Podcasts about zaporijia

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Cultures monde
Retours de terrain : En Ukraine, entre routine de la guerre et espoir de paix

Cultures monde

Play Episode Listen Later May 16, 2025 22:23


durée : 00:22:23 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - La journaliste Véronika Dorman s'est rendue à Kyiv, la capitale ukrainienne, et dans la province de Zaporijia pour nous raconter le quotidien de la guerre de ces habitants, où la paix est redevenue un horizon concret. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Véronika Dorman Grand reporter à Libération et ancienne correspondante à Moscou

Dutrizac de 6 à 9
Trump demande à Poutine d'arrêter : l'une des pires attaques depuis le début de la guerre – Loïc Tassé

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 13:56


Frappes massives de la Russie sur Kyiv : une des pires attaques depuis le début de la guerre. Macron accuse Poutine de mentir en parlant de paix tout en bombardant, tandis que Trump réagit sur Truth Social en demandant l’arrêt immédiat des frappes. En parallèle, les installations nucléaires de Zaporijia deviennent un enjeu stratégique au cœur des négociations. Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplusPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Revue de presse internationale
À la Une: quel plan de paix pour l'Ukraine?

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 4:19


Comment mettre un terme à cette guerre meurtrière qui dure depuis plus de trois ans ? Pour l'instant, c'est l'impasse… Avec des canaux diplomatiques bien distincts qui n'aboutissent à rien et des positions bien tranchées qui semblent irréconciliables.Sur le plan diplomatique, d'un côté, pointe Le Monde à Paris, les discussions hier à Londres « entre Ukrainiens, Européens et Américains. Mais sans les deux principaux émissaires de Donald Trump. Et sans ministres européens des Affaires étrangères. »Et de l'autre, « Donald Trump qui continue de pousser pour obtenir une issue rapide au conflit. Dimanche dernier, il a dit espérer un accord “dans la semaine“. En manque de résultats spectaculaires, il aurait toujours en vue un sommet avec le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, à Riyad ». Sommet qui pourrait avoir lieu à la mi-mai.La Crimée : principal point de désaccord…En attendant, c'est toujours le dialogue de sourds… « Sur la table ? (côté américain), pointe Le Temps à Genève : la reconnaissance de l'annexion russe de la Crimée, l'abandon des ambitions ukrainiennes de rejoindre l'Otan ou encore la définition d'un territoire “neutre“ autour de la centrale nucléaire de Zaporijia qui passerait en mains américaines ». Pour sa part, le Financial Times à Londres, croit savoir que « Vladimir Poutine aurait proposé aux États-Unis d'arrêter son invasion de l'Ukraine et de geler la ligne de front actuelle. Cela supposerait, pour la Russie, renoncer à sa revendication de prendre le contrôle de la totalité des régions de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia, dont elle occupe déjà de vastes secteurs. Le président russe serait prêt à cette concession si les États-Unis accèdent à ses revendications majeures, comme la reconnaissance de la souveraineté de la Russie sur la péninsule de Crimée, annexée en 2014, et la non-adhésion de l'Ukraine à l'Otan ».Non, répond Volodymyr Zelensky, pas question de reconnaître l'annexion russe de la Crimée.Non, s'exclament également les Européens… « Dans ce cas de figure, explique l'Estonienne Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, citée par Le Temps, la Russie obtiendrait clairement ce qu'elle veut. L'Union européenne ne reconnaîtra jamais la péninsule comme russe, affirme-t-elle encore. La Crimée, c'est l'Ukraine ».Une « imposture »Die Welt à Berlin s'insurge… « Le “plan de paix“ de Trump est une imposture, s'exclame le quotidien allemand. Parce que cela créerait un précédent et encouragerait de nouvelles guerres impérialistes de la part de Moscou. Car en reconnaissant la Crimée comme russe, les Américains prendraient acte de la modification violente des frontières sur le continent européen. Selon cette logique, poursuit Die Welt, les Russes n'auraient qu'à occuper de plus en plus de régions d'Europe de l'est pour obtenir progressivement une reconnaissance internationale pour leurs conquêtes illégales. Il ne s'agit donc pas d'une solution de paix durable, comme le prétend l'administration Trump, mais plutôt d'une incitation pour Moscou à poursuivre sa politique expansionniste colonialiste ».« Contraire au droit international… »Le Guardian à Londres est sur la même ligne mais en termes plus feutrés : « la décision de Washington de reconnaître la Crimée comme russe marquerait un tournant dans la politique américaine d'après-guerre, la Maison Blanche approuvant de fait une tentative russe de redessiner par la force les frontières de l'Europe. »Dans le Kiyv Post, quotidien ukrainien, Maksym Vishchyk, professeur de droit à l'Université de Kiev résume la position de son pays : « le droit international est clair, dit-il : les concessions territoriales faites sous agression sont non seulement illégitimes, mais nulles. Tout accord valable ne doit intervenir qu'après que l'Ukraine ne soit plus soumise à aucune forme de menace limitant sa capacité à choisir librement. (…) Nous ne pourrons nous en sortir que lorsque l'Ukraine pourra exprimer une volonté sincère et libre, et pour cela, l'attaque (russe) doit cesser ».Hier, colère de Trump… « Le président américain accuse Volodymyr Zelensky de nuire aux négociations en refusant d'accepter la souveraineté russe sur la Crimée », pointe le Times à Londres.Pendant ce temps, les bombardements se poursuivent…Enfin, « les perspectives d'un cessez-le-feu semblent d'autant plus lointaines, soupire le Washington Post, que la Russie a lancé ces dernières heures une attaque aérienne de grande envergure sur Kiev. Les sirènes d'alerte aérienne ont été déclenchées cette nuit, puis des tirs et des explosions ont retenti dans tout le centre-ville, tandis que la défense anti-aérienne tentait d'abattre des missiles et des drones ».« Le massacre alors qu'on parle de trêve », s'indigne La Repubblica à Rome. La Repubblica qui fait état d'un bilan provisoire de 9 morts et plus de 60 blessés dans la capitale ukrainienne.

C dans l'air
Ukraine : Trump va-t-il gagner son pari ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 63:19


C dans l'air du 24 mars 2025 - Ukraine : Trump va-t-il gagner son pari ?Les négociations se poursuivent à Ryad. Après un rendez-vous avec les Ukrainiens hier, une délégation américaine reçoit cette fois les Russes, à Ryad, pour tenter de négocier un cessez-le-feu. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la sécurité de la navigation en mer Noire serait au cœur des négociations. Côté États-Unis, on se veut très optimiste sur l'issue des discussions. L'émissaire de Trump en Russie Steve Witkoff dit s'attendre "à de vrais progrès" et considère même que Vladimir Poutine "veut la paix". De leur côté, les Russes tempèrent : "Il s'agit d'un sujet très complexe et il y a beaucoup à faire". Pendant ce temps, l'Ukraine et la Russie continuent de se bombarder mutuellement. La Russie accuse l'Ukraine d'avoir envoyé un drone sur une station de pompage de pétrole de Kropotkinskaïa, mettant en péril le cessez-le-feu accepté par Poutine sur les infrastructures énergétiques. Les Russes ont répliqué, dans la nuit de dimanche à lundi, par l'envoi d'une centaine de drones sur les oblasts de Kiev, Kharkiv, Soumy, Kirovohrad et Zaporijia.Aux États-Unis, le président Donald Trump continue de faire la guerre aux grandes universités américaines, accusées de pervertir l'enseignement avec l'idéologie "wokiste", et d'encourager les manifestations pro-palestiniennes. Symbole de ce bras de fer, l'arrestation le 8 mars dernier du Syrien Mahmoud Khalil, l'un des leaders de la contestation propalestinienne sur le campus de l'université Columbia. La veille, l'administration avait annoncé couper 400 millions de dollars de subvention à cette institution new-yorkaise : "Aujourd'hui, nous démontrons à Columbia et aux autres universités que nous ne tolérerons plus leur inaction déplorable", a ainsi déclaré la ministre de l'éducation, Linda McMahon. L'offensive trumpiste contre le monde académique n'est pas nouvelle : cet été, les ultra-conservateurs avaient déjà obtenu la fermeture de l'observatoire de Stanford sur la désinformation. Et Donald Trump ne compte pas s'arrêter là. La semaine dernière, il a acté le démantèlement du ministère de l'Éducation, faute de pouvoir le supprimer purement et simplement.En Europe, on observe avec inquiétude les gesticulations de Trump. Face au possible retrait des États-Unis de l'Otan, la commission européenne a acté la semaine dernière un plan de financement de 800 milliards d'euros pour réarmer l'Europe d'ici 2030. Pour le ministre français de l'Europe, Benjamin Haddad, l'UE doit créer une préférence européenne concernant l'armement. Si "vous avez le savoir-faire technologique, vous avez le contrôle de son utilisation", a-t-il ainsi déclaré lors d'une interview à Euronews. L'heure est donc à l'autonomie : "450 millions d'Européens ne devraient pas dépendre de 340 millions d'Américains pour les défendre", affirmait la semaine dernière le commissaire européen à la défense, Andrius Kubilius.Sur quels points se concentrent les négociations à Riyad ? Pourquoi Donald Trump a-t-il déclaré la guerre aux universités américaines ? Et comment l'Europe veut-elle organiser son autonomie militaire ?Les experts :- Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d'état-major et ex-commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, auteur de "Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang"- Corentin SELLIN - Professeur d'Histoire en classe préparatoire, spécialiste des Etats-Unis et Chroniqueur - Les Jours- Georgina WRIGHT - Conseillère spéciale, spécialiste des questions transatlantiques pour le Think tank German Marshall Fund- Nicolas BACHARAN (par skype) - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis Éditorialiste - Ouest-France

Revue de presse internationale
À la Une: Poutine sous pression…

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Mar 13, 2025 3:20


« La Russie joue la montre, gênée aux entournures, constate Libération à Paris. La proposition de trêve américano-ukrainienne lancée avant-hier à Djeddah comporte en effet des risques majeurs pour le Kremlin : un gel du conflit sur les lignes actuelles sans qu'aucun de ses objectifs soit achevé, l'impossibilité de s'emparer de trois centres régionaux des territoires officiellement annexés, Zaporijia, Kherson et Kramatorsk, et un exécutif à Kiev reboosté et renforcé. »Bref, résume Libération, « le résultat de Djeddah, c'est avant tout un succès diplomatique pour l'Ukraine et un dilemme difficile pour Poutine. »Campé sur ses positions ?La Russie n'a donc toujours pas répondu à la proposition de trêve. Pourquoi ? Réponse du Guardian à Londres : « la réalité est que malgré les lourdes pertes, les dommages causés à son économie et son isolement diplomatique, la Russie croit qu'elle est en train de gagner la guerre. Et elle considère qu'un cessez-le-feu sera bénéfique pour l'Ukraine (uniquement…). (…) Les exigences à long terme de Poutine n'ont pas changé, relève encore le quotidien britannique : la démilitarisation de l'Ukraine, l'engagement de l'Ukraine à ne pas adhérer à l'OTAN à l'avenir et la conservation des territoires annexés, notamment la péninsule de Crimée. »Un « oui mais » ?Résultat : « Poutine essaie de gagner du temps », pointe Le Soir à Bruxelles. « Le Kremlin dose ses effets et ses déclarations et n'a jamais officiellement indiqué quelles concessions il pourrait bien faire en échange d'une cessation des combats. A cette proposition d'arrêt de 30 jours, il pourrait surtout répondre par un “oui, mais“. Demander, par exemple, comme garanties que l'armée ukrainienne recule de la ligne de front d'une poignée de kilomètres, ou bien, hypothèse qui circulait beaucoup à Moscou hier, l'arrêt de tout soutien militaire occidental à Kiev pendant cette période. »« On s'est fait encore enfler ! »Justement, à Moscou, rapporte Le Temps à Genève, « la communauté des ultra-patriotes et partisans de l'invasion de l'Ukraine – ceux qu'on appelle les “Z-patriotes“ crient leur indignation sur les réseaux sociaux. “On s'est fait encore enfler !“, peste l'un d'entre eux qui estime avec ses pairs que cette “initiative de paix“ n'est rien d'autre qu'une manœuvre de l'adversaire destinée à gagner un répit précieux pour fourbir de nouveau ses armes et regrouper ses forces. Certains ont qualifié de “trahison“ la volte-face de la nouvelle administration américaine ; d'autres ont même critiqué la “naïveté“ de ceux qui ont cru en sa bienveillance à l'égard de Moscou. Tous ont appelé le Kremlin à ignorer la proposition formulée mardi à Djeddah. (…) »Dans les médias officiels russes, le ton est sensiblement différent, relève encore Le Temps. La plupart essaient de faire contre mauvaise fortune bon cœur, en soulignant que rien n'a encore été joué et que ce sont les Ukrainiens qui ont plié le genou devant Washington. » Mais « tous savent pertinemment que la proposition qui est aujourd'hui sur la table est l'exact contraire de ce que Vladimir Poutine n'a de cesse de répéter, à savoir que la Russie n'est pas intéressée par une trêve mais par une capitulation de l'Ukraine (…). »Un ballet diplomatique « presque irréel… »Enfin, Le Figaro à Paris résume la situation : « Poutine doit trancher un dilemme : camper sur ses exigences de toujours – la conservation des territoires annexés, la démilitarisation de l'Ukraine, le recul de l'OTAN… –, au risque d'assumer le mauvais rôle et de se priver de la bienveillance de Trump ; ou bien céder au jeu des apparences en misant sur la négociation de fond qui devra s'ouvrir durant la trêve. (…) Dans ce ballet diplomatique presque irréel, les alliances s'annoncent éphémères et fluctuantes, pointe Le Figaro. Trump peut changer de partenaire de tango à tout instant… Les Européens, eux, font tapisserie, “planifiant“ le moment où on les invitera à nettoyer la salle. »

C dans l'air
Poutine/ Macron : le ton monte

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 64:20


C dans l'air du 7 mars 2025 - Poutine/ Macron : le ton monteFace au désengagement des Américains, les Vingt-Sept se sont mis d'accord hier à Bruxelles sur un plan de 800 milliards d'euros pour se réarmer rapidement. "Des financements communs massifs seront décidés pour acheter et produire sur le sol européen des munitions, des chars, des armes, des équipements parmi les plus innovants", avait expliqué mercredi soir lors de son allocution télévisée Emmanuel Macron qui veut aller plus loin. Le chef de l'Etat défend également l'idée d'un grand emprunt commun et s'est dit prêt à l'ouverture d'un débat stratégique sur l'extension de la dissuasion nucléaire de la France aux pays de l'UE. Un sujet qui fait couler beaucoup d'encre et a suscité de vives réactions à Moscou et Washington. Vladimir Poutine l'a accusé hier de vouloir revenir "aux temps de Napoléon, en oubliant comment ça s'est terminé", en référence au fiasco de la campagne de Russie. La menace est explicite. Alors depuis Bruxelles le chef de l'État a répliqué : "Napoléon menait des conquêtes. La Russie est la seule puissance impériale que je vois en Europe et c'est un impérialisme révisionniste de l'histoire et de l'identité des peuples. En tout cas c'est une contre-sens historique" a-t-il asséné. Le président de la République a également répondu à son homologue américain qui a mis en doute la solidarité de la France si les Etats-Unis avaient un problème : "Nous sommes des alliés loyaux et fidèles. Que quiconque ose en douter regarde l'histoire contemporaine qui est la nôtre. Elle justifie respect et amitié et je pense que l'on est en droit de réclamer la même chose" a-t-il affirmé.En début de semaine, Donald Trump a ordonné la suspension de toute fourniture d'armes et munitions à l'Ukraine. Le directeur de la CIA a également confirmé avoir mis fin aux échanges de renseignements avec Kiev alors que sur le front les combats se poursuivent. Nos journalistes ont rencontré à Zaporijia, en Ukraine, Maksym et Tetatyana. Tous deux sont originaires de Melitopol, une ville située au sud de l'Ukraine occupée par les Russes depuis le début de l'invasion en 2022. C'est là qu'ils ont été enlevés par les soldats russes et séparés - Maksym pendant 8 mois, Tetyana pendant 44 jours. Une période extrêmement difficile au cours de laquelle ils ont été torturés et violentés. Ils nous en parlent ce soir dans #cdanslair.Pendant ce temps-là, en France, l'aide à l'Ukraine fait débat. Marine Le Pen a dit soutenir les Ukrainiens, tout en refusant une réponse européenne au conflit et relativisant la menace russe. Dans un entretien au Figaro, la triple candidate à l'élection présidentielle a considéré comme "étrange" l'urgence exprimée par Emmanuel Macron lors de son allocution. Elle a également dit être sur la même ligne que François Fillon qui siégeait jusqu'en 2022 au conseil d'administration de deux entreprises russes, dont une étatique, et qui a affirmé dans les colonnes de Valeurs actuelles : « La Russie est une menace infiniment moindre que celle de l'islam radical". "Oui, la Russie a attaqué illégalement l'Ukraine mais de là à laisser croire qu'elle veut envahir l'Europe, tout cela me semble totalement farfelu", a renchéri de son côté l'Eurodéputé RN Thierry Mariani. Une position partagée par l'extrême droite européenne, tiraillée sur l'Ukraine, ses liens avec la Russie et sa fascination pour Donald Trump.Les experts :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, auteure de Macron-Poutine, les liaisons dangereuses- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde- Michel GOYA - Historien militaire, ancien officier des troupes de marine- Anne PONSINET ( en duplex de Moscou) - Correspondante en Russie – France Télévisions

TẠP CHÍ KINH TẾ
Đất hiếm Ukraina : Phần nổi của tảng băng trong những tính toán của Mỹ

