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Du jamais vu, relève le site Maliweb : « l'armée malienne admet pour la première fois des pertes à son sein depuis la vaste opération de stabilisation des secteurs d'In-Afarak et de Tinzaouatene, dans l'extrême-nord. Des pertes qu'elle justifie par des conditions météorologiques très difficiles et des renforts dont a bénéficié l'ennemi. Le début de cette opération avait pourtant bien démarré, relate Maliweb, avec la libération d'In-Afarak, le 22 juillet dernier. Dans cette localité, des groupes armés terroristes sévissaient contre la population civile avec des rackets, des vols et le blocage des convois logistiques destinés à approvisionner les principales villes du nord ».Toutefois, poursuit Maliweb, « la situation s'est compliquée pour les Fama avec une nuit orageuse marquée par des tempêtes de sable dans la zone qui ont permis à la coalition terroriste de se réorganiser, de recevoir des renforts. Et dans la journée de vendredi dernier, les combats ont redoublé d'intensité contre les groupes armés terroristes, regroupés dans une coalition opportuniste comprenant l'EIGS et le GSIM ». Résultat, reconnait un communiqué de l'armée malienne : « la bravoure et la détermination exemplaires de nos soldats n'ont pas permis d'éviter un nombre important de pertes en vies humaines et matérielles ».Commentaire de Malijet, autre site d'information malien : « la guerre n'est jamais une sinécure et dans une guerre contre les forces obscurantistes, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Le conventionnel disparait au profit de l'asymétrie, la logique chancelle pour devenir irrationnelle. (…) Mais, la victoire repose sur deux grands principes : la persévérance et la discipline. Et de la persévérance, les Fama en ont et n'ont de cesse de le démontrer (…). »Aucun bilan officiel« Sur des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, plusieurs dizaines de cadavres gisent dans le désert », rapporte pour sa part Le Monde Afrique. « De jeudi à samedi dernier, de violents affrontements ont (en effet) opposé des combattants du CSP-DPA, une coalition de groupes rebelles séparatistes du nord du Mali aux forces armées maliennes (Fama) et aux mercenaires du groupe russe Wagner (…). Aucun bilan officiel n'a pour l'instant été fourni par l'état-major malien ». Mais« selon des sources concordantes, pointe Le Monde Afrique, plusieurs dizaines d'hommes ont été tués dans les rangs de l'armée malienne et de Wagner. De son côté, le CSP-DPA affirme que tous les assaillants sont morts ou ont été faits prisonniers, reconnaissant également avoir perdu sept de ses hommes et que douze ont été blessés. Il a aussi annoncé avoir saisi des véhicules et d'importantes quantités de matériel ».Lourdes pertes pour Wagner« Fait notable, relate encore Le Monde Afrique, plusieurs combattants russes ont été tués : une chaîne Telegram proche de Wagner a publié une déclaration attribuée au groupe de mercenaires, qui reconnaît des pertes, dont celle du commandant du 13e groupe d'assaut, Sergueï Chevtchenko. L'agence d'information russe Tass indique par ailleurs que Nikita Fedyanin, administrateur d'une autre chaîne Telegram consacrée à l'activité de Wagner, a été tué “au Mali, lors d'une offensive“. »Commentaire du Monde Afrique : « Cette première défaite importante de Wagner au Mali remet partiellement en question l'appui opérationnel qu'il est capable de fournir à l'armée malienne. Le revers est aussi de taille pour la junte du colonel Assimi Goïta, qui était sortie renforcée de la reconquête de Kidal par les Fama et leurs supplétifs russes en novembre 2023 ».« Notre rêve d'un Azawad libre et indépendant »Côté séparatiste, on jubile, note le site Afrik.com : « le CSP-DPA se félicite de cette victoire arrachée par ses hommes, images et vidéos à l'appui durant toutes ces batailles », affirme le groupe rebelle. « Aucun amalgame ou autres propagandes subtilement hostiles à notre engagement ne peut nous voler notre éclatante victoire (…) Cette victoire est un pas de plus vers la réalisation de notre rêve d'un Azawad libre et indépendant ».Et d'après le porte-parole du CSP-DPA, Mohamed Elmaouloud Ramadane, relève encore Afrik.com, « les rares survivants des rangs Fama et de la milice russe Wagner ont été faits prisonniers. Cette affirmation a été accompagnée de la diffusion de nombreuses vidéos (donc) montrant des cadavres, des équipements militaires capturés et des soldats blancs, présentés comme des mercenaires russes faits prisonniers ».
Du jamais vu, relève le site Maliweb : « l'armée malienne admet pour la première fois des pertes à son sein depuis la vaste opération de stabilisation des secteurs d'In-Afarak et de Tinzaouatene, dans l'extrême-nord. Des pertes qu'elle justifie par des conditions météorologiques très difficiles et des renforts dont a bénéficié l'ennemi. Le début de cette opération avait pourtant bien démarré, relate Maliweb, avec la libération d'In-Afarak, le 22 juillet dernier. Dans cette localité, des groupes armés terroristes sévissaient contre la population civile avec des rackets, des vols et le blocage des convois logistiques destinés à approvisionner les principales villes du nord ».Toutefois, poursuit Maliweb, « la situation s'est compliquée pour les Fama avec une nuit orageuse marquée par des tempêtes de sable dans la zone qui ont permis à la coalition terroriste de se réorganiser, de recevoir des renforts. Et dans la journée de vendredi dernier, les combats ont redoublé d'intensité contre les groupes armés terroristes, regroupés dans une coalition opportuniste comprenant l'EIGS et le GSIM ». Résultat, reconnait un communiqué de l'armée malienne : « la bravoure et la détermination exemplaires de nos soldats n'ont pas permis d'éviter un nombre important de pertes en vies humaines et matérielles ».Commentaire de Malijet, autre site d'information malien : « la guerre n'est jamais une sinécure et dans une guerre contre les forces obscurantistes, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Le conventionnel disparait au profit de l'asymétrie, la logique chancelle pour devenir irrationnelle. (…) Mais, la victoire repose sur deux grands principes : la persévérance et la discipline. Et de la persévérance, les Fama en ont et n'ont de cesse de le démontrer (…). »Aucun bilan officiel« Sur des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, plusieurs dizaines de cadavres gisent dans le désert », rapporte pour sa part Le Monde Afrique. « De jeudi à samedi dernier, de violents affrontements ont (en effet) opposé des combattants du CSP-DPA, une coalition de groupes rebelles séparatistes du nord du Mali aux forces armées maliennes (Fama) et aux mercenaires du groupe russe Wagner (…). Aucun bilan officiel n'a pour l'instant été fourni par l'état-major malien ». Mais« selon des sources concordantes, pointe Le Monde Afrique, plusieurs dizaines d'hommes ont été tués dans les rangs de l'armée malienne et de Wagner. De son côté, le CSP-DPA affirme que tous les assaillants sont morts ou ont été faits prisonniers, reconnaissant également avoir perdu sept de ses hommes et que douze ont été blessés. Il a aussi annoncé avoir saisi des véhicules et d'importantes quantités de matériel ».Lourdes pertes pour Wagner« Fait notable, relate encore Le Monde Afrique, plusieurs combattants russes ont été tués : une chaîne Telegram proche de Wagner a publié une déclaration attribuée au groupe de mercenaires, qui reconnaît des pertes, dont celle du commandant du 13e groupe d'assaut, Sergueï Chevtchenko. L'agence d'information russe Tass indique par ailleurs que Nikita Fedyanin, administrateur d'une autre chaîne Telegram consacrée à l'activité de Wagner, a été tué “au Mali, lors d'une offensive“. »Commentaire du Monde Afrique : « Cette première défaite importante de Wagner au Mali remet partiellement en question l'appui opérationnel qu'il est capable de fournir à l'armée malienne. Le revers est aussi de taille pour la junte du colonel Assimi Goïta, qui était sortie renforcée de la reconquête de Kidal par les Fama et leurs supplétifs russes en novembre 2023 ».« Notre rêve d'un Azawad libre et indépendant »Côté séparatiste, on jubile, note le site Afrik.com : « le CSP-DPA se félicite de cette victoire arrachée par ses hommes, images et vidéos à l'appui durant toutes ces batailles », affirme le groupe rebelle. « Aucun amalgame ou autres propagandes subtilement hostiles à notre engagement ne peut nous voler notre éclatante victoire (…) Cette victoire est un pas de plus vers la réalisation de notre rêve d'un Azawad libre et indépendant ».Et d'après le porte-parole du CSP-DPA, Mohamed Elmaouloud Ramadane, relève encore Afrik.com, « les rares survivants des rangs Fama et de la milice russe Wagner ont été faits prisonniers. Cette affirmation a été accompagnée de la diffusion de nombreuses vidéos (donc) montrant des cadavres, des équipements militaires capturés et des soldats blancs, présentés comme des mercenaires russes faits prisonniers ».
