Podcasts about la libye

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Les colères du monde
Journal 14/04/2025

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025


La Libye est confrontée à une nouvelle flambée du prix du pain, aliment de base pour des millions de citoyens. En cause : une hausse brutale du coût de la farine, qui pousse les boulangers à réévaluer leurs tarifs. Cette situation pourrait rapidement se transformer en crise sociale dans un pays déjà fragilisé par l'instabilité économique.

Les dessous de l'infox, la chronique
Tensions Mali-Algérie: la désinformation souffle sur les braises

Les dessous de l'infox, la chronique

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 3:17


Une semaine après la destruction d'un drone malien par l'armée algérienne à la frontière, la tension ne redescend pas entre Alger et Bamako. Les deux voisins ont respectivement rappelé leur ambassadeur et fermé leur espace aérien. Cette crise diplomatique sans précédent est alimentée par un flot de désinformation sur les réseaux sociaux. D'un côté comme de l'autre, des comptes influents soufflent sur les braises, en diffusant massivement de fausses rumeurs et images sorties de leur contexte. À en croire plusieurs vidéos mensongères publiées sur TikTok ces derniers jours, « des affrontements auraient eu lieu entre l'armée malienne et algérienne ». La dernière en date montre une colonne de chars d'assaut légers, progressant sur une piste en terre, entourée de végétation. Le commentaire, apposé sur ces images, affirme, à tort, que le Mali contrôlerait une partie de l'Algérie. En réalité, il n'y a pas eu d'affrontements entre les deux pays. Cette vidéo est sortie de son contexte.L'identification du matériel montre que les trois chars légers visibles sont des Stingray, des véhicules de fabrication américaine uniquement en service dans l'armée thaïlandaise. Raison pour laquelle cette vidéo a d'abord été diffusée sur YouTube, sur le compte d'un militaire thaïlandais. Il est donc impossible de voir ce type d'équipement au Mali ou en Algérie.Vidéos détournéesLes images ainsi sorties de leur contexte se comptent par dizaines ces derniers jours. Il suffit de taper « Algérie - Mali » sur les réseaux sociaux pour tomber très rapidement sur ce genre d'infox. L'une des plus consultées ces derniers jours prétend montrer des avions algériens, deux Soukhoï Su-30, volant en patrouille serrée dans le ciel malien.Grâce à une recherche par image inversée, on sait que la vidéo provient en réalité d'un reportage diffusé sur Arte, il y a plus de 13 ans, en 2012.Fausses rumeurs d'implications étrangèresÀ cela s'ajoutent également les fausses rumeurs d'implications étrangères. La Libye, la Mauritanie, le Niger ou le Burkina Faso sont régulièrement cités par des comptes habitués à désinformer sur la situation régionale. Plusieurs publications affirment notamment, sans aucune preuve, que le maréchal Haftar aurait envoyé des milliers de soldats libyens en soutien aux Forces armées maliennes.D'autres assurent aussi que l'Iran aurait fourni des drones suicides aux Fama, une nouvelle fois, sans en apporter la moindre preuve. Des fausses rumeurs similaires circulent par ailleurs côté algérien.Un écosystème de désinformationÀ l'origine de ce flot d'infox, on retrouve un écosystème de comptes suivis par des centaines de milliers de personnes, principalement sur TikTok. Certains s'affichent directement face caméra, d'autres se contentent de diffuser des montages vidéo mensongers. Leur influence repose presque intégralement sur la diffusion de fausses informations, spécifiquement à propos de la situation sécuritaire au Sahel et au Sahara.La dégradation des relations entre Bamako et Alger s'accompagne d'une véritable bataille numérique entre les comptes pro-maliens et pro-algériens. Le sujet suscite de l'engagement et représente donc pour eux une occasion inestimable de faire des millions de vues facilement et rapidement. Les commentaires des utilisateurs montrent que cet opportunisme alimente les tensions et radicalise les militants de chaque camp.

Les colères du monde
Journal 09/04/2025

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025


La Libye et la Grèce ont discuté des moyens d'activer un protocole d'accord signé en 2021 entre l'Autorité libyenne d'investissement (LIA) et l'agence grecque Enterprise Greece. Cet accord vise à développer des projets d'énergie renouvelable sur le territoire libyen. Lors d'une réunion à Athènes, les deux parties ont abordé les mécanismes concrets de mise en œuvre, dans un contexte où la Libye cherche à diversifier son économie encore très dépendante du pétrole.

Par Jupiter !
Procès Sarkozy et la Libye : déjà 9 semaines à l'affiche !

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 3:34


durée : 00:03:34 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Nous en sommes à la neuvième semaine de procès dans l'affaire du présumé financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy… Oui, neuf semaines déjà que Nicolas Sarkozy et trois anciens ministres subissent l'acharnement de la justice… ne les oublions pas.

Le Billet de Charline
Procès Sarkozy et la Libye : déjà 9 semaines à l'affiche !

Le Billet de Charline

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 3:34


durée : 00:03:34 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Nous en sommes à la neuvième semaine de procès dans l'affaire du présumé financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy… Oui, neuf semaines déjà que Nicolas Sarkozy et trois anciens ministres subissent l'acharnement de la justice… ne les oublions pas.

Radio foot internationale
Aliou Cissé et la Libye, un choix surprenant ?

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 48:30


Aliou Cissé prend officiellement les rênes de la Libye. Il sera présenté demain. Objectif : la qualification des Chevaliers de la Méditerranée à la CAN 2027. Une sélection en course pour le Mondial de 2026. Un choix surprenant pour le champion d'Afrique ? Un ancien de la L1, prophète hors de son pays ? Un beau contrat probablement. Serie A : la Juve tombe de hautÉparpillée 4-0 à domicile par la Dea, une déroute qui fait perdre à la Vecchia Signora tout espoir de titre ? Les Turinois distancés par les Bergamasques dans ce duel entre 4e et 3e, mais surtout, les Bianconeri sont sous la menace de la Lazio et de Bologne pour la 4e place qualificative en C1. Thiago Motta va-t-il finir la saison sur le banc ? Côté bergamasque, peut-on croire enfin au Scudetto cette année ?Ligue 1 : Nice/OL en tribunes !Franck Haise et Paolo Fonseca, deux coaches sanctionnés, ont pu palabrer tout en regardant évoluer leur équipe en prenant de la hauteur. Si l'ancien entraineur de Lens retrouvera bientôt son banc, ça n'est pas le cas pour le Portugais. Après son coup de sang injustifiable contre un arbitre en début de mois, l'ex-technicien de l'AC Milan devait-il rester connecté avec ses Lyonnais ? Comment pourra-t-il gérer la suite du championnat ? Vainqueurs de l'OGC, les Gones se replacent dans la course à l'Europe. Monaco piétine. L'OM, encore faillible au Vélodrome, cède face à Lens et n'arrive pas à lâcher ses poursuivants. Avec Hugo Moissonnier : Philippe Doucet, Frank Simon et Yoro Mangara. Technique/réalisation maestro Salerno – Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Aliou Cissé et la Libye, un choix surprenant ?

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 48:30


Aliou Cissé prend officiellement les rênes de la Libye. Il sera présenté demain. Objectif : la qualification des Chevaliers de la Méditerranée à la CAN 2027. Une sélection en course pour le Mondial de 2026. Un choix surprenant pour le champion d'Afrique ? Un ancien de la L1, prophète hors de son pays ? Un beau contrat probablement. Serie A : la Juve tombe de hautÉparpillée 4-0 à domicile par la Dea, une déroute qui fait perdre à la Vecchia Signora tout espoir de titre ? Les Turinois distancés par les Bergamasques dans ce duel entre 4e et 3e, mais surtout, les Bianconeri sont sous la menace de la Lazio et de Bologne pour la 4e place qualificative en C1. Thiago Motta va-t-il finir la saison sur le banc ? Côté bergamasque, peut-on croire enfin au Scudetto cette année ?Ligue 1 : Nice/OL en tribunes !Franck Haise et Paolo Fonseca, deux coaches sanctionnés, ont pu palabrer tout en regardant évoluer leur équipe en prenant de la hauteur. Si l'ancien entraineur de Lens retrouvera bientôt son banc, ça n'est pas le cas pour le Portugais. Après son coup de sang injustifiable contre un arbitre en début de mois, l'ex-technicien de l'AC Milan devait-il rester connecté avec ses Lyonnais ? Comment pourra-t-il gérer la suite du championnat ? Vainqueurs de l'OGC, les Gones se replacent dans la course à l'Europe. Monaco piétine. L'OM, encore faillible au Vélodrome, cède face à Lens et n'arrive pas à lâcher ses poursuivants. Avec Hugo Moissonnier : Philippe Doucet, Frank Simon et Yoro Mangara. Technique/réalisation maestro Salerno – Pierre Guérin.

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «La complexité de la situation impose à l'UA d'avancer à pas comptés»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 20:11


