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Reportage Afrique
Nigeria: à Maiduguri et autour du bassin du lac Tchad, le retour de la sécurité ravive l'économie [1/2]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 2:15


Quinze ans après le déclenchement de l'insurrection de Boko Haram, la situation s'est sensiblement améliorée autour du bassin du lac Tchad, avec le retour de millions de déplacés et de réfugiés dans leur communauté d'origine. Si le groupe armé nigérian affilié à l'État islamique s'est essentiellement replié sur des îles du lac Tchad et dans certaines poches terrestres où ils vivent de racket, ailleurs, ce sont des pans entiers de ce grand bassin géographique qui renaissent économiquement. Certains observateurs locaux estiment que depuis fin 2020, Maiduguri redevient un hub économique. La capitale du Borno, dans le Nord-Est du Nigeria, est notamment traversée par plusieurs axes, globalement débarrassés de la menace Boko Haram. Ils mènent à l'Est du Tchad, au Nord du Niger, et bien sûr au Sud du Cameroun. De notre correspondant à Maiduguri,Bientôt 20 ans qu'Abdullahi sillonne la route Maiduguri-Gamboru menant au Tchad. Ce commerçant convoie des véhicules achetés à Lagos, au Nigeria, pour des clients en roulant sur cet axe jusqu'au Soudan. Entre 2013 et 2016, il est contraint à l'arrêt, car Boko Haram occupe alors de nombreuses localités sur les 148 kilomètres entre Maiduguri et Gamboru.« Nous sommes en mesure de circuler sur cette route en toute tranquillité d'esprit »Courant 2016, lorsque cette route a réouvert, Abdullahi a repris son activité sous escorte militaire, malgré les risques : « Nous devions garer notre voiture près de ce panneau de bienvenue, puis attendre l'arrivée de militaires de leurs casernes. Plusieurs véhicules militaires à l'avant, d'autres à l'arrière, nos voitures au milieu... Et nous roulions ainsi jusqu'à la frontière de Gamboru. Les militaires s'arrêtaient là car nous étions suffisamment en sécurité pour continuer notre trajet sans escorte. Puis, au retour, en arrivant à la frontière de Gamboru, on devait attendre de nouveau l'escorte. »Depuis 2022, certaines semaines, Abdullahi et son équipe livrent jusqu'à une dizaine de véhicules SUV, car la route A3 subit de moins en moins d'attaques : « Six ou sept checkpoints. Ce sont les principaux points de contrôle habituels. Les militaires descendent et procèdent à des vérifications. Vous devez payer les taxes imposées. Progressivement, nous sommes en mesure de circuler sur cette route en toute tranquillité d'esprit. »À lire aussiAu nord-est du Nigeria, une timide reprise économique malgré d'immenses défis sécuritairesLa clientèle étrangère encore frileuse pour se rendre GamboruAu milieu de Gamboru Market, Alhaji Umar vend en gros du tissu wax. Malgré la nette amélioration de la sécurité dans Maiduguri, sa clientèle étrangère reste angoissée à l'idée de venir sur place : « Mes clients du Tchad et du Cameroun ne viennent plus ici comme avant à cause de Boko Haram. Mais nous communiquons avec eux via WhatsApp. Ils choisissent ce dont ils ont besoin et nous leur livrons. Dans l'autre sens, certains commerçants traversent la frontière avec des marchandises à livrer ici de temps en temps. En raison de l'insurrection, ce n'est plus fréquent. »Mais Alhaji Umar reste optimiste, car grâce à la réduction des attentats kamikazes, au moins, ses clients locaux se déplacent jusqu'à sa boutique pour négocier en direct.À lire aussiCameroun: l'Extrême-Nord, théâtre de la résurgence des attaques de Boko Haram

Reportage Afrique
Nigeria: à Maiduguri, le renouveau économique incite la jeunesse à rester et bâtir son avenir [2/2]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 2:11


Quinze ans après le déclenchement de l'insurrection de Boko Haram, la situation s'est sensiblement améliorée autour du bassin du lac Tchad, avec le retour de millions de déplacés et de réfugiés dans leur communauté d'origine, grâce aux efforts conjugués des armées des pays riverains du Lac Tchad. Certains observateurs locaux estiment que depuis fin 2020, Maiduguri redevient un hub économique. Des jeunes de la classe moyenne choisissent de se fixer et de construire leur vie dans la région, malgré les traumatismes liés à Boko Haram. C'est le cas de Hajara et Saleh, deux entrepreneurs trentenaires que notre correspondant a rencontrés. Saleh Babagana répond à un client sur sa montre connectée. Revendeur de téléphones d'occasion dans les rues de Maiduguri il y a encore quatre ans, ce grossiste distribue désormais des marques premium de smartphones dans une boutique climatisé. Et à 28 ans, Saleh n'a pas du tout l'intention de quitter le Nigeria :« Tout a commencé comme un pari pas sérieux. Un ou deux clients nous ont fait confiance, et maintenant, nous sommes bien établis en tant qu'entreprise ; beaucoup de nos clients viennent des pays voisins qui utilisent le CFA. Ils achètent nos produits au prix de gros, entre 1 000 à 2 000 pièces de nos smartphones. Et parfois jusqu'à 5 000 appareils d'une certaine marque de téléphone ont été achetées ici. »Comme Saleh, Hajara a vécu toute son adolescence à Maiduguri. Sous ses yeux, elle a vu mourir un camarade de classe, puis a échappé à un attentat à la bombe. Malgré ces traumatismes liés à Boko Haram, cette dirigeante de PME n'a jamais envisagé de quitter sa ville : « Avant d'ouvrir mon magasin, je faisais mes affaires à la maison. À cause des explosions de bombes et de Boko Haram, c'était la panique. Les gens s'enfuyaient de chez eux. Cela n'a pas été facile, mais grâce à Dieu, nous nous sommes bien débrouillés pour survivre. »« Migrer, ce n'est pas une option pour moi »Aujourd'hui, Hajara emploie une dizaine de personnes. Et les parfums d'intérieur qu'elle crée s'exportent au Niger, Cameroun, mais aussi au Ghana et jusqu'au Canada. Hajara se sent épanouie en vivant et en travaillant à Maiduguri :« J'ai choisi de rester pour inspirer les jeunes femmes d'ici. Beaucoup ont l'impression qu'on ne peut pas s'accomplir et que nous ne pouvons pas y arriver dans la vie. Alors que ce n'est pas le cas. Quelle que soit notre personnalité, on peut réussir chez soi. Tout ce qu'on souhaite dans la vie, on peut le réaliser. Alors migrer, ce n'est pas une option pour moi. »Hajara ne comprend pas pourquoi, au Nigeria, des dizaines de milliers de personnes de sa génération se risquent à tout sacrifier pour un visa pour l'Amérique ou pour l'Europe.À lire aussiNigeria: à Maiduguri et autour du bassin du lac Tchad, le retour de la sécurité ravive l'économie [1/2]

Lignes de défense
Armée française, l'adieu au Tchad après des décennies de présence permanente

