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C dans l'air
Trump attaque le "dictateur" Zélensky - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 63:49


C dans l'air du 20 février 2025 - Trump attaque le "dictateur" ZélenskyL'escalade continue. Hier, Donald Trump franchit une nouvelle limite et traite Volodymyr Zelensky de "dictateur". Pour lui, le président ukrainien est "un dictateur sans élection", faisant référence à la fin de son mandat expiré en mai 2024 puis prolongé par la loi martiale. Sur sa plateforme Truth Social, le président américain poursuit : Volodymyr Zelensky "devrait se dépêcher ou il ne va pas lui rester de pays". Ces attaques choquent et provoquent de fortes réactions sur la scène internationale.Tout au long de la semaine, Donald Trump a multiplié ses critiques à l'égard de Volodymyr Zelensky. Mardi, il lui reproche d'être à l'origine de la guerre. Dans la même journée, il évalue sa cote de popularité à 4 % au lieu de 57 % (selon un sondage réalisé au début de février par l'Institut international de sociologie de Kiev et publié mercredi). Donald Trump utilise fake news et mensonges pour fragiliser son homologue. Volodymyr Zelensky répond et accuse le président américain de vivre dans "un espace de désinformation russe". Cette escalade de tensions plonge les Ukrainiens dans l'inconnu. Les invectives de Trump surviennent dans un contexte de rapprochement russo-américain qui rend de plus en plus incertain l'espoir d'une paix juste. L'Ukraine est seule au monde. Ces alliés européens s'inquiètent aussi. Aujourd'hui, Emmanuel Macron reçoit les chefs de partis afin de discuter de la situation en Ukraine. Il est attendu à Washington la semaine prochaine.Dans les prisons russes, la propagande est une arme de guerre. À Lougansk, un ancien détenu et militant pour les droits de l'homme dénonce l'usage de la violence par les officiers de l'armée russe. Les prisonniers sont torturés. Les droits humains sont bafoués. Entre ces murs, l'Ukraine est dépeinte comme un État nazi. Ces établissements pénitenciers laissent des traces indélébiles sur cette population. Dimanche dernier, Donald Trump a annoncé une rencontre très prochaine avec Vladimir Poutine. Pour Maksym BoutKevitch, il ne peut pas y avoir de négociations pour la paix sans la présence de l'Ukraine.À Kherson, le traumatisme de l'occupation russe est toujours présent. Tombée aux mains des Russes au début de la guerre, la ville est libérée par la contre-offensive ukrainienne. La population est encore très marquée par cette sombre période. Dans cette région, tout le monde est agriculteur. Ces derniers sont devenus la cible privilégiée de l'armée. Leurs entrepôts sont visés, leurs récoltes sont détruites. Même les marchés de la ville sont désormais la cible de frappes. Dans un reportage, nous suivons un couple d'agriculteurs qui nous raconte la difficulté de leur quotidien.Dans ce contexte de tensions avec le président américain, quel avenir pour l'Ukraine ? Que peut-on attendre de cette future rencontre Trump-Poutine ?Les experts :- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - MARION VAN RENTERGHEM - Grand reporter / Chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream- PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, auteur de Dans la forge du monde- TATIANA KASTOUEVA JEAN - Directrice du Centre Russie-Eurasie à l'Institut français des relations internationales.

Guerre en Ukraine : au cœur du conflit
FOCUS - Vladimir Poutine et le rêve de la grande Russie

Guerre en Ukraine : au cœur du conflit

Play Episode Listen Later Feb 21, 2023 25:58


Le chef du Kremlin vient de signer, au cours d'une cérémonie, l'annexion des 4 régions de Zaporijjia, Kherson, Lougansk et Donetsk. Il y promet la victoire. Un an après le début du conflit, Bénédicte Tassart, journaliste à RTL, s'arrête sur les ambitions politiques et militaires du Kremlin. Vladimir Poutine réussira-t-il son pari ? Que veut-il exactement ? Quel est l'état de l'opinion publique russe ? Poutine peut-il s'en prendre aujourd'hui à d'autres pays que l'Ukraine ? Jusqu'où il veut aller ? Du lundi au jeudi, Marion Calais revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL. Le vendredi, c'est "Focus Culture" avec Anthony Martin et l'équipe de "Laissez-vous tenter". Et chaque dimanche, dans "Focus Dimanche" Mohamed Bouhafsi donne la parole à ceux qui la font.

C dans l'air
À KHERSON COMME AU G20… MOSCOU NE RÉPOND PLUS – 14/11/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 14, 2022 62:09


EXPERTS Alain BAUER Professeur de criminologie - CNAM ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale - « France 24 » ANNIE DAUBENTON Journaliste-essayiste Auteure de « Ukraine, les métamorphoses de l'indépendance » LUKAS AUBIN Directeur de recherche à l'IRIS Auteur de « Géopolitique de la Russie » Après huit longs mois d'occupation russe, Kherson, ville clé du Sud de l'Ukraine, respire à nouveau. En dépit du manque d'eau et d'électricité, les habitants ne cessent de célébrer l'arrivée de l'armée ukrainienne le 11 novembre dernier, heureux de fêter leur libération sans que la ville ait été meurtrie par des combats de rue interminables, comme à Marioupol. Car contrairement à ce que craignaient les autorités de Kiev, les forces russes ne semblent pas avoir laissé derrière elles une ville remplie de mines ou en proie à des snipers en civils. À tel point que le président ukrainien a décidé d'y effectuer ce lundi une visite surprise. Depuis Kherson, Volodymyr Zelensky a chanté l'hymne national ukrainien et assuré qu' « il est impossible de tuer l'Ukraine ». Il s'est également dit « prêt pour la paix, la paix pour tout notre pays ». Mais si l'ambiance festive domine à Kherson, de l'autre côté de la frontière, pour l'instant, Vladimir Poutine s'est muré dans un silence total. Le président russe a choisi de ne pas se rendre au sommet du G20 qui se tient à partir de ce mardi à Bali et le Kremlin campe sur ses positions. En réaction à la visite de Volodymyr Zelensky dans la ville libérée, Moscou s'est contentée de rappeler que Kherson appartenait toujours à la Russie. En effet, selon le point de vue de Vladimir Poutine, Kherson et le reste de sa région sont officiellement des territoires de la Russie depuis le 30 septembre dernier, suite aux référendums d'annexions mis en place dans cette région ainsi que dans celles de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia. Et ce malgré la condamnation de manière quasi unanime par la communauté internationale de la démarche russe, jugée « frauduleuse ». Que va faire Vladimir Poutine qui proclamait en septembre dernier Kherson « russe pour toujours » ? Si ces derniers jours le chef du Kremlin s'est fait très discret, le patron des mercenaires du groupe Wagner lui sort de l'ombre. Ouverture d'un premier bureau Wagner à Saint-Petersbourg, publication de vidéos-choc, propos critiques sur l'opération spéciale en Ukraine… il ne se passe plus une semaine sans que celui qui est surnommé le « cuisinier de Poutine » ne se fasse entendre. L'oligarque qui a récemment reconnu être le fondateur de cette société militaire privée, semble de plus en plus intéressé par une plateforme politique et s'affirme comme un chef de guerre face à l'incurie des généraux russes. Alors jusqu'où ira le très ambitieux Prigojine ? Vladimir Poutine est-il très affaibli en Russie ? Et que va décider la Chine ? Après une rencontre ce lundi entre Joe Biden et son homologue chinois, Xi Jinping à la veille du sommet du G20, la Maison-Blanche a fait savoir qu'ils se sont mis d'accord sur leur « opposition » à tout recours à l'arme nucléaire en Ukraine. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le Short - RTS
Le bio et ses marges juteuses, le Réal et ses provisions, Uber et le Water Lover Challenge… gros sous et clopinettes

Le Short - RTS

Play Episode Listen Later Oct 6, 2022 4:50


J'aurais pu, ce matin, te parler de l'armée ukrainienne qui, après avoir repris du terrain sur l'armée russe à Kherson et Kharkiv, est en train d'en reprendre dans la région de Lougansk. J'aurais pu aussi te parler de la Corée du Nord qui a (encore) tiré des missiles balistiques, cette nuit, en direction du Japon, ou bien de ce sommet européen qui s'ouvre aujourd'hui à Prague… …mais l'actu de ce jeudi est aussi faite de gros sous et de clopinettes et c'est de ça dont j'ai choisi de te parler.