Democracy in Question? is brought to you by:• Central European University: CEU• The Albert Hirschman Centre on Democracy in Geneva: AHCD• The Podcast Company: scopeaudio Follow us on social media!• Central European University: @CEU• Albert Hirschman Centre on Democracy in Geneva: @AHDCentre Subscribe to the show. If you enjoyed what you listened to, you can support us by leaving a review and sharing our podcast in your networks! GlossaryForeign direct investment (FDI)(10:34 or p.3 in the transcript)Foreign direct investment (FDI) is a category of cross-border investment in which an investor resident in one economy establishes a lasting interest in and a significant degree of influence over an enterprise resident in another economy. Ownership of 10 percent or more of the voting power in an enterprise in one economy by an investor in another economy is evidence of such a relationship. FDI is a key element in international economic integration because it creates stable and long-lasting links between economies. FDI is an important channel for the transfer of technology between countries, promotes international trade through access to foreign markets, and can be an important vehicle for economic development. source Mali Civil War(17:15 or p.5 in the transcript)Mali has been in crisis since 2012, when a northern separatist rebellion led by members of the minority ethnic Tuareg community paved the way for a military coup and an Islamist insurgent advance. Rebels—bolstered by arms from Libya and fighters with ties to Al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM)—declared an independent state of “Azawad” in the north. By mid-2012, AQIM and two allied groups had outmaneuvered the separatists to assert control over much of the north. At the transitional government's request, France deployed its military in early 2013 to counter an Islamist insurgent advance and ousted insurgent leaders from major towns in the north. A U.N. peacekeeping operation, MINUSMA, was established in mid-2013 to help stabilize the country, absorbing a nascent African-led intervention force. Veteran politician Ibrahim Boubacar Kéïta was elected president, at which point donors, including the United States, normalized relations with Bamako. French forces transitioned into Operation Barkhane, a regional counterterrorism mission that received U.S. military logistical support, in 2014. Under international pressure to reach a peace deal in the north, the government signed an accord in 2015 with two armed coalitions: one led by ex-separatists, and the other by pro-unity groups with ties to Bamako. President Kéïta was reelected in 2018, but opposition mounted over corruption, allegedly fraudulent legislative elections, insecurity, and economic hardships. Large street protests erupted against Kéïta's administration in mid-2020. State security forces cracked down on protesters, and Economic Community of West African States (ECOWAS) mediators failed to achieve a roadmap out of the impasse. The 2020 coup d'état followed. source
A daidai lokacin da Majalisar Dinkin Duniya ke ci gaba da janye dakarunta na MINUSMA daga kasar Mali, bayanai na nuni da cewa fada ya sake barkewa tsakanin dakarun gwamnati da kungiyoyin ‘yan tawayen arewacin kasar da ke fafutukar kafa kasar Azawad. Shi dai wannan fada ya fi yin kamari ne a zagayen birnin Kidal da ke karkashin mamayar ‘yan tawayen yau fiye da shekaru 10. Shin me za ku ce a game da wannan rikici da ya kunno kai a Mali yayin da a wani bangare kasar ke fama da kungiyoyin masu da'awar jihadi? Me za ku ce dangane da shirun kasashen duniya a daidai lokacin da kasar ke neman sake tsunduma cikin sabon yaki?Ku latsa alamar sauti domin sauraren ra'ayoyi mabanbanta.
E 2012 'oa bet graet o soñj gant Touareged ar Mali en em zispartiañ da grouiñ o bro, Azawad e anv. Met 'oa ket padet gwall bell : bloaz warlerc'h 'oa bet staget deus ar Mali en-dro.
Notre grand témoin est Mohamed Elmaouloud Ramadan, porte parole de la coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) 1- Fusion des trois groupes armés de la coalition des mouvements de l'Azawad : quels impacts sur la sécurité dans le Sahel ? 2- Tchad, Mahamat Deby en France, le soutien de Paris réaffirmé ? 3- Rencontre tripartite entre les ministres des affaires étrangères du Mali, du Burkina et de la Guinée : vers une harmonisation de la politique étrangère des 3 pays ?
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Football : la crise au PSG. Par Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI. Togo : des anomalies dans la gestion du fonds anti-covid. Par Peter Dogbé, journaliste au service des sports de RFI. Mali : trois groupes armés du nord fusionnent. Par Mohammed Amara, sociologue, auteur de Marchands d'angoisse. Le Mali tel qu'il est, tel qu'il pourrait être, aux éditions Grandvaux. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Eu me declaro culpado – Essa foi a afirmativa de Ahmad Al Faqi Al Mahdi no Tribunal Penal Internacional em 2016 ao admitir culpa pelo crime de guerra de ataque a edifícios religiosos e históricos na cidade de Timbuktu no Mali, importantes bens culturais em um sítio do Patrimônio Mundial. Al-Mahdi foi a primeira pessoa condenada pelo Tribunal Penal Internacional por tal crime e, em geral, o primeiro indivíduo a ser processado exclusivamente com base em crimes culturais. Ele foi condenado a nove anos de prisão. Considerando a destruição de monumentos culturais é a primeira vez em que tais ataques foram caracterizados como crimes de guerra. Além da sentença de preisão o Tribunal Penal Internacional exigiu que Al Mahdi pagasse 2,7 milhões de euros às vítimas, como indenização. O que vamos apresentar neste episódio é a entrevista exclusiva que Al Mahdi concedeu ao O Correio da UNESCO no Centro de Detenção do TPI, em Haia, Países Baixos. A entrevista será narrada na íntegra. A entrevista objetivou revelar o que levou esse professor maliano da tribo tuaregue de Azawad a se voltar contra seus compatriotas e aqueles que compartilham de sua própria fé? Afinal, tendo se mudado para Tombuctu em 2006, ele se tornou um membro valioso da comunidade. Como um homem educado, que aprendeu os preceitos da tradição sufi do Islã, veio a cometer um crime desses contra essa mesma escola? O que causou essa mudança em direção ao islamismo político radical e à violência? Onde ocorreu a ruptura? Siga-nos para acompanhar mais conteúdos: @andancap
Jeho existenci ale mezinárodně nikdo neuznal. Co vedlo k povstání, jakou šanci měli povstalci a jakou roli hrála Libye a její tehdejší vůdce Muamar Kaddáfí, shrne se svým hostem Zdeněk Novák.
