Libyan Field Marshal leader of LNA
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Une semaine après la destruction d'un drone malien par l'armée algérienne à la frontière, la tension ne redescend pas entre Alger et Bamako. Les deux voisins ont respectivement rappelé leur ambassadeur et fermé leur espace aérien. Cette crise diplomatique sans précédent est alimentée par un flot de désinformation sur les réseaux sociaux. D'un côté comme de l'autre, des comptes influents soufflent sur les braises, en diffusant massivement de fausses rumeurs et images sorties de leur contexte. À en croire plusieurs vidéos mensongères publiées sur TikTok ces derniers jours, « des affrontements auraient eu lieu entre l'armée malienne et algérienne ». La dernière en date montre une colonne de chars d'assaut légers, progressant sur une piste en terre, entourée de végétation. Le commentaire, apposé sur ces images, affirme, à tort, que le Mali contrôlerait une partie de l'Algérie. En réalité, il n'y a pas eu d'affrontements entre les deux pays. Cette vidéo est sortie de son contexte.L'identification du matériel montre que les trois chars légers visibles sont des Stingray, des véhicules de fabrication américaine uniquement en service dans l'armée thaïlandaise. Raison pour laquelle cette vidéo a d'abord été diffusée sur YouTube, sur le compte d'un militaire thaïlandais. Il est donc impossible de voir ce type d'équipement au Mali ou en Algérie.Vidéos détournéesLes images ainsi sorties de leur contexte se comptent par dizaines ces derniers jours. Il suffit de taper « Algérie - Mali » sur les réseaux sociaux pour tomber très rapidement sur ce genre d'infox. L'une des plus consultées ces derniers jours prétend montrer des avions algériens, deux Soukhoï Su-30, volant en patrouille serrée dans le ciel malien.Grâce à une recherche par image inversée, on sait que la vidéo provient en réalité d'un reportage diffusé sur Arte, il y a plus de 13 ans, en 2012.Fausses rumeurs d'implications étrangèresÀ cela s'ajoutent également les fausses rumeurs d'implications étrangères. La Libye, la Mauritanie, le Niger ou le Burkina Faso sont régulièrement cités par des comptes habitués à désinformer sur la situation régionale. Plusieurs publications affirment notamment, sans aucune preuve, que le maréchal Haftar aurait envoyé des milliers de soldats libyens en soutien aux Forces armées maliennes.D'autres assurent aussi que l'Iran aurait fourni des drones suicides aux Fama, une nouvelle fois, sans en apporter la moindre preuve. Des fausses rumeurs similaires circulent par ailleurs côté algérien.Un écosystème de désinformationÀ l'origine de ce flot d'infox, on retrouve un écosystème de comptes suivis par des centaines de milliers de personnes, principalement sur TikTok. Certains s'affichent directement face caméra, d'autres se contentent de diffuser des montages vidéo mensongers. Leur influence repose presque intégralement sur la diffusion de fausses informations, spécifiquement à propos de la situation sécuritaire au Sahel et au Sahara.La dégradation des relations entre Bamako et Alger s'accompagne d'une véritable bataille numérique entre les comptes pro-maliens et pro-algériens. Le sujet suscite de l'engagement et représente donc pour eux une occasion inestimable de faire des millions de vues facilement et rapidement. Les commentaires des utilisateurs montrent que cet opportunisme alimente les tensions et radicalise les militants de chaque camp.
Libia, sicurezza regionale e i rapporti con la Russia, i temi dell'incontro all'Eliseo tra Haftar e Marcon. L'analisi di Antonio Morone, docente di storia contemporanea dell'Africa all'università di PaviaNigrizia di Marzo: L'Ascesa della Turchia in Africa, l'aggressione alla Rd Congo e le Elezioni in Gabon, con il direttore Giuseppe Cavallini
As Syria collapses, Russia has begun withdrawing some of its resources to Libya of all places. This is in keeping with Bible prophecy as we see the stage being set for Armageddon.
La Libye du maréchal Haftar sort-elle renforcée après la chute du régime Assad en Syrie ? C'est la question qui se pose, au vu du risque pour les Russes de perdre leurs bases militaires en Syrie. Y aura-t-il bientôt une base navale russe à Tobrouk ? Le grand spécialiste de la Libye Wolfram Lacher est chercheur à l'Institut allemand des affaires internationales et de sécurité. RFI lui a d'abord demandé si, après la perte de leur allié syrien, les Russes n'allaient pas se tourner encore plus vers le maréchal Haftar. RFI : Wolfram Lacher, si les Russes perdent leur point d'appui en Syrie, est-ce qu'ils ne vont pas se tourner encore davantage vers la Libye du maréchal Haftar ? Wolfram Lacher : Ils vont sans doute l'essayer, mais est-ce qu'ils vont le pouvoir ? Est-ce que Haftar permettra aux Russes de renforcer leur présence en Libye ? C'est une question, parce qu'on voit à travers les années dernières que Haftar a toujours cherché à jongler entre plusieurs partenaires étrangers et à ne jamais se rendre dépendant exclusivement d'un État.Dans le territoire libyen contrôlé par le maréchal Haftar, les Russes auraient des facilités sur quatre bases aériennes : al-Qadeer, al-Joufra, Ghardabiya et Brak ak-Shati. Mais est-ce que les avions gros porteurs russes peuvent atteindre la Libye sans faire escale sur la route pour faire le plein ? Cela dépend sans doute des espaces aériens qu'ils peuvent traverser. Or, on a constaté cette dernière année qu'ils peuvent traverser l'espace aérien turc, par exemple. Mais c'est très possible, si la Russie perdait la base aérienne en Syrie, que ça compliquerait la logistique, le ravitaillement pour la présence russe en Libye et plus au sud en Afrique.Du côté des navires de combat, si les Russes perdent leur base navale de Tartous en Syrie, est-ce qu'ils pourront replier leurs bateaux dans un port libyen ? Alors les Russes cherchent depuis plusieurs années déjà à établir une base navale à l'est de la Libye. Pour l'instant, Haftar et ses fils n'ont jamais accédé à cette requête parce qu'ils savent que cela pourrait rompre leurs relations avec les puissances occidentales. Or, la situation actuelle où et la Russie et les États-Unis et d'autres pays de la région - donc les Émirats arabes unis, les Égyptiens, tout le monde - essayent de maintenir des bonnes relations avec Haftar, c'est une situation très confortable pour Haftar et donc je pense que, pour Haftar, il n'y aurait aucune nécessité de maintenant offrir le territoire libyen aux Russes et de se rendre dépendant de manière exclusive du soutien russe et de couper ses relations avec les pays occidentaux.Apparemment, le maréchal Haftar et Vladimir Poutine s'entendent bien. Ils se sont vus à Moscou en septembre dernier. Mais est-ce que le maréchal libyen est un allié aussi fiable que l'était le dictateur syrien Bachar el-Assad ? Il n'est peut-être pas fiable dans le sens où il suit les directives qu'on essaierait de lui donner, mais Haftar a besoin de cette présence militaire russe parce que la fonction de protection contre d'éventuelles attaques, d'éventuelles offensives de la part des forces en Tripolitaine, cette fonction de protection qu'a la présence militaire russe, c'est difficile de voir une autre puissance étrangère la remplacer pour Haftar. Donc, c'est pour ça que la relation entre Haftar et la Russie est une relation qui est bénéfique mutuellement. Les deux ont besoin de maintenir cette relation.Depuis six mois, le maréchal Haftar, qui est âgé de 81 ans, prépare sa succession. Il met en avant l'un de ses fils, Saddam. En juin dernier, quand Saddam Haftar est allé à Ndjamena, le président tchadien lui a demandé de mettre sous cloche les rebelles tchadiens du Fact, dont la dernière offensive en 2021 avait coûté la vie à Idriss Déby. Est-ce que vous pensez que le clan Haftar a donné suite à la requête du régime tchadien ? Oui, effectivement. Depuis environ deux ans, il y a une coopération assez étroite. Il y a eu des arrestations de chefs rebelles, y compris au sein du Fact, qui ont été livrés au régime tchadien. Et à ma connaissance, le Fact n'a plus de présence en tant que force, en territoire libyen, en ce moment.Et le Fact aujourd'hui n'est plus en mesure de lancer une nouvelle offensive comme en avril 2021 ?Aujourd'hui, je crois qu'il n'y a pas de forces rebelles tchadiennes en territoire libyen qui soient en mesure de lancer une offensive semblable. Par contre, il faudra voir si, avec le fait que la France retire ses forces du Tchad, ce n'est pas un facteur qui pourrait conduire à une nouvelle mobilisation de rebelles tchadiens qui pourraient donc organiser de nouveaux groupes, que ce soit au Darfour ou ailleurs dans les pays avoisinants du Tchad.
La chute éclair du régime de Bachar el-Assad constitue un revers immense pour la Russie qui possédait deux importantes bases militaires en Syrie : le port de Tartous et la base aérienne voisine de Hmeimim. La perte de ces deux emprises est un revers géopolitique pour le Kremlin, et pose la question de la présence militaire russe en Méditerranée. Samedi 9 et dimanche 10 décembre : trois frégates et un sous-marin russes quittent précipitamment le port de Tartous. Officiellement, compte tenu des soubresauts politiques syriens, c'est une mesure de sauvegarde, mais pour les observateurs, la manœuvre s'apparente plus à un sauve-qui-peut général : les Russes évacuent en urgence Tartous, leur seule et unique base navale en Méditerranée. Évacuation également de la base aérienne voisine de Hmeimim. Un naufrage spectaculaire, car les bases syriennes sont la clé de voute des ambitions militaires de Moscou en Méditerranée et au-delà l'Afrique, souligne Vincent Tourret de l'Université de Montréal.« La base qui hébergeait l'escadron méditerranéen, qui était une flotte détachée en fait de la flotte de la mer Noire russe, assurait en fait, sa reconnaissance en avant, c'était comme une sorte d'avant-poste si vous voulez, pour la dissuasion russe de façon générale et notamment pour menacer le flanc sud de l'Otan, explique l'universitaire. Et le second point, c'est effectivement la projection vers l'extérieur, notamment pour du matériel lourd. C'est un hub extrêmement pratique vers l'Afrique et donc vers les tentatives russes d'y créer des États satellites ou clients, notamment avec des groupes paramilitaires ou privés de type Wagner ou maintenant Africa corps ».La flotte russe, coupée de la Mer Noire depuis le début de la guerre en Ukraine et la fermeture des détroits turcs, était déjà isolée en Méditerranée, les rotations de navires s'effectuent depuis la flotte du Nord, obligeant les navires de guerre à de longs transits. Sans base navale, il sera impossible pour cette flotte de se maintenir en Méditerranée. Le Kremlin va donc faire feu de tout bois pour conserver Tartous analyse le directeur de recherche à l'Iris (Institut des Relations Internationales et Stratégiques) et diplomate Jean de Gliniasty. «Tartous est en plein réduit alaouite (région côtière dont est originaire le président déchu Bachar el-Assad). La base aérienne de Hmeimim est à 20 km de Lattaquié, donc c'est la zone que pour l'instant HTS (Hayat Tahrir al-Sham, groupe rebelle islamiste de la guerre civile syrienne, dirigé par Abou Mohammed al-Joulani, qui a pris le contrôle de Damas) n'a pas conquise et ça va être difficile. Je pense que ce n'est pas encore perdu pour les Russes. Ils doivent s'échiner, s'efforcer, de négocier de tous côtés pour essayer de garder cette base parce que c'est leur seule base en Méditerranée ». Quel point de chute pour la flotte russe en Méditerranée ?Premier port d'accueil : Tobrouk dans la Libye du Maréchal Haftar proche de Moscou, mais les infrastructures sont limitées et ne permettent pas l'entretien des navires. La flotte russe pourrait donc se tourner vers les ports algériens mieux équipés, mais cette réarticulation en urgence ne sera pas une mince affaire et l'image de la Russie en sort très abimée insiste Vincent Tourret : « Le coût le plus dur, il est surtout, je trouve, symbolique, parce que la Syrie, c'était la première victoire à l'époque, donc 2017, qui devait prouver au monde que la Russie était de retour dans les relations internationales. C'est un désaveu à nouveau de la puissance russe et un désaveu de sa capacité à stabiliser des conflits. La Syrie était censée être la vitrine d'une pacification à la Russe plus efficace, plus réaliste que les tentatives occidentales ». L'aventure syrienne de Moscou, abonde Jean Pierre Maulny chercheur à l'Iris, se solde par un immense revers. « Les Américains, ont eu l'Afghanistan dans les années 2000. Nous, on a eu Barkhane (Opération militaire française au Sahel 2014-2022) dans les années 2010. Eh bien eux, ils auront la Syrie dans les années 2010 - 2020, c'est-à-dire une opération militaire qui aboutit à un échec pour les Russes comme pour les Américains ou comme pour les Français. Ça, c'est quand même un enseignement qu'il faut retenir ».La Russie a donc momentanément perdu la main et se retrouve en grande difficulté dans la très stratégique mer Méditerranée.À lire aussiChute du régime en Syrie: quel avenir pour les bases russes, essentielles aux opérations en Afrique?
