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“Animal !?” Une exposition de chefs-d'oeuvreau Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture, Landerneaudu 14 juin au 2 novembre 2025Entretien avecChristian Alandete,directeur scientifique à la galerie Mennour et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 1er juillet 2025, durée 17'28,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/07/10/3634_animal_fonds-helene-edouard-leclerc/Communiqué de presseCommissaire de l'exposition : Christian Alandete, directeur scientifique à la galerie MennourL'exposition thématique et collective Animal!?, conçue par Christian Alandete, commissaire, propose une approche transversale et transhistorique de la place de l'animal dans les représentations artistiques. Probablement l'un des premiers sujets de l'histoire de l'art, l'animal apparaît dès l'art pariétal et traverse les siècles jusqu'à nos jours avec la même importance.La peinture animalière a été un sujet d'excellence de l'art académique. Au tournant du XXe siècle, l'animal devient le vecteur des avant-gardes successives. D'autres artistes y verront des sujets d'étude de nature à révolutionner l'expérience esthétique en s'intéressant – comme les surréalistes – aux espèces hybrides et aux spécimens du règne animal jusque-là rangés dans la catégorie des monstres. À travers ces nouveaux sujets d'observation, c'est aussi l'évolution d'une société plus humaniste qui transparaît, animée par une remise en question complète de la place de l'humain et de celle de l'animal au sein de la communauté du vivant.L'étude de l'animalité à travers les siècles a contribué à hiérarchiser, cataloguer, distinguer l'humain. De la physiognomonie à l'anthropomorphisme, les artistes ont contribué par leurs oeuvres à donner à voir l'autre de l'humain sous un angle différent et à pointer au-delà des différences ce qui nous rassemble.« Les références populaires qui recourent aux figures animales ne manquent pas. On les retrouve au coeur de nos expressions les plus usuelles toujours dans un jeu, un rapport, de comparaison, d'identification ou de distinction entre l'homme et l'animal. Elles parlent d'eux et de nous, d'eux à travers nous, de nous à travers eux. Mais qui de l'homme ou de l'animal singe l'autre ? C'est tout l'objet de l'incroyable enquête qui se déroule cet été au Fonds Hélène & Édouard Leclerc à travers l'exposition ! » Michel-Edouard LeclercCatalogue de l'exposition aux Éditions FHEL sous la direction scientifique de Christian AlandeteAuteurs (textes inédits) : Michel-Édouard Leclerc / Christian Alandete / Marie-Pierre Bathany / Laurence Bertrand-Dorléac / Martin Bethenod / Mylène Ferrand / Kaoutar Harchi / Nadeije Laneyrie-Dagen / Ovidie / Estelle Zhong-Mengual Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Paul Poiret” La mode est une fêteau MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 25 juin 2025 au 11 janvier 2026Entretien avec Marie-Pierre Ribère, attachée de conservation, collections mode et textile et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 24 juin 2025, durée 38'26,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/07/03/3632_paul-poiret_musee-des-arts-decoratifs/Communiqué de presseCommissaire :Marie-Sophie Carron de la Carrière, conservatrice en chef du patrimoine en charge des collections mode et textile 1800-1946Assistée de Marie-Pierre Ribère, attachée de conservation, collections mode et textile#Expo_PoiretLe musée des Arts décoratifs présente sa première grande monographie dédiée à Paul Poiret (1879-1944), figure incontournable de la haute couture parisienne du début du XXe siècle. Considéré comme le libérateur du corps féminin pour l'avoir décorseté, Paul Poiret a rénové la mode. L'exposition « Paul Poiret. La mode est une fête » est une immersion dans l'univers foisonnant du créateur, de la Belle Époque aux Années folles. Elle explore ses créations dans les domaines de la mode, des arts décoratifs, du parfum, de la fête et de la gastronomie. À travers 550 oeuvres (vêtements, accessoires, beaux-arts et arts décoratifs) l'exposition met en lumière l'influence durable de Paul Poiret et révèle l'étendue de son génie créatif. Un voyage fascinant à la rencontre d'un homme dont l'héritage continue d'inspirer les créateurs de mode contemporains, de Christian Dior en 1948 à Alphonse Maitrepierre en 2024. Le commissariat a été confié à Marie-Sophie Carron de la Carrière, conservatrice en chef du patrimoine, la direction artistique à Anette Lenz et la scénographie au Paf atelier.Né à Paris en 1879, Paul Poiret débute sa carrière comme apprenti dans plusieurs maisons de couture. Il se forme aux côtés de Jacques Doucet dès 1898, puis rejoint en 1901 la maison Worth, alors dirigée par les deux fils du fondateur de la haute couture. Dans ces maisons, Poiret observe et assimile les rudiments du métier de couturier : le contact avec les clientes et le travail en équipe. Ces expériences lui confèrent l'impulsion nécessaire pour établir sa propre maison de couture en 1903. Il y définit une nouvelle esthétique du corps féminin, en mouvement et sans carcan, rompant avec la silhouette en S du début du siècle. Sa ligne, simplifiée, est d'une grande modernité. En témoigne la robe du soir Joséphine, chef-d'œuvre de la collection « manifeste » de 1907, d'inspiration Directoire. La taille est remontée sous la poitrine et maintenue à l'intérieur de la robe par un ruban en gros-grain légèrement baleiné. Poiret utilise des tissus légers et emploie des couleurs vives et acides. Sa palette chromatique fait écho à celle du fauvisme, mouvement pictural du début du XXe siècle qu'il apprécie particulièrement.Il a une clientèle aisée et cultivée, avide de nouveautés et s'entoure d'artistes novateurs avec lesquels il collabore et qu'il collectionne (Paul Iribe, Raoul Dufy, Maurice de Vlaminck ou encore Georges Lepape). Après la Première Guerre mondiale, pendant laquelle il est mobilisé, Poiret retrouve l'inspiration grâce à ses voyages et aux fêtes qu'il organise. Les années 1920 sont marquées par de nombreuses dépenses liées à son train de vie excessif et au développement de ses sociétés (la maison de couture, la maison Martine et les Parfums de Rosine). Il est forcé de vendre sa maison de couture en novembre 1924 et de la quitter définitivement en décembre 1929. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Nous autres”Donna Gottschalk et Hélène Giannecchini avec Carla WilliamsLE BAL, Parisdu 20 juin au 16 novembre 2025Entretien avecHélène Giannecchini,Docteure en littérature, écrivaine, chercheuse et théoricienne de l'art et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 24 juin 2025, durée 21'44,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/06/27/3631_nous-autres_le-bal/Communiqué de presseCommissariat :Julie Héraut, Responsable Exposition et Recherche chez LE BALHélène Giannecchini, Docteure en littérature, écrivaine, chercheuse et théoricienne de l'artEn janvier 2023, la photographe américaine Donna Gottschalk et l'écrivaine française Hélène Giannecchini se rencontrent pour la première fois. Bien qu'une quarantaine d'années les séparent, une complicité immédiate s'établit, les archives sont explorées, les paroles recueillies. Profondément touchée par la vie et les photographies de Donna, Hélène entreprend de s'en faire l'écho.LE BAL décide alors d'accompagner ce projet à quatre mains avec un dispositif inédit : le récit d'Hélène,conçu telle une balade dans l'espace du BAL, révèle, prolonge et amplifie, au présent, l'œuvre de Donna dont ce sera la première présentation d'ampleur en Europe.En regard, une série d'autoportraits de la photographe et historienne de l'art américaine Carla Williams s'inscrit dans une filiation assumée avec l'oeuvre de Donna et contribue à esquisser une autre histoire de la représentation où l'enjeu n'est pas tant de voir que « d'être vue ».[...]Focus film : I want my people to be remembered – Un film d'Hélène GiannecchiniPrésenté dans l'exposition et réalisé par Hélène Giannecchini, I Want My People to Be Remembered propose une traversée intime et politique des archives personnelles de Donna Gottschalk — photographies, planches-contact, cassettes audio, lettres, journaux. À partir d'entretiens menés par Hélène et de documents inédits, le film retrace le parcours de Donna et de certaines de ses proches. Les voix de Donna, de sa soeur Myla et d'amies comme Jill s'entremêlent, composant un récit choral et fragmentaire, où l'intime rejoint l'histoire collective. Le film restitue une époque – celles d'une génération de femmes queer engagées, précaires et souvent invisibilisées.Publication – Co-édition : Atelier EXB et LE BALPremière monographie consacrée à Donna Gottschalk, « NOUS AUTRES » rassemble une sélection inédite de ses images réalisées entre les années 1960 et 1990. Le parcours de la photographe se déploie en regard du récit complice d'Hélène Giannecchini, la littérature prolongeant le geste photographique. Portraits de proches, scènes de vie militante, lieux du quotidien : l'ouvrage documente une histoire queer, sociale et intime des États-Unis, depuis les toits d'Alphabet City jusqu'aux plages californiennes. L'ensemble est complété par une sélection d'archives ainsi que par des essais inédits de Julie Héraut et Carla Williams. La publication a reçu le soutien à l'édition du Centre national des arts plastiques ainsi que le soutien du Lewis Baltz Research Fund. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Sara” L'art des papiers déchirésà la BnF François Mitterrand, Parisdu 24 juin au 7 septembre 2025Entretien avecCorinne Bouquin,Ghislaine Chagrot,Clarisse Gadala,chargées de collections en littérature de jeunesse, Centre national de la littérature pour la jeunesse, département Littérature et art, BnF et commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 23 juin 2025, durée 21'33,© FranceFineArt.Communiqué de pressehttps://francefineart.com/2025/06/27/3630_sara_bnf-francois-mitterrand/Commissariat :Corinne Bouquin, Ghislaine Chagrot, Clarisse Gadala chargées de collections en littérature de jeunesse, Centre national de la littérature pour la jeunesse, département Littérature et art, BnFSpécialiste du papier déchiré, l'autrice et illustratrice Sara (1950 – 2023) a signé une oeuvre visuelle forte au fil de la quarantaine d'albums, le plus souvent sans texte, qu'elle a réalisés. En 2022, elle a donné à la Bibliothèque nationale de France un très bel ensemble d'originaux et de documents préparatoires. L'exposition présentée dans la galerie des Donateurs rend hommage à cette grande figure de la littérature pour la jeunesse, en dévoilant une sélection de plus de 80 planches originales et dessins issus de ce don.« Mes images n'illustrent pas, elles sont le texte. Déchirer du papier, c'est un langage. »Entretien avec J. Kotwica pour La revue des livres pour enfants, avril 2026Alors qu'elle est maquettiste dans la presse dans les années 1970, Sara compose chez elle des tableaux de papiers déchirés avec un art consommé de la mise en page et du cadrage. En 1990, elle fait paraître chez Épigones un premier album sans texte, À travers la ville. Par la suite, fidèle à cette technique du papier déchiré qu'elle manie avec une dextérité considérable et qui lui permet de développer un puissant langage pictural, elle publie entre 1990 et 2018 une quarantaine d'albums chez plus de 16 éditeurs différents. Ses oeuvres ont été récompensées et exposées à de multiples reprises.Le donSara a fait don en 2022 au Centre national de la littérature pour la jeunesse à la BnF de 533 originaux et dessins préparatoires correspondant à 21 de ses albums les plus emblématiques, depuis À travers la ville (1990 ) jusqu'à La Traque (2018). Les études utilisent des techniques mixtes, papiers déchirés, dessins au crayon, au feutre, à l'encre, à la gouache et toutes les planches originales sont réalisées selon la technique des papiers déchirés. Ce don inclut À quai, un petit film de 4 minutes réalisé par Sara et Pierre Volto en 2005, présenté dans l'exposition.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Wolfgang Tillmans”Rien ne nous y préparaitTout nous y préparaitau Centre Pompidou, Parisdu 13 juin au 22 septembre 2025Entretien avecOlga Frydryszak-Rétat,Matthias Pfaller,Attachés de conservation au cabinet de la photographie, Musée national d'art moderne − Centre Pompidou et commissaires associés de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 juin 2025, durée 25'41,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/06/27/3629_wolfgang-tillmans_centre-pompidou/Communiqué de presse CommissariatFlorian Ebner, Conservateur en chef, cabinet de la photographie, Musée national d'art moderne − Centre PompidouCommissaires associésOlga Frydryszak-Rétat, Matthias Pfaller, Attachés de conservation au cabinet de la photographie, Musée national d'art moderne − Centre PompidouDu 13 juin au 22 septembre 2025, le Centre Pompidou donne carte blanche à l'artiste allemand Wolfgang Tillmans qui imagine un projet inédit pour clôturer la programmation du bâtiment parisien. Il investit les 6000 m2 du niveau 2 de la Bibliothèque publique d'information (Bpi) et y opère une transformation de l'espace qui met en dialogue son oeuvre avec la bibliothèque, envisagée à la fois comme architecture et comme lieu de transmission du savoir.L'exposition retrace près de 40 ans de création artistique et embrasse l'ensemble de la pratique de Tillmans. Elle propose une coupe transversale dans son oeuvre photographique, dont l'accrochage ne suit pas une logique chronologique mais s'élabore en dialogue avec l'architecture du lieu. En parallèle, l'artiste y incorpore vidéos, musique, son, ainsi qu'un vaste corpus d'imprimés et d'objets personnels issus de sa propre collection. Jouant avec l'infrastructure de la bibliothèque, il met en lumière les analogies entre son travail et ce lieu particulier de savoir et de diversité sociale. Plus que jamais, Tillmans intervient dans l'espace – un geste caractéristique de ses projets depuis le milieu des années 1990 – transformant les dispositifs existants et imaginant de nouvelles formes de présentation. L'artiste conçoit ainsi une installation globale, qui réinvente la manière dont la photographie est exposée.[...]Le catalogue de l'expositionWolfgang Tillmans Rien ne nous y préparait – Tout nous y préparait, Sous la direction de Florian Ebner et Olga Frydryszak-Rétat – Édition Centre PompidouPublication – Wolfgang Tillmans Textes. Édition française sous la direction de Matthias Pfaller. Édition anglaise originale sous la direction de Roxana Marcoci et Phil Taylor. Édition Centre Pompidou Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Bambou” Du motif à l'objetau MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 5 juin au 14 septembre 2025Entretien avec Béatrice Quette, conservatrice, responsable des collections asiatiques et extra-occidentales – MAD, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 10 juin 2025, durée 20'58,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/06/17/3628_bambou_musee-des-arts-decoratifs/Communiqué de presse Commissaire :Béatrice Quette, conservatrice, responsable des collections asiatiques et extra-occidentalesassistée de Louise Lartillot, assistante de conservation, bourse de la Fondation du JaponLe musée des Arts décoratifs présente l'exposition-dossier « Bambou. Du motif à l'objet » du 5 juin au 14 septembre 2025 à l'occasion de la 8e édition du Printemps Asiatique. Près de 100 oeuvres issues des collections du musée telles que des katagami (pochoirs), estampes, papiers peints, inrô, tsuba, netsuke, mais aussi des vases, céramiques, ivoires et accessoires du thé qui mettent en valeur le bambou, icône de la flore asiatique. Véritable symbole de résistance et de souplesse, en Chine comme au Japon, la forme caractéristique de son tronc et son feuillage, mais aussi son essence et ses qualités, en font un des matériaux de prédilection. L'exposition déployée au sein du cabinet des Dessins, Papiers peints et Photographies et dans les dernières salles des galeries permanentes consacrées au XIXe siècle est conçue comme un recueil d'ornements et de motifs à travers les oeuvres graphiques qui la constituent.Le commissariat est assuré par Béatrice Quette, conservatrice, responsable des collections asiatiques et extraoccidentales, assistée de Louise Lartillot, assistante de conservation, bourse de la Fondation du Japon.La question du motif est centrale au sein de ce parcours. De la forêt au focus sur les feuilles et les nœuds des branches, une infinité de possibles se dessine à travers la diversité des pièces présentées.Une sélection d'images et d'objets illustrent l'utilisation du bambou pour réaliser des nasses pour la pêche, mais aussi des paniers dont les formes ont inspiré la création de vanneries en lien avec les arts floraux et les cérémonies du thé. Matériau peu coûteux, résistant et souple, le bambou est très utilisé comme élément architectural, mais aussi comme une simple plante dans les jardins.Le bambou a plusieurs significations et symboliques selon les contextes, tant par sa forme et sa structure que par ses qualités de légèreté et de force. Par sa structure unique construite autour du vide, le bambou est intimement lié au bouddhisme zen, mais aussi aux pratiques du thé. Associé au pin et au prunier en fleurs, le bambou évoque en Chine comme au Japon, certaines qualités de l'homme éduqué et lettré. Lorsque le bambou est associé à la neige, la glycine et les oiseaux, il symbolise les saisons de l'hiver et du printemps.Les forêts de bambou sont à la fois des lieux de retraite pour les Sept Sages chinois, et le lieu de vie du tigre. Enfin, le bambou, à travers ses pousses tendres et craquantes, qui sont récoltées au printemps, participe aux saveurs de la cuisine de l'Extrême-Orient.Toutes ses qualités et ses symboliques font également de cette graminée une forme de prédilection transposée en porcelaine, métal, ivoire, émaux cloisonnés, mais aussi utilisée pour réaliser des accessoires de la cérémonie du thé que l'on peut admirer dans la quatrième partie de l'exposition.