Avec cette « tentative d'agression à l'arme blanche » contre le président de la transition, « c'est une Tabaski qui restera sans doute gravée dans la mémoire collective », prévient d'emblée Le Journal du Mali. Une tentative d'agression survenue à la Grande mosquée de Bamako et qui « a semé l'émoi chez nos compatriotes », écrit L'Essor. Le journal livre le récit des évènements. « En ce jour de célébration de la fête de l'Aïd el-Kebir, peut-on lire, le chef de l'État se trouvait à la mosquée pour la prière collective. Il avait à ses côtés le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, le président du CNT, le colonel Malick Diaw et d'autres personnalités », explique L'Essor. L'incident « s'est produit à la fin de la prière, au moment où l'imam était sorti pour immoler son mouton, conformément au précepte de l'islam ». « Profitant alors du mouvement de la foule, lit-on encore, deux individus habillés en civil ont surgi de nulle part pour tenter de s'en prendre au président Assimi Goïta. L'un des agresseurs a été maîtrisé sur place tandis que l'autre est parvenu à se fondre dans la foule de fidèles musulmans. » L'Essor souligne que pour le moment, « aucune information n'a été donnée sur l'identité des agresseurs » mais que « dans une interview accordée à la presse après l'incident, le président de la transition a tenu à rassurer », affirmant qu'il s'agissait d'une « action isolée et maîtrisée ». Les projecteurs à nouveau braqués sur le Mali Des événements qui attirent l'attention de la presse internationale et braquent à nouveau les projecteurs sur le Mali. La presse française notamment y revient, mais elle n'est pas la seule. On retrouve cette tentative d'assassinat sur de nombreux sites, de Fraternité Matin en Côte d'Ivoire à Al Jazeera au Qatar, en passant par Wakat Séra au Burkina Faso. Le média burkinabè propose d'ailleurs un édito au titre choc et au goût quelque peu… douteux, dirons-nous : « Qui voulait faire d'Assimi Goïta le mouton de sacrifice ? », affiche-t-il en Une. Douteux, mais « Qui donc est derrière cette tentative d'assassinat ? », s'interroge ensuite Wakat Séra plus sérieusement. Tentative qui, si elle avait abouti, souligne l'édito, « aurait plongé le Mali dans un deuil qui viendrait grossir ceux consécutifs aux tueries quotidiennes orchestrées par les djihadistes. À moins, reprend Wakat Séra toujours, à moins que l'acte fasse partie des mises en scène dont sont experts les hommes politiques, pour se victimiser ou opérer des purges dans les rangs de leurs adversaires. En tout cas, toutes les pistes semblent plausibles même si l'acte isolé est, pour l'instant, évoqué, analyse le site burkinabè. Mais pour lui ce qui est certain déjà, c'est qu'Assimi Goïta est « loin de n'avoir que des amis ». « Que ce soit dans l'armée où dans le microcosme politique, l'auteur de deux putschs militaires, dont celui du 19 août 2020 qui a emporté le régime d'Ibrahim Boubacar Keïta et celui de mai 2021 contre son prédécesseur, Bah N'Daw, ne compte pas que des admirateurs. » Le Mali et le Burkina Faso, deux pays à l'heure de la Tabaski Une Tabaski particulière au Mali, d'autant que « les djihadistes mettent en péril la fête », nous dit Malijet. « Au-delà de l'habituelle hausse des prix face à la forte demande, l'insécurité compromet le bon acheminement des bêtes vers les marchés », observe le site internet. « Ces tensions se concentrent surtout dans les zones où sévissent les groupes armés djihadistes et principalement dans le centre du pays », souligne-t-il. Chaque année, le prix du mouton augmente à cette période, mais cette année la hausse est 30 % plus élevée qu'en 2020, rapporte Malijet. « Un mouton peut alors se négocier jusqu'à 500 000 FCFA au marché. » Peu importe, les moutons restent bien les rois, au Mali comme au Sénégal : « Ladoum, Azawad, Toubabir... Les moutons vedettes de la fête », titre Walf. « Élevés dans les maisons ou venus de la sous-région, ils ont bonne presse au Sénégal », nous dit le journal sénégalais. Et si « certains ont des choix sur les races, d'autres n'en ont cure. Le Sénégalais lambda préfère acheter un mouton correspondant à sa bourse, peu importent la race, la couleur et la qualité de la viande », apprend-on. Toutefois, attention, prévient encore Walf, « les islamologues définissent le type de mouton apte à être immolé pour le sacrifice de la fête d'Aïd el-Kebir ». Tous les détails à retrouver dans Walf.
Un accord de paix fragilisé avec l’assassinat avant-hier mardi à Bamako de Sidi Brahim Ould Sidati, le secrétaire général du Mouvement arabe de l’Azawad et président en exercice de la CMA (la Coordination des mouvements de l’Azawad). « Sidi Brahim Ould Sidati était l’un des acteurs clés du processus de paix au Mali, rappelle Le Républicain. C’est lui qui avait signé le 20 juin 2015 au centre international de conférence de Bamako, l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger au nom de la CMA. On se rappelle que les deux dernières sessions du comité de suivi de l’accord se sont tenues respectivement à Kidal en février et à Kayes en mars. Et la relecture dudit accord est un sujet qui revient fréquemment lors des débats. » Climat de méfiance entre Bamako et les ex-séparatistes « À qui profite le crime ? », s’interroge L’Aube à Bamako. Ce qui est sûr, pointe Le 22 Septembre, c’est que « l’assassinat de Sidi Ibrahim Ould Sidati est un coup dur pour le processus de paix et la cohésion sociale au Mali. Il instaure désormais un climat de méfiance entre Bamako et les ex-séparatistes qui commençaient à croire au processus. En effet, c’est la deuxième personnalité de la CMA qui trouve la mort à Bamako. Amadou Djeri Maïga est décédé à Bamako également (en 2018) et la CMA avait avancé la thèse de l’empoisonnement. Maintenant avec l’assassinat de Sidi Ibrahim Ould Sidati, une chose est sûre, les ex-séparatistes vont réfléchir longtemps avant de s’installer dans la capitale. Le gouvernement malien, pour sa part, a qualifié l’acte d’ignoble et de lâche. Il a promis, d’ouvrir une enquête, afin de traquer les auteurs et les traduire devant les tribunaux. » Le choix de la négociation Pour Le Pays au Burkina, « la thèse du règlement de comptes n’est pas à écarter. D’autant que le défunt n’avait pas que des amis, particulièrement à Tombouctou, sa région natale. Son statut de leader du MAA lui a, sans aucun doute, valu des jaloux et bien des ennemis. (…) Par ailleurs, en signant l’accord de paix, le 20 juin 2015 à Bamako, Sidi Brahim Ould Sidati ne se faisait certainement pas d’illusions sur les risques qu’il prenait face aux groupes extrémistes maliens ; lesquels n’ont sans aucun doute pas digéré ce qu’ils ont pu considérer comme une inflexion du sieur Sidati vis-à-vis de Bamako. Une posture qu’ils ont, somme toute, vécue comme une trahison. En tout état de cause, on pourrait garder de Sidi Brahim Ould Sidati, l’image d’un homme qui aura contribué à tracer les sillons de la paix en optant pour la négociation. Puisse sa mort servir de limon fertile, propice à l’éclosion d’une fraternité retrouvée entre frères maliens. Ce serait éviter à Sidi Brahim Ould Sidati de mourir doublement. » Vers une révision de l’accord d’Alger ? En tout cas, estime Aujourd’hui, toujours à Ouagadougou, « l’accord d’Alger doit être toiletté. » Un accord « que d’aucuns trouvent trop extraterritorial, trop mâché de l’étranger pour être appliqué au Mali. Et il est évident que ce texte datant presque de 6 ans devra être révisé, souligne donc Aujourd’hui, certains de ses alinéas devraient être biffés et des ajouts mentionnés. Car les lignes ont un peu bougé et des correctifs sont nécessaires. Sans remettre son ossature en cause, l’Accord d’Alger devra être toiletté en fonction de l’existant sur le terrain notamment, estime Aujourd’hui, la négociation avec les terroristes. » Vers un compromis ? « Sortir de l’ornière où ce texte s’est enlisé sera forcément difficile, estime pour sa part Le Point Afrique. De nouvelles négociations discrètes entre les principales parties prenantes pour un compromis mutuellement acceptable seraient sans doute encore théoriquement possibles. Ce compromis pourrait par exemple s’incarner dans la "Charte nationale pour la paix", document prévu par l’accord pour le compléter. Mais cela supposerait que des responsables puissent s’élever au-dessus des intérêts communautaires et aient une volonté de faire prévaloir une vision nationale commune. Il faudrait notamment, précise Le Point Afrique, que les Touaregs Ifoghas trouvent un compromis avec les Imghads, leurs anciens tributaires qui n’acceptent plus ce statut. Les Ifoghas devraient alors aussi cesser toute connivence avec Iyad Ag Ghali et appliquer enfin l'article 29 de l’accord qui stipule que "les parties réitèrent leur engagement à combattre le terrorisme et ses multiples connexions que sont le crime organisé et le trafic de drogues". Ce serait évidemment, conclut Le Point Afrique, le meilleur scénario. »
