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Revue de presse Afrique
À la Une: la crise politique en Guinée-Bissau

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 4:00


« L'inquiétude grandit, soupire Le Pays au Burkina, depuis que le président Umaro Sissoco Embalo, en fin de mandat, ruse avec le peuple pour garder le pouvoir. On se rappelle, en effet, qu'il avait dissous le parlement dominé par l'opposition en décembre 2023. Par la suite, il avait fixé au 24 novembre 2024, les législatives anticipées, avant de les reporter “sine die“. Et alors que son mandat présidentiel a pris fin jeudi dernier, l'ancien général de 52 ans a annoncé unilatéralement et sans concertation, que les scrutins présidentiel et législatif ne pourraient pas avoir lieu avant le 30 novembre prochain ».« Aujourd'hui en fin de mandat, donc, constate Le Pays, Umaro Sissoco Embalo use de stratagèmes pour conserver le pouvoir. De toute évidence, les arguments qu'il a avancés pour justifier le report à savoir “des obstacles techniques et financiers“, ont été battus en brèche par l'opposition qui n'entend pas s'en laisser conter. Umaro Sissoco Embalo rate ainsi une occasion d'entrer dans l'histoire de son pays par la grande porte ».La mission de la Cédéao priée de partir…Qui plus est, signe de sa détermination, voire de son obstination à rester au pouvoir, le président bissau-guinéen a expulsé ce week-end une mission de la Cédéao dans son pays qui travaillait sur un projet de feuille de route pour la tenue d'élections législatives et présidentielles cette année. « Dans son délire d'un troisième mandat anticonstitutionnel, Umaro Sissoco Embalo chasse une délégation de la Cédéao », s'exclame le site Afrik Soir. « Au lieu de jouer la carte du dialogue, il a opté pour la confrontation. (…) Ce bras-de-fer institutionnel inquiète non seulement la classe politique locale mais aussi la communauté internationale. L'expulsion de la mission de la Cédéao pourrait aggraver l'isolement diplomatique du régime d'Embalo, pointe encore Afrik Soir, déjà accusé d'autoritarisme et de dérive anti-démocratique. Face à cette situation, la Cédéao a annoncé qu'elle soumettrait un rapport détaillé de cette mission avortée à son président, Omar Alieu Touray. Reste à savoir quelles mesures seront prises contre Embalo, dont l'attitude met en péril la stabilité de la Guinée-Bissau et de la sous-région ».Vers une dictature ?Walf Quotidien, au Sénégal voisin, hausse le ton. « Umaro Sissoco Embalo, un pas de plus vers une dictature », titre le quotidien dakarois. Walf qui donne la parole au journaliste bissau-guinéen Candido Camara : « la Guinée-Bissau devrait être dirigée par un gouvernement de transition, affirme-t-il, dans la mesure où l'Assemblée nationale a été dissoute et que le président Embalo est en train de perpétrer un coup d'État institutionnel en refusant d'organiser l'élection présidentielle ».Pour Doudou Sidibé, enseignant-chercheur à l'université Gustave Eiffel à Paris, toujours dans les colonnes de Walf Quotidien, « il est clair que c'est un recul démocratique car cette situation pouvait être anticipée. Des solutions auraient pu être apportées, estime-t-il, avant que le mandat n'arrive à terme. Il me semble que le président Embalo ait voulu profiter d'un flou juridique pour s'accrocher au pouvoir », décrypte encore l'enseignant-chercheur. Avant de s'interroger : « que lui serviraient quelques mois de plus sur un mandat de cinq ans ? Qu'est-ce qu'il n'a pas fait et qu'il projette de faire en prolongeant son mandat de quelques mois ? »Répression…La société civile n'est pas en reste, relève encore Walf Quotidien, qui donne la parole également à Bubacar Turé, le président de la Ligue guinéenne des droits de l'homme. Pour lui, « la situation des droits humains ne fait que se détériorer dans le pays. Les actions du régime autoritaire de Umaro Sissoco Embalo se caractérisent par des arrestations arbitraires, des persécutions et des intimidations à l'encontre de journalistes et de voix dissidentes. Rien qu'en 2024, poursuit-il, le président Embalo a arrêté et torturé plus de 100 personnes, pour avoir décidé de défier ses mesures illégales visant à restreindre les libertés fondamentales garanties constitutionnellement à tous les citoyens“ ».Enfin, Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge : « les protagonistes de ce pays pourront-ils taire leurs divergences et leurs égos pour penser à l'avenir de la Nation ? Que se passera-t-il d'ici novembre prochain, date prévue pour les élections ? Que va faire le président Embalo pour préserver la paix ? »

Revue de presse Afrique
À la Une: la crise politique en Guinée-Bissau

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 4:00


« L'inquiétude grandit, soupire Le Pays au Burkina, depuis que le président Umaro Sissoco Embalo, en fin de mandat, ruse avec le peuple pour garder le pouvoir. On se rappelle, en effet, qu'il avait dissous le parlement dominé par l'opposition en décembre 2023. Par la suite, il avait fixé au 24 novembre 2024, les législatives anticipées, avant de les reporter “sine die“. Et alors que son mandat présidentiel a pris fin jeudi dernier, l'ancien général de 52 ans a annoncé unilatéralement et sans concertation, que les scrutins présidentiel et législatif ne pourraient pas avoir lieu avant le 30 novembre prochain ».« Aujourd'hui en fin de mandat, donc, constate Le Pays, Umaro Sissoco Embalo use de stratagèmes pour conserver le pouvoir. De toute évidence, les arguments qu'il a avancés pour justifier le report à savoir “des obstacles techniques et financiers“, ont été battus en brèche par l'opposition qui n'entend pas s'en laisser conter. Umaro Sissoco Embalo rate ainsi une occasion d'entrer dans l'histoire de son pays par la grande porte ».La mission de la Cédéao priée de partir…Qui plus est, signe de sa détermination, voire de son obstination à rester au pouvoir, le président bissau-guinéen a expulsé ce week-end une mission de la Cédéao dans son pays qui travaillait sur un projet de feuille de route pour la tenue d'élections législatives et présidentielles cette année. « Dans son délire d'un troisième mandat anticonstitutionnel, Umaro Sissoco Embalo chasse une délégation de la Cédéao », s'exclame le site Afrik Soir. « Au lieu de jouer la carte du dialogue, il a opté pour la confrontation. (…) Ce bras-de-fer institutionnel inquiète non seulement la classe politique locale mais aussi la communauté internationale. L'expulsion de la mission de la Cédéao pourrait aggraver l'isolement diplomatique du régime d'Embalo, pointe encore Afrik Soir, déjà accusé d'autoritarisme et de dérive anti-démocratique. Face à cette situation, la Cédéao a annoncé qu'elle soumettrait un rapport détaillé de cette mission avortée à son président, Omar Alieu Touray. Reste à savoir quelles mesures seront prises contre Embalo, dont l'attitude met en péril la stabilité de la Guinée-Bissau et de la sous-région ».Vers une dictature ?Walf Quotidien, au Sénégal voisin, hausse le ton. « Umaro Sissoco Embalo, un pas de plus vers une dictature », titre le quotidien dakarois. Walf qui donne la parole au journaliste bissau-guinéen Candido Camara : « la Guinée-Bissau devrait être dirigée par un gouvernement de transition, affirme-t-il, dans la mesure où l'Assemblée nationale a été dissoute et que le président Embalo est en train de perpétrer un coup d'État institutionnel en refusant d'organiser l'élection présidentielle ».Pour Doudou Sidibé, enseignant-chercheur à l'université Gustave Eiffel à Paris, toujours dans les colonnes de Walf Quotidien, « il est clair que c'est un recul démocratique car cette situation pouvait être anticipée. Des solutions auraient pu être apportées, estime-t-il, avant que le mandat n'arrive à terme. Il me semble que le président Embalo ait voulu profiter d'un flou juridique pour s'accrocher au pouvoir », décrypte encore l'enseignant-chercheur. Avant de s'interroger : « que lui serviraient quelques mois de plus sur un mandat de cinq ans ? Qu'est-ce qu'il n'a pas fait et qu'il projette de faire en prolongeant son mandat de quelques mois ? »Répression…La société civile n'est pas en reste, relève encore Walf Quotidien, qui donne la parole également à Bubacar Turé, le président de la Ligue guinéenne des droits de l'homme. Pour lui, « la situation des droits humains ne fait que se détériorer dans le pays. Les actions du régime autoritaire de Umaro Sissoco Embalo se caractérisent par des arrestations arbitraires, des persécutions et des intimidations à l'encontre de journalistes et de voix dissidentes. Rien qu'en 2024, poursuit-il, le président Embalo a arrêté et torturé plus de 100 personnes, pour avoir décidé de défier ses mesures illégales visant à restreindre les libertés fondamentales garanties constitutionnellement à tous les citoyens“ ».Enfin, Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge : « les protagonistes de ce pays pourront-ils taire leurs divergences et leurs égos pour penser à l'avenir de la Nation ? Que se passera-t-il d'ici novembre prochain, date prévue pour les élections ? Que va faire le président Embalo pour préserver la paix ? »

Seazen Travel Podcast
Antarktis – Eine Reise ins ewige Eis

Seazen Travel Podcast

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 16:39


Fifty shades of blue and whiteDie Antarktis: Ein Ort der Mythen und Legenden, eine raue, kalte und herausfordernde Gegend am Ende der Welt, die bereits im frühen 19. Jahrhundert Entdecker und Glücksritter angezogen und bis heute nichts von ihrer Faszination und Mystik eingebüsst hat. So unwirtlich, dass eine dauerhafte Besiedlung nicht möglich ist. Anstatt Entdeckern, Glücksrittern und Walfängern verbringen heute nur Wissenschaftler aus verschiedenen Nationen längere Aufenthalte hier in relativ grosser und ungestörter Abgeschiedenheit und so gilt der siebte Kontinent als letzter, der – noch – nicht von Touristenströmen überrannt wird. Eine Reisereportage von Christina LeitnerSeazen Abohttps://seazentravel.com/abos/ Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Revue de presse Afrique
À la Une: le Togo et l'Alliance des États du Sahel

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 3:58


« Le Togo n'exclut pas de rejoindre l'AES, l'Alliance des Etats du Sahel », titre Jeune Afrique, qui se base sur les déclarations du ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, à la chaîne de télévision Voxafrica. « C'est la décision du président de la République », a même ajouté le ministre qui ne doute pas que cette décision soit populaire au Togo. « Demandez aux populations togolaises sir le Togo veut entrer dans l'AES, vous allez voir leur réponse, elles vont diront oui », déclare ainsi Robert Dussey.Quel serait l'intérêt des pays de l'AES ? « Ils pourraient s'assurer un accès à la mer », analyse Jeune Afrique, qui rappelle que « les trois pays qui forment l'AES (le Mali, le Niger et le Burkina Faso) gouvernés par des régimes hostiles à la France, ont annoncé en janvier 2024 leur volonté de quitter la CEDEAO, qu'ils jugent instrumentalisée par l'ancienne puissance coloniale ». Lors de cette interview à Voxafrica, le ministre Robert Dussey a également estimé « que le président Assimi Goïta était une chance pour le Mali » ajoutant : « L'Afrique est utilisée par les grandes puissances et ce n'est pas normal ».Enlèvement en AlgérieÀ la Une également, l'enlèvement d'un ressortissant espagnol en Algérie. C'est Atalayar qui se fait l'écho de cet enlèvement, précisant que « selon les premières informations, les ravisseurs appartiendraient à l'État islamique, le ressortissant espagnol aurait été enlevé dans le sud de l'Algérie, puis emmené au Mali ». On n'en sait guère plus pour le moment. Le Matin d'Algérie se fait aussi l'écho de cet enlèvement, qui aurait eu lieu « mardi soir au coucher du soleil ». « Les compagnons algériens enlevés avec lui, son guide notamment, ont été rapidement libérés », précise le Matin d'Algérie. « Mercredi, les ravisseurs ont traversé la frontière malienne en passant par Tinzaouatène. Leur véhicule a ensuite été repéré à une centaine de kilomètres au nord de Ménaka, au Mali. » Le Matin d'Algérie, qui s'appuie également sur des informations recueillies par RFI, ajoute « qu'aucune déclaration n'a été faite, ni côté algérien, ni côté espagnol. L'Espagne qui mène toutefois des investigations pour vérifier les informations liées à cet enlèvement ».Voitures de luxeAu Sénégal, à présent, « le pôle judiciaire financier s'est lancé dans une traque de biens mal acquis depuis son installation », explique Walf.net. « C'est ainsi qu'il a mis le grappin sur un spécialiste de la location de voiture de luxe qui aurait encaissé plus de 14 milliards francs CFA, pour la location de véhicules de luxe, au régime de Macky Sall, entre 2020 et 2023 ».  « Les enquêteurs agissent dans le cadre de plaintes instruites par la Cellule Nationale de traitement des informations financières, sur le blanchiment supposé de plus de 125 milliards de francs CFA. » Selon Walf.net, « la suite de l'enquête a également révélé que le loueur de véhicules de luxe, avait encaissé une créance colossale de plusieurs milliards, peu avant la fin du dernier mandat de Macky Sall. »Chevaux maltraitésEnfin, en Éthiopie, la santé des chevaux préoccupe les vétérinaires. C'est Africanews qui nous en parle, après avoir rencontré le vétérinaire Mulugeta Alemu. La situation est celle-ci : « en Éthiopie ; les chevaux jouent un rôle essentiel dans le transport et le commerce, particulièrement dans les zones rurales. Mais leur santé soulève de vives inquiétudes, notamment en raison des conditions de travail extrêmement difficiles auxquelles ils sont soumis et du manque d'accès aux soins vétérinaires ». Plus précisément, Africanews parle de « maltraitance »  C'est pourquoi les vétérinaires éthiopiens, et notamment Mulugeta Alemu, se mobilisent, « pour tenter de sensibiliser les propriétaires et les conducteurs de charrettes à l'importance des soins vétérinaires ».

Revue de presse Afrique
À la Une: le Togo et l'Alliance des États du Sahel

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 3:58


« Le Togo n'exclut pas de rejoindre l'AES, l'Alliance des Etats du Sahel », titre Jeune Afrique, qui se base sur les déclarations du ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, à la chaîne de télévision Voxafrica. « C'est la décision du président de la République », a même ajouté le ministre qui ne doute pas que cette décision soit populaire au Togo. « Demandez aux populations togolaises sir le Togo veut entrer dans l'AES, vous allez voir leur réponse, elles vont diront oui », déclare ainsi Robert Dussey.Quel serait l'intérêt des pays de l'AES ? « Ils pourraient s'assurer un accès à la mer », analyse Jeune Afrique, qui rappelle que « les trois pays qui forment l'AES (le Mali, le Niger et le Burkina Faso) gouvernés par des régimes hostiles à la France, ont annoncé en janvier 2024 leur volonté de quitter la CEDEAO, qu'ils jugent instrumentalisée par l'ancienne puissance coloniale ». Lors de cette interview à Voxafrica, le ministre Robert Dussey a également estimé « que le président Assimi Goïta était une chance pour le Mali » ajoutant : « L'Afrique est utilisée par les grandes puissances et ce n'est pas normal ».Enlèvement en AlgérieÀ la Une également, l'enlèvement d'un ressortissant espagnol en Algérie. C'est Atalayar qui se fait l'écho de cet enlèvement, précisant que « selon les premières informations, les ravisseurs appartiendraient à l'État islamique, le ressortissant espagnol aurait été enlevé dans le sud de l'Algérie, puis emmené au Mali ». On n'en sait guère plus pour le moment. Le Matin d'Algérie se fait aussi l'écho de cet enlèvement, qui aurait eu lieu « mardi soir au coucher du soleil ». « Les compagnons algériens enlevés avec lui, son guide notamment, ont été rapidement libérés », précise le Matin d'Algérie. « Mercredi, les ravisseurs ont traversé la frontière malienne en passant par Tinzaouatène. Leur véhicule a ensuite été repéré à une centaine de kilomètres au nord de Ménaka, au Mali. » Le Matin d'Algérie, qui s'appuie également sur des informations recueillies par RFI, ajoute « qu'aucune déclaration n'a été faite, ni côté algérien, ni côté espagnol. L'Espagne qui mène toutefois des investigations pour vérifier les informations liées à cet enlèvement ».Voitures de luxeAu Sénégal, à présent, « le pôle judiciaire financier s'est lancé dans une traque de biens mal acquis depuis son installation », explique Walf.net. « C'est ainsi qu'il a mis le grappin sur un spécialiste de la location de voiture de luxe qui aurait encaissé plus de 14 milliards francs CFA, pour la location de véhicules de luxe, au régime de Macky Sall, entre 2020 et 2023 ».  « Les enquêteurs agissent dans le cadre de plaintes instruites par la Cellule Nationale de traitement des informations financières, sur le blanchiment supposé de plus de 125 milliards de francs CFA. » Selon Walf.net, « la suite de l'enquête a également révélé que le loueur de véhicules de luxe, avait encaissé une créance colossale de plusieurs milliards, peu avant la fin du dernier mandat de Macky Sall. »Chevaux maltraitésEnfin, en Éthiopie, la santé des chevaux préoccupe les vétérinaires. C'est Africanews qui nous en parle, après avoir rencontré le vétérinaire Mulugeta Alemu. La situation est celle-ci : « en Éthiopie ; les chevaux jouent un rôle essentiel dans le transport et le commerce, particulièrement dans les zones rurales. Mais leur santé soulève de vives inquiétudes, notamment en raison des conditions de travail extrêmement difficiles auxquelles ils sont soumis et du manque d'accès aux soins vétérinaires ». Plus précisément, Africanews parle de « maltraitance »  C'est pourquoi les vétérinaires éthiopiens, et notamment Mulugeta Alemu, se mobilisent, « pour tenter de sensibiliser les propriétaires et les conducteurs de charrettes à l'importance des soins vétérinaires ».