Lignes de défense

Play Episode Listen Later Feb 2, 2025 3:00


L'armée française a rétrocédé jeudi sa dernière base militaire à l'armée tchadienne. Le départ du camp Kossei de Ndjamena, vient boucler une présence militaire française historique au Tchad. Cent cinquante ans d'une présence militaire continue.1885, c'est « la course aux clochers » selon la formule de l'époque, rappelle l'historien Christian Bouquet, trois colonnes militaires françaises s'élancent alors à travers l'Afrique, « Une qui partait du sud, une qui partait de l'ouest et du Sénégal et l'autre qui partait du nord, c'est-à-dire d'Algérie. Et c'est celle qui venait d'Algérie qui a rejoint les autres, d'abord au niveau du Lac Tchad et ensuite au niveau de la bourgade qui allait devenir Ndjamena, après s'être appelée Fort-Lamy. C'est cette dernière colonne en fait, qui avait été impressionnée par les fameux guerriers du désert. Alors à partir de là, il y a eu une certaine admiration pour ces gens qui se battaient et qui n'avaient pas peur de mourir ». Le préfet-méhariste Jean ChapelleDes décennies durant, Lieutenants et capitaines français, véritable colonne vertébrale d'une administration coloniale, vont façonner l'immense territoire tchadien et l'indépendance, dit Christian Bouquet, n'y changera rien, « Après l'indépendance de 1960 et pendant trois ans, toute l'immense région nord du Tchad, c'est-à-dire le Borkou-Ennedi-Tibesti, avait comme préfet un colonel français, le colonel méhariste Jean Chapelle. Et puis ensuite, assez rapidement, à la fin des années 60, l'instabilité était grande et on a fait revenir cette fameuse mission de réorganisation administrative en 1969. C'est le général De Gaulle qui a accédé à la demande de Tombalbaye (François Tombalbaye, dit Ngarta Tombalbaye, 1er président de la République du Tchad) et on a renvoyé des administrateurs coloniaux, souvent dans leurs anciens postes, pour essayer de rétablir l'ordre ». Le Tchad va servir de creuset à l'armée françaiseOpération Bison, Tacaud puis Manta contre la Libye du Colonel Kadhafi. Les opérations extérieures au Tchad se multiplient dans les années 70. De 1984 à 2013 l'opération Épervier, la plus longue, fut décidée pour protéger les régimes d'Hissène Habré et d'Idriss Déby face aux groupes rebelles. Le Tchad au centre du grand jeu, même l'opération Barkhane au Sahel avait son État-Major à Ndjamena. Tous les officiers français y sont passés se souvient le Colonel des troupes de Marine Peer de Jong : « Le Tchad, c'est une partie de ma jeunesse ! Mais aussi la jeunesse de tous les officiers français. La professionnalisation de l'armée française vient en partie des combats de 1969 au Tchad, parce qu'on avait la Légion étrangère, mais il y avait des besoins, donc il a fallu professionnaliser une partie de l'armée française, dont le 3e régiment d'infanterie de Marine. Et donc cette construction autour de Tchad a fait qu'évidemment l'histoire de l'armée française s'est inscrite dans l'histoire du Tchad. Il y a un vrai attachement, et puis c'est un pays magnifique. En plus, le nord, le sud, vous faites 100 km, vous avez un paysage différent ! En termes géostratégiques, on voit bien que le Tchad est déterminant, qui est au Tchad, peut rayonner dans l'ensemble de l'Afrique. On voit bien l'utilité pour l'armée française d'être présent au Tchad ». Une relation étroite entre les deux arméesEntre le Tchad et l'armée française, c'est une histoire intime relève l'historien Christian Bouquet, « C'est quelque chose qui relève de l'émotion. Il y a tellement eu d'opérations et d'interventions militaires françaises sur ce territoire, qui en plus est un territoire géographiquement très attachant avec cette zone sahélienne et toute cette zone saharienne. Depuis que le commandant Lamy était mort sur les bords du fleuve Chari, il y a toute une mythologie qui fait que les militaires français ont un petit coup au cœur ».L'armée tchadienne est la plus efficace de la région assurent les officiers français, prêts à ouvrir un nouveau chapitre de la relation militaire franco-tchadienne, qui pour la première fois se fera sans présence permanente.À lire aussiAu Tchad, une cérémonie clôt la présence militaire française, la Turquie y installe ses drones

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Tchad : Boko Haram dans le viseur de l'armée

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 31, 2024 20:00


La chasse à l'homme bat son plein dans la région du Lac Tchad après l'attaque meurtrière lancée dimanche par Boko Haram contre une garnison. Mahamat Idriss Deby promet de sécuriser les zones menacées. Le pouvoir tchadien a-t-il les moyens de ses ambitions ? Comment mettre un terme à l'insurrection djihadiste ?

boko haram tchad viseur lac tchad mahamat idriss deby
Baleine sous Gravillon (BSG)
BEST OF MONTIER 2023 Photoreportages de légende 4/4 : Du lac Tchad aux oasis du Niger (Pascal Maître)

Baleine sous Gravillon (BSG)

Play Episode Listen Later Feb 25, 2024 7:26


Pascal Maître est l'un des photoreporter les plus primés du monde. Ce fils d'un maréchal-ferrant berrichon a d'abord fait des études de psycho, avant de voyager au long cours. Parrain du festival de photo animalière de Montier 2023, il propose une exposition sur les papillons monarques et ses photos les plus marquantes et célèbres…______On aime ce qui nous a émerveillé … et on protège ce qu'on aime. Ce constat simple est à la base de notre de travail de tous les (ra)conteurs du Vivant. Mais que serait ce travail sans les images des photographes animaliers… qui se retrouvent chaque année au Festival de photo animalière de Photo de Montier.Fin novembre 2023, je me suis à nouveau rendu dans ce temple du Vivant pour y retrouver les amis, les invités et le public. J'y ai enregistré une trentaine d'épisodes bonus, qui sont diffusés un dimanche sur deux, de février 2024 à juin 2024.______D'autres interviews et épisodes sont également dispos sur notre chaîne Youtube : https://bit.ly/youtube_BSG______Découvrir tout l'univers Baleine sous Gravillon, et Mécaniques du Vivant sur France Culture :https://baleinesousgravillon.com/liens-2Soutenir notre travail, bénévole, gratuit et sans pub :https://bit.ly/helloasso_donsUR_BSGhttp://bit.ly/Tipeee_BSGhttps://bit.ly/lien_magq_lilo_BSGNous contacter pour une conférence, un partenariat ou d'autres prestations et synergies : contact@baleinesousgravillon.com________Interview : Marc MortelmansRédaction en chef des articles du site https://baleinesousgravillon.com : Guillaume Lassalle et Bérénice ToutantBSG dans les Festivals : François LégerGraphisme / vidéos YouTube : Elouan Plessix

Atelier des médias
Radio Ndarason étend ses ondes dans le bassin du lac Tchad (rediffusion)

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Oct 21, 2023 41:07


En janvier 2023, L'atelier des médias était au Tchad. À N'Djaména se trouve le siège de RNI, Radio Ndarason internationale, qui émet en plusieurs langues dans les pays voisins du lac Tchad. Rencontre avec celles et ceux qui font vivre ce média qui donne une voix aux populations de zones où les crises sont multiples. Dans les régions du pourtour du lac Tchad vivent des millions de personnes souvent oubliées par les médias. Il existe pourtant depuis 2016 une radio qui diffuse des programmes en trois langues locales (kanembou, kanouri, boudouma) et en français : Radio Ndarason internationale.On peut capter RNI en FM et en ondes courtes dans quatre pays : le Tchad, le Nigeria, le Niger et le Cameroun. Son positionnement est on ne peut plus clair : servir de rempart contre la violence extrême et convaincre les populations qu'une vie meilleure est possible dans la région du lac Tchad.L'atelier des médias de RFI s'est rendu à N'Djaména, au Tchad où se trouve le siège de cette radio. Steven Jambot y a tendu son micro à David Smith, directeur d'Okapi Consulting et initiateur de RNI, et à plusieurs membres de la rédaction. Mondoblog audio fait entendre Fabrice Nouanga, Mondoblogueur camerounais qui tient le blog Mbo Attitudes.

