Podcast appearances and mentions of Florence Parly

French politician

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Florence Parly

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Latest podcast episodes about Florence Parly

Le Crayon
La France est-elle prête à entrer en guerre ? Cette générale répond.

Le Crayon

Play Episode Listen Later Jul 20, 2023 29:00


Le top de l'actu
Julien Schmidt - Florence Parly, nouveau membre du Conseil Constitutionnel -12 avr. 2023

Le top de l'actu

Play Episode Listen Later Apr 12, 2023 3:33


Le texte de la réforme des retraites doit être examiné aujourd'hui par le conseil constitutionnel afin d'être validé. Nous recevons donc un nouveau membre du conseil constitutionnel, Mme Florence PARLY.

Julien Schmidt - Le top de l'actu sur Rire & Chansons
Julien Schmidt - Florence Parly, nouveau membre du Conseil Constitutionnel -12 avr. 2023

Julien Schmidt - Le top de l'actu sur Rire & Chansons

Play Episode Listen Later Apr 12, 2023 3:33


Le texte de la réforme des retraites doit être examiné aujourd'hui par le conseil constitutionnel afin d'être validé. Nous recevons donc un nouveau membre du conseil constitutionnel, Mme Florence PARLY.

RTL Soir
Guerre en Ukraine : l'objectif est d'éviter "un conflit généralisé", indique Florence Parly sur RTL

RTL Soir

Play Episode Listen Later Mar 10, 2022 9:24


INVITÉE RTL - La ministre des Armées indique sur RTL que l'objectif de la France est d'éviter que la guerre en Ukraine ne bascule dans un conflit global, alors que la France et l'Europe sont pressées par l'Ukraine d'augmenter leurs aides militaires.

C dans l'air
CENTRALE ATTAQUÉE : POUTINE JOUE AVEC LE FEU – 04/03/2022

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 4, 2022 65:00


Centrale attaquée : Poutine joue avec le feu LES INVITÉ.ES : - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès des Nations Unies - Anthony BELLANGER Journaliste, spécialiste des questions internationales – « France Inter » - Isabelle LASSERRE Ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique – « Le Figaro » - Pierre HAROCHE - Chercheur en sécurité européenne - Institut de Recherche stratégique de l'École militaire - Bruno CHAREYRON (par SKYPE) - Ingénieur en physique nucléaire, directeur du laboratoire de la CRIIRAD Au neuvième jour de l'offensive russe en Ukraine, Vladimir Poutine affiche sa détermination à poursuivre la guerre. La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, située dans le sud-est du pays, est désormais occupée par l'armée russe, après avoir été bombardée. Des frappes russes ont en effet touché dans la nuit de jeudi à vendredi une unité de la centrale, provoquant un incendie et faisant craindre une catastrophe. Le feu a finalement pu être éteint par les pompiers et la sécurité nucléaire est garantie, selon les autorités ukrainiennes. L'Agence internationale de l'énergie atomique n'a pas relevé de hausse de la radioactivité. Selon elle aucun équipement « essentiel » n'a été touché. Cette attaque a provoqué de nombreuses réactions de la communauté internationale. L'Otan a condamné des bombardements "irresponsables". Plus tôt, le Premier ministre britannique Boris Johnson avait appelé à une nouvelle réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, tandis que le président américain Joe Biden "exhortait la Russie à cesser ses activités militaires dans la zone" de la centrale. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lui appelé les Russes à descendre dans la rue pour faire arrêter les attaques contre les sites nucléaires en Ukraine. Il a aussi accusé Moscou d'agiter la "terreur nucléaire" et de vouloir reproduire la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, la plus grave de l'histoire, en 1986. Côté français, la ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé hier que le porte-avions Charles de Gaulle a été déployé en Méditerranée pour des missions « dissuasives » dans le cadre du conflit actuel. Elle a également annoncé qu'elle se rendrait en Roumanie dimanche, à la rencontre des 500 militaires envoyés par la France dans ce pays. La guerre opposant la Russie à l'Ukraine semble, sur le papier, très déséquilibrée, tant l'armée russe est impressionnante. Puissance nucléaire disposant du plus grand arsenal d'ogives au monde, avec près de 6000 têtes, la Russie est également très bien dotée pour faire face à un conflit conventionnel. Une partie de son matériel est même plus moderne que celui des membres de l'Otan. Sur le terrain pourtant, les forces du pays semblent plus fragiles. Les images de véhicules militaires russes, non endommagés et abandonnés à cours d'essence le long des routes ukrainiennes, confirmeraient des défaillances logistiques, tout comme des difficultés d'approvisionnements en nourriture. Et cela ne serait pas sans conséquence sur le moral des soldats et la tentation de certains d'éviter le combat. C'est en tout cas ce qu'ont indiqué mardi plusieurs sources au Pentagone, évoquant des failles dans la logistique mais aussi des défaillances psychologiques. L'ampleur de ces problèmes aurait même surpris l'état-major russe. En plus du conflit militaire et des sanctions économiques, la Russie doit désormais faire face à la menace de cyberattaques. Le collectif de hackers « Anonymous » a en effet annoncé prendre part au conflit aux côtés de l'Ukraine. Depuis plusieurs jours, les appels à prendre les « armes numériques » se multiplient de chaque côté. Et dans un camp comme dans l'autre, les revendications d'actions foisonnent, chacun arguant avoir mis hors service des sites internet de ministères, des accès aux services bancaires, des grands médias ukrainiens ou russes. Le vice-Premier ministre ukrainien et ministre du Numérique Mykhaïlo Fedorov a déclaré sur Twitter être en train de « créer une armée informatique », appelant « les talents digitaux » à rejoindre ses rangs virtuels pour « continuer notre combat sur le cyber-front ». Comment évolue la situation sur les différents fronts en Ukraine ? L'armée russe est-elle un colosse aux pieds d'argile ? Faut-il craindre pour l'élection présidentielle française ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

L'invité de RTL
Florence Parly est l'invitée RTL de ce vendredi 25 février

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Feb 25, 2022 13:27


Elle est Ministre des Armées depuis juin 2017. Ecoutez L'invité de RTL avec Benjamin Sportouch du 25 février 2022

Les dessous de l'infox
Lutte contre l'infox ou combat pour l'information?

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Feb 11, 2022 19:30


Le combat contre l'infox est une préoccupation majeure, mais il ne peut se faire sans le souci de défendre dans le même temps une information fiable et de qualité. L'un agit-il sur l'autre et de quelle manière ? Comment restaurer la confiance ? Au programme : Entretien avec Hugo Mercier, chercheur au CNRS en Sciences cognitives et coauteur de l'étude Lutter contre la désinformation ou se battre pour l'information ? Subtilités diplomatiques et mésinformation sur la crise ukrainienne. La chronique de Sophie Malibeaux. Un tweet attribué à la ministre française des Armées, Florence Parly, au contenu jugé dangereux... mais douteux. Vérification faite par Monique Ngo Mayag, journaliste à l'AFP Factuel, site de vérification de l'Agence France Presse.

C dans l'air
UKRAINE, MALI : LES DOSSIERS QUI BOUSCULENT MACRON – 02/02/22

C dans l'air

Play Episode Listen Later Feb 2, 2022 66:42


UKRAINE, MALI : LES DOSSIERS QUI BOUSCULENT MACRON – 02/02/22 Invités FRÉDÉRIC ENCEL Docteur en géopolitique FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international « Le Journal du Dimanche » YVES THRÉARD Éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction « Le Figaro » VERONIKA DORMAN Journaliste Ancienne correspondante à Moscou « Libération » Lorsque des lecteurs du Parisien lui avait demandé début janvier s'il serait candidat à sa succession, Emmanuel Macron avait répondu : « j'ai envie ». Ce mardi, dans une interview accordée à La Voix du Nord, le président de la République a justifié le fait de ne pas être encore entré officiellement en campagne. Et ce en invoquant deux grands sujets du moment : le pic épidémique et les tensions autour de l'Ukraine. « J'ai déjà dit ce que je pensais des projets, de l'enthousiasme et de l'amour que j'ai pour notre pays. Mais j'ai d'abord l'obsession que la phase aiguë de l'épidémie et le pic de la crise géopolitique actuelle soient derrière nous. Je ne peux pas raisonnablement expliquer aux Français que je vais m'adonner à ce temps démocratique important, alors que je leur ai dit que je serai président jusqu'au bout et que nous avons une crise à la frontière ukrainienne qui menace notre sécurité collective » a affirmé le chef de l'Etat. Et pour cause : si sur le front sanitaire, le nombre de contaminations au Covid-19 recensées quotidiennement est en baisse depuis six jours consécutifs tandis que les nouvelles entrées à l'hôpital se stabilisent, sur le front international la crise ukrainienne vient bousculer l'agenda du président de la République qui espérait faire de la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne (UE), assurée par la France jusqu'en juin, une sorte de tremplin vers le scrutin présidentiel. L'exercice devait lui permettre de mettre en avant ses convictions pro-européennes et de démontrer aux Français que l'UE peut agir comme un filet protecteur face au chaos du monde. Pour cela la France entendait faire adopter une série de textes portant sur la défense, le climat, la relance économique, la santé… Mais voilà que le dossier Ukrainien est venu totalement bousculer le calendrier établi. Depuis l'échec des discussions bilatérales entre les Etats-Unis et la Russie, Emmanuel Macron a multiplié les appels et les rencontres pour tenter de replacer l'Europe dans les discussions, en relançant les négociations en « format Normandie » (Ukraine, Russie, France, Allemagne). Il se rendra d'ailleurs ce vendredi en Allemagne pour la deuxième fois en dix jours pour un sommet avec le chancelier allemand et le président polonais. Mais avec une UE divisée et dépendante du gaz, Bruxelles apparaît toujours inaudible. Parallèlement le chef de l'Etat est rattrapé par une autre crise diplomatique, cette fois entre la France et le Mali. Depuis plusieurs mois, la tension est montée d'un cran entre les deux pays, jusque-là alliés face aux forces terroristes qui opèrent dans la région. Mais le point de rupture semble approcher à grand pas depuis l'expulsion annoncée en début de semaine de l'ambassadeur de France Joël Meyer, après les propos du ministre des Affaires étrangères français mettant en cause la « légitimité » de la junte militaire à Bamako. Une junte militaire qui selon Paris aurait choisi de faire appel aux services du groupe Wagner, une armée privée russe réputée proche du Kremlin et soupçonnée d'exactions en Centrafrique, où le groupe est également présent. En visite au Mali en septembre dernier, la ministre de la Défense Florence Parly indiquait déjà que la France « n'[allait] pas pouvoir cohabiter avec des mercenaires ». Autant de dossiers qui s'invitent dans la campagne présidentielle et poussent chaque candidat à expliquer sa politique internationale et sa vision de la place de la France dans le monde. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le sept neuf
Emmanuel Faber et Florence Parly

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Jan 29, 2022 180:19


durée : 03:00:19 - Le 6/9 - Le 6/9 du samedi 29 janvier, présenté par Eric Delvaux.

Culture Numérique
La France lance une plateforme nationale de calcul quantique

Culture Numérique

Play Episode Listen Later Jan 14, 2022 7:13


Le 4 janvier 2022, trois ministres du gouvernement français ont annoncé le lancement d'une plateforme nationale de calcul quantique dans le cadre du plan « France 2030 ». Florence Parly, ministre des Armées, Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et Cédric O, secrétaire d'État en charge de la Transition numérique dévoilent la stratégie quantique de la France.Lire l'article sur Siècle Digital. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Revue de presse française
À la Une: Paris appelle le Mali à respecter l'organisation d'un scrutin en février 2022

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Dec 19, 2021 4:33


C'est la ministre française des Armées qui le dit ce matin dans Le Journal du Dimanche : « la population malienne fait face à des autorités issues de deux coups d'Etat. Il s'agit d'autorités de transition qui doivent rétrocéder le pouvoir à des autorités civiles élues selon un calendrier qui est connu de tous », dit Florence Parly au JDD. Et en effet, la ministre des Armées en appelle « au respect pur et simple de cet engagement d'organiser des élections en février 2022 ». Florence Parly qui déclare par ailleurs ceci au Journal du Dimanche : « prétendre que la France quitte le Sahel n'est pas exact ». Ces déclarations interviennent au surlendemain de l'annulation (officiellement pour raisons sanitaires) de la visite d'Emmanuel Macron au Mali. Initialement prévue demain, cette visite annulée avant-hier par Paris se serait déroulée dans une région où « le sentiment antifrançais ne cesse d'enfler », énonce Le Journal du Dimanche. Pour en prendre la mesure, et bien avant cet incident, l'hebdomadaire Marianne s'était rendu sur place afin d'illustrer « la soif de changement, le besoin d'oxygène et d'avenir (qui) soufflent fort de Dakar à Ouagadougou », la France en faisant « les frais », notait déjà ce magazine. Évoquant aussi bien le président de la transition malienne Assimi Goïta que son homologue guinéen Mamadi Doumbouya, Marianne constate que « des gens d'origines très diverses disent vouloir tenter le pari de l'alternance avec ces hommes en treillis qu'ils ne qualifient pas (uniquement) de factieux, mais (aussi) de patriotes ». Étant rappelé que les militaires maliens ont jusqu'au 27 décembre 2021 pour annoncer la date des élections devant mettre fin à la transition, un ancien cadre du M5-RFP dit à Marianne que « presque personne ne veut de cette élection dans les mois à venir alors que les problèmes de sécurité et tout simplement de survie restent cruciaux. Et, d'abord, avec quels électeurs ? », interroge dans Marianne cet ex-dirigeant du mouvement de contestation à l'origine de la chute de l'ex-président Ibrahim Boubacar Keïta. La situation en Ukraine et l'Otan qui dit « non » à la Russie Dans un entretien au Journal du Dimanche, le secrétaire général de l'Alliance atlantique explique pourquoi l'Otan refuse de neutraliser l'Ukraine. Laquelle « a le droit de demander de l'aide » pour se défendre, dit Jens Stoltenberg au JDD, « et je ne vois pas en quoi cela menace la Russie, qui est l'agresseur dans ce conflit (…) Si donc la Russie, une nouvelle fois, décide d'utiliser la force militaire contre l'Ukraine, elle aura à en payer le prix et il sera élevé », ajoute-t-il encore. Littérature: une collection sans précédent de prix littéraires récoltée cette année par des écrivains africains Ce fut en effet une première en Europe, souligne L'Express. « Quelle moisson ! », lance cet hebdomadaire, en en dressant l'inventaire : le prix Nobel de littérature au Tanzanien Abdulrazak Gurnah ; le Goncourt au Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr, pour son roman La plus secrète mémoire des hommes ; le Booker Prize au Sud-Africain Damon Galgut pour The Promise ; l'International Booker Prize au Sénégalais David Diop pour la version anglaise de Frère d'âme ; le prix Camões, plus importante distinction littéraire du monde lusophone, décerné à l'unanimité à la Mozambicaine Paulina Chiziane, et le Neustadt International Prize for Literature au Sénégalais Boubacar Boris Diop.  Pour L'Express, « cela témoigne enfin de la part des jurys du Vieux Continent d'une ouverture aux imaginaires africains dans toute leur variété et d'une reconnaissance de ce que cette littérature a d'universel ». Et ce magazine espère que « l'onde de choc de l'exceptionnelle récolte africaine de 2021 » poussera les responsables de salons du livre et de festivals littéraires en France à considérer « enfin » les écrivains africains francophones pour ce qu'ils sont : « des romanciers de langue française ».

