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Le balado Gestionnaires en action traite de l'actualité boursière avec différents gestionnaires de portefeuille.

Les Affaires


    • Jun 13, 2025 LATEST EPISODE
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    S1E259: Bourse: voici comment Dollarama a réussi à confondre les sceptiques

    Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 6:55


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Dollarama (DOL, 193,94 $) a publié des résultats financiers du premier trimestre de son exercice 2026 supérieurs aux prévisions des analystes le 11 juin. Le titre a très bien réagi en Bourse, s’appréciant de 10% durant la séance qui a suivi la publication des résultats. Selon Luc Girard, gestionnaire de portefeuille à Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, trois éléments fondamentaux expliquent l’enthousiasme des investisseurs envers la performance de Dollarama. «Premier élément, une croissance des ventes de magasins comparables de 4,9 %. Le deuxième élément, je vous dirais que ce sont les marges brutes qui sont restées quand même élevées, malgré des vents contraires comme les coûts de main-d'oeuvre, la logistique et le taux de change. Et le troisième élément, je vous dirais que c'est la perspective optimiste pour l'année entière», explique-t-il. Revenant sur la hausse de 4,9% des ventes de magasins comparables, une mesure clé de la performance des détaillants, Luc Girard précise que Dollarama tire bien son épingle du jeu. «Quand on regarde la consommation des ménages, on voit un phénomène de plus en plus important qu'on appelle le ‘downtrading’, qu'on pourrait traduire en français par un ajustement des habitudes de consommation. Premièrement, le consommateur va réduire ses dépenses, mais en second lieu, il va aussi se replier vers des options qui sont beaucoup moins coûteuses, ce qui crée automatiquement des occasions pour la société», dit-il. Luc Girard explique aussi comment la société pourrait encore améliorer ses marges bénéficiaires d’ici la fin de l’exercice 2026 en misant sur quatre piliers : son pouvoir de négociation, l’optimisation des stocks, sa chaîne d’approvisionnement et sa capacité à relever les prix de certains produits. Le gestionnaire de portefeuille aborde également l’expansion en Amérique latine et au Mexique, de même que l’acquisition de la chaîne australienne The Reject Shop. La transaction pour l’acquisition de cette dernière devrait se conclure cet été. Signe que les résultats trimestriels ont été une surprise pour tout le monde, les 15 analystes qui suivent le titre de Dollarama avaient, en moyenne, un cours cible sur un an d’un peu plus de 178$ au moment où les chiffres ont été dévoilés, selon des données de LSEG Refinitiv. Or, le titre a terminé la séance du 11 juin à 192,99$.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E258: États-Unis : les « justiciers obligataires » à l'oeuvre

    Play Episode Listen Later May 30, 2025 6:16


    GESTIONNAIRES EN ACTION. On parle beaucoup des obligations à 30 ans du gouvernement américain, qu’on appelle aussi les bons du Trésor, depuis quelques jours, dont les taux d'intérêt ont grimpé autour de 5 %. Pourquoi est-ce que ça retient autant l'attention? «Parce que quand le marché obligataire parle, les gouvernements écoutent. Puis le marché obligataire, dans le moment, le message qu'il est en train d'envoyer, c'est qu'il est très inquiet de la direction du déficit américain», explique Sébastien Mc Mahon, stratège en chef, économiste sénior et gestionnaire de portefeuilles à iA Gestion mondiale d’actifs. Il ajoute qu’en ce moment, le déficit américain est à environ 7% du PIB du pays, ce qui est énorme et beaucoup plus élevé qu’au Canada, où le déficit équivaut à 2% du PIB. «Aux États-Unis, ça augmente depuis plusieurs années et quand on regarde devant, on dirait que ça devrait continuer d'augmenter. Ce n'est pas soutenable», dit-il. Selon Sébastien Mc Mahon, les « justiciers obligataires » sont à l’œuvre en ce moment. «Pensez aux fonds de pension, pensez aux grands investisseurs institutionnels… ils commencent à se demander si c'est vraiment une bonne idée de prêter de l'argent au gouvernement américain à long terme et s’il n'y aurait pas de meilleures occasions ailleurs», raconte-t-il. Pour financer des déficits, les gouvernements doivent emprunter en émettant des bons du Trésor. Si les taux d’intérêt de ces titres grimpent, il devient de plus en plus coûteux de s’endetter. Baisses d’impôts au menu Malgré tout, un important projet de loi qui prévoit d’importantes baisses d’impôts a franchi une première étape cette semaine, même si ces dernières réduiraient considérablement les revenus du gouvernement américain. «Les taux obligataires ont réagi aux négociations et à tout ce qui se tramait pour ce projet de loi. Probablement que ça va prendre encore plusieurs mois avant que le projet de loi soit adopté. Il peut encore changer beaucoup», précise-t-il. «Si le projet de loi était approuvé par le Sénat dans sa forme actuelle, les baisses d’impôts mettraient encore plus de pression sur le gouvernement américain pour relever les barrières tarifaires afin d’aller chercher des revenus supplémentaires», juge-t-il. Baisses des dépenses et… des revenus Depuis le début de la présidence de Donald Trump cette année, on veut réduire les dépenses de l'État. De l'autre, on veut aussi réduire les revenus de l'État avec les baisses d'impôts. Selon Sébastien Mc Mahon, l’adéquation entre ces deux variables demeure un facteur de risque important. «Il y a une perception importante chez les observateurs politiques et les économistes, mais aussi dans le marché en ce moment, que ça va prendre une crise financière pour forcer le politique à agir. Quand est-ce qu'on va s'en aller vers un budget qui va être plus équilibré? C'est là que les inquiétudes sont installées», dit-il. Le stratège ajoute que les hausses de taux obligataires à long terme pourraient aussi toucher le Canada si les marchés financiers devaient se montrer insatisfaits du prochain budget fédéral, qui sera dévoilé à l’automne.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E257: Bourse : la plus grande inquiétude n'est pas la décote de la dette américaine

    Play Episode Listen Later May 23, 2025 5:25


    GESTIONNAIRES EN ACTION. L’indice canadien S&P/TSX performe mieux que l’indice phare de la Bourse américaine, le S&P 500, depuis le début de l’année. La situation s’explique facilement, selon Marc L’Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100. «Je pense que si on remonte justement au début du mois d’avril, ce qu'il faut retenir, c'est que c'est dangereux de négocier sur les marchés boursiers à court terme, en fonction des nouvelles. La situation peut changer rapidement», précise-t-il. Selon lui, la surperformance du S&P/TSX depuis le début de l’année est attribuable à l’excellente performance d'un seul secteur. «Le secteur aurifère est en hausse de 30 % depuis le début de l'année. Mais malgré tout, quand on regarde les autres secteurs en détail, ils ont quand même bien fait aussi», explique-t-il. Les baisses d'impôts avant la décote Marc L’Écuyer ne croit pas que la décote de la dette américaine par l’agence Moody’s, annoncée le 16 mai, soit responsable de la sous-performance du S&P 500 par rapport à l’indice S&P/TSX. «La sous-performance date de plus longtemps. Ça ne fait pas seulement une semaine qu'on voit une surperformance de l’indice canadien», dit-il. Selon lui, le gouvernement américain, le Congrès et le Sénat, négocient un programme de réduction d'impôts qui va être en bonne partie financé par de la dette et non uniquement par une réduction des dépenses. «Je pense que ça, ça pourrait inquiéter les marchés. On le voit depuis quelques jours avec les hausses de taux d'intérêt à long terme aux États-Unis», croit-il. Il soutient que le gouvernement américain ne peut pas continuer de générer un déficit qui est l’équivalent de 6%-7% du PIB alors que le pays est en période de plein emploi. Le gestionnaire de portefeuille ajoute que la saison des résultats financiers du premier trimestre a pu profiter des appréhensions entourant la guerre tarifaire. Le vrai test, selon lui, s’amorcera dans quelques mois lorsque les résultats du trimestre en cours seront dévoilés, mais s’étirera au deuxième semestre de 2025.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E256: Taux d'intérêt : la Fed devrait procéder à deux baisses cette année

    Play Episode Listen Later May 16, 2025 5:50


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Le 7 mai, la Réserve fédérale américaine n’a pas touché à son taux directeur, estimant qu’il valait mieux le garder dans une fourchette de 4,25% à 4,5%. «Le message clé du communiqué de la Fed, c'est vraiment qu'elle a mentionné que le risque principal était de voir le taux de chômage se détériorer et de voir le taux d’inflation augmenter», explique Nicolas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital. Selon lui, la Fed a ainsi ouvert la porte à une réduction du taux directeur si jamais le marché de l’emploi devait se détériorer davantage. Il précise qu’avant le 7 mai, les marchés anticipaient que le taux directeur de la banque centrale américaine allait être abaissé de trois à quatre reprises (d’un quart de point de pourcentage à chaque fois) d’ici la fin de l’année. «Aujourd’hui, on prévoit que la Fed ne bougera pas en juin et on anticipe deux baisses de taux d’ici la fin de l’année», dit-il. Les dirigeants de la Fed ont aussi admis qu’ils ignoraient ce qui attendait l’économie américaine à court terme en raison de la guerre commerciale et de l’imprévisibilité du gouvernement de Donald Trump, ce qui n’envoie pas un bon message. «C'est sûr qu'une guerre commerciale et des tarifs douaniers, il n'y a rien de bon là-dedans pour la croissance économique. Ce qui est difficile pour une banque centrale, c'est que quand on a une administration qui augmente ou diminue les tarifs douaniers de manière aléatoire, c'est dur pour eux de mettre ça dans leurs modèles», concède Nicolas Vaugeois. Il précise que l’avenir dira si les investisseurs internationaux voudront investir davantage à l’extérieur des États-Unis ou s’ils voudront y rester aussi présents. Pas de crise immobilière en vue En attendant que la Fed prenne la décision de baisser son taux directeur, les taux d’intérêt restent élevés aux États-Unis, ce qui fait craindre pour une crise immobilière à travers le pays. Pour le moment, Nicolas Vaugeois ne voit pas de signal d’alarme de ce côté. «Pour qu’il y ait une crise immobilière, il va falloir que le taux de chômage augmente et que de nombreux ménages se retrouvent dans l’incapacité de payer leurs versements hypothécaires. Ce n'est pas un scénario, selon nous, qui est dans les plus grandes probabilités», raconte-t-il.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E255: Berkshire Hathaway : des changements qui pourraient lui donner un second souffle

    Play Episode Listen Later May 9, 2025 5:59


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Le 3 mai, Warren Buffett, le légendaire PDG de Berkshire Hathaway, a annoncé qu'il allait se retirer à la fin de l'année et que Greg Abel, l’actuel président du conseil d’administration et PDG de la division Berkshire Hathaway Energy, allait lui succéder. Selon Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret, on peut anticiper des changements à la haute direction qui seront relativement mineurs une fois que Warren Buffett aura quitté son poste pour se concentrer sur celui de président du conseil d’administration. « Je ne pense pas qu'il va y avoir de grands changements parce que la structure de l'entreprise, qui est la force principale de Berkshire Hathaway, est qu’il s’agit d’une compagnie d'assurance qui investit dans des actions. C'est ça qui demeure le pilier du succès de la société», croit-il. En second lieu, il souligne que Greg Abel travaille à Berkshire Hathaway depuis l’an 2000 et que Ajit Jain, le cerveau derrière les activités d’assurance de l’entreprise, reste en poste. S'inspirer d'Apple «Prévoir ce qui va se passer, ce n’est pas évident, mais on pourrait essayer de faire un parallèle avec Apple quand Steve Jobs a pris sa retraite. La succession chez Apple s'est quand même bien déroulée», estime-t-il. Il rappelle que Steve Jobs était un visionnaire qui a bâti une gamme de produits basés sur le design, alors que Tim Cook est un expert en efficience et en profitabilité. «Quand on regarde la valeur des actions d'Apple aujourd'hui, on peut juste constater que la transition a été un succès», dit-il. Selon Vincent Fournier, on peut s’attendre à un scénario similaire avec Berkshire Hathaway. «Greg Abel a été formé par Warren Buffett. C'est un opérateur. Ça pourrait amener l’entreprise sur une deuxième lancée», croit-il. La question à 348G$US Difficile de passer sous silence le fait que Berkshire possédait, à la fin du premier trimestre, des liquidités totalisant 348 milliards de dollars américains. Le gestionnaire de portefeuille soutient que l’on ne connaît pas vraiment les raisons derrière la création de cette montagne de liquidités. «Peut-être que c'est une décision tactique qui a un lien avec l'âge de Warren Buffett (94 ans). L’entreprise doit prévoir des fonds pour racheter les actions du milliardaire qui seront léguées à des œuvres de charité à la suite de son décès», explique-t-il. Si les liquidités n’ont pas offert, historiquement, des rendements aussi élevés que les marchés boursiers, Vincent Fournier ne s’en formalise pas trop dans le cas de Berkshire Hathaway, qui a la capacité d’investir avec effet de levier.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E254: Bourse: le point sur Meta Platforms, l'erreur Microsoft et Booking avec François Rochon

    Play Episode Listen Later May 2, 2025 6:30


    GESTIONNAIRES EN ACTION. La saison des résultats financiers des grandes entreprises technologiques américaines a réservé de belles surprises aux investisseurs cette semaine. Meta Platforms (META, 572,21$US), qui possède entre autres les réseaux sociaux Facebook, Instagram et WhatsApp, a notamment dévoilé le 30 avril des résultats largement supérieurs aux prévisions pour les trois premiers mois de 2025. Le 1er mai, le titre a bien réagi en terminant la séance en hausse de plus de 4%. François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille chez Giverny Capital, et actionnaire de Meta Platforms, confirme que les résultats étaient très bons. «Les revenus ont augmenté de 16% sur un an. Les marges bénéficiaires ont été mieux que prévu», dit-il, soulignant que les résultats de la période correspondante l’an dernier avaient été «extraordinaires», et qu’il était difficile de penser qu’elle allait pouvoir maintenir une telle rentabilité. «Mais elle y est parvenue», résume-t-il. Les prévisions pour le second trimestre ont aussi excédé les attentes. Meta Platforms s’attend à ce que ses revenus se situent entre 42,5 et 45,5 milliards de dollars américains durant la période. «La société pense pouvoir offrir de bons résultats durant le trimestre. La partie que j'ai trouvée bien intéressante, c'est le temps passé sur Facebook, qui a augmenté de 7% au cours des six derniers mois. Alors que beaucoup de gens pensent que Facebook, c'est un peu démodé et que c’est Instagram qui est plus à la mode. Pour Instagram, l’augmentation a été de 6 %. Donc, ça a été encore mieux sur Facebook qu'Instagram», explique-t-il. L’augmentation sur Threads (lancé par Meta en 2023 pour rivaliser avec X) a même atteint 35%. «Je pense que s'il y a une entreprise qui a bénéficié de ses investissements en intelligence artificielle depuis trois ans, c'est Meta. Ça lui a permis de mieux cibler les publicités et donc de pouvoir demander des prix plus élevés aux publicitaires», affirme-t-il. L’erreur Microsoft Microsoft (MSFT, 425,40$US) a aussi dévoilé des résultats financiers trimestriels supérieurs aux prévisions après la fermeture des marchés boursiers le 30 avril. Le titre a encore mieux réagi que celui de Meta Platforms le lendemain, terminant la séance sur un gain de 7,6%. Les services Azure et d’infonuagique de Microsoft ont excédé les prévisions. François Rochon souligne la croissance de 33% sur un an des revenus de la plateforme Azure. «Et toute la partie ‘Intelligent Cloud’ a vu ses revenus progresser de 21% sur un an. C’est vraiment impressionnant pour une société de cette taille. Les revenus pour le trimestre ont été de 70 milliards de dollars américains, en hausse de 13% sur un an. C'est phénoménal», dit-il. Ces dernières années, François Rochon a déjà qualifié Microsoft de l’une de ses pires erreurs à la Bourse. Il soutient que le titre n’est pas une aubaine en ce moment, sans qu’il soit surévalué. «Je l'avais en portefeuille pendant quelques années, puis je l'ai vendu avant la belle envolée. Je dirais que ça demeure une société extraordinaire, dominante, qui a des avantages compétitifs vraiment très, très forts. Je trouve que l'évaluation de 30 fois les profits estimés pour l'année en cours n'est pas astronomique, mais est quand même assez élevée», dit-il. Booking Holdings se tire bien d’affaire Une autre entreprise qui passe un peu plus sous le radar, mais que Giverny Capital détient en portefeuille est Booking Holdings (BKNG, 5101,43$US). L'entreprise qui permet entre autres aux vacanciers de réserver des chalets ou des chambres d'hôtel, a aussi très bien fait en ce début d’année. «Au premier trimestre, les revenus ont monté de 8% sur un an, donc ça a été vraiment excellent. La société a aussi été très agressive à racheter de ses actions durant la période, ce qui fait que son bénéfice par action a progressé de 22%. C'est une des choses que j'aime beaucoup dans Booking. Je pense que c'est une belle entreprise dans une belle niche, mais aussi on a une équipe de direction pro-investisseurs qui alloue presque toutes les liquidités générées à des rachats d'actions», explique-t-il. À 24 fois les profits prévus des 12 prochains mois, le titre n’est pas une aubaine, mais François Rochon estime que c’est tout de même très raisonnable pour une entreprise avec d’aussi bonnes caractéristiques fondamentales. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E253: Bourse : une saison des résultats financiers déterminante

    Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 5:30


    GESTIONNAIRE EN ACTION. Les marchés boursiers sont au début de la période des résultats financiers trimestriels pour les trois premiers mois de 2025, mais déjà, Julie Hurtubise, conseillère en placement principal à Gestion de patrimoine TD, recommande de porter une attention particulière aux prévisions des équipes de direction. «Si je me base sur les résultats en soi, les analyses du groupe financier américain Factset estiment qu'il y aura une augmentation d’à peu près de 7,2% des bénéfices pour les entreprises du S&P 500, ce qui marquerait le septième trimestre consécutif de croissance annuelle», dit-elle. Elle précise que les marchés s’attendent à ce que les actions de petite capitalisation n'affichent aucune croissance des bénéfices, tandis que les entreprises de moyenne et grande capitalisation devraient enregistrer une croissance de plus de 5%, malgré les récentes données économiques plus faibles et les craintes liées à une politique économique plus restrictive. «Jusqu'à présent, les résultats sont satisfaisants, mieux que ce que plusieurs analystes anticipaient. Je crois que le mot d'ordre vraiment pour cette saison des résultats, c’est les prévisions. C'est difficile pour les analystes d'avoir une conviction quelconque, car les entreprises ne savent même pas comment se positionner elles-mêmes face aux incertitudes causées par le gouvernement américain», explique-t-elle, ajoutant que ces facteurs se reflèteront sur les résultats du second trimestre. Julie Hurtubise affirme que les analystes ont toujours été plus friands des conférences téléphoniques des équipes de direction qui accompagnent la diffusion des résultats trimestriels que des résultats eux-mêmes. Ces conférences sont, à son avis, encore plus importantes en ce moment. «Les investisseurs doivent vraiment obtenir des informations supplémentaires. Donc, les conférences téléphoniques apportent des nuances et permettent aux investisseurs d'avoir un meilleur aperçu des prévisions. Présentement, lors de certains appels, les compagnies précisent les licenciements à venir comme Intel (INTC, 21,49$US) et Amazon (AMZN, 186,54$US), les réductions des dépenses et une pause des investissements futurs. Ces informations sont cruciales», affirme-t-elle. Julie Hurtubise soutient que certains dirigeants ont aussi l’occasion d’exprimer leurs craintes envers le gouvernement américain, par exemple ceux de General Motors (GM, 46,88$US), qui ne déménagera pas des usines aux États-Unis si une entente peut être encore conclue dans l’industrie. Un autre problème qu’on peut constater, selon elle, est que les dirigeants ne savent pas comment intégrer les tarifs douaniers dans leurs modèles prédictifs, ce qui apporte aussi beaucoup d’incertitude. Délaisser les États-Unis pour le Canada? «Si les gens souhaitent sortir du marché américain, soit par conviction ou par crainte de cette administration-là, je conseille les marchés internationaux et canadiens. Non seulement le marché canadien est moins cher, mais il offre aussi un taux de dividendes plus intéressant que le S&P 500. Donc le S&P/TSX est à 3,2% versus le S&P 500 à 1,4%. Quand les marchés sont en dents de scie, les dividendes nous paient pour être patients», dit-elle. La conseillère souligne aussi que 40% des revenus des entreprises qui font partie du S&P 500 proviennent de l’international, incluant 7% de la Chine. «Les ventes sont en baisse, puisque les consommateurs bannissent présentement des produits américains. Alors, tout ça, ce sont de bonnes raisons pour peut-être réduire une exposition au marché américain», croit-elle. La clé, selon elle, est de miser sur une diversification sectorielle, mais aussi géographique.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E252: Bourse : le dollar américain échoue à jouer son rôle de valeur refuge

    Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 6:43


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Toute l’incertitude entourant la guerre commerciale rend la tâche difficile aux investisseurs qui souhaitent mettre en place une stratégie d’investissement à long terme. Luc Girard, gestionnaire de portefeuille à Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, estime malgré tout que chaque période d’instabilité crée des occasions à saisir. «En ce moment, l'instabilité vient d'une combinaison de facteurs. On a présentement la persistance des taux d'intérêt élevés, les tensions géopolitiques comme en Chine, en Ukraine et au Moyen-Orient. On a aussi l'incertitude qui est provoquée par les tarifs douaniers imposés par la Maison-Blanche. Sans oublier l'évolution rapide des technologies. Tout ça, ça vient augmenter la volatilité des marchés et ça complique les décisions des investisseurs», estime-t-il. Surtout que le dollar américain, qui sert normalement de valeur refuge lors des périodes de forte volatilité en Bourse, n’a pas joué son rôle cette année. «On voit la devise américaine qui est plombée par les investisseurs étrangers, qui transfèrent leurs avoirs hors des États-Unis, ce qui crée une pression sur la devise. Il ne suffit plus maintenant de juste regarder les bilans des entreprises. Il faut aussi anticiper le contexte mondial qui va affecter la perception du risque et le comportement des marchés», explique Luc Girard. Il existe toujours, selon lui, des occasions d’investissement aux États-Unis, mais il faut être plus sélectif. Les investisseurs devraient selon lui se demander si l’ère du S&P 500 roi et maître des marchés boursiers mondiaux tire à sa fin. «On pourrait être en train d'assister à la naissance d'une nouvelle thématique géographique», juge-t-il. Selon lui, un portefeuille résilient en 2025 en est un qui peut encaisser les coups sans tout perdre, mais qui a une souplesse pour saisir des occasions. «Ça veut dire qu'il faut penser à la gestion des risques et faire de la diversification géographique et sectorielle», dit-il. Banques centrales et inflation On a vu cette semaine la Banque du Canada rester sur les lignes de côté et garder son taux directeur à 2,75 %. On a aussi vu le président de la Réserve fédérale américaine, Jérôme Powell, qui a prévenu que la guerre commerciale allait soutenir l'inflation. Dans ce contexte, il recommande aux investisseurs d’éviter le piège de vouloir toujours tout anticiper, ce qui est complètement irréaliste. «Si vous basez vos décisions sur la peur, vous allez toujours vendre au pire moment. Si vous faites preuve d’un enthousiasme exagéré, vous allez payer trop cher pour vos achats. Le meilleur conseil, c'est d'avoir une stratégie qui est claire, qui est adaptée à vos objectifs et aussi à votre tolérance aux risques», croit-il. Surtout, il faut être capable de garder le cap quand le bruit ambiant devient trop fort.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E251: Bourse: la Chine tient les États-Unis par les... bons du Trésor

    Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 6:30


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Donald Trump a décidé de ramener les tarifs douaniers à l'ensemble du monde, à l'exception de la Chine, à 10 % cette semaine. Les indices boursiers, qui avaient reculé fortement, ont rebondi sur la nouvelle avant de repartir à la baisse le lendemain, donc le 10 avril. Sébastien McMahon, stratège et gestionnaire de portefeuille à iA gestion mondiale d’actifs, soutient que les investisseurs ont quelques leçons à retenir des montagnes russes boursières des dernières semaines. «Le Trump 2.0, c'est beaucoup d'imprévisibilité. Ce sont des décisions qui sont basées sur une doctrine qui est très profonde. L'aspect de l'égo du président aussi est difficile à contrôler. Donc, un contexte d'incertitude aussi fort que ça, les investisseurs n'aiment pas ça», explique-t-il. Il ajoute qu’avec toutes les annonces entendues durant les dernières semaines, il y a beaucoup d'incertitudes à savoir comment on peut évaluer la juste valeur d'un investissement dans un portefeuille. «C'est ce qui rend le travail des investisseurs difficile. Si on parle d’Apple (AAPL, 190,42$US). Comment est-ce qu'on peut évaluer les perspectives de croissance des bénéfices d'Apple dans cet environnement-là? C’est très difficile», raconte-t-il. À ce jour, c'est surtout la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine qui semble inquiéter les marchés. La raison : la Chine possède beaucoup de titres de dettes américains. «C'est un dossier qui est important parce que la Chine détient environ 700 milliards de dollars américains de bons du Trésor. La Chine pourrait décider d'utiliser ça comme arme contre les États-Unis en vendant les bons du Trésor en grande quantité», dit-il. Selon Sébastien McMahon, des ventes à grande échelle feraient reculer la valeur des obligations, ce qui aurait pour effet de pousser les taux obligataires à la hausse. Au moment de refinancer la dette, le gouvernement américain devrait donc emprunter à des taux d’intérêt plus élevés, ce qui rendrait le désendettement du pays beaucoup plus difficile. «Il pourrait y avoir une spirale à la hausse des taux d’intérêt. C'est un nouveau risque qu'on n'avait pas dans les 10, 15, 20 dernières années aux États-Unis. Tout d'un coup, ça vient sur le dessus de la pile», estime-t-il. Garder le cap Dans le contexte d’incertitude actuel, Sébastien McMahon recommande simplement aux investisseurs de garder le cap sur leur stratégie de placements. Il précise que le plus important est de déterminer à quel moment chaque investisseur aura besoin de son argent. «Acheter de façon régulière dans les marchés, c'est une stratégie payante», juge-t-il. Du côté institutionnel, il ajoute que les gestionnaires scrutent les marchés des devises, notamment l’euro, le yen et même le dollar canadien. «Une histoire si évidente, on n'en voit peu. Maintenant, le prochain filon qui pourrait nous amener vers la baisse, peut-être, ça serait les entreprises défensives qui ont quand même bien fait leur travail récemment», dit-il. Certains titres sont toutefois devenus chers et pourraient à son avis être victimes de prises de profits.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E250: Bourse : pourquoi il faut conserver ses actions de sociétés américaines

    Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 7:00


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Dans le contexte de guerre commerciale qui a grimpé de plusieurs crans cette semaine, certains investisseurs pourraient vouloir protester à leur façon en vendant les titres de sociétés américaines qu’ils détiennent en portefeuille. Marc L’Écuyer, gestionnaires de portefeuille à Cote 100, estime qu’il s’agit d’une mauvaise idée. «On pense que ce serait une erreur d'agir de la sorte. Pourquoi? Parce qu'au niveau boursier, il n'y a rien qui se compare aux États-Unis. La quantité d'entreprises disponibles, on ne retrouve pas ça ailleurs», dit-il. Selon lui, les investisseurs qui veulent bâtir un portefeuille avec des entreprises de qualité n’ont pas le choix de regarder du côté américain. «On croit que ce serait une erreur de se faire du tort pour protester contre les politiques américaines», explique-t-il. Il concède que dans les cas où on peut trouver deux entreprises semblables dont l’une serait américaine, il serait possible de privilégier celle qui ne l’est pas. «Toutefois, je pense que ce serait une erreur de dire qu'on exclut les entreprises américaines. Oui, on est prêt à éviter certains produits américains, mais certains sont irremplaçables», juge-t-il, citant les exemples des sept magnifiques et des émetteurs de cartes de crédit Visa (V, 339,39$US) et MasterCard (MA, 530,55$US). Il ajoute que le marché boursier américain est également bien diversifié. La Bourse américaine chute au premier trimestre En excluant les récentes chutes du début du mois d’avril, l’indice principal de la Bourse de New York, le S&P 500, a reculé de 4,8 % durant le premier trimestre, alors que le MSCI World excluant les États-Unis a progressé de 8,3%. Marc L’Écuyer estime qu’il est toujours bon d’avoir une certaine diversification géographique dans les portefeuilles. «Cela étant dit, on pense qu’il est difficile de remplacer le marché américain. Aujourd'hui, si j'avais à privilégier le marché qui va le mieux performer pour un investisseur à long terme comme nous, disons sur les 10 prochaines années, je miserais sur le marché américain», dit-il. Aux investisseurs qui sont inquiets de la guerre commerciale entre les États-Unis et une grande partie du reste du monde, il conseille de ne pas s'attarder aux événements qui se produisent quotidiennement. «On veut continuer d’être présent. Ça sera peut-être juste de s'ajuster et de peut-être éviter les entreprises qui sont tributaires d'exportations aux États-Unis ou à l’international», dit-il. Toutefois, il répète que les investisseurs ne devraient pas complètement changer leur portefeuille malgré les soubresauts des marchés boursiers.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E249: Investissement: la guerre commerciale affecte aussi les obligations

    Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 5:31


    GESTIONNAIRES EN ACTION. On parle abondamment des effets de la guerre commerciale entre le Canada et les États-Unis sur les marchés boursiers, mais on oublie que les décisions de l’administration américaine ont aussi une influence sur les obligations. «Le marché essaie de trouver un certain équilibre entre les effets des tarifs douaniers sur l'inflation, mais aussi sur la croissance économique future», résume Nicolas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital. Ce dernier dit constater une «pentification» de la courbe des taux obligataires, ce qui signifie que les taux des obligations à court terme sont moins élevés que ceux des obligations dont l’échéance est à plus long terme. «Depuis le début de l’année, nous essayons de faire abstraction du ‘bruit inutile’. Toutefois, considérant la situation actuelle et les potentiels effets négatifs sur les marges des entreprises, à cause de la guerre tarifaire, nous préférons être vraiment plus sélectifs sur les titres», précise Nicolas Vaugeois. Fiera Capital a réagi en sous-pondérant les obligations de sociétés et en achetant davantage d’obligations gouvernementales. Les décisions de l’administration américaine ont à son avis un effet plus important sur les titres à revenu fixe dont l’échéance est plus courte. «Évidemment, quand on parle d'obligations qui ont une durée de 10 ans, l’administration Trump aura été remplacée. La grande question est de savoir quel sera l’effet des décisions gouvernementales sur l’inflation, qui reste un facteur important dans le mouvement des taux des titres à long terme», dit-il. Il précise que depuis le début de l’année, les taux des obligations dont la durée est de deux ans ont reculé de 25 points de base, comparativement à seulement 4 points de base pour celles d’une durée de 30 ans. Nicolas Vaugeois soutient que si l’inflation persiste, les banques centrales auront des choix difficiles à faire au cours des prochains mois. «Si les données sur l'emploi commencent à montrer des signes de détérioration, il va falloir prendre ça en considération. Elles ne pourront pas nécessairement monter les taux ou les garder élevés. Il va falloir qu'elles viennent aussi soutenir l'économie», croit-il. Pour le moment, il constate que les taux d’intérêt sont encore élevés, et donc intéressants pour des investisseurs ou des entreprises qui voudraient obtenir des rendements intéressants avec leurs liquidités. «Garder des munitions dans un environnement incertain comme on en ce moment est toujours une recette gagnante. Donc, c'est sûr qu'il ne faut pas paniquer, mais il y a quand même beaucoup de belles occasions encore dans le marché du revenu fixe si on est investisseur à long terme», juge-t-il. Il recommande aux investisseurs d’avoir une approche «balancée» et donc de miser sur une diversification d’émetteurs et d’être «très sélectifs» du côté des obligations de sociétés.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E248: Les FNB indiciels : «comme donner des allumettes à des pyromanes»

    Play Episode Listen Later Mar 21, 2025 5:30


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Est-ce que les entreprises présentes dans les grands indices boursiers ont la vie plus facile que celles qui sont en Bourse mais qui ne sont pas incluses dans ces mêmes indices? La réalité boursière d’aujourd’hui, avec les multiples fonds indiciels qui, comme leur nom l’indique, répliquent les rendements d’indices de référence, pourrait laisser croire que c’est le cas. François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital, n’est toutefois pas de cet avis : «Ça a l'air plus facile, c'est vrai, mais je ne pense pas que ça l'est. Oui, à court terme, quand il y a des entrées dans les fonds indiciels, ça pousse tous les gros poids de l'indice à la hausse. Ça va toutefois dans les deux sens. Quand les investisseurs changent de cap et sont un peu plus pessimistes, ils vendent leurs titres et ça a l’effet inverse», dit-il. Selon lui, il ne faut pas oublier une règle fondamentale de l’investissement à long terme dans les marchés boursiers : «la Bourse finit toujours par refléter la juste valeur des entreprises. Qu'elle soit grosse ou petite, qu'elle soit dans les indices ou pas. Il faut garder ce grand principe en tête. À long terme, ça reste la règle numéro un en investissement», affirme-t-il. Le fait que la Bourse de Toronto compte plus de fonds négociés en Bourse (FNB) que d’entreprises n’y change rien. Même si de nombreux FNB sont indiciels et reposent sur une gestion dite passive, ce qui signifie que chaque dollar investi est grosso modo réparti également entre toutes les entreprises incluses dans l’indice que le fonds tente de répliquer. «Je pense que l'idée de base derrière l’investissement passif peut être très sensée. Le problème n'est pas là. Le problème, c'est comment les investisseurs utilisent cette catégorie d’actifs. Et malheureusement, ils ont tendance à beaucoup négocier les fonds indiciels», raconte François Rochon. Selon lui, la durée de détention moyenne du SPDR S&P 500 ETF Trust (SPY, 565,49$US), un FNB qui réplique l’indice boursier américain S&P 500, était de 17 jours en 2023. Cela lui a rappelé une citation de John Bogle, célèbre investisseur décédé en 2019 à qui on attribue l’invention des fonds indiciels, qui a déjà déclaré que les FNB indiciels étaient l’équivalent de «donner des allumettes à des pyromanes». «Ce qu'il voulait dire par là, c'est que la facilité avec laquelle on peut négocier des FNB fait que les investisseurs perdent tout le côté passif de ce type d’investissement en gérant le produit de manière très active», explique-t-il. Selon François Rochon, il est possible de trouver de bonnes entreprises même en dehors des grands indices boursiers. Il soutient que c’est comme ouvrir des huîtres à la recherche de perles. Plus on cherche, plus on augmente les chances d’en trouver!Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E247: Bourse : le S&P 500 en zone de correction, est-ce si grave?

    Play Episode Listen Later Mar 14, 2025 6:58


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Depuis son plus récent sommet historique il y a environ un mois, l’indice boursier S&P 500 a reculé d’un peu plus de 10 %, ce qui le place en zone de correction. Si beaucoup d’investisseurs pourraient penser que l’heure est grave en raison de la guerre commerciale qui sévit entre le Canada et les États-Unis, un recul de 10% ou plus en Bourse n’est pas un événement hors du commun. « On a tendance à penser que ça arrive très rarement, mais la réalité, c'est que ce type de correction est quand même assez fréquent. Depuis 1929 et en incluant la présente correction, ça serait arrivé 61 fois. Donc, grosso modo, ça arrive à peu près six fois tous les dix ans», explique Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret. De tels replis boursiers ramènent constamment à la surface des statistiques sur l’effet de rater les 10 meilleures ou les 10 pires journées en Bourse sur des périodes de 10, 20 ou 30 ans. Des chiffres à aborder avec prudence. «Si on regarde, disons, une période de 30 ans, de 1993 à 2022. Si vous aviez investi au cours de cette période un montant de 10 000$ initialement en 1993 jusqu’à la fin de 2022, votre montant de 10 000$ aurait valu 158 434$ à la fin de la période, soit un rendement annuel moyen de 9,65%», raconte-t-il. Il ajoute qu’un investisseur qui aurait raté les 10 jours les plus payants durant cette période de 30 ans, le 10 000$ ne serait pas monté à 158 434$, mais jusqu'à 72 584$, ce qui donne un rendement annuel moyen de 6,83%. «Si on enlève les 20 jours les plus performants durant la période, le montant de 10 000$ grimpe à 42 600$, ce qui donne un rendement annuel moyen de 4,95%. Les gens vont se demander pourquoi on utilise cette statistique-là. L'histoire, c'est que les meilleures journées en Bourse sont très souvent collées ou très rapprochées des pires journées», dit Vincent Fournier. Selon lui, il est donc très difficile pour les investisseurs d’essayer de manquer les mauvaises journées tout en étant présents en Bourse pour les meilleures. «Pour être capable manquer les mauvaises périodes, il faudrait premièrement être capable de prévoir les chutes avant qu'elles arrivent. Il faudrait ensuite être capable de prévoir combien de temps vont durer les chutes. Troisièmement, il faudrait également trouver le moyen d'investir au creux avant que le marché ne reparte à la hausse», dit-il. Sans oublier qu’au cours des 100 dernières années à la Bourse, les forts reculs ont toujours été éventuellement suivis de sommets historiques. Le gestionnaire de portefeuille concède que la réalité, à la Bourse, est que les périodes de reculs ne sont souvent que très temporaires.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E246: Bourse: le S&P 500 et le Nasdaq descendent de leur nuage

    Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 6:04


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Après avoir touché un sommet historique à près de 6150 points le 19 février dernier, l’indice boursier S&P 500 a reculé de 7% pour aller tester sa moyenne mobile de 200 jours, qui reflète sa tendance à moyen terme. Luc Girard, gestionnaire de portefeuille à Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, soutient que le recul prononcé de l’indice principal de la Bourse de New York n’est pas seulement attribuable à l’instabilité économique liée aux discussions sur les tarifs douaniers, bien qu'elles peuvent avoir servi d’élément déclencheur. «Les investisseurs redoutent toujours une escalade qui pourrait justement peser sur les bénéfices des sociétés et aussi ralentir par le fait même l'économie mondiale. Il faut toutefois aussi regarder un peu en arrière et constater que les marchés ont été quand même très solides depuis le creux d'octobre 2022. Le S&P 500 se négociait à ce moment à 3500 points. Alors, les indices ont été transportés par quoi? Par des solides résultats des entreprises, mais aussi une liquidité qui était quand même très forte dans les marchés», explique-t-il. Selon lui, après un tel rallye, il est normal qu’une correction survienne et que certains investisseurs préfèrent opter pour des «prises de profits». En ce qui concerne la moyenne mobile de 200 jours, Luc Girard précise que les analystes techniques s’en servent comme un point de repère qui peut déboucher sur deux options. «L’indice peut enfoncer sa moyenne mobile et envoyer le signal que le recul va se poursuivre ou s’en servir comme d’une résistance avant de repartir à la hausse», dit-il. Le Nasdaq est aussi passé cette semaine sous sa moyenne mobile de 200 jours pour la première fois en près de deux ans. Luc Girard ajoute que la croissance des bénéfices au quatrième trimestre n’a pas été uniforme dans tous les secteurs. Il juge qu’encore une fois, les grands gagnants ont été les titres technologiques portés par l'intelligence artificielle. «Le secteur de la consommation discrétionnaire a aussi brillé compte tenu de la baisse progressive de l'inflation et surtout d'un marché d'emploi qui est toujours robuste aux États-Unis, ce qui a permis de soutenir la consommation», raconte-t-il. À l’inverse, les titres du secteur de l’énergie ont encore peiné avec la faiblesse du prix du pétrole. La grande question, c’est à présent de tenter de prévoir dans quelle mesure la progression des bénéfices des entreprises enregistrée en 2024 peut se poursuivre cette année. D’après Luc Girard, trois éléments qui vont jouer un rôle clé, «tout va dépendre de la politique monétaire, de la résilience du consommateur américain et de l'environnement macroéconomique», croit-il. Il ajoute qu’une guerre commerciale peut toujours perturber les marchés boursiers à court terme, mais que les entreprises finissent par s’adapter et que les occasions restent présentes. Il recommande aux investisseurs de conserver un portefeuille diversifié, de se concentrer sur les entreprises de qualité et de garder une vision à long terme.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E245: Bourse: le point sur les tarifs douaniers et sur Berkshire Hathaway

    Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 6:40


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Le président américain Donald Trump n'a pas encore officiellement imposé de tarifs douaniers sur l'ensemble des importations canadiennes, mais cela n'a pas empêché les marchés boursiers d'anticiper la nouvelle. Déjà, certains secteurs ont grandement souffert de l'incertitude, soutient Sébasatien McMahon, stratège et gestionaire de portefeuille à IA Gestion mondiale d'actifs. «Un exemple assez criant, c'est du côté américain avec le secteur des constructeurs immobiliers qui, depuis le mois de décembre 2024, est en recul de 20% et plus. Le marché américain, pendant ce temps-là, est à la hausse», dit-il, ajoutant qu'une augmentation du prix du bois-d'oeuvre affectera directement les marges bénéficiaires des entreprises présentes dans l'industrie. Plus largement, il souligne que le marché boursier américain est en progression de seulement 1% depuis le début de l'année. «On sent que le marché est en train d'essayer de comprendre comment tout ça va affecter l'économie américaine», explique-t-il. Sébasatien McMahon ajoute que certains lobbys ou entreprises pourraient aussi contester la légalité de ces tarifs douaniers devant les tribunaux, ce qui serait susceptible de retarder leur entrée en vigueur. Warren Buffett nage dans les liquidités En plus des menaces de tarifs douaniers qui persistent, la dernière semaine a été marquée par la publication de la lettre annuelle aux investisseurs de Berkshire Hathaway (BRK.B, 502,41$US), rédigée par son célèbre dirigeant Warren Buffett. Le milliardaire y souligne entre autres que Berkshire Hathaway a obtenu de très bons rendements de ses investissements dans cinq sociétés japonaises, dont Mitsubishi, effectués en 2019. «Si on prend un pas de recul et qu'on regarde les actions japonaises dans leur ensemble, nous avons décidé ces dernières années d'investir un peu plus au Japon. On voit qu'il y a des réformes structurelles qui sont assez importantes pour venir aider la productivité, la compétitivité des entreprises, puis ultimement la profitabilité. Donc, c'est un thème qui est porteur», juge-t-il. Selon lui, les attentes de croissance des bénéfices au Japon rivalisent avec celles du marché boursier américain. «Si on a des investisseurs aguerris qui nous écoutent puis qui cherchent des endroits en 2025 où aller se diversifier au sein des actions au niveau géographique, le Japon, c'est une belle place à regarder», affirme-t-il. Le stratège parle aussi des 334 milliards de dollars américains de liquidités dans les coffres de Berkshire Hathaway, estimant que ça envoie le message que le marché boursier américain est cher, à 22 fois les profits attendus dans les 12 prochains mois. Il soutient que cela le conforte dans sa stratégie de diversification géographique vers le Japon. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E244: Bourse: un sommet historique « peu surprenant » pour le S&P 500

    Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 5:16


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Malgré toute l’incertitude économique, l’indice S&P 500 a touché un sommet historique cette semaine. Une situation qui n’est pas surprenante, selon Julie Hurtubise, conseillère en placements principale à Gestion de patrimoine TD. « La Bourse a atteint des sommets en étant portée par des bénéfices d’entreprises qui dépassent les prévisions des analystes, mais aussi par un optimisme de la part des investisseurs. Les attentes concernant des baisses de taux à venir ont également soutenu des valorisations plus élevées», explique-t-elle. Julie Hurtubise soutient qu’en ce moment, les investisseurs donnent plus d’importance aux réductions des impôts des sociétés qu’à de potentielles barrières tarifaires. «En 2017, ces mesures fiscales avaient porté leurs fruits et avaient contribué à la montée des indices. Les investisseurs s'en souviennent et ça contribue fortement à la hausse. Il y a d'autres facteurs aussi à considérer, notamment les flux de capitaux dans les FNB à gestion passive qui stimulent la demande pour les actions de titres de grande capitalisation», dit-elle. Elle ajoute que l’histoire démontre que peu importe le parti au pouvoir aux États-Unis, les effets sur la Bourse des décisions politiques sont souvent moins importants qu’on pourrait le croire. «On a eu seulement deux longues périodes baissières en Bourse. Durant la Grande Dépression de 1929 alors que la faiblesse économique avait duré une décennie, et entre 2000 et 2009, soit du début de l’éclatement de la bulle des titres technologiques à la fin de la crise financière», raconte-t-elle. La période des résultats financiers trimestriels arrive dans son dernier quart à New York et à ce jour, elle est très bonne. Julie Hurtubise affirme qu’au 15 février, 77% des entreprises membres du S&P 500 avaient dévoilé leurs résultats, alors que 76% d’entre elles avaient fait état de chiffres supérieurs aux prévisions des analystes. Selon elle, la tendance est la même au Canada, même si un peu moins de la moitié des sociétés du S&P/TSX ont dévoilé leurs résultats. Elle estime que les investisseurs devraient concentrer leur attention sur l’évolution des bénéfices des entreprises et ne pas déroger de leur plan d’investissement à long terme.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E243: Tarifs douaniers et Bourse : gérer le risque sans surréagir

    Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 6:27


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Même si les tarifs douaniers de 25 % sur les exportations canadiennes et mexicaines vers les États-Unis ont été reportés d’un mois, la menace d’une entrée en vigueur le 1er mars reste bien réelle. De tels tarifs auraient pour effet d’affecter les activités de nombreuses entreprises exportatrices, dont certaines sont cotées en Bourse. Quels sont les effets de tout ça sur la stratégie d'investissement de l’entreprise Cote 100? «Le premier point, c’est de ne pas trop réagir à toutes les nouvelles. Nous préférons nous concentrer sur les actions réelles prises par les gouvernements. Nous pensons qu’il sera très difficile de mettre des barrières tarifaires en place, car les chaînes d’approvisionnement sont hautement intégrées en Amérique du Nord», explique Marc L’Écuyer, gestionnaire de portefeuille pour la société de Saint-Bruno-de-Montarville. Ce dernier précise que les seuls tarifs imposés par le président américain Donald Trump pour le moment sont de 10% sur les exportations chinoises. «Ces tarifs pourraient influencer notre prise de décision, mais ce n’est pas notre approche de réagir à toutes les nouvelles», dit-il. Il ajoute malgré tout que Cote 100 n’a pas le choix d’évaluer quels seraient les risques dans le portefeuille de l’entreprise si des tarifs sur les exportations canadiennes devaient entrer en vigueur aux États-Unis. La faiblesse du dollar canadien crée des occasions La menace de tels tarifs a toutefois provoqué une certaine faiblesse du dollar canadien qui pourrait provoquer des occasions en Bourse. «La faiblesse du dollar canadien nous amène à regarder des sociétés dont les activités ont lieu en grande partie au Canada», soutient Marc L’Écuyer. Cote 100 est actionnaire de longue date d’Alimentation Couche-Tard (ATD, 75,21$), entreprise canadienne dont les activités sont majoritairement situées aux États-Unis. Marc L’Écuyer ne croit pas que la situation actuelle modifie la valorisation de l’entreprise, puisque la chaîne de dépanneurs et de stations-service n’est pas une entreprise exportatrice. «Si on veut regarder les occasions au niveau du marché boursier canadien, il faudrait regarder des entreprises qui tirent la majorité de leurs revenus de leurs activités canadiennes», dit-il, précisant qu’il pourrait être judicieux de réduire des positions en actions américaines pour les réinvestir au Canada, afin de bénéficier de taux de change très avantageux. En plus du Canada, le gestionnaire de portefeuille affirme également que les valorisations boursières en Europe et en Asie sont déprimées par rapport à celles des sociétés américaines.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E242: Taux directeur: l'écart se creuse entre le Canada et les États-Unis

    Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 4:55


    GESTIONNAIRES EN ACTION. L'écart se creuse entre le taux directeur de la Banque du Canada et celui de la Réserve fédérale américaine. Du côté canadien, la baisse de 25 points de base annoncée cette semaine pourrait toutefois être la dernière avant plusieurs mois, raconte Nocilas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital. Avec cette baisse, le taux directeur passe de 3,25% à 3%. «Concernant une pause potentielle, quand on regarde leur communiqué, ils s'attendent que l'inflation reste près de 2% pour les deux prochaines années et pensent que la croissance économique va être plus élevée en 2025 et 2026 qu'en 2024», dit-il, ajoutant que la tenue de l'économie sera principalement attribuable à la croissance des dépenses de consommation. Nicolas Vaugeois ne serait donc pas surpris que la Banque du Canada reste sur les lignes de côté pour quelques mois. Du côté américain, la Réserve fédérale américaine (Fed) n'a pas suivi le mouvement baissier, préférant garder son taux directeur entre 4,25% et 4,5% justifiant sa décision par des données sur l'inflation qui restent élevées. «La décision de la Fed est justifiée. Le taux de chômage aux États-Unis est très bas et la vigueur de l'économie est plus forte qu'attendu. Ils préfèrent attendre davantage de données économiques avant de réduire de nouveau le taux directeur au pays», explique Nicolas Vaugeois. Ce dernier précise que la possibilité que le prochain mouvement de la Fed concernant le taux directeur soir à la hausse. «Ce n'est pas notre scénario de base, mais on ne peut pas exclure que la Fed relèvera les taux en 2025. L'inflation est plus proche de 3%, le taux de chômage est très bas et la croissance économique reste forte», énumère-t-il. D'ici la fin de l'année, il est d'avis que la Banque du Canada pourrait procéder à une autre baisse de taux de 25 points de base, alors que la Fed procéderait à un maximum de deux coupes de 25 points de base. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E241: Bourse: le point sur Meta Platforms, MTY et Netflix avec François Rochon

    Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 6:41


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Le PGD de Meta Platforms (META, 636,45$US), Mark Zuckerberg, a défrayé la manchette récemment après avoir annoncé la fin de la modération des contenus sur les sites de Facebook et d'Instagram. Que l'on soit d'accord ou pas avec cette décision, il reste que d'un point de vue financier, cela ne change pas la valeur de l'entreprise, estime François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital et actionnaire de longue date de Meta Platforms. «Nous préférons nous tenir loin des décisions politiques et nous concentrer sur les résultats financiers de la société. Ce qui est intéressant est que si on regarde les perspectives, malgré la très forte hausse du titre depuis quelques années, l'évaluation est encore assez raisonnable», affirme-t-il. François Rochon anticipe que Meta dégagera un bénéfice par action de 27$US en 2025, ce qui donne au titre une valeur de 23 fois les profits prévus cette année, ce qui est proche de la moyenne de l'indice S&P 500. Plus près de chez nous, Giverny Capital est aussi actionnaire de Groupe d'Alimentation MTY (MTY, 50,70$), qui vient d'annoncer un relèvement de son dividende trimestriel de 18%, lui qui passe de 0,28$ à 0,33$ par action. «Une hausse de dividende est rarement une mauvaise nouvelle pour les actionnaires. C'est sûr que si on regarde l'évaluation de ce titre, il se négocie entre 9 et 10 fois les profits prévus des 12 prochains mois. Ça reste un titre qui, à mon avis, est sous-évalué. Avec un dividende un peu plus élevé, on a presque 3% de rendement de dividende avec ce titre», philosophe-t-il. Si Giverny Capital n'est pas actionnaire de Netflix (NFLX, 984,86$US), François Rochon dit suivre le titre de près. L'entreprise vient de dévoiler des résultats financiers du quatrième trimestre qu'il qualifie de «fabuleux», avec entre autres l'ajoute de 19 millions d'abonnés. «Ils ont mis des procédures en place pour empêcher le partage de comptes et ça a joué en leur faveur. Ça a forcé certains abonnés qui peut-être utilisaient un même compte de s'abonner de façon indépendante. Ce qu'il faut retenir, toutefois, c'est que les bénéfices ont progressé plus rapidement que les revenus, ce qui montre une grande amélioration des marges bénéficiaires», analyse-t-il. Il juge toutefois que le titre n'est pas bon marché, mais concède que si l'évaluation du titre devenait plus raisonnable, il pourrait décider d'en acheter.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E240: Les raisons de la remontée des taux obligataires à long terme

    Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 7:11


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Il faut comprendre que l'évolution des taux obligataires à long terme dépendent davantage de l'offre et la demande que des politiques monétaires des banques centrales, explique Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret. «On a une situation qui se rétablit un petit peu dans les obligations, c'est-à-dire que la courbe des taux d'intérêt est maintenant rendue positive. Cela veut dire que les obligations à court terme ont des taux plus faible que celles dont l'échéance est à long terme, tant au Canada qu'aux États-Unis», explique-t-il. Revenant aussi sur l'année boursière aux États-Unis, il concède que l'indice se négocie à un ratio de près de 25 fois les bénéfices prévus des 12 prochains mois. Toutefois, en excluant les sept magnifiques de l'équation, les ratios sont très raisonnables. «Si on opte pour l'indice S&P 500 équipondéré, le ratio cours/bénéfices passe de 24,9 à 18,9 fois», précise-t-il. Encore là, on peut exclure les géants des technologies de l'équation et on se rend compte que le reste de l'indice n'est pas très loin de sa tendance historique de 17-18 fois les bénéfices. Revenant sur les marchés obligataires, il explique que la récente remontée des taux d'intérêt sur les obligations à échéance de 10 ans et plus signifie que les acheteurs de ces produits, pour la plupart des investisseurs institutionnels, exigent de meilleurs rendements avant de les ajouter à leurs portefeuilles. «Il y a certains investisseurs qui sont un peu incrédules. Ils nous demandent pourquoi les banques centrales baissent les taux d'intérêt depuis un an déjà et que les taux d'intérêt à long terme montent. Ces derniers sont plus influencés par l'appétit des investisseurs pour ces produits», explique-t-il. Selon Vincent Fournier, la remontée est attribuable à des craintes de poussées inflationnistes et par l'augmentation de la dette des gouvernements. La Bourse est-elle rendue trop chère? Après deux excellentes années à la Bourse américaine qui ont vu l'indice S&P 500 augmenter de plus de 50%, quelques investisseurs pourraient avoir l'impression que les actions se négocient à des prix trop élevés. «Si on regarde dans les 100 dernières années, c'est arrivé 28 fois sur 100 que le S&P 500 génère un rendement annuel de plus de 20%. Si on regarde ces 28 années, elles ont été suivies d'années négatives seulement 32% du temps», dit-il. Il précise que lorsque les années suivant une augmentation du S&P 500 de 20% ou plus ont été positives, le rendement moyen de l'indice a été de 10,9%, tout juste au-dessus de son rendement annuel moyen des 100 dernières années, qui est de 10,3%.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E139: Bourse: les tendances sur le radar d'iA Gestion mondiale d'actifs en 2025

    Play Episode Listen Later Jan 10, 2025 7:00


    GESTIONNAIRES EN ACTION. On peut s'attendre à ce que les «sept magnifiques», qui ont fait la pluie et le beau temps aux États-Unis ces dernières années continuent d'avoir une certaine influence à la Bourse en 2025, estime Sébastien McMahon, stratège et gestionnaire de portefeuille à iA Gestion mondiale d'actifs. «Probablement qu'on va avoir des rendements intéressants en 2025. On continue de penser que ça va être le cas. On pense que les sept magnifiques devraient continuer de collaborer à ces rendements», dit-il. Il précise que le rendement de 25% du S&P 500 en 2024 est attribuable à 41% aux sept magnifiques, qui regroupent Apple (AAPL, 242,70$US), Microsoft (MSFT, 424,56$US), Nvidia (NVDA, 140,11$US), Amazon (AMZN, 222,13$US), Alphabet (GOOGL, 193,95$US), Meta Platforms (META, 610,72$US) et Tesla (TSLA, 394,94$US). «Quand même, le titre médian sur le S&P 500 a gagné 12% en 2024, une performance qui est quand même pas si mal. Si on amène tout ça en début 2025, bien oui, les valorisations des titres technologiques suggèrent la prudence. On ne pourra pas toujours être à ces valorisations élevées», croit-il. Il ajoute que généralement, dans l'histoire, quand on a vu des périodes de forte concentration comme on le voit en ce moment, les marchés ont tendance à rester à la hausse grâce à un rattrapage des autres secteurs. On parle depuis quelques mois d'un nouvel acronyme en Bourse, BATMMAAN, qui est en fait un regroupement des sept magnifiques auxquels on ajoute le titre de Broadcom (AVGO, 229,31$US). «Il est probablement justifié d'ajouter le titre de Broadcom aux sept magnifiques, parce que le thème de l'intelligence artificielle commence à se déployer de façon plus large et les gestionnaires de portefeuille commencent à regarder les prochaines phases de ce thème», explique Sébastien McMahon. Moins d'obligations mondiales Du côté obligataire, le stratège réduit sa pondération en obligations mondiales, anticipant des vents contraires avec les tensions géopolitiques et des politiques commerciales qui pourraient chambouler le secteur cette année. Des idées à contre-courant Le gestionnaire de portefeuille y va aussi de quelques idées d'investissement à contre-courant, favorisant les bons du trésor américains. «Si on a une déception du côté américain sur les effets des politiques de Donald Trump, si on se rend compte que ce n'est pas si positif pour la croissance et que ce n'est pas si inflationniste non plus, les taux d'intérêt qui montent de façon assez importante depuis quelques mois pourraient amorcer un revirement qui serait bon pour les obligations américaines», explique-t-il. D'autres idées à contre-courant touchent le dollar canadien, qui a récemment reculé considérablement par rapport à la devise américaine. «Puis, il y a le prix de l'or aussi qu'on a dans notre mire. On était très positifs sur l'or, mais on a l'impression que l'histoire qui a amené le précieux métal à la hausse pourrait effectuer un revirement en 2025», dit-il. Tout cela pourrait à son avis déclencher des prises de profits sur l'or. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E238: Bourse, obligations, taux d'intérêt et dollar canadien: les prévisions de la Banque TD pour 2025

    Play Episode Listen Later Dec 20, 2024 6:30


    GESTIONNAIRES EN ACTION. L'année 2024 a été positive sur les marchés boursiers nord-américains, mais est-ce que la tendance peut se poursuivre l'an prochain? La Bourse canadienne soumise à la négociation Julie Hurtubise, gestionnaire de portefeuille à Gestion de patrimoine TD, cite un rapport des économistes de l'entreprise qui prévoit une autre bonne année boursière l'an prochain. «Les prévisions seront largement liées à la capacité du gouvernement canadien de gérer les relations avec la nouvelle administration Trump. Si on met ce point de côté, les moteurs traditionnels de croissance de notre économie sont surtout la consommation et l'habitation. Depuis 2023, les taux d'intérêt pesaient sur les ménages canadiens. On verra un soulagement de ce côté», dit-elle. Les économistes de la Banque TD s'attendent à ce que le taux directeur de la Banque du Canada soit de 2,25% à la fin de l'an prochain, un taux jugé «neutre», ce qui signifie qu'il ne stimulera pas l'inflation sans mettre trop de pression sur les ménages du pays. La Bourse américaine en 2025 Du côté de la Bourse américaine, la Banque TD s'attend aussi à une bonne année l'an prochain. «Donald Trump fera tout pour maintenir un bon marché boursier, même avec les nouvelles menaces de tarifs», raconte Julie Hurtubise. Elle précise que le consommateur américain est légèrement plus endetté que pendant la pandémie, mais possède tout de même un bilan financier sain. Le 18 décembre, la .serve fédérale américaine a fait réagir fortement les marchés boursiers en annonçant seulement deux baisses de 25 points de base du taux directeur en 2025. «Ils veulent être sûrs de ne pas trop stimuler l'économie pour qu'on retrouve des pressions plus inflationnistes», dit-elle. Selon la gestionnaire de portefeuille, les Sept magnifiques devraient continuer de dominer, surtout si l'intelligence artificielle et les innovations énergétiques captent davantage de parts de marché. Le dollar canadien stable Julie Hurtubise explique que le dollar canadien, qui montre des signes de faiblesse depuis quelques semaines, pourrait rester relativement stable en 2025. «Sa valeur dépendra fortement de deux facteurs, soit le prix des matières premières, notamment le pétrole, puis les écarts de politique monétaire entre la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine», dit-elle, soulignant que l'instabilité politique à Ottawa joue actuellement contre la devise canadienne. Pétrole et or La Banque TD estime aussi que le pétrole devrait demeurer dans une fourchette se situant entre 70$US et 90$US, alors que le prix de l'once d'or pourrait bénéficier de l'incertitude économique.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E237: Bourse: les sociétés exportatrices profiteront de la faiblesse du dollar canadien

    Play Episode Listen Later Dec 13, 2024 6:12


    GESTIONNAIRES EN ACTION. La décision de la Banque du Canada de réduire son taux directeur d'un demi-point de pourcentage à 3,25% le 11 décembre était la bonne décision à prendre, estime Marc L'Écuyer gestionnaire de portefeuille à Cote 100. «Si on regarde la situation au Canada, il y a quand même une détérioration au niveau de la croissance économique et aussi une hausse du taux de chômage. Avec une inflation qui est sous contrôle, c'est justifié de la part de la Banque du Canada», dit-il. Selon lui, le Canada est déjà en récession si on regarde le PIB réel par habitant, qui est en déclin depuis six trimestres. «Ça veut dire que la croissance économique au Canada ne suit pas la croissance de la population. Il y a donc un appauvrissement de la population canadienne. Ce problème vient surtout de la croissance de la productivité qui est anémique au Canada», explique-t-il. Tous ces facteurs ne rendent pas pour autant le marché boursier canadien moins attrayant. «On est une économie, quand même, qui exporte beaucoup, avec beaucoup de sociétés dans le secteur des ressources naturelles. Certains secteurs qui sont liés à l'économie canadienne pourraient vivre des difficultés. Par contre, tout ce qui est lié aux exportations, aux ressources naturelles, c'est plus influencé par l'économie mondiale», juge-t-il. Au nombre des entreprises qui ne dépendent pas seulement de la bonne tenue de l'économie canadienne, il cite notamment Alimentation Couche-Tard (ATD, 80,49$), dont la majorité des établissements se trouve à l'extérieur du pays. Baisse du taux directeur, inflation et exportations La baisse rapide du taux directeur au Canada pourrait avoir un double effet, soit celui de stimuler l'inflation pour toutes les importations en provenance des États-Unis, tout en affaiblissant le dollar canadien par rapport à la devise américaine. «Les entreprises exportatrices canadiennes vont bénéficier de la faiblesse du dollar canadien. On l'a vu dans le passé, lorsque le dollar canadien a été très faible, comme actuellement, ça favorise les sociétés exportatrices», dit-il.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E236: Bourse: le bon et le moins bon des résultats des grandes banques canadiennes

    Play Episode Listen Later Dec 6, 2024 4:42


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Les six grandes banques canadiennes ont dévoilé cette semaine leurs résultats financiers du quatrième trimestre de leur exercice 2024 terminé le 31 octobre. Nicolas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital, donne d'abord de bonnes notes à la Banque Royale (RY, 179,57$) et à la Banque Nationale (NA, 135,18$), qui ont dévoilé respectivement un rendement de l'avoir des actionnaires de 15,9% et de 15,1% durant le trimestre. Une banque a toutefois déçu les investisseurs selon lui: la Banque TD (TD, 74,02$), principalement en raison de la charge liée aux démêlés juridiques de l'entreprise avec les autorités américaines et la suspension de ses cibles financières à moyen terme. Le titre a chuté de plus de 7% le 5 décembre, dans les heures suivant le dévoilement de ses résultats trimestriels. «À l'exception de la Banque Scotia (BNS, 78,29$) et de la CIBC (CM, 93,54$), les provisions pour mauvaises créances ont progressé pour les quatre autres banques canadiennes. Quand on écoute les dirigeants des banques, on comprend que l'économie canadienne tourne vraiment au ralenti, d'où l'augmentation des provisions», explique-t-il. D'autres baisses de taux d'intérêt à venir Nicolas Vaugeois soutient que selon les équipes de Fiera Capital, le taux directeur de la Banque du Canada devrait osciller entre 3% et 3,5% à la fin de 2025, alors que celui de la Réserve fédérale américaine se situerait entre 3,75% et 4%. Les taux directeurs sont en ce moment de 3,75% au Canada et d'entre 4,5% et 4,75% aux États-Unis. Le gestionnaire de portefeuille souligne toutefois que les données sur l'inflation seront à surveiller. «Il faudra aussi avoir l'oeil sur le commerce international et la menace de mesures tarifaires de 25% sur les exportations canadiennes vers les États-Unis. Le plus gros de nos exportations, c'est du pétrole et je ne crois pas que Donald Trump veuille faire grimper les prix à la pompe pour tous les consommateurs américains», raconte-t-il. Il serait donc surpris que la menace soit mise à exécution.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E235: Bourse: le temps de penser à l'optimisation des portefeuilles

    Play Episode Listen Later Nov 29, 2024 6:29


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Les experts recommandent d'analyser les portefeuilles de placements à la fin de chaque année pour, au besoin, y effectuer un peu d'optimisation. Selon Luc Girard, gestionnaire de portefeuille chez Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, le début du mois de décembre est propice à un tel exercice : « de façon générale, il est impératif de commencer l'exercice d'optimisation dans les prochains jours, parce que 2024 a été une année avec une grande rentabilité au niveau boursier. Il devient important d'évaluer correctement sa situation afin de maximiser le rendement après impôts», explique-t-il. Il prévient toutefois les investisseurs de s'assurer d'effectuer des transactions uniquement pour de bonnes raisons et pas seulement pour des raisons fiscales. «Ça peut servir à rééquilibrer la diversification géographique et sectorielle et à se positionner pour 2025», dit-il. Si les «sept magnifiques» ont continué de dominer les indices boursiers américains cette année, la seconde moitié d'année a marqué un vent de changement du côté des rendements. «Le secteur de la technologie, qui avait très bien fait dans les six premiers mois de l'année, a généré depuis le début du deuxième semestre un rendement de seulement 2%, loin derrière ceux des financières, des titres industriels et de la consommation discrétionnaire qui ont tous progressé de plus de 18%», précise-t-il. Luc Girard ajoute que lorsque sept titres ont un poids combiné de plus de 30% dans le S&P 500, il est difficile de les ignorer, ce qui n'empêche pas une diversification réfléchie des portefeuilles pour réduire le risque d'une surexposition aux sept magnifiques et conserver un potentiel de croissance équilibré. Il soutient également que les portefeuilles équilibrés de type 60/40 (60% en actions et 40% en titres à revenu fixe) en début d'année pourraient être plus à 63/37 en ce moment. «Il est toujours bon de revenir aux cibles», dit-il.   Cinq éléments à surveiller en 2025 Selon le gestionnaire de portefeuille, le premier élément à surveiller l'an prochain sera les trajectoires des taux directeurs, notamment celui de la Réserve fédérale américaine. «Toute indication d'une pause prolongée ou même d'une réduction soutiendrait les marchés boursiers, tandis qu'une hausse imprévue pourrait peser sur la performance». Luc Girard estime que l'évolution de l'inflation, de la croissance économique américaine, des bénéfices des entreprises et des tensions géopolitiques seront d'autres facteurs à surveiller l'an prochain.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E234: Bourse: ignorer Donald Trump et ne pas imiter Warren Buffett

    Play Episode Listen Later Nov 22, 2024 7:00


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Plusieurs clients de Giverny Capital ont téléphoné à l'entreprise peu après l'annonce du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille chez Giverny Capital, soutient que cela lui a rappelé ce qui s'est passé il y a... huit ans, lorsque Donald Trump a amorcé son premier mandat comme président américain. «Beaucoup de clients étaient inquiets, mais ceux qui auraient retiré leurs investissements à ce moment auraient fait une erreur, puisque les marchés boursiers américains ont généré un rendement annuel moyen d'environ 12% depuis 2017», dit-il, précisant que la Bourse de New York a traversé trois marchés baissiers (des reculs de plus de 20% par rapport aux plus récents sommets historiques) durant la période. Actionnaire de longue date de Berkshire Hathaway (BRK.B, 472,06$US), François Rochon est revenu sur la diminution de la participation de la société dans Apple (AAPL, 228,52$US), qui s'est poursuivie durant le troisième trimestre. L'entreprise a en effet vendu environ 100 millions d'actions d'Apple durant le trimestre et se retrouve avec une participation de 300 millions d'actions. Berkshire a également terminé le troisième trimestre avec des liquidités de plus de 325 milliards de dollars américains, ce qui signifie, selon le gestionnaire, que l'emblématique dirigeant de l'entreprise, Warren Buffett ne trouve pas d'occasion à son goût en ce moment en Bourse dans le bassin des entreprises de très grande taille. À son avis, les investisseurs individuels, dont les moyens sont évidemment plus modestes, auront beaucoup plus d'options pour déployer leur capital et ne devraient pas s'asseoir sur leurs liquidités comme le fait l'Oracle d'Omaha. «Les investisseurs un peu plus dynamiques vont toujours trouver des titres qui sont en défaveur et aux évaluations attrayantes», dit-il. Il faut selon lui chercher les occasions d'investissement dans les secteurs qui n'ont pas la cote d'amour de Wall Street.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E233: Investissement: le marché dispensé n'est pas pour tout le monde

    Play Episode Listen Later Nov 15, 2024 5:44


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Les investisseurs fortunés mais ne possédant pas la capacité d'effectuer des vérifications diligentes peuvent facilement se casser les dents sur le marché dispensé. Ce marché est celui des occasions d'investissement qui ne nécessitent pas l'émission d'un prospectus avant d'être distribuées. «Il faut savoir qu'un prospectus, ça coûte excessivement cher à produire et c'est une exigence réglementaire dont l'objectif est d'accumuler toutes les informations nécessaires pour aider les investisseurs à prendre une décision éclairée», explique Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret. Ce dernier ajoute que l'on va utiliser un placement dispensé pour essayer d'accumuler des fonds de manière économique. «Quand on parle de quatre ou cinq entrepreneurs qui se regroupent pour acheter une PME, ces gens-là n'ont pas besoin d'un prospectus. Ils vont engager leurs propres avocats et comptables pour réviser les états financiers de la cible qu'ils veulent acquérir», dit-il. Selon lui, les fonds de capital de risque qui investissent dans des sociétés en démarrage, les fonds immobiliers privés et les placements privés font aussi souvent partie du marché dispensé. Vincent Fournier soutient que le principal avantage d'opter pour un investissement dispensé en est un de diversification, car différent des actions, obligations, fonds communs et FNB traditionnels. «Le secteur comporte toutefois son lot de risques. Comme il s'agit de produits privés, ils se négocient peu ou pas. En l'absence de transactions, on peut penser qu'un investissement dont la valeur reste stable est sécuritaire. Par contre, quand on veut avoir notre argent par la suite, c'est là qu'on sait vraiment quelle est la valeur réelle de notre placement. On peut avoir des placements qui sont très bons, comme on peut avoir des placements qui sont très mauvais», dit-il. Vincent Fournier soutient qu'avant d'investir sur le marché dispensé, tout individu doit d'abord s'assurer d'être capable de faire le suivi des finances de l'entreprise comme le ferait un investisseur professionnel. Son premier conseil serait de dire aux gens de faire très attention avant de s'y risquer ou à la limite de regarder ailleurs.      Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E232: Bourse: l'élection de Donald Trump apporte de la stabilité sur les marchés

    Play Episode Listen Later Nov 8, 2024 7:10


    GESTIONNAIRES EN ACTION. L'annonce du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a eu des effets positifs à très court terme sur les marchés boursiers, effets qui pourraient se prolonger. Sébastien Mc Mahon, stratège et gestionnaire de portefeuille à IA, gestion mondiale d'actifs, explique que Donald Trump a souvent parlé de reconduire des baisses d'impôts qui avaient été mises en place en 2017, mais aussi de déréglementation. «La déréglementation, c'est vu comme étant positif pour des secteurs comme les banques où la réglementation a été augmentée au cours des dernières décennies. Si on voyait un renversement, ça pourrait vouloir dire des marges bénéficiaires plus élevées, plus de prise de risque, mais aussi plus d'acquisitions et de fusions. Donc ça, ça vient créer un petit peu d'activité dans le domaine des banques, peut-être même des banques régionales», explique-t-il. Selon lui, le secteur des petites capitalisations pourrait aussi bénéficier d'un assouplissement de la réglementation. Le stratège rappelle toutefois que, généralement, les conseillers financiers recommandent toujours à leurs clients de ne pas positionner un portefeuille en fonction de la politique ou de la géopolitique. «Il faut s'assurer d'avoir une bonne gestion de risque et des portefeuilles qui sont bien diversifiés», dit-il. Il précise que les taux d'intérêt obligataires peuvent être plus élevés plus longtemps. La transition vers des niveaux plus élevés, c'est négatif pour un portefeuille d'obligations. Une fois que la transition est faite, ça rend toutefois les obligations un peu plus attrayantes.   La décision de la Réserve fédérale américaine était largement anticipée Il soutient aussi que la réduction de 25 points de base du taux directeur de la Réserve fédérale américaine annoncée le 7 novembre était largement anticipée par les marchés. Le taux est à présent dans une fourchette de 4,5% à 4,75%. «Les marchés prévoient que le taux sera de 4% d'ici un an, ce qui laisse de la place à deux ou trois autres baisses d'ici là», raconte-t-il.   Et les investisseurs canadiens dans tout ça? Selon Sébastien Mc Mahon, il faut encore attendre de voir quelle décision de Donald Trump va affecter l'économie canadienne. «Est-ce que les menaces de nouveaux tarifs douaniers vont être imposées? Nous, on continue de penser que ce n'est pas dans l'intérêt de personne, surtout pas des États-Unis, de se diriger vers une guerre tarifaire», estime-t-il. Il ajoute que la Chine semble être la principale cible du président désigné. «On verra, mais je vous dirais que ce qui est bon pour l'économie américaine a tendance à être bon pour l'économie canadienne», dit-il. Il n'a donc pas tendance à être nerveux pour le moment.    Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E231: Bourse: une rotation sectorielle est en marche

    Play Episode Listen Later Nov 1, 2024 4:05


    GESTIONNAIRES EN ACTION. La saison des résultats financiers en cours montre qu'une rotation sectorielle est en marche à la Bourse de New York. Les résultats des géants des technologies, notamment ceux de Meta Platforms (META, 567,58$US) et de Microsoft (MSFT, 406,35$US), ont soulevé des inquiétudes sur les marchés financiers, soutient Julie Hurtubise, conseillère en placements principale à Gestion de patrimoine TD. Depuis le début du troisième trimestre, le secteur des technologies de l'information n'est d'ailleurs plus celui qui permet à l'indice S&P 500 de poursuivre sur sa tendance haussière, ce qui envoie un signal clair qu'une rotation sectorielle est en cours. «Une rotation des secteurs est exactement ce qu'on souhaite voir. C'est un moteur de marché aussi. Le rallye élargi des actions américaines rassure les investisseurs préoccupés par la concentration des rendements dans les 'Sept magnifiques'. La hausse des 493 autres titres nous laisse croire que la hausse de l'indice est soutenue par l'espoir que les conditions économiques favoriseront la croissance des bénéfices et la rentabilité des entreprises», explique-t-elle.  Julie Hurtubise ajoute que les titres valeur, dont les caractéristiques sont de se négocier à des ratios cours-bénéfices ou des valeurs comptables inférieurs à la moyenne du marché dans son ensemble, regagnent en ce moment la ferveur des investisseurs préoccupés par la concentration des indices dans les géants technologiques. Selon elle, le recul des taux d'intérêt aux États-Unis contribuera à soutenir la hausse des titres valeur et aidera à ralentir la progression de l'endettement américain, qui pourrait devenir un sérieux frein à la croissance économique du pays.  Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E230: Bourse: la Banque TD est loin d'en avoir fini avec les autorités

    Play Episode Listen Later Oct 25, 2024 5:32


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Le 10 octobre, la Banque TD (TD, 78,75$) a accepté de payer des amendes totalisant un peu plus de 3 milliards de dollars américains (G$US) auprès des autorités américaines. La banque a plaidé coupable à plusieurs chefs d'accusation pour des lacunes dans ses systèmes pour contrer le blanchiment d'argent. Marc L'Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100, estime que l'entente constitue une bonne nouvelle pour la Banque TD, tout en expliquant que l'entreprise est loin d'en avoir terminé avec la justice américaine. «Ça va la suivre encore longtemps», croit-il. Un autre effet de cette entente, c'est que l'actif total des deux filiales bancaires américaines de la TD (TD Bank et de TD Bank USA) ne pourra pas dépasser 433 milliards de dollars américains jusqu'à nouvel ordre. «Ça va être certainement un frein à la croissance de l'entreprise aux États-Unis. D'ailleurs, les dirigeants ont déjà annoncé qu'ils allaient réorganiser un peu les actifs de la banque en vendant des actifs peut-être qui sont moins payants pour se concentrer sur des actifs qui rapportent plus. Ça va être dommageable parce que les perspectives de croissance de la Banque TD passaient beaucoup par les États-Unis», dit-il.   Une occasion d'achat sur faiblesse? Marc L'Écuyer est d'avis que le titre de la Banque TD a souffert du conflit juridique avec les autorités américaines et qu'il pourrait être intéressant de le regarder à sa valeur actuelle. «Je mettrais un petit bémol à ça, c'est que cette histoire va affecter la Banque TD longtemps. On peut faire un parallèle avec Wells Fargo, qui a vécu un scandale en 2016, il y a huit ans. La société est encore sujette à des contraintes liées à ce scandale! Dans le cas de la TD, on va probablement en parler longtemps, sauf qu'à un moment donné, à un certain point, est-ce que c'est le bon moment (d'acheter le titre)? Je ne veux pas conclure, mais ça commence à être intéressant», raconte-t-il.   Une bonne décision de la Banque du Canada Le gestionnaire de portefeuille a aussi commenté la décision de la Banque du Canada d'abaisser son taux directeur d'un demi-point de pourcentage le 23 octobre, pour le porter à 3,75%. «Je pense que c'était la bonne décision. Il y a beaucoup d'excédents en ce moment dans l'économie canadienne», dit-il, précisant que l'ampleur de la baisse lors de la prochaine réunion, en décembre, dépendra des données économiques qui auront été publiées d'ici-là.    Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E229: Les marchés financiers anticipent un taux directeur à 3,5% à la fin de l'année

    Play Episode Listen Later Oct 18, 2024 5:11


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Les marchés financiers anticipent que la Banque du Canada abaissera son taux directeur de 50 points de base lors de sa prochaine réunion, le 23 octobre. Nicolas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital, estime toutefois que la robustesse des données sur l'emploi et le fait que les marchés boursiers soient à des sommets pourraient inciter la Banque du Canada à jouer de prudence et de réduire son taux directeur de seulement 25 points de base. «On pense qu'une coupe serait suffisante, mais la Banque du Canada devrait aller avec deux coupes (totalisant 50 points de base) si la situation économique est en réalité pire que ce que les chiffres nous laissent croire», dit-il. En ce qui concerne les marchés obligataires, Nicolas Vaugeois soutient que des baisses totalisant 75 points de base sont déjà anticipées d'ici la fin de l'année. «Le taux directeur est à 4,25% en ce moment et s'il devait reculer à 3,5% d'ici la fin de l'année, cela n'aura pas d'effet très important sur les obligations», raconte-t-il. Il ne croit pas non plus que le recul des taux d'intérêt provoquera une vente massive de titres obligataires qui profiterait à d'autres catégories d'actifs comme les actions.  Selon lui, les investisseurs pourraient toutefois explorer d'autres secteurs, comme les obligations mondiales ou multisectorielles, susceptibles d'offrir de meilleurs rendements. Nicolas Vaugeois concède que le marché obligataire américain reste beaucoup plus vigoureux que celui du Canada. «Il y a même certains économistes qui sont en train de remettre en doute la décision de la Réserve fédérale américaine d'avoir réduit son taux directeur de 50 points de base en septembre (pour le porter entre 4,75% et 5%). Les données économiques qui ont été dévoilées récemment ont été plus fortes que prévu», analyse-t-il. Selon lui, il y aura sûrement d'autres baisses de taux d'intérêt aux États-Unis, mais elles ne seront pas aussi prononcées que les marchés financiers ne l'anticipent.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E228: Bourse: la scission d'Alphabet en plusieurs entités n'est pas pour demain

    Play Episode Listen Later Oct 11, 2024 6:20


    GESTIONNAIRES EN ACTION. On a vu cette semaine le département américain de la justice (DOJ) déposer un rapport sur Alphabet qui évoque de possibles changements structurels pour l'entreprise, ce que beaucoup considèrent comme la scission de l'entreprise en deux entités ou plus. François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille chez Giverny Capital, estime qu'il est encore beaucoup trop tôt pour savoir ce qui va vraiment arriver dans le cas d'Alphabet (GOOGL, 162,08$US), entre autres propriétaire de Google et de YouTube. «On parle de recommandations et d'opinions. D'une manière ou d'une autre, que la société soit scindée ou non, je ne crois pas que ce soit une bonne idée de vendre le titre d'Alphabet au cours actuel. Si on regarde l'évaluation du titre, qui se négocie à 21 fois les bénéfices prévus cette année, c'est très raisonnable», estime-t-il. Cette évaluation est même inférieure à celle de 23 fois les bénéfices de la moyenne des titres qui composent l'indice américain S&P 500, ce que François Rochon juge toutefois trompeur. «Si on prend les quatre plus grandes entreprises de l'indice, Apple (AAPL, 229,04$US), Microsoft (MSFT, 415,84$US), Nvidia (NVDA, 134,81$US ) et Amazon (AMZN, 186,65$US). Ces quatre entreprises ont un poids de 24% dans l'indice et se négocient en moyenne à 40 fois les bénéfices prévus. Cela veut dire que les 499 autres entreprises qui composent l'indice (il y a 503 sociétés dans le S&P 500, NDLR) se négocient en moyenne à 18 fois les bénéfices», explique-t-il. Selon lui, Alphabet mérite de se négocier à prime par rapport à la moyenne de 18 fois, car peu de sociétés possèdent des actifs qui ont un aussi grand avantage concurrentiel. Il réitère qu'à long terme, la Bourse finit toujours par refléter la juste valeur sous-jacente des entreprises, tout en reconnaissant qu'il y a parfois des épisodes d'exagérations, à la hausse comme à la baisse. Les marchés boursiers chinois ont d'ailleurs connu un épisode d'exubérance ces dernières semaines après que le gouvernement central ait annoncé de nouvelles mesures de relance de l'économie. «Nous n'avons pas de titre chinois en portefeuille, mais il y a encore quelques semaines, nous regardions de belles entreprises qui se négociaient à des évaluations beaucoup plus basses que celles qui prévalent aux États-Unis. Après les annonces gouvernementales, ces mêmes titres ont bondi de 20% à 30% en quelques jours», dit-il, même si rien n'a encore changé. François Rochon reconnaît toutefois qu'une éventuelle relance de l'économie chinoise pourrait aider à relancer le titre d'une entreprise qu'il détient en portefeuille, soit le fabricant de vêtements Lululemon (LULU, 273,58$US), dont les ventes en Chine sont en bonne croissance.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E227: Bourse: tous les dividendes ne sont pas égaux

    Play Episode Listen Later Oct 4, 2024 7:00


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Les titres à dividende peuvent constituer de bonnes options pour les investisseurs qui souhaitent recevoir du capital sur une base récurrente sans avoir à vendre leurs titres. «Si on regarde le rendement du S&P/TSX et du S&P 500, la composante du dividende demeure quand même relativement importante. Quand on regarde l'indice S&P/TSX pour les dix dernières années, le rendement (annuel composé) lié au changement de la valeur a été 6,21%,  mais si on considère que les entreprises qu'on a détenues ont versé des dividendes, le rendement passe de 6,21% à 8,9%. Puis au niveau des actions américaines, c'est le même principe. Le rendement annuel composé a été de 9,6% au cours des dix dernières années. Si on ajoute le dividende, c'est 12,8%. Ça fait un changement important», note Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret.   Selon lui, il existe trois bonnes manières de «retourner de l'argent aux actionnaires» pour les entreprises qui créent de la valeur, soit de verser un dividende, de racheter de ses actions ou de procéder à des acquisitions pour éventuellement faire des versements encore plus importants.   À l'opposé certaines sociétés versent des dividendes pour de mauvaises raisons. «C'est une mauvaise idée pour une entreprise de verser un dividende quand elle se trouve à hypothéquer l'avenir de l'entreprise en ne réinvestissant pas assez dans son plan d'affaires. On pourrait considérer qu'une entreprise qui verse un dividende qui correspond à 50% et plus de ses flux de trésorerie libres, bien là, à ce moment-là, peut-être qu'elle ne réinvestit pas assez dans son plan d'affaires», dit-il.   Les exemples d'Innergex Énergie Renouvelable et de BCE Vincent Fournier parle d'Innergex Énergie Renouvelable (INE, 10,42$), qui a coupé son dividende de 50% en mars dernier, et de BCE (BCE, 45,88$) qui consacre plus de 100% de ses flux de trésorerie libres au paiement de ses dividendes.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E226: Bourse: les consommateurs, l'inflation et la Fed sous surveillance

    Play Episode Listen Later Sep 27, 2024 6:14


    GESTIONNAIRES EN ACTION. La fin du troisième trimestre signifie que les marchés boursiers devront bientôt digérer une salve de résultats trimestriels. Luc Girard, gestionnaire de portefeuille à Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, soutient que les dépenses de consommation, l'inflation et les mouvements de politique monétaire auront une grande influence sur l'évolution des indices d'ici la fin de l'année. «Pour les neuf premiers mois de l'année, un qualificatif me vient en tête lorsque je pense à la performance des marchés, et c'est le mot 'résilience'. Plusieurs experts anticipaient une volatilité accrue et des marchés peu convaincants en raison des tensions géopolitiques et aussi d'une inflation persistante, mais la réalité en a été tout autre», dit-il, précisant que le S&P 500 est en voie de grimper de plus de 20% pour une deuxième année de suite. «À Toronto, le S&P/TSX connaît aussi une très belle performance, lui qui est en hausse de 14%, lui qui surpasse même le Dow Jones qui s'élève à plus de 11% depuis le début de l'année», ajoute-t-il. Aux États-Unis, la bonne performance des indices est entre autres attribuable aux secteurs de la technologie et des services de communication, alors qu'au Canada, ce sont les ressources naturelles (surtout grâce à l'appréciation de l'argent, de l'or, du cuivre et du zinc) qui ont mené le bal. «La bonne performance des indices depuis le début de 2024 rappelle aux investisseurs que l'emploi et la consommation demeurent des indicateurs qui sont fondamentaux et que ceux-ci peuvent jouer un rôle déterminant dans l'évolution des marchés boursiers», raconte Luc Girard.   Saison des résultats du troisième trimestre Avec le quatrième trimestre qui est sur le point de s'amorcer, le gestionnaire de portefeuille soutient que tant du côté américain que canadien, les consommateurs seront le point de mire de la prochaine saison des résultats trimestriels. «Les consommateurs américains ont su garder la tête au-dessus de l'eau grâce à un bas de laine gonflé pendant la pandémie. On commence toutefois à voir des petits trous dans le bas de laine, si bien qu'on pourrait voir des faiblesses dans les résultats de secteurs tels que la consommation discrétionnaire. Pour le reste, les secteurs de la technologie, de l'énergie, des ressources naturelles et de la finance devraient quand même bien tirer leur épingle du jeu», croit-il. Luc Girard gardera à l'oeil l'évolution de la politique monétaire aux États-Unis et au Canada, de même que la géopolitique et l'inflation. La bataille contre l'inflation n'est pas encore gagnée, selon lui. Les investisseurs doivent donc rester vigilants et porter leur attention sur l'évolution des marges bénéficiaires des sociétés.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E225: Bourse: la Réserve fédérale américaine envoie un signal fort

    Play Episode Listen Later Sep 20, 2024 6:53


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Les marchés financiers anticipaient que la Réserve fédérale américaine allait réduire son taux de 25 à 50 points de base le 18 septembre. Pourquoi a-t-elle choisi la seconde option? Sébastien Mc Mahon, stratège et gestionnaire de portefeuille à IA, gestion mondiale d'actifs, explique. «S'il avait eu toute l'information qu'on a aujourd'hui à la fin du mois de juillet, le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, a dit qu'il aurait probablement alors choisi une diminution d'un quart de point plutôt que de garder le taux directeur stable entre 5,25% et 5,5%», dit-il. En ce sens, à son avis, la baisse d'un demi-point annoncée le 18 septembre, qui porte le taux directeur de la banque centrale américaine entre 4,75% et 5%, constitue un rattrapage. Mais la grande question, à son avis, est quelle sera la suite. «Si on monte à 10 000 pieds d'altitude, ce qu'on voit, c'est que l'économie américaine va quand même relativement bien. Le marché du travail se normalise, mais quand on regarde les chiffres d'inflation, on se dit qu'on n'a plus besoin d'avoir une politique monétaire aussi restrictive», raconte-t-il. Sébastien Mc Mahon précise que la Fed envoie le message qu'elle va descendre plus rapidement vers un «taux neutre» d'un peu moins de 3%. «Les taux vont continuer de baisser à un rythme qui est soutenu», dit-il. Si les marchés boursiers américains ont, à court terme, bien réagi à l'annonce de la Fed, l'histoire montre qu'un cycle de détente monétaire qui s'amorce par une baisse de 50 points de base du taux directeur n'est pas un bon présage pour l'économie américaine. Les deux dernières fois que cela s'est produit, en 2001 et en 2007, les marchés boursiers avaient mis plusieurs années à s'en remettre. La situation actuelle est toutefois très différente, estime le stratège. «C'est différent parce que dans ces périodes-là, on faisait face à des crises importantes. En 2001, il y a eu l'éclatement de la bulle techno», rappelle-t-il, sans oublier les attentats du 11 septembre qui sont survenus quelques mois plus tard. «En 2007, bien sûr, c'était tout juste avant la grande crise financière de 2008-2009. Aujourd'hui, quand on regarde d'un point de vue économique, il n'y a pas de panique en la demeure», estime-t-il.   La Banque du Canada pourrait-elle suivre la cadence? Le signal fort envoyé par la Fed pourrait-il inciter la Banque du Canada à accélérer la cadence des baisses de taux? «Je dirais que la porte est ouverte pour que la Banque du Canada fasse la même chose, peut-être une fois, juste pour dire, regarde, on s'en va vers le taux neutre», dit-il.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E224: Bourse: la volatilité, un mal nécessaire

    Play Episode Listen Later Sep 13, 2024 5:47


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Les marchés boursiers ont connu un regain de volatilité depuis le début du mois d'août, ce qui est attribuable à quatre facteurs, selon Julie Hurtubise, conseillère en placements principale à Gestion de patrimoine TD. «La première raison, c'est que les investisseurs craignent une autre bulle technologique. Les grandes entreprises ont augmenté leurs dépenses en intelligence artificielle. Elles disent tous qu'il vaut mieux être surinvesti plutôt que sous-investi dans le domaine. Microsoft (MSFT, 427,00$US), Alphabet (GOOGL, 154,69$US) et Meta Platforms (META, 525,60$US) ont d'ailleurs doublé leurs dépenses au cours des trois dernières années. C'est bien beau d'investir pour en sortir gagnant éventuellement, mais on ne sait toujours pas à quoi ressembleront les rendements sur ces investissements», dit-elle. Julie Hurtubise constate également un ralentissement du marché du travail qui provoque une baisse des dépenses de consommation discrétionnaire. «Le consommateur américain représente 70% du moteur économique du pays», précise-t-elle. Les deux autres facteurs sont les opérations spéculatives sur écart de rendement (carry trade). «C'est une stratégie d'effet de levier que certains investisseurs utilisent. Ils empruntent de l'argent dans un pays où les taux sont plus bas, comme le Japon, et ils investissent aux États-Unis où ils peuvent avoir un rendement plus élevé», dit-elle. Or, la Banque du Japon a commencé à relevé son taux directeur le 31 juillet, signalant que d'autres hausses étaient à prévoir, ce qui a forcé plusieurs investisseurs à couvrir leurs positions, ce qui a provoqué une baisse des marchés boursiers américains. «Pour finir, septembre est historiquement le pire mois de l'année sur les marchés boursiers, selon une étude de l'Université nationale de Singapour», ajoute-t-elle. Selon elle, les investisseurs qui veulent tirer avantage de toute cette volatilité doivent faire preuve de patience. Après tout, le titre de Nvidia a vu sa capitalisation boursière s'effondrer de près de 280 milliards de dollars américains (G$US) le 3 septembre, avant de rebondir de 216G$US le 11 septembre. La volatilité peut donc créer des occasions à la Bourse pour les investisseurs disciplinés. «Avant d'acheter un titre malmené par une certaine volatilité, il faut déterminer quels sont nos objectifs, le niveau de risque qu'on est prêt à prendre et la raison derrière un placement. Une fois que ça a été établi, on se pose des questions sur l'entreprise, le secteur, puis l'économie en général», explique-t-elle. Difficile de parler de volatilité en excluant l'indice VIX, surnommé l'indice de la peur. «Ça nous donne une indication des sentiments qu'on retrouve sur les marchés. Si le VIX est plus élevé, on a tendance à avoir plus de turbulences», dit-elle. Elle explique qu'il est bien de combiner le VIX avec d'autres outils pour faire des choix éclairés.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E223: Bourse: le point sur Couche-Tard avec Marc L'Écuyer, de Cote 100

    Play Episode Listen Later Sep 6, 2024 7:00


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Alimentation Couche-Tard a tenu son assemblée générale annuelle des actionnaires le 5 septembre et l'entreprise a préféré en dire le moins possible sur l'offre publique d'achat «amicale» sur Seven & I Holdings, pour un montant de 14,86$US par action, plus la prise en charge de la dette. Marc L'Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100, société actionnaire de Couche-Tard depuis 2000, juge la situation normale, puisque la direction de l'entreprise voudra en dire le moins possible jusqu'à ce qu'une entente soit conclue ou que l'offre tombe à l'eau. La direction de Seven & I Holdings a toutefois publié une lettre dans laquelle elle juge que l'offre de Couche-Tard sous-évalue grandement sa valeur et sous-estime les embûches qu'elle pourrait provoquer auprès du Bureau de la concurrence des États-Unis. De son côté la direction de Couche-Tard a déclaré qu'elle était persuadée de pouvoir mener l'acquisition à bien d'ici la fin de 2025. Questionné à savoir si la situation était de bonne guerre, Marc L'Écuyer a répondu par l'affirmative: «Lorsqu'on entre en négociations, on va toujours dire que le prix payé n'est pas assez élevé. Ce qui nous inquiète le plus, c'est l'incertitude réglementaire», dit-il. Marc L'Écuyer ajoute que les marchés avaient déjà anticipé que les résultats financiers du premier trimestre 2025 de Couche-Tard seraient plus faibles que ceux de la période correspondante l'an dernier. Il voit également d'un bon oeil le début du règne du nouveau président et chef de la direction Alex Miller le 6 septembre, estimant qu'il est prévu de longue date et s'inscrira dans la continuité pour la société.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E222: Bientôt la fin de l'inversion de la courbe des taux d'intérêt aux États-Unis

    Play Episode Listen Later Aug 30, 2024 6:44


    GESTIONNAIRES EN ACTION. La plus longue période d'inversion de la courbe des taux d'intérêt aux États-Unis est sur le point de se terminer, selon Nicolas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital. Ce dernier a d,abord commenté les récents propos des dirigeants de la Caisse de dépôt et placement du Québec qui ont affirmé que les marchés obligataires avaient été plus volatils que les actions au cours des deux dernières années. «Si on prend la portion des obligations à long terme, oui, la volatilité a été plus grande en raison de la forte montée des taux d'intérêt de la part des banques centrales», explique-t-il. Nicolas Vaugeois précise également que le phénomène d'inversion de la courbe des taux d'intérêt, caractérisé par des taux plus élevés pour des obligations à échéance de deux ans que pour celles à échéance de dix ans, est sur le point de se terminer. « Si on regarde la courbe des taux aux États-Unis, elle a commencé à s'inverser en septembre 2022. L'écart a atteint un sommet en juin 2023 et on parlait alors d'un écart de 1,1 à 1,3 point de pourcentage entre le 2 ans et le 10 ans. Aujourd'hui, il n'y a pratiquement plus de différence», explique-t-il. Il estime que d'ici 12 mois, la pente aura retrouvé sa courbe normale, c'est-à-dire que les taux des obligations à plus long terme redeviendront supérieurs à ceux des titres ayant une échéance plus rapprochée. Le gestionnaire de portefeuille croit aussi que les investisseurs devraient privilégier les obligations américaines en ce moment, puisque celles-ci offrent de meilleurs rendements que leurs équivalents canadiens.  Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E221: Bourse: Seven & i Holdings est une grosse occasion pour Couche-Tard

    Play Episode Listen Later Aug 20, 2024 6:14


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Alimentation Couche-Tard (ATD, 81,69$) a confirmé le 19 août avoir récemment soumis une «proposition amicale et non contraignante» à Seven & i Holdings Co (3382.T, 1 933 yens, Bourse de Tokyo), société mère de la chaîne 7-Eleven. Bien que la société québécoise n'ait pas dévoilé la teneur de son offre d'achat, ce sera une grosse bouchée pour le spécialiste des dépanneurs stations-service. «C'est une occasion pour Couche-Tard de plus que doubler de taille en une seule transaction. Elle a un historique de faire des acquisitions spectaculaires et de bien les intégrer pour ensuite augmenter ses profits. La feuille de route est impeccable, mais ce n'est pas encore fait», résume François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital. Couche-Tard compte un peu moins de 17 000 établissements, comparativement à environ 84 000 pour 7-Eleven. «Je pense qu'en termes de profitabilité, Couche-Tard, par rapport aux ventes, est probablement plus rentable, mais c'est quand même deux entreprises de grande taille et de grande qualité. Je pense que ça pourrait être une bonne fusion», dit-il. La stratégie derrière cette acquisition est d'augmenter la présence de Couche-Tard en Asie, mais aussi aux États-Unis, rappelle le gestionnaire. «Aux États-Unis, Couche-Tard a à peu près 4%-5% de part de marché, contre 8% pour 7-Eleven. Donc, en jumelant les deux, on parle de 12%-13 %, donc ça serait vraiment une grande domination aux États-Unis, qui reste quand même un marché super important», estime-t-il. François Rochon précise que Giverny Capital n'est pas actionnaire de Couche-Tard, principalement en raison des activités de l'entreprise dans la vente de carburant. «À très long terme, la vente d'essence est appelée à décliner. La voiture électrique deviendra dominante, mais la grande question, c'est d'ici combien de temps! Est-ce que ça va prendre 10-20 ou 30 ans? Mais l'entreprise peut s'adapter à l'électrification, même si ça reste un défi», croit-il. Il n'exclut pas non plus que la direction de 7-Eleven opte pour une vente aux enchères de l'entreprise, ce qui serait éventuellement plus coûteux pour Couche-Tard. Le président de Giverny Capital parle aussi de Lululemon (LULU, 260,60$US), qui se négocie en baisse de prés de 50% par rapport à son récent sommet historique de plus de 516$US. À son avis, la société reste bien gérée qui offre de bons produits. Il pense que la société remontera la pente une fois que le secteur de la consommation discrétionnaire relèvera la tête.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E220: Bourse: anticiper les baisses de taux d'intérêt est un jeu dangereux

    Play Episode Listen Later Aug 16, 2024 5:53


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Les investisseurs qui souhaiteraient effectuer des transactions boursières pour profiter d'éventuelles baisses de taux d'intérêt jouent à un jeu dangereux, estime Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret. «C'est un thème récurrent. Beaucoup d'investisseurs souhaitent synchroniser leur portefeuille avec l'actualité financière. On veut choisir les meilleurs secteurs selon la portion du cycle économique dans laquelle on est rendus. La réalité de tout cela, c'est que vendre un secteur pour en privilégier un autre, c'est profitable pour plusieurs, mais pas nécessairement pour les investisseurs», dit-il. Selon lui, les principaux bénéficiaires de la multiplication des transactions sont les banques et les maisons de courtage qui sont rémunérées au volume. «On travaille l'actualité financière et on travaille l'appât du gain des investisseurs. Quand on travaille avec l'appât du gain des investisseurs, bien souvent, on voit ces derniers baisser la garde et puis commettre des erreurs», dit-il. Vincent Fournier ajoute que les investisseurs devraient plutôt chercher des entreprises de grande qualité et les conserver le plus longtemps possible, en ignorant les différentes phases des cycles économiques. Pour illustrer son propos, il parle du distributeur de produits pour l'industrie de la construction Adentra (ADEN, 41,05$). Le gestionnaire possède des actions de la société depuis plus de 10 ans et a récemment ajouté à sa position en profitant de la faiblesse du titre. Il explique pourquoi l'entreprise est un bon exemple de titre à détenir à long terme.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E219: Les leçons à retenir des soubresauts boursiers en provenance du Japon

    Play Episode Listen Later Aug 9, 2024 5:59


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Les marchés boursiers japonais ont connu une débandade entre le 1er  et le 5 août avant de récupérer environ la moitié de leurs pertes depuis. Luc Girard, gestionnaire de portefeuilles chez Noël, Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, explique pourquoi les secousses sur le marché japonais ont eu des répercussions jusqu'en Amérique du Nord. Pour bien comprendre ce qui s'est passé, il faut d'abord comprendre le concept d'opération spéculative sur écart de rendement, mieux connu sous son nom anglophone «carry trade». Selon lui, la montée de la devise nippone jumelée à une baisse du dollar américain a forcé de nombreux investisseurs à rembourser des emprunts effectués à des taux très bas au Japon qui avaient permis d'investir dans des placements à rendements plus élevés ailleurs dans le monde. «Pour que le carry trade fonctionne, il faut un environnement de stabilité au Japon. Il faut un taux directeur bas et un yen stable. Les mouvements des derniers jours ont été tout sauf stables avec un yen qui s'est apprécié de 12% et un taux directeur qui a grimpé de 0,25 point de pourcentage», explique-t-il, ajoutant qu'en remboursant les emprunts au Japon et en vendant par exemple des actions de sociétés américaines, les investisseurs qui bénéficiaient du carry trade ont pu mettre de la pression sur des titres comme Nvidia (NVDA, 104,97$US) ou Apple (AAPL, 213,31$US). Luc Girard rappelle par ailleurs que les corrections boursières sont nécessaires. En se basant sur les 100 dernières années du S&P 500, il rappelle entre autres qu'il y a 94% de chances qu'un recul de 5% survienne par rapport au plus récent sommet. Le secret pour les investisseurs qui veulent avoir du succès à la Bourse est donc de rester pleinement investis en tout temps afin de bénéficier des remontées suivant ces reculs.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E218: Bourse: les marchés profiteront d'un assouplissement monétaire de la Fed

    Play Episode Listen Later Aug 2, 2024 6:27


    GESTIONNAIRES EN ACTION. La Réserve fédérale américaine a choisi de garder son taux directeur dans une fourchette de 5,25% à 5,5% le 31 juillet, mais cela devrait changer dès septembre, selon Sébastien Mc Mahon, stratège et gestionnaire de portefeuille à IA Gestion mondiale d'actifs. Selon lui, les marchés financiers estiment la probabilité d'une réduction du taux directeur de la Fed à 120% en septembre, ce qui signifie que le recul pourrait être de plus d'un quart de point de pourcentage. «De notre côté, nous sommes un peu plus raisonnables et établissons la probabilité d'un premier recul entre 60% et 75% en septembre», dit-il. Le seul point d'interrogation est la saisonnalité à la baisse des données estivales. Si l'inflation devait repartir à la hausse au début de l'automne, la Fed pourrait se montrer plus frileuse à assouplir sa politique monétaire. «Toutes les données liées à l'emploi et à l'inflation pèseront le plus dans la balance, mais il ne faut pas non plus négliger tous les plus petits indicateurs qui seront publiés en cours de route», estime-t-il. Sébastien Mc Mahon soutient que la politique monétaire de la banque centrale américaine ne devrait pas trop influencer celle de la Banque du Canada. De ce côté de la frontière, il anticipe quatre à cinq reculs d'un quart de point d'ici la fin de l'année et quatre baisses supplémentaires en 2025. «On s'en va au taux neutre (entre 2,5% et 3%) de façon assez rapide», dit-il. Du côté américain, le taux neutre devrait d'après lui être atteint au début de 2026.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E217: Bourse: le temps du bilan mi-année avec Julie Hurtubise

    Play Episode Listen Later Jun 28, 2024 5:24


    GESTIONNAIRES EN ACTION. La fin du mois de juin rime avec révision du portefeuille pour de nombreux investisseurs et Julie Hurtubise, conseillère en placement principale à Gestion de patrimoine TD, estime que c'est un bon réflexe. Commentant la première moitié de 2024 sur les marchés boursiers américains, elle soutient que plusieurs s'attendaient à ce que les élans de positivisme tombent un petit peu en 2024, surtout auprès des géants américains des technologies. «Mais jusqu'à présent, les marchés boursiers démontrent une certaine résilience», dit-elle. Elle ajoute qu'il peut être tentant de comparer le rendement de son portefeuille avec un grand indice boursier comme le S&P 500. Toutefois, elle précise que les investisseurs doivent avant tout analyser la composition de leur portefeuille (avec les pourcentages en liquidités, en titres à revenu fixe et en actions) afin de le comparer au bon indice de référence. Julie Hurtubise soutient que même les investisseurs qui ont un horizon à long terme peuvent réviser leur portefeuille deux fois l'an, ce qui peut leur permettre de le rééquilibrer s'ils en voient la nécessité.   Une bonne saison des résultats en vue Cette dernière dit également s'attendre à une bonne saison des résultats financiers du second trimestre, avec des entreprises américaines qui ont réduit leurs coûts et qui devraient voir leurs bénéfices croître en moyenne de 10%. Au Canada, le portrait est un peu moins positif, avec un indice S&P/TSX qui fait du surplace depuis le début de l'année. «Le ratio d'endettement du pays, le plus élevé parmi les pays du G7, de même que certaines politiques gouvernementales, ont fait fuir de nombreux investisseurs étrangers», dit-elle. De plus, bien que les principaux indices boursiers américains aient récemment touché des sommets historiques, elle soutient qu'il faut toujours rester prudent. «Chaque investisseur devrait respecter son degré de confort sur les marchés boursiers et ne pas se laisser prendre par l'effet FOMO (fear of missing out)», qu'elle traduit par la peur de manquer le bateau sur des titres en vogue.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E216: Bourse: possible de battre le S&P 500 sans détenir des actions de Nvidia?

    Play Episode Listen Later Jun 20, 2024 6:30


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Le titre de Nvidia (NVDA, 130,78$US) a progressé d'environ 180% depuis le début de l'année et l'entreprise est passée au premier rang des capitalisations boursières américaines cette semaine. Marc L'Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100, concède qu'il est très difficile pour les investisseurs qui ne détiennent pas d'actions de Nvidia d'obtenir un rendement plus élevé que celui de l'indice, en progression d'environ 15% depuis le début de l'année. «Nvidia est vraiment le titre qui se démarque, alors que les deux autres poids lourds de l'indice, Microsoft (MSFT, 445,70$US) et Apple (AAPL, 209,68$US), étaient déjà des entreprises dominantes auparavant», estime-t-il. Les titres de Microsoft et d'Apple ont progressé respectivement de 18% et de 9% depuis le début de l'année. Les trois entreprises comptent pour plus de 20% de l'indice américain S&P 500, une concentration très élevée. Marc L'Écuyer explique toutefois que la domination des titres technologiques n'est pas un phénomène récent aux États-Unis, et que les investisseurs qui n'ont pas misé sur le secteur au cours des dix dernières années ont eu beaucoup de mal à battre l'indice de référence. Il précise toutefois que la concentration de l'indice américain n'est pas un phénomène unique, alors qu'au Canada, le S&P/TSX est concentré à plus de 60% dans les titres financiers, de l'énergie et des ressources naturelles. Selon Marc L'Écuyer, pour avoir un portefeuille bien diversifié, les investisseurs doivent choisir des titres individuels plutôt que sur des véhicules de placements indiciels. Il reconnaît toutefois que malgré les apparences, le S&P 500 est un indice bien diversifié qui offre aussi une exposition internationale, étant donné que les entreprises membres de l'indice génère une bonne partie de leurs revenus à l'extérieur des États-Unis.  Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E215: Banque du Canada: jusqu'à cinq baisses de taux d'ici juin 2025

    Play Episode Listen Later Jun 14, 2024 7:13


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Les données américaines sur l'inflation pour le mois de mai ont été inférieures aux prévisions et selon le président du conseil et chef mondial de la direction de Fiera Capital, Jean-Guy Desjardins, cela ouvre la porte à un assouplissement de la politique monétaire de la part de la Réserve fédérale américaine. « Les marchés anticipaient de zéro à une baisse de taux d'un quart de point de pourcentage d'ici la fin de l'année avant les chiffres publiés le 12 juin. Mais avec les chiffres du mois de mai, ça ouvre la porte à deux baisses d'un quart de point d'ici la fin de l'année aux États-Unis», explique Jean-Guy Desjardins. Selon lui, cela est susceptible de conforter la Banque du Canada dans sa stratégie de normalisation de sa politique monétaire vers l'objectif d'un taux directeur neutre de 3% à 3,25%. «Elle pourra aller de l'avant sans risquer de subir les contrecoups d'une baisse de taux indépendamment de la Réserve fédérale américaine, avec l'effet que ça pourrait avoir sur la valeur du dollar canadien par rapport à la devise américaine», dit-il. Le 5 juin, la Banque du Canada a réduit son taux directeur d'un quart de point pour le porter à 4,75%, alors que celui de la Réserve fédérale américaine reste entre 5,25% et 5,5%. Jean-Guy Desjardins précise que la Banque du Canada, la Banque d'Angleterre, la Banque centrale européenne et même la Banque centrale de Chine sont au début d'une période de baisse des taux, alors que la vigueur de l'économie américaine ne permettait pas à la Réserve fédérale de se joindre au mouvement. Cela pourrait changer si la tendance amorcée en mai se maintient. «Le cycle de baisses de taux pourrait s'étirer jusqu'à la fin de 2025 ou même au début de 2026. Une période systématique de baisses de taux qui durerait de 18 à 22 mois qui serait très positive pour la confiance des consommateurs et des entreprises, tout comme pour l'immobilier et la Bourse. Cela pourrait déboucher sur un cycle économique de croissance soutenue pour les trois à cinq prochaines années», dit-il. Au Canada, il ajoute que les marchés prévoient de deux à trois autres baisses de taux de 25 points de base, auxquelles s'ajouteraient deux baisses supplémentaires de même ampleur durant les six premiers mois de 2025. Pour les investisseurs qui voudraient se constituer un portefeuille de titres à revenu fixe, Jean-Guy Desjardins soutient que les obligations américaines sont en ce moment beaucoup plus attrayantes que celles du Canada.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E214: Bourse: Dollar Tree, Dollarama et... Donald Trump!

    Play Episode Listen Later Jun 7, 2024 6:29


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Dollar Tree (DLTR, 112,37$US), pendant américain de Dollarama (DOL, 126,72$), a dévoilé des résultats financiers décevants pour son premier trimestre terminé le 4 mai. Le 4 juin, au lendemain de la publication des résultats, le titre de Dollar Tree a reculé d'environ 5% à la Bourse de New York. «Les ventes ont été en hausse de 4%, mais il faut faire la différence entre la bannière Dollar Tree qui a vu ses ventes de magasins comparables (ouverts depuis plus d'un an) progresser de 1,7%, alors que celles des établissements Family Dollar ont grimpé de seulement 0,1%», raconte François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital. Ce dernier voit donc d'un bon œil les commentaires de la direction de l'entreprise affirmant qu'elle explorait ses options pour se départir de sa filiale Family Dollar. Giverny Capital surveille Dollar Tree puisque l'entreprise œuvre dans le même secteur que Dollarama, dont elle est actionnaire depuis de nombreuses années. Selon François Rochon, la société canadienne possède toutefois plusieurs avantages. «Les marges opérationnelles et les rendements sur les capitaux propres, Dollarama semble beaucoup mieux gérée. On parle beaucoup de joueurs dans ce créneau de l'industrie de la vente au détail et Dollarama est souvent citée en exemple comme une entreprise à imiter», explique-t-il. Il souligne au passage la discipline de Dollarama en ce qui concerne les fusions et acquisitions, tout comme le programme de rachat d'actions de la société. Dollarama dévoilera ses prochains résultats trimestriels le 12 juin et François Rochon dit ne pas avoir d'attente particulière envers ceux-ci. «Nous sommes actionnaires de Dollarama depuis 14 ans. Les prochains résultats financiers ne changeront pas notre opinion envers l'entreprise. La seule chose que je pourrais dire, c'est qu'au cours actuel, l'évaluation du titre est assez élevée à 30 fois les bénéfices par action prévus cette année. Toutefois, si on regarde la feuille de route et les perspectives de l'entreprise, ça semble justifié», dit-il. Pour les investisseurs en quête de diversification, il dit surveiller de près la société britannique B&M European Value Retail (BME.L, 495,60 pence sterling, Bourse de Londres).   Élections américaines et Donald Trump Un gros événement qui surviendra cet automne est l'élection présidentielle américaine et la possibilité d'un retour de Donald Trump à la Maison-Blanche semble inquiéter plusieurs investisseurs. François Rochon estime que, règle générale, il faudrait toujours laisser de côté les craintes politiques, qui sont de nature temporaires, quand on prend des décisions d'investissement à long terme. «La clé, c'est de posséder des belles entreprises, comme c'était aussi le cas en 2016 lorsqu'il a été élu une première fois», affirme-t-il.  Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E213: Bourse: les titres de petite capitalisation sont-ils morts et enterrés?

    Play Episode Listen Later May 31, 2024 6:38


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Les titres de petite capitalisation ont offert des performances décevantes par rapport à ceux d'entreprises de grande capitalisation au cours de la dernière décennie. Malgré cela, Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret, croit que cette catégorie d'actif, qui regroupe les entreprises dont la capitalisation boursière est inférieure à deux milliards de dollars aux États-Unis et de moins de 800 millions de dollars au Canada, a toujours sa place dans les portefeuilles. «Quand on investit dans les petites capitalisations à long terme, on devrait avoir un rendement qui est considérablement supérieur aux titres de grosse capitalisation pour deux raisons. Premièrement, il est plus facile pour une petite entreprise de croître que pour une autre de grande taille qui est arrivée à maturité. Deuxièmement, les investisseurs exigent habituellement un rendement plus élevé pour récompenser une prise de risque qui est aussi plus importante», explique-t-il. Or, depuis dix ans, les titres de grande capitalisation ont offert de biens meilleurs rendements, tant aux États-Unis qu'au Canada, au point où Vincent Fournier parle d'hécatombe des titres de petite capitalisation. «Si on regarde la performance des titres de grande capitalisation, comme le S&P 500 aux États-Unis, on arrive à un rendement annuel moyen de 12,9%, comparativement à 8,75% pour le secteur des petites capitalisations. Au Canada, l'indice S&P/TSX a offert un rendement annuel moyen de 7,2% depuis dix ans, comparativement à seulement 3,6% pour les petites capitalisations», raconte-t-il. Il concède que dans ce contexte, les investisseurs pourraient être tentés de bouder les titres de petite capitalisation, mais que ceux qui persévèrent seront récompensés lorsqu'un renversement de tendance se produira. Il soutient qu'un portefeuille bien diversifié pourrait contenir de 10% à 20% de titres de petites capitalisations. «Par contre, étant donné que ce sont des titres qui sont un peu moins suivis par les analystes, c'est un petit peu plus difficile pour un investisseur de se bâtir son propre portefeuille. Il est préférable d'opter pour des gestionnaires professionnels», dit-il. Aux États-Unis, deux indices boursiers ciblent des entreprises de petite capitalisation, soit le Russell 2000 et le S&P 600. Vincent Fournier dit préférer le S&P 600, puisque les conditions d'inclusion dans l'indice sont plus sévères.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E212: Nvidia et CAE: des titres qui vont dans des directions opposées

    Play Episode Listen Later May 24, 2024 6:21


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Le 22 mai après la fermeture des marchés boursiers, tous les yeux étaient tournés vers le fabricant de processeurs Nvidia (NVDA, 1037,99$US) et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'entreprise a su satisfaire ses admirateurs. Luc Girard, gestionnaire de portefeuille chez Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, explique que l'entreprise a dévoilé des résultats financiers trimestriels supérieurs aux attentes pour le premier trimestre de son exercice 2025, terminé le 28 avril, malgré le fait que la barre avait été placée très haute. «La société a confondu les analystes, elle qui a déclaré des revenus de 26 milliards de dollars américains (G$US) durant le trimestre, alors que le consensus des analystes tablait sur un chiffre de 24,6G$US. Même son de cloche avec un bénéfice par action de 6,12$US dépassant facilement la cible de 5,59$US», souligne-t-il. Luc Girard ajoute que la division des centres de données, qui compte pour 87% des revenus du présent trimestre, a vu ses revenus augmenter de 427% sur une période d'un an. «Comme les bonnes nouvelles n'arrivent jamais seules, Nvidia a annoncé qu'elle avait racheté pour 7,7G$US de ses actions, qu'elle augmentait son dividende (de 0,16$US à 0,40$US par action)  et qu'elle fractionnait ses actions à raison de dix pour une», énumère-t-il. Selon lui, les analystes profiteront des prochains jours pour revoir leurs prévisions à la hausse envers le titre, qui a d'ailleurs grimpé de 9,3% au Nasdaq lors de la séance du 23 mai, lendemain de la publication des résultats financiers. Il rappelle que le titre de Nvidia a doublé de valeur depuis le début de l'année, une performance qui explique 25% du rendement total de l'indice phare S&P 500 durant la période.   CAE en perte d'altitude Au Québec, le fabricant de simulateurs de vol CAE a publié cette semaine des résultats financiers préliminaires du quatrième trimestre de son exercice 2024. Malheureusement pour les investisseurs, l'annonce réservait plusieurs mauvaises surprises. «Pour un investisseur et actionnaire, il est toujours dommage de voir une société dans laquelle il a investi devancer la publication de résultats financiers et d'y aller d'une annonce négative. CAE a publié un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissmeent (BAIIA) de 126 millions de dollars (M$), alors que les analystes anticipaient en moyenne un chiffre de 218M$. Les bénéfices ont aussi suivi la même tangente, eux qui se sont établis à 0,37$ par action en excluant une charge non récurrente, tandis que le consensus des analystes était à 0,42$», explique-t-il. Pour l'exercice 2025, les perspectives sont aussi peu réjouissantes, tant pour l'aviation civile que pour la défense, ce qui fait dire à Luc Girard que CAE reste une bonne entreprise, mais pour les investisseurs ayant une perspective à long terme. L'analyste de Valeurs mobilières Desjardins qui couvre le titre, Benoit Poirier, recommande de conserver le titre avec un cours cible sur un an de 30$.  Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E211: Bourse: vers trois ou quatre baisses de taux de la Banque du Canada

    Play Episode Listen Later May 17, 2024 5:30


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Même si la Réserve Fédérale américaine préfère attendre avant de baisser son taux directeur, la Banque du Canada pourrait emprunter cette voie dès juin ou juillet. Sébastien Mc Mahon, stratège et gestionnaire de portefeuille à IA Gestion mondiale d'actifs, soutient que la Banque du Canada pourrait même réduire son taux directeur à trois ou quatre reprises (d'un quart de point de pourcentage à chaque fois) d'ici la fin de l'année. «Les banques centrales ne sont pas toujours aussi synchronisées qu'elles l'ont été récemment. Quand on regarde les 20, 30 ou 40 dernières années, on a vu des divergences. C'est un peu la synchronisation récente qui est l'exception à la règle», dit-il. Il rappelle que le taux directeur de la Banque du Canada est à 5%, comparativement à un taux d'entre 5,25% et 5,5% pour la Réserve fédérale américaine. «Mais l'économie américaine, dans le moment, va très bien, même trop bien. On voit que l'inflation est repartie à la hausse aux États-Unis, tandis que chez nous, le poids du taux directeur est assez lourd. L'économie canadienne a besoin d'une grande bouffée d'air frais», estime-t-il. Sébastien McMahon a «encerclé» la date du 24 juillet en présumant que c'est à ce moment que la Banque du Canada commencera à bouger, mais il n'exclut pas totalement une baisse dès le 5 juin. Il concède qu'un recul des taux d'intérêt au pays ferait baisser le dollar canadien par rapport à la devise américaine, sans que le recul ne soit catastrophique pour les importations auprès du principal partenaire commercial du Canada. «En ce moment, le dollar canadien vaut environ 0,73$US. On pense qu'il baisserait à 0,70$US si le taux devait reculer pour atteindre 4%. Ce ne serait pas assez important pour provoquer une poussée inflationniste», juge-t-il. Il ajoute que d'éventuelles baisses de taux d'intérêt pourraient inciter les entreprises à recommencer à investir. Cela pourrait provoquer un regain d'intérêt envers les marchés boursiers canadiens.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E210: Bourse: Berkshire Hathaway est-elle encore une occasion d'achat?

    Play Episode Listen Later May 10, 2024 5:40


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Le 4 mai dernier avait lieu le «Woodstock du capitalisme», soit l'assemblée annuelle de Berkshire Hathaway (BRK.B, 408,82$US), dirigée par Warren Buffett. Des dizaines de milliers d'investisseurs de partout dans le monde ont convergé vers Omaha, dans l'État du Nebraska, pour écouter le légendaire investisseur de 93 ans. Warren Buffett en a profité pour rendre un autre hommage à son regretté partenaire Charlie Munger, décédé en novembre dernier à l'âge de 99 ans. Julie Hurtubise, conseillère en placements à Gestion de patrimoine TD, explique que Warren Buffett a toujours considéré Charlie Munger comme l'architecte de Berkshire Hathaway, mais que c'est surtout sa philosophie sur les placements qui sont ses points forts. «Il préconisait la lecture. Une de ses célèbres citation était: Devenez un autodidacte tout au long de votre vie en lisant avec voracité, cultivez votre curiosité et efforcez-vous de devenir un peu plus sage chaque jour», dit-elle.  Elle ajoute que selon Charlie Munger, les investisseurs doivent être prêts à «vivre avec des reculs boursiers de plus de 50% deux à trois fois par siècle. Les bons rendements viennent avec des risques, sinon il faut s'attendre à des rendements médiocres», ajoute-t-elle. Julei Hurtubise estime que la stabilité du titre de Berkshire depuis le décès de Charlie Munger montre que les marchés financiers ont confiance dans le plan de transition à la tête de l'entreprise. Elle revient aussi sur la réduction de 13% de la participation de Berkshire dans Apple (AAPL, 184,57$US). Toutefois, c'est la vente de la totalité des actions détenues dans l'entreprise de médias et de divertissement Paramount Global (PARA, 13,08$US) qui a retenu son attention. Berkshire n'a pas révélé combien elle avait perdu d'argent avec son investissement dans Paramount, que certains estiment à 1,5 milliard de dollars américains. L'entreprise nage aussi dans les liquidités, avec près de 190 milliards de dollars prêts à être redéployés. La conseillère en placements estime que l'entreprise peut se montrer patiente de ce côté, car elle bénéficie des taux d'intérêt plus élevés sur les bons du trésor et l'encaisse. Si le conglomérat vaut aujourd'hui près de 900 milliards de dollars américains en Bourse, proche d'un sommet historique atteint en mars, Julie Hurtubise considère que Berkshire Hathaway constitue toujours «un titre avec une grande solidité financière qui génère d'importants flux de trésorerie». «Berkshire garde aussi des liquidités substantielles en réserve pour son bon fonctionnement, faire des acquisitions, des rachats d'actions ou des  investissements. C'est donc aux clients de juger si la société convient à leur tolérance au risque», dit-elle.  Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    S1E209: Bourse: les gains du S&P 500 en 2024 restent fragiles

    Play Episode Listen Later May 3, 2024 5:10


    GESTIONNAIRES EN ACTION. Malgré un recul d'un peu plus de 4% en avril, l'indice principal de la Bourse de New York, le S&P 500, reste en hausse de 6% depuis le début de l'année. Toutefois, plus de la moitié de ce gain est attribuable à la performance d'une seule entreprise, Nvidia (NVDA, 858,17$US), dont le titre s'est apprécié de près de 75% depuis le début de l'année. «Il faut faire attention quand on parle de la moitié d'un petit rendement. Je préfère dire que Nvidia a permis au S&P 500 de s'apprécier de 3% depuis le début de l'année», relativise Marc L'Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100. La situation n'est pas anormale, selon lui, puisque «depuis quelques années, les Sept Magnifiques que sont Apple (AAPL, 173,03$US), Microsoft (MSFT, 397,84$US), Alphabet (GOOGL, 166,62$US), Amazon (AMZN, 184,72$US), Meta Platforms (META, 441,68$US), Tesla (TSLA, 180,01$US) et Nvidia ont un poids important dans les indices boursiers». Quand ces entreprises enregistrent des mouvements importants à la hausse ou à la baisse, l'effet sur les indices boursiers américains se fait sentir. «À court terme, toutefois, les investisseurs qui ne détiennent pas d'actions de Nvidia auront beaucoup de difficulté à surpasser le rendement du S&P 500», explique-t-il. Sur les marchés boursiers canadiens, l'indice S&P/TSX a reculé de seulement 1,82% en avril, mais sa progression de 4,68% depuis le début de l'année reste malgré tout légèrement inférieure à celle du S&P 500. «Il n'y a pas d'entreprise comme Nvidia au Canada», rappelle Marc L'Écuyer, qui précise que le recul moins important de la Bourse canadienne en avril est entre autres attribuable aux gains obtenus dans le secteur de l'énergie. Il explique également pourquoi Cote 100 ne se laisse pas distraire par les modes saisonnières et préfère rester présente en Bourse en tout temps.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

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