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Lougansk : les ukrainiens reprennent du terrain !

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Oct 5, 2022 20:19


Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la contre-offensive des Ukrainiens dans le sud du pays.  

Europe et Sentiment
Portrait de Lela : Russie ou Union Européenne ? 5/6

Europe et Sentiment

Play Episode Listen Later Oct 4, 2022 11:24


Europe & Sentiment part à la rencontre de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et la Russie et dont l'identité a été nourrie de l'Union Soviétique, l'OTAN, l'Union Européenne, de la chute du mur de Berlin. L'histoire de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud en Géorgie c'est aussi l'histoire du Donetsk et de Lougansk en Ukraine ou de la Transnistrie en Moldavie. C'est l'histoire de toutes ces régions qui revendiquent leur attachement à la Russie et leur indépendance.  En 2003, la Géorgie mène ce qu'on appelle la révolution des roses, première manifestation populaire d'ampleur d'après l'ère soviétique qui met fin au règne d'Edouard Chevardnadze et mène Mikheil Saakhavili au pouvoir. Son mandat est aussi celui d'une Géorgie qui se tourne de plus en plus vers l'Union Européenne et l'OTAN. Cet objectif est même inscrit dans leur constitution. Avec l'Ukraine et la Moldavie, ils se préparaient à une demande d'adhésion à l'Union Européenne pour 2024.  En Août 2008, La Russie lance une attaque éclair en Ossétie du Sud et en Abkhazie qui durera 15 jours et mettra à mal l'armée géorgienne. A la suite de cette invasion, la Russie reconnaît l'indépendance de ces deux régions.  Vous écoutez le portrait de Lela partie 5, Russie ou Union Européenne ?  Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Lela, une enfance en Abkhazie, cliquez ici.  Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Lela, Une identité géorgienne à construire, cliquez ici.   Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Lela, sur la nostalgie de l'Union Soviétique, cliquez ici.   Pour écouter la partie 4 de cette série consacrée à Lela, sur l'Eglise orthodoxe et influence, cliquez ici.  Pour écouter la partie 6 de cette série consacrée à Lela, Nouvelle génération et révolution techno, cliquez ici.     Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts.   Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin du podcast. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Galla Vallée. Musique : Arnaud Paszkiewicz. Mixage : Anais Cab. Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).

C dans l'air
POUTINE : L'ANNEXION… « POUR TOUJOURS » ? – 30/09/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 30, 2022 65:27


EXPERTS BRUNO TERTRAIS Politologue spécialiste de l'analyse géopolitique et stratégique Directeur adjoint de la FRS TATIANA KASTOUÉVA-JEAN Directrice du Centre Russie / NEI - IFRI Institut Français des Relations Internationales ANNIE DAUBENTON Journaliste-essayiste Auteure de « Ukraine, les métamorphoses de l'indépendance » NICOLAS TONEV Rédacteur en chef spécialiste de la Russie – « Europe 1 » C'est désormais officiel. Le président russe Vladimir Poutine a proclamé l'annexion des quatre régions ukrainiennes de Donetsk, Lougansk, Zaporijia et Kherson contrôlées, en partie ou en totalité, par l'armée russe. Le Kremlin organisait cet après-midi une cérémonie pour célébrer l'événement. Vladimir Poutine a tenu un discours offensif. S'il a affirmé que son pays "n'aspire pas" à restaurer l'URSS, l'autocrate a indiqué que les habitants des régions ukrainiennes annexées seront des "citoyens pour toujours". Il a également appelé l'Ukraine à "cesser immédiatement les hostilités". Des festivités pour célébrer l'annexion doivent se dérouler cet après-midi sur la très symbolique place Rouge, qui jouxte le Kremlin. L'annexion de ces régions et les référendums sensés la légitimer sont dénoncés comme étant des "simulacres" par Kiev et ses alliés occidentaux. Dans le même temps, les forces ukrainiennes ne cessent de gagner du terrain et seraient sur le point d'encercler la ville stratégique de Lyman, au nord-est du pays. Depuis l'annonce de la mobilisation partielle par Vladimir Poutine le 21 septembre dernier, les Russes sont nombreux à vouloir quitter le pays. Des flots immenses de véhicules et de piétons affluent aux frontières. Moscou estime à 261 000 le nombre d'hommes exilés en l'espace d'une semaine. Parmi les destinations privilégiées figurent la Géorgie, l'Arménie, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan et la Mongolie. Pour ce qui est des entrées dans l'Union européenne de citoyens russes, l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes Frontex a évoqué le chiffre de 66000 personnes sur les sept derniers jours (du 19 au 25 septembre) dans un rapport publié mardi. Une donnée en hausse de 30 % par rapport à la semaine précédente. Ces Russes qui fuient la mobilisation sont considérés comme des déserteurs par le régime et risquent jusqu'à dix ans de prison. La stratégique militaire de Vladimir Poutine est donc loin de faire l'unanimité au sein de la population russe. À l'international, les décisions du dirigeant semblent également l'isoler plus que jamais. Alors que le conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer ce soir sur une résolution qui condamne les référendums d'annexion des quatre régions ukrainiennes, les votes de la Chine et de l'Inde seront suivis avec attention. Accusés par les Occidentaux d'être trop conciliants avec la Russie, notamment au début du conflit, les deux géants se sont depuis plusieurs fois prononcés en faveur de l'arrêt des hostilités et du respect des frontières. Pékin, officiellement neutre, a répété cette semaine son appel au respect de l'intégrité territoriale "de tous les pays". Les deux pays, qui importent énormément de gaz russe, s'étaient abstenus en février au lendemain de l'invasion de Moscou. Vont-ils cette fois aller jusqu'à désavouer Moscou ? Comme si la Russie n'était pas suffisamment isolée, le Kazakhstan, ancienne république soviétique, s'est également fortement éloigné de Moscou depuis le début du conflit. Quelles seront les conséquences sur les opérations militaires en Ukraine de l'annexion par la Russie de quatre régions du pays ? Les Russes vont-ils continuer à fuir le pays ? La Chine et l'Inde vont-elles voter à l'ONU contre les annexions annoncées par Moscou ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air
GAZODUC : LE SABOTAGE... ET L'ESCALADE – 28/09/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 28, 2022 65:18