Semana em África
A semana em que existiram dois congressos partidários em Angola

Semana em África

Play Episode Listen Later Dec 10, 2021 8:18


A actualidade desta semana ficou marcada pelo início do congresso do MPLA, partido no poder, em Angola. O encontro começou esta quinta-feira e realiza-se até este sábado, 11 de Dezembro, em Luanda. João Lourenço, chefe de Estado e único candidato à sua sucessão na presidência do partido, reiterou, no seu discurso de abertura, a sua determinação em lutar contra a corrupção. Ainda em Angola, no passado fim-de-semana, Adalberto da Costa Júnior, foi eleito presidente da UNITA, principal partido da oposição, com mais de 96% dos voros, voltando ao cargo que exercia desde 2019 e de onde tinha sido afastado em Outubro pelo Tribunal Constitucional. O líder da UNITA referiu que esta vitória é uma responsabilidade para o partido que quer vencer as eleições presidenciais de 2022.  Ainda em Angola, mais de 3 mil médicos angolanos iniciaram uma greve de 5 dias na segunda-feira, depois do Ministério da Saúde ter suspendido as negociações. Os profissionais da saúde reclamam um sistema remuneratório especial, pagamento de subsídios e melhores condições de trabalho.  Por sua vez, em Moçambique, um relatório divulgado pela organização não-governamental Human Rights Watch (HRW) estima que existem 600 mulheres desaparecidas em Cabo Delgado, no extremo norte de Moçambique.  Ainda em Moçambique, um sumo impróprio para consumo gerou a preocupação da Inspecção Nacional de Actividades Económicas de Moçambique. As autoridades consideram que o sumo é prejudicial para a saúde devido ao elevado grau de substâncias tóxicas. O Porta-voz da INAE garante que os resultados dos testes efectuados aos sumos de maçã, produzidos na África do Sul, serão conhecidos em breve. Na Guiné-Bissau, durante a semana, houve o lançamento  de uma fundação para o empoderamento das mulheres.  Magda Robalo, alta comissária da Guiné-Bissau para a Covid-19 e presidente da Fundação, explicou, em entrevista à RFI, que este é um organismo que tem o objectivo de “apoiar o empoderamento feminino na esfera da saúde e dos desafios do século XXI”.  Ainda na Guiné-Bissau, o Parlamento  já está a debater o Orçamento Geral do Estado, apresentado, nesta quarta-feira, pelo primeiro-ministro, Nuno Nabiam.  Também na Guiné-Bissau, o partido da Renovação Social pediu,esta semana, ao Presidente Umaro Sissoco Embaló, para não se imiscuir nos assuntos internos do partido. Em Dakar, no Senegal, também decorreu, esta semana, a sétima edição do "Fórum sobre a Paz e Segurança em África", que contou com a participação da ministra francesa da Defesa, Florence Parly, o Presidente do Conselho Europeu, Charles Michel e o Presidente da Comissão da União Africana, Moussa Faki Mahamat. A pandemia e o terrorismo foram os temas chave que dominaram as discussões neste encontro.

Invité Afrique
Sahel: «Pas de Wagner au Mali!», martèle Florence Parly sur RFI

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 6, 2021 14:05


La ministre française des Armées, qui était présente ce lundi 6 décembre à Dakar pour l'ouverture du 7e Forum sur la paix et la sécurité en Afrique, a réitéré la volonté de Paris : faire barrage à une intervention russe – soldats ou mercenaires – au Sahel, où intervient la force Barkhane. Entretien exclusif pour RFI et France 24, réalisé par Franck Alexandre et Marc Perelman. Marc Perelman : Madame la ministre, il y a une dizaine de jours, un convoi logistique militaire français a été pris pour cible deux fois au Burkina Faso, tout d'abord à Kaya, puis au Niger à Téra. Est-ce-que le samedi 27 novembre on est passé tout près de la catastrophe ? Vous avez été pris au dépourvu, il faut le dire… C'est une situation que nous n'avions jamais rencontrée jusqu'à présent, et auxquelles d'ailleurs les autorités aussi bien burkinabés que nigériennes n'avaient pas été confrontées. Donc il faut en tenir compte, et il faut aussi s'interroger sur les raisons pour lesquelles de telles manifestations, une telle violence a déferlé à l'occasion du passage de ce convoi. Et je crois aussi qu'il faut prêter attention au développement de ces actions immatérielles, c'est-à-dire, cette lutte informationnelle qui se déploie sur les théâtres d'opérations. On a voulu faire croire que – alors toutes sortes de thèses ont fleuri bien sûr – mais que notamment si Barkhane met en route des convois de cette nature, c'est pour pouvoir livrer de l'armement aux groupes terroristes. On imagine bien que si un certain nombre de gens croient à ces balivernes, alors cela peut nous constituer un terrain propice pour que se déploie ce discours et ce sentiment anti-français, alors évidemment, il n'en est rien. ►À écouter aussi : Lignes de défense - Sahel: Barkhane face à une vague d'hostilité M.P. : Qui leur dit ? Est-ce que c'est la Russie, parlons clairement, est-ce que pour vous, c'est la Russie qui est derrière cette guerre informationnelle ? Il y a un certain nombre de compétiteurs qui sont évidemment à la manœuvre. Et d'ailleurs on les retrouve aussi à la manœuvre au Mali. Puisque comme vous le savez, ça fait des semaines maintenant que la rumeur selon laquelle une société de mercenaires russes qui s'appelle Wagner est susceptible de se déployer au Mali. Cette rumeur circule de façon de plus en plus appuyée, donc on voit bien que le Sahel est un théâtre dans lequel un certain nombre de compétiteurs se jouent de l'instabilité ambiante. Toute instabilité est une opportunité au fond pour ces compétiteurs. Franck Alexandre : On évoquait Wagner, sont-ils à Bamako, sont-ils arrivés ? Aujourd'hui, je ne pense pas qu'ils soient à Bamako, mais cela ne signifie pas qu'il n'y ait pas une intention de la part des autorités maliennes actuelles de les y faire venir. F.A. : Alors vous pesez avec les partenaires européens de la France sur les autorités maliennes, que vous disent-elles ? Nous avons un dialogue assez franc avec les autorités maliennes surtout après les propos extrêmement musclés et inamicaux qu'a pu tenir le Premier ministre du Mali en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. Nous avons eu des échanges extrêmement clairs avec les autorités maliennes et nous ne sommes pas les seuls à les avoir. Parce que vous comprenez bien que les pays européens qui sont également présents à nos côtés ne peuvent pas voir l'arrivée de cette société de mercenaires d'un bon œil. M.P. : Mais si vous partez, c'est un cadeau pour Vladimir Poutine, non ? Nous aviserons le moment venu, encore une fois, aujourd'hui la priorité est à l'exercice d'une pression maximale pour que cette situation ne se produise pas.

Chronique des médias
L'investigation droit de suite

Chronique des médias

Play Episode Listen Later Nov 26, 2021 2:29


Nous parlons de deux enquêtes d'investigation diffusées jeudi soir sur France 2 contre l'ancien ministre Nicolas Hulot d'une part et sur un contrat militaire entre la France et l'Égypte d'autre part. Ce sont deux enquêtes de France 2, diffusées jeudi soir, qui accusent des hommes de pouvoir. La première, celle d'Envoyé Spécial, apporte trois témoignages d'agression sexuelle contre Nicolas Hulot, ancien ministre de l'Environnement et ex-animateur de TF1. Le parquet de Paris a ouvert hier contre lui une enquête pour viol et agression sexuelle. Le reportage reprend et prolonge une enquête d'un magazine disparu peu après, Ebdo, qui avait dévoilé il y a trois ans qu'une plainte pour viol de Pascale Mitterrand, petite-fille de l'ancien président, avait été déposée contre Nicolas Hulot en 2008 avant d'être prescrite. Immédiatement, l'écologiste avait obtenu l'antenne de BFMTV pour désamorcer son affaire avant qu'elle ne paraisse et des membres du gouvernement, notamment Marlène Schiappa, à l'époque en charge de l'égalité hommes-femmes, s'étaient portés à son secours. Trois ans plus tard, Nicolas Hulot est retourné sur BFMTV pour tenter de déminer la charge en se posant en victime, mais les soutiens lui font cruellement défaut. Certes, il n'est plus au gouvernement et annonce d'ailleurs se retirer de la vie publique. Mais c'est surtout que depuis trois ans un #MeToo des médias est venu changer la donne. Patrick Poivre d'Arvor, l'ancien présentateur de TF1, en particulier, est aussi visé par une nouvelle plainte pour viol de l'écrivaine Florence Porcel et plusieurs témoignages sont venus confirmer à visage découvert dans Libération du harcèlement sexuel. Le deuxième reportage, de Complément d'enquête, met en cause les ministres Jean-Yves Le Drian et Florence Parly mais aussi les présidents Hollande et Macron, et cette fois pour des faits d'une tout autre gravité. Grâce à Disclose, un collectif de journalistes d'investigation, il est établi sur la foi de documents classés « confidentiel défense » que la France a passé un accord de coopération avec l'armée égyptienne qui a eu pour conséquence d'éliminer des trafiquants, des cibles civiles, et non des terroristes comme le prévoyait une mission en Égypte. Pour cela, un avion français a fourni des renseignements qui ont ensuite servi à bombarder un millier de véhicules-cibles dans le désert. Au nom de ses intérêts dans la vente d'armes et notamment des Rafale, la France a-t-elle sciemment choisi d'ignorer les alertes de sa Direction du renseignement militaire signalant un dévoiement de cette mission par le régime du maréchal Sissi ? C'est ce à quoi le gouvernement se refuse de répondre. Il annonce une double enquête sur le fond des révélations, mais aussi pour trouver le lanceur d'alerte à l'origine de la rupture du secret-défense.

Chronique des médias
Chronique des médias - L'algorithme est un combat

Chronique des médias

Play Episode Listen Later Oct 22, 2021 2:31


Les manipulations sur l'information qu'engendrent les algorithmes des réseaux sociaux, notamment sur Facebook et Twitter, sont un paramètre qui intéresse l'armée française. On le savait déjà, mais la nouvelle doctrine de l'armée française présentée ce mercredi 20 octobre l'assume : l'information fausse, manipulatoire ou qui vise à induire en erreur l'adversaire, peut être une arme et il n'y a aucune raison que la France n'en soit pas dotée. Alors, aussitôt dit, la ministre des Armées Florence Parly met pour limite la charte des Nations unies ou le droit international humanitaire, qui autorise la ruse mais interdit la perfidie. Il n'est pas question de manipuler des élections par exemple, de se faire passer pour un autre État ou d'utiliser des agents infiltrés dans les médias avec une carte de presse, ce qui peut représenter un grave danger pour les journalistes. Pour autant, il ne s'agit pas de rester muet dans la guerre de l'information et l'armée française utilise pour cela de faux comptes, comme l'a montré Facebook en Afrique. Il s'agit à la fois de détecter des manœuvres ennemies et d'influencer des populations par la maîtrise des algorithmes comme savent le faire les entreprises, parfois victimes de campagnes de dénigrement ou engagée dans des batailles d'influence. L'algorithme, une arme de combat ? C'est la première fois que c'est revendiqué aussi clairement par un État. En même temps, ce n'est guère surprenant puisque la Russie et la Chine ne sont pas avares de manipulations sur les réseaux sociaux. Et on a vu aussi Donald Trump ou Jair Bolsonaro se servir de Twitter et Facebook pour intoxiquer l'information, notamment lors de campagnes électorales. Une étude récente de Twitter réalisée sur six pays dont la France montre d'ailleurs qu'un fil d'actualité géré par l'algorithme a tendance à favoriser les contenus de droite. Autrement dit, des tweets qui remontent non pas chronologiquement mais en fonction de ce qui est susceptible d'intéresser les internautes selon l'algorithme favorisent les formations politiques les plus à droite. On comprend aisément que les positions les plus clivantes amènent des commentaires et donc à renforcer le taux d'engagement sur un tweet. Éric Zemmour a par exemple brandi cette semaine une mitrailleuse à un salon Milipol, à Paris, en la tournant vers les journalistes. Indignation assurée et donc réactions, interpellations, condamnations, bref engagement qui va aider l'image à remonter sur l'algorithme. Face à cela, les réseaux sociaux sont mis devant une obligation qui est celle de favoriser les informations fiables et dignes de foi. Facebook l'a compris en France puisqu'il vient de signer un accord de droits d'auteurs avec la presse d'information générale. Il va aussi créer un espace, Facebook News, pour mettre en avant des informations de qualité.

Revue de presse française
Revue de presse française - À la Une: l'échappé Zemmour à la poursuite de Macron (sondage)

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Oct 10, 2021 5:20


Du jamais vu dans l'histoire politique en France ! Le toujours pas candidat Éric Zemmour donné en deuxième position des intentions de vote pour la prochaine élection présidentielle, alors que, selon Édouard Philippe, la réélection du toujours pas candidat Emmanuel Macron n'est « pas acquise ». « Un tremblement de terre », lance l'hebdomadaire Challenges, qui a publié en début de semaine un sondage Harris Interactive indiquant en effet qu'Éric Zemmour « double Marine Le Pen et se qualifie virtuellement pour le second tour de la présidentielle. L'éditorialiste d'extrême droite, qui n'a toujours pas déclaré sa candidature et fait figure de novice en politique, gagne quatre points et se hisse à 17% des intentions de vote, quand la patronne du Rassemblement national, en chute libre depuis l'été (…), tombe à 15%. Si la présidentielle avait lieu (aujourd'hui), c'est bien lui qui affronterait Emmanuel Macron au second tour – et non la fille de Jean-Marie Le Pen », se méduse Challenges. Avalanche de commentaires dans la presse cette semaine, au sujet de ce sondage choc. Dans Le Parisien Dimanche, le chef du syndicat de salariés CFDT, ce matin, s'alarme. « Je regarde cela avec effroi, dit Laurent Berger. (Si Éric Zemmour) y va, qu'il ait le courage de le dire maintenant. Et on se battra modèle contre modèle. Face à l'extrême droite, il ne faut pas se cacher (…) Il ne faut pas être gêné de dire : on veut une société plurielle, plus ouverte, plus tolérante, plus juste. Il nous traitera de naïfs. Et alors ? Moi, il m'appelle « le Bon samaritain ». Eh bien, je m'en fiche ! (…) Il faut le dire : son modèle, ce sont les femmes à la maison ! », déclare Laurent Berger au Parisien Dimanche. C'est dans ce contexte politique qu'Édouard Philippe a lancé, hier au Havre, dans le nord-ouest de la France, son parti politique baptisé Horizons. Dans Le Journal du Dimanche, l'ancien Premier ministre déclare que son objectif « est d'abord (…) de soutenir Emmanuel Macron pour contribuer à sa réélection, qui n'est pas acquise », met en garde Édouard Philippe dans Le JDD ! Autriche : soupçonné de corruption, Kurz jette l'éponge Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a annoncé hier soir qu'il démissionnait de ses fonctions. « Il est parti sans rien céder à ses accusateurs », remarque Le Journal du Dimanche. Mais la position de Sebastian Kurz, plus jeune dirigeant européen, « était devenue intenable », admet Le JDD. Il était reproché au chancelier conservateur autrichien d'avoir favorisé la publication d'articles élogieux et d'études d'opinion partiellement manipulées qui lui étaient favorables en échange d'achat d'espace publicitaire. Toutefois, complète cet hebdomadaire, « sa démission ne signifie pas pour autant un retrait de la vie politique. Il a annoncé prendre la tête de son groupe parlementaire. Ses adversaires y voient une ruse lui permettant de bénéficier de l'immunité due à un mandat ».  Mali : Choguel Maiga, le retors Cette semaine, plusieurs magazines français reviennent sur les tensions entre la France et le Mali consécutives aux déclarations du Premier ministre malien Choguel Maïga à la tribune des Nations unies. Choguel Maiga ? C'est « un boutefeu au Sahel », lance Le Figaro Magazine, en rappelant ses déclarations, le 25 septembre dernier, lorsqu'à la tribune des Nations unies, le Premier ministre malien avait accusé la France « d'abandon en plein vol », s'attirant l'indignation et du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, et de la ministre des Armées Florence Parly, et du président Macron, qui avait qualifié ces propos de « honteux », estimant que la légitimité de Choguel Maiga était « démocratiquement nulle » et le traitant « d'enfant de deux coups d'État ». Rappelant que Choguel Maiga a étudié en Biélorussie puis à Moscou, Le JDD explique que le Premier ministre malien « sait qu'au Mali, le pouvoir se gagne et se conserve à Bamako. Une capitale où il fait bon invectiver la France au nom d'un prétendu néocolonialisme ». Alors ? Alors Marianne moque Emmanuel Macron. « D'Alger à Bamako en passant par Canberra, Jupiter est tout colère ces derniers temps », ironise ce magazine. « Sans le nommer explicitement et en oubliant (…) les usages diplomatiques, Emmanuel Macron a passé ses nerfs sur le nouveau Premier ministre malien », pointe Marianne. « Fort bien, mais l'Élysée n'avait pas manifesté d'aussi vertueuses exigences avec Ibrahim Boubacar Keita, le président déchu, ni récemment au Tchad lors de l'intronisation, au mépris de toutes les règles, du fils Déby », souligne cet hebdomadaire. Quant à Choguel Maiga, ce « vieux routier de la politique au parcours sinueux, (il) est loin de faire l'unanimité au Mali, notamment dans le mouvement M5, à l'origine de la chute d'IBK. Mais, en interrogeant les résultats réels de huit ans de présence française, il joue gagnant. Et pas seulement à Bamako », remarque Marianne, en estimant qu'Emmanuel Macron aura « fort à faire pour renverser la tendance ». Emmanuel Macron se débat comme il peut pour contrer la perte d'influence de la France au Mali.