TẠP CHÍ KINH TẾ

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 9:28


Đổi đất hiếm lấy viện trợ quân sự, đó là điều kiện mà Nhà Trắng đã đặt ra với Kiev để tiếp tục ủng hộ Ukraina chống Nga xâm lược.  Đất hiếm của Ukraina có vẻ ám ảnh tổng thống Mỹ nhưng tiềm lực khai thác « đất hiếm, kim loại hiếm » tại một quốc gia đang bị chiếm đóng này đến đâu ? Khoáng sản của Ukraina có thể giúp gì cho nước Mỹ trong cuộc tranh hùng với Trung Quốc để giữ vị thế số 1 toàn cầu ? Từ đầu tháng 2/2025 tổng thống Trump tuyên bố trước ống kính truyền hình là ông muốn đạt được một thỏa thuận với Ukraina để « bảo đảm nguồn cung cấp đất hiếm và nhiều thứ khác nữa ». Lãnh đạo Nhà Trắng còn khẳng định muốn đòi lại bằng đất hiếm số tiền 500 tỷ đô la mà Washington đã cấp cho Ukraina từ 2022 khi Ukraina bị Nga xâm chiếm. Không quan trọng khi mà khoản viện trợ 500 tỷ đô la ông Trump nói đến không đúng với sự thực, theo các thống kê của chính Hoa Kỳ.Trong một tháng qua, hồ sơ « đất hiếm » trở thành tâm điểm trong đối thoại giữa Mỹ và Ukraina. Nhiều tuyên bố trái ngược nhau từ cả hai bên về thỏa thuận đất hiếm Mỹ- Ukraina liên tục được đưa ra trong những tuần qua. Đến khi tưởng chừng đôi bên đạt được đồng thuận, thì lại xảy ra đổ vỡ vì cuộc đấu khẩu giữa nguyên thủ Ukraina với tổng thống và phó tổng thống Hoa Kỳ. Tiếp theo sự cố ngoại giao « thảm hại » ở phòng Bầu dục, Washington thông báo tạm ngừng viện trợ quân sự cho Kiev.  Mỹ vẫn còn quan tâm đến « 500 tỷ đô la đất hiếm của Ukraina » ?Hiện tại, những chuyển biến gần đây nhất đặt ra câu hỏi « khoáng sản chiến lược » có còn là sợi chỉ đỏ gắn kết Washington với Kiev nữa hay không ? Chuyên gia về địa lý Julie Michelle Klinger, thuộc đại học Delaware Hoa Kỳ trước hết nhắc lại một điều cơ bản về đất hiếm trong lĩnh vực công nghệ sản xuất chip điện tử, « bộ não » của mọi vật dụng kết nối  :« Thường được ví như một dạng ‘vitamine' hay ‘gia vị', bởi vì trong những thập niên gần dây, nhờ những tiến bộ về khai thác khoáng sản, mà những kim loại hiếm đã cho phép sản xuất ra những công cụ phục vụ công nghệ mới và những công cụ đó càng lúc càng được thu nhỏ, gọn nhẹ, mà lại hiệu quả hơn ».Kiev thổi phồng sự thật để lôi kéo đồng minh Theo một báo cáo của Nga với Liên Hiệp Quốc từ 2022 Ukraina hiện « đang nắm giữ khoảng 5 % trữ lượng đất hiếm toàn cầu ». Ngay sau khi lính Nga tràn sang Ukraina tháng 2/2022 thứ trưởng bộ Tài Nguyên và Môi Trường Ukraina Sveltana Grinchuck đã khẳng định « 5 % các khoáng sản chiến lược toàn cầu nằm tại Ukraina, một quốc gia chỉ chiếm 0,4 % diện tích của trái đất ». Ukraina là « một mỏ lithium, tương lai của công nghệ năng lượng tái tạo » với một trữ lượng tương đương với 500 ngàn tấn, mà chủ yếu nằm tại hai vùng Donetsk và Zaporijia bị Nga chiếm đóng.Nhìn từ Liên Hiệp Châu Âu, Ukraina đang nắm giữ hơn 20 « loại đất hiếm » cần thiết cho công nghệ mới. Neodyme chẳng hạn là kim loại không thể thiếu để sản xuất từ bàn chải đánh răng bằng điện đến bình điện ô tô, từ động cơ máy bay chiến đấu F35 của Mỹ cho đến mô –tơ các cánh quạt gió hoạt động trên biển…Nhà báo Etienne Goetz chuyên phụ trách mục nguyên và nhiên liệu của tờ Les Echos tuy nhiên lưu ý rằng những báo báo, thống kê về nguồn tài nguyên của Ukraina đến nay mới trong giai đoạn « nghiên cứu » còn chưa được kiểm chứng, vậy phải chăng Kiev ồn ào kêu gọi đầu tư và phát triển chung đất hiếm, kim loại hiếm trước hết là để thuyết phục các đồng minh phương Tây tiếp tục yểm trợ Ukraina trong cuộc chiến chống lại nước Nga ?« Thực ra ngay cả các nhà địa chất học của Mỹ đến nay vẫn chưa tìm thấy một cách chính xác những quặng mỏ đất hiếm trên lãnh thổ của Ukraina. Mới chỉ có Kiev đưa ra dữ liệu cho thấy có một trữ lượng lớn về đất hiếm và kim loại hiếm mà một phần lớn nằm tại những vùng đang bị Nga chiếm đóng.  Thành thử mọi người tự hỏi, phải chăng đây là một chiến thuật để giữ chân Hoa Kỳ tiếp tục ủng hộ Ukraina ». Thậm chí nhiều nguồn tin cho rằng những số liệu Ukraina đang trưng ra hiện nay căn cứ trên những thống kê do Liên Xô thực hiện từ trước năm 1991. Trên đài truyền hình Arte, giáo sư kinh tế Elie Cohen, giám đốc Trung Tâm Nghiên Cứu Khoa Học Quốc Gia CNRS của Pháp cũng cho rằng kêu gọi đầu tư và phát triển khoáng sản là một chiến lược lâu dài bảo đảm an ninh cho Ukraina«  Zelensky ngay từ đầu đã khuyến khích các đối tác châu Âu và Mỹ quan tâm đến dự trữ khoáng sản của Ukraina, và đã nói thẳng rằng đầu tư, khai thác kim loại hiếm là một phần công cuộc tái thiết Ukraina sau chiến tranh. Kiev muốn mở rộng đối tác với Âu Mỹ để cùng khai thác nguồn tài nguyên mà châu Âu và Hoa Kỳ đang tìm kiếm. Để khai thác đất hiếm của Ukraina thì cần phát triển cơ sở hạ tầng, cần phải xây dựng cả một hệ thống cầu đường, hải cảng, các mạng lưới đường sắt … cần máy khoan, cần các thiết bị để xử lý đất hiếm, cần hạn chế những hệ quả về môi trường, cần nghiên cứu để khai thác khoáng sản tốt hơn và sạch hơn so với những công nghệ đã sử dụng từ trước tới nay ». Khai thác khoáng sản và an ninh cho Ukraina Nhà báo Guillaume Pitron tác giả cuốn Chiến tranh Kim Loại Hiếm, Mặt Trái của Tiến Trình Chuyển Đổi Năng Lượng và Kỹ Thuật Số, gắn liền vế khai thác kim loại hiếm của Ukraina với an ninh cho quốc gia châu Âu này đang bị Nga xâm chiếm :  « Khai thác khoáng sản đòi hỏi nhiều thời gian. Cho đến cuối nhiệm kỳ tổng thống, Trump sẽ không trông thấy một gram đất hiếm nào được khai thác từ các mỏ ở Ukraina. May ra thì đến khoảng 2030-2024 các mỏ kim loại hiếm Ukraina mới bắt đầu tham gia vào thị trường và những mỏ này sẽ được khai thác trong khoảng 30 năm. Tức là trong suốt thời gian đó, Ukraina phải được yên bình. Như vậy đây sẽ là những nguồn kim loại đem lại hòa bình cho Ukraina. Có hòa bình, thì mới có được kim loại hiếm để phục vụ công nghệ mới. Như vừa nói bên cạnh những hoạt động khai thác mỏ, phải kể đến các dự án xây dựng cả một hệ thống giao thông trên bộ, như xa lộ cầu đường, hệ thống đường sắt, phải đầu tư vào nhân sự … Để làm được việc này, các nhà đầu tư phải được bảo đảm rằng Nga sẽ không lại đưa quân đánh chiếm Ukraina. Câu hỏi kế tiếp là ai sẽ đứng ra bảo đảm an ninh cho Ukraina. Donald Trump muốn rằng, Mỹ thâu tóm đất hiếm của Ukraina nhưng nghĩa vụ bảo đảm an ninh cho quốc gia này thì sẽ do châu Âu đảm nhiệm. Vấn đề còn liên quan cả đến nước Nga. Nếu Ukraina không là một địa điểm đầu tư an toàn, thì không thể nào tính đến chuyện thu hút đầu tư nước ngoài để khai thác khoáng sản trong khu vực này ». Yếu tố Trung Quốc trong bài toán của Washington Một chi tiết quan trọng khác là Ukraina được cho là đang nắm giữ 17 « kim loại hiếm » sử dụng trong công nghiệp quốc phòng (tên lửa, radar quân sự, vệ tinh…) nên không ai ngạc nhiên khi thấy tổng thống Hoa Kỳ một mực đòi « đổi đất hiếm lấy viện trợ quân sự » trong các cuộc mặc cả với Volodymyr Zelensky. Đòi hỏi này càng hiển nhiên hơn khi mà Trung Quốc đang thống lĩnh thị trường khoáng sản chiến lược từ khâu khai thác đến công đoạn chắt lọc. Mỹ thì đang cần kim loại hiếm để đương đầu với Trung Quốc trong các cuộc chiến kinh tế, thương mại, công nghệ …Mặc dù còn rất nhiều câu hỏi về nguồn tài nguyên của Ukraina đang đợi để được khai thác, nhưng Hoa Kỳ nhòm ngó đến khoáng sản của Ukraina nhằm phá vỡ thế độc quyền của Trung Quốc. Viện Nghiên Cứu Địa Chất Hoa Kỳ USGS thẩm định : trữ lượng « khoáng sản chiến lược » của Mỹ hiện ước tính ở mức 1,4 triệu tấn. Trữ lượng của Nga là 12 triệu tấn, của Brazil cũng như Việt Nam là 22 triệu tấn. Trong khi đó chỉ một mình Trung Quốc đang nắm giữ đến 44 triệu tấn.Lucie Schmid phó chủ tịch cơ quan tư vấn La Fabrique Ecologique chuyên bảo vệ môi trường, trên đài truyền hình Arte lưu ý rằng, Trung Quốc vừa giàu tài nguyên thiên nhiên, vừa thâu tóm thêm quặng mỏ của từ châu Phi đến châu Mỹ La Tinh, vừa phát triển công nghệ tinh lọc để cung cấp kim loại hiếm cho thế giới. Các nhà máy sản xuất ô tô điện của tỷ phú Elon Musk, các nhà máy sản xuất tên lửa của Hoa Kỳ, tập đoàn vũ khí Lookheed Martin đều phụ thuộc vào kim loại hiếm do Trung Quốc cung cấp.« Tất cả những tranh cãi về kim loại hiếm và mang tính chiến lược thực ra xuất phát từ chỗ chúng ta sử dụng những khoáng sản đó như thế nào để sản xuất vũ khí, để chuyển đổi sang một mô hình kinh tế xanh và sạch. Thế giới đang trong một giai đoạn với đầy biến động, tương lai bất định và mọi người đều tin rằng, để đảo ngược tình huống, chúng ta cần phát triển những công nghệ mới, tức là lại càng lệ thuộc hơn vào đất hiếm, vào những kim loại mang tính chiến lược này. Mỹ và châu Âu ý thức được là không nắm giữ kim loại hiếm, không còn làm chủ từ khâu khai thác đến chắt lọc, xử lý đất hiếm ».Nga đã bắt mạch được đòi hỏi của Mỹ ? Vào lúc hồ sơ đất hiếm Ukraina thu hút chú ý của cộng đồng quốc tế, và căng thẳng gia tăng giữa Washington với Kiev, trước khi tiếp đồng cấp Volodymyr Zelensky tổng thống Donald Trump tuyên bố « ông rất muốn mua đất hiếm của Nga ».Vài ngày trước đó, chủ nhân điện Kremlin trả lời báo chí khẳng định rằng « dự trữ khoáng sản và kim loại hiếm của Nga lớn hơn rất nhiều so với của Ukraina ». Trước khi tiếp tổng thống Pháp Emmanuel Macron hôm 24/02/2025 trên mạng xã hội cũng ông Trump viết : Mỹ đang có những cuộc thảo luận rất nghiêm chỉnh với Vladimir Putin về các dự án phát triển kinh tế quy mô ». Lập tức hãng tin Mỹ Bloomberg tiết lộ Washington và Matxcơva đang hướng tới một dự án hiết lập « một con đường thương mại hàng hải qua ngả Bắc Cực ». Báo tài chính Anh, Financial Times đưa sau hai cuộc thảo luận đầu tiên giữa phái đoàn Nga và Mỹ tại Ả Rập Xê Út cũng như Thổ Nhĩ Kỳ, điện Kremlin đã liên hệ với một số đại tập đoàn Mỹ.

Revue de presse internationale
À la Une: au Liban, la fin d'une éprouvante année de bombardements israéliens

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Dec 28, 2024 3:56


« La dernière ? Vraiment ? » se demande le quotidien francophone l'Orient-Le Jour dans un éditorial. « Une guerre et un contexte régional écrasant saupoudré de commentaires, de jugements péremptoires et de prédictions. (…) Balayez vite tout ce jacassant fatras et posez-vous les seules questions qui en vaillent la peine » conseille L'Orient-le-Jour. « Deux échéances fatidiques attendent le Liban durant le mois de janvier prochain : l'élection d'un chef d'État et l'expiration de la trêve de 60 jours convenue avec Israël. (...) Compte à rebours qui ne semble pas fouetter un establishment politique habitué à s'en remettre à la brise soufflante du dehors. » peste le journal qui prend cette position rare au Moyen-Orient : « Jamais la neutralité du Liban n'aura paru aussi naturellement de mise ».À la guerre donc, l'OLJ répond : « Neutralité ». Et il s'explique : « Il ne s'agit pas là du tout de se tenir à distance égale du monde arabe et d'Israël : ni de renier la juste cause des Palestiniens, longtemps défendue avec brio du temps où notre pays brillait par une diplomatie en or massif autant que par ses fabuleux dépôts bancaires (…) Accommodée à la sauce libanaise, la neutralité positive, active, pourrait en revanche se traduire par une salutaire tenue à l'écart des axes régionaux et des aventures guerrières qu'ils impliquent ». Le journal libanais conclut : « Le bourrage de crâne dédié au culte du martyre a amplement fait ses catastrophiques preuves ». Le culte du martyr est ici remis en cause, ce qui est rare dans le débat public au Levant.Le Kyiv Post compte les morts russes dans la guerre en UkraineSur la page web du Kyiv Post  – l'un des principaux journaux ukrainiens — ce n'est pas le culte du martyr, mais plutôt le culte du soldat russe éliminé. Tout en haut de la page : un tableau avec chiffres écrits en rouge. Ce sont les pertes ennemies : plus de 700 000 soldats russes tués, 10 000 chars abattus et 28 navires coulés depuis le début de la « grande guerre ». Aucun chiffre en revanche sur les pertes ukrainiennes.Le Kyiv Post qui fait ce matin le panorama des territoires ukrainiens occupés par les russes. « L'une des raisons pour lesquelles de nombreux habitants restent dans les territoires occupés et endurent la vie sous l'occupation des russes » explique le journal, « c'est la confiscation de leurs logements. Si une personne s'absente pendant une longue période, son logement est confisqué puis revendu ou « distribué » aux militaires russes ». Le titre qui donne ces chiffres : « 850 000 appartements ou maisons confisqués à leurs propriétaires dans les régions de Zaporijia, Kherson, Donetsk et Louhansk ». Chiffres néanmoins invérifiables.Le journal français Le Monde s'inquiète de l'avenir de la Nouvelle-CalédonieOn en a parlé sur RFI : la Nouvelle-Calédonie, territoire français du Pacifique, a perdu son gouvernement mardi dernier. Désaccords entre indépendantistes et loyalistes, gouvernement local jugé trop « mou » pour tenir tête à Paris. Le journal Le Monde se demande quelle sera la stratégie du nouveau ministre français des Outre-mer. Manuel Valls qui se vante d'avoir été formé par Michel Rocard puis Lionel Jospin. Tous deux anciens Premiers ministres ayant conclu des accords historiques pour l'archipel en 88 puis 98. « Mr Valls, écrit Le Monde qui (...) reprochait à Emmanuel Macron ' un entêtement imbécile, irresponsable et criminel ' sur la question de la Nouvelle-Calédonie, paraît en position de mettre en œuvre une ' nouvelle méthode' » espère le journal qui s'inquiète d'un archipel dont l'économie est à genoux.

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM
Chiến tranh Ukraina: Vladimir Putin thực sự muốn ngưng chiến ?