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Ilanit Illouz” Au bord du Volcanà la Maison Européenne de la Photographie, Parisdu 4 juin au 24 août 2025Entretien avec Ilanit Illouz,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 3 juin 2025, durée 24'46,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/06/04/3626_ilanit-illouz_maison-europeenne-de-la-photographie/Communiqué de presse Commissaire : Clothilde Morette, MEPChargée de production : Élisa Monteillet, MEPLe Studio accueille, du 04 juin au 24 août, le dernier projet photographique de l'artiste Ilanit Illouz réalisé aux abords du volcan, toujours en activité, de l'Etna en Italie.L'exposition Au bord du Volcan a été pensée comme « un récit construit autour d'une grotte en Sicile », pour reprendre les mots de l'artiste. Cette cavité, résultat d'une coulée de lave qui s'est solidifiée, présente de spectaculaires strates comme preuve de cette fusion. Dans les photographies d'Ilanit Illouz, cet agrégat de roches devient un paysage sans fin où les repères d'échelles semblent estompés afin de mieux plonger dans sa matière. Nous parcourons ces fragments de minéraux comme nous parcourons une énigme, essayant de déchiffrer leurs formes comme autant d'indices. Et c'est presque inéluctablement que, à l'instar des volcanologues Maurice et Katia Krafft, nous projetons sur ces amas de granits, un corps ou plutôt des corps – souvent fantastiques – qui semblent entremêlés aussi bien des squelettes d'humains et d'animaux, que des motifs végétaux.Ilanit Illouz capte la vie qui palpite au seuil de ces roches, celle du mouvement de la lave qui un jour les a modelé, mais également la singularité d'un lieu où « se livre un mystère plus lent, plus vaste et plus grave que le destin d'une espèce passagère »1, mettant en regard deux temporalités : la nôtre et celle de ces pierres immuables. Afin de rendre palpable ces mutations, Ilanit Illouz a cristallisé ses tirages à l'aide de cendres et de sel rapportés de ses précédents voyages. Ce rapport quasi alchimique à la matière se retrouve dans les procédés même de la photographie, à savoir la transmutation de substances en une image.1. Roger Caillois, Pierres, ed. Gallimard, 1966#IlanitIllouz #StudioMEP Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Mondes en commun, Poursuivre l'inventaire d'Albert Kahn”Festival de Photographie Contemporaine,au musée départemental Albert-Kahn, Boulogne-Billancourtdu 17 mai au 7 septembre 2025Entretien avec Nathalie Doury, Directrice du musée départemental Albert-Kahn,par Anne-Frédérique Fer, à Boulogne-Billancourt, le 19 mai 2025, durée 34'31,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/22/3625_mondes-en-commun_musee-departemental-albert-kahn/Communiqué de presse Directrice du musée départemental Albert-Kahn : Nathalie DouryCommissariat : Clément Poché, assisté de Lysa le BrièreDirection artistique : Florence DrouhetOrganisé en partenariat avec l'Association des Amis du musée, ce rendez-vous lancé en 2024 par le musée départemental Albert-Kahn est dédié à la photographie contemporaine. La deuxième édition du festival permettra au public de découvrir les séries d'oeuvres de 10 artistes, exposées dans le jardin du musée à Boulogne-Billancourt. La soirée d'ouverture aura lieu lors de la Nuit Européenne des Musées samedi 17 mai 2025.Des costumes traditionnels bretons aux habitants des villes d'Amazonie, des vues du Soudan aux portraits d'épouvantails britanniques ou de vaches européennes, les séries sélectionnées déclinent un inventaire photographique du monde cher à l'inventeur des Archives de la Planète, le banquier et philanthrope Albert Kahn (1860-1940).Le festival Mondes en commun ; poursuivre l'inventaire, propose des passerelles entre les collections historiques du musée et la création photographique contemporaine. Il s'agit de réactiver l'oeuvre d'Albert Kahn en montrant sa pertinence au regard des enjeux du monde d'aujourd'hui.La thématique du festival – l'inventaire visuel du monde – propose une relecture de la collection de photographie et de films des Archives de la Planète ; ce projet démesurément ambitieux de dresser, selon la formule d'Albert Kahn « un vaste inventaire photographique de la surface du globe occupée et aménagée par l'homme, telle qu'elle se présente au début du XXe siècle ». Les inventaires se déclinent également en lien avec les collections végétales de l'établissement autour de thématiques liées au vivant : faune, flore, biodiversité́, etc.Le festival donne à voir des travaux photographiques ayant pour objectif de représenter méthodiquement le réel dans toute sa diversité́, du proche au lointain, du « macro » au « micro », du vivant à l'inanimé́. Pensé en lien avec les collections du musée, ce rendez-vous en aborde les thèmes centraux tels que la géographie humaine, la diversité culturelle et celle du vivant, les traditions populaires ou le patrimoine naturel et architectural.Les propositions photographiques ont été sélectionnées par un jury composé de représentants du musée et de l'association des Amis, ainsi que de personnalités qualifiées du monde de la photographie.Un pays est plus particulièrement mis à l'honneur chaque année : en 2025, à l'occasion de la Saison Croisée Brésil-France, deux photographes brésiliens sont ainsi présentés dans la sélection.Le festival propose 10 accrochages photographiques d'une dizaine de tirages chacun qui se déploient sur l'ensemble du site, principalement en extérieur. Différents lieux, formats et accrochages, pensés sur mesure pour chaque série, permettent d'interpréter ces images par des regroupements ou des confrontations et de les faire dialoguer avec le jardin.Il s'agit également de proposer un nouveau rapport au musée, en investissant certains espaces intérieurs et les détours du jardin, tout en préservant l'intégrité des scènes paysagères.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Le Mur de Berlin. Un Monde Divisé”à la Cité de l'architecture & du patrimoine, Parisdu 13 mai au 28 septembre 2025Entretien avec Christian Ostermann, PhD, directeur du programme d'histoire et de politique publique et du projet d'histoire internationale de la guerre froide au Wilson Center de Washington, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 mai 2025, durée 30'25, © FranceFineArt.(avec l'aimable traduction de Jessica Le Briqeur)https://francefineart.com/2025/05/22/3624_le-mur-de-berlin_cite-de-l-architecture-et-du-patrimoine/Communiqué de presseCommissariat de l'expositionGerhard Sälter, PhD, responsable de la recherche et de la documentation à la Fondation du Mur de BerlinChristian Ostermann, PhD, directeur du programme d'histoire et de politique publique et du projet d'histoire internationale de la guerre froide au Wilson Center de Washington. Après avoir attiré 175 000 visiteurs à Madrid, la Cité de l'Architecture et du Patrimoine présente, pour la première fois en France, « Le Mur de Berlin. Un Monde Divisé », la première exposition itinérante dédiée au Mur de Berlin. Ce projet exceptionnel réunit plus de 200 objets originaux, provenant de plus de 40 institutions internationales, ainsi que des témoignages poignants.L'exposition, organisée par Musealia en collaboration avec la Fondation du Mur de Berlin, explore les multiples expériences vécues des deux côtés du mur pendant près de trois décennies. Elle offre un témoignage humain saisissant d'une époque marquée par le conflit mondial entre le capitalisme et le socialisme, un affrontement qui a menacé d'engloutir le monde dans une guerre nucléaire.« Travailler sur cette exposition depuis plusieurs années est un grand honneur, et c'est avec une immense fierté que nous la présentons à Paris, capitale de la culture et point névralgique de l'histoire. À la Fondation du Mur de Berlin, nous nous engageons à aborder des enjeux contemporains comme les migrations, l'État de droit et les droits de l'homme. Nous interrogeons également les effets sociaux des régimes autoritaires et la valeur d'une société pluraliste. Nous espérons que Le Mur de Berlin. Un Monde Divisé rappellera ce qui s'est passé il y a peu de temps en Europe, tout en sensibilisant le public au pouvoir du peuple. Leur courage a conduit à la révolution de 1989, un moment historique qui a changé le monde », déclare Axel Klausmeier, directeur de la Fondation du Mur de Berlin.L'exposition présente plus de 200 objets authentiques, parmi lesquels des morceaux du Mur de Berlin, des documents illustrant son évolution au fil des années, ainsi que les barbelés installés au début de la division. Les visiteurs découvriront aussi des objets du quotidien que les Berlinois ont ingénieusement détournés pour le passage clandestin, l'approvisionnement en produits de première nécessité et la communication entre les civils des deux côtés. Des artefacts relatifs à la chute du Mur et à la fin de la Guerre froide dans les années 1980 seront également exposés, tels que les outils utilisés par les Berlinois le 9 novembre 1989 pour démolir le Mur.Cette exposition retrace l'histoire de la manière dont les Berlinois et, plus largement, le monde ont perçu, combattu, fui, supporté, puis surmonté le fossé de la Guerre froide. En prolongeant le récit jusqu'à la chute du Mur en 1989, moment historique qui a évité une catastrophe nucléaire, l'exposition interroge l'héritage d'une époque dont l'impact continue de façonner le monde actuel. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Bronzes royaux d'Angkor, un art du divin”au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 30 avril au 8 septembre 2025Entretien avec Pierre Baptiste, directeur de la conservation et des collections du musée Guimet, conservateur général de la section Asie du Sud-Est, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 mai 2025, durée 33'27,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/22/3623_bronzes-d-angkor/Communiqué de presseCommissariat :Pierre Baptiste, directeur de la conservation et des collections du musée Guimet, conservateur général de la section Asie du Sud-EstDavid Bourgarit, ingénieur de recherche, Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF)Brice Vincent, maître de conférences à l'Ecole française d'Extrême-Orient (EFEO)Thierry Zéphir, ingénieur de recherche en charge des collections Monde himalayen du musée Guimet Mondialement célébré pour ses monuments de pierre, l'art khmer a aussi produit une importante statuaire de bronze dont la connaissance a fait l'objet d'avancées spectaculaires à la faveur de recherches récentes. C'est à cet alliage précieux – le bronze – que le musée Guimet consacre, du 30 avril au 8 septembre 2025, l'exposition « Bronzes royaux d'Angkor, un art du divin ».Clou de cette exposition : la statue du Vishnou couché du Mebon occidental (un sanctuaire du 11e siècle à l'ouest d'Angkor) retrouvée en 1936, qui mesurait à l'origine plus de cinq mètres de longueur. Ce trésor national du Cambodge sera exposé pour la première fois avec ses fragments longtemps séparés, après avoir bénéficié en 2024 d'une campagne d'analyses scientifiques et de restauration en France, avec le mécénat d'ALIPH. Il sera accompagné de plus de 200 oeuvres, incluant 126 prêts exceptionnels du musée national du Cambodge, dont la présence permet de dresser un parcours chronologique de l'art du bronze au Cambodge, de la protohistoire à nos jours, à travers un voyage conduisant le visiteur dans les sites majeurs du patrimoine khmer.Angkor, capitale de l'Empire khmer qui domina une partie de l'Asie du Sud-Est continentale pendant plus de cinq siècles, a conservé de sa gloire passée des vestiges monumentaux d'une ampleur et d'une beauté incomparables. Mais si l'architecture des temples de l'Empire khmer (9e – 14e/15e siècles) et les statues de pierre qui y étaient abritées ont maintes fois été célébrées, qui se souvient que ces sanctuaires bouddhiques et brahmaniques conservaient jadis toute une population de divinités et d'objets de culte fondus en métal précieux : or, argent, bronze doré ?[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Jean Gaumy et la mer”au Musée national de la Marine, Parisdu 14 mai au 17 août 2025Entretien avec Marion Veyssière, directrice adjointe du musée national de la Marine, et commissaire générale de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 12 mai 2025, durée 22'53,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/22/3622_jean-gaumy_musee-national-de-la-marine/Communiqué de presseCommissariat scientifique de l'exposition Jean Gaumy et la merMarion Veyssière et Matthieu Rivallin, chef du département de la photographie de la Médiathèque du patrimoine et de la photographieCommissariat scientifique de l'exposition La pêche au-delà du cliché, inédits de la collectionMarine Désormeau, chargée de collections du musée national de la Marine Le musée national de la Marine à Paris propose une immersion fascinante dans l'univers de la photographie maritime de la seconde moitié du XIXe siècle à nos jours.L'exposition Jean Gaumy et la mer célèbre une figure majeure de la photographie contemporaine, membre de l'agence Magnum Photos, de l'Académie des beaux-arts et peintre officiel de la Marine. Première grande exposition dédiée aux photographies maritimes de Jean Gaumy, elle réunit près de 150 tirages issus des collections de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP).L'exposition La pêche au-delà du cliché, inédits de la collection révèle la manière dont la mer et les communautés de pêcheurs ont été perçues par les photographes du milieu du XIXe siècle au début du XXIe siècle, à travers près de 130 pièces issues de la collection du musée, dont certaines sont présentées au public pour la première fois.En faisant dialoguer deux collections photographiques aux univers complémentaires, cette double exposition porte un regard captivant sur la vie quotidienne des gens de mer du XIXe siècle à nos jours.L'exposition Jean Gaumy et la mer, réalisée en partenariat avec la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP) où est aujourd'hui conservé ce fonds exceptionnel, met en lumière le travail d'une figure majeure de la photographie contemporaine. Membre de l'agence Magnum Photos, de l'Académie des beaux-arts et peintre officiel de la Marine, Jean Gaumy est un amoureux de la mer et de ses rivages, qu'il n'a de cesse de sillonner depuis le début de sa carrière dans les années 1970. Le parcours dévoile comment le photographe saisit, avec une intensité rare, des thématiques maritimes aussi diverses que la pêche, la pleine mer, le traumatisme des marées noires, le huis clos des sous-marins ou encore l'exploration des pôles. De la Normandie au Groenland, en passant par l'Andalousie, Long Island ou la Gironde, du reportage documentaire à une poésie plus contemplative, le « style Gaumy » se dévoile aux yeux du public à travers des photographies emblématiques mais aussi d'autres plus confidentielles, dont certaines sont présentées au public pour la première fois.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Mamlouks” 1250 – 1517au Louvre, Parisdu 30 avril au 28 juillet 2025Entretien avec Carine Juvin, chargée de collection, Proche-Orient médiéval, département des Arts de l'Islam, musée du Louvre, et commissaire scientifique de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 6 mai 2025, durée 35'34,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/21/3621_mamlouks-louvre/Communiqué de presse Commissariat :Commissariat général : Souraya Noujaïm, directrice du département des Arts de l'Islam, musée du Louvre.Commissariat scientifique : Carine Juvin, chargée de collection, Proche-Orient médiéval, département des Arts de l'Islam, musée du Louvre.Cette exposition, co-organisée par le musée du Louvre et le Louvre Abu Dhabi, sera présentée au Louvre Abu Dhabi du 17 septembre 2025 au 25 janvier 2026.Au printemps 2025, le musée du Louvre consacre une grande exposition au sultanat mamlouk (1250 – 1517), retraçant l'histoire glorieuse et unique de cet empire égypto-syrien, qui constitue un âge d'or pour le Proche-Orient à l'époque islamique. Réunissant 260 oeuvres issues de collections internationales, l'exposition explore la richesse de cette société singulière et méconnue, dont la culture visuelle marquera durablement l'histoire de l'architecture et des arts en Egypte, en Syrie, au Liban, en Israël/ Territoires palestiniens et en Jordanie.À l'origine de cette dynastie est un système original d'esclaves militaires (appelés «mamlouks ») d'origine majoritairement turque puis caucasienne, achetés ou capturés puis éduqués à l'islam et aux disciplines guerrières dans les casernes du Caire ou dans les grandes villes syriennes. Ils forment ainsi une caste militaire, dont une partie est affranchie et grimpe les échelons de la hiérarchie militaire qui contrôle l'État. La dynastie des Mamlouks a construit sa légende sur sa puissance guerrière. Pendant plus de deux siècles et demi, le sultanat mamlouk a vaincu les derniers bastions des croisés, combattu et repoussé la menace des Mongols, survécu aux invasions de Tamerlan et maintenu à distance ses menaçants voisins turkmènes et ottomans avant de succomber à l'expansionnisme de ces derniers.La société mamlouke est une mosaïque de populations, basée sur la diversité et la mobilité, qui a développé une culture complexe et protéiforme et a constitué le coeur culturel du monde arabe. Un monde où se croisent sultans, émirs et riches élites civiles activement engagés dans le mécénat. Une société plurielle où les femmes comme les minorités chrétiennes et juives ont une place. Un territoire stratégique où convergent l'Europe, l'Afrique et l'Asie et au sein duquel les personnes et les idées circulent au même titre que les marchandises et les répertoires artistiques. Textiles, objets d'art, manuscrits, peintures, ivoires, décors de pierre et de boiserie dévoilent un monde artistique, littéraire, religieux et scientifique foisonnant.Plus de quarante ans après une première exposition dédiée à cette dynastie (Washington DC, 1981), le musée du Louvre réunit pour la première fois en Europe 260 oeuvres, dont un tiers provient des collections du Louvre, à côté de prêts nationaux et internationaux prestigieux.