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: la colère de Macron contre le Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 1, 2021 4:15


Emmanuel Macron qualifie de « honte » les accusations d'« abandon » du Mali par la France portées par le Premier ministre de transition Choguel Maïga à la tribune de l'ONU. C'est en marge d'un dîner de clôture à l'Elysée que le président français, hier, a dit à notre micro avoir été « choqué » par ces propos « inacceptables ».  Déclaration officielle malienne « inadmissible » selon Emmanuel Macron, qui dénonce « une honte ». Laquelle, selon lui, « déshonore ce qui n'est même pas un gouvernement » issu de « deux coups d'Etat ». Et déjà des commentaires dans la presse africaine. Au Mali, le journal Malikilé explique le silence, pour l'instant, des autorités maliennes dans cette brouille. « Ce qui n'est pas étonnant, notre société étant basée sur des valeurs qui ne nous permettent ni de nous rabaisser, ni de rabaisser quelqu'un, énonce ce journal malien. (Paris) n'a peut-être pas compris que quelque chose est en train de changer au Mali », poursuit-il, en qualifiant la France de « condescendante ». Emmanuel Macron a « haussé le ton » dans ce qu'il convient désormais d'appeler « l'affaire Wagner », du nom de ce groupe de sécurité avec lequel discute le Mali et qui est présenté comme proche d'un oligarque russe, présenté lui-même comme étant proche du président russe Vladimir Poutine, souligne de son côté le site Connection Ivoirienne. Selon ce journal en ligne, le chef de l'État français « nie désormais la légitimité du gouvernement malien mis en place suite à la prise du pouvoir par Assimi Goïta et ses amis ». Et son « ton dur » rejoint les récentes « menaces » proférées par sa ministre des Armées (Florence Parly) et son ambassadeur à l'ONU, complète Connection Ivoirienne. Lequel journal affirme que les nouvelles autorités maliennes sont « pourtant soutenues par un mouvement populaire qui avait fini par faire chuter le pouvoir déchu de IBK », tout en estimant que « la sortie de Macron met à nu tout le paradoxe à plusieurs variables subjectives de la politique française en Afrique. D'un côté on saute dans un avion pour aller légitimer le régime ami des Deby fils au Tchad. De l'autre ça conteste la légitimité à un pouvoir issu de conditions identiques (sinon moins pires) au Mali ». Sarkozy, la descente aux enfers En France, l'ancien président Nicolas Sarkozy a été condamné en première instance, hier à Paris, à un an de prison ferme dans l'affaire dite « Bygmalion ». Plusieurs journaux africains en tirent déjà les leçons. Témoin Le Pays, au Burkina Faso. Selon ce journal ouagalais, « ce qui arrive aujourd'hui à l'ex-président français doit servir de leçon à bien des dirigeants africains qui, au faîte de leur gloire, se croient tout permis ». Mais au-delà, et pour se bien faire comprendre, Le Pays met lesdits dirigeants africains en garde contre la justice de Dieu. « Tous ceux des dirigeants qui, pour une raison ou pour une autre, arrivent à échapper à la Justice des Hommes, doivent savoir qu'ils n'échapperont pas à la Justice immanente. Donc, bon ou mauvais, le passé de chacun, ici-bas, le rattrapera », prévient ce quotidien. Témoin Aujourd'hui, en Côte d'Ivoire. Selon ce quotidien proche de l'ex-président Laurent Gbagbo, « même si Nicolas Sarkozy est mis au trou (…) il restera toujours la responsabilité des élites africaines. Car (…) ce dernier a en effet été fêté en Côte d'Ivoire par le nouveau pouvoir mis en place par les tanks français ». Dans cette même Côte d'Ivoire, c'est sur un air de revanche assumée que le journal Le Temps se réjouit de cette condamnation. « On ne s'attaque pas impunément au Président Laurent Gbagbo, énonce ce quotidien, également proche de ce dernier. Tout se paie sur terre. Et Nicolas Sarkozy, l'ami de Ouattara, vient de l'apprendre à ses dépens ». Selon Le Temps, « Sarkozy a considérablement terni l'image de la République. Il y a un Dieu, pour les pauvres. Et Dieu a rétabli le Président Laurent Gbagbo, dans ses droits. Il a été acquitté et libéré totalement des accusations farfelues dont il était l'objet. On voit maintenant qui a vraiment mangé la tête de la panthère, formule Le Temps. Bon appétit à lui », Nicolas Sarkozy.

Le débat
Mali : Paris juge "indécentes" et "inacceptables" les accusations d'abandon

Le débat

Play Episode Listen Later Sep 28, 2021 16:01


La ministre des armées Florence Parly a fermement répondu au Premier ministre Malien Choguel Kokalla Maïga, qui avait accusé la France d'un "abandon en plein vol" à la tribune de l'ONU. Reprochant à la France son désengagement militaire sur le terrain, le Mali a justifié le recours aux mercenaires de la société paramilitaire Wagner. Comment évaluer la présence française au Sahel ? Est-elle importante pour les Maliens ? Est-elle efficace dans la lutte contre le terrorisme ?  

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: la charte de la transition en Guinée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 28, 2021 4:20


« Par une ordonnance lue cette nuit à la télévision nationale, la junte dirigée par le colonel Mamady Doumbouya a proclamé la Charte de transition qui fera office de loi fondamentale jusqu'à l'adoption d'une nouvelle Constitution. Cette charte, précise le site GuinéeNews, confirme le colonel Mamady Doumbouya comme Président de la transition et prévoit un gouvernement dirigé par un Premier ministre civil et un Conseil national de transition qui fera office de parlement jusqu'à la mise en place d'une nouvelle Assemblée nationale. Ce Conseil de transition sera composé de 81 membres issus des forces vives de la nation (partis politiques, société civile, diaspora, organisations socioprofessionnelles, organisations religieuses…). Ni les membres du gouvernement, ni les membres du Conseil national de la transition, précise encore GuinéeNews, ne pourront se présenter aux élections qui mettront fin à la transition. » Refonder l'État Premier commentaire, celui du site guinéen Ledjely : « enfin, on en sait un peu plus sur la façon dont la Transition devrait être organisée en Guinée. Celle-ci ne se bornera pas qu'à la mission classique de l'organisation d'élections devant permettre le retour à une situation normale, avec des autorités légitimes et légales. Elle se fixe aussi pour objectif, pointe Ledjely, la refondation de l'Etat par le biais de l'établissement d'institutions fortes, crédibles et légitimes. Elle s'évertuera aussi à renforcer la cohésion nationale et l'indépendance de la justice. Réservant une large place aux libertés fondamentales et aux droits humains, la Charte proclame qu' "aucune situation d'exception ou d'urgence ne doit justifier les violations des droits humains". » Sur le plan exécutif, poursuit Ledjely, « la présidence de la Transition étant assumée par le chef de la junte, colonel Mamady Doumbouya, il sera secondé par un premier ministre qui, lui, sera une personnalité civile, "reconnue pour ses convictions, ses compétences avérées et sa probité morale". (…) Quant au Conseil national de la Transition, l'organe législatif de circonstance, avec ses 81 membres, il aura vocation à refléter toutes les diversités du pays. Sa mission principale sera de doter la Guinée d'une nouvelle constitution. (…) » Quelle durée ? « Finalement, pointe encore Ledjely, seule la question de la durée de la transition n'a pas encore été tranchée. La CEDEAO exigeant un délai ne devant pas excéder six mois, le CNRD voudrait manifestement s'entourer de toute la légitimité requise avant de faire sa contre-proposition. Ainsi, à l'article 77 de la charte publiée hier soir, on peut lire : "la durée de la Transition sera fixée de commun accord entre les Forces vives de la Nation et le CNRD". » Le bras-de-fer Bamako-Paris À la Une également, la réaction de la ministre française des Armées après les propos du premier ministre malien Choguel Maïga qui a accusé le week-end dernier la France d'« abandon en plein vol ».  Des « accusations « inacceptables » et « indécentes », qui reviennent à « s'essuyer les pieds sur le sang des soldats français », affirme Florence Parly. Des propos relayés notamment par Le Monde Afrique. Le Cameroun « en déliquescence » Enfin à lire dans le quotidien français Libération cette double page sur le Cameroun. Avec cette longue interview de l'opposant Maurice Kamto. « Tout le pays est en déliquescence, affirme-t-il. Tous les voyants sont au rouge. Sur le front sanitaire par exemple, le pays ne s'est pas relevé du "Covidgate" : le FMI avait accordé un moratoire de trois ans sur le remboursement de la dette, afin que cet argent serve à lutter contre la pandémie. Mais l'argent s'est volatilisé, comme l'a confirmé la Cour des comptes. (…) Des sommes folles sont officiellement affectées à des infrastructures qui ne voient jamais le jour. » Quant à la France, affirme Maurice Kamto, « elle semble trop souvent s'en tenir au credo d'une prétendue "stabilité" et veut surtout préserver les entreprises françaises sur place. En ce qui me concerne, depuis les élections de 2018, malgré mes demandes répétées, je n'ai jamais été reçu par le Quai d'Orsay. » Commentaire de Libération : « un an après la violente répression d'une manifestation pacifique de l'opposition, le Cameroun semble dans une impasse politique totale. Son implosion n'a jamais paru aussi proche, sous le règne d'un président octogénaire qui passe plus de temps à Genève que dans son propre pays. »

Appels sur l'actualité
Appels sur l'actualité - Vos questions d'actualité

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 24, 2021 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :  Affaire Wagner : que retenir de la visite de Florence Parly au Mali ? Par Serge Daniel, correspondant de RFI au Mali. Aukus : la Chine critique l'alliance entre les Etats-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni. Par Stéphane Lagarde, correspondant permanent de RFI à Pékin Sénégal : début du pèlerinage du  Magal. Par Cheick Gueye, membre du comité d'organisation du Magal, auteur de Touba. La capitale des Mourides, Editions Khartala. Quel bilan européen pour Angela Merkel après 16 ans au pouvoir ? Par Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin.       * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Business Drive
European Superpowers Angry Over Mali and Russian Paramilitary Alliance

Business Drive

Play Episode Listen Later Sep 24, 2021 0:55


France's defence minister warned Mali against hiring paramilitaries from Russian private-security firm Wagner.Florence Parly told reporters that if Mali hired the firm, at a time when international partners fighting jihadism in the Sahel had never been so numerous, such a choice would be that of isolation. A Mali defence ministry official says that no decision regarding Wagner had been made. Malian defence minister Colonel Sadio Camara told Parly that France's abandonment of Mali meant everything had to be considered to secure the country.

Africa Podcast Network
European Superpowers Angry Over Mali and Russian Paramilitary Alliance

Africa Podcast Network

Play Episode Listen Later Sep 24, 2021 0:55


France's defence minister warned Mali against hiring paramilitaries from Russian private-security firm Wagner.Florence Parly told reporters that if Mali hired the firm, at a time when international partners fighting jihadism in the Sahel had never been so numerous, such a choice would be that of isolation. A Mali defence ministry official says that no decision regarding Wagner had been made. Malian defence minister Colonel Sadio Camara told Parly that France's abandonment of Mali meant everything had to be considered to secure the country.

Africa Business News
European Superpowers Angry Over Mali and Russian Paramilitary Alliance

Africa Business News

Play Episode Listen Later Sep 24, 2021 0:55


France's defence minister warned Mali against hiring paramilitaries from Russian private-security firm Wagner.Florence Parly told reporters that if Mali hired the firm, at a time when international partners fighting jihadism in the Sahel had never been so numerous, such a choice would be that of isolation. A Mali defence ministry official says that no decision regarding Wagner had been made. Malian defence minister Colonel Sadio Camara told Parly that France's abandonment of Mali meant everything had to be considered to secure the country.