La chute du régime Assad en Syrie va-t-elle peser sur la stratégie russe en Afrique ? C'est la grande question qui se pose depuis dimanche en Afrique, notamment dans les pays alliés de la Russie comme la Centrafrique et les trois pays de l'Alliance des États du Sahel. La perte éventuelle des bases militaires russes en Syrie va-t-elle impacter le rayonnement stratégique de Moscou ? Et y a-t-il des bases de rechange pour les Russes ? Analyse du général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, au micro de RFI. RFI : En quoi les bases russes de Syrie sont-elles importantes pour les stratèges russes qui opèrent en Afrique ?Jérôme Pellistrandi : Alors, ces bases, il faut souligner qu'il y a donc à la fois des bases navales, donc en Méditerranée orientale, ce qui est extrêmement important pour Moscou, parce que Moscou, vous savez, ne dispose pas de cet accès aux mers chaudes. Il faut passer par le Bosphore et par la mer Noire, et donc les bases navales permettaient aux Russes de sillonner la Méditerranée, d'aller éventuellement en mer Rouge. Et donc c'était un point stratégique majeur. Et Moscou disposait aussi de bases aériennes en Syrie, qui lui permettaient d'être à la fois un acteur important dans la région, mais également d'être sur la voie vers l'Afrique, en particulier vers le Sahel. Donc, ces bases aériennes étaient très importantes dans la logistique russe et permettaient en fait aux Russes d'avoir ce point d'appui qui leur permettait de rayonner sur le Proche et Moyen-Orient et sur l'Afrique.Est-ce que les gros porteurs russes, les Antonov, les Iliouchine peuvent aller directement de Russie à Bangui ou à Bamako, ou est-ce qu'ils doivent faire une escale sur la route ?C'est loin pour les gros porteurs russes pour effectivement aller jusque Bamako ou à Niamey. Ces bases aériennes en Syrie permettaient en quelque sorte d'avoir une allonge supplémentaire vers l'Afrique, que ce soit par exemple le Soudan, que ça soit le Tchad, le Niger ou le Mali.Alors ce que vous appelez une allonge, c'est la possibilité pour les avions gros porteurs russes de ravitailler sur leurs bases de Syrie, c'est ça ?Oui, par exemple, c'étaient vraiment des plateformes extrêmement utiles qui permettaient de stocker du matériel, donc des plateformes on va dire multi usages pour l'armée russe. Et qui permettaient aussi aux militaires russes en quelque sorte de s'entraîner sur des populations civiles qui étaient à leur merci.Alors aujourd'hui, est-ce que vous pensez que les Russes vont être en mesure de conserver leur base navale de Tartous et leur base aérienne de Hmeimim ?C'est une question qui est sur la table. Est-ce que les nouvelles autorités syriennes accepteront moyennant contrepartie ? Au mieux, je pense que les Russes pourraient conserver la base navale parce que, sans cette base navale, ils ne peuvent plus être présents en Méditerranée orientale.Alors évidemment, les stratèges russes réfléchissent à des bases de repli. À quelles bases peuvent-ils penser ?Très sincèrement, il n'y a pas beaucoup de possibilités en dehors de la Libye. Donc la partie du maréchal Khalifa Haftar à l'Est, il y a bien sûr l'Algérie. Mais est-ce que l'Algérie voudra avoir une présence permanente de la Russie ? Donc on voit bien que l'échiquier stratégique russe dans cette partie du monde est en train de changer brutalement, sans pour autant que les Russes aient toutes les cartes en main.On peut donc imaginer une base navale russe à Tobrouk et une base aérienne russe à Benghazi, chez le maréchal Haftar ? Éventuellement. La seule chose, c'est que le maréchal Haftar est quelqu'un qui joue aussi sur tous les tableaux. Certes, il bénéficie de l'appui des Russes, mais il a aussi besoin que les Occidentaux, je pense aux États-Unis, la France, voire l'Égypte, le laissent tranquille. Et donc pour Moscou, le grand plan, qui consiste à se rapprocher des mers chaudes, est totalement remis en cause avec l'effondrement du régime de Bachar el-Assad.Alors il y a les conséquences stratégiques de la chute du régime Assad. Il y a aussi l'impact politique sur les alliés africains de la Russie. Quel peut être cet impact, ne serait-ce que d'un point de vue psychologique ?Ah ben, je pense que, sur le plan psychologique, certains membres des juntes doivent se poser des questions quant au soutien russe. Puisque on le voit bien dans le cadre de ce qui s'est passé en Syrie, la seule solution qu'a pu apporter Moscou, c'est l'exfiltration de la famille de Bachar el-Assad. Donc, on peut supposer que les juntes, qui ont un ton très agressif contre l'Occident, et je pense notamment contre la France, vont peut-être mettre, excusez-moi de l'expression, de l'eau dans leur vin, parce qu'on voit bien que Moscou n'est pas capable en fait de gérer plusieurs guerres simultanément. L'Ukraine accapare l'essentiel des capacités militaires de la Russie. Et donc il n'est pas dit que Moscou soit prêt à envoyer des centaines de mercenaires de ce qui était Wagner pour soutenir ces juntes. Donc, il risque d'y avoir une attitude plus prudente des juntes, parce que le soutien de Moscou, visiblement, il n'est plus du tout inconditionnel. Donc, on risque d'avoir beaucoup de nouvelles surprises en 2025 au Sahel avec peut-être des mouvements de rébellion qui vont profiter de l'occasion. Donc, il faut rester très vigilant sur ce qui va se passer au Sahel, dans les mois à venir.À lire aussiChute du régime en Syrie: quel avenir pour les bases russes, essentielles aux opérations en Afrique?
La Syrie était la base arrière de la Russie pour toutes ses projections militaires vers le continent. Le bouleversement que vient de connaître le pays va-t-il changer la donne ? Question posée par Jeune Afrique.« Moscou aurait obtenu de la rébellion arrivée au pouvoir la garantie de la sécurité de ses bases militaires et de ses représentations diplomatiques en Syrie. Mais, sur le terrain, des mouvements de troupes et de matériel ont été signalés autour des emprises russes que sont la base aérienne de Hmeimim, dans la région de Lattaquié, et la base navale de Tartous. Ces deux installations sœurs pourraient être abandonnées par la Russie, si aucun accord n'était trouvé avec Ahmed al-Charaa, le chef du groupe HTC. (…) Ces deux bases, rappelle Jeune Afrique, ont été utilisées, ces dernières années, par l'armée russe et ses supplétifs – Wagner et Afrika Corps – dans le cadre de transports de matériel et de troupes en Afrique, en particulier en Libye et au Sahel. Le ballet aérien était spécialement important entre les aéroports russes, la Syrie et le Mali, le Burkina Faso et la Centrafrique. C'est ce système qui pourrait être menacé par la disparition de l'emprise russe en Syrie, pointe le site panafricain. À lire aussiChute du régime en Syrie: quel avenir pour les bases russes, essentielles aux opérations en Afrique?La Libye, nouvelle plaque-tournante des Russes sur le continent ?Il est encore trop tôt pour mesurer les effets de l'abandon potentiel des bases de Hmeimim et Tartous. Néanmoins, les conséquences pourraient être particulièrement fortes en Libye, où la Russie et Wagner se tiennent aux côtés du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est du pays. Le port de Tobrouk pourrait apparaître comme une solution de repli, tout comme l'aéroport de Benghazi. »Et Jeune Afrique de citer cet expert du groupe Wagner : « Moscou pourrait simplement décaler sa capacité de projection vers l'Afrique, de la Syrie à la Libye, en s'appuyant sur son alliance avec Haftar. » « La Russie, soutien historique du régime syrien, accélère son désengagement. La Libye sera-t-elle son plan B ? », s'interroge en écho Le Point Afrique. Eh bien très certainement, estime le journal. « Le pan Est libyen, sous la férule du clan Haftar père & fils, a pactisé avec le régime de Vladimir Poutine pour asseoir son pouvoir en échange d'une présence accrue des soldats russes. La Libye est la porte d'entrée au Sahel. »Et pour Le Point Afrique, il est clair que « la Russie veut consolider depuis le port de Tobrouk un véritable hub pour alimenter ses ambitions en Afrique, du Mali jusqu'à la Centrafrique. »La démocratie en Afrique ? C'est possible…A la Une également, l'Afrique anglophone, porte-flambeau de la démocratie sur le continent… C'est ce que souligne le site Afrik.com : « après le Liberia, et tout récemment le Botswana, c'est au tour du Ghana de tenir une élection présidentielle remportée haut la main par l'opposition. Victoire reconnue avant la proclamation officielle des résultats par le candidat du parti au pouvoir. Une fois de plus, pointe le site panafricain, l'Afrique anglophone vient de donner l'exemple. (…) Elle a une longueur d'avance sur l'Afrique francophone en matière d'organisation d'élections transparentes exprimant véritablement la volonté populaire. » L'Afrique francophone où « chaque élection présidentielle est chargée d'incertitudes, relève encore Afrik.com. (…) Très souvent, le jeu est gagné d'avance comme tout récemment au Tchad, aux Comores, et comme toujours au Cameroun, au Togo… Et on en passe. »Exception qui confirme la règle, pointe le site : le Sénégal… « L'alternance exemplaire de mars dernier est l'une des illustrations les plus éloquentes de cette exception sénégalaise après la débâcle d'Abdoulaye Wade face à son ancien Premier ministre, Macky Sall, en 2012. »Enfin, Ledjely en Guinée salue la prégnance de la démocratie au Ghana : « alors qu'en Guinée, au Mali, au Burkina Faso et au Niger, les populations peinent à sortir de la transition militaire, le retour au pouvoir de John Dramani Mahama nous rappelle au moins que les urnes sont toujours une solution, affirme le site guinéen, et qu'au Ghana, les populations y croient encore. C'est d'autant plus rassurant que dans la confusion ambiante, certains n'ont pas tardé à célébrer le deuil de la démocratie électorale, au motif qu'elle ne serait pas adaptée au contexte africain. Or, conclut Ledjely, le Ghana et les Ghanéens nous disent que ce n'est pas le cas. »