Revue de presse Afrique
À la Une: le Pastef «haut la main»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 4:08


C'est le grand titre du quotidien 24 Heures à Dakar. Le parti au pouvoir remporte donc largement les élections législatives qui avaient lieu hier. Les résultats provisoires sont attendus dans les heures qui viennent. Mais d'ores et déjà, les projections avancées par les médias sénégalais ne laissent place à aucun doute. Le Pastef va disposer d'une écrasante majorité. D'après le site d'information Dakar Actu, le parti présidentiel raflerait près de 80% des sièges à l'Assemblée, soit 131 députés sur 165. « Entre 126 et 132, avance pour sa part le site Seneweb. Arrive ensuite Takku Wallu, avec des estimations comprises entre 7 et 14 députés pour la coalition dirigée par Macky Sall. Jamm Ak Njarin d'Amadou Ba devrait avoir entre 5 et 8 députés. Et Samm Sa kaddu, qui regroupait une grande partie de l'opposition, n'aurait que 2 députés, alors que le reste des coalitions/partis devrait se contenter de deux autres places ».D'ailleurs, les partis d'opposition ont reconnu leur défaite…Un tournant…Commentaire de 24 Heures : « le Sénégal a une fois de plus démontré sa maturité démocratique (…). Le parti Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, a remporté une victoire éclatante, marquant un tournant significatif dans l'histoire politique du pays. Ce qui est particulièrement remarquable, c'est la manière dont cette victoire a été saluée par les principaux adversaires politiques, témoignant d'un respect profond pour les valeurs démocratiques ».Et le quotidien dakarois de se féliciter de la victoire du parti présidentiel : « seul le Pastef sort la tête de l'eau et reste dans la dynamique des Présidentielles. Parce que non seulement la cohérence était au rendez-vous sous la houlette d'Ousmane Sonko, la continuité aussi, et les promesses enfin. Ce n'est pas rien face au néant qu'il y avait en face. À force vouloir répondre au leader de Pastef sur un terrain que ce dernier maîtrise à merveille, beaucoup de candidats se sont fourvoyés ».L'essai de la présidentielle transforméPourquoi un tel score ? « Cette tendance, qui vient confirmer les résultats de la présidentielle, était prévisible », pointe WalfQuotidien.Walf qui a interrogé plusieurs spécialistes : « enseignant-chercheur à la faculté de droit de l'Ucad, Serigne Thiam estime que cela s'explique d'abord par le fait qu'entre la dernière présidentielle et les législatives anticipées, l'esprit de vote des Sénégalais qui avaient donné la victoire à ce pouvoir n'a pas trop changé. Autre enseignant-chercheur, Daouda Ngom estime que ces tendances favorables à Pastef sont constitutives d'une matérialisation d'un discours de “rupture au sommet de l'État“. Selon lui, les électeurs ont exprimé leur souhait de se départir définitivement d'un système et de donner plein pouvoir au régime actuel. “C'est une question de continuité et de confiance renouvelée“, affirme-t-il. Pour sa part, le spécialiste des médias, Ibrahima Bakhoum pointe la pléthore de listes : “quand on a 41 listes avec des bulletins qui se ressemblent, dit-il, l'électeur est complètement déboussolé. Certains sont restés chez eux. C'est un scrutin qui n'a pas atteint le niveau qu'on aurait pu être en droit d'attendre, mais qui a été beaucoup plus calme que ce que l'on craignait“ ».Moins d'un électeur sur deux s'est déplacé…En effet, la participation est en berne. Un peu de moins de 50%... WalfQuotidien nous explique pourquoi : « d'abord, il y a cette proximité entre les deux élections de mars et novembre. La lassitude faisant son effet, il y a, dans toutes les démocraties, une tendance à se détourner des urnes pour vaquer à ses occupations élémentaires. Ensuite, il y a que, depuis 2012, cette campagne de novembre 2024 a battu tous les records de violences, autant verbales que physiques. (…) Il s'y ajoute que 41 listes pour un corps électoral d'un peu plus de 7 millions d'inscrits cela faisait un peu trop. »Alors, préconise WalfQuotidien, « pour mieux réenchanter le peuple et offrir une plus grande légitimité aux gouvernants, un certain nombre de correctifs s'imposent, notamment l'instauration d'un bulletin unique, le maintien de la caution et l'espacement des scrutins, à défaut d'un couplage. Le décalage des élections, outre le coût inhérent à l'organisation, donne au citoyen l'impression d'une campagne électorale permanente si ce n'est d'une routine qui, comme tout le monde le sait, tue l'envie. Et partant, tue la démocratie ».

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À la Une: le Pastef «haut la main»

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Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 4:08


C'est le grand titre du quotidien 24 Heures à Dakar. Le parti au pouvoir remporte donc largement les élections législatives qui avaient lieu hier. Les résultats provisoires sont attendus dans les heures qui viennent. Mais d'ores et déjà, les projections avancées par les médias sénégalais ne laissent place à aucun doute. Le Pastef va disposer d'une écrasante majorité. D'après le site d'information Dakar Actu, le parti présidentiel raflerait près de 80% des sièges à l'Assemblée, soit 131 députés sur 165. « Entre 126 et 132, avance pour sa part le site Seneweb. Arrive ensuite Takku Wallu, avec des estimations comprises entre 7 et 14 députés pour la coalition dirigée par Macky Sall. Jamm Ak Njarin d'Amadou Ba devrait avoir entre 5 et 8 députés. Et Samm Sa kaddu, qui regroupait une grande partie de l'opposition, n'aurait que 2 députés, alors que le reste des coalitions/partis devrait se contenter de deux autres places ».D'ailleurs, les partis d'opposition ont reconnu leur défaite…Un tournant…Commentaire de 24 Heures : « le Sénégal a une fois de plus démontré sa maturité démocratique (…). Le parti Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, a remporté une victoire éclatante, marquant un tournant significatif dans l'histoire politique du pays. Ce qui est particulièrement remarquable, c'est la manière dont cette victoire a été saluée par les principaux adversaires politiques, témoignant d'un respect profond pour les valeurs démocratiques ».Et le quotidien dakarois de se féliciter de la victoire du parti présidentiel : « seul le Pastef sort la tête de l'eau et reste dans la dynamique des Présidentielles. Parce que non seulement la cohérence était au rendez-vous sous la houlette d'Ousmane Sonko, la continuité aussi, et les promesses enfin. Ce n'est pas rien face au néant qu'il y avait en face. À force vouloir répondre au leader de Pastef sur un terrain que ce dernier maîtrise à merveille, beaucoup de candidats se sont fourvoyés ».L'essai de la présidentielle transforméPourquoi un tel score ? « Cette tendance, qui vient confirmer les résultats de la présidentielle, était prévisible », pointe WalfQuotidien.Walf qui a interrogé plusieurs spécialistes : « enseignant-chercheur à la faculté de droit de l'Ucad, Serigne Thiam estime que cela s'explique d'abord par le fait qu'entre la dernière présidentielle et les législatives anticipées, l'esprit de vote des Sénégalais qui avaient donné la victoire à ce pouvoir n'a pas trop changé. Autre enseignant-chercheur, Daouda Ngom estime que ces tendances favorables à Pastef sont constitutives d'une matérialisation d'un discours de “rupture au sommet de l'État“. Selon lui, les électeurs ont exprimé leur souhait de se départir définitivement d'un système et de donner plein pouvoir au régime actuel. “C'est une question de continuité et de confiance renouvelée“, affirme-t-il. Pour sa part, le spécialiste des médias, Ibrahima Bakhoum pointe la pléthore de listes : “quand on a 41 listes avec des bulletins qui se ressemblent, dit-il, l'électeur est complètement déboussolé. Certains sont restés chez eux. C'est un scrutin qui n'a pas atteint le niveau qu'on aurait pu être en droit d'attendre, mais qui a été beaucoup plus calme que ce que l'on craignait“ ».Moins d'un électeur sur deux s'est déplacé…En effet, la participation est en berne. Un peu de moins de 50%... WalfQuotidien nous explique pourquoi : « d'abord, il y a cette proximité entre les deux élections de mars et novembre. La lassitude faisant son effet, il y a, dans toutes les démocraties, une tendance à se détourner des urnes pour vaquer à ses occupations élémentaires. Ensuite, il y a que, depuis 2012, cette campagne de novembre 2024 a battu tous les records de violences, autant verbales que physiques. (…) Il s'y ajoute que 41 listes pour un corps électoral d'un peu plus de 7 millions d'inscrits cela faisait un peu trop. »Alors, préconise WalfQuotidien, « pour mieux réenchanter le peuple et offrir une plus grande légitimité aux gouvernants, un certain nombre de correctifs s'imposent, notamment l'instauration d'un bulletin unique, le maintien de la caution et l'espacement des scrutins, à défaut d'un couplage. Le décalage des élections, outre le coût inhérent à l'organisation, donne au citoyen l'impression d'une campagne électorale permanente si ce n'est d'une routine qui, comme tout le monde le sait, tue l'envie. Et partant, tue la démocratie ».

Revue de presse Afrique
À la Une: le réchauffement diplomatique entre Paris et Rabat

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 4:06


Le président français Emmanuel Macron a entamé, mardi 28 octobre 2024, une visite au Maroc. Il a été accueilli par le roi Mohammed VI, accompagné d'une importante délégation de ministres, mais aussi d'une quarantaine de chefs d'entreprises. Les journaux marocains détaillent les contrats de partenariat signés : « LGV, eau, décarbonation, énergie, gaming... 22 accords ont été conclus », rapporte TelQuel.« Back to business », « retour aux affaires », lance L'Opinion qui note que dans la capitale, « les drapeaux de la France et du Maroc flottent côte à côte ». « Après une trop longue absence, revoir ces deux drapeaux ensemble est une preuve supplémentaire que, malgré les errements, tout chef d'État finira par retrouver le chemin de Rabat ».« Des retrouvailles qui irritent l'Algérie »Le journal note que « jamais Paris n'était allé si loin dans l'adoubement de la thèse marocaine » sur le Sahara occidental. En juillet dernier, le président a reconnu « la souveraineté marocaine » sur ce territoire disputé, ce qui avait provoqué la colère d'Alger.En Algérie, TSA affirme que cette visite suscite « des inquiétudes en France quant à l'avenir de la relation très précaire avec l'Algérie », notamment en raison du différend sur le Sahara occidental. Le média algérien rappelle qu'Alger reste pour la France « un partenaire non moins important que le Maroc ».Selon Le Monde Afrique, « Paris espère amortir le choc en travaillant à une nouvelle offre mémorielle sur la guerre d'Algérie ou la conquête coloniale ». Le président français achèvera sa visite au Maroc mercredi 30 octobre 2024.À lire aussiAlgérie: le président Tebboune exclut toute idée d'une visite en FranceAu Tchad, une nouvelle attaque meurtrière de Boko Haram Au moins 40 personnes ont été tuées dans les rangs de l'armée, dans la région du Lac, proche du Nigeria, dimanche 27 octobre 2024. Au Burkina Faso, Le Pays estime que « Deby-fils doit se retrousser les manches... du treillis » et rappelle que son père, en 2020, avait lancé avec « succès » l'opération « colère de Bohoma », contre le groupe islamiste.De son côté, le quotidien guinéen Le Djely se demande s'il faut « craindre la résurgence de Boko Haram » et se rappelle que l'an dernier, le groupe, « affaibli », « avait piteusement changé de stratégie en procédant à des enlèvements » contre rançon.Désormais, si les combattants du groupe peuvent mener des attaques d'ampleur contre l'armée, cela « suppose qu'ils se sont renforcés tant au niveau de leur arsenal que de leur effectif », poursuit Le Djely. Avant de conclure : « il ne faut pas donner l'occasion aux partenaires occidentaux qui ont été chassés de là de nous renvoyer à la figure que, depuis leur départ, les djihadistes ont pris le contrôle de la région ».La campagne pour les législatives émaillées de violences au SénégalLa campagne se poursuit au Sénégal, avant les élections législatives anticipées, prévues le 17 novembre 2024. « C'est parti pour une campagne électorale violente », se désespère Walf, qui revient sur le saccage du siège de Taxawu Sénégal et les affrontements entre partisans de Barthélémy Dias et Abass Fall. « L'argument de la force, poursuit Walf, prend le dessus sur les programmes des candidats ».De son côté, le journal 24 Heures rapporte les appels au calme de diverses personnalités, notamment de candidats ou encore du ministre de l'Intérieur et de la sécurité publique.« L'enfer de Shakaola » au KenyaJeune Afrique publie une enquête sur la communauté religieuse dirigée par le pasteur Paul Mackenzie, accusé d'avoir « incité des centaines de fidèles à jeûner jusqu'à la mort ». L'article raconte la journée du 17 mars 2023. « Ephraïm n'a que 8 ans », habillé élégamment, « on pourrait le croire apprêté pour un baptême ou un mariage ». « Il n'a plus mangé depuis une semaine ». Ce vendredi doit être « le jour de sa rencontre avec Jésus ». Ses parents lui « lie[nt] les mains derrière le dos et le laisse[nt] pour mort, au milieu de la forêt de Shakaola ».Le petit garçon est finalement sauvé, mais des centaines d'autres ont péri, influencés par ce « sulfureux prédicateur kényan, Paul Mackenzie », pour qui l'apocalypse devait avoir lieu en août 2023. L'enquête de Jeune Afrique pointe le fait que « plus d'une semaine va s'écouler avant que la police interpelle le pasteur pour l'interroger ». À ce jour, « 448 corps ont été retrouvés » dans la forêt de Shakaola, mais des centaines d'autres sont toujours portées disparues.

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À la Une: le réchauffement diplomatique entre Paris et Rabat

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Play Episode Listen Later Oct 29, 2024 4:06


Le président français Emmanuel Macron a entamé, mardi 28 octobre 2024, une visite au Maroc. Il a été accueilli par le roi Mohammed VI, accompagné d'une importante délégation de ministres, mais aussi d'une quarantaine de chefs d'entreprises. Les journaux marocains détaillent les contrats de partenariat signés : « LGV, eau, décarbonation, énergie, gaming... 22 accords ont été conclus », rapporte TelQuel.« Back to business », « retour aux affaires », lance L'Opinion qui note que dans la capitale, « les drapeaux de la France et du Maroc flottent côte à côte ». « Après une trop longue absence, revoir ces deux drapeaux ensemble est une preuve supplémentaire que, malgré les errements, tout chef d'État finira par retrouver le chemin de Rabat ».« Des retrouvailles qui irritent l'Algérie »Le journal note que « jamais Paris n'était allé si loin dans l'adoubement de la thèse marocaine » sur le Sahara occidental. En juillet dernier, le président a reconnu « la souveraineté marocaine » sur ce territoire disputé, ce qui avait provoqué la colère d'Alger.En Algérie, TSA affirme que cette visite suscite « des inquiétudes en France quant à l'avenir de la relation très précaire avec l'Algérie », notamment en raison du différend sur le Sahara occidental. Le média algérien rappelle qu'Alger reste pour la France « un partenaire non moins important que le Maroc ».Selon Le Monde Afrique, « Paris espère amortir le choc en travaillant à une nouvelle offre mémorielle sur la guerre d'Algérie ou la conquête coloniale ». Le président français achèvera sa visite au Maroc mercredi 30 octobre 2024.À lire aussiAlgérie: le président Tebboune exclut toute idée d'une visite en FranceAu Tchad, une nouvelle attaque meurtrière de Boko Haram Au moins 40 personnes ont été tuées dans les rangs de l'armée, dans la région du Lac, proche du Nigeria, dimanche 27 octobre 2024. Au Burkina Faso, Le Pays estime que « Deby-fils doit se retrousser les manches... du treillis » et rappelle que son père, en 2020, avait lancé avec « succès » l'opération « colère de Bohoma », contre le groupe islamiste.De son côté, le quotidien guinéen Le Djely se demande s'il faut « craindre la résurgence de Boko Haram » et se rappelle que l'an dernier, le groupe, « affaibli », « avait piteusement changé de stratégie en procédant à des enlèvements » contre rançon.Désormais, si les combattants du groupe peuvent mener des attaques d'ampleur contre l'armée, cela « suppose qu'ils se sont renforcés tant au niveau de leur arsenal que de leur effectif », poursuit Le Djely. Avant de conclure : « il ne faut pas donner l'occasion aux partenaires occidentaux qui ont été chassés de là de nous renvoyer à la figure que, depuis leur départ, les djihadistes ont pris le contrôle de la région ».La campagne pour les législatives émaillées de violences au SénégalLa campagne se poursuit au Sénégal, avant les élections législatives anticipées, prévues le 17 novembre 2024. « C'est parti pour une campagne électorale violente », se désespère Walf, qui revient sur le saccage du siège de Taxawu Sénégal et les affrontements entre partisans de Barthélémy Dias et Abass Fall. « L'argument de la force, poursuit Walf, prend le dessus sur les programmes des candidats ».De son côté, le journal 24 Heures rapporte les appels au calme de diverses personnalités, notamment de candidats ou encore du ministre de l'Intérieur et de la sécurité publique.« L'enfer de Shakaola » au KenyaJeune Afrique publie une enquête sur la communauté religieuse dirigée par le pasteur Paul Mackenzie, accusé d'avoir « incité des centaines de fidèles à jeûner jusqu'à la mort ». L'article raconte la journée du 17 mars 2023. « Ephraïm n'a que 8 ans », habillé élégamment, « on pourrait le croire apprêté pour un baptême ou un mariage ». « Il n'a plus mangé depuis une semaine ». Ce vendredi doit être « le jour de sa rencontre avec Jésus ». Ses parents lui « lie[nt] les mains derrière le dos et le laisse[nt] pour mort, au milieu de la forêt de Shakaola ».Le petit garçon est finalement sauvé, mais des centaines d'autres ont péri, influencés par ce « sulfureux prédicateur kényan, Paul Mackenzie », pour qui l'apocalypse devait avoir lieu en août 2023. L'enquête de Jeune Afrique pointe le fait que « plus d'une semaine va s'écouler avant que la police interpelle le pasteur pour l'interroger ». À ce jour, « 448 corps ont été retrouvés » dans la forêt de Shakaola, mais des centaines d'autres sont toujours portées disparues.

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À la Une: la visite du président français au Maroc

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Play Episode Listen Later Oct 28, 2024 4:10


Les journaux du royaume du Maroc soulignent le rapprochement entamé par Paris et Rabat ces derniers mois : « les deux pays avaient besoin d'un nouvel élan », explique le Matin, qui évoque sobrement des « relations diplomatiques denses ». Le quotidien marocain rappelle « les prémices » de ce réchauffement, à savoir la position du président français sur le Sahara occidental. Pour Emmanuel Macron, « le présent et l'avenir » de ce territoire disputé « s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ».Le journal l'Économiste se réjouit quant à lui d'une « montée en puissance » du partenariat économique entre les deux pays. Cette année, il s'est « non seulement confirmé, mais affermi comme l'un des plus dynamiques en Afrique », explique-t-il, tandis que le journal français le Monde croit savoir que, parmi les accords qui seront signés, « l'un des principaux sera un protocole d'accord bilatéral dans le domaine de l'énergie ». En plus d'une importante délégation ministérielle, Emmanuel Macron sera aussi accompagné d'une quarantaine de dirigeants d'entreprises.Cette visite est « une victoire diplomatique régionale », pour le roi Mohammed VI, estime dans un édito Aujourd'hui au Faso. « Jupiter assume sa marocanité jusqu'au bout », ajoute le quotidien burkinabè, reprenant le surnom du président français. Et le journal lui donne raison de se rapprocher du Maroc, puisque la France est en difficulté dans d'autres régions, notamment au Sahel où « elle est en désamour, souligne l'édito, pour cause de liens historiques et d'accusations de néocolonialisme ».Au Sénégal, le début de la campagne pour les législativesLa campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre a débuté dimanche 27 octobre 2024, au Sénégal. Le camp présidentiel, le Pastef, est à « mi-parcours de [son] dessein politique », souligne le quotidien sénégalais 24 Heures, qui rappelle que l'enjeu pour « Ousmane Sonko et ses ouailles » est d'obtenir une « majorité confortable ». Sinon, « ils devront faire face à des situations inédites dans leur gouvernance et la mise en œuvre du Projet Sénégal 2050 », vaste projet économique et social visant à redresser le pays.Dès le premier jour de campagne, « ça clashe déjà », titre le quotidien Walf. Il rapporte les critiques, les passes d'armes entre candidats. Notamment celles de Barthélémy Dias, maire de Dakar. « Barth' descend Ousmane Sonko, écrit Walf. Il a accusé le Premier ministre de menteur », rapporte le quotidien, qui, plus loin dans une chronique, estime que le débat public dans le pays est « devenu un ring à ciel ouvert » et qu'il faut « élever le niveau ».Jeune Afrique déplore un « discrédit général » du journalisme africainL'hebdomadaire Jeune Afrique évoque les récentes convocations de journalistes au Sénégal, il y a quelques semaines. Cet exemple est « déprimant et symbolique », souligne un édito baptisé « sale temps pour le journalisme sur le continent ». Il énumère les raisons qui « détruisent, selon lui, toute la chaîne de l'information », à savoir « l'assimilation de tout journalisme factuel et indépendant à une défiance face au pouvoir en place, la traque et l'incarcération de journaliste » ou encore « la faiblesse chronique des écosystèmes médiatiques ».