TẠP CHÍ KINH TẾ
Tạp chí kinh tế - Giải mã hợp đồng tàu ngầm Pháp-Úc

TẠP CHÍ KINH TẾ

Play Episode Listen Later Sep 21, 2021 9:32


Pháp vẫn chưa nguôi vì vụ bị Mỹ « phỗng tay trên » hợp đồng 56 tỷ euro bán tàu ngầm cho Úc. Canberra ra sức biện minh cho việc đột ngột hủy hợp đồng với Paris. Xét về khía cạnh « được » « thua » thực chất hợp đồng tàu ngầm Pháp-Úc gồm những gì và thiệt hại về tài chính, kinh tế có lớn đến nỗi để Paris lao vào một cuộc đọ sức ngoại giao với cùng lúc cả ba đối tác chiến lược là Hoa Kỳ, Úc và Anh ? Từ đầu vụ mà truyền thông gọi là « khủng hoảng tàu ngầm » hôm 15/09/2021 bộ trưởng Kinh Tế và Tài Chính Pháp Bruno Le Maire hoàn toàn im lặng. Chỉ thấy ngoại trưởng Jean-Yves Le Drian và bộ trưởng Quân Lực Florence Parly lên tuyến đầu. Chưa hợp đã tan Năm năm trước, ngày 26/04/2016 cũng ông Le Drian ở cương vị bộ trưởng Quốc Phòng dưới thời tổng thống François Hollande chứng kiến lễ ký kết « hợp đồng thế kỷ » : tập đoàn đóng tàu của Pháp Naval Group, khi đó mang tên DCNS, qua mặt các đối thủ Đức và Nhật giành được hợp đồng của bộ Quốc Phòng Úc để cung cấp 12 tàu ngầm quy ước Attack. Đây là phiên bản từ tàu ngầm nguyên tử đời mới Barracuda của Pháp. Trị giá hợp đồng ban đầu quy định 50 tỷ đô la Úc. Toàn bộ khâu sản xuất dự trù khởi động năm 2023 và các nhà máy đặt tại Úc. Chiếc Attack đầu tiên sẽ được giao vào năm 2030. Nhưng chỉ bốn tháng sau ngày thông báo Paris và Canberra bước vào giai đoạn « độc quyền đàm phán », những dấu hiệu khủng hoảng niềm tin đã bắt đầu ló rạng : tờ báo uy tín của Úc The Australian tiết lộ Naval Group bị tấn công tin học, mất nhiều « thông tin mật » liên quan đến tàu ngầm lớp Scorpène bán cho Ấn Độ. Vụ rò rỉ thông tin nói trên không liên quan gì đến hợp đồng với Úc và cũng không nhắm vào những « tài liệu bí mật » như báo The Austalian loan báo, nhưng cũng đủ khiến Canberra lo ngại. Dù vậy, điều đó không cấm cản Pháp, Úc tiếp tục hợp tác. Tháng 2/2019, sau 18 tháng đàm phán gay go, Naval Group và bộ Quốc Phòng Úc thông báo « ván đã đóng thuyền », cho dù nhiều mối nghi kỵ vẫn chưa được xua tan. Naval Group liên tục bị tấn công và chính những đòn tấn công đó là cái cớ để thủ tướng Morrison thông báo hủy hợp đồng với Pháp. Pháp bị chỉ trích những gì và những lập luận đó có cơ sở hay không ? Điểm thứ nhất, Canberra trách tập đoàn Naval Group « đội giá » : theo thỏa thuận ban đầu hợp đồng trị giá 50 tỷ đô la Úc, nhưng 18 tháng sau, giá thành lên tới 90 tỷ đô la Úc (56 tỷ euro). Điểm thứ nhì, theo quan điểm của Canberra, là Pháp « chơi xấu » không chịu chuyển giao « công nghệ » và điểm thứ ba là hợp đồng không có lợi cho người lao động Úc và sau cùng là « một sự chậm trễ » trong lịch giao hàng. Truyền thông Pháp ít có bài giải thích về chênh lệnh đến 40 tỷ đô la Úc so với hợp đồng ban đầu, nhưng lập tức đáp trả báo chí Úc: không thể chỉ trích Pháp giao hàng trễ, khi mà đôi bên chưa bắt tay vào việc đóng tàu. Làm thế nào giải thích rằng hợp đồng với Pháp bất lợi cho người lao động Úc, khi mà « hợp đồng thế kỷ » chỉ liên quan đến 500 nhân viên của Naval Group, và gần như toàn bộ khâu sản xuất đều tập trung cả ở Adelaide, trên lãnh thổ Úc ? Chủ tịch tổng giám đốc Naval Group tháng 2/2021 xác nhận 60 % các hoạt động của toàn bộ dự án Attack sẽ do « các tập đoàn của Úc đảm nhiệm ». Do vậy trả lời RFI việt ngữ, chuyên gia về châu Á, Antoine Bondaz thuộc Quỹ Nghiên Cứu Chiến Lược, đánh giá kinh tế không là những giải thích thỏa đáng để hủy hợp đồng. Thực chất khủng hoảng ngoại giao giữa Pháp và liên minh AUKUS « nằm ở chỗ khác » :   « Điều quan trọng nhất là động lực nào đã thúc đẩy Úc hủy hợp đồng và chuyển hướng sang Hoa Kỳ. Nhu cầu của Canberra không thay đổi. Điểm mới ở đây là quyết tâm của chính phủ Úc xích lại gần với Mỹ và đẩy mạnh liên minh với Washington. Úc cần tăng cường an ninh, trước mối đe dọa Trung Quốc. Đấy mới chính là cốt lõi của vấn đề chứ không chỉ là một là chuyện liên quan đến hợp đồng mua bán tàu ngầm. Tuy nhiên, trong những ngày qua, mọi chú ý lại tập trung vào hồ sơ tàu ngầm, cho dù đây chỉ là một yếu tố trong số rất nhiều những yếu tố khác của liên minh quân sự Anh, Mỹ và Úc ».  Canberra tìm cách chống chế Thêm một lý do khác cho thấy yếu tố kinh tế chỉ là cái cớ để Canberra biện minh cho quyết định chuyển hướng về Hoa Kỳ, Antoine Bondaz nói thêm : « Trong nhiều ngày liên tiếp, thủ tướng Scott Morrison chỉ trích Paris về các khía cạnh chuyển giao công nghệ, giao hàng trễ và hợp đồng với Pháp không tạo nhiều việc làm trên lãnh thổ Úc. Nhưng tới nay, không có gì bảo đảm là Canberra sẽ được toại nguyện trên tất cả những điểm này với nhà cung cấp mới là Mỹ. Cũng không có gì bảo đảm là Hoa Kỳ sẽ cung cấp tàu ngầm cho Úc sớm hơn. Canberra cũng không được bảo đảm là những hợp đồng mới với Mỹ có lợi hơn cho người lao động Úc. Rõ ràng, ở đây, những lập luận ‘được' hay ‘thua' về mặt kinh tế không phải là cốt lõi của vấn đề. Đây cũng không hẳn là một cuộc tranh cãi để lấy phiếu của cử tri trong nước. Liên minh với Anh, Mỹ thuần túy là một vấn đề an ninh và chiến lược. Úc thể hiện rõ ràng quyết tâm càng neo chặt vào Mỹ và đây là mối liên minh chặt chẽ hơn trước rất nhiều.  Tàu ngầm quy ước hay hạt nhân ? Sau cuộc họp báo chung với Anh và Mỹ hôm 15/09/2021, Úc thông báo ngưng hợp đồng với Pháp, vì nhu cầu đã thay đổi và chuyển sang dùng tàu ngầm sử dụng năng lượng nguyên tử, thay vì tàu ngầm quy ước, chạy bằng dầu diesel như trong giao kèo với Pháp. Pháp là một trong sáu quốc gia trên thế giới có tàu ngầm nguyên tử, làm chủ công nghệ đóng tàu ngầm chạy bằng năng lượng hạt nhân. Đối với Naval Group, cung cấp tàu ngầm nguyên tử cho Úc không phải là điều bất khả thi. Vấn đề còn lại là công luận Úc không mặn mà với năng lượng hạt nhân và Canberra từ khi bắt đầu đàm phán trang bị tàu ngầm đã nhắm tới lớp Barracuda, nhưng dùng năng lượng điện và diesel và do đó sản phẩm sẽ là 12 chiếc Attack. Antoine Bondaz, Quỹ Nghiên Cứu Chiến Lược lưu ý : « Tình thế đã được đảo ngược do Mỹ lần đầu tiên từ năm 1958 đồng ý chia sẻ một phần công nghệ tàu ngầm chạy bằng năng lượng nguyên tử. Anh là quốc gia duy nhất hưởng ưu đãi đó. Cần nhấn mạnh rằng, với Pháp, Úc chưa  từng đề cập đến nhu cầu trang bị tàu ngầm nguyên tử. Khi đôi bên bắt đầu đàm phán vào năm 2014, Canberra nhắm vào tàu ngầm quy ước của Pháp và do vậy, chính Paris đã phải điều chỉnh lớp tàu nguyên tử đời mới thành tàu ngầm chạy bằng dầu diesel để đáp ứng đòi hỏi của Úc.  Thêm vào đó, chưa chắc Úc đã có lợi trong hợp đồng với Hoa Kỳ, nếu chỉ đơn thuần dựa vào các yếu tố kinh tế. Chuyên gia Pháp Jean Pierre Maulny, Viện Quan Hệ Quốc Tế và Chiến Lược IRIS, ghi nhận hãy còn 1001 trở ngại mà Canberra sẽ phải vượt qua từ nay cho tới khi nhận được những chiếc tàu ngầm nguyên tử đầu tiên « made in USA ». Trở ngại đầu tiên là phải giải quyết vấn đề năng lượng hạt nhân. Kế tới là các loại tàu ngầm đang hiện hành ở Anh và Mỹ có trọng lượng 7000 tấn, trong lúc đó thì Úc cần loại tàu cỡ nhỏ hơn –dưới 5.000 tấn. Ông Maulny không mấy tin rằng Hoa Kỳ sẽ nhanh chóng thiết kế một loại tàu « sur mesure » cho Hải Quân Úc. Cũng chuyên gia này cầm chắc rằng giá thành của Anh, Mỹ, sẽ không thấp hơn so với của Pháp. Sau cùng, không có gì bảo đảm là chuyển hướng sang Hoa Kỳ và Anh Quốc, Úc sớm có thể thay thế những chiếc tàu ngầm cổ lỗ lớp Collins. Nói tóm lại, tất cả những lập luận về « kinh tế » được Canberra đưa ra để biện minh cho việc hủy hợp đồng với Pháp không mấy thuyết phục.    Tàu ngầm chỉ là phần nổi của tảng băng Về phía Pháp, báo chí nói nhiều đến cuộc « khủng hoảng tàu ngầm », nhưng giới phân tích đồng loạt cho rằng, vụ bị mất hợp đồng với Úc chỉ là « bề nổi của tảng băng » : Bị khách hàng Úc bỏ rơi tuy là một vố đau cả về tài chính, lẫn uy tín đối với tập đoàn đóng tàu Naval Group, nhưng sự tồn tại của ông khổng lồ trong ngành đóng tàu và công nghiệp quân sự này của Pháp không hề bị đe dọa. Giới trong ngành đánh giá « hậu quả về mặt công nghiệp đối với phía Pháp không nhiều, bởi dự án chỉ mới ở giai đoạn đầu ». Công việc làm của nhân viên Naval Group cũng không bị ảnh hưởng, bởi dự án với Úc chỉ liên quan tới 500 trong số 16.000 nhân viên hiện diện tại 18 quốc gia trên thế giới. Hơn nữa, cho dù hợp đồng có bị hủy giữa chừng, đôi bên đều chuẩn bị để đối phó với tình huống này và đã dự trù những khoản đền bù thiệt hại. Báo Anh, Mỹ nêu lên khoản bồi thường từ 250 triệu đến 400 triệu đô la Mỹ mà phía Úc sẽ phải chi ra. Vậy câu hỏi kế tiếp là tại sao Paris đã lớn tiếng làm khuấy động quan hệ ngoại giao với các đồng minh truyền thống phương Tây ? Gáo nước lạnh cho « giải pháp thứ ba » Nhà nghiên cứu Céline Pajon, Viện Quan Hệ Quốc Tế Pháp IFRI, giải thích, hợp đồng tàu ngầm Pháp-Úc rất phức tạp. Năm 2016, Úc đồng ý mua 12 tàu ngầm Attack. Ba năm sau đó, Paris và Canberra ký một hợp đồng thứ nhì mang tính « đối tác chiến lược », là nền tảng cho hợp tác song phương « trong giai đoạn 50 năm sau đó ». Chính văn bản này cho phép nước Pháp « hoạch định chiến lược lâu dài tại Ấn Độ -Thái Bình Dương ». Các nhà địa chính trị của Pháp giải thích rõ hơn : Trong một thế giới càng lúc càng bị chia rẽ giữa một bên là Trung Quốc và bên kia là Hoa Kỳ, Pháp từ lâu nay luôn chủ trương một hướng đi thứ ba, « độc lập cả về mặt chính trị, kinh tế, chiến lược và công nghệ » với Bắc Kinh và Washington. Canberra là một trong những đối tác có trọng lượng và Paris đã dùng lá bài « tàu ngầm » để thuyết phục Úc thiên về giải pháp « độc lập » đó với Mỹ và Trung Quốc. Liên minh AUKUS là một gáo nước lạnh mà Hoa Kỳ lẫn Úc dội vào sáng kiến « giải pháp thứ ba » đó của Paris. Câu hỏi còn lại là Paris phải làm gì trong giai đoạn tiếp theo, Antoine Bondaz, Quỹ Nghiên Cứu Chiến Lược của Pháp, trả lời : « Quyền lợi của Pháp trong vùng Ấn Độ -Thái bình Dương không thay đổi. Đó là những lợi ích về mặt chủ quyền và trong trường hợp đó, Úc là một đối tác khu vực không thể bỏ qua. Được hay mất hợp đồng tàu ngầm không làm thay đổi cục diện về mặt địa lý. Thực tế cho thấy rằng hiện có 1,7 triệu công dân Pháp đang sinh sống trong các vùng lãnh thổ hải ngoại, từ Mayotte đến quần đảo Polynésie, từ đảo Réunion đến Nouvelle Calédonie. Các vùng đặc quyền kinh tế của Pháp (ZEE) trong khu vực này chiếm đến ¾ toàn thể diện tích các vùng đặc quyền kinh tế của Pháp và đây cũng là nơi có 7.000 lính Pháp thường trực. Về lợi ích kinh tế, một phần ba giao thương của Pháp với các đối tác ngoài khu vực Liên Hiệp Châu Âu nằm trong vùng châu Á Thái Bình Dương. Đây là khu vực năng động nhất cả về kinh tế lẫn thương mại, nhưng cũng là nơi có nhiều căng thẳng, nhất là căng thẳng về mặt quân sự. Do vậy, Pháp bắt buộc phải bảo vệ những lợi ích của mình và Paris cần phải được bảo đàm rằng, có thể can thiệp trong trường hợp cần thiết ». Hiệu ứng domino Một số nhà phân tích khác lo ngại việc Úc hủy hợp đồng quân sự với Pháp tạo tiền đề cho các các quốc gia khác noi theo. Pháp là một trong 5 nguồn cung cấp vũ khí hàng đầu thế giới. Liên minh AUKUS cho thấy không dễ mà cưỡng lại những áp lực của Hoa Kỳ. Ấn Độ là khách hàng mua chiến đấu cơ Rafale của Pháp, đồng thời là một trong bốn tứ trụ của nhóm Quad. Tại châu Âu, giám đốc đặc trách về nghiên cứu an ninh của Viện Quan hệ Quốc Tế Pháp Elie Tenenbaum không loại trừ khả năng một số thành viên, mà đứng đầu là Đức, cũng có thể quay lưng lại với Pháp để mua vũ khí của Hoa Kỳ, bởi « Đức và Pháp tuy là hai đầu tàu kinh tế của Liên Hiệp Châu Âu, nhưng về mặt quốc phòng Berlin thân thiết hơn với Washington ». Một dự án hợp tác chung chế tạo chiến dấu cơ SCAF « thế hệ sáu » giữa Pháp, Đức và Tây Ban Nha, với trọng tâm là tập đoàn Dassault, cũng có thể bị lung lay. Sau cùng, Paris lo sợ AUKUS là hồi chuông báo tử cho hàng loạt những thỏa thuận Anh Pháp trong lĩnh vực an ninh và quốc phòng trong khuôn khổ hiệp định Landcaster House 2010, bao gồm từ các dự án phát triển công nghệ chế tạo tên lửa chung, đến các chiến dịch tăng cường an ninh mạng …    

Tech and Science Daily | Evening Standard
We're at London Tech Week!