C'est le 15 février prochain que les 55 chefs d'État de l'Union africaine éliront le nouveau président de la Commission de l'UA pour un mandat de quatre ans. Trois candidats briguent la succession du Tchadien Moussa Faki Mahamat : le ministre djiboutien des Affaires étrangères Mahmoud Ali Youssouf, l'ex-Premier ministre kenyan Raila Odinga et l'ex-ministre malgache des Affaires étrangères Richard Randriamandrato. RFI offre son antenne, bien sûr, aux trois candidats. Place ce matin au ministre djiboutien des Affaires étrangères. Au micro de Christophe Boisbouvier, il s'exprime d'abord sur la guerre meurtrière en RDC. RFI : Mahmoud Ali Youssouf, bonjour. La guerre fait rage dans l'est du Congo. La ville de Goma est menacée par les assaillants. Le Congo vient de rompre ses relations diplomatiques avec le Rwanda. Que doit faire l'Union africaine face à cette situation ?Mahmoud Ali Youssouf : Bonjour. Je dois rappeler d'abord que c'est une crise chronique qui sévit dans cette région de la RDC depuis plusieurs décennies. Ce conflit, d'abord, est un petit peu le reflet de ce qui se passe dans toute la région et d'une certaine histoire. Mais je crois que l'Union africaine a un rôle à jouer et ce rôle, il est déjà assumé par le président João Lourenço de l'Angola qui, je le rappelle, est le champion pour la paix et la stabilité sur le continent. C'est comme ça, ce sont les chefs d'État qui assument certaines questions. On les appelle les champions, il y en a pour l'éducation, pour la santé et le président João Lourenço est le champion de l'Afrique pour la paix et la stabilité. Il est déjà engagé depuis plus de deux ans pratiquement sur ce dossier. Il y a tout un processus qu'on appelle le processus de Nairobi et celui de Luanda. Il a déjà organisé plusieurs réunions au plus haut niveau entre les deux chefs d'État de la RDC et du Rwanda. Et il faut, je crois, que l'Union africaine continue à soutenir les efforts du président João Lourenço, appeler à la désescalade entre la RDC et le Rwanda, et travailler surtout au désarmement des mouvements armés à l'Est du Congo. Comme vous le savez, il y a le M23, mais il n'y a pas que le M23, il y a d'autres mouvements armés tels que les FDLR, la Codeco et les ADF. Donc, il y a une prolifération de mouvements armés dans cette région. Il est très important que les efforts que mène l'Union africaine à travers donc la médiation du président João Lourenço, ces efforts doivent être maintenant plus intenses et éviter surtout plus d'escalade entre le Rwanda et la RDC. Et je crois que l'Afrique doit systématiquement et impérativement éviter un conflit ouvert entre ces deux pays, je crois que c'est toute la région des Grands Lacs qui risque d'être déstabilisée.Alors vous appelez à la désescalade entre la RDC et le Rwanda. Vous savez que si Kinshasa vient de rompre ses relations diplomatiques avec Kigali, c'est parce que la RDC accuse son voisin rwandais de soutenir les rebelles du M23. L'Organisation des Nations unies et l'Union européenne disent la même chose, mais pas l'Union africaine qui s'est contentée ces derniers jours de réclamer, « la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties ». Qu'est-ce que vous pensez de ce refus de l'Union africaine de désigner nommément le Rwanda comme l'un des protagonistes de ce conflit ?Je crois que la complexité de la situation sur le terrain impose à l'Union africaine d'avancer à pas comptés et surtout de faire en sorte que toutes les chances d'une désescalade rapide restent encore entre ses mains. Je crois que c'est l'objet de la médiation du président João Lourenço qui, lui, essaie donc de passer outre ces accusations et de ramener les parties prenantes autour de la table des négociations. Il y a eu déjà plusieurs réunions. Je pense qu'avec cette histoire de rupture des relations diplomatiques, le président João Lourenço va certainement prendre des mesures encore plus importantes afin d'amener les deux parties autour de la table. Il n'y a pas de baguette magique ou de recette magique. Cela fait des années que les Nations unies sont à l'est du Congo, mais ce n'est pas ça qui a réglé le problème. Je crois que l'objectif principal, c'est de neutraliser ces mouvements armés, de les désarmer et pour cela, il faut des efforts collectifs. Il faut que l'Union africaine s'implique davantage et c'est la seule chose qui compte je crois, au-delà des allégations et des accusations qui viennent de la part des uns et des autres.Oui, mais vous savez que cette façon de l'Union africaine de marcher à pas comptés, comme vous dites, face au Rwanda, à la différence de l'ONU ou de l'Union européenne, cela agace énormément le président Félix Tshisekedi ?Je crois que nos chefs d'État, qu'ils soient du Congo ou du Rwanda, ou le président João Lourenço s'efforcent de toute manière de rétablir la paix. L'instabilité et l'absence de paix dans la région n'est profitable pour personne et je pense qu'il est très important de pouvoir se donner les moyens d'agir. Et ce n'est pas en jetant l'anathème sur x ou y qu'on arrivera à résoudre les problèmes.Est-ce que dans les moyens d'agir peuvent être envisagés des sanctions internationales contre le Rwanda ?Je crois que l'Afrique a, à travers son acte constitutif, certaines dispositions qui peuvent aider à la résolution des problèmes et je ne voudrais pas m'avancer sur ce terrain-là. Je ne suis pas encore élu et je ne peux pas avoir une position, je dirais, tranchée et je pense que l'acte constitutif, les textes qui nous gouvernent doivent être un petit peu au centre de ce que nous pouvons apporter comme solution dans les crises africaines.Mahmoud Ali Youssouf, vous êtes le candidat de Djibouti au poste stratégique de président de la Commission de l'Union africaine. Si vous êtes élu le 15 février prochain, quelles seront vos deux priorités ?Ce qui est important, c'est d'abord poursuivre la mise en œuvre des réformes qui ont déjà été enclenchées depuis quelques années. Et parmi ces réformes, il y a un travail à faire au niveau de la Commission. Dans l'organisation interne de la Commission, sa gestion financière, la gestion de son personnel. Il y a tout un travail qui a déjà été entamé, notamment dans le cadre d'un processus qu'on appelle le processus de Lusaka, les promotions internes, éviter les doublons, mettre en place les règles d'or en matière de gestion, tout un travail de coordination à faire entre les différentes commissions. Éviter que ces commissions travaillent en solo et surtout faire en sorte de créer une certaine synergie, une meilleure coordination également entre les organes décisionnels que nous connaissons tous. L'Assemblée des chefs d'État, le Conseil exécutif, le Comité des représentants et la Commission. Un travail de pédagogie est également à mener. Je crois qu'on ne réinvente pas la roue ici, on a beaucoup de difficultés à surmonter. De nombreux défis également, et je commencerai d'abord par mettre de l'ordre dans la Commission. Cela, c'est un premier élément.L'une des autres priorités qui me tient à cœur, c'est justement la paix et la sécurité sur le continent. On vient de parler de la question de la RDC. Il n'y a pas que la RDC aujourd'hui, malheureusement, même si c'est un sujet aujourd'hui brûlant, nous avons la crise au Soudan qui est une guerre ouverte ou des milliers et des milliers de gens sont morts, des millions de déplacés. Nous sommes également dans des situations difficiles à gérer dans le Sahel. La Libye également n'est pas encore sortie de cette période de turbulences. Il y a de nombreux sujets relatifs à la paix, la sécurité et je crois que la nouvelle Commission qui arrivera et son président à sa tête auront beaucoup à faire en matière de paix et de sécurité.La troisième priorité qui me tient à cœur, c'est vraiment d'accélérer le processus d'intégration à travers la Zlecaf. La Zlecaf qui est la zone de libre-échange continental. Vous savez qu'on l'a adoptée, le traité a été ratifié, mais la mise en œuvre de certains mécanismes clés reste encore en souffrance. Notamment la Chambre de compensation qui n'est pas encore mise en place. Nous allons travailler avec le secrétariat de la Zlecaf qui se trouve au Ghana, pour faire en sorte que ces mécanismes soient rendus opérationnels et travailler surtout sur la levée d'un certain nombre de barrières. Il y en a beaucoup, hein, les barrières douanières. Mais il existe surtout des barrières non douanières. Faire en sorte que la circulation des biens et des personnes soit vraiment une réalité et pour cela, il faut mettre en place le passeport africain qui a déjà été lancé en 2017. Mais il y a beaucoup de réticences encore et de résistance pour qu'il soit rendu opérationnel par tous les États membres. Donc, un certain nombre de priorités en matière d'intégration. Surtout faire en sorte que la Zlecaf, qui est la zone de libre-échange continentale, puisse fonctionner proprement. Permettre que ce commerce intra africain qui aujourd'hui n'est que de 18 %, puisse arriver vraiment à des niveaux qui soient acceptables pour tous. En tout cas pour la nouvelle Commission, des niveaux acceptables, ce serait avoir au moins entre 60 % et 70 % de commerce intra africain et le reste avec le monde extérieur.Alors, dans la lettre confidentielle que le président sortant de la Commission, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, a écrite en septembre dernier aux chefs d'État africains et que Jeune Afrique vient de révéler, le président sortant regrette les limites de ses pouvoirs et de ceux de la Commission de l'Union africaine. Est-ce que vous partagez son diagnostic ?Je crois que l'acte constitutif de l'Union africaine définit clairement les prérogatives, les rôles et les responsabilités des uns et des autres. Pour ce qui est de la Commission, il faut garder à l'esprit qu'il s'agit d'un organe d'exécution. Les organes décisionnels sont l'Assemblée des chefs d'État, le Conseil exécutif et le Comité des représentants. Le Président de la Commission défend les intérêts du continent à l'international, a également des prérogatives d'orientation, il est vrai, de conseil, il est vrai, également de soutien aux organes décisionnels. Mais il ne faut pas confondre un petit peu les rôles. Je crois que le président Moussa a fait beaucoup de travail durant ses deux mandats. Il a mené à terme cette adoption du traité de la Zlecaf, il ne faut pas l'oublier. Il est vrai également que le niveau d'exécution du premier plan décennal, vous savez que l'Agenda 2063 de l'Union africaine est basé sur cinq plans décennaux. Le taux d'exécution du premier plan décennal est vraiment bas. Il est de l'ordre de 37 %. La plupart des indicateurs sur différents secteurs ne sont pas encore sortis du rouge. Très peu de ces indicateurs sont au vert. Il y a beaucoup, beaucoup de travail à faire, mais je crois qu'il n'est pas facile de mener plusieurs combats de front, surtout lorsque la Commission a des difficultés financières. Sur les 600 millions de dollars de budget 2025 prévus pour l'Union africaine ou la Commission, en tout cas, plus de 300 millions sont fournis par les partenaires pour financer les projets de développement sur le continent. Et vous vous imaginez un petit peu cette dépendance qui certainement limite l'action de la Commission. Il y a également le fait que les États membres, sur un certain nombre de sujets, gardent beaucoup des prérogatives, et ne concèdent rien ou très peu de choses à la Commission. Il y a un travail à faire, surtout de rétablissement de la confiance et un travail à faire de coordination pour que réellement la Commission puisse jouer un rôle non pas central, mais un rôle vraiment de précurseur sur un certain nombre de sujets. Un rôle pionnier. Et en cela la Commission a besoin et des États membres, et des communautés économiques régionales. Je