Abrimos esta revista de imprensa com LE MONDE a titular hecatombe da Covid-19, 100 000 mortes em França. A Covid-19 inscreve-se na linha histórica das grandes epidemias em França Ritos funerários desarticulados e mortos solitários estragaram o luto de famílias no país. São mortos que não foram chorados colectivamente, afirma a psicóloga, Marie Bacqué, uma cerimónia necessária para ultrassar a crise. No serviço de reanimação do hospital de Bichat em Paris as vítimas são cada vez mais jovens, enquanto a nível da Europa está atrasada a dose única da vacina Johnson&Johnson, nota, LE MONDE. Covid-19, as condições duma saída de crise. Face à ameaça de novas estirpes a França, para reatar com uma uma vida normal aposta nos efeitos do confinamento, na aceleração da vacinação e no regresso aos bons dias. Para não desiludir uma vez mais os franceses à beira da ruptura, o Presidente, Macron, não quis correr o risco de indexar o descofinamento na base de indicadores epidemiológicos por natureza de difícil previsão. Mas, o calendário da reabertura do país a ser decidido esta noite numa reunião no Palácio do Eliseu, dependerá necessariamente da situação sanitária no país, acrescenta, LE FIGARO. Uma nova visão da pandemia, titula, LA CROIX. São estudos sobre um excesso de mortalidade que revelam ao mundo uma nova fotografia dos desastres da pandemia da Covid. Enquanto temos 100 000 mortos em França e 3 milhões a nível mundial, com a América a bater os recordes, em países da Asia do sudeste e do leste os números são muito inferiores. Assim como em África durante muiito tempo poupada, os verdadeiros números permanecem uma incógnita na equação desta pandemia da Covidè-19 que devasta o globo, acrescneta, LA CROIX. Por seu lado, LIBÉRATION, titula, reforma da justiça, que saia o júri. O texto apresentado pelo ministro da Justiça, Éric Dupont Moretti, entende generalizar os tribunais criminais supra autarquias que recuperarão metade dos processos criminais actualmente sob a batuta de júris populares. "Está-se a afastar o povo do processo judiciário", afirma o penalista Franck Berton. O ministro da Justiça, apanhou o sector desprevenido apresentando o projecto de reforma que aposta em magistrados profissionais par julgar crimes passíveis de mais de 15 anos de reclusão, nota, LIBÉRATION. 10 ideias para um plano de relançamento social e ecológico, titula, L'HUMANITÉ. Face à crise, economistas, sindicalistas e responsáveis de esquerda colocam em cima da mesa propostas inovadoras. Na primeira linha postos de trabalho, aumento de ordenados, recuperação de empresas estratégicas, controlo da dívida pública, investimentos públicos ou uma reforma fiscal repondo a legimitidade dos impostos, nota, L'HUMANITÉ. Retirada dos soldados americanos do Afeganistão No internacional LE MONDE destaca Afeganistão, retirada total dos soldados americanos até 11 de setembro. Joe Biden, deve anunciar hoje que 20 anos depois do começo na origem dessa guerra é tempo das tropas americanas saírem do Afeganistão. A guerra mais longa da história dos Estados Unidos terminará a 11 de setembro depois dos atentados que a desencadearam há 20 anos. Joe Biden, herdou à sua chegada à Casa Branca um compromisso do seu predecessor, Donald Trump de retirada das forças americanas do Afeganistão, ficando apenas um corpo especial de segurança da embaixada americana em Cabul, sublinha, LE MONDE. Em relação ao continente africano, LIBÉRATION, destaca o Mali, Ould Siddatt, antigo rebelde convertido à paz, foi assassinado em Bamaco. O presidente da coordenação dos movimentos de Azawad, um homem pragmático, tinha assinado o acordo de paz de Argel em 2015 com o governo maliano. Os seus assassinos continuam a monte, acrescenta, LIBÉRATION.
En Côte d’Ivoire, une alliance entre le PDCI et les pro-Gbagbo s’est nouée dans près de neuf circonscriptions sur dix où elle présente des candidats aux prochaines élections législatives. « Arithmétiquement », cette alliance PDCI-FPI pro-Gbagbo représente « une large majorité sociologique » en Côte d’Ivoire, estime Mondafrique. Étant rappelé que les candidats pro-Gbagbo se présentent sous la bannière de la plate-forme EDS, ce journal en ligne publie un « document secret » interne à cette alliance et selon lequel « 128 » candidats de « l’alliance PDCI-EDS » inscrits sur la liste « Union pour réconcilier les Ivoiriens » et « 61 » candidats « PDCI ou EDS » s’aligneront dans « 218 » des 255 circonscriptions du scrutin législatif dans 22 jours en Côte d’Ivoire ; soit un total de « 189 candidats » de ladite alliance PDCI-EDS ; soit, en effet, un taux d’accord entre ces deux formations politiques de « 86,7% », indique ce document mis en ligne par Mondafrique. Soulignant que ce type d’alliance entre « les deux principales formations du pays » est « une première » en Côte d’Ivoire, pointant la mise en place annoncée par le FPI pro-Gbagbo de « l’organisation du retour effectif » de l’ex-président ivoirien toujours en exil à Bruxelles, ce journal en ligne estime que ces deux événements politiques « pourraient placer l’actuel président Ouattara dans une position très inconfortable », car, selon Mondafrique, l’Afrique de l’Ouest « doit compter désormais avec l’acteur incontournable qu’est devenu le peuple mobilisé ». « L’organisation du retour » de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, c’est bien sûr ce matin à la Une de la presse ivoirienne qui lui est proche. Celle du quotidien Le Temps signale en effet la création d’un « comité national d’accueil » de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire ; celle du journal Le Quotidien d’Abidjan affirme même que « Gbagbo décide de renter avec ou sans l’accord de Ouattara » ! Ce qui est manifestement aller un peu vite en besogne. Raison pour laquelle le quotidien indépendant L’Inter signale plutôt en Une que le camp Gbagbo « interpelle le pouvoir » et son confrère Soir Info que ledit camp Gbagbo est « impatient » et qu’’il « annonce des action ». Nuance. Une première depuis neuf ans. À Kidal, hier, le drapeau malien a flotté au-dessus du gouvernorat, lors de la réunion du CSA, le Comité de suivi de l'accord d'Alger, qui a mis un terme à la guerre civile malienne. Et ce drapeau malien, c’est à présent sur la photo mise en ligne pour l’occasion par le site de L’Observateur Paalga qu’il flotte. Si les autorités maliennes de transition pavoisent ainsi, c’est « à l’évidence » parce que la réunion du CSA « rend euphoriques presque tous les protagonistes de la crise malienne », souligne ce quotidien ouagalais. Et L’Observateur Paalga « les comprend ! (Car) il y a neuf ans qu’on n’avait plus vu un drapeau malien sur aucun mât dans cette région septentrionale du pays. » Mais au-delà du symbole, L’Observateur Paalga voit dans cette première réunion du CSA « un début de dépoussiérage » des accords d’Alger. Attention, prévient toutefois ce quotidien burkinabè, « gare aux revendications maximalistes des rebelles sur la partition du Mali ou (à) la remise en cause de la laïcité de l’État ! » Dubitatif, ce journal ouagalais se demande si les mouvements de l’Azawad vont ou non « mettre de l’eau dans leur vin et se saisir de la nouvelle donne politique à Bamako pour sceller une paix durable avec le pouvoir central du Mali ». Se gardant bien d’exprimer de telles craintes, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU au Mali dit au journal malien Le Républicain avoir senti « une certaine confiance » entre les parties signataires de l’accord. Chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif évoque dans ce quotidien malien une relation « décomplexée (…) en train de se créer entre le gouvernement et les responsables des mouvements, et d’autre part entre le gouvernement et les partenaires du Mal ».