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Worth” Inventer la haute coutureau Petit Palais, Parisdu 7 mai au 7 septembre 2025Entretien avec Raphaële Martin-Pigalle, conservatrice en chef du patrimoine, département des peintures modernes (1890-1914) au Petit Palais, et co-commissaire scientifique de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 5 mai 2025, durée 16'28,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/21/3620_worth_petit-palais/Communiqué de presseCommissariat général :Annick Lemoine, conservatrice générale, directrice du Petit PalaisMiren Arzalluz, directrice du Musée Guggenheim, Bilbao, directrice honoraire du Palais GallieraCommissariat scientifique :Sophie Grossiord, directrice par intérim du Palais Galliera, conservatrice générale du patrimoine, responsable des collections mode début du XXe siècle jusqu'à 1947Marine Kisiel, conservatrice du patrimoine, responsable des collections mode du XIXe siècle, Palais GallieraRaphaële Martin-Pigalle, conservatrice en chef du patrimoine, département des peintures modernes (1890-1914) au Petit Palaisassistées d'Alice Freudiger, assistante d'exposition au Palais Galliera. Avec la contribution exceptionnelle du Palais Galliera, le Petit Palais présente une exposition consacrée à la maison de couture Worth.Charles Frederick Worth (1825-1895), fondateur d'une maison qui incarne l'apogée du luxe parisien, est une figure incontournable de l'histoire de la mode. Né en Angleterre, celui qu'on qualifie aisément d'inventeur de la haute couture, fonde en 1858 la maison «_Worth & Bobergh_ » au 7 rue de la Paix, à Paris. Cette maison qui portera ensuite le seul nom de «_Worth_», devient le symbole du raffinement et du savoir-faire français et s'étend sur quatre générations et près d'un siècle.Présentée sur 1 100 m2 dans les vastes galeries du Petit Palais, cette rétrospective inédite rassemble plus de 400 pièces — vêtements, accessoires, objets d'art, peintures et arts graphiques— et a pour ambition de mettre en lumière aussi bien les créations que les figures marquantes de la maison Worth. Outre la collection du Palais Galliera, l'exposition bénéficie de prêts rares et prestigieux en provenance de musées internationaux tels que le Philadelphia Museum of Art, le Metropolitan Museum of Art, le Victoria and Albert Museum, le Palazzo Pitti, ainsi que de nombreuses collections privées.Le parcours suit une chronologie s'étendant du Second Empire à l'entre-deux-guerres et montre comment la griffe Worth, grâce à la vision internationale de son fondateur, est devenue une référence incontestée, contribuant à consolider la place de Paris comme capitale mondiale de la mode.La première partie de l'exposition retrace les débuts de la maison, son essor et sa clientèle, de 1858 à la veille de la Première Guerre mondiale. Arrivé à Paris en 1846, Charles Frederick Worth débute comme commis chez Gagelin, un marchand renommé, avant de se faire rapidement un nom.En 1858, il fonde la maison « Worth & Bobergh » avec le Suédois Otto Gustav Bobergh, au premier étage du 7 rue de la Paix.La maison habille la princesse de Metternich, la cour impériale jusqu'à l'Impératrice Eugénie elle-même, imposant sa domination sur la mode parisienne. En 1870, après la séparation avec Bobergh, la griffe devient « Worth ». Des tenues de jour aux manteaux d'opéra, de la tea-gown (robe d'intérieur) aux robes de bal, l'exposition illustre le style Worth, inimitable, à travers un ensemble de silhouettes portées au gré d'une journée.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Dans le flou”Une autre vision de l'art, de 1945 à nos joursau Musée de l'Orangerie, Parisdu 30 avril au 18 août 2025Entretien avec Emilia Philippot, conservatrice en chef, adjointe à la directrice des études, Institut national du patrimoine, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 19 septembre 2023, durée 23'38,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/14/3618_dans-le-flou_musee-de-l-orangerie/Communiqué de presse Commissariat :Claire Bernardi, directrice, musée de l'OrangerieEmilia Philippot, conservatrice en chef, adjointe à la directrice des études, Institut national du patrimoineEn collaboration avec Juliette Degennes, conservatrice, musée de l'OrangerieLes Nymphéas ont longtemps été regardés par les artistes ou étudiés par les historiens comme le parangon d'une peinture abstraite, sensible, annonciatrice des grandes installations immersives à venir. En revanche, le flou qui règne sur les vastes étendues aquatiques des grandes toiles de Monet est resté un impensé. Ce flou n'avait pas échappé à ses contemporains, mais ils y voyaient l'effet d'une vision altérée par une maladie oculaire. Il nous semble aujourd'hui pertinent et plus fécond d'explorer cette dimension de l'oeuvre tardif de Monet comme un véritable choix esthétique dont la postérité doit être mise au jour.Cette exposition fait délibérément du flou une clé qui ouvre une autre lecture d'un pan entier de la création plastique moderne et contemporaine. D'abord défini comme perte par rapport au net, le flou se révèle le moyen privilégié d'expression d'un monde où l'instabilité règne et où la visibilité s'est brouillée. C'est sur les ruines de l'après-Seconde Guerre mondiale que cette esthétique du flou s'enracine et déploie sa dimension proprement politique. Le principe cartésien du discernement, qui prévalait depuis si longtemps en art, apparaît alors profondément inopérant. Devant l'érosion des certitudes du visible, et face au champ de possibles qui leur est ainsi ouvert, les artistes proposent de nouvelles approches et font leur matière du transitoire, du désordre, du mouvement, de l'inachevé, du doute… Prenant acte d'un bouleversement profond de l'ordre du monde, ils font le choix de l'indéterminé, de l'indistinct et de l'allusion. Leur mise à distance de la netteté naturaliste va de pair avec une recherche de la polysémie qui se traduit par une perméabilité des médiums et une place accrue accordée à l'interprétation du regardeur. Instrument de sublimation tout autant que manifestation d'une vérité latente, le flou se fait à la fois symptôme et remède d'un monde en quête de sens.Insaisissable par essence, l'esthétique du flou se dessine dans l'écart ; non par opposition frontale à l'objectivité clinique d'un monde sous haute surveillance, mais plutôt comme un jeu d'équilibrisme dans les interstices du réel ; un écart qui ne réside pas dans le rejet ou le déni de la trivialité du monde mais en explore de nouvelles modalités. À la limite du visible, le flou, en même temps qu'il trahit une instabilité, crée les conditions d'un ré-enchantement.Le parcours de l'exposition suit un fil thématique et non chronologique. Une salle introductive est consacrée aux racines esthétiques du flou au XIXe et au tournant du XXe siècle, faisant suite aux bouleversements intellectuels, scientifiques, sociétaux et artistiques avec lesquels l'impressionnisme a grandi. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Le Brésil illustré”L'héritage postcolonial de Jean-Baptiste Debretà la Maison de l'Amérique Latine, Parisdu 30 avril au 4 octobre 2025Entretien avec Jacques Leenhardt, philosophe et sociologue, directeur d'études à l'ehess – Paris, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 29 avril 2025, durée 21'06,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/14/3617_le-bresil-illustre_maison-de-l-amerique-latine/Communiqué de presseCommissariat : Jacques Leenhardt, associé à Gabriela Longman.Ce projet est inscrit dans la Saison France-Brésil 2025En 2025, la Maison de l'Amérique latine à Paris fait la part belle aux relations bilatérales France-Brésil au travers d'une saison culturelle dédiée. À partir du 30 avril 2025, elle présente, sous le commissariat de Jacques Leenhardt et Gabriela Longman, une importante exposition, consacrée au travail de critique et de resymbolisation des images du peintre Jean-Baptiste Debret (1768-1848) par une génération effervescente d'artistes brésiliens contemporains. Intitulée « Le Brésil illustré. L'héritage postcolonial de Jean-Baptiste Debret », l'exposition s'appuie sur les recherches récentes de Jacques Leenhardt (Rever Debret, Editora 34, São Paulo/Brésil, 2023), qui font partie d'une publication éponyme (Actes Sud, avril 2025).J.-B. Debret (1768-1848), peintre du cercle de J. L. David pendant la Révolution française et l'Empire, émigre en 1815 à Rio de Janeiro, reçu peintre officiel de la cour du Portugal déplacée dans sa colonie. Pendant 15 ans, il est témoin de la transformation de cette colonie en empire du Brésil. Rentré à Paris en 1831, il publie un livre amplement illustré, Voyage pittoresque et historique au Brésil, où sont révélées les aquarelles jusque-là tenues secrètes, réalisées durant son séjour, véritable sociologie en image de la vie quotidienne à Rio de Janeiro à l'heure de sa mutation. Un siècle plus tard, après que son livre a été censuré par la bibliothèque impériale, puis oublié pour avoir montré trop crûment la société esclavagiste, Voyage pittoresque et historique au Brésil est redécouvert, traduit et publié au Brésil (1940) avec un succès tel qu'il est devenu l'iconographie de référence sur cette période. L'ouvrage a été publié par l'Imprimerie Nationale en 2014.En 2022, les célébrations du Bicentenaire du Brésil incitent de nombreux artistes des nouvelles générations indigènes ou afro-descendantes à se confronter à ces images de leurs ancêtres et de leurs communautés. Comme ils ne se reconnaissent pas dans cette archive coloniale, ils s'en emparent pour la détourner, la carnavaliser, la resymboliser.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Le monde selon l'IA”au Jeu de Paume, Parisdu 11 avril au 21 septembre 2025Entretien avec Antonio Somaini, professeur de théorie du cinéma, des médias et de la culture visuelle à l'Université Sorbonne Nouvelle et commissaire général de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 28 avril 2025, durée 16'50,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/10/3616_le-monde-selon-l-ia_jeu-de-paume/Communiqué de presse Commissaire général : Antonio SomainiCommissaires associés : Ada Ackerman, Alexandre Gefen, Pia ViewingLe Jeu de Paume présente, du 11 avril au 21 septembre 2025, une exposition explorant les liens entre intelligence artificielle et l'art contemporain, qui sera la première au monde de cette ampleur.Développées à vitesse accélérée dans tous les champs de la société, les intelligences artificielles suscitent aujourd'hui étonnement, frayeur, enthousiasme ou scepticisme.Le monde selon l'IA présente une sélection d'oeuvres d'artistes qui, au cours de ces dix dernières années, se sont emparés de ces questions en art, photographie, cinéma, sculpture, littérature… Elle d.voile des oeuvres – en grande parties inédites – d'artistes de la scène française et internationale tels Julian Charrière, Grégory Chatonsky, Agnieszka Kurant, Christian Marclay, Trevor Paglen, Hito Steyerl, Sasha Stiles,…De l' “IA analytique”, sur laquelle se fondent les systèmes de vision artificielle et de reconnaissance faciale, . l' “IA générative”, capable de produire de nouvelles images, sons et textes, l'exposition traite de la manière dont ces technologies bouleversent les processus créatifs, redéfinissent les frontières de l'art, sans oublier d'en interroger les enjeux sociaux, politiques et environnementaux. Des capsules temporelles jalonnent par ailleurs le parcours, sous forme de vitrines suggérant des liens historiques et généalogiques entre ces phénomènes contemporains et différents objets issus du passé. Au-delà de toute fascination technophile ou de rejet technophobe, le Jeu de Paume propose, à travers cette exposition, une réflexion sur la manière dont l'IA transforme notre rapport visuel et sensible au monde, comme nos sociétés.L'intelligence artificielle, notion introduite en 1955, désigne de nos jours l'apprentissage automatique qui transforme tous les domaines de la société, avec des applications remplaçant l'action humaine sur la détection, la prise de décision ou la création de contenus textuels et visuels. Ces avancées soul.vent des enjeux éthiques, économiques, politiques et sociaux, entre autres en matière de vie privée et de discrimination, tout en bouleversant notre rapport aux images et aux textes. Dans le domaine artistique, l'IA redéfinit les processus de création, de production et de réception, mettant en crise les notions de créativité, d'originalité et de droits d'auteur. Les artistes de l'exposition mobilisent ces technologies aussi bien pour interroger leurs conséquences sur l'art et la société que pour expérimenter de nouvelles formes possibles d'expression.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Lisa Sartorio” Les désoeuvréesà la galerie binome, Parisdu 16 avril au 14 juin 2025Entretien avec Lisa Sartorio,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 15 avril 2025, durée 17'33,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/08/3614_lisa-sartorio_galerie-binome/Communiqué de presse En 1916, dans l'une de ses fameuses notes, Marcel Duchamp définissait par l'exemple le « ready-made réciproque » : « Se servir d'un Rembrandt comme planche à repasser. » À l'inverse des ready-made bien connus, le ready-made réciproque entendait convertir une oeuvre d'art en objet utilitaire. Comme les ready-made, il n'introduisait pas une différence de degré mais de nature avec l'objet d'origine : ce dernier ne devenait pas plus ou moins ce qu'il était déjà, il était dénaturé. Le ready-made réciproque n'est resté, pour l'anartiste Duchamp, qu'une hypothèse. Sa postérité n'en est pas moins immense car, de nos jours, il n'est pas un chef-d'oeuvre, de Rembrandt ou autre, que l'industrie culturelle n'ait converti, au mieux en bijou, boîte, assiette ou tasse, au pire en set de table, coque de smartphone, ruban adhésif ou papier hygiénique… Autant d'objets qui, par leur prolifération, s'imposent dans notre quotidien comme les nouveaux modes d'existence des oeuvres originelles, au point d'effacer, quand nous les connaissons, la réalité de ces dernières de nos mémoires.Le récent travail de Lisa Sartorio porte sur la dénaturation de l'art opérée, à l'ère du consumérisme culturel et touristique, par ces ready-made réciproques que sont les produits dérivés. L'artiste s'était déjà intéressée au devenir image des oeuvres d'art quand, en 2013, elle avait collecté sur internet des centaines de reproductions différentes de la Joconde, oeuvre comme il se doit la plus partagée sur les réseaux, pour créer une composition abstraite. Aujourd'hui, les quatre corpus qui forment Les Désoeuvrées sont consacrés à leur devenir objet.Pour constater l'ampleur du phénomène, Lisa Sartorio a commencé par réunir, toujours grâce à internet, les produits dérivés de deux chefs-d'oeuvre, Amandier en fleurs (1890) de Vincent van Gogh et Le Baiser (1908-1909) de Gustav Klimt, dont elle a assemblé les images dans des compositions saturées qui, en dépit de l'homogénéité du motif, laissent apparaître la diversité des objets commercialisés, y compris des chaussures, escarpins ou baskets, pour le tableau de Van Gogh, ou un parapluie, des collants et un skateboard pour celui de Klimt. Une fois imprimées, elle a utilisé ces compositions pour confectionner des objets en trois dimensions en les moulant sur de la vaisselle, des bouteilles, ustensiles de cuisine, téléphones, tongs, etc., qu'elle a agencés dans l'espace. Elle a ensuite photographié ces natures mortes en variant les lumières pour souligner la matérialité de ces objets. Mais cette matérialité, apparente dans les deux dimensions de la photographie, est feinte car, et c'est ce qui importe, ces objets sont creux : le geste de l'artiste, qui fait écho à la perte de réalité de l'oeuvre désoeuvrée en produit dérivé, a consisté à retirer le moule qui, faut-il le rappeler, s'appelle aussi l'âme. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Mission Dakar-Djibouti [1931-1933] : Contre-enquêtes”au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 15 avril au 14 septembre 2025Entretien avec Eric Jolly, Directeur de recherche, CNRS, et commissaire associé de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 14 avril 2025, durée 26'10,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/04/28/3612_dakar-djibouti_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presse Commissaire générale :Gaëlle Beaujean, Responsable de collections Afrique, musée du quai Branly – Jacques ChiracCommissaires associés :Julien Bondaz, Maître de conférences, Université Lyon 2Claire Bosc-Tiessé, Directrice de recherche au CNRS, Directrice d'études, EHESSHugues Heumen, Professeur et directeur, musée national du CamerounDidier Houénoudé, Professeur, Université d'Abomey-Calavi, BéninDirecteur scientifique des collections de l'Etat de Saxe (Allemagne)Eric Jolly, Directeur de recherche, CNRSAimé Kantoussan, Chargé de recherche, musée des civilisations noires, Dakar, SénégalDaouda Kéita, Directeur général, musée national du MaliMarianne Lemaire, Chargée de recherche, CNRSMame Magatte Sène Thiaw, Chargée de recherche, musée des civilisations noires, Dakar, SénégalSalia Malé, Directeur de recherche et ancien directeur général adjoint du musée national du Mali, MaliSisay Sahile Beyene, Professeur, Université de Gondar, ÉthiopieL'exposition Mission Dakar-Djibouti (1931-1933) : contre-enquêtes explore l'une des missions ethnographiques les plus emblématiques de l'histoire de l'ethnologie française, au coeur des collections Afrique du musée de l'Homme puis du musée du quai Branly – Jacques Chirac.Cette initiative revisite, à travers un prisme contemporain, les conditions de collecte et les récits souvent ignorés de cette traversée d'ouest en est de quinze pays africains – selon leurs frontières actuelles : Sénégal, Mali (nom colonial du territoire : Soudan français), Burkina Faso (Haute-Volta), Bénin (Dahomey), Niger, Nigeria, Tchad, Cameroun, République centrafricaine (Oubangui-Chari), République Démocratique du Congo (Congo belge), Soudan du Sud et Soudan (Soudan anglo-égyptien), Éthiopie, Érythrée et Djibouti (Côte française des Somalis). En 1931, ces pays étaient sous domination coloniale européenne à l'exception de l'Ethiopie indépendante.Conduite par l'ethnologue français Marcel Griaule, la « mission ethnographique et linguistique Dakar-Djibouti », ainsi qu'elle fut dénommée à l'époque, se voulait pionnière, introduisant des méthodes novatrices d'enquêtes ethnographiques en France avec la volonté de rapporter des informations, des images, des objets de cultures africaines censées disparaître sous l'effet de la colonisation. Cependant, ses pratiques, qui s'inscrivaient dans un cadre colonial, ont soulevé des questions éthiques, notamment sur les conditions d'acquisition d'objets ainsi que sur les relations de pouvoir entre colonisés et coloniaux.Composée de onze membres, la mission réunit pour trois institutions parisiennes – le Muséum national d'Histoire naturelle et son annexe, le musée d'ethnographie du Trocadéro, ainsi que la Bibliothèque nationale – environ 3600 objets et 6600 spécimens naturalistes, 370 manuscrits, 70 ossements humains et produit près de 6 000 photographies, des enregistrements sonores, des films et plus de 15 000 fiches d'enquête.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Berserk & Pyrrhia” Art contemporain et art médiévalLe Plateau Frac Île-de-France, Paris et aux Réserves, Romainvilledu 22 mars au 20 juillet 2025Entretien avec Camille Minh-Lan Gouin, commissaire associée de l'expositionpar Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 15 avril 2025, durée 17'23,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/04/28/3613_berserk-pyrrhia_le-plateau-frac-ile-de-france/Commissaire Céline PoulinCommissaire associée Camille Minh-Lan GouinConseiller scientifique Michel Huynh, conservateur général, musée de Cluny – musée national du Moyen ÂgeL'imagerie d'heroic fantasy moyenâgeuse de la pop culture habite les univers des artistes d'aujourd'hui et le regard décentré de l'humain qui y règne leur ouvre un autre abord du futur. L'exposition Berserk & Pyrrhia, présentée au Plateau et aux Réserves du 22 mars au 20 juillet, rend visible la circulation des images médiévales et leur appropriation postérieure et fait se rencontrer l'art médiéval et l'art contemporain. Cette double exposition s'inscrit dans le cadre du projet territorial du même nom, impliquant plusieurs lieux partenaires en Île-de-France. L'exposition est réalisée en collaboration avec le musée de Cluny – musée national du Moyen Âge.L'image du berserker, guerrier légendaire, a enfanté nombre de rejetons au cinéma, dans les jeux vidéo, les mangas ou le rap. Dans de nombreux mythes, le berserker est connecté à la terre, à l'animalité, avançant sans armure. Dans l'oeuvre de Kentarō Miura, c'est par son armure que Guts devient un berserker. Les dessins magistraux qui animent l'histoire de ce manga sont gorgés de références médiévales européennes, qu'elles soient directes ou inspirées de chefs-d'œuvre du XIXe siècle médiévaliste, aux teintes noires et obscures. Pyrrhia, lui, est un papillon qui a donné son nom à une île imaginaire, décrite dans les livres Les Royaumes de feu (Tui T. Sutherland), où règnent des dragons doués de raison, dépeuplée d'humains, on y croise pourtant de petits êtres marchant sur deux pattes avec une touffe de poils sur la tête, nommés charognards. Plus précisément, ce papillon Pyrrhia umbra est aussi appelé “La Chrysographe”, noms des écrivains réalisant les enluminures dans les grimoires.Cette imagerie d'heroic fantasy moyenâgeuse de la pop culture habite les univers des artistes d'aujourd'hui. Le regard décentré de l'humain qui y règne leur ouvre un autre abord du futur. Dans les oeuvres contemporaines exposées au Plateau et aux Réserves, le retour à la terre, les paraboles magiques ou les cabanes de paille, les animaux et insectes humanisés, enchantés ou maléfiques, apparaissent tour à tour comme des fantasmes ou des craintes dans un monde noyé d'incertitudes. L'apocalypse, motif récurrent de l'art médiéval, et son bestiaire monstrueux ou rêvé ne sont pas en reste. L'amour, l'amitié et les relations sociales s'imprègnent de ces modèles anciens distordus par le regard contemporain. Le plaisir de la récupération et du do it yourself s'impose pour des matériaux moins polluants et plus responsables.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Matisse et Marguerite” Le regard d'un pèreau Musée d'Art moderne de Parisdu 4 avril au 24 août 2025Entretien avec Charlotte Barat-Mabille, commissaire d'exposition au Musée d'Art Moderne de Paris, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 14 avril 2025, durée 20'52,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/04/23/3611_matisse-et-marguerite_musee-d-art-moderne-de-paris/Communiqué de presse Commissaires :Isabelle Monod-Fontaine, conservatrice générale du patrimoine honoraireHélène de Talhouët, docteure en histoire de l'art contemporain, enseignante-chercheuseCharlotte Barat-Mabille, commissaire d'exposition au Musée d'Art Moderne de Paris« Au temps de mon père, on vivait avec son drame quotidien, qui était la peinture. » Marguerite Duthuit-Matisse, 1970Le Musée d'Art Moderne de Paris présente une exposition inédite d'Henri Matisse (1869-1954), l'un des plus grands artistes du XXème siècle. Rassemblant plus de 110 oeuvres (peintures, dessins, gravures, sculptures, céramique), elle propose de montrer le regard d'artiste et de père que Matisse porte sur sa fille aînée, Marguerite Duthuit-Matisse (1894-1982), figure essentielle mais discrète de son cercle familial.L'exposition présente de nombreux dessins rarement sinon jamais montrés au public, ainsi que d'importants tableaux venus de collections américaines, suisses et japonaises exposés en France pour la première fois. Des photographies, documents d'archives et oeuvres peintes par Marguerite elle-même complètent l'évocation de cette personnalité méconnue du grand public.Depuis les premières images de l'enfance jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Marguerite demeure le modèle de Matisse le plus constant – le seul à avoir habité son oeuvre au cours de plusieurs décennies. Porteurs d'une franchise et d'une intensité remarquables, ses portraits trahissent une émotion rare, à la hauteur de l'affection profonde que Matisse portait à sa fille. L'artiste semblait voir en elle une sorte de miroir de lui-même, comme si, en la dépeignant, il accédait enfin à l'« identification presque complète du peintre et de son modèle » à laquelle il aspirait.Organisée de manière chronologique, l'exposition témoigne de la force du lien qui unissait l'artiste et sa fille, et permet d'appréhender l'immense confiance et le respect qu'ils se vouaient mutuellement. Elle est aussi l'occasion de découvrir le destin fascinant d'une femme hors du commun, qui joua un rôle de premier plan dans la carrière de son père.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Le Paris d'Agnès Varda“ de-ci, de-làau musée Carnavalet – Histoire de Paris, Parisdu 9 avril au 24 août 2025Entretien avecAnne de Mondenard, conservatrice générale du patrimoine, responsable du département Photographies et Images numériques du musée Carnavalet – Histoire de Paris et commissaire scientifique de l'expositionpar Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 8 avril 2025, durée 20'48.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/04/14/3609_agnes-varda_musee-carnavalet-histoire-de-paris/Communiqué de presseCommissariat généralValérie Guillaume, directrice du musée Carnavalet – Histoire de ParisCommissariat scientifiqueAnne de Mondenard, conservatrice générale du patrimoine, responsable du département Photographies et Images numériques du musée Carnavalet – Histoire de Paris« Il m'est naturel d'aller de-ci, de-là, de dire quelque chose puis le contraire, et de me sentir moins piégée parce que je ne choisis pas une seule version des choses. » Agnès Varda, Varda par Agnès (2e édition), Paris, La Martinière, 2023, p. 183.L'exposition Le Paris d'Agnès Varda, de-ci, de-là aborde l'oeuvre d'Agnès Varda (1928-2019) sous un angle inédit. Elle met en valeur l'œuvre photographique encore méconnue de l'artiste et révèle la place primordiale de la cour-atelier de la rue Daguerre (Paris 14e), lieu de vie et de création, de 1951 à 2019. Plus généralement, elle montre l'importance de Paris dans une oeuvre libre et foisonnante qui ne cède jamais à la facilité et fait merveilleusement dialoguer documentaire et fiction.Fruit d'un travail de recherche de plus de deux ans, l'exposition s'appuie essentiellement sur le fonds photographique d'Agnès Varda – en partie conservé par l'Institut pour la photographie des Hauts-de-France – et les archives de Ciné-Tamaris. Elle met en regard l'oeuvre de la photographe avec celle de la cinéaste à travers un ensemble de 130 tirages, dont de nombreux inédits, et des extraits de films entièrement ou en partie tournés à Paris. Elle présente également des publications, des documents, des objets ayant appartenu à l'artiste, des affiches, des photographies de tournage ainsi qu'une sculpture de sa chatte Nini.Après avoir révélé les premiers pas d'Agnès Varda comme photographe, le parcours propose une première immersion dans la cour-atelier, à l'époque où elle est à la fois un studio de prise de vue, un laboratoire de développement et de tirages et le lieu de sa première exposition personnelle en 1954.La même cour est revisitée dans les années 1960, à l'époque où Agnès Varda la partage avec le cinéaste Jacques Demy, quand elle est fréquentée par des personnalités du cinéma après avoir accueilli des gens de théâtre.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Dessins de bijoux” Les secrets de la créationau Petit Palais, Parisdu 1er avril au 20 juillet 2025Entretien avec Clara Roca, conservatrice des arts graphiques après 1800 et des photographies – Petit palais, et commissaire scientifique de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 31 mars 2025, durée 24'56,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/04/04/3608_dessins-de-bijoux_petit-palais/Communiqué de presseCommissariat généralAnnick Lemoine, conservatrice générale, directrice du Petit Palais.Commissariat scientifiqueClara Roca, conservatrice des arts graphiques après 1800 et des photographies.Le Petit Palais présente l'exposition Dessins de bijoux. Les secrets de la création et dévoile pour la première fois la richesse de cette collection, sortie de ses réserves et couvrant plus d'un siècle de création, de la seconde moitié du XIXe au milieu du XXe siècle.Le musée révèle la diversité et l'ampleur de ce patrimoine constitué depuis la fin des années 1990 à travers une sélection exceptionnelle de dessins, réalisée parmi plus de 5500 oeuvres. Des feuilles de créateurs à redécouvrir, comme Pierre-Georges Deraisme et Charles Jacqueau, et des maisons prestigieuses telles que Boucheron, Cartier, Rouvenat et Vever témoignent de l'évolution des styles et des techniques dans le domaine de la joaillerie.Après L'art du pastel (2017-2018), Édition limitée (2021), Trésors en noir & blanc (2023-2024), le Petit Palais poursuit avec cette exposition la mise en lumière de son fonds exceptionnel d'arts graphiques.Dessins de bijoux propose aux visiteurs un véritable voyage dans un atelier de création, grâce à un parcours qui se déploie en quatre grandes sections.Le visiteur est invité à plonger dans l'univers imaginaire des dessinateurs de bijoux qui puisent leur inspiration directement de l'observation de la nature mais aussi de recueils d'ornements qui véhiculent des formes décoratives issues de différentes époques et régions du monde. Carnets d'esquisses, planches de motifs, livres… immergent le visiteur dans ce monde foisonnant.L'exposition se veut également pédagogique, offrant un éclairage sur les différentes étapes de la création d'un bijou : de l'esquisse rapide au dessin final, à l'échelle 1 et mis en couleur. Cette deuxième section s'attache à présenter la manière dont se mêlent rigueur technique et sens artistique dans la conception de ces objets précieux. Une sélection de dessins à la gouache particulièrement séduisants met en valeur l'Art nouveau et l'Art déco. Une vidéo réalisée à la Haute École de Joaillerie dévoile les gestes précis et intemporels des gouacheurs faisant ressortir la beauté et la maîtrise de leur savoir-faire.Véritables oeuvres collectives, les bijoux naissent de la collaboration de nombreux corps de métiers : dessinateurs, modeleurs, graveurs, ciseleurs, reperceurs, émailleurs, joailliers, sertisseurs, enfileurs ou encore polisseurs. La troisième section évoque cette synergie, en exposant les dessins en regard des bijoux finis dont certains sont issus des collections du Petit Palais comme « Le Pendentif Sycomore » (1910) ou « La Bague insectes » (1903) de Georges Fouquet. Ce dialogue entre le papier et le métal révèle la complexité du travail de chaque main et la beauté du processus créatif.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Christian Krohg (1852-1925)“ Le peuple du Nordau Musée d'Orsay, Parisdu 25 mars au 27 juillet 2025Entretien avecServane Dargnies-de Vitry, Conservatrice en chef Peinture, musée d'Orsay, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 24 mars 2025, durée 24'56.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/04/04/3606_christian-krohg_musee-d-orsay/Communiqué de presse Commissariat :Servane Dargnies-de Vitry, Conservatrice en chef Peinture, musée d'OrsayVibeke Waallann Hansen, Senior curator, Nasjonalmuseet, OsloAprès Edvard Munch. Un poème de vie, d'amour et de mort (2022) et Harriet Backer. La musique des couleurs (2024), le musée d'Orsay clôt une trilogie consacrée à l'art norvégien du tournant du xxe siècle avec l'exposition Christian Krohg. Le Peuple du Nord.Il s'agit de la toute première rétrospective de l'artiste en dehors de la Scandinavie, venant à la suite de plusieurs expositions à Oslo et Lillehammer en 2012, puis à Copenhague en 2014. En mettant en lumière les oeuvres naturalistes et engagées de Krohg, le musée offre une nouvelle perspective sur l'art norvégien de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. À travers un panorama approfondi du parcours artistique de Krohg, l'exposition s'attache à révéler sa modernité picturale et son engagement humaniste. Bohème et fervent défenseur des causes politiques et sociales de son époque, Krohg, également écrivain et journaliste, dépeint avec une profonde empathie la condition du peuple scandinave, le monde du travail, la misère, ainsi que les injustices subies par les femmes.« Le seul peintre capable de descendre de son trône et d'éprouver de la compassion sincère pour ses modèles » Edvard MunchLe parcours de l'exposition met en valeur ses liens picturaux avec les artistes français que Krohg découvre lors de ses séjours parisiens – notamment Gustave Courbet, Edouard Manet et les impressionnistes. Dans sa série des ma rins, poursuivie tout au long de sa vie, comme dans ses scènes de genre ou dans ses portraits, Krohg cherche à donner à ses oeuvres un sentiment d'immédiateté en utilisant des compositions déséquilibrées, des cadrages audacieux et des postures dynamiques. Son credo, « tout est une question de cadrage », est le fondement d'une recherche artistique d'une grande modernité. Membre de la bohème provocatrice de Kristiania – l'ancien nom d'Oslo –, Krohg fait polémique et scandale auprès de la bourgeoisie et des élites artistiques. Le visiteur découvrira dans l'exposition les portraits que l'artiste réalise des membres de ce milieu bohème et libertaire, ces jeunes artistes, écrivains et intellectuels qui se réunissent dans les cafés de la capitale et contestent avec vigueur la structure sociale dominante.Un Zola norvégien ?En 1886, Krohg publie son roman Albertine, histoire d'une ouvrière violée devenue prostituée, roman que la police saisit rapidement au motif qu'il porte atteinte aux bonnes moeurs. Malgré les controverses, Krohg défend sa liberté d'expression contre la censure. Il réalise alors son tableau le plus important, la grande toile Albertine tirée de son roman, poussant la provocation jusqu'à engager des prostituées comme modèles. Peu d'oeuvres d'art norvégiennes ont suscité un débat aussi intense, par la mise en lumière d'une facette particulièrement sombre de la société norvégienne. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“L'expérience de la nature”Les arts à Prague à la cour de Rodolphe IIau Louvre, Parisdu 19 mars au 30 juin 2025Entretien avecPhilippe Malgouyres, conservateur général, département des Objets d'art – musée du Louvre,et Olivia Savatier Sjöholm, conservatrice en chef, département des Arts graphiques – musée du Louvre, commissaires scientifiques de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 18 mars 2025, durée 14'05,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/25/3605_rodolphe-ii_louvre/Communiqué de presse Commissariat général :Alena Volrábová, directrice de la collection d'estampes et de dessins, Národní Galerie de Prague,Xavier Salmon, directeur du département des Arts graphiques, musée du LouvreCommissariat scientifique :Philippe Malgouyres, conservateur général, département des Objets d'artOlivia Savatier Sjöholm, conservatrice en chef, département des Arts graphiques, musée du LouvreGrand protecteur des arts et des sciences, l'empereur Rodolphe II (1552-1612) était l'un des souverains européens dont l'enthousiasme pour l'étude de la nature était le plus vif. Il appela à sa cour des savants et des artistes venus de toute l'Europe, qui travaillèrent à proximité les uns des autres dans l'enceinte du château, faisant de Prague un véritable laboratoire, un lieu d'expérimentation, dans un climat propice de tolérance intellectuelle et religieuse.Dans l'élaboration d'un nouveau rapport à la nature basé sur l'observation, les sciences et les arts s'influencèrent mutuellement. Cet aspect novateur de l'art pratiqué à Prague, en relation avec les premiers développements de la science expérimentale, permet de repenser le creuset pragois à l'époque de Rodolphe II, moins comme les derniers feux de l'automne de la Renaissance que le bourgeonnement prometteur de la modernité.Organisée en partenariat avec la Národni Galerie de Prague, cette exposition rassemble cent œuvres (objets d'art, sculptures, peintures, arts graphiques, instruments scientifiques, manuscrits, imprimés…) majoritairement exécutées à Prague et commandées ou achetées par Rodolphe II pour sa Kunstkammer. Elles proviennent essentiellement des collections pragoises et du musée du Louvre, mais aussi du Kunsthistorisches Museum à Vienne, du Rijksmuseum à Amsterdam, du Kupferstichkabinett de Berlin et de la bibliothèque de l'Observatoire à Paris.Dans le domaine des arts, la cour de Prague reste associée à une forme paroxysmique du maniérisme tardif, avec ses allégories sophistiquées, son coloris fantasque et ses canons d'une élégance artificielle, dont le pendant historique serait la figure de Rodolphe, empereur esthète et neurasthénique.L'exposition souhaite mettre en lumière un autre visage de l'art à la cour de Rodolphe II, moins connu. À côté de cette mouvance « maniériste » existe un second courant, qualifié de « naturaliste » : celui des peintres de la nature, qu'il s'agisse des paysagistes Roelandt Savery, Peter Stevens et Paulus van Vianen, ou des peintres de fleurs et d'animaux, aussi bien sur parchemin, tels Hans Hoffmann, Daniel Fröschl et Joris Hoefnagel, que sur panneau, comme Savery.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Paris noir” Circulations artistiqueset luttes anticoloniales 1950 – 2000au Centre Pompidou, Parisdu 19 mars au 30 juin 2025Entretien avecAurélien Bernardet Marie Siguier, attaché.es de conservation, service de la création contemporaine et prospective, Musée national d'art moderne − Centre Pompidou, commissaires associé.es de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 mars 2025, durée 32'19,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/25/3603_paris-noir_centre-pompidou/Communiqué de presseCommissariat :Alicia Knock, conservatrice, cheffe du service de la création contemporaine et prospective, Musée national d'art moderne − Centre Pompidou.Commissaires associé.es : Éva Barois De Caevel, conservatrice, Aurélien Bernard, Laure Chauvelot, et Marie Siguier, attaché.es de conservation, service de la création contemporaine et prospective, Musée national d'art moderne − Centre Pompidou.De la création de la revue Présence africaine à celle de Revue noire, l'exposition « Paris noir » retrace la présence et l'influence des artistes noirs en France entre les années 1950 et 2000. Elle met en lumière 150 artistes afro-descendants, de l'Afrique aux Amériques, dont les œuvres n'ont souvent jamais été montrées en France.« Paris noir » est une plongée vibrante dans un Paris cosmopolite, lieu de résistance et de création, qui a donné naissance à une grande variété de pratiques, allant de la prise de conscience identitaire à la recherche de langages plastiques transculturels. Des abstractions internationales aux abstractions afro-atlantiques, en passant par le surréalisme et la figuration libre, cette traversée historique dévoile l'importance des artistes afro-descendants dans la redéfinition des modernismes et post-modernismes.Quatre installations produites spécifiquement pour « Paris noir » par Valérie John, Nathalie Leroy-Fiévée, Jay Ramier et Shuck One, rythment le parcours en portant des regards contemporains sur cette mémoire. Au centre de l'exposition, une matrice circulaire reprend le motif de l'Atlantique noir, océan devenu disque, métonymie de la Caraïbe et du « Tout-Monde », selon la formule du poète martiniquais, Édouard Glissant comme métaphore de l'espace parisien. Attentive aux circulations, aux réseaux comme aux liens d'amitié, l'exposition prend la forme d'une cartographie vivante et souvent inédite de Paris.Une cartographie artistique transnationaleDès les années 1950, des artistes afro-américains et caribéens explorent à Paris de nouvelles formes d'abstraction (Ed Clark, Beauford Delaney, Guido Llinás), tandis que des artistes du continent esquissent les premiers modernismes panafricains (Paul Ahyi, Skunder Boghossian, Christian Lattier, Demas Nwoko). De nouveaux mouvements artistiques infusent à Paris, tels que celui du groupe Fwomaje (Martinique) ou le Vohou-vohou (Côte d'Ivoire). L'exposition fait également place aux premières mouvances post-coloniales dans les années 1990, marquées par l'affirmation de la notion de métissage en France.Un hommage à la scène afro-descendante à ParisAprès la Seconde Guerre mondiale, Paris devient un centre intellectuel où convergent des figures comme James Baldwin, Suzanne et Aimé Césaire ou encore Léopold Sédar Senghor qui y posent les fondations d'un avenir post et décolonial. L'exposition capte l'effervescence culturelle et politique de cette période, au coeur des luttes pour l'indépendance et des droits civiques aux États-Unis, en offrant une plongée unique dans les expressions plastiques de la négritude, du panafricanisme et des mouvements transatlantiques.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Alberto Giacometti / Petrit Halilaj”Nous construisions un fantastique palais la nuit…à l'Institut Giacometti, Parisdu 14 mars au 8 juin 2025Entretien avec Hugo Daniel, responsable de l'École des Modernités, chargé de mission curatoriale, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 18 mars 2025, durée 26'14,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/25/3604_giacometti-halilaj_institut-giacometti/Communiqué de presseCommissaire :Hugo Daniel, responsable de l'École des Modernités, chargé de mission curatorialeL'exposition « Nous construisions un fantastique palais la nuit… », présentée à l'Institut Giacometti au printemps prochain, met en dialogue les oeuvres et installations originales du plasticien contemporain Petrit Halilaj et un choix d'oeuvres d'Alberto Giacometti. Marqué par son enfance dans un Kosovo en guerre, Petrit Halilaj développe une pratique où les histoires individuelles et collectives se nouent dans des espaces de liberté, non dénués de jeu et de légèreté. Le dessin d'enfant nourrit son travail dans lequel il ouvre un horizon onirique, voire magique, à la sculpture ; un espace onirique qui fait écho à la part de l'enfance souvent discernable dans l'oeuvre de Giacometti.L'expositionPrenant appui sur une pensée de Giacometti à partir de son oeuvre Le Palais à 4h du matin, (1932), le titre et les oeuvres de l'exposition explorent la force des constructions fantasmatiques et fragiles que sont les oeuvres des artistes. Dans une installation originale pensée par Halilaj, l'exposition tisse un réseau subtil de lignes entre les oeuvres de Giacometti. Rêves, espoirs, mais aussi craintes et peurs s'y lient dans des structures fragiles qui emportent et témoignent d'une capacité à communiquer de puissants imaginaires. Face au sentiment d'un monde précaire, les œuvres d'Halilaj et de Giacometti mobilisent une capacité salvatrice d'invention.À partir d'un dessin d'enfants copié par Giacometti, Copie d'après des dessins d'enfants faits à la craie sur le trottoir du Boulevard Villemain (1932), qui est présenté dans l'exposition, Halilaj a noué un dialogue subtil et onirique, jouant des passages entre dessin et sculpture avec l'oeuvre de Giacometti, dont il montre des aspects inédits. Les grands dessins dans l'espace d'Halilaj qui s'appuient sur un palais tant réel qu'imaginaire, permettent ainsi de déployer l'importance du thème de l'enfance dans l'oeuvre de Giacometti. Le parcours de l'exposition explore les collaborations entre les artistes et les enfants dans la création de dessins, les rapports familiaux, la transposition du vocabulaire graphique à la sculpture dans des oeuvres majeures de Giacometti comme La Cage ou Apollon, mais aussi la question de l'échelle dans l'appréhension du réel. Depuis la plus petite sculpture de Giacometti, jusqu'aux oeuvres comme Le Couple (1927), les oeuvres de Giacometti se fondent dans un environnement graphique pensé par Halilaj.En près d'une trentaine d'oeuvres produites spécifiquement pour l'exposition, Halilaj explore dans le vocabulaire enfantin de ses « Abetare » une forme de dessin dans l'espace qui est devenu un moyen d'expression propre. L'exposition, nourrie du rapport intense d'Halilaj au dessin d'enfant comme témoignage du monde contemporain, révèle de manière inédite un intérêt et un usage proche chez Giacometti, déployant les thèmes riches de l'enfance, du rêve, des associations d'idées, du rapport à l'émerveillement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“L'art est dans la rue“au Musée d'Orsay, Parisdu 18 mars au 6 juillet 2025Entretien avecElise Dubreuil, conservatrice en chef Arts décoratifs, musée d'Orsay,et Sandrine Maillet, chargée de la collection d'affiches, département des Estampes et de la photographie, Bibliothèque nationale de France, co-commissaires scientifiques de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 mars 2025, durée 26'39.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/20/3602_l-art-est-dans-la-rue_musee-d-orsay/Communiqué de presseCommissariat général :Sylvie Aubenas, conservatrice générale, directrice du département des Estampes et de la Photographie, Bibliothèque nationale de FranceChristophe Leribault, président de l'Établissement public du château, du musée et du domaine national de VersaillesCommissariat scientifique :Musée d'OrsayElise Dubreuil, conservatrice en chef Arts décoratifs, musée d'OrsayClémence Raynaud, conservatrice en chef Architecture, musée d'OrsayAvec la collaboration de Marie-Liesse Boquien et Claire Guitton, chargées d'études documentaires, musée d'OrsayBibliothèque nationale de FranceSandrine Maillet, chargée de la collection d'affiches, département des Estampes et de la photographie, Bibliothèque nationale de FranceAnne-Marie Sauvage, conservateur général de bibliothèque honoraire À travers un ensemble exceptionnel de près de 300 oeuvres, L'art est dans la rue interroge l'essor spectaculaire de l'affiche illustrée à Paris, dans la seconde moitié du XIXe siècle. Co-organisée en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, l'exposition constitue une première à cette échelle. En effet, à Paris, aucune manifestation d'envergure n'a encore été consacrée à ce phénomène de société et n'a réuni autant de réalisations marquantes des « Maîtres de l'affiche ». Bonnard, Chéret, Grasset, Mucha, Steinlen, Toulouse-Lautrec… Conçu comme une plongée saisissante dans l'univers visuel de la ville du XIXe siècle, le parcours retrace l'âge d'or de l'affiche artistique en analysant les mutations sociales et culturelles qui ont favorisé son développement, dialoguant avec un ensemble unique d'affiches, peintures, photographies, costumes, sculptures et objets d'art décoratif qui évoquent l'univers efferves­cent de la rue au tournant du siècle.L'affiche transforme la villePeintures, dessins, estampes et photographies rendent compte de la prolifération des images, qui investissent le moindre espace vacant : les murs et les palissades, mais aussi les kiosques, les colonnes Morris, les urinoirs, le métropolitain et jusqu'aux êtres humains eux-mêmes, transformés en hommes-sandwichs. Ces supports constituent les cimaises d'un nouvel univers visuel, qui cherche à capter le regard des passants. Transformée par les grands travaux haussmanniens, assainie et équipée, la rue « moderne » est aussi l'un des espaces fondamentaux de l'expression politique et des revendications sociales. Dangereux pour le pouvoir en place, ce lieu où se déploie la publicité est pour le critique d'art Roger Marx « la rue toujours animée, grouillante, où se discute et se prononce le suffrage universel » (Les Maîtres de l'Affiche, 1895).[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Rococo & co”De Nicolas Pineau à Cindy Shermanau MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 12 mars au 18 mai 2025Entretien avec François Gilles, doctorant et sculpteur, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 11 mars 2025, durée 26'32,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/20/3601_rococo_musee-des-arts-decoratifs/Communiqué de presse Commissaires :Bénédicte Gady, directrice des musées par intérim – conservatrice en chef du patrimoine en charge des collections de Dessins, Papiers peints et Photographies au musée des Arts décoratifsTurner Edwards, doctorantFrançois Gilles, doctorant et sculpteurLe musée des Arts décoratifs propose, du 12 mars au 18 mai 2025, une exposition inédite consacrée au style rococo. « Rococo & co. De Nicolas Pineau à Cindy Sherman » explore les évolutions de ce style, de son émergence au début du XVIIIe siècle jusqu'à ses résurgences dans le design et la mode contemporaine, en passant par l'Art nouveau et l'art psychédélique. Près de 200 dessins, mobilier, boiseries, objets d'art, luminaires, céramiques, et pièces de mode dialoguent dans un jeu de courbes et de contre courbes. Nicolas Pineau et Juste Aurèle Meissonnier côtoient Louis Majorelle, Jean Royère, Alessandro Mendini, Mathieu Lehanneur, mais aussi les créateurs de mode Tan Giudicelli et Vivienne Westwood, et l'artiste Cindy Sherman. Le commissariat est assuré par Bénédicte Gady, directrice des musées par intérim, Turner Edwards, doctorant, et François Gilles, doctorant et sculpteur.Cette exposition célèbre la restauration d'un fonds unique au monde de près de 500 dessins issus de l'atelier du sculpteur Nicolas Pineau (1684-1754), l'un des plus importants propagateurs du style rocaille, que l'Europe adopte sous le nom de rococo. Adepte d'une asymétrie mesurée et d'un subtil jeu de pleins et de vides, Nicolas Pineau s'illustre dans des domaines variés : boiserie, sculptures ornementales, architecture, estampe, mobilier ou orfèvrerie. La présentation de cette figure majeure du rococo se prolonge dans un atelier qui plonge le visiteur au coeur de la fabrique d'une boiserie rocaille. Asymétries, sinuosités, rêves de Chine et imaginaires animaliers illustrent les infinies variations du style rococo. Enfin, du XIXe au XXIe siècle, cette esthétique trouve de nombreux échos, du néo-style aux détournements les plus inattendus et ludiques.Figure du rococo. Nicolas Pineau, entre Paris et Saint-PétersbourgD'abord connu pour son œuvre gravée, Nicolas Pineau est appelé en 1716 en Russie, où il devient premier sculpteur puis premier architecte de Pierre le Grand. Pour le tsar, il dessine de nombreux projets de décors, jardins, monuments et édifices, participant activement aux grands chantiers qui transforment Saint Pétersbourg en capitale d'un nouvel empire et Peterhof en une nouvelle Versailles. De retour à Paris en 1728, Pineau souhaite poursuivre sa carrière d'architecte, mais c'est en tant que sculpteur qu'il excelle et se distingue auprès de ses contemporains. Il travaille principalement pour la noblesse parisienne et pour Louis XV, tout en continuant à envoyer ses modèles en Allemagne et en Russie, et en maintenant une activité éditoriale. Essentiellement constituée de sculptures de façades et de boiseries, son oeuvre est en grande partie détruite avec l'avènement du néo-classicisme. Toutefois, des vestiges subsistent encore aujourd'hui dans les rues du vieux Paris, témoignant de l'élégance de son art.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Marc Riboud”Photographies du Vietnam 1966-1976au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 5 mars au 12 mai 2025Entretien avec Lorène Durret, directrice de l'Association Les amis de Marc Riboud, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 mars 2025, durée 23'15,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/14/3600_marc-riboud_musee-national-des-arts-asiatiques-guimet/Communiqué de presse Commissariat :Lorène Durret et Zoé Barthélémy, Association Les amis de Marc RiboudÀ l'occasion des 50 ans de la fin de la guerre du Vietnam, l'association Les amis de Marc Riboud et le musée Guimet (qui conserve le fonds du grand photographe français) s'associent pour présenter les photographies et documents d'archives retraçant le travail de Marc Riboud au Vietnam entre 1966 et 1976.En octobre 1967, Marc Riboud photographie à Washington la jeunesse américaine qui manifeste devant le Pentagone en criant sa révolte contre la guerre et réalise La Jeune fille à la fleur, cliché mondialement célèbre et symbole du désir de paix. En 1970, le photographe éditera Face of North Vietnam, un reportage qui montrera pour la première fois aux Américains le visage de ceux qu'ils combattent.Profondément touché par le drame vietnamien, Marc Riboud se rend près d'une dizaine de fois au Vietnam entre 1966 et 1976, s'arrêtant à Hanoi, à Saigon, dans la ville d'Hué bombardée, mais aussi sur les routes, dans les rizières comme dans les usines, dans les camps de réfugiés et de rééducation. Il y réalise de longs reportages, admirant le courage d'un peuple qui se bat avec des moyens misérables contre la plus grande puissance du monde.À travers ses reportages, qui documentent le Vietnam pendant près de dix ans, transparaît la « méthode » de Marc Riboud et son regard singulier qui s'attache aux lieux et aux personnes qu'il rencontre. Lui qui n'a jamais été photographe de guerre ne montre pas les combats mais la vie qui continue dans les ruines, les corps qui tentent de se reposer dans les refuges de fortune, les amoureux qui se retrouvent près des abris anti-bombes, la vivacité des enfants, la vie bouleversée, blessée, mais une vie qui continue, tenace, envers et contre tout. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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Ruhlmann, décorateurau MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 12 mars au 1er juin 2025Entretien avec Bénédicte Gady, directrice des musées par intérim – conservatrice en chef du patrimoine en chargedes collections de Dessins, Papiers peints et Photographies au musée des Arts décoratifs, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 mars 2025, durée 26'53, © FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/13/3599_ruhlmann_musee-des-arts-decoratifs/Communiqué de presseCommissairesBénédicte Gady, directrice des musées par intérim – conservatrice en chef du patrimoine en charge des collections de Dessins, Papiers peints et Photographies au musée des Arts décoratifsMarion Neveu, attachée de conservation, en charge des collections des papiers peints au musée des Arts décoratifs Du 12 mars au 1er juin 2025, le musée des Arts décoratifs célèbre le centenairede l'Art déco avec une exposition inédite dédiée à Jacques-Émile Ruhlmann, décorateur exceptionnel, véritable triomphateur de l'Exposition internationale des arts décoratifs de 1925. À travers près de soixante‑dix pièces, dont vingt-six carnets de dessins et plus de quarante papiers peints, mais aussi des textiles et des photographies, « Ruhlmann décorateur » met en lumière une facette méconnue de cet artiste visionnaire : son talent pour concevoir des revêtements muraux et des tissus en harmonie avec ses créations mobilières. Ce focus inaugure le cabinet des Dessins, Papiers peints et Photographies, un espace intime qui met en lumière des trésors issus des collections du musée, aménagé grâce au soutien de Sakurako et de William Fisher, en l'honneur d'Hélène David-Weill et de Maggie Bult. Le nouveau cabinet des Dessins, Papiers peints et Photographies a été créé pour faire découvrir au public les très riches collections d'oeuvres sur papier qui, en raison de leur fragilité, ne peuvent être exposées en permanence dans le musée. Il offre aux visiteurs un cocon chaleureux, intime, pour révéler des oeuvres parfois célèbres, souvent inédites. Il se veut un miroir de la recherche menée dans cette source inépuisable de découvertes par de nombreux jeunes chercheurs ou experts confirmés. Jacques-Émile Ruhlmann (1879-1933), figure emblématique de l'Art déco, est avant tout célébré pour ses meubles d'exception mais son génie créatif va bien au-delà. Dans ses décors intérieurs, il orchestre une parfaite harmonie entre mobilier, textiles et revêtements muraux. Lors de l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925, ses créations s'imposent comme des références majeures, faisant de lui l'un des décorateurs les plus admirés de son époque. Ruhlmann se forme auprès de son père qui dirige une entreprise de peinture, papiers peints et miroiterie. Il en hérite en 1907, ce qui lui permet de financer ses rêveries esthétiques. Les projets de revêtements qu'il invente, ou que d'autres, comme Henri Stéphany, créent pour lui, servent aussi bien pour du papier peint que pour du textile. Ils peuvent être édités dans sa propre entreprise, Ruhlmann et Laurent, ou confiés à des manufactures spécialisées. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Un exil combattant” Les artistes et la France 1939-1945au musée de l'Armée, hôtel des Invalides, Parisdu 26 février au 22 juin 2025Entretien avecVincent Giraudier, chef du département de l'historial Charles de Gaulle – musée de l'Armée,et Sylvie Le Ray-Burimi, conservatrice en chef du patrimoine, cheffe du département Beaux-arts et patrimoine – musée de l'Armée, commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 3 mars 2025, durée 17'55,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/11/3598_un-exil-combattant_musee-de-l-armee-hotel-des-invalides/Communiqué de presseCommissariat, musée de l'Armée – InvalidesVincent Giraudier, chef du département de l'historial Charles de GaulleSylvie Le Ray-Burimi, conservatrice en chef du patrimoine, cheffe du département Beaux-arts et patrimoineavec le soutien de Carine Lachèvre, adjointe au chef du département l'historial Charles de Gaulleassistés de Anne-Sixtine Clevenot, Louise Le Bars, Diane de Vignemont, département de l'historial Charles de GaulleNombreux sont les artistes, intellectuels et combattants qui, aux prémisses de la Seconde Guerre mondiale, quittent leur pays pour différents exils. Qu'ils soient persécutés, juifs, opposants au fascisme et au nazisme, militants ou responsables politiques, intellectuels ou artistes, français ou étrangers, ils quittent le territoire métropolitain pour d'autres destinations, fuyant l'Occupation et la France de Vichy pour l'exil. L'exposition Un exil combattant. Les artistes et la France 1939-1945, propose un voyage émouvant à travers les arts et l'histoire, révélant comment les artistes et les intellectuels en exil ont mis leur créativité au service des valeurs de liberté.Cette exposition s'inscrit dans le cadre des commémorations nationales des 80 ans de la Libération. À travers le prisme des arts, de la communication, de l'éducation et des sciences, l'exposition met en lumière un combat culturel intense visant à gagner les coeurs et les esprits des pays neutres et alliés. Elle souligne également la persistance de la liberté d'action et de création dans les territoires ralliés. Un «certain esprit français», défendu aussi par des artistes étrangers soutenant ces valeurs, comme le sculpteur et peintre américain Alexander Calder.Ce parcours inédit, structuré en quatre volets géographiques qui retracent diverses formes d'exil, s'intéresse tant aux combattants de la France libre qu'aux réfugiés exilés hors d'Europe. Comme le général de Gaulle et son gouvernement, les combattants et intellectuels de la France libre rejoignent Londres pour y mener des actions culturelles et d'information. À Marseille, l'américain Varian Fry se charge d'exfiltrer des artistes d'avant-garde et des intellectuels vers les États-Unis. De Londres à Sydney, en passant par New York, Brazzaville, Buenos Aires, Cuba ou encore Alger, les visiteurs découvrent les parcours variés et les engagements courageux de nombreuses personnalités. Parmi elles, des figures marquantes comme René Cassin, Germaine Krull, André Masson, Wifredo Lam, Marie Helena Vieira da Silva, Henry Valensi, Fernand Léger, Jean Hélion, Anna Marly, Micheline Rosenberg, Georges Duthuit, Jean Gabin, et bien d'autres.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Jean-Michel André” Chambre 207à la galerie Sit Down, Parisdu 7 mars au 10 mai 2025Entretien avec Jean-Michel André,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 20 février 2025, durée 19'05,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/06/3597_jean-michel-andre_galerie-sit-down/Communiqué de presse Après avoir été présentée au Musée de l'Hospice Comtesse à Lille, dans le cadre de l'exposition hors-les-murs de l'Institut pour la Photographie, la galerie Sit Down a le plaisir de dévoiler une sélection de photographies issues du livre Chambre 207, publié aux éditions Actes Sud et honoré du prestigieux prix Nadar-Gens d'image 2024.“La chambre des enfants était la 207 : j'y ai laissé ma mémoire et mon enfance.“Avec Chambre 207, Jean-Michel André poursuit une démarche photographique mêlant politique et poésie, interrogeant les frontières, la mémoire et les mutations du territoire. Ce projet questionne des thèmes universels tels que l'absence, le manque et la quête de réparation, qui traversent l'ensemble de son oeuvre. Inscrit dans une veine autofictionnelle, ce travail s'appuie sur une mémoire réinventée, née d'un profond traumatisme d'enfance. Dans cette série inédite, le photographe replonge dans les souvenirs de cette nuit qui a bouleversé sa vie et dans la mémoire disparue de son père. Chambre 207 prend la forme d'un récit visuel, oscillant entre “reconstitution et reconstruction“ comme le décrit l'historien de la photographie Clément Chéroux.A contrario de l'expérience muséographique adressée aux visiteurs du musée de l'Hospice Comtesse de Lille, la Galerie Sit Down entend offrir une proposition différente où la reconstruction occupe une large place. Dans une moindre mesure, un dialogue entre images familiales, éléments d'enquête et tirages photographiques persiste encore. Néanmoins, l'objectif central réside ici dans l'exaltation de la démarche réparatrice de l'artiste à travers le médium photographique. Interagissent ainsi des images d'Avignon et de la région d'Arles, sur les lieux du drame et de l'enquête judiciaire, ainsi que d'autres sites empreints d'une résonance intime : la Corse, le Sénégal ou encore l'Allemagne.Dans ces images délicates et oniriques, les oiseaux occupent une place symbolique majeure. Ils incarnent pour l'artiste “l'élévation, la liberté et le voyage“. Chambre 207 se veut ainsi une invitation au voyage, un cheminement visuel et poétique à travers lequel Jean-Michel André tente de “conjurer le traumatisme pour aller vers la lumière“. La subtilité et la retenue caractérisent les photographies, qui vibrent d'une poésie discrète, loin de tout pathos. Fidèle à son approche délicate, Jean-Michel André confie : “Je travaille sur les lisières, sur le fil, tel un funambule qui avance en essayant de ne pas chuter, de rester concentré.“Cette exposition coproduite par l'Institut pour la photographie et le Centre Méditerranéen de la photographie, repose sur le pouvoir du symbole, permettant de relater avec pudeur l'événement tragique qui a bouleversé la vie de l'artiste. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Est-ce un Delacroix ?” L'art de la copieau Musée national Eugène Delacroix, Parisdu 22 février au 23 juin 2025Entretien avec Claire Bessède, conservatrice générale du patrimoine, directrice du musée Delacroix, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 20 février 2025, durée 28'32,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/02/26/3596_est-ce-un-delacroix_musee-national-eugene-delacroix/Communiqué de presse Commissariat : Claire Bessède, conservatrice générale du patrimoine, directrice du musée DelacroixComment percer les secrets du processus créatif d'Eugène Delacroix ?Le musée Delacroix présente un nouvel accrochage permettant d'explorer les étapes de la création et de s'interroger sur le statut d'un tableau, d'un original, d'une copie ou d'une reproduction.Le parcours propose aux visiteurs de (re)découvrir la collection du musée dans l'appartement et dans l'atelier de l'artiste sous un nouvel angle grâce à la présentation d'œuvres du musée rarement exposées.Dans la chambre du peintre, des œuvres réunies autour du titre « Delacroix ? Les apparences sont parfois trompeuses » posent les premières questions : est-il toujours aisé de déterminer qui est l'auteur d'une œuvre ? Un tableau peint par Delacroix (1798-1863) pour le compte de Théodore Géricault (1791-1824) est-il véritablement un Delacroix ? Qui est l'auteur d'une copie ou d'une gravure de reproduction ? La signature est-elle un gage d'authenticité ?Au salon, « D'après Delacroix » réunit des copies d'auteurs comme Henri Fantin-Latour (1836-1904), Théodore Chassériau (1819-1856) ou William Bouguereau (1825-1905) d'après des œuvres de Delacroix, autour de Médée, Femmes d'Alger dans leur appartement et La Mort de Sardanapale. Il s'agit non seulement de réévaluer l'intérêt de la copie dans l'apprentissage des artistes au XIXe siècle (comme l'écrivait Delacroix dans son journal : « COPIES, COPIER. Ç'a été l'éducation de presque tous les grands maîtres. ») mais aussi de mettre en valeur les liens entre les artistes.En miroir, dans la salle-à-manger le visiteur peut se pencher sur Delacroix non plus copié mais copiste, d'après Paul Rubens (1577-1640) et Francisco de Goya (1746-1828), qu'il admirait particulièrement, mais aussi des objets. Ses « copies » sont souvent des réinterprétations qui nous apprennent beaucoup sur ses centres d'intérêt.Enfin, l'accrochage de l'atelier de Delacroix cherche à replacer les œuvres dans le processus de leur création et de leur diffusion au milieu du XIXe siècle : croquis, études d'après des modèles, esquisses préparatoires, tableaux achevés destinés au Salon ou bien aux marchands ou aux amateurs.Eugène Delacroix travaillait essentiellement dans son atelier. Il trouvait son inspiration dans ses propres œuvres dessinées ou peintes, dans les copies et estampes d'après les maîtres qu'il conservait mais aussi dans sa mémoire et son imagination.“En peinture, une belle indication, un croquis d'un grand sentiment, peuvent égaler les productions les plus achevées pour l'expression” Journal d'Eugène Delacroix, 4 avril 1854.Cette nouvelle présentation des collections s'accompagne d'ateliers, de conférences, de visites guidées, d'événements et de promenades dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés.#DelacroixCopie Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Geneviève Asse” Carnetsà la BnF François Mitterrand, Parisdu 18 février au 25 mai 2025Entretien avec Pauline Chougnet et Cécile Pocheau-Lesteven, conservatrices au département des Estampes et de la photographie – BnF, et commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 février 2025, durée 25'15,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/02/26/3595_genvieve-asse_bnf-francois-mitterrand/Communiqué de presseCommissariat :Pauline Chougnet et Cécile Pocheau-Lesteven, Conservatrices au département des Estampes et de la photographie, BnFLa Bibliothèque nationale de France rend hommage à Geneviève Asse avec une exposition réalisée grâce à la donation de vingt-cinq de ses carnets, consentie en 2022 par sa veuve Silvia Baron Supervielle. Présentés en résonance avec une sélection de ses estampes et de ses livres d'artistes déjà présents dans les collections, ces carnets sont aussi des oeuvres à part entière, qui témoignent du travail intime et des recherches picturales de Geneviève Asse.« Ce sont de petits livres de poche peints, sans texte, sur des papiers de toutes sortes. C'est une autre écriture : un langage de couleur et d'espace. J'y peins des verticales et des horizontales. J'écris alors sans inciser. Ce sont des notes, jour après jour, des éventails qui s'ouvrent. J'utilise de l'encre de Chine, sur ces carnets, ou des crayons de couleur, des sanguines. » Geneviève Asse. La Pointe de l'oeil, Éditions de la BnF, 2022Née en 1923 à Vannes et décédée en 2021 à Paris, la peintre et graveuse Geneviève Asse est connue pour ses grandes toiles monochromes et son utilisation presque exclusive de la couleur bleue, ce bleu si singulier qu'il est appelé « bleu Asse ». Des natures mortes de ses débuts dans les années 1940 à l'abstraction de ses toiles bleues, l'oeuvre qu'elle a développé en dehors des courants et des modes questionne le thème de la lumière. Elle crée également, dès les années 1960, des livres en dialogue avec les écrivains, notamment Pierre Lecuire, Yves Bonnefoy et Silvia Baron Supervielle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Au fil de l'or” L'art de se vêtir de l'orient au soleil-levantau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 11 février au 6 juillet 2025Entretien avec Magali An Berthon, professeure assistante en Fashion Studies, American University of Paris et membre associée, Centre for Textile Research, Université de Copenhague (Danemark), et co-commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 10 février 2025, durée 17'54,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/02/14/3593_au-fil-de-l-or_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presseCommissariat :Hana Al Banna – Chidiac, ancienne responsable de l'unité patrimoniale Afrique du Nord et Proche-Orient, musée du quai Branly – Jacques Chirac (Paris)Magali An Berthon, professeure assistante en Fashion Studies, American University of Paris et membre associée, Centre for Textile Research, Université de Copenhague (Danemark)L'exposition est organisée par le musée du quai Branly – Jacques Chirac avec la précieuse collaboration de la créatrice de mode chinoise Guo Pei.Du Maghreb au Japon, en passant par les pays du Moyen-Orient, l'Inde et la Chine, l'exposition retrace l'histoire millénaire de l'or dans les arts textiles. Une histoire fascinante où se marient création artistique, savoir-faire traditionnels et inventions techniques. Dès le cinquième millénaire avant notre ère, l'or agrémente les premières étoffes de luxe dédiées aux hommes de pouvoir. Au cours des siècles suivants, des tisserands et artisans chevronnés – romains, byzantins, chinois, perses puis musulmans – déploient les techniques les plus ingénieuses pour réaliser de véritables tissus d'art où les fibres de soie ou de lin s'entrelacent aux lames et filés d'or. Des premiers ornements cousus sur les vêtements des défunts aux robes flamboyantes de la créatrice de mode chinoise Guo Pei, des caftans brochés d'or du Maghreb et d'Orient et des soieries des mondes indien et indonésien aux kimonos scintillants de l'ère Edo, l'exposition propose une traversée au fil de l'or en deux sections historiques et techniques et cinq sections correspondant à cinq grandes aires géographiques et culturelles.Costumes de lumière des pays du soleil couchantLes costumes présentés dans cette première section géographique – manteau (caftan), tunique, pantalon, gilet – témoignent du métissage culturel qui marque les pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie). Le goût du faste caractérise très tôt cette région. Au 10e siècle, la ville de Mahdia, en Tunisie, est réputée pour ses étoffes tissées d'or et de soie. Deux siècles plus tard, sous la dynastie des Almohades, des soieries brochées d'or sont réalisées dans les ateliers de Marrakech, au Maroc mais aussi à Malaga et à Alméria en Andalousie. Après la chute de Grenade en 1492, les pays d'Afrique du Nord accueillent de nombreux exilés andalous, juifs et musulmans, qui apportent de nouvelles modes vestimentaires mais aussi de nouvelles techniques de tissage et de broderie aux fils d'or. À partir du 16e siècle, l'expansion de l'Empire ottoman marque les costumes citadins de cette région qui s'inspirent de modèles venus de Turquie.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Objets en question” Archéologie, ethnologie, avant-gardeau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 11 février au 22 juin 2025PODCAST – Entretien avec :Alexandre Farnoux, Professeur d'archéologie et d'histoire de l'art grec à Sorbonne Université,Polina Kosmadaki, Conservatrice d'art moderne et contemporain et Conservatrice en chef du Département des Peintures au musée Benaki d'Athènes,Philippe Peltier, Conservateur général du patrimoine, ancien responsable de l'Unité patrimoniale Océanie-Insulinde au musée du quai Branly – Jacques Chirac,et Effie Rentzou, Professeure de littérature française à Princeton University, commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 10 février 2025, durée 24'03,© FranceFineArt.Communiqué de presse CommissariatAlexandre Farnoux, Professeur d'archéologie et d'histoire de l'art grec à Sorbonne UniversitéPolina Kosmadaki, Conservatrice d'art moderne et contemporain et Conservatrice en chef du Département des Peintures au musée Benaki d'AthènesPhilippe Peltier, Conservateur général du patrimoine, ancien responsable de l'Unité patrimoniale Océanie-Insulinde au musée du quai Branly – Jacques ChiracEffie Rentzou, Professeure de littérature française à Princeton UniversityLe commissariat de l'exposition a été conçu en partenariat scientifique avec le musée Benaki d'Athènes et l'École française d'Athènes. Avec le soutien de la Fondation Marc Ladreit de Lacharrière.Qu'est-ce qu'un objet d'art ? Qu'en dire ? Comment le présenter ? Objets en question présente le dialogue fertile et dynamique entre recherche scientifique et art d'avant-garde autour de ces questions pendant la période de l'entre-deux guerres en France.En présentant des oeuvres d'art, des notes, des croquis, des publications, l'exposition évoque cette approche expérimentale et rend compte des croisements entre archéologie, ethnologie, anthropologie et pratique artistique, en mettant l'accent sur le surréalisme.À partir des années 1930, plusieurs revues liées aux avant-gardes artistiques sont les supports d'une nouvelle dynamique. Cahiers d'art (1926-1965), Minotaure (1933-1939) et Documents (1929-1930) en particulier, créent un décloisonnement sans précédent des disciplines en mettant en dialogue des reproductions photographiques d'oeuvres antiques, modernes et extraeuropéennes. Galeries, musées, collections accompagnent ce mouvement. Cette mise en regard inédite soustrait oeuvres et objets à l'autorité de l'histoire de l'art classique, tout en en faisant naître des nouveaux sens.Parmi les collaborateurs et intervenants de ces revues, Pablo Picasso, Georges Henri et Thérèse Rivière, André Breton, Michel Leiris, Charles Ratton, Joan Miró, Brassaï, Claude Cahun ou encore Georges Bataille, aux côtés d'archéologues, d'ethnologues et de conservateurs de musées ou galeristes, partagent une curiosité commune pour l'art appartenant à un passé lointain, l'art non-occidental, mais aussi pour l'art populaire et l'art du quotidien. Leur approche expérimentale donne naissance à une nouvelle perception des objets, des lieux, des époques. Ils interrogent le concept même de musée en posant ces questions fondamentales : Qu'est-ce que l'objet ? Qu'est-ce que l'art ?Composée de quatre sections thématiques, conçues comme des constellations où oeuvres et archives manuscrites dessinent une figure et produisent du sens, l'exposition crée des interactions, parfois dissonantes, entre univers et cultures différents. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Paysages mouvants” Festival des nouvelles images #2au Jeu de Paume, Parisdu 7 février au 23 mars 2025Entretien avec Jeanne Mercier, critique, co-fondatrice de Afrique In Visu, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 février 2025, durée 21'23,© FranceFineArt.Communiqué de presse Commissaire d'exposition : Jeanne MercierDirectrice artistique : Loo Hui PhangScénographie : Atelier 1-1Graphisme : Studio PLastacAprès « Fata Morgana » en 2022, le Jeu de Paume dévoile la deuxième édition de son festival dédié aux métamorphoses de l'image contemporaine, mêlant une exposition, des performances, des projections, des soirées, des ateliers avec les artistes et un livre.« Paysages mouvants », présenté du 7 février au 23 mars 2025, est pensé comme un récit collectif qui déroule une histoire des représentations des environnements naturels et des imaginaires qui les convoquent.La commissaire, Jeanne Mercier a invité la scénariste Loo Hui Phang à collaborer sous la forme d'une voix qui, à travers une narration, parcourt les oeuvres de 15 artistes de la scène artistique actuelle, pour la plupart inédites car spécialement produites pour cet événement. Chaque projet se saisit des espaces naturels aux prises avec des stéréotypes – la jungle, l'oasis, le ciel, le désert, la forêt… – pour en proposer un nouvel imaginaire.Le festival, qui dévoile pas à pas une histoire sensorielle et intime de notre rapport au monde, se veut également un espace de réflexion sur les enjeux contemporains, les oeuvres entrant en résonance avec les questions environnementales mais aussi d'identité ou de flux migratoires. Conçue comme une expérience immersive et interactive, cette nouvelle édition du festival offre au public une fresque artistique où les mondes de la photographie, de la littérature et des sciences se rencontrent et se transforment : le paysage devient alors un territoire vivant et en perpétuel mouvement.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Apocalypse” Hier et demainà la BnF François Mitterrand, Parisdu 4 février au 8 juin 2025Entretien avec Jeanne Brun, directrice adjointe du Musée national d'Art moderne - Centre Pompidou - en charge des collections, et commissaire générale de l'exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 3 février 2025, durée 15'48, © FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/02/07/3589_apocalypse_bnf-francois-mitterrand/Communiqué de presse Commissariat généralJeanne Brun, directrice adjointe du Musée national d'Art moderne – Centre Pompidou en charge des collections, avec la collaboration de Pauline Créteur, chargée de recherche auprès de la directrice adjointe du Musée national d'Art moderne – Centre PompidouCommissariatFrançois Angelier, journaliste et essayisteCharlotte Denoël, cheffe du service des Manuscrits médiévaux et de la Renaissance, département des Manuscrits, BnFLucie Mailland, cheffe du service Philosophie, religion, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, BnFLa Bibliothèque nationale de France propose la première grande exposition consacrée à l'apocalypse. L'apocalypse ? Un mot obscur, qui fait peur, un mot qui parle de la fin du monde. Il n'en finit pas de résonner depuis deux mille ans dans notre culture et nos sociétés occidentales quand survient une catastrophe majeure, et aujourd'hui encore, en fond de nos angoisses climatiques. Et pourtant… L'étymologie de ce mot d'origine grecque signifie révélation, dévoilement, une signification reprise par les chrétiens. Dans le livre de l'Apocalypse qui clôt le Nouveau Testament, saint Jean parle d'un voile se levant sur le royaume intemporel qui réunira les croyants dans la Jérusalem céleste. Un mot porteur d'espoir, fait pour déjouer nos peurs profondes ?Du Moyen Âge à notre époque, l'exposition traverse cet imaginaire en montrant certains des plus prestigieux manuscrits de l'Apocalypse de Jean, des fragments rarement présentés de la célèbre tenture d'Angers, et la fameuse suite de gravures de Dürer consacrées au texte, mais aussi de nombreux chefs-d'oeuvre, peintures, sculptures, photographies, installations, livres rares, extraits de films, venant des collections de la Bibliothèque comme des plus grandes collections françaises et européennes, publiques et privées (Centre Pompidou, musée d'Orsay, British Museum, Victoria and Albert Museum, etc.).Parmi ces quelque 300 pièces, des oeuvres de William Blake, Odilon Redon, Vassily Kandinsky, Ludwig Meidner, Natalia Gontcharova, Otto Dix, Antonin Artaud, Unica Zürn, jusqu'à Kiki Smith, Tacita Dean, Miriam Cahn et Anne Imhof.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Revoir Cimabue” Aux origines de la peinture italienneau Louvre, Parisdu 26 janvier au 12 mai 2025Entretien avec Thomas Bohl, conservateur au département des Peintures – musée du Louvre, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 21 janvier 2025, durée 13'45,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/01/25/3587_revoir-cimabue_louvre/Communiqué de presseCommissariat :Thomas Bohl, conservateur au département des Peintures, musée du LouvreLes années 1280-1290 furent le témoin d'un moment fondamental, révolutionnaire même, dans l'histoire de la peinture occidentale : pour la première fois, un peintre cherche à représenter dans ses oeuvres le monde, les objets et les corps qui l'entourent tels qu'ils existent. Cet artiste visionnaire, dont nous ne savons presque rien et dont seule une quinzaine d'oeuvres nous sont parvenues, c'est Cimabue (Florence, vers 1240 – Pise ?, 1301/ 1302).La première exposition à lui être consacrée est le fruit de deux actualités de grande importance pour le musée du Louvre : la restauration de la Maestà, souvent qualifiée « d'acte de naissance de la peinture occidentale » et l'acquisition en 2023 de La Dérision du Christ, un panneau inédit de Cimabue redécouvert en France chez des particuliers en 2019 et classé Trésor National.Ces deux tableaux, dont la restauration s'est achevée fin 2024, constituent le point de départ de cette exposition, qui, en réunissant une quarantaine d'oeuvres, ambitionne de mettre en lumière l'extraordinaire nouveauté de sa manière et l'incroyable invention par laquelle il renouvela la peinture. Elle écrit ainsi le récit passionnant d'un commencement.Cimabue a ouvert la voie du naturalisme dans la peinture occidentale. Avec lui, les conventions de représentation héritées de l'art oriental, en particulier des icônes byzantines, si prisées jusqu'alors, cèdent la place à une peinture inventive, cherchant à suggérer un espace tridimensionnel, des corps en volumes et modelés par de subtils dégradés, des membres articulés, des gestes naturels et des émotions humaines. Il développe également une verve narrative que l'on pensait jusqu'à présent initiée par ses flamboyants successeurs, Giotto et Duccio.Nos connaissances sur Cenni di Pepe, dit Cimabue, sont très minces, comme le rappelle le prologue de l'exposition : on ignore jusqu'à la signification de son surnom et seuls quelques documents d'archive permettent d'identifier l'artiste et de donner de rares repères dans son parcours. C'est Dante, dans un passage de La Divine Comédie, qui forge le mythe au début du XIVe siècle : en établissant son importance, il est à l'origine de la fascination que le nom de Cimabue exercera des Médicis jusqu'à aujourd'hui.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Suzanne Valadon”au Centre Pompidou, Parisdu 15 janvier au 26 mai 2025Entretien avec Nathalie Ernoult, attachée de conservation au Musée national d'art moderne – Centre Pompidou, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 janvier 2025, durée 23'59,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/01/20/3586_suzanne-valadon_centre-pompidou/Communiqué de presse Commissariat :Nathalie Ernoult, attachée de conservation au Musée national d'art moderne, Centre PompidouChiara Parisi, directrice du Centre Pompidou-MetzXavier Rey, directeur du Musée national d'art moderne, Centre PompidouLe Centre Pompidou consacre une monographie à Suzanne Valadon (1865-1938), artiste emblématique et audacieuse, l'une des plus importantes de sa génération. À la marge des courants dominants de son époque – le cubisme et l'art abstrait sont en germe alors qu'elle défend avec ardeur la nécessité de peindre le réel – elle place le nu, féminin comme masculin, au centre de son oeuvre, représentant les corps sans artifice ni voyeurisme.Suzanne Valadon n'a pas bénéficié de monographie, à Paris depuis celle que le Musée national d'art moderne lui avait consacré en 1967. Présenté au Centre Pompidou-Metz, en 2023 (« Suzanne Valadon. Un monde à soi »), puis au Musée des Beaux-arts de Nantes (2024) et au Museu Nacional d'Art de Catalunya (2024), l'hommage à cette artiste ostensiblement moderne et libérée des conventions de son temps, se poursuit donc au Centre Pompidou, en 2025 avec une version enrichie de nouveaux prêts et augmentée d'archives inédites.« J'ai dessiné follement pour que quand je n'aurais plus d'yeux j'en aie au bout des doigts » Suzanne ValadonCette exposition met en lumière cette figure exceptionnelle et souligne son rôle précurseur, souvent sous-estimé, dans la naissance de la modernité artistique. Elle révèle la grande liberté de cette artiste qui n'adhère véritablement à aucun courant, si ce n'est peut-être le sien. Le parcours de près de 200 oeuvres s'appuie sur la richesse des collections nationales notamment celle du Centre Pompidou, la plus importante, mais aussi du musée d'Orsay et de l'Orangerie. Des prêts exceptionnels du Metropolitan Museum of Modern Art de New York ou encore de la Fondation de l'Hermitage et d'importantes collections privées le complètent. Il se concentre sur les deux médiums de prédilection de l'artiste, le dessin et la peinture. Particulièrement mise à l'honneur ici, son oeuvre graphique fait l'objet d'une analyse approfondie, grâce à la présentation d'un grand nombre de dessins jusqu'alors rarement montrés. C'est également l'occasion d'explorer un moment artistique au coeur de la transition entre les collections du musée d'Orsay et de l'Orangerie et celles du Musée national d'art moderne.L'exposition « Valadon » retrace cet itinéraire unique, depuis ses débuts de modèle favorite du tout-Montmartre, jusqu'à sa reconnaissance artistique, intervenue très tôt, par ses pairs et la critique. Véritable « passeuse » d'un siècle à l'autre, Suzanne Valadon embrasse la ferveur parisienne du tournant-de-siècle, ses cafés, bals musettes et cabarets et ses multiples révolutions artistiques, intellectuelles et sociétales. Elle met en évidence le caractère résolument moderne de l'oeuvre de Valadon, première femme à peindre en grand format un nu masculin de face. Cette plongée inédite dans son oeuvre dévoile aussi bien ses relations amicales et artistiques avec les peintres de la bohème que son influence incontestable sur la scène artistique parisienne grâce au soutien actif de ses amis artistes et galeristes.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“INTERSTICES” Kate Barry et le paysageau Carré de Baudouin, Parisdu 10 janvier au 8 mars 2025Entretien avec Sylvain Besson, directeur des collections du musée Nicéphore Niépce et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 janvier 2025, durée 15'40,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/01/14/3585_kate-barry_carre-de-baudouin/Communiqué de presseCommissariat : Sylvain Besson, Directeur des collections du musée Nicéphore NiépceTout aurait mené la photographe Kate Barry à la lumière, aux paillettes, à la facilité. Au sein d'un contexte familial avantageux, elle a « fait » sa renommée avec des modèles prestigieux (des stars de la variété́ française, des actrices, des mannequins célèbres). Au début des années 2000, Kate Barry est une portraitiste reconnue, une photographe de mode accomplie. Elle s'emploie à partir de 2002 à dépasser ce cadre rigide qui l'enferme et la limite. Le paysage devient son nouveau « terrain de jeu », son territoire d'expression intime, la voie par laquelle elle pourra exprimer sa sensibilité́ et son talent.Dès ses premiers essais photographiques en Bretagne dans les années 1995-1996, Kate Barry met en place une écriture photographique qui lui est propre : l'enfermement, la contrainte, les décors dépouillés presque à l'état de ruine. A partir de 2002, cette écriture se déploie : le paysage et la ruine, la trace résiduelle du végétal dans une architecture à l'état d'abandon, la mélancolie, des atmosphères pesantes. Dès lors, Kate Barry mène de front sa carrière de photographe de commande et ses recherches personnelles autour du paysage. Mais d'un paysage singulier, à échelle humaine, loin du panorama contemplatif ou de la complaisance.Au gré́ de ses voyages, parfois accompagnée de l'écrivain globe-trotter Jean Rolin aux quatre coins du monde (Jordanie, Etats-Unis, Inde… Dinard), Kate Barry accumule les paysages, des morceaux de route, des ciels plombés, des architectures à l'abandon, de fragiles végétaux trouvant le chemin de la lumière au coeur du béton, … Marie Darrieussecq parlera de tiers-paysages.Alors que le fonds de Kate Barry est conservé par le musée Nicéphore Niépce depuis 2021, l'exposition Interstices se propose de redécouvrir le travail de paysage de Kate Barry, qu'elle a peu exposé de son vivant et que les expositions « The Habit of Being » (Arles, 2017) et « My Own Space » (musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur- Saône, 2023) n'ont fait qu'effleurer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Le bruissement entre les murs” de Clara Chichin & Sabatina Lecciasun/sun éditionsEntretien avec Clara Chichin & Sabatina Leccia, par Anne-Frédérique Fer, à Montreuil, le 17 décembre 2024, durée 22'51.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/01/09/134_livres_chichin-leccia/Communiqué de presse Le Bruissement entre les murs invite le regardeur à promener son regard dans un jardin d'images hybrides où la photographie et le dessin à l'aiguille s'entremêlent.Avec les Murs à pêches de Montreuil en toile de fond mais aussi comme moteur principal, Clara Chichin et Sabatina Leccia déambulent et opèrent des prélèvements dans le réel, creusent des galeries secrètes entre ce lieu hors du temps qui prête à la rêverie et son histoire qui témoigne des strates de temps : murs à pêches du roi Louis XIV, maraîchage, lieu populaire, gentrifié, pris en étau par l'étalement urbain.La matérialité de leur collaboration permet d'incarner les strates de temps et de perception, entre les murs se trouvent des énergies impalpables. Les artistes livrent une cartographie sensorielle réorientant la compréhension de ce lieu. Travaillant au rythme lent du vivant, cette prise de temps sur le temps est une invitation poétique à se ressaisir du politique. Être engagé ne se résume pas à dénoncer mais ici, à se reconnecter au sensible, à proposer un ré-enchantement.Ce projet a été lauréat de la Bourse Transverse dotée par lʼADAGP et Freelens. Clara Chichin a bénéficié dʼune bourse dʼaide à lʼécriture de la Région Nouvelle-Aquitaine. Le livre a reçu le soutien de la Région Occitanie.Actualité : Le Bruissement entre les murs est aussi une exposition qui se tient à la Galerie XII jusqu'au 25 janvier 2025. www.galerie-photo-12.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Christofle” Une brillante histoireau MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 14 novembre 2024 au 20 avril 2025Entretien avec Astrid Grange, assistante de conservation Collections XIXe siècle – Art nouveau, et co-commissaire l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 16 décembre 2024, durée 30'04,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/22/3583_christofle_musee-des-arts-decoratifs/Communiqué de presseCommissaire :Audrey Gay-Mazuel, conservatrice du patrimoine Collections XIXe siècle – Art nouveauassistée de Astrid Grange, assistante de conservation Collections XIXe siècle – Art nouveauDu 14 novembre 2024 au 20 avril 2025, le musée des Arts décoratifs met à l'honneur les créations et le savoir-faire d'excellence de la prestigieuse maison d'orfèvrerie Christofle en organisant une grande exposition dédiée à cette manufacture française riche de près de deux cents ans d'histoire. Des années 1830 à nos jours, cette lignée d'orfèvres, initiée par Charles Christofle et Henri Bouilhet, a métamorphosé les formes et les décors de l'argent pour les diffuser dans la vie quotidienne. Associé aux plus grands designers et créateurs de mode tels que Gio Ponti, Andrée Putman, Karl Lagerfeld et Pharrell Williams, Christofle est un laboratoire artistique qui révolutionne l'orfèvrerie traditionnelle en renouvelant ses usages et en la parant de couleurs et de décors inédits.De la petite cuillère de table aux vases monumentaux des expositions universelles, près de 1000 pièces d'orfèvrerie, bijoux, tableaux, dessins et affiches, retracent l'extraordinaire destin de cette maison patrimoniale. « Christofle. Une brillante histoire », dont le commissariat est assuré par Audrey Gay-Mazuel, conservatrice du patrimoine en charge des collections XIXe siècle – Art nouveau, est présentée dans les galeries Christine & Stephen A. Schwarzman, dans une scénographie spectaculaire mettant en lumière les coulisses du métier d'orfèvre et les fastueuses tables de légende.Bijoutier de formation, Charles Christofle a révolutionné l'orfèvrerie dès 1842 en développant des techniques novatrices alliant chimie et électricité pour argenter ou dorer des métaux non précieux. Grâce à ces nouveaux procédés, il a pu rendre accessibles des services de table autrefois réservés aux élites. Près de deux siècles plus tard, Christofle continue de bousculer les codes, s'immisçant dans notre quotidien pour transformer les objets les plus communs, comme des consoles de jeux vidéo, des gobelets à café ou des boîtes à chaussures, en véritables pièces de design.L'exposition s'ouvre sur une mise en scène spectaculaire de l'apport de Christofle au monde des arts décoratifs. Restituant l'atmosphère des manufactures Christofle, successivement installées à Paris, à Saint Denis, et aujourd'hui en Normandie, le visiteur est ensuite plongé dans les coulisses des secrets des procédés d'argenture et de dorure, mais aussi de la fabrication d'une fourchette. La reconstitution d'un atelier d'orfèvre, mêlant outils traditionnels et dispositifs numériques, dévoile la virtuosité de ce métier d'art.Trois salles sont dédiées aux chefsd'œuvre que Christofle a présentés aux Expositions universelles, de 1851 à 1925. Couronnée de médailles d'or à chaque événement, la maison n'a cessé d'innover, créant des pièces monumentales et spectaculaires ornées de couleurs vives et de motifs incarnant les tendances les plus avant-gardistes, du japonisme à l'Art déco.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Corinne Mercadier” Une borne à l'infinià la galerie binome, Parisdu 5 décembre 2024 au 25 janvier 2025Entretien avec Corinne Mercadier,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 décembre 2024, durée 14'39,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/22/3584_corinne-mercadier_galerie-binome/Communiqué de presse Les oeuvres de Corinne Mercadier sont comme des brèches dans le réel. Elles nous happent instantanément, nous transportent en des territoires incertains où réel et merveilleux s'entendent bien. Des lieux insondables, primitifs, faits de pénombre et de faisceaux de lumière, très proches et très lointains. Ils résonnent en nous sans que l'on sache exactement pourquoi.L'exposition Une Borne à l'infini réunit trois corpus de photographies et de dessins, des pièces parmi les plus anciennes de l'artiste produites en 1986 aux plus récentes dans les séries en cours Rêves et La Nuit Magnétique. S'ils relèvent de gestes et de recherches bien différents, ils ont pourtant en commun de vouloir faire surgir à la surface du papier des mondes flottants, aussi fugaces que persistants. Par ses constructions visuelles, aux confins de la mémoire et des sensations, Corinne Mercadier nous livre des visions, donne figure à des hallucinations passagères. Comme un antidote à la pesanteur ambiante, chaque œuvre bouleverse en douceur l'ordre des choses, nous propose une expérience visuelle et mentale presque mystique. Un rêve éveillé en état stationnaire. Ici le jour et la nuit n'existent plus. Ici, l'idée de paysage ou d'architecture vacille au profit d'espaces plus impénétrables, de situations irrationnelles. Dans le silence de l'atelier les oeuvres s'élaborent par strates, depuis ses carnets de recherches et d'esquisses, en laissant sa part au hasard. Elles s'ancrent dans l'Histoire de l'art occidental, des fresques de Giotto, du fond d'or médiéval à la représentation du paysage et des lointains à la Renaissance.Au coeur des préoccupations de l'artiste, transcender par la lumière la puissance discrète et latente des matériaux. Pigments, pixels, émulsions, propriétés mêmes du papier, peinture sur verre, confèrent à chaque image une aura singulière. Mais également langage, titres, accessoires et décors de ce théâtre intérieur. Dans ces atmosphères cristallines et ouatées, nous nous glissons. Et c'est comme si quelqu'un avait subitement rallumé la lumière dans le noir, une lumière astrale et sacrée. Ondulations, morsures, lignes floues et nettes libèrent le grain, comme des flambées, elles ravivent les souvenirs tout en faisant surgir de nouvelles projections. Nous nous tenons au seuil de ces étuves froides et dorées, devant ces êtres de pure illusion qui frôlent les murs, devant ces bornes à l'infini.Les images de Corinne Mercadier sont aussi sophistiquées qu'expérimentales. A la part mécanique du photographique, elle adjoint toujours la part fantasque et inconsciente de la main. Chaque image dans sa fausse quiétude émet un signal comme une réponse intermittente à l'inexprimable situation du monde. Si un fond d'inquiétante étrangeté persiste, toujours un rayon de lune, un signe viendra piquer notre curiosité, réinjecter de l'étonnement et du plaisir là où on ne l'attend pas.Géraldine Bloch, commissaire d'expositions et auteure indépendante Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Edi Dubien” S'éclairer sans finau musée de la Chasse et de la Nature, Parisdu 10 décembre 2024 au 4 mai 2025Entretien avec Rémy Provendier-Commenne, historien de l'art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la Nature, et commissaire l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 9 décembre 2024, durée 12'50,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/11/3580_edi-dubien_musee-de-la-chasse-et-de-la-nature/Communiqué de presse Commissaire de l'exposition :Rémy Provendier-Commenne, historien de l'art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la NatureDu 10 décembre 2024 au 5 mai 2025, le Musée de la Chasse et de la Nature consacre une grande exposition monographique à Edi Dubien. Réunissant plus de 200 dessins, ainsi que des peintures, des sculptures et des installations, oeuvres pour la plupart inédites, l'exposition se déploiera dans tout le musée, dans un dialogue intime avec la collection permanente, les animaux naturalisés et le grand décor de l'hôtel particulier du XVIIIe siècle qui abrite l'institution parisienne.Edi Dubien, artiste autodidacte français né en 1963, est connu pour ses oeuvres d'une profonde poésie et d'une émouvante humanité, qui explorent des thèmes liés à l'identité, à l'enfance et à la relation entre l'Homme et la nature. Dans ses oeuvres, humains au regard mélancolique, animaux souvent fardés et végétaux développent des relations d'échanges, de coopération, de métamorphose, et certainement de consolation.Tout en douceur – ce dont nous avons assurément le plus besoin face à un monde de plus en plus normalisant et clivant -, Edi Dubien célèbre l'altérité et la liberté d'être soi-même.Les thématiques abordées dans l'expositionLes oeuvres d'Edi Dubien explorent des thèmes liés à l'enfance, l'identité, la fragilité, l'intimité, et la nature.1. L'enfance réparée : La figure de l'enfant revient sans cesse dans l'oeuvre d'Edi Dubien. « Évidemment, elle est centrale ; il s'agit aussi de l'Homme qui se réalise venant du chaos », explique-t-il, offrant ainsi une clé de sa propre biographie, celle d'une enfance empreinte de violence intrafamiliale. Cependant, ses oeuvres ne doivent pas se lire uniquement comme des autoportraits. Dans une démarche plus universelle, il dénonce les violences faites à l'enfance. Ainsi, de nombreux modèles proviennent de photographies d'enfants des années 1940, souvenirs oubliés qu'il glane dans les vide-greniers et autres brocantes. En dessinant ces anonymes, ces enfants de la guerre, qu'il entoure d'une faune et d'une flore protectrice, Edi Dubien « répare ». Avec son trait, il soigne ces enfances cassées.2. L'identité en mouvement : Dans ses portraits, Edi Dubien aborde la question de l'identité et de la transition. Son travail exprime un intime questionnement sur le genre, l'assignation et la construction de soi, et refléte son parcours personnel. Par ses oeuvres, il se réapproprie son propre corps et son identité.3. La force de la fragilité : Autre thème central dans les oeuvres d'Edi Dubien, la fragilité humaine, en particulier la vulnérabilité de l'enfance et de l'adolescence. Ses personnages incarnent la pureté et la délicatesse de celles et ceux qui doutent et qui avancent en silence. « Faisons de la fragilité une force, n'ayonspas peur de nos fragilités » aime à répéter l'artiste. Ce n'est qu'en acceptant nos fragilités, en renonçant à la brutalité et aux postures de domination que nous pourrons vivre en paix, trouver ensemble notre place dans le monde[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Modigliani / Zadkine” Une amitié interrompueau musée Zadkine, Parisdu 14 novembre 2024 au 30 mars 2025Entretien avec Cécilie Champy-Vinas, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée Zadkine, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 2 décembre 2024, durée 14'48,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/06/3578_modigliani-zadkine_musee-zadkine/Communiqué de presse Commissariat :Cécilie Champy-Vinas, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée ZadkineThierry Dufrêne, professeur d'histoire de l'art contemporain à l'Université Paris NanterreAvec la collaboration d'Anne-Cécile Moheng, attachée de conservation au musée ZadkineAprès l'exposition dédiée à Chana Orloff, le musée Zadkine continue d'explorer les liens artistiques tissés par Zadkine au cours de sa vie. Cette exposition est la première à s'intéresser à une amitié artistique jamais explorée jusqu'alors, celle qui unit le sculpteur Ossip Zadkine au peintre Amedeo Modigliani.À travers près de 90 oeuvres, peintures, dessins, sculptures mais également documents et photographies d'époque, elle propose de suivre les parcours croisés de Modigliani et Zadkine, dans le contexte mouvementé et fécond du Montparnasse des années 1910 à 1920. Bénéficiant de prêts exceptionnels de grandes institutions – le Centre Pompidou, le musée de l'Orangerie, les musées de Milan, Rouen et Dijon – ainsi que de prêteurs privés, le parcours fait se confronter, comme au temps de leurs débuts artistiques, deux artistes majeurs des avant-gardes, et permet de renouer les fils d'une amitié interrompue.Ossip Zadkine rencontre Amedeo Modigliani en 1913 : les deux artistes, fraîchement débarqués à Paris, rêvent chacun de devenir sculpteurs et partagent alors le « temps des vaches maigres » comme l'écrira Zadkine dans ses souvenirs. Cette amitié, aussi brève que féconde sur le plan artistique, est interrompue par la Première Guerre mondiale. Modigliani abandonne la sculpture pour la peinture, sur le conseil de marchands. Zadkine s'engage comme brancardier en 1915, avant d'être gazé et d'entamer une longue convalescence. Les deux artistes se retrouvent brièvement au sortir de la guerre, avant que leurs voies ne divergent à nouveau. Modigliani connaît un succès croissant avec ses peintures, mais il meurt prématurément à 35 ans, en 1920, tandis que Zadkine entame une longue et fructueuse carrière de sculpteur. Zadkine n'oubliera pas Modigliani et conservera précieusement le portrait fait par son ancien camarade, dont la gloire posthume ne fait que croître, à tel point que « Modi » devient l'une des figures mythiques de l'art moderne.L'exposition fait dialoguer, pour la première fois, les oeuvres de Modigliani et de Zadkine, mettant en évidence leur parenté d'inspiration mais également leurs divergences. Le parcours retrace, en cinq sections, les étapes d'une amitié d'exception, depuis les débuts parisiens des deux artistes jusqu'à la mort de Modigliani en janvier 1920. Il met en avant les cercles de sociabilité communs des deux artistes à Montparnasse, ainsi que le rôle pris par Zadkine dans l'édification posthume du mythe Modigliani. La dernière section interroge le rapport des deux artistes à l'architecture et offre une évocation spectaculaire du projet de temple à l'Humanité, rêvé par Modigliani. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Figures du fou”Du Moyen Age aux romantiquesau Louvre – Hall Napoléon, Parisdu 16 octobre 2024 au 3 février 2025Entretien avec Élisabeth Antoine-König, conservatrice générale au département des Objets d'art – musée du Louvre, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 2 décembre 2024, durée 27'55,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/06/3577_figures-du-fou_le-louvre/Communiqué de presseCommissariat :Élisabeth Antoine-König, conservatrice générale au département des Objets d'art, musée du LouvrePierre-Yves Le Pogam, conservateur général au département des Sculptures, musée du LouvreLes fous sont partout. Mais les fous d'hier sont-ils ceux d'aujourd'hui ? Le musée du Louvre consacre cet automne une exposition inédite à ces multiples figures du fou, qu foisonnent dans l'univers visuel du XIIIe au XVIe siècle. Manuscrits enluminés, livres imprimés et gravures, tapisseries, peintures, sculptures, objets précieux ou du quotidien : entre Moyen Âge et Renaissance, le fou envahit littéralement tout l'espace artistique et s'impose comme une figure fascinante, trouble et subversive dans une époque de ruptures, pas si éloignée de la nôtre.L'exposition interroge cette omniprésence des fous dans l'art et la culture occidentale à la fin du Moyen Âge : que signifient ces fous, qui paraissent jouer un rôle-clé dans le passage aux temps modernes ? Si le fou fait rire et amène avec lui un univers plein de bouffonneries, apparaissent également des dimensions érotiques, scatologiques, tragiques et violentes. Capable du meilleur comme du pire, le fou est tour à tour celui qui divertit, met en garde, dénonce, inverse les valeurs, voire même renverse l'ordre établi.Réunissant dans l'espace du hall Napoléon entièrement rénové plus de trois cents oeuvres, prêtées par 90 institutions françaises, européennes et américaines, l'exposition propose un parcours exceptionnel dans l'art de l'Europe du Nord (mondes flamand, germanique, anglo-saxon et français surtout) et met en lumière un Moyen Âge profane, passionnant et bien plus complexe qu'on ne le croit. Elle explore également la disparition du fou lorsque triomphent la Raison et les Lumières, avant une résurgence à la fin du XVIIIe siècle et pendant le XIXe siècle. Le fou devient alors la figure à laquelle les artistes s'identifient : « Et si le fou, c'était moi ?»[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Giacometti / Morandi”Moments immobilesà l'Institut Giacometti, Parisdu 15 novembre 2024 au 2 mars 2025Entretien avec Françoise Cohen, directrice artistique de l'Institut Giacometti, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 novembre 2024, durée 27'51,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/28/3576_giacometti-morandi_institut-giacometti/Communiqué de presse Commissaire de l'exposition :Françoise Cohen, directrice artistique de l'Institut GiacomettiL'exposition Giacometti / Morandi. Moments immobiles propose la rencontre inédite des oeuvres de deux artistes majeurs de l'après-guerre. Alberto Giacometti (1901-1966) et Giorgio Morandi (1890-1964), bien que contemporains, ne se sont jamais croisés, cependant de nombreux traits essentiels les rapprochent. Cette exposition est la première occasion d'interroger ces proximités : leur pratique singulière de l'atelier, l'attachement à un environnement et des modèles familiers, et une recherche originale née de l'attention portée au réel.Alberto Giacometti (1901-1966) et Giorgio Morandi (1890-1964) sont des contemporains. Tous deux ont fait de leur atelier, chambre-atelier Via Fondazza à Bologne pour Morandi, atelier de la rue Hippolyte-Maindron dans le quartier du Montparnasse pour Giacometti, la matrice d'une oeuvre dominée par la continuité d'une seule et même recherche dont le développement exprime le sens même de leur vie. Ils partagent la récurrence des mêmes modèles : les objets collectés par Morandi pour être peints, les figures centrales d'Annette et Diego, parmi un cercle étroit de personnalités qui va s'élargissant pour Giacometti.Ils ont volontairement peu voyagé. La vie de Morandi se répartit entre Bologne, sa ville natale et Grizzana, village des Apennins où il va principalement l'été. Giacometti, installé à Paris depuis 1922, se rend presque chaque année à Stampa et Maloja, les maisons de son enfance dans le Val Bregaglia.Artistes majeurs du xxe siècle, ils apparaissent comme des voix singulières qui, ayant traversé les avant-gardes, renouvellent des formes classiques : la nature morte et le paysage pour Morandi, la figure humaine pour Giacometti, l'un et l'autre incarnant dans les années de l'après-guerre une vision de la condition humaine universelle.Au moment où les débats entre figuration et abstraction font rage, où les artistes sont sommés de se ranger dans un camp ou l'autre, tous deux développent un art relié au réel, mais non réaliste et qui, à partir de la transcription du monde visible, vise à l'essence.Cette exposition réunit les collections de la Fondation Giacometti à des prêts du Museo Morandi, Bologne et de collections privées européennes.Elle propose une traversée de leurs carrières de 1913 à 1965 en quatre chapitres : L'Atelier ; Le Familier ; La traversée des avant-gardes ; Regarder le réel.La Fondation Giacometti remercie chaleureusement Franck Giraud et la Ruth Stanton Foundation pour leur généreux soutien.#catalogue #GiacomettiMorandi co-édité par la Fondation Giacometti et FAGE éditions, Lyon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“La Chine des Tang”Une dynastie cosmopolite (7e-10e siècle)au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 20 novembre 2024 au 3 mars 2025Entretien avec Arnaud Bertrand, conservateur des collections Chine et Corée – musée Guimet, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 novembre 2024, durée 29'33,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/27/3575_la-chine-des-tang_musee-guimet/Communiqué de presseCommissariat :Arnaud Bertrand, conservateur des collections Chine et Corée, musée GuimetHuei-Chung Tsao, chargée de collections Chine, musée GuimetLuo Lijun, chef du service des Expositions, Art Exhibitions ChinaDu Zeyu, responsable de projets, Art Exhibitions ChinaXu Yunyan, chargée de projets, Art Exhibitions ChinaPoint d'orgue de l'année Guimet x Chine 2024 et entièrement consacrée à l'une des plus brillantes dynasties chinoises, l'exposition La Chine des Tang (618-907) constitue un événement exceptionnel tant par son envergure que par les oeuvres qu'elle présente.Organisée en partenariat avec Art Exhibitions China, l'exposition accueille 207 ensembles d'oeuvres provenant de plus d'une trentaine d'institutions muséales chinoises. Elle raconte 300 ans de rayonnement des arts et des lettres, l'épanouissement d'une population cosmopolite et l'essor d'une administration centralisée.Parmi les pièces maitresses, présentées pour la première fois au public français, figurent les trois plus importants trésors d'orfèvrerie Tang, de remarquables peintures murales, des oeuvres issues de découvertes archéologiques récentes ou encore de rares rouleaux de peintures et de calligraphies.Bien que souvent représentée dans les productions de la culture populaire actuelle –comme dans les séries télévisées ou encore les roman des aventures du Juge Ti de Robert van Gulik adaptés au cinéma– la période des Tang reste relativement mal connue du public occidental. L'exposition La Chine des Tang au musée Guimet brosse un panorama large et dynamique de cette période qui a marqué de son empreinte les fondements culturels et administratifs de la Chine contemporaine.Les Tang, une dynastie fondatriceNous sommes un siècle et demi avant le sacre de Charlemagne (800) lorsque, succédant à la dynastie Sui (581-618) parvenue à unifier la Chine après près de quatre cents ans de divisions, les premiers souverains Tang installent la paix intérieure, réorganisent l'État et contribuent à faire de leur vaste territoire une terre de prospérité économique et culturelle qui marquera les fondements culturels et administratifs de la Chine pendant plus de mille ans. Alors que la production agricole et artisanale s'y développe, sur le plan des arts, la peinture, la sculpture, la musique et la danse n'auront jamais été aussi florissants. La poésie, la littérature et la calligraphie Tang inspireront même parmi les plus belles créations littéraires des périodes ultérieures. Multiculturelle et ouverte sur le monde, la période Tang a vu l'essor d'une vie matérielle raffinée.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.