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM

Play Episode Listen Later Sep 12, 2024 9:44


Ngày 05/09/2024, tổng thống Nga cho biết ông sẵn sàng đàm phán hòa bình với Ukraina. Ba ngày sau, ngày 08/09, thủ tướng Đức Olaf Scholz, trong cuộc phỏng vấn dành cho kênh truyền hình ZDF, kêu gọi gia tăng các nỗ lực ngoại giao để sớm chấm dứt xung đột. Phải chăng thời điểm cho đàm phán hòa bình đã đến ? Thất bại thỏa thuận Istanbul : Lỗi ở phương Tây ?Tại một diễn đàn kinh tế với sự hiện diện của hai quan chức cao cấp Malaysia và Trung Quốc, tổng thống Nga Vladimir Putin tuyên bố để ngõ cánh cửa đàm phán với Ukraina « dựa trên các tài liệu đã được nhất trí và thực sự được ký tắt tại Istanbul », Thổ Nhĩ Kỳ, hồi mùa xuân 2022, vài tháng sau khi Nga phát động « chiến dịch quân sự đặc biệt » xâm lược Ukraina.Vào thời điểm đó, Kiev và Matxcơva được cho là đã gần đạt được một thỏa thuận, theo đó, Ukraina đồng ý cắt giảm quy mô quân đội, từ bỏ ý định tham gia Liên minh Bắc Đại Tây Dương – NATO nhưng được tự do theo đuổi tư cách ứng viên gia nhập Liên Hiệp Châu Âu.Cuộc đàm phán này cuối cùng đã thất bại mà theo cáo buộc của nguyên thủ Nga tại diễn đàn kinh tế, là do phương Tây thúc ép Ukraina bác bỏ thỏa thuận. Tổng thống Putin nêu đích danh thủ tướng Anh lúc đó là Boris Johnson, « đã đến Kiev và đưa ra chỉ thị cho Ukraina phải chiến đấu đến người lính cuối cùng. Và đó là những gì đang diễn ra với mục tiêu là có được thất bại chiến lược của Nga ». Những cáo buộc cho đến giờ Ukraina vẫn phủ nhận. Đọc thêm : Nga và Ukraina đã để vuột mất cơ hội đạt thỏa thuận hòa bình như thế nào ?Ngoài ra, tổng thống Nga còn gợi ý rằng ba nước Brazil, Ấn Độ, và Trung Quốc có thể làm trung gian cho các cuộc đàm phán mới để chấm dứt chiến tranh. Tuyên bố này của chủ nhân điện Kremlin làm dấy lên nhiều nghi vấn trong giới quan sát : Liệu mong muốn của ông Putin đàm phán chấm dứt chiến tranh có chân thành hay không ?Điều kiện ngặt nghèoĐây không phải là lần đầu tiên ông Vladimir Putin đề cập đến việc đàm phán với Ukraina. Vào cuối tháng 5/2024, trong chuyến thăm Belarus, tổng thống Nga để ngỏ khả năng đàm phán, nhưng phải dựa trên « tình hình thực tế » và trên cơ sở những điểm đã thống nhất trong những tuần đầu tiên của cuộc chiến, « chứ không phải trên cơ sở những gì một bên muốn », hàm ý nhắc đến bản kế hoạch hòa bình 10 điểm do tổng thống Ukraina Volodymyr Zelensky đề xuất.Sau đó, vào ngày 14/06/2024, phát biểu tại bộ Ngoại Giao Nga, tổng thống Vladimir Putin một lần nữa nhắc lại, Matxcơva sẵn sàng đàm phán một lệnh ngưng bắn nhưng với các điều kiện : Kiev phải từ bỏ ý định gia nhập NATO và rút hết quân ra khỏi bốn vùng đã bị sáp nhập vào Nga là Donetsk, Luhansk, Kherson và Zaporijia.Đó là những điều kiện mà bà Christine Dugoin-Clément, chuyên gia phân tích địa chính trị, nhà nghiên cứu Viện Rủi ro, đại học Paris-Sorbonne, trên đài RFI Pháp ngữ (09/09/2024) đánh giá là hoàn toàn bất lợi cho Ukraina.« Những gì mà người ta thường nghe, thường được đề cập đến là một công thức kiểu Istanbul mà ở đó, Nga có thể dễ dàng nói rằng họ luôn mở rộng cửa cho các cuộc đàm phán, giống như một sự đầu hàng với những điều khoản được cho là dễ chấp nhận. Trong khi những gì Ukraina đề nghị thì bị xem là không hợp lý và do vậy không thể là đối tượng cho cuộc thương lượng hay một cuộc họp từ phía Nga như ông Dmitri Peskov ( phát ngôn viên điện Kremlin ) đã nhiều lần nói đến. »Nga cũng không phải là bên duy nhất đề cập đến việc nối lại các cuộc thương lượng. Tổng thống Ukraina Volodymyr Zelensky trả lời giới truyền thông trong nước hồi trung tuần tháng 7 từng tuyên bố rằng « phái đoàn Nga có thể tham gia hội nghị hòa bình lần hai ».Ông Zelensky còn đề xuất dự án vì một « nền hòa bình công bằng », khi giữ lại ba điểm trong thông cáo cuối cùng của hội nghị hòa bình ở Thụy Sĩ : Trả tự do cho các tù nhân, tự do lưu thông ở Hắc Hải và an ninh năng lượng. Mong muốn này của ông một lần nữa được khẳng định trong cuộc phỏng vấn dành riêng cho truyền thông Pháp vào đầu tháng Tám.Xin nhắc lại là, trong hội nghị hòa bình thứ nhất do Ukraina tổ chức ở Thụy Sĩ vào trung tuần tháng Sáu, Nga không được mời dự, và Trung Quốc đã vắng mặt. Đọc thêm : Vắng các nước ‘‘phương Nam'' chủ chốt, Hội nghị hòa bình cho Ukraina khó đạt mục tiêuSự mệt mỏiTuy nhiên, những động thái này của nguyên thủ Nga, của  tổng thống Ukraina và gần đây nhất là của thủ tướng Đức Olaf Scholz dường như phần nào phản ảnh tình hình khó khăn trên chiến trường của quân đội Ukraina.Đại tá Peer de Jong, phó chủ tịch Viện Themiis, trả lời nhà báo Vincent Roux, trong chuyên mục Quan Điểm của báo Le Figaro, ghi nhận tình trạng mệt mỏi chung từ nhiều tháng qua giữa các bên tham chiến.« Tôi nghĩ rằng không chỉ Nga, Ukraina mệt mỏi mà cả phía châu Âu nữa, bởi vì nước Đức, ngoài việc thúc đẩy Ukraina đàm phán với Nga, trong tuần rồi họ còn thông báo sẽ giảm một nửa nguồn đóng góp tài chính cho Ukraina. Rõ ràng có nhiều thông tin được đưa ra buộc các bên chủ chốt, đặc biệt là tổng thống Zelensky, phải nhận thấy thực tế là cần phải bắt đầu thảo luận. Do vậy, sự mệt mỏi của châu Âu, Nga, và Ukraina thực sự là một yếu tố tiềm năng cho đàm phán. »Nhưng phải chăng Ukraina đang lặp sai lầm từ cuộc phản công mùa xuân tháng 6/2023, khiến nhiều lữ đoàn đã bị tiêu diệt, khi  tấn công vào vùng Kursk trên lãnh thổ Nga từ hôm 06/08/2024 ? Trang Responsible Statecraft, thuộc Viện Quincy, một cơ quan tư vấn độc lập tại Mỹ, nhận định chiến dịch này của Ukraina đã thất bại:« Ukraina không chiếm được một trung tâm dân cư hay nút giao thông quan trọng nào của Nga. Sự việc có thể làm ông Putin bối rối nhưng không làm lay chuyển được quyền lực của ông. Chúng có thể nâng cao tinh thần người dân Ukraina nói chung, nhưng theo tường thuật của phương Tây từ vùng miền đông, chiến dịch này không làm cho tinh thần quân đội Ukraina ở đó thêm hào hứng. »… và chiếc bẫy « Kursk »Mục tiêu chuyển hướng lực lượng địch, chủ yếu từ Pokrovks và Kurakhove, đã bất thành. Để thực hiện cuộc tấn công, Ukraina đã điều động từ ba đến bốn lữ đoàn – những đơn vị tinh nhuệ nhất – lên phía bắc, để lại ở chiến trường miền đông là những binh sĩ mới nhập ngũ, thiếu kinh nghiệm và thiếu cả động lực.Cũng trên chương trình Point de Vue của báo Le Figaro, đại tá Peer De Jong nói đến chiếc bẫy cho quân Ukraina:.« Nếu như họ không ở lại Nga, chỉ cần ở lại 10 ngày, điều mà người ta gọi là đánh nhanh, rút gọn, họ phá hủy mục tiêu và họ lui quân, thì đây là một chiến dịch tốt. Ở đây, họ tái hiện mô hình trận Bakhmuth, họ đào hào và tự chôn mình. Trên thực tế, đây là một chiến dịch trên bộ, nhưng vấn đề ở đây là Nga đang thúc đánh ở miền trung, 4 hay 5 lữ đoàn Ukraina hiện đang ở phía bắc trong khi miền trung thì thiếu quân.Điều này củng cố ý tưởng về một cuộc đàm phán bởi vì trên thực tế, điều chúng ta sẽ thấy là Nga làm ra vẻ đang đẩy mạnh tiến quân vào khu vực trung tâm Donetsk, họ đang tiến về phía tây nhưng thực tế không hẳn là vậy. Họ không thực hiện một nỗ lực lớn nào cả, rồi họ lặng lẽ rút đi, họ chỉ tiến hành một dạng hoạt động phòng thủ, họ để cho Ukraina đóng quân ở đó, có nghĩa là hiện nay, chiến dịch Kursk đã khiến hai, ba đến bốn tiểu đoàn bị kẹt lại ở phía bắc. (…) Nga rất tinh khôn, điều này mang đến cho ông Zelensky cơ hội để đàm phán một số điểm để đổi lấy vùng Donbass, vùng này sẽ bị bỏ rơi và ông Zelensky sẽ bỏ rơi Donbass. Ông Zelensky sẽ nói rằng, nghe đây, hãy để tôi rút đi, tôi sẽ để lại cho quý vị phần đất này. Một hình thức trao đổi lãnh thổ. » Đọc thêm : Tướng Ukraina tiết lộ chiến lược tấn công, chiếm đóng vùng Kursk của NgaĐàm phán: Bài học « Chiến tranh Việt Nam »Nhìn từ bản đồ, những vùng lãnh thổ mà Nga chiếm đóng giờ chạy dọc theo sườn đông của Ukraina kéo dài đến tận Biển Đen cùng với bán đảo Crimée. Matxcơva cũng đã thành công phần nào trong việc tạo được một sự liên tục giữa lãnh thổ Nga và các vùng chiếm đóng.Vậy phải chăng Nga đã đạt được mục tiêu chiến tranh ? Hiện tại việc ngăn chặn mọi cơ hội Ukraina gia nhập NATO vẫn chưa đạt được. Nhưng với sự trợ giúp quân sự từ các đồng minh thân thiết là Iran, Bắc Triều Tiên và nhất là Trung Quốc, quân đội Nga có thể gia tăng các chiến dịch oanh kích vào các mục tiêu dân sự, « khủng bố » tinh thần người dân và gây thêm nhiều bất lợi cho phía Ukraina vào lúc nguồn viện trợ từ phương Tây cũng bắt đầu suy giảm do những khó khăn về kinh tế, chính trị tại nhiều nước đồng minh của Kiev.Chiến tranh cũng có nguy cơ lan rộng vào lúc Mỹ và một số nước đồng minh xem xét cho phép Ukraina sử dụng vũ khí tầm xa do họ cung cấp để tấn công các mục tiêu quân sự nằm sâu trong lãnh thổ Nga.Nhưng khi cho rằng các bên có thể « bắt đầu nghĩ đến đàm phán », thì đàm phán có thể nhiều năm nữa mới bắt đầu và kéo dài nhiều năm, mà bài học chiến tranh Việt Nam là một ví dụ điển hình. Đại tá Peer De Jong nhắc lại, Hoa Kỳ đã mất gần như 7-8 năm trước khi thoát được khỏi « tổ ong vò vẽ » Việt Nam, bởi vì, « đàm phán kéo dài có lợi cho bên này và bên kia, và trong trường hợp này là có lợi cho Trung Quốc và Bắc Việt ».Chiến tranh khi nào kết thúc ? Câu hỏi này hiện khó thể trả lời. Một điều chắc chắn, như tựa đề một bài viết trên Foreign Affairs, đó là « Putin sẽ không bao giờ từ bỏ Ukraina » chừng nào cảm giác bất an cho an ninh của ông và chế độ Nga hiện nay chưa được xóa tan. Do vậy, phương Tây cũng không thể thay đổi được nước cờ của ông Putin, và họ chỉ có thể trông chờ ông ấy ra đi mà thôi !

Accents d'Europe
Les drones, nouvel outil de puissance turque

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Aug 12, 2024 19:30


Au début du conflit en Ukraine, fin février 2022, certains équipements militaires ont été mis sur le devant de la scène. Un outil entre tous a bénéficié d'une grande publicité : le drone tactique turc Bayraktar TB2. Utilisé massivement contre l'armée russe, ce drone « low cost » est même allé jusqu'à s'imposer dans la pop culture locale, des chants ayant été composés pour lui rendre hommage. Ce succès illustre l'importance des drones dans le développement de l'industrie de défense turque, mais aussi dans la propagande politique sur la scène intérieure. À Istanbul, Anne Andlauer. (Rediffusion) Et dans cette course aux armements et aux nouveaux drones, comment s'en sort l'Europe ? Voilà dix ans qu'un projet d'Eurodrone géant a été lancé et il n'a toujours pas vu le jour, d'autres acteurs industriels se lancent dans la production d'engins de plus petite taille. Franck Alexandre spécialiste des questions de défense.La guerre en Ukraine leur a donné une visibilité inédite, elle a surtout confirmé leur immense potentiel militaire. Les drones. C'est avec les drones iraniens Shahed notamment que la Russie a lancé ses frappes massives contre le réseau électrique ukrainien, c'est avec l'aide des drones turcs Bayraktar que les attaques ukrainiennes ont visé des raffineries sur le sol russe. Les deux camps s'accusent aussi mutuellement d'attaquer la centrale nucléaire Zaporijia avec des drones. En Ukraine, les combattants mais aussi les habitants ont appris à vivre avec ces engins volants destructeurs à la sonorité si particulière, correspondance à Kiev de Pierre Alonso.Parlement (européen), saison 4En pleine campagne pour les Européennes, la série humoristique Parlement revient dans les couloirs des institutions pour le tournage de sa quatrième et dernière saison. Après ses difficiles débuts d'assistant parlementaire, puis son ascension au poste de conseiller politique, et un passage à la Commission européenne, Samy Kantor, alias Xavier Lacaille, nous entraîne à Bruxelles dans les arcanes d'un Conseil européen … Sans pour autant délaisser le Parlement de Strasbourg où Juliette Gheerbrant a suivi les caméras.En un mot : Leitkultur, de Céline BéalLe 28/3, la ministre de l'Intégration présente un conseil d' «experts» qui devra définir la «culture dominante» en Autriche, comprendre une culture qui serait commune à toute la société. Le but : que les immigrés et demandeurs d'asile (toujours une obsession autrichienne) aient ensuite les idées claires pour se plier à cette «culture dominante»" («chez nous, on ne marie pas sa fille de force et on serre la main aux hommes comme aux femmes», explique en gros la ministre). L'idée de réunir des experts qui doivent définir noir sur blanc la culture autrichienne serait drôle, si elle ne fleurait pas le racisme à plein nez. J'aimerais trouver un expert (un vrai) pour réfléchir à ce que peut signifier ce mot, son emploi par les politiques.. 

Accents d'Europe
Les drones, nouvel outil de puissance turque

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Aug 12, 2024 19:30


Au début du conflit en Ukraine, fin février 2022, certains équipements militaires ont été mis sur le devant de la scène. Un outil entre tous a bénéficié d'une grande publicité : le drone tactique turc Bayraktar TB2. Utilisé massivement contre l'armée russe, ce drone « low cost » est même allé jusqu'à s'imposer dans la pop culture locale, des chants ayant été composés pour lui rendre hommage. Ce succès illustre l'importance des drones dans le développement de l'industrie de défense turque, mais aussi dans la propagande politique sur la scène intérieure. À Istanbul, Anne Andlauer. (Rediffusion) Et dans cette course aux armements et aux nouveaux drones, comment s'en sort l'Europe ? Voilà dix ans qu'un projet d'Eurodrone géant a été lancé et il n'a toujours pas vu le jour, d'autres acteurs industriels se lancent dans la production d'engins de plus petite taille. Franck Alexandre spécialiste des questions de défense.La guerre en Ukraine leur a donné une visibilité inédite, elle a surtout confirmé leur immense potentiel militaire. Les drones. C'est avec les drones iraniens Shahed notamment que la Russie a lancé ses frappes massives contre le réseau électrique ukrainien, c'est avec l'aide des drones turcs Bayraktar que les attaques ukrainiennes ont visé des raffineries sur le sol russe. Les deux camps s'accusent aussi mutuellement d'attaquer la centrale nucléaire Zaporijia avec des drones. En Ukraine, les combattants mais aussi les habitants ont appris à vivre avec ces engins volants destructeurs à la sonorité si particulière, correspondance à Kiev de Pierre Alonso.Parlement (européen), saison 4En pleine campagne pour les Européennes, la série humoristique Parlement revient dans les couloirs des institutions pour le tournage de sa quatrième et dernière saison. Après ses difficiles débuts d'assistant parlementaire, puis son ascension au poste de conseiller politique, et un passage à la Commission européenne, Samy Kantor, alias Xavier Lacaille, nous entraîne à Bruxelles dans les arcanes d'un Conseil européen … Sans pour autant délaisser le Parlement de Strasbourg où Juliette Gheerbrant a suivi les caméras.En un mot : Leitkultur, de Céline BéalLe 28/3, la ministre de l'Intégration présente un conseil d' «experts» qui devra définir la «culture dominante» en Autriche, comprendre une culture qui serait commune à toute la société. Le but : que les immigrés et demandeurs d'asile (toujours une obsession autrichienne) aient ensuite les idées claires pour se plier à cette «culture dominante»" («chez nous, on ne marie pas sa fille de force et on serre la main aux hommes comme aux femmes», explique en gros la ministre). L'idée de réunir des experts qui doivent définir noir sur blanc la culture autrichienne serait drôle, si elle ne fleurait pas le racisme à plein nez. J'aimerais trouver un expert (un vrai) pour réfléchir à ce que peut signifier ce mot, son emploi par les politiques.. 