Moins d’un mois après le coup d’État et à l’issue de plusieurs jours de débats houleux, une charte de la transition a été adoptée samedi à Bamako. « Les participants à ces conciliabules ont fixé la durée de la transition à 18 mois, pointe Le Républicain, et un comité, mis en place par les militaires du CNSP, fera le choix du président de la transition qui pourra être une personnalité civile ou militaire âgée entre 35 et 70 ans. » Quelques heures plus tard, relève L’Essor, autre quotidien malien, « le mouvement de contestation M5-RFP rejetait formellement les conclusions de la concertation nationale. Il dénonçait par la même occasion la volonté de confiscation du pouvoir au profit du CNSP. En effet, selon le M5-RFP, précise L’Essor, le document final lu lors de la cérémonie de clôture n’est pas conforme aux délibérations issues des travaux des différents groupes sur plusieurs points. Notamment à propos de la reconnaissance du rôle du M5-RFP et des martyrs dans la lutte du peuple malien pour le changement, le choix majoritaire d’une transition dirigée par une personnalité civile et celui d’un Premier ministre civil. […] En conséquence, pointe encore L’Essor, le M5-RFP condamne les intimidations et dénonce "la volonté d’accaparement et de confiscation du pouvoir au profit du CNSP". » Une « mascarade » ? Le quotidien Malikilé exprime toute son amertume : « cela aurait dû être la grand-messe du renouveau après la chute d’IBK, l’occasion pour les Maliens venus de partout de réfléchir ensemble et de convenir d’une Charte de la transition qui aurait ouvert les voies et les moyens de réussir le passage à un Mali nouveau. Au lieu de quoi, les millions de Maliens ont eu droit à des débats de rues où personne ne semblait écouter personne, où le temps de parole limité à deux petites minutes ne permettait pas aux participants de développer leur argumentaire en allant au fond de leurs pensées. Tout s’est passé comme si les journées des 10, 11 et 12 septembre n’étaient qu’une mascarade, une grande palabre destinée à donner l’illusion de débats, la décision finale étant déjà scellée ailleurs. […] Les masques que portaient les militaires du CNSP sont donc tombés, déplore encore Malikilé. Le CNSP veut le pouvoir, tout le pouvoir. » Le général Mahamane Touré aux commandes ? « C’est un constat d’échec, renchérit L’Indépendant en première page. La démarcation du M5-RFP altère le cachet démocratique que la junte de Kati voulait imprimer à cette concertation nationale pour convaincre la communauté internationale […] que celle-ci n’était pas un coup d’État puisque c’est le peuple malien qui aurait défini ses contours et mis en place la transition. Il en résultera que c’est une junte privée de cet argument qui se présentera demain mardi devant la CEDEAO à Accra pour plaider une transition de dix-huit mois dirigée par un civil ou un militaire. Et cela pourrait expliquer, pointe encore L’Indépendant, que le général Mahamane Touré, ancien chef d’état-major des Armées, qui a servi six longues années (entre 2006 et 2012) en qualité de commissaire chargé des Affaires politiques, de la paix et de la sécurité à la CEDEAO, soit pressenti pour occuper cette charge. » « Tout ça pour ça ! » Dans la presse de la sous-région, nombre de journaux expriment leur désillusion, à l’instar duPays au Burkina : « La vérité, écrit-il, est qu’il n’y a pas de bon coup d’État. Et le M5-RFP vient de l’apprendre à ses dépens. En tout cas, ce mouvement a été bien naïf de croire qu’il pouvait traiter d’égal à égal avec les putschistes. Les résultats sortis des trois jours de concertations nationales ont été franchement du gâchis et l’on peut, à juste titre, s’exclamer : tout ça pour ça ! Pour le moment, c’est la CEDEAO et la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad) qui peuvent se frotter les mains. La structure communautaire, pour avoir toujours affiché une position ferme à l’endroit de la junte, et la CMA, pour avoir boycotté la concertation. Et demain, à Accra, on peut logiquement s’attendre à ce que la CEDEAO remonte les bretelles à la délégation de la junte. » Enfin, le chercheur Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute, lance cet avertissement dans le Monde Afrique : « Chaque crise politique à Bamako se traduit par un débordement de la violence au Sahel. […] L’avenir de l’État de droit au Mali est plus qu’incertain, affirme-t-il, et les risques sécuritaires hantent le Sahel et ses partenaires régionaux comme internationaux, plus que jamais désarmés et en compétition. »
« Les travaux ont été lancés samedi dans un véritable tohu-bohu », s’exclame le site d’information Maliweb. « Le démarrage des travaux a été quelque peu tendu, renchérit le quotidien L’Indépendant. Puisque des partis et organisations n’étaient inscrits sur aucun des cinq groupes de travail. C’était le cas (notamment) de la Coordination des jeunes du Mandé, dont le président, Sékou Keïta, a confié qu’il constatait "un début chaotique". Car, son regroupement n’était inscrit (donc) dans aucun groupe. "La CMA, qui a refusé de venir, est citée dans tous les groupes alors que nous, qui sommes là, sommes mis de côté. Cette gestion clanique ne peut pas marcher", s’est-t-il offusqué. » Qui plus est, pointe encore L’Indépendant, « le M5-RFP, dont les militants étaient de loin les plus nombreux dans la salle, avait été cité dans un seul groupe de travail. Ce qui a provoqué la colère de ces jeunes qui ont été finalement acceptés dans chaque groupe de travail. » Alors certes, « un début difficile », reconnaît le quotidien Malikilé. Mais, tempère-t-il, « notre pays a la réputation d’être une terre de dialogue et de concorde. Chaque fois que le bateau a tenté de chavirer, des Maliens se sont retrouvés pour le redresser. Cette fois aussi, les Maliens ont mis leur ego de côté pour accorder leurs violons. Quoi de plus réconfortant que de voir les Maliens se retrouver pour penser Mali, réfléchir Mali, agir Mali et n’avoir aucun autre agenda que celui du Mali. » La CMA grand absent En tout cas, première faille dans ces négociations : l’absence de la CMA. C’est ce que constate notamment Le Monde Afrique : « Aucun représentant de la Coordination des mouvements de l’Azawad, l’ex-rébellion à dominante touareg, n’était présent samedi, faute d’entente avec la junte. Dans un communiqué, la CMA a fait savoir que "les mesures de confiance nécessaires à la construction d’un partenariat pour des responsabilités partagées ne semblaient pas d’actualité". » Ces concertations nationales devraient se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine. En toile de fond : la durée et la direction de la transition. « La junte a proposé initialement trois ans sous la conduite d’un militaire, rappelle Le Monde Afrique, avant de rabaisser la durée à deux et de se dire ouverte sur son chef. Le M5-RFP a de son côté proposé une transition d’une durée de dix-huit à vingt-quatre mois, avec des civils aux manettes des institutions. » Qui et comment pour diriger la transition ? Alors, « va-t-on trouver le remède miracle ? », s’interroge Le Pays au Burkina. « Si les militaires putschistes peuvent a priori avoir le profil de l’emploi, n’oublions pas que la communauté internationale et la démocratie s’accommodent mal du pouvoir kaki, pointe le quotidien ouagalais, surtout quand on sait qu’en Afrique, un militaire sur deux arrivé au pouvoir par la force a fini par devenir un dictateur de la pire espèce. […] Du côté des hommes politiques, il est plus facile de boire toute l’eau du Djoliba que de trouver un homme fiable aux yeux des Maliens, car tous, à quelques très rares exceptions près, sont d’une manière ou d’une autre comptables des bilans désastreux d’IBK et de ses prédécesseurs. Il n’y a peut-être que de la société civile que pourrait venir l’oiseau rare, estime Le Pays. Mais encore faut-il qu’il soit adoubé par les héros du 18 août que sont les putschistes et le M5-RFP. » En tout cas, conclutL’Observateur Paalga, toujours à Ouaga, « il urge de mettre les institutions en ordre de marche, pour ne pas dire en ordre de bataille, puisque pendant que militaires, civils et CEDEAO se chamaillent, cette plaie béante qu’est le terrorisme, qui ronge le Mali depuis 2012, est encore loin de cicatriser. La preuve : pas plus tard que vendredi, au moins dix soldats maliens ont été tués dans une embuscade près de la frontière mauritanienne. »