crois qu'un engagement plus fort des États membres pourra nous permettre d'arriver donc à des contrats de performance plus intéressants, dans le 2e plan décennal qui a commencé, je le rappelle, en 2024.Il faut redéfinir les missions confiées au Conseil paix et sécurité de l'Union africaine, dit le président Moussa. Est-ce que vous êtes d'accord avec lui ?Je crois que le Conseil de paix et de sécurité est l'organe permanent qui est chargé de la paix, de la stabilité, de la sécurité sur le continent, à l'instar un peu du Conseil de sécurité des Nations unies. Le Conseil prend des décisions régulièrement sur ces conflits et ces crises. Mais ce qui fait défaut, c'est la mise en œuvre de ces décisions qui sont prises par ce Conseil de paix et de sécurité. Donc il faudra travailler sur le comment améliorer la performance du Conseil de paix et de sécurité dans le cadre de la mise en œuvre des décisions qu'il prend. C'est la demande, surtout pour que le mécanisme qui est mis en place dans l'architecture de paix et de sécurité de l'Union africaine, notamment celui de la prévention, soit renforcé. Et on appelle ça le mécanisme d'alerte rapide.Pour ce qui est de l'opérationnalisation des forces en attente, chaque région de ce continent est supposée avoir une force en attente. Elle doit être rendue opérationnelle. Le comité des sages qui sont là également pour pouvoir résoudre les conflits, voire même les prévenir, là aussi, ce comité a besoin de moyens. Et enfin, ce qui est très important, ce sont les ressources financières. Il y a ce qu'on appelle un fond de la paix dans lequel il y a à peu près 400 millions de dollars. Jusqu'à présent, les mécanismes pour pouvoir mettre ces fonds à la disposition des missions de la paix sur le continent africain, ces mécanismes ne sont pas en place et on n'arrive pas à travailler sur le déboursement de ces montants, ce sera l'un des rôles de la nouvelle Commission de convaincre les États membres, pour que le CPS, le Conseil de paix et de sécurité, puisse être efficace, il faut qu'il se donne les moyens et pour se donner les moyens, tous ces éléments que je viens d'évoquer doivent être vraiment pris en considération.Donc, il y a 400 millions de dollars qui dorment dans les caisses d'Addis-Abeba et qui ne servent à rien...On utilise un petit peu les intérêts qu'ils produisent, mais ces fonds doivent servir aux missions de la paix sur le continent. Et Dieu sait que beaucoup, beaucoup de régions ont besoin justement de ce type de financement pour gérer les situations de conflit ou de crises qui sévissent dans ces régions-là.Face à vous, Mahmoud Ali Youssouf, il y a deux candidats : le Kényan Raila Odinga et le Malgache Richard Randriamandrato, qu'est-ce qui vous distingue de ces deux autres candidats ?Le fait que je sois un diplomate de carrière, d'abord, avec 33 ans d'expérience en matière de diplomatie multilatérale, je suis toujours ministre des Affaires étrangères depuis 20 ans, donc je fréquente très régulièrement les arcanes de l'Union africaine, donc c'est une organisation que je connais très bien. Je suis, je viens d'un petit pays, certes, mais un pays carrefour entre les trois continents, un pays qui est un creuset culturel. Aujourd'hui, le monde arabe et l'Afrique se rejoignent à Djibouti. Djibouti est un pays stable qui fait des efforts colossaux en matière de sécurisation de la navigation maritime dans le détroit de Babel-el-Mandeb.Mon pays a démontré déjà par le passé qu'il était un grand contributeur à la lutte contre la piraterie et le terrorisme. Nous avons des forces qui sont présentes en Somalie sous la bannière de l'Union africaine, en Centrafrique, en RDC, donc un petit pays qui quand même a une contribution louable en matière de paix, de sécurité et je suis un homme qui a cette expérience à mettre au service du continent. Je pense que le temps est venu pour moi de partager cela avec le continent et de me mettre au service de ce continent.Mais tout de même, Mahmoud Ali Youssouf, le fait que le candidat mauricien se soit désisté en faveur du candidat kenyan, Raila Odinga. Le fait que ce dernier revendique, du moins son ministère des Affaires étrangères, le soutien dès le mois de septembre dernier de quelque 19 pays africains, est-ce que tout cela ne vous inquiète pas ?Pas du tout, parce que d'abord le vote est secret. Un, deuxièmement, les mêmes promesses de soutien nous sont données également chaque fois que nous rencontrons les leaders africains. Et donc vous voyez un petit peu que les jeux sont ouverts. Mais je crois que j'ai des avantages comparatifs qui me donnent justement cette avance sur les autres candidats. Et je crois que le dernier débat le 13 décembre à l'Union africaine sur ces grandes questions de l'Union a démontré un petit peu le profil des uns et des autres et je reste confiant.Alors justement, lors de ce débat du 13 décembre, vous avez été le seul des trois à vous exprimer alternativement en français, en anglais, en arabe. Est-ce que c'était une façon de montrer que vous avez un petit avantage linguistique sur vos deux adversaires ?C'est très important. Je me présente comme un candidat qui est capable de créer des passerelles à travers cette capacité de communication avec toutes les cultures. Je m'exprime dans trois langues sur les six langues de travail de l'Union africaine, et je crois que cela me donne certainement un avantage comparatif par rapport aux autres candidats.Et Djibouti est membre de la Ligue arabe, c'est ça ?Pareillement, oui, et nous, Djibouti, sommes également le siège de l'Igad, qui est la Communauté économique régionale que vous connaissez aussi.Mais quand même, l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, c'est un poids lourd non ?C'est un poids lourd dans son pays et peut-être pas forcément sur le continent.Alors Mahmoud Ali Youssouf, vous avez évoqué les autres crises que traverse le continent africain, à commencer par le Sahel. Quelles sont, à votre avis, les solutions pour mettre fin à la guerre civile dans le nord des trois pays, Mali, Niger, Burkina Faso ?Il ne faut surtout pas baisser les bras quand il s'agit de lutter contre les mouvements terroristes. Et on le fait ici, dans la Corne de l'Afrique, en Somalie. Il est très important de continuer cette action collective. Ils ont créé une force, je crois, de 5 000 hommes pour lutter contre ces mouvements dans le Nord et il faut les soutenir. Quant au retour à l'ordre constitutionnel qui est exigé par l'Union africaine, nous allons accompagner ces pays-là à mettre en place les conditions de la transition. Certains ont déjà adopté des constitutions, je crois que l'Union africaine, même si elle les a suspendus de la participation dans ses réunions, je crois que nous allons soutenir les efforts de la Cédéao et nous allons accompagner si nous sommes élus à la tête de la Commission, accompagner ces États-là à revenir à l'ordre constitutionnel à travers des élections qui seront organisées à l'issue de la période de transition. Voilà un peu les leviers qui sont disponibles à nos yeux pour l'instant.Et la présence de miliciens russes du groupe Wagner, qu'en pensez-vous ?Je crois que toute ingérence dans les affaires des États africains n'est pas la bienvenue. Et de toute manière s'il y a des forces étrangères qui créent le chaos ou je dirais l'instabilité, ce sont des choses que nous n'apprécions pas. Mais les États sont encore des États souverains quand il s'agit de créer des accords de partenariat, l'Union africaine n'a rien à dire sur ce sujet-là. Ce sont des questions souveraines, chaque pays a le droit d'avoir un partenariat, des accords de stratégie militaire avec d'autres pays, mais tout ce qui déstabilise le continent est bien entendu rejeté par l'Union africaine et ça sera le cas si nous sommes élus à la tête de la Commission.Vous avez parlé de la Libye, est ce que vous craignez une partition du pays entre l'Est et l'Ouest ?Pour l'instant, la Libye est un pays qui est divisé malheureusement en zone d'influence de pouvoir et il faudrait que nous poursuivions les efforts. Récemment, le Secrétaire général des Nations unies a nommé un envoyé spécial. Ce poste était vacant pendant, je dirais après la démission de monsieur Abdoulaye Bathily, pendant longtemps. L'Union africaine fait ses propres efforts, il y a un comité des chefs d'État dirigé par le président Sassou Nguesso pour essayer d'aider la Libye, mais les efforts doivent se poursuivre et ce qu'il faut surtout éviter, c'est justement la dislocation du pays et surtout ce type de sécession des régions n'est pas la bienvenue sur le continent.L'une des guerres civiles les plus meurtrières actuellement sur le continent, c'est celle du Soudan. On n'en est bientôt à deux ans de conflit, comment trouver une solution dans cette guerre qui n'en finit pas ?Là aussi, diplomatiquement, on essaie de le faire. Il y a une plateforme Union africaine- Igad pour essayer de remettre le processus politique sur les rails, parce que la solution au Soudan n'est pas militaire. Il faut que les parties prenantes s'asseyent autour de la table des négociations et qu'on puisse revenir à un processus politique. C'est ce que nous essayons de pousser. D'abord, qu'on parvienne à un cessez-le-feu. Il y a déjà des plans qui ont été avancés et par l'Igad et par l'Union africaine, et la priorité dans le cadre de ces plans, c'est le cessez le feu. Les Nations unies ont aussi à ouvrir des corridors humanitaires, ce n'est pas suffisant à Adré et au Nord aussi, mais il faut continuer.Je crois que nous avons à Djibouti organisé plusieurs retraites sous l'égide des Nations unies sur le Soudan. La dernière a été organisée en Mauritanie. Il y a un travail diplomatique qui est fait, ce n'est pas suffisant, mais je pense qu'on doit continuer à le faire. Et je rappelle aussi que le Soudan reste sous sanctions de l'Union africaine parce que, dès qu'il y a un changement anticonstitutionnel de gouvernement, la sanction tombe. Ce sont les dispositions de l'acte constitutif. Mais le rôle de l'Union africaine est de poursuivre ses efforts, même si ces pays sont sous sanctions, nous n'arrêterons pas d'essayer donc de trouver une solution pacifique à toutes les crises qui se déclenchent dans les États membres.Une dernière question, votre pays Djibouti est frontalier de la Somalie et de sa province séparatiste du Somaliland, qui est soutenue par l'Éthiopie, autre voisin de votre pays. Quelle est votre position dans ce conflit ?Elle a été toujours cohérente depuis, je dirais plus de 30 ans. Djibouti a toujours soutenu l'unité de la Somalie. Cette unité, je crois, elle est remise en question, peut-être même à l'interne maintenant. Certaines régions démontrent un petit peu une certaine dissidence, mais nous sommes aux côtés du président Hassan Sheikh Mohamoud, nous le soutenons. Le gouvernement central doit mener des efforts politiques avec toutes les régions pour justement éviter cette dislocation du pays. Et c'est un peu ce que je disais par rapport à la Libye, la dislocation d'un pays, l'implosion créé plus de problèmes qu'elle n'en résout, aussi bien pour les pays en question que pour les pays voisins. Donc la priorité pour Djibouti a toujours été de soutenir l'unité de la Somalie et de son intégrité territoriale.Mais est-ce que le soutien de l'Éthiopie aux séparatistes du Somaliland ne change pas la donne ?Ça, c'est une question qu'il faudra poser aux Éthiopiens.En tout cas, vous n'êtes pas d'accord avec leur politique sur ce sujet ?C'est une question qui concerne les Éthiopiens, et pas les Djiboutiens. Voilà ce que je peux dire.Monsieur le ministre Mahmoud Ali Youssouf, je vous remercie.C'est moi qui vous remercie et bonne journée.À lire aussiUnion africaine: quels sont les enjeux du grand débat des candidats à la présidence de la Commission? 