La Syrie était la base arrière de la Russie pour toutes ses projections militaires vers le continent. Le bouleversement que vient de connaître le pays va-t-il changer la donne ? Question posée par Jeune Afrique.« Moscou aurait obtenu de la rébellion arrivée au pouvoir la garantie de la sécurité de ses bases militaires et de ses représentations diplomatiques en Syrie. Mais, sur le terrain, des mouvements de troupes et de matériel ont été signalés autour des emprises russes que sont la base aérienne de Hmeimim, dans la région de Lattaquié, et la base navale de Tartous. Ces deux installations sœurs pourraient être abandonnées par la Russie, si aucun accord n'était trouvé avec Ahmed al-Charaa, le chef du groupe HTC. (…) Ces deux bases, rappelle Jeune Afrique, ont été utilisées, ces dernières années, par l'armée russe et ses supplétifs – Wagner et Afrika Corps – dans le cadre de transports de matériel et de troupes en Afrique, en particulier en Libye et au Sahel. Le ballet aérien était spécialement important entre les aéroports russes, la Syrie et le Mali, le Burkina Faso et la Centrafrique. C'est ce système qui pourrait être menacé par la disparition de l'emprise russe en Syrie, pointe le site panafricain. À lire aussiChute du régime en Syrie: quel avenir pour les bases russes, essentielles aux opérations en Afrique?La Libye, nouvelle plaque-tournante des Russes sur le continent ?Il est encore trop tôt pour mesurer les effets de l'abandon potentiel des bases de Hmeimim et Tartous. Néanmoins, les conséquences pourraient être particulièrement fortes en Libye, où la Russie et Wagner se tiennent aux côtés du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est du pays. Le port de Tobrouk pourrait apparaître comme une solution de repli, tout comme l'aéroport de Benghazi. »Et Jeune Afrique de citer cet expert du groupe Wagner : « Moscou pourrait simplement décaler sa capacité de projection vers l'Afrique, de la Syrie à la Libye, en s'appuyant sur son alliance avec Haftar. » « La Russie, soutien historique du régime syrien, accélère son désengagement. La Libye sera-t-elle son plan B ? », s'interroge en écho Le Point Afrique. Eh bien très certainement, estime le journal. « Le pan Est libyen, sous la férule du clan Haftar père & fils, a pactisé avec le régime de Vladimir Poutine pour asseoir son pouvoir en échange d'une présence accrue des soldats russes. La Libye est la porte d'entrée au Sahel. »Et pour Le Point Afrique, il est clair que « la Russie veut consolider depuis le port de Tobrouk un véritable hub pour alimenter ses ambitions en Afrique, du Mali jusqu'à la Centrafrique. »La démocratie en Afrique ? C'est possible…A la Une également, l'Afrique anglophone, porte-flambeau de la démocratie sur le continent… C'est ce que souligne le site Afrik.com : « après le Liberia, et tout récemment le Botswana, c'est au tour du Ghana de tenir une élection présidentielle remportée haut la main par l'opposition. Victoire reconnue avant la proclamation officielle des résultats par le candidat du parti au pouvoir. Une fois de plus, pointe le site panafricain, l'Afrique anglophone vient de donner l'exemple. (…) Elle a une longueur d'avance sur l'Afrique francophone en matière d'organisation d'élections transparentes exprimant véritablement la volonté populaire. » L'Afrique francophone où « chaque élection présidentielle est chargée d'incertitudes, relève encore Afrik.com. (…) Très souvent, le jeu est gagné d'avance comme tout récemment au Tchad, aux Comores, et comme toujours au Cameroun, au Togo… Et on en passe. »Exception qui confirme la règle, pointe le site : le Sénégal… « L'alternance exemplaire de mars dernier est l'une des illustrations les plus éloquentes de cette exception sénégalaise après la débâcle d'Abdoulaye Wade face à son ancien Premier ministre, Macky Sall, en 2012. »Enfin, Ledjely en Guinée salue la prégnance de la démocratie au Ghana : « alors qu'en Guinée, au Mali, au Burkina Faso et au Niger, les populations peinent à sortir de la transition militaire, le retour au pouvoir de John Dramani Mahama nous rappelle au moins que les urnes sont toujours une solution, affirme le site guinéen, et qu'au Ghana, les populations y croient encore. C'est d'autant plus rassurant que dans la confusion ambiante, certains n'ont pas tardé à célébrer le deuil de la démocratie électorale, au motif qu'elle ne serait pas adaptée au contexte africain. Or, conclut Ledjely, le Ghana et les Ghanéens nous disent que ce n'est pas le cas. »
La lutte de pouvoir entre les gouvernements de l'Est et de l'Ouest pour mettre la main sur la Banque centrale libyenne plonge davantage l'économie du pays dans l'incertitude. Face au risque imminent de pénuries de produits de première nécessité, une mission de l'ONU est à Tripoli pour trouver des solutions. C'était le 26 août dernier. Des miliciens se rendent au siège de la banque centrale à Tripoli et chasse le gouverneur Sadiq Al Kabir, qui préfèrera fuir en Turquie. Ce dernier est jugé trop proche du maréchal Haftar qui contrôle l'est libyen. Abdelhamid Ddeibah, le Premier ministre de l'Ouest, a donc décidé unilatéralement de le remplacer par Abdel Fatta Ghaffar. Problème : ce gouverneur par intérim n'est pas reconnu par la communauté internationale.Importations bloquéesLes banques américaines, britanniques et européennes ont, dans la foulée, décidé de stopper les transactions commerciales. « Ces banques-là ne sont pas idiotes. Elles savent très bien que le gouverneur intérimaire a été instauré de manière unilatérale via un coup et par la violence, décrypte Jallil Harchaoui, chercheur au Royal United Services Institute de Londres, spécialiste de la Libye. Celui qui est présenté par le Premier ministre Ddeibah comme étant le nouveau gouverneur intérimaire de la Banque centrale, en réalité, ne l'est pas. Il a pris le contrôle des systèmes de dinar en Libye, mais non pas la chose qui vraiment importe beaucoup : le nerf de la guerre, si vous voulez, ce sont les dollars. Il n'a pas la possibilité d'avoir accès à cet argent-là qui appartient à la nation libyenne ».Les lettres de crédit comme les réserves libyennes à l'étranger sont des outils financiers qui ne peuvent pas être utilisés par ce nouveau gouverneur. Des pénuries sont à craindre à très court terme. « Personne ne peut dire comment la Libye importera les produits de première nécessitée en octobre », estime Jallil Harchaoui.Développement de la contrebandeUn constat partagé par Majid Bouden, avocat en droit international à Paris : « L'importation vers la Libye est bloquée et donc il va y avoir pénurie sur le marché si la communauté internationale n'agit pas rapidement pour régler ce problème. Elle doit réorganiser le schéma tel qu'il fonctionnait avec les ressources qui viennent des champs pétrolifères qui passent par la NOC (la National Oil Company), puis qui sont injectées à la Banque centrale, laquelle les utilise pour financer l'économie, mais aussi payer fonctionnaires à l'ouest et à l'est. »Cette déstabilisation profite à certains pays, selon Majid Bouden. La Russie, principal bénéficiaire du pétrole de contrebande libyen, mais aussi la Chine ou l'Iran se présentent comme des recours sur un marché parallèle en cas de pénurie. « Les produits de consommation vont être substitués, via cette manne de contrebande pétrolière, par d'autres produits, poursuit l'avocat, par exemple, on peut substituer des fournisseurs de tel ou tel produit venant d'Europe par des fournisseurs russes, chinois ou même turc. Donc c'est un problème géostratégique qu'il faut régler. C'est un problème d'urgence absolue. »D'autant que la production de pétrole, première source de revenus de la Libye, est à l'arrêt. Une suspension décidée par le clan de Khalifa Haftar qui détient les principaux puits et qui dénonce la prise de pouvoir de l'Ouest à la tête de la banque centrale.À écouter aussiLibye: la reconstruction de Derna s'opère «dans l'opacité totale sur l'origine des fonds», note Virginie Collombier
En Algérie, la présidentielle se tient dans moins de deux semaines, le 7 septembre 2024. Le chef de l'État sortant, Abdelmadjid Tebboune, qui brigue un second mandat, affrontera deux autres candidats, Abdelaali Hassani Cherif du parti islamiste MSP, et Youcef Aouchiche du parti historique FFS. Le scrutin semble tourner en faveur du président Tebboune, vu comme le grand favori de cette élection. Une analyse que partage le politologue Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen de Genève. Il répond aux questions de Sidy Yansané. RFI : Le président Abdelmadjid Tebboune est présenté comme le grand favori de ce scrutin. Est-ce dû à son bilan ou plutôt à l'absence d'une alternative crédible ?Hasni Abidi : Il n'existe pas de candidature en mesure de menacer le renouvellement de son mandat présidentiel. Le deuxième élément, c'est que Tebboune a réussi à obtenir le soutien de l'administration puisqu'il est président en exercice. Il a réussi à apaiser la relation avec l'institution militaire. Ces éléments-là font que le président Tebboune est assuré d'avoir un deuxième mandat sans même présenter un programme ou faire une grande campagne électorale, sans compter la grande indifférence de la population algérienne face à ce scrutin présidentiel.Justement, vous évoquiez une grande indifférence. Or, apparemment l'un des grands enjeux de cette élection présidentielle, c'est la participation. Vous pensez donc qu'on peut s'attendre à un fort taux d'abstention ?Je dirais que l'abstention est le seul enjeu de cette élection présidentielle. Il faut rappeler que cette élection est la première et la plus importante après le mouvement populaire algérien « Hirak ». Les abstentionnistes sont considérés comme le premier parti politique d'Algérie. Déserter les urnes, c'est une position politique, ce n'est pas une position de neutralité, c'est plus qu'une indifférence avec la chose politique. Et c'est pourquoi le pouvoir algérien tente, avec des directions électorales régionales à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, de mobiliser les électeurs. Le président Tebboune a besoin d'un score élevé à la fois de participants, mais aussi de voix parce qu'il se souvient que lors des présidentielles, mais aussi lors du référendum sur la Constitution, ni le taux de participation ni le vote favorable n'étaient un score confortable pour le président Tebboune.Le mandat du président Tebboune a été marqué par une restriction des libertés : des journalistes en prison, des opposants et des personnalités politiques interpellés et arrêtés... Est-ce qu'on peut s'attendre à un respect réel de ces libertés pour ce second mandat éventuel ?Aujourd'hui, la politique ne s'exerce presque plus en Algérie et il y a énormément de restrictions qui frappent les partis politiques, les syndicats, mais aussi la presse. Il est important pour l'Algérie de revoir sa copie en matière de libertés publiques et privées. Un État comme l'Algérie ne peut pas avoir peur d'un journal ou d'un éditorialiste. Aujourd'hui, il est difficile d'accepter que les journalistes soient limités dans leurs mouvements ou dans leur travail en raison d'un point de presse ou d'un post sur les réseaux sociaux. Ce qui est attendu du président Tebboune, c'est qu'il donne aussi à la question des libertés, à la question de l'exercice libre de la politique, la place qu'elle mérite.Il y a quelques semaines, la France et l'Algérie se sont une nouvelle fois déchirées, cette fois-ci sur le cas du Sahara occidental. La présidence entretient de très mauvaises relations avec la junte malienne. À l'est, il y a une crise ouverte avec le maréchal libyen Khalifa Haftar. S'il est réélu, de quelle manière le président Tebboune compte-t-il repositionner l'Algérie sur le plan diplomatique ?L'usage politique que fait le président Tebboune de ces crises, c'est plutôt pour dire « Je suis l'homme de la situation » et que l'Algérie vit dans un contexte régional très tendu face à des mutations importantes, des secousses sur le plan politique, sécuritaire mais aussi social dans son environnement régional le plus proche la Tunisie, la Libye… Vous avez mentionné les pays du Sahel, il y a aussi la guerre en Ukraine qui a été plutôt une aubaine pour le président et pour l'État avec le retour de l'Algérie comme un fournisseur fiable pour les marchés européens, ce qui lui assure des revenus importants.Fournisseur en hydrocarbures, je suppose…Oui, bien sûr, en hydrocarbures et surtout le gaz algérien qui est devenu une denrée très demandée par les pays européens. En revanche, l'usage politique de cet environnement troublé doit aussi pousser l'Algérie à réfléchir sur les contours de sa nouvelle diplomatie, sa nouvelle politique étrangère. L'Algérie ne peut que justement donner la priorité absolue d'abord à ce qui se passe en Libye, on a bien vu l'avancée de l'armée du maréchal Haftar jusqu'à la frontière algérienne, la situation avec le Niger, avec le Mali et bien sûr la relation aussi tendue avec le Maroc. Certes, l'Algérie a brillé au Conseil de sécurité puisqu'elle est membre non permanent dans le dossier de Gaza. Mais je pense que les questions régionales constituent une priorité de premier niveau pour le président de Tebboune dans son deuxième mandat.
