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L'activiste béninois a été interpellé lundi à Paris par des agents de la direction générale de la sécurité intérieure. Selon son avocat Juan Branco, Kemi Seba a été depuis placé en garde à vue pour « intelligence avec une puissance étrangère » – sans plus de précisions – et « atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ». Il risquerait jusqu'à 30 ans de prison.Le Monde Afrique précise : « Contempteur virulent de la politique française en Afrique, très présent sur les réseaux sociaux, où il dispose d'une audience importante en Afrique et dans les diasporas issues du continent, Kemi Seba serait, d'après son avocat, retenu par la DGSI en "représailles de son engagement contre le néocolonialisme et contre les abus que les régimes françafricains ont produit, notamment en Afrique de l'Ouest". »Déchu de sa nationalité françaiseEn effet, rappelle le site Afrik.com, « Kemi Seba est l'une des voix les plus opposées à la politique française en Afrique. Cette position constante lui a valu la déchéance de sa nationalité française, en juillet dernier. Les autorités françaises lui reprochant de porter “atteinte aux intérêts“ de leur pays. Tout juste quelques semaines après, Kemi Seba s'était vu dresser un tapis rouge au Niger d'Abdourahamane Tiani. Le général-président lui avait délivré un passeport diplomatique assorti de la mention “Conseiller spécial“ du président du CNSP. Avec ce document, l'activiste panafricaniste pouvait continuer à voyager à travers le monde. »Financé par la RussieOn revient au Monde Afrique qui s'interroge : « que faisait Kemi Seba en France ? Arrivé d'Espagne, l'activiste devait rencontrer des opposants au président béninois Patrice Talon, croit savoir le journal. En mai dernier, Kemi Seba, ancien chef de la Tribu Ka – groupuscule ouvertement antisémite et ségrégationniste dissous par les autorités françaises en 2006 – avait accusé Paris de chercher à déstabiliser le Niger depuis le Bénin. (…) Le Béninois est aussi une des cartes du jeu d'influence que mène la Russie sur le continent africain, souligne encore Le Monde Afrique. Certaines de ses opérations ont été financées à hauteur de plusieurs centaines de milliers d'euros par le groupe russe Wagner, selon des révélations de Jeune Afrique, de la chaîne Arte et du quotidien allemand Die Welt. Parmi ses objectifs : organiser des manifestations antifrançaises et anti-occidentales, et identifier ou soutenir les associations et personnalités locales prêtes à relayer la propagande russe dans leur pays au moment le plus opportun. »Un « héros à peu de frais » ?« Mais qu'est allé chercher Kemi Seba en France ? », s'exclame en écho Le Pays à Ouagadougou. « Que lui reproche-t-on ? Y a-t-il un lien de cause à effet entre son interpellation et les derniers soubresauts sociopolitiques au Bénin, notamment l'affaire de tentative avortée de coup de force dans laquelle son nom est cité ? On a de bonnes raisons de le penser surtout que certaines sources affirment qu'il séjournait en France dans le but de rencontrer des opposants au régime de Patrice Talon. Tant qu'à faire, s'interroge encore Le Pays, pourquoi n'a-t-il pas donné rendez-vous à ses compères à Moscou dont il est devenu l'allié depuis quelque temps ? Ou bien pensait-il que le passeport diplomatique nigérien, dont il dispose, pouvait lui permettre de narguer la France au point d'y mener des activités "subversives" ? »Pour le quotidien Aujourd'hui, « en arrêtant cet ex-Français anti-français, la France fait un héros à peu de frais. Pain bénit pour celui qui aime endosser la tunique de martyr, cette arrestation mousse davantage l'égo et les vœux de Kemi Seba. (…) Ce coup de pub donc est un cadeau pour le proscrit qui ne manquera pas de l'exploiter à fond. »Au Niger, la « défrancisation » des noms de rues et de bâtimentsPas ou peu de commentaires dans la presse nigérienne sur l'arrestation de Kemi Seba. Les médias niaméyens font leur Une sur le changement de nom de certaines rues et monuments de la capitale. « Le Niger tourne le dos à la françafrique en purgeant la capitale des noms évoquant la France », s'exclame L'Evènement Niger.« Les héros africains remplacent les colons », lance pour sa part TamTam Info. « Finis les noms Monteuil, De Gaule et autres tartempions français de triste mémoire, commente le site nigérien, et place à Djibo Bakary, Thomas Sankara, etc. (…) Le Niger revalorise ainsi ses valeurs ancestrales et africaines. »
L'activiste béninois a été interpellé lundi à Paris par des agents de la direction générale de la sécurité intérieure. Selon son avocat Juan Branco, Kemi Seba a été depuis placé en garde à vue pour « intelligence avec une puissance étrangère » – sans plus de précisions – et « atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ». Il risquerait jusqu'à 30 ans de prison.Le Monde Afrique précise : « Contempteur virulent de la politique française en Afrique, très présent sur les réseaux sociaux, où il dispose d'une audience importante en Afrique et dans les diasporas issues du continent, Kemi Seba serait, d'après son avocat, retenu par la DGSI en "représailles de son engagement contre le néocolonialisme et contre les abus que les régimes françafricains ont produit, notamment en Afrique de l'Ouest". »Déchu de sa nationalité françaiseEn effet, rappelle le site Afrik.com, « Kemi Seba est l'une des voix les plus opposées à la politique française en Afrique. Cette position constante lui a valu la déchéance de sa nationalité française, en juillet dernier. Les autorités françaises lui reprochant de porter “atteinte aux intérêts“ de leur pays. Tout juste quelques semaines après, Kemi Seba s'était vu dresser un tapis rouge au Niger d'Abdourahamane Tiani. Le général-président lui avait délivré un passeport diplomatique assorti de la mention “Conseiller spécial“ du président du CNSP. Avec ce document, l'activiste panafricaniste pouvait continuer à voyager à travers le monde. »Financé par la RussieOn revient au Monde Afrique qui s'interroge : « que faisait Kemi Seba en France ? Arrivé d'Espagne, l'activiste devait rencontrer des opposants au président béninois Patrice Talon, croit savoir le journal. En mai dernier, Kemi Seba, ancien chef de la Tribu Ka – groupuscule ouvertement antisémite et ségrégationniste dissous par les autorités françaises en 2006 – avait accusé Paris de chercher à déstabiliser le Niger depuis le Bénin. (…) Le Béninois est aussi une des cartes du jeu d'influence que mène la Russie sur le continent africain, souligne encore Le Monde Afrique. Certaines de ses opérations ont été financées à hauteur de plusieurs centaines de milliers d'euros par le groupe russe Wagner, selon des révélations de Jeune Afrique, de la chaîne Arte et du quotidien allemand Die Welt. Parmi ses objectifs : organiser des manifestations antifrançaises et anti-occidentales, et identifier ou soutenir les associations et personnalités locales prêtes à relayer la propagande russe dans leur pays au moment le plus opportun. »Un « héros à peu de frais » ?« Mais qu'est allé chercher Kemi Seba en France ? », s'exclame en écho Le Pays à Ouagadougou. « Que lui reproche-t-on ? Y a-t-il un lien de cause à effet entre son interpellation et les derniers soubresauts sociopolitiques au Bénin, notamment l'affaire de tentative avortée de coup de force dans laquelle son nom est cité ? On a de bonnes raisons de le penser surtout que certaines sources affirment qu'il séjournait en France dans le but de rencontrer des opposants au régime de Patrice Talon. Tant qu'à faire, s'interroge encore Le Pays, pourquoi n'a-t-il pas donné rendez-vous à ses compères à Moscou dont il est devenu l'allié depuis quelque temps ? Ou bien pensait-il que le passeport diplomatique nigérien, dont il dispose, pouvait lui permettre de narguer la France au point d'y mener des activités "subversives" ? »Pour le quotidien Aujourd'hui, « en arrêtant cet ex-Français anti-français, la France fait un héros à peu de frais. Pain bénit pour celui qui aime endosser la tunique de martyr, cette arrestation mousse davantage l'égo et les vœux de Kemi Seba. (…) Ce coup de pub donc est un cadeau pour le proscrit qui ne manquera pas de l'exploiter à fond. »Au Niger, la « défrancisation » des noms de rues et de bâtimentsPas ou peu de commentaires dans la presse nigérienne sur l'arrestation de Kemi Seba. Les médias niaméyens font leur Une sur le changement de nom de certaines rues et monuments de la capitale. « Le Niger tourne le dos à la françafrique en purgeant la capitale des noms évoquant la France », s'exclame L'Evènement Niger.« Les héros africains remplacent les colons », lance pour sa part TamTam Info. « Finis les noms Monteuil, De Gaule et autres tartempions français de triste mémoire, commente le site nigérien, et place à Djibo Bakary, Thomas Sankara, etc. (…) Le Niger revalorise ainsi ses valeurs ancestrales et africaines. »
Le 26 juillet dernier, le général de brigade Abdourahamane Tiani renverse le président Mohamed Bazoum. Dans la foulée, une série de sanctions s'abattent sur le Niger. Le pays n'a plus accès à ses comptes sis à la BCÉAO, une partie des aides des bailleurs sont gelées. Mi-octobre, la junte annonce alors la création d'un fonds de sauvegarde pour la patrie pour « la dignité et la résilience d'une nation unie ». Près d'un an après, Afrique économie cherche à faire le point sur ce fonds. Des prélèvements obligatoires ont été mis en place sur le crédit téléphone, les taxis, l'essence, etc. Mais ce fonds est également alimenté par des dons financiers et en nature qui vont du pot de yaourts, aux corans, en passant par le don de moutons ou d'engrais.Tout cela est listé précisément sur le site dédié au Fonds. « On voit qu'aujourd'hui, ils ont réussi à mobiliser 16 milliards de francs CFA. Si on le rapporte aux recettes totales publiques de la loi de finances 2023, les recettes budgétaires du Niger s'élevant à 3 245 milliards de francs CFA, ce fonds représente 0,03 % des recettes totales budgétaires de l'État du Niger », détaille Emilie Laffiteau. La chercheuse associée à l'Iris, économiste, spécialiste des enjeux macroéconomiques internationaux a également fait la comparaison avec les appuis budgétaires des partenaires. Même si ces derniers ont drastiquement diminué suite aux sanctions, le fond représente moins de 5 % comparativement aux appuis budgétaires des partenaires. « On voit qu'au niveau des volumes, celareste un instrument très marginal de mobilisation de recettes publiques au niveau national », analyse Emilie Laffiteau.Un financement plus flexibleSi les volumes restent comparativement modestes, ce genre de fonds comporte cependant plusieurs avantages, analyse l'économiste international sénégalais Magaye Gaye. « Ce sont des organes de financement d'abord qui sont endogènes et qui priorisent les ressources de financement interne. Ce qui est quand même recherché, c'est la solidarité, au-delà des seules règles d'abondement des fonds classiques par les budgets nationaux. Donc cela, c'est un élément très important », met-il en avant. Autre avantage : « Cela contourne également les rigidités administratives et budgétaires. Les procédures d'exécution des dépenses publiques obéissent à des règles qui sont très complexes, qui sont rigides et contraignantes. Et, c'est pourquoi effectivement, ce genre de fonds, par leur souplesse, permettent justement de contourner ces rigidités pour être beaucoup plus efficaces. »Pour Magay Gaye, il ne s'agit donc pas de se substituer aux lois de Finance votées, mais de proposer quelque chose en plus et de différent, « mobiliser les Nigériens autour d'un projet commun ». Au-delà de l'aspect purement économique, il s'agit pour l'économiste sénégalais d'une décision très politique. « Il s'agit d'un acte patriotique fort », assure-t-il.Taxer les dividendes des multinationalesLe constat cependant est sans appel. Les sanctions internationales, de la Cédéao notamment, ont conduit à une perte de revenus importants pour le Niger. Et si l'État cherche à lever plus de fonds pour financer sa politique, il dispose de leviers plus efficaces que ce fonds de solidarité, estime l'économiste Emilie Laffiteau. « Au Niger, le taux de pression fiscale est à 10 %. Au niveau de l'UEMOA, dispositif dans lequel ils sont toujours intégrés, la norme est à 20 %. Donc, on voit qu'il y a vraiment un effort à faire au niveau de cette pression fiscale, pour que les autorités du pays arrivent à prélever au niveau de leurs recettes », remarque-t-elle. Et pour elle, cette pression peut mieux viser les dividendes des multinationales. « Il me semble que l'enjeu est là. Parce qu'ici, il y a une capacité de mobilisation qui est beaucoup plus forte », souligne-t-elle encore. Sur un temps plus long, assurer la transparence et la bonne gouvernance du Fonds restent primordial selon les économistes. La question de sa pérennité est également posée.À lire aussiNiger: face à une situation financière difficile, le CNSP lance un fonds de solidarité
Au Niger, cela fait neuf mois, ce vendredi 26 avril, que le putsch a eu lieu et que le président Mohamed Bazoum est séquestré, avec son épouse, par les militaires qui l'ont renversé. Le fait marquant de ces dernières semaines, c'est le tournant anti-américain et pro-russe qu'ont pris les militaires du CNSP à Niamey. Est-ce à dire que les Américains ont perdu la partie au Niger ? « Ce n'est pas si simple », répond Jean-Hervé Jézéquel, qui est directeur du projet Sahel à l'International Crisis Group. RFI : Neuf mois après, est-ce qu'on y voit plus clair ? Est-ce que l'ancien président Mahamadou Issoufou a joué un rôle dans ce putsch ?Jean-Hervé Jézéquel : Alors, il y a eu beaucoup de rumeurs sur le rôle de l'ancien président Issoufou, du fait de sa proximité notamment avec le général Tiani qui était le chef de sa garde. Je n'ai vu aucun élément probant sur son implication… Et pour tout dire, je trouvais curieux qu'un président, qui s'est si longtemps méfié de ses propres forces de sécurité, leur confie aujourd'hui son avenir, au risque de ruiner un petit peu son héritage et notamment le parti politique qu'il a construit sur plus de quatre décennies et qui aujourd'hui est complètement déchiré. Par contre, ce qui est troublant, c'est la proximité qu'il affiche aujourd'hui avec une partie du CNSP [la junte au pouvoir au Niger]. Alors le président Issoufou a voulu jouer les médiateurs dans les jours qui ont suivi le coup d'Etat, il semble aujourd'hui se ranger à la raison du plus fort, et cela n'aide peut-être pas à construire une transition qui assurerait un meilleur équilibre entre civils et militaires. Aujourd'hui, l'essentiel du pouvoir d'Etat est aux mains des hommes en uniforme et, dans un tel système, un démocrate n'a pas beaucoup d'avenir.Pourquoi les pays de la sous-région de la Cédéao, ont renoncé à leur plan militaire contre la junte ?Bon, la Cédéao n'en avait pas les moyens militaires d'une part, et puis, d'autre part, les opinions ouest-africaines n'y étaient pas favorables. Mais je crois que les pays de la Cédéao ont très vite compris qu'une telle intervention était non seulement hasardeuse, mais aurait pu aussi se retourner contre ses initiateurs. Au fond, je pense que la Cédéao a haussé le ton trop brutalement, trop vite, a un peu confondue vitesse et précipitation. Une fois le coup consommé, il n'y avait plus retour en arrière possible. Ce sur quoi il aurait fallu se concentrer à ce moment-là, mais c'est sûr que c'est facile de le dire aujourd'hui, c'est plutôt sur la forme de la transition. Négocier peut-être un meilleur équilibre entre civils et militaires, assurer une meilleure participation des forces politiques et de la société civile. Au Mali, lors de la première transition, en août-septembre 2020, la Cédéao avait plutôt su bien négocier… Là, en 2023, elle s'est avérée beaucoup moins efficace.Est-ce que les Américains ont joué un rôle dans la décision des pays de la Cédéao de renoncer à toute intervention militaire ?Les Etats-Unis n'ont soutenu au fond que du bout des lèvres l'action de la Cédéao, il était clair qu'ils ne croyaient pas non plus à la possibilité d'une intervention, passés les premiers jours, en tout cas pas d'une intervention réussie, et donc ils se sont engagés dans une approche accommodante à l'égard du CNSP, des nouvelles autorités, essayant, au fond, de préserver des relations, et puis de préserver aussi leurs bases. Au départ, ce n'était pas nécessairement un pari idiot, mais il est évident qu'il n'a pas fonctionné. Donc les Etats-Unis sont quand même rentrés en tension avec le CNSP, d'abord autour de son rapprochement avec des acteurs comme l'Iran et la Russie, et puis aussi du fait du refus du CNSP de fixer un calendrier de sortie de transition sous pression. Et donc cela a fini à conduire à l'impasse actuelle… Aussi, je pense qu'il semblerait que le CNSP est resté très méfiant à l'encontre de certains de ses voisins de la sous-région, et aussi de la France. Il soupçonne ces acteurs de vouloir soutenir des actions de déstabilisation, et donc, face à cette menace réelle ou pas, le CNSP a plus confiance dans l'allié russe que dans l'allié américain. Pour autant, on ne peut pas dire que les Etats-Unis ont été chassés du pays, ils maintiennent une présence, non-militaire. Ils maintiennent une présence à travers des programmes de développement et d'aide humanitaire, ils ont toujours un ambassadeur, présent à Niamey, ils réussissent à éviter une sorte de politique des blocs qui voudrait qu'on retourne à une forme de politique de la guerre froide où un pays est soit votre allié, soit votre adversaire. Et je trouve qu'en faisant cela, même si, à court terme, les Etats-Unis n'ont pas réussi dans la stratégie d'accommodement, ils préservent mieux l'avenir que d'autres partenaires.Voilà neuf mois que le président Mohamed Bazoum refuse de signer sa destitution et paye ce courage de la prison dans laquelle il est enfermé avec son épouse… Est-ce qu'il n'y a plus aujourd'hui aucun espoir de libération pour lui ?On espère que si. Son bilan était de loin le plus intéressant dans la région sur les quinze dernières années. Il refuse de démissionner sans doute parce que c'est un reflet de son parcours de démocrate, de démocrate convaincu, mais c'est aussi cela qui le maintien en détention jusqu'à aujourd'hui.Et quel intérêt pour les militaires de vouloir le juger comme ils en montrent l'intention ?Peut-être aussi, il s'agit de trouver un nouveau bouc émissaire. Ce qu'on peut surtout noter, c'est que pour l'instant le CNSP n'a pas véritablement mis en place un programme de transition, et qu'en dehors des choix dans le domaine sécuritaire, il n'a pas véritablement mis en place des signes de rupture positive pour le pays.Est-ce qu'une solution négociée est encore possible pour la libération de président Bazoum, peut-être avec une médiation internationale ?Oui peut-être. Beaucoup l'ont tenté ces derniers mois, on a vu plusieurs puissances, plusieurs pays de la sous-région essayer de jouer les médiateurs, jusque-là sans succès. Voilà, on espère qu'ils vont continuer, et qu'ils obtiendront une libération du président Bazoum, qui ne mérite pas à l'évidence le sort qui est le sien aujourd'hui.
« Ici c'est Agadez, pas Washington : l'armée américaine, dehors ! » : cette photo d'une banderole écrite en anglais est à la Une du site d'information Actu Niger. Une banderole brandie en tête de la manifestation qui rassemblé plusieurs centaines de personnes hier à Agadez pour réclamer le départ des GI's. Actu Niger précise : « la population de la région d'Agadez, avec à sa tête le gouverneur, le général de brigade, Ibra Boulama Issa, le Sultan de l'Aïr, Oumarou Ibrahim et tous les responsables des Forces de défense et de sécurité, ainsi que les responsables des organisations populaires au sein des structures de soutien au CNSP et les organisations des femmes et des jeunes, sont sortis ce dimanche pour soutenir la décision des autorités de transition de dénoncer les accords militaires avec les USA et demander le départ pur et simple et sans délais des militaires américains du Niger. »Un repli en Mauritanie ?Dès vendredi, les Américains ont annoncé leur départ alors que les Russes venaient d'arriver… C'est ce que pointe le site Mourya Niger. « Le Général Tiani et ses camarades ont déjà trouvé l'antidote de la présence américaine (…). C'est curieusement une semaine seulement après l'arrivée d'instructeurs militaires russes en terre nigérienne, avec du matériel de défense aérienne et stratégique, que les États-Unis annoncent le retrait de leurs troupes militaires installées dans le pays depuis 2012. »Où vont aller les soldats américains ? D'après Mourya, « le Pentagone serait déjà prêt à envoyer en Mauritanie un bon contingent de son armée indésirable au Niger et les autres rentreront au pays. En effet, croit encore savoir le site nigérien, Washington serait en discussion avancée avec Nouakchott sur un accord militaire et de défense (…). »« Où iront les 1.100 soldats américains ? », s'interroge en écho le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. « Au Tchad, qui a semblé aussi ne plus accepter les Américains, à moins que ce ne soit de la surenchère, ou bien rentreront-ils aux Etats-Unis ? » En tout cas, pointe encore le journal, « pour le moment, ce sont les Russes qui semblent tenir la corde au Sahel. »Niamey doit maintenant assumer…« Maintenant que les troupes américaines s'apprêtent à faire leur paquetage, quelles peuvent en être les conséquences pour le Niger ? », s'interroge de son côté Le Pays, toujours au Burkina Faso. « La nature ayant horreur du vide, les forces armées nigériennes et leurs supplétifs se doivent de s'assumer pleinement en faisant en sorte que les Nigériens ne finissent pas par regretter le départ de la force américaine qui, il faut le reconnaître, jouait un rôle important en matière de renseignement. (…) Les autorités de transition doivent (maintenant) aller au charbon, affirme Le Pays. Surtout quand on sait que, les rivalités étant fortes, la France et les États-Unis ne manqueront pas, s'ils en ont l'occasion, de tailler des croupières aux Russes pour les pousser à la faute, pour ne pas dire à l'échec. »Pour Le Monde Afrique, « le scénario d'éviction des États-Unis du Niger ressemble à s'y méprendre à celui écrit pour chasser les militaires français du pays, fin 2023. Dénonciation des accords de défense signés avec Paris, manifestations contre la présence française, puis retrait inévitable et contraint de ce pays qui lui avait servi de refuge après son expulsion du Mali et du Burkina Faso. »Le Tchad tenté aussi par la Russie ?Le Monde Afrique qui souligne aussi la possibilité d'un basculement du Tchad vers Moscou… « Fin janvier, le président de transition Mahamat Déby s'était rendu en Russie rencontrer Vladimir Poutine, rappelle le journal. Il y avait annoncé sa volonté de renforcer la coopération entre les deux pays. Mais pour l'heure, la plupart des observateurs interrogés estiment que le régime tchadien cherche en premier lieu à faire monter les enchères avec ses partenaires traditionnels en vue de tirer un meilleur bénéfice de sa position géostratégique. »On devrait y voir plus clair dans les prochaines semaines : « N'Djamena n'a pas demandé aux forces américaines de partir, croit savoir Le Monde Afrique. Les États-Unis et le Tchad se seraient mis d'accord pour faire le point sur leur coopération militaire une fois passée l'élection présidentielle du 6 mai prochain. »
« Ici c'est Agadez, pas Washington : l'armée américaine, dehors ! » : cette photo d'une banderole écrite en anglais est à la Une du site d'information Actu Niger. Une banderole brandie en tête de la manifestation qui rassemblé plusieurs centaines de personnes hier à Agadez pour réclamer le départ des GI's. Actu Niger précise : « la population de la région d'Agadez, avec à sa tête le gouverneur, le général de brigade, Ibra Boulama Issa, le Sultan de l'Aïr, Oumarou Ibrahim et tous les responsables des Forces de défense et de sécurité, ainsi que les responsables des organisations populaires au sein des structures de soutien au CNSP et les organisations des femmes et des jeunes, sont sortis ce dimanche pour soutenir la décision des autorités de transition de dénoncer les accords militaires avec les USA et demander le départ pur et simple et sans délais des militaires américains du Niger. »Un repli en Mauritanie ?Dès vendredi, les Américains ont annoncé leur départ alors que les Russes venaient d'arriver… C'est ce que pointe le site Mourya Niger. « Le Général Tiani et ses camarades ont déjà trouvé l'antidote de la présence américaine (…). C'est curieusement une semaine seulement après l'arrivée d'instructeurs militaires russes en terre nigérienne, avec du matériel de défense aérienne et stratégique, que les États-Unis annoncent le retrait de leurs troupes militaires installées dans le pays depuis 2012. »Où vont aller les soldats américains ? D'après Mourya, « le Pentagone serait déjà prêt à envoyer en Mauritanie un bon contingent de son armée indésirable au Niger et les autres rentreront au pays. En effet, croit encore savoir le site nigérien, Washington serait en discussion avancée avec Nouakchott sur un accord militaire et de défense (…). »« Où iront les 1.100 soldats américains ? », s'interroge en écho le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. « Au Tchad, qui a semblé aussi ne plus accepter les Américains, à moins que ce ne soit de la surenchère, ou bien rentreront-ils aux Etats-Unis ? » En tout cas, pointe encore le journal, « pour le moment, ce sont les Russes qui semblent tenir la corde au Sahel. »Niamey doit maintenant assumer…« Maintenant que les troupes américaines s'apprêtent à faire leur paquetage, quelles peuvent en être les conséquences pour le Niger ? », s'interroge de son côté Le Pays, toujours au Burkina Faso. « La nature ayant horreur du vide, les forces armées nigériennes et leurs supplétifs se doivent de s'assumer pleinement en faisant en sorte que les Nigériens ne finissent pas par regretter le départ de la force américaine qui, il faut le reconnaître, jouait un rôle important en matière de renseignement. (…) Les autorités de transition doivent (maintenant) aller au charbon, affirme Le Pays. Surtout quand on sait que, les rivalités étant fortes, la France et les États-Unis ne manqueront pas, s'ils en ont l'occasion, de tailler des croupières aux Russes pour les pousser à la faute, pour ne pas dire à l'échec. »Pour Le Monde Afrique, « le scénario d'éviction des États-Unis du Niger ressemble à s'y méprendre à celui écrit pour chasser les militaires français du pays, fin 2023. Dénonciation des accords de défense signés avec Paris, manifestations contre la présence française, puis retrait inévitable et contraint de ce pays qui lui avait servi de refuge après son expulsion du Mali et du Burkina Faso. »Le Tchad tenté aussi par la Russie ?Le Monde Afrique qui souligne aussi la possibilité d'un basculement du Tchad vers Moscou… « Fin janvier, le président de transition Mahamat Déby s'était rendu en Russie rencontrer Vladimir Poutine, rappelle le journal. Il y avait annoncé sa volonté de renforcer la coopération entre les deux pays. Mais pour l'heure, la plupart des observateurs interrogés estiment que le régime tchadien cherche en premier lieu à faire monter les enchères avec ses partenaires traditionnels en vue de tirer un meilleur bénéfice de sa position géostratégique. »On devrait y voir plus clair dans les prochaines semaines : « N'Djamena n'a pas demandé aux forces américaines de partir, croit savoir Le Monde Afrique. Les États-Unis et le Tchad se seraient mis d'accord pour faire le point sur leur coopération militaire une fois passée l'élection présidentielle du 6 mai prochain. »