EXPERTS ALAIN BAUER Professeur au CNAM Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » FRÉDÉRIC ENCEL Docteur en géopolitique Maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business Auteur de « Les voies de la puissance » DAPHNÉ BENOIT Correspondante Défense – « AFP » Ancienne correspondante au Pentagone 93,11% à Zaporijjia, 87,05% à Kherson, 98,42% à Lougansk, 99,23% à Donetsk. Sans surprise, Moscou a annoncé mardi que le « oui » l'emportait largement lors des référendums d'annexion de ces quatre régions ukrainiennes. Un résultat balayé d'un revers de main par la communauté internationale, tant le caractère fantoche et illégal saute aux yeux. "Une mascarade", a commenté la ministre des affaires étrangères française, Catherine Colonna. De son côté, le président Zelensky a affirmé que son pays "agira pour défendre son peuple" dans les régions occupées. Le chef de l'Etat a aussi considéré impossible de négocier avec Moscou après ces référendums. Pendant ce temps, des fuites sont soudainement survenues ce lundi et mardi sur les deux pipelines Nord Stream 1 et 2 reliant la Russie à l'Allemagne. Des fuites qui seraient la conséquence d'"actes délibérés", selon la Première ministre danoise, Mette Frederiksen. L'Union européenne, par le biais de son chef de la diplomatie Josep Borell, évoque quant à elle un "sabotage" et met en garde aujourd'hui, contre toute attaque ciblant ses infrastructures. Alors que les doigts sont pointés vers la Russie, le Kremlin rejette toute responsabilité et pointe du doigt les Etats-Unis. Les tensions s'accentuent donc, dans un contexte de mobilisation partielle décrétée par Vladimir Poutine il y a une semaine. Des milliers de jeunes Russes tentent depuis de quitter le pays pour éviter d'aller de force au front. Les frontières n'étant pour le moment pas fermées, ces hommes fuient massivement vers les pays ne demandant aucun visas, comme en Géorgie. Ce petit pays à l'est de la Mer Noire se retrouve donc malgré lui pays d'accueil. Dans ce contexte, l'efficacité des sanctions européennes envers la Russie est remise en question. Si les prévisions indiquent une chute de 11% du PIB de la Russie, et une inflation à 22%, les effets ne sont pas aussi forts qu'attendus. La Russie a su notamment rediriger ses exportations de gaz vers l'Asie, en Chine et en Inde. L'économie russe résiste donc mieux que prévu, poussant ainsi l'Occident a accentuer encore ses sanctions. Ursula von der Leyen, qui estime cependant que la Russie est "quasiment en état de cessation de paiement", se positionne pour des mesures plus fortes encore. Alors, quelles seront les conséquences de ces référendums d'annexion organisés par la Russie ? Qui est derrière les fuites de Nord Stream 1 et 2 ? Les jeunes Russes vont-ils pouvoir continuer à fuir leur pays ? Les sanctions envers Moscou sont-elles insuffisantes ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Revue de presse française
À la Une: Moscou se prépare à annexer des territoires ukrainiens

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Sep 28, 2022 4:06


« Les autorités prorusses des régions ukrainiennes de Zaporijjia, Kherson, Lougansk et Donetsk ont revendiqué, hier soir, la victoire du oui en faveur d'une annexion par la Russie, pointe Le Monde. C'était à l'issue des référendums d'annexion organisés par Moscou et dénoncés par Kiev et ses soutiens occidentaux. (…) Dans les quatre régions, l'ampleur des résultats a été conforme aux attentes. » Jusqu'à 99% pour le oui à Donetsk, affirme les autorités pro-russes. « Revendiquant son emprise sur ces nouveaux territoires, Moscou a de nouveau menacé de faire usage de l'arme nucléaire. » En fait, décrypte Libération, « le Kremlin a lancé une "opération spéciale" dans "l'opération spéciale", dont l'objectif était d'annexer les quatre régions d'Ukraine, les transformant à ses yeux en territoire russe dont il faudra dès lors repousser l'ennemi. En recourant, si besoin, à tout l'arsenal militaire à disposition, en vertu de la doctrine militaire russe. » ► À lire aussi : Russie : après les référendums dans le sud de l'Ukraine, l'annexion imminente Tout serait permis ? « Par un trait de plume du chef du Kremlin, s'exclame Le Figaro, des territoires de la taille du Portugal vont donc devenir russes aux yeux de la seule Russie. Cela aura "des conséquences sur leur sécurité", prévient Moscou, l'ancien président et néo-faucon Dimitri Medvedev leur appliquant déjà la doctrine officielle de dissuasion nucléaire (…). Ainsi, Kiev devient l'agresseur et tout serait permis ? Pas crédible, estime Le Figaro : un basculement sémantique ne peut tenir lieu de victoire militaire quand celle-ci se dérobe. Tout cela n'a de sens que si Poutine cherche un gain stratégique : gagner du temps pour regrouper ses forces à la faveur de l'hiver ou même trouver une porte de sortie en offrant un cessez-le-feu et un gel du conflit. » Rétablir une dissuasion crédible ? Attention, prévient pour sa part L'Opinion, « en parlant ainsi de la menace atomique, le président russe modifie les conditions de la dissuasion. » Et les Occidentaux doivent réagir : « Ils doivent impérativement rétablir une dissuasion crédible à l'égard du Kremlin », affirme le quotidien libéral. « Manifestement, Poutine ne sait plus comment se sortir de l'impasse en Ukraine. D'où la crainte d'une frappe nucléaire sous la forme d'un avertissement, comme disent les stratèges. Une manière, pour le Kremlin, d'affirmer à la face du monde que la Russie n'acceptera jamais la défaite. Il faut vraiment, martèle L'Opinion, l'en dissuader. » France : de plus en plus de tenues religieuses à l'école Le Parisien fait sa Une ce mercredi matin sur le voile à l'école avec ce grand titre : « L'offensive islamiste » « Dans un document interne, que s'est procuré Le Parisien, le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation met en garde contre des prosélytes islamistes qui encouragent les jeunes pratiquants à porter des tenues religieuses, voire à prier à l'intérieur des établissements scolaires. (…) En juin, le ministère de l'Éducation nationale avait précisé que si les atteintes à la laïcité lors du premier trimestre 2022 étaient en très légère baisse, avec 627 cas recensés (contre 636 lors des trois mois précédents), le port de tenues religieuses à l'école, notamment les abaya, était lui en hausse et représentait 22% des signalements. Signe que le phénomène est pris au sérieux, le ministère de l'Éducation nationale a adressé mi-septembre un courrier à tous les recteurs afin qu'ils veillent à l'application de la loi. Une lettre qui rappelle également les principales règles en vigueur. » Les profs trop seuls Commentaire du Parisien : « Aujourd'hui, les profs sont encore trop souvent seuls pour faire face aux menaces et aux intimidations. Face aussi à la montée d'un discours islamiste radical qui se répand sur les réseaux sociaux. Seuls face aux provocations, aux capuches qui dissimulent un foulard, aux arguments fallacieux en plein cours, à tous ces petits coups de canif quotidiens aux principes et valeurs de la République. Alors ces enseignants n'osent plus trop bouger et renoncent à dire, pour ne pas "faire de vagues". Ainsi, le prosélytisme gagne du terrain en tous lieux, déplore encore Le Parisien, y compris à l'école, deux ans après la mort de Samuel Paty, [et] au moment même où, à Téhéran, des femmes se battent pour ne plus porter le voile. »

C dans l'air
CDLA L'INVITÉ – EDWY PLENEL – 27/09/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 27, 2022 10:50