Invité Afrique
Wolfram Lacher: «Haftar a besoin de la présence russe en Libye»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 8:49


La Libye du maréchal Haftar sort-elle renforcée après la chute du régime Assad en Syrie ? C'est la question qui se pose, au vu du risque pour les Russes de perdre leurs bases militaires en Syrie. Y aura-t-il bientôt une base navale russe à Tobrouk ? Le grand spécialiste de la Libye Wolfram Lacher est chercheur à l'Institut allemand des affaires internationales et de sécurité. RFI lui a d'abord demandé si, après la perte de leur allié syrien, les Russes n'allaient pas se tourner encore plus vers le maréchal Haftar. RFI : Wolfram Lacher, si les Russes perdent leur point d'appui en Syrie, est-ce qu'ils ne vont pas se tourner encore davantage vers la Libye du maréchal Haftar ? Wolfram Lacher : Ils vont sans doute l'essayer, mais est-ce qu'ils vont le pouvoir ? Est-ce que Haftar permettra aux Russes de renforcer leur présence en Libye ? C'est une question, parce qu'on voit à travers les années dernières que Haftar a toujours cherché à jongler entre plusieurs partenaires étrangers et à ne jamais se rendre dépendant exclusivement d'un État.Dans le territoire libyen contrôlé par le maréchal Haftar, les Russes auraient des facilités sur quatre bases aériennes : al-Qadeer, al-Joufra, Ghardabiya et Brak ak-Shati. Mais est-ce que les avions gros porteurs russes peuvent atteindre la Libye sans faire escale sur la route pour faire le plein ? Cela dépend sans doute des espaces aériens qu'ils peuvent traverser. Or, on a constaté cette dernière année qu'ils peuvent traverser l'espace aérien turc, par exemple. Mais c'est très possible, si la Russie perdait la base aérienne en Syrie, que ça compliquerait la logistique, le ravitaillement pour la présence russe en Libye et plus au sud en Afrique.Du côté des navires de combat, si les Russes perdent leur base navale de Tartous en Syrie, est-ce qu'ils pourront replier leurs bateaux dans un port libyen ? Alors les Russes cherchent depuis plusieurs années déjà à établir une base navale à l'est de la Libye. Pour l'instant, Haftar et ses fils n'ont jamais accédé à cette requête parce qu'ils savent que cela pourrait rompre leurs relations avec les puissances occidentales. Or, la situation actuelle où et la Russie et les États-Unis et d'autres pays de la région - donc les Émirats arabes unis, les Égyptiens, tout le monde - essayent de maintenir des bonnes relations avec Haftar, c'est une situation très confortable pour Haftar et donc je pense que, pour Haftar, il n'y aurait aucune nécessité de maintenant offrir le territoire libyen aux Russes et de se rendre dépendant de manière exclusive du soutien russe et de couper ses relations avec les pays occidentaux.Apparemment, le maréchal Haftar et Vladimir Poutine s'entendent bien. Ils se sont vus à Moscou en septembre dernier. Mais est-ce que le maréchal libyen est un allié aussi fiable que l'était le dictateur syrien Bachar el-Assad ? Il n'est peut-être pas fiable dans le sens où il suit les directives qu'on essaierait de lui donner, mais Haftar a besoin de cette présence militaire russe parce que la fonction de protection contre d'éventuelles attaques, d'éventuelles offensives de la part des forces en Tripolitaine, cette fonction de protection qu'a la présence militaire russe, c'est difficile de voir une autre puissance étrangère la remplacer pour Haftar. Donc, c'est pour ça que la relation entre Haftar et la Russie est une relation qui est bénéfique mutuellement. Les deux ont besoin de maintenir cette relation.Depuis six mois, le maréchal Haftar, qui est âgé de 81 ans, prépare sa succession. Il met en avant l'un de ses fils, Saddam. En juin dernier, quand Saddam Haftar est allé à Ndjamena, le président tchadien lui a demandé de mettre sous cloche les rebelles tchadiens du Fact, dont la dernière offensive en 2021 avait coûté la vie à Idriss Déby. Est-ce que vous pensez que le clan Haftar a donné suite à la requête du régime tchadien ? Oui, effectivement. Depuis environ deux ans, il y a une coopération assez étroite. Il y a eu des arrestations de chefs rebelles, y compris au sein du Fact, qui ont été livrés au régime tchadien. Et à ma connaissance, le Fact n'a plus de présence en tant que force, en territoire libyen, en ce moment.Et le Fact aujourd'hui n'est plus en mesure de lancer une nouvelle offensive comme en avril 2021 ?Aujourd'hui, je crois qu'il n'y a pas de forces rebelles tchadiennes en territoire libyen qui soient en mesure de lancer une offensive semblable. Par contre, il faudra voir si, avec le fait que la France retire ses forces du Tchad, ce n'est pas un facteur qui pourrait conduire à une nouvelle mobilisation de rebelles tchadiens qui pourraient donc organiser de nouveaux groupes, que ce soit au Darfour ou ailleurs dans les pays avoisinants du Tchad.

Revue de presse Afrique
À la Une: les conséquences pour l'Afrique de la chute de Bachar el-Assad

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 3:53


La Syrie était la base arrière de la Russie pour toutes ses projections militaires vers le continent. Le bouleversement que vient de connaître le pays va-t-il changer la donne ? Question posée par Jeune Afrique.« Moscou aurait obtenu de la rébellion arrivée au pouvoir la garantie de la sécurité de ses bases militaires et de ses représentations diplomatiques en Syrie. Mais, sur le terrain, des mouvements de troupes et de matériel ont été signalés autour des emprises russes que sont la base aérienne de Hmeimim, dans la région de Lattaquié, et la base navale de Tartous. Ces deux installations sœurs pourraient être abandonnées par la Russie, si aucun accord n'était trouvé avec Ahmed al-Charaa, le chef du groupe HTC. (…) Ces deux bases, rappelle Jeune Afrique, ont été utilisées, ces dernières années, par l'armée russe et ses supplétifs – Wagner et Afrika Corps – dans le cadre de transports de matériel et de troupes en Afrique, en particulier en Libye et au Sahel. Le ballet aérien était spécialement important entre les aéroports russes, la Syrie et le Mali, le Burkina Faso et la Centrafrique. C'est ce système qui pourrait être menacé par la disparition de l'emprise russe en Syrie, pointe le site panafricain. À lire aussiChute du régime en Syrie: quel avenir pour les bases russes, essentielles aux opérations en Afrique?La Libye, nouvelle plaque-tournante des Russes sur le continent ?Il est encore trop tôt pour mesurer les effets de l'abandon potentiel des bases de Hmeimim et Tartous. Néanmoins, les conséquences pourraient être particulièrement fortes en Libye, où la Russie et Wagner se tiennent aux côtés du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est du pays. Le port de Tobrouk pourrait apparaître comme une solution de repli, tout comme l'aéroport de Benghazi. »Et Jeune Afrique de citer cet expert du groupe Wagner : « Moscou pourrait simplement décaler sa capacité de projection vers l'Afrique, de la Syrie à la Libye, en s'appuyant sur son alliance avec Haftar. » « La Russie, soutien historique du régime syrien, accélère son désengagement. La Libye sera-t-elle son plan B ? », s'interroge en écho Le Point Afrique. Eh bien très certainement, estime le journal. « Le pan Est libyen, sous la férule du clan Haftar père & fils, a pactisé avec le régime de Vladimir Poutine pour asseoir son pouvoir en échange d'une présence accrue des soldats russes. La Libye est la porte d'entrée au Sahel. »Et pour Le Point Afrique, il est clair que « la Russie veut consolider depuis le port de Tobrouk un véritable hub pour alimenter ses ambitions en Afrique, du Mali jusqu'à la Centrafrique. »La démocratie en Afrique ? C'est possible…A la Une également, l'Afrique anglophone, porte-flambeau de la démocratie sur le continent… C'est ce que souligne le site Afrik.com : « après le Liberia, et tout récemment le Botswana, c'est au tour du Ghana de tenir une élection présidentielle remportée haut la main par l'opposition. Victoire reconnue avant la proclamation officielle des résultats par le candidat du parti au pouvoir. Une fois de plus, pointe le site panafricain, l'Afrique anglophone vient de donner l'exemple. (…) Elle a une longueur d'avance sur l'Afrique francophone en matière d'organisation d'élections transparentes exprimant véritablement la volonté populaire. » L'Afrique francophone où « chaque élection présidentielle est chargée d'incertitudes, relève encore Afrik.com. (…) Très souvent, le jeu est gagné d'avance comme tout récemment au Tchad, aux Comores, et comme toujours au Cameroun, au Togo… Et on en passe. »Exception qui confirme la règle, pointe le site : le Sénégal… « L'alternance exemplaire de mars dernier est l'une des illustrations les plus éloquentes de cette exception sénégalaise après la débâcle d'Abdoulaye Wade face à son ancien Premier ministre, Macky Sall, en 2012. »Enfin, Ledjely en Guinée salue la prégnance de la démocratie au Ghana : « alors qu'en Guinée, au Mali, au Burkina Faso et au Niger, les populations peinent à sortir de la transition militaire, le retour au pouvoir de John Dramani Mahama nous rappelle au moins que les urnes sont toujours une solution, affirme le site guinéen, et qu'au Ghana, les populations y croient encore. C'est d'autant plus rassurant que dans la confusion ambiante, certains n'ont pas tardé à célébrer le deuil de la démocratie électorale, au motif qu'elle ne serait pas adaptée au contexte africain. Or, conclut Ledjely, le Ghana et les Ghanéens nous disent que ce n'est pas le cas. »

Revue de presse Afrique
À la Une: les conséquences pour l'Afrique de la chute de Bachar el-Assad

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 3:53


La Syrie était la base arrière de la Russie pour toutes ses projections militaires vers le continent. Le bouleversement que vient de connaître le pays va-t-il changer la donne ? Question posée par Jeune Afrique.« Moscou aurait obtenu de la rébellion arrivée au pouvoir la garantie de la sécurité de ses bases militaires et de ses représentations diplomatiques en Syrie. Mais, sur le terrain, des mouvements de troupes et de matériel ont été signalés autour des emprises russes que sont la base aérienne de Hmeimim, dans la région de Lattaquié, et la base navale de Tartous. Ces deux installations sœurs pourraient être abandonnées par la Russie, si aucun accord n'était trouvé avec Ahmed al-Charaa, le chef du groupe HTC. (…) Ces deux bases, rappelle Jeune Afrique, ont été utilisées, ces dernières années, par l'armée russe et ses supplétifs – Wagner et Afrika Corps – dans le cadre de transports de matériel et de troupes en Afrique, en particulier en Libye et au Sahel. Le ballet aérien était spécialement important entre les aéroports russes, la Syrie et le Mali, le Burkina Faso et la Centrafrique. C'est ce système qui pourrait être menacé par la disparition de l'emprise russe en Syrie, pointe le site panafricain. À lire aussiChute du régime en Syrie: quel avenir pour les bases russes, essentielles aux opérations en Afrique?La Libye, nouvelle plaque-tournante des Russes sur le continent ?Il est encore trop tôt pour mesurer les effets de l'abandon potentiel des bases de Hmeimim et Tartous. Néanmoins, les conséquences pourraient être particulièrement fortes en Libye, où la Russie et Wagner se tiennent aux côtés du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'est du pays. Le port de Tobrouk pourrait apparaître comme une solution de repli, tout comme l'aéroport de Benghazi. »Et Jeune Afrique de citer cet expert du groupe Wagner : « Moscou pourrait simplement décaler sa capacité de projection vers l'Afrique, de la Syrie à la Libye, en s'appuyant sur son alliance avec Haftar. » « La Russie, soutien historique du régime syrien, accélère son désengagement. La Libye sera-t-elle son plan B ? », s'interroge en écho Le Point Afrique. Eh bien très certainement, estime le journal. « Le pan Est libyen, sous la férule du clan Haftar père & fils, a pactisé avec le régime de Vladimir Poutine pour asseoir son pouvoir en échange d'une présence accrue des soldats russes. La Libye est la porte d'entrée au Sahel. »Et pour Le Point Afrique, il est clair que « la Russie veut consolider depuis le port de Tobrouk un véritable hub pour alimenter ses ambitions en Afrique, du Mali jusqu'à la Centrafrique. »La démocratie en Afrique ? C'est possible…A la Une également, l'Afrique anglophone, porte-flambeau de la démocratie sur le continent… C'est ce que souligne le site Afrik.com : « après le Liberia, et tout récemment le Botswana, c'est au tour du Ghana de tenir une élection présidentielle remportée haut la main par l'opposition. Victoire reconnue avant la proclamation officielle des résultats par le candidat du parti au pouvoir. Une fois de plus, pointe le site panafricain, l'Afrique anglophone vient de donner l'exemple. (…) Elle a une longueur d'avance sur l'Afrique francophone en matière d'organisation d'élections transparentes exprimant véritablement la volonté populaire. » L'Afrique francophone où « chaque élection présidentielle est chargée d'incertitudes, relève encore Afrik.com. (…) Très souvent, le jeu est gagné d'avance comme tout récemment au Tchad, aux Comores, et comme toujours au Cameroun, au Togo… Et on en passe. »Exception qui confirme la règle, pointe le site : le Sénégal… « L'alternance exemplaire de mars dernier est l'une des illustrations les plus éloquentes de cette exception sénégalaise après la débâcle d'Abdoulaye Wade face à son ancien Premier ministre, Macky Sall, en 2012. »Enfin, Ledjely en Guinée salue la prégnance de la démocratie au Ghana : « alors qu'en Guinée, au Mali, au Burkina Faso et au Niger, les populations peinent à sortir de la transition militaire, le retour au pouvoir de John Dramani Mahama nous rappelle au moins que les urnes sont toujours une solution, affirme le site guinéen, et qu'au Ghana, les populations y croient encore. C'est d'autant plus rassurant que dans la confusion ambiante, certains n'ont pas tardé à célébrer le deuil de la démocratie électorale, au motif qu'elle ne serait pas adaptée au contexte africain. Or, conclut Ledjely, le Ghana et les Ghanéens nous disent que ce n'est pas le cas. »