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM
Thực hư đề nghị của Ukraina đàm phán hòa bình với Nga

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM

Play Episode Listen Later Aug 8, 2024 11:41


Trao đổi với báo chí trong nước ngày 15/07/2024, tổng thống Ukraina Volodymyr Zelensky đã để ngỏ khả năng đàm phán với Nga. Nguyện vọng này một lần nữa được nguyên thủ Ukraina nhắc lại khi trả lời phỏng vấn các hãng truyền thông lớn của Pháp. Liệu đối thoại hòa bình giữa Nga và Ukraina là có thể ? Đây là lần đầu tiên kể từ khi Nga khởi động cuộc chiến xâm lược Ukraina vào tháng 2/2022, tổng thống Ukraina Vododymyr Zelensky đã ngỏ khả năng đàm phán hòa bình với Nga khi tuyên bố « phái đoàn đại diện Nga có thể tham gia hội nghị hòa bình lần hai ».Hơn hai tuần sau, ngày 01/08, trước các tờ báo lớn của Pháp là Le Monde, l'Equipe và Libération, tổng thống Zelensky nhắc lại, « trong hội nghị về hòa bình lần hai sắp tới, tôi nghĩ rằng các đại diện của Nga nên có mặt ».  Một sự thay đổi ngoạn mục? Cho đến nay, tổng thống Zelensky luôn phản đối kịch liệt ý tưởng đàm phán với quân xâm lược Nga. Hội nghị hòa bình lần thứ nhất do Ukraina tổ chức tại Thụy Sĩ trong hai ngày 15-16/06/2024, đã không có sự tham dự của Nga, lẫn Trung Quốc.Thông tin này đã được Matxcơva tiếp đón lạnh nhạt. Phát ngôn viên điện Kremlin Dmitri Peskov tuyên bố : « Hội nghị đầu tiên cho hòa bình không hoàn toàn là một hội nghị cấp cao hòa bình. Vì vậy, cần phải hiểu một cách rõ ràng những gì ông ấy (Volodymyr Zelensky) muốn đề cập đến ».Ba điểm đàm phánNhà cựu ngoại giao Emilija Pundziute-Gallois và cũng là nhà nghiên cứu trường đại học Vytautas Magnus, Kaunas, Litva, trên đài phát thanh France Culture trước hết nhận định đây không hẳn là một cuộc đàm phán chính trị trực tiếp giữa Nga và Ukraina để tìm kiếm một lệnh ngừng bắn hay chấm dứt chiến tranh.« Ukraina hiểu rõ Nga không có ý định đàm phán trực tiếp. Matxcơva đang áp đặt những điều kiện không thể chấp nhận được đối với Kiev, trái với các tiêu chuẩn quốc tế hiện hành. Vì vậy, ý tưởng ở đây là thực hiện một cách tiếp cận toàn diện hơn, mà chúng ta có thể gọi là cách tiếp cận chuyển đổi xung đột, gạt sang một bên các vấn đề chính trị gai góc và khó giải quyết và xem xét những vấn đề nào họ có thể tiến tới để ít nhất cải thiện tình hình chung ».Trong phát biểu ngày 15/07, tổng thống Ukraina đề xuất dự án vì một « nền hòa bình công bằng », khi giữ lại ba điểm trong thông cáo cuối cùng của hội nghị hòa bình ở Thụy Sĩ: Trả tự do cho các tù nhân, tự do lưu thông ở Hắc Hải và an ninh năng lượng.Đây là những điểm thiết yếu cho Ukraina và cũng là một phần trong bản kế hoạch 10 điểm đã được tổng thống Zelensky trình bày vào năm 2020 tại hội nghị nhóm G20 ở Bali, Indonesia. Nếu như việc trao đổi tù nhân hay được nhắc đến trong tất cả cuộc chiến tranh, thì hai điểm sau cùng có tính chất sống còn cho Ukraina.Đó cũng là những điểm mà ngành ngoại giao Ukraina hoạt động tích cực trên trường quốc tế. Tuy nhiên, nhà phân tích địa chính trị Christine Dugoin-Clément, chuyên gia ngành Rủi ro, trường Sorbonne Business School và Trung tâm Nghiên cứu trường Đào tạo Sĩ quan Hiến binh Quốc gia, trên đài RFI Pháp ngữ, ngày 17/07/2024, đánh giá :« Điều chúng ta sẽ thấy là tự do lưu thông cũng sẽ tác động đến Green Deal (thỏa thuận ngũ cốc). Tất cả các thỏa thuận về trao đổi ngũ cốc, vốn phải được lưu thông trên Hắc Hải, là đối tượng chính trong các cuộc đàm phán, và những thỏa thuận này đã được gia hạn. Thổ Nhĩ Kỳ đóng vai trò trung gian vì về mặt địa lý, nước này có thể đóng cửa eo biển Bosphore. Ngoài ra, người ta còn nhận thấy Nga thực sự gia tăng các hoạt động ở cấp độ các nước trong vùng Trung Đông và Bắc Phi (MENA), hoặc nhằm thúc đẩy các luận điệu ủng hộ cuộc chiến xâm lược, hoặc làm xấu thêm các mối quan hệ, vốn dĩ không mấy tốt đẹp, giữa các nước trong vùng với phương Tây ».Những cuộc oanh kích của Nga đã phá hỏng nhiều cơ sở năng lượng trọng yếu, như nhà máy xử lý nước, bệnh viện, các cơ sở dân dụng... Mùa đông năm nay, Ukraina rơi vào tình trạng thiếu điện. Vấn đề cấp bách với Kiev là làm sao có thể tái thiết các cơ sở mà không lại bị bắn phá. Một thách thức lớn cho Kiev, theo như nhận định của nhà nghiên cứu về Rủi ro Christine Dugoin-Clément:« Có hai kiểu oanh kích : Bắn phá các cơ sở hạ tầng rồi sau đó tấn công vào toàn bộ chuỗi hậu cần, cho phép sửa chữa các cơ sở hạ tầng, nhằm mục tiêu đánh mạnh các cơ sở quân sự và dân thường. Ý đồ hiển nhiên là ngăn chặn tất cả những gì có liên quan đến hoạt động quân sự nhưng đồng thời làm nhụt chí người dân khiến họ mệt mỏi vì chiến tranh và do vậy muốn đi đến đàm phán, thậm chí là thương lượng theo ý của Nga như điện Kremlin hy vọng, điều mà người ta gọi là một sự đầu hàng, hoặc trong mọi trường hợp, có được một cơ sở hậu thuẫn đủ mạnh về đàm phán đối với chính phủ hiện nay ở Ukraina. »Không đặt điều kiện tiên quyết nhưng cũng không nhượng đấtĐiểm đáng chú ý trong phát biểu của tổng thống Ukraina, đó là ông không còn xem việc Nga rút quân như là một điều kiện tiên quyết. Marie Dumoulin, giám đốc chương trình « Châu Âu mở rộng », thuộc Hội đồng Châu Âu về Quan hệ Quốc tế (ECFR), trên trang Public Senat lưu ý điều đó cũng không có nghĩa là Volodymyr Zelensky sẵn sàng nhượng các tỉnh Donetsk, Luhansk hay Zaporijia.Đề nghị đàm phán hòa bình này của ông Zelensky được đưa ra vào lúc các thăm dò gần đây cho thấy công luận Ukraina phần lớn ủng hộ một giải pháp đàm phán. Theo khảo sát của Trung tâm Razumkov, thực hiện cho một nhật báo Ukraina, 44% số người dân được hỏi đồng ý đàm phán với Nga so với  35% phản đối.Tuy nhiên, có đến 83% số người thăm dò từ chối nhượng cho Nga những vùng đang diễn ra chiến sự. Về điểm này, bà Christine Dugoin-Clément, trên làn sóng RFI, lưu ý thêm :« Cuộc thăm dò do Trung tâm Razumkov thực hiện gần đây cho thấy gần 44% người dân Ukraina không phản đối việc đàm phán với Nga. Nhưng đó là những người Ukraina không bị huy động ra chiến trường, đó là những thường dân.Cũng cần cẩn trọng giữa đàm phán thật sự và đầu hàng theo ý của điện Kremlin, bởi vì khảo sát này còn thẩm định có đến hơn 80% người được hỏi từ chối các điều kiện của Nga. Một lần nữa xin lưu ý, đây là một cuộc thăm dò được thực hiện với dân thường. Tuy chúng ít nhất cung cấp một cảm nhận và một cách tiếp cận, nhưng cũng đừng quên rằng trong tầm ngắm của Nga, còn có bốn tỉnh, bao gồm cả vùng Zaporijia và Kherson, có thể sẽ thuộc về Nga trong khi nước này hiện tại chưa chắc kiểm soát được toàn bộ khu vực. »Áp lực quốc tế và nguy cơ Trump đắc cửTinh thần người dân xuống dốc trước một cuộc chiến mà Ukraina phải trả giá nhân mạng đắt đỏ khi phải đối mặt với một đối thủ mạnh hơn gấp bốn lần trong khi quân đội Ukraina không ngừng bị đẩy lui là một yếu tố không thể phủ nhận.  Tuy đạo luật được ban hành ngày 02/4 hạ tuổi tòng quân từ 27 xuống 25 tuổi, quân đội Ukraina vẫn gặp khó khăn trong việc tuyển mộ binh sĩ để mở một cuộc phản công lớn.  Nhưng sự thay đổi thái độ của nguyên thủ quốc gia Ukraina còn là do áp lực của quốc tế và các đồng minh. Triển vọng Donald Trump trở lại Nhà Trắng có nguy cơ buộc Kiev phải đàm phán với Matxcơva trong những điều kiện bất lợi.Vị tỷ phú Mỹ chưa bao giờ che giấu mong muốn chấm dứt chiến tranh « nhanh nhất có thể » mà không nêu rõ là để thực hiện điều này, ông có sẽ chấp thuận các đòi hỏi của Nga hay không. Trong viễn cảnh đó, lãnh đạo Ukraina dường như chạy đua với thời gian, thúc đẩy đàm phán nếu có thể trước cuộc bỏ phiếu ở Mỹ vào tháng 11 tới.Tuy nhiên, theo đánh giá của Guillaume Ancel, cựu sĩ quan Pháp trên trang La Depeche, đề nghị này của tổng thống Ukraina là một thay đổi về tư thế hơn là thay đổi các kỳ vọng : « Cho đến lúc này, ông luôn yêu cầu Nga phải rút hết binh sĩ ra khỏi lãnh thổ Ukraina (bao gồm cả những vùng chiếm đóng), điều này là hợp lệ xét theo luật quốc tế. Nhưng Volodymyr Zelensky phụ thuộc rất nhiều vào sự hỗ trợ của các đồng minh và cảm thấy rằng sự hậu thuẫn này đang dần sụp đổ ».Công luận Mỹ bắt đầu mệt mỏi và lo lắng về một cuộc xung đột bất tận, gợi nhắc đến cuộc chiến Triều Tiên. Sự sụp đổ đó còn được thúc đẩy bởi tình hình ở Gaza và tình trạng « nhất bên trọng, nhất bên khinh » mà cộng đồng quốc tế đang áp đặt – Nga bị trừng phạt, còn Israel thì không – vốn dĩ gây khó chịu cho một số nước « phương Nam ».Nga cũng muốn chấm dứt chiến tranh ?Tổng thống Phần Lan, Alexandre Stubb, trong một diễn đàn đăng trên Le Monde, cho rằng đã đến lúc mở các cuộc đàm phán hòa bình giữa Nga và Ukraina. Cũng theo ông, thời gian đang chống lại Kiev, và phương Tây không thể chịu được lâu hơn.Ông viết : « Trong năm năm nữa, năng lực quân sự của Nga sẽ ở mức trước khi có chiến tranh, bởi vì Nga đã biết cách thiết lập một nền kinh tế chiến tranh. Vì vậy, sẽ không có chỗ cho một sự hòa dịu đơn giản ».Đây không phải là lần đầu tiên một lãnh đạo phương Tây gióng chuông báo động. Tháng 11/2022, tướng Mark Milley, tham mưu trưởng quân đội Mỹ, đã từng nói rõ quân đội Ukraina đã lấy lại được tối đa những vùng lãnh thổ trước đây bị Nga chiếm đóng và đã đến lúc chuyển qua ngoại giao. Ông nói, « ngay khi có một cơ hội đối thoại, ngay khi hòa bình có thể đạt được, quý vị hãy nắm lấy. Nên nắm bắt lấy cơ hội để hành động ».Về phần phía Nga, giới quan sát ghi nhận, Vladimir Putin thường xuyên bày tỏ mong muốn đối thoại nhưng rất có thể sẽ không chấp nhận giải pháp nào ngoài việc quy hàng, nghĩa là Kiev phải chấp nhận phi quân sự hóa và trở thành nước trung lập. Nhưng giống như Ukraina, sau hơn hai năm rưỡi giao tranh, Nga cũng cần chấm dứt chiến tranhh và bắt đầu giảm bớt các tham vọng.Ý đồ chiếm đóng rộng lớn lãnh thổ Ukraina được thông báo từ đầu chiến dịch nay dừng lại ở vùng Donbass với cái giá nhân mạng và vật chất không thể đo lường. Việc kéo dài cuộc chiến này có thể khiến ông Putin phải trả giá đắt về kinh tế và chính trị, trước nguy cơ công luận Nga xoay lưng chống lại ông !Trong bối cảnh này, chưa có lúc nào nguy cơ Ukraina bị biến thành một bán đảo Triều Tiên thứ hai lại gần như lúc này !

Aujourd'hui l'économie
En Ukraine, l'agriculture très sévèrement touchée depuis le début de la guerre

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jun 28, 2024 3:03


Cultures détruites, machines endommagées, bétail décimé… L'agriculture ukrainienne est très sévèrement touchée. Un rapport de la Banque mondiale et de l'Ecole d'économie de Kiev chiffre les dommages et les pertes à 80,1 milliards de dollars. Sans parler de la reconstruction du secteur sur le long terme. Alors que la campagne céréalière se termine en Ukraine, le pays tente tant bien que mal de pallier les problèmes dont pâtit son secteur agricole. Or, la situation est de plus en plus préoccupante. Tout cela engendre des baisses de revenus pour les agriculteurs. C'est ce que dit la Banque mondiale et l'École d'économie de Kiev dans un rapport très détaillé.Les cultures détruites, le bétail déciméPlus de deux ans après le début du conflit, les pertes et les dommages subis par le secteur agricole en Ukraine s'élèvent à 80,1 milliards de dollars. Une large partie de ce montant - 69,8 milliards de dollars - est dû aux chutes de revenus causées par les pertes de production, à la baisse des prix des matières agricoles et à la hausse des coûts. Ces pertes ont doublé depuis l'évaluation précédente en 2023. Ajouter à cela des dizaines de milliers d'hectares de cultures qui se situent désormais sur les territoires sous occupation russe. Sans compter les dommages causés aux cheptels qui provoquent déjà une baisse de la production de viande et de lait.Les machines agricoles endommagées ou voléesLa facture s'alourdit encore avec les destructions au sol. Le coût des biens détruits est estimé à 10,3 milliards de dollars. La catégorie la plus importante est celle des machines agricoles. Tracteurs, moissonneuses-batteuses, semoirs détruits, endommagés ou volés. Tout comme les infrastructures de stockage de grains ou les équipements de fermes d'élevage ou de fermes laitières situées dans les zones bombardées qui ont subi le même sort. Les régions agricoles les plus touchées sont Zaporijia dans le sud-est, Kherson dans le sud ou encore Luhansk dans l'est du pays.Un désastre écologiqueAjouter à cela les dégâts dans la pêche et l'aquaculture. Ici, la facture a triplé depuis l'an dernier à cause notamment de l'explosion du barrage de Kakhovka en juin 2023. La destruction de ce grand barrage construit sur le fleuve Dniepr a été un désastre écologique, selon un rapport d'une ONG ukrainienne Truth Hounds. L'immense réservoir d'eau vidé en quelques jours constituait une importante source d'approvisionnement en eau pour les industries et pour l'agriculture. En plus de la perte pour le secteur de la pêche, ce sont aussi les champs qui ont été privés d'irrigation.La reconstruction sur le long termeOr, les besoins pour reconstruire sont immenses. Selon la Banque mondiale et l'École d'économie de Kiev, 56,1 milliards de dollars seront nécessaires sur les dix prochaines années pour rebâtir l'agriculture ukrainienne. Ce montant comprend le remplacement des biens détruits et le soutien pour redresser la production sur le long terme.Le 25 juin, l'Ukraine a officiellement commencé les négociations pour intégrer l'Union européenne. L'avenir de son secteur agricole, qui modifiera les équilibres communautaires, sera au cœur des négociations. En cas d'adhésion, Kiev pourrait recevoir entre 10 et 12 milliards d'euros d'aides de la PAC (Politique agricole commune) chaque année, ce qui en ferait le premier bénéficiaire devant la France.  

Presa internaţională
Summit în Elveția și super-motivație pentru Ucraina înaintea meciului cu România

Presa internaţională

Play Episode Listen Later Jun 17, 2024 3:29


Zeci de lideri mondiali s-au întâlnit în Elveția pentru a discuta despre cum să aducă pacea în Ucraina devastată de război, deși orice speranță într-un progres real a fost stinsă de absența Rusiei, transmite Associated Press. Aproape 80 de țări au cerut ca „integritatea teritorială” a Ucrainei să fie baza oricărui acord de pace, deși unele țări cheie în curs de dezvoltare nu s-au alăturat.  Calea de urmat pentru diplomație rămâne neclară, sunt de părere comentatorii. În acest timp, echipa ucraineană de fotbal este super-motivată pentru primul meci de la Euro 2024, împotriva României.”În timp ce regimul rus își continuă progresul lent pe front, summitul desfășurat în Elveția a publicat un comunicat de presă care stabilește condițiile pentru încetarea ostilităților”, informează Le Figaro. ”Acest text, care este susținut de marea majoritate a celor circa 100 de participanți, reafirmă, de asemenea, „principiile de suveranitate, independență și integritate teritorială a tuturor statelor, inclusiv a Ucrainei”.Euractiv notează că, ”deși summitul pentru pace a conturat o foaie de parcurs către pace, multe țări cheie din Sudul Global – inclusiv Arabia Saudită, Mexic, India, Brazilia, Africa de Sud și Indonezia – nu au semnat declarația finală”.Iar CNN observă că, ”în ciuda angajamentului puternic în rândul democrațiilor occidentale, înaintea evenimentului au existat întrebări cu privire la cât de mult ar putea fi realizat, având în Rusia nu a participat. Și nici China, a cărei relație comercială din ce în ce mai strânsă cu Moscova a ajutat Kremlinul să supraviețuiască sancțiunilor occidentale.Comunicatul publicat duminică spune că semnatarii au încheiat alte câteva acorduri. Printre acestea, principiul conform căruia Ucrainei ar trebui să i se permită să controleze propriile centrale nucleare – inclusiv centrala nucleară Zaporijia ocupată de ruși. De asemenea, Kremlinul ar trebui să se abțină atât de la utilizarea, cât și de la amenințarea cu utilizarea armelor nucleare. Părțile au mai spus că toți copiii și civilii care au fost strămutați ilegal trebuie să fie returnați în Ucraina”.Analiști citați de Euronews afirmă că reuniunea va avea probabil un impact concret mic asupra încheierii războiului, deoarece ţara care îl conduce, Rusia, nu a fost invitată – deocamdată. Aliatul său cheie, China, nu a participat. Brazilia, care a fost prezentă la întâlnire în calitate de observator, a căutat să pună la cale rute alternative spre pace.Întâlnirea s-a străduit, de asemenea, să readucă războiul în lumina reflectoarelor într-un moment în care conflictul din Gaza, alegerile naționale și alte preocupări au captat atenția globală.În sfârșit, în contextul mesajului din Elveția, Deutsche Welle transmite că Ucraina intră super-motivată la Euro 2024.Antrenorul Ucrainei, Serhiy Rebrov, a spus că este vital ca echipa sa să participe la Euro 2024 pentru a „arăta spiritul” unei țări devastate de război de când a început invazia pe scară largă a Rusiei în urmă cu doi ani.Rebrov a cerut Europei să continue să susțină țara în războiul împotriva Rusiei, înaintea primului său meci de la Campionatul European de fotbal împotriva României."Războiul continuă. Avem nevoie de sprijin continuu, luptăm pentru pace, luptăm pentru pace în Europa", a adăugat Rebrov, spunând că acest fundal oferă un "element suplimentar de motivație".Din cauza războiului, Ucraina nu a mai jucat un meci acasă de peste doi ani. Cu toate acestea, echipa a reușit totuși să se califice la Euro.Alături de România, Ucraina va înfrunta în Grupa E Belgia și Slovacia, iar Rebrov le-a cerut jucătorilor săi să arate spiritul țării în pregătirea primului lor meci”.

Accents d'Europe
Les drones, nouvel outil de puissance turque

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Apr 10, 2024 19:30


La guerre en Ukraine, leur a donné une visibilité inédite, elle a surtout confirmé leur immense potentiel militaire. Les drones. C'est avec les drones iraniens Shahed notamment que la Russie a lancé ses frappes massives contre le réseau électrique ukrainien, c'est avec l'aide des drones turcs Bayraktar que les attaques ukrainiennes ont visés des raffineries sur le sol russe. Les deux camps s'accusent aussi mutuellement d'attaquer la centrale nucléaire Zaporijia avec des drones. En Ukraine les combattants mais aussi les habitants ont appris à vivre avec ces engins volants destructeurs à la sonorité si particulière, correspondance à Kiev de Pierre Alonso. Et pour les Ukrainiens le drone turc Bayraktar TB2 est une arme incontournable de ce conflit. Un drone low cost qui a réussi à s'imposer aussi comme un outil géopolitique pour le pouvoir turc. Véritable succès de l'industrie de défense, il est utilisé par le pouvoir du Premier ministre Erdogan comme outil de propagande et signe de puissance de la nation. Véritable tour de force, ce drone militaire a même réussi à s'imposer dans la pop culture locale, avec des morceaux de musique qui lui sont dédiés, Anne Andlauer.  Et dans cette course aux armements et aux nouveaux drones, comment s'en sort l'Europe ? Voilà dix ans qu'un projet d'Eurodrone géant a été lancé et il n'a toujours pas vu le jour, d'autres acteurs industriels se lancent dans la production d'engins de plus petite taille. Franck Alexandre spécialiste des questions de défense.Parlement (européen), saison 4C'est un petit bijou farfelu dans l'univers des séries télévisées ! La Série Parlement a élu domicile au Parlement européen. Ses grandes baies vitrées, ses ascenseurs transparents et ses couloirs qui semblent ne mener nulle part... On y suit les aventures décalées d'un assistant parlementaires Samy Kantor, alias Xavier Lacaille. En pleine campagne pour les prochaines élections européennes, le tournage de la saison 4 c'est en ce moment à Strasbourg. Juliette Gheerbrant a suivi une équipe qui connait tout des arcanes de l'UE, sans jamais se prendre trop au sérieux  Leitkultur ou comment le gouvernement autrichien veut récupérer la question identitaireOn va décortiquer un drôle de mot qui a fait son apparition dans l'actualité autrichienne Leitkultur, qui pourrait se traduire par culture dominante. Le gouvernement chrétien démocrate a lancé une commission qui doit déterminer ce qu'est la culture autrichienne. Peut-on être un bon Autrichien même si on n'aime pas la musique des fanfares traditionnelles des villages alpins ? C'est la question posée par le gouvernement et c'est embarrassant Céline Beal.

Accents d'Europe
Les drones, nouvel outil de puissance turque

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Apr 10, 2024 19:30


La guerre en Ukraine, leur a donné une visibilité inédite, elle a surtout confirmé leur immense potentiel militaire. Les drones. C'est avec les drones iraniens Shahed notamment que la Russie a lancé ses frappes massives contre le réseau électrique ukrainien, c'est avec l'aide des drones turcs Bayraktar que les attaques ukrainiennes ont visés des raffineries sur le sol russe. Les deux camps s'accusent aussi mutuellement d'attaquer la centrale nucléaire Zaporijia avec des drones. En Ukraine les combattants mais aussi les habitants ont appris à vivre avec ces engins volants destructeurs à la sonorité si particulière, correspondance à Kiev de Pierre Alonso. Et pour les Ukrainiens le drone turc Bayraktar TB2 est une arme incontournable de ce conflit. Un drone low cost qui a réussi à s'imposer aussi comme un outil géopolitique pour le pouvoir turc. Véritable succès de l'industrie de défense, il est utilisé par le pouvoir du Premier ministre Erdogan comme outil de propagande et signe de puissance de la nation. Véritable tour de force, ce drone militaire a même réussi à s'imposer dans la pop culture locale, avec des morceaux de musique qui lui sont dédiés, Anne Andlauer.  Et dans cette course aux armements et aux nouveaux drones, comment s'en sort l'Europe ? Voilà dix ans qu'un projet d'Eurodrone géant a été lancé et il n'a toujours pas vu le jour, d'autres acteurs industriels se lancent dans la production d'engins de plus petite taille. Franck Alexandre spécialiste des questions de défense.Parlement (européen), saison 4C'est un petit bijou farfelu dans l'univers des séries télévisées ! La Série Parlement a élu domicile au Parlement européen. Ses grandes baies vitrées, ses ascenseurs transparents et ses couloirs qui semblent ne mener nulle part... On y suit les aventures décalées d'un assistant parlementaires Samy Kantor, alias Xavier Lacaille. En pleine campagne pour les prochaines élections européennes, le tournage de la saison 4 c'est en ce moment à Strasbourg. Juliette Gheerbrant a suivi une équipe qui connait tout des arcanes de l'UE, sans jamais se prendre trop au sérieux  Leitkultur ou comment le gouvernement autrichien veut récupérer la question identitaireOn va décortiquer un drôle de mot qui a fait son apparition dans l'actualité autrichienne Leitkultur, qui pourrait se traduire par culture dominante. Le gouvernement chrétien démocrate a lancé une commission qui doit déterminer ce qu'est la culture autrichienne. Peut-on être un bon Autrichien même si on n'aime pas la musique des fanfares traditionnelles des villages alpins ? C'est la question posée par le gouvernement et c'est embarrassant Céline Beal.

Le journal de 18h00
Moscou annonce la mort d'un journaliste russe dans un bombardement ukrainien

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Jul 22, 2023 15:13


durée : 00:15:13 - Journal de 18h - Un journaliste russe a été tué dans un bombardement près de Zaporijia. La diplomatie russe parle d'un crime prémédité et promet une réponse à l'Occident.

Les journaux de France Culture
Moscou annonce la mort d'un journaliste russe dans un bombardement ukrainien

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 22, 2023 15:13


durée : 00:15:13 - Journal de 18h - Un journaliste russe a été tué dans un bombardement près de Zaporijia. La diplomatie russe parle d'un crime prémédité et promet une réponse à l'Occident.

C dans l'air
Centrale de Zaporijia : une attaque imminente ? - 04/07/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 5, 2023 60:51


C dans l'air du 5 juillet - Centrale de Zaporijia : une attaque imminente ? LES EXPERTS : - Général Jean-Paul PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major – Ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN - Anthony BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales France Inter - Elena VOLOCHINE - Grand reporter– France 24 - Alain PIROT - Journaliste-réalisateur, spécialiste des questions de défense Que se passe-t-il à la centrale nucléaire de Zaporijia ? Kiev a accusé mardi Moscou de préparer une "provocation" dans la centrale occupée par les troupes russes "dans un avenir proche". Les autorités ukrainiennes avancent que des "objets similaires à des engins explosifs ont été placés sur le toit extérieur des réacteurs 3 et 4". "Leur dénotation ne devrait pas endommager les générateurs, mais donner l'impression de bombardements depuis le côté ukrainien", expliquent-elles. Ces derniers jours, les services secrets ukrainiens ont également affirmé que la Russie avait donné l'ordre, à ses employés locaux, d'évacuer le site avant le 5 juillet. A Moscou, un conseiller du géant russe du nucléaire Rosatom a lui accusé Kiev de préparer une "attaque" de l'installation. "Aujourd'hui, nous avons reçu une information que je suis autorisé à révéler. Le 5 juillet, durant la nuit, en pleine obscurité, l'armée ukrainienne va essayer d'attaquer la centrale nucléaire de Zaporijia", a déclaré Renat Karchaa à la télévision russe. Il assure que Kiev a prévu de faire usage "d'armes de précision à longue portée" et de drones. Cette installation, la plus grande d'Europe, se trouve depuis plus d'un an au cœur de la guerre lancée par la Russie contre l'Ukraine. Tombée aux mains de l'armée russe en mars 2022, elle a été visée par des tirs et a été coupée du réseau électrique à plusieurs reprises. Mais la destruction du barrage de Kakhovka début juin a ravivé les inquiétudes et suscité des interrogations sur la pérennité du bassin servant à refroidir les six réacteurs de la centrale. Elle fait depuis l'objet de toutes les attentions. Sur son fonctionnement, sur son utilisation comme bouclier par les soldats russes, sur le refroidissement. Mais rien qui s'approche de ce que serait la destruction délibérée de réacteurs nucléaires. Alors ces déclarations sont-elles crédibles ? Quelle est la situation à Zaporijia ? Et que se passe-t-il au sein de l'état-major russe ? La purge a-t-elle commencé en Russie ? Alors que la bataille de communication se poursuit entre Kiev et Moscou, et que sur le terrain les combats font rage, le commandement de l'armée russe apparaît affaibli, entre la nouvelle attaque de drones survenue mardi au-dessus de la région de Moscou et les mystérieuses disparitions médiatiques de plusieurs hauts gradés. Ainsi depuis le samedi 24 juin au matin, jour de la tentative de rébellion du groupe Wagner, Sergueï Sourovikine n'est plus réapparu et les spéculations se multiplient sur le sort de cet ancien chef des opérations russes en Ukraine, qui aurait pu être au courant des manœuvres du groupe paramilitaire. Parallèlement les regards se tournent vers la Biélorussie où la milice Wagner de Prigojine a trouvé refuge après sa tentative avortée de mutinerie en Russie. Un positionnement qui pose questions et suscite des craintes à Kiev mais aussi en Pologne et dans les pays baltes. Le président lituanien a fait part fin juin de son désir de voir l'OTAN "renforcer" son flanc est, alertant sur la possibilité de voir des "bouleversements de la même ampleur, voire plus importants" éclater dans l'avenir. Pour tenter de le rassurer, lundi 26 juin, l'Allemagne s'est dite "prête à déployer durablement une brigade robuste en Lituanie" de 4 000 soldats. Un contingent de 800 hommes et femmes étant déjà déployés sur place. L'Allemagne est actuellement à la tête du groupement tactique multinational de l'OTAN et de son millier de combattants, prêts à défendre ce pays également frontalier de l'enclave russe de Kaliningrad. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Géopolitique
Menaces sur la centrale nucléaire de Zaporijia : la transgression d'un tabou

Géopolitique

Play Episode Listen Later Jul 3, 2023 3:01


durée : 00:03:01 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Le président Zelensky a accusé Moscou de se préparer à faire exploser la centrale de Zaporijia, et d'avoir déjà miné quatre des six réacteurs. C'est la première fois dans l'histoire qu'une centrale nucléaire devient un enjeu dans une guerre, transgression dangereuse.

InterNational
Menaces sur la centrale nucléaire de Zaporijia : la transgression d'un tabou

InterNational

Play Episode Listen Later Jul 3, 2023 3:01


durée : 00:03:01 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Le président Zelensky a accusé Moscou de se préparer à faire exploser la centrale de Zaporijia, et d'avoir déjà miné quatre des six réacteurs. C'est la première fois dans l'histoire qu'une centrale nucléaire devient un enjeu dans une guerre, transgression dangereuse.

Code source
Guerre en Ukraine : villages inondés, champs de mines, mutinerie de Prigojine... notre reporter raconte

Code source

Play Episode Listen Later Jun 28, 2023 24:41


Le 6 juin, le barrage hydroélectrique de Kakhovka, entre la ville de Kherson et la centrale nucléaire de Zaporijia, dans le nord de l'Ukraine, cède. Des villages entiers se retrouvent inondés, des maisons sont détruites et celles qui sont encore debout se retrouvent gorgées de boue. Les inondations provoquent aussi la mort de plusieurs dizaines de personnes et poussent des milliers d'habitants à quitter leurs logements.Ceux qui sont restés sur place vivent aujourd'hui sous la menace des bombardements russes quotidiens. Notre reporter, Christel Brigaudeau, qui suit ce conflit depuis le début, vient de passer près de 2 semaines dans la région sinistrée et aux alentours avec le photoreporter Philippe de Poulpiquet.Elle raconte au micro de Code source les conséquences de l'explosion du barrage de Kakhovka, les ravages de la guerre sur le terrain ainsi que la rébellion avortée en Russie du chef de la milice paramilitaire Wagner, Evgueni Prigojine, vue d'Ukraine.Ecoutez Code source sur toutes les plateformes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Raphaël Pueyo - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France 5, Europe 1, AFP, France 24. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Poutine : les chars occidentaux "brûlent de bon cœur" - 22/06/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 22, 2023 59:20


C dans l'air du 22 juin : Poutine : les chars occidentaux "brûlent de bon cœur" - LES EXPERTS : - GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU - BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS - Conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales France Inter - IRYNA DMYTRYCHYN - Maîtresse de conférences à l'Inalco - Institut National des Langues et Civilisations Orientales Après la destruction du barrage de Kakhovka le 6 juin dernier, l'Ukraine s'inquiète au sujet de la centrale de Zaporijia. Volodymyr Zelensky a accusé ce jeudi la Russie de préparer un "attentat terroriste" impliquant une fuite "de radiations" à la centrale nucléaire occupée par les troupes russes dans le sud du pays. "Ils ont tout préparé pour cela", a déclaré sur Telegram le président ukrainien, dont le pays avait été le théâtre du pire accident nucléaire de l'histoire après l'explosion d'un réacteur à la centrale de Tchernobyl en 1986. "Nous transmettons ces informations à tous nos partenaires dans le monde entier, toutes les preuves (…) Le monde est prévenu, le monde peut et doit agir", a-t-il exhorté. "C'est un nouveau mensonge" a immédiatement réagi la Russie. "On vient juste d'avoir des contacts avec l'Agence internationale de l'énergie atomique", dont le directeur Rafael Grossi est attendu en Russie vendredi et s'est rendu la semaine dernière dans la centrale ukrainienne, a expliqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Cette installation, la plus grande d'Europe, se trouve depuis plus d'un an au cœur de la guerre lancée par la Russie contre l'Ukraine. Tombée aux mains de l'armée russe en mars 2022, elle a été visée par des tirs et a été coupée du réseau électrique à plusieurs reprises. Mais la destruction du barrage de Kakhovka a ravivé les inquiétudes et suscité des interrogations sur la pérennité du bassin servant à refroidir les six réacteurs de la centrale. En visitant le site le 15 juin dernier, le directeur de l'AIEA a estimé que la situation y était "grave" mais en cours de stabilisation. Alors quelle est la situation dans la centrale de Zaporijia ? Y a-t-il un risque d'"attentat" ? Et où en est la contre-offensive ukrainienne ? Alors que la bataille de communication se poursuit entre Kiev et Moscou, sur le terrain les combats font rage. Les troupes ukrainiennes cherchent à percer les épaisses lignes des forces russes : champs de mines, tranchées, fortifications, aviations… Mais l'avancée est lente et très difficile. Même Volodymyr Zelensky le reconnaît : la contre-offensive de l'armée de Kiev, entamée le 4 juin, connaît des progrès "plus lents que ce qui était souhaité". "Certaines personnes pensent qu'il s'agit d'un film hollywoodien et attendent des résultats immédiats. Ce n'est pas le cas", a-t-il affirmé, dans un entretien publié mercredi 21 juin sur le site de la chaîne britannique BBC. Si les premiers jours de la contre-attaque ont permis à Kiev de récupérer une dizaine de villages et environ 100 kilomètres carrés de territoire, la progression s'est depuis ralentie. Mercredi, Vladimir Poutine a déclaré à la télévision d'Etat que la contre-offensive ukrainienne n'a "aucune chance" de réussir, ajoutant que les chars de combat "Leopard, les blindés sur roue français et les chars américains brûlent de bon cœur". Mais le même jour, le chef du groupe Wagner, Evgueni Prigojine, a accusé la hiérarchie militaire russe de "cacher" les difficultés rencontrées par son armée. "L'ennemi occupe Piatykhaty, le nord de Robotyné, et Urojaïné, ce qui veut dire que de grands pans de territoire ont été perdus au profit de l'ennemi (…) Tout cela est complètement caché à tout le monde. Un jour la Russie se réveillera et s'apercevra que la Crimée est ukrainienne " a-t-il affirmé. Depuis on a appris qu'une frappe ukrainienne a touché le pont de Tchongar, reliant la Crimée à la région de Kherson. Un point stratégique : la Crimée sert notamment de base arrière logistique aux forces russes déployées dans le sud de l'Ukraine. Parallèlement, la bataille se mène aussi sur le front diplomatique. Quelques jours après la mission de médiation de sept pays africains à Kiev et Saint-Pétersbourg, Emmanuel Macron accueille ce jeudi et vendredi à Paris un "Sommet pour un nouveau pacte financier mondial". Au total, une cinquantaine de chefs d'État sont réunis pour tenter de relancer la coopération Nord-Sud. Officiellement les discussions devraient porter sur l'aide à la lutte contre le réchauffement climatique, mais la guerre en Ukraine sera également un élément central de cette rencontre. Emmanuel Macron devrait chercher à rallier les pays du Sud à la cause ukrainienne. Car la guerre a mis en lumière des lignes de fracture au sein de la communauté internationale. Avec d'un côté, les pays occidentaux unis autour de Kiev face à ce qu'ils qualifient d'agression russe. De l'autre, en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud, un certain nombre de pays qui ont opté pour un positionnement plus ambigu, refusant ou s'abstenant de condamner la Russie. Une neutralité souvent calculée, liée à la défense de leurs propres intérêts (énergie, céréales…) mais aussi à la diatribe de Moscou qui ne cesse d'évoquer la création d'un ordre mondial multipolaire contre l'hégémonie de l'Occident. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le journal de 8H00
Guerre en Ukraine : la situation à Zaporijjia "en cours de stabilisation"

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Jun 16, 2023 15:44


durée : 00:15:44 - Journal de 8 h - Jusqu'ici tout va bien. La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia est correctement refroidie malgré la destruction, en aval, du barrage de Kakhovka et le manque d'eau à venir. Les combats s'intensifient entre Kiev et Moscou.

Les journaux de France Culture
Guerre en Ukraine : la situation à Zaporijjia "en cours de stabilisation"

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 16, 2023 15:44


durée : 00:15:44 - Journal de 8 h - Jusqu'ici tout va bien. La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia est correctement refroidie malgré la destruction, en aval, du barrage de Kakhovka et le manque d'eau à venir. Les combats s'intensifient entre Kiev et Moscou.

C dans l'air
En Ukraine, la contre-offensive est lancée - 10/06/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 10, 2023 63:54


C dans l'air du 10 juin : En Ukraine, la contre-offensive est lancée LES EXPERTS - Général Dominique TRINQUAND - ancien chef de la mission militaire auprès de l'ONU - Guillaume ANCEL - ancien officier de l'armée française - Écrivain - Rym MONTAZ - correspondante à Paris - « Politico Europe » - Anthony BELLANGER - éditorialiste, spécialiste des questions internationales à « France Inter » La contre-offensive ukrainienne bel et bien commencé. C'est en tout cas ce qu'a annoncé Vladimir Poutine hier lors d'une conférence à Sotchi. « Cela est confirmé par l'utilisation de réserves stratégiques », a indiqué le président de la fédération de Russie. La vidéo de cette conférence a été relayée par les organisateurs du forum sur Telegram, rapporte l'agence Reuters. Selon l'homme fort du Kremlin, les combats durent depuis cinq jours mais "les troupes ukrainiennes n'ont atteint leur objectif sur aucun des champs de bataille". Si Vladimir Poutine indique que Kiev dispose encore d'un potentiel offensif, il a aussi assuré que les pertes ukrainiennes étaient « de l'ordre de trois pour un » en faveur de la Russie. Selon plusieurs experts militaires, cette contre-offensive n'est pas menée en un seul endroit mais en plusieurs, espacés les uns des autres sur les quelque 1 000 kilomètres de la ligne de front, gelée depuis le début de l'hiver dernier. Trois secteurs principaux semblent se démarquer : le front de Zaporijia, dans le sud du pays, le front sud de la province de Donetsk, dans le Donbass et enfin les flancs nord et sud de Bakhmout. La ville, situé sur le front oriental est le théâtre de la plus longue bataille de la guerre. Certaines de ces attaques peuvent être destinées à tester des lignes de défenses russes extrêmement fortifiées et d'autres à réaliser des percées, deux intentions qui peuvent également aller de pair. En revanche, certaines attaques peuvent avoir pour seul objectif de tromper l'ennemi. Il est très difficile d'obtenir des informations sur les combats en cours car les initiateurs de l'offensive gardent le silence sur sa portée précise. Ce mutisme fait partie de la stratégie ukrainienne afin de préserver l'effet de surprises, qui peut se révéler décisif dans le conflit. Dans le sud de l'Ukraine, la destruction du barrage de Nova Kakhovka, dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 juin, a inondé une zone de plus de 600 km2. Si Kiev et Moscou se renvoient la responsabilité de cette catastrophe - forçant des milliers d'Ukrainiens à l'exode -, de nombreux experts militaires et responsables occidentaux suggèrent une implication des forces russes. Ce sont en effet ces dernières qui contrôlaient l'infrastructure avant sa destruction. Cette inondation à des fins militaires n'est pas un cas isolé dans l'Histoire. L'utilisation de l'eau comme moyen de combat est un phénomène très ancien. La destruction de barrage en est une déclinaison, qui a déjà été employée à plusieurs reprises à l'époque contemporaine. C'est en effet un moyen efficace de freiner considérablement les opérations de l'ennemi. En Ukraine, inonder une zone permet de créer artificiellement les mêmes difficultés que les boues de la "raspoutitsa", la saison des mauvaises routes, en russe. Depuis le début du conflit et jusqu'en septembre 2022, plus de 7,1 millions de ressortissants ukrainiens avaient quitté leur pays. 4 millions ont bénéficié de la protection temporaire ou d'un système de protection analogue en Europe. 115 000 ont été accueillis par la France, principalement des femmes et des enfants. Loin du fracas du front et des combats, ils essaient simplement de vivre. Certains sont logés dans des hôtels, où es chambres leurs sont réservées. D'autres sont dans des maisons. Ils placent beaucoup d'espoir dans l'actuelle contre-offensive de leur armée. Jusqu'où peut aller la contre-offensive ukrainienne ? La stratégie de la défense par l'inondation est-elle efficace ? Où et comment vivent les réfugiés ukrainiens en France ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le journal de 18h00
La contre-offensive ukrainienne semble avoir commencé

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Jun 9, 2023 20:21


durée : 00:20:21 - Journal de 18h - Si Kiev reste muet sur le sujet, les combats font rage autour de Zaporijia et le président russe Vladimir Poutine affirme que la contre-offensive ukrainienne a bel et bien commencé.

Les journaux de France Culture
La contre-offensive ukrainienne semble avoir commencé

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 9, 2023 20:21


durée : 00:20:21 - Journal de 18h - Si Kiev reste muet sur le sujet, les combats font rage autour de Zaporijia et le président russe Vladimir Poutine affirme que la contre-offensive ukrainienne a bel et bien commencé.

C dans l'air
POUTINE : SES ARMES NUCLÉAIRES AUX PORTES DE L'EUROPE – 29/03/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 29, 2023 65:34


EXPERTS ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter » GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS Ancien chef d'état-major / Ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN FRANÇOIS HEISBOURG Conseiller spécial – Fondation pour la Recherche Stratégique Auteur de « Les leçons d'une guerre » ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » Vladimir Poutine agite une nouvelle fois la menace de l'arme nucléaire dans le contexte du conflit ukrainien. Lors d'un entretien à la télévision russe diffusé samedi 25 mars, le maître du Kremlin a annoncé le déploiement d'armes nucléaires tactiques sur le territoire de son allié biélorusse. "A partir du 3 avril, nous commençons à former les équipages. Et le 1er juillet, nous terminerons la construction d'un entrepôt spécial pour les armes nucléaires tactiques sur le territoire de la Biélorussie", a détaillé le dirigeant russe, ajoutant avoir l'accord de Minsk pour mener cette opération. Le président russe présente cette décision comme une réponse à l'envoi de munitions à uranium appauvri à l'Ukraine par Londres, évoqué par la vice-ministre de la Défense britannique le 20 mars. Mais qu'est-ce qu'une arme nucléaire tactique ou des munitions à uranium appauvri ? Pourquoi Vladimir Poutine brandit-il encore la menace de l'apocalypse nucléaire ? Si l'annonce n'a pas d'effet immédiat puisque les silos de stockage ne seront terminés qu'en juillet prochain, le dirigeant russe entend ainsi, une fois de plus, maintenir le climat de peur qu'il entretient depuis un an. Et ce alors que la veille, il a signé avec le numéro un chinois Xi Jinping une déclaration affirmant que "les puissances nucléaires ne doivent pas déployer d'armes nucléaires en dehors de leur territoire". En réalité pour les Etats-Unis, qui surveillent cette question au plus près, depuis le début de l'invasion, il y a treize mois, la posture de la Russie n'a pas changé et il n'y aucune raison de penser que la Russie se préparerait à utiliser l'arme nucléaire. En revanche, cette annonce est un signe de plus que la Biélorussie dirigée d'une main de fer par Loukachenko devient le vassal de Moscou tandis que sur le sol ukrainien, la guerre continue et ne semble pas près de s'arrêter. Ainsi alors qu'en février, la crainte d'une grande offensive russe menaçait en Ukraine, désormais c'est une contre-attaque ukrainienne qui se profile. Lundi Kiev a reçu les premiers blindés lourds promis cet hiver par les Occidentaux : des chars britanniques Challenger 2 et allemand Leopard 2, des véhicules de combat d'infanterie allemands Marder, des transports de troupes américains Stryker… Des interrogations planent toujours sur la date et sur la zone choisie pour contre-attaquer mais plusieurs hypothèses sont formulées. Un mouvement est possible dans la région de Vouhledar par exemple, pour rejoindre Marioupol. On entend également beaucoup parler de la région de Zaporijia, au sud du pays, où se trouve la plus grande centrale nucléaire d'Europe, au cœur des tensions entre l'Ukraine et la Russie depuis de longs mois. Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'y est rendu ce mercredi pour examiner la situation en matière de sûreté alors que l'Ukraine et la Russie se sont mutuellement accusées d'avoir compromis la sécurité des réacteurs nucléaires en bombardant les abords du site. Du côté de la Russie, on évoque le regroupement de 75 000 soldats ukrainiens vers Zaporijia et on envisage une offensive ukrainienne bien plus large que dans le seul Donbass. D'après les services de renseignements britanniques, Moscou se prépare à envoyer de nouvelles troupes mobilisées. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air
UKRAINE: GUERRE DE TRANCHEES ET MISSILES HYPERSONIQUES 10/03/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 10, 2023 63:59


EXPERTS GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale – « France 24 » ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – « RFI » GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l'armée française Les grandes villes ukrainiennes sous une pluie de missiles et de drones. Jeudi Lviv, Odessa, Kharkiv, Kherson, Kiev ont été massivement bombardées par les Russes et les infrastructures énergétiques particulièrement ciblées une nouvelle fois. Dans la capitale ukrainienne, 40 % des habitants n'ont plus d'électricité et de chauffage. À Zaporijia, elle aussi touchée, la centrale nucléaire a été coupée du réseau électrique. Située en zone occupée russe, elle a dû fonctionner pendant plusieurs heures avec un générateur. Cette stratégie russe de la terreur destinée à faire plier le pays a commencé en octobre dernier au tout début de l'hiver. Les frappes se sont ensuite espacées dans le temps. L'attaque aérienne d'hier où des missiles hypersoniques, quasiment indétectables par la défense aérienne, ont été utilisés vient rappeler que le Kremlin entend mener une guerre totale en Ukraine. Et ce alors que les troupes russes sont "fixées" depuis de long mois à l'est du pays et notamment autour de Bakhmout où les combats sont acharnés. Le porte-parole du ministère de la Défense russe a qualifié les frappes, qui ont fait au moins six morts en Ukraine, de "représailles" à une incursion sur le territoire russe le 2 mars de "saboteurs" ukrainiens. Ce que Kiev avait démenti. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a également réagi jeudi : "L'ennemi a tenté d'intimider les Ukrainiens en utilisant à nouveau ses misérables tactiques". C'est "une nouvelle tentative par l'Etat terroriste de combattre la civilisation". Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont aussi par la suite rejeté les allégations des prorusses de Transnistrie, les qualifiant de "provocation orchestrée par le Kremlin". Jeudi, les autorités de cette région séparatiste prorusse moldave ont annoncé avoir "déjoué une attaque terroriste" contre ses dirigeants, préparée "par les services de sécurité ukrainiens". Kiev a démenti et du côté du gouvernement moldave, on est loin d'être certain de la réalité de cette "attaque". Le Premier ministre moldave a ainsi dit "ne pas avoir confirmation" de sa véracité et le gouvernement moldave a décidé de lancer une enquête autour de ces accusations. Depuis plusieurs mois, la Russie est régulièrement accusée de chercher à déstabiliser la Moldavie, paysanciennement situé dans sa zone d'influence mais désormais dirigé par des autorités tournées vers l'Europe. Mi-février, la présidente moldave Maia Sandu avait accusé la Russie de fomenter un coup d'Etat. Ce nouvel épisode de tension vient raviver la crainte d'un élargissement du conflit. Dans ce contexte de montée des tensions, l'opération "Orion", le plus gros exercice militaire en France depuis plus de vingt ans, se poursuit dans le pays, notamment à Cahors et dans ses alentours. Prévu jusqu'en mai dans quatorze départements, "Orion" doit permettre à l'armée française de se préparer à un conflit de "haute intensité" contre un État ennemi de force égale. Programmée depuis trois ans, ces manoeuvres prennent une signification plus grande encore depuis l'invasion russe en Ukraine, il y a un an, et sont particulièrement scrutées… Alors que sait-on des attaques aériennes russes menées hier en Ukraine ? Que change le recours des russes aux missiles hypersoniques ? Quelle est la situation à Bakhmout ? Que se passe-t-il en Moldavie et en Géorgie ? Comment se déroule l'opération Orion ? La France est-elle prête pour une guerre de haute intensité ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le journal de 22h00
Nouveaux bombardements en Ukraine à la centrale de Zaporijia

Le journal de 22h00

Play Episode Listen Later Nov 21, 2022 14:56


durée : 00:14:56 - Journal de 22h - Après de nouveaux bombardements ce week-end à Zaporijia en Ukraine, les Russes qui contrôlent le site accusent les Ukrainiens de jouer avec le feu. Kiev de son côté renvoie la balle à Moscou. - invités : Yves Mérillon administrateur et membre du bureau national des Restos du cœur

Les informés de France Info
Mondial au Qatar c'est parti, Benzema forfait, situation inquiétante à Zaporijia, l'accord de la COP 27 en demi-teinte, Donald Trump de retour sur Twitter... Les informés de franceinfo du dimanche 20 novembre

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Nov 20, 2022 54:51


durée : 00:54:51 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI, Olivier Delagarde - Autour de Raphaël Kahane, les informés débattent de l'actualité du dimanche 20 novembre 2022.

En 5 minutes
Les périls sécuritaires de la centrale nucléaire de Zaporijia

En 5 minutes

Play Episode Listen Later Oct 26, 2022 6:31


Au-delà du débat sur la pertinence d'exploiter l'énergie du nucléaire, il faut savoir que la problématique cruciale de la sécurité est bien connue. On identifie sept principes, sept piliers de la sécurité nucléaire, des piliers rappelés par l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique cet été durant la guerre en Ukraine. Quels sont ces règles? Et lesquelles sont actuellement bafouées à Zaporijia?Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Le Nouvel Esprit Public
Ukraine : un « changement de nature » de la guerre ? / La gauche de gouvernement en Amérique latine / n°267 / 16 octobre 2022

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Oct 16, 2022 60:16


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public, en Suisse, à la fondation Jan Michalski le 14 octobre 2022.Avec cette semaine :Jacques Pilet, journaliste et créateur de journaux.Lucile Schmid, membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.UKRAINE : « UN CHANGEMENT DE NATURE DE LA GUERRE » ? Deux jours après l'attaque qui a endommagé le pont de Crimée, sans que l'on en sache encore le responsable, la Russie a lancé le 10 octobre, 84 missiles et 24 drones suicides sur l'Ukraine, selon un décompte établi par le président ukrainien, Volodymyr Zemlinsky. La capitale, Kyiv, touchée par plusieurs projectiles, n'avait plus été visée depuis le 26 juin. Au total, 23 villes ont été pilonnées, parmi lesquelles Lviv, Kharkiv, Odessa, Dnipro ou encore Zaporijia. Plusieurs cités, situées dans l'ouest du pays, loin des combats, n'avaient pas connu un tel déluge depuis le début du conflit. Des infrastructures énergétiques mais aussi des cibles civiles, dont une aire de jeux pour enfants, ont été atteintes.Certains des missiles tombés sur la capitale ukrainienne ont été tirés du territoire biélorusse, et le maître du Kremlin a promis de monter en gamme en y stationnant également des missiles balistiques Iskander-M. Alexandre Loukachenko, qui avait jusqu'alors prêté son territoire à l'armée russe sans participer au conflit, a accusé l'Ukraine de préparer une attaque contre la Biélorussie et annoncé le déploiement de troupes communes russes et biélorusses. Il a également accusé deux autres pays voisins, la Pologne et la Lituanie, d'accueillir des « combattants » qui prépareraient « des sabotages, des actes terroristes et un soulèvement militaire dans notre pays. Cela devient une menace directe ». L'armée biélorusse peu entraînée ne compte que 45.000 hommes dans les forces actives.L'ONU a dénoncé une « escalade inacceptable de la guerre ». Ces « frappes délibérées de la Russie sur l'ensemble du territoire ukrainien et contre des civils, c'est un changement profond de la nature de cette guerre », a commenté pour sa part Emmanuel Macron. Pour le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, « Poutine est désespéré à cause des défaites sur le champ de bataille, et il utilise le terrorisme des missiles pour essayer de changer le rythme de la guerre en sa faveur », Ces nouvelles frappes russes ont incité l'Europe et les Etats-Unis à poursuivre et à amplifier leur aide à l'Ukraine. Kyiv recevra plus rapidement des systèmes de défense antiaérienne sophistiqués et, peut-être, des armes offensives à longue portée. Joe Biden a promis des systèmes avancés de défense aérienne. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a confirmé la livraison « dans les prochains jours » de systèmes Iris-T, créant une bulle de protection de 20 kilomètres de hauteur et de 40 kilomètres de largeur.Deux jours avant les frappes, la nomination, à la tête des troupes russes en Ukraine de Sergueï Sourovikine, connu pour ses faits d'armes « non conventionnels » en Syrie, a été saluée par les faucons du régime. Sergueï Sourovikine doit son surnom de « général Armageddon » à ses exploits comme commandant le détachement russe venu en aide au régime de Bachar El-Assad en Syrie, et notamment à la destruction d'Alep où il aurait recouru, selon l'ONG Human Right Watch à des armes chimiques. Les frappes aériennes massives et indiscriminées du 10 octobre semblent être sa « signature ».***LA GAUCHE DE GOUVERNEMENT TROUVERA-T-ELLE UN MODÈLE EN AMÉRIQUE LATINE, SI BOLSONARO PERDAIT ? Après une décennie de régimes de droite, avec désormais six de ses sept États les plus peuplés classés à gauche, l'Amérique latine apparaît désormais plus rouge (ou rose) que n'importe quelle autre région du monde. Si au Brésil, l'ancien président de gauche Lula l'emportait contre le chef de l'État d'extrême droite Jair Bolsonaro lors du deuxième tour du scrutin présidentiel le 30 octobre prochain, c'est 90 % de la population du sous-continent qui pourraient vivre sous un gouvernement de gauche en 2022. Ce mouvement a débuté avec la victoire d'Andres Manuel Lopez Obrador au Mexique, en juillet 2018, puis celle d'Alberto Fernandez en Argentine en octobre 2019 ; suivirent celles de Luis Arce en Bolivie en octobre 2020, de Pedro Castillo au Pérou en juillet 2021, de Xiomara Castro au Honduras en novembre 2021, de Gabriel Boric au Chili en décembre 2021, et enfin celle de Gustavo Petro en Colombie en juin 2022.Des gauches de tendances différentes : les unes progressistes, les autres plus populistes, certaines comme le Venezuela, le Nicaragua et Cuba font bon marché de la démocratie. Les programmes de Gabriel Boric, Xiamora Castro ou Gustavo Petro s'inspirent plus des revendications environnementales et de celles portant sur l'égalité de genres que des préceptes révolutionnaires d'antan. Les gauches démocratiques d'Amérique latine se retrouvent dans leur projet de justice sociale et de lutte contre les inégalités. Mais celles-ci disposent de marges de manœuvre plus limitées qu'à l'époque de la première « vague rose », au début des années 2000, quand les dirigeants profitaient de l'explosion du cours des matières premières pour financer leurs politiques redistributives, sans procéder à des réformes fiscales d'ampleur.Pour autant, « dire que le balancier repart à gauche en Amérique latine est un peu simpliste, estime Christophe Ventura, expert de l'Amérique latine à l'Iris. Il s'agit surtout d'une vague de dégagisme. La droite est revenue au pouvoir dans les années 2010 et elle est à son tour sanctionnée depuis quelques années. » Le mécontentement contre les régimes de droite a été notamment nourri par la crise sanitaire liée à la pandémie, qui a encore plus creusé les inégalités : la pauvreté extrême est passée dans la région de 13,1 % à 13,8 % entre 2020 et 2021, « un recul de vingt-sept ans », selon la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes de l'ONU.Au Brésil, au terme du premier tour de l'élection présidentielle, le 2 octobre, Lula a terminé en tête avec 48,43 % des voix contre 43,2 % à Bolsonaro, qui réalise un score bien plus élevé que celui prévu par les instituts de sondage. A peine 5 points, soit 6 millions de voix seulement (sur un total 123 millions de suffrages) séparent deux hommes, qui se retrouveront pour un second tour incertain le 30 octobre. Lula demeure le favori du scrutin. Mais un favori fragilisé, placé sur la défensive.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

C dans l'air
L'UKRAINE AFFRONTE LA FUREUR DE POUTINE – 10/10/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Oct 10, 2022 64:52


EXPERTS GÉNÉRAL CHRISTOPHE GOMART Ancien directeur du renseignement militaire Ex-commandant des opérations spéciales PIERRE HASKI Chroniqueur international « France Inter » et « L'Obs » ANNIE DAUBENTON Journaliste-essayiste Auteure de « Ukraine, l'indépendance à tout prix » LUKAS AUBIN Directeur de recherche à l'IRIS Auteur de « Géopolitique de la Russie » C'est un déluge de frappes russes qui s'est abattu ce matin sur l'Ukraine. Les villes de Kiev, Dnipro, Lviv ou encore Zaporijia ont été ciblées par 75 tirs de missiles. Au moins dix personnes ont été tuées et soixante autres blessées, a annoncé la police ukrainienne. Des infrastructures électriques ont également été visées. Ces bombardements interviennent en réaction à l'explosion qui a endommagé ce week-end le pont de Kertch, qui relie la Russie à la péninsule de Crimée annexée en 2014. Si tous les éléments n'ont pas été révélés, il pourrait bien s'agir d'une attaque ukrainienne. C'est en tout cas l'avis du président russe Vladimir Poutine qui a qualifié cet acte de "terroriste". Le chef du Kremlin a également confirmé que la Russie était bien responsable de la campagne de bombardement de ce matin et promis des répliques « sévères » en cas de nouvelles attaques ukrainiennes contre la Russie. Le numéro deux du conseil de sécurité de la Russie et ex-président Dmitri Medvedev a assuré que les frappes massives contre l'Ukraine n'étaient qu'un "premier épisode", appelant au "démantèlement total" du pouvoir politique ukrainien. Les réactions internationales ne se sont pas faites attendre. Emmanuel Macron a fait part de son "extrême inquiétude" lors d'un entretien téléphonique en urgence avec son homologue Volodymyr Zelensky. Pour le Quai d'Orsay, ces frappes russes constituent un "crime de guerre". Même rhétorique du côté de l'Union Européenne, qui affirme que les responsables de ces attaques devront "rendre des comptes". Bombardement après bombardement, le pouvoir russe fait la démonstration de sa brutalité. Aucun bâtiment n'est à l'abri. Personne ne semble pouvoir se sentir en sécurité. À la maternité de Zaporijia, l'inquiétude est grande. Difficile de donner la vie dans un pays en guerre et une ville bombardée. De nombreuses femmes ukrainiennes ont également quitté les territoires désormais annexés par les Russes avant de mettre leur enfant au monde. Elles voulaient s'assurer qu'il naisse avec la nationalité ukrainienne. Sur le terrain militaire, l'armement est une donnée clé. Et en ce domaine, une donnée a de quoi surprendre : le nombre d'armes russes utilisées par l'armée ukrainienne dépasse, pour certains équipements, celui fourni à l'Ukraine par les pays étrangers. C'est ce qu'a affirmé le Wall Street Journal dans un article publié mercredi dernier. C'est le cas, selon le quotidien américain, pour les chars d'assaut, les véhicules blindés et les véhicules d'infanterie : parfois, le nombre de ces équipements d'origine russe est tellement important, qu'il est deux fois plus élevé que celui des armes provenant de pays soutenant l'armée ukrainienne. Selon des officiels ukrainiens, c'est l'offensive des forces de Kiev ces dernières semaines qui a permis aux soldats ukrainiens de saisir des centaines de pièces militaires russes, abandonnées lors de la retraite précipitée des forces de Moscou. Des butins de guerre précieux. L'Ukraine aurait saisi 460 chars, 92 canons et 195 véhicules blindés de transport de troupes. Les livraisons d'armes occidentales, modernes et très perfectionnées, comme les canons Caesar français, restent toutefois un atout majeur pour Kiev dans sa lutte contre l'armée russe. Vladimir Poutine va-t-il bombarder plus massivement les villes ukrainiennes suite aux revers militaires de ses armées ? Comment survivre et donner la vie dans l'Ukraine en guerre et bombardée ? La Russie est-elle désormais le premier fournisseur d'armes des forces ukrainiennes ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le monde devant soi
Vladimir Poutine peut-il gagner la guerre sans recourir au nucléaire?

Le monde devant soi

Play Episode Listen Later Oct 6, 2022 26:42


Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia sont désormais légalement rattachées à la fédération de Russie. Légalement selon Moscou où, le mercredi 5 octobre, Vladimir Poutine a signé la loi d'annexion de ces quatre régions prises par la force à l'Ukraine. Quelques jours auparavant, le 30 septembre, le leader russe avait officialisé dans un discours offensif et furieusement anti-Occident les résultats des référendums d'annexion. Un vote organisé par la Russie, un résultat proclamé par la Russie, et un rattachement célébré par la Russie, pendant que le reste du monde assistait consterné à ce simulacre d'autodétermination, les mains liées par la possibilité de veto russe à l'ONU. Car si le Conseil de sécurité a tenté de faire voter une résolution pour condamner l'annexion, Moscou a tout fait capoter. Reste que la dynamique des votes apparaît comme un désaveu, puisque la résolution a recueilli dix voix en sa faveur et quatre abstentions –celles de la Chine, de l'Inde, du Brésil et du Gabon. Pour compléter le tableau, l'Union européenne a pris un huitième paquet de sanctions contre Moscou et sur le terrain, les forces ukrainiennes avancent et continue de malmener une armée russe qui recule sur les fronts sud et nord-est. Le discours du 30 septembre du président Poutine était un discours riche en menaces, finalement moins dirigées contre l'Ukraine en particulier que contre l'Occident en général, qu'il accuse de tous les maux, retournant la situation en se mettant en position d'agressé. Ce discours a évidemment pour cible première le peuple russe, mais il a aussi une portée géopolitique en ce qu'il constitue une manière d'appeler le monde à se positionner entre plusieurs choix de civilisation. Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales. Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ Freedem Prise de son, montage et réalisation: Aurélie Rodrigues Si vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux. Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.

C dans l'air
POUTINE : L'ANNEXION… « POUR TOUJOURS » ? – 30/09/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Sep 30, 2022 65:27


EXPERTS BRUNO TERTRAIS Politologue spécialiste de l'analyse géopolitique et stratégique Directeur adjoint de la FRS TATIANA KASTOUÉVA-JEAN Directrice du Centre Russie / NEI - IFRI Institut Français des Relations Internationales ANNIE DAUBENTON Journaliste-essayiste Auteure de « Ukraine, les métamorphoses de l'indépendance » NICOLAS TONEV Rédacteur en chef spécialiste de la Russie – « Europe 1 » C'est désormais officiel. Le président russe Vladimir Poutine a proclamé l'annexion des quatre régions ukrainiennes de Donetsk, Lougansk, Zaporijia et Kherson contrôlées, en partie ou en totalité, par l'armée russe. Le Kremlin organisait cet après-midi une cérémonie pour célébrer l'événement. Vladimir Poutine a tenu un discours offensif. S'il a affirmé que son pays "n'aspire pas" à restaurer l'URSS, l'autocrate a indiqué que les habitants des régions ukrainiennes annexées seront des "citoyens pour toujours". Il a également appelé l'Ukraine à "cesser immédiatement les hostilités". Des festivités pour célébrer l'annexion doivent se dérouler cet après-midi sur la très symbolique place Rouge, qui jouxte le Kremlin. L'annexion de ces régions et les référendums sensés la légitimer sont dénoncés comme étant des "simulacres" par Kiev et ses alliés occidentaux. Dans le même temps, les forces ukrainiennes ne cessent de gagner du terrain et seraient sur le point d'encercler la ville stratégique de Lyman, au nord-est du pays. Depuis l'annonce de la mobilisation partielle par Vladimir Poutine le 21 septembre dernier, les Russes sont nombreux à vouloir quitter le pays. Des flots immenses de véhicules et de piétons affluent aux frontières. Moscou estime à 261 000 le nombre d'hommes exilés en l'espace d'une semaine. Parmi les destinations privilégiées figurent la Géorgie, l'Arménie, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan et la Mongolie. Pour ce qui est des entrées dans l'Union européenne de citoyens russes, l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes Frontex a évoqué le chiffre de 66000 personnes sur les sept derniers jours (du 19 au 25 septembre) dans un rapport publié mardi. Une donnée en hausse de 30 % par rapport à la semaine précédente. Ces Russes qui fuient la mobilisation sont considérés comme des déserteurs par le régime et risquent jusqu'à dix ans de prison. La stratégique militaire de Vladimir Poutine est donc loin de faire l'unanimité au sein de la population russe. À l'international, les décisions du dirigeant semblent également l'isoler plus que jamais. Alors que le conseil de sécurité de l'ONU doit se prononcer ce soir sur une résolution qui condamne les référendums d'annexion des quatre régions ukrainiennes, les votes de la Chine et de l'Inde seront suivis avec attention. Accusés par les Occidentaux d'être trop conciliants avec la Russie, notamment au début du conflit, les deux géants se sont depuis plusieurs fois prononcés en faveur de l'arrêt des hostilités et du respect des frontières. Pékin, officiellement neutre, a répété cette semaine son appel au respect de l'intégrité territoriale "de tous les pays". Les deux pays, qui importent énormément de gaz russe, s'étaient abstenus en février au lendemain de l'invasion de Moscou. Vont-ils cette fois aller jusqu'à désavouer Moscou ? Comme si la Russie n'était pas suffisamment isolée, le Kazakhstan, ancienne république soviétique, s'est également fortement éloigné de Moscou depuis le début du conflit. Quelles seront les conséquences sur les opérations militaires en Ukraine de l'annexion par la Russie de quatre régions du pays ? Les Russes vont-ils continuer à fuir le pays ? La Chine et l'Inde vont-elles voter à l'ONU contre les annexions annoncées par Moscou ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le monde devant soi
Faut-il prendre les menaces de Vladimir Poutine au sérieux?

Le monde devant soi

Play Episode Listen Later Sep 22, 2022 33:20


Le ton monte entre le Kremlin et le reste du monde. Affaibli par la contre-offensive ukrainienne soutenue par l'Europe et les États-Unis, Vladimir Poutine tente de mobiliser son peuple et menace un Occident bien décidé à ne pas se laisser faire. Le Russe affirme «ne pas bluffer», Washington dit le prendre au sérieux, la France en appelle aux non-alignés et Pékin se positionne enfin. Mercredi 21 septembre, quelques heures après l'allocution de Vladimir Poutine, Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a demandé la mise en place d'un «cessez-le-feu à travers le dialogue et la conciliation». Sur le terrain, Moscou tente un coup de force via ses soutiens locaux. Mardi 20 septembre, les dirigeants séparatistes pro-russes des régions de Louhansk et Donetsk et les autorités d'occupation de Kherson et Zaporijia ont annoncé la tenue imminente de référendums d'annexion à la Russie, sur le modèle de celui qui avait finalisé celle de la Crimée en 2014. Des scrutins dont on peut largement douter de la sincérité et dont les résultats ne seront pas reconnus, a prévenu la communauté internationale. Référendums en urgence, menace de recours aux armes nucléaires et mobilisation militaire partielle... Cette fuite en avant du leader russe est vue comme un geste de désarroi par de nombreux pays. L'Allemand Olaf Scholz parle même «d'acte de désespoir». Alors, faut-il prendre les menaces de Vladimir Poutine au sérieux? Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales. Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ Freedem Prise de son, montage et réalisation: Aurélie Rodrigues Voix additionnelles: Alexandre Bert et Victor Benhamou Si vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux. Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.

Par Jupiter !
A chaque fois que Macron a demandé un truc à Poutine, il a fait l'inverse

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Sep 12, 2022 3:53


durée : 00:03:53 - Le journal de presque 17h17 - Emmanuel Macron demande à Vladimir Poutine de retirer ses armes de la centrale nucléaire de Zaporijia, l'inquiétude de la majorité et de l'opposition à l'idée de voir le RN arriver au pouvoir en 2027, ZE EVENT et la ville de Toulouse sacrée capitale de la pétanque, c'est l'actu du jour !

C dans l'air
GAZ, SANCTIONS… POUTINE TOUT PUISSANT ? – 31/0822

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 31, 2022 65:25


GAZ, SANCTIONS… POUTINE TOUT PUISSANT ? – 31/0822 Invités BRUNO TERTRAIS Politologue spécialiste de l'analyse géopolitique et stratégique Directeur adjoint de la FRS ANNE NIVAT Grand reporter SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques LUKAS AUBIN Géopolitologue, auteur de « Géopolitique de la Russie » L'Europe est à nouveau en alerte. Le géant russe Gazprom a annoncé aujourd'hui suspendre "entièrement" ses livraisons de gaz à la France, du fait du non-paiement de l'intégralité des livraisons effectuées en juillet. Le groupe français Engie n'a pas démenti les factures impayées invoquées par son homologue russe. Les flux de gaz russe vers la France seront totalement taris jeudi. La présidente de la Commission de régulation de l'énergie, Emmanuelle Wargon, s'est toutefois dite confiante "sur la capacité à passer l'hiver en France sans gaz russe", concernant l'approvisionnement. Elle a souligné l'effort de diversification des approvisionnements et le bon remplissage des stockages. Interrogée sur une possible augmentation des prix de l'énergie pour les ménages, elle a estimé qu'il était "trop tôt pour le dire". Mais Gazprom ne s'est pas limité à couper le gaz à la France. Il a également interrompu ses livraisons vers l'Europe via le gazoduc Nord Stream. Le flux de gaz est en effet tombé à zéro aux premières heures de la matinée, ont confirmé les données mises en ligne par le réseau européen de transport de gaz Entsog. Des travaux de maintenance devant durer trois jours sont la raison officielle de cette interruption, communiquée par le groupe sur son compte Telegram. Cette coupure survient alors que Gazprom a déjà réduit de 80% les quantités livrées par Nord Stream au fil des derniers mois. L'énergie est au cœur d'un bras de fer entre Moscou et les Occidentaux qui accusent régulièrement la Russie d'utiliser le gaz "comme une arme". Pour le patron de l'Agence allemande des réseaux, Klaus Müller, les travaux qui débutent sont ainsi "incompréhensibles sur le plan technique". L'expérience montre que la Russie "prend une décision politique après chaque soi-disant "maintenance'", a-t-il observé. Dans leur lutte face à Moscou, les européens envisagent une mesure radicale. Les ressortissants russes pourraient en effet se voir interdire l'entrée sur le territoire européen. La question est débattue depuis hier par les ministres des affaires étrangères de l'Union européenne, réunis à Prague pour deux jours. L'idée d'un bannissement des citoyens russes, mise en avant par plusieurs pays, dont les Etats baltes, la Finlande et la Pologne, est cependant loin de faire l'unanimité. « Je crois que nous devons revoir la manière dont certains Russes obtiennent un visa. Nous devons être plus sélectifs. Mais je ne suis pas favorable à l'arrêt de délivrance des visas pour tous les Russes », a indiqué le porte-parole de la diplomatie européenne Josep Borrell. Sur le terrain en Ukraine, le lancement de la contre-offensive ukrainienne pour reprendre le sud du pays contrôlé par la Russie a été officialisée lundi par Kiev. À grands renforts d'artillerie, et avec les armes récemment envoyées par les pays occidentaux, les Ukrainiens veulent reprendre la région de Kherson, plus grande ville occupée par les Russes. Des combats intenses ont été rapportés, à différents endroits de la ligne de front. Les bombardements continuent également dans le Donbass et sur les villes proches de la centrale nucléaire de Zaporijia. D'après l'opérateur ukrainien Energoatom, « l'infrastructure de la centrale a été endommagée et il existe des risques de fuite d'hydrogène et de pulvérisation de substances radioactives ». Les autorités de l'oblast de Zaporijia ont commencé, vendredi, à distribuer des comprimés d'iode aux résidents qui vivent à proximité de la centrale nucléaire, en cas de fuite radioactive. Une délégation de l'Agence internationale de l'énergie atomique est arrivée aujourd'hui dans la ville pour procéder à une inspection du site. "Nous avons un travail technique à faire pour évaluer la situation", a affirmé le directeur de l'AIEA à son arrivée. Rafael Grossi assure que la mission devrait prendre quelques jours. Doit-on s'attendre à une nouvelle hausse des prix du gaz en France ? Les ressortissants russes seront-ils tous interdits d'entrée sur le territoire européen ? L'Ukraine est-elle en capacité de reconquérir les territoires perdus ? Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Géopolitique
L'AIEA en route pour Zaporijia : lueur d'espoir autour de la centrale nucléaire ukrainienne

Géopolitique

Play Episode Listen Later Aug 30, 2022 3:03


durée : 00:03:03 - Géopolitique - Après d'âpres négociations, la mission d'experts de l'AIEA a été autorisée à se rendre dans la centrale nucléaire au coeur de la guerre. Mais quelle solution pour garantir sa sécurité à plus longue échéance ? On en revient à la question : que veut Poutine ?

Par Jupiter !
le journal de 17h17, c'est encore… news !

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Aug 29, 2022 5:34


durée : 00:05:34 - Le journal de presque 17h17 - Dans l'actu aujourd'hui, la guerre en Ukraine et la centrale de Zaporijia, la rentrée du MEDEF et la rentrée des brèves !

C dans l'air
UKRAINE : LES CIVILS CIBLÉS, LA CENTRALE OCCUPÉE…

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 25, 2022 67:16


UKRAINE : LES CIVILS CIBLÉS, LA CENTRALE OCCUPÉE… Invités FRANÇOIS CLEMENCEAU - Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » ÉLIE TENENBAUM - Directeur du Centre des Études de Sécurité -IFRI NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue - spécialiste des États-Unis ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe – RFI Volodymyr Zelensky le craignait, les services secrets américains l'avaient annoncé... La Russie a frappé. Un bombardement russe a touché hier soir la gare de Tchaplyne, dans le centre de l'Ukraine. Le bilan provisoire s'élève désormais à vingt-cinq morts, dont deux enfants, et trente et un blessés, a annoncé ce matin l'opérateur des trains ukrainiens. Selon Volodymyr Zelensky, quatre wagons passagers ont pris feu. La Russie affirme de son côté avoir tué « plus de 200 militaires ukrainiens » dans cette frappe. La date de de l'attaque était symbolique. L'Ukraine célébrait en effet hier l'anniversaire de son indépendance, proclamée le 24 août 1991. Ce jour marquait aussi les six mois du début de l'invasion russe. Dans cette guerre, la situation à la centrale nucléaire de Zaporijia inquiète d'autant plus que son directeur vient d'annoncer sa déconnection du réseau ukrainien suite aux dernières attaques. L'Agence internationale de l'énergie atomique insiste pour organiser son inspection, alors que la centrale a été plusieurs fois bombardée. Cette visite serait "imminente", selon le directeur de l'agence. Alors qu'une issue au conflit ne semble pas se dessiner, les Etats-Unis ont à nouveau offert une aide militaire à l'Ukraine. Le président américain Joe Biden a en effet annoncé hier une nouvelle enveloppe de près de trois milliards de dollars. Une nouvelle preuve du soutien durable du pays à l'Ukraine. Selon les données publiées le 3 août dernier par l'Institut Kiel pour l'économie mondiale, et en comptabilisant les dernières annonces des Etats-Unis, au moins 88,1 milliards d'euros d'aide militaire, financière ou humanitaire avaient été versés par 41 pays, essentiellement occidentaux, afin de soutenir Kiev dans lutte contre l'envahisseur russe. Sans cette aide, jamais l'Ukraine n'aurait pu tenir si longtemps contre les violents assauts de Moscou. Les Etats-Unis sont de loin les premiers donateurs. Les pays européens ont, eux, versé un total d'environ 23 milliards d'euros. Une discussion existe entre eux concernant les livraisons de matériel militaire. Faut-il, oui ou non, annoncer publiquement en détail, le contenu de l'aide fournie à Kiev. La France a parfois fait le choix de la transparence, en annonçant par exemple l'envoi de plusieurs canon Caesar sur le front. Le soutien français ne se limite pas au terrain militaire. Un navire quittera en effet d'ici peu le port de Marseille pour acheminer une aide humanitaire, a annoncé hier le chef de l'Etat. Cet acheminement sera le plus conséquent de la part de la France depuis le début de la guerre en Ukraine. Sur le terrain, l'inquiétude sont immenses pour les femmes des combattants partis au front. Certaines sont sans nouvelles de leur compagnon. C'est notamment le cas pour celles des soldats qui s'étaient retranché dans l'aciérie Azovstal, la dernière poche de résistance dans la ville dévastée de Marioupol, depuis conquise la Russie. Avant de perdre le contact, elles recevaient des nouvelles de leur proche, terré pour survivre au très intense bombardement des troupes russes. L'une d'elle a accepté de transmettre les effroyables témoignages de son compagnon. Elle reçoit depuis des menaces de mort. Après avoir à nouveau bombardé des civils, Vladimir Poutine ne reculera-t-il devant rien ? Comment s'organise l'aide à l'Ukraine ? Comment les femmes des combattants partis au front vivent-elles avec la peur ? Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air
UKRAINE : L'ALERTE DES SERVICES AMÉRICAINS – 23/08/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 23, 2022 68:25


UKRAINE : L'ALERTE DES SERVICES AMÉRICAINS – 23/08/22 Invités ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter » ISABELLE MANDRAUD Cheffe adjointe du service international - « Le Monde » Auteure de « Poutine, la stratégie du désordre » CHRISTINE DUGOIN-CLÉMENT Chercheure en géopolitique - Université Paris 1-Sorbonne Auteure de « Influences et manipulations » IRYNA DMYTRYCHYN Maîtresse de conférences à l'Inalco Institut National des Langues et Civilisations Orientales C'est une explosion qui a des répercussions jusqu'au Kremlin. Un attentat à la voiture piégée survenu dimanche près de Moscou a couté la vie à Daria Douguina, la fille de l'idéologue ultranationaliste russe Alexandre Douguine. Le FSB, les services secrets russes, attribue cette attaque à l'Ukraine, ce que Kiev dément formellement. La victime était une journaliste et politologue de 29 ans, habituée des plateaux de télévision où elle affichait un soutien ouvert à l'offensive russe en Ukraine. Son père est décrit comme l'une des "éminences grises" de Vladimir Poutine. Pour les proches de cet extrémiste, c'est d'ailleurs lui qui était la principale cible de l'attentat. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a appelé aujourd'hui à n'avoir « aucune pitié » pour les meurtriers. Quel que soit le commanditaire, cet acte pourrait entrainer un durcissement du régime russe, notamment contre les opposants à la guerre en cours en Ukraine. La Russie essuie dans ce conflit des pertes humaines importantes, qu'il est toutefois difficile de chiffrer précisément. Demain, cela fera six mois jour pour jour que l'invasion russe aura commencé. Le pays pourrait à cette occasion "faire quelque chose de particulièrement dégoûtant" et "cruel", a averti samedi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Car la date du 24 août est un symbole. L'Ukraine célèbrera en effet ce jour-là son indépendance, proclamée en 1991. Indépendance jamais digérée par Vladimir Poutine. Alors que la fin du conflit semble très loin de se profiler, le sort de la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande d'Europe, toujours occupée par l'armée russe, reste au centre de l'attention des dirigeants occidentaux. Les chefs d'État américain, français, allemand et britannique ont demandé ce dimanche l'envoi "rapide" sur place d'une mission des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Emmanuel Macron a appelé aujourd'hui au cours d'un sommet à n'avoir "aucune faiblesse, aucun esprit de compromission" face à la Russie. En Ukraine, l'enthousiasme et le volontarisme qui existaient au début du conflit autour de la reconstruction des villes et des villages, a perdu de sa vigueur. Après plusieurs mois, il reste tant à faire. Le matériel et l'argent manquent. Une épée de Damoclès pèse sur la population. Même dans les zones libérées, la crainte de l'ennemi russe n'a pas disparu. Comme s'il pouvait toujours resurgir. Les esprits sont fébriles, prisonniers de la guerre, de ses horreurs et de son fracas. Loin des combats mais directement impactée, l'Europe doit faire face à la crise énergétique. L'Allemagne semble plus que jamais être le maillon faible du continent. Le pays est en effet très dépendant du gaz importé de Russie, tant pour la consommation de ses ménages que pour le fonctionnement de son industrie. Or Moscou a fermé les vannes. Et les objectifs de stocks de cette précieuse matière première fixés par Berlin n'ont pas été atteints. Le chancelier Olaf Scholz se retrouve donc plus que jamais sous pression. La semaine dernière, il a même été copieusement chahuté lors d'une réunion publique. Inquiets à l'idée de ne pouvoir se chauffer cet hiver, les Allemands se ruent dans les magasins pour acheter de quoi tenir les prochains mois. D'autant qu'il n'est pas certain que tous les pays de l'Union européenne soient solidaires dans cette épreuve. L'Autriche pourrait céder au repli. Vienne avait en effet décidé fin juillet de raccorder son réservoir à gaz géant de Haidach au réseau énergétique national. Ce réservoir se trouve sur son territoire, mais était jusqu'à présent utilisé par l'Allemagne. Par ailleurs, la Norvège, premier fournisseur d'électricité du continent pourrait également manquer dans cette épreuve. Le royaume scandinave est confronté à l'assèchement des bassins de rétention d'eau de ses centrales hydroélectriques et envisage donc de suspendre ses exportations pour éviter une crise énergétique sur son sol. Quelles sont les conséquences de l'attentat qui a coûté la vie à Daria Douguina ? Combien de temps faudra-t-il pour reconstruire l'Ukraine ? La solidarité européenne sera-t-elle mise à mal par la crise énergétique ? Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: Bombardements à Zaporijia, mission Artemis, Mali/France, PSG

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 19, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin:  Mali: accusations graves contre l'armée française. Par David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Ukraine: inquiétudes autour de la centrale nucléaire de Zaporijia. Par Christine Dugoin-Clément, chercheuse pour la chaire risques à Paris 1 Sorbonne, auteure d'Influence et manipulations: des conflits armés modernes aux guerres économiques, VA Editions, 2021.  Programme Artemis: à l'aube d'un retour sur la Lune des Américains. Par Philippe Berthe, ingénieur à l'agence spatiale européenne, membre de l'équipe de gestion de mission Artemis 1. Football: tensions entre Mbappé et Neymar au PSG. Par Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI.       * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Géopolitique
Zaporijia de nouveau visée : une centrale pour effacer une humiliation

Géopolitique

Play Episode Listen Later Aug 12, 2022 3:03


durée : 00:03:03 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - En Ukraine, Zaporijia a été à nouveau visée par des tirs : l'inquiétude est grande et l'on oublie, pendant ce temps, l'humiliation russe subie en Crimée.

Géopolitique
Le message nucléaire de la Russie

Géopolitique

Play Episode Listen Later Aug 9, 2022 3:12


durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - En prenant en otage la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, Moscou tente de tétaniser ses adversaires occidentaux.

Les matins
Ukraine : le retour du péril nucléaire / Ceux de la Terre » : des paysans à travers la peinture

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 9, 2022 116:51


durée : 01:56:51 - Les Matins - par : Nicolas Herbeaux, Baptiste Muckensturm, Jean Leymarie - La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, sous contrôle russe, a essuyé plusieurs tirs sur ses infrastructures ces derniers jours. Au musée Courbet, une exposition inédite présente 80 tableaux représentant la paysannerie au XIXe siècle. - invités : Teva Meyer Maître de conférences l'université de Haute-Alsace et chercheur à l'IRIS, spécialiste de géopolitique du nucléaire; Pierre Cornu historien de la ruralité

C dans l'air
UKRAINE : LE SPECTRE D'UNE CATASTROPHE NUCLÉAIRE – 09/08/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 9, 2022 66:47


UKRAINE : LE SPECTRE D'UNE CATASTROPHE NUCLÉAIRE – 09/08/22 Invités BRUNO TERTRAIS Directeur adjoint de la Fondation pour la Recherche Stratégique MARIE DUMOULIN Directrice du programme « Europe élargie » ECFR (European Council on Foreign Relations) GALLAGHER FENWICK Grand reporter Auteur de « Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang » V2 sans le livre of cououououourse ;) ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter » BRUNO CHAREYRON (En duplex) Ingénieur en physique nucléaire Directeur du laboratoire de la CRIIRAD C'est l'inquiétude qui monte. Le risque, dans le sud de l'Ukraine, d'une catastrophe nucléaire à Zaporijia, la plus grande centrale d'Europe. Une possibilité clairement envisagée par l'Organisation des Nations Unies. En fin de semaine dernière, plusieurs frappes ont visé les secteurs proches des réacteurs. Une attaque « suicidaire », selon Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU. De leur côté, Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité des bombardements et le flou règne sur la responsabilité des deux belligérants. Aucune source indépendante ne peut en effet confirmer qui des deux attaque la zone. Le spectre d'un nouveau Tchernobyl est lui clairement évoqué par le président Zelensky. Dans cette région toujours, les Russes préparent un référendum pour un potentiel rattachement à la Russie. Justifier l'annexion du territoire par ce moyen serait un scénario comparable à ce qui a été fait en Crimée en 2014. Pendant ce temps, sur le front, aucune trêve estivale. Les combats continuent de faire rage. À Kherson, au bord de la mer Noire, les autorités ukrainiennes ont même annoncé vouloir reprendre la ville d'ici septembre. Loin du front, en « seconde ligne », d'autres héros de guerre. Dans les trains du pays, qui ne se sont jamais arrêtés depuis le début du conflit, les conducteurs et membres du personnel permettent à la population de fuir le pays, d'y revenir aussi. Le rail ukrainien joue en somme un rôle vital dans l'évacuation des civils, dans le transport des troupes et le passage des marchandises aussi. Enfin, pour certains réfugiés installés en France, la proximité avec des touristes russes, de passage en France, peut être une difficulté psychologique supplémentaire pour ceux qui ont trouvé un travail dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration. Loin de leurs proches restés pour se battre, l'intégration, l'apprentissage de la langue sont toujours difficiles même après plusieurs mois passés en France. Alors, comment peut-on faire arrêter les attaques près de la centrale de Zaporijia ? Où en est-on réellement sur le front ? Quels risques encourent les héros de deuxième ligne ? Comment s'intègrent les réfugiés ukrainiens en France ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/