Tech and Science Daily | Evening Standard

Play Episode Listen Later Sep 20, 2021 5:44


We're kicking off London Tech Week with the festival's Carolyn Dawson MD at Informa Tech. What can we look forward to?Plus, London Underground's first major expansion this century has opened, we speak to the Transport Secretary. French defence minister, Florence Parly, called off a meeting with British counterpart, Ben Wallace, as the international fallout continues after the UK, US and Australia agreed a new deal to develop nuclear-powered submarines. New data suggests the UK tech sector raised £13.5bn in the first six months of the year. Doctors are going to use a remotely operated robot, which will use machine learning and artificial intelligence - to carry out check-ups on care home residents in Scotland, with Alzheimer's disease and other conditions. And, why the Royal Mail's getting back on its - electric - bike. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

Uncivilized
Biden announces Indo-Pacific alliance with UK, Australia

Uncivilized

Play Episode Listen Later Sep 16, 2021 8:56


Australia had announced in 2016 that French company DCNS had beat out bidders from Japan and Germany to build the next generation of submarines in Australia's largest-ever defense contract. Top French officials made clear they were unhappy with the deal, which undercuts the DCNS deal. “The American choice to exclude a European ally and partner such as France from a structuring partnership with Australia, at a time when we are facing unprecedented challenges in the Indo-Pacific region, whether in terms of our values or in terms of respect for multilateralism based on the rule of law, shows a lack of coherence that France can only note and regret,” French foreign minister Jean-Yves Le Drian and defense minister Florence Parly said in a joint statement. --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app --- Send in a voice message: https://anchor.fm/salisburyobserver/message

Global Reportage: Unbiased and Uncensored News
French strike kills West Africa Islamic State leader behind deaths of 4 U.S. soldiers, hails big victory

Global Reportage: Unbiased and Uncensored News

Play Episode Listen Later Sep 16, 2021 3:27


A French drone strike killed the leader of the Islamic State group in the Greater Sahara, believed to be the mastermind of attacks in Niger that claimed the lives of four U.S. soldiers in 2017 and six French aid workers last year French President Emmanuel Macron announced the death of Adnan Abu Walid al-Sahrawi overnight calling him “enemy No. 1” in protracted anti-terrorism efforts in the region. “[Adnan Abu Walid al-Sahrawi], leader of the terrorist group Islamic State in the Greater Sahara was neutralised by French forces,” French President Emmanuel Macron said in a tweet on Thursday. According to Macron's office, al-Sahrawi personally ordered the killing of six French aid workers and their Nigerien colleagues last year, and his group was behind a 2017 attack that killed U.S. and Niger military personnel. The August operation, which was months in the making, with drone strikes and commando assaults in a lawless region on the border between Mali and Niger, targeted Adnan Abu Walid al-Sahrawi, the leader of the Islamic State in the Greater Sahara. “His death deals a decisive blow to the leadership of the Islamic State in the Sahel,” France's armed forces minister, Florence Parly, told a news conference on Thursday, referring to the arid region south of the Sahara Desert. “They will without a doubt have trouble replacing him.” --- Support this podcast: https://anchor.fm/global-reportage/support

Lignes de défense
Lignes de défense - La stratégie de la France en Indo-Pacifique

Lignes de défense

Play Episode Listen Later Aug 22, 2021 2:31


La mission de la Marine nationale « Jeanne d'Arc », qui chaque année permet aux élèves officiers d'effectuer leur stage d'application, a mis le cap sur le Japon. La semaine prochaine, le porte-hélicoptères amphibie « Tonnerre » accompagné de la frégate « Surcouf » participeront au large d'Okinawa à un exercice avec la marine japonaise et la marine américaine. Depuis quelques années, la France renforce sa présence militaire dans la région Indo-Pacifique. Une région qui est le théâtre de mutations stratégiques d'ampleur. (Rediffusion du 9 mai 2021) Devant les députés, le 19 février dernier, la ministre des Armées Florence Parly n'avait pas usé de circonlocution au sujet de la république populaire de Chine. « Celle-ci », avait-elle dit, « n'hésite plus à bafouer les règles de la libre-circulation sur les mers ». Et la ministre des Armées d'évoquer les tensions en mer de Chine, mais « Pékin », avait précisé Florence Parly, « investit aussi massivement en Indo-Pacifique » y compris dans le pré-carré français. Car l'Indo-Pacifique, c'est sept des treize départements, régions et collectivités d'outre-mer, un million et demi de ressortissants Français y vivent… Et depuis Tahiti, où il commande la zone maritime de l'océan Pacifique, l'amiral Jean Mathieu Rey, constate la rapide expansion chinoise : « La Chine construit tous les quatre ans l'équivalent de la marine française, donc il y a une croissance exponentielle. Il y a clairement une présence et un armement qui peut représenter une menace, mais nous cherchons à établir une relation de déconfliction avec la Chine. Mon prédécesseur avait fait un déplacement en ce sens en Chine pour voir mon alter ego et mon alter ego est invité ici à Tahiti. Il y a une volonté de maintenir un échange pour pouvoir lever des doutes entre opérationnels, ce ne sont pas des relations politiques, ce sont des relations militaires. » De la Réunion à Papeete en passant par Nouméa, 7 000 soldats français sont prépositionnés en Indo-Pacifique. Un chiffre stable ; en revanche l'axe d'effort depuis deux ans porte sur les projections de force à partir de la métropole et pour y parvenir, il faut des points d'appuis et donc des partenariats, insiste l'amiral Rey : « Le Charles de Gaulle en 2019 dans le Pacifique c‘était une première fois, l'opération Marianne et le déploiement du sous-marin Emeraude ces derniers mois en mer de Chine c'était une première fois, le groupe Jeanne d'Arc est déjà venu en 2015 et 2017, il est à nouveau dans la zone cette année, l'Armée de l'air qui se déploie, trois missions en trois ans, c'est inédit… Pour les points d'appui, il s'agit de pouvoir régénérer nos équipages, ravitailler nos bâtiments, donc on a des partenaires dans l'ensemble de la zone. On a évoqué les escales du Charles de Gaulle à Singapour, c'est pas rien, les unités actuellement relâchent au Vietnam, mais également à Brunei, en Indonésie et aux Philippines, donc c'est ça les points d'appuis, c'est d'avoir des partenaires sur lesquels on peut compter et c'est un travail constant puisqu'avec la pandémie il peut y avoir des ports ou des aéroports qui s'ouvrent, qui se ferment… Le Pacifique, ça couvre la moitié du globe donc quand on se déploie que ça soit en sous-marin ou en avion de chasse, on ne se déplace pas à la même vitesse, mais les distances restent très importantes. C'est grand le Pacifique, c'est grand ! » Puisque les prochaines guerres seront lointaines, la Revue Stratégique a identifié la « projection de puissance » comme l'un des « domaines critiques » érigé en priorité pour les armées. Les récents exercices en Indo-Pacifique en sont la parfaite illustration.

L'invité de RTL
Florence Parly, ministre des Armées, invitée de RTL mardi 17 août

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Aug 17, 2021 12:17


Ecoutez L'invité de RTL avec Jérôme Florin du 17 août 2021

Les interviews d'Europe 1
Florence Parly : "Les armées doivent soutenir la population martiniquaise et les soignants déployés là-bas"

Les interviews d'Europe 1

Play Episode Listen Later Aug 16, 2021 11:29


Chaque samedi et chaque dimanche, Fanny Marsot reçoit un invité au coeur de l'actualité politique. Aujourd'hui, Florence Parly, ministre des Armées, revient sur la mobilisation de militaires pour venir en aide aux équipes soignantes de Martinique pour faire face à la nouvelle vague de Covid-19 que connait le département. 

Le sept neuf
Julia Ducournau - Florence Parly

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Jul 14, 2021 179:53


durée : 02:59:53 - Le 6/9 - par : Carine BECARD - Julia Ducournau, réalisatrice et scénariste, est l'invitée de 7h50 pour son film Titane, et Florence Parly, ministre des Armées, sont les invitées du 6/9. - invités : Florence PARLY, Julia Ducournau - Florence Parly : ministre des Armées, Julia Ducournau : Réalisatrice

Les interviews d'Inter
Florence Parly : "La lutte contre le terrorisme ne peut se résumer à l'action militaire"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Jul 14, 2021 22:37


durée : 00:22:37 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - A quelques dizaines de minutes du début du défilé du 14 juillet, Florence Parly, ministre des Armées, est l'invitée du Grand entretien de France Inter. - invités : Florence PARLY - Florence Parly : ministre des Armées

Le six neuf
Julia Ducournau - Florence Parly

Le six neuf

Play Episode Listen Later Jul 14, 2021 179:53


durée : 02:59:53 - Le 6/9 - par : Carine BECARD - Julia Ducournau, réalisatrice et scénariste, est l'invitée de 7h50 pour son film Titane, et Florence Parly, ministre des Armées, sont les invitées du 6/9. - invités : Florence PARLY, Julia Ducournau - Florence Parly : ministre des Armées, Julia Ducournau : Réalisatrice

Invité Afrique
Invité Afrique - Assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon: «On attend le desserrement du secret-défense»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 24, 2021 4:55


Cela fait près de huit ans que Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été assassinés à Kidal, dans le nord du Mali, et de nombreuses questions restent sans réponses. Le silence n'est cependant qu'une apparence. Beaucoup de gens savent des choses et le secret pèse sur cette affaire, notamment le secret d'État. Le journaliste et écrivain Jean-Pierre Campagne vient de signer un ouvrage qui rend compte de cette situation. Il est intitulé « Deux corps ». Et sa publication intervient alors que l'armée française vient d'éliminer Baye Ag Bakabo, l'un des acteurs clés de l'enlèvement de nos deux confrères. Jean-Pierre Campagne est ce matin notre invité, il répond aux questions de Laurent Correau. RFI : Dans votre livre*, on entend de nombreux personnages parler de l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, se parler d'ailleurs à eux-mêmes, de cet assassinat, de ce qu'ils en ont vu. Est-ce que c'est parce que vous avez le sentiment qu'il reste encore beaucoup à découvrir que beaucoup de choses sont tues dans cette affaire ? Jean-Pierre Campagne : Oui. On est toujours un petit peu dans l'inconnu, dans une sorte de mystère. On tourne un petit peu en rond. Cela fait bientôt huit ans qu'ils ont été assassinés à Kidal. Pourquoi ont-ils été enlevés ? Par qui ont-ils été enlevés ? Pourquoi ont-ils été tués ? On ne le sait toujours pas. Pourquoi avoir choisi le genre du récit fiction ? Je pouvais écrire un roman. Mais quand vous écrivez un roman, vous êtes obligé de donner une conclusion, d'assener une conclusion. Or là, on est encore dans l'inconnu. C'est une fiction qui est nourri de beaucoup d'éléments, c'est très documenté. Et en même temps, je prête à chacun des acteurs sa propre vision, son propre point de vue, sa propre interprétation des choses. Donc, vous n'assenez pas de vérité dans ce récit. C'est plutôt une mosaïque de textes courts derrière ce que disent les personnages de l'avocate, de l'ami, du tireur, du chef de la Katiba et tous les autres. Ce sont surtout des points d'interrogation qui se dessinent. Et dans ces points d'interrogation, la question de la rançon des otages d'Arlit revient avec insistance. Il s'agit de Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret enlevés à Arlit au Niger par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en septembre 2010, des Français, collaborateurs des groupes Areva et Satom (filiale de Vinci), prisonniers d'Aqmi pendant trois ans. Pourquoi ? Parce que leur assassinat intervient quatre jours après la libération des otages d'Arlit. C'est un enlèvement effectué par des jihadistes. On sait maintenant qu'il y a quand même eu une très forte rançon qui a été délivrée. Il y a plusieurs hypothèses : soit des gens qui ont participé à la négociation se sont sentis floués et donc, ont enlevé Ghislaine et Claude ; soit ce sont des personnes qui se sont dit que de nouveau, deux Blancs qui sont dans le coin, ça représente énormément d'argent ; donc, on va les enlever et on verra après ce qu'on en fera. De manière régulière, on voit aussi toutes ces interrogations autour d'un hélicoptère qui a été entendu par certains, mais qui n'apparait nulle part dans le récit officiel sur la mort de nos deux collègues… Oui. L'hélicoptère, c'est le bruit qui dérange, c'est-à-dire qui dérange peut-être l'armée française, le gouvernement, parce qu'ils sont quand même très muets sur cette affaire. Cet hélicoptère a été entendu. Il pourrait être celui qui a pris en chasse les ravisseurs. On est un petit peu encore une fois dans l'inconnu. On s'ensable un peu comme si à chaque fois, il y avait des éléments qui eux savent ce qui s'est passé, qui auraient intérêt à cacher la vérité. Dans son rapport de mars dernier, l'ex-rapporteur de l'ONU sur les crimes extra-judiciaires a dénoncé les excès du secret-défense qui entravent, à ses yeux, l'enquête du juge français. Vous l'évoquez également dans votre livre, puisque le secret-défense, c'est même l'un de vos personnages, à quel point y a-t-il excès dans cette affaire du secret-défense ? C'est très compliqué le secret-défense. Oui, je le fais parler et j'imagine qu'il parle, qu'il s'exprime. Justement, il s'exprime pour ne rien dire. Mais il s'exprime quand même pendant un bon moment pour expliquer pourquoi il est né, pour les raisons pour lesquelles le secret-défense existe. Il y a parfois de bonnes raisons pour que le secret-défense soit activé, soit opposé à la recherche de la vérité. Souvent, quand même, cela cache beaucoup de choses et beaucoup de négligences, beaucoup d'erreurs. Si on considère l'hypothèse selon laquelle l'armée française a pris en chasse les ravisseurs, ce qui a priori n'est absolument pas condamnable, bien au contraire, et qu'il y a eu un ratage, que l'affaire a très mal tournée pour nos deux confrères, on peut considérer que l'armée à ce moment-là ne veut plus rien dire, ne veut plus rien dire, certes elle se défend. Mais, c'est une défense qui n'est pas très honorable. Suite à l'élimination de Baye Ag Bakabo, le chef du commando responsable de l'enlèvement, l'association Les Amis de Ghislaine et Claude Verlon, dont vous faites partie, vient de publier une lettre ouverte à la ministre française des Armées, Florence Parly : « Nous attendions la justice, pas la vengeance ». Quelle est votre interpellation ? En réalité, on constate que petit à petit, les principaux présumés ravisseurs de Ghislaine et Claude sont éliminés par l'armée française qui est présente dans la région. Cela signifie pour nous que petit à petit, tout cela ressemble à un jeu de quilles. Vous abattez les quilles les unes après les autres, et au bout d'un moment, il n'y aura plus personne pour dire, pour accepter de narrer la tragédie. Cela est un gros problème, mais dans ma fiction, je fais parler le juge qui dit que cette histoire devient de plus en plus compliquée parce que, à mesure que les militaires français tuent les présumés ravisseurs, la vérité petit à petit s'échappe, s'obscurcit et disparait. Qu'attendez-vous, vous en tant qu'auteur, et de manière plus générale, qu'attend l'association des Amis de Ghislaine et Claude des autorités françaises aujourd'hui ? On attend qu'elle desserre le secret-défense, que les autorités françaises arrivent à dire davantage ce qui s'est passé, si l'armée française par exemple a engagé la poursuite et si elle a échoué, il faut le dire à un moment. * « Deux corps » peut être commandé sur le site de l'auteur, Jean-Pierre Campagne.