Afrique Économie
Le pétrole libyen attire de nouveau les investisseurs

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jun 18, 2024 2:27


La Libye parie plus que jamais sur le pétrole. Après une décennie de chaos, toujours divisé entre l'est et l'ouest où deux gouvernements se disputent le pouvoir, le pays a pour objectif d'augmenter sa production pour atteindre à terme les 2 millions de barils par jour. Les compagnies étrangères se précipitent de nouveau pour investir en Libye, « poule aux œufs d'or noir », puisque le pays dispose des plus importantes réserves d'Afrique. TotalEnergies, Shell, ConocoPhillips, toutes ces multinationales des hydrocarbures ont récemment investi en Libye. Il y a eu des évolutions ces trois dernières années. Une Banque centrale réunifiée, du changement à la direction de la NOC, la compagnie nationale pétrolière, et la reprise de différents gisements, comme celui d'al-Charara, disputé par les milices encore récemment. Un environnement plus propice aux investissements, selon Zakaria Al Barouni, directeur général de la société d'assurance libyenne Al Baraka : « Il y a maintenant beaucoup d'opérations de la part des entreprises chinoises, turques et européennes. Le gouvernement a garanti à ces entreprises qu'elle a des institutions financières stables, explique-t-il, Les transferts des fonds vers l'extérieur de la Libye sont maintenant possibles et simples, c'est plus flexible pour les entreprises étrangères de venir opérer en Libye ».Confiance retrouvéeLes troubles politiques, suite au « printemps arabe » de 2011 suivi du renversement du régime de Mouammar Kadhafi ont fait fondre les investissements directs étrangers dans le pays. Trop de violences, des attaques à répétition sur des terminaux pétroliers ; les compagnies étrangères avaient rapatrié leurs salariés. La confiance des investisseurs semble être retrouvée. « Nous couvrons l'assurance de guerre, une première en Libye. Nous couvrons les émeutes, les troubles civils, la construction, les risques et l'énergie, détaille l'assureur Zakaria Al Barouni, ces types d'assurances donnent de la sécurité, une tranquillité d'esprit pour les entreprises au cas où de mauvais événements arriveraient à leurs opérations et les infrastructures. Leur argent ne sera pas dépensé en vain ».Explosion de la contrebandeLes pratiques internes de la NOC sont toutefois jugées encore moins solides aujourd'hui. La contrebande de carburant explose. Un indicateur inquiétant pour les investissements, estiment de nombreux observateurs.« Ce problème de la contrebande de carburant existe depuis plus de 10 ans, mais sa taille en dollars ne fait que grossir. Cela veut dire qu'il y a des revenus qui sont sales, qui circulent dans l'est libyen comme à l'ouest libyen, résume Jalil Harchaoui spécialiste de la Libye au Royal United Institute à Londres. D'où vient l'argent ? On ne sait pas. Et comme il y a des tentations de blanchiment d'argent, il faut se méfier. Ces sociétés américaines, françaises ou italiennes sont en train de supplier pour des contrats dont on ne connaît pas la nature, on ne sait pas dans quoi ils se lancent ».Une part de l'argent du pétrole brut est consacré à des achats de carburant à l'étranger, principalement en Russie. Du carburant qui est ensuite revendu via le marché de la contrebande dans des pays voisins comme le Tchad ou le Soudan. Cela représenterait plus de 5 milliards de dollars par an, selon le bureau d'audit libyen.À lire aussiLibye: Moscou s'intéresse au secteur pétrolier du pays

Invité Afrique
«La Libye joue le rôle de plateforme logistique pour la Russie» en Afrique, selon le collectif «All Eyes on Wagner»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 31, 2024 4:38


La Libye, plus que jamais porte d'entrée de la Russie sur le continent africain. Selon plusieurs observateurs dont le collectif « All Eyes on Wagner », la Russie augmente depuis plusieurs mois sa présence dans des ports comme Syrte ou Tobrouk pour débarquer armes et militaires. Une stratégie qui atteste l'idée que Moscou et les supplétifs d'Africa Corps (ex-Wagner) ont bien décidé de renforcer leurs positions en Afrique du Nord et au Sahel. Lou Osborn du collectif « All Eyes on Wagner » est notre invité ce matin.  RFI : En ce moment, vos yeux sont particulièrement tournés vers la Libye. Depuis quelques mois, on constate un accroissement des livraisons d'armes et de débarquement d'hommes en provenance de Russie. Où ont lieu ces débarquements et quel est le but supposé ?Lou Osborn : La première chose, c'est qu'une partie de ces combattants qui arrivent est, après, renvoyée dans les nouveaux territoires occupés par African Corps : le Niger et le Burkina Faso. Dans ce sens-là, la Libye joue le rôle de plateforme logistique pour les opérations de la Russie. C'était déjà le rôle que la Libye avait à un moment donné pour le groupe Wagner. Donc, ils remettent ça en route. La deuxième chose, c'est qu'une partie des combattants reste, à priori, en Libye. Mais la Russie a pour projet d'établir une base navale qui lui mettrait les pieds dans la Méditerranée.Sur des emprises portuaires entre Syrte, en Libye, et Port-Soudan côté Soudanais, est-ce qu'il y a une volonté de trouver des accès portuaires, un débouché sur la mer, et à quoi correspondrait cette stratégie ?Clairement, aujourd'hui - et je pense plus sur la Libye que sur le Soudan -, ça crée une espèce de couloir avec la Syrie, évidemment. Aussi, on a vu que toute la partie golfe persique était aussi dérangée par ce qui se passait avec le Yémen - les Houthis - et donc, derrière, un petit peu, la main de l'Iran. Quelque part, ça crée un couloir qui est assez intéressant pour les Russes avec une voie maritime qu'ils peuvent contrôler. Ça crée aussi des nouveaux points de pression sur le front occidental. Quand ils auront cette base navale en Libye, ils vont être directement en face de l'Europe. Cela sert à plusieurs choses.Est-ce qu'il y a encore un distinguo entre les mercenaires d'Africa Corps et les autorités officielles, et - question subsidiaire : beaucoup de membres d'Africa Corps affichent encore des blasons Wagner sur leurs uniformes, est-ce un mélange des genres, une confusion, ou tout cela est en fait la même entité ?C'est un peu la question à un million de dollars en ce moment ! La distinction n'est pas encore très claire et, aujourd'hui d'ailleurs, on remarque déjà que les pays employeurs, par exemple la Centrafrique, le Mali, le Burkina, le Niger, continuent à parler d'« instructeurs russes ». Eux, sont assez cohérents dans leur appellation. Aujourd'hui, on sait qu'il y a un petit groupe de Wagner historique qui serait toujours en train de faire leurs propres affaires, plutôt en Centrafrique. Depuis la mort d'Evgueni Prigojine, il y a eu une volonté de reprise des activités du groupe Wagner et de les mettre sous contrôle, notamment du renseignement militaire russe, le GRU. Mais il reste très compliqué de vraiment distinguer qui est chez qui, qui fait quoi ? Cela étant, Wagner reste une « marque » qui a encore beaucoup de succès et qui pèse beaucoup, donc ils ne l'ont pas complètement détruite. D'ailleurs, cela serait stupide, car Wagner a une histoire, une légende, ses codes, etc. Finalement, ça crée de la cohésion et de l'envie d'aller travailler pour ce type de structure.L'Iran et la Turquie, en conjugaison, en bonne intelligence avec la Russie, trouvent aussi des intérêts dans cette inversion, ce chamboulement des équilibres en Afrique ?Sur l'Iran, aujourd'hui, on dirait qu'il y a plus une convergence d'intérêt. On voit, par exemple, qu'il y a un certain nombre de dirigeants qui vont d'abord rencontrer les Russes pour amener par la suite des discussions avec des dirigeants iraniens. Il y a cette convergence-là. Cependant, sur la Turquie, on voit plutôt une espèce d'opposition. Déjà en Libye, le gouvernement de Tripoli est historiquement plutôt soutenu par la Turquie, alors que les territoires du maréchal Haftar, c'est plutôt la Russie. Aujourd'hui, on voit l'arrivée sur une partie du Sahel d'une autre organisation paramilitaire qui s'appelle Sadat, qui est Turque, qui est déjà présente en Libye depuis plusieurs années et qui assurerait la sécurité d'officiels au Mali, alors qu'une autre partie des officiels est plutôt sécurisée par Wagner. Ils seraient aussi en train d'arriver au Niger. Là, grosse question, parce qu'ils vont se regarder en chiens de faïence, et ce n'est pas dit que ça soit forcément voulu.Visiblement, les soldes versées aux mercenaires turcs sont d'un niveau inférieur à celles versées à Wagner. Cela veut dire que les Russes ne sont plus les seuls acteurs dans le mercenariat africain ?C'est la première fois qu'on les voit arriver, plutôt sur la partie Sahel. Mais là où, à mon sens, il y a un avantage, c'est que la Turquie est aussi très active économiquement sur le continent. Aujourd'hui, elle est, peut-être, légèrement meilleure, un peu plus compétitive, voire possède de meilleures positions que la Russie. En tout cas, cela crée une nouvelle alternative ou un autre choix.À lire aussi«Le groupe Wagner en Afrique apporte principalement du soutien aux gouvernements en place»

Chronique des Matières Premières
La Libye détrône le Nigeria et devient le premier producteur de pétrole africain

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Apr 24, 2024 1:49


Les plus grosses réserves de pétrole du continent africain se trouvent en Libye. Après des années de crise, le secteur des hydrocarbures y retrouve des couleurs : le pays a détrôné le Nigeria pour devenir le premier producteur de brut africain. Près de 50 milliards de barils de pétrole se cachent dans le sous-sol libyen, faisant du pays la dixième réserve d'or noir au monde. Historiquement, la Libye est un gros producteur de pétrole. Avant la guerre civile de 2011, Tripoli produisait plus d'1,5 million de barils de brut par jour.Mais avec les différentes crises qui ont secoué le pays, le secteur des hydrocarbures, qui représente pourtant la quasi-totalité des revenus fiscaux du pays, a souffert. La production était même passée sous la barre du million de barils quotidiens, d'autant que le contexte sécuritaire a freiné les investissements et fait fuir plusieurs groupes pétroliers étrangers.Depuis, le temps a passé et le secteur pétrolier retrouve des couleurs. Dans son dernier rapport, l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) estime la production libyenne à 1,24 million de barils par jour sur le mois de mars 2024. Pour un petit millier de barils, la Libye détrône donc le Nigeria et (re)devient le premier producteur de brut du continent.Des problèmes structurels au Nigeria C'est l'aboutissement de plusieurs années d'efforts, de la part du gouvernement libyen, pour augmenter l'extraction de pétrole. Il a fallu faire revenir les grandes entreprises d'hydrocarbures.En décembre 2022, la compagnie nationale libyenne avait appelé les sociétés pétrolières étrangères à lever l'état de force majeure en raison de « l'amélioration de la situation sécuritaire ». L'Italien ENI, ou le britannique BP, ont depuis fait leur retour. En novembre dernier, c'était au tour de la Sonatrach, la compagnie nationale algérienne, d'annoncer exploiter à nouveau du pétrole en Libye.Si l'industrie pétrolière est en bonne santé dans ce pays, au Nigeria, la situation est plus compliquée. Selon l'Opep, la production a baissé d'un peu plus de 5% au mois de mars. Insécurité, corruption... les problèmes structurels s'accumulent pour le Nigeria, qui doit ainsi céder sa première place.