Six pieds sur Terre
David Smith et Haoua, au lac Tchad : “Nous avons voulu créer une radio régionale d'utilité publique”

Six pieds sur Terre

Play Episode Listen Later Aug 6, 2023 13:42


Ce premier épisode nous emmène au lac Tchad, bordé par le Niger, le Nigeria, le Cameroun et le Tchad. Une immense région où se concentre une population très jeune et où l'on manque d'infrastructures, tandis que la pression des groupes armés ne cesse de grandir, de même que la tentation de la violence face à des avenirs bouchés. C'est là que Radio Ndarason Internationale travaille et émet, en ondes courtes, dans les trois langues principales de la région : le kanembou, le kanouri et le boudouma. Née en 2015, elle compte 7,5 millions d'auditeurs quotidiens.David Smith, initiateur du projet, et Haoua, journaliste reporter de langue kanembou, nous racontent comment ils conçoivent au jour le jour cette radio “d'utilité publique”, qui parle aussi bien d'agriculture et des droits des femmes que de religion, de politique ou des conflits qui sévissent dans la région. Et tout cela dans les langues locales.Les Sentinelles est un podcast produit par Courrier international et l'AFD, avec la participation de Carole Lembezat, Flora Trouilloud, Hassina Mechaï, Antoine Dabrowski, Pascale Boyen et Virginie Lepetit. Chaque série explore une question et y répond en cinq épisodes avec cinq intervenants différents : philosophe, scientifique, anthropologue, artiste, acteur ou actrice de terrain…Entretien, écriture et présentation : Hassina MechaïRéalisation : Antoine DabrowskiMusique : Nikki, tirée de l'album Orchestra, de WoraklsAbonnez-vous à notre podcast. Vous pouvez notamment nous retrouver sur Apple Podcasts, Spotify et Deezer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Vingt sur 20
NEEM FONDATION: Sécurité dans le bassin du lac Tchad : Il est temps de dire la vérité-EPISODE 04

Vingt sur 20

Play Episode Listen Later Apr 27, 2023 62:15


Votre vie n'est rien pour eux. C'est le titre du troisième épisode de notre podcast : "Il est temps de dire la vérité". Dans ce rendez-vous nous décryptons les méthodes utilisées par les groupes armées non étatique au sahel. Ces méthodes sont - elles en conformité avec les droits humains? Quel est le prix de la vie quand on décide de rejoindre une organisation armée non étatique? Réponse dans ce quatrième épisode. --- Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/olivier-assogbavi/support

Vingt sur 20
NEEM FONDATION: Sécurité dans le bassin du lac Tchad : Il est temps de dire la vérité-EPISODE 03

Vingt sur 20

Play Episode Listen Later Apr 20, 2023 31:29


Votre vie n'est rien pour eux. C'est autour de cette phrase que nous allons échanger dans cet épisode. Avec nos invités, nous allons revenir sur le respect des droits humains dans un contexte d'insécurité. Nous sommes ravis de partager ces moments de podcasts avec vous. Bonne écoute. --- Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/olivier-assogbavi/support

Vingt sur 20
NEEM FONDATION: Sécurité dans le bassin du lac Tchad : Il est temps de dire la vérité-EPISODE 02

Vingt sur 20

Play Episode Listen Later Apr 18, 2023 30:51


Comment savoir quand c'est trop beau pour être vrai? Cette phrase vous interpelle? Dans ce deuxième épisode de notre podcast il est temps de dire la vérité, nous allons revenir sur les techniques utilisées par les groupes armées non étatiques pour manipuler les masses. Invité: Abdoulaye Harouna, président de la Coalition Communautaire pour la promotion du vivre ensemble: COPAV. Issa Marou Madougou; Journaliste et communicant. Présentation: Olivier Assogbavi --- Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/olivier-assogbavi/support

Vingt sur 20
NEEM FONDATION: Sécurité dans le bassin du lac Tchad : Il est temps de dire la vérité-EPISODE 01

Vingt sur 20

Play Episode Listen Later Apr 17, 2023 31:32


Chers auditeurs et auditrices salut; Bienvenue à "Il est temps de dire la vérité", le podcast qui met en lumière la manipulation de l'information par les groupes djihadistes opérant au Sahel. Dans cette série, nous examinerons comment ces groupes utilisent la propagande pour propager leur idéologie, recruter de nouveaux membres et semer la terreur dans la région. Nous discuterons également de la manière dont cette désinformation affecte la vie des gens ordinaires dans la région et des efforts déployés par les autorités pour contrer cette menace. Rejoignez-nous alors que nous explorons les complexités de ce sujet important et cherchons à mieux comprendre les implications de la manipulation de l'information dans le contexte du conflit sahélien. Un conflit qui s"étend dans le bassin du Lac Tchad. Invité: Harouna Abdoulaye, Président de la Coalition Communautaire pour la promotion du vivre ensemble. --- Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/olivier-assogbavi/support

Atelier des médias
Radio Ndarason internationale étend ses ondes dans le bassin du lac Tchad

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Feb 11, 2023 41:07


Le 13 février est la Journée mondiale de la radio. Pour l'occasion, L'atelier des médias propose un reportage au sein de RNI, une radio qui émet en plusieurs langues autour du lac Tchad. Rencontre avec celles et ceux qui font vivre ce média qui donne une voix aux populations d'une zone où les crises sont multiples. Dans les régions du pourtour du lac Tchad vivent des millions de personnes souvent oubliées par les médias. Il existe pourtant depuis 2016 une radio qui diffuse des programmes en trois langues locales (kanembou, kanouri, boudouma) et en français : Radio Ndarason internationale. On peut capter RNI en FM et en ondes courtes dans quatre pays : le Tchad, le Nigeria, le Niger et le Cameroun. Son positionnement est on ne peut plus clair : servir de rempart contre la violence extrême et convaincre les populations qu'une vie meilleure est possible dans la région du lac Tchad. L'atelier des médias de RFI s'est rendu à N'Djaména, au Tchad où se trouve le siège de cette radio. Steven Jambot y a tendu son micro à David Smith, directeur d'Okapi Consulting et initiateur de RNI, et à plusieurs membres de la rédaction.  À l'approche de la Saint-Valentin, Mondoblog audio fait entendre Fabrice Nouanga, Mondoblogueur camerounais qui tient le blog Mbo Attitudes.

Journal de l'Afrique
Une dizaine de militaires tchadiens tués dans la région du lac Tchad

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 22, 2022 14:55


Une dizaine de militaires tchadiens ont été tués mardi dans une nouvelle attaque jihadiste. L'attaque s'est produite dans la région du lac Tchad, repaire des groupes Boko Haram et État islamique en Afrique de l'Ouest, qui s'en prennent régulièrement aux militaires et aux civils. Entretien avec Jean-Bernard Padaré, ministre d'État, conseiller à la présidence de la république du Tchad. 

Ngisafunda, divagations d'une sociologue voyageuse...

Dans ce billet nous revenons sur un narratif fréquemment entendu dans les discours sur la désertification: la disparition annoncée du Lac Tchad.

