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durée : 00:03:05 - Hockey - Les Gothiques attendent Grenoble sans complexe pour la suite des 1/2 finale de playoffs au Coliséum
durée : 00:02:04 - Le brief politique - Il faudra encore attendre pour connaître le projet du patron d'Horizons pour le pays. Le désengagement des États-Unis en pleine guerre en Ukraine percute le programme de son deuxième congrès interrégional prévu dimanche à Lille.
ZAN, trois lettres devenues le cauchemar de beaucoup de maires... ZAN pour zéro artificialisation nette des sols. Adoptée en 2021, la loi vise à limiter l'étalement urbain, et en 2050 il sera impossible pour les villes de construire sur une terre sans en rendre autant à la nature. Arthur Bellier a rencontré pour RTL des maires qui attendent impatiemment un assouplissement, parce qu'ils craignent pour la survie de leur commune. Ecoutez RTL inside avec Arthur Bellier du 12 mars 2025.
durée : 00:50:10 - Allo Malherbe - Ce lundi soir, Allo Malherbe est revenu sur la défaite des footballeurs caennais face à Laval et sur le prochain déplacement à Amiens. Les auditeurs ont salué les supporters et se sont interrogés sur les choix de joueurs.
Invité de la Grande interview Europe 1-CNews ce vendredi matin, François Bayrou est attendu sur L'Ukraine et surtout trois dossiers sensibles. Le dossier algérien, la réforme des retraites et la légalisation de l'euthanasie sont les trois sujets phares qui attendent le Premier ministre.
Dans ce podcast exclusif, nous recevons Serge et Vanna, deux juges éminents du bodybuilding français, qui seront présents à Metz le 28 septembre pour juger la plus grande compétition de bodybuilding en France.
Chaque jour, écoutez le Best-of de l'Afterfoot, sur RMC la radio du Sport !
De nombreux clients se sont pressés dans la boutique parisienne de la marque Vorwerk, après l'annonce du nouveau Thermomix. L'appareil, qui sort le 7 avril, n'est pas encore disponible en magasin.
C'est l'une des priorités affichées du nouveau gouvernement de Damas, et l'un des sujets qui devrait être évoqué, jeudi 13 février, lors de la conférence internationale pour la Syrie qui se tient à Paris. Après plus de 50 ans d'un régime très autoritaire et près de 14 ans de guerre civile, comment rendre justice pour tous les crimes commis ? Torture, bombardement de zones civiles, utilisation d'armes chimiques : les atrocités commises en Syrie sous Assad sont nombreuses. Et les attentes de la population sont grandes. De nos envoyés spéciaux à Damas,Au siège de la Défense civile de Damas, une sirène retentit. Un camion de pompiers se met alors rapidement en mouvement. Ce sont des Casques blancs, la Défense civile active avant la chute de Bachar el-Assad dans le Nord-Ouest de la Syrie. Ils sont désormais installés dans la capitale.Après une dizaine d'années passées à porter secours à des victimes de bombardements, les Casques Blancs ont désormais une activité plus classique de pompiers. Mais la guerre reste présente dans leur travail ; ils sont toujours à la recherche de charniers. Depuis la chute de Bachar el-Assad et sa fuite en Russie, ils en ont découvert 40.Ces charniers révèlent l'ampleur des crimes et du cynisme du régime déchu, souligne Ahmad Yazji, l'un des fondateurs des Casques blancs : « Le charnier le plus révulsant est celui que nous avons trouvé à Damas dans un endroit que le régime voulait transformer en parc. Un parc sous lequel se trouvaient des centaines de corps. »Pour l'heure, les charniers découverts sont refermés et préservés, dans l'attente de pouvoir identifier les victimes et afin de permettre la collecte de preuves. Depuis qu'ils ont commencé leurs activités, les Casques blancs ont tenu à recenser les victimes et garder des traces des bombardements sur lesquels ils intervenaient. « Des crimes de guerre », dit Ahmad Yazji. Des crimes pour lesquels il y a un besoin de justice.