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À la Une: la visite du président français au Maroc

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Play Episode Listen Later Oct 28, 2024 4:10


Les journaux du royaume du Maroc soulignent le rapprochement entamé par Paris et Rabat ces derniers mois : « les deux pays avaient besoin d'un nouvel élan », explique le Matin, qui évoque sobrement des « relations diplomatiques denses ». Le quotidien marocain rappelle « les prémices » de ce réchauffement, à savoir la position du président français sur le Sahara occidental. Pour Emmanuel Macron, « le présent et l'avenir » de ce territoire disputé « s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ».Le journal l'Économiste se réjouit quant à lui d'une « montée en puissance » du partenariat économique entre les deux pays. Cette année, il s'est « non seulement confirmé, mais affermi comme l'un des plus dynamiques en Afrique », explique-t-il, tandis que le journal français le Monde croit savoir que, parmi les accords qui seront signés, « l'un des principaux sera un protocole d'accord bilatéral dans le domaine de l'énergie ». En plus d'une importante délégation ministérielle, Emmanuel Macron sera aussi accompagné d'une quarantaine de dirigeants d'entreprises.Cette visite est « une victoire diplomatique régionale », pour le roi Mohammed VI, estime dans un édito Aujourd'hui au Faso. « Jupiter assume sa marocanité jusqu'au bout », ajoute le quotidien burkinabè, reprenant le surnom du président français. Et le journal lui donne raison de se rapprocher du Maroc, puisque la France est en difficulté dans d'autres régions, notamment au Sahel où « elle est en désamour, souligne l'édito, pour cause de liens historiques et d'accusations de néocolonialisme ».Au Sénégal, le début de la campagne pour les législativesLa campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre a débuté dimanche 27 octobre 2024, au Sénégal. Le camp présidentiel, le Pastef, est à « mi-parcours de [son] dessein politique », souligne le quotidien sénégalais 24 Heures, qui rappelle que l'enjeu pour « Ousmane Sonko et ses ouailles » est d'obtenir une « majorité confortable ». Sinon, « ils devront faire face à des situations inédites dans leur gouvernance et la mise en œuvre du Projet Sénégal 2050 », vaste projet économique et social visant à redresser le pays.Dès le premier jour de campagne, « ça clashe déjà », titre le quotidien Walf. Il rapporte les critiques, les passes d'armes entre candidats. Notamment celles de Barthélémy Dias, maire de Dakar. « Barth' descend Ousmane Sonko, écrit Walf. Il a accusé le Premier ministre de menteur », rapporte le quotidien, qui, plus loin dans une chronique, estime que le débat public dans le pays est « devenu un ring à ciel ouvert » et qu'il faut « élever le niveau ».Jeune Afrique déplore un « discrédit général » du journalisme africainL'hebdomadaire Jeune Afrique évoque les récentes convocations de journalistes au Sénégal, il y a quelques semaines. Cet exemple est « déprimant et symbolique », souligne un édito baptisé « sale temps pour le journalisme sur le continent ». Il énumère les raisons qui « détruisent, selon lui, toute la chaîne de l'information », à savoir « l'assimilation de tout journalisme factuel et indépendant à une défiance face au pouvoir en place, la traque et l'incarcération de journaliste » ou encore « la faiblesse chronique des écosystèmes médiatiques ».

WIE SPIELST DU DAS? - Der Resi Podcast
#8 Wie spielst du das, Barbara Horvath?

WIE SPIELST DU DAS? - Der Resi Podcast

Play Episode Listen Later May 2, 2024 20:37


Ein Kritiker hat Schauspielerin Barbara Horvath einst als «Königin der Wandlungsfähigkeit» beschrieben. Was das mit Simon Stone, Meryl Streep und der Freude am Überrascht werden zu tun hat, darüber spricht sie in dieser Podcast-Folge mit Intendant Andreas Beck. Im Fokus steht zudem ihre neuste Rolle als Kapitän Ahab in Moby Dick (Regie: Stefan Pucher). Warum spielt Barbara Horvath eigentlich so oft Männerrollen? Und hilft uns diese Aufteilung in männlich und weiblich eigentlich überhaupt noch? Ihr habt Fragen, Anmerkungen oder Wünsche? Wir freuen uns auf eure Nachricht per Mail an onlinekommunikation@residenztheater.de! Mehr zu Barbara: Barbara Horvath | residenztheater.de MOBY DICK nach dem gleichnamigen Roman von Herman Melville aus dem Amerikanischen von Matthias Jendis für die Bühne bearbeitet von Malte Ubenauf, Stefan Pucher und Ewald Palmetshofer Inszenierung Stefan Pucher Ismael heuert auf der «Pequod», einem alten Walfänger an. Doch schon bald stellt sich heraus, dass das Ziel der Fahrt nicht bloß die Ausbeutung der Weltmeere und ihrer riesenhaften Meeressäuger ist, sondern der persönliche Rachefeldzug des Kapitäns Ahab. Melvilles «Moby Dick» – von Stefan Pucher auf die Bühne gebracht – ist abenteuerliches Seemannsgarn und zugleich Reflexion über die fatale Verführungskunst eines Demagogen. Mehr über Moby Dick hier: Moby Dick | residenztheater.de ENGEL IN AMERIKA von Tony Kushner aus dem Amerikanischen von Frank Heibert Der Ausbruch der Krankheit Aids erschüttert New York City. Louis verlässt panisch seinen erkrankten Freund Prior und verliebt sich in den konservativen Anwalt Joe. Dessen beruflicher Mentor ist Roy Cohn, ein republikanischer Anwalt, der sich ebenfalls mit HIV infiziert hat und der bis zu seinem letzten Atemzug seine Diagnose leugnet. Dann bricht ein Engel durch Priors Schlafzimmerdecke. Ist Rettung in Sicht? Mehr zu Engel in Amerika hier: Engel in Amerika | residenztheater.de Mehr zu den Veranstaltungen am Residenztheater findet ihr hier: Spielplan | residenztheater.de Residenztheater (@residenztheater) auf Instagram Im Gespräch: Andreas Beck und Barbara Horvath Redaktion: Benedikt Ronge, Stefanie Totakura, Lea Unterseer, FKJ-Dramaturgie: Pauline Bittner, Schnitt: Jan Faßbender und Lea Unterseer, Musik: Michael Gumpinger

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À la Une: les chantiers politiques au Sénégal

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 9, 2024 4:06


Le Premier ministre Ousmane Sonko a pris ses fonctions lundi 8 avril 2024. De nombreux journaux pointent la rapidité de la passation de pouvoir. « Sonko en mode fast track », titre Walf sur son site. La presse égrène ensuite les options du nouveau gouvernement. « Deux scénarios envisagés, relève Senego : une négociation de réformes soutenues par une grande partie de l'Assemblée nationale » ou alors une « dissolution » de celle-ci, pour obtenir une majorité présidentielle plus confortable.« Le dilemme pastéfien », résume dans sa Une Walf. Une dissolution permettrait au président Bassirou Diomaye Faye de « ne pas être à la merci de la majorité parlementaire », à savoir la coalition Benno Bokk Yakaar.  Où sont les femmes ?La semaine dernière, un premier article de Seneplus relevait qu'il n'y avait que quatre femmes sur 34 membres du gouvernement et estimait que cette équipe « cristallis[ait] un système patriarcal bien ancré ». Cette fois, le site d'info publie un communiqué d'un collectif citoyen. Avec le titre « Gouvernance masculine, démocratie bafouée », estime que « le remplacement du ministère de la Femme par celui de la Famille est une régression » et réclame « la nomination de femmes dans les directions nationales et les instances administratives ».Avant d'ajouter : « Doit-on encore rappeler qu'à chaque étape de la construction de notre nation, nous avons été présentes et avons été actrices incontournables dans toutes les luttes pour l'indépendance, l'émancipation, la justice sociale, le bien-être de tous ? » Une déclaration signée par plus de 250 personnalités et qui invitent les lecteurs, en commentaire, à faire de même pour grossir cette liste.Réactions aux « couac mémoriel » d'Emmanuel Macron« Finalement, Macron n'est pas si courageux ! », s'exclame Le Djély. Le président français devait affirmer que son pays aurait « pu arrêter le génocide » des Tutsis au Rwanda, mais « n'en a pas eu la volonté ». Finalement, ces mots n'ont pas été prononcés dans sa prise de parole en vidéo. Le journal guinéen parle de « rétropédalage ». « Chez les diplomates, cela fait trois jours qu'on ne décolère pas », explique Le Monde Afrique, qui cite l'un d'eux : « C'est un bazar insensé à l'Élysée ».Une « volte-face inattendue », s'étonne de son côté Seneplus qui décrit « une séquence ratée ». Jeune Afrique renchérit et parle d'un « fail mémoriel ». Le président « a raté le coche », conclut-il.Au Togo, le projet de nouvelle constitution fait parler« Tournée nationale de consultations », explique Togo First que le texte « sera présenté à la population qui aura la possibilité de faire des contributions en vue de son amélioration ». Dans le pays, l'opposition continue de dénoncer ce projet et le report des législatives.Le burkinabè Le Pays se demande d'ailleurs si « l'opposition peut faire plier Faure Gnassingbé », le président togolais. « On le sait, poursuit le journal, les changements de constitution en Afrique ont toujours été des occasions, pour les présidents en exercice, de remettre le compteur à zéro en anéantissant les effets de la clause limitative de mandats ». L'opposition doit « maintenir la pression » - des manifestations sont d'ailleurs prévues cette semaine - mais il rappelle que le président « a l'expérience de la gestion des crises politiques » et qu'il« a réussi à casser toutes les grandes contestations contre son régime ».Au Cameroun, la crise à la Fédération de football« Terrible lutte de pouvoir », commente Ivoirebusiness, en rappelant le bras de fer qui oppose Samuel Eto'o, président de la Fédération de footballe camerounaise, au gouvernement qui a nommé, sans le consulter, un sélectionneur, Marc Brys. « La chaise vide d'Eto'o fait jaser ! », écrit le site Afrik-Foot, puisque ce dernier n'a pas daigné accueillir le nouveau sélectionneur des Lions Indomptables. Samuel Eto'o compte même nommer, de son côté, un sélectionneur ce mardi 9 avril 2024.

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À la Une: les chantiers politiques au Sénégal

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Play Episode Listen Later Apr 9, 2024 4:06


Le Premier ministre Ousmane Sonko a pris ses fonctions lundi 8 avril 2024. De nombreux journaux pointent la rapidité de la passation de pouvoir. « Sonko en mode fast track », titre Walf sur son site. La presse égrène ensuite les options du nouveau gouvernement. « Deux scénarios envisagés, relève Senego : une négociation de réformes soutenues par une grande partie de l'Assemblée nationale » ou alors une « dissolution » de celle-ci, pour obtenir une majorité présidentielle plus confortable.« Le dilemme pastéfien », résume dans sa Une Walf. Une dissolution permettrait au président Bassirou Diomaye Faye de « ne pas être à la merci de la majorité parlementaire », à savoir la coalition Benno Bokk Yakaar.  Où sont les femmes ?La semaine dernière, un premier article de Seneplus relevait qu'il n'y avait que quatre femmes sur 34 membres du gouvernement et estimait que cette équipe « cristallis[ait] un système patriarcal bien ancré ». Cette fois, le site d'info publie un communiqué d'un collectif citoyen. Avec le titre « Gouvernance masculine, démocratie bafouée », estime que « le remplacement du ministère de la Femme par celui de la Famille est une régression » et réclame « la nomination de femmes dans les directions nationales et les instances administratives ».Avant d'ajouter : « Doit-on encore rappeler qu'à chaque étape de la construction de notre nation, nous avons été présentes et avons été actrices incontournables dans toutes les luttes pour l'indépendance, l'émancipation, la justice sociale, le bien-être de tous ? » Une déclaration signée par plus de 250 personnalités et qui invitent les lecteurs, en commentaire, à faire de même pour grossir cette liste.Réactions aux « couac mémoriel » d'Emmanuel Macron« Finalement, Macron n'est pas si courageux ! », s'exclame Le Djély. Le président français devait affirmer que son pays aurait « pu arrêter le génocide » des Tutsis au Rwanda, mais « n'en a pas eu la volonté ». Finalement, ces mots n'ont pas été prononcés dans sa prise de parole en vidéo. Le journal guinéen parle de « rétropédalage ». « Chez les diplomates, cela fait trois jours qu'on ne décolère pas », explique Le Monde Afrique, qui cite l'un d'eux : « C'est un bazar insensé à l'Élysée ».Une « volte-face inattendue », s'étonne de son côté Seneplus qui décrit « une séquence ratée ». Jeune Afrique renchérit et parle d'un « fail mémoriel ». Le président « a raté le coche », conclut-il.Au Togo, le projet de nouvelle constitution fait parler« Tournée nationale de consultations », explique Togo First que le texte « sera présenté à la population qui aura la possibilité de faire des contributions en vue de son amélioration ». Dans le pays, l'opposition continue de dénoncer ce projet et le report des législatives.Le burkinabè Le Pays se demande d'ailleurs si « l'opposition peut faire plier Faure Gnassingbé », le président togolais. « On le sait, poursuit le journal, les changements de constitution en Afrique ont toujours été des occasions, pour les présidents en exercice, de remettre le compteur à zéro en anéantissant les effets de la clause limitative de mandats ». L'opposition doit « maintenir la pression » - des manifestations sont d'ailleurs prévues cette semaine - mais il rappelle que le président « a l'expérience de la gestion des crises politiques » et qu'il« a réussi à casser toutes les grandes contestations contre son régime ».Au Cameroun, la crise à la Fédération de football« Terrible lutte de pouvoir », commente Ivoirebusiness, en rappelant le bras de fer qui oppose Samuel Eto'o, président de la Fédération de footballe camerounaise, au gouvernement qui a nommé, sans le consulter, un sélectionneur, Marc Brys. « La chaise vide d'Eto'o fait jaser ! », écrit le site Afrik-Foot, puisque ce dernier n'a pas daigné accueillir le nouveau sélectionneur des Lions Indomptables. Samuel Eto'o compte même nommer, de son côté, un sélectionneur ce mardi 9 avril 2024.

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À la Une: l'horizon s'éclaircit au Sénégal…

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Play Episode Listen Later Mar 7, 2024 3:09


Le jeu politique s'est accéléré hier à Dakar… « Processus électoral : c'est fini ! », s'exclame WalfQuotidien en première page. Walf qui résume ainsi la journée d'hier : le Conseil constitutionnel sauve le Sénégal ; le gouvernement est dissous, Sidiki Kaba remplace le Premier ministre Amadou Bâ, candidat à la présidentielle ; et la loi d'amnistie a été votée.Alors c'est fini ? Pas tout à fait puisqu'il y a une certaine confusion sur la date de l'élection présidentielle… « Une élection, deux dates : le Sénégal dans une réelle crise institutionnelle », déplore le site d'information Senego. En effet, précise-t-il, « en conseil des ministres hier, le président Macky Sall a fixé la date l'élection présidentielle au 24 mars. Et le Conseil constitutionnel a utilisé son pouvoir d'injonction en fixant la date l'élection présidentielle au 31 mars. Alors qui va départager ? À noter, relève encore Senego, que l'article 92 de la Constitution prévoit en son alinéa 4 que : “les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d'aucune voie de recours. Elles s'imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles“. Mais le chef de l'État dispose également dans ses attributions le pouvoir de fixer la date de l'élection présidentielle avant la fin de son mandat. »Alors 24 mars ou 31 mars ? Ce qui est sûr, c'est que le scrutin aura lieu avant le 2 avril, date de l'expiration officielle du mandat de Macky Sall. Et comme le remarque le site DakarActu, « à quelques jours du démarrage du mois béni de ramadan, les candidats vont devoir battre campagne durant la période de jeûne… »Wade et Sonko sur la touche…Autre décision prise par le Conseil constitutionnel hier : la liste des 19 candidats déjà retenus pour participer à l'élection présidentielle est maintenue.Résultat, remarque WakatSéra au Burkina Faso : « le champion du PDS, Karim Wade devrait rester sur la touche ! Tout comme le farouche opposant Ousmane Sonko, même si la loi sur l'amnistie pour les crimes commis dans la période 2021-2024, en lien avec des manifestations ou des accusations politiques, adoptée hier par l'Assemblée nationale, pourrait conduire à sa libération. »L'amnistie : pilule amère pour beaucoup…En effet, l'adoption de cette loi d'amnistie ne faisait guère de doutes… Elle « est passée comme une lettre à la poste », pointe WalfQuotidien. « 94 députés ont voté pour, 48 contre et 2 abstentions. Malgré leur position ambiguë en Conseil des présidents, les députés de Pastef, le parti d'Ousmane Sonko, ont finalement dit non à cette loi. »Une loi qui, certes, devrait permettre la libération d'opposants politiques emprisonnés, mais qui devrait aussi permettre à certains responsables de la police et à certains responsables gouvernementaux de ne pas rendre de compte…Et la pilule est amère pour une bonne partie de l'opposition et de la société civile qui s'est insurgée contre cette loi d'amnistie. Les réactions indignées sont légion encore dans la presse ce matin.Voici notamment ce qu'on peut lire dans le quotidien 24 Heures : « au nom d'un apaisement du climat politique, des vies tristement perdues et des épisodes cauchemardesques vécus par bon nombre de nos compatriotes se verront prochainement jetés aux oubliettes et sans même que des enquêtes puissent mettre la lumière sur cette période noire de la démocratie sénégalaise. »Refondation !Alors, maintenant, pointe le site Seneplus, il faut « relever, rendre impérativement justice et reconstruire. (…) Les Sénégalais doivent se parler avant la prise de fonction du futur président. Que l'élection présidentielle se tienne rapidement avant le 2 avril ! Que la justice soit rendue à toutes les victimes de quelque bord que ce soit ! Que l'ordre soit rétabli afin de fermer définitivement ce chapitre de notre histoire qui nous aura quand même permis de nous retrouver toutes et tous autour de l'essentiel, le Sénégal. A la refondation des socles de notre contrat social ! »

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À la Une: l'horizon s'éclaircit au Sénégal…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 7, 2024 3:09


Le jeu politique s'est accéléré hier à Dakar… « Processus électoral : c'est fini ! », s'exclame WalfQuotidien en première page. Walf qui résume ainsi la journée d'hier : le Conseil constitutionnel sauve le Sénégal ; le gouvernement est dissous, Sidiki Kaba remplace le Premier ministre Amadou Bâ, candidat à la présidentielle ; et la loi d'amnistie a été votée.Alors c'est fini ? Pas tout à fait puisqu'il y a une certaine confusion sur la date de l'élection présidentielle… « Une élection, deux dates : le Sénégal dans une réelle crise institutionnelle », déplore le site d'information Senego. En effet, précise-t-il, « en conseil des ministres hier, le président Macky Sall a fixé la date l'élection présidentielle au 24 mars. Et le Conseil constitutionnel a utilisé son pouvoir d'injonction en fixant la date l'élection présidentielle au 31 mars. Alors qui va départager ? À noter, relève encore Senego, que l'article 92 de la Constitution prévoit en son alinéa 4 que : “les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d'aucune voie de recours. Elles s'imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles“. Mais le chef de l'État dispose également dans ses attributions le pouvoir de fixer la date de l'élection présidentielle avant la fin de son mandat. »Alors 24 mars ou 31 mars ? Ce qui est sûr, c'est que le scrutin aura lieu avant le 2 avril, date de l'expiration officielle du mandat de Macky Sall. Et comme le remarque le site DakarActu, « à quelques jours du démarrage du mois béni de ramadan, les candidats vont devoir battre campagne durant la période de jeûne… »Wade et Sonko sur la touche…Autre décision prise par le Conseil constitutionnel hier : la liste des 19 candidats déjà retenus pour participer à l'élection présidentielle est maintenue.Résultat, remarque WakatSéra au Burkina Faso : « le champion du PDS, Karim Wade devrait rester sur la touche ! Tout comme le farouche opposant Ousmane Sonko, même si la loi sur l'amnistie pour les crimes commis dans la période 2021-2024, en lien avec des manifestations ou des accusations politiques, adoptée hier par l'Assemblée nationale, pourrait conduire à sa libération. »L'amnistie : pilule amère pour beaucoup…En effet, l'adoption de cette loi d'amnistie ne faisait guère de doutes… Elle « est passée comme une lettre à la poste », pointe WalfQuotidien. « 94 députés ont voté pour, 48 contre et 2 abstentions. Malgré leur position ambiguë en Conseil des présidents, les députés de Pastef, le parti d'Ousmane Sonko, ont finalement dit non à cette loi. »Une loi qui, certes, devrait permettre la libération d'opposants politiques emprisonnés, mais qui devrait aussi permettre à certains responsables de la police et à certains responsables gouvernementaux de ne pas rendre de compte…Et la pilule est amère pour une bonne partie de l'opposition et de la société civile qui s'est insurgée contre cette loi d'amnistie. Les réactions indignées sont légion encore dans la presse ce matin.Voici notamment ce qu'on peut lire dans le quotidien 24 Heures : « au nom d'un apaisement du climat politique, des vies tristement perdues et des épisodes cauchemardesques vécus par bon nombre de nos compatriotes se verront prochainement jetés aux oubliettes et sans même que des enquêtes puissent mettre la lumière sur cette période noire de la démocratie sénégalaise. »Refondation !Alors, maintenant, pointe le site Seneplus, il faut « relever, rendre impérativement justice et reconstruire. (…) Les Sénégalais doivent se parler avant la prise de fonction du futur président. Que l'élection présidentielle se tienne rapidement avant le 2 avril ! Que la justice soit rendue à toutes les victimes de quelque bord que ce soit ! Que l'ordre soit rétabli afin de fermer définitivement ce chapitre de notre histoire qui nous aura quand même permis de nous retrouver toutes et tous autour de l'essentiel, le Sénégal. A la refondation des socles de notre contrat social ! »