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: un ancien président en prison

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 23, 2021 4:36


« L'ex-président mauritanien Ould Abdel Aziz avait quitté le pouvoir mi-2019, nous rappelle le site d'informationSahara Médias, mais l'année dernière une commission d'enquête parlementaire avait soulevé des soupçons sur son implication dans des opérations de corruption, avant que le ministère public ne l'inculpe en mars dernier pour corruption, blanchiment d'argent et enrichissement illégal. Abdel Aziz était depuis placé sous contrôle judiciaire strict. » Et hier soir, poursuit Sahara Médias, « le pôle enquête anti-corruption a décidé de placer l'ancien président en détention, pour avoir enfreint les procédures strictes de son contrôle judiciaire. Il est prévu qu'Ould Abdel Aziz soit placé dans un appartement privé pendant deux semaines, en raison des mesures sanitaires imposées par l'épidémie de Covid-19, avant d'être envoyé en prison. On ne sait pas encore dans quelle prison Ould Abdel Aziz sera transféré. » À lire aussi : Mauritanie: l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz a été arrêté Tous les hommes sont égaux devant la loi « Un harcèlement judiciaire sur fond de règlement de compte politique. C'est ce que dénonce le général, pointeWakatSéra au Burkina. Le général qui durant une décennie de pouvoir, soit de 2008 à 2019, avait fait la pluie et le beau temps, embastillant ou tenant loin de la Mauritanie ses opposants les plus teigneux. Bien des libertés dont celle d'expression ont fait les frais de ce régime de fer. Seuls étaient autorisés à vivre les médias ayant fait allégeance au pouvoir. Les autres survivaient ou mettaient la clé sous le paillasson, mis en quarantaine d'annonces et subissant mille et une autres tracasseries. Le général Mohamed Ould Abdel Aziz allonge donc cette liste peu glorieuse de dirigeants qui ont dû faire face à la justice, après leurs règnes respectifs. » Et il est normal, s'exclame encore WakatSéra, que « les puissants d'hier soient jugés aussi, rappelant ce principe presque universel de la plupart des lois fondamentales, selon lequel, "tous les hommes sont égaux devant la loi". Leçon que doivent méditer tous ces puissants d'hier devenus après aussi vulnérables que des vers de terre. » Burkina Faso : encore une tuerie À la Une également, cette nouvelle embuscade avant-hier contre des policiers au Burkina Faso. Bilan : 11 policiers tués, 4 disparus et 7 rescapés. « Un bilan plutôt lourd, déplore L'Observateur Paalga, sans doute le plus lourd pour la police nationale depuis que notre pays se bat et se débat contre ces "individus armés non identifiés", qui circulent pourtant depuis longtemps à visage découvert, au vu et au su de la population, et même peut-être des Forces de défense et de sécurité. (…) Faut-il vraiment s'en étonner, s'exclame encore le site burkinabé, quand Christophe Joseph Marie Dabiré, le Premier ministre, confesse presque naïvement devant la représentation nationale qu'il n'a pas de stratégie de lutte ? » « Cette embuscade intervient deux semaines après le massacre de Solhan, rappelle le quotidien Aujourd'hui, où plus de 132 civils avaient été tués. Les incursions terroristes se sont multipliées ces trois derniers mois et ciblent de plus en plus les Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs locaux des Forces armés, mais surtout les populations civiles. L'accalmie constatée lors des élections couplées de novembre 2020 est désormais un vague souvenir et le climat sécuritaire ne cesse de se détériorer au fil du temps. Le Burkina Faso, jadis havre de paix, conclut Aujourd'hui, est plus que jamais acculé par les vagues djihadistes. »  À lire aussi : Burkina Faso: chronologie des violences jihadistes depuis 2015 « Une quête de la vérité en deuil » Enfin, à lire dans Le Monde Afrique, cette lettre ouverte à la ministre française des armées, Florence Parly. Une lettre dans laquelle l'Association des amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon regrette que l'élimination récente par les militaires français d'un cadre du groupe al-Qaïda au Maghreb islamique, l'un des assassins des reporters tués en 2013, empêche « la vérité d'un procès. (…) Nous attendions la justice, pas la vengeance, écrivent-ils. Nous espérions, depuis longtemps, son interpellation, son extradition, sa mise en examen et sa judiciarisation en France. Pas cette élimination, qui laisse derrière elle un océan de questions sans réponse et une quête de la vérité en deuil. Les commanditaires et les exécutants du double assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon meurent les uns après les autres : nous le déplorons. Nous redoutons par-dessus tout de ne jamais connaître la vérité sur les circonstances de la mort des nôtres, sur les tenants et aboutissants de leurs assassinats (…). »

Le journal de 18h00
Un responsable d'Aqmi tué par l'armée française au Mali

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Jun 11, 2021 20:30


durée : 00:20:30 - Journal de 18h - Annonce faite cet après midi par la ministre des Armées, Florence Parly, au lendemain de celle d'Emmanuel Macron actant la fin de l'opération Barkhane au Sahel. Le chef terroriste était responsable de l'assassinat des journalistes français de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon en novembre 2013.

Les journaux de France Culture
Un responsable d'Aqmi tué par l'armée française au Mali

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 11, 2021 20:30


durée : 00:20:30 - Journal de 18h - Annonce faite cet après midi par la ministre des Armées, Florence Parly, au lendemain de celle d'Emmanuel Macron actant la fin de l'opération Barkhane au Sahel. Le chef terroriste était responsable de l'assassinat des journalistes français de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon en novembre 2013.

TẠP CHÍ XÃ HỘI
Tạp chí xã hội - Quân nhân Pháp và bổn phận « tiết chế » phát ngôn

TẠP CHÍ XÃ HỘI

Play Episode Listen Later May 19, 2021 9:24


Trong vòng chưa đầy một tháng, nhiều tướng lĩnh đã về hưu ở Pháp đã lần lượt đăng hai diễn đàn nhằm lên án tình trạng nước Pháp bị « cắt xén » thành từng mảnh. Vụ việc đang làm khuấy động chính trường Pháp với những phản ứng mạnh mẽ khác nhau. Chính phủ Pháp chỉ trích những quân nhân này đã không tôn trọng nguyên tắc « hạn chế phát biểu chính kiến » được áp đặt trong giới quân đội. Nước Pháp bị « tan vỡ » và nguy cơ « nội chiến » ? Ngày 21/4/2021, chính trường Pháp sôi sục bởi một diễn đàn, như một phát pháo khai hỏa, do nhiều quân nhân ký tên – phần đông đã về hưu – đăng trên tuần san Valeurs Actuelles có xu hướng bảo thủ. Bài viết kêu gọi tổng thống Emmanuel Macron, các bộ trưởng và nghị sĩ phải hành động chống lại tình trạng « phân rã » tổ quốc. Họ tố cáo « một hành động chống kỳ thị chủng tộc nào đó », do những kẻ « có thái độ khinh thị quốc gia, truyền thống, văn hóa nước Pháp và muốn thấy đất nước này bị tan rã khi cho lột bỏ quá khứ và lịch sử đất nước ». Bài viết còn lên án « tình trạng Hồi giáo hóa và nạn băng đảng ngoại ô » vì « luật lệ của nền Cộng Hòa đã không được áp dụng tại bất kỳ thành phố, khu phố nào » và « chính phủ sử dụng các lực lượng an ninh như là những tác nhân bổ sung và bia đỡ đạn để đối phó với những người Pháp "Áo Vàng" đến bày tỏ nỗi tuyệt vọng » Những người ký tên bài viết cho rằng họ « không thể khoanh tay đứng nhìn » trước những « mối họa » ngày càng lớn và khẳng định « sẵn sàng ủng hộ những chính khách nào có những quyết sách bảo vệ quốc gia ». Những người này còn bóng gió rằng nếu như tình hình không được cải thiện, giới quân nhân rất có thể sẽ dấn thân vào « một nhiệm vụ hiểm nghèo bảo vệ các giá trị nền văn minh và đồng bào Pháp trên lãnh thổ quốc gia », và dự báo nguy cơ « một cuộc nội chiến ». Những cảnh báo này một lần nữa được các tác giả nhắc lại trong một bài diễn đàn thứ hai, đăng ngày 10/5, gần ba tuần sau đó, cũng trên tuần báo có xu hướng cực hữu Valeurs Actuelles, tố cáo chính phủ có thái độ hèn nhát trước mối đe dọa Hồi giáo cực đoan. « Tiết chế phát ngôn » hay hạn chế tự do ngôn luận ? Chính phủ Pháp, thông qua lời bộ trưởng Quân Lực Pháp, bà Florence Parly, đã có những phản ứng mạnh mẽ, cho những lời lẽ trên chẳng khác gì là những lời « thóa mạ nhắm thẳng vào hàng ngàn binh sĩ. » Bà nhắc lại quyền tự do ngôn luận là một quyền cơ bản chung cho mọi công dân Pháp nhưng giới quân nhân còn có « bổn phận tiết chế » các phát biểu. Dù rằng các nhà quan sát tại Pháp ít nhiều đồng tình về những ghi nhận về tình hình đất nước, nhưng việc một số quân nhân công khai bày tỏ chính kiến chỉ trích chính phủ đã làm dấy lên các cuộc tranh luận chính trị : Đâu là giới hạn của « nghĩa vụ hạn chế phát ngôn » ? Đây không phải là lần đầu tiên giới quân nhân Pháp công khai chỉ trích cách điều hành, xử lý các cuộc khủng hoảng chính trị - xã hội của đất nước. Giới nghiên cứu về luật nhắc lại rằng, trong giới công chức và quân nhân, có một nguyên tắc phải tuân thủ : « Phát biểu có chừng mực ». Theo quan niệm của Pháp, phát ngôn vừa phải là một sự « đối chứng giữa tự do nhận thức và hệ quả của sự trung lập trong phụng sự. Nghĩa vụ này duy trì một sự tự do chính kiến, nhưng có giới hạn, và không làm bóp nghẹt sự tự do đó » (Claire Legras, Viện Nghiên cứu Chính trị Paris và Trường Quản trị Hành chánh ENA – trang mạng Cairn.info) Quân đội và quy luật « im lặng là vàng » Bổn phận phát biểu có chừng mực được áp dụng cho mọi công chức tại Pháp, nhưng với nhiều sắc thái khác nhau. Tuy nhiên, với giới quân nhân, nghĩa vụ đó được thực thi chặt chẽ hơn, và được quy định thành luật. Bởi vì, giới quân nhân không là một công dân bình thường như bao người khác. « Trong mọi trường hợp, vị thế quân nhân đòi hỏi tinh thần hy sinh, có thể đi đến mức hy sinh tuyệt đối, kỷ luật, tư thế sẵn sàng, lòng trung thành và tính trung lập » (bộ Luật Quốc phòng, điều 4111-1). Họ cũng được hưởng các quyền và quyền tự do như bao công dân khác, nhưng việc thực hiện một số quyền thì bị hạn chế, đôi khi bị cấm (Luật Quốc phòng, điều 4121-1). Điều đó có nghĩa là, họ chỉ có thể phát biểu các quan điểm về tôn giáo, chính trị hay triết lý « ngoài khuôn khổ nhiệm sở và có chừng mực do vị thế quân nhân đặt ra. Quy định này được áp dụng cho mọi phương tiện bày tỏ chính kiến » (Luật Quốc phòng, điều L-4121-2). Thế nên, theo đại tướng Henry Bentégeat, cựu tổng tham mưu trưởng quân đội Pháp (2002-2006), vụ « những bài diễn đàn của giới tướng lĩnh », trên đài France Culture, một lần nữa khẳng định quân nhân phải có nghĩa vụ/bổn phận « tiết chế » phát ngôn dù là đã về hưu. Ông giải thích : « Một quân nhân, dù đã về hưu, nhất là khi họ mang hàm tướng, không thể đưa ra những quan điểm về những vấn đề quốc phòng, vốn dĩ có thể dẫn đến việc cung cấp các thông tin bị bóp méo, hay đưa ra những lập trường chính trị với tư cách là một quân nhân. Người ta chỉ có thể nói về chính trị, đơn giản là nhìn từ một quan điểm bên ngoài và không đảng phái. Thế nên, đối với những quân nhân ở cấp bậc ít quan trọng hơn, đương nhiên họ có một chút tự do ngôn luận hơn, nhưng vẫn có giới hạn. Lúc nào cũng phải tuân theo những nguyên tắc cơ bản, họ không nên, và không bao giờ có ý kiến với tư cách là một công dân về những chủ đề mà cuộc đời nhà binh không hề chuẩn bị hay đào tạo, về những vấn đề thu hút sự quan tâm của toàn thể dân chúng. Việc tự phô trương mình, nâng cao giá trị cấp bậc quân đội, những chức vụ đã kinh qua, đã là một lỗi thật sự, bởi vì, với tư cách là một quân nhân, họ có nghĩa vụ tuyệt đối trung lập. » Quân đội không được tham chính Liệu những đe dọa trừng phạt các tác giả bài viết mà bộ trưởng Quân Lực Pháp đưa ra có ảnh hưởng đến quyền tự do ngôn luận của giới quân nhân hay không ? Vấn đề này hiện đang gây nhiều tranh luận ở Pháp khi giới quân nhân cho rằng đã đến lúc nên lắng nghe họ. Nhưng nhiều ý kiến, nhất là từ bộ trưởng Quân Lực Pháp, cho rằng bài diễn đàn của một số nhân nhân, đã phá hỏng nguyên tắc « trung lập », « phi chính trị », những nền tảng tạo nên uy tín cho quân đội và sự gắn kết xã hội. Không chỉ thế, theo đại tướng Henry Bentégeat, hành động này của một số quân nhân « trù bị » (những quân nhân đã về hưu nhưng vẫn có thể được triệu tập bất cứ lúc nào, được gọi là đạo quân thứ hai) còn có rủi ro gây chia rẽ ngay trong lòng nội bộ quân đội, phá vỡ những giá trị của nền Cộng hòa. « Hệ quả của việc tham gia chính sự là nguy cơ làm suy yếu niềm tin của người dân Pháp đối với quân đội. Tại sao ư ? Tôi còn nhớ cách nay bốn năm, có một cuộc thăm dò do viện IPSOS thực hiện, thật sự gây ấn tượng cho tôi. Khi được hỏi nghề nào thể hiện rõ nhất các giá trị của nền cộng hòa, có đến 60% người được hỏi đã trả lời rằng "nghề nhà binh". Thế nên, khi các quân nhân không tuân thủ các quy định, khi họ tham chính, họ không còn đại diện cho những giá trị cộng hòa nữa ». Quân đội và Chính trị : Hai thái cực khác nhau Phải chăng sự việc phản ảnh có sự rạn nứt trong mối quan hệ giữa quân đội và tổng thống ? Giới chuyên gia tin chắc là « Không ». Hình ảnh các tướng lĩnh bao quanh tổng thống Pháp Emmanuel Macron nhân ngày lễ 08/5, kỷ niệm quân Đồng Minh chiến thắng phát xít Đức, tại Khải Hoàn Môn, là một minh chứng điển hình. Trải qua bao cuộc chiến, những bi kịch chính trị trong dòng chảy lịch sử, nước Pháp ngày nay, dưới nền Đệ Ngũ Cộng Hòa, đã hình thành nên một nền tảng cơ bản vững chắc trong mối quan hệ giữa hai giới quân sự - chính trị, theo đó « Quyền lực quân sự phục tùng cho quyền lực dân sự ». Đây cũng chính là nguyên tắc sống còn cho mọi chính phủ dân sự và một xã hội dân chủ. Điều này được quy định rõ trong Hiến Pháp của nước Pháp, điều số 5 và 15 : « Tổng thống Cộng hòa là tổng tư lệnh quân đội ». Nguyên thủ quốc gia sẽ là người đưa ra các quyết định quan trọng, dựa trên những đề xuất từ vị tham mưu đặc biệt, thường sau này được bổ nhiệm làm tổng tham mưu trưởng của quân đội. Tuy mỗi bên một vị trí, nhưng Tổng tham mưu trưởng phải chịu sự quản lý của bộ trưởng Quốc Phòng (thuộc phe dân sự). Đây cũng chính là những cơ quan thực thi các quyết định do hội đồng quân sự đưa ra.   Tuy có sự tiếp xúc cận kề với nhau, nhưng đại tướng Henry Bentégeat lưu ý thêm rằng giữa quân đội và chính trị là hai nền văn hóa, hai lối suy nghĩ rất khác nhau. Giữa đôi bên luôn tồn tại những lằn ranh giới không nên vượt qua. Lịch sử nước Pháp chứng minh hiếm có những nhà binh nào trở thành những nhà lãnh đạo đất nước tài ba, ngoại trừ hai gương mặt lịch sử vẫn còn gây nhiều tranh cãi là Napoleon và tướng De Gaulle, cha đẻ của nền Đệ Ngũ Cộng Hòa. « Tuyệt đối là không, đó không cùng một nghề. Khi họ là lãnh đạo quân đội, họ có thói quen thực thi quyền hành, những cách thực hiện quyền lực theo một quy trình, mà ở đó, các quy tắc phải rõ ràng, cụ thể, có phân định giới hạn. Với giới chính trị thì lại không giống như vậy, nó không có rõ ràng như giới quân nhân. Quân nhân và chính khách, đó là hai văn hóa khác nhau. Với giới quân sự, điều họ thích chính là các mục tiêu phải được vạch ra một cách rõ ràng, là sự chặt chẽ, có kế hoạch. Còn giới chính trị thì không như vậy. Đó là sự đồng thuận, sự mập mờ, thi thoảng ít nhiều cũng phải che giấu các mục tiêu. Đó là sự thương lượng nhiều hơn là đối đầu. Quả thật, đó là những kiểu văn hóa hoàn toàn khác biệt. Để có thể làm việc chung với nhau, giới chính trị và quân sự, bên này hay bên kia có những bước không nên vượt qua. » Những quân nhân đăng diễn đàn sẽ bị trừng phạt ra sao hiện vẫn chưa rõ, nhưng cuộc đọ sức giữa số quân nhân trên và chính phủ tiếp tục dai dẳng. Hôm qua, 18/5, bài diễn đàn thứ ba đã được đăng. Tờ Valeurs Actuelles còn mở hẳn một mục kêu gọi ký tên kiến nghị ủng hộ số sĩ quan trên. Một hành động thách thức cấp trên ? Một điều chắc chắn là tranh luận lại dấy lên vào thời điểm nước Pháp « rậm rịch » chuẩn bị cho cuộc bầu cử tổng thống 2022. Một cuộc thăm dò gần đây cho thấy gần 60% người dân Pháp ủng hộ các quan điểm của các quân nhân trên. Điều làm cho ông Macron, vốn có ý định ra tái tranh cử nhiệm kỳ hai,  thêm phần lo lắng: 44% số cảnh sát và quân nhân được hỏi cho biết sẽ bỏ phiếu cho Marine Le Pen, chủ tịch đảng cực hữu Tập hợp Quốc gia RN. Và tỷ lệ này sẽ tăng lên 60% nếu bà Marine Le Pen đối đầu với ông Macron trong vòng hai. 