À lire aussiProcès en France des crimes du régime syrien: «Des détenus mourraient quotidiennement sous la torture»« Nous réclamons toujours justice pour la nouvelle Syrie »« Depuis le début, nous croyons que la justice doit avoir lieu, quel que soit le parti au pouvoir. Et maintenant que le régime a disparu, nous réclamons toujours justice pour la nouvelle Syrie. Nous exigeons aussi que les criminels rendent des comptes devant des institutions gouvernementales et rejetons les actes de revanche », insiste Ahmad Yazji.Entre 2011 et 2020, Shadi Haroun a connu près d'une décennie d'emprisonnement. Le crime qui lui était : avoir organisé des manifestations anti-Assad dans sa ville de la Ghouta orientale, dans la banlieue de Damas. Pour cela, lui et son frère ont été transférés de prison en prison. Homs, Tartous, Alep et la plus sinistre d'entre elles : Saïdnaya.« Le plus important, c'était la mentalité des geôliers. Je me souviens d'une phrase forte de l'un d'entre eux : "Je suis Dieu ici. Je peux te faire vivre ou te faire mourir." À cause de cette mentalité, vous pouviez mourir à tout moment. Ou au contraire, ils pouvaient vous donner un peu plus de nourriture », raconte Shadi Haroun.« Le rôle central des victimes dans ce processus est essentiel »Une étude de l'association des anciens détenus de Saïdnaya indique qu'entre 2011 et 2020, 40 000 personnes ont été incarcérées dans cette prison. Seules 5 000 en sont sorties vivantes. Aujourd'hui, l'association souhaite que justice soit rendue à travers un processus national. Et celui-ci doit véritablement être collectif, insiste Shadi Haroun :« Le rôle central des victimes dans ce processus est essentiel. Il ne faut pas que gouvernement prenne des décisions seul à propos des victimes. Aucune des parties prenantes ne le devrait, qu'il s'agisse de personnes influentes ou de responsables politiques. Parce que c'est un processus collectif. »L'association des anciens détenus de Sednaya a déjà eu des contacts avec les nouvelles autorités pour évoquer la mise en place de cette justice transitionnelle. Ils ont eu un entretien avec le nouveau président intérimaire, Ahmed al-Charaa. Mais dans un pays qui recherche encore des milliers de disparus, la justice prendra du temps. « Plusieurs décennies », anticipe Shadi Haroun.Et pour être sincère, la justice devra examiner tous les crimes commis durant ses 14 années de guerre par l'ensemble des parties en conflit, y compris par les vainqueurs d'aujourd'hui.À lire aussiSyrie: après la chute d'Assad, les attentes des Syriens à l'égard de la communauté internationale
C'est l'une des priorités affichées du nouveau gouvernement de Damas, et l'un des sujets qui devrait être évoqué, jeudi 13 février, lors de la conférence internationale pour la Syrie qui se tient à Paris. Après plus de 50 ans d'un régime très autoritaire et près de 14 ans de guerre civile, comment rendre justice pour tous les crimes commis ? Torture, bombardement de zones civiles, utilisation d'armes chimiques : les atrocités commises en Syrie sous Assad sont nombreuses. Et les attentes de la population sont grandes. De nos envoyés spéciaux à Damas,Au siège de la Défense civile de Damas, une sirène retentit. Un camion de pompiers se met alors rapidement en mouvement. Ce sont des Casques blancs, la Défense civile active avant la chute de Bachar el-Assad dans le Nord-Ouest de la Syrie. Ils sont désormais installés dans la capitale.Après une dizaine d'années passées à porter secours à des victimes de bombardements, les Casques Blancs ont désormais une activité plus classique de pompiers. Mais la guerre reste présente dans leur travail ; ils sont toujours à la recherche de charniers. Depuis la chute de Bachar el-Assad et sa fuite en Russie, ils en ont découvert 40.Ces charniers révèlent l'ampleur des crimes et du cynisme du régime déchu, souligne Ahmad Yazji, l'un des fondateurs des Casques blancs : « Le charnier le plus révulsant est celui que nous avons trouvé à Damas dans un endroit que le régime voulait transformer en parc. Un parc sous lequel se trouvaient des centaines de corps. »Pour l'heure, les charniers découverts sont refermés et préservés, dans l'attente de pouvoir identifier les victimes et afin de permettre la collecte de preuves. Depuis qu'ils ont commencé leurs activités, les Casques blancs ont tenu à recenser les victimes et garder des traces des bombardements sur lesquels ils intervenaient. « Des crimes de guerre », dit Ahmad Yazji. Des crimes pour lesquels il y a un besoin de justice.À lire aussiProcès en France des crimes du régime syrien: «Des détenus mourraient quotidiennement sous la torture»« Nous réclamons toujours justice pour la nouvelle Syrie »« Depuis le début, nous croyons que la justice doit avoir lieu, quel que soit le parti au pouvoir. Et maintenant que le régime a disparu, nous réclamons toujours justice pour la nouvelle Syrie. Nous exigeons aussi que les criminels rendent des comptes devant des institutions gouvernementales et rejetons les actes de revanche », insiste Ahmad Yazji.Entre 2011 et 2020, Shadi Haroun a connu près d'une décennie d'emprisonnement. Le crime qui lui était : avoir organisé des manifestations anti-Assad dans sa ville de la Ghouta orientale, dans la banlieue de Damas. Pour cela, lui et son frère ont été transférés de prison en prison. Homs, Tartous, Alep et la plus sinistre d'entre elles : Saïdnaya.« Le plus important, c'était la mentalité des geôliers. Je me souviens d'une phrase forte de l'un d'entre eux : "Je suis Dieu ici. Je peux te faire vivre ou te faire mourir." À cause de cette mentalité, vous pouviez mourir à tout moment. Ou au contraire, ils pouvaient vous donner un peu plus de nourriture », raconte Shadi Haroun.« Le rôle central des victimes dans ce processus est essentiel »Une étude de l'association des anciens détenus de Saïdnaya indique qu'entre 2011 et 2020, 40 000 personnes ont été incarcérées dans cette prison. Seules 5 000 en sont sorties vivantes. Aujourd'hui, l'association souhaite que justice soit rendue à travers un processus national. Et celui-ci doit véritablement être collectif, insiste Shadi Haroun :« Le rôle central des victimes dans ce processus est essentiel. Il ne faut pas que gouvernement prenne des décisions seul à propos des victimes. Aucune des parties prenantes ne le devrait, qu'il s'agisse de personnes influentes ou de responsables politiques. Parce que c'est un processus collectif. »L'association des anciens détenus de Sednaya a déjà eu des contacts avec les nouvelles autorités pour évoquer la mise en place de cette justice transitionnelle. Ils ont eu un entretien avec le nouveau président intérimaire, Ahmed al-Charaa. Mais dans un pays qui recherche encore des milliers de disparus, la justice prendra du temps. « Plusieurs décennies », anticipe Shadi Haroun.Et pour être sincère, la justice devra examiner tous les crimes commis durant ses 14 années de guerre par l'ensemble des parties en conflit, y compris par les vainqueurs d'aujourd'hui.À lire aussiSyrie: après la chute d'Assad, les attentes des Syriens à l'égard de la communauté internationale
Vous ne savez pas dans quoi investir en Bourse ? Des gérants vous donnent des idées de valeurs, secteurs, matières premières ...
Dans son zapping, Dimitri Vernet revient sur les événements politiques de la semaine.
À Gaza, un cessez-le-feu avec une libération d'otages semble en passe d'être signé, après 15 mois de guerre avec Israël. Les négociations en sont au stade final. C'est ce qu'affirme le Qatar qui organise les pourparlers entre le Hamas et Israël. À Tel Aviv, des milliers d'Israéliens se sont rassemblés le mardi 14 janvier.
durée : 00:02:02 - Le vrai ou faux - Le procureur général près la Cour de cassation Rémy Heitz a alerté sur le manque de moyens dans la justice, dénonçant l'allongement des délais avant de juger les affaires criminelles.
Tous les matins à 7h20, les petits secrets de l'actualité, les infos que vous n'avez pas vues ailleurs. Les journalistes des rédactions de RMC et RMC Sports se mobilisent pour vous raconter les coulisses de l'actualité.
Moins d'une semaine après le passage du cyclone Chido, les habitants des bidonvilles peinent à survivre au manque d'eau potable et de nourriture.
Monseigneur Francis Bestion a été officiellement intronisé comme nouvel évêque de Blois le 1er décembre dernier en la cathédrale Saint-Louis. Après un an et demi d'intérim, le nouveau chef de l'église catholique en Loir-et-Cher doit se pencher sur plusieurs dossiers, dont celui des finances de l'évêché. Un reportage réalisé par Bastien Bougeard.
Mise à jour économique au fédéral. Le service va reprendre mardi chez Postes Canada. Ça ne va pas bien pour Lion Électrique ! Sondage Léger sur l’appui des québécois à la filière électrique. Tour de l’actualité avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron, Alexandre Moranville-Ouellet et Alexandre Dubé Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
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» Le club Porsche & GT Charente en association avec le Bistrot Le Bourg et la commune de Champniers, vous attendent le Samedi 30 novembre de […]
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 17 novembre 2024.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Le parti au pouvoir au Sénégal se dirige vers une majorité écrasante au Parlement et les Sénégalais attendent à présent que le président et le Premier ministre s'en servent pour soulager leur quotidien et appliquer l'agenda de rupture et de justice sociale qui les a propulsé au pouvoir il y a huit mois. Les Sénégalais attendent désormais des résultats concrets de leur équipe dirigeante. Reportage à Dakar de nos correspondants.
Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aux numéros 63 et 65 de la rue d'Aubagne, le 5 novembre 2018, deux immeubles à Marseille s'effondrent. Huit riverains meurent. Ce jeudi le procès des copropriétaires, syndic et bailleur social démarre. Qu'attendent les familles des victimes de ce procès? On pose la question à Manon Mugica, journaliste à BFM Marseille Provence.
Bienvenue dans le première épisode de notre saison numéro 3 Présentation du format de cet épisode qui a pour thème : La relation entre les DAF et les DRH Pour en parler, nous accueillons Sylvain Montor CFO. Sylvain est CFO spécialisé dans les secteurs B2B, SaaS et deep tech, actuellement chez XXII Group où il collabore étroitement avec le CEO sur la performance financière et la gouvernance. Avant cela, il a occupé des rôles de direction financière chez Mooncard et BlaBlaCar, axé sur la préparation à l'IPO et l'efficacité opérationnelle. Il a débuté comme consultant en M&A chez Deloitte, où il a fondé T@j-up, une offre dédiée aux startups à fort potentiel.Se repérer, voici les questions qui ont été traitées dans ce nouvel épisode : Les différences dans le rôle d'un DAF selon le type d'entreprise (start-up vs grands groupes) et les divers profils de DAF (comptable ++, vulgarisateur financier, interface avec les investisseurs, etc.).Les enjeux et attentes auxquels un DAF fait face, y compris l'évolution de ce rôle ces cinq dernières années.La collaboration entre DAF et DRH : les défis au quotidien et les causes possibles de désalignement.Les pistes d'amélioration pour une meilleure collaboration entre DAF et DRH, surtout en période de crise, et l'impact de cette relation sur la stratégie globale de l'entreprise.Les perceptions croisées : qu'est-ce qu'un « mauvais » DRH pour un DAF, et vice versa ?L'avenir des rôles de DAF et DRH dans un contexte de mutation du monde du travail et les conseils pour un DAF débutant au sein d'un comité de direction.Tu as aimé cet épisode ? Ce n'est que le début de l'aventure Ça Vient des RH !
L'ÉDITORIAL DU FIGARO - Hantés par la crainte de perdre leur patrimoine matériel et immatériel, ils jugent leurs élus impuissants à répondre aux trois grandes demandes majoritaires : pouvoir d'achat, ordre public, immigration.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dix jours : le nouvel ouvrage de Marie Laberge disponible en librairies depuis le 8 octobre. Entrevue avec Marie Laberge, dramaturge et romancière.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Lancé en 2021 par le Pape François, le débat sur l'avenir de l'Église consiste pour les catholiques français à réfléchir sur la manière de la faire évoluer. Au menu : la place des femmes et des laïcs.
Lancé en 2021 par le Pape François, le débat sur l'avenir de l'Église consiste pour les catholiques français à réfléchir sur la manière de la faire évoluer. Au menu : la place des femmes et des laïcs.
Alors que les tractations ont commencé en vue de la formation d'un gouvernement en France, les dossiers brûlants s'accumulent sur les bureaux des ministères. La situation de l'hôpital public est particulièrement préoccupante. Début septembre, les hôpitaux publics ont alerté sur leur situation financière : d'après la Fédération hospitalière de France leur déficit continue de s'aggraver et devrait dépasser 2 milliards d'euros en 2024. Dans le même temps, le manque de personnel soignant continue de provoquer des fermetures de lits. D'après les dernières estimations, 15 000 postes de praticiens hospitaliers sont toujours vacants et autant d'infirmiers ou d'infirmières. Deux chiffres d'apparence sans rapport, mais qui pourraient expliquer l'incertitude dans laquelle sont abandonnés les médecins étrangers.À l'hôpital, presque un médecin sur trois a été formé hors de France et pour la moitié d'entre eux, dans un pays extérieur à l'Union européenne (UE) : dans le jargon, on les appelle les « Padue », pour praticiens à diplôme hors Union européenne. Dans de nombreux hôpitaux, ils sont devenus indispensables. « Dans mon service d'oncologie, nous sommes trois pour tout le département où je travaille », explique Zaïneb*, radiothérapeute et diplômée de la faculté de médecine de Casablanca au Maroc. « J'ai mes propres patients, j'encadre même un interne. » Pourtant, les Padhue ne sont pas reconnus comme des médecins à part entière.Un concours qui ne dit pas son nomPour cela, ils doivent passer un « examen de validation des compétences », censé garantir la qualité de leur formation. Un examen qui porte mal son nom puisque dans les faits, il s'agit d'un concours avec à chaque fois un nombre limité d'élus. Tous les ans, des médecins en poste qui exercent parfois depuis des années en France, échouent. « J'ai eu 13,5 à l'examen l'an dernier. Le seuil en oncologie était de 13,95, donc je n'ai pas été retenue pour une histoire de virgule », raconte Zaïneb. Dans certaines spécialités, le recrutement est même encore plus sévère. « L'an dernier, ils avaient annoncé 37 postes en ophtalmologie et ils n'ont retenu que 17 candidats. Je connais des gens qui ont eu 15 sur 20 et qui n'ont pas eu le concours. Des médecins qui ont exercé pendant plusieurs années, au service de la population et qui se voient refuser le droit d'appartenir au corps médical français alors qu'ils ont eu une excellente note, je ne comprends pas. »Sous la pression des hôpitaux, le gouvernement d'Élisabeth Borne avait promis de ne pas laisser les Padhue ayant échoué à l'examen sans solution. Une loi a été votée fin 2023 prolongeant leur autorisation de travail pour 13 mois renouvelables. Sauf que le décret d'application n'a jamais été publié. « On se retrouve dans une impasse avec un certain nombre de médecins qui ont quitté leur poste, ce qui entraîne des fermetures de consultation et des fermetures de lit. Un certain nombre sont même rentrés dans leur pays d'origine, s'alarme Christophe Prudhomme, porte-parole des médecins urgentistes de France et responsable de la CGT santé. Un collègue est rentré chez lui au Rwanda parce qu'il n'a pas eu l'autorisation de rester en France alors qu'il avait été responsable d'une réanimation en Auvergne pendant toute la période Covid-19. C'est quand même un problème ! »Des médecins beaucoup moins payés que leurs collègues françaisL'explication est peut-être à trouver du côté des finances publiques. Si tous les Padhue voyaient leurs diplômes reconnus, il faudrait les payer comme des médecins français. Or aujourd'hui un Padhue à son arrivée en France est payé 1 700 euros brut, soit beaucoup moins qu'un médecin français et même moins qu'un interne. Même quand ils bénéficient d'un droit temporaire d'exercer, ils restent largement sous-payés : Zaïneb gagne cinq fois moins que ses collègues français.« Et cela reste un statut précaire. Que deviendrons-nous dans deux ans ?, s'inquiète-t-elle. L'idée n'est pas de créer un appel d'air et de dépouiller les pays qui forment ces médecins qui viennent ensuite exercer en Europe », souligne Christophe Prudhomme. « Mais ceux qui sont là et qu'ils souhaitent rester, ils bossent ici, ils restent ici' c'est le slogan de la CGT. Surtout que ce sont des travailleurs indispensables pour maintenir l'hôpital public à flot ».Le médecin urgentiste a une explication plus cynique encore pour expliquer les réticences de l'exécutif à régulariser la situation des médecins étrangers. « Les Padhue assurent leur service dans des hôpitaux de petite taille que le gouvernement veut fermer, accuse-t-il. Donc en faisant fuir les Padhue, n'ayant aucun médecin pour les remplacer, cela permet d'accélérer les fermetures de services et d'hôpitaux de proximité. » Autant dire que la position du nouveau gouvernement sur ce dossier sensible est très attendue.*À sa demande, son nom de famille a été omis.À lire aussiLégislatives en France: la montée du RN inquiète les médecins étrangers et les hôpitaux publics
Presque deux ans après la fin de la guerre, le Tigré, dans le nord de l'Éthiopie, est toujours face à d'immenses défis. Le conflit avait opposé les Tigréens au pouvoir central éthiopien, allié de l'Érythrée voisine et d'autres régions comme la région Amhara. La guerre pourrait avoir fait 600 000 morts, selon l'Union africaine, sans compter un très grand nombre de pillages et destructions. Des centaines de milliers de personnes sont encore déplacées, car malgré l'accord de paix, le nord du Tigré reste occupé par l'Érythrée. L'ouest a lui été en partie conquis par les Amharas. De notre envoyé spécial de retour de Shire,Il est neuf heures au camp Preparatory. Des déplacés passent le temps en jouant au baby-foot. Ils attendent chaque jour un retour sur leur terre dans l'ouest, occupée par les Amharas.« Le problème, c'est la sécurité. Les Érythréens et les Amharas ont tué nos familles, violé nos femmes. On ne peut pas rentrer comme ça. Les forces du Tigré doivent les refouler. Car la tension est encore forte entre nous. Nous voulons des garanties et qu'ils soient partis. Nous sommes prêts à pardonner. Mais nous voulons rentrer chez nous », déplore leur représentant, Debrewahit Hagos Yohannes.À lire aussiSur les routes d'un Tigré ravagé« J'ai perdu tout espoir de rentrer »Les déplacés de Shire subissent un quotidien claustrophobe, avec la frontière érythréenne toute proche, beaucoup se disent cernés par l'ennemi. Amanuel Debrekiros Gebremedin demande qu'on le protège.« J'ai vu les miliciens Amharas abattre trois jeunes devant moi. Alors, j'ai fui, témoigne-t-il. Mais aujourd'hui, j'ai perdu tout espoir de rentrer. Tant que les Amharas seront là-bas, pas question de revenir. Et les Érythréens tout proches, ça ne me rassure pas. Les Tigréens doivent garantir notre sécurité, pas le gouvernement fédéral qui nous a fait la guerre. »Les autorités avaient annoncé un retour au 7 juillet. Certains ont pu rentrer chez eux, mais ils sont encore des milliers dans le camp, comme Berhane Belay, qui évoque avec nostalgie Humera, sa ville natale, à 300 km.« Ma maison me manque. Sentir le sable sous mes pieds me manque. Mon travail me manque. Je vendais du lait, des papayes, des mangues. J'aidais les plus pauvres. Notre communauté était soudée. Mais ici, je ne peux plus rien faire, tout le monde est démuni », confie-t-elle.Une situation critiqueLe besoin de rentrer est d'autant plus fort que l'aide humanitaire est faible. De nombreux déplacés partent le matin chercher du travail en ville ou mendier. Terhassa Dissu a été réfugiée au Soudan, aujourd'hui en pleine guerre civile, et a dû rentrer au Tigré, non sans un certain regret.« Il y avait tellement de bombardements. Les soldats tiraient dans la foule. Donc, on a fui. Nous vivions en paix au Soudan. Mais une nouvelle guerre a éclaté là-bas. Nous nous sommes dits que si nous devons mourir, autant mourir sur notre terre, donc nous sommes revenus au Tigré, explique Terhassa Dissu. Sauf qu'au Soudan, au moins, on recevait beaucoup d'aide. Ici, il n'y a rien. Je regrette même d'être revenue au Tigré. »Les autorités tigréennes demandent à la communauté internationale de ne pas détourner le regard et d'augmenter l'aide humanitaire. Car malgré l'accord de paix, la situation reste critique.À lire aussiÉthiopie: des déplacés du Tigré, entre traumatisme et rage après les exactions des miliciens Amharas
Aujourd'hui Joëlle Dago-Serry, Etienne Liébig et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Gabriel Attal, Premier ministre, répond aux questions de Laurence Ferrari au sujet de la lettre d'Emmanuel Macron aux Français, de la fin du Macronisme, de la possibilité de voir Jordan Bardella ou Jean-luc Mélenchon à Matignon, du programme du Nouveau Front Populaire, de l'économie, de l'insécurité et des Jeux olympiques de Paris.
L'actu Déclic - Consultations à la chaîne pour Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot. Aujourd'hui, c'était au tour des syndicats et des représentants du monde patronal, demain ce seront des représentants du monde associatif qui seront reçus. Qu'en attendent les acteurs? On en parle ce soir avec Pierre-Frédéric Nyst, président de l'Union des classes moyennes et Sylvie Meekers, directrice générale de Canopea Merci pour votre écoute Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Cinq mois après la réélection de Félix Tshisekedi, le nouveau gouvernement a enfin été annoncé mercredi dernier (29 mai 2024). Que vous inspire sa composition ? La nouvelle équipe parviendra-t-elle à relever les nombreux défis sécuritaires et socio-économiques ? Vos réactions nous intéressent !
durée : 00:19:01 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Juliette Binoche évoque Gabrielle Chanel qu'elle incarne dans la série "The New Look", créée par Todd A. Kessler, actuellement disponible sur Apple TV+. Elle revient également sur l'interview fleuve qu'elle a accordé à Libération dans laquelle elle parle de sa condition de jeune actrice à ses débuts - invités : Juliette Binoche - Juliette Binoche : Actrice française
durée : 00:19:01 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Juliette Binoche évoque Gabrielle Chanel qu'elle incarne dans la série "The New Look", créée par Todd A. Kessler, actuellement disponible sur Apple TV+. Elle revient également sur l'interview fleuve qu'elle a accordé à Libération dans laquelle elle parle de sa condition de jeune actrice à ses débuts - invités : Juliette Binoche - Juliette Binoche : Actrice française
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.
Ecoutez L'oeil de Philippe Caverivière du 19 mars 2024 avec Philippe Caverivière.
Ecoutez La revue de presse du 08 mars 2024 avec Jérôme Florin.
Karim Dridi, réalisateur, est notre invité ce lundi pour nous présenter son nouveau film « Revivre » qui sort au cinéma le 28 février prochain.
Deuxième jour du procès des attentats du marché de Noël de Strasbourg. Quatre hommes comparaissent devant la cour d'assises spéciale de Paris. Ils sont soupçonnés d'aidé Chérif Chekatt, le terroriste islamiste, de s'être procuré l'arme avec laquelle il a froidement abattu cinq personnes le 11 décembre 2018. Le procès s'est donc ouvert jeudi, avec des parties civiles venues en nombre.
Karim Dridi, réalisateur, est notre invité ce lundi pour nous présenter son nouveau film « Revivre » qui sort au cinéma le 28 février prochain.
durée : 00:15:29 - Journal de 8 h - Des blocages sont en cours jeudi matin dans plusieurs départements. Les agriculteurs attendent les annonces du gouvernement. Ils dénoncent, entre autres, des normes et des contraintes qui se multiplient.
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durée : 00:20:10 - Journal de 18h - Première rencontre tendue entre la nouvelle ministre de l'Éducation et les syndicats d'enseignants. Amélie Oudéa-Castéra parviendra-t-elle à faire oublier ses propos jugés "dénigrants" sur l'école publique ?
Une base navale sur l'océan Indien en échange de la reconnaissance de son indépendance... C'est le marché que le Somaliland espère conclure avec l'Éthiopie. Mais depuis l'annonce, le 1ᵉʳ janvier dernier, d'un accord qui irait dans ce sens, la Somalie proteste avec véhémence et reçoit le soutien de nombreux acteurs de la communauté internationale, qui dénoncent une « tentative de sécession » de la part du Somaliland. Cet accord maritime va-t-il tomber à l'eau ? Pas sûr, répond Robert Wiren, qui a publié chez Karthala Somaliland, pays en quarantaine. RFI : Pourquoi l'Éthiopie recherche un nouvel accès à la mer, alors qu'elle a déjà accès au port de Djibouti ?Robert Wiren : Parce que, pour le moment, elle n'a que l'accès de Djibouti qui a, de ce fait, un genre de monopole sur le transit des exportations et des importations éthiopiennes. Et cela coûte relativement cher à l'Éthiopie – plus d'un milliard de dollars par an – pour ces frais de transit.Alors, dans l'entourage du Premier ministre éthiopien, on affirme que cet accord va sécuriser l'accès à la mer pour l'Éthiopie et qu'il permettra à ce pays de disposer d'une base militaire. Est-ce à dire que l'Éthiopie va reconstruire une marine de guerre, comme au temps où l'occupation de l'Érythrée lui donnait accès à la mer Rouge ?Oui, il en est d'ailleurs question depuis plusieurs mois, bien avant cet accord, puisqu'il y a même eu des contacts avec le gouvernement français pour une coopération afin d'aider l'Éthiopie à redémarrer une marine militaire. Ça, c'est évidemment l'élément politique nouveau qui montrerait, de la part de l'Éthiopie, qu'elle veut développer son rôle de puissance régionale en n'étant pas absente du théâtre de la mer Rouge, qui est une zone chaude en ce moment.Du côté d'Hargeisa, on affirme que l'Éthiopie va formellement reconnaitre la république du Somaliland, mais est-ce que les autorités d'Hargeisa ne vont pas un peu vite en besogne ?Oui, j'ai l'impression que c'est un vœu pieu, c'est-à-dire que, depuis que le Somaliland a repris son indépendance, il essaie d'obtenir une reconnaissance, déjà auprès de l'Union africaine. Donc là, cet accord lui laisse espérer une reconnaissance formelle qui, pour le moment, n'a pas été confirmée par Addis-Abeba qui est prudente, parce que Addis-Abeba est le siège de l'Union africaine et qu'à l'intérieur de cette Union, il n'y a pas consensus.Pour empêcher toute sécession du Somaliland, les autorités de Mogadiscio ont réagi avec une extrême fermeté. Est-ce que, sur le plan du droit international, les arguments de Mogadiscio sont très forts, ou pas ?En fait, il y a eu deux entités en 1960 qui ont eu leur indépendance, le Somaliland et l'ex-Somalie italienne.Parce que le Somaliland n'était pas une colonie italienne, mais une colonie britannique…Voilà, un protectorat britannique. Et donc, dans le désir des Somalis de s'unir, il y a eu une union volontaire, mais dès 1969, il y a eu un coup d'État du général Siad Barre, un coup d'État militaire…À Mogadiscio…Voilà, qui a en fait annulé les arrangements constitutionnels de 1960. Donc, on peut dire que, pour le Somaliland, l'union a déjà été rompue par Mogadiscio.À lire aussiAccord Somaliland-Éthiopie: le président de la Somalie poursuit sa contre-offensive diplomatique en ÉgypteDonc sur le plan historique ?Sur le plan historique, ça ne s'apparente pas vraiment à une sécession, parce que la définition de la sécession, c'est une région qui appartient à un pays qui veut s'en séparer. Or, là, il y avait deux entités indépendantes qui se sont unies et cette union a foiré, si j'ose dire. Et en Afrique, il y a eu des unions qui ont foiré – il y a eu le Mali, entre le Sénégal et ce qu'est devenu le Mali actuel, il y avait deux entités qui ont été acceptées une fois que la fédération a été dissoute, en 1960.Mais vous ne pensez pas que, tout de même, cette mobilisation internationale derrière Mogadiscio, ces manifestations de soutien à Mogadiscio, ne vont pas obliger l'Éthiopie à renoncer à son accord avec le Somaliland ?Déjà, lorsqu'en 2016 il y a eu l'accord avec Dubaï pour le port de Berbera au Somaliland, Mogadiscio avait déjà poussé des hauts cris. Ensuite, en 2018, un partenariat a été annoncé en termes de distribution des actions du port de Berbera, dont 19% seraient revenues à l'Éthiopie. De la même façon, Mogadiscio a protesté et les choses ont continué sans qu'il n'y ait de réactions, disons, physiques.Parce que la Somalie n'a pas les moyens militaires d'intervenir au Somaliland ?Non, la Somalie a d'autres problèmes à régler parce que, depuis des années, elle est soumise à des attaques des shebabs qui commettent des attentats très graves, souvent en pleine capitale, à Mogadiscio.À lire aussiSomaliland: son envoyée spéciale défend «un accord d'amitié avec l'Éthiopie qui va aider l'économie de la région»