« 24 heures de braise au Mali » : c'est l'expression utilisée par WakatSéra pour décrire la journée de vendredi dernier au Mali. Une journée où l'info s'est bousculée : la tuerie de Binedama dans le cercle de Koro où 29 civils ont été abattus par des hommes en treillis ; la mutinerie de la prison de Bamako qui a fait 4 morts ; mais aussi et surtout cette immense manifestation contre le régime du président IBK et l'annonce par les autorités françaises de la mort du chef d'Aqmi, Abdelmalek Droukdal, abattu par les forces spéciales dans le nord du pays. Marée humaine à Bamako La presse malienne s'attarde ce lundi matin sur cette foule de manifestants qui a donc déferlé sur Bamako. « Le vent de la contestation souffle fort… », s'exclame le quotidien L'Aube. « Vendredi, une marée humaine a répondu à l'appel de la CMAS (la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko), du FSD (le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie) et de EMK (Espoir Mali-Koura), pour dénoncer la mauvaise gouvernance, les tentatives de partition du pays, les dérives antidémocratiques au plan électoral et socio-politique. Occasion pour ces trois organisations d’exiger la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta. L’imam Mahmoud Dicko a dénoncé les scandales de corruption, les arrestations arbitraires, le non-respect des textes, l’enlisement de l’insécurité au Nord et au Centre, et l’incapacité du régime de construire une armée républicaine capable d’aller reconquérir l’Azawad. "Cette mobilisation n’est qu’un début contre le régime IBK. Elle va continuer, a prévenu l'imam Dicko. Je jure que si ce rassemblement ne lui sert pas de leçon, l’histoire racontera la manière dont son pouvoir prendra fin". » Pour Mali Actu, le chef religieux a « évité le pire », en préférant « jouer à l'apaisement en appelant les manifestants à ne rien casser et à rester dans la légalité ». Le leader d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel, abattu par Barkhane L'autre grande info de ce vendredi de braise au Mali, c'est donc la mort d’Abdelmalek Droukdel, le chef d’al-Qaida au Maghreb islamique. Une disparition qui fait couler beaucoup d'encre dans la presse de la sous-région... « Coïncidence ou événement dans l’événement, pointe L'Observateur Paalga au Burkina, c’est le jour où la capitale malienne était transformée en chaudron social que la ministre française de la Défense, Florence Parly, annonçait la neutralisation d’Abdelmalek Droukdel. Pour une grande nouvelle, c’en est une. C’est connu, la question sécuritaire est la principale préoccupation des pays du G5 Sahel et le tristement célèbre Abdelmalek Droukdel était avec Mokhtar Belmokhtar, Abou Walid Sahraoui et Amadou Koufa, une des têtes pensantes de l’hydre terroriste qui donnent depuis 2012 des insomnies aux populations, aux décideurs et à leurs partenaires, dont la France. » Bonne nouvelle pour Paris et pour Koulouba... « Du coup, relève Le Pays, toujours à Ouaga, les Français prêtent des arguments à leur allié IBK pour justifier davantage la présence de Barkhane au Mali. D’ailleurs, certaines langues laissent entendre que l’opération que vient de mener Barkhane participe de la volonté de l’Hexagone de renforcer le pouvoir de Bamako, à un moment où l’opposition et des organisations de la société civile demandent à IBK de débarrasser le plancher. » Et « on peut être inquiet de voir l’Imam Dicko prendre la tête de ce mouvement, souligne encore Le Pays. Car, ce monsieur est en train de faire des amalgames qui pourraient un jour se retourner contre certaines valeurs de la République. En rappel, cet Imam défend bec et ongle l’idée d’un dialogue avec les terroristes. Et rien ne dit que pour cela, il n’est pas disposé à marchander certaines valeurs de la démocratie et de la République, à commencer par la laïcité. » En tout cas, relève Ledjely en Guinée, « la liste des reproches faits au président malien est très longue. Bien sûr, sur le front sécuritaire, il peut espérer tirer profit de la mort d’Abdelmalek Droukdel. Mais ce facteur-là n’agira certainement pas seul. (…) En interne, les autorités maliennes devront descendre de leur piédestal pour se montrer à l’écoute de la population qu’elles devront par ailleurs rassurer. Il ne sert à rien en particulier pour le président malien de s’emmurer dans la tour du palais de Koulouba, conclut Ledjely, et de feindre ne pas savoir que la colère gronde tout autour. Cette politique de l’autruche ne suffira pas à sauver le président malien, même s’il est encore à trois ans de la fin théorique de son second mandat. »
C’est hier soir que la Radio-Télévision nationale burundaise a commencé à communiquer les premiers résultats très partiels des élections de mercredi, donnant notamment le candidat du parti au pouvoir victorieux de la présidentielle à quelques 80% des suffrages exprimés. Chef du principal parti d’opposition, Agathon Rwasa rejette ces résultats qu’il trouve « fantaisistes ». « Le pays retient son souffle », lance Iwacu. Pour l’heure, ce journal burundais en ligne médite sur « la parabole du semeur », biblique référence aux ultimes déclarations du président sortant Pierre Nkurunziza, qui ne se représentait pas, et qui a invité le perdant à « accepter d’être deuxième, avec un message d’espoir à son intention : « Après une mauvaise récolte, il faut continuer, avancer ». De nouveaux partenaires pour l’armée française dans le Sahel : les unités spéciales antiterroristes, à l’effectif plein de mystères : Le journal Libération livre quelques informations sur la composition deux des cinq unités qui doivent être crées pour épauler la force militaire française Barkhane. Selon ce quotidien français, la première unité spéciale antiterroriste « ne comprendra finalement que des soldats maliens réguliers, non issus des groupes armés ». Libé signale que cette unité « est aujourd’hui en cours de déploiement et commence à mener des opérations avec les Français ». Quant à la deuxième unité, « sa composition est plus mystérieuse, pointe Libé. Selon l’état-major français, des membres de groupes armés l’ont rejointe ». Toutefois, la Minusma, la Mission des Nations unies au Mali « dit ne pas disposer de ces informations, complète ce quotidien, (…) la deuxième Usat serait bien composée de membres des groupes armés dans leur diversité (…). La présence du MSA et du Gatia (les deux alliés les plus proches de Barkhane) est confirmée, mais les combattants de la Coordination des mouvements de l’Azawad, leurs adversaires politiques, n’y participeraient que "par volontariat personnel" », signale Libération. L’après-coronavirus à présent, avec ce comité pluridisciplinaire d’experts africains. Tirant les leçons de la pandémie, il a rédigé un plan stratégique pour la santé en Afrique, mais pas que… : C’est, en Côte d’Ivoire, le quotidien Le Temps qui le révèle. Proche de Laurent Gbagbo, ce journal ivoirien signale que ce comité a été chargé par l’ex-président ivoirien de préparer les réponses « endogènes » (c’est-à-dire africaines) aux divers effets de la pandémie non seulement, en effet, sur l’état du « système sanitaire africain », mais aussi, et notamment, sur « les insuffisances des politiques publiques dont découle la vie précaire de la majorité des Africains comme des diasporas ». Les personnalités qui se sont retrouvées au sein du « comité scientifique » en charge de cette étude viennent « d’horizons disciplinaires variés et de différents pays africains (d’Algérie à l’Afrique du sud) », pointe Le Temps. Présidé par l’ancien ministre et ex-ambassadeur Pierre Kipré, ce comité regroupe non seulement des Ivoiriens proches de Laurent Gbagbo, tels qu’Issa Malick Coulibaly, Ahoua Don Mello, Justin Koné Katinan ou encore Georges-Armand Ouégnin, Eric Kahé ou Demba Traoré, mais aussi des personnalités telles, notamment, que le Cap-Verdien José Brito, les Béninois Frédéric-Joël Aïvo et Olabiyi Joseph Yaï, le Sud-Africain Diran Soumonni, ou encore le Nigérian Osha Sanya et l’Algérien Chenntouf Tayeb, qui ont tous, rédigé un ouvrage destiné aux « décideurs africains » comme aux « institutions » du contient, énonce Le Temps. Dans la presse encore, des commentaires sur le lifting du franc CFA : Plusieurs journaux ouest-africains continuent ce matin de s’interroger sur cette évolution du franc CFA. « Il reste encore du chemin et des obstacles à franchir pour chanter définitivement le requiem de notre clou néocolonialiste », soupire ainsi L’Observateur Paalga. Ce quotidien burkinabè, toutefois, estime qu’on aurait tort de penser « qu’il suffit de battre monnaie pour que nos pays décollent à la vitesse d’une fusée ». Et tandis qu’à Ouagadougou, L’Observateur Paalga soutient cette réforme, à Abidjan, le quotidien Aujourd’hui dénonce ceux qui, selon ce journal, se rendent responsables de la « lente agonie » des Africains. À chacun sa vérité.
Il y a sept ans, dans la nuit du 10 au 11 janvier, commençait l’intervention des forces spéciales françaises contre l’avancée des jihadistes dans la région de Mopti. C’est la date choisie aujourd’hui par certaines organisations pour appeler à la mobilisation contre la présence militaire française au Mali. L’incompréhension des populations face à la dégradation de la situation sécuritaire est parfois instrumentalisée. La circulation des infox sur les réseaux alimente le sentiment anti-français. Parmi les charges les plus virulentes sur les réseaux sociaux, le message posté sur la page facebook du Groupe des patriotes du Mali, qui appelle à manifester ce vendredi 10 janvier 2020, avec cette image éloquente : sous les poings levés aux couleurs du drapeau du Mali, vert-jaune-rouge, une tête de mort bleu-blanc-rouge marquée du slogan « Mort à la France ». D’autres sites relaient l’appel à la mobilisation, accusant la France de vouloir faire main basse sur les ressources du sous-sol malien, citant pêle-mêle, pétrole, gaz, uranium, et or. Pour le collectif Yerewolo, qui tente d’attiser le sentiment anti-français, derrière l’assistance militaire se cachent des intérêts géoéconomiques. Pour faire le point sur les intérêts français au Mali, nous avons interrogé un expert de l’OCDE, Laurent Bossard, directeur du Secrétariat du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO/OCDE) : « Le Mali n’est pas un pays stratégique au plan mondial pour ses ressources minières, il faut accepter cela, dit l'expert. Il faut aussi accepter l’idée - sur cette histoire de l’or - qu’il n’y a pas de compagnie française aujourd’hui dans l’exploitation de l’or. Ce sont des Canadiens, des Australiens et des Britanniques, ce sont les faits. Après, j’entends que l’Azawad est plein de pétrole, plein d’uranium etc. Tout cela relève du fantasme. Le véritable enjeu sur une ressource minière au Mali se joue sur l’or, pour la partie de l’or qui n’est pas produite par les grandes compagnies canadiennes, anglaises ou australiennes, mais par les orpailleurs traditionnels, et qui fait l’objet d’une lutte intense entre groupes armés, qui veulent maîtriser cette production pour s’en servir notamment dans le cadre du commerce des armes ». En dépit des ces données factuelles, la dégradation de la situation sécuritaire instille le doute et nourrit les fantasmes. Aux yeux des gens qui ont accès à internet, où l’on voit l’afflux de matériels au Mali, les drones, les équipements militaires de Barkhane, entre autres, c’est l’incompréhension qui domine lorsque l’on apprend qu’une colonne de pick-up jihadistes a pu traverser une partie du territoire pour perpétrer un massacre. Résultat : une partie de l’opinion devient réceptive aux infox. Dernier exemple en date, la livraison de 60 cyclomoteurs par la France à l’armée malienne. La photo de leur arrivée sur le tarmac de l’aéroport est détournée. Les deux roues sont présentés comme étant destinés aux jihadistes. Autre manipulation, la vidéo qui montrait une cargaison d’or soi-disant exportée par les militaires français depuis Kidal. La scène filmée se déroulait en fait au Ghana en présence d’opérateurs commerciaux italiens. Des images qui ont d’ailleurs été utilisées par le passé dans d’autres contextes qu’au Mali. Malgré les démentis des plus hautes autorités, les infox, une fois lancées, continuent de circuler. En arrière-plan de la guerre contre le terrorisme, la guerre d’influence Ce que l’on observe, c’est que la thèse selon laquelle la France tenterait d’entretenir le chaos pour mettre la main sur les ressources du Mali est abondamment relayée par des médias comme RT, ex-Russia Today. Extrait de l’interview du politologue Thomas Guenolé sur RT-France : « La présence militaire française au Mali, en aucun cas, ce n’est pour combattre le terrorisme et pour défendre la démocratie. Les motifs réels ne sont pas ce qu’on nous raconte. […] C’est simple, c’est pour protéger l’accès de certaines grandes firmes françaises aux ressources stratégiques du Sahel ». Précisons que l’extrait résume une démonstration de douze minutes. L’objectif étant de prouver que si la France ne parvient pas à éradiquer le terrorisme au Sahel, c’est qu’elle n’est pas là pour ça. C’est le point de vue également défendu par le Groupe des patriotes du Mali. Le groupe s’affiche d’ailleurs aux côtés de l’ambassadeur de Russie pour demander le départ des Français. La page Facebook et ses 3 440 abonnés multiplie les messages favorables à la Russie. Les détracteurs de Barkhane affirment par ailleurs que les accords militaires passés avec la France empêche le Mali de traiter avec d’autres pays et notamment la Russie, ce qui est faux, encore une fois. En témoigne la signature d’accords de coopération militaire lors du salon de l’armement à Moscou l’an passé et la fourniture d’hélicoptères au Mali par la Russie.
“I don't think that situation is going to be resolved anytime soon. The French went in, nearly two years ago. They were claiming that their operation would only be for a few months and in fact now it's approaching two years. So, I don't think that they really have a good grasp on what is going on inside the country… I think the actual wealth of that nation is significant in terms of the overall West Africa region.” -Abayomi Azikiwe This week returns listeners to the West African nation of Mali. In early 2012, the Tuareg people led a revolt against the Malian government with the intent of seizing control of the Northeastern region known as the Azawad. [1] In March 2012, the Malian President, Amadou Toumani Touré, was ousted in a military coup, reportedly due to his poor handling of the situation. [2] The following month, The Tuareg dominated National Movement for the Liberation of Azawad (MNLA) in alliance with the extremist Islamist group Ansar Dine, succeeded in wresting Azawad from Malian government control and declared it an independent State. [3] Over the summer months however, the MNLA lost control of much of Azawad to the Islamist groups. [4][5] Following appeals for help from the Malian government, France sent forces down to secure the territory. They have maintained a force presence ever since. While Mali may have fallen off the mainstream media radar over the past two years, talks between the Tuareg rebels and the US-backed Malian government have been ongoing. The most recent round of talks in Algiers ended without a peace deal, stemming manly from the failure of the Malian government to comply with demands from the Tuareg groups for more autonomy in Azawad. With these developments, along with the recent announcement of more IMF loan guarantees to the Malian government,this week's Global Research News Hour takes a closer look at the dynamics shaping the West African country with three guests. Abayomi Azikiwe is Editor of Pan-African NewsWire. He has written extensively on the topic of Western, particularly US, involvement in the African continent, and the principally foreign interests being served by the US troop presence there. Azikiwe looks at Mali in a geo-strategic context. John Schertow is the Winnipeg-based Editor and founder of Intercontinental Cry, an on-line magazine dedicated to reporting and chronicling Indigenous resistance struggles around the world. Schertow describes here some of the history of the Tuareg people and their claims to sovereignty in the African country. Finally, Bamako-based film maker Moctar Menta talks about the film project aimed at making the wider world realize the origin of much of the world they buy, namely, Artisenal gold mines extracted by children as young as 6! A detailed report of the situation is available here. People wishing to contribute to Intercontinental Cry during their fund-raising campaign should visit this site. People wishing more background on child-mining in Mali should visit www.minorminers.org.
Om västafrika som sägs vara den nya basen för internationell terrorism. Men riskerar islamiststämplingen av lokala rebellrörelser att bli till en självuppfyllande profetia? Vad händer efter kuppen i Mali? Och vad ska man egentligen kalla rebellerna i Nigeria? Om separatister, islamister, extremister och ett virrvarr av förkortningar i vad som allt oftare beskrivs som ett nytt Afghanistan i Afrika. De senaste veckorna har det västafrikanska landet Mali hamnat alltmer i omvärldens blickfång. Inte så mycket på grund av den humanitära kris som följt i spåren av en svår torka i hela Västafrika, utan för att terrornätverket al-Qaida sägs ha etablerat sig i norra Malis ökenlandskap. De ska enligt medieuppgifter ha utnyttjat det kaos som nu råder i Mali för att stärka sina positioner, och har lierat sig med andra rebellgrupper i området. Olika tuaregfraktioner har i decennier kämpat för självständighet för det område de kallar "Azawad" i norra Mali. I mars i år avsattes Malis president Amadou Toumani Toure i en militärkupp, och kuppledaren General Sanogo förklarade i ett TV-sänt tal att regeringen visat sig inkapabel att hantera rebellerna i norr, därför hade han beslutat att ta makten med våld. På så sätt skulle rebellerna i norr kunna stoppas, menade generalen. Men sedan dess har Mali bara sjunkit djupare ner i politiskt, humanitärt och militärt kaos. Och risken för att landet ska bli en ny bas för terrornätverket al-Qaida är något allt flera västerländska bedömare talar om. "Ett Afghanistan i Afrika, 4 timmar från Europa" som en paneldeltagare varnade för i en debatt som den amerikanska tankesmedjan Heritage Foundation höll om krisen i Mali nyligen. Men hur vet vi egentligen vilka grupper det är som styr i norra Mali? Och hur ser malierna själva på den situation som landet befinner sig i? Utgörs det största hotet av islamistiska terrorister, eller finns det andra regionala och nationella problem som det internationella samfundet istället borde fokusera på? Är omvärldens okunskap om situationen i Mali och dess grannländer bara beklagansvärd, eller kan den också vara direkt farlig? Konflikts Daniela Marquardt ringde ner till en gallerist i Malis huvudstad Bamako, och talade också med oroliga och förvirrade malier i Sverige som på avstånd försöker följa händelseutvecklingen i hemlandet. Mycket få rapporter har kommit från det område i norra Mali där rebellerna nu utropat en självständig stat. Vem som egentligen styr är oklart, flera rebellgrupper strider om makt och utrymme. Den islamistiska rebellrörelsen Ansar Dine verkar nu stärka sitt grepp om lokalbefolkningen, och de sägs samarbeta med terrornätverket al-Qaida. Men även den sekulära separatistgruppen MNLA verkar i Saharaöknen, de kämpar för ett fritt och självständigt "Azawad" för tuaregerna, den folkgrupp som sedan många revolterat mot centralregeringen i Bamako. Anja Sahlberg besökte huvudorden Timbuktu i norra Mali för fyra år sedan, 2008. Hon försöker nu spåra sina gamla kontakter för att ta reda på vad som händer i den slutna staden. USA har flera gånger under våren riktat skarp kritik mot kuppmakarna i Mali. Kaoset har öppnat vägen för "skändliga aktörer" som amerikanska utrikesdepartementet uttrycker det. "Det riskerar att destabilisera Mali och hota säkerheten i hela regionen." Alltfler inom Obamaadministrationen talar om att åtgärder måste sättas in, inte bara mot rebellerna i Mali, utan också för att bekämpa andra islamistiska grupperingar i andra västafrikanska länder. Nigeria är ett land som ofta återkommer i sådana sammanhang. Där har den islamistiska gruppen Boko Haram det senaste året utfört fler och fler attentat mot civila och militära mål i den norra delen av landet. Frågan är vad en terrorstämpel får för konsekvenser? Enligt många Nigeriakännare kan det förvärra situationen snarare än att leda till fred. En person som förstår mycket väl vad som driver den amerikanska politiken, och de möjliga reaktionerna på det som pågår i Mali och Nigeria, är Todd Moss. Han var ansvarig för Västafrika på amerikanska UD under president George W Bush, och var inblandad i många av de stora satsningar inriktade på att bekämpa terrorism, som fick fart efter den 11 september 2001. Konflikts Ivar Ekman ringde Todd Moss i Washington, där han idag jobbar på tankesmedjan Center for Global Development. Hans syn på den politik han själv var med och formade präglas idag av eftertankens kranka blekhet. För att diskutera vad terrorstämplingar och rädsla för en växande islamistisk terrorism kan få för konsekvenser talar vi i studion med Magdalena Tham Lindell, statsvetare med inriktning på fredsbyggande och fredsfrämjande insatser i Afrika, och Magnus Bellander, tidigare journalist med inriktning på Somalia som idag forskar om konfliktlösning vid Oxford-universitet. Att lokala och regionala konflikter skildras inom ramen för ett "globalt krig mot terrorismen" är inte en ny företeelse. Samma utveckling ses på många andra håll, ett exempel är Jemen på den arabiska halvön. Massprotester under den arabiska våren tvingade president Saleh att avgå efter 33 år vid makten i februari i år, men diktatorn var inte det enda problemet. Terrornätverket al-Qaida har utnyttjat kaoset och helt tagit över flera städer i den sydöstra delen av landet. Och kanske kan utvecklingen i Jemen - som beskrivs som en failed state, en kollapsad stat - ge en fingervisning om vad som kan hända när omvärlden stirrar sig blind på ett islamistiskt terrorhot. Konflikts producent Lotten Collin har under lång tid följt Jemen, å besökte landet senast i november förra året. Programledare: Daniela Marquardt Producent: Lotten Collin