Invité Afrique
Macky Sall: «Nous ne pouvons pas accepter les coups d'État»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 8, 2021 17:33


Le président sénégalais Macky Sall est notre invité sur les antennes de RFI et France 24. Situation sécuritaire sur le continent, coups d'État au Mali et en Guinée, débat sur la question des mandats présidentiels, climat politique au Sénégal... Macky Sall, qui prendra la présidence de l'Union africaine en février prochain, répond aux questions de Charlotte Idrac (RFI) et Marc Perelman (France 24). RFI : Vous vous apprêtez à prendre la présidence tournante de l'Union africaine, lors du Forum sur la paix et la sécurité qui vient de se tenir ici à Dakar, le président de la Commission de l'Union africaine a eu des mots sombres, il a affirmé que l'heure est grave, que jamais l'Afrique n'a été tant menacée. Est-ce que vous partagez ses inquiétudes ? Macky Sall : Hélas, je partage ses inquiétudes, au plan de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme, le continent est aujourd'hui métastasé, d'abord dans le Sahel, dans le Bassin du Lac Tchad, Boko Haram, dans la corne de l'Afrique, en Centrafrique et même au Mozambique, et plus grave aujourd'hui, la lutte du Sahel est en train d'atteindre la côte océanique. Alors si l'on considère donc les conflits intérieurs, les coups d'Etat en Afrique de l'Ouest, nous avons deux pays qui ont été frappés, le Mali, la Guinée, en plus ce qui se passe au Soudan, la crise en Ethiopie, on voit qu'il y a quand même un tableau assez préoccupant. Vous l'évoquiez, la menace jihadiste est aux portes du Sénégal, est-ce que vous craignez que votre pays soit la prochaine cible ? Vous savez, mon pays comme tous les autres pays sont des cibles, mais nous sommes préparés à faire face quoi que cela puisse nous coûter. Mais concrètement, est-ce qu'il y a eu des tentatives d'infiltration à la frontière avec le Mali, voire des tentatives d'attentat déjouées sur le sol sénégalais ? Non, des attentats non, je ne dirais pas ça, il y a parfois des fausses alertes, mais ce qui est sûr, c'est que nous saurons être résilients pour défendre notre territoire national. Il y a un élément nouveau, qui semble arriver au Mali, c'est la société de sécurité russe Wagner, pour Paris c'est « inacceptable », pour votre homologue ivoirien Alassane Ouattara ce serait un « suicide ». Est-ce que si cette société Wagner s'implante au Mali, c'est une ligne rouge pour vous ? La sécurité se défend au niveau des États, ça c'est un principe. Mais il est clair que l'apparition d'une société privée va compliquer la situation du Mali. Le risque c'est de voir partir les forces françaises déjà, les forces européennes, c'est de voir aussi peut-être d'autres mesures prises, ce qui va entrainer nécessairement une dégradation très grave de la situation dans le Sahel. Sur la plan politique, les autorités maliennes de transition ont déjà indiqué que les élections de février seraient reportées, malgré les avertissements de le Cédéao qui tient un nouveau sommet là ce dimanche. Demandez-vous des sanctions supplémentaires ? Nous, nous disons que c'est en février les élections, s'ils nous donnent des arguments qui tiennent la route, nous devons pouvoir les accepter, si ils ne donnent pas d'arguments, nous en tirerons les conséquences, nous ne pouvons pas accepter que dans cette partie de l'Afrique des militaires prennent le pouvoir par les armes, ça ce n'est pas acceptable. Ici au Sénégal le débat sur les mandats présidentiels agite aussi la classe politique, certains estiment que vous n'avez pas le droit de vous présenter à nouveau lors des prochaines élections prévues en 2024, est-ce que vous de votre point de vue, vous auriez le droit de vous présenter à nouveau ? Ce débat, je le traiterai en temps voulu et les Sénégalais seront édifiés, ce qui est sûr c'est que je ne ferai jamais un acte qui soit anti-démocratique ou anticonstitutionnel. Maintenant je déciderai de parler quand le moment sera venu, pas maintenant, parce que si je dis « oui je veux être candidat » le débat va enfler, on ne va plus travailler, et donc il y aura de la matière pour les spécialistes de la manipulation, de l'agitation, si je dis « non », dans mon propre camp vous savez les gens ne travailleront plus non plus, tout le monde sera dans une dynamique tout de suite de se préparer pour l'élection, or, j'ai un mandat à exercer, je dois travailler pour le Sénégal donc je ne peux pas à trois ans, quatre ans de l'échéance satisfaire simplement la curiosité de ceux qui n'ont de centre d'intérêt que l'élection, ils attendront le moment que j'ai choisi ou le moment en tout cas pendant lequel ce débat va être inévitable. Aujourd'hui c'est plutôt oui ou plutôt non ? Non, aujourd'hui il n'y a pas de réponse, aujourd'hui c'est le travail. Vous souhaitez rétablir le poste de Premier ministre que vous aviez supprimé en 2019, est-ce que cette décision finalement a été une erreur à l'époque ? Je ne le pense pas, moi j'avais voulu en 2019 tester la gouvernance directe, aujourd'hui avec le recul et avec mes charges qui vont arriver et ce mandat de l'Union africaine, je compte le prendre à bras-le-corps, il va beaucoup me prendre de temps donc un Premier ministre dans ces conditions me parait être tout à fait rationnel. Et à quel moment sera-t-il nommé ? Il sera nommé après les locales. Est-ce que vous l'avez déjà choisi ? Certainement, dans la tête, mais vous savez tant que le décret n'est pas signé, rien n'est fait.

Le Nouvel Esprit Public
Thématique : La guerre de vingt ans, avec Elie Tenenbaum / n°219 / 14 novembre 2021

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 14, 2021 58:46


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 29 octobre 2021.Avec cette semaine :Elie Tenenbaum, directeur du Centre des Études de Sécurité de l'Institut Français des Relations Internationales.Nicole Gnesotto, titulaire de la chaire « Union Européenne » au CNAM.Lucile Schmid, membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Le Temps. Dans « La Guerre de vingt ans », un livre récompensé cette année par le prix du livre Géopolitique, Marc Hecker et Elie Tenenbaum chercheurs à l'Institut français des relations internationales, spécialistes des questions de défense et de terrorisme font la rétrospective de deux décennies de lutte contre le terrorisme, en particulier sur les théâtres étrangers : du début de la « guerre contre le terrorisme » américaine, après les attentats du 11 septembre 2001, à New York, à la fin du contre-terrorisme comme priorité stratégique revendiquée par les États-Unis. En 2021, les États-Unis se sont retirés d'Afghanistan, vingt ans après avoir occupé le pays pour traquer al-Qaïda tandis que la France est engagée dans un conflit comparable au Sahel, où elle tente de résorber la menace djihadiste qui ne cesse pourtant de croître aux quatre coins du désert.L'ouvrage distingue cinq actes. De 2001 à 2006 : après l'onde de choc des attentats du 11-Septembre, les États-Unis réagissent en renversant les Talibans en Afghanistan puis le régime de Saddam Hussein en Irak. De 2006 à 2011, de nouvelles méthodes de contre-insurrection sont mises en œuvre pour tenter de stabiliser ces deux pays. De 2011 à 2014, les djihadistes profitent du printemps arabe pour se relancer. De 2014 à 2017, c'est l'apogée de Daech en zone syro-irakienne. Enfin, le cinquième acte est encore en cours : la menace s'adapte à la perte du sanctuaire levantin. Parmi les enseignements tirés de ces différentes étapes, il ressort que les djihadistes ont une véritable pensée stratégique, savent innover et font preuve d'une remarquable capacité d'adaptation. Toutefois, estiment les auteurs, s'ils demeurent une menace durable et peuvent nous porter des coups et nous faire mal, ils ne constituent pas une menace existentielle. En surréagissant, nous risquons d'entrer dans un processus d'escalade dangereux, nous mettent en garde Hecker et Tenenbaum, rappelant que l'Occident représente à peine 1% des victimes du terrorisme dans le monde, avec en 2020 plus de morts du fait du terrorisme d'ultra-droite que du terrorisme djihadiste. En revanche, en Irak ou en Afghanistan, au Nigéria ou au Mozambique de véritables guerres se déroulent avec des bilans beaucoup plus lourds. Au total, ce sont les musulmans qui, à travers le monde, payent le prix le plus élevé du terrorisme djihadiste.Si Daech a fini par perdre son sanctuaire au Levant, ce groupe n'a pas disparu : il pratique encore la guérilla et son idéologie continue d'attirer des sympathisants. Fin 2018, le Center for Strategic and International Studies comptabilisait entre 100.000 et 230.000 djihadistes actifs dans le monde, soit deux à trois fois plus qu'en 2001. Aujourd'hui, il semble que le centre de gravité du djihadisme soit en train de se déplacer vers le sud. En Afrique, les trois fronts les plus visibles sont la Somalie, la bande sahélo-saharienne et le bassin du Lac Tchad, où sont présents des partisans d'al-Qaïda et de Daech, tandis que d'autres foyers voient le jour comme au nord du Mozambique.See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Invité Afrique
Invité Afrique - Paul-Simon Handy: la mort d'Idriss Déby «jette une certaine incertitude» sur la sécurité régionale