Revue de presse Afrique
À la Une: la présidentielle au Sénégal fixée au 2 juin…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 28, 2024 4:02


« Une éclaircie dans la grisaille ! », s'exclame le site d'information sénégalais Seneweb. « Les dialoguistes ont trouvé un consensus pour le 2 juin » : date à laquelle devrait se tenir le scrutin présidentiel.Et par ailleurs, « Karim Wade partant », constate DakarActu qui note en effet que « Karim Wade, candidat recalé du fait de sa double nationalité » devrait être finalement sur la ligne de départ.« Macky fait réintégrer Karim », titre WalfQuotidien en première page.C'est « pour l'instant le grand gagnant du dialogue national », commente le quotidien dakarois. Il « fait la pluie et le beau temps depuis Doha, son “exil forcé“ », relève encore le journal.Depuis « la collaboration de son parti, le PDS, avec la coalition au pouvoir, c'est par lui que tout passe et c'est par lui que tout retourne. »Amnisties…Un autre recalé pourrait bien aussi refaire son apparition : c'est Ousmane Sonko. « En détention depuis juillet, rappelle Le Monde Afrique, le principal rival de Macky Sall avait été écarté de la course à la présidence à cause de sa condamnation à six mois de prison de sursis pour “diffamation“. Il pourrait bénéficier d'une future loi d'amnistie générale que Macky Sall a appelée de ses vœux avant-hier. Elle concernerait les faits liés aux troubles politiques qui ont eu lieu depuis 2021. »Et cette future loi d'amnistie fait d'ores et déjà polémique… C'est ce que relève Jeune Afrique : car au-delà du cas d'Ousmane Sonko, elle « pose la question de l'impunité dont pourraient bénéficier les responsables de la mort de dizaines de personnes tuées au cours de manifestations dans les dernières années du régime de Macky Sall. »« Ces délits et crimes que Macky veut effacer », s'insurge WalfQuotidien. Walf qui constate également que « Macky Sall pourrait profiter de cette amnistie pour effacer les fautes de gestion de ses collaborateurs », dont des faits de violences, mais aussi des faits de détournements de fonds publics…Que va dire le Conseil constitutionnel ?Voilà pour les principales mesures décidées au cours de ce dialogue national. Reste que « plusieurs obstacles juridiques et politiques restent à surmonter, pointe Le Monde Afrique. C'est désormais Macky Sall qui est chargé de mettre en œuvre les recommandations du dialogue national, mais il faudra aussi qu'elles passent l'examen du Conseil constitutionnel, précise le journal. L'élargissement de la liste des 19 candidats désignés par cette même instance pourrait par exemple être retoqué. »D'ailleurs, relève encore Le Monde Afrique, « 17 des 19 prétendants, dont les dossiers de candidatures avaient été validés pour l'élection présidentielle, ont boycotté le dialogue national. Et 15 d'entre eux ont déposé un recours devant le Conseil constitutionnel avant-hier pour “dénoncer, disent-ils, la carence du président Macky qui use de dilatoire politicien“. »Les manifs vont-elles se poursuivre ?Alors que va décider le Conseil constitutionnel ? WakatSéra au Burkina Faso s'interroge… « L'option sortie de la cuisine du dialogue national, boycotté par une partie de l'opposition et des candidats à la présidentielle, cette option sera-t-elle retenue par les Sept Sages qui ont déjà rejeté le décret de report au 15 décembre de l'élection, décret pris par Macky Sall alors que la campagne électorale allait démarrer pour l'élection du 25 février ? (…) En attendant le verdict des Sept Sages, c'est la réaction de cette frange importante de l'opposition et de candidats ayant passé le tamis du Conseil constitutionnel qui sera décisive pour la suite des évènements. (…) C'est dire, pointe encore WakatSéra, que le Sénégal ne s'est visiblement pas encore assuré l'apaisement que dit vouloir Macky Sall en sortant ce dialogue national de son bonnet magique ! Les manifestations de rue, pacifiques, mais qui ont déjà fait au moins trois morts, vont-elles continuer de plus belle ? Ou bien, au contraire, les opposants mettront-ils de l'eau dans leur bissap en dépassant le fétichisme des dates ? C'est certain, conclut le quotidien ouagalais, le déficit de confiance est bien réel et pourrait éloigner davantage Macky Sall de ses interlocuteurs, qui n'acceptent pas de subir le changement des règles du jeu en plein match ! »

Revue de presse Afrique
À la Une: la présidentielle au Sénégal fixée au 2 juin…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 28, 2024 4:02


« Une éclaircie dans la grisaille ! », s'exclame le site d'information sénégalais Seneweb. « Les dialoguistes ont trouvé un consensus pour le 2 juin » : date à laquelle devrait se tenir le scrutin présidentiel.Et par ailleurs, « Karim Wade partant », constate DakarActu qui note en effet que « Karim Wade, candidat recalé du fait de sa double nationalité » devrait être finalement sur la ligne de départ.« Macky fait réintégrer Karim », titre WalfQuotidien en première page.C'est « pour l'instant le grand gagnant du dialogue national », commente le quotidien dakarois. Il « fait la pluie et le beau temps depuis Doha, son “exil forcé“ », relève encore le journal.Depuis « la collaboration de son parti, le PDS, avec la coalition au pouvoir, c'est par lui que tout passe et c'est par lui que tout retourne. »Amnisties…Un autre recalé pourrait bien aussi refaire son apparition : c'est Ousmane Sonko. « En détention depuis juillet, rappelle Le Monde Afrique, le principal rival de Macky Sall avait été écarté de la course à la présidence à cause de sa condamnation à six mois de prison de sursis pour “diffamation“. Il pourrait bénéficier d'une future loi d'amnistie générale que Macky Sall a appelée de ses vœux avant-hier. Elle concernerait les faits liés aux troubles politiques qui ont eu lieu depuis 2021. »Et cette future loi d'amnistie fait d'ores et déjà polémique… C'est ce que relève Jeune Afrique : car au-delà du cas d'Ousmane Sonko, elle « pose la question de l'impunité dont pourraient bénéficier les responsables de la mort de dizaines de personnes tuées au cours de manifestations dans les dernières années du régime de Macky Sall. »« Ces délits et crimes que Macky veut effacer », s'insurge WalfQuotidien. Walf qui constate également que « Macky Sall pourrait profiter de cette amnistie pour effacer les fautes de gestion de ses collaborateurs », dont des faits de violences, mais aussi des faits de détournements de fonds publics…Que va dire le Conseil constitutionnel ?Voilà pour les principales mesures décidées au cours de ce dialogue national. Reste que « plusieurs obstacles juridiques et politiques restent à surmonter, pointe Le Monde Afrique. C'est désormais Macky Sall qui est chargé de mettre en œuvre les recommandations du dialogue national, mais il faudra aussi qu'elles passent l'examen du Conseil constitutionnel, précise le journal. L'élargissement de la liste des 19 candidats désignés par cette même instance pourrait par exemple être retoqué. »D'ailleurs, relève encore Le Monde Afrique, « 17 des 19 prétendants, dont les dossiers de candidatures avaient été validés pour l'élection présidentielle, ont boycotté le dialogue national. Et 15 d'entre eux ont déposé un recours devant le Conseil constitutionnel avant-hier pour “dénoncer, disent-ils, la carence du président Macky qui use de dilatoire politicien“. »Les manifs vont-elles se poursuivre ?Alors que va décider le Conseil constitutionnel ? WakatSéra au Burkina Faso s'interroge… « L'option sortie de la cuisine du dialogue national, boycotté par une partie de l'opposition et des candidats à la présidentielle, cette option sera-t-elle retenue par les Sept Sages qui ont déjà rejeté le décret de report au 15 décembre de l'élection, décret pris par Macky Sall alors que la campagne électorale allait démarrer pour l'élection du 25 février ? (…) En attendant le verdict des Sept Sages, c'est la réaction de cette frange importante de l'opposition et de candidats ayant passé le tamis du Conseil constitutionnel qui sera décisive pour la suite des évènements. (…) C'est dire, pointe encore WakatSéra, que le Sénégal ne s'est visiblement pas encore assuré l'apaisement que dit vouloir Macky Sall en sortant ce dialogue national de son bonnet magique ! Les manifestations de rue, pacifiques, mais qui ont déjà fait au moins trois morts, vont-elles continuer de plus belle ? Ou bien, au contraire, les opposants mettront-ils de l'eau dans leur bissap en dépassant le fétichisme des dates ? C'est certain, conclut le quotidien ouagalais, le déficit de confiance est bien réel et pourrait éloigner davantage Macky Sall de ses interlocuteurs, qui n'acceptent pas de subir le changement des règles du jeu en plein match ! »

NORDSEE Podcast
Biike brennen auf Nordstrand und auf der Hallig Nordstrandischmoor mit Ruth Hartwig-Kruse

NORDSEE Podcast

Play Episode Listen Later Feb 21, 2024 19:39


Der 21. Februar ist alljährlich der Nationalfeiertag der Nordfriesen, dann findet an der gesamten Küste, auf Inseln und Halligen das Biike brennen statt, mit dem der Winter verabschiedet wird. Früher wurden mit diesen Feuern  die Walfänger verabschiedet,  erzählt Ruth Hartwig-Kruse. Sie ist auf der Hallig Nordstrandischmoor zuhause und zugleich ehrenamtlich Bürgermeisterin von Nordstrand. In dieser Podcast-Folge verrät sie, wie dieses Fest auf ihrer Hallig und auf Nordstrand gefeiert wird.  www.nordstrand.dewww.norderwarft.dewww.baerbel-fening.deGOT BAG - der weltweit erste Rucksack, der aus Ocean Impact Plastic hergestellt ist, also aus Plastik, das in Indonesien in den Wellen und an den Stränden gesammelt wurde. Zur GOT BAG Kollektion gehören auch Koffer, Taschen und andere coole Sachen. Schau sieh dir hier gleich an:www.got-bag.comMit dem Code NORDSEE10 bekommst du zur Zeit 10% Rabatt.

Revue de presse Afrique
À la Une: toujours l'incertitude au Sénégal…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 15, 2024 4:03


Onze jours après l'annonce par le chef de l'État, Macky Sall, du report de l'élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février, comment sortir de la crise ? Arrangement politique ? Solution juridique ? Il y a plus de questions que de réponses…Tout d'abord, le fameux dialogue national avec l'opposition prôné par Macky Sall semble avoir du plomb dans l'aile… Du moins s'il faut en croire WalfQuotidien pour qui « Macky Sall risque d'avoir comme interlocuteurs les “petits candidats“. L'opposition la plus représentative et la société civile ne veulent pas entendre parler de dialogue, affirme le quotidien dakarois. Elles veulent juste le respect du calendrier électoral et de la constitution. » Et « du côté de Pastef (le parti d'Ousmane Sonko), on refuse de s'asseoir autour d'une même table avec Macky Sall », croit encore savoir Walf.En effet, assure le journal, « Ousmane Sonko n'a aucun intérêt à dialoguer avec Macky Sall. Il a tout à perdre et Macky, qui est actuellement dos au mur, a tout à gagner. Si Sonko accepte sa main tendue (son amnistie politique et celle d'autres opposants), il va légitimer le report de la présidentielle et le maintien de Macky au pouvoir. »« Sonko ne veut pas se voir comme une prise de guerre ! », renchérit 24 Heures. « Les manipulations par le camp du pouvoir pour mettre dans la tête de l'opinion publique qu'Ousmane Sonko serait en train de négocier sa libération sont du pipeau ! », s'exclame le quotidien dakarois.Quel dialogue ?« De quel dialogue parlons-nous ? », s'insurge le site d'information Seneplus qui ne voit qu'une seule solution. « Tout dialogue sérieux avec Macky Sall exige dans la situation actuelle de nécessaires préalables, affirme Seneplus : libération de tous les détenus politiques, arrêt de toutes les restrictions et violations contre l'exercice des libertés publiques, retour à l'ordre démocratique. Ensuite, poursuit Seneplus, ce dialogue ne peut se dérouler que dans le respect strict de la Constitution qui doit se traduire par le retrait des mesures constitutives du coup d'État constitutionnel et la pleine reconnaissance des attributions du Conseil constitutionnel dans son rôle d'arbitre du processus électoral. Une fois que celui-ci aura fixé la nouvelle date de l'élection présidentielle tenant compte de la date-limite du mandat actuel (2 avril 2024), l'objectif du dialogue national sera alors de discuter des modalités de la poursuite du processus électoral. »Le Conseil constitutionnel dans la tourmente…On n'en est pas là… Et justement, le Conseil constitutionnel est aussi au centre des débats… En effet, précise Le Monde Afrique, les Sages, saisis par les députés de l'opposition, doivent « se prononcer sur la constitutionnalité de la loi votée le 5 février par l'Assemblée nationale, loi qui entérine le report au 15 décembre de la présidentielle et qui prolonge le mandat du président Macky Sall jusqu'à l'arrivée au pouvoir de son successeur. (…) Selon les textes, le Conseil a un mois pour statuer, soit en l'espèce jusqu'au 7 mars, un délai ramené à huit jours si le gouvernement en déclare l'urgence. »Toutefois, relève encore Le Monde Afrique, « nul ne sait exactement quelles seront les suites de la décision du Conseil constitutionnel, qui peut valider la loi actant le report de l'élection ou bien, au contraire, la retoquer. En effet, Macky Sall ne s'est pas engagé à suivre la juridiction. "Lorsque la décision sera prise, je pourrai dire ce que je ferai", a-t-il déclaré en fin de semaine dernière. »Et pour compliquer le tout, « l'institution est dans la tourmente » rappelle Le Monde Afrique, « car deux de ses sept juges sont accusés d'avoir été corrompus lors de l'examen des dossiers de candidature à la présidentielle. » Ce qui entache évidemment sa crédibilité…Karim Wade dans les startingblocks…Enfin, toutes ces incertitudes n'entament pas l'optimisme de Karim Wade qui se voit déjà concourir face à Ousmane Sonko…« Karim Wade trépigne d'impatience de se battre avec Ousmane Sonko », croit savoir le site d'information Senego. « Et tout le mal qu'il lui souhaite aujourd'hui, avant la date fatidique, c'est d'être libéré de prison. (…) Karim Wade qui souhaite que tous les candidats puissent s'affronter dans un climat serein lors de l'élection présidentielle prévue pour le 15 décembre prochain. Le leader du PDS espère que le scrutin sera démocratique, ouvert, inclusif et transparent, permettant ainsi aux Sénégalais de choisir leur prochain leader en toute liberté. »

Revue de presse Afrique
À la Une: toujours l'incertitude au Sénégal…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 15, 2024 4:03


Onze jours après l'annonce par le chef de l'État, Macky Sall, du report de l'élection présidentielle qui devait se tenir le 25 février, comment sortir de la crise ? Arrangement politique ? Solution juridique ? Il y a plus de questions que de réponses…Tout d'abord, le fameux dialogue national avec l'opposition prôné par Macky Sall semble avoir du plomb dans l'aile… Du moins s'il faut en croire WalfQuotidien pour qui « Macky Sall risque d'avoir comme interlocuteurs les “petits candidats“. L'opposition la plus représentative et la société civile ne veulent pas entendre parler de dialogue, affirme le quotidien dakarois. Elles veulent juste le respect du calendrier électoral et de la constitution. » Et « du côté de Pastef (le parti d'Ousmane Sonko), on refuse de s'asseoir autour d'une même table avec Macky Sall », croit encore savoir Walf.En effet, assure le journal, « Ousmane Sonko n'a aucun intérêt à dialoguer avec Macky Sall. Il a tout à perdre et Macky, qui est actuellement dos au mur, a tout à gagner. Si Sonko accepte sa main tendue (son amnistie politique et celle d'autres opposants), il va légitimer le report de la présidentielle et le maintien de Macky au pouvoir. »« Sonko ne veut pas se voir comme une prise de guerre ! », renchérit 24 Heures. « Les manipulations par le camp du pouvoir pour mettre dans la tête de l'opinion publique qu'Ousmane Sonko serait en train de négocier sa libération sont du pipeau ! », s'exclame le quotidien dakarois.Quel dialogue ?« De quel dialogue parlons-nous ? », s'insurge le site d'information Seneplus qui ne voit qu'une seule solution. « Tout dialogue sérieux avec Macky Sall exige dans la situation actuelle de nécessaires préalables, affirme Seneplus : libération de tous les détenus politiques, arrêt de toutes les restrictions et violations contre l'exercice des libertés publiques, retour à l'ordre démocratique. Ensuite, poursuit Seneplus, ce dialogue ne peut se dérouler que dans le respect strict de la Constitution qui doit se traduire par le retrait des mesures constitutives du coup d'État constitutionnel et la pleine reconnaissance des attributions du Conseil constitutionnel dans son rôle d'arbitre du processus électoral. Une fois que celui-ci aura fixé la nouvelle date de l'élection présidentielle tenant compte de la date-limite du mandat actuel (2 avril 2024), l'objectif du dialogue national sera alors de discuter des modalités de la poursuite du processus électoral. »Le Conseil constitutionnel dans la tourmente…On n'en est pas là… Et justement, le Conseil constitutionnel est aussi au centre des débats… En effet, précise Le Monde Afrique, les Sages, saisis par les députés de l'opposition, doivent « se prononcer sur la constitutionnalité de la loi votée le 5 février par l'Assemblée nationale, loi qui entérine le report au 15 décembre de la présidentielle et qui prolonge le mandat du président Macky Sall jusqu'à l'arrivée au pouvoir de son successeur. (…) Selon les textes, le Conseil a un mois pour statuer, soit en l'espèce jusqu'au 7 mars, un délai ramené à huit jours si le gouvernement en déclare l'urgence. »Toutefois, relève encore Le Monde Afrique, « nul ne sait exactement quelles seront les suites de la décision du Conseil constitutionnel, qui peut valider la loi actant le report de l'élection ou bien, au contraire, la retoquer. En effet, Macky Sall ne s'est pas engagé à suivre la juridiction. "Lorsque la décision sera prise, je pourrai dire ce que je ferai", a-t-il déclaré en fin de semaine dernière. »Et pour compliquer le tout, « l'institution est dans la tourmente » rappelle Le Monde Afrique, « car deux de ses sept juges sont accusés d'avoir été corrompus lors de l'examen des dossiers de candidature à la présidentielle. » Ce qui entache évidemment sa crédibilité…Karim Wade dans les startingblocks…Enfin, toutes ces incertitudes n'entament pas l'optimisme de Karim Wade qui se voit déjà concourir face à Ousmane Sonko…« Karim Wade trépigne d'impatience de se battre avec Ousmane Sonko », croit savoir le site d'information Senego. « Et tout le mal qu'il lui souhaite aujourd'hui, avant la date fatidique, c'est d'être libéré de prison. (…) Karim Wade qui souhaite que tous les candidats puissent s'affronter dans un climat serein lors de l'élection présidentielle prévue pour le 15 décembre prochain. Le leader du PDS espère que le scrutin sera démocratique, ouvert, inclusif et transparent, permettant ainsi aux Sénégalais de choisir leur prochain leader en toute liberté. »