BFM Story
Story 6 : Tribune de militaires, une "machination politique" selon Florence Parly – 10/05

BFM Story

Play Episode Listen Later May 10, 2021 10:35


"BFM STORY" du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot et le vendredi avec Aurélie Casse. Deux heures pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.

Lignes de défense
Lignes de défense - La stratégie de la France en Indo-Pacifique

Lignes de défense

Play Episode Listen Later May 9, 2021 2:31


La mission de la Marine nationale « Jeanne d’Arc », qui chaque année permet aux élèves officiers d’effectuer leur stage d’application, a mis le cap sur le Japon. La semaine prochaine, le porte-hélicoptères amphibie « Tonnerre » accompagné de la frégate « Surcouf » participeront au large d’Okinawa à un exercice avec la marine japonaise et la marine américaine. Depuis quelques années, la France renforce sa présence militaire dans la région Indo-Pacifique. Une région qui est le théâtre de mutations stratégiques d’ampleur. Devant les députés, le 19 février dernier la ministre des Armées Florence Parly n’avait pas usé de circonlocution au sujet de la république populaire de Chine. « Celle-ci », avait-elle dit, « n’hésite plus à bafouer les règles de la libre-circulation sur les mers ». Et la ministre des Armées d’évoquer les tensions en mer de Chine, mais « Pékin » avait précisé Florence Parly « investit aussi massivement en Indo-Pacifique » y compris dans le pré-carré français. Car l’Indo-Pacifique c’est sept des treize départements, régions et collectivités d’outre-mer, 1 million et demi de ressortissants Français y vivent… Et depuis Tahiti, où il commande la zone maritime de l’océan Pacifique, l’amiral Jean Mathieu Rey, constate la rapide expansion chinoise : « La Chine construit tous les quatre ans l’équivalent de la marine française, donc il y a une croissance exponentielle. Il y a clairement une présence et un armement qui peut représenter une menace, mais nous cherchons à établir une relation de déconfliction avec la Chine. Mon prédécesseur avait fait un déplacement en ce sens en Chine pour voir mon alter ego et mon alter ego est invité ici à Tahiti. Il y a une volonté de maintenir un échange pour pouvoir lever des doutes entre opérationnels, ce ne sont pas des relations politiques ce sont des relations militaires. » De la Réunion à Papeete en passant par Nouméa, 7 000 soldats français sont prépositionnés en Indo-Pacifique. Un chiffre stable ; en revanche l’axe d’effort depuis deux ans porte sur les projections de force à partir de la métropole et pour y parvenir il faut des points d’appuis et donc des partenariats insiste l’amiral Rey : « Le Charles-de-Gaulle en 2019 dans le Pacifique c‘était une première fois, l’opération Marianne le déploiement du sous-marin Emeraude ces derniers mois en mer de Chine c’était une première fois, le groupe Jeanne d’Arc est déjà venu en 2015 en 2017 il est à nouveau dans la zone cette année, l’Armée de l’air qui se déploie, trois missions en trois ans, c’est inédit… Pour les points d’appui, il s’agit de pouvoir régénérer nos équipages, ravitailler nos bâtiments donc on a des partenaires dans l’ensemble de la zone. On a évoqué les escales du Charles-de-Gaulle à Singapour, c'est pas rien, les unités actuellement relâchent au Vietnam, mais également à Brunei en Indonésie aux Philippines, donc c’est ça les points d’appuis, c'est d’avoir des partenaires sur lesquels on peut compter et c’est un travail constant puisqu’avec la pandémie il peut y avoir des ports ou des aéroports qui s’ouvrent, qui se ferment… Le Pacifique ça couvre la moitié du globe donc quand on se déploie que ça soit en sous-marin ou en avion de chasse, on ne se déplace pas à la même vitesse, mais les distances restent très importantes. C’est grand le Pacifique, c’est grand ! » Puisque les prochaines guerres seront lointaines, la Revue Stratégique a identifié la « projection de puissance » comme l’un des « domaines critiques » érigé en priorité pour les armées. Les récents exercices en Indo-Pacifique en sont la parfaite illustration.

Le Nouvel Esprit Public
Des généraux de division / Le Tchad perd son fort Déby / n°192 / 9 mai 2021

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later May 9, 2021 71:41


DES GÉNÉRAUX DE DIVISIONDans une tribune dans Valeurs Actuelles, le 21 avril, une vingtaine d’officiers généraux de réserve sur les plus de 5.000 que compte la deuxième section, une centaine de hauts gradés et plus d'un millier d'autres militaires ont conjecturé : « Si rien n'est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l'intervention de nos camarades d'active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles ». Les signataires redoutent une « guerre civile » et s'alarment de la menace que feraient planer sur la France « l'islamisme, les hordes de banlieue » et « un certain antiracisme ». Leur tribune a recueilli plus de 10.000 signatures sur un total de 210 .000 militaires d’actives, hors gendarmerie. En 2019, une enquête de l'Ifop sur le vote dans les bureaux proches des casernes avait révélé des scores particulièrement élevés pour le Rassemblement national.Le 23 avril, Marine Le Pen a répondu, dans Valeurs actuelles, qu'elle partageait leurs analyses et les a invités à rejoindre le Rassemblement national. La gauche a affiché sa consternation devant ce qu’elle considère être un appel à l'insurrection à peine voilé. Après un silence de plusieurs jours, la ministre des Armées, Florence Parly a condamné le 25 avril la tribune, jugeant que « Les armées ne sont pas là pour faire campagne mais pour défendre la France ».Dans les colonnes de Valeurs actuelles, cette tribune succède à l'« appel à l'insurrection » lancé le 17 avril par l'ex-secrétaire d'État Philippe de Villiers dont le frère, le général Pierre de Villiers, veut « réparer la France » autour de la notion d'autorité. D’après une étude Ifop publiée fin 2020, 20 % des Français seraient prêts à voter pour cet ancien chef d’État-Major des armées aux élections présidentielles de 2022...Une semaine après sa publication dans Valeurs Actuelles, un sondage Harris Interactive / LCI indiquait que 58% des Français déclaraient soutenir les militaires signataires. A droite, cette tribune entrâine 71 % de sympathisants LR et 86 % de ceux du Rassemblement national. Une très forte majorité de Français partage la vision exprimée par les anciens militaires sur « la société française en train de se déliter » (73%) ou « une forme d’antiracisme qui produit une haine entre les communautés » (74%). Le sondage montre qu’un Français sur deux (49 %) pense que « l’Armée devrait intervenir sans qu’on lui en donne l’ordre afin de garantir l’ordre et la sécurité en France. »Le ministère et l’état-major des armées ont décidé de punir les signataires. Une volonté que ne partagent pas les Français selon le sondage Harris/Ifop : seuls 36 % y sont favorables pour les militaires d’active et 26 % pour ceux à la retraite.***LE TCHAD PERD SON FORT DÉBYAu président Idriss Déby, mort à 68 ans dont 30 à la tête du Tchad a succédé un conseil militaire de transition composé de 15 généraux présidé par le général Mahamat Idriss Déby, fils du défunt président et chef de la Garde présidentielle, qui a promis des élections « libres et démocratiques » à l'issue d'une « période de transition » de dix-huit mois.Les années Déby ont été marquées par la violence d'État : crimes de masse dans le sud du pays dans les années 90, assassinats politiques, disparitions d'opposants et de journalistes, élections truquées, détournement des ressources pétrolières par le clan au pouvoir. L'armée d'Idriss Déby, dont la plupart des hauts gradés sont issus de sa communauté, les Zaghawas, est réputée pour être une des meilleures de la région. Elle tenait la frontière avec la Libye, luttant contre les groupes islamistes qui y ont pris leurs quartiers et contre les incursions des mouvements rebelles tchadiens. Ses hommes contenaient aussi la poussée de Boko Haram dans la zone du lac Tchad. Cet appareil militaire tchadien a édifié au détriment du développement du pays, qui avec ses 15 millions d'habitants est aujourd'hui 187e sur 189 de l’indice de développement humain de l’ONU qui prend en compte le PIB par habitant, l’espérance de vie à la naissance et le niveau d’éducation des enfants.Idriss Déby était aussi la pierre angulaire du G5 Sahel, la force conjointe composée par la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad pour lutter, auprès des Français de la force Barkhane, contre les groupes djihadistes dans la bande sahélo-saharienne. Signe de la proximité entre Paris et N’Djamena, Emmanuel Macron a été le seul président occidental présent aux funérailles le 23 avril de l'ancien autocrate à N'Djamena.Devant la suspension de la Constitution tout comme celle de l'Assemblée nationale dont le président devrait, selon les textes, assumer l'intérim, plusieurs groupes d'opposition ont dénoncé un « coup d'État » et appelé à ne pas reconnaître la « junte militaire ». Le 27 avril, des manifestations ont été durement réprimées dans le pays faisant au moins six morts. Depuis, le général Mahamat Idriss Déby tente de donner des gages d'ouverture. Après avoir promis un dialogue inclusif et affirmé que « le Tchad assumera ses responsabilités dans la lutte contre le terrorisme », il a nommé un Premier ministre civil et un gouvernement de transition. Cependant, la charte de transition annoncée à la hâte après la mort d'Idriss Déby n'a pas été amendée. Elle donne tous les pouvoirs de nomination et de révocation au nouveau chef de la junte, et ne ferme pas la porte à sa candidature à la future élection présidentielle.

radio bubb.la
Onsdag 28 april 2021

radio bubb.la

Play Episode Listen Later Apr 28, 2021 75:51


I dagens avsnitt bland annat: Joe Biden förste amerikanska presidenten sedan Ronald Reagan som kallar Ottomanska rikets massaker på armenier 1915 för folkmord, orientmatlivsbutiken Prima Gross öppnar på 850 kvadratmeter i Kista Galleria samt tjugotalet franska generaler och hundratals högt uppsatta militärer i upprop mot det franska samhällets sönderfall och myndigheternas slapphet https://radio.bubb.la/onsdag-28-april-2021/ Länkar som diskuterades i dagens sändning: Joe Biden kallar Ottomanska rikets massaker på armenier 1915 för folkmord, blidkar den armeniska diasporan på hemmaplan till priset av ytterligare ansträngd relation till Natoallierade Turkiet, förste amerikanska presidenten sedan Ronald Reagan som använder ordet om händelsen Orientmatlivsbutiken Prima Gross öppnar butik på 850 kvadratmeter under våren i Kista Galleria i anslutning till gallerians restaurangdel, kommer sälja orientaliska livsmedel, grönsaker och mejerivaror med koppling till Medelhavet och Mellanöstern Ett tjugotal generaler, ett hundratal höga militärer och ett tusental andra från Frankrikes väpnade styrkor undertecknar upprop mot det franska samhällets sönderfall och myndigheternas slapphet, varnar för inbördeskrig med tusentals döda om ingenting görs, presidentkandidat Marine Le Pen välkomnar deras stöd i striden om Frankrike, försvarsminister Florence Parly upprörd « Pour un retour de l'honneur de nos gouvernants » : 20 généraux appellent Macron à défendre le patriotisme

Good Morning Business
Florence Parly, ministre des Armées - 22/04

Good Morning Business

Play Episode Listen Later Apr 22, 2021 14:15


Florence Parly, ministre des Armées, était l'invitée d'Audrey Maubert et Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce jeudi 22 avril. Ils sont revenus sur l'enjeu spatial pour les militaires et sur les perspectives d'avenir dans le secteur, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Good Morning Business
L'intégrale de Good Morning Business du jeudi 22 avril

Good Morning Business

Play Episode Listen Later Apr 22, 2021 154:29


Ce jeudi 22 avril, Audrey Maubert et Christophe Jakubyszyn ont reçu Benjamin Gaignault, président et co-fondateur d'Ornikar, Julien Pollet, président de Promod, Philippe Bénacin, PDG d'Interparfums, et Florence Parly, ministre des Armées, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Minute papillon!
Iron Man, Spiderman ou Terminator... Quel sera le soldat du futur ?

Minute papillon!

Play Episode Listen Later Apr 20, 2021 7:17


Iron Man, Sipderman ou Terminator... A quoi va ressembler le soldat français du futur ? Laure Beaudonnet, journaliste à 20 Minutes, fait le tri dans cet épisode, et revient sur les choix éthiques et les innovations technologiques.Côté français, rappelle Laure Beaudonnet, le ministère de la Défense opterait pour un soldat à la sauce « Iron Man » plutôt que « Spiderman ». Un choix éthique où le corps humain n'est pas modifié. Lors du « Digital Forum innovation défense », le 4 décembre 2020, la ministre des Armées Florence Parly a ainsi expliqué : « Nous rechercherons toujours des alternatives aux transformations invasives, c’est-à-dire des augmentations qui ne franchissent pas la barrière corporelle. Plutôt que d’implanter une puce sous la peau, nous chercherons à l’intégrer à un uniforme. En résumé, nous disons "oui" à l’armure d’Iron Man et non à l’augmentation et à la mutation génétique de Spiderman. »L’humain sera-t-il bardé de technologies ? Quentin Ladetto, directeur de programme à l’Office fédéral suisse de l’armement et Anne-Caroline Paucot, prospectiviste, se sont penchés sur la question dans l’ouvrage Soldat du futur ( accessible gratuitement au téléchargement). Leur dictionnaire de néologismes décrit des techniques et situations qui pourraient devenir le quotidien des soldats. Les combattants pourraient ainsi être dotés de « cobrettes », des lunettes intelligentes permettant d’identifier une personne, de voir si elle est armée par exemple. Les soldats de demain pourraient aussi disposer d’un « moustigène » leur permettant de se protéger des moustiques. Le soldat ne sera pas augmenté, mais « hybridor »...Des idées loin d’être farfelues. De grandes entreprises nouent chaque année des contrats avec les armées pour développer des dispositifs « intelligents ». Le géant Microsoft a signé un contrat de 480 millions de dollars avec l’armée américaine pour développer un casque dopé à l’intelligence artificielle, incluant une vision nocturne, une protection auditive, et vise à mesurer les signes vitaux des soldats.Qu’en sera-t-il des machines autonomes ? Verra-t-on des machines « Terminator » se lever sur les champs de bataille? « Il est clair que dans les prochaines années, il y aura dans toutes les armées des robots qui iront au combat », selon Emmanuel Chiva, directeur de l’Agence de l’innovation de défense (AID). Mais probablement pas sous la forme humanoïde. « Je ne pense pas car cela n’a aucun intérêt opérationnel. Le fait d’avoir l’air humain ne sert à rien », estime-t-il. L’avenir appartiendra peut-être aux robots-chiens, comme ceux aujourd’hui développés par l’entreprise américaine de robotique Boston Dynamics?Anne-Laetitia BéraudCrédit son: Bisquit Soul de Nordgroove Fugue Icons8.comIllustration: Canva / 20 Minutes See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

Lignes de défense
Lignes de défense - Le SCAF, avion de chasse du futur, sur la piste d'envol

Lignes de défense

Play Episode Listen Later Apr 18, 2021 2:33


Le SCAF (Système de combat aérien du futur), le projet français, allemand et espagnol d’avion de chasse du futur va connaître une étape décisive : Annegret Kramp-Karrenbauer, la ministre fédérale allemande de la Défense, est attendue en début de semaine prochaine à Paris où elle rencontrera Florence Parly, son homologue française. L’enjeu est de taille : pour l’Allemagne et la France, il s’agit de s’engager définitivement dans ce projet industriel structurant pour la défense européenne. D’ici vingt ans, le projet doit aboutir à un avion de nouvelle génération, pouvant emporter des drones armés. Mais le chemin pour y parvenir reste semé d’embûches. D’un côté, il y a l’athlète, comme la France le désigne : Dassault Aviation, l’industriel tricolore le plus en pointe dans la fabrication d’avions de combat. De l’autre, un mastodonte industriel, ou plus exactement une hydre à deux têtes : Airbus Allemagne et Airbus Espagne. L’enjeu : un travail pour trois. Résoudre l’équation du programme SCAF fut, par conséquent, des plus complexes. Il y a peu, Éric Trappier, PDG de Dassault, laissait même entendre qu’il préférait faire cavalier seul plutôt que de se retrouver sous la coupe du géant Airbus. Après avoir soufflé le chaud et le froid, les industriels ont finalement trouvé un compromis, se réjouit Éric Trappier, le PDG de Dassault : « On a trouvé, avec Airbus et Airbus Allemagne en particulier, des équilibres qui satisfont les deux parties. Cela a été difficile comme vous le savez, mais on a trouvé ces équilibres pour passer le cap. On a donc repris la manière de coopérer entre nos deux sociétés pour arriver à ces accords. Il faut maintenant que ces trois pays se mettent d’accord. Nous attendons donc sereinement que les trois États soutiennent la proposition que nous avons faite, mais le chemin pour y arriver entre Dassault et Airbus a été agréé ». Le dossier est désormais politique : il va falloir arbitrer sur ce qu’on attend réellement du SCAF, car de part et d’autre du Rhin, les besoins opérationnels ne sont pas nécessairement les mêmes. Et les calendriers non plus. Les contraintes du calendrier politique   L’Allemagne s’apprête à renouveler son Parlement en septembre. Le temps est désormais compté, insiste le président de la commission défense au Sénat, Christian Cambon, qui a suivi le dossier du SCAF pas à pas, en auditionnant tous les acteurs. « La dernière fenêtre de tir, c’est juin, c’est-à-dire avec un passage en commission en avril-mai. On est dans un calendrier extrêmement contraint, un calendrier politique, explique-t-il. C'est maintenant à nos amis allemands, et avec notre soutien, de jouer leur partition. » « Ce qui est vrai, c’est qu’il reste des points politiques à régler, poursuit-il. D'abord, le fait que dans le futur projet, pour la partie française, ces avions devront permettre l’emport de la dissuasion nucléaire. Ce n’est pas franchement le cas de l’Allemagne. Par ailleurs, c’est un dispositif qui devra être compatible avec notre système aéronaval, il devra pouvoir apponter sur le Charles-de-Gaulle et le futur porte-avions de nouvelle génération. Il reste donc encore différents dispositifs à régler. Mais à partir du moment où il y a cet accord industriel et la volonté des deux gouvernements actuellement aux affaires en France et en Allemagne d’aboutir avant les dates électorales, pour l’instant nous sommes redevenus beaucoup plus optimistes ». Si, dans les prochaines semaines, tous les signaux sont au vert, les industriels l’assurent, ils seront en mesure de présenter, à l’horizon 2026-2027, un premier démonstrateur.

Revista de Imprensa
Revista de Imprensa - Os Estados Unidos, o Myanmar e a covid-19 nas manchetes

Revista de Imprensa

Play Episode Listen Later Apr 5, 2021 3:43


Assuntos muito diversificados fazem as manchetes dos jornais nesta segunda-feira. Por exemplo, podemos ver a retoma económica pós-covid nos Estados Unidos na capa do Le Monde, enquanto é a violência no Myanmar que faz a abertura do conservador Le Figaro. Começando com o Le Monde, os Estados Unidos estão na "hora da retoma". Um fenómeno que segundo o vespertino "é explicado pela campanha de vacinação massiva da população e pelo plano económico de Joe Biden". Para o editorialista do Le Monde, "a revolução reside no facto de as classes populares e médias regressarem ao centro das preocupações públicas". Ao enumerar as medidas de que vão beneficiar as faixas mais fragilizadas da população americana, o editorialista do Le Monde conclui que "se ele ganhar a sua aposta, Joe Biden vai conseguir virar a página económica do reaganismo. E sem dúvida, o mais importante para ele, a do trumpismo". Já na Europa, o cenário é outro. Ao falar de "uma passagem à velocidade superior" em França, o diário Aujourd'hui en France refere que o antigo ministro francês da economia, Thierry Breton, actual Comissário Europeu para as vacinas, está a lançar a produção de vacinas em França. Em entrevista ao jornal, Thierry Breton considera que a "imunidade colectiva na Europa poderá ser alcançada em meados de Julho", o jornal referindo no seu editorial que "até ao final deste ano, a Europa poderia tornar-se o primeiro continente produtor de vacinas no mundo. Uma bela vitória de que a União Europeia, muito maltratada nestes últimos tempos, vai precisar", conclui o jornal. Noutro aspecto -conforme mencionado mais acima- a manchete do Le Figaro debruça-se por sua vez sobre a Birmânia "perante o espectro da guerra civil" e, no seu editorial, nota que "os ocidentais dão gritos de horror perante o massacre de civis", mas que "por enquanto não colocam em causa os interesses dos grandes grupos como a Total". Ao explicar que está a ser constituída uma frente pró-democracia que inclui grupos rebeldes, o editorial do Le Figaro refere que "é aí que as potências internacionais vão querer envolver-se. Em negócio com os generais, a China não tenciona deixar que uma revolução democrática seja bem-sucedida junto às suas fronteiras, enquanto os Estados Unidos, vão ser motivados pelo inverso", o jornal antevendo "um longo túnel de luta e sofrimento" para o Myanmar. Entretanto, no Aujourd'hui en France, é evocado o Mali e mais concretamente o destacamento de forças especiais europeias 'Takuba'. No final da semana passada, a Ministra francesa da Defesa, Florence Parly, lançou oficialmente essa 'task force' que congrega militares vindos da Suécia, da Estónia e da República Checa juntamente com as forças francesas já presentes no terreno. "É um laboratório da Europa da Defesa", considerou Florence Parly citada pelo diário que todavia se interroga: "Será que a Europa vai querer envolver-se mais, numa altura em que o exército francês é acusado num relatório da Minusma de ter morto civis durante um bombardeamento aéreo no passado 3 de Janeiro?" Após indicar que a titular da pasta da defesa "tornou a refutar qualquer derrapagem", Aujourd'hui en France refere que "para já, a Europa não recua, pelo contrário, a sua participação ainda tímida vai aumentar". Por fim, não podíamos deixar de mencionar o dossier do Le Monde sobre Mayotte, território francês ao largo de Moçambique. "No dia 31 de Março de 2011, este pequeno território do Índico tornou-se um distrito francês. Dez anos depois, os progressos almejados pelos habitantes desse território não aconteceram e o Estado tem todas as dificuldades em responder à urgência" relata Le monde ao esclarecer que Mayotte é o território mais pobre de França. "O seu futuro económico passará por Moçambique?" Esta é uma das interrogações do Le Monde que ao evocar a perspectiva -por enquanto suspensa- da exploração de gás natural no norte de Moçambique, refere que "Mayotte pretende tornar-se na base de retaguarda" destes projectos, designadamente com uma adaptação das suas infra-estruturas aéreas, médicas e de telecomunicações. "Trata-se de um desafio e também de uma esperança a concretizar", conclui Le Monde com o qual fechamos também esta revista de imprensa.  

LYON DEMAIN Gérald BOUCHON
DRSD : la contre-ingérence au service des Armées et des entreprises

LYON DEMAIN Gérald BOUCHON

Play Episode Listen Later Apr 4, 2021 6:31


Le 17 mars dernier à Lyon, la Direction du Renseignement et de la Sécurité de la Défense (DRSD) en zone sud-est (région AuRA) a organisé un séminaire sur les bonnes pratiques en terme de sécurité, sureté et cyber-sécurité au profit des entreprises ayant un lien avec la sphère défense et établies en Auvergne-Rhône-Alpes. Au quotidien, l’objectif est de créer et de faire perdurer une synergie entre la DRSD et les entreprises pour assurer, la sécurité des PME, par l’adoption de bons réflexes. Cette action des Armées vise à protéger l’industrie de défense dans un contexte de menaces grandissantes. « Nous voulons des armées modernes, innovantes : nous avons donc besoin des PME et des ETI (entreprise de taille intermédiaire). Elles sont le souffle et la vitalité de notre industrie de défense » déclarait Florence Parly, Ministre des Armées, dans le cadre du plan « Action PME ». La DRSD est un service spécialisé du Ministère des Armées en matière de contre-ingérence, agissant au bénéfice des Forces, mais aussi de l’industrie de défense. Service de renseignement, la DRSD fait partie du premier cercle de la communauté nationale du renseignement. Pour nous en parler, nous recevons aujourd’hui le colonel Jean-Christophe, chef de la direction zonale sud-est du renseignement et de la sécurité de la défense, basée à Lyon.

Maintenant, vous savez
Qu'est ce qu'un soldat augmenté ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Jan 15, 2021 4:28


Qu'est ce qu'un soldat augmenté ? Merci d'avoir posé la question ! Début décembre 2020, Florence Parly, ministre de la Défense, a annoncé que l'armée française se prépare à déployer des "soldats augmentés", c'est-à-dire des combattants dont les capacités physiques ou cognitives seraient augmentées grâce aux technologies ! Un comité d'éthique de la Défense a été créé en 2019 pour réfléchir aux enjeux de vouloir déployer des soldats, nouvelle génération. Ce comité est chargé d'apporter des éclairages sur les questions éthiques soulevées par les innovations scientifiques, techniques et leurs éventuelles applications militaires. Il vient de donner son feu vert pour pousser les innovations militaires dans ce sens et pour ne surtout pas risquer d'être en retard par rapport aux autres pays. Comme les Etats-Unis ou la Chine par exemple. En Chine, où des tests auraient été réalisés sur des soldats afin d'améliorer biologiquement leurs capacités.  La science-fiction est-elle en train de devenir réelle ? En quelque sorte oui ! Pour le chercheur Jean-Christophe Noël, la perspective d'un combattant aux ressources physiques et cognitives transformées par la technologie a été longtemps cantonnée au champ de la science-fiction. La frontière commence donc à être franchie. Même si pour le comité d'éthique, l'idée à l'origine n'était pas tant d'augmenter les capacités des soldats, mais de permettre aux blessés lors des combats de retrouver des sensations auditives ou visuelles. Florence Parly, Ministre des armées, précise les orientations grâce à une image parlante : « Oui à l'armure d'Iron Man et non à l'augmentation et à la mutation génétique de Spiderman ». Depuis quand l'augmentation de la capacité des soldats existe-t-elle ? Concrètement que vont devenir nos soldats français ? Quelle est la prochaine étape de cette évolution ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast écrit et réalisé par Zineb Soulaimani. A écouter aussi : Qu'est-ce que le conseil de Défense ? Qu'est-ce que le programme nucléaire iranien ? Qu'est-ce que la Nouvelle Guerre Froide ? Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Europe - Video
Global Leaders Forum: H.E. Florence Parly, Minister for the Armed Forces of France

Europe - Video

Play Episode Listen Later Oct 20, 2017 58:41


Please join us on Friday, October 20 for a timely conversation with H.E. Florence Parly, Minister for the Armed Forces of France. Minister Parly will discuss the key findings of France's recently released "Strategic Review of Defense and National Security." As a critical defense partner to the United States and NATO ally, France is addressing an increasingly complex and diverse set of defense and security challenges which include transnational terrorism, cyber and information warfare, and an erosion of the international rules-based system, which are testing transatlantic security. Today, France and the United States have deployed forces to the Baltic Sea region to deter Russian aggression, to the Sahel in order to confront terrorism and instability in the region, and to the Middle East to defeat Daesh. Minister Parly will address France's greatest security challenges and how Paris is working with the Trump administration, NATO, and EU partners to counter these threats.