RUSSIE : LA « COMPROMISSION » DES POLITIQUES FRANÇAIS ? – 27/09/22 EDWY PLENEL Journaliste, fondateur de Mediapart Auteur de « L'épreuve et la contre-épreuve » Des référendums d'annexion par la Russie ont débuté ce vendredi 23 septembre dans quatre régions d'Ukraine contrôlées entièrement ou en partie par Moscou. Les habitants des régions de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia sont appelés à voter dans des centaines de bureaux. Les membres du G7 dénoncent quant à eux, des scrutins « illégitimes » et affirment qu'il ne reconnaîtront « jamais ces référendums qui semblent être un pas vers une annexion russe » dans un communiqué diffusé par l'Allemagne qui assure la présidence du groupe cette année. La veille, Vladimir Poutine avait décrété une mobilisation partielle de 300.000 réservistes pour combattre en Ukraine. Cette décision inquiète les Russes. Certains d'entre-eux ont manifesté dans une vingtaine de villes. Ces manifestations sont les premières depuis celles qui ont eu lieu au début de l'offensive russe. Dans son nouvel ouvrage, Edwy Plenel pointe du doigt « la plupart, nos gouvernants, politiciens, diplomates, hommes d'affaires, éditorialistes et commentateurs » qui « n'ont pas vu venir le surgissement de ce nouvel impérialisme ». Pour lui, « l'invasion de l'Ukraine n'est pas l'embardée d'un pouvoir paranoïaque, irrationnel ou solitaire. C'est au contraire un choix stratégique, de longue durée et de grande portée ». Edwy Plenel affirme que son livre est une « défense de l'internationalisme. Il ne faut pas être du côté des puissances, il faut être du côté du peuple ». Le président de Médiapart reviendra sur les enjeux de cette guerre : bloquer l'agresseur, rendant ainsi service aux Ukrainiens mais également « au peuple russe en le libérant de cette dictature ».

Les enjeux internationaux
À l'Est de l'Ukraine, de Kherson à Lougansk, quel référendum pour quelle situation ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Sep 26, 2022 14:54


durée : 00:14:54 - Les Enjeux internationaux - par : Julie Gacon - Les autorités civilo-militaires russes et pro-russes des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, ainsi que des territoires ukrainiens de Kherson et Zaporijiaa organisent des référendums pour accélérer leur rattachement à la Russie, alors même que la guerre continue. - invités : Alexandra Goujon maîtresse de conférences à l'université de Bourgogne, rattachée au Centre de recherche et d'étude en droit et science politique (Credespo), spécialiste de la Biélorussie

24H Pujadas - Les partis pris
Un million d'Ukrainiens déportés en Russie

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Jul 15, 2022 5:13


Un premier rapport international officiel confirme les conclusions de plusieurs visites d'ONG en Ukraine. C'est un long rapport de 120 pages. Il évoque notamment le fonctionnement de ces camps. Le rapport confirme que les civils sont amenés de force. Une fois arrivés sur les lieux, ils se voient confisquer leurs affaires personnelles et leurs téléphones. On leur demande de se déshabiller pour vérifier leurs tatouages. Ceux qui valident ces tests peuvent quitter le camp. Une partie d'entre eux peuvent rentrer en Ukraine, mais la majorité est amenée en Russie avec l'impossibilité de rentrer chez eux, soit par manque d'argent soit parce que leurs papiers d'identité ont été confisqués. Dans la foulée, on perd souvent leurs traces. Ceux qui sont considérés comme proche du régime d'Azov sont détenus dans des territoires séparatistes de Lougansk et de Donetsk ont été torturés, voire tués. L'OFCE parle d'un million d'Ukrainiens touchés par ces déportations et d'au moins une vingtaine de ces camps de filtration. Le Kremlin aurait pensé ces camps avant même le début du conflit.

C dans l'air
POUTINE : ET BIENTÔT, LES "CHOSES SÉRIEUSES"... – 11/07/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 11, 2022 66:27


POUTINE : ET BIENTÔT, LES "CHOSES SÉRIEUSES"... – 11/07/22 Invités : ALAIN BAUER Professeur au CNAM Responsable du pôle sécurité, défense et renseignement GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU ÉLISE VINCENT Journaliste chargée des questions de défense - « Le Monde » PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance La Russie a attaqué l'Ukraine il y a déjà quatre mois et demi. Malgré la farouche résistance ukrainienne, l'étau du Kremlin se resserre lentement dans le sud-est du pays. L'armée russe, qui a annoncé début juillet avoir pris le contrôle de la région de Lougansk, vise maintenant celle de Donetsk qui est soumise à un pilonnage systématique. Le bombardement ce dimanche d'un immeuble d'habitation a fait au moins 15 morts mais « l'armée ukrainienne tient bon » a déclaré dimanche soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky alors que les Occidentaux vont accélérer la livraison d'armes à l'Ukraine. Parallèlement, sur la scène internationale le ton est encore monté d'un cran entre les Occidentaux et la Russie. Ainsi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a quitté vendredi dernier la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20, réunis à Bali, avant même la fin des débats. Face aux critiques sur la guerre en Ukraine, le ministre russe a préféré claquer la porte, reprochant aux Occidentaux de gâcher une occasion d'aborder les questions économiques mondiales. La veille c'est Vladimir Poutine qui n'y était pas allé par quatre chemins. À l'occasion d'une réunion avec les chefs des groupes du Parlement, le chef de l'Etat russe avait déclaré : « Les Occidentaux veulent nous vaincre sur le champ de bataille. Que dire ? Qu'ils essaient ! Les choses sérieuses n'ont pas encore commencé en Ukraine » avait-il prévenu. Le lendemain Vladimir Poutine avait également mis en garde contre de possibles conséquences « catastrophiques » des sanctions occidentales pour le marché mondial de l'énergie. Alors cette énième menace de sa part sera-t-elle suivie d'actions ou est-ce une nouvelle tentative d'intimider le président ukrainien et les États occidentaux qui le soutiennent ? Difficile à dire pour l'heure, mais par ces mots, Vladimir Poutine montre bien son intention : aller jusqu'au bout. En France, le ministre de l'Economie a d'ailleurs estimé qu'il faut se préparer à une coupure de gaz russe. « Option la plus probable » a insisté Bruno Le Maire. En matière d'approvisionnement, « on peut avoir des tensions sur le gaz cet hiver », avait aussi averti dès samedi la Première ministre Elisabeth Borne. Mais « face à ce risque, nous agissons, en diversifiant nos sources d'approvisionnement en gaz, en augmentant nos capacités avec le projet de terminal méthanier flottant au Havre, et en accélérant le stockage », a expliqué de son côté la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Reste que l'exécutif regarde d'un œil inquiet ce qui se passe, notamment en Allemagne. Le pays dépend plus que la France du gaz russe acheminé par le gazoduc Nord Stream 1, en travaux à partir d'aujourd'hui, et ce normalement pour une dizaine de jours. Mais outre-Rhin on craint qu'il ne redémarre pas. Alors des pouvoirs publics aux entreprises, on se prépare à devoir limiter la consommation d'eau chaude, la température ou même l'intensité de l'éclairage public. Le recours de nouveau à plus de télétravail et aux centrales à charbon est également envisagé. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Profils
Hommage aux années 70 / Ukraine : le scénario d'une défaite