Revue de presse Afrique
À la Une: au Sénégal, l'opposant Ousmane Sonko au centre du jeu

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 14, 2024 4:03


Comment sortir de la crise politique au Sénégal ? Après sa décision de reporter l'élection présidentielle à décembre prochain, Macky Sall est « dos au mur, constate WalfQuotidien, acculé par la communauté internationale ». Alors, croit savoir le quotidien dakarois, « après Khalifa Sall et Karim Wade, il mise sur la coopération avec (un autre opposant) Ousmane Sonko, en détention, pour réduire la pression des manifestations et pour rebondir ».Commentaire de Jean-Charles Biagui, enseignant-chercheur à l'Ucad, cité par Walf : « Son objectif n'est pas de résoudre une crise qu'il a lui-même créée. Devant cette impasse et face à la pression de la communauté internationale, Macky est obligé de dialoguer pour se frayer une porte de sortie. »Négociations en coursRésultat, complète le quotidien 24 Heures, « de la prison où il dort, Ousmane Sonko est plus que jamais proche du palais présidentiel. Seulement, pointe le journal, il doit faire preuve d'une très grande intelligence politique. Montrer une autre dimension et rassurer sur ses capacités à conduire le destin de tout un peuple ou tout perdre. Il ne lui sert plus à rien dans ce contexte de se radicaliser surtout quand l'histoire est en train de lui donner raison. (…) Comme annoncé par Alioune Tine, de grandes négociations sont en cours, relève encore 24 Heures. Du côté de la mouvance de l'ex-parti Pastef, on continue urbi et orbi de réclamer avec véhémence la tenue de la présidentielle à date échue. Tous les regards sont aujourd'hui tournés vers Ousmane Sonko qui a maintenant un atout maître entre ses mains ».Et le quotidien sénégalais de s'interroger : « Acceptera-t-il la main tendue du président de la République pour prouver à la face du monde qu'il a une vraie posture d'homme d'État ? (Ou bien) dira-t-il non ? »Vers une amnistie ?En effet, confirme Jeune Afrique, des négociations sont bien en cours entre Macky Sall et l'opposant. Au centre des discussions : « Un projet de loi d'amnistie qui pourrait être demandé cette semaine par le président Macky Sall à sa garde des Sceaux, l'avocate Aïssata Tall Sall, afin de permettre à Ousmane Sonko de redevenir éligible (et qui prévoirait aussi la libération d'autres détenus politiques). »Toutefois, indique encore Jeune Afrique, Sonko et son entourage seraient intransigeants quant au respect du calendrier électoral. « L'élection présidentielle, affirment-ils, doit pouvoir se tenir à la date du 25 février ; avec, au pire, un report de deux semaines. »Vers un dialogue de sourds ?Le Pays au Burkina Faso est plutôt circonspect :« Si dialogue il peut y avoir entre le pouvoir sénégalais et son opposition, c'est, en tout cas, pour l'instant, un dialogue de sourds qui est lourd de conséquences pour le Sénégal et pour les populations qui paient un lourd tribut. En effet, il ne fait l'ombre d'aucun doute que si le bras de fer perdure, les activités économiques prendront un coup et le climat social s'empuantira davantage. Il faut d'ailleurs craindre que, comme d'habitude, ce soit in fine le peuple sénégalais qui devienne le dindon de la farce. »Un rapprochement Sall-Sonko ? Pour Ledjelyen Guinée, ce serait une erreur : « Ce compromis-là serait une compromission qui risquerait de porter préjudice au pays et à son image pour longtemps encore. Quant à la classe politique, elle y laissera bien des plumes. Pire, les Sénégalais pourraient se sentir trahis, estime encore le site guinéen. Eux qui ont subi dans leur chair et leur être toute la violence que Macky Sall a imposée au pays tout au long de son second mandat, ne comprendraient pas notamment la volte-face de certains leaders politiques. Et ce déficit de confiance entre les peuples et la classe politique est le cancer qui gangrène nos États, l'un après l'autre, ces dernières années. (…) En tout cas, prévient Ledjely, c'est ce facteur qu'au Mali, au Burkina Faso, au Niger et en Guinée, les militaires ont invoqué pour s'emparer du pouvoir et s'y installer. »

Revue de presse Afrique
À la Une: Côte d'Ivoire-Nigeria…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 8, 2024 3:28


 Ce sera donc l'affiche, dimanche, de la finale de la Coupe d'Afrique des Nations. Hier, Fraternité Matin avait prévenu en première page : « les Éléphants prêts à charger les Léopards. » Eh bien, ils l'ont fait, ils ont battu la RDC hier soir 1 à 0. « Les Éléphants en finale, cap sur la coupe », s'exclame ce matin le quotidien abidjanais.Et les Ivoiriens reviennent de loin ! Ils ont en effet rencontré « bien des difficultés, rappelle L'Infodrome, pour se qualifier pour les huitièmes de finale, en particulier après la défaite enregistrée contre la Guinée équatoriale lors du match de poule, sur le score de 4 à 0. »Toutefois, poursuit le site ivoirien, « la qualification en quart de finale, d'abord contre le Sénégal, champion en titre, puis contre le Mali, l'un des favoris de la compétition, a permis de redonner confiance à cette équipe. (…) Ce parcours en dents de scie montre la résilience et la détermination des Éléphants, capables de surmonter les obstacles et de rebondir même après des revers décevants. »« Qui arrêtera les Éléphants ? »Et la presse de la sous-région est à l'unisson :« Insubmersibles Éléphants ! », lance Aujourd'hui à Ouagadougou.« La résurrection des Éléphants », s'exclame Sahel Tribune au Mali.« Qui donc arrêtera les Éléphants ivoiriens ? », renchérit WakatSéra.« Les Éléphants vers un troisième sacre », prophétise Ledjely en Guinée.« Après des débuts douloureux, les Éléphants sont arrivés à ce stade avec brio, alors que personne ne les attendait pour ce finish », constate WalfQuotidien au Sénégal.Walf qui poursuit : « la RDC désormais écartée, le Nigeria se dressera sur le chemin de la Côte d'Ivoire qui cherchera, dimanche, à décrocher son troisième titre sous la houlette de son nouveau manager, Emerse Faé, nommé à mi-parcours de la compétition et qui a su créer l'électrochoc et qui continue à écrire son conte de fées dans ce tournoi. »Emerse Faé : le stratège…En effet, complète Le Monde Afrique, « le sélectionneur ivoirien voulait imposer son style dans cette demi-finale. Et en finir avec ces histoires de miracles. Un seul objectif : mettre "son jeu en place". Mission accomplie, constate le journal. On sent aussi que ce jeune sélectionneur de 40 ans est habité par une obsession : laisser la coupe à la maison. Emerse Faé n'a pas pu la gagner en tant que joueur, mais, dit-il, “j'ai l'opportunité de le faire en tant qu'entraîneur. En plus d'être une motivation pour moi, c'est presque une obligation. Je me dois de remporter au moins une CAN pour mon pays“. Encore un match pour “prolonger la fête“, comme le réclament les supporters. »Sébastien Haller : le buteur…La star de ce match, c'est Sébastien Haller. Un « revenant », s'exclame Jeune Afrique. « Il y a an, l'attaquant ivoirien retrouvait les pelouses après avoir surmonté un cancer des testicules. Ce 7 février, c'est lui qui a fait chavirer le stade Alassane-Ouattara au nord d'Abidjan à la 65ᵉ minute. Sa reprise de volley a envoyé les Éléphants à la conquête d'un troisième titre après 1992 et 2015. »En effet, « dans cette CAN aux belles histoires, il fallait que l'idole de la Côte d'Ivoire, ait le droit à son moment, relève Le Monde Afrique. Sur un centre de Max-Alain Gradel, Sébastien Haller reprend de volée ; son tir, même écrasé, rebondit et lobe Mpasi. Le stade est en transe et ne sait comment remercier ce garçon qui a raté les premiers matchs à cause d'une blessure. »Les Nigérians invaincus…Dimanche, les Éléphants vont recroiser les Super Eagles qui les avaient battus au premier tour 1 à 0.Les Nigérians qui sont venus à bout de l'Afrique du Sud hier, dans la douleur, à l'issue de l'épreuve des tirs au but.La presse nigériane se veut malgré tout confiante, à l'instar du Vanguard : « le Nigeria aborde cette finale avec sérénité ; le Nigéria qui affiche un parcours sans faute dans cette CAN… »

Revue de presse Afrique
À la Une: Côte d'Ivoire-Nigeria…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 8, 2024 3:28


 Ce sera donc l'affiche, dimanche, de la finale de la Coupe d'Afrique des Nations. Hier, Fraternité Matin avait prévenu en première page : « les Éléphants prêts à charger les Léopards. » Eh bien, ils l'ont fait, ils ont battu la RDC hier soir 1 à 0. « Les Éléphants en finale, cap sur la coupe », s'exclame ce matin le quotidien abidjanais.Et les Ivoiriens reviennent de loin ! Ils ont en effet rencontré « bien des difficultés, rappelle L'Infodrome, pour se qualifier pour les huitièmes de finale, en particulier après la défaite enregistrée contre la Guinée équatoriale lors du match de poule, sur le score de 4 à 0. »Toutefois, poursuit le site ivoirien, « la qualification en quart de finale, d'abord contre le Sénégal, champion en titre, puis contre le Mali, l'un des favoris de la compétition, a permis de redonner confiance à cette équipe. (…) Ce parcours en dents de scie montre la résilience et la détermination des Éléphants, capables de surmonter les obstacles et de rebondir même après des revers décevants. »« Qui arrêtera les Éléphants ? »Et la presse de la sous-région est à l'unisson :« Insubmersibles Éléphants ! », lance Aujourd'hui à Ouagadougou.« La résurrection des Éléphants », s'exclame Sahel Tribune au Mali.« Qui donc arrêtera les Éléphants ivoiriens ? », renchérit WakatSéra.« Les Éléphants vers un troisième sacre », prophétise Ledjely en Guinée.« Après des débuts douloureux, les Éléphants sont arrivés à ce stade avec brio, alors que personne ne les attendait pour ce finish », constate WalfQuotidien au Sénégal.Walf qui poursuit : « la RDC désormais écartée, le Nigeria se dressera sur le chemin de la Côte d'Ivoire qui cherchera, dimanche, à décrocher son troisième titre sous la houlette de son nouveau manager, Emerse Faé, nommé à mi-parcours de la compétition et qui a su créer l'électrochoc et qui continue à écrire son conte de fées dans ce tournoi. »Emerse Faé : le stratège…En effet, complète Le Monde Afrique, « le sélectionneur ivoirien voulait imposer son style dans cette demi-finale. Et en finir avec ces histoires de miracles. Un seul objectif : mettre "son jeu en place". Mission accomplie, constate le journal. On sent aussi que ce jeune sélectionneur de 40 ans est habité par une obsession : laisser la coupe à la maison. Emerse Faé n'a pas pu la gagner en tant que joueur, mais, dit-il, “j'ai l'opportunité de le faire en tant qu'entraîneur. En plus d'être une motivation pour moi, c'est presque une obligation. Je me dois de remporter au moins une CAN pour mon pays“. Encore un match pour “prolonger la fête“, comme le réclament les supporters. »Sébastien Haller : le buteur…La star de ce match, c'est Sébastien Haller. Un « revenant », s'exclame Jeune Afrique. « Il y a an, l'attaquant ivoirien retrouvait les pelouses après avoir surmonté un cancer des testicules. Ce 7 février, c'est lui qui a fait chavirer le stade Alassane-Ouattara au nord d'Abidjan à la 65ᵉ minute. Sa reprise de volley a envoyé les Éléphants à la conquête d'un troisième titre après 1992 et 2015. »En effet, « dans cette CAN aux belles histoires, il fallait que l'idole de la Côte d'Ivoire, ait le droit à son moment, relève Le Monde Afrique. Sur un centre de Max-Alain Gradel, Sébastien Haller reprend de volée ; son tir, même écrasé, rebondit et lobe Mpasi. Le stade est en transe et ne sait comment remercier ce garçon qui a raté les premiers matchs à cause d'une blessure. »Les Nigérians invaincus…Dimanche, les Éléphants vont recroiser les Super Eagles qui les avaient battus au premier tour 1 à 0.Les Nigérians qui sont venus à bout de l'Afrique du Sud hier, dans la douleur, à l'issue de l'épreuve des tirs au but.La presse nigériane se veut malgré tout confiante, à l'instar du Vanguard : « le Nigeria aborde cette finale avec sérénité ; le Nigéria qui affiche un parcours sans faute dans cette CAN… »

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À la Une: où va le Sénégal ?

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Play Episode Listen Later Feb 5, 2024 3:54


Le doute, l'incertitude ce matin dans la presse sénégalaise et au-delà, après la décision samedi 3 février du président Macky Sall de reporter l'élection présidentielle et après les violentes manifestations qui ont suivi.« Plongée dans l'inconnu », s'exclame le site d'information Seneplus. « Ça chauffe à Dakar ! », lance DakarActu. « Détonateur d'une indignation générale », prévient le quotidien 24 Heures. « Annulation de la présidentielle, opposants arrêtés, médias censurés, ci-gît la démocratie », tempête WalfQuotidien. Walf qui parle de « coup d'État constitutionnel » ; « la république à terre ! », poursuit le journal.Pourquoi ce report ? Le Monde Afrique explique : « Macky Sall a invoqué le conflit qui a éclaté entre le Conseil constitutionnel et l'Assemblée nationale, après la validation définitive par la juridiction de vingt candidatures et l'élimination de plusieurs dizaines d'autres. À l'initiative de Karim Wade, candidat recalé qui a remis en cause l'intégrité de deux juges constitutionnels et réclamé le report de l'élection, l'Assemblée a approuvé la création d'une commission d'enquête sur les conditions de validation des candidatures. »À écouter aussiReport de la présidentielle au Sénégal: «Cela ne repose sur aucune base juridique valable», estime l'universitaire Babacar Gueye« Contre toute attente, les députés du camp présidentiel ont soutenu la démarche. Elle a provoqué une vive querelle sur la séparation des pouvoirs, mais aussi, pointe Le Monde Afrique, nourri le soupçon d'un plan du pouvoir pour ajourner la présidentielle et éviter la défaite. Le candidat du camp présidentiel, l'actuel premier ministre, Amadou Ba, est contesté dans ses propres rangs et fait face à des dissidents. »Peur de l'opposition ?Pour 24 heures, c'est clair, Macky Sall a voulu se débarrasser de son dauphin… « Voilà la face politique de ce vaudeville ! Il ne veut plus du candidat qu'il a choisi et bonjour les dégâts au détriment de la légalité constitutionnelle. » Et 24 Heures de poursuivre : « aucun homme politique, aucune coalition politique, aucune personnalité ne vaut une instabilité sociale. D'autant plus que les conséquences d'une déflagration sont imprévisibles. C'est la fin de l'exception sénégalaise en Afrique de l'Ouest ! »En fait, d'après Seneplus, le président Sall aurait eu peur de voir l'opposition arriver au pouvoir… En effet, précise le site sénégalais, « plusieurs sources proches de Macky Sall indiquent que celui-ci a estimé que son candidat était pour le moins inapte à affronter Diomaye Faye, le numéro deux du parti dissous de Sonko ou encore Khalifa Sall, leader de la coalition Taxawu Senegal. C'est ainsi qu'il est devenu aisé d'utiliser Amadou Ba comme bouc émissaire pour provoquer une crise au sommet de l'État, justifiant l'ajournement de l'élection présidentielle. Pour arriver à ce résultat, dénonce encore Seneplus, une crise a été fabriquée artificiellement, exacerbée, créant les conditions d'une instabilité au sommet de l'État afin de pouvoir ainsi justifier un ajournement du rendez-vous électoral le plus important du pays. »Un « pari risqué… »Dans la sous-région, les réactions fusent… « Vers l'inconnu : le report électoral au Sénégal ébranle la stabilité régionale », affirme Sahel Tribune au Mali.« Que cache le report sine die de la présidentielle par le président Macky Sall ? », s'interroge Togo Matin. « Sénégal : démocratie en danger ? », se demande WakatSéra au Burkina Faso.« Le pari risqué de Macky Sall », pointe Le Pays, toujours à Ouaga. « Le chef de l'État joue les prolongations pour mettre de l'ordre dans le camp présidentiel dont le candidat, Amadou Ba, ne fait ni l'unanimité ni le poids pour remporter la victoire à l'élection, de l'avis de certains analystes. » En tout cas, poursuit Le Pays, « quelles que soient les raisons du report de l'élection de février 2024, une première depuis 1963, Macky Sall installe son pays dans une zone de turbulences. » Et « on peut souhaiter, conclut le quotidien ouagalais, que le report de la présidentielle soit mis à profit pour aller vers une élection véritablement inclusive à laquelle pourront participer tous les candidats, y compris Ousmane Sonko. »À lire aussiReport de la présidentielle au Sénégal: l'opposition empêchée de se rassembler

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À la Une: où va le Sénégal ?

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Play Episode Listen Later Feb 5, 2024 3:54


Le doute, l'incertitude ce matin dans la presse sénégalaise et au-delà, après la décision samedi 3 février du président Macky Sall de reporter l'élection présidentielle et après les violentes manifestations qui ont suivi.« Plongée dans l'inconnu », s'exclame le site d'information Seneplus. « Ça chauffe à Dakar ! », lance DakarActu. « Détonateur d'une indignation générale », prévient le quotidien 24 Heures. « Annulation de la présidentielle, opposants arrêtés, médias censurés, ci-gît la démocratie », tempête WalfQuotidien. Walf qui parle de « coup d'État constitutionnel » ; « la république à terre ! », poursuit le journal.Pourquoi ce report ? Le Monde Afrique explique : « Macky Sall a invoqué le conflit qui a éclaté entre le Conseil constitutionnel et l'Assemblée nationale, après la validation définitive par la juridiction de vingt candidatures et l'élimination de plusieurs dizaines d'autres. À l'initiative de Karim Wade, candidat recalé qui a remis en cause l'intégrité de deux juges constitutionnels et réclamé le report de l'élection, l'Assemblée a approuvé la création d'une commission d'enquête sur les conditions de validation des candidatures. »À écouter aussiReport de la présidentielle au Sénégal: «Cela ne repose sur aucune base juridique valable», estime l'universitaire Babacar Gueye« Contre toute attente, les députés du camp présidentiel ont soutenu la démarche. Elle a provoqué une vive querelle sur la séparation des pouvoirs, mais aussi, pointe Le Monde Afrique, nourri le soupçon d'un plan du pouvoir pour ajourner la présidentielle et éviter la défaite. Le candidat du camp présidentiel, l'actuel premier ministre, Amadou Ba, est contesté dans ses propres rangs et fait face à des dissidents. »Peur de l'opposition ?Pour 24 heures, c'est clair, Macky Sall a voulu se débarrasser de son dauphin… « Voilà la face politique de ce vaudeville ! Il ne veut plus du candidat qu'il a choisi et bonjour les dégâts au détriment de la légalité constitutionnelle. » Et 24 Heures de poursuivre : « aucun homme politique, aucune coalition politique, aucune personnalité ne vaut une instabilité sociale. D'autant plus que les conséquences d'une déflagration sont imprévisibles. C'est la fin de l'exception sénégalaise en Afrique de l'Ouest ! »En fait, d'après Seneplus, le président Sall aurait eu peur de voir l'opposition arriver au pouvoir… En effet, précise le site sénégalais, « plusieurs sources proches de Macky Sall indiquent que celui-ci a estimé que son candidat était pour le moins inapte à affronter Diomaye Faye, le numéro deux du parti dissous de Sonko ou encore Khalifa Sall, leader de la coalition Taxawu Senegal. C'est ainsi qu'il est devenu aisé d'utiliser Amadou Ba comme bouc émissaire pour provoquer une crise au sommet de l'État, justifiant l'ajournement de l'élection présidentielle. Pour arriver à ce résultat, dénonce encore Seneplus, une crise a été fabriquée artificiellement, exacerbée, créant les conditions d'une instabilité au sommet de l'État afin de pouvoir ainsi justifier un ajournement du rendez-vous électoral le plus important du pays. »Un « pari risqué… »Dans la sous-région, les réactions fusent… « Vers l'inconnu : le report électoral au Sénégal ébranle la stabilité régionale », affirme Sahel Tribune au Mali.« Que cache le report sine die de la présidentielle par le président Macky Sall ? », s'interroge Togo Matin. « Sénégal : démocratie en danger ? », se demande WakatSéra au Burkina Faso.« Le pari risqué de Macky Sall », pointe Le Pays, toujours à Ouaga. « Le chef de l'État joue les prolongations pour mettre de l'ordre dans le camp présidentiel dont le candidat, Amadou Ba, ne fait ni l'unanimité ni le poids pour remporter la victoire à l'élection, de l'avis de certains analystes. » En tout cas, poursuit Le Pays, « quelles que soient les raisons du report de l'élection de février 2024, une première depuis 1963, Macky Sall installe son pays dans une zone de turbulences. » Et « on peut souhaiter, conclut le quotidien ouagalais, que le report de la présidentielle soit mis à profit pour aller vers une élection véritablement inclusive à laquelle pourront participer tous les candidats, y compris Ousmane Sonko. »À lire aussiReport de la présidentielle au Sénégal: l'opposition empêchée de se rassembler

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À la Une: trois pays du Sahel se retirent de la Cédéao: avantages et inconvénients

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Play Episode Listen Later Feb 2, 2024 3:12


Maliweb revient sur ce qu'il appelle « les avantages et les inconvénients d'un divorce prévisible ». « Le Mali va-t-il se casser les dents ? » interroge le site d'information malien, qui énumère les avantages potentiels mis en avant par les trois pays dissidents, notamment « l'autonomie accrue en politique et dans le domaine économique ». Un juriste met aussi en avant que la décision du Mali, du Burkina et du Niger « offre un fondement pour ne pas s'inscrire dans un quelconque agenda de la Cédéao ». « La liberté est », dit-il, « pensée comme une source de droit ».Au registre des inconvénients, Maliweb note que cette décision politique implique « la perte d'accès au marché commun et aux avantages économiques ». Il faudra aussi prévoir « l'impact sur la libre circulation des citoyens et les opportunités d'emploi ». Maliweb cite un expert « ayant requis l'anonymat », selon lequel « on y perd plus qu'on y gagne. Ne serait-ce que pour améliorer un système, il faut y être. Quand on se met au ban d'une organisation, dit-il, on perd toute son influence pour faire évoluer les choses ».À lire aussiCédéao: le départ du Mali, du Niger et du Burkina intervient après des mois de tensionLe cas Bassirou Diomaye FayeDakar Matin titre : « l'administration pénitentiaire corse les conditions de détention du candidat Bassirou Diomaye Faye ». C'est précisément la Coalition Diomaye Président qui dénonce ce qu'elle appelle « un acharnement injustifié » contre son candidat, actuellement détenu. « Selon la coalition », poursuit Dakar Matin, « les autorités pénitentiaires ont pris des mesures draconiennes sans justification apparente. Ces mesures incluent la modification unilatérale des jours de visite, une interdiction de communications téléphoniques sous prétexte d'activités politiques, des perquisitions constantes dans la chambre du candidat, et des préoccupations quant à la sécurité alimentaire ». Walf titre, de son côté, « Veille de Campagne : L'administration pénitentiaire durcit les conditions de détention de Bassirou Diomaye ». « Ses partisans dénoncent un harcèlement continu ».CAN : la RDC contre la GuinéeAvant le quart de finale de la CAN, qui opposera aujourd'hui la Guinée à la RDC, le sélectionneur guinéen Kaba Diawara, « exprime sa confiance », nous dit l'Infodrome, qui reprend ses propos : « nous allons renvoyer la RD Congo à la maison parce que nous ne sommes pas encore prêts à faire nos valises ».Beau joueur, le site actualité.cd, en République Démocratique du Congo, reprend lui aussi les propos du sélectionneur guinéen, mais voit tout de même la RDC l'emporter. « Car en face se dressent des Léopards rougissants qui rentrent d'un succès de marque devant les Pharaons d'Égypte ». Enfin 7 sur 7. CD reprend les propos de l'entraîneur français de la RDC, Sébastien Desabre. Selon lui, la RDC « n'est pas favorite », mais « elle a encore une marge de progression, et va tout faire pour se qualifier ».À lire aussiCAN 2024: RDC-Guinée, des Léopards à l'ambition retrouvée contre un Syli national en mission

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À la Une: trois pays du Sahel se retirent de la Cédéao: avantages et inconvénients

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Play Episode Listen Later Feb 2, 2024 3:12


Maliweb revient sur ce qu'il appelle « les avantages et les inconvénients d'un divorce prévisible ». « Le Mali va-t-il se casser les dents ? » interroge le site d'information malien, qui énumère les avantages potentiels mis en avant par les trois pays dissidents, notamment « l'autonomie accrue en politique et dans le domaine économique ». Un juriste met aussi en avant que la décision du Mali, du Burkina et du Niger « offre un fondement pour ne pas s'inscrire dans un quelconque agenda de la Cédéao ». « La liberté est », dit-il, « pensée comme une source de droit ».Au registre des inconvénients, Maliweb note que cette décision politique implique « la perte d'accès au marché commun et aux avantages économiques ». Il faudra aussi prévoir « l'impact sur la libre circulation des citoyens et les opportunités d'emploi ». Maliweb cite un expert « ayant requis l'anonymat », selon lequel « on y perd plus qu'on y gagne. Ne serait-ce que pour améliorer un système, il faut y être. Quand on se met au ban d'une organisation, dit-il, on perd toute son influence pour faire évoluer les choses ».À lire aussiCédéao: le départ du Mali, du Niger et du Burkina intervient après des mois de tensionLe cas Bassirou Diomaye FayeDakar Matin titre : « l'administration pénitentiaire corse les conditions de détention du candidat Bassirou Diomaye Faye ». C'est précisément la Coalition Diomaye Président qui dénonce ce qu'elle appelle « un acharnement injustifié » contre son candidat, actuellement détenu. « Selon la coalition », poursuit Dakar Matin, « les autorités pénitentiaires ont pris des mesures draconiennes sans justification apparente. Ces mesures incluent la modification unilatérale des jours de visite, une interdiction de communications téléphoniques sous prétexte d'activités politiques, des perquisitions constantes dans la chambre du candidat, et des préoccupations quant à la sécurité alimentaire ». Walf titre, de son côté, « Veille de Campagne : L'administration pénitentiaire durcit les conditions de détention de Bassirou Diomaye ». « Ses partisans dénoncent un harcèlement continu ».CAN : la RDC contre la GuinéeAvant le quart de finale de la CAN, qui opposera aujourd'hui la Guinée à la RDC, le sélectionneur guinéen Kaba Diawara, « exprime sa confiance », nous dit l'Infodrome, qui reprend ses propos : « nous allons renvoyer la RD Congo à la maison parce que nous ne sommes pas encore prêts à faire nos valises ».Beau joueur, le site actualité.cd, en République Démocratique du Congo, reprend lui aussi les propos du sélectionneur guinéen, mais voit tout de même la RDC l'emporter. « Car en face se dressent des Léopards rougissants qui rentrent d'un succès de marque devant les Pharaons d'Égypte ». Enfin 7 sur 7. CD reprend les propos de l'entraîneur français de la RDC, Sébastien Desabre. Selon lui, la RDC « n'est pas favorite », mais « elle a encore une marge de progression, et va tout faire pour se qualifier ».À lire aussiCAN 2024: RDC-Guinée, des Léopards à l'ambition retrouvée contre un Syli national en mission

NORDSEE Podcast
Porrenpann und Mehlbüddel: Halligschmaus im Friesenpesel auf Hallig Hooge bei Annemarie Pezzi

NORDSEE Podcast

Play Episode Listen Later Oct 4, 2023 23:19


Porrenpann und Mehlbüddel sind typische Halliggerichte, die Annemarie Pezzi ihren Gästen im Friesenpesel auf der Hallig Hooge serviert. Seit 53 Jahren empfängt sie  in  ihrem Restaurant auf der Backenswarft Einheimische und Urlauber, erzählt  vom Halligleben und von der besonderen Geschichte des Friesenpesels, der 1746 vom Walfänger  Commodore Lodde Ragtsen erbaut wurde und in dem schon seit fast 125 Jahren Gäste einkehren. www.friesenpesel.dewww.baerbel-fening.de

Revue de presse Afrique
À la Une: qui détient le pouvoir au Niger?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 27, 2023 4:27


Tard dans la soirée du 26 juillet, des militaires ont annoncé avoir renversé le président Mohamed Bazoum. Mais ce matin, son ministre des Affaires étrangères, Hassoumi Massaoudou, interrogé par nos confrères de France 24, parle lui de « tentative de coup d'État » et assure que ce n'est pas la totalité de l'armée qui s'est soulevée.Situation encore confuse donc... Ce qui est sûr, et la photo est reprise sur tous les sites des journaux, c'est que la nuit dernière les Nigériens ont vu apparaître à la télévision dix hommes en tenue. Au centre, en bleu, le colonel-major Amadou Abdramane a annoncé la suspension des institutions de la 7e République et la fermeture des frontières. Un coup de force justifié notamment par la dégradation de la situation sécuritaire.Les journaux divisés en deux catégoriesIl y a ceux qui affirment : « Coup d'État confirmé, Mohamed Bazoum destitué ». C'est la Une de L'Évènement du Niger. « Des militaires renversent le régime du président Bazoum », écrit quant à lui le site Tam Tam Info, pour qui « la déclaration intervenue tard dans la nuit met fin au suspense ».D'autres s'interrogent : « Mohamed Bazoum a-t-il démissionné ? », se demande par exemple La Nouvelle Tribune du Bénin. Le site rappelle que la présidence parlait encore hier matin d'un « mouvement d'humeur anti-républicain » avant d'avertir les mutins que « l'armée et la garde nationale étaient prêtes à agir contre les éléments de la garde présidentielle impliqués dans cet événement s'ils ne revenaient pas à de meilleurs sentiments ».Et la presse forcément s'intéresse au patron du CNSP. Le général Tchiani, à la tête de ce Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, dont la formation a été annoncée par les putschistes. Jusqu'ici commandant de la garde présidentielle et figure controversée de l'armée selon Jeune Afrique, qui rappelle qu'il a été promu sous la présidence de Mahamadou Issoufou dont il est un « fidèle parmi les fidèles ». Lorsqu'Issoufou était au pouvoir, écrit le site panafricain, la garde présidentielle était « particulièrement choyée » et c'est, selon le journal, « la volonté d'écarter le général Tchiani du commandement de la garde prétorienne qui vaut aujourd'hui à Mohamed Bazoum de voir certains éléments se retourner contre lui ».« Et de quatre pour le Sahel ! »C'est le titre du site Wakat Séra : « Après le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, le Niger est le quatrième pays d'Afrique de l'Ouest touché par le printemps des coups d'État ». Le site burkinabè rappelle que le pays en est à son cinquième putsch militaire depuis l'indépendance en 1960.Et c'est Le Monde qui nous remémore le premier, en avril 1974 contre le président Hamani Diori, et le dernier, en février 2010. Il avait renversé le président Mamadou Tandja. Le Monde pour qui « le coup de force contre Mohamed Bazoum déstabilise encore un peu plus le Sahel ». Le quotidien rappelle que le chef d'État déchu était l'un des derniers alliés de la France dans la région.Sommet Russie Afrique à Saint-PétersbourgLes travaux débutent ce 27 juillet. Aujourd'hui au Faso souligne un nombre de participants en baisse par rapport au précédent rendez-vous de Sotchi en 2019. Qu'attendre de ce face-à-face Poutine-Sassou, Ramaphosa, Goïta, Traoré, Touadéra ? D'abord, écrit Aujourd'hui, pour le président russe il s'agit de compter ses soutiens dans la guerre qui l'oppose à l'Ukraine. Pour nos confrères, la question de l'avenir de Wagner au Mali ou en République centrafricaine figure sur la table. « Traitera-t-on directement avec Moscou ou toujours avec ces supplétifs ? », s'interroge le site. Aujourd'hui rappelle par ailleurs que Moscou a promis de remplacer les céréales que l'Ukraine exportait jusqu'ici vers l'Afrique. « ​​​​​​​La Russie tiendra-t-elle sa promesse et jusqu'à quand ? », demande le site qui espère que tout ce partenariat Russie-Afrique vaille son pesant de grain et de sécurité.C'est « ​​​​​la danse des bérets chez Poutine », écrit de son côté Walf Quotidien. Le journal nous dit que le président malien de la transition a troqué momentanément le treillis contre un grand boubou pour diriger la délégation malienne à Saint-Pétersbourg. Mais il consacre son principal titre à ce qu'il qualifie de « ​​​​​​​carnage sans freins sur les routes » au sujet de l'accident de bus qui a fait 24 morts hier au Sénégal dans la région de Louga. Un de plus. Le gouvernement évoque un bus surchargé, 60 passagers maximum sur la carte grise du véhicule alors qu'il y en avait, selon le ministre de l'Intérieur cité par Walf, 76 au moment de l'accident.

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À la Une: le dernier épisode du feuilleton de la présidentielle au Sénégal

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 3, 2023 3:49


Ce lundi 3 juillet, dernier épisode de la saison 1, que l'on pourrait intituler : « Macky Sall candidat oui ou non ? » On sera donc fixé dans quelques heures. « Tic-Tic ! Tic-Tac !, s'exclameLe Quotidien. Le président, qui a réussi à faire de sa participation ou non à la présidentielle un évènement politique exceptionnel, va édifier les Sénégalais ce lundi soir. Il l'a dit samedi lors d'une rencontre au Palais avec des élus locaux qui soutiennent sa candidature. Ce sera lors d'un discours solennel à la nation. Ce qui est inédit ! En tout cas, les maires de sa coalition ont signé une pétition en faveur de sa candidature pour février 2024. Pendant plus de deux heures samedi donc, rapporte le journal, plusieurs élus se sont succédé au micro pour témoigner de leur volonté de voir le chef de l'État participer à la présidentielle. » Mais souligne encore Le Quotidien, « personne n'est en mesure de savoir sa position définitive sur cette question qui met en haleine tout le pays ».Quel choix ?Pour l'instant, la presse sénégalaise hésite… « Le président de la République a-t-il rendez-vous avec l'histoire ?, s'interroge ainsi Dakar Actu. En fin stratège, le président reste imprévisible sur la question. Toutefois, Macky Sall semble assez conscient des enjeux de l'heure pour pouvoir prendre le choix qui s'impose. Ce qui demeure constant, c'est que le chef de l'État a bien pris le temps d'écouter les voix dissonantes qui se sont exprimées sur le sujet. Sa sortie sur sa candidature éventuelle sera libre et assumée, comme il l'a souvent expliqué lors de ses différentes sorties. Macky Sall est bien attendu sur le choix qu'il faudra avancer. Mais de quel choix s'agira-t-il ? », s'interroge encore Dakar Actu. « Est-ce que ce sera un choix motivé par ses inquiétudes pour le futur du Sénégal dans un contexte où les ressources du pétrole et du gaz vont être exploitées ? Aurons-nous droit à un choix motivé par le contexte socio-politique ? »Macky hausse le ton contre l'oppositionCe qui est sûr, pointe WalfQuotidien, c'est que devant les élus de son camp, samedi, Macky Sall a utilisé un langage musclé contre l'opposition… « Le président a fait son grand show contre les forces de l'opposition, accusée de tous les péchés d'Israël. Invitant les maires et autres responsables à se défendre, il a cautionné, sans le dire, les milices ou les nervis dont la présence est souvent dénoncée dans la coalition majoritaire. Dans un langage guerrier, le chef de l'État a estimé qu'en politique, la seule légitimité qui compte, ce sont les élections. » Macky Sall a brandi également l'argument économique, relève encore WalfQuotidien avec notamment cette phrase : « Le Sénégal s'est endetté pour construire des infrastructures telles que le train qui fait la fierté de tout un peuple. Pourquoi détruire une telle réalisation ? » Enfin, le quotidien sénégalais pointe encore cette petite phrase du président : « Je tiens à vous rassurer, mon combat et ma plus grande fierté consistent à vous conduire vers la victoire. »Commentaire de Walf, « à moins que le président ne mette de l'eau dans son vin, le Sénégal risque encore de sombrer dans la violence. Et Macky Sall y met du sien avec son langage musclé contre l'opposition ».Secret de polichinelle ?Enfin pour une bonne partie de la presse ouest-africaine, les dés sont jetés… Macky Sall sera candidat à sa propre succession…Ainsi pour L'Observateur Paalga au Burkina Faso, ses déclarations de samedi viennent « enfoncer une porte ouverte depuis sa rencontre avec la diaspora sénégalaise vivant à Paris au cours de laquelle il avait annoncé qu'il prendrait une décision qui "nous engagerait sur le chemin de la victoire en 2024". On sait maintenant que le "nous" lâché à cette occasion, est à la fois un "nous" de majesté mais aussi un "nous" qui unit le président sortant à sa coalition Benno Bokk Yakaar. (…) À moins d'un improbable retournement de situation, l'enfant de Fatick devrait, dans son adresse à la nation, s'attacher à expliciter les raisons pour lesquelles il est candidat à sa propre succession. »

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À la Une: le dernier épisode du feuilleton de la présidentielle au Sénégal

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 3, 2023 3:49


Ce lundi 3 juillet, dernier épisode de la saison 1, que l'on pourrait intituler : « Macky Sall candidat oui ou non ? » On sera donc fixé dans quelques heures. « Tic-Tic ! Tic-Tac !, s'exclameLe Quotidien. Le président, qui a réussi à faire de sa participation ou non à la présidentielle un évènement politique exceptionnel, va édifier les Sénégalais ce lundi soir. Il l'a dit samedi lors d'une rencontre au Palais avec des élus locaux qui soutiennent sa candidature. Ce sera lors d'un discours solennel à la nation. Ce qui est inédit ! En tout cas, les maires de sa coalition ont signé une pétition en faveur de sa candidature pour février 2024. Pendant plus de deux heures samedi donc, rapporte le journal, plusieurs élus se sont succédé au micro pour témoigner de leur volonté de voir le chef de l'État participer à la présidentielle. » Mais souligne encore Le Quotidien, « personne n'est en mesure de savoir sa position définitive sur cette question qui met en haleine tout le pays ».Quel choix ?Pour l'instant, la presse sénégalaise hésite… « Le président de la République a-t-il rendez-vous avec l'histoire ?, s'interroge ainsi Dakar Actu. En fin stratège, le président reste imprévisible sur la question. Toutefois, Macky Sall semble assez conscient des enjeux de l'heure pour pouvoir prendre le choix qui s'impose. Ce qui demeure constant, c'est que le chef de l'État a bien pris le temps d'écouter les voix dissonantes qui se sont exprimées sur le sujet. Sa sortie sur sa candidature éventuelle sera libre et assumée, comme il l'a souvent expliqué lors de ses différentes sorties. Macky Sall est bien attendu sur le choix qu'il faudra avancer. Mais de quel choix s'agira-t-il ? », s'interroge encore Dakar Actu. « Est-ce que ce sera un choix motivé par ses inquiétudes pour le futur du Sénégal dans un contexte où les ressources du pétrole et du gaz vont être exploitées ? Aurons-nous droit à un choix motivé par le contexte socio-politique ? »Macky hausse le ton contre l'oppositionCe qui est sûr, pointe WalfQuotidien, c'est que devant les élus de son camp, samedi, Macky Sall a utilisé un langage musclé contre l'opposition… « Le président a fait son grand show contre les forces de l'opposition, accusée de tous les péchés d'Israël. Invitant les maires et autres responsables à se défendre, il a cautionné, sans le dire, les milices ou les nervis dont la présence est souvent dénoncée dans la coalition majoritaire. Dans un langage guerrier, le chef de l'État a estimé qu'en politique, la seule légitimité qui compte, ce sont les élections. » Macky Sall a brandi également l'argument économique, relève encore WalfQuotidien avec notamment cette phrase : « Le Sénégal s'est endetté pour construire des infrastructures telles que le train qui fait la fierté de tout un peuple. Pourquoi détruire une telle réalisation ? » Enfin, le quotidien sénégalais pointe encore cette petite phrase du président : « Je tiens à vous rassurer, mon combat et ma plus grande fierté consistent à vous conduire vers la victoire. »Commentaire de Walf, « à moins que le président ne mette de l'eau dans son vin, le Sénégal risque encore de sombrer dans la violence. Et Macky Sall y met du sien avec son langage musclé contre l'opposition ».Secret de polichinelle ?Enfin pour une bonne partie de la presse ouest-africaine, les dés sont jetés… Macky Sall sera candidat à sa propre succession…Ainsi pour L'Observateur Paalga au Burkina Faso, ses déclarations de samedi viennent « enfoncer une porte ouverte depuis sa rencontre avec la diaspora sénégalaise vivant à Paris au cours de laquelle il avait annoncé qu'il prendrait une décision qui "nous engagerait sur le chemin de la victoire en 2024". On sait maintenant que le "nous" lâché à cette occasion, est à la fois un "nous" de majesté mais aussi un "nous" qui unit le président sortant à sa coalition Benno Bokk Yakaar. (…) À moins d'un improbable retournement de situation, l'enfant de Fatick devrait, dans son adresse à la nation, s'attacher à expliciter les raisons pour lesquelles il est candidat à sa propre succession. »

RTL - De Journal (Small)
De Journal vum 17. Mee 2023, 17/05/2023 00:00

RTL - De Journal (Small)

Play Episode Listen Later May 16, 2023


Mat eise Sujeten: LSAP am Walféiwer, Ultimatum vun der AMMD, Reaktioun vum Franz Fayot, keng Formel 1 zu Imola déi lescht Champions League Halleffinall.