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 23, 2021 7:39


Plusieurs chefs d’État d’Afrique centrale et du Sahel assistent ce vendredi à N'djamena aux obsèques d’Idriss Déby, décédé brutalement cette semaine après 30 ans à la tête du Tchad. L’ancien président tchadien était devenu un pion essentiel sur l’échiquier sécuritaire panafricain : l’intervention de ses forces armées a été décisive sur plusieurs fronts, notamment au Sahel et au lac Tchad. Sa disparition plonge plusieurs pays africains dans une période d’incertitude. Paul-Simon Handy, conseiller régional principal à l’Institut d’études et de sécurité de Dakar, est l'invité de RFI. Plusieurs chefs d’États du continent font le déplacement pour assister aux obsèques d’Idriss Déby. Pourquoi Idriss Déby était-il si important pour ces chefs d’États ? Déjà pour son règne assez long, il a vu passer plusieurs présidents, il est l’un des plus anciens au pouvoir. Mais aussi pour les services qu’il a rendus à pratiquement tous les pays voisins et au-delà du Tchad, notamment par l’engagement très remarqué de l’armée tchadienne dans la lutte contre le terrorisme au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad.   Pourquoi Idriss Déby était-il si investi dans la lutte contre le terrorisme dans le bassin du Lac Tchad ? Déjà pour des raisons de convictions personnelles : le président Déby a toujours eu une constante qui était notamment de rejeter l’islamisme politique, l'islamisme combattant. Et au-delà, le président Déby a évidemment investi dans ce qu’on peut appeler une diplomatie militaire, notamment en offrant les services de l’armée tchadienne, pour lutter contre Boko Haram. Parce que Boko Haram menaçait le territoire tchadien, et pour le président Déby il s’agissait aussi de la défense du territoire national tchadien, donc il y avait un intérêt de politique interne, mais aussi un intérêt diplomatique très clair, car le président Déby tirait certainement une rente de cet engagement diplomatico-militaire dans la sous-région.   Sur quel front l’intervention tchadienne a-t-elle été un apport pour les pays de la sous-région ? L’armée tchadienne était appréciée pour son efficacité, notamment sa capacité au combat dans des zones difficiles, il est aussi clair qu’avec le soutien militaire qu’elle apportait à ces pays, ainsi qu’aux alliés occidentaux, il se retrouvait dans une position diplomatique confortable, et politique confortable aussi à l’intérieur du Tchad. Il était admiré à l’extérieur, un peu moins à l’intérieur.   Quand vous parlez d’une rente qu’Idriss Déby a pu mettre en place à partir de cette diplomatie militaire, est-ce qu’on a une idée un peu des retombés qu’il a pu tirer de tous ces engagements-là ? Les retombées étaient de plusieurs ordres : diplomatiquement il est clair que les Occidentaux fermaient un peu les yeux sur les évolutions démocratiques du Tchad qui n’étaient pas les meilleures. Ils fermaient un peu les yeux sur la situation des droits de l’Homme notamment en ce qui concerne les droits politiques. Il y avait certainement aussi une manne financière qui sera difficile de chiffrer certes, et finalement aussi un prestige personnel et aussi pour le Tchad :  ça a permis d’ailleurs au Tchad aussi dans la sous-région Afrique centrale de mener une diplomatie qui va bien au-delà des capacités économiques que le Tchad a. On voit que le poids diplomatique du Tchad est bien plus élevé que son poids économique réel.   En tout début d’année, Idriss Déby avait confirmé le déploiement  de 1 200 soldats dans la zone dite des trois frontières, est-ce que sa disparition ne va pas davantage fragiliser la lutte contre le terrorisme dans la zone du Sahel ? Dans tous les cas, elle jette le Tchad, le Sahel, et certainement le bassin de Lac Tchad dans une période d’incertitude. C’est vrai que l’engagement du Tchad était certes l’engagement du gouvernement tchadien, mais c’était surtout l’engagement personnel du président Déby, et son absence crée un certain vide à l’intérieur du Tchad, qui fait face à une rébellion qui menace la stabilité du régime en place. Cette situation pourrait en effet amener les autorités de transition à faire des arbitrages et pourrait se conclure éventuellement par un retrait ne serait-ce que partiel de certaines troupes dont on aurait besoin en interne, et ceci créerait éventuellement un vide dans les dispositifs militaires multinationaux qui sont en place au Sahel.   Est-ce que ce vide forcerait un partenaire comme la France à finalement renforcer son engagement dans le Sahel, ce qui n’était pas forcément prévu ? Je pense justement que ce sont les arbitrages qui devront être faits ces prochains jours. La France est face à une situation assez compliquée, le président Macron a une élection qui arrive et un engagement militaire qui se prolonge n’est jamais une bonne chose en période électorale, car ça prête le flanc notamment aux attaques. Il faut dire aussi que la force Barkhane est arrivée à un point où elle doit se réorienter, se redéfinir . Il me semble que les discussions allaient plutôt vers un allègement de ce dispositif pour renforcer naturellement l’action des armées nationales et puis du G5 Sahel.

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Invité Afrique - Peter Maurer (CICR) : Au Tigré, «on peut se douter qu'iI y a eu des dérapages de tous les côtés»

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Play Episode Listen Later Dec 16, 2020 5:32


Le Comité international de la Croix-Rouge, le CICR, est à ce jour la seule organisation humanitaire à avoir pu accéder à la région éthiopienne du Tigré, après un mois de conflit. Un convoi d'approvisionnement de l'hôpital de la capitale provinciale, Mekele, a atteint la ville ce lundi 14 décembre. Notre invité est le président du CICR, Peter Maurer. Il était de passage à Paris pour rencontrer le président français Emmanuel Macron, mardi. Il a répondu aux questions de Léonard Vincent. RFI :Aujourd’hui, que vous disent vos équipes sur place dans le Tigré ? Quelle est la situation qu’ils vous décrivent ? Peter Maurer :Ce sont surtout nos équipes à Mekele, qui quand même aussi sortent un tout petit peu dans les environs… Elles me brossent un tableau très sérieux de la situation humanitaire, surtout sanitaire et médicale. Il existe un hôpital de référence avec lequel nous avons travaillé depuis longtemps. Cet hôpital était complètement dysfonctionnel ces dernières semaines. Il n’a plus d’instruments médicaux. Tel était son besoin urgent, étant donné le grand nombre de blessés qui sont arrivés, étant donné aussi les maladies chroniques que cet hôpital a soignées ces derniers temps. Donc nous sommes très heureux d’avoir pu enfin acheminer un convoi humanitaire substantiel de remplacement de médicaments, d’instruments chirurgicaux, et tout ce qu’il faut pour des situations de crise. L’ONU s’est plainte des difficultés à négocier avec les autorités éthiopiennes l’accès au Tigré pour les agences humanitaires de l’ONU et d’autres. Pourquoi est-ce que c'est si difficile ? Je dirais qu’il n’est jamais facile, nulle part au monde, de négocier les accès humanitaires. Vous avez toujours des logiques militaires qui priment à certains moments. Les militaires veulent toujours faire la guerre d’abord et après laisser entrer les humanitaires. Alors il faut expliquer, négocier, qu’on a été créé pour être là quand il y a des difficultés et pour acheminer des biens. Peut-être le feu vert que nous avons obtenu en Ethiopie est aussi dû au fait qu’on travaille étroitement avec la Croix Rouge éthiopienne. Donc, on est local et international en même temps. Et ça nous permet peut-être d’avoir un accès aux pouvoirs qui nous ont permis d’avoir ce feu vert. Mais la situation reste compliquée. Tout ce que les conventions de Genève préconisent, c’est-à-dire que les belligérants doivent faciliter le travail des organisations neutres et indépendantes, cela ne se fait pas en Éthiopie, comme cela ne se fait pas dans d’autres foyers de crises, malheureusement. Beaucoup d’informations sont parvenues, mais de manière un peu éclatée, sur la situation dans les camps de réfugiés du Tigré. Le CICR, il y a deux semaines, avait dit avoir reçu environ un millier d'Erythréens parvenus à pied jusqu’à Mekele. Que vous disent ces gens ? Est-ce que vous pouvez le partager avec nous ? Il est vrai que nous recevons des nouvelles et des rapports assez perturbants qui nous viennent des gens des camps de réfugiés. Il est vrai aussi que distinguer entre le vécu, ce qu’ils nous disent, et la réalité de la situation, est souvent très difficile. Vous savez que ce conflit, comme beaucoup d’autres conflits, se fait aussi sur les réseaux sociaux avec des accusations qui sont parfois correctes et parfois ne le sont pas. Donc, on essaye maintenant, dans un travail assez méticuleux, d’avoir une vision plus claire et plus granulaire des exactions qui ont été commises. On peut se douter que, de tous les côtés, il y a eu des dérapages, vu le nombre consistant de d’informations fournies par les réfugiées de différents foyers. Donc il faut partir de l’idée que cette guerre a été cruelle. Elle a été vécue comme très cruelle par les populations affectées de part et d’autre. Pour clore ce chapitre éthiopien, si vous aviez en quelques mots un message à adresser au Premier ministre Abiy Ahmed, ce serait lequel aujourd’hui ? Il est clair que le message principal serait un message réitérant notre demande d’accès, de respect du droit international humanitaire, d’engagement que l’on aimerait plus proactif du gouvernement et des forces armées. Le Mozambique est un des sujets de grande inquiétude des organisations humanitaires. Aujourd’hui, quelle est l’image que vos équipes sur place vous renvoient ? Nous avons, depuis quelques mois ; des soucis accrus par rapport à la situation en Mozambique. Nous avions espéré pendant des années que le conflit dans le nord était quelque part suffisamment gelé pour peut-être permettre au pays de sortir peu à peu de cette conflictualité qui nous a occupés pendant des années. Malheureusement, nous avons vu la dynamique conflictuelle s’accroître. Et ce qui nous préoccupe également, c’est que ce n’est pas nécessairement exclusivement un conflit intérieur aujourd’hui, mais un conflit qui touche toute l’Afrique, toute la région qui est une zone d’instabilité depuis le Sahel jusqu’au Mozambique qui nous préoccupe, en passant par le Lac Tchad, le Soudan du Sud, mais aussi la RDC et d’autres foyers de crise.

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Invité Afrique - Lac Tchad: des groupes armés ont gagné en «professionnalisme» en s'affiliant à l'EI

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Play Episode Listen Later Nov 23, 2020 4:57


Quels bénéfices les groupes jihadistes tirent-ils de leur franchise avec le groupe État islamique (EI) ? Dans un rapport publié récemment, l’International Crisis Group (ICG) s’intéresse au cas du lac Tchad, où des groupes armés ont prêté allégeance à l’EI. Ce document s’appuie notamment sur les témoignages de seize repentis de Boko Haram et du groupe État islamique en Afrique de l’Ouest. Pour en parler, Vincent Foucher, chercheur au CNRS et auteur de ce rapport pour l’ICG, répond aux questions de RFI. RFI : Vous dites que les groupes djihadistes dans le lac Tchad ont bénéficié de conseils idéologiques et opérationnels de l’Etat islamique (EI). En sait-on davantage sur le contenu de ces formations ? Vincent Foucher : Avant même de prêter allégeance à l’Etat islamique (EI), Abubakar Shekau [leader de la secte islamiste Boko Haram] était engagé dans des discussions avec l’Etat islamique sur la doctrine. Abubakar Shekau a dû produire le credo de l’organisation qui a été validé par l’Etat islamique. Puis il y a eu des conseils, des conseils tactiques parfois assez précis, mais aussi des conseils matériels : comment fabriquer par exemple des munitions à partir d’obus, comment fabriquer des balles de AK-47, comment utiliser un drone, non armé, un petit drone commercial. Mais aussi des conseils plus structurels : comment organiser l’armée, mettre en place un service de renseignements. Pour toute une série d’aspects, l’État islamique a fait passer des messages. Et il l’a fait à la fois à distance avec notamment des vidéos, des tutoriels, et puis aussi un peu de près puisqu’il y a eu, au moins une fois, une équipe de plusieurs membres de l’État islamique dont un apparemment était en provenance de Libye qui est venu passer plusieurs mois auprès des djihadistes du lac Tchad pour les observer et puis pour les former. Qu’est-ce que cela a changé dans la stratégie adoptée par ces groupes jihadistes dans le lac Tchad ? Le changement n’a pas été immédiat sous [Abubakar] Shekau parce qu’il était très réticent à cette immixtion de l’État islamique. Donc Shekau a contenu un peu leur mise en œuvre, l’a limitée. Quand le mouvement de Shekau s’est cassé en deux en 2016, la branche dissidente qui est restée sous le drapeau de l’État islamique a mis en œuvre ses suggestions de manière assez forte. Et on a bien vu d’ailleurs que cela s’est accompagné d’une amélioration de son efficacité. Et c’est aujourd’hui la branche la plus active, la plus efficace. Le groupe de Shekau est vraiment beaucoup moins significatif au plan militaire, beaucoup moins dangereux pour l’armée nigériane que l’Iswap [État islamique en Afrique de l'Ouest]. Quelles différences justement note-t-on entre l’Iswap et Boko Haram sur le terrain ? Il y a des symptômes très spectaculaires. Par exemple, le comportement face aux civils est très différent. Pour Abubakar Shekau, tous les civils qui ne sont pas ses fidèles, y compris s’ils sont musulmans, sont des cibles légitimes. Pour la faction liée à l’État islamique, l’Iswap, on essaye de ménager les relations avec les civils musulmans parce qu’on en a besoin pour commercer, on espère éventuellement à un moment ou un autre les recruter. On ménage beaucoup plus les musulmans non affiliés. On n’utilise pas de jeunes femmes pour mener des attentats à la bombe, on est beaucoup moins violents. On concentre l’effort sur les militaires, même s’il y a quelques opérations assez spécifiques contre les civils. On a une autre manière de procéder. Et puis, on est beaucoup plus efficace : les pertes militaires ont beaucoup monté à partir de 2016 et c’est largement du fait de l’Iswap. D’après les témoignages que vous avez recueillis, l’État islamique n’envoie pas directement des armes, mais de fortes sommes d’argent, entre 10 000 et 100 000 dollars toutes les deux semaines. Sait-on à quoi cet argent a servi ? Je dois préciser, ces entretiens parlent de la situation jusqu’au début de l’année 2018, au moment où les derniers de ces repentis ont quitté l’organisation. Alors oui, effectivement, il y a eu des transferts financiers. Il n’y a pas eu de transferts d’armes : les armes sont prises localement lors des combats contre les forces des États du lac Tchad. Cet argent sert à acheter des fournitures, du matériel électronique, des véhicules, de l’essence, et il sert aussi à racheter aux combattants leur part du butin. Puisqu’en fait, les combattants ont une part du butin par les armes et les véhicules qu’ils saisissent au combat. Et donc, l’organisation en rachète une partie aux combattants pour alimenter son arsenal central. Quand on regarde justement ce système adopté par la branche Iswap, est-ce que ce système qui est finalement beaucoup plus organisé, voire même « ancré » dans les villages, est-ce que ce n’est pas ça aujourd’hui le nœud des résistances auquel la Force multinationale mixte (FMM) se heurte sur le terrain pour le lac Tchad ? C’est évidemment une des difficultés qu’ils rencontrent maintenant, mais ils font face à une force beaucoup plus professionnelle qui fonctionne sur la base d’une armée permanente et non plus d’un modèle un peu plus milicien ou cosaque si on veut, qui était le modèle des forces de Shekau. Donc, des gens qui sont mieux entraînés, ils n’utilisent plus d’enfants-soldats, les unités sont mieux structurées et il y a cette base fiscale qui permet de tenir l’effort. C’est beaucoup plus difficile pour les États du lac Tchad de mener le combat.

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Le débat africain - Entretien exclusif avec Idriss Déby Itno, président de la République du Tchad

Le débat africain

Play Episode Listen Later Aug 8, 2020 38:59


Ce samedi 8 août 2020, le président Idriss Déby Itno était l’invité exceptionnel d’Alain Foka. Ils abordent tous les grands sujets du moment : Boko Haram, la guerre en Libye, la lutte contre le terrorisme dans le Sahel et l'armée des 3 frontières, mais aussi de son nouveau titre de maréchal, de son éventuelle candidature à la prochaine présidentielle, de l'économie tchadienne sans la manne pétrolière, de l'intégration régionale en panne en Afrique centrale, et du bilan des 60 ans d'indépendance au Tchad. Morceaux choisis. Pourquoi Idriss Déby Itno se fait-il remettre ce mardi 11 août les insignes de maréchal ? « Je suis un soldat de formation, ce n’est un secret pour personne. Je n’ai jamais demandé à être maréchal. La représentation nationale a décidé. J’ai accepté le choix de la représentation du peuple. (…) Maréchal, ce n’est pas un grade, c’est une dignité qu’on accorde à une personnalité qui a une histoire dans le fait des armes ou pour la nation. Signer moi-même pour être maréchal cela aurait été très facile, comme Bokassa l’a fait. (…) C’est la représentation nationale qui a décidé. J’ai donc accepté sa décision. » Où en est la lutte contre Boko Haram au Lac Tchad ? « Ne vous étonnez pas, nous allons encore avoir affaire avec Boko Haram pour longtemps. Les incursions qui se font vont continuer. Boko Haram va continuer ses activités dans le bassin conventionnel du Lac Tchad. Ce qui n’est pas étonnant. Mon objectif, ce n’était pas d’arrêter une personnalité quelconque de Boko Haram. Mon objectif, c’est de nettoyer la présence de Boko Haram sur le territoire tchadien, ce que j’ai fait. Ce sont des enfants de la région qui connaissent bien la région. Incursions de deux, trois, cinq personnes qui viennent faire du mal la nuit et retournent de l’autre côté de la frontière du Niger et du Nigeria. C’est difficile de contrôler cela. Mais il faut bien mettre en évidence que Boko Haram aura encore de beaux jours devant nous et fera encore beaucoup de dégâts. Jusqu’à aujourd’hui, on n’est pas arrivé à maîtriser totalement sur le terrain Boko Haram. Même si nous avons créé la force multinationale mixte, je suis désolé de dire qu’elle n’a pas suffisamment fait le travail pour nous permettre d’endiguer ce mal. C’est une question de conception, mais aussi d’opportunités sur le terrain. C’est une question aussi de coordination. » Pourquoi avoir laissé mourir dans une prison tchadienne plus de 40 civils qui, selon les défenseurs des droits de l'homme, n'avaient rien à voir avec Boko Haram ? « Ne croyez pas ce que les organisations internationales disent sur le continent africain. Si je voulais les tuer, je les laisserais là-bas sur le terrain. Personne ne m’empêcherait de les tuer là-bas sur le terrain. Je les ai amenés jusqu’à Ndjamena. Il y a une enquête qui a été faite par une institution qui est chargée des droits de l’homme. Un certain nombre de personnes ont été mises en cause. La justice a ouvert une poursuite judiciaire. Attendons maintenant que la justice fasse son travail. Comment peuvent-ils dire que ce sont des civils ? Des gens qui ont des armes à la main, en appui sur le terrain... L’armée tchadienne n’a pas cette habitude de tirer sur des civils dans toutes les opérations qu’elle a eu à mener. »  En Libye, le Tchad a-t-il eu tort de soutenir ces dernières années le camp du maréchal Haftar ?  « Moi, je choisis la paix pour la Libye, pour mes frères libyens et mes soeurs libyennes. Je n’ai pas choisi un camp contre un autre camp. Là où la bât blesse, ce que les gens ne disent pas : qui héberge aujourd’hui les terroristes ? Quel est le camp qui héberge et recrute des mercenaires ? Quel est le camp qui veut déstabiliser tous les pays du Sahel ? À partir de là évidemment, il est clair pour nous que nous avons intérêt à nous défendre dans les choix que nous faisons. »  Que penser de l'intervention militaire de la Turquie dans le conflit libyen ? « La Turquie n’est pas le seul pays à se mettre dans la danse de la Libye. Il y a beaucoup d’agendas. Tous ces agendas ne militent pas en faveur d’une stabilité, d’un retour à la paix ou d’une réconciliation des Libyens. Au grand dam des pays du Sahel qui sont les premières victimes. Nous sommes devant une situation où nous n’avons pour nous aucune solution. Ce sont des grandes nations qui interviennent… La guerre en Libye est maintenant une guerre internationalisée. La guerre qui se mène est une guerre par procuration. Nous en avons encore pour longtemps. La communauté internationale cherche à écarter, dans le règlement de la question libyenne, l’Union africaine et les pays africains. (…) L’UE a des intérêts économiques. La Libye est un pays riche. La Libye est un pays qui produit 1 800 000 barils de pétrole par jour. Ce qui a été la cause première pour liquider Kadhafi. Aujourd’hui, qui profite de ce pétrole, est-ce que c’est la Libye ? »      

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Invité Afrique - Tchad: «La prorogation des mandats des députés a été votée à l'unanimité»

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Play Episode Listen Later Jul 8, 2020 4:45


Jean-Benard Padaré, le secrétaire général adjoint du MPS, le parti du président Déby, est l'invité de RFI. L’ancien ministre de la Justice répond à l’opposant Mahamat Ahmad Alhabo qui, mardi 7 juillet, dénonçait sur notre antenne le nouveau report des législatives. Il qualifiait aussi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian d’« ami » du président tchadien, affirmant qu’il n’y avait rien à attendre du gouvernement d'Emmanuel Macron. RFI : Jean-Yves Le Drian reste aux Affaires étrangères, l’opposition le qualifie d’ami du président Idriss Déby, est-ce une réalité ? Jean-Benard Padaré : Écoutez, Jean-Yves le Drian ne vient pas au Tchad pour passer des vacances. Il ne vient pas en visite privée. Il vient en visite officielle, il vient dans le cadre d’une mission et d’ailleurs la fois où il est allé à Amdjarass, c’est quand le président était en vacances et il y a passé même pas une heure de temps. Donc, c’est la France qui a des relations avec le Tchad. Il faut que cela soit très clair. Pour ce qui est de la situation sécuritaire au Sahel, pourquoi le président Idriss Déby a-t-il décidé de ne pas envoyer un bataillon dans la zone des trois frontières ? Parce qu’il faut bien qu’on sécurise d’abord nos frontières dans le Lac Tchad, qui avait fait l’objet d’une attaque de Boko Haram, que de déployer immédiatement nos troupes dans la zone des trois frontières, parce qu’il faut s’assurer de sa propre sécurité d’abord avant de se courir et éventuellement les voisins C’est cette maxime qui a simplement été appliqué. Y a-t-il des craintes aussi du côté de la Libye, des rebelles tchadiens sont là-bas, on le sait dans le sud non loin de la frontière ?Écoutez, des craintes pourquoi ? Écoutez, nous n’avons plus de rebelles. Nous avons des narcotrafiquants, des terroristes qui écument cette zone, mais jusqu’à maintenant, toute la zone du Tibesti est sécurisée. Ils n’arrivent plus à faire une incursion dans notre territoire.À propos de la lutte contre Boko Haram, selon les défenseurs des droits de l´homme, les 44 prisonniers qui sont morts en détention n’étaient pas des terroristes. Ils sont morts par suffocation, de faim et déshydratés. Pourquoi ne pas accepter une enquête internationale, si vous critiquez le rapport du CCDH ?Mais pourquoi accepter une enquête internationale, alors qu’on a une commission qui n’a pas encore rendu le rapport, une commission nationale. C’est la présidence de la République qui a saisi cette commission nationale des droits de l'homme pour savoir la vérité.Est-elle indépendante ?Mais oui les membres de cette commission sont totalement indépendants. Donc attendons qu’ils publient le rapport. Pourquoi tout de suite « international » ! Quand quelque chose se passe en France, est-ce qu'on met en place une commission internationale. Le gouvernement de toute façon n’a rien à cacher. Alors les législatives qui devaient avoir lieu avant la présidentielle d’avril prochain sont finalement renvoyées en octobre 2021. L’opposition dénonce une fuite en avant, que répondez-vous ?Eh bien nous disons simplement à l’opposition qu’elle se met dans l’art de la mauvaise foi, dans la mesure où elle est représentée à la Céni à 50%, la majorité présidentielle à 50%. C’est ça qu'on n'arrive pas à comprendre, ce comportement irresponsable parce qu’il n’y a pas d’autres mots pour qualifier ça. Je fais remarquer que la prorogation du mandat des députés avait été votée à l’unanimité, donc ce qui veut dire qu’ils ont laissé la porte ouverte. On ne peut pas proroger l’élection présidentielle, c’est impossible.Quoi qu'il en soit, ces élections vont se tenir dans un contexte de méfiance la plus absolue, n’est-ce pas un véritable problème ?Ça c’est vous qui le dites. Moi je pense que tout est sur la table pour que les élections se passent dans de très bonnes conditions et nous croisons les doigts pour que d'ici là, la Covid-19 soit vaincue. Pour le reste, c'est une manœuvre tendant à retarder les échéances, et pour qu’on aboutisse à quoi ? Eh bien, à un vide juridique en avril pour conduire notre pays à la transition, c’est ce que souhaite l’opposition, c’est inacceptable.Et pourquoi ne pas coupler ces législatives avec la présidentielle du mois d’avril ?On ne peut pas coupler ! Vous le savez très bien que notre peuple, nos populations, nos électeurs, pour qu'ils comprennent déjà. Est-ce que vous imaginez que les gens cochent sur un bulletin pour les élections législatives et sur un autre bulletin pour les élections présidentielles ? Non. Nos populations ne sont pas encore prêtes pour assumer des élections cumulées. On ne peut pas prendre ce risque-là.Le président Idriss Déby vient d’être honoré du titre du maréchal du Tchad, était-ce vraiment opportun dans le contexte actuel ?C’est un titre qui est prévu dans nos textes. Ce n’est pas un grade, mais une dignité. C'est un témoignage de reconnaissance que la Nation a eu à lui faire.« Cela nous fait penser à Mobutu, à Bokassa, à Idi Amin Dada », rétorque que l’opposition.Ça n’a rien à voir !  Mobutu s’est autoproclamé, Bokassa s’est autoproclamé, Idi Amin Dada s’est autoproclamé aussi. Aujourd’hui, c’est la représentation nationale qui a décidé de l’élever à la dignité de maréchal. C’est purement honorifique.

#2050 Le Podcast
#2050 En Bref Op.4

#2050 Le Podcast

Play Episode Listen Later Dec 24, 2019 13:57


Un #EnBref qui sort le 24 décembre MAIS garanti sans Père Noël dedans! Au menu : Un rapport du GIEC, facile Une info encourageante L’actu  La chronique de Stuart Calvo Pour aller plus loin: Édition spéciale COP25 : Chili / Demand Climate Justice / Marchés carbone / Energies 2050 / Manif climat / Peuples indigènes & réparation / Fresque du climat / Point de vue : Bénin / Greenpeace France / Le bilan Rapport du GIEC sur les terres Chronique « le lac Tchad » sur l’antenne d’HDR en 2009 (soyez indulgents, c’était mes débuts !) #2050 Episode 55 avec Sophie Raous Article Agroécologie en Afrique Etude CALAO "Quelque chose de pourri au royaume d'Angleterre" de Robin Cook Sachez que: mon répondeur vous est toujours ouvert !  je vous remercie pour vos partages, commentaires, recommandations, diverses étoiles, pouces & co! Liste des extraits: « Non, ce n’est pas possible » par Francis Lemarque « Quand le désert avance » par France Gall Film « C’est arrivé près de chez vous » « Le paysan du 3ème millénaire » par Didier Bénureau Générique : Une création originale de l'excellent Simon Vandendyck

Sur la frontière
Sur la frontière | Le lac Tchad, sanctuaire sans frontière de Boko Haram

Sur la frontière

Play Episode Listen Later Jul 16, 2019 4:40


durée : 00:04:40 - Le Zoom de la rédaction - À la frontière de quatre pays, le Tchad, le Nigeria, le Niger et le Cameroun, le lac Tchad est une des zones les plus dangereuses du monde.

Droits et libertés | Deutsche Welle
Les Tatars de Crimée et les femmes du Lac Tchad

Droits et libertés | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Mar 20, 2018 12:29


La minorité tatare de Crimée dénonce les persécutions dont elle fait l'objet de la part des autorités russes. Quant aux femmes réfugiées du Bassin du Lac Tchad, elles se battent au quotidien pour leur survie et celle de leurs enfants.

Magazine Environnement | Deutsche Welle
Le Tchad, premier pays africain à adhérer à la Convention sur l’eau

Magazine Environnement | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Mar 5, 2018 12:29


Le pays est désormais, partie membre à la Convention sur la protection et l'utilisation des cours d'eau transfrontièrs, l’UNECE ou encore appelée : la "Convention sur l'eau". Jean Rodriguez, le porte-parole de cette convention nous donne les raisons de cette adhésion… En nous parlons aussi de Durban, un véritable modèle écologique pour les villes en Afrique.

Magazine Environnement | Deutsche Welle
Comment sauver le lac Tchad?

Magazine Environnement | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Feb 27, 2018 12:29


Aux confins du Niger, du Tchad, du Cameroun et du Nigéria, le lac Tchad est menacé de disparition. Cette ressource en eau douce qui fait vivre plus de 30 millions de personnes fait face à des décennies de sécheresse. Une réunion dans le but de lancer un projet de préservation de cette source d’eau a lieu à Abuja au Nigeria. L’occasion pour nous de revenir sur la situation de ce lac.

Afrique : 50 ans d'indépendance - Tchad
[Bonus : Au marché aux poissons] - Les rives du fleuve Chari

Afrique : 50 ans d'indépendance - Tchad

Play Episode Listen Later Mar 1, 2000 0:57


Le Chari est l’un des principaux affluents du Lac Tchad. Il marque la frontière avec le Cameroun.