Alors que vendredi 23 août marque un an que le cofondateur du groupe de mercenaires russes Wagner Evgueni Prigojine est mort, les activités militaires russes se poursuivent en Afrique. Depuis son décès dans le crash de son avion en Russie, les activités de Wagner en Afrique ont été reprises par l'État russe sous le nom d'Africa Corps. Qu'en est-il de l'évolution du groupe paramilitaire sur le continent depuis un an ? Dimitri Zufferey, membre du collectif All Eyes On Wagner, répond à Sidy Yansané. RFI : Dimitri Zufferey, Depuis la mort d'Evgueni Prigojine et la reprise en main des activités paramilitaires de Wagner par l'État russe, une nouvelle structure appelée Africa Corps a fait son apparition dans le Sahel. Qu'est-ce qui la distingue de Wagner ?Dimitri Zufferey : On pourrait utiliser la métaphore du réfrigérateur et du frigo. « Frigo » a été la marque qui est devenue le terme employé par tout le monde pour désigner un réfrigérateur. Aujourd'hui, Wagner est en quelque sorte un frigo puisque les paramilitaires russes sont tous désignés, peu importe où ils travaillent, sous l'appellation de Wagner, par la presse et même par les spécialistes. Dans le cas de African Initiative, c'est le secteur de la communication qui poursuit ses activités, notamment avec les fermes à trolls. Aujourd'hui, il est très difficile de déterminer à qui il appartient et qui le gère effectivement. On peut parler encore de la Fondation pour les valeurs nationales. Et tout ce secteur de propagande et d'influence qui reste très actif est très probablement piloté par les services de renseignement russes.Et de quelle manière l'appareil sécuritaire du Kremlin pilote l'entité Africa Corps ?La chaîne de commandement n'est pas si simple à comprendre. On a pu analyser et comprendre un peu ce qui se passe, notamment en prenant les photos de réunion officielle entre des Russes et des dirigeants africains du Mali, du Niger, du Burkina Faso par exemple. En regardant précisément quels sont les Russes qui sont présents, on arrive à déterminer quels sont les corps d'armée, quelles sont les unités, les services qui sont présents sur place et qui vont jouer un rôle. En l'occurrence, vous avez le général Averianov qui est un spécialiste des opérations spéciales et psychologiques, et les deux services principaux qui jouent un peu des coudes dans la région sont le SVR, le service de renseignement extérieur, et la GRU, le service des renseignements militaires.Wagner qui est également très présent en Libye depuis l'époque Prigogine, aux côtés du maréchal Khalifa Haftar, et il semblerait que le territoire libyen serve de base arrière à Wagner en Afrique.Effectivement, pour tout ce qui est de la Libye, il y a les bases aériennes du sud du pays comme Al Qaïm par exemple, qui sont toujours sous contrôle des forces du général Haftar. All Eyes On Wagner avait pu documenter en avril dernier l'arrivée notamment d'à peu près 1 800 paramilitaires russes dans cette région, avant d'être en partie dispatchés vers le Niger et le Mali. Comme Wagner est plus ou moins très proche de l'Africa Corps, on utilise aujourd'hui assez indistinctement les deux noms pour désigner des paramilitaires russes.Est ce qu'il y a un objectif militaire clair de l'État russe dans le Sahel ?Wagner et ses franchises dans la région du Sahel, et même partout où Wagner est déployé en Afrique, ma co-autrice Lou Osborne et moi avions évoqué dans notre livre Wagner, enquête au cœur du système Prigojine (Ed. du Faubourg) cette notion de « préservation de régime ». À savoir, tout faire pour apporter une certaine stabilité politique. Pour ce qui est de la lutte contre le djihadisme et les groupes armés et terroristes, il est difficile d'analyser puisqu'il y a très peu d'informations qui remontent depuis les chaînes des commandements et les communications entre l'état-major des forces armées maliennes, par exemple, et les « wagnériens ». On ne sait pas qu'elle est la stratégie exactement poursuivie, mais une volonté de préservation de régime, ça c'est sûr.Au début du mois, les renseignements militaires ukrainiens annonçaient que la défaite de Wagner dans la localité malienne de Tinzaouatène était le fruit d'une coopération avec les rebelles touareg du CSP. Y a-t-il un échange d'informations entre les rebelles et l'État ukrainien, voire même des forces ukrainiennes directement présentes au Mali ?Pour reprendre une métaphore, Vladimir Poutine avait dit à la suite d'un attentat en 1999 qu'il irait « buter les terroristes jusque dans les chiottes ». Les Ukrainiens semblent avoir repris ce même adage en allant traquer les wagnériens aux quatre coins de la planète. Et aujourd'hui, effectivement, la présence des Forces spéciales ukrainiennes au Soudan a pu être démontrée par le groupe de recherche Bellingcat. Mais pour ce qui est de la présence de Forces spéciales ukrainiennes dans le nord du Mali, cela semble peu clair et peu documenté. Ça semble très peu probable qu'il y ait vraiment eu des soldats de l'Ukraine présents sur le terrain malien. Ça ressemble plus à de la communication stratégique ou une opération d'influence, ou peut-être une tentative malheureuse de Kiev de vouloir s'attribuer quelque chose où elle n'aurait pas fait grand-chose.À lire aussiAfrica Corps, le groupe paramilitaire russe dans les pas de Wagner en Afrique?À lire aussiQuel avenir pour le groupe Wagner en Afrique après la mort d'Evgueni Prigojine?
Resumen de la lectura de la Haftará La Haftará de Devarim es del profeta Isaías 1:1-2:27. Esta porción se lee en el Sabbat que precede a Tisha'h B'Av, ya que "la visión de Isaías" se refiere a la destrucción de Jerusalén y del Templo. Cuando se registró por primera vez, la visión de Isaías todavía era futura, y los israelitas aún tenían la oportunidad de arrepentirse antes de que les sobreviniera la gran tragedia. Sin embargo, como los judíos no se arrepintieron, la calamidad se abatió sobre ellos. Hoy en día, la haftará se canta tradicionalmente con la misma melodía evocadora de Meguilat Eijá (Lamentaciones), escrita por el profeta Jeremías, que fue testigo ocular de la destrucción y caída de Judá y Jerusalén.
A la Une de la presse, ce lundi 5 août, l'inquiétude d'une escalade militaire au Proche-Orient, après l'assassinat, la semaine dernière, du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran. La "diplomatie du béton" du maréchal Haftar dans l'est de la Libye. Et une moisson de médailles historique pour l'équipe de France aux JO, où la gymnaste franco-algérienne a remporté, pour l'Algérie, le premier titre olympique du continent africain dans cette discipline.
La Haftorá de esta semana es la segunda Haftorá que anuncia la inminente destrucción de Yerushalayim. En el capítulo 2 de Yirmiyahu, el Navi detalló el alcance de la infidelidad de las naciones que condujo a la Churban - destrucción. Los líderes, los Kohanim y el hombre común habían traicionado el amor de Dios. Mientras que la semana pasada el Profeta nos dejó con una visión del amor de Di-s por Sus hijos, esta semana sus palabras asaltan implacablemente nuestra conciencia.
La haftorá de esta semana es de Miqueas. Micha profetizó alrededor del año 3200 durante los reinados de Achaz y Chikiah. La profecía de esta selección se refiere al período anterior a la guerra de Gog y Magog y a la venida del Mesías.
En el episodio de hoy, nos centraremos en Parashat Jukat y su haftará, que nos lleva a una historia intrigante del libro de los Jueces. Prepárense para un viaje a través del tiempo, desde el desierto hasta la época de los jueces, con lecciones que resuenan incluso en nuestros días. Nuestra historia comienza con la parashá Jukat, que relata los eventos del pueblo de Israel en el desierto. En particular, nos enfocamos en el final de esta porción, donde encontramos al pueblo judío enfrentándose a dos obstáculos en su camino hacia la Tierra Prometida: el rey de Basán y el rey de Amón.
(00:44) Massimo Gaggi racconta la situazione sempre più complicata per il presidente degli Stati Uniti, che starebbe ricevendo pressioni anche da parte dei democratici per lasciare la corsa alla Casa Bianca.(07:17) Francesca Basso illustra i nuovi gruppi del Parlamento europeo, con i Conservatori rimasti uniti e un possibile nuovo fronte di “Patrioti”.(12:25) E Federico Fubini spiega le trame internazionali dietro due sequestri di carichi di cargo a Gioia Tauro, in CalabriaI link di corriere.it:Biden si ritira davvero? Dal «crollo» sul palco al muro alzato dal cerchio magico: cosa sta succedendoEcr terzo gruppo al Parlamento Ue. I polacchi del Pis restano con FdIUn'altra nave cinese carica di armi per Haftar intercettata in Italia: «La segnalazione dagli Usa». Ecco cosa sta succedendo
Le Fonds libyen de développement et de reconstruction est devenu depuis janvier dernier la principale arme politique des autorités de l'est libyen. La stratégie du fonds dirigé par un fils de Khalifa Haftar, le maréchal et homme fort du Cyrénaïque, est de moderniser et remodeler entièrement la région. Mais si les chantiers sont visibles sur le terrain, la pérennité et le fonctionnement de ce fonds interroge. Dans la rue de Cyrénaïque, les panneaux de chantiers siglés du Fonds de reconstruction et de développement sont presque aussi nombreux que les affiches à la gloire du maréchal Khalifa Haftar.Le fonds est dirigé par son fils, Belkasem Haftar, qui a une obsession, prouver aux Libyens et aux étrangers que son organisation travaille : « Depuis 2006, les maintenances des écoles, des hôpitaux et des routes ont été négligées. Nous les réparons parce que ces bâtiments fournissent un service quotidien pour les citoyens. Nous refaisons aussi le réseau routier qui est en ruine, le réseau électrique et le réseau d'assainissement. Tout a été négligé depuis 20 ans. »Une reconstruction concrète aux détails flousSur le terrain, les progrès sont indéniables. 2 000 logements flambants neufs seront remis aux familles sinistrées en septembre 2024. La vie se modernise au rythme des pelleteuses, selon la stratégie de Belkasem Haftar. À Derna, les cafés mixtes ont fait leur apparition. À Benghazi, des espaces piétons sont aménagés.Mais le fonctionnement du Fonds demeure opaque. Les contrats ne respectent ni les règles de l'appel d'offres, ni celle du gré à gré. Belkasem Haftar explique que le financement provient d'une partie du budget de l'État alloué à l'investissement.Claudia Gazzini, chercheuse à l'ONG internationale Crisis group, pointe, elle, des zones d'ombre : « Le Parlement a crédité le fonds de 10 milliards de dinars. Mais au-delà de ce chiffre, la modalité de financement, sur quels chapitres, sur quels articles s'inscrit le fonds, rien n'est clair. »À lire aussiLibye: à Derna, suite aux inondations, un nouvel urbanisme pour faire renaître la ville [1/3]« Tous les regards se focalisent sur Derna »Pour la population, seul le résultat compte. À l'image de Najib Souaissi : « La vie à Derna était difficile avant. Il n'y avait pas de projets avant l'inondation. Même le commerce n'était pas très actif. La situation était très difficile. Mais depuis l'inondation, on est au centre des projecteurs, tous les regards se focalisent sur Derna. Les autorités essayent d'aider au maximum la reconstruction de la cité de Derna. »Au lendemain de l'inondation, le jeune homme de 22 ans était parti refaire sa vie à Benghazi. Six mois après, celui qui a perdu toute sa famille dans la catastrophe était de retour, impressionné par le nouveau visage de sa ville.À lire aussiLibye: comment Derna tente de se reconstruire neuf mois après avoir été ravagée par les flots
En esta haftará, el profeta Zacarías tiene visiones que simbolizan la restauración y la protección de Jerusalén. La primera visión es de cuatro cuernos que representan a las naciones que dispersaron a Judá, Israel y Jerusalén, y cuatro herreros que vienen a derribar estos cuernos. Luego, Zacarías ve un hombre con un cordón de medir que simboliza la expansión futura de Jerusalén. La tercera visión muestra a Josué, el sumo sacerdote, siendo perdonado y purificado por un ángel de Dios. Finalmente, Zacarías ve un candelabro de oro con dos olivos a sus lados, que representan a los dos ungidos, el gobernador Zorobabel y el sumo sacerdote Josué, quienes serán fortalecidos por el espíritu de Dios.