RTL - De Journal (Large)
De Journal vum 17. Mee 2023, 17/05/2023 00:00

RTL - De Journal (Large)

Play Episode Listen Later May 16, 2023


Mat eise Sujeten: LSAP am Walféiwer, Ultimatum vun der AMMD, Reaktioun vum Franz Fayot, keng Formel 1 zu Imola déi lescht Champions League Halleffinall.

OCEAN CRIME
Walfleisch-Handel in Japan: Marketing-Tricks und umstrittene Praktiken

OCEAN CRIME

Play Episode Listen Later Apr 7, 2023 54:04


Verbrechen an Walen… - Da gibt es nicht nur eins. In der heutigen Folge von OCEAN CRIME sprechen Maja und Madeleine mit Katrin Matthes von der Whale and Dolphin Conservation (WDC). Thematischer Schwerpunkt ist der japanische Walfang, der in den Medien zuletzt für Aufregung sorgte. Denn in Japan soll es künftig Walfleisch in Automaten geben. Katrin geht auf die Geschichte des Walfangs in Japan ein. Denn trotz eines internationalen kommerziellen Walfang-Verbots 1986 wurden zwischen 1986 und 2021 über 30.000 Wale Opfer der Walfänger. Welche Auswirkungen hat der Walfang auf das Ökosystem Meer? Und wie steht die japanische Bevölkerung zum Walfleisch-Konsum? Das erfährst du in dieser Folge. Katrin erklärt, welche bedeutende Rolle Wale in Sachen des Klimawandels haben und erklärt in diesem Zuge, was du tun kannst, um diesem Crime ein Ende zu setzen. Abschließend gibt es einen detaillierten und grausamen Einblick in das Delfinmassaker auf den Färöern sowie in Peru. Denn ja, – an Walen werden Verbrechen ausgeübt, die dringend aufhören müssen! Und du kannst dabei helfen.

BoatCast Mabul
E20 - Die Walfänger von Bequia

BoatCast Mabul

Play Episode Listen Later Dec 2, 2022 26:28


Die Insel Bequia ist bekannt für ihren berühmten Naturhafen und ihre Schiffsbauer – doch nicht nur. Die kleine Insel hat auch eine lange Walfang-Tradition. Noch heute erlaubt die Internationale Walfang Kommission den Bewohnern von Bequia vier Buckelwale pro Jahr nach traditioneller Methode zu jagen. Die Bequianer waren jedoch nicht die ersten, die in den Gewässern um Bequia Buckelwale zu jagen begannen. Sie schauten den Walfang vor 150 Jahren den Yankees ab, die hier auf Jagd gingen. Wir haben den Chefwalfänger getroffen und uns im Heritage Museum über die Hintergründe der Tradition informiert.Support the showWenn ihr mehr über Mabul und unser Seglerleben erfahren, Fotos anschauen und unseren Blog lesen wollt, besucht unsere Homepage www.sailingmabul.com. Falls euch unser BoatCast inspiriert und ihr Mabul und uns unterstützen wollt, könnt ihr über unsere Homepage eine Patron-Mitgliedschaft lösen. Support the show

Im Gespräch
Schriftstellerin Dörte Hansen - "Ich könnte nicht über heile Menschen schreiben"

Im Gespräch

Play Episode Listen Later Oct 20, 2022 37:29


Dörte Hansens Romane spielen im Norden und handeln von Apfelbauern oder Nachfahren von Walfängern, wortkargen Menschen, die mit den Änderungen ihres Lebensraums hadern und mit sich selbst. Woher rührt diese Vorliebe für eigenwillige Charaktere?Moderation: Susanne Führerwww.deutschlandfunkkultur.de, Im GesprächDirekter Link zur Audiodatei

The Academic Minute
Alicia Walf, Rensselaer Polytechnic Institute – Stress and Procrastination

The Academic Minute

Play Episode Listen Later Sep 15, 2022 2:30


Are you stressed because you're procrastinating or procrastinating because you're stressed? Alicia Walf, senior lecturer in cognitive science at Rensselaer Polytechnic Institute, examines this question. Alicia Walf is a neuroscientist and senior lecturer at Rensselaer Polytechnic Institute whose research interests are fueled by the broad question: Why are there individual differences in stress? This question […]

Revue de presse Afrique
À la Une: un nouvel épisode illustre les tensions entre la RDC et la Monusco

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 4, 2022 4:15


« Le gouvernement veut expulser urgemment le porte-parole de la Monusco », peut-on lire dans Politico, qui détaille : « Le gouvernement, par le truchement du ministère des Affaires étrangères, reproche au porte-parole de la mission onusienne d'avoir tenu des propos "indélicats et inopportuns" à la base des tensions qui ont causé 36 morts parmi lesquels 32 civils congolais et 4 casques bleus de la Monusco au-delà de 170 blessés dans le Nord et Sud-Kivu. Le gouvernement estime que la présence de ce fonctionnaire de l'ONU en RDC n'est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité indispensable entre les institutions congolaises et la Monusco ». Les propos de Mathias Gillman qui lui sont reprochés datent du 13 juillet dernier, lors d'un point presse il a affirmé « que les terroristes du M23 disposent d'armes plus sophistiquées que ce qu'ils avaient il y a quelques mois ». Réaction du gouvernement : « C'est un aveu d'impuissance pour la Monusco », une déclaration « qui démotive les militaires au front et qui démontre clairement l'état d'esprit des casques bleus ». Jeune Afrique parle d'« avenir de plus en plus incertain de la Monusco » Le journal explique que « le retour de la crispation autour de la présence de la Monusco marque un virage. En difficulté sous Joseph Kabila qui, à la fin de son mandat, n'a eu de cesse de réclamer son départ, la mission entretenait avec Félix Tshisekedi des relations jusque-là apaisées ». La situation, on l'a compris, a bien changé. « Sale temps pour les sherpas officiels des opérations onusiennes », estime le site Aujourd'hui au Faso. Alors un autre média burkinabé, Wakat Séra, pose la question suivante : « Pourquoi la Monusco n'accélère-t-elle pas son retrait qui serait loin d'une fuite délibérée, d'autant qu'il est déjà acté ? » L'article élargit surtout la problématique, affirmant que « ce n'est pas qu'en RDC que le temps s'assombrit pour l'ONU en Afrique ». L'Observateur Paalga évoque « les scandales » qui ont éclaboussé certaines de ces missions, leur coût ou encore « une véritable filière quasi mafieuse, politico-judiciaire, autour de ces fameuses missions ». Finalement, « à quoi servent vraiment ces missions de la paix ? », s'interroge le quotidien. En Guinée, arrestations de deux hauts dirigeants du FNDC La communauté internationale n'a pas tardé à réagir. Africa Guinée nous liste ces différentes réactions. La Cédéao demande la « libération des détenus » et « l'ouverture rapide d'une enquête » sur les abus. Dans le même sillage, le G5 a déploré « le recours excessif à la force et l'utilisation alléguée d'armes létales pour le maintien de l'ordre ». Et hier mercredi, un haut diplomate de l'ONU a appelé les autorités « à lever toute interdiction de manifester et à protéger la liberté de réunion ». Outre les condamnations morales, peut-être bientôt des condamnations juridiques ? Dans un autre article, Africa Guinée avance : « Les avocats du FNDC travaillent sur une série d'éléments considérés comme des preuves de la répression sanglante des manifestations. Ils entendent les déposer au bureau du Procureur de la CPI, dans un bref délai. (…) Le FNDC n'entend pas se limiter là, d'après nos informations. En plus de ce signalement, une plainte sera déposée au parquet de Paris contre certains hauts dignitaires de la junte ». Cette situation tendue en Guinée est « la rançon de la complaisance de la Cédéao », estime Ledjely, qui précise : « Ce choc frontal n'aura surpris personne, eu égard à la dégradation progressive que l'on a observée ces derniers mois dans les rapports entre la junte guinéenne et les principaux acteurs politiques et de la société civile. Et c'est en cela que la Cédéao, elle non plus, n'est pas exempte de reproches. En effet, elle a manqué d'anticipation ». « Alors qu'il a usé d'une approche martiale à l'égard de la junte au Mali, le duo que constituaient le président du Ghana et le président de la Commission, Jean-Claude Kassi Brou, s'est montré plutôt compréhensif à l'égard des autorités guinéennes. » Reprochant à la Cédéao une forme d'attentisme, l'article conclut : « C'est à croire qu'elle ne tire pas tous les enseignements de ses turpitudes passées ». Au Sénégal, l'attente des résultats des législatives Hier soir, rapporte Seneweb, « l'inter-coalition Yewwi-Wallu dit avoir décelé des irrégularités dans des départements situés dans le nord du pays » et demande un report de la publication de ces résultats. Le sujet est aussi à la une du quotidien Walf. L'annonce des résultats est pour le moment fixée à cet après-midi.

Terra X Geschichte – Der Podcast
Atlantik: Die Geschichte eines Weltmeeres

Terra X Geschichte – Der Podcast

Play Episode Listen Later Aug 4, 2022 60:26


Er ist nur der zweitgrößte Ozean auf der Erde – und doch übt vor allem der Atlantik eine besondere Faszination aus. Es war eben nicht irgendein Meer, das Christoph Kolumbus 1492 überquerte, um die neue Welt zu entdecken. Es war jenes „grüne Meer der Dunkelheit“, vor dem sich die Menschen bis dahin fürchteten. Bis heute ist der Atlantik unser Sinnbild von einem wilden, ungezähmten Meer. Der Mythos vom sagenhaften Atlantis ist damit ebenso verbunden wie die grausamen Schlachten im Zweiten Weltkrieg, die als Atlantikkrieg in die Geschichtsbücher eingegangen sind. Doch Atlantik steht noch für viel mehr. Er steht für Luxusreisen ebenso wie für die baskischen Walfänger, die dem Weg des Kolumbus in ihren Ruderbooten folgten, um an der Küste Neufundlands Kabeljau und Wale zu jagen; für die dunkle Geschichte des Sklavenhandels und die der Auswanderung nach Amerika. Und auch für die Geschichte davon, etwas wieder zu vereinen, was die Natur einst getrennt hat: Der erste Versuch, ein Seekabel für die Telegraphie auf dem Grund eines Ozeans zu verlegen. **Literatur:** - Dagmar Bellmann: Mikrokosmos an Bord (2018): Der Beginn der modernen Kreuzfahrt , in: Jürgen Elvert und Martina Elvert (Hrsg.): Agenten, Akteure, Abenteurer. Berlin, S. 501-515. Berlin, Duncker & Humblot. - John Costello, Terry Hughes (1992): Atlantikschlacht (= Bastei-Lübbe-Taschenbuch. Band 65038). 4. Auflage. Bastei Lübbe. - Max Häberlein (2017): Atlantische Geschichte - Versuch einer Zwischenbilanz. Zeitschrift für Historische Forschung, Vol. 44, No. 2 (2017), pp. 275-299. - Thor Heyerdahl (1973): Expedition Ra – im Papyrusboot über den Atlantik. Berlin, Verlag Volk und Welt. - Wim Klooster und Alfred Padula (2016): The Atlantic World. Essays on Slavery, Migration and Integration. Routledge. - Mare. Die Zeitschrift der Meere (1997). „Transatlantik. Losfahren und Ankommen. Der Ozean.“ Heft Nr. 1, April/Mai. - Daniel Uziel (2019): „Graue Wölfe – Ritter der Tiefe“. NS-Propaganda als Leitmotiv der heutigen Darstellung des U-Boot-Kriegs. In: Jens Westemeier (Hrsg.): „So war der deutsche Landser …“. Das populäre Bild der Wehrmacht. Ferdinand Schöningh, S. 227–245. **Links und Internetquellen:** - https://www.geo.de/geolino/mensch/1707-rtkl-atlantis-das-raetsel-um-die-versunkene-stadt - https://www.geo.de/wissen/21590-rtkl-erste-atlantikueberquerung-so-lief-der-legendaere-nonstop-flug-ueber-den-ozean#:~:text=GEO%20Epoche%20Nr.&text=Juni%201919.,nonstop%20in%20einem%20Flugzeug%20%C3%BCberwinden. - http://www.perseus.tufts.edu/hopper/text?doc=Perseus%3Atext%3A1999.01.0179%3Atext%3DTim.%3Asection%3D25d - http://www.perseus.tufts.edu/hopper/text?doc=Perseus%3Atext%3A1999.01.0179%3Atext%3DCriti.%3Asection%3D114d - http://www.zeno.org/Philosophie/M/Platon/Timaios - http://www.zeno.org/Philosophie/M/Platon/Kritias - https://www.welt.de/geschichte/article162002246/Hier-soll-das-sagenhafte-Atlantis-gelegen-haben.html - https://www.zdf.de/dokumentation/zdfinfo-doku/mythos-die-groessten-raetsel-der-geschichte--die-suche-nach-atlantis-100.html - https://atlantic-cable.com/ - https://www.heise.de/tp/features/Repeat-please-3419513.html - https://new.siemens.com/de/de/unternehmen/konzern/geschichte/stories/transatlantikkabel.html Für Themenvorschläge oder Feedback: terrax-online@zdf.de „Terra-X-Geschichte – der Podcast“ findet ihr jeden zweiten Freitag auf www.terra-x.zdf.de und überall, wo es Podcasts gibt. - Moderation: Mirko Drotschmann - Sprecher:innen: Sebastian Blum, Andrea Kath - Autor:innen und Redaktion objektiv media GmbH: Janine Funke und Andrea Kath - Technik: Moritz Raestrup - Musik: Extreme Music - Fachliche Beratung: Daniela Ssymank - Produktion: objektiv media GmbH im Auftrag des ZDF - Redaktion ZDF: Katharina Kolvenbach

Revue de presse Afrique
À la Une: les élections législatives au Sénégal

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 1, 2022 4:21


Le scrutin était organisé le 31 juillet. Pas de résultat globaux officiels pour le moment, mais des premières tendances. Et déjà le pouvoir revendique « une victoire sans appel », dans 30 départements sur 46 tandis que les deux principaux blocs de l'opposition Yewwi Askan wi et Wallu Sénégal semblent gagner du terrain. « Beno revendique la victoire, Yewwi crie au hold-up ». « Ça sent le roussi », titre Walf quotidien qui présage un peu plus loin : « ça sent la cohabitation ». Seneweb n'hésite pas à parler de « bérézina » de « débâcle (…) cuisante » pour la coalition au pouvoir. Précisant, « si à Dakar, Touba, Ziguinchor la victoire de l'opposition était entendue, grande a été la surprise de voir l'inter-coalition Yewwi-Wallu renverser littéralement la tendance dans des départements comme Louga avec des scores sans appel ». « Au finish, le pouvoir perd une bonne partie de son grenier électoral », conclut l'article. Le quotidien burkinabè Aujourd'hui au Faso va encore plus loin. Il évoque une « fessée électorale » de Yewwi-Walu administrée à Benno Bokk Yakaar. Une analyse qui pourrait encore être démentie dans les heures à venir, on attend encore les résultats définitifs. « En réalité, si le scrutin est législatif, l'enjeu, lui, était national puisqu'il se tient à moins de deux ans de la prochaine présidentielle et c'est une occasion pour toutes les formations politiques de jauger leurs forces à quelques 19 mois de l'échéance », rappelle L'Observateur. Mais l'enjeu, même à plus court terme, est de taille autour de l'hémicycle pour WakatSera qui rappelle dans son édito : « Ce n'est pas un secret, le pouvoir compte mettre toutes ses forces dans la bataille électorale pour garder la main sur cette institution, centre névralgique, s'il en est, de la démocratie. » « On espère que Macky Sall, même s'il évite une cohabitation explosive au sortir de ce scrutin législatif, ne tentera pas d'enfourcher le même cheval que ses deux voisins du Sud, Alassane Ouattara et Alpha Condé, et qu'il connait très bien et répète à l'envi la citation apocryphe selon laquelle "ceux qui peuvent vous faire croire aux absurdités, peuvent vous faire commettre des énormités" », peut-on lire dans cet autre article du Pays. Violences en Guinée Le journal burkinabè WakatSéra compare justement les situations dans la zone, « si les législatives de tous les dangers se sont déroulées sans incident majeur, selon le président de la Commission électorale nationale autonome, en Guinée voisine, plus rien ne va. [...] La junte militaire au pouvoir en Guinée se livre à un musellement en bonne et due forme du peuple. [...] Sénégal et Guinée, deux voisins, deux trajectoires si contraires ! Et c'est l'Afrique de l'Ouest qui rit et pleure en même temps ! » Les 28 et 29 juillet, de violentes manifestations à Conakry ont fait au moins cinq morts, selon les organisateurs. Un seul selon les autorités et trois selon l'OGDH. Les différentes coalitions parlent de répression. Le Pays voit dans le colonel Mamady Doumbouya, « un tyran hors pair, au point qu'il n'hésite pas à réprimer dans le sang, les manifestations de rue pacifiques. Présenté au départ comme un libérateur pour ne pas dire un sauveur, Doumbouya s'est révélé pire qu'Alpha Condé qu'il a renversé en septembre 2021, et qu'il n'a de cesse de vouer aux gémonies. [...] Le colonel Doumbouya gagnerait à changer son fusil d'épaule, en initiant un dialogue constructif, fécond et inclusif avec les forces vives à l'effet de discuter des questions qui préoccupent la Guinée », préconise-t-il. « À lui de savoir raison garder, pour ne pas anéantir les derniers espoirs placés en son pouvoir, pour sortir la Guinée de l'ornière », conseille pour sa part Guinée News dans son édito. Manifestations dans l'est de la RDC « Les manifestations contre la Monusco ont dégénéré la semaine dernière. » 7 sur 7 CD reprend une déclaration de la Monusco qui revient sur les tout derniers heurts, le 31 juillet « des militaires de la Brigade d'Intervention de la force Monusco de retour de congés, ont ouvert le feu au poste frontalier pour des raisons inexpliquées et forcé le passage. » C'était à Kasindi. Trois personnes sont mortes. Dans un communiqué de presse rendu public et transmis à POLITICO.CD, le 31 juillet au soir, le gouvernement de la République démocratique du Congo condamne ces violences et assure que « des dispositions requises sont en cours pour assurer la prise en charge matérielle et judiciaire consécutive à ce drame ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la brouille Abidjan-Bamako observée bien au-delà des frontières