Aziz Mustaphi
L'Égypte domine la Libye (4-0) lors du groupe B de la CAN de Futsal.

Aziz Mustaphi

Play Episode Listen Later Apr 12, 2024 2:13


Lors de la première journée du groupe B de la Coupe d'Afrique des Nations de Futsal (CAN Maroc-2024), l'équipe égyptienne de futsal a remporté une victoire écrasante contre l'équipe libyenne avec un score de 4 à 0. Le match s'est déroulé au Palais des Sports du Complexe Sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat. Les joueurs égyptiens ont dominé la rencontre en marquant quatre buts contre leurs adversaires libyens. Les buts ont été inscrits par Mohamed Koki à la 10e et à la 20e minute, Mohamed Said à la 29e minute et Alae Issa à la 40e minute. Dans le même groupe, la Mauritanie affrontera ce soir la Namibie. Lors des matches précédents, le Maroc a battu l'Angola sur le score de 5 à 2, tandis que la Zambie a remporté sa rencontre contre le Ghana également sur le score de 5 à 2, dans le groupe A. Cette édition de la Coupe d'Afrique des Nations de Futsal se déroulera jusqu'au 21 avril à la salle Ibn Yassine et au Palais des Sports du Complexe Sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat. Le Maroc, qui a déjà organisé la précédente édition de la CAN de futsal en 2020 à Laâyoune, est le double tenant du titre. Cette compétition suscite un grand intérêt parmi les passionnés de futsal en Afrique, offrant aux équipes participantes une occasion de montrer leurs talents et de rivaliser pour le titre continental. Les matches sont attendus avec impatience par les fans, qui espèrent voir des performances de haut niveau et des moments de suspense. La victoire de l'Égypte contre la Libye dans le groupe B souligne la compétitivité de la compétition et renforce la présence de l'équipe égyptienne parmi les prétendants au titre. Les prochains matches promettent d'être passionnants, avec des équipes déterminées à se surpasser sur le terrain. Les supporters de futsal dans toute l'Afrique suivent de près l'évolution de la compétition et espèrent voir des performances remarquables de leurs équipes nationales préférées. La CAN de futsal est une occasion unique de promouvoir ce sport dynamique et de mettre en avant les talents des joueurs africains. La compétition se poursuivra avec d'autres rencontres palpitantes, et les équipes participantes feront de leur mieux pour atteindre les phases finales et se battre pour la victoire finale. Les amateurs de futsal attendent avec impatience les prochains matches et les performances des différentes équipes engagées dans cette compétition continentale. --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/chatgpt20/message

Choses à Savoir HISTOIRE
Quel fut l'acte de terrorisme le plus meurtrier au Royaume Uni ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Nov 1, 2023 2:31


Quand des terroristes préparent un attentat, leur but est de faire le plus de victimes possible, de manière à ce que cet acte criminel ait le plus grand retentissement. Cet objectif macabre a été pleinement atteint lors de l'attentat de Lockerbie, au Royaume-Uni. En effet, le 21 décembre 1988, un Boeing 747 de la compagnie américaine Pan Am, qui reliait Londres à New York, est détruit en plein vol, une demi-heure après le décollage, par l'explosion d'une bombe placée à bord de l'appareil. L'explosion fait un trou dans le fuselage de l'avion. Les 243 passagers de l'avion périssent dans l'attentat. Les 16 membres d'équipage et 11 habitants du village de Lockerbie, tués par la chute des débris de l'avion, connaissent le même sort. Au total, cette explosion a causé la mort de 270 personnes. C'est, à ce jour, l'attentat le plus meurtrier qu'ait eu à déplorer le Royaume-Uni. La Libye au banc des accusés À la suite de ce terrible attentat, les services britanniques procèdent à une minutieuse enquête, qui s'étale sur des années. Ils examinent notamment quatre millions de débris de l'avion, dispersés sur une superficie de plus de 2.000 km2. Peu à peu, les investigations menées amènent les enquêteurs à soupçonner les services secrets libyens d'être à l'origine de l'attentat. Ils découvrent en effet que le matériau explosif utilisé par les terroristes aurait été vendu par la Tchécoslovaquie à des agents libyens. Par ailleurs, un expert en explosifs du FBI trouve l'une des pièces de la bombe très similaire à un dispositif saisi sur des agents des renseignements libyens. L'enquête aboutit finalement à la mise en cause de deux Libyens, dont l'un est un officier des renseignements. Après avoir refusé de les extrader, le colonel Kadhafi, qui doit faire face à des sanctions internationales, finit par livrer les accusés à la justice britannique. En 2001, l'un des prévenus est condamné à la réclusion à perpétuité, mais libéré pour raisons médicales en 2009. L'autre sera acquitté faute de preuves. Nouveau rebondissement : un autre présumé coupable, toujours libyen, a été extradé, en décembre 2022, vers le Royaume-Uni. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

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Quel fut l'acte de terrorisme le plus meurtrier au Royaume Uni ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Nov 1, 2023 2:01


Quand des terroristes préparent un attentat, leur but est de faire le plus de victimes possible, de manière à ce que cet acte criminel ait le plus grand retentissement.Cet objectif macabre a été pleinement atteint lors de l'attentat de Lockerbie, au Royaume-Uni. En effet, le 21 décembre 1988, un Boeing 747 de la compagnie américaine Pan Am, qui reliait Londres à New York, est détruit en plein vol, une demi-heure après le décollage, par l'explosion d'une bombe placée à bord de l'appareil.L'explosion fait un trou dans le fuselage de l'avion. Les 243 passagers de l'avion périssent dans l'attentat. Les 16 membres d'équipage et 11 habitants du village de Lockerbie, tués par la chute des débris de l'avion, connaissent le même sort.Au total, cette explosion a causé la mort de 270 personnes. C'est, à ce jour, l'attentat le plus meurtrier qu'ait eu à déplorer le Royaume-Uni.La Libye au banc des accusésÀ la suite de ce terrible attentat, les services britanniques procèdent à une minutieuse enquête, qui s'étale sur des années. Ils examinent notamment quatre millions de débris de l'avion, dispersés sur une superficie de plus de 2.000 km2.Peu à peu, les investigations menées amènent les enquêteurs à soupçonner les services secrets libyens d'être à l'origine de l'attentat. Ils découvrent en effet que le matériau explosif utilisé par les terroristes aurait été vendu par la Tchécoslovaquie à des agents libyens.Par ailleurs, un expert en explosifs du FBI trouve l'une des pièces de la bombe très similaire à un dispositif saisi sur des agents des renseignements libyens.L'enquête aboutit finalement à la mise en cause de deux Libyens, dont l'un est un officier des renseignements. Après avoir refusé de les extrader, le colonel Kadhafi, qui doit faire face à des sanctions internationales, finit par livrer les accusés à la justice britannique.En 2001, l'un des prévenus est condamné à la réclusion à perpétuité, mais libéré pour raisons médicales en 2009. L'autre sera acquitté faute de preuves. Nouveau rebondissement : un autre présumé coupable, toujours libyen, a été extradé, en décembre 2022, vers le Royaume-Uni. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libye endeuillée par les inondations

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 18, 2023 20:00


Une semaine après le passage de la tempête Daniel, la Libye continue à compter ses victimes. Alors que l'aide internationale s'organise, les ONG sont confrontées à d'importantes difficultés logistiques. L'élan de solidarité est-il à la hauteur des besoins ? Vos réactions nous intéressent.

Incroyable !
99% de la Libye est recouverte par le désert

Incroyable !

Play Episode Listen Later Sep 18, 2023 2:23


Certains pays ne sont pas vraiment gâtés par la nature. La Libye, par exemple, est particulièrement hostile à l'installation humaine... puisqu'elle se compose à plus de 90% de désert ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

InterNational
Drame de Derna : ce que la France doit à la Libye

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 17, 2023 2:48


durée : 00:02:48 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - La France compte déployer un hôpital de campagne en Libye, une terre qui ne nous est pas totalement étrangère à nous français.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Benaouda Abdeddaïm : Cyclone sur l'est de la Libye, la désintégration de l'etat a ouvert la voie à une tragédie - 14/09

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Sep 14, 2023 3:55


Ce jeudi 14 septembre, l'absence de coordination adéquate du gouvernement libyen dans la réponse à la catastrophe et l'incapacité de l'autorité locale et des ONG, à gérer son ampleur ont été abordés par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier et Christophe Jakubyszyn, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Les journaux de France Culture
La Libye noyée et meurtrie

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 19:57


durée : 00:19:57 - Journal de 12h30 - La tempête Daniel a frappé la Libye déjà en proie en chaos, rendant d'autant plus difficiles l'organisation des secours.

Le journal de 12h30
La Libye noyée et meurtrie

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 19:57


durée : 00:19:57 - Journal de 12h30 - La tempête Daniel a frappé la Libye déjà en proie en chaos, rendant d'autant plus difficiles l'organisation des secours.

Le regard international - Vincent Hervouët

Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce mercredi, il s'intéresse à la situation dramatique en Libye suite à de terribles inondations.