Si allarga il confltto Israele - Hamas, con sviluppi più a sud, tra Yemen e Somalia. Di Michela Trevisan La Russia in Africa fa Paura. In Sahel, Europa allontanata dalle giunte golpiste. Il quadro della situazione da Alessandro Locatelli, economista Fondazione ICSA. Navi Russe in Libia, Haftar cede sovranità a Mosca. Ascolta l'analisi di Antonio Morone, storico dell'Africa contemporanea all'Università di Pavia
Parashat Nasso 5784 / פָּרָשַׁת נָשׂא 15 de junio de 2024 / 9 de Siván de 5784 Parashat Nasso es la 35ª porción semanal de la Torá en el ciclo anual judío de lectura de la Torá. Porción de la Torá: Números 4:21-7:89 Naso ("Haz un censo"), la porción más larga de la Torá, comienza detallando las responsabilidades de los levitas. También describe las leyes de la mujer sospechosa de adulterio (sotah), el nazireato y la bendición sacerdotal. La porción termina enumerando los regalos que los jefes de las tribus traen al Mishkan (Tabernáculo).
The sordid tale of Tory mega donor, Mohamed Amersi, and his liable suit against Charlotte Leslie was an attempt to turn money into control over the truth. To our mind, there is no greater example of how the underlying principles of our era of Global Enduring Disorder connect bribery in Kazakhstan and Kathmandu to Brexit, the Ukraine war, and shadowy consultancies which offer pay-for-play access to the British elite. In part 2 of Jason's conversation with Tom Burgis, the duo talk about some of the biggest corruption cases in British history, how the complex story of post-Cold War deregulation has fuelled both global corruption and donations to the Tory party. This story has surprising implications for who has access to the British royal family and fundamentally who owns the truth. After the interview, Jason and Alex ‘Order the Disorder' by discussing whether increased international co-ordination can curtail illegal money flows, and what a potential incoming Starmer-led Labour government could do domestically to prevent illicit gains from being recycled into campaign donations. Twitter: @DisorderShow Subscribe to our Substack: https://natoandtheged.substack.com/ Website: https://natoandtheglobalenduringdisorder.com/ Producer: George McDonagh Exec Producer: Neil Fearn Show Notes Links Get Tom's book Cuckooland: Where the Rich Own the Truth https://tomburgis.com/cuckooland Read the New Stateman's, ‘Britain's new oligarchy Tom Burgis's Cuckooland shows how the power to shape our politics is available to the highest bidder.' https://www.newstatesman.com/culture/books/book-of-the-day/2024/03/britain-new-oligarchy-tom-burgis-cuckooland For more on CMEC's visit to rogue Libyan general Haftar: https://www.middleeasteye.net/news/libyan-general-haftar-meets-uk-conservative-delegation For more on Mohamed Amersi and his liable suit against Charlotte Leslie, read Tom's ‘Tory fundraising machine to come under scrutiny in UK court case' in the FT here: https://www.ft.com/content/fcf90497-e283-4645-b18f-d95d35ff3fcd Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
Parashat Bamidbar / פָּרָשַׁת בְּמִדְבַּר Parashat Bamidbar es la 34ª porción semanal de la Torá en el ciclo anual judío de lectura de la Torá. Próxima lectura el 8 de junio de 2024 / 2 de Siván de 5784. Porción de la Torá: Números 1:1-4:20 Bamidbar ("En el desierto") es la primera porción de la Torá del Libro de los Números. Describe la orden de Dios de hacer un censo y detalla la formación del campamento de los israelitas en el desierto. También comienza a enumerar las responsabilidades de los levitas al transportar el Mishkan (Tabernáculo).
Parashat Bejukotai La porción de la Torá de esta semana es Parashat Bejukotai (leída el 1 de junio de 2024). Bejukotai ("En mis leyes") es la última porción de la Torá del Libro del Levítico. Comienza describiendo las bendiciones que siguen a la obediencia a las leyes de Dios y las maldiciones que vienen con la profanación de las mismas. Termina con las leyes de los votos y la consagración de personas y bienes.
La Libye, plus que jamais porte d'entrée de la Russie sur le continent africain. Selon plusieurs observateurs dont le collectif « All Eyes on Wagner », la Russie augmente depuis plusieurs mois sa présence dans des ports comme Syrte ou Tobrouk pour débarquer armes et militaires. Une stratégie qui atteste l'idée que Moscou et les supplétifs d'Africa Corps (ex-Wagner) ont bien décidé de renforcer leurs positions en Afrique du Nord et au Sahel. Lou Osborn du collectif « All Eyes on Wagner » est notre invité ce matin. RFI : En ce moment, vos yeux sont particulièrement tournés vers la Libye. Depuis quelques mois, on constate un accroissement des livraisons d'armes et de débarquement d'hommes en provenance de Russie. Où ont lieu ces débarquements et quel est le but supposé ?Lou Osborn : La première chose, c'est qu'une partie de ces combattants qui arrivent est, après, renvoyée dans les nouveaux territoires occupés par African Corps : le Niger et le Burkina Faso. Dans ce sens-là, la Libye joue le rôle de plateforme logistique pour les opérations de la Russie. C'était déjà le rôle que la Libye avait à un moment donné pour le groupe Wagner. Donc, ils remettent ça en route. La deuxième chose, c'est qu'une partie des combattants reste, à priori, en Libye. Mais la Russie a pour projet d'établir une base navale qui lui mettrait les pieds dans la Méditerranée.Sur des emprises portuaires entre Syrte, en Libye, et Port-Soudan côté Soudanais, est-ce qu'il y a une volonté de trouver des accès portuaires, un débouché sur la mer, et à quoi correspondrait cette stratégie ?Clairement, aujourd'hui - et je pense plus sur la Libye que sur le Soudan -, ça crée une espèce de couloir avec la Syrie, évidemment. Aussi, on a vu que toute la partie golfe persique était aussi dérangée par ce qui se passait avec le Yémen - les Houthis - et donc, derrière, un petit peu, la main de l'Iran. Quelque part, ça crée un couloir qui est assez intéressant pour les Russes avec une voie maritime qu'ils peuvent contrôler. Ça crée aussi des nouveaux points de pression sur le front occidental. Quand ils auront cette base navale en Libye, ils vont être directement en face de l'Europe. Cela sert à plusieurs choses.Est-ce qu'il y a encore un distinguo entre les mercenaires d'Africa Corps et les autorités officielles, et - question subsidiaire : beaucoup de membres d'Africa Corps affichent encore des blasons Wagner sur leurs uniformes, est-ce un mélange des genres, une confusion, ou tout cela est en fait la même entité ?C'est un peu la question à un million de dollars en ce moment ! La distinction n'est pas encore très claire et, aujourd'hui d'ailleurs, on remarque déjà que les pays employeurs, par exemple la Centrafrique, le Mali, le Burkina, le Niger, continuent à parler d'« instructeurs russes ». Eux, sont assez cohérents dans leur appellation. Aujourd'hui, on sait qu'il y a un petit groupe de Wagner historique qui serait toujours en train de faire leurs propres affaires, plutôt en Centrafrique. Depuis la mort d'Evgueni Prigojine, il y a eu une volonté de reprise des activités du groupe Wagner et de les mettre sous contrôle, notamment du renseignement militaire russe, le GRU. Mais il reste très compliqué de vraiment distinguer qui est chez qui, qui fait quoi ? Cela étant, Wagner reste une « marque » qui a encore beaucoup de succès et qui pèse beaucoup, donc ils ne l'ont pas complètement détruite. D'ailleurs, cela serait stupide, car Wagner a une histoire, une légende, ses codes, etc. Finalement, ça crée de la cohésion et de l'envie d'aller travailler pour ce type de structure.L'Iran et la Turquie, en conjugaison, en bonne intelligence avec la Russie, trouvent aussi des intérêts dans cette inversion, ce chamboulement des équilibres en Afrique ?Sur l'Iran, aujourd'hui, on dirait qu'il y a plus une convergence d'intérêt. On voit, par exemple, qu'il y a un certain nombre de dirigeants qui vont d'abord rencontrer les Russes pour amener par la suite des discussions avec des dirigeants iraniens. Il y a cette convergence-là. Cependant, sur la Turquie, on voit plutôt une espèce d'opposition. Déjà en Libye, le gouvernement de Tripoli est historiquement plutôt soutenu par la Turquie, alors que les territoires du maréchal Haftar, c'est plutôt la Russie. Aujourd'hui, on voit l'arrivée sur une partie du Sahel d'une autre organisation paramilitaire qui s'appelle Sadat, qui est Turque, qui est déjà présente en Libye depuis plusieurs années et qui assurerait la sécurité d'officiels au Mali, alors qu'une autre partie des officiels est plutôt sécurisée par Wagner. Ils seraient aussi en train d'arriver au Niger. Là, grosse question, parce qu'ils vont se regarder en chiens de faïence, et ce n'est pas dit que ça soit forcément voulu.Visiblement, les soldes versées aux mercenaires turcs sont d'un niveau inférieur à celles versées à Wagner. Cela veut dire que les Russes ne sont plus les seuls acteurs dans le mercenariat africain ?C'est la première fois qu'on les voit arriver, plutôt sur la partie Sahel. Mais là où, à mon sens, il y a un avantage, c'est que la Turquie est aussi très active économiquement sur le continent. Aujourd'hui, elle est, peut-être, légèrement meilleure, un peu plus compétitive, voire possède de meilleures positions que la Russie. En tout cas, cela crée une nouvelle alternative ou un autre choix.À lire aussi«Le groupe Wagner en Afrique apporte principalement du soutien aux gouvernements en place»
Les journalistes et experts de RFI répondent aux questions des auditeurs sur les rencontres Libye/Niger, sur une proposition de révision constitutionnelle au Bénin et sur le premier implant cérébral Neuralink. Tchad : controverse autour de la nomination de trois chefs traditionnelsAu Tchad, les autorités ont élevé trois chefs traditionnels au rang protocolaire de sultan. Comment expliquer cette décision traditionnellement réservée aux chefs du Nord ? Quels changements cette nomination entraine-t-elle pour ces trois chefs ? Avec Esdras Ndikumana, journaliste au service Afrique de RFI. Niger/Libye : une rencontre à l'initiative de la RussieÀ l'initiative de Moscou, une délégation nigérienne a rencontré des représentants de l'armée nationale libyenne, du Maréchal Haftar. Pourquoi la Russie est-elle impliquée dans le développement de cette relation ? Quel lien le Maréchal Haftar compte-t-il développer avec les autorités nigériennes de transition ? Avec Seidik Abba, président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel (CIRES), auteur de Crise interne au conseil militaire suprême du Niger, histoire secrète de la rupture, Seyni Kountche - Boulama Manga, aux éditions de L'Harmattan. Bénin : vers une révision de la Constitution ? Un député du camp présidentiel a initié une proposition de loi constitutionnelle pour modifier le système des parrainages. L'initiative fait polémique. Pourquoi une simple réforme du code électoral ne suffit-elle pas ? Avec Steve Kpoton, analyste politique, spécialiste des questions de gouvernance. Santé : le premier implant cérébral développé par Elon MuskNeuralink, l'entreprise d'Elon Musk, a posé son premier implant cérébral sur un humain. Existe-t-il des risques à insérer un corps étranger dans le cerveau ? À quel type d'avancées peut-on s'attendre ? Avec Hervé Chneiweiss, directeur du Laboratoire Neuroscience Paris-Seine-IBPS (Institut de biologie Paris-Seine), président du Comité d'éthique de l'Inserm.
Cosa rimane il giorno dopo del fantomatico piano Mattei con annessa conferenza stampa e tante foto e editoriali entusiasti? Niente, poco o niente. Finirà come altre decine di iniziative che nell'ordine avrebbero dovuto fermare l'immigrazione, mettere in campo la Tunisia, extratassare le banche, risolvere i problemi di criminalità organizzata nelle zone periferiche e aumentare gli stipendi. Giorgia Meloni è l'ufficio stampa di punta di un governo che eccelle nella veste di cerimoniere, un ufficio stampa costosissimo, una pro loco nazionale perfetta per confezionare i comunicati stampa e meritarsi le prime pagine dei giornali. Il giorno dopo la presentazione del cosiddetto piano Mattei sappiamo che i 5,5 miliardi declamati dalla presidente del Consiglio semplicemente non ci sono, quello che ieri era un dubbio oggi è una certezza. Gli ambienti diplomatici sono d'accordo nel dire che la penetrazione russa e cinese in Africa non verrà minimamente scalfita dalla proposta italiana. Il renziano Borghi ha raccontato che nel frattempo in Libia il generale Haftar ha accolto il viceministro alla Difesa russo per rafforzare la presenza della Marina militare di Putin nel Mediterraneo. Tutto mentre il governo italiano è convinto che sventolare qualche mancia abbia l'effetto delle collanine di plastica nei film di qualche decennio fa, quando gli occidentali sbarcati in Africa si compravano tutto con niente. Due giorni dopo interrogano anche le assenze del Sahel, Burkina Faso, Mali e, soprattutto, Niger. La notizia è già scomparsa dai giornali. Doveva essere l'evento dell'anno e invece è durato meno di una presunta truffa sui pandori. E infatti a Palazzo Chigi hanno ripiegato sul tennista. #LaSveglia per La NotiziaDiventa un supporter di questo podcast: https://www.spreaker.com/podcast/la-sveglia-di-giulio-cavalli--3269492/support.
L'11 e 12 gennaio le prime due udienze all'Aja per presunto genocidio in corso a Gaza. Di Brando Ricci Le proteste in Libia mettono a rischio le forniture di petrolio e gas. Il Piano Mattei alla prova di Haftar. Nostra intervista a Daniele Ruvinetti, senior advisor di Fondazione Med-Or Nuove tensioni nel Corno d'Africa per l'accordo Etiopia - Somaliland, a rischio la stabilità nel Mar Rosso. Dalla nostra corrispondente dal Kenya, Bruna Sironi
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur les violences subies par les personnes migrantes en Tunisie, la frappe américaine contre un avion russe en Libye et le refus des États-Unis d'appeler à un Cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Migration : l'Union européenne réforme sa politique d'accueil L'Union européenne a trouvé un accord sur une réforme de sa politique migratoire. Qu'est-ce qui a changé dans le nouveau pacte asile et migration de l'Union européenne ? Constate-t-on un durcissement de la politique d'accueil européenne ? Cette réforme fait-elle l'unanimité au sein des États-membres de l'Union européenne ? Avec Pierre Benazet, correspondant de RFI à Bruxelles.Tunisie : un rapport dénonce les violences subies par les personnes migrantes L'organisation mondiale contre la torture dénonce les violences infligées aux migrants en Tunisie. Comment l'organisation a-t-elle pu documenter ces violences ? Quels sont les démarches possibles qui s'offrent aux migrants pour se défendre ? Les pressions de l'Europe pour que la Tunisie lutte contre la migration irrégulière peuvent-elles expliquer cet accroissement de violence ? Avec Lilia Blaise, correspondante de RFI à Tunis. Libye : la présence militaire russe attaquée par les États-Unis Les États-Unis ont mené une frappe contre un avion militaire russe dans l'est de la Libye, contrôlé par le maréchal Haftar. Que sait-on des activités que cet avion russe effectuait en Libye ? Pourquoi les États-Unis ciblent-ils la présence militaire russe dans le fief du maréchal Haftar ? La Russie pourrait-elle riposter à l'attaque américaine ? Avec Jalel Harchaoui, Géopolitologue spécialiste de la Libye, chercheur associé au sein du Royal United Services Institute de Londres. Israël/Hamas : le soutien inconditionnel des États-Unis à Israël fait débat Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, les États-Unis ont voté contre plusieurs appels au cessez-le-feu à Gaza. Pourquoi les Etats-Unis apportent-ils un soutien inconditionnel à Israël depuis le début de la guerre malgré les critiques de plusieurs de ses partenaires ? La position de Joe Biden fait-elle l'unanimité au sein de son propre parti ? Le président américain pourrait-il durcir le ton face à Israël alors qu'il a déjà appelé le pays à la retenue ? Avec Laurence Nardon, Responsable du Programme États-Unis / Canada de l'Institut Français des Relations Internationales
Plus que cinq jours avant l'heure de vérité pour la nouvelle Constitution. Le texte, rappelle Jeune Afrique, « instaurerait une limitation de mandats présidentiels à deux quinquennats, mais doit surtout consacrer la forme unitaire et décentralisée de l'État », n'en déplaise à des partis comme le FAR qui, raconte Ialtchad, continuent de faire campagne pour le « non » et surtout de prôner « la fédération, ses avantages et son intérêt pour le Tchad. »Une idée qui séduit depuis des années dans le pays, particulièrement dans le sud où, raconte JA, « flotte depuis de nombreuses années un vent de contestation. Et de fédération. »Des enjeux importants pour le pouvoirD'autant que ce référendum fait office d'épreuve du feu pour le régime de transition de Mahamat Idriss Déby : il s'agit, assure Wakat Sera, du « véritable premier test de popularité » pour la junte, après une transition qui, selon le journal burkinabè « n'a que trop duré » et « met sous les feux de la contestation » le pouvoir en place.Aujourd'hui au Faso va dans le même sens et pointe que « pour de nombreux analystes », le régime chercherait, par ce référendum, « à légaliser et légitimer son pouvoir » ; une forme de « toilettage de la loi fondamentale » en réalité destiné « à faire passer la pilule », suppose encore le site burkinabè.D'une formule radicale, mais aussi limpide, un ministre interrogé par Jeune Afrique résume ainsi la situation : « ce référendum, c'est un peu le premier tour de la prochaine présidentielle. »Un soutien inattendu pour la junteInattendu, mais peut-être aussi crucial : le soutien de Succès Masra, patron des Transformateurs. Fraîchement rentré d'exil, lui-même défenseur, pendant longtemps, du système fédéral, l'opposant a appelé à voter « oui » hier en meeting.Comment expliquer ce revirement ? Wakat Séra suppose qu'il s'agit peut-être, simplement, « d'un renvoi d'ascenseur » au pouvoir de transition, qui a renoncé (« pour l'instant en tout cas » précise le journal) aux poursuites contre l'opposant. En clair, le comportement de Succès Masra risque, prédit le titre burkinabè, d'apporter « de l'eau au moulin de ceux qui le suspectent d'avoir passé un ‘deal' avec le régime de Déby fils. » Pour Aujourd'hui au Faso, il s'agit en fait, tout simplement, de « realpolitik » : « obtenir un quitus pour revenir au pays (…), mener allègrement ses activités politiques, tout ceci à une contrepartie » persifle le journal.Quelles que soient ses raisons, le patron des Transformateurs a « eu raison » d'appeler à voter oui, conclut Wakat Séra : « retarder l'avènement de la nouvelle loi fondamentale, c'est maintenir le Tchad en mode régime d'exception encore pour un temps indéfini ». Mieux vaut souhaiter aux tchadiens « une constitution comme cadeau de Noël. »Une enquête sur des migrants interceptés au large de Malte par une milice libyenneLes autorités maltaises et européennes coopèrent-elles secrètement avec le fils du maréchal Haftar ? Pour Le Monde Afrique, qui a participé à une enquête collaborative de Lighthouse Reports, la réponse est simplement oui.D'après le quotidien, « à plusieurs reprises, les forces armées maltaises et l'agence européenne de gardes-frontières Frontex ont livré » à la milice Tareq ibn Ziyad, dirigée par Saddam Haftar, « les coordonnées GPS de bateaux cherchant à rejoindre l'Europe ». Objectif : éviter d'avoir à prendre en charge ces migrants sur le sol européen. Mais résultat : « l'interception des migrants et leur envoi forcé vers la Libye, où ils sont victimes de mauvais traitements », des jours d'emprisonnement, de torture et de sévices.Une attitude en violation du droit internationalOui, car, rappelle Le Monde Afrique, la surface maritime mondiale est divisée en « zones de recherche et de sauvetage (…) définies par les Nations unies pour déterminer quels pays sont responsables des secours en mer ». Mais un haut fonctionnaire maltais admet « collabor[er] avec les garde-côtes libyens » via « des moyens de surveillance » ou « des formations ». Alors même que les autorités savent les dangers encourus par les personnes interceptées en Libye – des risques allant des tortures au trafic d'êtres humains.Alors, en public, les autorités de Malte et de l'UE se bouchent le nez : « Haftar (…) n'est pas un interlocuteur approprié pour nous » disent-elles au Monde. Et en privé ? « Le militaire est bien courtisé par Malte et l'Italie », martèle le quotidien.Avec un objectif : endiguer le nombre d'arrivées de migrants. Quel qu'en soit le prix.À écouter aussiTchad: l'opposant Succès Masra change de cap et appelle à dire «oui» à la nouvelle Constitution
Plus que cinq jours avant l'heure de vérité pour la nouvelle Constitution. Le texte, rappelle Jeune Afrique, « instaurerait une limitation de mandats présidentiels à deux quinquennats, mais doit surtout consacrer la forme unitaire et décentralisée de l'État », n'en déplaise à des partis comme le FAR qui, raconte Ialtchad, continuent de faire campagne pour le « non » et surtout de prôner « la fédération, ses avantages et son intérêt pour le Tchad. »Une idée qui séduit depuis des années dans le pays, particulièrement dans le sud où, raconte JA, « flotte depuis de nombreuses années un vent de contestation. Et de fédération. »Des enjeux importants pour le pouvoirD'autant que ce référendum fait office d'épreuve du feu pour le régime de transition de Mahamat Idriss Déby : il s'agit, assure Wakat Sera, du « véritable premier test de popularité » pour la junte, après une transition qui, selon le journal burkinabè « n'a que trop duré » et « met sous les feux de la contestation » le pouvoir en place.Aujourd'hui au Faso va dans le même sens et pointe que « pour de nombreux analystes », le régime chercherait, par ce référendum, « à légaliser et légitimer son pouvoir » ; une forme de « toilettage de la loi fondamentale » en réalité destiné « à faire passer la pilule », suppose encore le site burkinabè.D'une formule radicale, mais aussi limpide, un ministre interrogé par Jeune Afrique résume ainsi la situation : « ce référendum, c'est un peu le premier tour de la prochaine présidentielle. »Un soutien inattendu pour la junteInattendu, mais peut-être aussi crucial : le soutien de Succès Masra, patron des Transformateurs. Fraîchement rentré d'exil, lui-même défenseur, pendant longtemps, du système fédéral, l'opposant a appelé à voter « oui » hier en meeting.Comment expliquer ce revirement ? Wakat Séra suppose qu'il s'agit peut-être, simplement, « d'un renvoi d'ascenseur » au pouvoir de transition, qui a renoncé (« pour l'instant en tout cas » précise le journal) aux poursuites contre l'opposant. En clair, le comportement de Succès Masra risque, prédit le titre burkinabè, d'apporter « de l'eau au moulin de ceux qui le suspectent d'avoir passé un ‘deal' avec le régime de Déby fils. » Pour Aujourd'hui au Faso, il s'agit en fait, tout simplement, de « realpolitik » : « obtenir un quitus pour revenir au pays (…), mener allègrement ses activités politiques, tout ceci à une contrepartie » persifle le journal.Quelles que soient ses raisons, le patron des Transformateurs a « eu raison » d'appeler à voter oui, conclut Wakat Séra : « retarder l'avènement de la nouvelle loi fondamentale, c'est maintenir le Tchad en mode régime d'exception encore pour