Profils

Play Episode Listen Later Jul 5, 2022 44:45


L'émission 28 Minutes du 05/07/2022 Au programme de l'émission du 5 juillet 2022 ⬇ Ozon et Ménochet ressuscitent les années 70 Film d'ouverture de la Berlinale en février 2022, “Peter von Kant” est le fruit de la troisième collaboration entre le réalisateur François Ozon et l'acteur Denis Ménochet. À travers cette adaptation très libre de la pièce de théâtre et du film “Les Larmes amères de Petra von Kant” de Rainer Fassbinder, François Ozon rend un hommage poignant au cinéaste allemand. “Il a été très important dans mon apprentissage. Ses films m'ont beaucoup touché, ému et intéressé d'un point de vue esthétique et politique”. Dans ce huis clos, le personnage de Petra von Kant est remplacé par son alter ego masculin, Peter, interprété par Denis Ménochet. L'acteur incarne un réalisateur égocentrique, qui tombe fou amoureux d'un acteur débutant. François Ozon et Denis Ménochet sont nos invités sur le plateau de 28 Minutes.  Les troupes russes avancent dans l'est de l'UkraineFaut-il se préparer à une défaite ukrainienne ? Quatre mois après le début de la guerre, l'armée russe enchaîne les victoires et domine 20% du territoire ukrainien. Vladimir Poutine a ordonné à ses forces de poursuivre l'offensive dans l'est, après avoir conquis toute la région de Lougansk. Au même moment, une grande partie de l'Europe risque de se retrouver à court de gaz si le président russe ferme les robinets, comme il l'a déjà fait ces derniers jours. Face à cette situation, le cri d'alerte du président ukrainien Volodymyr Zelensky auprès des pays occidentaux est plus fort que jamais : il réclame davantage d'armes pour résister à l'agression russe. Si les pays du G7 se montrent déterminés à contrer la Russie en Ukraine, faut-il se préparer à une défaite ukrainienne ? On en parle avec nos invités. Enfin, retrouvez également les chroniques de Paolo Puerari et Victor Dekyvère ainsi que le "À la Loop" de Matthieu Conquet. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Jean-Matthieu Pernin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.  Enregistrement : 05 juillet 2022 - Présentation : Jean-Matthieu Pernin - Production : KM, ARTE Radio

Sources diplomatiques
Guerre en Ukraine - épisode 2 : des sanctions pour faire plier Vladimir Poutine

Sources diplomatiques

Play Episode Listen Later Jun 9, 2022 19:26


Sources diplomatiques est le podcast réalisé par les équipes du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères : une plongée au cœur de la diplomatie française, une invitation à découvrir les rapports d'influence, les négociations, les questions stratégiques et la mécanique des grands enjeux politiques internationaux. La première série est consacrée à la guerre en Ukraine. Avant que n'éclate la guerre, la France et ses partenaires ont mis en garde. Toute atteinte à la souveraineté de l'Ukraine engendrerait des conséquences massives pour la Russie. Pour pouvoir être prises aussi rapidement, les sanctions économiques ont été pensées en amont par les membres de l'Union européenne et du G7, avec un objectif : mettre à mal l'économie de guerre russe en rendant la guerre trop coûteuse pour être poursuivie. Dès l'annonce de la reconnaissance de Lougansk et Donetsk le 21 février 2022, l'Union européenne adopte des sanctions économiques sans précédent envers la Russie et marque un virage historique dans la capacité de l'Union à peser de manière collective. Dans les faits, cela se traduit par une mobilisation jour après jour, exceptionnelle par son ampleur et son efficacité. La France a joué un rôle central, en tant que présidence en exercice du Conseil de l'Union européenne. Dans cet épisode, vous entendrez des acteurs de premier plan qui sont intervenus dans l'élaboration des sanctions au début de la guerre et encore aujourd'hui. Au Quai d'Orsay et à Bercy, à Paris ou à Bruxelles. Ces femmes et ces hommes nous racontent les coulisses de la négociation de ces sanctions. Retrouvez les épisodes de notre série Guerre en Ukraine sur toutes les plateformes d'écoute.

Aziz Mustaphi
Ukraine : «il faudra peut-être se retirer» de Severodonetsk

Aziz Mustaphi

Play Episode Listen Later Jun 8, 2022 1:28


Les forces ukrainiennes devront peut-être quitter Severodonetsk, ville-clé de l'est de l'Ukraine, pour des positions mieux fortifiées, a déclaré mercredi 8 juin le gouverneur régional. «Il faudra peut-être se retirer», a indiqué Serguiï Gaïdaï, gouverneur de la région de Lougansk, sur la chaîne ukrainienne 1+1, alors que la ville est partiellement contrôlée par les Russes depuis des jours. Il a cependant assuré qu'un retrait n'équivaudrait pas à abandonner définitivement cette ville cruciale pour le contrôle de l'ensemble du bassin minier du Donbass. «Il y a des bombardements partout, 24 heures sur 24» et la Russie concentre toutes ses forces dans la région, a-t-il souligné. Zones résidentielles «libérées» Le ministre russe de la Défense a affirmé mardi que ses forces avaient «totalement libéré» les zones résidentielles de Severodonetsk. «La prise de contrôle de sa zone industrielle et des localités voisines se poursuit», a assuré mardi dans un rare briefing télévisé le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou. Severodonetsk est la plus grande agglomération encore aux mains des Ukrainiens dans la région de Lougansk (Est), où les soldats russes ont progressé laborieusement ces dernières semaines, après s'être retirés ou avoir été chassés d'autres parties du territoire ukrainien, notamment des environs de Kiev. L'armée russe tente actuellement de conquérir l'intégralité du Donbass, bassin minier de l'est de l'Ukraine formé par les régions de Donetsk et Lougansk, en partie aux mains de séparatistes prorusses depuis 2014. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/aziz-mustaphi/message

Expliquez-nous le monde
Episode 90 : Frédéric Leclerc-Ihmoff, mort sur le front de l'information

Expliquez-nous le monde

Play Episode Listen Later Jun 2, 2022 13:11


Voilà un podcast que l'on aurait aimé ne jamais avoir à faire. Notre collègue Frédéric Leclerc-Ihmoff est mort lundi 31 mai, alors qu'il était à bord d'un convoi humanitaire dans la région de Lougansk. C'était la seconde mission de Frédéric dans cette guerre, il était équipé d'un gilet pare-balles et d'un casque, et cela n'aura malheureusement pas suffit. Il est le 8e journaliste mort sur le front de l'information en Ukraine.

Expliquez-nous le monde
Episode 90 : Frédéric Leclerc-Ihmoff, mort sur le front de l'information

Expliquez-nous le monde

Play Episode Listen Later Jun 1, 2022 14:15


Voilà un podcast que l'on aurait aimé ne jamais avoir à faire. Notre collègue Frédéric Leclerc-Ihmoff est mort lundi 31 mai, alors qu'il était à bord d'un convoi humanitaire dans la région de Lougansk. C'était la seconde mission de Frédéric dans cette guerre, il était équipé d'un gilet pare-balles et d'un casque, et cela n'aura malheureusement pas suffit. Il est le 8e journaliste mort sur le front de l'information en Ukraine.

24H Pujadas - Les partis pris
Lavrov : "Si la Belgique interdisait le français..."

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later May 31, 2022 2:18


C'est une formule révélatrice de ce qui anime la Russie. Lors d'une interview exclusive accordée à notre grand reporter Liseron Boudoul pour TF1 et LCI, Sergueï Lavrov a rappelé que la "priorité absolue est la libération des régions de Donetsk et de Lougansk". Au fil de l'entretien, il précise ce qu'il entend par "libération" et fait une comparaison entre la France et la Russie, la Belgique et l'Ukraine. "Comment aurait réagi la France si la Belgique avait interdit la langue française ?", a-t-il lancé. La langue russe a-t-elle était interdite en Ukraine ? Une enquête du fonds des initiatives démocratiques d'Ilko Koutcheriv révèle que c'est la langue principale de 35% des Ukrainiens, y compris la langue natale du président Volodymyr Zelensky. En revanche, le gouvernement de Kiev a pris une série de lois pour promouvoir la langue ukrainienne. En 2017, par exemple, l'ukrainien devient obligatoire à l'école publique.

Les histoires de 28 Minutes
Folies fermières / 9 mai en Russie

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later May 9, 2022 43:41


L'émission 28 Minutes du 09/05/2022 Au programme de l'émission du 9 mai 2022 ⬇ Folies fermières : quand la culture sauve l'agriculture “Un paysan, ça rêve pas, ça travaille”. À Garrigues, dans le Tarn, David Caumette est un éleveur de bovins inventif. S'il se prédestinait à une carrière dans la mécanique, en 2007 il reprend l'exploitation familiale, transmise de génération en génération. Il modernise sa ferme en créant une boucherie et une auberge, où sont transformés, cuisinés puis vendus ses produits en circuit court. Mais, pour éviter que son patrimoine ne succombe à la concurrence des supermarchés, il ajoute une nouvelle corde à son arc : un cabaret. C'est ce projet insolite qui est au cœur des “Folies fermières”, un film réalisé par Jean-Pierre Améris, en salles le 11 mai prochain. David Caumette est notre invité du jour.  9 mai : Vladimir Poutine commémore la victoire sur l'Allemagne nazie / Démonstration de force ou tournant dans la guerre en Ukraine ? La commémoration du 8 mai 1945, date anniversaire de la Victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie, prend cette année une tournure particulière. En Ukraine, l'Histoire semble se répéter selon le président Volodymyr Zelensky, pour qui le "mal est de retour". Il dénonce, à l'occasion de cette commémoration, les bombardements russes sur une école, responsables de la mort de 60 civils dans la région de Lougansk. En annonçant dans ses vœux “comme en 1945, la victoire sera à nous”, son opposant Vladimir Poutine s'érige en dirigeant implacable et libérateur pour son pays. À Moscou, depuis la place Rouge, le défilé du 9 mai, date de la victoire soviétique, a été le théâtre d'une démonstration militaire de grande ampleur. Dans son discours, il justifie sa “riposte préventive” par la présence supposée d'ennemis néonazis aux frontières de sa “patrie”. La Russie peut-elle vraiment bientôt gagner la guerre en Ukraine ? On en parle avec nos invités. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et d'Alix Van Pée ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 9 mai 2022 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

C dans l'air
LIVRAISON D'ARMES : L'AVERTISSEMENT DE POUTINE – 03/04/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 3, 2022 66:13


LIVRAISON D'ARMES : L'AVERTISSEMENT DE POUTINE – 03/04/22 Invités FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS Ancien chef d'état-major Ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN NICOLE BACHARAN Politologue - Spécialiste des États-Unis ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » Après plus d'un mois sans contact, Emmanuel Macron et son homologue russe Vladimir Poutine ont discuté ce mardi 3 mai de l'Ukraine. Cet appel téléphonique intervient à la suite de l'échange qu'a eue samedi Emmanuel Macron avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, plus de deux mois après l'invasion de son pays par l'armée russe et alors que les ministres des 27 étaient réunis hier à Bruxelles pour évoquer de nouvelles sanctions contre la Russie qui devraient être annoncées dans la semaine. Après un embargo sur le charbon russe décidé le 7 avril, la Commission européenne a finalisé sa proposition de sanctionner le pétrole, dont l'importance est nettement plus grande pour Moscou comme pour les Vingt-Sept. Examinée ce mardi par les commissaires, elle prévoit un arrêt progressif des achats européens sur une période de 6 à 8 mois, avec une exemption pour la Hongrie et la Slovaquie, deux pays enclavés et totalement dépendants des livraisons par l'oléoduc Droujba, qui pourront continuer leurs achats à la Russie jusqu'en 2023. L'UE entend aussi refuser de payer le gaz russe en roubles, comme l'exige Moscou et dit se préparer « à une suspension des approvisionnements ». Parallèlement, le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est adressé ce mardi par visioconférence au Parlement ukrainien pour apporter le soutien du Royaume-Uni au peuple ukrainien et annoncer 300 millions de livres d'aides militaires supplémentaires à Kiev. Samedi, l'Elysée avait également indiqué que la France allait « renforcer » l'envoi de matériel militaire à l'Ukraine ainsi que son aide humanitaire. Les États-Unis, la France, la République tchèque et d'autres alliés ont fourni ces dernières semaines à Kiev des centaines de pièces d'artillerie de longue portée pour l'aider à contrer l'offensive de Moscou dans le Donbass, à l'est. Paris envoie notamment ses ultramodernes canons automoteurs Caesar. Une intensification de l'aide militaire de la part de plusieurs pays de l'Otan à Kiev qui survient alors que la perspective d'« une victoire ukrainienne » face à Moscou, peu crédible au début du conflit, est à présent une issue envisagée par les Occidentaux. Sur le terrain, l'armée russe a annoncé ce mardi le lancement d'une offensive sur l'usine Azovstal, dernière poche de résistance à Marioupol. Les bombardement ont également repris sur la ville d'Odessa, et les forces russes, après avoir échoué à prendre Kiev, tentent toujours de prendre le contrôle des régions de Donetsk et Lougansk. Mais selon le responsable du Pentagone, les troupes russes connaissent une progression limitée dans la région du Donbass, qualifiée de « très inégale » et d'« anémique ». Selon lui, les Russes ont par exemple pris le contrôle de villages puis les ont perdus au profit des combattants ukrainiens. Il a également affirmé que les militaires russes étaient démoralisés et pâtissaient d'un commandement désorganisé. Alors dans ce contexte, nombre d'observateurs internationaux se demandent ce que Vladimir Poutine va faire le 9 mai, date hautement symbolique pour les Russes, célébrée tous les ans depuis 1945 pour marquer le triomphe de l'URSS contre les nazis lors de la Seconde Guerre mondiale – ou la « Grande Guerre patriotique », selon la terminologie locale. Durant un temps, beaucoup pensaient que le maître du Kremlin allait profiter des célébrations pour annoncer une victoire militaire. Mais comme l'armée russe patine, Vladimir Poutine qui s'évertue depuis le 24 février à parler d'« opération militaire spéciale » pourrait bien se servir de la date pour déclarer officiellement la guerre à l'Ukraine. Ce qui permettrait à la Russie de mobiliser en masse sa population. Alors quelle est la situation dans le Donbass ? Que se passe-t-il à Marioupol et Odessa ? Vladimir Poutine se dirige-t-il vers l'annonce « d'une guerre totale » à l'Ukraine le 9 mai ? Comment l'Europe doit-elle réagir au chantage russe sur le gaz ? L'UE peut-elle se passer du pétrole russe ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Lougansk : vers une nouvelle offensive russe dans le Donbass ?

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Apr 5, 2022 13:26


Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de ce qu'il se passe actuellement à Lougansk dans le Donbass, où des centaines de milliers de civils fuient la région vers l'ouest de l'Ukraine. 

Maintenant, vous savez
Qu'est-ce que le Donbass ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Mar 5, 2022 4:56


Qu'est-ce que le Donbass ?   La guerre qui sévit en Ukraine depuis que la Russie a envahi le pays, le 24 février 2022, implique une connaissance du territoire du pays attaqué et de la spécificité de ses régions. Parmi les termes qui reviennent dans l'actualité figure le Donbass. Il s'agit d'une région de 60.000 km2 située à l'est de l'Ukraine, à la frontière avec la Russie, composée de trois villes principales, Marioupol, Donetsk et Lougansk, dont les deux dernières constituent les capitales des deux provinces. C'est dans cette région qu'une guerre s'est amorcée en 2014. Quelle est l'origine du conflit ? Comment a évolué le conflit dans le Donbass ? Et quelles sont les caractéristiques de cette région ukrainienne ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast écrit et réalisé par Pauline Weiss. A écouter aussi : Qu'est-ce que la crise ukrainienne ? Qu'est-ce que le réseau swift ? Qui est Volodymyr Zelensky ? Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Européen de la semaine
Denis Pouchiline, l'homme du Kremlin dans le Donbass ukrainien

Européen de la semaine

Play Episode Listen Later Feb 26, 2022 3:30


C'est à sa demande que Vladimir Poutine a lancé son opération militaire en Ukraine. Président depuis 2018 de la république autoproclamée de Donetsk, Denis Pouchiline est un partisan de Moscou totalement dévoué au Kremlin, et aux intérêts du président russe. Ce fut l'un des coups de théâtre de cette semaine qui en a compté plusieurs : la signature lundi 21 février de l'acte de reconnaissance par la Russie des deux républiques autoproclamées du Donbass. Sous les ors du Kremlin, à bonne distance de Vladimir Poutine – Covid oblige – se trouvaient deux hommes : le dirigeant de la république de Lougansk, Leonid Pasetchnik, et Denis Pouchiline, le dirigeant de la DNR, la république autoproclamée de Donetsk. « Nous avons attendu cette reconnaissance, cette décision durant très longtemps », expliquera le lendemain, en conférence de presse, le dirigeant séparatiste. « Depuis trente ans… Depuis que l'URSS s'est effondrée ! » Denis Pouchiline n'a pourtant que dix ans, en 1991 au moment où l'URSS disparaît. Issu d'une famille d'ouvriers métallurgistes, il se lance dans les affaires dans les années 2000, en participant à une pyramide financière qui prive de leurs économies des centaines de milliers de personnes. En 2012, il se présente aux législatives et recueille moins de 1% des voix. C'est finalement l'insurrection pro-russe, en 2014, qui va lui permettre sortir de l'anonymat. « Sa trajectoire est à l'image de ces parcours produits par la guerre », explique Ioulia Shukan, maître de conférence à l'Université de Nanterre, et spécialiste de l'Ukraine. « L'insurrection pro-russe a mis sur le devant de la scène des personnalités qui n'étaient absolument pas connues et ça, c'est le propre de ces séquences guerrières à la faveur desquelles des personnes qui ne représentaient rien auparavant sont propulsées de façon vraiment fulgurante à des postes de responsabilité. » Fonctionnaire peu charismatique Écarté du pouvoir quelques mois après le début de l'insurrection, Denis Pouchiline revient sur le devant de la scène à l'été 2018, après la mort du dirigeant séparatiste de l'époque. Chef militaire charismatique et populaire, Alexandre Zakhatchenko est tué dans un attentat à la bombe le 31 août 2018. « C'est un point de bifurcation dans la trajectoire de la DNR », rappelle Ioulia Shukan. « Il y a alors une volonté de donner un aspect un peu plus civil à cette république et donc de passer de la légitimité militaire à une légitimité plus administrative, plus managériale. » Avec sa barbe bien taillée et son costume cravate impeccable, Denis Pouchiline est alors censé offrir un visage respectable au territoire séparatiste. Envoyé spécial du journal La Croix, Olivier Tallès le rencontre en novembre 2018, juste avant les pseudo-élections qui vont le confirmer à la tête du territoire. « J'avais l'impression d'être en face d'un exécutant, quelqu'un dont la marge de manœuvre était extrêmement limitée et qui ne pouvait pas me répondre clairement sur les grandes orientations qu'il espérait pour sa république. Pourquoi ? Parce qu'il était dépendant des ordres de Moscou. C'était un homme qui avait peu de marges de manœuvre, qui était habile et très prudent dans ses réponses. Ce n'était pas un chef de guerre, c'était plutôt un fonctionnaire peu charismatique. » Un fonctionnaire peu charismatique et d'une loyauté indéfectible à l'égard du Kremlin. Car Denis Pouchiline a été choisi à Moscou pour sa capacité à appliquer les consignes, quelles qu'en puissent être les conséquences. Et quels que soient les projets de Vladimir Poutine pour le Donbass, Denis Pouchiline s'y pliera : autonomie au sein d'une Ukraine sous tutelle du Kremlin, ou annexion pure et simple à la Fédération de Russie.

Les 4 Vérités
Sandrine Rousseau - 22 février 2022

Les 4 Vérités

Play Episode Listen Later Feb 22, 2022 8:53


Vladimir Poutine renverse la table. Après avoir reconnu l'indépendance des territoires séparatistes pro-russes de Donetsk et Lougansk, lundi 21 février, dans une allocution à la télévision russe, le dirigeant russe a ordonné aux forces armées d'y assurer « les fonctions de maintien de la paix ». Emmanuel Macron a demandé des « sanctions ciblées » contre la Russie, condamnant fermement cette décision. Alors qu'il engage depuis plusieurs semaines des négociations diplomatiques de part et d'autre, le président français dénonce la « dérive idéologique » et le « discours paranoïaque » du Kremlin. Il a également demandé la tenue d'une « réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies ». « La France et l'Europe doivent être très fermes et intégrer l'Ukraine à l'Union européenne, pour offrir une perspective aux Ukrainiens qui souffrent. C'est notre devoir de les protéger », estime Sandrine Rousseau, secrétaire nationale adjointe et porte-parole d'Europe Écologie les Verts (EELV), invitée des 4 vérités, mardi 22 février, sur France 2. L'ancienne candidate à la primaire écologiste dénonce « l'absence de l'Europe » qui, selon elle, ne parvient « pas à avoir une politique étrangère et un rapport à la Russie réunifiée ». La responsable appelle également l'Europe à prendre des sanctions économiques fermes, pour tenir le rapport de force avec Vladimir Poutine. « Emmanuel Macron a lancé une initiative diplomatique qu'il faut saluer, mais aujourd'hui nous sommes dans un rapport de force direct. C'est dans ce moment-là qu'il faut avoir une voix européenne unie et affirmer les valeurs de l'Europe », précise-t-elle. À moins de deux mois du scrutin, les candidats ont encore deux semaines pour obtenir leurs 500 parrainages pour valider leur candidature. Or, certains candidats, pourtant placés haut dans les sondages comme Marine Le Pen, Éric Zemmour ou Jean-Luc Mélenchon, ne parviennent pas à les obtenir. « Il faut revoir ce système de parrainages qui a régi la Ve République. Il faut le modifier complètement, car à chaque élection, c'est un psychodrame », a expliqué Sandrine Rousseau, qui se dit favorable à l'anonymisation des signatures. « Je suis pour aider les personnes qui sont dans un cadre républicain, or Éric Zemmour et Marine Le Pen n'en font pas partie », a-t-elle assuré. Election présidentielle, affirmer une écologie forte et radicale Alors que la gauche peine à s'unir autour d'un leader et que les différents candidats patinent dans les sondages, Ségolène Royal a estimé, il y a quelques jours que le « vote utile » était « incarné par Jean-Luc Mélenchon ». « Le vote utile, c'est l'écologie. Nous avons cinq ans pour agir », a rappelé Sandrine Rousseau. Selon les sondages, le candidat EELV, Yannick Jadot est crédité de 5% d'intentions de vote. Que faut-il changer ? « On s'enfonce dans les thématiques d'extrême droite. Il faut réaffirmer une écologie ambitieuse, radicale et forte qui ne désigne avec aucune des lobbies », a-t-elle conclu.

Les journaux de France Culture
Ukraine : Vladimir Poutine sur le point de reconnaître l'indépendance des régions séparatistes du Donbass

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Feb 21, 2022 19:40


durée : 00:19:40 - Journal de 18h - Nouveau bras de fer diplomatique dans la crise ukrainienne. Le président russe envisage de reconnaître les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Cette reconnaissance reviendrait à remettre en cause la souveraineté de l'Ukraine sur ces territoires.

Les journaux de France Culture
Ukraine : Vladimir Poutine reconnaît l'indépendance des territoires séparatistes pro-russes du Donbass

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Feb 21, 2022 14:05


durée : 00:14:05 - Journal de 22h - Le président russe a annoncé lors d'une allocution télévisée qu'il reconnaissait l'indépendance des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine.

Le journal de 22h00
Ukraine : Vladimir Poutine reconnaît l'indépendance des territoires séparatistes pro-russes du Donbass

Le journal de 22h00

Play Episode Listen Later Feb 21, 2022 14:05


durée : 00:14:05 - Journal de 22h - Le président russe a annoncé lors d'une allocution télévisée qu'il reconnaissait l'indépendance des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine.

24H Pujadas - Les partis pris
Les partis pris : Vladimir Poutine va s'exprimer

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Feb 21, 2022 10:15


Que se passe-t-il en Ukraine ? Vladimir Poutine devrait prendre la parole en direct à la télévision ce lundi. Selon le Kremlin, le président russe pourrait reconnaître l'indépendance des régions séparatistes prorusses. De son côté, l'Union européenne se dit prête à appliquer des sanctions en cas de reconnaissance de l'indépendance de ces territoires. "Vladimir Poutine est le maître des horloges. C'est la suite de ce qui a commencé à se dévoiler du jeu poutinien. Lundi dernier, ils ont annoncé un désengagement relatif des soldats. Dans le même temps, la Douma, le parlement russe, lançait un appel officiel à Vladimir Poutine pour reconnaître le Donetsk et le Lougansk comme étant russes. Et je vous disais que c'est plutôt une excellente nouvelle, puisque là, ça va être le jeu politique qui va remporter le jeu militaire", réagit Abnousse Shalmani. "Est-ce que Vladimir Poutine veut la guerre ? On ne le sait pas. Est-ce qu'il veut la paix ? Non. On a aujourd'hui singulièrement franchi un pas. À 2h du matin, l'Élysée communique en disant que les Russes et les Américains sont d'accord pour faire un sommet. Mais ce matin, le Kremlin a démenti cette information. Depuis le début de cette histoire, le partenaire russe est un partenaire qui ment, se défile, attend, mène le jeu vers l'affrontement", estime Jean-Michel Aphatie. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.

Le journal de 18h00
Ukraine : Vladimir Poutine sur le point de reconnaître l'indépendance des régions séparatistes du Donbass

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Feb 21, 2022 19:40


durée : 00:19:40 - Journal de 18h - Nouveau bras de fer diplomatique dans la crise ukrainienne. Le président russe envisage de reconnaître les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Cette reconnaissance reviendrait à remettre en cause la souveraineté de l'Ukraine sur ces territoires.

Les journaux de France Culture
Ukraine : Après l'évacuation des civils des républiques autoproclamées, des réactions de politiques russes

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Feb 20, 2022 6:56


durée : 00:06:56 - Journal de 8 h - Plus de 1.400 explosions ont été recensées vendredi dans les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, contrôlées par les séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine. Des civils ont quitté hier les zones séparatistes qui ont appelé à l'évacuation générale.

Le journal de 8H00
Ukraine : Après l'évacuation des civils des républiques autoproclamées, des réactions de politiques russes

Le journal de 8H00

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durée : 00:06:56 - Journal de 8 h - Plus de 1.400 explosions ont été recensées vendredi dans les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, contrôlées par les séparatistes pro-russes dans l'est de l'Ukraine. Des civils ont quitté hier les zones séparatistes qui ont appelé à l'évacuation générale.

C dans l'air
UKRAINE : MAIS À QUOI JOUE POUTINE ? – 16/02/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Feb 16, 2022 65:46


UKRAINE : MAIS À QUOI JOUE POUTINE ? – 16/02/22 Invités FRÉDÉRIC ENCEL Docteur en géopolitique Auteur de « Les 100 mots de la guerre » ALAIN BAUER Professeur de criminologie – CNAM Auteur de « Encyclopédie des espionnes et des espions » TATIANA KASTOUÉVA-JEAN Directrice du Centre Russie – IFRI Auteure de « 100 questions sur la Russie de Poutine » LAURENCE NARDON Chercheuse en sciences politiques Auteure du blog « New Deal » Au lendemain de l'annonce d'un retrait « partiel » de ses troupes massées à la frontière ukrainienne, Moscou a ordonné, ce mercredi, la fin des manœuvres militaires et le départ de certaines de ses forces de la péninsule ukrainienne annexée de Crimée. La télévision russe a également montré des images nocturnes d'un train avec des blindés à son bord traversant le pont qui enjambe le détroit de Kertch, bâti par la Russie pour relier la Crimée au territoire russe. « Nous avons toujours dit qu'après l'achèvement des exercices (…) les troupes retourneraient dans leur garnison d'origine. C'est ce qui se passe actuellement », a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Ce dernier a également dénoncé « l'hystérie » occidentale qui prêtait à Moscou des intentions belliqueuses. Mais ces déclarations laissent les Occidentaux sceptiques. D'autant que « sur le terrain à ce stade » « aucune désescalade » n'est constatée par l'Otan. « Au contraire, il apparaît que la Russie continue de renforcer sa présence militaire (…). La Russie peut encore envahir l'Ukraine sans préavis, les capacités sont en place », avec plus de 100 000 soldats a expliqué aujourd'hui le secrétaire général de l'organisation, Jens Stoltenberg, au début d'une réunion avec les ministres de la défense de l'Alliance à Bruxelles. Parallèlement, un nouveau levier de pression du Kremlin a été actionné par les députés russes. La Douma a appelé mardi à reconnaître l'indépendance des territoires ukrainiens pro-russes, la république populaire de Donetsk et celle de Lougansk. Si Vladimir Poutine appliquait la proposition des députés, il mettrait de facto fin aux accords de paix de Minsk qui prévoient à terme le retour de ces territoires sous le contrôle de Kiev. Enfin on a appris qu'une cyberattaque avait frappé hier plusieurs banques en Ukraine ainsi que les sites de l'armée et du ministère de la Défense. Kiev attribue l'attaque à Moscou qui a démenti toute implication. Que se passe-t-il réellement à la frontière ukrainienne ? La cyberattaque subie par l'Ukraine est-elle le signe avant-coureur d'une offensive ? Nombre d'experts rappellent qu'une attaque informatique d'ampleur visant les infrastructures stratégiques ukrainiennes afin de désorganiser les autorités est un des scénarios envisagés avant une offensive militaire classique. Alors à Kharkiv, la deuxième plus grande ville ukrainienne, située à seulement 40 kilomètres de la Russie, on continue à se préparer à l'éventualité d'une attaque russe. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/