24H Pujadas - Les partis pris
Les partis pris :"Qui êtes-vous Édouard Philippe ?", "École, énormes moyens... peu de résultats" et "La Libye, un État fantôme"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Sep 13, 2023 15:28


Édouard Philippe mène tous les sondages pour découvrir qui dans la sphère Macron pourrait lui succéder en 2027. Il sort son livre, donne beaucoup d'interview, est-il déjà en orbite pour 2027 parce qu'il fait figure de favori ? Ruth Elkrief affirme pourtant qu'"il doit d'abord dire qui il est. Elle confie même être agacée par la manière de communiquer de l'ancien Premier ministre, particulièrement ses intentions pour les prochaines élections présidentielles. À travers son livre et ses apparitions médiatiques, Ruth Elkrief estime qu'il veut habituer les Français à sa nouvelle apparence physique, mais admet ne pas comprendre ses idées profondes sur les grands sujets. Un rapport de l'OCDE dévoile que l'élève français est celui qui passe le plus grand nombre d'heures en cours. Effectivement, la France met plus de moyens que les autres pays de l'OCDE, mais peu de résultats. Des éléments objectifs peuvent l'expliquer d'après Éric Charbonnier : la répartition des moyens et le constat qu'il y a davantage d'établissements en France (60 000). Le rapport de l'OCDE et Eric Charbonnier pointent du doigt la formation, la coopération entre enseignants, le pilotage RH et la liberté pédagogique en France. Pour Dominique Seux, "le problème majeur de l'Éducation nationale, c'est qu'il n'y a pas de pilotage RH". Quant à Abnousse Shalmani, elle s'intéresse à ce qui se passe en Libye, ce qu'est devenu ce pays. "C'est vraiment un État fantôme. Ce pays n'existe plus depuis 2011", affirme-t-elle. Le pays sombre dans le chaos depuis la disparition de Mouammar Kadhafi. Tout le monde craint pourtant l'organisation d'une élection dans ce pays, au risque de voir revenir au pouvoir un Kadhafi. La Libye a été touchée lundi par des pluies diluviennes. Mais en l'absence de paix, l'aide humanitaire a été interrompue. L'aide au développement n'est pas encore arrivée faute d'interlocuteur pour le recevoir. "On prend soin l'exemple de l'Irak comme un désastre d'intervention, mais pour moi, le plus grand désastre d'intervention extérieure, c'est la Libye", se désole Abnousse Shalmani. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.

Dans les yeux d'Olivier Delacroix
Françoise a fui la Libye pour survivre : « On pensait qu'on allait revenir »

Dans les yeux d'Olivier Delacroix

Play Episode Listen Later Aug 31, 2023 15:44


Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée !La vie de Françoise et de sa famille, expatriés à Tripoli depuis 8 ans, a basculé en une nuit... Fin février 2011, les Libyens entrent en guerre contre le régime de Kadhafi. A la hâte, Françoise et les siens doivent rassembler toutes leurs affaires et regagner la France. Aujourd'hui installés à Rouen, ils peinent à refaire leur vie et restent en lien permanent avec leur amis restés en Libye. Pour eux, ce retour est un véritable déracinement. Comment reconstruire une nouvelle vie dans un autre pays ? Comment laisser derrière soi ses amis sous le bruit des tirs ? Comment renoncer aux luxueuses conditions de vie des expatriés?  Dans cet épisode de "Dans les Yeux d'Olivier", le podcast adapté par Europe 1 Studio, Françoise et sa famille confient leur histoire. Les enfants racontent leurs cauchemars et la douleur d'avoir perdu leurs amis sous les balles. Sujets abordés : guerre en Libye - réfugiée - migration - reconstruction - exil - témoignage

Le journal de 18h00
La Libye toujours aussi fragile : des dizaines de morts dans des affrontements entre groupes armés à Tripoli

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Aug 16, 2023 15:29


durée : 00:15:29 - Journal de 18h - La Libye: deux gouvernements, un en Cyrénaïque, un autre en Tripolitaine et des groupes armés, qui se disputent rentes et territoires autour de la capitale.

Les enjeux internationaux
Naufrage en Méditerranée : le jeu cynique de la Libye

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Jun 16, 2023 15:00


durée : 00:15:00 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - La Grèce poursuit ses recherches d'éventuels survivants au lendemain du chavirement d'un bateau de pêche surchargé de migrants qui pourrait avoir fait des centaines de victimes. Selon les autorités grecques, les migrants étaient partis de Libye et se dirigeaient vers l'Italie. - invités : Virginie Collombier professeur à l'Université Luiss Guido Carli de Rome

7 jours sur Terre
Comment la France et la CIA ont détruit la Libye | Documentaire | Partie 2

7 jours sur Terre

Play Episode Listen Later May 18, 2023 26:02


Pour appuyer la chaîne et profiter de l'offre exclusive de Cyberghost VPN: https://www.cyberghostvpn.com/7JoursSurTerre Et si l'histoire officielle ne racontait pas toute la vérité? C'est un récit aussi choquant que véridique. Une histoire de pétrole, d'argent, de corruption et de secrets d'État. Dans ce documentaire, Benjamin Tremblay et l'équipe de 7 jours sur Terre exposent les événements ayant mené à la chute de Kadhafi afin de mieux comprendre l'implication des puissances occidentales ainsi que les enjeux secrets derrière la décision de renverser le leader libyen. Grâce à des courriels de Hillary Clinton rendus publics sur Wikileaks, il est désormais possible de mieux reconstruire une version inédite de l'histoire incroyable de Mouammar Kadhafi. Il voulait unir l'Afrique, unir les pays arabes, et bousculer le système mondial. Plutôt, il est devenu l'ennemi numéro public numéro un. C'est l'histoire de Nicolas Sarkozy, de Barack Obama et de Hillary Clinton. Voici comment l'Occident a saboté la Libye. Rejoignez cette chaîne pour bénéficier d'avantages exclusifs : https://www.youtube.com/channel/UCRDafCFB27KOBXvgc6kgS0A/join

Floraisons
Patriarcat et capitalisme selon Maria Mies (8/13)

Floraisons

Play Episode Listen Later May 7, 2023 42:27


Épisode 8 : « Les femmes pauvres du Tiers Monde produisent non pas ce dont elles ont besoin, mais ce que les autres peuvent acheter » Dans ce nouveau chapitre intitulé « femme au foyerisation Internationale», Maria Mies cherche à comprendre la place des femmes dans ce qu'elle appelle la Nouvelle division internationale du travail. Pour illustrer de ce nouveau paradigme qui divise les femmes entre consommatrices désirables et consommatrices indésirables (et nous dessert toutes), on fait un détour par Le Ventre des Femmes de Françoise Vergès et l'histoire des stérilisations forcées sur l'Île de la Réunion dans les années 1960 et 1970. Références Françoise Vergès, Le Ventre des femmes. Capitalisme, racialisation, féminisme (2017, Albin Michel) Ian Urbina, La Libye, garde-chiourme de l'Europe face aux migrants (Janvier 2022) https://www.monde-diplomatique.fr/2022/01/URBINA/64243 World Bank, Demographic and Health Surveys, Female headed households (% of households with a female head) https://data.worldbank.org/indicator/SP.HOU.FEMA.ZS?end=2020&most_recent_value_desc=false&start=2020&view=bar Les femmes de l'économie non structurée (ONU Femmes, 2016) https://www.unwomen.org Michel Lachkar, En Asie, 150 millions de filles manquent à l'appel (FranceInfo, 20/05/2017) Elliot J. Glotfelty & Glenn M. Miles, (S)expectations Abroad: Male Traveler Interactions With Southeast Asian Economies (2018, Dignity) https://digitalcommons.uri.edu/dignity/vol3/iss3/4/ Thaïlande: le monde de la prostitution, une victime collatérale (Le Temps, AFP, 5 avril 2020) Prostitution en Thaïlande (Article Wikipédia) https://fr.wikipedia.org/wiki/Prostitution_en_Tha%C3%AFlande Thailand Tries to Get Rid of Sex Tourism (Saigoneer, 20 juillet 2016) Clotilde de Gastines et Hugo Lemonier, Prostitution des mineures : les foyers d'enfants placés dans le viseur des réseaux (Mediapart, 17 novembre 2022) https://www.mediapart.fr/journal/france/171122/prostitution-des-mineures-les-foyers-d-enfants-places-dans-le-viseur-des-reseaux Luc Leroux, Le chef en France d'une organisation criminelle nigériane condamné à dix ans de prison (Le Monde, 27 octobre 2022) https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/10/27/le-chef-en-france-d-une-organisation-criminelle-nigeriane-condamne-a-dix-ans-de-prison_6147592_3224.html Retrouvez toute la série sur notre blog : https://floraisons.blog/patriarcat-et-capitalisme-selon-maria-mies/ --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/floraisons/message

7 jours sur Terre
Comment l'Occident a détruit la Libye | Documentaire | Partie 1

7 jours sur Terre

Play Episode Listen Later May 2, 2023 26:20


Pour appuyer la chaîne et profiter de l'offre exclusive de Cyberghost VPN: https://www.cyberghostvpn.com/7JoursSurTerre Et si l'histoire officielle ne racontait pas toute la vérité? Dans ce documentaire en deux parties, Benjamin Tremblay et l'équipe de 7 jours sur Terre explorent en profondeur l'un des récits les plus tabous en politique internationale, soit l'histoire incroyable de Mouammar Kadhafi. C'est un récit aussi choquant que véridique. Une histoire de pétrole, d'argent, de corruption et de secrets d'État. Grâce à des courriels de Hillary Clinton rendus publics sur Wikileaks, il est désormais possible de mieux comprendre l'histoire incroyable de Mouammar Kadhafi ainsi que les motivations réelles de l'intervention en Libye. Il voulait unir l'Afrique, unir les pays arabes, et bousculer le système mondial. Plutôt, il est devenu l'ennemi numéro public numéro un. Première portion d'un documentaire en deux parties. Dans cette partie, nous explorons la montée fulgurante de Kadhafi ainsi que ses premiers affrontements avec les puissances mondiales. Rejoignez cette chaîne pour bénéficier d'avantages exclusifs : https://www.youtube.com/channel/UCRDafCFB27KOBXvgc6kgS0A/join

Archives d'Afrique
Mouammar Kadhafi et la Libye face à l'embargo (13&14)

Archives d'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 30, 2022 49:00


1992. La Libye est isolée et son économie durement frappée. Les denrées importées commencent à manquer et les prix flambent. Dans le pays, le mécontentement grandit. Les difficultés suscitées par l'embargo ne sont plus contenues. Les guerres de tribus réapparaissent et les islamistes profitent de cette situation pour faire leur retour sur la scène politique.

Daishi X Curiosity Daily
« Le philosophe de France » Pourquoi Bernard-Henri Lévy se tait-il sur la Libye ? ⋆

Daishi X Curiosity Daily

Play Episode Listen Later Sep 29, 2022 5:56


Daishi X Curiosity Daily
Bernard-Henri Lévy explique et défend son engagement de l'Ukraine à la Libye.

Daishi X Curiosity Daily

Play Episode Listen Later Sep 27, 2022 4:39


Chrétiens d'Orient
La Libye chrétienne, avec Vincent Michel.

Chrétiens d'Orient

Play Episode Listen Later Jun 19, 2022 23:00


durée : 00:23:00 - Chrétiens d'Orient - par : Sébastien de Courtois - La Cyrénaïque, région nord-orientale de la Libye, reste peu étudiée malgré la richesse de son patrimoine chrétien fort ancien. - invités : Vincent Michel Archéologue, professeur d'archéologie de l'Orient classique à l'université de Poitiers (HeRMA), directeur de la mission archéologique française de Libye.