Bất chấp những nỗ lực ngoại giao và thái độ hòa hoãn của Washington kể từ sau cuộc đảo chính tháng 7/2023, chính quyền quân sự Niger ngày 16/03/2024 đơn phương thông báo, « có hiệu lực ngay lập tức », hủy bỏ thỏa thuận quân sự với Hoa Kỳ, đồng thời bày tỏ mong muốn tăng cường hợp tác với Nga. Thông báo này phải chăng là dấu hiệu sang trang sự hiện diện của phương Tây tại vùng Sahel của châu Phi? Thỏa thuận SOFANgược dòng thời gian, ngày 06/07/2012, chính phủ tổng thống Mahamadou Issoufou đã thông qua thỏa thuận hợp tác quân sự, có tên gọi là SOFA, với Mỹ. Chương trình này bao gồm đào tạo và hỗ trợ cho lực lượng Niger trong cuộc chiến chống khủng bố. Trên làn sóng đài phát thanh France Culture ngày 20/03/2024, nhà nghiên cứu Nina Wilèn, giám đốc chương trình châu Phi, Viện Egmont, lưu ý thêm rằng quan hệ hợp tác giữa Mỹ và Niger đã có từ những năm đầu thập niên 2000:« Giữa Mỹ và Niger đã có một số hình thức hợp tác khác nhau. Đặc biệt là thỏa thuận 2012, cho phép các binh sĩ Mỹ được tự do di chuyển trên lãnh thổ Niger, điều này là thông thường. Nhưng Niger cũng tham gia nhiều sáng kiến trong vùng mà Mỹ khởi xướng từ hơn 20 năm qua. Vào năm 2003, Hoa Kỳ đã bắt đầu sáng kiến gọi là sáng kiến Pan-Sahel, để đào tạo và trang bị vũ khí cho quân đội bốn nước vùng Sahel, trong đó có Niger. »Hiện tại, hơn 1.000 quân nhân Mỹ, phần lớn là các thành viên lực lượng không quân trú đóng ở căn cứ không quân 201 ở Agadez, cách thủ đô Niamey 1.000 km về phía bắc. Cơ sở này được Mỹ xây dựng từ năm 2016 với một nguồn kinh phí lên đến khoảng hai trăm triệu đô la.Tại khu phức hợp bao la này, Hoa Kỳ bố trí nhiều drone vũ trang Reaper MQ-9 công nghệ cao, được dùng cho các hoạt động giám sát một phần vùng Sahel cũng như là Libya. Căn cứ này cũng có thể tiếp nhận các loại máy bay vận tải C-17 để vận chuyển quân và trang thiết bị. Niger trách gì ở Mỹ ?Thông báo hủy bỏ thỏa thuận quân sự được đưa ra hai ngày sau chuyến thăm Niamey của một phái đoàn Mỹ bao gồm trợ lý ngoại trưởng phụ trách các vấn đề châu Phi, Molly Phee, người đồng cấp bộ Quốc phòng Celeste Wallander và người đứng đầu Bộ Tư lệnh Mỹ tại châu Phi (AFRICOM), Michael Langley. Theo bộ Ngoại Giao Mỹ, bộ ba này tới Niamey để thảo luận về việc đưa Niger « quay trở lại con đường dân chủ và tương lai của quan hệ đối tác của đôi bên trong lĩnh vực an ninh và phát triển. »Nhưng rốt cuộc, chuyến đi này kết thúc trong tủi nhục. Được thủ tướng Niger Lamine Zeine tiếp đón, phái đoàn Mỹ đã phải đợi lâu hơn một ngày so với dự kiến, để rồi bị từ chối gặp người đứng đầu tập đoàn quân sự, tướng Abdourahamane Tiani, mà không được nêu lý do chính thức.Hai ngày sau, Niamey giáng tiếp cho Washington một đòn, đơn phương thông báo hủy bỏ « có hiệu lực ngay lập tức, thỏa thuận có liên quan đến quy chế quân nhân Mỹ và các nhân viên dân sự của bộ Quốc Phòng Mỹ trên lãnh thổ Niger ». Chính quyền quân sự Niger, qua lời phát ngôn viên, đại tá Amadou Abdramane, mạnh mẽ tố cáo thỏa thuận quân sự này là « không công bằng », chỉ « đơn giản được đưa ra bằng lời », và do Washington « đơn phương áp đặt ».Theo những lời chỉ trích của Niger, thỏa thuận này buộc họ phải chi trả các khoản chi phí có liên quan đến thuế đối với máy bay Mỹ, tiêu tốn của nước này nhiều tỷ đô la. Niger tố cáo Mỹ « đơn phương hành động », khi không cung cấp thông tin về quân số và các loại thiết bị mà Mỹ triển khai trên lãnh thổ. Hội đồng Quốc gia Bảo vệ Tổ quốc (CNSP) còn cho rằng sự hiện diện của Mỹ trên lãnh thổ Niger là « bất hợp pháp » và « vi phạm mọi quy tắc Hiến pháp và dân chủ ».Nhưng giới quan sát cho rằng còn có những nguyên nhân khác. Ban châu Phi đài RFI dẫn một nguồn tin từ bộ An Ninh Niger giải thích quyết định trên được đưa ra là do thái độ « không hợp tác » của Mỹ về chống khủng bố. Theo nguồn tin này,« hiện có khoảng 1.000 binh sĩ Mỹ ở Niger. Họ có drone, và nhiều thiết bị tinh vi khác. Nhưng họ lại từ chối chia sẻ thông tin với chúng tôi về các hoạt động di chuyển của quân khủng bố. Thật là quá đáng ! »Mỹ can thiệp vào chính sách đối ngoại của Niger ?Ngoài việc trách cứ phái đoàn Mỹ có thái độ « bất lịch sự » trong cuộc trao đổi khi hối thúc tập đoàn quân sự « làm mọi cách để thúc đẩy tiến trình chuyển tiếp dân chủ », một điểm khác trong cuộc thảo luận này đã dẫn đến việc cắt đứt quan hệ : Đối tác ngoại giao và chiến lược của Niger.Trong cuộc trao đổi, phái đoàn Mỹ một mặt đàm phán về việc duy trì căn cứ quân sự Mỹ ở Agadez, nhưng mặt khác Washington bày tỏ quan ngại về đà tiến của Matxcơva tại châu Phi, đặc biệt là tổ chức bán quân sự Wagner. Từ nhiều tháng qua, Mỹ tìm cách thuyết phục Niger không nên đi theo gót chân của Mali.Hoa Kỳ cảm thấy bất an trước việc Niger hồi tháng 9/2023 xích lại gần với Mali và Burkina Faso, hai nước cũng do tập đoàn quân sự lãnh đạo sau các cuộc đảo chính, và tham gia vào Liên minh các Quốc gia vùng Sahel, rồi trước việc Niger chấm dứt hai thỏa thuận quốc phòng với Liên Hiệp Châu Âu, và nhất là trong cùng giai đoạn này, chính quyền chuyển tiếp Niger đã tiếp một phái đoàn Nga.Không chỉ với Nga, mối quan hệ mà giới quân sự Niger duy trì với Iran cũng là một điểm gây căng thẳng. Nhà báo Serge Daniel, chuyên gia về vùng Sahel, trả lời ban châu Phi kênh truyền hình quốc tế TV5 Monde nhắc lại thủ tướng Niger hồi cuối tháng 01/2024 dẫn đầu một phái đoàn đến Teheran để thảo luận các vấn đề về năng lượng hiện tại ở Niger.Nhà báo Serge Daniel giải thích : « Có tin đồn về việc Iran cung cấp các máy phát điện cho Niger để nước này đối phó với khủng hoảng năng lượng. Đổi lại, Iran dường như đã đề nghị Niger cung cấp uranium. Hoa Kỳ đã nêu ra vấn đề này, và điều đó chắc chắn đã không làm họ hài lòng. »Trong bài phát biểu trên truyền hình, phát ngôn viên chính quyền quân sự Amadou Abdramane đã xem là « dối trá » những cáo buộc của Mỹ rằng Niger đã âm thầm ký kết một thỏa thuận về uranium với Cộng hòa Hồi giáo Iran.Hệ quả nào cho Mỹ và Niger ?Theo phân tích từ một chuyên gia về Niger xin ẩn danh với kênh truyền hình France 24, giới quân sự cầm quyền và những phe ủng hộ họ dường như đánh giá cao lập trường của Mỹ khi kêu gọi ưu tiên con đường ôn hòa trước kế hoạch can thiệp quân sự của CEDEO. « Nhưng rõ ràng Mỹ đã không hiểu rằng Niamey, cũng như là Bamako và Ouagadougou, kể từ nay không muốn bị ai chỉ bảo, không theo bất cứ ai. »Một quan điểm cũng được nhà nghiên cứu Nina Wilèn, giáo sư ngành khoa học chính trị trường đại học Lund, đồng chia sẻ trên đài France Culture, khi cho rằng có một xu hướng xoay lưng lại với phương Tây ở vùng Sahel. « Thật sự có một mong muốn thoát khỏi tất cả các loại thỏa thuận có thể được hiểu là hạn chế quyền tự quyết của họ. Vì vậy, có một mong muốn mãnh liệt chứng tỏ rằng họ có quyền lực, rằng họ có quyền tự quyết và trên hết còn có một mong muốn duy trì quyền lực. Và do vậy, cần phải ở lại, không tiến tới chuyển tiếp hoặc tổ chức bầu cử mà họ có thể thua.Vì vậy, nếu có bầu cử ở một trong ba nước này, đó sẽ là một cuộc bầu cử bị thao túng rất nhiều ngay từ đầu, nhưng chúng ta cũng có thể nói rằng cho đến lúc này có một bộ phận người dân đang ủng hộ sự thay đổi này. Dù vậy, ý tưởng ở đây là vẫn duy trì quyền lực và đây là những điều mà Nga có thể cung cấp cho phe quân sự, những điều mà phương Tây không thể đưa ra những đề nghị rõ ràng như thế đối với giới quân sự. »Hệ quả nào cho Niger và Hoa Kỳ ? Nhà nghiên cứu Paul-Simon Handy, giám đốc Viện Nghiên cứu An ninh (ISS) tại Addis-Abeba, thủ đô Ethiopia, trả lời ban châu Phi đài RFI, nhận định, về phía Niger, quân đội nước này có thể mất đi một nguồn hỗ trợ hậu cần quan trọng: « Quân đội Niger được trang bị nhiều phương tiện không vận, các chiếc máy bay C-130 có vai trò quan trọng trong tất cả các chiến dịch quân sự ». Hoa Kỳ cũng có thể có những thái độ cứng rắn và trả đũa kinh tế và chính trị.Đối với Mỹ, trên bình diện chiến lược, thông báo này của chính quyền quân sự Niamey là một đòn đau cho Bộ Tư Lệnh Châu Phi Hoa Kỳ (AFRICOM), do việc căn cứ Agadez là căn cứ quân sự quan trọng lớn thứ hai của Mỹ tại châu Phi, chỉ sau căn cứ Djibouti.« Căn cứ drone này đương nhiên giúp Mỹ thu thập thông tin tình báo và những thông tin hữu ích cho cuộc chiến chống các nhóm cực đoan bạo lực, nhưng chắc chắn cũng để chống lại tất cả các đường dây buôn lậu và di dân bất hợp pháp. Người ta đương nhiên cũng nghĩ đến Lybia. Ở biên giới Niger với Lybia cũng vậy. Niger chắc chắn mất đi một phương tiện quan trọng để có được các thông tin về những gì đang diễn ra ở biên giới với Libya. Còn Mỹ cuối cùng sẽ bị mất đi một nguồn thông tin tình báo to lớn về hoạt động tại Libya và xung quanh Libya. »Hiện tại chính quyền Biden chưa có phản ứng gì ngoài ý kiến của phát ngôn viên bộ Ngoại Giao Mỹ Matthew Miller trên mạng xã hội X. Ông cho biết Washington đã « lưu ý đến thông cáo báo chí của CNPS và thảo luận thẳng thắn về mối quan ngại của Mỹ » liên quan đến « quỹ đạo » của chính quyền. Ông nói thêm rằng Hoa Kỳ vẫn đang liên lạc với chính quyền và sẽ cung cấp thêm thông tin « nếu cần thiết ».Nga phục kíchTheo AFP, sự việc cũng cho thấy rõ Nga đang tiến các quân cờ của họ tại châu Phi. Trong thế phục kích, Matxcơva chực chờ chớp lấy thời cơ tại khu vực. Chính sách của Nga đối với châu Phi không những đầy tham vọng, mà ngày càng được thể hiện một cách công khai. Giữa Niamey và Matxcơva dường như đã có một hình thức đồng thuận nào đó. Nếu như tính thích đáng của mối liên minh với Nga đang làm dấy lên các cuộc tranh luận tại Niger, bà Nina Wilèn cho rằng nên đặt sự việc trong một bối cảnh địa chính trị rộng lớn.« Vì vậy, ở Mali, chúng tôi biết rằng có ít nhất từ 1.000 – 1.500 binh sĩ Wagner, tổ chức bán quân sự có liên quan đến Prigozine, vẫn đang tiếp tục chiến đấu chống các nhóm thánh chiến và quân khủng bố phi nhà nước khác nhau. Gần đây, nhóm Wagner cũng đã sở hữu một mỏ vàng Intahaka ở Mali. Điều này là quan trọng vì chúng có nghĩa là người Nga sẽ ở đó lâu dài. Tương tự ở Burkina Faso. Kể từ tháng 01/2024, đã có ít nhất từ 100 – 200 quân Nga. Bây giờ, họ đổi tên và định dạng lại Wagner, được gọi là Afrika Korps – Quân đoàn Châu Phi.Cái tên quyến rũ này có từ Đệ Nhị Thế Chiến – Afrika Korps của Đức ở Bắc Phi – nhưng bất kể người ta gọi là gì, những đội quân này có liên hệ trực tiếp đến bộ Quốc Phòng Nga. Họ không còn nói đến lính đánh thuê nữa, người ta nói nhiều đến tầm ảnh hưởng tiềm ẩn. Đây thực sự là một chiến lược rõ ràng nhằm mở rộng ảnh hưởng của Nga tại châu Phi rộng lớn hơn và bây giờ là rõ ràng ở vùng Sahel. »Để thay cho lời kết luận, tuần báo Pháp Courrier International ngày 18/03/2024, lược dịch bài viết đăng trên trang « Aujourd'hui au Faso », tạm dịch là « Ngày nay ở Faso », có tựa đề « Niger cắt cuống rốn quân sự với Mỹ ». Trên trang mạng Jeune Afrique, đi kèm với bài bình luận có tiêu đề « Niger của Tiani xoay lưng lại với Mỹ » là bức biếm họa : Một bên là ảnh chú Sam năm 2012, cau mày nghiêm mặt chỉ tay nói rằng « You Need Me – Mày cần tao ». Sát cạnh là chú Sam 2024, mười hai năm sau, đôi mắt tròn xoe ngơ ngác, mồ hôi đầm đìa đứng trước một ông tướng Niger thân hình to béo, ngón tay chỉ ngược vào mình run rẩy hỏi « You don't want me ? – Ông không cần đến tôi à ? ». Có lẽ tấm ảnh này đã nói lên được nhiều điều, xin miễn bình luận !
CNS Pharmaceuticals (NASDAQ: CNSP) (“CNS” or the “Company”), a biopharmaceutical company specializing in the development of novel treatments for primary and metastatic cancers in the brain and central nervous system, recently announced the recommendation of the independent Data Safety Monitoring Board (DSMB) that the Company's ongoing global, potentially pivotal trial of the investigational agent, Berubicin for the treatment of glioblastoma multiforme (GBM) continue without any modification. The recommendation follows the DSMB's pre-specified futility analysis of unblinded (to the DSMB only) efficacy and safety data in the Company's trial of Berubicin versus Lomustine, a standard of care in patients with recurrent GBM. More specifically, the DSMB reviewed the primary endpoint of overall survival (OS) and secondary efficacy measures progression-free survival (PFF) and overall response rate (ORR), as well as safety data in evaluable patients. In order to support continuing the trial, Berubicin's efficacy had to be at least comparable to Lomustine's on the primary endpoint (OS). To read the original press release, visit: https://www.nnw.fm/Sj7iP Please see full terms of use and disclaimers on the IBN website applicable to all content provided by IBN, wherever published or re-published: https://IBN.fm/Disclaimer
CNS Pharmaceuticals (NASDAQ: CNSP) (“CNS” or the “Company”), a biopharmaceutical company specializing in the development of novel treatments for primary and metastatic cancers in the brain and central nervous system, recently announced the recommendation of the independent Data Safety Monitoring Board (DSMB) that the Company's ongoing global, potentially pivotal trial of the investigational agent, Berubicin for the treatment of glioblastoma multiforme (GBM) continue without any modification. The recommendation follows the DSMB's pre-specified futility analysis of unblinded (to the DSMB only) efficacy and safety data in the Company's trial of Berubicin versus Lomustine, a standard of care in patients with recurrent GBM. More specifically, the DSMB reviewed the primary endpoint of overall survival (OS) and secondary efficacy measures progression-free survival (PFF) and overall response rate (ORR), as well as safety data in evaluable patients. In order to support continuing the trial, Berubicin's efficacy had to be at least comparable to Lomustine's on the primary endpoint (OS). To read the original press release, visit: https://www.nnw.fm/Sj7iP Please see full terms of use and disclaimers on the IBN website applicable to all content provided by IBN, wherever published or re-published: https://IBN.fm/Disclaimer
Listen to the Tues. Dec. 26, 2023 special edition of the Pan-African Journal: Worldwide Radio Broadcast hosted by Abayomi Azikiwe, editor of the Pan-African News Wire. This episode features our regular PANW report with dispatches on the withdrawal by the CNSP government in Niger from yet another French-led international grouping; the leader of the Sudanese Rapid Support Forces (RSF) says he is interested in the recent proposal by the former Interim Prime Minister Abdalla Hamdok to end the war with the Armed Forces; resistance forces in Gaza are continuing their military campaign against the IDF; and a leading Iranian General has been assassinated in Syria by the IDF. In the second hour we look in detail at the attacks by imperialism on the resistance forces in West Asia. Finally, we then review Day 78 of the situation in Gaza.
Un sommet largement consacré à la situation au Niger ! Les sanctions contre le pays du pouvoir du général Tiani sont maintenues… mais l'organisation ouest-africaine a tout de même ouvert la porte des discussions avec les putschistes. Position d'équilibriste adoptée bon gré mal gré par l'instance, « fragilisée par ses divisions internes et très sévèrement critiquée par sa propre opinion », croit savoir Le Pays, instance qui n'a donc eu d'autre choix que de mettre « beaucoup d'eau dans [son] vin » sans pour autant donner « un blanc-seing aux putschistes nigériens ».Même analyse du côté de La Nouvelle Tribune : le journal béninois estime que « les choses semblent bouger » dans un contexte géopolitique changeant, marqué par l'approche « des puissances mondiales telles que la Chine, la Russie et des nations du Golfe [ayant] opté pour une approche de respect de la souveraineté du Niger, privilégiant le dialogue ».Pourtant, accuse de son côté Mouryya Niger, le sort de l'ex-président Mohamed Bazoum importe plus à la Cédéao que celui « des populations qu'il gouvernait ». Le titre invective ainsi une Cédéao « totalement sourde aux nombreux appels » à lever les sanctions ainsi qu'aux « supplices des populations civiles ». En cause : l'organisation a posé comme condition préalable à toute discussion, la libération « sans délai » de l'ancien président.À lire aussiLa Cédéao maintient ses sanctions contre le Niger mais ne ferme pas la porte au dialogueLa Cédéao tente de lancer des discussionsEt l'organisation a pour cela désigné des messagers que seront le Bénin, la Sierra Leone et le Togo. Le pays de Faure Gnassingbé a en effet, salue Aujourd'hui au Faso, « su se positionner dans ce délicat dossier » puisque, rapidement après le putsch du général Tiani, alors que la Cédéao avait enfilé « sa tunique de père fouettard », le chef de l'État togolais « a eu le flair de cultiver [une] sorte de neutralité », notamment en rendant rapidement visite aux nouveaux tenants du pouvoir nigérien. Mais il y a un problème, soulevé par Wakat Sera : même si « le CNSP se sent très proche du Togo, (…) il n'en est pas de même pour le Bénin » dont le président Patrice Talon a pu se montrer favorable à l'option d'une intervention militaire. En témoigne, ajoute Le Pays, la fermeture des frontières en vertu de laquelle les marchandises « transitent par Lomé et non par Cotonou ». Malgré tout, Wakat Séra veut garder espoir : « ce qui est certain », croit savoir le journal, c'est qu'avec Faure Gnassingbé, les deux parties « pourront compter sur un interlocuteur qui veillera sur les liens du dialogue ».À lire aussiNiger: le général Tiani visite Lomé deux jours avant un sommet de la Cédéao pour parler des sanctionsJ-9 avant la présidentielle en République démocratique du CongoEt toujours deux candidats au-dessus de la mêlée : le sortant Félix Tshisekedi, et l'opposant Moïse Katumbi, auquel plusieurs candidats se sont ralliés. Pour Le Phare, le premier suscite sur son passage « scènes de liesse, concerts de klaxon, embouteillages » et même « paralysie des activités sans qu'il y ait une quelconque décision décrétant une journée chômée » ; pour le Congo Libéré au contraire, le favori est bien l'ex-gouverneur du Katanga, dont le succès est tel que, juge le titre, « rarement (…) aura-t-on assisté à une telle communion entre un homme politique et la population ».Plus neutre, Jeune Afrique se contente de signaler qu'il est crucial pour les candidats d'enregistrer des succès à Kinshasa qui est, rappelle le magazine, « de loin la province qui compte le plus grand nombre d'électeurs », avec « plus de cinq millions d'inscrits ». Or, sur ce plan-là, le magazine pointe que « près de dix mille personnes » se sont rassemblées dans la capitale pour assister à la prise de parole de Moïse Katumbi, et ce, malgré plusieurs heures d'attente.À écouter aussiMartin Fayulu: «Ce n'est ni l'argent, ni la tricherie qui doivent voter»L'opposant face aux polémiquesIl y a d'abord le débat autour de la « congolité », rappelle Aujourd'hui au Faso, thèse selon laquelle « il faut avoir ses deux parents congolais pour pouvoir postuler pour la magistrature suprême », or le père de l'opposant est grec. Mais le titre burkinabè évacue cet argument qui, moque-t-il, sent « la peau de banane, le coup bas » et surtout est « indigne de personnalités visant à gouverner le pays ».Mais Moïse Katumbi a aussi été critiqué pour la détention supposée d'un passeport diplomatique zambien, qui lui a valu des accusations « de ne pas être congolais », rappelle Jeune Afrique. La population « attend des explications » renchéritLe Phare, car elle est en droit « de connaître à fond tout celui ou toute celle qui veut accéder à la magistrature suprême ». Les électeurs ont encore huit jours pour se faire une idée.À lire aussiÉlections en RDC: en meeting à Goma, Félix Tshisekedi promet «la libération totale» du Nord-Kivu
Un sommet largement consacré à la situation au Niger ! Les sanctions contre le pays du pouvoir du général Tiani sont maintenues… mais l'organisation ouest-africaine a tout de même ouvert la porte des discussions avec les putschistes. Position d'équilibriste adoptée bon gré mal gré par l'instance, « fragilisée par ses divisions internes et très sévèrement critiquée par sa propre opinion », croit savoir Le Pays, instance qui n'a donc eu d'autre choix que de mettre « beaucoup d'eau dans [son] vin » sans pour autant donner « un blanc-seing aux putschistes nigériens ».Même analyse du côté de La Nouvelle Tribune : le journal béninois estime que « les choses semblent bouger » dans un contexte géopolitique changeant, marqué par l'approche « des puissances mondiales telles que la Chine, la Russie et des nations du Golfe [ayant] opté pour une approche de respect de la souveraineté du Niger, privilégiant le dialogue ».Pourtant, accuse de son côté Mouryya Niger, le sort de l'ex-président Mohamed Bazoum importe plus à la Cédéao que celui « des populations qu'il gouvernait ». Le titre invective ainsi une Cédéao « totalement sourde aux nombreux appels » à lever les sanctions ainsi qu'aux « supplices des populations civiles ». En cause : l'organisation a posé comme condition préalable à toute discussion, la libération « sans délai » de l'ancien président.À lire aussiLa Cédéao maintient ses sanctions contre le Niger mais ne ferme pas la porte au dialogueLa Cédéao tente de lancer des discussionsEt l'organisation a pour cela désigné des messagers que seront le Bénin, la Sierra Leone et le Togo. Le pays de Faure Gnassingbé a en effet, salue Aujourd'hui au Faso, « su se positionner dans ce délicat dossier » puisque, rapidement après le putsch du général Tiani, alors que la Cédéao avait enfilé « sa tunique de père fouettard », le chef de l'État togolais « a eu le flair de cultiver [une] sorte de neutralité », notamment en rendant rapidement visite aux nouveaux tenants du pouvoir nigérien. Mais il y a un problème, soulevé par Wakat Sera : même si « le CNSP se sent très proche du Togo, (…) il n'en est pas de même pour le Bénin » dont le président Patrice Talon a pu se montrer favorable à l'option d'une intervention militaire. En témoigne, ajoute Le Pays, la fermeture des frontières en vertu de laquelle les marchandises « transitent par Lomé et non par Cotonou ». Malgré tout, Wakat Séra veut garder espoir : « ce qui est certain », croit savoir le journal, c'est qu'avec Faure Gnassingbé, les deux parties « pourront compter sur un interlocuteur qui veillera sur les liens du dialogue ».À lire aussiNiger: le général Tiani visite Lomé deux jours avant un sommet de la Cédéao pour parler des sanctionsJ-9 avant la présidentielle en République démocratique du CongoEt toujours deux candidats au-dessus de la mêlée : le sortant Félix Tshisekedi, et l'opposant Moïse Katumbi, auquel plusieurs candidats se sont ralliés. Pour Le Phare, le premier suscite sur son passage « scènes de liesse, concerts de klaxon, embouteillages » et même « paralysie des activités sans qu'il y ait une quelconque décision décrétant une journée chômée » ; pour le Congo Libéré au contraire, le favori est bien l'ex-gouverneur du Katanga, dont le succès est tel que, juge le titre, « rarement (…) aura-t-on assisté à une telle communion entre un homme politique et la population ».Plus neutre, Jeune Afrique se contente de signaler qu'il est crucial pour les candidats d'enregistrer des succès à Kinshasa qui est, rappelle le magazine, « de loin la province qui compte le plus grand nombre d'électeurs », avec « plus de cinq millions d'inscrits ». Or, sur ce plan-là, le magazine pointe que « près de dix mille personnes » se sont rassemblées dans la capitale pour assister à la prise de parole de Moïse Katumbi, et ce, malgré plusieurs heures d'attente.À écouter aussiMartin Fayulu: «Ce n'est ni l'argent, ni la tricherie qui doivent voter»L'opposant face aux polémiquesIl y a d'abord le débat autour de la « congolité », rappelle Aujourd'hui au Faso, thèse selon laquelle « il faut avoir ses deux parents congolais pour pouvoir postuler pour la magistrature suprême », or le père de l'opposant est grec. Mais le titre burkinabè évacue cet argument qui, moque-t-il, sent « la peau de banane, le coup bas » et surtout est « indigne de personnalités visant à gouverner le pays ».Mais Moïse Katumbi a aussi été critiqué pour la détention supposée d'un passeport diplomatique zambien, qui lui a valu des accusations « de ne pas être congolais », rappelle Jeune Afrique. La population « attend des explications » renchéritLe Phare, car elle est en droit « de connaître à fond tout celui ou toute celle qui veut accéder à la magistrature suprême ». Les électeurs ont encore huit jours pour se faire une idée.À lire aussiÉlections en RDC: en meeting à Goma, Félix Tshisekedi promet «la libération totale» du Nord-Kivu
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Alors que le désengagement des militaires français du Niger a commencé ce jeudi 5 octobre 2023, la désinformation autour de l'activité des soldats tricolores dans le Sahel bat son plein. Cette semaine, une vieille vidéo sortie de son contexte a refait surface pour faire croire à une implication de l'armée française dans la formation de terroristes liés à al-Qaïda. La vidéo en question apparaît le 3 octobre 2023 sur un compte Twitter nigérien ouvertement anti-occidental. Sur les images, on y observe des soldats français en tenues couleur sable, équipés de gilets pare-balles qui semblent procéder à une séance d'instruction au tir. L'arme utilisée n'est pas d'origine française. Il s'agit d'une PKM, une mitrailleuse que l'on retrouve régulièrement en Afrique, dans les rangs des armées régulières ou des mouvements rebelles. L'instruction se passe dans une bonne ambiance entre des soldats français portant un badge de l'opération Barkhane sur l'épaule et des éléments en treillis militaires la tête enturbannée dans un chèche. On y entend des hommes échanger en tamashek, une langue touarègue parlée principalement au Mali. Le commentaire qui accompagne la vidéo indique : « La France a formé des terroristes pour tuer des Maliens et voler les richesses du pays. »Une vidéo détournée… en 2021Vérification faîte, cette vidéo a déjà été analysée par l'AFP Factuel en 2021. Elle montre en réalité, d'après l'armée malienne contactée par l'AFP en 2021, « une formation que Barkhane prodiguait aux éléments de l'armée reconstituée, aussi appelée BAT-FAR (Bataillon des Forces Armées Reconstituées) » et non pas une formation clandestine dispensée à des « terroristes ». « L'exercice de tirs [visible dans cette vidéo], c'était la semaine dernière », avait alors ajouté l'officier interrogé.Une version confirmée par la défense à Paris qui indique que cet événement s'est déroulé dans le nord du pays dans le cadre du Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) chargé d'intégrer d'anciens rebelles dans les rangs de l'armée malienne (FAMa). Pour rappel, l'opération Barkhane a quitté le Mali en 2022.Un narratif fallacieux bien connu Le récit qui accuse la France de soutenir les terroristes est un classique de la désinformation au Sahel. De l'avis d'experts, ce narratif fonctionne et infuse. En quelques heures, cette vidéo ressortie du placard, s'est répandue sur la toile, notamment portée par un autre compte, dont l'auteur se présente comme un analyste en sécurité. Il s'agit d'un compte anglophone, créé en 2022. En quelques heures, sa publication cumule plus de 60 000 vues et quelque 300 partages, parfois en langues étrangères : arabe, japonais, suédois et portugais notamment. Des signaux devenus caractéristiques d'une volonté d'amplification sur les réseaux.Au-delà des réseaux sociaux, cette vidéo va également être reprise par la junte militaire au pouvoir au Niger. En effet, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) l'a publié sur sa chaîne WhatsApp officielle. Un canal crée à l'origine, selon le CNSP, pour « lutter efficacement contre la désinformation ». Le commentaire incite les membres du groupe à partager cette infox : « La France entraîne des terroristes, veuillez partager et informer l'opinion nationale et internationale. »Précision importante, la junte ne se contente pas de partager la vidéo mais diffuse un montage sur lequel a été ajouté en surimpression un récit diffusé quelques jours plus tôt. Il s'agit de la prise de parole de Vincent Crouzet, un ancien de la DGSE, le service d'espionnage extérieur français, sur la chaîne de télévision LCI le 26 septembre 2023. Celui qui se présente aujourd'hui comme un romancier et qui ne représente en rien la DGSE, affirme devant les caméras « qu'avec le départ de l'armée française du Niger, nous aurons plus de latitude pour mener des actions de déstabilisation plus clandestines ». Une maladresse pour les uns, une révélation pour les autres, cette citation suscite un tollé à Niamey et ailleurs. L'occasion est alors trop belle pour la junte. Après un montage, l'image de cette intervention apposée à la vidéo des Français qui forment des unités sahéliennes est utilisée pour appuyer le narratif selon lequel la France armerait et entraînerait les terroristes dans la région. Un récit fallacieux utilisé pour alimenter le sentiment anti-français.
Listen to the Sat. Sept. 2, 2023 edition of the Pan-African Journal: Worldwide Radio Broadcast hosted by Abayomi Azikiwe, editor of the Pan-African News Wire. The program features our regular PANW report with dispatches on the most recent coup in Gabon, where yet another former French colony has fallen to military forces; the CNSP government in Niger has demanded the withdrawal of the French ambassador from Niamey; revelations about a 1980 assassination attempt against the martyred Libyan leader Col. Muammar Gaddafi has surfaced; and the United Nations peacekeeping troops are facing protest in the eastern Democratic Republic of Congo (DRC). In the second hour we look in detail at developments in Niger and Gabon over the last week. Finally, we will honor the 44th Detroit Jazz Festival with music from Regina Carter and a rare archival interview with Horace Silver.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la proposition d'un plan de transition au Niger par l'Algérie, sur l'absence d'alliance de l'opposition à Youpougon en Côte d'Ivoire et sur la nomination de Thierry Henry à la tête des Bleuets. Niger : l'ambassadeur français maintenu à son posteLors de la conférence annuelle des ambassadeurs, le président Emmanuel Macron a déclaré soutenir et maintenir à son poste Sylvain Itté, l'ambassadeur de France au Niger, dont la junte exige le départ. Pour quels motifs les putschistes demandent-ils le départ du diplomate ? Quel est l'intérêt du président français à maintenir son ambassadeur en poste alors que les relations sont mauvaises avec le CNSP ?Avec Pierre Firtion, journaliste au service Afrique de RFI.Niger : l'Algérie propose 6 mois de transitionAprès sa tournée diplomatique en Afrique de l'Ouest, le ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf, a proposé un plan de transition de six mois pour le Niger. Pourquoi l'Algérie s'implique-t-elle autant dans la résolution de la crise nigérienne ? Comment cette médiation est-elle perçue par la Cédéao ?Avec Abdelkader Abderrahmane, chercheur à l'ISS (Institut d'études et de sécurité), spécialiste du Maghreb/SahelCôte d'Ivoire : pas d'alliance de l'opposition à YopougonLa campagne pour les élections municipales et régionale en Côte d'Ivoire se termine ce jeudi 31 août. Le PDCI et le PPA-CI ne sont finalement pas parvenus à une alliance à Yopougon. Comment expliquer cet échec ? Quelles sont alors les chances de l'opposition dans cette commune populaire d'Abidjan ?Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan.Football : Thierry Henry, nouveau sélectionneur des BleuetsLors d'une conférence de presse, à la Fédération française de football, Thierry Henry est revenu sur sa décision de devenir le nouveau sélectionneur de l'équipe de France Espoirs. Comment expliquer son retour sur le banc après deux expériences nuancées avec Monaco et Montréal ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI.
Listen to the Sun. Aug. 27, 2023 special edition of the Pan-African Journal: Worldwide Radio Broadcast hosted by Abayomi Azikiwe, editor of the Pan-African News Wire. This episode features a PANW report with dispatches on the large rally held in Niamey, Niger which coincided with the demand by the CNSP government for the immediate withdrawal of the ambassador from France; Sudan military leader Gen. Abdel-Fattah al-Burhan has met with South Sudan President Salva Kiir to discuss security issues; there have been renewed talks between Sudan, Ethiopia and Egypt over the Grand Renaissance Dam Project (GIRD); and in Mozambique there has been the reported deaths of several leading rebel insurgents. In the second hour we analyze the recently-held BRICS Summit in South Africa. Finally, we conclude our month-long commemoration of Black August with an examination of the violent conclusion of Reconstruction and the urban rebellions of the 1960s.
Le pays reste sous sanctions et sous la menace d'une intervention militaire de la Cédéao depuis le 26 juillet dernier. Les auditeurs et internautes parlent de leur quotidien dans ce Club.
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Listen to the Sat. Aug. 19, 2023 edition of the Pan-African Journal: Worldwide Radio Broadcast hosted by Abayomi Azikiwe, editor of the Pan-African News Wire. The program features our regular PANW report with dispatches on developments in Niger where a delegation of the Economic Community of West African States (ECOWAS) has visited the country and held discussions with the new CNSP government as well as the ousted western-backed President Mohamad Bazoum; Sudan has witnessed an escalation of fighting in South Darfur between the Armed Forces (SAF) and the Rapid Support Forces (RSF); Somalia is seeking admission to the East African Community regional organization; and Mali leaders have held talks with the United Nations envoy for peacekeeping on the departure of troops from the West African state. In the second hour we listen to a briefing on the upcoming BRICS Summit in South Africa where numerous states are seeking membership. Finally, we continue our month-long focus on Black August with an examination of the legacy of Nat Turner.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la suspension de RFI et France 24 au Niger, sur l'expulsion de l'avocat français Juan Branco et sur le nombre important de candidatures déposées pour les élections législatives en RDC. Niger : pourquoi RFI a-t-elle été suspendue ? Les signaux de la chaîne France 24 et de Radio France Internationale ont été coupés par les nouvelles autorités militaires. Mais, le CNSP n'a pas publié de communiqué sur cette suspension. Quelles sont les raisons de cette suspension ? Comment expliquer le silence de la junte ? Comment s'active la radio pour faire rétablir le signal ? Avec Frédérique Misslin, adjointe au directeur de RFI en charge de l'information Monde. Nigeria : l'intervention militaire au Niger ne fait pas consensusLes sénateurs nigérians se sont montrés réticents à une intervention militaire de la Cédéao au Niger. Comment expliquer cette position du Sénat ? Est-elle partagée dans le pays ? Le président nigérian Bola Tinubu a-t-il besoin de l'autorisation du Sénat pour recourir à l'armée nigériane ? Avec Liza Fabbian, envoyée spéciale de RFI à Abuja. Sénégal : que reprochent les autorités sénégalaises à Juan Branco ? Au Sénégal, l'avocat français Juan Branco, inculpé notamment pour « complot » et « attentat », a été libéré sous contrôle judiciaire. Il a été expulsé du pays. Les autorités françaises sont-elles intervenues dans cette libération ? Comment expliquer ces chefs d'inculpation alors qu'il venait défendre l'opposant Ousmane Sonko ? Avec Birahim Touré, correspondant de RFI à Dakar. RDC : record du nombre de candidatures pour les législatives Denis Kadima, le président de la CENI, a annoncé que la Commission avait reçu près de 24 000 candidatures. Comment expliquer ce taux record alors que, dans un premier temps, la Céni s'inquiétait du faible engouement ? Ces candidatures seront-elles toutes acceptées ? Avec Bob Kabamba, professeur de Sciences politiques à l'Université de Liège.
Amid silence from ECOWAS, their deadline for the military junta in Niger to step down seems to have expired. ECOWAS had given the coup leaders a week to reinstate the ousted president, Mohamed Bazoum, threatening military intervention if its demands were not met. Also on the programme, today marks six months since two huge earthquakes hit Turkey and Syria, killing more than fifty thousand people and leaving many more homeless; and, defending champions the United States have been knocked out of the women's football world cup by Sweden. (Photo: Thousands of anti-sanctions protestors gather in support of the putschist soldiers in the capital Niamey, Niger August 3, 2023. The sign reads "Down with France long live CNSP". REUTERS/Mahamadou Hamidou)
Après le coup d'État du 26 juillet dernier, le Niger est en suspens, pris entre deux feux : la junte du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) multiplie les annonces pour asseoir son autorité alors qu'une grande partie de la communauté internationale refuse de reconnaître les nouveaux maîtres de Niamey. Quelle issue, pour ce pays qui, jusqu'à il y a peu, faisait figure de dernier bastion démocratique dans la région ? Qui aurait pu prévoir un coup d'État militaire au Niger ? Les tensions, rapportées par certains observateurs lors du Conseil de Défense convoqué d'urgence, samedi dernier à L'Élysée, entre l'entourage d'Emmanuel Macron et les chefs du renseignement français, en disaient long sur l'effet de surprise, voire de sidération de l'exécutif français, alors que le président Mohamed Bazoum était officiellement retenu avec sa famille dans les dépendances du palais présidentiel à Niamey par ceux-là mêmes qui assuraient, jusqu'alors, sa protection. C'est-à-dire, la Garde présidentielle du général Abdourahamane Tchiani, auto-proclamé entre-temps chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, le nouvel homme fort du Niger. Consternation, car les enjeux et conséquences d'un tel coup de théâtre sont immenses, d'autant que les réelles motivations des putschistes demeurent vagues, comme si la junte nigérienne s'était elle-même laissée porter, aveuglée par la facilité de ses propres succès. La dureté des sanctions a ses conséquences : la vie pour les habitants de Niamey et du reste du pays est de plus en plus difficileLe ballet aérien des avions affrétés par l'armée française ces derniers jours pour évacuer plusieurs centaines d'expatriés et leurs familles alors que le porte-parole de la junte énonçait, presque chaque soir, les nouvelles mesures pour remettre méthodiquement en cause les lois du gouvernement du président Bazoum, ont occulté la réalité d'un pays brutalement mis à l'index de la communauté internationale. Les sanctions destinées à imposer une pression maximale et inédite sur les hommes du général Tchiani ont précipité, malgré lui, le Niger dans une nouvelle réalité. 70 % de l'électricité fournie par le Nigeria a été coupée cette semaine, les frontières terrestres et aériennes fermées, l'argent liquide absent des distributeurs et l'indispensable manne des bailleurs internationaux interrompue.Peut-on désormais penser que le CNSP est engagé dans une dangereuse fuite en avant ? Le voyage discret d'une délégation de douze officiers nigériens menée par le numéro deux de la junte, le général Salifou Modi, ancien chef d'état-major pour le Mali puis le Burkina Faso, alors que tous les regards étaient braqués sur l'espoir d'une médiation ouest-africaine, résume finalement la réalité d'un putsch, né d'une mutinerie transformée en prise d'otage d'un chef d'État, et qui cherche une direction et une légitimité chez les juntes militaires voisines, soudain opportunément érigées en exemple. Cet exemple, c'est le choix du rapprochement avec la milice prédatrice de Wagner dont tous les observateurs attendent l'arrivée rapide à Niamey. Les putschistes jouent le tout pour le tout pour leur survie, quitte à précipiter le Niger vers un dangereux inconnu. À lire aussiNiger: les chefs d'état-major de la Cédéao ont défini les contours d'une «éventuelle intervention militaire»
C dans l'air du 27 juillet - Russie-Afrique : le sommet qui défie l'Occident LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste, spécialiste des questions internationales France Inter - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI - VINCENT HUGEUX - Grand reporter - Spécialiste du Moyen-Orient et de l'Afrique, auteur de "Tyrans d'Afrique" - Général PATRICK DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse Isolé sur la scène internationale, le maître du Kremlin peut toujours compter sur le soutien, ou la neutralité, de nombreux pays africains. Une quarantaine de délégations et dix-sept chefs d'État ont fait le déplacement à Saint-Pétersbourg pour participer aujourd'hui et demain au sommet Russie-Afrique. Une deuxième édition, près de quatre ans après la précédente à Sotchi, qui doit avant tout permettre à la Russie d'approfondir ses relations sur le continent et de jauger ses alliés sur fond de guerre en Ukraine et d'inquiétudes pour la sécurité alimentaire du continent. Moscou a décidé récemment de ne pas renouveler sa participation à l'accord qui permettait à l'Ukraine d'exporter ses céréales via la mer Noire, malgré le blocus russe. Ce retrait pourrait avoir de lourdes conséquences sur l'inflation et l'alimentation des populations de nombreux pays africains qui affichent une forte dépendance au blé russo-ukrainien. Pour faciliter ses exportations de céréales, de matériel agricole et surtout d'engrais, la Russie réclame notamment un allègement des sanctions économiques qui la visent. En parallèle, Vladimir Poutine vient d'annoncer en ouverture du sommet la livraison gratuite de 25 000 à 50 000 tonnes de céréales à six pays africains : Burkina Faso, au Zimbabwe, au Mali, à la Somalie, à la République centrafricaine et à l'Érythrée. Moscou avait déjà procédé ces derniers mois à des dons stratégiques d'engrais à destination de certains pays africains qui rencontrent des difficultés d'approvisionnement, en faisant de son engrais un nouvel outil diplomatique. La Russie, qui souhaite étendre son influence sur le continent, s'est imposée ces dernières années comme le premier exportateur d'armes en Afrique subsaharienne, devant la Chine. Et, si ces exportations ne représentent que 12 % des ventes d'armes du pays, elles sont significatives sur le plan stratégique. En revanche, le coup d'Etat avorté du groupe Wagner à la fin du mois de juin a jeté un certain trouble dans les esprits. Repris en main par Moscou après la mutinerie, la question de l'avenir du groupe paramilitaire milice russe sur le continent, particulièrement au Mali et en Centrafrique, mais aussi au Soudan ou en Libye reste posée. Dès le 26 juin, le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait indiqué que le travail d'"instructeurs" des "militaires" russes présents en République centrafricaine (RCA) et au Mali "continuerait", une manière rassurer ces deux Etats avec lesquels la coopération avec Wagner est la plus poussée. Mais sous quelle forme ? Et que se passe-t-il au Niger ? Des militaires putschistes du Niger ont annoncé mercredi à la télévision nationale avoir renversé le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum, au pouvoir depuis 2021, et désormais retenu à la présidence, à Niamey. "Nous, Forces de défense et de sécurité (FDS), réunis au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), avons décidé de mettre fin au régime que vous connaissez", a déclaré le nouvel homme fort du pays, le colonel-major Amadou Abdramane, entouré de neuf autres militaires en tenue. Après le Mali et le Burkina Faso, le Niger semble avoir basculé à son tour. Un coup d'Etat dénoncé ces dernières heures par l'Union africaine, Washington et Paris. "Cette instabilité, c'est un drame pour la population nigérienne", a déclaré ce jeudi sur franceinfo le président du groupe Renaissance à l'Assemblée. Sylvain Maillard a également fait part de son inquiétude pour les "intérêts" de la France sur place, et plus particulièrement "nos intérêts économiques". "Vous savez très bien que l'uranium fait partie aussi de l'équation, et donc nous regardons avec grande attention ce qui va se passer" a-t-il ajouté. La France dispose également au Niger d'une base militaire importante d'au moins 1500 hommes, engagés avec l'armée nigérienne dans la lutte contre les djihadistes au Sahel. Un redéploiement des forces françaises opéré récemment après avoir été chassées du Mali et du Burkina Faso sous l'influence de la Russie. Armes, céréales, nucléaire... Quels sont les enjeux du sommet Russie-Afrique qui se déroule à Saint-Pétersbourg ? Quelle est la situation au Niger ? Quelles conséquences pour la France ? Enfin où en est la contre-offensive en Ukraine ? Et quel est l'impact de la destruction du barrage sur le Dniepr dans le pays et au-delà ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Tard dans la soirée du 26 juillet, des militaires ont annoncé avoir renversé le président Mohamed Bazoum. Mais ce matin, son ministre des Affaires étrangères, Hassoumi Massaoudou, interrogé par nos confrères de France 24, parle lui de « tentative de coup d'État » et assure que ce n'est pas la totalité de l'armée qui s'est soulevée.Situation encore confuse donc... Ce qui est sûr, et la photo est reprise sur tous les sites des journaux, c'est que la nuit dernière les Nigériens ont vu apparaître à la télévision dix hommes en tenue. Au centre, en bleu, le colonel-major Amadou Abdramane a annoncé la suspension des institutions de la 7e République et la fermeture des frontières. Un coup de force justifié notamment par la dégradation de la situation sécuritaire.Les journaux divisés en deux catégoriesIl y a ceux qui affirment : « Coup d'État confirmé, Mohamed Bazoum destitué ». C'est la Une de L'Évènement du Niger. « Des militaires renversent le régime du président Bazoum », écrit quant à lui le site Tam Tam Info, pour qui « la déclaration intervenue tard dans la nuit met fin au suspense ».D'autres s'interrogent : « Mohamed Bazoum a-t-il démissionné ? », se demande par exemple La Nouvelle Tribune du Bénin. Le site rappelle que la présidence parlait encore hier matin d'un « mouvement d'humeur anti-républicain » avant d'avertir les mutins que « l'armée et la garde nationale étaient prêtes à agir contre les éléments de la garde présidentielle impliqués dans cet événement s'ils ne revenaient pas à de meilleurs sentiments ».Et la presse forcément s'intéresse au patron du CNSP. Le général Tchiani, à la tête de ce Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, dont la formation a été annoncée par les putschistes. Jusqu'ici commandant de la garde présidentielle et figure controversée de l'armée selon Jeune Afrique, qui rappelle qu'il a été promu sous la présidence de Mahamadou Issoufou dont il est un « fidèle parmi les fidèles ». Lorsqu'Issoufou était au pouvoir, écrit le site panafricain, la garde présidentielle était « particulièrement choyée » et c'est, selon le journal, « la volonté d'écarter le général Tchiani du commandement de la garde prétorienne qui vaut aujourd'hui à Mohamed Bazoum de voir certains éléments se retourner contre lui ».« Et de quatre pour le Sahel ! »C'est le titre du site Wakat Séra : « Après le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, le Niger est le quatrième pays d'Afrique de l'Ouest touché par le printemps des coups d'État ». Le site burkinabè rappelle que le pays en est à son cinquième putsch militaire depuis l'indépendance en 1960.Et c'est Le Monde qui nous remémore le premier, en avril 1974 contre le président Hamani Diori, et le dernier, en février 2010. Il avait renversé le président Mamadou Tandja. Le Monde pour qui « le coup de force contre Mohamed Bazoum déstabilise encore un peu plus le Sahel ». Le quotidien rappelle que le chef d'État déchu était l'un des derniers alliés de la France dans la région.Sommet Russie Afrique à Saint-PétersbourgLes travaux débutent ce 27 juillet. Aujourd'hui au Faso souligne un nombre de participants en baisse par rapport au précédent rendez-vous de Sotchi en 2019. Qu'attendre de ce face-à-face Poutine-Sassou, Ramaphosa, Goïta, Traoré, Touadéra ? D'abord, écrit Aujourd'hui, pour le président russe il s'agit de compter ses soutiens dans la guerre qui l'oppose à l'Ukraine. Pour nos confrères, la question de l'avenir de Wagner au Mali ou en République centrafricaine figure sur la table. « Traitera-t-on directement avec Moscou ou toujours avec ces supplétifs ? », s'interroge le site. Aujourd'hui rappelle par ailleurs que Moscou a promis de remplacer les céréales que l'Ukraine exportait jusqu'ici vers l'Afrique. « La Russie tiendra-t-elle sa promesse et jusqu'à quand ? », demande le site qui espère que tout ce partenariat Russie-Afrique vaille son pesant de grain et de sécurité.C'est « la danse des bérets chez Poutine », écrit de son côté Walf Quotidien. Le journal nous dit que le président malien de la transition a troqué momentanément le treillis contre un grand boubou pour diriger la délégation malienne à Saint-Pétersbourg. Mais il consacre son principal titre à ce qu'il qualifie de « carnage sans freins sur les routes » au sujet de l'accident de bus qui a fait 24 morts hier au Sénégal dans la région de Louga. Un de plus. Le gouvernement évoque un bus surchargé, 60 passagers maximum sur la carte grise du véhicule alors qu'il y en avait, selon le ministre de l'Intérieur cité par Walf, 76 au moment de l'accident.
Este episódio fala sobre o contrato de seguro de grandes riscos. Você sabe o que é ou como ele funciona? O que o define como grande risco?Vamos tratar também da resolução do Conselho Nacional de Seguros Privados, o CNSP, que deu maior flexibilidade às negociações contratuais desse produto e foi questionado em ação no Superior Tribunal Federal, o STF. Esse tema será debatido na FIDES RIO 2023, maior evento de seguros da américa latina, que acontece entre os dias 24 e 26 de setembro, na cidade do Rio de Janeiro (RJ). Convidamos para o nosso bate-papo o sócio fundador do escritório de advocacia Chalfin Goldberg Vainboim, Ilan Goldberg. Leia os principais pontos tratados nessa entrevista: O que são contratos de seguros de grandes riscos.Como é a regulamentação dos contratos de seguros de grandes riscos no Brasil. Quais são os desafios e considerações importantes ao negociar e administrar contratos de seguros de grandes riscos.Quais são as tendências e perspectivas para o mercado de contratos de seguros de grandes riscos.Para outras informações sobre a FIDES RIO 2023, o maior evento de seguros da américa latina, acesse fidesrio2023.com.br.
Insider Financial recaps the week's market action, Friday's trades, and our small cap trading plan for Monday. To get our FREE reports and eBook, go to: https://signup.insiderfinancial.com/ To get FREE stocks and trade from 4am to 8pm on WeBull, go to: https://a.webull.com/i/insiderfinancial This video covers BTC, SPY, QQQ, TQQQ, SQQQ, WISH, EYPT, CNSP, CXAI, GFAI, BFRG, IDAI, SAI, MARA, RIOT, CJJD, NLST, NXPL. Monday's Small Cap Stock Trading Plan and Weekly Recap Disclosure: Insider Financial has not been compensated for this video. Insider Financial is not an investment advisor; this video does not provide investment advice. Always do your own research, make your own investment decisions, or consult with your nearest financial advisor. This video is not a solicitation or recommendation to buy, sell, or hold securities. This video is our opinion, is meant for informational and educational purposes only, and does not provide investment advice. Past performance is not indicative of future performance. For more information, please read our full disclaimer: https://insiderfinancial.com/disclaimer/ S&p 500, Dow, Nasdaq, SPY etf, QQQ etf, BTC, Bitcoin, crypto, crypto stocks, Bitcoin stocks, TSLA stock, NFLX stock, TQQQ, SQQQ, WISH stock, EYPT stock, CNSP stock, CXAI stock, GFAI stock, BFRG stock, IDAI stock, SAI stock, MARA stock, RIOT stock, CJJD stock, NLST stock, NXPL stock, small caps, trading, otc stocks, otc stocks list, penny stocks, penny stocks list, NASDAQ penny stocks, NYSE stocks, NYSE penny stocks #pennystocks #pennystockstobuynow #smallcapstocks
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Insider Financial recaps the April 10 to 14 trading week and covers the week's big winners and losers. To get our FREE reports and eBook, go to: https://signup.insiderfinancial.com/ To get FREE stocks and trade from 4am to 8pm on WeBull, go to: https://a.webull.com/i/insiderfinancial This video covers SPY, QQQ, JPM, AMZN, CXAI, RIOT, MARA, MRAI, CNSP, SAI, PEAR, GMZP, and HMBL. April 10 to 14 Stock Market Recap - What A Great Week! Disclosure: Insider Financial has not been compensated for this video. Insider Financial is not an investment advisor; this video does not provide investment advice. Always do your own research, make your own investment decisions, or consult with your nearest financial advisor. This video is not a solicitation or recommendation to buy, sell, or hold securities. This video is our opinion, is meant for informational and educational purposes only, and does not provide investment advice. Past performance is not indicative of future performance. For more information, please read our full disclaimer: https://insiderfinancial.com/disclaimer/ S&p 500, Dow, Nasdaq, SPY etf, QQQ etf, CXAI stock, RIOT stock, MARA stock, MRAI stock, CNSP stock, SAI stock, PEAR stock, GMZP stock, HMBL stock, small caps, trading, otc stocks, otc stocks list, penny stocks, penny stocks list, NASDAQ penny stocks, NYSE stocks, NYSE penny stocks #stockmarketnews #tradingstrategy #pennystocks
CNS Pharmaceuticals Inc. (NASDAQ: CNSP), a clinical stage biotechnology company specializing in the development of novel treatments for primary and metastatic cancers of the brain and central nervous system, today announces that it has been featured in a broadcast via NetworkNewsAudio (“NNA”), a solution that delivers additional visibility, recognition and brand awareness in the investment community via distribution to thousands of syndication points. The audio news release covers CNS Pharmaceuticals' recent announcement highlighting the activation of its first clinical trial sites in Europe for the ongoing potentially pivotal global trial evaluating Berubicin for the treatment of recurrent glioblastoma multiforme (GBM), one of the most aggressive types of brain cancer. To hear the audio production, visit: https://www.nnw.fm/TCHxT To read the original press release, visit: https://nnw.fm/js5dD “Our primary focus continues to be on advancing the clinical development of Berubicin as a potential treatment option for this devastating disease. Over the course of this year, we have worked diligently to expand patient eligibility for our potentially pivotal trial and bolster our international presence now realized with the activation of the first two European clinical trial sites,” John Climaco, CEO of CNS Pharmaceuticals, stated in the news release. “This is a true testament to our team's commitment to and the execution of this important clinical program.”
CNS Pharmaceuticals Inc. (NASDAQ: CNSP), a clinical stage biotechnology company specializing in the development of novel treatments for primary and metastatic cancers of the brain and central nervous system, today announces that it has been featured in a broadcast via NetworkNewsAudio (“NNA”), a solution that delivers additional visibility, recognition and brand awareness in the investment community via distribution to thousands of syndication points. The audio news release covers CNS Pharmaceuticals' recent announcement highlighting the activation of its first clinical trial sites in Europe for the ongoing potentially pivotal global trial evaluating Berubicin for the treatment of recurrent glioblastoma multiforme (GBM), one of the most aggressive types of brain cancer. To hear the audio production, visit: https://www.nnw.fm/TCHxT To read the original press release, visit: https://nnw.fm/js5dD “Our primary focus continues to be on advancing the clinical development of Berubicin as a potential treatment option for this devastating disease. Over the course of this year, we have worked diligently to expand patient eligibility for our potentially pivotal trial and bolster our international presence now realized with the activation of the first two European clinical trial sites,” John Climaco, CEO of CNS Pharmaceuticals, stated in the news release. “This is a true testament to our team's commitment to and the execution of this important clinical program.”
Raúl Sapién, presidente del Consejo Nacional de Seguridad Privada sobre las funciones y atribuciones del CNSP y la Ley General de Seguridad Privada, dijo que se necesita una nueva Ley que regule el sector de seguridad privada “No contamos con un registro nacional de todos los elementos y empresas”
In this episode, Dr. Natasha Bajema, Director of the Converging Risks Lab (CRL) and Andrea Rezzonico, Deputy to the CEO of the Council on Strategic Risks and Deputy Director of CRL, co-host an interview with the Hon. Dan Poneman, who currently serves on the Board of Directors for the Council on Strategic Risks. We discuss the implications of Russia's invasion of Ukraine for nuclear energy and talk about how the U.S. could reinvigorate its leadership role on providing nuclear fuel and technology to countries interested in off-setting carbon emissions by generating electricity with nuclear power. In addition to his role on the CSR Board, Mr. Poneman is president and chief executive officer of Centrus Energy Corp. He has had a distinguished career with the U.S. government, serving from 2009 to 2014 as the Deputy Secretary of Energy and chief operating officer of the U.S. Department of Energy. His responsibilities spanned the range of U.S. energy policies and programs – hydrocarbons, renewables, nuclear, and efficiency – including cybersecurity, project management, national security, and international cooperation. Mr. Poneman has published widely on national security issues. His most recent book, Double Jeopardy: Combating Nuclear Terror and Climate Change, was released by the MIT Press in May 2019. This interview with the Hon. Dan Poneman is part of a series of pioneering work by CSR's Converging Risks Lab that began in 2017. Between 2017 and 2020, CRL took on its first project, the Climate-Nuclear-Security Project (CNSP), which brought together the experience and expertise housed within the Center for Climate and Security (CCS) and the Nolan Center on Strategic Weapons (The Nolan Center), as well as the broader climate security and nuclear security policy communities. The CNSP recognizes that climate and nuclear risks are growing more complex and interconnected, and are beginning to converge in new ways. Understanding and managing this risk landscape requires climate, nuclear and security experts to break down issue sector barriers and develop joint solutions. In 2022, CRL is thrilled to begin a new, related line of work which builds upon the previous project to help reinvigorate U.S. leadership on nuclear energy issues, with a view toward improving nuclear safety, security and nonproliferation.
Esta mañana platicamos con el Licenciado Raúl Sapién, Presidente de CNSP, sobre "Sin PANAUT, un celular puede ser tan letal como un arma de fuego".
“Every single person [in the team] has been handpicked. Because not just of their skill set, not just of their experience, but because of their passion for what we do and how we want to do it. And that also, I think, it allows for a really healthy work environment where we encourage debate and we encourage, you know, different opinions because that's how we get, and we find that right path to the goal that we all share.” - John Climaco In this episode of Tactical Friday, John Climaco returns to discuss how his company pursues the mission with purpose. By being with a team fueled by passion, it becomes possible to achieve tremendous results and through establishing an environment open to debate, everyone can feel valued and heard, which are essential to business success. John M. Climaco, Esq. (53) is the Chairman and CEO of CNS Pharmaceuticals, Inc. (Nasdaq:CNSP), a company developing novel treatments for brain and central nervous system cancers. CNSP's lead drug, Berubicin, is an exciting discovery for the treatment of Glioblastoma Multiforme (GBM) and potentially for other CNS malignancies. Berubicin was first discovered at the MD Anderson Cancer Center, the largest cancer research institute in the world, and is an FDA-designated Orphan Drug. In 2017 CNSP acquired all data and know-how related to the successful Phase 1 trial of Berubicin from Reata Pharmaceuticals (Nasdaq:RETA), and in 2019 Mr. Climaco led the Company's Nasdaq IPO. CNSP expects to commence its Phase 2 clinical trial of Berubicin for the treatment of GBM 2020. Mr. Climaco also currently serves on the board of directors of Moleculin Biotech, Inc. (Nasdaq:MBRX), a preclinical and clinical-stage pharmaceutical company focused on the development of anti-cancer drug candidates. [00:01 - 00:41] Opening Segment If you have a platform and you want to create content that DELIVERS, go over tohttp://knightly.productions/ ( knightly.productions)! For the first part of my interview with John, tune in to last Monday's episode [00:42 - 10:51] The Power of Passion and the Key to Business Success The alignment with passion with purpose into the mission Focusing on the value creation point of the business How a small team can accomplish tremendous results Updates on successful clinical trials [10:52 - 12:54] Closing Segment Connect with John (links below) Closing words Key Quote: “It makes it so much easier to have money than to be broke trying to do something like this… Money isn't a bad thing. Money is a tool to make an impact.” - Zack Knight Connect with John Check out https://cnspharma.com/ (CNS Pharmaceuticals, Inc.) (Nasdaq:CNSP), a company developing novel treatments for brain and central nervous system cancers. Did you love the value that we are putting out in the show? LEAVE A REVIEW and tell us what you think about the episode so we can continue on putting out great content just for you! Share this episode and help someone who wants to expand their leadership capacity or clickhttps://podcasts.apple.com/us/podcast/tactical-leadership/id1498567657 ( here) to listen to our previous episodes. Tactical Leadership is brought to you by Knight Protection Services. A veteran-owned and operated company, with extensive experience in risk assessment and crime prevention. Find out more by visiting https://knightprotectionllc.com/ ( https://knightprotectionllc.com/) If you want to learn how to build a better business check out my website athttps://beatacticalleader.com/ ( Beatacticalleader.com). You can connect with us onhttps://www.linkedin.com/in/zaknight ( LinkedIn),https://www.instagram.com/beatacticalleader/ ( Instagram), or joinhttps://www.facebook.com/groups/BATLgroup/ ( Our BATL Space) and become part of the community.
“I found myself more comfortable in challenging situations. And in the mountains, I started developing the perspective, because of the nature of the game, where you'd have to ask yourself, sometimes, is anybody's life going to be lost here if this doesn't go correctly?... The answer was, yes, it was really worth that kind of stress and seriousness. But in business, oftentimes, the answer is no. Okay, let's not get too hung up about that. Let's play the game and keep going.” - John Climaco In today's episode, John Climaco discusses the inner workings of developing treatments for cancers and how he took on the challenge to change people's lives. He highlights the value of the human experience in the organization and how we should display our character with confidence as we carry on with life. John M. Climaco, Esq. (53) is the Chairman and CEO of CNS Pharmaceuticals, Inc. (Nasdaq:CNSP), a company developing novel treatments for brain and central nervous system cancers. CNSP's lead drug, Berubicin, is an exciting discovery for the treatment of Glioblastoma Multiforme (GBM) and potentially for other CNS malignancies. Berubicin was first discovered at the MD Anderson Cancer Center, the largest cancer research institute in the world, and is an FDA-designated Orphan Drug. In 2017 CNSP acquired all data and know-how related to the successful Phase 1 trial of Berubicin from Reata Pharmaceuticals (Nasdaq:RETA), and in 2019 Mr. Climaco led the Company's Nasdaq IPO. CNSP expects to commence its Phase 2 clinical trial of Berubicin for the treatment of GBM 2020. Mr. Climaco also currently serves on the board of directors of Moleculin Biotech, Inc. (Nasdaq:MBRX), a preclinical and clinical-stage pharmaceutical company focused on the development of anti-cancer drug candidates. [00:01 - 05:35] Opening Segment If you have a platform and you want to create content that DELIVERS, go over tohttp://knightly.productions/ ( knightly.productions)! John Climaco on leading teams and developing novel treatments The love for mountain-climbing and the trek in the right direction [05:36 - 14:43] The Path to Clear Focus and Vision When law meets science and business through technology Positioning oneself to welcome opportunities Picking up skills and confidence along the way [14:44 - 25:39] The Position to Play and Move Forward Developing grit and perseverance to achieve excellence Pressing on and continuing the game The value of utilizing your personal experiences in business [25:40 - 27:18] Closing Segment The legacy John wants to create - see the first drug approval in glioblastoma Connect with John (links below) Join us for Tactical Friday! Key Quote: “You found yourself in a combat position or a dangerous position. Ultimately, you put yourself there voluntarily, that says a lot about a person. And it says a lot about who you are, I think as a human being, what your values are and what you're able to withstand, and the adversity you're able to push through… The ability to stay focused on the mission, despite the ultimate adversity.” - John Climaco Connect with John Check out https://cnspharma.com/ (CNS Pharmaceuticals, Inc.) (Nasdaq:CNSP), a company developing novel treatments for brain and central nervous system cancers. Did you love the value that we are putting out in the show? LEAVE A REVIEW and tell us what you think about the episode so we can continue on putting out great content just for you! Share this episode and help someone who wants to expand their leadership capacity or clickhttps://podcasts.apple.com/us/podcast/tactical-leadership/id1498567657 ( here) to listen to our previous episodes. Tactical Leadership is brought to you by Knight Protection Services. A veteran-owned and operated company, with extensive experience in risk assessment and crime prevention. Find out more by visiting https://knightprotectionllc.com/...
CNS Pharmaceuticals Inc. (NASDAQ: CNSP), a biopharmaceutical company specializing in the development of novel treatments for primary and metastatic cancers in the brain and central nervous system, today announces that it has been featured in a broadcast via NetworkNewsAudio (“NNA”), a solution that delivers additional visibility, recognition and brand awareness in the investment community via distribution to thousands of syndication points. The audio press release covers CNS Pharmaceuticals' recent announcement of dosing of the first patients in its Berubicin clinical development program for the treatment of recurrent glioblastoma multiforme (GBM), one of the most aggressive types of brain cancer. To hear the audio production, visit: https://www.nnw.fm/imIah To read the original press release, visit: https://nnw.fm/QlM2S “I am extremely pleased with the progress made to-date in this potentially pivotal trial. Our team has been working intensely to open sites in the U.S. and in Europe, understanding where we can best advance this important study,” John Climaco, CEO of CNS Pharmaceuticals, stated in the news release. “With hundreds of potentially competing GBM trials currently enrolling patients, the fact that we've been able to bring these initial sites on-line and get patients enrolled and dosed not only supports our strategic evaluation and selection, but also allows our data demonstrating Berubicin's potential effectiveness to continue to convince the medical community that we have a new drug with impressive potential. With the de-risked profile of Berubicin, its mechanism of action, history of development, encouraging Phase 1 data, and safety in study design, I am personally more optimistic about our work than at any time since joining the company.”
CNS Pharmaceuticals Inc. (NASDAQ: CNSP), a biopharmaceutical company specializing in the development of novel treatments for primary and metastatic cancers in the brain and central nervous system, today announces that it has been featured in a broadcast via NetworkNewsAudio (“NNA”), a solution that delivers additional visibility, recognition and brand awareness in the investment community via distribution to thousands of syndication points. The audio press release covers CNS Pharmaceuticals' recent announcement of dosing of the first patients in its Berubicin clinical development program for the treatment of recurrent glioblastoma multiforme (GBM), one of the most aggressive types of brain cancer. To hear the audio production, visit: https://www.nnw.fm/imIah To read the original press release, visit: https://nnw.fm/QlM2S “I am extremely pleased with the progress made to-date in this potentially pivotal trial. Our team has been working intensely to open sites in the U.S. and in Europe, understanding where we can best advance this important study,” John Climaco, CEO of CNS Pharmaceuticals, stated in the news release. “With hundreds of potentially competing GBM trials currently enrolling patients, the fact that we've been able to bring these initial sites on-line and get patients enrolled and dosed not only supports our strategic evaluation and selection, but also allows our data demonstrating Berubicin's potential effectiveness to continue to convince the medical community that we have a new drug with impressive potential. With the de-risked profile of Berubicin, its mechanism of action, history of development, encouraging Phase 1 data, and safety in study design, I am personally more optimistic about our work than at any time since joining the company.”
La presse bamakoise est plutôt critique après la formation du nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Choguel Maïga. « Le gouvernement Choguel ne rassure pas », titre ainsi le site d'information Maliweb. Déjà, « avec ses 28 membres, le (nouveau) gouvernement viole la charte de la Transition, qui impose le nombre des membres de l'équipe gouvernementale à 25 au maximum. » Ensuite, poursuit Maliweb, « cette équipe gouvernementale traduit l'emprise dominante des colonels putschistes sur l'appareil d'État. Puisque l'on fait état d'au moins 15 portefeuilles que le colonel Assimi Goïta et ses principaux lieutenants contrôlent. (…) Des portefeuilles stratégiques comme la Défense, la Sécurité, l'Administration territoriale, la Réconciliation nationale sont détenus en effet par des militaires issus des rangs de l'ex-CNSP. (…) Sans compter que plusieurs ministres civils sont des protégés, des parents ou des amis des officiers putschistes (…). Ces constats amènent à croire que le Premier ministre n'a qu'une trop faible influence sur l'équipe gouvernementale. Ceci, relève encore Maliweb, d'autant que Choguel Maïga n'a pas pu nommer un seul de ses plus proches cadres de son parti, le MPR, ni du regroupement FSD/M5-RFP, à un portefeuille de souveraineté ou du moins à un département stratégique de l'équipe. » Et le site bamakois de s'interroger : « Avec cinq cadres politiques au sein d'un gouvernement de 28 membres, de quelle ouverture peut-on parler pour l'équipe Choguel ? Comment une telle équipe peut-elle aider à apaiser le climat sociopolitique ? » Un « sursaut national » ! Mêmes inquiétudes pour Le Témoin : « À la lecture de cette nomenclature gouvernementale, on s'aperçoit aisément que le copinage et les sempiternelles quêtes éhontées de strapontins ont nettement prévalu sur le mérite. La crédibilité du tandem Assimi-Choguel est quelque peu entachée avec ce nouveau gouvernement, qui n'a pas été d'une inclusivité objective et judicieuse. » Pour sa part, Le 22 Septembre, autre publication malienne, appelle à une plus grand ouverture politique, à « un sursaut national ! » : « Le Premier ministre doit écouter les uns et les autres, affirme-t-il. Il n'est pas au premier ministère pour le M5-RFP seulement. Il y est pour l'ensemble du pays. Il ne faudrait pas qu'il tombe dans les tares qu'il reprochait aux régimes précédents. Tous sont conscients que le pays a besoin d'un grand rassemblement de toutes ses filles et tous ses fils pour relever les défis actuels : la sécurité et la tenue de bonnes élections, entre autres. Il nous faut donc un sursaut national ! Que tous soient rassemblés autour de Choguel Maïga sur une feuille de route consensuelle, non pas pour lui ou pour le M5 ou encore pour une tierce personne, mais pour la mère-patrie : le Mali ! » Le CNT remodelé ? Pour Inf@sept, il n'y a pas que le gouvernement qui doit être repensé, il y a aussi le CNT, le Conseil national de transition. « Le format du CNT mérite d'être revu, estime en effet Inf@sept, car il fait office de parlement, donc d'organe législatif. Il lui revient la mission historique de voter les textes qui doivent assoir les bases du Mali nouveau. Cela ne peut se faire qu'avec une légitimité absolue, une représentativité inclusive de toutes les couches de la Nation. » Or, pointe Inf@sept, « le CNT pêche par deux tares congénitales. La première est l'absence officielle des partis politiques les plus représentatifs. La deuxième tare, c'est la faible qualité de beaucoup de ses membres. Pour rappel, le CNT dans sa configuration actuelle, n'est qu'un conglomérat d'amis, d'affidés, de compagnons d'armes, de laudateurs et d'opportunistes à la solde de la junte. Il ne reflète ni les forces sociopolitiques représentatives du pays ni la crème de l'intelligentsia malienne. Donc, conclut Inf@sept, l'idéal serait sa dissolution, mais pour éviter d'ouvrir la boîte de pandore on pourrait (à tout le moins) l'élargir. » Enfin la presse sous-régionale est plutôt attentiste, à l'image du Pays au Burkina Faso… « Le colonel Goïta et son gouvernement semblent décidés à garder le cap et à conduire la Transition jusqu'à son terme prévu pour le début de l'année prochaine. La question est de savoir, affirme Le Pays, si dans les huit mois qui nous séparent des prochaines échéances électorales, les autorités de la Transition pourront créer les conditions d'un retour au calme et à la sécurité dans ce pays dont plus de la moitié échappe toujours au contrôle de l'État. »
Le colonel Assimi Goïta, déjà tombeur d’IBK il y a neuf mois, vient donc de faire tomber le président de la transition Bah N’Daw et son Premier ministre, Moctar Ouane. Bien qu’officiellement vice-président, le colonel était et reste bien l’homme fort du pays. En effet, s’exclame L’Informateur à Bamako, « de Bah N’Daw, Moctar Ouane et du colonel Assimi Goïta, qui décide ? Tout porte à croire que les deux premiers devaient s’abstenir de marcher sur ses plates-bandes de ce dernier : à savoir la défense et la sécurité. Bah N’Daw et Moctar Ouane, qui sont passés outre, l’ont appris à leurs dépens. » Bras-de-fer à l’avantage des colonels En effet, dévoile Jeune Afrique, tout s’est joué dimanche dernier, « lorsque Assimi Goïta, accompagné de quelques proches, s’invite au palais de Koulouba. Furieux d’avoir été écarté de la formation du nouveau gouvernement, qui était alors en cours, Goïta entend protester contre la mise à l’écart dans la future équipe de deux membres influents de l’ex-CNSP, les colonels Modibo Koné et Sadio Camara. (…) Mais le bras-de-fer tourne à l’affrontement. Le président Bah N’Daw décide de faire fi des menaces et refuse de se plier aux demandes d’Assimi Goïta. Le lendemain, le deuxième gouvernement de la transition est dévoilé, au sein duquel les colonels Modibo Koné et Sadio Camara sont bel et bien remplacés par des généraux. Chez Assimi Goïta, la stupeur est totale, relate encore JA. Le colonel ne peut perdre la face : il décide d’agir. Quelques minutes plus tard, Moctar Ouane voit alors débarquer à son domicile des militaires de la garde nationale, un corps dirigé par Sadio Camara et Modibo Koné. » Un différend lié à la Russie ? Toutefois, l’ex-junte aurait eu d’autres raisons de fomenter ce nouveau putsch. On revient à L’Informateur à Bamako qui précise qu’un différend opposait le gouvernement de transition et les militaires putschistes à propos de la Russie. Ces derniers avaient l’intention de commander des armes à Moscou. Mais le président de la transition et son premier ministre étaient contre et auraient transmis des documents à ce sujet à Paris. Une trahison pour l’ex-junte. Ledjely en Guinée complète la piste : « depuis le coup d’État du 18 août 2020, on a pointé une proximité plutôt suspecte entre la Russie et les principaux meneurs du putsch », affirme le site guinéen. « Il semble en effet que les deux colonels renvoyés des ministères de la Sécurité et de la Défense étaient pro-russes. » Ainsi, leur mise à l’écart aurait été perçue par les putschistes comme téléguidée par Paris. Et Ledjely de s’interroger : « le Mali sera-t-il après la Centrafrique, le nouveau terrain d’expression de la rivalité entre la Russie et la France sur le sol africain ? » Le Mali, porte d’entrée des « Popov » au Sahel ? Aujourd’hui au Burkina évoque également la piste russe. « Les 2 officiers renvoyés du gouvernement, Modibo Koné et Sadio Camara, sont des pro-Russes, formés au bord de la mer Noire, alors que les généraux Mamdou Lamine Ballo et Souleymane Doucouré qui ont pris leurs places sont francophiles. » Et le quotidien ouagalais de s’interroger : « est-ce à dire que Russes et Français se battent au Mali via les officiers de l’armée malienne ? On sait que les "Popov" ont pris pied en Afrique du Sud, en Égypte, en République centrafricaine, mais pas trop au Sahel. Alors, le Mali serait-il la porte d’entrée des Russes dans la région ? » À quand l’enfantement du Mali nouveau ? Quoi qu’il en soit, neuf mois après le coup d’État d’août dernier, « l’accouchement du Mali nouveau est bien difficile », soupire le site Maliweb. « L’enfantement du Mali nouveau est un pari dont le chemin est semé d’embûches. » Et « les défis à relever par les nouveaux hommes forts sont nombreux. D’une part, ils vont devoir coopérer avec la communauté internationale, la CEDEAO, la classe politique ainsi que les leaders du M5-RFP. D’autre part aussi, avec les différents mouvements syndicaux, notamment l’Union nationale des travailleurs du Mali. »
Dr. Sweta Chakraborty speaks with South Asia experts (and participants in CSR's Working Group on Climate, Nuclear, and Security Affairs) Elizabeth Threlkeld of the Stimson Center and Neil Bhatiya of the Center for a New American Security. They discuss nuclear weapons, climate security issues, the effects of natural disasters on the Pakistani population and government, and much more. The Climate-Nuclear-Security Project (CNSP) was the first project of the Converging Risks Lab, bringing together the experience and expertise housed within the Center for Climate and Security (CCS) and the Janne E. Nolan Center on Strategic Weapons, as well as the broader climate security and nuclear security policy communities. The CNSP recognizes that climate and nuclear risks are growing more complex and interconnected, and are beginning to converge in new ways. Understanding and managing this risk landscape requires climate, nuclear and security experts to break down issue sector barriers and develop joint solutions. Read More About the Climate-Nuclear Security Nexus: The Future of South Asia: Nuclear, Climate & Security Nexus in India & Pakistan The South China Sea: A Potential Climate, Nuclear, Security Hotspot BRIEFER: Brazil – A Climate, Nuclear, and Security Hotspot Watch Video About the Climate-Nuclear Nexus: https://youtu.be/zNrahMvbWVY
Here are my top 5 stocks to invest in for 2021. If you have tax returns or some stimulus check money to throw around, might as well take your chances in the stock market. With the frenzy of retail investors in hype stocks like AMC & GME, there are a lot of people wondering if now is a good time to get started investing. That is why I have put together 5 stocks that detail good companies with big plans for the upcoming year. If you are interested in investing and don't know where to get started, check out WeBull. WeBull is commission-free and offers 2 free stocks when you open an account and deposit $100. Follow this link and get started investing today. Sign up for WeBull today and start investing today: Don't miss your chance of claiming free stocks! Sign up, open an account and make your first deposit and get 2 free stocks! https://act.webull.com/ve/oeiLw67up4KM/j8c/inviteUs/ Disclosure: I am not a financial advisor and everyone should take their own due diligence in research before investing in the stock market. I am not responsible for any profit losses due to volatility in the market. Stock Tickers: 1. (NIO) 2. (ABML) 3. (LABS or MEDIF) 4. (CNSP) 5. (AVGR) --- Support this podcast: https://anchor.fm/patdavis/support
Cet organe qui d'après la charte, devait disparaître après la mise en place des organes de la transition a pourtant continué d'exister, jetant le flou sur les intentions des militaires auteurs du coup d'Etat au Mali. Le CNSP supprimé, quelle en est la conséquence sur la suite du processus ?
C’est ce mercredi que le Premier ministre congolais, fidèle de Joseph Kabila, devrait être déchu de ses fonctions par l’Assemblée nationale. Énième épisode de la partie de bras-de-fer politique qui dure depuis des mois en RDC et qui penche en faveur du camp de l’actuel président Tshisekedi. Le chef de l’État et ses fidèles veulent se débarrasser des Kabilistes une bonne fois pour toute et ainsi avoir les mains libres pour gouverner. « Convoquée pour examiner la motion de censure contre le Premier ministre Sylvestre Ilunga, la plénière qui devait avoir lieu hier a été reportée à aujourd’hui mercredi (en l’absence de ce dernier), note le site d’information congolais Objectif Infos. Motif, les députés ont exigé la présence physique du Premier ministre, question de lui accorder le temps de se défendre. Initiée par le député Chérubin Okende vendredi dernier, ladite motion a enregistré les signatures de 301 députés, de toutes les couleurs politiques. » 301 députés sur un total de 500, autant dire que les dernières heures de Sylvestre Ilunga sont comptées… Le vote doit avoir lieu en fin de matinée. Le vent du changement… Pour Le Pays au Burkina, l’affaire est pliée : « Avec la nouvelle majorité présidentielle, le répit éventuel que le preux chevalier du camp Kabila pourrait obtenir ne serait que de courte durée. Du reste, que peut un chef de gouvernement si l’Assemblée nationale qui vote le budget ne lui accorde pas les crédits pour l’exercice de ses fonctions ? En tout cas, le PM se leurre en comptant sur son mentor, Joseph Kabila qui, lui-même, est de plus en plus isolé avec les défections qui s’opèrent dans son propre camp. Pire, pointe encore Le Pays, il ne pourra faire longtemps le dos rond face à l’adversité des vents du changement qui comportent en leur sein, toutes les forces anti-Kabila, comme la puissante Église catholique, les Organisations de la société civile, ou même les poids lourds de la scène politique comme Moïse Katumbi ou Jean-Pierre Bemba. Le compte à rebours a donc commencé et plus que quiconque, Sylvestre Ilunga le sait. » Le grand gagnant dans cette affaire est donc le président Tshisekedi : « Il est en train de reprendre les rênes du pouvoir, pointe Ledjely en Guinée. Ce qui, sans doute, lui donnera l’occasion de déployer pour les trois prochaines années sa propre politique et son propre programme de société. Quant à Joseph Kabila, qui se rêvait en Vladimir Poutine africain, il récoltera à coup sûr la rançon de la déraison et d’une certaine suffisance. Lui qui se croyait habile joueur aura trouvé plus habile face lui. Et c’est tant mieux ! » Mali : le CNSP n’est plus… mais les militaires restent ! À la Une également, au Mali, la dissolution du CNSP, l’organe putschiste qui avait déposé IBK en août dernier… « Suite aux demandes répétées de la CEDEAO, le Comité national pour le Salut du Peuple est enfin dissous », s’exclame Le Pays (https://www.maliweb.net/armee/mali-le-cnsp-est-dissout-2913852.html) à Bamako. « Coïncidence de calendrier, pointe Maliweb, cette dissolution intervient le jour même de la visite du président de la transition, Bah N’Daw, à Paris, à l’invitation du président français Emmanuel Macron. Les deux chefs d’État doivent parler du prochain sommet du G5 Sahel prévu en février à N’Djamena au Tchad. (…) Avec l’effectivité de la dissolution du CNSP, la junte au pouvoir vient de respecter l’un de ses engagements déclinés dans la charte de la transition, avec certes un peu de retard. » Reste que les militaires occupent toujours les postes-clés du pouvoir, note pour sa part Jeune Afrique : « Le colonel Assimi Goïta, numéro un du désormais défunt CNSP, est vice-président, chargé des questions de défense et de sécurité, rappelle l’hebdomadaire. Le premier vice-président de la junte, le colonel Malick Diaw, préside aujourd’hui le CNT, qui fait office d’assemblée nationale. Le colonel Sadio Camara, ex-deuxième vice-président du CNSP occupe la fonction de ministre de la Défense et le colonel Modibo Koné, ex-troisième vice-président est ministre de la Sécurité et de la protection civile. Quant au colonel major Ismaël Wagué, qui avait joué le rôle de porte-parole de la junte pendant les premières heures du coup d’État, il a hérité, lui, du ministère de la Réconciliation nationale. » Bref, commente Aujourd’hui à Ouagadougou, cette dissolution du CNSP était « inutile et inopérante » ; finalement, elle n’a fait que « gonfler l’égo de la Cédéao. »
Au Mali, à quand la dissolution du CNSP, le Conseil national de Salut du Peuple ? Alors que les organes de la transition sont en place, la structure militaire qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keita n'a toujours disparu. La CEDEAO a donc de nouveau exigé sa dissolution. Vos réactions nous intéressent. Pour participer à l'émission, contactez-nous : * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays) Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l’actualité * Twitter : @AppelsActu
C’était ce week-end : les dirigeants de l’organisation ouest-africaine se sont retrouvés par vidéo. Au menu des discussions, entre autres, la propagation du Covid-19 et la situation au Mali. Pour ce qui est du Covid, rien de très réjouissant, pointe Le Pays au Burkina Faso : « le taux de mortalité de la pandémie en Afrique, dépasse celui de la moyenne mondiale. Et pour ne pas arranger les choses, la variante du virus détectée en Afrique du Sud est en train de se répandre sur le continent comme une trainée de poudre. » Alors certes, poursuit le quotidien burkinabé, « la CEDEAO a perçu la nécessité d’envisager de manière solidaire l’approvisionnement de l’espace ouest-africain en vaccins. Objectif : obtenir des vaccins à des prix considérablement réduits. (…) Toutefois, quand on connaît le mode de fonctionnement de la CEDEAO connue pour son caractère bureaucratique, on a des raisons d’être pessimiste quant à un approvisionnement diligent des pays membres, estime Le Pays. Bref, comme toujours et dans presque tous les domaines, l’Afrique est attachée aux basques des autres. Dans cette course éperdue aux vaccins contre la Covid-19, le continent noir brille par son absence. » Bravo ? Aujourd’hui , toujours au Burkina, n’est pas d’accord : bravo à la CEDEAO, s’exclame le journal. La CEDEAO qui a pris « deux décisions d’ampleur », pointe-t-il : « la fixation d’un prix unique pour la sous-région du test PCR et la mise sur pied d’un Fonds vaccin. (…) Pouvoir faire des ‘achats groupés’ à des prix compétitifs et vacciner les Africains, on n’en demande pas mieux, estime Aujourd’hui, à l’heure de cette seconde vague et de la multiplication des clusters, dus au relâchement des mesures-barrières et à un déni abscons. » Vaccins : l’Afrique à la traîne… Pour l’instant, rappelle Jeune Afrique, « aucun pays du continent africain n’a, à ce jour, entamé de réelle campagne de vaccination. » En effet, précise l’hebdomadaire panafricain, alors que « les pays occidentaux, plus touchés mais surtout plus riches, créent l’embouteillage en sécurisant, tel le Canada, de quoi vacciner jusqu’à trois fois leur population, en Afrique, les livraisons des vaccins promis par le dispositif Covax d’aide aux pays en développement se font attendre. Devant l’urgence de contenir une deuxième vague beaucoup plus virulente que la première, avec notamment l’arrivée du variant sud-africain, l’UA débloque des fonds et certains pays négocient en direct avec les laboratoires étrangers (notamment en Russie et en Chine). Fin décembre, l’organisation non gouvernementale Oxfam estimait que 70 pays pauvres ne pourraient vacciner qu’un habitant sur dix en cette année 2021. » Les militaires maliens au pouvoir mis en garde Autre sujet abordé ce week-end par les dirigeants ouest-africains : la situation au Mali… Les chefs d’Etat ou de gouvernement de la CEDEAO ont tapé du poing sur la table, relève le site Maliweb, en « exigeant des autorités de la transition malienne le respect du calendrier électoral et la dissolution du comité national pour le salut du Peuple, le CNSP, cette organisation militaire qui a renversé en août dernier le régime d’IBK. » En effet, précise Maliweb, « jusqu’à ce jour aucun acte officiel n’a été pris pour annoncer sa dissolution. Les militaires qui composent le CNSP sont tous nommés à des postes de responsabilité dans les organes de transition et leur ombre continue de planer sur les grandes décisions prises par l’exécutif Malien. Ce qui attise la colère de la classe politique et d’autres observateurs de la situation au Mali qui dénoncent une militarisation à outrance de la transition. » La région de Mopti : épicentre des violences Enfin, toujours à propos du Mali, à lire cette grande enquête du Monde Afrique sur la région de Mopti dans le centre du pays. Région où « se concentre la majorité des violences subies par les civils. (…) Depuis 2016, pointe Le Monde Afrique, les tensions entre les communautés peule et dogon ont débordé en violences de plus en plus brutales, n’épargnant ni les femmes ni les enfants. Cette guerre fratricide se déroule loin des phares de l’opération française Barkhane, qui traque les djihadistes dans le nord et l’est du pays. » Au cœur de ce conflit, précise Le Monde Afrique, le partage des terres et de l’eau dans cette région très peuplée, frappée de plein fouet par le réchauffement climatique avec des sécheresses à répétition.
« La mission de l’organisation sous –régionale a bouclé hier ses valises », rapporte l'Informateur. Relayé par Maliweb, le journal rappelle que la délégation « conduite par son médiateur, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, avait posé ses valises lundi sur les bords du Djoliba, pour évaluer les avancées de la transition ». « Et après deux jours de rencontres, d’échanges avec les autorités de la transition et les forces vives de la nation malienne », reprend Le Pays, dans son communiqué final, la délégation « a salué les avancées du processus de transition ». Mais elle a aussi appelé les autorités et les acteurs sociaux au dialogue, « pour préserver les intérêts du Mali », souligne encore Le Pays. Par ailleurs, « Goodluck et sa délégation ont tout de même déploré la non dissolution, jusque-là, du CNSP », la junte militaire. Le Pays cite ici le communiqué de la Cédéao précisant en effet qu'après l'installation des organes de transition « le conseil national pour le salut du peuple devrait être formellement dissout ». Un match présidentiel en Ouganda La presse nous présente aussi ce matin le match présidentiel qui se profile demain, jeudi 14 janvier, en Ouganda. « Au pouvoir depuis 35 ans, Yoweri Museveni, président sortant, brigue un sixième mandat. Il aura pour principal adversaire le chanteur Bobi Wine, 38 ans qui mobilise la jeunesse ». Avec ces mots, Walf, le journal sénégalais, pose le décor mais il prévient d'emblée : « Yoweri ne veut rien lâcher ». « Modification de la Constitution en 2017, suspension à l’accès à l’ensemble des réseaux sociaux et services de messagerie jusqu’à nouvel ordre, harcèlement de journalistes, musèlement de la presse… Ce n’est que la face visible de l’iceberg pour prolonger le bail de Yoweri Museveni à la tête de l’Ouganda, déplore Walf, citant ici l’ancien président des Etats-Unis, Barack Obama lors d'un voyage au Ghana : « l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais plutôt d’institutions fortes ». Et cela, ironise Walf, « l’Amérique nous le montre avec ce loufoque de Donald Trump, qui, grâce à la solidité des institutions américaines va, malgré toutes ses velléités de se maintenir au pouvoir, sortir par une petite porte de la Maison-Blanche. Mais, des types comme Yoweri Museveni, l’Afrique n’en a plus besoin », conclut l'article. En France Libération de son côté consacre une double page à cette présidentielle ougandaise. Le quotidien évoque un « régime corrompu » et une répression violente qui « fait voler en éclats la légende d'une démocratie pacifique ». L'affaire Diary Sow La presse française suit aussi l'affaire Diary Sow. « La meilleure élève du Sénégal » qui étudie à Paris où elle est portée disparue depuis le 4 janvier. Et Le Parisien croit savoir que "l'hypothèse criminelle semble désormais écartée" par les enquêteurs, mais « il convient de rester prudent ». Selon le quotidien, la police judiciaire française parisienne « pencherait en effet pour l'hypothèse d'une disparition volontaire ». En tout cas, le consul général du Sénégal en France salut ici l'enquête de « grande envergure » menée par la police française. En Côte d’Ivoire, sur les traces des « déguerpis » d'Adjoufou À lire en Côte d'Ivoire, énième conséquence des drames migratoires. Vous vous en souvenez peut-être, on en a bien sur parlé sur RFI : Le 8 janvier 2020, le jeune ivoirien Laurent Barthelemy Ani Guibahi, 14 ans, était retrouvé mort à Roissy. Il s'était caché dans le train d'atterrissage d'un avion Air France qui assurait la liaison Abidjan-Paris. Eh bien, L'intelligent d'Abidjan nous rappelle ce matin, qu'il y a un an jour pour jour, en réaction à ce drame, les autorités ivoiriennes avaient annoncé leur intention « de raser un périmètre de 200 mètres » autour de l'aéroport. Pour sécuriser la zone et éviter qu'un autre adolescent ne puisse passer. « Ce qui obligeait les riverains à quitter les lieux ». Un an après donc, l'Intelligent dresse le bilan : cette « opération de déguerpissement » a été menée à bien par endroits mais ce n'est visiblement pas le cas dans le quartier d'Adjoufou, qui comptait quelque 600 habitants. « Après nous avoir remis 30.000 FCFA par personne comme dédommagement, témoigne un propriétaire, plus personne n'est revenu nous voir. Pour ce qui me concerne, je n'ai pas bougé », nous dit-il. Les habitants avaient dû enlever le toit de leur maison, beaucoup ont été rapidement réinstallés. «70% des gens sont revenus » selon ce propriétaire. Et L'Intelligent s'interroge : « doivent-ils leur salut à la présence de plusieurs entreprises étrangères dans le périmètre ? » Ces dernières, elles, n'ont pas été inquiétées et « ils sont même en train de construire une Usine Mercedes » affirme un autre habitant... Alors, « un an après, nous interpelle le journal, finalement, que retenir de cette affaire de l’enfant parti du train d’atterrissage d’un avion Air France ? ».
VADM Kitchener, CNSP ("The SWO Boss"), talks about new warfighting initiatives for the surface force. More: https://www.usni.org/magazines/proceedings/2021/january/what-got-us-here-wont-get-us-there
CNS Pharmaceuticals (NASDAQ: CNSP) (“CNS” or the “Company”), a biopharmaceutical company specializing in the development of novel treatments for primary and metastatic cancers of the brain and central nervous system, today announced that the Investigational New Drug (IND) application for its lead product candidate, Berubicin, for the treatment of Glioblastoma Multiforme (GBM) is now approved and in effect as filed with the US Food and Drug Administration (FDA). The Company will initiate its trial during the first quarter of 2021 to investigate the efficacy of Berubicin in adults with GBM who have failed first-line therapy. Recent correspondence between the Company and the FDA resulted in modifications to the previously disclosed trial design, including designating overall survival (OS) as the primary endpoint of the study. OS is a rigorous endpoint that the FDA has recognized as a basis for approval of oncology drugs when a statistically significant improvement can be shown relative to a randomized control arm. To view the original press release, visit https://nnw.fm/zWHqI
CNS Pharmaceuticals (NASDAQ: CNSP), a biopharmaceutical company specializing in the development of novel treatments for primary and metastatic cancers of the brain and central nervous system, recently appeared on Gamechangers LIVE, a podcast series that shines a spotlight on gamechangers in various industries, sharing perspective on journeys, mindsets, struggles and successes in an effort to inspire and inform listeners. During the interview, CNSP's chairman and CEO, John Climaco, provided an overview of CNS Pharmaceuticals and its lead drug candidate, Berubicin. Proposed for the treatment of glioblastoma multiforme (“GBM”), an aggressive and incurable form of brain cancer, Berubicin was evaluated in a Phase I clinical trial. As a result of the trial, 44% of patients experienced a clinical benefit of stable disease or better, including one patient who experienced a durable complete response and remains cancer free 14 years after treatment. CNS recently submitted an Investigational New Drug (“IND”) application with the FDA, and, pending approval, it intends to commence a pivotal Phase II clinical trial in the U.S. “I have done all kinds of different things in my career, been in the health care industry for a long time. This is the most exciting thing that I've done,” Climaco said in the interview. “This company and our lead product have the potential to really change the landscape and the game in an area of oncology that hasn't seen a lot of hope for a very long time in glioblastoma.” To view the full press release, visit https://nnw.fm/jfjZB CNS Pharmaceuticals (NASDAQ: CNSP) is developing novel treatments for primary and metastatic cancers of the brain and central nervous system. Its lead drug candidate, Berubicin, is proposed for the treatment of glioblastoma multiforme (GBM), an aggressive and incurable form of brain cancer. CNS holds a worldwide exclusive license to the Berubicin chemical compound and has acquired all data and know-how from Reata Pharmaceuticals Inc. related to a completed Phase 1 clinical trial with Berubicin in malignant brain tumors, which Reata conducted in 2006. In this trial the overall response rate of stable disease or better was 44%. This 44% disease control rate was based on 11 patients (out of 25 evaluable patients) with stable disease, plus responders. One patient experienced a durable complete response and remains cancer-free as of February 20, 2020. These Phase 1 results represent a limited patient sample size and, while promising, are not a guarantee that similar results will be achieved in subsequent trials. Its second drug candidate, WP1244, is a novel DNA binding agent that has shown in preclinical studies that it is 500 times more potent than the chemotherapeutic agent daunorubicin in inhibiting tumor cell proliferation.
CNS Pharmaceuticals (NASDAQ: CNSP), a biopharmaceutical company specializing in the development of novel treatments for primary and metastatic cancers of the brain and central nervous system, recently appeared on Gamechangers LIVE, a podcast series that shines a spotlight on gamechangers in various industries, sharing perspective on journeys, mindsets, struggles and successes in an effort to inspire and inform listeners. During the interview, CNSP's chairman and CEO, John Climaco, provided an overview of CNS Pharmaceuticals and its lead drug candidate, Berubicin. Proposed for the treatment of glioblastoma multiforme (“GBM”), an aggressive and incurable form of brain cancer, Berubicin was evaluated in a Phase I clinical trial. As a result of the trial, 44% of patients experienced a clinical benefit of stable disease or better, including one patient who experienced a durable complete response and remains cancer free 14 years after treatment. CNS recently submitted an Investigational New Drug (“IND”) application with the FDA, and, pending approval, it intends to commence a pivotal Phase II clinical trial in the U.S. “I have done all kinds of different things in my career, been in the health care industry for a long time. This is the most exciting thing that I've done,” Climaco said in the interview. “This company and our lead product have the potential to really change the landscape and the game in an area of oncology that hasn't seen a lot of hope for a very long time in glioblastoma.” To view the full press release, visit https://nnw.fm/jfjZB CNS Pharmaceuticals (NASDAQ: CNSP) is developing novel treatments for primary and metastatic cancers of the brain and central nervous system. Its lead drug candidate, Berubicin, is proposed for the treatment of glioblastoma multiforme (GBM), an aggressive and incurable form of brain cancer. CNS holds a worldwide exclusive license to the Berubicin chemical compound and has acquired all data and know-how from Reata Pharmaceuticals Inc. related to a completed Phase 1 clinical trial with Berubicin in malignant brain tumors, which Reata conducted in 2006. In this trial the overall response rate of stable disease or better was 44%. This 44% disease control rate was based on 11 patients (out of 25 evaluable patients) with stable disease, plus responders. One patient experienced a durable complete response and remains cancer-free as of February 20, 2020. These Phase 1 results represent a limited patient sample size and, while promising, are not a guarantee that similar results will be achieved in subsequent trials. Its second drug candidate, WP1244, is a novel DNA binding agent that has shown in preclinical studies that it is 500 times more potent than the chemotherapeutic agent daunorubicin in inhibiting tumor cell proliferation.
CNS Pharmaceuticals (NASDAQ: CNSP) (“CNS” or the “Company”), a biopharmaceutical company specializing in the development of novel treatments for primary and metastatic cancers of the brain and central nervous system, today announced that it has submitted an Investigational New Drug (“IND”) application, which has been accepted for review, to the U.S. Food and Drug Administration (“FDA”) for Berubicin in the treatment of Glioblastoma Multiforme (“GBM”). The Company plans to evaluate the efficacy of Berubicin in a Phase 2 Trial for adults with GBM who have failed first-line therapy and commence the trial within the first quarter of 2021, pending the FDA's acceptance of the Company's filing. To view the original press release, visit https://nnw.fm/1Qib1
CNS Pharmaceuticals (NASDAQ: CNSP) (“CNS” or the “Company”), a biopharmaceutical company specializing in the development of novel treatments for primary and metastatic cancers of the brain and central nervous system, today announced that it has submitted an Investigational New Drug (“IND”) application, which has been accepted for review, to the U.S. Food and Drug Administration (“FDA”) for Berubicin in the treatment of Glioblastoma Multiforme (“GBM”). The Company plans to evaluate the efficacy of Berubicin in a Phase 2 Trial for adults with GBM who have failed first-line therapy and commence the trial within the first quarter of 2021, pending the FDA's acceptance of the Company's filing. To view the original press release, visit https://nnw.fm/1Qib1
Dree's Aromatherapy and Magick Join us tonight on Circle Talk as we discuss Aromatherapy and Magick with Dree.
A CNseg realizou nesta semana mais uma edição do CNseg Webinars, tendo como tema: “O Novo Marco Regulatório de Conduta e Atendimento e o Papel das Ouvidorias de Seguros”. Os participantes abordaram o ambiente inaugurado pela Resolução CNSP nº 382/20 e a Circular Susep nº 613/20, que dispõem sobre princípios e práticas de conduta e relacionamento com o cliente e sobre o novo regime de reclamações dos consumidores, prestigiando a plataforma Consumidor.gov.br e a atuação das ouvidorias.
« Le sort de Sophie Pétronin, la dernière otage française dans le monde, et de Soumaïla Cissé, ancien ministre et candidat à la présidentielle, restait entouré d’incertitude hier, malgré les signes persistants d’une libération imminente. » C’est ce que constate Le Monde Afrique. Hier plusieurs médias maliens et sous-régionaux annonçaient une libération imminente des deux otages. Et… aucun signe… La presse s’interroge donc et en est réduite aux hypothèses, à l’instar du Pays au Burkina : « Quand la délivrance interviendra-t-elle ? Qu’est-ce qui coince ? Alors que d’aucuns faisaient état d’une machine huilée dans la perspective d’une très prochaine libération de l’opposant malien et de l’humanitaire française, la mécanique a-t-elle fini par être grippée ? Et le tintamarre qui a entouré cette annonce a-t-il tout fait capoter ? (…) On peut se demander si l’état actuel de santé physique et morale des deux otages n’explique pas ce retard. Qui sait ?, s’interroge encore Le Pays. Peut-être leurs ravisseurs travaillent-ils à leur faire reprendre suffisamment de forces, à requinquer ces prisonniers, sans aucun doute diminués physiquement, avant de les remettre à leurs familles respectives. » « Drôle de troc… » Selon différentes sources proches des tractations, Sophie Pétronin et Soumaïla Cissé devaient faire l’objet d’un échange contre plus d’une centaine de djihadistes emprisonnés et qui ont été libérés ces derniers jours. « Drôle de troc, s’exclame L’Observateur Paalga, avec des individus sans foi ni loi qui n’ont pas forcément le sens de la parole donnée. Drôle de troc, quand on imagine le nombre d’intermédiaires imbriqués dans la chaîne de libération, chacun brandissant ses propres exigences. » Alors, s’interroge le quotidien ouagalais, « auraient-ils formulé des conditions supplémentaires ou inattendues avant de relâcher leurs proies ? En tout cas tout semble indiquer qu’il y a eu beaucoup de précipitation dans cette affaire, à moins que ce ne soit de l’amateurisme de la part de gens qui viennent d’arriver au pouvoir et qui voulaient sans doute frapper un grand coup. » Et L’Observateur Paalga de conclure : « Il faut en tout cas espérer qu’au bout de cette interminable attente, Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin retrouveront la liberté, car si tel ne devait pas être le cas, ils auraient renvoyé sur le terrain des terroristes qu’on ne pourra pas poursuivre pour filouterie. Et ça, ce serait la pire manière de commencer la transition. » Le M5-RFP floué ? La presse malienne pour sa part titre ce matin sur les suites de l’annonce du gouvernement de transition et sur le mouvement de contestation M5-RFP qui se sent floué… « Le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques nie avoir des représentants dans le gouvernement de la transition, constate Le Pays à Bamako. Il crie à la trahison et appelle ses militants à la mobilisation "pour un changement réel par la Refondation du Mali". » En effet, enchaîne L’Indépendant, autre quotidien malien, le gouvernement de Moctar Ouane « n’est pas celui que nos compatriotes attendaient. (…) Les 25 membres de ce gouvernement sont, pour la plupart, de grands inconnus du public, des technocrates certes, sinon des retraités qui n’ont jamais battu le pavé contre le régime d’IBK, dont la chute comme un fruit mur est, avant tout, l’œuvre du M5-RFP parachevée par le CNSP, le 18 août dernier. C’est dire alors, poursuit L’Indépendant, combien le communiqué du M5-RFP est venu à point nommé pour rétablir la vérité. » Et le quotidien malien de dénoncer ce qu’il appelle une « faute grave » du président de la transition Bah N’Daw et du Premier ministre Moctar Ouane. Mouvements sociaux en perspective Enfin, sur le front social, « pas de répit au Mali car les débrayages recommencent », s’exclame Le Républicain Mali. « Pour preuve, quatre syndicats ont décidé d’appeler à la grève pour 15 jours à compter du 19 octobre. » Il s’agit de syndicats de fonctionnaires « qui exigent tous l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents. (…) Autant dire, conclut Le Républicain Mali, que les nouvelles autorités de la transition ont du pain sur la planche. »
Lundi matin, c’était le blocage… Depuis, la situation s’est décantée : nouveau gouvernement, levée des sanctions de la Cédéao, sans oublier la libération d’une centaine de jihadistes en échange de celle de l’otage française Sophie Pétronin et du chef de l’opposition Soumaïla Cissé. Pour l’instant, ces otages n’ont pas été formellement libérés. Mais pour le quotidien Le Pays à Bamako, c’est tout comme : « Ouf… Il est libre comme l’air !, lance le journal. Enlevé et détenu depuis plus 6 mois contre son gré, coupé de l’affection de sa famille biologique et politique, de ses militants, des Maliens acquis à sa cause pendant près de 200 jours, Soumaïla Cissé a été libéré hier mardi, selon plusieurs sources, affirme Le Pays. Il était, au moment où nous mettions sous presse, à Gao, (…) en compagnie de Sophie Pétronin. » Il ne s’agirait donc plus que d’une affaire de logistique : le rapatriement des deux otages à Bamako devrait intervenir incessamment Des informations confirmées par le neveu de Sophie Pétronin, Lionel Granouillac, cité notamment par Le Point Afrique : « On peut affirmer qu’elle est libre, a-t-il déclaré hier. Elle est actuellement en transit entre Gao et Bamako. » Pour sa part, le fils de Sophie Pétronin, Sébastien Chadaud, qui est sur place à Bamako, affirme sur RFI « rester prudent mais garder l’espoir d’une libération. » Jihadistes relâchés : quelles implications ? Reste que la libération d’une centaine de jihadistes par les nouvelles autorités maliennes inquiète certains journaux… « Quelles conséquences pour la sous-région ?, s’interroge ainsi Le Pays au Burkina, il faut s’attendre à ce que ces terroristes aillent se refaire une santé pour revenir semer la mort et la désolation. Les craintes en la matière peuvent être décuplées avec les enjeux électoraux actuels dans la plupart des pays de la sous-région. Autre interrogation, poursuit le quotidien burkinabè : cet élargissement des terroristes ne sera-t-il pas perçu comme une prime d’encouragement pour de nouveaux enlèvements ? Il est en tout cas certain qu’il aura pour effet de mettre la pression sur les gouvernements dont des ressortissants sont détenus par les groupes terroristes et qui, jusque-là, se sont refusés à toute négociation avec les ingénieurs du mal. Le moins que l’on puisse dire, conclut Le Pays, c’est que toutes ces inquiétudes sont symptomatiques des difficultés qui attendent le nouveau gouvernement malien. » Le quotidien Aujourd’hui, toujours à Ouagadougou, s’interroge : « Quel rôle a joué la junte dans ces libérations ? Qu’a fait la France ? Qui a fixé les modalités de cet "échange-marchandise" ? Le fait que 2 membres de la CMA et 2 autres de la GATIA soient dans le gouvernement de la Transition a-t-il facilité cet échange ? Quoiqu’il en soit, poursuit Aujourd’hui, les Maliens avaient pris l’engagement de discuter avec les Ag Ghali, Koufa et autres mentor des katibas qui écument son septentrion et son centre. Sujet invoqué lors du dialogue inclusif, sujet souvent qui horrifie, qui cristallise les débats. IBK l’avait tenté, et aujourd’hui avec cette possible issue, il est clair que des mots ont été chuchotés à des oreilles, des propositions faites et un gentlemen agreement obtenu. » Ouf ! Autre fait important donc : la levée des sanctions… « La Cédéao a levé hier ses sanctions contre le Mali », titre en Une L’Indépendant à Bamako. Mais, souligne le journal, « l’organisation sous-régionale réclame la dissolution du CNSP et la libération des personnalités civiles et militaires détenues depuis le putsch. » En tout cas, pointe encore L’Indépendant, « cette levée des sanctions sonne comme un ouf de soulagement pour 20 millions de Maliens puisque leur impact négatif se faisait fortement sentir dans leur quotidien. » « Ouf ! », s’exclame également L’Observateur Paalga au Burkina : « Les Maliens peuvent respirer un peu. Ces sanctions affectaient durement les populations et une économie déjà malmenée par la crise sécuritaire et la pandémie du coronavirus. (…) Mais par-dessus tout, pointe le quotidien ouagalais, Assimi Goïta et ses frères d’armes doivent se sentir soulagés puisqu’ils sont néanmoins parvenus à sortir de ce bras de fer sans trop perdre la face. Pour autant, prévient L’Observateur Paalga, ils auraient tort de prendre cette levée des sanctions comme un chèque en blanc qui leur permettrait de faire à peu près tout et n’importe quoi durant les dix-huit mois de la période transitoire. C’est dire que la Cédéao ne doit pas baisser la garde. Elle doit continuer de surveiller les militaires maliens comme le lait sur le feu. »
Ce gouvernement était « attendu depuis la nomination, le 27 septembre, de Moctar Ouane au poste de Premier ministre », nous rappelle d'abord L'Indépendant, le quotidien malien. Un gouvernement qui a finalement été « mis en place, hier lundi ». « Il comprend 25 ministres conformément aux recommandations du Dialogue national inclusif et celles, plus récentes, des Concertations nationales de septembre dernier », peut-on lire. Et L'Indépendant présente bien sûr cet exécutif de transition. La junte, le comité national pour le salut du peuple « s'arroge 4 ministères clés » : « Les postes de la Défense, de la Sécurité, de l’Administration territoriale et de la Réconciliation ». Une équipe « à dominante technocrate » Le M5-RFP, le mouvement de contestation, lui se voit attribuer trois portefeuilles, « dont deux dévolus à des proches de l’imam Dicko. Deux pour l’ex-rébellion kidaloise et pour la Plateforme » également. Une équipe « à dominante technocrate » souligne L'Indépendant car « aucun parti politique n’y figure en tant que tel ». Et un point noir relevé par le journal : « La parité sur le genre est loin d’avoir été respectée », puisque parmi les 25 ministres, on ne « dénombre que quatre femmes ». Les États-Unis saluent ce gouvernement Par un communiqué du département d'État, relayé ce matin par malijet.com, les États-Unis ont déjà salué la mise en place de ce gouvernement. Les États-Unis voient ici « un premier pas positif vers un retour à l’ordre constitutionnel », mais les américains exhortent le gouvernement de transition à « tenir des élections démocratiques dans un délai de 18 mois, comme convenu avec la Cédéao », à tenir également ses promesses « de renforcer la gouvernance, de lutter contre la corruption, ou bien encore de réformer les processus électoraux et de mettre en œuvre l’Accord de paix de 2015 ». Et puis autre aspect soulevé par la diplomatie américaine, toujours à lire sur malijet : le respect des droits de l'homme ainsi que « des mesures concrètes pour prévenir [et sanctionner] les violations commises par les forces de sécurité de l’État ». Le rôle dévolu au M5-RFP Maliweb.net revient de son côté sur la place accordée au M5-RFP. « Gestion de la transition : le M5 coiffé au poteau », titre le site internet. « Après quelques mois de contestation qui ont conduit au renversement du régime IBK, le Mouvement du 5 juin–Rassemblement des forces patriotiques s’estime lésé dans l’attribution des postes de responsabilités », affirme Maliweb. « C’est du moins ce que laissent entendre les responsables du comité stratégique » précise-t-il. L’article revient ensuite sur les différents désaccords depuis « l'euphorie » du coup d'État : à savoir les journées de concertation auxquelles le mouvement n'était pas convié dans un premier temps et le collège qui a désigné le président de transition sans lui. Tout comme les quatorze CV envoyés mais non retenus pour le poste de premier ministre. Résultat : « le M5 se sent méprisé par les militaires » et le « CNSP est aujourd'hui vomi par une grande partie du mouvement contestataire », conclut Maliweb. Des rumeurs autour de libérations d'otages Le Mali est par ailleurs animé par des rumeurs autour de libérations d'otages. À Bamako, l'indépendant évoque la possibilité d'une « transaction », après que plus d'une centaine d'ex-détenus ont été libérés. « Des présumés terroristes pour la plupart, débarqués à Tessalit dans la région de Kidal », croit savoir le journal. Et ces libérations pourraient permettre « un échange » et la libération de l'ex-chef de file de l'opposition, Soumaïla Cissé, enlevé il y a six mois alors qu'il était en campagne dans le cercle de Niafunké. Une histoire qui intéresse également la presse française. Le quotidien Libération affirme que « l'espoir renait pour les otages », car Sophie Pétronin, la française enlevée fin 2016 à Gao, pourrait être concernée. Libé explique : « Plusieurs sources affirment qu’Ahmada Ag Bibi, un cadre touareg influent à Kidal, est l’artisan des négociations entre les jihadistes et l’État malien. Cet ex-député est très lié à Iyad Ag Ghaly, le numéro 1 du Jnim », le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans qui détient Sophie Pétronin. En tout cas, en ce qui concerne Soumaila Cissé, Libération relaie le commentaire « laconique » d'un officier proche du CNSP. Il affirme que « le processus est en cours ». En Côte d'Ivoire, la mission Cédéao-Union africaine-Onu La presse ivoirienne s’intéresse quant à elle à la mission de la Cédéao, de l’Union africaine et des Nations-Unies dépêchée sur place. Une mission qui « a été reçue hier par Alassane Ouattara, au palais présidentiel au Plateau », nous apprend L'Intelligent d'Abidjan. Le journal relaie ici les propos de Shirley Ayorkor Botchwey, la ministre des Affaires étrangères du Ghana et présidente du conseil des ministres de la Cédéao, c'est elle qui conduit la délégation. Selon elle, Alassane Ouattara « a fait montre d'une grande sympathie ». La délégation a également rencontré le premier ministre et ministre de la défense Hamed Bakayaoko. À chaque fois, explique L'Intelligent, les diplomates ont fait part de leur souhait de voir le 31 octobre, une élection présidentielle paisible, crédible et inclusive». Rien n'a filtré en revanche de la rencontre à huis-clos avec le président du conseil constitutionnel qui a duré « près d'une heure » précise tout même le journal. Idem pour les échanges avec le président de la commission électorale indépendante. L'Intelligent déroule enfin le programme d'aujourd’hui. Dans la matinée, la mission Cédéao-UA-Onu doit normalement s'entretenir avec les candidats retenus pour la présidentielle, avec les partis politiques de l’opposition, la Majorité présidentielle réunies au sein du RHDP ainsi que les groupes religieux. Tout un programme.
La composition du gouvernement de transition malien a été annoncée ce lundi 5 octobre, cinq jour après la prise de fonction du Premier ministre Moctar Ouane et un mois et demi après le coup d’État du 18 août. Forte présence des militaires du CNSP, implication réduite pour la coalition M5-RFP : quels sont les nouveaux équilibres, quelle lecture peut-on faire de la composition du gouvernement malien de transition ? Brema Ely Dicko, sociologue à l’université de Bamako, spécialiste de la politique malienne, répond aux questions de David Baché. RFI : Ce qui saute tout de suite aux yeux dans le gouvernement de transition c’est la présence de trois des colonels qui dirigent le CNSP, la junte qui a mené le coup d’État le 18 août dernier : à la Défense, à la sécurité et à la Réconciliation nationale. Un autre militaire est nommé à l’Administration territoriale. Est-ce qu’il fallait s’y attendre ?Brema Ely Dicko : Oui, il fallait s’y attendre parce que le CNSP avait publié un acte unilatéral sans les autres acteurs, et ensuite le CNSP avait voulu organiser de façon précipitée les concertations nationales et donc ce sont quelques signaux qui attestaient un peu de la volonté du CNSP de conserver le pouvoir. Cela confirme que les militaires du CNSP, même s'ils ont accepté que le président et le Premier ministre de transition soient des civils, entendent jouer un rôle important dans la période qui s’ouvre, et notamment dans l’organisation des prochaines élections présidentielle et législatives ?Oui, clairement, les militaires ont montré qu’ils ne font pas beaucoup confiance aux civils. D’ailleurs, le civil qu’ils ont choisi comme président c’est un militaire retraité. Il y a aussi le fait qu’ils aient confié, par exemple, l’Administration territoriale, qui s’occupe des élections au Mali, à un militaire. Et même le ministère de la Réconciliation, qui habituellement était dirigé par un civil, cette fois-ci est dirigé par un militaire. Cela montre quand même la volonté des militaires d’occuper une large place dans le processus de transition et c’est pour cela qu’ils se sont arrogés tous les postes importants : la Défense, la Sécurité, l’Administration territoriale et la Réconciliation. Par exemple, la Réconciliation aurait dû revenir à un civil parce que beaucoup de militaires ont été cités des affaires d’exactions, donc si on parle de réconciliation, c’est quand même difficile que ces mêmes acteurs qui sont cités s’arrogent ce poste.Est-ce que le M5-RFP, la coalition qui avait mené la contestation populaire avant le coup d’État militaire, a une place à la hauteur de ses ambitions dans ce nouveau gouvernement ?Pas du tout, parce que le M5-RFP avait déjà souhaité avoir la Primature, ce qui n’est pas le cas. Ensuite, on a un seul représentant de la CMAS qui est membre de ce gouvernement, donc le M5 est le grand perdant.On voit notamment que les barons politiques qui composaient le M5-Mountaga Tall, Choguel Maiga…- ont été évincés. Est-ce que c’est une déclaration de guerre ?Déclaration de guerre, je ne pense pas. En réalité les Maliens aspirent au changement, je pense que le renouvellement des élites passe par de nouveaux noms.Vous l’avez dit, un proche de l’imam Mahmoud Dicko, membre de la CMAS, entre au gouvernement : c’est de nature à satisfaire l’imam ?Peut-être, parce que c'est un de ces bras droits… On parle de Mohamed Salia Touré, pour le citer (au ministère de l’Emploi)… Effectivement, et il a été Président du Conseil national de la jeunesse. Ça peut le contenter un tant soit peu, mais peut-être que l’imam sera plutôt satisfait lorsqu’il verra la lutte contre l’impunité comme champ de bataille de gouvernement de la transition, la lutte contre l’aggravation de la situation sécuritaire, ou éventuellement la mise en place d’une nouvelle constitution qui pourra jeter les piliers de la refondation de la gouvernance au Mali, mais aussi de l’État malien de façon générale.Zeini Moulaye, un ancien conseiller diplomatique d’IBK aux Affaires étrangères, ancien ambassadeur en Arabie saoudite également : comment est-ce que vous interprétez cette nomination ?C’est vraiment un homme d’expérience, d’ailleurs son nom faisait partie des personnes citées comme étant Premier ministrable. Donc le fait qu’il soit dans un gouvernement de transition, pour moi, c’est une bonne chose, parce que c’est un homme qui a un carnet d’adresses, c’est quelqu’un qui connaît beaucoup les questions du Nord. Il a été impliqué dans les processus de paix depuis les années 90, il connaît tous les acteurs, donc c’est quelqu’un qui peut peser dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord d’Alger. Étant un acteur de la diplomatie, il peut aussi contribuer à rehausser l’image du Mali et faire en sorte que les partenaires étrangers puissent accompagner le Mali dans le cadre de la transition. On note enfin la présence dans ce gouvernement de ministres issu des groupes armés du Nord, signataires de l’accord de paix de 2015, côté plate-forme pro-Bamako et côté CMA les ex-rebelles. Ce sont avant tout des nominations politique, ou est-ce que c’est un vrai signal pour la relance de l’application de cet accord ?Pour moi c’est un vrai signal pour la relance de l’accord, parce que les militaires, déjà, dans leur premier communiqué du 18 août, avaient mentionné leur volonté d’avancer dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord d’Alger, donc c’est je pense un bon signal qui peut faire en sorte qu’on avance au moins sur ce dossier. Même si on n’arrive pas à appliquer toutes les recommandations de l’accord, qu’au moins le dossier puisse avancer.Un commentaire sur la parité hommes-femmes au sein de ce gouvernement ?Je regrette vraiment que la loi 052 ne soit pas respectée. On ne compte que quatre femmes sur les vingt-cinq personnes du gouvernement et c’est vraiment dommage, parce que dans ce gouvernement on aurait pu faire une bonne part aux femmes qui représentent 50% des personnes au Mali. Malheureusement, les jeunes n’ont pas non plus été très sollicités dans ce gouvernement, à part Mohamed Salia Touré. Cela aussi est dommage, parce que les jeunes représentent au Mali 75% de la population.
« Lancée sur les chapeaux de roue après le sommet des chefs d’État de la CEDEAO à Accra, la transition malienne a désormais du plomb dans l’aile, constate Le Sursaut. Après la désignation et la prestation de serment du président et du vice-président de la transition, la nomination d’un Premier ministre civil, la révision de la Charte pour clarifier les missions du vice-président, les choses semblent désormais au point mort. Cela, à cause de deux enjeux principaux : la formation du (futur) gouvernement et la levée des sanctions de la CEDEAO (…), que le peuple malien attend avec impatience. » Gouvernement : encore au stade des discussions Pour ce qui est du gouvernement, qu’est-ce qui bloque ? Réponse du Sursaut : « dans un premier temps, on évoquait un conflit de leadership entre le CNSP, le Président de la Transition et le Premier ministre dans le choix des membres du Gouvernement. Puis, d’autres informations ont fait état de retards dans les enquêtes de moralité sur chaque ministre pressenti. Et puis à la surprise générale, hier, on constatait qu’on en était encore aux phases de discussion, avec une rencontre entre le Premier ministre et les forces vives de la nation représentées par les partis et regroupements politiques, les organisations de la société civile, les Maliens de l’étranger, les Mouvements signataires de l’accord de paix issu du processus d’Alger et les Mouvements de l’inclusivité. » Bref, on est encore loin de la formation du gouvernement… Pour autant, d’après L’Indépendant, l’annonce de la nouvelle équipe pourrait intervenir dès cette semaine… « ce qui est évident, estime le journal, c’est que ces discussions d’hier ont surtout porté sur la représentativité des uns et des autres au sein du futur gouvernement, dont la taille ne devrait pas dépasser les 25 membres. Pour le moment, il est difficile d’en dire plus, son architecture complète restant à définir. Toutefois il va sans dire que les différents groupes rencontrés doivent y figurer, auxquels seront associés des membres du CNSP, des proches de l’imam Mahmoud Dicko ainsi que des technocrates qui ont fait leurs preuves. » Levée des sanctions de la CEDEAO : pas encore à l’ordre du jour Autre sujet au point mort, donc, la levée des sanctions de la CEDEAO… Qu’est-ce qui coince ? Déjà, pointe Le 26 Mars, autre quotidien malien, « la junte a fléchi sous la pression sous-régionale, puisqu’elle a accepté de revoir à la baisse les attributions du vice-président de la transition, Assimi Goïta, par ailleurs Président du CNSP. Mais beaucoup reste à faire, notamment la libération des personnalités civiles et militaires arbitrairement détenues depuis plus d’un mois et au mépris du droit positif de notre pays. » Et aussi, la dissolution du CNSP… Car la CEDEAO estime que les militaires sont un peu trop présents dans les arcanes du pouvoir… En effet, relève Le Point Afrique, « avec un colonel-major à la retraite au poste de président de transition, le chef de la junte à celui de vice-président, un certain nombre de militaires attendus à des postes clés au sein du gouvernement en gestation et des représentants dans le futur organe législatif, la junte conserve une emprise considérable sur la transition. Cela n’est pas nécessairement vu d’un mauvais œil par les Maliens, relève encore Le Point Afrique. Ils ont accueilli le putsch plutôt favorablement et une partie d’entre eux invoque le temps et l’autorité nécessaires pour créer les conditions d’un redressement dans un pays au bord du gouffre. » Mais, « la CEDEAO, elle, s’inquiète d’une instabilité encore accrue dans un Sahel déjà gagné par la propagation djihadiste et du mauvais exemple régional donné par une junte installée au pouvoir. » Le temps presse ! En tout cas, ose croire Le Pays au Burkina, « les fleurs de la révolte malienne sont pleines de promesses. Toutefois, il reste à accélérer le processus. Quand bien même il faut prendre le temps de bien faire, il n’en demeure pas moins que les sanctions de la CEDEAO sont en train de tuer à petit feu le peuple malien. C’est dire, estime Le Pays, s’il faut se hâter de donner les bons gages à l’organisation communautaire afin qu’elle desserre son étreinte mortelle. L’autre raison d’aller vite, c’est l’urgence et le caractère titanesque des tâches qui attendent le gouvernement de la Transition. Il faudra, en effet, résoudre très rapidement l’équation de l’insécurité et préparer des élections sécurisées, libres, transparentes et acceptées de tous. »
« Le Mali est loin de rétablir les échanges commerciaux et diplomatiques avec ses voisins, pays membres de la Cédéao, constate le site d’information Maliweb, et ce malgré la désignation d’un militaire à la retraite à la présidence et d’un civil à la tête du gouvernement de la transition. » Ce qui coince pour l’organisation sous-régionale, ce sont les prérogatives accordées au vice-président de transition, le colonel Assimi Goïta, chef des putschistes du 18 août. En effet, il pourrait prendre la place du président en cas de force majeure. Une disposition refusée par la Cédéao qui veut un rapide retour du pouvoir aux civils. La Cédéao attend aussi la dissolution de la direction de la junte et la libération ou la présentation devant la justice des détenus militaires et civils. La Cédéao a-t-elle tort... Le quotidien en ligne Malikilé s’impatiente : « La Cédéao doit-elle continuer à punir les Maliens pour ce motif, dès lors qu’elle a elle-même accepté le principe d’une vice-présidence et discuté avec le CNSP jusqu’à ce jour. Il est clair qu’un vice-président supplée un président. À moins de supprimer la vice-présidence, ce qui semble ressortir en filigrane des nouvelles exigences de la Cédéao. Certes la Cédéao est libre d’être incohérente, conclut Malikilé, mais elle n’a pas le droit de tuer les Maliens à petit feu. » … ou raison ? Pour Le Pays au Burkina, la Cédéao, au contraire, a raison de maintenir les sanctions : « La junte militaire a rusé avec les exigences de la Cédéao pour reprendre de la main droite, ce qu’elle avait cédé de la main gauche, estime le quotidien ouagalais. En effet, pour répondre à l’exigence d’un président civil à la tête de la transition, les putschistes n’ont pas trouvé mieux de faire appel à un ancien frère d’armes, l’ex-colonel Bah N’Daw. Pire, ils ont flanqué ce civil en demi-teinte du chef de la junte qui s’est attribué le poste de vice-président avec des super pouvoirs. La deuxième raison du maintien des sanctions par la Cédéao, pointe encore Le Pays, est que la junte militaire traîne à dissoudre le Comité national pour le salut du peuple, conformément aux exigences des chefs d’État de l’organisation sous-régionale. En tout cas, précise Aujourd’hui, toujours au Burkina, « les chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao pourraient se réunir à nouveau très bientôt sur la demande du président en exercice, le ghanéen Nana Akufo-Addo, afin d’élucider les dernières zones d’ombre sur la situation politique au Mali. Mais comme un avant-goût d’une prochaine demande aux militaires maliens, le président nigérian Muhammadu Buhari a fait savoir qu’avec environ les deux tiers du Mali sous occupation des terroristes, "la priorité des militaires devrait être de sécuriser leur pays", plutôt que de conserver le pouvoir. » Briser le cycle des violences et de l’instabilité en RDC Et puis, autre sujet, autre pays : les violences en RDC… avec cette tribune à lire dans Le Monde Afrique. Tribune signée Louise Arbour, l’ancienne haut-commissaire canadienne des Nations unies aux droits de l’homme et Denis Mukwege, le médecin congolais prix Nobel de la paix 2018. « Pour que cessent les atrocités commises en République démocratique du Congo, il est impératif, soulignent-ils, de mettre fin à l’impunité de leurs auteurs et instigateurs. » Les deux signataires estiment que « l’impératif de rendre justice est un prérequis indispensable pour briser le cycle des violences et de l’instabilité, et une condition sine qua non pour avancer sur le chemin d’un développement et d’une paix durables. » Pour ce faire, ils préconisent de suivre « les recommandations de l’ONU qui propose l’instauration d’un tribunal international pénal pour la RDC et la création de chambres spécialisées au sein des juridictions congolaises. » Enfin, concluent Louise Arbour et Denis Mukwege, « nous saluons l’engagement du président Félix Tshisekedi, responsable politique sans lien avec les crimes du passé, à combattre l’impunité. Nous l’encourageons à promouvoir les mécanismes de justice transitionnelle pour que les victimes des crimes les plus graves commis depuis le début des années 1990 voient enfin leurs droits à la justice, à la vérité, à des réparations et à des garanties de non-renouvellement respectés. »
« C’est fait, s’exclame Le Pays à Bamako. Le Premier ministre de la transition est connu. Il n’est issu ni du M5-RFP ni de l’ancienne majorité présidentielle. Il se nomme Moctar Ouane, un diplomate respecté. (…) Ex-ministre des Affaires étrangères, ex-ambassadeur aux Nations unies, Moctar Ouane était dernièrement délégué général à la paix et à la sécurité de l’UEMOA. Il est reconnu par beaucoup de Maliens, souligne Le Pays, comme un grand technocrate, intègre et respecté. » « Cette nomination fait suite à une rude tractation, révèle pour sa part L’Indépendant, autre quotidien malien. (…) Le nouveau Premier ministre aurait été désigné après le refus d’Abdoulaye Idrissa Maïga, ancien Premier ministre d’IBK. Plusieurs autres noms étaient sur la liste, notamment quatorze candidats du M5-RFP. » En effet, précise L’Indépendant, « ce mouvement avait décidé de ne pas fournir une liste de trois candidats, comme demandé par le CNSP, de peur de créer la polémique en son sein. Il avait donc donné libre choix à ses membres désireux d’être candidats au poste de Premier ministre de déposer leurs dossiers. Lesquels au nombre de 14 donc ont été remis samedi matin au CNSP. » Le M5-RFP ne doit-il s’en prendre qu’à lui-même ? Pour Le Pays au Burkina, « on peut se demander si le M5-RFP n’est pas le grand perdant dans le casting des trois personnalités en charge de piloter la transition au Mali. (…) Et c’est bien fait pour ce mouvement, lance le quotidien ouagalais. En effet, le M5-RFP ne doit s’en prendre qu’à lui-même, d’abord pour avoir manqué de cohésion face à la junte et ensuite pour avoir laissé apparaître au grand jour qu’il s’est battu pour des postes et non pour le Mali. » En tout cas, « désormais, souligne Le Point Afrique, voici le Mali doté de trois personnages clés qui vont superviser la transition de 18 mois vers un régime civil : le président intérimaire, Bah N’Daw, colonel à la retraite et ancien ministre de la Défense, un vice-président de transition, le colonel Assimi Goïta, qui n'est autre que le chef de la junte, et Moctar Ouane, chargé de former un gouvernement, de préparer les prochaines échéances électorales et de remettre les institutions à plat. » Du pain sur la planche WakatSéra insiste sur le rôle du nouveau Premier ministre : « Moctar Ouane est qualifié d’homme de rigueur, de dossier et ayant un carnet d’adresses bien étoffé. Ces atouts lui permettront-ils, lui le seul véritable civil de l’attelage de la transition malienne, s’interroge le site burkinabé, de remettre le Mali sur les rails d’une véritable démocratie, où le pouvoir ne serait plus pris par les armes, mais transmis par les urnes, selon la volonté du peuple ? L’ancien diplomate aura sans doute fort à faire pour réconcilier les Maliens entre eux-mêmes et avec la communauté internationale, notamment la très frileuse Cédéao (…). Maintenant que le plus civil des "transitaires" maliens est connu, la Cédéao, n’aura sans doute plus le choix de continuer à tirer sur l’ambulance, estime encore WakatSéra. Le Mali a davantage besoin d’une aide franche et forte pour amorcer un retour vers la démocratie, mais surtout d’une politique qui place le mieux-être des populations au cœur de ses préoccupations. » Vers une levée des sanctions ? La Cédéao devrait donc lever toutes ses sanctions. C’est que pointe également le site Maliweb : « L’organisation sous-régionale, amadouée par les souffrances du peuple malien, dont plusieurs voix internationales ont porté le message, devrait annoncer la levée des sanctions qui enserrent depuis plus d’un mois les Maliens dans un corset économique. » Et pour sa part, prévient Maliweb, « le CNSP, qui devrait logiquement annoncer sa dissolution à la suite de la mise en place de la nouvelle équipe chargée de la mise en œuvre du programme de la transition, le CNSP serait bien inspiré de s’abstenir de toute nouvelle manœuvre pour s’enraciner au pouvoir, en interférant de façon cavalière et intéressée dans la nomination des membres civils de la nouvelle équipe transitionnelle. En cas de nouvelle brouille avec la Cédéao, avertit encore Maliweb, le peuple ne serait plus enclin à endurer de nouvelles privations. »
Au Mali, voilà six mois, jour pour jour, que Soumaïla Cissé, le chef de l'opposition à l'ancien président Ibrahim Boubakar Keïta, a été kidnappé par un groupe armé. Quelles sont les dernières nouvelles de lui ? Où en sont les négociations pour sa libération ? Souleymane Koné a été ambassadeur du Mali à Nouakchott. Aujourd'hui, il est au comité stratégique du M5 et à la cellule de crise du parti URD - Union pour la République et la Démocratie - pour la libération du célèbre otage. En ligne de Bamako et au micro de Christophe Boisbouvier, il lance un appel à la junte au pouvoir et au président Bah N'Daw, qui doit prêter serment ce vendredi 25 septembre. RFI : Souleymane Koné, voilà six mois que Soumaïla Cissé est retenu en otage. Que vous inspire cet anniversaire ? Souleymane Koné : Six mois de douleur, six mois d’inquiétude, six mois d’absence… C’est très douloureux pour tout le monde au Mali et je voudrais lancer un message de compassion à Soumaïla Cissé lui-même, sa femme - ma sœur, Astan Cissé Traoré -, ses enfants, sa famille, ses camarades politiques, ses amis très nombreux, dont je suis honoré d’en faire partie. Vous savez, Soumaïla Cissé est un homme très positif, qui, malgré l’insécurité, a voulu faire un acte de foi à son pays, en se lançant dans la campagne électorale des législatives, au cours de laquelle il a été enlevé. En tant que chef de file de l’opposition, il a voulu donner une certaine crédibilité à la parole politique et à ces élections. Elles devaient être sécurisées. En tout cas, c’est ce qui avait été dit à tous les Maliens, que tout est fait pour sécuriser l’ensemble du territoire, d’où la responsabilité première, aujourd’hui, de l’État du Mali. Parce que Soumaïla a été enlevé dans le cadre d’une activité publique, organisée par l’État du Mali. Six mois après, la libération de Soumaïla Cissé, c’est sauver aussi l’honneur du Mali. Quant Soumaïla Cissé a été capturé, il faisait campagne pour les législatives dans son fief électoral de Niafounké, au centre du Mali. Est-ce que l’on sait qui sont ses ravisseurs ? A ce jour, nous ne connaissons pas ses ravisseurs. On attend… On ne connaît pas les ravisseurs. Mais les regards se sont tout de même tournés vers la Katiba Macina du prédicateur Amadou Koufa… Oui… Vous savez, cette katiba est dans la zone, mais il y a, en plus de cette katiba, beaucoup de groupuscules dans la zone, qui vont du banditisme pur et simple à d’autres revendications, peut-être jihadistes. Pourrait-il être passé aux mains du GSIM d’Iyad Ag Ghali ? Nous n’avons pas ces informations, à savoir quel est le groupe qui le détient. Quelle est la dernière preuve de vie de Soumaïla Cissé ? La dernière preuve de vie de Soumaïla Cissé est la lettre que la Croix Rouge a pu faire parvenir à sa femme. C’était le 21 août… Voilà… Et que dit-il dans cette lettre ? Cette lettre est une lettre privée, nous n’avons pas accès au contenu de la lettre, mais on suppose que la lettre était suffisante pour rassurer sa femme que Soumaïla est en vie et qu’il est bien traité. Soumaïla Cissé est âgé de 70 ans. Il a été grièvement blessé lors du putsch du capitaine Sanogo en 2012. Est-ce que l’on a des nouvelles de sa santé ? Le pouvoir qui était là et qui certainement était au courant de toutes ses activités, avait dit que Soumaïla recevait régulièrement ses médicaments. D’habitude, dans votre pays, les groupes armés capturent des étrangers. Pourquoi s’en sont-ils pris cette fois à un Malien ? C’est la première fois qu’ils s’en prennent à une personnalité politique de grande envergure. Sinon, par le passé, ils s’en sont pris à des gendarmes, des gardes forestiers ou d’autres, tous ceux qui représentent l’administration. C’est pour cela, justement, qu’il y a cette grande mobilisation à travers le Mali et même à travers le monde. Partout en Afrique, il y a des intellectuels qui se sont levés. Vous avez la Francophonie qui travaille pour cela, aussi. Les sénateurs français, les députés, ministre des Affaires étrangères de la France… Toutes ces grandes voix - la Cédéao et même le Conseil de sécurité -, toutes ces grandes voix se sont levées pour demander la libération de Soumaïla Cissé. Soumaïla Cissé a présidé la Commission de l’UEMOA. Il a été deux fois deuxième dans une présidentielle malienne… Est-ce que ce n’est pas aussi cette notoriété, qui fait qu’aujourd’hui il est retenu en otage ? On peut supposer que ceux qui l’ont enlevé savent ce que représente Soumaïla Cissé - et pour le Mali et pour l’Afrique -, et que cela peut faire monter les enchères, quelque part, oui. Mais qu’à cela ne tienne, c’est au Mali de remplir toutes les conditions pour la libération de Soumaïla Cissé, avec l’aide bien sûr, de tous nos amis et de tous les partenaires du Mali. L’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta s’est mobilisé pour faire libérer son ancien adversaire Soumaïla Cissé. Mais aujourd’hui, est-ce que le changement de régime ne risque pas de compliquer les négociations avec les ravisseurs ? Je ne sais pas si l’ancien président s’est mobilisé pour libérer Soumaïla Cissé. Il a fait des annonces, mais nous n’avons pas eu ce sentiment que la libération de Soumaïla Cissé était vraiment une priorité chez lui. J’en veux pour preuve : il a fait un discours juste après l’enlèvement de Soumaïla Cissé et il n’en a pas pipé mot. Il a fallu la grande vague populaire du M5-RFP contre lui-même, pour qu’il intervienne, pour faire de la libération de Soumaïla quelque chose pour apaiser le mouvement. Je pense qu’il y avait plus de manœuvre dans sa démarche, que de réelle volonté d’aller vers la libération de Soumaïla Cissé. Je suis d’accord avec vous, le nouveau pouvoir doit s’engager résolument, avec plus de force, avec plus de transparence, pour montrer la volonté nationale qu’il y a, aujourd’hui, à libérer Soumaïla Cissé. Vous pensez que le CNSP du colonel Assimi Goïta peut faire plus ? Il doit faire plus. Le CNSP, le nouveau président qui est investi, l’ensemble des forces qui vont accompagner la Transition, doivent s’engager résolument, plus que jamais, pour la libération de Soumaïla Cissé. Il parait que le CNSP a dit à votre compagnon du M5, Choguel Maïga, qu’il travaillait sur ce dossier, même s’il ne pouvait pas donner de détails. S’ils l’ont dit à Choguel Maïga, c’est très bien. Je crois savoir que le colonel Goïta a rencontré un des fils de Soumaïla Cissé et c’est une très bonne chose. C’est une volonté exprimée. C’est très bien ! Est-ce que, dans le M5, le très influent Imam Mahmoud Dicko peut aider à la libération de Soumaïla Cissé ? Absolument. Cela, je peux le dire, dès les premiers jours de l’enlèvement de Soumaïla Cissé, nous avons été de ceux qui sont allés voir l’imam Dicko pour demander son implication. Et depuis ce jour à aujourd’hui, l’imam Dicko est fortement impliqué dans la recherche pour la libération de Soumaïla Cissé. Je peux personnellement l’attester. Et s’il vous écoute ce vendredi, que voulez-vous dire à Soumaïla Cissé ? Je lui dirai, avec émotion, de tenir bon, que sa famille et le Mali pensent à lui, que nous sommes mobilisés - avec toutes nos forces intellectuelles, morales, nos prières -, pour sa libération, que le Mali découvre chaque jour que Soumaïla Cissé est un grand facteur de stabilité dans notre pays, qu’il nous manque, qu’il faut qu’il tienne.
La désignation du colonel-major à la retraite au poste de président de la transition au Mali provoque bien des réactions dans le monde politique malien ainsi que dans la presse. Le quotidien en ligne Malikilé estime ainsi que les militaires « ont rompu leur serment de travailler de concert avec le M5-RFP et toutes les forces vives de la Nation malienne. En effet, affirme le journal, beaucoup de voix se sont élevées pour dénoncer la manière unilatérale dont ont été nommés le président et le vice-président devant conduire la Transition de 18 mois telle que décidée par les Concertations nationales. Par cet acte, le CNSP exprime sa volonté à peine voilée de prendre le pouvoir, tout le pouvoir. […] Et c’est désormais le clash entre le M5-RFP et le CNSP, pointe Malikilé, ce qui n’est pas de bon augure alors que Goodluck Jonathan arrive à Bamako ce mercredi pour s’enquérir de la prise en compte par la junte des recommandations de la Cédéao dans la mise en œuvre des organes de la Transition. » En effet, relève L’Indépendant, « la Cédéao, qui avait conditionné la levée de l’embargo à la nomination d’un président et d’un Premier ministre civils, n’a pas encore réagi à la désignation de Bah N’Daw. Son médiateur dans la crise malienne, Goodluck Jonathan, est donc attendu ce mercredi à Bamako pour évaluer la situation sur le terrain. » Un Premier ministre civil ? En attendant, poursuit L’Indépendant, la junte a décidé de tendre la main au M5-RFP : « Le CNSP a en effet approché hier le comité stratégique du mouvement de contestation, affirme le journal, pour lui proposer de lui fournir une liste de trois personnalités aux fins de pourvoir le poste de Premier ministre pour la période de transition. Cette mesure vise manifestement, estime le journal, à calmer la colère du M5-RFP qui affirme donc n’avoir pas été associé à la désignation du président de la transition. » L’Indépendant qui croit encore savoir que « le nouveau gouvernement devrait être mis en place au plus tard lundi prochain 28 septembre et qu’il ne devrait pas excéder 25 membres, conformément à la Charte de la transition. » On s’oriente donc vers un partage du pouvoir transitoire avec un président et un vice-président militaires et un Premier ministre civil… Pour l’Informateur, autre publication bamakoise, « il apparaît clairement que pour établir les conditions d’une transition de refondation de l’État, le CNSP voulait disposer de la plus grande marge possible de liberté vis-à-vis des chapelles politiques. Les opposants au défunt régime sont dans une large proportion considérés (par les militaires) comme les syndics de la faillite d’hier, à mettre dans le même panier que l’ex-mouvance présidentielle. » En tout cas, poursuit L’Informateur, « les piliers de l’exécutif mis en place, il va falloir que les opposant d’hier trouvent chaussures à leurs pieds : dénicher la personnalité qui va occuper le poste de Premier ministre et former rapidement un gouvernement dédié au renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national, à la promotion de la bonne gouvernance, au lancement du chantier de réformes politiques et institutionnelles, à l’adoption d’un pacte de stabilité sociale et à l’organisation d’élections générales libres et transparentes. » Vers une levée des sanctions ? Reste à connaître donc la position de la Cédéao. Va-t-elle lever les sanctions ? Car le temps presse, l’économie malienne est en péril, comme le constate Jeune Afrique : « Les finances publiques et le commerce sont durement frappés, pointe l’hebdomadaire panafricain. Ainsi, le chiffre d’affaires du commerce marque un recul de 16,7 % contre 1,1 % pour les services marchands, moins affectés. […] "Si les sanctions perdurent, le Mali court vers la catastrophe économique", souligne l’économiste sénégalais et ancien vice-président de la Cédéao, Abdoulaye Fall, et "je pense, poursuit-il, que les militaires ont compris cela". Étant donné que l’approvisionnement en biens transite par les ports de Dakar, Abidjan et Lomé, la fermeture des frontières va très vite asphyxier l’économie, déjà fortement perturbée. » Enfin, pour Le Monde Afrique, une éclaircie est possible. « Selon de bonnes sources, les sanctions financières et la fermeture des frontières pour les produits non essentiels pourraient être rapidement levées, affirme le journal. Ces mesures auraient déjà coûté un point de PIB au Mali, d’après un expert, mais elles ont aussi des effets néfastes sur le transit dans les ports d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, et de Dakar, au Sénégal. "Cela devrait passer", espère un diplomate, alors que les médiateurs de la Cédéao sont donc attendus ce mercredi à Bamako. »
Le journaliste algérien a été condamné ce mardi en appel à deux ans de prison ferme. « Poursuivi pour "incitation à attroupement non armé" et "atteinte à l’unité nationale", le journaliste avait été condamné en première instance à trois ans de prison ferme, rappelle El Watan. Pendant son appel, Khaled Drareni a rejeté les accusations portées contre lui. "Je n’ai fait que mon métier de journaliste. Je suis là parce que j’ai couvert le hirak en toute indépendance", avait-il plaidé. » Son comité de soutien s’est immédiatement réuni ce mardi, pointe Casbah Tribune, le journal en ligne dont Khaled Drareni est le directeur : « Cette décision injuste condamne le métier du journalisme et la liberté́ d’expression, ainsi que le droit du citoyen à l’information consacrés par la Constitution algérienne. La condamnation de Khaled Drareni relève d’une décision politique que seul le chef de l’État doit assumer. » Régression Les réactions d’indignation fusent. Le site d’information TSA en publie quelques-unes : pour Mohcine Belabbas, président du RCD : « Ce verdict confirme la régression générale des libertés et la criminalisation de l’exercice de la citoyenneté consacré par la constitution en vigueur. » Pour le Parti des travailleurs, « rien ne peut justifier la condamnation à une peine de prison ferme d’un journaliste pour ses activités professionnelles ». Enfin, Christophe Deloire de Reporters sans frontières déclare : « Nous sommes scandalisés par l’entêtement aveugle des juges algériens […]. Son maintien en détention est la preuve d’un enfermement du régime dans une logique de répression absurde, injuste et violente. » Despotisme Le Matin d’Algérie hausse le ton : « Après Bouteflika ? C’est Bouteflika, sans aucun doute. Sûrement. C’est-à-dire, l’éternelle subsistance du régime autoritaire et ses moyens despotes, c’est-à-dire la "justice". Un régime dans lequel il est préférable de vider les caisses d’une nation toute entière plutôt que d’exercer, noblement, le métier de journaliste. […] Désormais, poursuit Le Matin d’Algérie, la scène politique algérienne se trouve scindée entre un Nous qui scandons haut et fort : "Qu’ils s’en aillent tous" et un Eux qui s’accrochent aux appareils du pouvoir en répliquant : "On y reste tous" et "On vous emprisonne tous", en cas d’ingratitude envers les "libertés" véhiculées par la "nouvelle République", post-Bouteflika, post-déconfinement. » La parole étouffée « Il est vrai qu’en Algérie, il ne fait pas bon afficher son soutien à Khaled Drareni », constate Le Monde Afrique : « le Comité national pour la libération des détenus répertorie régulièrement les convocations judiciaires de citoyens accusés "d’outrage à corps constitué" ou "d’atteinte à la personne du président" à la suite de publications sur Facebook. Dans ce climat tendu, certains citoyens ont du mal à afficher ouvertement leur soutien à Khaled Drareni. […] "Je connais des magistrats, des cadres qui sont aux ministères depuis l’époque Bouteflika, et ils sont tous sur Facebook, ça m’empêche de montrer mon soutien à Drareni", témoigne Fouad, un Algérois très actif dans le milieu culturel : "J’ai beaucoup de connaissances affiliées à un parti proche du pouvoir qui m’ont envoyé des messages et commentaires hostiles quand j’ai partagé mon avis à propos de Khaled Drareni". » Et Le Monde Afrique de rappeler qu’« en Algérie, où des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue dans le cadre du Hirak, le mouvement populaire de contestation du régime, au moins 46 personnes sont toujours derrière les barreaux pour délit d’opinion. » Mali : la Cédéao dit non aux militaires À la Une également, le niet de la Cédao à la junte malienne. « La Cédéao maintient son exigence de la désignation d’un président et d’un Premier ministre civils », lance L’Indépendant en première page. La Cédéao qui maintient du même coup ses sanctions. Pas question donc pour l’organisation sous-régionale de laisser le pouvoir aux militaires du CNSP. « La Cédéao, par ses décisions d’hier, a mis le CNSP dans une situation particulièrement inconfortable, pointe Malikilé : en effet comment les militaires pourraient-ils expliquer aux Maliens qu’ils restent sous embargo, à cause d’un problème de président et de Premier ministre qui ne sortiraient pas de leurs rangs ? » A contrario, le quotidien Le Pays, toujours à Bamako, s’insurge contre l’intransigeance de la Cédéao. Le Pays qui parle de « posture assassine : la Cédéao pourrait dire que certains points de la charte sont contraires à ses textes. Mais, s’interroge Le Pays, lesdits textes valent-ils mieux ou sont-ils supérieurs à la volonté populaire d’une Nation démocratique ? »
Moins d’un mois après le coup d’État et à l’issue de plusieurs jours de débats houleux, une charte de la transition a été adoptée samedi à Bamako. « Les participants à ces conciliabules ont fixé la durée de la transition à 18 mois, pointe Le Républicain, et un comité, mis en place par les militaires du CNSP, fera le choix du président de la transition qui pourra être une personnalité civile ou militaire âgée entre 35 et 70 ans. » Quelques heures plus tard, relève L’Essor, autre quotidien malien, « le mouvement de contestation M5-RFP rejetait formellement les conclusions de la concertation nationale. Il dénonçait par la même occasion la volonté de confiscation du pouvoir au profit du CNSP. En effet, selon le M5-RFP, précise L’Essor, le document final lu lors de la cérémonie de clôture n’est pas conforme aux délibérations issues des travaux des différents groupes sur plusieurs points. Notamment à propos de la reconnaissance du rôle du M5-RFP et des martyrs dans la lutte du peuple malien pour le changement, le choix majoritaire d’une transition dirigée par une personnalité civile et celui d’un Premier ministre civil. […] En conséquence, pointe encore L’Essor, le M5-RFP condamne les intimidations et dénonce "la volonté d’accaparement et de confiscation du pouvoir au profit du CNSP". » Une « mascarade » ? Le quotidien Malikilé exprime toute son amertume : « cela aurait dû être la grand-messe du renouveau après la chute d’IBK, l’occasion pour les Maliens venus de partout de réfléchir ensemble et de convenir d’une Charte de la transition qui aurait ouvert les voies et les moyens de réussir le passage à un Mali nouveau. Au lieu de quoi, les millions de Maliens ont eu droit à des débats de rues où personne ne semblait écouter personne, où le temps de parole limité à deux petites minutes ne permettait pas aux participants de développer leur argumentaire en allant au fond de leurs pensées. Tout s’est passé comme si les journées des 10, 11 et 12 septembre n’étaient qu’une mascarade, une grande palabre destinée à donner l’illusion de débats, la décision finale étant déjà scellée ailleurs. […] Les masques que portaient les militaires du CNSP sont donc tombés, déplore encore Malikilé. Le CNSP veut le pouvoir, tout le pouvoir. » Le général Mahamane Touré aux commandes ? « C’est un constat d’échec, renchérit L’Indépendant en première page. La démarcation du M5-RFP altère le cachet démocratique que la junte de Kati voulait imprimer à cette concertation nationale pour convaincre la communauté internationale […] que celle-ci n’était pas un coup d’État puisque c’est le peuple malien qui aurait défini ses contours et mis en place la transition. Il en résultera que c’est une junte privée de cet argument qui se présentera demain mardi devant la CEDEAO à Accra pour plaider une transition de dix-huit mois dirigée par un civil ou un militaire. Et cela pourrait expliquer, pointe encore L’Indépendant, que le général Mahamane Touré, ancien chef d’état-major des Armées, qui a servi six longues années (entre 2006 et 2012) en qualité de commissaire chargé des Affaires politiques, de la paix et de la sécurité à la CEDEAO, soit pressenti pour occuper cette charge. » « Tout ça pour ça ! » Dans la presse de la sous-région, nombre de journaux expriment leur désillusion, à l’instar duPays au Burkina : « La vérité, écrit-il, est qu’il n’y a pas de bon coup d’État. Et le M5-RFP vient de l’apprendre à ses dépens. En tout cas, ce mouvement a été bien naïf de croire qu’il pouvait traiter d’égal à égal avec les putschistes. Les résultats sortis des trois jours de concertations nationales ont été franchement du gâchis et l’on peut, à juste titre, s’exclamer : tout ça pour ça ! Pour le moment, c’est la CEDEAO et la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad) qui peuvent se frotter les mains. La structure communautaire, pour avoir toujours affiché une position ferme à l’endroit de la junte, et la CMA, pour avoir boycotté la concertation. Et demain, à Accra, on peut logiquement s’attendre à ce que la CEDEAO remonte les bretelles à la délégation de la junte. » Enfin, le chercheur Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute, lance cet avertissement dans le Monde Afrique : « Chaque crise politique à Bamako se traduit par un débordement de la violence au Sahel. […] L’avenir de l’État de droit au Mali est plus qu’incertain, affirme-t-il, et les risques sécuritaires hantent le Sahel et ses partenaires régionaux comme internationaux, plus que jamais désarmés et en compétition. »
La communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a décidé du maintien des sanctions économiques contre le Mali et contre le Comité national pour le salut du peuple (CNSP), les militaires au pouvoir, suite au coup d'État des 18 août. Au marché de Badalabougou, où les étals sont encore bien fournis, les habitants oscillent entre résignation, fatalisme et patriotisme. Reportage de Kaourou Magassa.
C’est samedi que doivent s’achever les concertations nationales sur la gestion de la transition, alors que la Cédéao presse les protagonistes maliens d’instaurer un gouvernement provisoire civil qui ne devra pas excéder douze mois. « Si la junte n’a pas officiellement réagi à cet ultimatum, pointe Studio Tamani, certains responsables du M5-RFP rétorquent que "le choix des dirigeants de la transition ne doit être une course contre la montre". » Les Maliens entendent donc prendre leur temps pour trouver une issue politique au putsch du 18 août dernier. Mais en coulisses, « c’est une véritable partie de bras-de-fer qui est engagée entre les militaires du CNSP et le mouvement de contestation du M5-RFP. D’un côté, les militaires qui seraient prêts à composer avec l’ex-majorité présidentielle et de l’autre, le M5-RFP qui se considère comme le véritable tenant du pouvoir, estimant, relève Maliweb, que même si les militaires n’étaient pas intervenus le 18 août, ils allaient parvenir, d’une manière ou une autre, à obtenir le départ d’IBK. » Alors, s’interroge le site, « peut-on entrevoir un consensus entre ces deux camps sur l’architecture de la transition ? Rien n’est moins sûr, répond Maliweb. (…) Le Colonel Assimi Goïta et ses frères d’armes n’ont-ils pas déjà pris goût au pouvoir ? Comment en serait-il autrement eu égard à l’"Acte fondamental" déjà adopté, les diverses nominations et les privilèges afférents que savourent déjà les hommes forts de Kati ? » Les militaires s’arc-boutent. « Les sauveurs seront-ils les "plombleurs" ? », se demande pour sa part Le Témoin, autre publication bamakoise. « Le coup de grâce du 18 août est en passe de tourner au cauchemar, tant la junte conduite par Assimi Goïta accumule les signaux de faiblesses et les présomptions de motivations inavouables. (…) Les clivages politiques, l’élargissement du fossé des divergences et les mécontentements sociaux prennent corps et l’emportent largement sur la convergence des forces autour de l’essentiel, qui est visiblement relégué au profit de la survie ou de l’opportunité de résurrection politique. » Une chose est sûre, s’exclame le quotidien Malikilé, « les militaires du CNSP veulent conserver le pouvoir à Bamako. Tous leurs faits et gestes, des événements du 18 août à ce jour accréditent clairement cette thèse. » Toutefois, estime le journal, « le CNSP ne saurait réussir sa mission et satisfaire les attentes des maliens que dans un partenariat franc et loyal avec le M5-RFP. Toute autre voie conduira inéluctablement à l’échec et au retour en force de la restauration qui fera tout pour broyer les deux tombeurs civils et militaires d’IBK. (…) Le Malien s’inquiète, poursuit Malikilé. Le CNSP paraît patauger, il tergiverse et ne semble pas mesurer la portée du défi. (…) Le Mali a besoin de se rebâtir avec tous ses fils, dans une transition sérieuse et réfléchie pour amorcer ensuite une phase de normalisation et de développement nécessaire. » Mettre fin à la surenchère… Bref, renchérit L’Indépendant, autre quotidien malien, « il faut mettre fin à la surenchère » : « Il est temps pour l’armée et le CNSP d’accompagner les forces démocratiques pour sortir de l’impasse et éviter de donner l’illusion que notre armée prend à nouveau goût au pouvoir, comme en 1968, et comme en 1991, quand ATT a été contraint d’abandonner les galons pour mieux revenir en 2002. La place de l’armée est dans les casernes, martèle encore L’Indépendant, même si elle doit être associée à certains aspects de la gouvernance sécuritaire et militaire (…). » Finalement, remarque WakatSéra à Ouagadougou, « chasser un régime semble bien plus facile que gérer le pouvoir ! Le bout du tunnel pourrait bien s’éloigner pour le Mali, avec cette crise dans la crise. Sauf si les deux camps se rabibochent au plus vite et aplanissent la route devant eux. C’est tout le malheur qu’on peut souhaiter au Mali, déjà endeuillé au quotidien par les attaques terroristes et toujours sous embargo et sanctions d’une Cédéao, déterminée à faire payer aux auteurs de la chute d’IBK leur témérité. »
Rarement un coup d’état militaire n’aura été aussi bien accueilli par la population d’un pays. Le 18 août dernier, le président malien Ibrahim Boubacar Keita et son premier ministre Boubou Cissé sont arrêtés par des mutins et conduits au camp de Kati. Le soir-même, à Bamako, des soldats fraternisent avec les manifestants qui depuis des mois réclamaient le départ d’IBK, accusé de corruption et d’inertie face à l’insécurité croissante. Quelques heures plus tard, sous la contrainte des militaires, le chef de l’État annonce à la TV sa démission, la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale. Au milieu de la nuit, les putschistes, constitués en Conseil national pour le salut du peuple, annoncent vouloir instaurer une transition politique civile devant conduire à des élections générales dans un délai raisonnable. L’opposition salue le coup d’état et se dit prête à travailler avec le CNSP. Depuis, la transition se fait attendre, les militaires placent leurs hommes à des postes clefs tandis que des premières dissensions sont apparues entre eux et le M5, fer de lance de la fronde anti-IBK.Quelle feuille de route sortira de la concertation nationale lancée ce week-end entre la junte, les partis politique, les groupes armés du nord signataires de l’accord de paix, les syndicats et la société civile ? Combien de temps durera la transition et qui la dirigera ? Les officiers tiendront-ils leur promesse de remettre les clefs aux civils à l’issue de cette période ? Ont-ils la capacité de remettre le pays sur les rails comme l’espèrent les Maliens ? De contrer les groupes jihadistes ? Le putsch est-il le symbole de l’échec de la France et des Occidentaux au Mali ? Trois invités :- Ibrahim Maïga, chercheur à l’ISS, l’institut d'études de sécurité, basé à Bamako - Mathieu Pellerin, expert Sahel à l'International Crisis Group et chercheur associé au Centre Afrique sub-saharienne de l'IFRI, l’Institut français des relations internationales - Caroline Roussy, chercheuse sur l’Afrique à l'IRIS, l’institut de Relations internationales et stratégiques, responsable du programme Afrique.
Les concertations nationales organisées par la junte militaire qui a pris le pouvoir le 18 août dernier, débutent ce samedi matin 5 septembre au Mali. Partis politiques, syndicats, société civile, groupes armés signataires de l’accord de paix, tous sont conviés. D’ici huit jours, ils doivent se mettre d’accord sur les modalités de la transition à venir : sa durée, la nature civile ou militaire des dirigeants sont au cœur des débats. Soumeylou Boubèye Maïga est un poids lourd de la scène politique malienne, ancien ministre, ancien Premier ministre. Il dirige le parti Asma, ancien allié du président déchu Ibrahim Boubacar Keïta. De ses relations avec les militaires de la junte ou avec l’imam Dicko, à sa vision de l’avenir politique du Mali et des relations à avoir avec la Cédéao, il est l’Invité d’Afrique matin. Au micro de notre envoyé spécial à Bamako, David Baché. RFI : Depuis le coup d’État militaire du 18 août, votre personne fait l’objet de beaucoup de rumeurs. Vous avez été chef des services maliens de renseignement, ministre de la Défense. Certains affirment que vous êtes une éminence grise du CNSP et que, fort de vos réseaux dans les services de sécurité, vous avez participé en coulisse à la préparation de ce coup d’État. Est-ce que c’est le cas ? Soumeylou Boubèye Maïga : Comme vous le dîtes, ce sont des rumeurs. Il faut laisser aux jeunes officiers qui ont fait leur action la paternité de leur action, depuis l’étape probablement de la décision jusqu’à l’exécution. C’est d’abord un réflexe de citoyens de leur part, et de patriotes. Et donc franchement, je ne participe pas aux tentatives, assez vaines d’ailleurs, de récupération. Vous n’aviez aucun lien avant le 18 août dernier avec les militaires qui ont pris le pouvoir ? La plupart, je les ai connus, je les ai commandés directement ou indirectement. Je connais, vous savez, des milliers de militaires, mais ça ne fait pas de moi quelqu’un qui aurait participé ou préparé un coup d’État. Mon rôle, c’est d’être dans une attitude de soutien, d’accompagnement. Je n’ai jamais rencontré le CNSP. Je ne suis jamais allé à Kati, contrairement à ce qui se dit. En revanche, vous avez émis des propositions, des suggestions pour la transition politique à venir. Qu’est-ce que vous conseillez à la junte actuellement au pouvoir ? D’être d’abord dans un dialogue intelligent avec la communauté internationale, à commencer par la Cédéao. Parce que, à l’évidence, l’action qui a été menée est différente de celle de 2012. Le coup d’État d’Amadou Haya Sanogo à l’époque... Elle bénéficie d’un accompagnement général. Tout le monde est prêt à participer à la période de la transition. Dirigée par un civil ? Par un militaire ? Une période courte, une période longue ? Il y a des points qui, à ma connaissance, ne posent plus de problèmes : le fait qu’il y ait un président civil, un Premier ministre civil. Ça ne pose pas de problème au CNSP ? Aux militaires qui ont pris le pouvoir ? Je pense que ça ne leur pose pas de problème. Maintenant, nous devons réfléchir à leur positionnement dans l’architecture institutionnelle. C’est pourquoi nous avons proposé un exécutif où il y aurait un président civil et un vice-président militaire. Maintenant, il faudrait nécessairement un organe qui aurait la compétence législative sous la forme d’un conseil national de transition au sein duquel il y aurait des civils, des militaires, enfin toutes les forces vives du pays. Les militaires peuvent aussi se retrouver à ce niveau-là. L’important, c’est qu’ils aient une présence qui corresponde à leur rôle. Non seulement en tant qu’initiateurs de ce qui est arrivé, mais aussi en tant que garants de la stabilité de la situation qui s’ouvre. Parce que si nous sommes dans une situation qui donnerait à penser qu’ils sont congédiés, nous pouvons ouvrir la voie à des situations relativement difficiles à contrôler. On comprend votre volonté de faire en sorte que les militaires soient impliqués dans la transition à venir, néanmoins vous vous alignez globalement sur les exigences de la Cédéao : transition courte, dirigée par des civils. Beaucoup de Maliens jugent que ces exigences relèvent de l’ingérence. Mais le Mali est membre de la Cédéao. Actuellement suspendu... Oui d’accord, mais je veux dire que nous sommes un pays membre de la Cédéao et, au titre des protocoles de la Cédéao, nous-mêmes en tant que pays, nous avons eu à intervenir dans l’ECOMOG, au Liberia, en Sierra Leone. De part et d’autre, on doit peut-être faire preuve d’ouverture et de flexibilité. Et le plus important, c’est qu’au niveau interne, nous ayons un consensus assez fort pour soutenir les propositions qui vont être faites. Et que, de la part de la Cédéao, il y ait plus une logique d’accompagnement et de soutien dès lors que le principe de revenir à des normes constitutionnelles n’est pas remis en cause. Votre nom fait partie de ceux qui circulent pour un poste de Premier ministre de la transition. Est-ce que vous êtes intéressé ? Franchement, moi, j’agis pour mon pays sans demander quoi que ce soit. Vous n’êtes pas candidat à la présidence ou au poste de chef de gouvernement de la transition ? Toutes ces questions ne sont pas à l’ordre du jour pour le moment. Ce qui est à l’ordre du jour, c’est que nous puissions nous entendre sur l’architecture de la transition, sur sa durée, sur sa feuille de route. C’est à partir de là que l’on nous pourrions voir qui peut le mieux servir par rapport à ces différents paramètres. Le CNSP souhaite que le président IBK et d’autres anciens responsables, douze sont toujours d’ailleurs en résidence surveillée, soient jugés pour des affaires de corruption ou de détournement. Est-ce aussi ce que vous souhaitez ? À chaque jour suffit sa peine. Le plus important c’est que nous puissions d’abord trouver une base sur laquelle le pays peut se remettre en marche. À partir de là, le pays a des institutions, notamment judiciaires, qui devraient faire leur travail de manière normale. Cette exigence de justice qui émane de la population malienne, est-ce que ça ne peut pas être une base justement de la transition ? Mais la justice fait son travail quotidien, et à ma connaissance, elle n’est pas contrariée dans ce travail-là. Donc ça ne peut pas être un objectif politique, de circonstances… Lorsque vous étiez Premier ministre, l’imam Mahmoud Dicko avait mené le combat, parmi d’autres, pour obtenir votre démission. Il est aujourd’hui une figure du mouvement de contestation M5-RFP. Quelle relation entretenez-vous actuellement avec lui et avec le M5 ? Je n’ai pas de relations particulières… Dicko, je le connais depuis 1991. Nous nous sommes connus à l’occasion de la conférence nationale souveraine de l’époque et nous entretenons des relations normales, de courtoisie. Maintenant, nous avons des désaccords assumés. Pour moi, ce n’est pas un problème insurmontable. Vous lui avez fait des propositions récemment dans le cadre, justement, de la transition à venir ? Non, ça, ce n’est pas vrai. Cela relève de la rubrique des rumeurs.
This full moon of September is also known as the Corn Moon, the Barley Moon, the Grain Moon, and the Fruit Moon. It has been a difficult time for many of us during this year. With all the hardship and challenges we have faced we will take some time during this ritual to use the energy of this moon to focus on giving gratitude for what we have including a discussion about the Gratitude Project.
L’information fait les gros titres de la presse malienne ce matin. « L’ancien président Ibrahim Boubacar Keita est hospitalisé dans une clinique privée à Bamako, rapporte le quotidien Malikilé, et son état de santé est stable, mais il pourrait être évacué à l’étranger pour y recevoir un traitement médical plus approprié. IBK aurait été victime d’un accident vasculaire cérébral, croit savoir le journal, sans grave conséquences et serait dans un état stable et conscient. L’ancien président malien était apparu faible ces derniers temps, précise encore Malikilé, notamment lors de la déclaration de sa démission le 18 août dernier et les inquiétudes n’avaient fait que grandir pendant sa détention dans la caserne de Kati à 15 kms de Bamako. […] La santé de l’ancien président était très fragile avant sa chute, donc. Les multiples voyages quasi clandestins qu’il effectuait à bord d’Air IBK One avaient pour objet des visites et autres contrôles médicaux. C’était là d’ailleurs un secret de polichinelle, pointe le journal, qui pose la sempiternelle question de l’omerta qui entoure la santé de nos gouvernants. » AVC ou AIT ? Pour sa part, L’Indépendant, autre quotidien malien, précise qu’IBK « est hospitalisé depuis mardi. D’après certaines sources, il se serait rendu à l’hôpital pour un contrôle de routine. D’autres sources indiquent qu’il a été plutôt victime d’un accident ischémique transitoire (moins grave qu’un AVC). Son dernier contrôle, prévu le 20 août à l’étranger, n’avait pu avoir lieu en raison du renversement de son régime intervenu le 18 août. » Le 22 Septembre, autre publication bamakoise, parle également d’un accident ischémique transitoire : « de sources médicales, il y a plus de peur que de mal, affirme le journal. Le président IBK a tenu le coup et serait déjà rentré chez lui, à Sébénikoro. » Coup de balai… Sur le plan politique, en attendant les concertations nationales qui doivent démarrer ce samedi 5 septembre, la junte apparemment fait le ménage. D’après plusieurs sites d’information maliens, plusieurs généraux auraient été limogés. Et le général Dembélé, dépeint par certains comme étant le véritable architecte du coup d’État, serait sur la sellette. Il serait devenu « encombrant » pour le colonel Goïta, le chef de la junte, et ses collègues. C’est du moins ce qu’affirme Le 22 Septembre, entre autres. Dans le même temps, précise encore le journal, la junte a procédé à 14 nominations à des postes stratégiques, militaires ou civils. Parmi les promus, un oncle du colonel Goïta, le colonel Kassoum Goïta, désormais en charge de la Sécurité d’État. Pour Ledjely en Guinée, « ces nominations contredisent quelque peu les promesses des militaires de laisser aux forces vives maliennes décider de l’organisation et du contenu de la transition. De fait, pointe le site guinéen, pendant qu’ils répètent aussi bien aux Maliens qu’à la communauté internationale que ce sera au peuple de décider en toute souveraineté, les militaires s’évertuent à consolider leurs positions d’acteurs incontournables de la transition. Tout ce qui se fait depuis quelques jours renvoie à une manœuvre destinée à mettre les politiques et la société civile maliens devant le fait accompli. » Quelle transition ? En tout cas, pointe Info-Matin à Bamako, « deux semaines après le coup d’État, le Mali se cherche toujours un chemin. Si le Comité militaire pour le salut du peuple a entamé des concertations avec les acteurs politiques comme ceux de la société civile, rien de concret ne se dégage pour le moment : pas de gouvernement, pas de président de la transition, même si chacun des acteurs qu’il soit de la classe politique, de la société civile ou même du CNSP semble avoir son idée. » Ce qui est sûr, poursuit Info-Matin, c’est que les appétits s’aiguisent : les appétits « des militaires qui ont parachevé l’œuvre des opposants du président IBK, ceux des contestataires regroupés au sein du M5-RFP et ceux des désormais ex-collaborateurs du régime tombé. » Alors, estime Le Pays à Ouagadougou, le temps presse : « Rien ne sert de jouer la montre. Car, plus la junte traînera les pieds dans la mise en route de la transition, plus le doute s’installera dans les esprits. Aussi bien des Maliens qu’au sein de la communauté internationale. Et cela risque de compliquer davantage la situation. »
Les militaires au pouvoir et le mouvement de contestation M5-RFP n’arrivent pas à se mettre d’accord au Mali. Après quelques péripéties, les deux parties se sont rencontrées samedi soir. Mais pour l’instant, aucun accord n’est en vue. « Après la longue crise socio-politique et institutionnelle qui a fini par emporter, le 18 août dernier, le régime incompétent et corrompu du président IBK, voici venir une crise de la transition, s’exclame le quotidien L’Indépendant. Elle découle de ce que le CNSP a renié sa promesse faite dans sa proclamation du 19 août de "mettre en place une transition civile". Dans l’Acte fondamental qu’il a fait insérer dans le Journal officiel du 24 août, son président, le colonel Assimi Goïta, est présenté à la fois comme président de la transition et chef de l’État. Ce revirement inattendu a été perçu par le M5-RFP, véritable artisan de la mise à bas du système, comme une tentative de lui voler sa victoire acquise au prix du sang de ses 23 martyrs, les militaires n’ayant fait que parachever son œuvre."» Du coup, poursuit L’Indépendant, « l’imam Mahmoud Dicko et ses amis affirment ne pas vouloir donner carte blanche au CNSP pour faire ce qu’il veut. Ça n’est pas encore une déclaration de guerre mais ça y ressemble. Or, relève encore le quotidien malien, dans l’état de fragilisation extrême où il se trouve, le Mali survivrait difficilement à une nouvelle confrontation de rue entre une partie de la population et l’armée. » Pour Malikilé, autre quotidien malien, « il n’y a plus aucun doute sur la volonté du CNSP de s’emparer totalement du pouvoir au Mali ». Les militaires trop méfiants à l’égard des civils ? « Le CNSP a commis trois erreurs », estime dans Jeune Afrique, Bréma Ely Dicko, professeur de sociologie à l’université de Bamako."D’abord, les militaires ont discuté seuls avec la Cédéao, sans acteurs civils. Ensuite, ils ont établi l’acte fondamental unilatéralement en s’arrogeant le pouvoir. Enfin, ajoute-t-il, ils ont décidé d’organiser de façon unilatérale la rencontre de samedi avec les forces politiques. Cela ressemblait à une convocation". Pour un diplomate africain, poursuit Jeune Afrique, l’attitude de la junte traduit la méfiance des militaires envers les hommes politiques. "Le CNSP a expliqué être là pour réformer le pays, et certains de ses membres ne veulent pas avoir à composer avec des hommes politiques qui ont occupé des fonctions dans de précédents gouvernements", explique-t-il sous couvert de l’anonymat. » Et Jeune Afrique de s’interroger : « La rencontre de samedi a-t-elle réussi à réconcilier le M5-RFP et le CNSP ? En tout cas, le contact est renoué ». Pour sa part, « la Cédéao exige une transition civile pour un délai de 12 mois », rapporte le site d’information Maliweb. « Les chefs d’État ouest-africains demandent au CNSP d’engager une "transition civile immédiatement" en consultation avec la Cour constitutionnelle, les partis politiques et les organisations de la société civile et tous les autres acteurs engagés. Et cette transition civile doit donc être dirigée par une personnalité civile. » Couper la poire en deux ? Alors un compromis pourrait se dégager, estime le quotidien Aujourd’hui à Ouagadougou : « Pris entre le marteau de la Cédéao et l’enclume de l’imam Dicko, les putschistes n’ont qu’une seule alternative, diviser la poire en deux. Un aggiornamento qui pourrait avoir l’avantage de satisfaire tout le monde, Cédéao, Maliens, France… Une transition de 12 mois, un président civil, un Premier ministre militaire, on pense à Assimi Goïta. » En quelque sorte, pointe Aujourd’hui, « un avatar de la transition burkinabè pour permettre aux putschistes de "goûter au nectar" appelé pouvoir. Les militaires donneront l’illusion de nettoyer les écuries d’IBK et surtout permettront que des élections se tiennent, dans un Mali insécurisé ! Car c’est certain, les soldats ne vont pas faire ce putsch pour aussitôt revenir dans les casernes. Serait-ce du reste une bonne idée, s’interroge Aujourd’hui, pour ce Mali instable sur le plan sécuritaire ? »
L'imam Mahmoud Dicko, leader du mouvement de contestation politique M5-RFP, dont il est l'autorité morale, s'est exprimé sur les sanctions de la Cédéao et la future transition politique. Pour lui, cette transition devrait être dirigée par un « civil consensuel » et ne durer que 18 mois ou moins. RFI: Approuvez-vous le renversement par les militaires du régime d’IBK ? Imam Mahmoud Dicko: « Approuver le renversement du régime » moi je ne comprends pas les choses comme ça… IBK a démissionné pourquoi parler de « renversement » ? Les militaires refusent de regagner leurs casernes, vous en pensez quoi ? Les militaires, depuis quand ils ont quitté leurs casernes ? Même maintenant, ils sont dans les casernes. Il faut quand même donner du temps au temps pour qu’on organise les choses… Les militaires, ils ne sont pas à Koulouba, ils sont dans leurs casernes alors il faut quand même donner un peu du temps pour que les gens mettent de l’ordre dans ce qui se fait. Vous avez récemment demandé au peuple malien de pardonner votre grand frère IBK, alors que le M5 est en train de demander un audit et même la justice... Écoutez, audit et pardon n’ont rien à voir avec le reste, nous sommes dans un État de droit, mon grand frère est un sujet de droit, c’est aussi un démocrate, je ne pense pas que cela est lié avec le pardon. Le pardon c’est une vertu malienne, on se pardonne dans tout, on doit le pardonner, ça n’a rien à voir avec la question judiciaire si il y a. En tout cas, nous sommes dans un État de droit, donc ça n’a rien à voir avec le droit. La Cédéao demande aux responsables du CNSP d’engager une transition civile immédiatement. Vous êtes pour une transition civile qui ne doit excéder 12 mois ? Écoutez c’est tout le peuple malien qui doit décider de cela, ce n’est pas moi. Moi je ne suis qu’un individu, je crois qu’il faut faire une concertation de toutes les forces vives de la Nation pour dégager quelque chose qui va certainement faciliter la mise en œuvre de l’État qui est depuis très longtemps arrêté. Maintenant, ce que la Cédéao a dit, c’est à approcher et à voir, il ne sert à rien vraiment de s’éterniser dans une transition. Il faut quand même qu’on trouve un moyen pour sortir de cette situation vite. De mon point de vue trois ans, c’est trop. Moi je voyais ça peut être... dix-huit mois, quelque chose de raisonnable ou sinon moins. Mais trois ans, c’est trop de mon point de vue. Je crois que vu les circonstances, vu le contexte dans lequel nous sommes, je pense qu’il faut donner ça à un civil consensuel. Et aujourd’hui les sanctions de la Cédéao commencent déjà à se faire sentir au niveau surtout des entrepreneurs et des commerçants... qu’est-ce que vous diriez aujourd’hui à la Cédéao ? Je n’ai pas grand chose à dire, nous sommes un peuple, et sanctionner le peuple, vraiment c’est lui faire du tort. Le peuple n’est pas responsable de ce qui est arrivé. Maintenant les dirigeants de la Cédéao sont des gens responsables, ils ont des textes, ils sont obligés de les appliquer. Le Mali a souscrit à la Cédéao, nous avons accepté les termes qui dirigent cette organisation mais ça ne peut pas s’appliquer aux autres et ne pas s’appliquer à nous. Vous avez dit que personne n’imagine qu’il y aura encoreun chèque en blanc, qu’est-ce que vous voulez dire par là ? Il faut que tout le monde sache que tu n’auras pas un chèque en blanc pour en faire à ta tête et faire ce que tu veux . C’est pour les civils et les militaires c’est pour tout le monde. On doit désormais prendre ça en compte, que le peuple ne va pas croiser les bras et regarder les gens faire. On a trop duré dans des crises interminables et il faut trouver une solution pour en sortir. Vous avez rencontré les militaires qui ont pris le pouvoir. Quelle impression vous donnent-ils ? Écoutez, ce sont des jeunes gens que je pense censés, responsables. Je crois qu’ils mesurent vraiment la portée de la responsabilité qui est la leur, aujourd’hui, pour agir très vite et sortir de cette situation. Si le peuple malien -les forces vives de la nation- proposent Mahmoud Dicko comme président de la transition, l’accepterait-il ? Non moi je l’ai dit, c’est très clair, je ne change pas de langage du jour au lendemain. J’ai dit que je regagne ma mosquée. Je ne serais pas président ni d’une transition ni de gouvernement ni d’autre chose. Je suis imam et je resterai imam Inchallah.
C’est Malijet, qui annonce « la libération de (ces) deux poids lourds de l’ancien régime. Arrêtés au cours des évènements du 18 août passé par la junte militaire, les ex- Premier ministre et président de l'Assemblée nationale, Boubou Cissé et Moussa Timbine ont été libérés, affirme Malijet. Ils étaient détenus à Kati ». Une libération qui intervient une dizaine de jours à peine après que la junte militaire soit allée cueillir à son domicile l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta, dont on a également appris la libération hier. Toujours selon Malijet, IBK a été conduit « à son domicile de Sebenikoro à Bamako. Il a été ramené par des éléments des forces spéciales maliennes. Sa maison est sous surveillance », souligne ce site malien. La CEDEAO face au défi malien Ouverture ce vendredi d’un nouveau sommet des chefs d’État de la Cédéao sur le Mali. En amont de ce deuxième sommet de l'organisation régionale sur le Mali (deuxième depuis le coup d’État militaire du 18 août), le numéro deux de la junte au pouvoir à Bamako, le colonel Malick Diaw, s’est rendu hier à Niamey mais aussi à Ouagadougou, où il a rencontré le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré. Justement. Au Burkina Faso, le quotidien Wakat Sera le souligne, les mutins de Bamako « sont loin des diablotins enragés, inhumains et sans culture politique, que la CEDEAO voulait jeter en pâture au monde. Les dirigeants de la sous-région, plus précisément l’Ivoirien Alassane Ouattara et le Guinéen Alpha Condé, la ligne dure de la CEDEAO qui voulaient faire passer au bûcher les militaires de Kati, sont certainement confus, après cette belle leçon d’humilité et surtout d’humanisme que viennent de leur infliger leurs «fistons» », subodore ce quotidien ougalais. Lequel journal burkinabè encourage le CNSP à continuer « sur la lancée des décisions judicieuses, dans l’intérêt du peuple » et Wakat Sera souhaite que les dirigeants africains qui se réunissent une fois de plus sur le cas malien, ce 28 août, « fassent preuve du même tact et de la même souplesse que les militaires, afin que la transition politique inévitable qui attend le Mali, soit le fruit de négociations bien pensées, que ce soit dans sa durée que des hommes, militaires ou civils, qui vont la porter ». Car cette transition est « très déterminante » pour le retour du Mali « dans le train de la démocratie et du développement. Il faut aider le Mali au lieu de le couler ! », enjoint Wakat Sera. Bédié sur le ring pour réconcilier les Ivoiriens En Côte d’Ivoire, les dépôts de candidatures pour l’élection présidentielle se poursuivent, et notamment, hier, celui de l’ex-président Henri Konan Bedié. Et ce matin, le quotidien Le Nouveau réveil pavoise. « Bédié accompagné par une marée humaine à la CEI », la Commission électorale ivoirienne, lance ce journal proche du PDCI, le parti fondé par le père de la nation Félix Houphouët-Boigny. « Cette candidature, je la confie au peuple, a dit Henri Konan Bédié, elle nous permettra de reconstruire une Côte d’Ivoire réconciliée », pointe Le Nouveau Réveil. Journal qui signale aussi en Une que « le dossier de candidature de Gbagbo (sera) déposé ce matin à la CEI ». De son côté, le site Connection Ivoirienne relève qu’en cas de victoire, Bédié promet de former « un gouvernement d’ouverture comprenant toutes les principales sensibilités politiques » du pays. Connection Ivoirienne qui fait également état de nouvelles manifestions hier jeudi à Yopougon, agglomération d’Abidjan, contre le troisième mandat du président Alassane Ouattara, et qui signale notamment la présence dans lesdites manifs d’individus « aux allures bizarres », et qui ont été « aperçus avec d’impressionnants cailloux et bois pour en découdre avec d’autres manifestants ».
Plus d’une semaine après le coup d’État qui a conduit à la démission du président IBK, les militaires du CNSP au pouvoir et le comité stratégique du mouvement de contestation M5-RFP se sont finalement rencontrés hier mercredi à Kati pour une prise de contact. « Cette visite de courtoisie, comme la qualifie le quotidien L’Indépendant, calme pour le moment la suspicion éventuelle autour d’un désaccord entre le CNSP et le Mouvement du 5-Juin. (…) Les deux mouvements ont acté qu’ils étaient les deux principaux acteurs de la transition et du changement attendu par le peuple malien. Les deux ont comme objectif commun de reconstruire le Mali en installant un véritable régime démocratique prenant en compte les questions fondamentales de la Nation. » Le M5-RFP a par ailleurs révélé, pointe encore L’Indépendant, qu’il « disposait déjà d’un document de refondation du Mali. Lequel document sera dans les jours à venir soumis à l’appréciation du CNSP. Le comité stratégique du mouvement de contestation affirme enfin avoir attiré l’attention du CNSP sur la nécessité d’être vigilant face à la confusion et à la pression internationale. » Même vision ? « Le CNSP et le M5-RFP condamnés à évoluer ensemble ! », titre pour sa part Le Pays, autre quotidien malien. Le Pays qui cite l’un des responsables du M5-RFP, Choguel Kokalla Maïga : « l’important, dit-il, est que nous ayons la même vision de ce que doit être la transition, des objectifs de la transition, de la finalité de la transition pour que le Mali rentre dans une heure de stabilité, de bonne gouvernance et de démocratie. » Par ailleurs, relève Le Pays, « la question de la libération du chef de l’opposition, Soumaïla Cissé, enlevé il y a plus de cinq mois dans le cercle de Niafounké, a été également évoquée au cours de cette rencontre. Les militaires ont donné l’assurance que la libération de Soumaïla Cissé faisait partie aujourd’hui de leurs priorités. » Le Pays qui précise enfin qu’« une autre rencontre M5-RFP-CNSP est prévue pour ce samedi. » « Câlinothérapie » « Calculs et câlins politiques », lance de son côté le quotidien Aujourd’hui à Ouagadougou. « Séance de câlinothérapie hier au casernement militaire de Kati, une douce entrée en matière pour esquisser la future équipe ministérielle. Et on devine que les mêmes caïmans (de l’opposition) figureront dans le pouvoir transitoire comme les Omar Mariko, Mountaga Tall, et autre Choguel Kokalla Maïga… Même clin d’œil de la part de la Cédéao, pointe encore Aujourd’hui, qui a assoupli les sanctions : reprise des transactions nationales avec l’ouverture de la BCEAO Mali et des banques primaires et échanges économiques nationaux, alors que les mouvements bancaires internationaux restent bloqués. La Cédéao lâche donc du lest, tout en maintenant une certaine pression face aux prétoriens de Bamako. » La France ne regrettera pas IBK… Et la France dans tout cela ? « Pèsera-t-elle dans la balance ? », s’interroge Ledjely en Guinée. Certainement, répond le site d’information guinéen. « Car il faut bien l’admettre. En dépit des gesticulations de certains dirigeants, la position que la France adoptera au sujet de la crise qui prévaut aujourd’hui au Mali sera particulièrement déterminante. Un statut que la France ne doit pas qu’à son passé colonial (…). Cette influence tient aussi et surtout au rôle particulièrement stratégique que le pays de Macron joue dans la lutte contre l’insécurité en général et le terrorisme islamique en particulier, dans le Sahel. » D’après Ledjely, « Emmanuel Macron ne partage pas nécessairement la ligne dure défendue par certains lors du dernier sommet extraordinaire de la Cédéao consacré à cette crise malienne. Lui se veut manifestement plus pragmatique. Si le coup d’Etat est bien regrettable, ce n’est pas pour autant qu’il faille regretter le départ d’Ibrahim Boubacar Keïta, qui n’aura jamais été le partenaire que la France attendait dans la lutte contre l’insécurité. » Une position confirmée par une note diplomatique française publiée par Jeune Afrique. Une note qui affirme qu’un retour d’IBK serait « irréaliste au regard de l’état d’esprit de la population et des forces politiques et sociales maliennes. » La transition, précise encore cette note, « devra être conduite par des civils » et « a vocation à être supervisée par la région et à déboucher rapidement sur des élections en vue du rétablissement d’institutions démocratiques ». Cette transition, peut-on encore lire, devra « permettre la continuité des opérations internationales en soutien à la sécurité du peuple malien à et la lutte contre le terrorisme ».
Peu ou pas de grandes avancées à l’issue des trois jours de discussion entre les militaires du CNSP et les émissaires de la Cédéao. « La délégation ouest-africaine, conduite par Goodluck Jonathan, et les membres du Comité national pour le salut du peuple sont parvenus à des compromis sur certains points », noteLe Pays, à Bamako. Tout d’abord, « le rétablissement d’IBK dans ses fonctions de président de la République n’est plus à l’ordre du jour ; l’ancien chef de l’État sera autorisé à séjourner dans la résidence de son choix et pourra faire des contrôles médicaux à l’étranger ; le sort du Mali quant à d’éventuelles sanctions sera décidé par les chefs d’État de la Cédéao au cours du sommet extraordinaire prévu pour demain mercredi. » Et c’est tout pour l’instant. Finalement, relève Le Pays, « rien n’a été décidé concernant la future transition, ni sa taille, ni son président et encore moins son gouvernement… » « Laissons ces braves soldats faire leur travail » Justement, « CNSP, ne rien précipiter », titre le quotidien Malikilé, pour qui en effet rien ne presse… « Le CNSP est là et y restera le temps qu’il faudra pour remettre le Mali sur les rails, estime le quotidien bamakois. Remettre le Mali sur les rails, c’est rectifier la marche de la démocratie entamée en 1992, mais que des pseudo-démocrates, délinquants à boubous blancs, ont dévoyé, faisant de notre pays l’un des pays les plus corrompus de la planète. » L’Indépendant, autre quotidien malien, est sur la même ligne : « Laissons ces braves soldats faire leur travail sans interférence. Tournons résolument la page IBK (…). Évitons de déifier ou de prophétiser tel ou tel individu qui serait le Moïse sauvé des eaux. Restons persuadés que le salut passe par une refondation de l’État, de nos textes et lois fondamentaux, la venue d’une nouvelle République et surtout la reconversion de nos mentalités. Travaillons-y avec nos braves soldats. » La tentation de rester au pouvoir ? D’autres médias du pays sont plus circonspects, à l’instar du site d’information Inf@7 : « Ce coup d’État qui vient parachever la longue lutte des forces patriotiques regroupées au sein du M5-RFP a été accueilli avec enthousiasme et soulagement par le vaillant peuple malien. Le meeting de vendredi dernier du M5-RFP n’était rien d’autre qu’un soutien tacite au putsch. Les animateurs de ce grand rassemblement populaire n’ont d’ailleurs pas hésité à qualifier l’acte des militaires de "coup de grâce salvateur et libérateur". » Toutefois, s’interroge Inf@7, « l’Imam Mahmoud Dicko et ses alliés du M5-RFP vont-ils déjà naïvement dérouler le tapis rouge devant le CNSP ? Ne doivent-ils pas revendiquer leur victoire et diriger la transition ? Assimi Goïta et ses hommes vont-ils s’accrocher au pouvoir en permettant juste aux forces politiques de jouer le second rôle dans la gestion de la ? » Asphyxie économique ? En attendant, il y a le problème de l’embargo imposé par les pays voisins du Mali… C’est ce que pointe Le Monde Afrique : une sanction qui « pourrait vite étouffer nombre de Maliens vivant sur les transferts de fonds, tant les opérateurs ont coupé leurs transactions depuis les pays de la Cédéao. L’embargo sera-t-il levé ? (…) Les émissaires (de la Cédéao) "n’avaient pas de pouvoir de décision", relève un médiateur, "il faudra attendre la conférence des chefs d’État de demain mercredi pour cela", afin que ces premiers puissent rapporter les consultations à l’ensemble des pays membres de l’organisation intergouvernementale. » Vers une levée des sanctions ? Enfin, pour Aujourd’hui Ouagadougou, la Cédéao devrait se montrer clémente demain… « La Cédéao se retrouve piégée par ces soldats, décidemment instruits par les exemples passés ; une Cédéao qui ne pourra demain que lever ces sanctions, estime donc le quotidien burkinabè, en espérant que les militaires feront toujours preuve d’ouverture d’esprit et de compréhension. Mais en même temps, la Cédéao devra être sur ses gardes, prévient Aujourd’hui, car si ce coup d’État a été jugé comme un moindre mal et finalement accepté par la communauté internationale et les Maliens, (on a déjà vu par le passé) des militaires africains qui avaient pris le pouvoir par les armes se diviser, certains estimant qu’ils pouvaient faire tomber le treillis et se faire adouber par les isoloirs. »
Quelques heures après le coup d’État militaire, les officiers mutins ont précisé leurs intentions en direct à la télévision. C’était hier matin. « Les auteurs du coup d’État appellent à une transition politique civile qui doit conduite à des élections dans un délai raisonnable, pointe le quotidien L’Essor et annoncent la création d’un Comité national pour le salut du peuple, le CNSP. » Des intentions plutôt rassurantes, estime Le Pays autre quotidien bamakois. « Mais les choses ne sont pas aussi simples, relève le journal. Qui dirigera la prochaine transition ? Comment la nouvelle équipe trouvera une réponse à la grogne sociale ? Quel sera le rôle des mutins dans cette histoire et quelle sera la durée de la transition ? Autant de questions qui restent à élucider. » En tout cas, poursuit Le Pays, « le vin étant tiré, il faut désormais le boire. Et pour y arriver, les tenants du pouvoir doivent impérativement éviter les erreurs de 2012, en mettant à l’écart tous les religieux pour éviter que dans l’avenir un conflit inter-religieux ne puisse être la source d’une crise entre les Maliens. Après les religieux, préconise encore Le Pays, il faut mettre à la retraite tous les vétérans de la vie politique malienne bien entendu, et ceux du M5-RFP également. A défaut, ce sera l’éternel recommencement. Personne n’y gagnera. » Alors va-t-on vers un grand coup de balai ? Pour l’instant, on n’en sait rien. Une démocratie moribonde En tout cas, pour le site d’information Benbéré le salut du Mali ne viendra pas des militaires… « Malgré la gravité de la situation, que traduisait la grogne anti-IBK qui s’exprimait à travers la contestation menée par le M5-RFP ces derniers mois, nous avions cru avoir été débarrassés du manteau corrodant de ce que certains ont appelé la "malédiction des coups d’État", qui fait que depuis plusieurs décennies des populations en liesse (ou en détresse) acclament les coups de force orchestrés par des militaires sans que, nulle part, ne se pose la question d’une réflexion prospective sur les enjeux. Or, pointe Benbéré, les problèmes du Mali vont au-delà des querelles de pouvoir (…). Notre démocratie était déjà malade, même très malade, soupire le site d’information malien, et les récents évènements dont le coup de force militaire n’est que l’aboutissement, portent un coup de grâce à ce qui en reste. » Un scénario à la soudanaise ? « Après le coup de force, on fait quoi maintenant ? », s’interroge en écho la presse de la sous-région. Pour Aujourd’hui à Ouagadougou, « on est un peu dans le scénario soudanais : une transition cornaquée par des civils, avec un zeste de militaires qui tiennent la réalité du pouvoir. Qu’importe, il faudra que les griefs pour lesquels IBK a été basculé de la colline de Koulouba trouvent solutions. À commencer par le premier : l’insécurité au Nord, et au centre du Mali. Que fera le CNSP pour réveiller le comateux accord d’Alger ? Comment mettre fin à la mal gouvernance, à la corruption ? ». Bref, « on fait maintenant quoi du Mali multicrisé ? Il faudra avant d’organiser les élections, estime Aujourd’hui, quelle que soit la longueur de l’intérim, que ces militaires balisent, déblayent le terrain. Surtout, il faut espérer que les chefs du CNSP ne soient pas gagnés par les mêmes velléités que certains de leurs devanciers qui ont échoué ou qui ont pu se faire absoudre par la loi des isoloirs. » Pour Wakat Séra toujours au Burkina Faso, « il urge désormais pour les officiers putschistes de remettre sur les rails la machine démocratique, en remettant le pouvoir aux civils, comme ils l’ont promis. » Le mouvement de contestation stoppé net ? Pas si sûr, estime l’anthropologue Jean-Loup Amselle, interrogé par Le Monde Afrique : « Le coup d’État militaire qui vient de se produire au Mali laisse planer le doute sur la poursuite du fort mouvement de contestation populaire qui avait pris, ces dernières semaines, l’allure d’une véritable révolution. En dépit des déclarations du Comité national pour le salut du peuple, on peut craindre en effet, comme dans d’autres précédents africains, que ces militaires ne prennent goût au pouvoir et "oublient" de le rendre aux civils. L’avenir dira, conclut Jean-Loup Amselle, si cette révolution pourra se poursuivre et produire les changements tant attendus par une population qui, semble-t-il, a accompagné avec ferveur la prise de pouvoir par les militaires et la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta qui en est la conséquence immédiate. »
« Nous condamnons et appelons à des sanctions », c'est ainsi que l'Union africaine réagit au coup d'État militaire qui vient d'avoir lieu au Mali. Surtout, l'Union africaine lance un appel pressant pour la libération du président déchu Ibrahim Boubacar Keita et des membres de son gouvernement. L'Algérien Smaïl Chergui est le commissaire Paix et Sécurité de l'UA. En toute urgence, il vient de réunir le Conseil Paix et Sécurité de l'organisation panafricaine. RFI : Quelle est votre réaction au coup d’État de Bamako de ce mardi 18 août ? Smaïl Chergui : Évidemment, ma réaction, c’est celle du président de la Commission [de l’Union africaine], mais surtout celle du Conseil de paix et sécurité [de l’Union africaine], donc une condamnation claire et nette et une imposition de sanctions contre le Mali conformément à la doctrine de l’Union africaine en la matière. ►À lire aussi : Mali : la communauté internationale demande le retour à l'ordre constitutionnel Les auteurs du coup d’État affirment qu’ils ont été obligés de prendre leurs responsabilités devant le peuple, car le Mali sombrait de jour en jour dans « le chaos, l’anarchie et l’insécurité »... Oui. Évidemment, on peut avancer tout argument ou toute argutie qu’on veut. L’essentiel, c’est que la situation a été difficile, qu’il y avait des glissements dangereux. Mais je pense que le dialogue n’a jamais été rompu entre ceux qui sont descendus dans la rue et le gouvernement. Et je pense qu’avec un peu de patience et de responsabilité, on aurait pu trouver une issue pacifique dans le respect des institutions et de la Constitution du pays. Donc, les coups d’État doivent être bannis de l’Afrique. Mais au vu des manifestations pro-putschistes depuis ce mardi dans Bamako, le coup d’État semble être populaire… Oui. Évidemment, on peut faire des lectures différentes. Mais pour nous, ce qui importe, c’est toujours agir dans le cadre de l’ordre constitutionnel. Il y avait un certain nombre d’actions qui avaient été déjà prises ces derniers temps, que ce soit la nomination de nouveaux membres du Conseil constitutionnel, l’offre qui était faite de former un gouvernement d’union nationale. Je crois que c’était quand même des pistes sur lesquelles on pouvait construire. On pouvait faire un peu plus. Mais vous voyez bien que, si dans n’importe quel pays demain, quand les voies du dialogue se trouvent momentanément bloquées, les gens de l’armée descendent et prennent le pouvoir, où va-t-on arriver comme ça ? Plus encore, le Conseil de paix et de sécurité [de l’Union africaine] a exigé que le président Ibrahim Boubacar Keïta et les membres du gouvernement arrêtés soient libérés dans les plus brefs délais, entre autres parce que, évidemment, il y a des conditions de santé. Et les conditions dans lesquelles ils sont retenus, d’après le rapport que nous avons obtenu, ne sont pas acceptables. Avez-vous le sentiment de revivre le scénario du putsch de 2012 et ce bras de fer pendant plusieurs mois entre les putschistes, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union africaine, ou pensez-vous que cela peut être un peu différent aujourd’hui ? Dans le déroulement des faits, malheureusement, c’est vraiment une répétition de ce qui s’est passé en 2012. Que ce soit là où a commencé le mouvement des militaires… Le camp militaire de Kati… Absolument. Ensuite, l’emprisonnement du président dans ce même camp et le fait que, avant même qu’il ne parte, on lui demande aussi de dissoudre l’Assemblée, ce qui évidemment ne laisse aucune possibilité de continuer dans l’ordre constitutionnel. C’est pour créer une même situation de vide pour forcer une transition. Le colonel-major Ismaël Wagué, le porte-parole du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), c’est-à-dire des militaires actuellement au pouvoir, annonce une « transition politique civile » qui conduira à des « élections générales crédibles »… C’est tout cela qu’il faudra dérouler dans les prochains jours pour voir comment. Mais moi, je pense que le premier geste, c’est de libérer le président Ibrahim Boubacar Keïta et son gouvernement et d’engager le dialogue en association avec la Cédéao [Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest] et nous-mêmes, et évidemment les Nations unies qui ont aussi une forte présence là-bas, et les partenaires internationaux importants du Mali, et trouver une voie pour que ce pays revienne rapidement à l’ordre constitutionnel, et j’espère que ce message soit entendu et qu’effectivement, s’il y a une transition, il faut qu’elle soit évidemment inclusive pour éviter que ça se répète, et cette fois-ci, nous tous l’Union africaine, la Cédéao, les Nations unies et tous les partenaires , il y a une fatigue certaine de la répétition de ce genre de développement. Donc, il y a peut-être une chance pour que, les jours à venir, cela ne tourne pas au bras de fer comme en 2012, mais qu’il y ait un dialogue avec les autorités de fait de Bamako ? S’ils commencent déjà à écouter l’appel du Conseil de paix et de sécurité [de l’Union africaine], de la Cédéao et des Nations unies, qu’ils libèrent ces personnalités qui sont aux arrêts et qu’ils font preuve de respect des droits de l’homme et qu’on puisse réellement enclencher la discussion et le débat pour voir comment gérer les effets de cette crise. Des élections générales et crédibles avant la fin de l’année, cela serait une des solutions de sortie de crise ? Absolument. Si évidemment, les conditions sont préparées. J’ai parlé d’inclusivité, mais il faut aussi réellement faire en sorte que ce qui s’est passé lors des dernières élections législatives, qui sont un des points qui a amené ce mouvement dans la rue, ne se répète plus. Il faut des élections libres, transparentes, acceptables par tout le monde, et c’est comme ça que nous pouvons faire de la prévention.
Healing with Sacred Air Join Circle Sanctuary Senior Minister Selena Fox as she discusses ways of working with breath, winds, feathers, and incense for healing, renewal, and well-being.
Explicação sobre o Sistema Financeiro Nacional e seus players (CMN, CNSP, CNPC, BACEN, CVM, SUSEP, PREVIC e ANBIMA).
Guest: Semi Yulianto MCT, MCDBA, MCTS, MCITP, MCSA, MCSE (Security & Messaging), MCT, CNA, CNE, CNI,CCNP, CWNA, CND, CEH, ECSA, CHFI, ECSP, EDRP, CEI, SSCP, CISSP, CSSLP, CISA, CISM,Security+, CySA+, Pentest+, CASP+, CNSP, CNVP, CSAP, OSSA, CASE Java The post Langkah Awal Belajar CyberSecurity – E19 written by Faisal Yahya appeared first on Bincang Cyber.
Ante la propuesta del presidente Andrés Manuel López Obrador de crear una Ley de Amnistía, donde se pretende dejar en libertad a más de 2 mil 67 personas encarceladas por delitos del fuero federal, Raúl Sapién Santos, presidente del Consejo Nacional de Seguridad Privada (CNSP), indicó que previo a aplicar esta iniciativa el Estado debe crear programas de readaptación y de reinserción social.
La presidenta del Consejo Nacional de Seguridad Pública explicó el avance del proyecto de carnetización de menores de edad. Además, habló sobre los trabajos de prevención de la violendcia y los observatorios municipales que han creado.