un temps indéfini ». Mieux vaut souhaiter aux tchadiens « une constitution comme cadeau de Noël. »Une enquête sur des migrants interceptés au large de Malte par une milice libyenneLes autorités maltaises et européennes coopèrent-elles secrètement avec le fils du maréchal Haftar ? Pour Le Monde Afrique, qui a participé à une enquête collaborative de Lighthouse Reports, la réponse est simplement oui.D'après le quotidien, « à plusieurs reprises, les forces armées maltaises et l'agence européenne de gardes-frontières Frontex ont livré » à la milice Tareq ibn Ziyad, dirigée par Saddam Haftar, « les coordonnées GPS de bateaux cherchant à rejoindre l'Europe ». Objectif : éviter d'avoir à prendre en charge ces migrants sur le sol européen. Mais résultat : « l'interception des migrants et leur envoi forcé vers la Libye, où ils sont victimes de mauvais traitements », des jours d'emprisonnement, de torture et de sévices.Une attitude en violation du droit internationalOui, car, rappelle Le Monde Afrique, la surface maritime mondiale est divisée en « zones de recherche et de sauvetage (…) définies par les Nations unies pour déterminer quels pays sont responsables des secours en mer ». Mais un haut fonctionnaire maltais admet « collabor[er] avec les garde-côtes libyens » via « des moyens de surveillance » ou « des formations ». Alors même que les autorités savent les dangers encourus par les personnes interceptées en Libye – des risques allant des tortures au trafic d'êtres humains.Alors, en public, les autorités de Malte et de l'UE se bouchent le nez : « Haftar (…) n'est pas un interlocuteur approprié pour nous » disent-elles au Monde. Et en privé ? « Le militaire est bien courtisé par Malte et l'Italie », martèle le quotidien.Avec un objectif : endiguer le nombre d'arrivées de migrants. Quel qu'en soit le prix.À écouter aussiTchad: l'opposant Succès Masra change de cap et appelle à dire «oui» à la nouvelle Constitution
Wie die CDU sich den Abschied von Merkel vorstellt. Wo die EU mit kriminellen Banden zusammenarbeitet. Und warum Sie bei Hotelbuchungen über Booking.com vorsichtig sein sollten. Das ist die Lage am Montagabend. Hier die Artikel zum Nachlesen: Wie Kriminelle über Booking.com ahnungslose Hotelgäste abzocken Wie eine brutale Foltermiliz zu Europas neuem Handlanger wurde Das sind die fünf größten Aufreger im nächsten CDU-Programm +++ Alle Rabattcodes und Infos zu unseren Werbepartnern finden Sie hier: https://linktr.ee/spiegellage +++ Die SPIEGEL-Gruppe ist nicht für den Inhalt dieser Webseite verantwortlich.Alle SPIEGEL Podcasts finden Sie hier. Mehr Hintergründe zum Thema erhalten Sie bei SPIEGEL+. Jetzt für nur € 1,- für die ersten vier Wochen testen unter spiegel.de/abonnieren Informationen zu unserer Datenschutzerklärung.
1-Libia. La città di Derna, devastata dalla tempesta Daniel, punta il dito contro il generale Haftar e i signori della guerra . ( Lorenzo Cremonesi) 2-Ucraina. Licenziati tutti i vice ministri della Difesa. Il governo non ha dato spiegazione ma il provvedimento è arrivato alla vigilia del viaggio americano di Zelensky. ( Emanuele Valenti) 3- Francia. A destra la campagna per le elezioni europei è iniziata sull' isola di Lampedusa. Macron medita di fare ricorso a un referendum sull'immigrazione per neutralizzare Marine Le Pen e le piccole formazioni sovraniste. ( Francesco Giorgini) 4-Messico. L'estradizione del figlio del Chapo Guzmann negli Stati Uniti, un grosso colpo per la DEA impegnata nella guerra al fantanil, L'intervista a Alfredo Somoza. 5- Serie Tv. Continua lo sciopero di sceneggiatori e attori a Hollywood. Rimandata la cerimonia di premiazione degli Emmy. ( Alice Cucchetti – Film Tv)
Libya has figured prominently in recent headlines. These days, it's floods that have devastated Eastern Libya and killed more than 5000 people, days after a catastrophic earthquake rocked Morocco like much else. Some 10,000 people are missing. The floods could not have occurred at a worse moment for Haftar. The short-lived mutiny in June by the Wagner Group has cast a shadow over Russian backing for the rebel leader. Add to this, recent protests following a controversial meeting in Rome between the foreign ministers of Libya and Israel, raised the spectre of a disconnect between Middle East and governments and public opinion. Overall, Libya may not be the most influential player in the Middle East, but the impact of what happens in Libya resonates across the region and beyond frequently impacting the domestic policies of countries like the United States, France and Italy. My guest today, Ethan Chorin, notes that Libya, if ignored, “may be marginal for policy formation, but it's poisonous when neglected.” A former US diplomat, who served in Libya and elsewhere in the Middle East East, Ethan skipped a dinner a decade ago with US Ambassador Christopher Stevens at the US Consulate in Benghazi. Mr. Stevens and three other Americans were killed that night in an attack by Islamic militants on the consulate.
--------- EPISODE SUMMARY --------- Prepare yourself for a journey into a world of shadowy alliances and high-stakes oil control as we uncover the unexpected marriage between Anastasia Fuchs, daughter of Pavel Fuchs, a Russia-linked tycoon, and Masoud Abdul Hafiz, whose roots trace back to the Gaddafi regime. This matrimonial alliance, we suspect, could be a convoluted conduit for a vast network of money, alliances, and oil at the heart of Libya's ongoing civil war. We dig deep into the intricate web of international politics and how this seemingly innocuous marital alliance may have paved the way for questionable ISIS Libyan oil distribution, potentially involving the Fuchs family and Vladimir Putin himself. But the plot thickens as we shift our focus to the sudden change in US policy towards Libya under Donald Trump's administration. We explore whether this could be part of a larger scheme involving Putin, Rudy Giuliani, and a spider-web of corruption, with the implications of these actions reverberating across Saudi Arabia and Venezuela's nuclear and gas industry. Prepare for a rollercoaster ride as we unravel the high-stakes game of international politics and the murky world of oil control. This episode is not just about shady alliances and controversy; it is about understanding the deeper implications of these actions on world politics and global economies. --------- EPISODE CHAPTERS --------- (0:00:00) - The Murky Connection (0:10:48) - Giuliani, Putin, and Oil Scheme (0:15:32) - Trump, Putin, and Corruption in Libya --------- EPISODE CHAPTERS WITH SHORT KEY POINTS --------- (0:00:00) - The Murky Connection Anastasia Fuchs' marriage to Masoud Abdul Hafiz, a Gaddafi associate, was a business deal involving ISIS oil, Putin connections, and Trump's foreign policy. (0:10:48) - Giuliani, Putin, and Oil Scheme US policy shift, Putin's control of oil, and Trump's endorsement of Haftar reveal a complex network of money, alliances, and oil in Libya's civil war. (0:15:32) - Trump, Putin, and Corruption in Libya We examine money, alliances, oil, Putin's control, Giuliani's involvement, and the implications of corruption in Libya's civil war. ___________________________________ KEYWORDS: Libya, Civil War, Anastasia Fuchs, Pavel Fuchs, Masoud Abdul Hafiz, Muammar Gaddafi, ISIS Libyan Oil, Donald Trump, US Policy, Vladimir Putin, Rudy Giuliani, Quid Pro Quo, Money, Alliances, Oil Control, Nuclear, Gas Industry, Saudi Arabia, Venezuela, Corruption, Self-Dealing Show notes created by https://podium.page (Follow the link to unlock a special deal for Narativ subscribers and patrons.) Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'apprentissage du Swahili dans les écoles colombiennes, le maintien de Thomas Tuchel au poste d'entraîneur du Bayern et la prouesse médicale d'une équipe franco-suisse permettant à un paraplégique de retrouver l'usage de ses jambes. Tchad : pour Cheikh Tidiane Gadio, il y avait un plan pour éliminer Idriss Deby Itno?Jeudi dernier (25 mai 2023), l'invité Afrique de Christophe Boisbouvier, Cheick Tidiane Gadio a évoqué un « plan pour l'élimination d'Idriss Déby Itno ». L'ancien diplomate sénégalais a cité le groupe Wagner et des miliciens du maréchal Haftar dans la mort de l'ancien président tchadien. Sur quoi se base-t-il pour affirmer ? Ces propos peuvent-ils initier une nouvelle enquête indépendante ? Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI.Colombie : l'apprentissage du Swahili bientôt dans les écoles ? De retour d'une tournée en Afrique, la vice-présidente de Colombie, Francia Marquez, a annoncé l'apprentissage du swahili dans les écoles. Comment expliquer cette décision ? Pourquoi la droite colombienne est-elle vent debout ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LATFRAN, spécialiste de la Colombie. Football : le Bayern fait le ménage dans sa direction Comment expliquer le limogeage du président du Conseil d'administration et du directeur sportif du Bayern Munich malgré le sacre surprise des Bavarois ? Thomas Tuchel devrait garder son poste d'entraîneur. Pourquoi est-il épargné malgré les résultats moyens du Bayern ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des Sports. Médecine : un implant permet à un paraplégique de remarcher Des chirurgiens franco-suisses ont réussi un pont digital pour relier le cerveau et la moëlle épinière d'un patient paralysé des deux jambes depuis douze ans. Grâce à cette technologie, il peut désormais marcher. Comment fonctionne ce dispositif ? Quelles sont les prochaines étapes de cette avancée technologique et médicale ? Avec le docteur Henri Lorach, chef de projet interface cerveau moëlle épinière École polytechnique fédérale de Lausanne.
Last week, Libya's parliament fired one of the country's two prime ministers, Fathi Bashaga. Libya for years has been split between two rival governments. An internationally recognised prime minister, Abdelhamid Dabaiba, sits in the capital Tripoli and a rival government, until recently headed by Bashaga, is based mostly in the east. Last summer, Bashaga, who was backed by Khalifa Haftar, a powerful commander from eastern Libya, tried several times to seize Tripoli by force. Those efforts failed, costing Bashaga a lot of support in the east. Over recent months, Haftar's camp and Dabaiba have been holding quiet talks. Violence has mostly subsided and the country has experienced something of an economic upturn thanks to increasing oil revenues. Still, the political gridlock remains. The newly appointed UN envoy for Libya, Abdoulaye Bathily, has laid out a roadmap to elections, but his plan does not seem to enjoy much support from either camp. This week on Hold Your Fire!, Richard is joined by Crisis Group's Libya expert Claudia Gazzini, recently in Tripoli, to talk about Libya's gridlock. They take stock of the dynamics between the rivalling political factions in the country, prospects for the Haftar-Dabaiba talks and also for elections. They discuss changing geopolitical winds in the region, particularly how better ties between Türkiye, which has long backed the internationally recognised government in Tripoli, and Egypt and the United Arab Emirates, which back Haftar, have made foreign involvement in Libya less fraught. They also talk about Libyan factions' potential links to the fighting in Sudan and the danger of spillover. For more analysis of the topics discussed in this episode, be sure to check out our Libya country page. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Quello dell'immigrazione è sicuramente uno dei primi punti in agenda per il governo attuale. Ed è al tentativo di gestire il dossier che si possono ascrivere gli incontri del ministro Tajani, ieri sera, e della premier Meloni, quest'oggi, con il generale Khalifa Haftar. Ne abbiamo parlato con Arturo Varvelli, direttore della sede romana dello European Council on Foreign Relations, e con Anas El Gomati, direttore del Sadeq Institute, think tank libico con sede a Londra.
Avsnittet inleds med en recension av boken ”Ryska krigsskepp, dra åt helvete!”. Därefter har Myran en genomgång av bakgrunden till den nuvarande konflikten i Sudan, med strider mellan ”Rapid Support Forces” och Sudans armé. Hur ser kopplingarna till ryska Wagner ut? Vad är Hemedtis bakgrund? Varför exporterar man kakor med flygplan? Allt detta och mycket […]
n°295 / 30 avril 2023Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à la Fondation Jan Michalski, à Montricher, en Suisse, le 28 avril 2023.Avec cette semaine :Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. QUE SE PASSE-T-IL AU SOUDAN ? Depuis le 15 avril, les forces armées soudanaises (FAS), menées par le général Abdel Fattah Al-Bourhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), dirigées par le général Mohammed Hamdan Daglo, dit « Hemetti », s'affrontent à Khartoum. Les pertes civiles s'aggravent chaque jour, dépassant jeudi les 500 morts et plusieurs milliers de blessés, selon le ministère de la santé soudanais. Le conflit déclenché par le refus de Hemetti d'accepter l'intégration à l'armée de ses troupes, véritable force autonome, ruine l'espoir de l'instauration d'un régime civil, quatre ans après le soulèvement populaire qui a mis fin au règne du dictateur islamiste Omar Al-Bachir.Al Bourhane, militaire de carrière formé en Egypte, fait partie de ces élites du nord et de la vallée du Nil qui ont appuyé Omar al Bachir. Hemetti vient d'une petite tribu d'éleveurs de chameaux du Darfour, vivant de part et d'autre de la frontière avec le Tchad. Sa milice, force puissante, bien armée et très motivée lui a permis de devenir l'homme le plus riche du pays en contrôlant notamment des mines d'or. Le général Al Bourhane peut compter sur le soutien de l'Égypte, tandis qu'Hemetti espère avoir l'appui des Émirats et des Saoudiens : ses hommes ont participé à leurs côtés à la guerre du Yémen puis aux affrontements en Libye avec les troupes du général Haftar, le chef de l'est libyen longtemps protégé de Riyad et de Moscou. Hemetti entretient aujourd'hui des relations d'affaires avec Evgueni Prigojine, le patron du groupe de miliciens russes Wagner, qui contrôle des mines d'or au Soudan. On évalue à quelque 140.000 hommes les forces de l'armée régulière et à plus ou moins 100.000 hommes celles des FSR. Au Soudan, l'appareil de sécurité accapare les 4/5ème du budget de l'État. Troisième pays le plus vaste d'Afrique, peuplé de 45 millions d‘habitants, le Soudan est frontalier de sept pays. Il influence et subit les dynamiques de la Corne de l'Afrique, de la mer Rouge et du Sahel. Sa déstabilisation pourrait s'étendre à toute la région. La revue Oil and Gas Journal estime les réserves soudanaises de pétrole situées à la fois au Soudan et au Soudan du sud à 1,5 milliards de barils.Un rapport des Nations unies craint que les « pénuries de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant ne deviennent extrêmement graves, en particulier à Khartoum et dans les régions avoisinantes » tandis que l'Organisation mondiale de la santé s'inquiète d'un risque biologique « énorme » après la prise « par l'une des parties combattantes » d'un « laboratoire public de santé » de Khartoum, qui renferme des agents pathogènes de la rougeole, du choléra et de la poliomyélite. Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a annoncé, lundi, que les généraux rivaux dans le conflit au Soudan avaient accepté un cessez-le-feu de trois jours dans tout le pays pour tenter de mettre fin aux violences. Plus de 1.000 ressortissants de l'Union européenne ont été évacués. ***LA SUISSE PEUT-ELLE RESTER NEUTRE ? En 1815, le traité de Vienne a fait officiellement de la Suisse un état neutre. Mais c'est en 1899 et 1907, lors des conventions de La Haye, que le droit et les obligations des états neutres ont été formellement codifiés. Ce droit stipule qu'un État neutre ne participe pas activement aux conflits et ne met pas son territoire à la disposition d'un belligérant. L'industrie d'armement peut vendre des armes, mais l'Etat doit veiller à l'équilibre. En 1920, le juriste Max Huber, va théoriser cette neutralité qu'il qualifie de « différentielle », en indiquant qu'elle permet de participer à des sanctions économiques, mais pas à des sanctions militaires. Pour la première fois, en 1990, Le Conseil fédéral a pris la décision d'appliquer les sanctions économiques de l'ONU, à la suite de l'invasion du Koweït par l'Irak. La Suisse, qui n'appartient ni à l'Union européenne ni à l'OTAN, a rejoint les Nations unies en 2002. Le 9 juin dernier, elle a été élue membre non permanent du Conseil de sécurité pour deux ans à compter du 1er janvier 2023.Dès l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 28 février 2022, la Suisse a suivi les sanctions européennes contre Moscou - poussant les Russes à désavouer le pays, qu'ils ne considéreraient plus totalement comme un État neutre. Mais depuis, Berne hésite à aller plus loin, tiraillée entre les tenants d'une « neutralité traditionnelle » interdisant de s'impliquer davantage dans le conflit, et les défenseurs du droit international « prônant la solidarité avec l'Ukraine ». Dans ce contexte, Ignazio Cassis, président libéral-radical de la Confédération helvétique, a fait rédiger pendant l'été un rapport proposant la mise en œuvre d'une « neutralité coopérative ». Cette nouvelle doctrine permettrait, selon la Radiotélévision Suisse de « faciliter les exportations d'armes » ou de « renforcer la collaboration militaire avec l'OTAN, par exemple en participant à des exercices communs » sans entrer en guerre en cas d'attaque contre un membre de l'Alliance atlantique. Mais la droite populiste de l'Union démocratique du centre et les socialistes se sont opposés à une telle mesure, et le Conseil fédéral - l'exécutif suisse - a refusé d'aller plus loin.Ainsi, les blessés ukrainiens ne seront pas soignés en Suisse, le gouvernement n'ayant pas donné suite à une demande de l'OTAN pour éviter de se mettre en porte-à-faux avec le principe de neutralité, a confirmé le 18 juillet le Département fédéral des Affaires Étrangères. En mars, la Confédération helvétique a, pour la troisième fois, interdit à l'Allemagne d'envoyer en Ukraine les munitions de fabrication suisse destinées aux blindés de défense antiaérienne allemands Gepard, cruciaux pour Kyiv. Sans nommer explicitement la Suisse, la ministre allemande des Affaires étrangères a déclaré que « la neutralité n'est plus une option. Être neutre, c'est prendre le parti de l'agresseur. » Selon l'institut de recherche Sotomo, les Suisses âgés de 18 à 35 ans se montrent plus critiques que leurs aînés face à l'engagement de la Confédération en faveur de l'Ukraine : 35% des Suisses de 18-35 ans estiment que la reprise par la Suisse des sanctions de l'UE contre la Russie viole le principe de neutralité, contre 22% chez les 55 ans et plus. Avant la guerre en Ukraine, 97% des Suisses étaient en faveur de la neutralité.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
”Mina drömmars stad?” är en podcast om Stockholms lokalpolitik med inslag av önsketänkande om en stad för alla.Två lokförare ger sina bästa tips för dig som vill arra en vild strejk. Anna har läst om det socialistiska drömboendet med nära till allt. Calle pratar om 15-minutersstäder och klimatförnekande konspirationsteorier. Och Lucas gör debut i podden.För […]
Ellen har tittat på Processen på Göteborgs Stadsteater, Niklas pratar om postmodern litteratur och Leo och Beda intervjuar regissören till filmen Butiken. Stötta Radio åt alla på Patreon!Handla i vår Webshop!Följ Radio åt alla på Twitter!
I dagens avsnitt diskuterar vi lokala nyheter i Göteborgspolitiken och omnejd. Jacob pratar om att Öckerö kommun vill inskränka det traditionella Grankriget på öarna, Martin diskuterar varför vi behöver ett nytt sätt att se på bostadspolitiken och bostadsägande samt Johanna fördjupar sig i en mystisk fråga: Är Borås en del av Göteborg? Och vad händer […]
David, Hanna och Björn fortsätter sin diskussion om sydöstra staden: vad är det som gör att den behöver byggas från första början, vem byggs den för och vilka människor är den tänkt att skapa? Följ oss på sociala medier:Twitter (@aaauppsala)Instagram (@aaa_uppsala)Facebook (Allt åt alla Uppsala)Stötta gärna Radio åt alla på Patreon!
Clashes between rival factions rocked Libyan capital Tripoli over the summer. The fighting pit forces loyal to UN-backed Prime Minister Abdulhamid Dabaiba against supporters of Fathi Bashagha, who last March was appointed prime minister by Libya's eastern parliament and has formed an alliance with Khalifa Haftar, a powerful commander from the east. The clashes were triggered by a march on Tripoli by Bashaga's loyalists, the latest in a series of attempts to oust Dabaiba, initially through political means and now by force. Armed factions in Tripoli came to Dabaiba's defence and violence has now largely subsided, but Libya remains divided into rival governments. Foreign powers, who two years ago appeared to be putting aside their differences over Libya, are again divided on what the way forward should be. Turkey and Egypt, in particular, appear to be viewing the crisis in zero-sum terms, with Cairo particularly incensed by a maritime deal Dabaiba has just signed with Ankara. The new UN envoy, former Senegalese Minister Abdulaye Bathily, who formally starts his role this week, has his work cut out. In this episode of Hold Your Fire!, Richard Atwood talks with Claudia Gazzini, Crisis Group's Libya expert, about the country's impasse. They discuss prospects for resolving the standoff between Dabaiba and Bashagha and what their next moves, and those of Haftar, might be. They look at how foreign powers view the crisis, and the impact of Egypt-Turkey tensions and the latest maritime deal. They assess how likely another flare-up of violence is. They also examine whether the new UN envoy can mend the deep rifts that continue to divide the country and what his immediate priorities should be. For more on the situation in Libya, check out Crisis Group's extensive analysis on our Libya country page. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Haftaráh #39 Juqat - Día 5 Pastores: Oscar y Amanda Paz Descargar Haftaráh en PDF: https://bit.ly/3M1SU9x Visitar Página Web: https://caminoatzion.com/haftarah-39-juqat-dia-5/
Haftaráh #39 Juqat - Día 2 Pastores: Oscar y Amanda Paz Descargar Haftaráh en PDF: https://bit.ly/3E261ok Visitar Página Web: https://caminoatzion.com/haftarah-39-juqat-dia-2/
Haftaráh #39 Juqat - Día 1 Pastores: Oscar y Amanda Paz Descargar Haftaráh en PDF: https://bit.ly/3E1rsGj Visitar Página Web: https://caminoatzion.com/haftarah-39-juqat-dia-1/
Haftaráh #38 Qóraj - Día 3 Pastores: Oscar y Amanda Paz Descargar Haftaráh en PDF: https://bit.ly/3DicCdW Visitar Página Web: https://caminoatzion.com/haftarah-38-qoraj-dia-3/
Haftaráh #38 Qóraj - Día 2 Pastores: Oscar y Amanda Paz Descargar Haftaráh en PDF: https://bit.ly/3Lph79L Visitar Página Web: https://caminoatzion.com/haftarah-38-qoraj-dia-2/