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 14, 2022 3:45


La presse du Sénégal, par exemple, suit « cette affaire des 49 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako », ces « bizarreries autour d'un contingent », comme l'écrit Dakar Actu. Le site sénégalais observe le « jeu de yoyo de l'ONU qui contredit Abidjan » désormais. Après avoir d'abord affirmé le contraire, les Nations unies ont ensuite assuré que les « soldats ivoiriens arrêtés au Mali ne sont pas considérés comme des éléments nationaux de soutien aux contingents de la Minusma » en tant que tel, comme l'a « soutenu pourtant le Conseil national de sécurité réuni sous la houlette du président Alassane Dramane Ouattara à Abidjan », note Dakar Actu. « Voilà qui risque d'installer une énorme confusion dans l'esprit de la plupart des diplomates des pays concernés par cette affaire », estime le site sénégalais. En tout cas, c'est certain, « la tension diplomatique entre la Côte d'Ivoire et le Mali est en passe de s'accentuer », analyse aussi Walf au Sénégal. Interrogations de la presse burkinabè Analyse similaire dans la presse burkinabè. Cette affaire, c'est « Kafka à Bamako », ironise L'Observateur Paalga. Et « le nouveau président de la Commission de la Cédéao, le Gambien Oumar Aliou Touray, a beau ne pas vouloir parler de crise, on a bien peur qu'elle ne soit déjà installée entre la Côte d'Ivoire et le Mali », déplore le journal. « La guerre des déclarations, elle, fait en tout cas déjà rage », note-t-il, « mais en vérité, on assiste surtout à un véritable imbroglio politico-militaire où même une vache ne saurait retrouver son veau », écrit L'Observateur Paalga. Pour Wakat Séra, « la junte militaire malienne aurait voulu faire une grosse montagne de cette affaire qui n'en n'est pas une qu'elle n'aurait pas agi autrement ». Le Pays, lui, s'intéresse aux « non-dits » de cette affaire qui « aurait pu se régler dans le secret de la voie diplomatique si les relations entre Abidjan et Bamako avaient été saines ». Mais elles sont « froides » entre les deux. Le Pays rappelle que le président ivoirien est, avec son homologue nigérien, « le tenant d'une aile dure de la Cédéao contre le Mali ». Alors quels peuvent-être ces non-dits ? « Abidjan nourrit-elle de véritables intentions malveillantes envers les autorités intérimaires de Bamako au point de vouloir manœuvrer pour leur chute ? Bamako joue-t-elle à fond la carte de la victimisation, ou encore celle de l'intox pour tenir Abidjan par la barbichette dans cette transition qui ressemble à une partie de poker-menteur et qui est loin d'avoir retourné toutes ses cartes ? » s'interroge Le Pays, qui n'a pas la réponse. Les « Uber Files » en Afrique Les « Uber Files », ça concerne aussi l'Afrique... Alors que le dossier fait du bruit en France – notamment autour d'Emmanuel Macron, accusé en quelque sorte d'avoir déroulé le tapis rouge au géant du VTC quand il était ministre de l'Économie – au Maroc, Le Desk s'est également allié à cette vaste enquête du consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), et le site livre une tout autre histoire là-bas. Un « récit enquête » : « l'arrivée du géant des VTC dans le royaume en 2015 », « comment la société a rapidement déchanté face l'opposition du ministère de l'Intérieur marocain et des chauffeurs de taxi, jusqu'à quitter le pays en 2018 ». En résumé, Le Desk révèle, documents internes à l'entreprise à l'appui, comment « la mauvaise stratégie du géant américain l'a mené à l'échec, avant son retour via la marque Careem », cette fois. Or noir et bonne nouvelle On parle d'or noir… Et d'une bonne nouvelle pour trois pays exportateurs du continent. C'est l'agence Ecofin qui nous l'apprend : « les pétroles bruts de l'Algérie, de la Guinée équatoriale et de l'Angola sont désormais les plus chers au monde ». Le brut nigérian est le quatrième. Ils l'ont été sur l'ensemble du premier semestre 2022, selon les chiffres de l'OPEP, l'Organisation des pays exportateurs. Alors pourquoi les pétroles africains ont-ils le vent en poupe ? Eh bien, car ils sont « très légers et peu pourvus en souffre », explique Ecofin. En d'autres termes, les raffineries préfèrent ce type de pétrole. Voilà qui promet de belles recettes pétrolières !

Revue de presse Afrique
À la Une: sombres nuages sur les législatives au Sénégal…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 1, 2022 4:29


« Le pays retient son souffle », s'exclame le quotidien 24 Heures à Dakar. « La tenue des élections législatives (fin juillet) demeure pour le moment un mystère. L'arrêté pris lundi par le ministre de l'Intérieur, Antoine Felix Diome, qui disqualifie la liste de la coalition (d'opposition) Yewwi Askan Wi, au motif principal qu'elle serait incomplète, cet arrêté pointe une situation de cacophonie. Pirouette ou manœuvre, en tout cas les élections législatives du 31 juillet voyagent déjà en terra incognita. À cela, poursuit 24 Heures, s'ajoutent des doutes sur une possible instrumentalisation du ministre de l'Intérieur dont l'objectif pourrait être de débarrasser le régime de Macky Sall de tout potentiel concurrent, dont le leader de Pastef, Ousmane Sonko, qui tire à lui tout seul tout un conglomérat de leaders de l'opposition. » Cinq ans de parenthèse politique ? « Les germes d'un chaos », lance WalfQuotidien en première page. « Le pays court de gros risques, prévient le journal, si la liste titulaire nationale de la coalition Yewwi Askan Wi ne participe pas aux élections législatives. En plus des différents cadors de l'opposition qui seraient absents de l'Assemblée nationale, le pays pourrait connaître des tensions même après les élections. » En effet, pointe Walf, si les grands ténors de l'opposition étaient privés d'élection, « ce serait une grosse période de disette pour le Yewwi puisqu'ils ne pourraient compter que sur les listes départementales. Des ténors comme Sonko, Aïda Mbodj, Déthié Fall, Habib Sy, entre autres, ne seraient pas à l'Assemblée nationale. Cette coalition ne pourrait pas, non plus, prétendre à un groupe parlementaire et encore moins à une majorité au Parlement. Une +parenthèse politique+ qui pourrait durer cinq ans. » Vers un troisième mandat pour Macky Sall ? Le site d'information Seneplus hausse le ton… Seneplus qui dénonce « la déliquescence de notre système électoral qui a subi les contrecoups de tripatouillages multiples aussi bien de la constitution que du code électoral. (…) Un imbroglio inextricable et plein d'incertitudes pouvant conduire non seulement à une élection vidée de tout son sens mais aussi à des confrontations politiques incontrôlées aux allures de putsch militaire. Ce risque est d'autant plus réel, pointe encore Seneplus, que le président de la République semble jeter de l'huile sur le feu, en entretenant le flou sur sa volonté de briguer un troisième mandat (…). Face à ces risques grandissants pour la paix civile, l'ensemble des forces d'opposition doivent faire bloc pour s'opposer à une dictature rampante (…). » Quelle riposte ? Commentaire de Aujourd'hui au Burkina Faso : « on ne peut pas ne pas percevoir la main du pouvoir derrière cette mise à l'écart momentané (de l'opposition) en attendant la décision du Conseil constitutionnel. 'Parti pris', 'forfaiture', ''provocation inacceptable' peste-t-on du côté de Yewwi Askan Wi, qui promet 'une riposte énergique', et dès ce vendredi. Sous quelle forme ?, s'interroge Aujourd'hui. Une marche ? Un meeting ? Une conférence de presse ? Ce qui est certain, c'est que le pouvoir sénégalais laisse croire qu'il fait tout pour limiter la percée de l'opposition. On l'a vu aux municipales, la coalition de la majorité Benno Bokk Yakaar reste majoritaire, mais l'opposition a percé dans des communes qui comptent, telles Dakar et Ziguinchor. Et si à ces législatives, Yewwi Askan Wi grappille encore des postes de députés, la prochaine présidentielle se compliquera davantage pour Benno. » D'après Sud Quotidien, l'opposition manifestera bien vendredi à Dakar : « la manifestation promise contre les supposées tentatives d'écarter la liste de Yewwi Askan Wi aux élections législatives aura bel et bien lieu. Ousmane Sonko et ses camarades comptent organiser un rassemblement vendredi, à partir de 15h, Place de la Nation. » Que vont dire les Sages ? En attendant, « le mandataire de la coalition Yewwi Askan Wi, Déthié Fall, s'est rendu hier au Conseil constitutionnel. Il y a déposé trois recours », pointe le site d'information Senego. L'opposition sera-t-elle entendue par la haute juridiction ? Pas sûr… répond WakatSéra : « ces cours, la plupart du temps, en tout cas sous les tropiques, ne servent que les intérêts du prince. » Et WakatSéra de s'interroger : « au Sénégal, l'élégance et l'indulgence habiteront-elles assez les grands prud'hommes pour donner gain de cause à une opposition qui donne des nuits blanches au pouvoir de Macky Sall ? Question à un plat de Thiéboudiène, le célèbre plat national sénégalais de riz au poisson ! »

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Rompasso - ROMPASSION #160

Rompasso - RomPassion Podcast

Play Episode Listen Later May 27, 2022 60:20


The most trending Russian artist delivers you a weekly radio show. Breathtaking 60 minutes of Rompasso's preferences and the world's most popular tracks are already there for you. Come closer and turn it up! Rompasso - ROMPASSION 160 01. VIZE & Dario Rodriguez feat. Lagique - Who's Holding You (Extended Mix) 02. Bastiqe, Paul Keen & Lena Sue - One New Rule (Extended Mix) 03. Sunnery James & Ryan Marciano and YAX.X feat. SABRI - You Got Me Calling (Extended Mix) 04. Going Deeper - Not Enough (Extended Mix) 05. Wave Wave & LissA - Not Yours (Damien N-Drix Extended Remix) 06. Mannymore - Into the Night (Extended Mix) 07. Oliver Nelson & Tobtok feat. Lovespeake - Better Day (Extended Mix) 08. Kohen, FREAKPASS feat. Mikalyn - I Mean Never (Extended Mix) 09. MEYSTA, BETASTIC & LUPEX feat. Ruben Arthur - People Are People (Extended Mix) 10. NDEE & Caprice - Sunlight (Extended Mix) 11. Sirona & Matt Wolff - Can't Get You Out Of My Head (Extented Mix) 12. SJAY Music x Jack Wins x Clementine Douglas - Black Light (Extended Mix) 13. Callahan, Now O Later & Jaki Nelson - Devil In My Head (Extended Mix) 14. Joshua Cooke & HQA - Dancin (Feel Alive) (Extended Mix) 15. Disco Fries & HARBER feat. Luxtides - Nothing (Extended Mix) 16. DJ Blighty - Speechless (Extended Mix) 17. Rompasso feat. Bandana - Insanity 18. Luke Madness & 2Shy - Where Are You Now (Extended Mix) 19. SP3CTRUM - Cherry Chapstick (Original Mix) 20. Powered Djs & WALF feat. Sara Moks - Kids (Extended Mix)

Revue de presse Afrique
À la Une: morte en voulant donner la vie…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 13, 2022 4:06


Un drame qui émeut le Sénégal jusqu'à la présidence de la République. Une jeune femme sur le point d'accoucher est décédée à l'hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga le 31 mars dernier. « Elle devait subir en urgence une césarienne et Astou Sokhna (c'est son nom) est décédée dans l'indifférence totale », relate Sud quotidien, « après avoir souffert toute une nuit. Sur une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, la mère de la défunte revient sur les derniers instants de la vie de sa fille. "Elle avait tellement mal qu'elle a arraché la perfusion", raconte-t-elle. "Elle suppliait la sage-femme qui lui répétait, avant de nous abandonner dans la chambre : 'je ne vais pas reculer, tu n'es pas programmée pour aujourd'hui'". » La famille d'Astou accuse le personnel de « négligence » et a porté plainte. Qui plus est, poursuit Sud Quotidien, « une campagne #JUSTICE POUR ASTOUSOKHNA a démarré sur les réseaux sociaux, avec pour objectif de dénoncer toutes les injustices (hospitalières) et que plus jamais ce genre d'incident ne puisse se produire dans ce pays ; car aucune femme n'est épargnée », pointe le journal. « En ville ou au village, riche ou pauvre, ce genre de traitement scandaleux au sein des hôpitaux publics peut arriver à n'importe qui. » Pas normal ! Le site d'information Senego renchérit : « tristesse, détresse, émoi ! Consternation dans beaucoup de foyers du Sénégal. Ce n'est pas normal. Perdre la vie en voulant donner la vie ! La femme est la divine source nourricière du monde. C'est elle qui donne au monde son monde. La femme donne la vie. C'est le grenier divin de la vie. » L'affaire est donc remontée jusqu'à la présidence : « le dossier est maintenant sur la table du chef de l'État », pointe le site d'information SeneNews. « Macky Sall exige à cet effet un rapport dans les 48 heures. Des délégations du directeur des établissements publics de santé et du directeur des affaires administratives et financières sont actuellement à l'hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga pour faire l'état des lieux. » La crise de l'hôpital public « L'arbre qui cache la forêt de négligences », s'exclame pour sa part WalfQuotidien. « Le décès par "négligence" d'Astou Sokhna à l'hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga n'est pas un cas isolé », affirme Walf. « Il ne fait qu'allonger la longue liste des décès dans des conditions dramatiques de patients dans les structures sanitaires publiques du Sénégal. » Et le quotidien dakarois de poursuivre : ce drame « est révélateur de la crise qui frappe tous les hôpitaux publics du pays. On a l'impression qu'on applique sans le dire une politique de privatisation de la santé au Sénégal. Car, aujourd'hui, toute personne, qui en a les moyens, conduit ses proches dans les cliniques privées où on espère recevoir des soins de qualité assortis d'un service d'accueil impeccable. » « Même au-delà des frontières du Sénégal, l'affaire fait grand bruit », relève WakatSéra, au Burkina Faso. « Astou Sokhna est devenue une icône, malgré elle, parce qu'elle est morte en voulant donner la vie ! (…) Certes, sur le continent noir où tout est encore priorité, certains centres de santé manquent encore de tout, mais la vie est si précieuse que toute femme qui veut la donner doit bénéficier des meilleures conditions de soins et de l'environnement le mieux pensé en la matière. » Bénin : encore une attaque terroriste dans le nord À la Une également, cette nouvelle attaque terroriste dans le nord du Bénin… « Une nouvelle attaque terroriste perpétrée lundi contre les Forces armée béninoises au parc Pendjari », rapporte La Nouvelle Tribune, à Cotonou. Selon une radio locale citée par le journal, « le bilan fait état de 5 militaires tués et d'un blessé grave. (…) Cette attaque survient alors que des experts des questions de sécurité, notamment les patrons des services de renseignement de certains pays de la sous-région, sont réunis à Cotonou. » Commentaire de Mourya La Voix du Niger, « les terroristes auraient voulu faire un pied de nez au président Patrice Talon qu'ils ne s'y seraient pas pris autrement, en frappant et endeuillant une armée béninoise à la tête de laquelle le chef de l'État vient de nommer un nouveau patron. » Et le site nigérien de prévenir : « attention à ne pas perdre le Nord, comme certains pays voisins confrontés depuis des années à l'hydre terroriste. » 

Roll History
Roll History: More Sorcerous Origins

Roll History

Play Episode Listen Later Mar 12, 2022 96:36


What about the Sorcerers that weren't covered in our last two parts? Don't they deserve an hour and a half of semi-coherent nonsense? Apparently they do! Plus: Snickers in my Veins, Walf and Me (Doing Drugs on the Promenade), Strange Paul, and Fun with Numbers!

Der Tag, an dem...
#194 Der Tag, an dem … der dänische König Christian IV. den Hamburgern den Walfang erlaubte

Der Tag, an dem...

Play Episode Listen Later Mar 11, 2022 18:55


Der 21. April 1643: Der Tag, an dem der dänische König Christian IV. den Hamburgern den Walfang erlaubte. Ein wichtiger Tag, denn 200 Jahre versorgten die Walfänger die Stadt und ihre Einwohner mit dem Walöl, das Schmier- und Brennstoff einer ganzen Epoche war. MOPO-Chefreporter Olaf Wunder und MOPO-Podcast-Chef Matthias Lorenz-Meyer sprechen über die Qualen der Meeressäuger, über das harte Leben der Männer an Bord der Walfangschiffe und darüber, wo heute noch in der Stadt Relikte der sogenannte „Grönlandfahrten“ zu finden sind. Spannende Unterhaltung!

NDR Hörspiel Box
Moby Dick oder Der weiße Wal (1/3)

NDR Hörspiel Box

Play Episode Listen Later Feb 20, 2022 59:51


Hörspiel in drei Teilen nach dem Roman von Herman Melville in der Bearbeitung von Ernst Schnabel. Diese Adaption des Genreklassikers von Herman Melville aus dem Jahr 1948 war die erste deutsche "Vertonung" des Stoffes - u.a. mit Hans Quest und Hardy Krüger. "Mein Name ist Ismael", so beginnt der Bericht von einem erbarmungslosen Kampf zwischen Mensch und Tier. Hass und religiöser Eifer sind im Spiel, die Elemente scheinen sich zu empören und erst der Tod lässt das Meer ruhig "wie ein Leichentuch" erscheinen. Ismael begibt sich nach New Bredfort, um auf einem Walfänger anzuheuern. In der ersten Nacht lernt er den Harpunier Queequeg kennen, der ihm zu einem treuen Gefährten wird. Ismael heuert auf der Pequod an. Seltsamerweise ist der Kapitän lange nicht zu sehen. Nur manchmal hört man des Nachts den harten Ton eines Holzbeins. Nicht das einzige Zeichen, das die abergläubischen Seeleute erschrickt. Dann erscheint er: Kapitän Ahab, dem der weiße Wal Moby Dick das Bein abgerissen hat. Doch es soll nicht die letzte Überraschung auf dieser Fahrt sein, denn Ahab hat weitere Kampfgefährten angeheuert, die sich im Schiff verborgen halten. Mit: Hans Quest (Ismael), Hermann Schomberg (Ahab), Peter Mosbacher (Starbuck), Josef Dahmen, Hans Herrmann-Schaufuß, Adalbert Kriwat, Wolfgang Rottsieper, Erwin Geschonneck, Willy Schweissguth, Joseph Offenbach, Wolf Martini, Benno Gellenbeck, Kurt Meister, Hardy Krüger, Herbert Steinmetz, Erich Weiher, Alexander Hunzinger, Georg Eilert, Bernhard Minetti und Klaus Hofer. Übersetzung und Einrichtung: Ernst Schnabel. Regie: Gustav Burmester. Produktion: NWDR 1948. Redaktion: Michael Becker.

NDR 90,3 - Das Hamburger Hafenkonzert
Hamburger Hafenkonzert: Auf den Spuren der Hamburger Walfänger

NDR 90,3 - Das Hamburger Hafenkonzert

Play Episode Listen Later Jan 16, 2022 36:57


Mitte des 17. Jahrhunderts war die "Hamburg Bukta" das Ziel Hamburger Walfänger. Wir begeben uns auf deren Spuren.

NDR 90,3 - Das Hamburger Hafenkonzert
Hamburger Hafenkonzert: Auf den Spuren der Hamburger Walfänger

NDR 90,3 - Das Hamburger Hafenkonzert

Play Episode Listen Later Jan 16, 2022 37:13


Hamburg Bukta heißt eine wenig bekannte Bucht an der Westküste Spitzbergens. Mitte des 17. Jahrhunderts war sie das Ziel Hamburger Walfänger. Wir begeben uns auf deren Spuren.