Le bâtiment est discret, non loin de l'aéroport international, dans la zone industrielle de Calgary, une ville de la province canadienne de l'Alberta. À l'intérieur, des couloirs et des portes entrouvertes sur des bureaux : on y aperçoit quelques ingénieurs qui travaillent sur des schémas en noir et blanc complexes de moteurs et d'avions.D'ici à quelques mois, cet immeuble du constructeur aéronautique canadien De Havilland va connaître un regain d'activité. Des centaines de travailleurs viendront participer et veiller à la production du tout nouveau Canadair, le DHC-515. Le Canadair, c'est un modèle d'avion citerne, le plus célèbre du genre, capable de recharger ses cuves de 6 100 litres en 15 secondes et sans se poser, en effleurant à 160 km/h un plan d'eau. L'eau jetée est souvent d'une couleur rouge, un colorant naturel pour pouvoir déterminer du ciel les zones déjà arrosées.Un avion flambant neufLe premier avion citerne sera produit plus de dix ans après le dernier DHC-415, en 2015. Faute de commande, le programme de production avait été arrêté par Bombardier, mais avec le dérèglement climatique, les feux de forêt et le rachat du projet en 2016 par De Havilland, tout a été relancé. Les clients sont plutôt situés en Europe. Une grande partie des pièces du DHC-515 sont produites à Victoria, dans la province limitrophe de la Colombie-Britannique. Elles seront ensuite assemblées dès la fin d'année prochaine dans un immense hangar blanc, adjacent au bâtiment De Havilland de Calgary. La visite guidée est assurée par Gerry Kelly, vice-président en charge de la production, qui ne peut être cité dans les médias. Le hangar est divisé en deux zones : à droite, les ailes de l'avion seront assemblées à la main, soutenues par d'immenses grues et structures déjà présentes en ce milieu d'année 2023. Des couches de métal composeront un mille-feuille rigide et léger, pour assurer la résistance des ailes, même lorsqu'elles seront très sollicitées, lors des manœuvres des pilotes au-dessus des brasiers. L'espace de gauche est consacré au fuselage, et le tout sera ensuite assemblé dans la foulée, « comme des Legos », s'amuse un responsable sur place.De l'extérieur, les différences avec le DHC-415 seront minimes. C'est à l'intérieur, pour les pilotes, que tout change. « Les principales améliorations se concentrent principalement sur le cockpit, avec un nouveau système électronique [...], sur un air climatisé performant, une grosse demande des clients, et sur des revêtements anti-corrosion plus efficaces », décrit Jean-Philippe Côté, vice-président du groupe De Havilland.Dans le hangar, une grande grille d'évacuation permettra de tester en direct le largage des eaux contenues dans les cuves de 6 100 litres, la même capacité que le DHC-415.Réparer de vieux coucousL'un des gros avantages de relancer la production d'un nouveau Canadair, c'est que les 160 actuellement en vol dans le monde, certains depuis plus de 50 ans, pourront profiter de ses pièces détachées. « On en parle souvent avec nos clients. Grâce à la remise en route de toute la chaîne de production du DHC-515, on pourra prolonger la durée de vie de nos appareils, c'est quelque chose auquel on tient beaucoup », affirme le vice-président.Les hangars de réparations et de rénovation des anciens modèles sont situés à quelques kilomètres du lieu de production du nouveau Canadair. Sur site, un immense DHC-215 est en train d'être transformé de fond en comble pour devenir un DHC-215-T : on change les deux moteurs et l'électronique, on fait de la maintenance… une dizaine d'ouvriers s'affairent en sifflotant par-dessus de la musique crachée par une petite enceinte portable et ponctuée par le bruit des visseuses.Comme pour une grande partie de la production du DHC-515, les rénovations sont effectuées à la main : les dizaines de milliers de petits rivets, ces vis très rigides, sont fixées un à un par les ouvriers. La rénovation est longue, confirme Jean-Philippe Côté : « C'est très intense en travail, typiquement, on prend plus d'un an de travail pour faire la conversion. Énormément d'heures sont investies, parce qu'on doit d'un enlever beaucoup de composants à remettre à jour, les changer et refermer l'avion. » Un travail d'orfèvre qui a un coût : le prix d'un Canadair est estimé entre 30 et 60 millions de dollars américains, selon les options.D'ici à début 2027, quand l'usine de production aura atteint tout son potentiel, le constructeur De Havilland espère pouvoir produire une dizaine d'avions par an, pour répondre à une demande grandissante.À lire aussiCanada: les incendies en Europe font chauffer les commandes de Canadair
Il y a quelques semaines, je devais enregistrer un épisode de French Expat avec Marie-Laure Ditte, une française qui vit sur Maui depuis plus de 15 ans et qui devait partager avec nous comment un tour du monde l'avait amenée à découvrir puis à adopter l'archipel d'Hawaï. Sauf qu'à quelques heures de notre interview, nous découvrions avec horreur les incendies qui ravageaient l'ouest de l'île de Maui et commencions à peine à prendre la mesure du drame.Mardi 8 août dernier, les vents provenants de Dora, un ouragan de force 4 passant au large de l'archipel d'Hawaii ont frappé sévèrement la petite ville historique et touristique de Lahaina. Ces vents ont entrainés des feux d'une violence inouïe qui ont littéralement rasé la ville en quelques heures, prenant au piège des centaines d'habitants.En échangeant quelques notes vocales sur WhatsApp, Marie-Laure m'a raconté l'effroi des habitants de l'île, la disparition de nombreuses personnes de son entourage mais aussi l'élan de solidarité incroyable qu'elle observait depuis ce jour tragique. La jeune femme m'a alors confié l'histoire de Florian Bayol, un autre français qui vit à Lahaina (la ville sinistrée) depuis 23 ans, et qui a pris la difficile décision de tout quitter pour mettre ses enfants en sécurité, rongé par la culpabilité de ne pas avoir pu sauver plus de personnes avant de quitter la ville en flammes. Ici, je vous invite à découvrir les témoignages poignants de Marie-Laure Ditte et de Florian Bayol ainsi que leur hommage à leur 'Ohana de Maui. Ce récit à 3 voix offre un témoignage inspirant sur la résilience et la solidarité en période de crise telle que celle vécu à Maui.Pour soutenir Florian Bayol et sa famille, vous pouvez suivre le lien de sa cagnotte Go Fund Me, ou soutenir ces organisations qui agissent sur l'île de Maui : Maui Food Bank, Maui United Way et Hawaii Community Foundation.Note: ʻOhana est un terme hawaïen qui signifie la famille de cœur et pas forcement biologique.French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:14:53 - Journal de 18h - En Grèce, où un Canadair s'est écrasé cet après-midi sur l'Ile d'Eubée, en Sicile, en Tunisie ou en Algérie où 34 personnes ont été tuées dans les incendies.
durée : 00:59:48 - Le 13/14 - par : Bruno DUVIC - Depuis quelques temps une alternative au traditionnel feux d'artifice se développe : l'utilisation de spectacles de drones. Les artificiers doivent-ils s'en inquiéter ? On en parle avec Édouard Ferrari, le fondateur d'Allumee et le maire de Lourdes, Thierry Lavit.
Alors qu'en 2022 l'Europe avait atteint le triste record de 785 000 hectares de forêts brûlées, l'été 2023 soulève de grandes inquiétudes que ce soit par rapport aux questions environnementales ou économiques. Accompagné de Simon Jean, doctorant au CIRED, le centre international de recherche en environnement et développement, et de Marc Riedel, pompier volontaire et sociologue, Robin Lemoine s'intéresse aux conséquences des feux de forêt sur notre économie. Combien ça coûte les feux de forêts ? Dépense-t-on assez pour la prévention et l'urgence ? Et ces feux mettent-ils des secteurs économiques en danger ? Mettent-ils en péril le tourisme ? La rémunération des pompiers est-elle à la hauteur de leur engagement pour protéger nos forêts ? Sources : Le statut des sapeur-pompiers, Les services d'incendie et de secours, Sénat, mars 2001 Une alternative encore incertaine face au vieillissement des Canadair, Les feux de forêts : L'impérieuse nécessité de renforcer les moyens de lutte face à un risque susceptible de s'aggraver, Sénat, 25 septembre 2019 Feux de forêt et de végétation : prévenir l'embrasement, Sénat, 3 août 2022 Retour de flammes. Les pompiers, des héros fatigués ?, Romain Pudal, 2016 Feux de forêt : ce qu'il faut retenir du plan du gouvernement visant à lutter contre les incendies, France Info, avril 2023 Les pompiers, des héros fatigués par un État néolibéral, Reporterre, janvier 2020 Firefighters and fire-protection in the EU, Eurostat, 4 mai 2020 Spreading like wildfire: The rising threat of extraordinary Landscape Fires, UNEP, février 2022
durée : 01:54:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Le 23 juin 1996, une équipe de producteurs de France Culture rallume les anciens feux de la Saint-Jean, dans un lumineux Atelier de Création Radiophonique. - invités : Claude Gaignebet