Le Short - RTS
Élisabeth dépasse les bornes, Poutine contient sa colère, la Libye au bord du chaos et un tapis rouge sang... de zombies

Le Short - RTS

Play Episode Listen Later May 17, 2022 4:31


Aujourd'hui c'est la Journée internationale de lutte contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie. Et c'est peu dire qu'il y a encore des progrès à faire, dans ce domaine, quand on voit que, pour célébrer cette journée, samedi, les joueurs du PSG ont tous porté un maillot aux couleurs arc-en-ciel à l'occasion de leur match contre Montpellier. Enfin, tous… sauf le défenseur Idrissa Gana Gueye qui a refusé de jouer avec ce maillot. Et son club ne réagit que du bout des lèvres en disant qu'il s'agit d'une décision personnelle de sa part, mais qu'il y aura une discussion avec lui. Des progrès à faire, aussi, dans l'égalité homme-femme, quand on voit l'événement que suscite le fait qu'une femme a été nommée Première ministre hier en France. Alors qu'en 2022, ça ne devrait plus en être un, non ? Heureusement, il y a aussi du glamour et des paillettes, dans l'actu, avec des nouvelles saisons annoncées pour tes séries préférées et l'ouverture, ce soir, du festival de Cannes dont le célèbre tapis rouge sera teinté de sang de zombie…

Comprendre le monde
Comprendre le monde S5#26 – Georges Malbrunot – "France : le déclassement ?"

Comprendre le monde

Play Episode Listen Later Mar 9, 2022 23:46


Dans leur nouvelle enquête, Christian Chesnot et Georges Malbrunot s'interrogent sur le déclin de l'influence française dans la zone du Proche-Orient. Est-elle réelle ? Quelles en sont les causes ? Algérie, Maroc, Liban, Libye, Turquie… Retour sur quinze ans de diplomatie française au Moyen-Orient et au Maghreb avec Georges Malbrunot, grand reporter, spécialiste du Moyen-Orient. Pour aller plus loin :

Les colères du monde
Journal du 1 mars 2022

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Mar 1, 2022


La Libye vint d'accomplir un pas supplémentaire sur le sentier de la division entre l'est et l'ouest après que Fathi Bashagha, le Premier ministre désigné par le parlement de Tobrouk, ait annoncé la formation d'une équipe gouvernementale. Par ailleurs, au Maghreb et au Proche-Orient, les conséquences du conflit ukrainien commencent à se faire sentir.

Le monde en questions
En Libye, deux Premiers ministres et une crise qui rebondit

Le monde en questions

Play Episode Listen Later Feb 11, 2022 2:40


La situation politique se tend à nouveau en Libye puisque ce jeudi 10 février, le Parlement a décidé de désigner un nouveau Premier ministre alors que celui qui est en poste ne veut pas démissionner. La question est la suivante : la présence de deux Premiers ministres à Tripoli peut-elle faire retomber la Libye dans le chaos ? La réponse, c'est qu'il y a un vrai risque que ce scénario se réalise. Depuis la mort du colonel Kadhafi, il y a onze ans, le pays a été sans cesse secoué par des rivalités et des conflits politiques et tribaux. Un pays ballotté aussi au gré des intérêts et des rapports de force entre grandes puissances – régionales ou pas. Le pays a été divisé entre l'est et l'ouest, parfois violemment. À l'ouest, le GNA, le gouvernement basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, à l'est, un Parlement à Tobrouk, sous forte influence du maréchal Haftar qui a même tenté en 2019-2020 de s'emparer de la capitale à la tête de son armée, l'ANL. Une tentative qui a échoué grâce au soutien décisif apporté au gouvernement libyen par la Turquie. Le président Erdogan a fourni des drones et des mercenaires syriens aux forces de l'ouest qui ont pu défaire les soldats de Haftar. Du coup, en octobre 2020, un cessez-le-feu est signé entre les deux camps sous l'égide des Nations unies. Un gouvernement et un Premier ministre intérimaire, Abdel Hamid Dbeibah, censés représenter l'ensemble du territoire et des courants libyens, sont nommés. Toujours aucune date pour les élections présidentielle et législatives Un répit bienvenu, mais bien vite les tensions réapparaissent. Et cela se joue d'abord sur les modalités de l'élection présidentielle, qui dans un premier temps est prévue le 24 décembre 2021. Mais la loi électorale concoctée par le président du Parlement de Tobrouk, sans vote, crée de nouveau la polémique – cette loi est soupçonnée d'avoir été taillée sur mesure pour Khalifa Haftar. De tensions en désaccords, les élections présidentielles et législatives sont finalement repoussées sine die, malgré une forte pression internationale pour que ces scrutins se déroulent aux dates prévues. La tension était donc déjà forte, et voici que le Parlement de Tobrouk, à l'est donc, décide de désigner un nouveau Premier ministre, l'ancien ministre de l'Intérieur Fathi Bachagha, qui fut aussi candidat à l'élection présidentielle. Quant à l'actuel Premier ministre Abdel Hamid Dbeibah, il réfute ce vote et affirme qu'il ne cédera le pouvoir qu'à un gouvernement sorti des urnes. La Libye se retrouve donc, onze ans après la chute de Kadhafi, confrontée aux démons de la division et des appétits de pouvoir. La rupture entre l'est et l'ouest n'a pas été surmontée malgré tous les efforts. Et puis, il y aussi une forme de rupture entre la majorité du peuple libyen, qui veut des élections libres, et une élite politique qui se complaît dans des querelles mortifères.

Les colères du monde
Journal du 31 janvier 2022

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Jan 31, 2022


La Libye déclame le déblocage de ses avoirs financiers pour investir dans ses programmes de reconstruction et de croissance, l'Algérie construit une usine de lait pour palier ses problèmes d'approvisionnement ; enfin, au Yémen, les rebelles Houthis ont tenté, pour la troisième fois, de frapper les Emirats arabes unis avec des missiles.

Un jour dans le monde
La Libye va droit dans le mur et c'était prévu

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Dec 16, 2021 4:16


durée : 00:04:16 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - La tension est forte depuis hier soir à Tripoli en Libye : des miliciens armés patrouillent dans les rues. Le tout à 8 jours d'une élection présidentielle toujours prévue le 24 décembre mais qui semble très mal engagée. Et le pire c'est que tout cela était parfaitement prévisible.

InterNational
La Libye va droit dans le mur et c'était prévu

InterNational

Play Episode Listen Later Dec 16, 2021 4:16


durée : 00:04:16 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - La tension est forte depuis hier soir à Tripoli en Libye : des miliciens armés patrouillent dans les rues. Le tout à 8 jours d'une élection présidentielle toujours prévue le 24 décembre mais qui semble très mal engagée. Et le pire c'est que tout cela était parfaitement prévisible.

Les colères du monde
Journal du 6 décembre 2021

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Dec 6, 2021


La Libye est dans l'attente d'une réaction de la Haute commission électorale à la décision du tribunal de Sebha de valider la candidature de Saïf el Islam Khadafi. Alors que les négociations piétinent à Vienne, Israël réaffirme que l'Iran n'aura jamais la bombe nucléaire. Enfin la tournée de MBS dans le Golfe. Sa première étape est aujourd'hui Oman.

Les colères du monde
Journal du 6 décembre 2021

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Dec 6, 2021


La Libye est dans l'attente d'une réaction de la Haute commission électorale à la décision du tribunal de Sebha de valider la candidature de Saïf el Islam Khadafi. Alors que les négociations piétinent à Vienne, Israël réaffirme que l'Iran n'aura jamais la bombe nucléaire. Enfin la tournée de MBS dans le Golfe. Sa première étape est aujourd'hui Oman.

Le Short - RTS
Britney Spears, Taylor Swift, Placebo, les CFF, la Libye, la Nati face à l'Italie… il s'agirait de reprendre le contrôle

Le Short - RTS

Play Episode Listen Later Nov 12, 2021 4:16


Oui, il s'agirait de reprendre le contrôle, ce matin... à l'image des CFF, sur l'axe Lausanne-Genève ou encore de Placebo, qui revient après 8 ans d'absence, de Taylor Swift ou de Britney Spears. Et en espérant que la Libye puisse aussi reprendre le contrôle de son destin laissé aux mains de milices violentes, qu'on arrivera un jour à reprendre le contrôle de nos émissions de gaz à effet de serre malgré des conférences internationales sur le climat qui ne servent pas à grand chose, que les sponsors de JO de Pékin puisse avoir au moins un peu le contrôle sur les agissements du pouvoir chinois et que la Nati ait au moins un peu le contrôle du ballon, ce soir face à l'Italie...

Le jour où
La Conférence internationale sur la Libye

Le jour où

Play Episode Listen Later Nov 12, 2021 3:27


Dans le jour où, tous les soirs du lundi au vendredi, le passé éclaire le présent : grâce à ses archives, la rédaction d'Europe 1 fait le récit d'un événement relié à l'actualité.

Du grain à moudre
La Libye peut-elle redevenir souveraine ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Nov 11, 2021 37:22


durée : 00:37:22 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Où en est la Libye sur le chemin de la stabilité ? Alors que des élections sont souhaitées pour le 24 décembre, leur tenue est plus qu'incertaine. La conférence internationale pour la Libye qui se tient à Paris le 12 novembre pourra-t-elle poser de nouveaux jalons politiques ? - invités : Michel Duclos Ancien ambassadeur de France en Syrie, conseiller spécial à l'Institut Montaigne, il vient de publier "La France dans le bouleversement du monde", (Éditions de l'Observatoire,2021); Jalel Harchaoui Spécialiste de la Libye, attaché supérieur de recherches à Global Initiative against Transnational Organized Crime à Genève, ancien chercheur à l'Institut des relations internationales de Clingendael, aux Pays-Bas; Virginie Collombier professeur à l'Institut universitaire européen (European University Institute) de Florence

Un monde d'avance
Dix ans après, la Libye accueille ses premiers touristes européens

Un monde d'avance

Play Episode Listen Later Oct 29, 2021 2:19


durée : 00:02:19 - Un monde d'avance - Les premiers touristes européens ont fait leur retour dans une Libye post-guerre civile. Signe que la situation s'est améliorée, même si la stabilisation complète du pays n'est pas pour demain.

Sur le fil
REDIFF- Les motards de Benghazi pour changer l'image de la Libye + Bonus JO

Sur le fil

Play Episode Listen Later Aug 3, 2021 3:50


Sur le fil est en mode été. Aujourd'hui, on vous propose une rediffusion avant de vous emmener à Tokyo pour la chronique d'Emmanuel Pionnier, le chef du service des sports de l'AFP. Mais d'abord le reportage commence dans une symphonie de pétarades quand des dizaines de motards libyens, tout de cuir vêtus, font chauffer le bitume des rues de Benghazi, berceau de la révolte ayant entraîné la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Un sujet signé Mohammed Elshaiky. Au micro: Antoine Boyer et Emmanuel Pionnier. Ecrivez-nous vos histoires : podcast@afp.com. Si vous aimez Sur le fil : abonnez-vous, laissez-nous des étoiles, des commentaires, et parlez de nous autour de vous !

Sur le fil
L'actu du 17/05 + Les motards de Benghazi pour changer l'image de la Libye

Sur le fil

Play Episode Listen Later May 17, 2021 3:55


Les trois nouvelles du jour et une histoire qui compte. Aujourd'hui : à Benghazi, la "passion" des motards pour montrer un autre visage de la Libye. Dans une symphonie de pétarades accompagnant leur nuée d'engins aux chromes étincelants, des dizaines de motards libyens, tout de cuir vêtus, font chauffer le bitume des rues de Benghazi, berceau de la révolte ayant entraîné la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Un reportage signé Mohammed Elshaiky. Au micro: Antoine Boyer. Sur le fil est le podcast quotidien de l'AFP. Ecrivez-nous vos histoires: podcast@afp.com ou contactez-nous via Instagram/afpaudio ! Et surtout, abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode.