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“Dans le flou”Une autre vision de l'art, de 1945 à nos joursau Musée de l'Orangerie, Parisdu 30 avril au 18 août 2025Entretien avec Emilia Philippot, conservatrice en chef, adjointe à la directrice des études, Institut national du patrimoine, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 19 septembre 2023, durée 23'38,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/14/3618_dans-le-flou_musee-de-l-orangerie/Communiqué de presse Commissariat :Claire Bernardi, directrice, musée de l'OrangerieEmilia Philippot, conservatrice en chef, adjointe à la directrice des études, Institut national du patrimoineEn collaboration avec Juliette Degennes, conservatrice, musée de l'OrangerieLes Nymphéas ont longtemps été regardés par les artistes ou étudiés par les historiens comme le parangon d'une peinture abstraite, sensible, annonciatrice des grandes installations immersives à venir. En revanche, le flou qui règne sur les vastes étendues aquatiques des grandes toiles de Monet est resté un impensé. Ce flou n'avait pas échappé à ses contemporains, mais ils y voyaient l'effet d'une vision altérée par une maladie oculaire. Il nous semble aujourd'hui pertinent et plus fécond d'explorer cette dimension de l'oeuvre tardif de Monet comme un véritable choix esthétique dont la postérité doit être mise au jour.Cette exposition fait délibérément du flou une clé qui ouvre une autre lecture d'un pan entier de la création plastique moderne et contemporaine. D'abord défini comme perte par rapport au net, le flou se révèle le moyen privilégié d'expression d'un monde où l'instabilité règne et où la visibilité s'est brouillée. C'est sur les ruines de l'après-Seconde Guerre mondiale que cette esthétique du flou s'enracine et déploie sa dimension proprement politique. Le principe cartésien du discernement, qui prévalait depuis si longtemps en art, apparaît alors profondément inopérant. Devant l'érosion des certitudes du visible, et face au champ de possibles qui leur est ainsi ouvert, les artistes proposent de nouvelles approches et font leur matière du transitoire, du désordre, du mouvement, de l'inachevé, du doute… Prenant acte d'un bouleversement profond de l'ordre du monde, ils font le choix de l'indéterminé, de l'indistinct et de l'allusion. Leur mise à distance de la netteté naturaliste va de pair avec une recherche de la polysémie qui se traduit par une perméabilité des médiums et une place accrue accordée à l'interprétation du regardeur. Instrument de sublimation tout autant que manifestation d'une vérité latente, le flou se fait à la fois symptôme et remède d'un monde en quête de sens.Insaisissable par essence, l'esthétique du flou se dessine dans l'écart ; non par opposition frontale à l'objectivité clinique d'un monde sous haute surveillance, mais plutôt comme un jeu d'équilibrisme dans les interstices du réel ; un écart qui ne réside pas dans le rejet ou le déni de la trivialité du monde mais en explore de nouvelles modalités. À la limite du visible, le flou, en même temps qu'il trahit une instabilité, crée les conditions d'un ré-enchantement.Le parcours de l'exposition suit un fil thématique et non chronologique. Une salle introductive est consacrée aux racines esthétiques du flou au XIXe et au tournant du XXe siècle, faisant suite aux bouleversements intellectuels, scientifiques, sociétaux et artistiques avec lesquels l'impressionnisme a grandi. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Le Brésil illustré”L'héritage postcolonial de Jean-Baptiste Debretà la Maison de l'Amérique Latine, Parisdu 30 avril au 4 octobre 2025Entretien avec Jacques Leenhardt, philosophe et sociologue, directeur d'études à l'ehess – Paris, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 29 avril 2025, durée 21'06,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/14/3617_le-bresil-illustre_maison-de-l-amerique-latine/Communiqué de presseCommissariat : Jacques Leenhardt, associé à Gabriela Longman.Ce projet est inscrit dans la Saison France-Brésil 2025En 2025, la Maison de l'Amérique latine à Paris fait la part belle aux relations bilatérales France-Brésil au travers d'une saison culturelle dédiée. À partir du 30 avril 2025, elle présente, sous le commissariat de Jacques Leenhardt et Gabriela Longman, une importante exposition, consacrée au travail de critique et de resymbolisation des images du peintre Jean-Baptiste Debret (1768-1848) par une génération effervescente d'artistes brésiliens contemporains. Intitulée « Le Brésil illustré. L'héritage postcolonial de Jean-Baptiste Debret », l'exposition s'appuie sur les recherches récentes de Jacques Leenhardt (Rever Debret, Editora 34, São Paulo/Brésil, 2023), qui font partie d'une publication éponyme (Actes Sud, avril 2025).J.-B. Debret (1768-1848), peintre du cercle de J. L. David pendant la Révolution française et l'Empire, émigre en 1815 à Rio de Janeiro, reçu peintre officiel de la cour du Portugal déplacée dans sa colonie. Pendant 15 ans, il est témoin de la transformation de cette colonie en empire du Brésil. Rentré à Paris en 1831, il publie un livre amplement illustré, Voyage pittoresque et historique au Brésil, où sont révélées les aquarelles jusque-là tenues secrètes, réalisées durant son séjour, véritable sociologie en image de la vie quotidienne à Rio de Janeiro à l'heure de sa mutation. Un siècle plus tard, après que son livre a été censuré par la bibliothèque impériale, puis oublié pour avoir montré trop crûment la société esclavagiste, Voyage pittoresque et historique au Brésil est redécouvert, traduit et publié au Brésil (1940) avec un succès tel qu'il est devenu l'iconographie de référence sur cette période. L'ouvrage a été publié par l'Imprimerie Nationale en 2014.En 2022, les célébrations du Bicentenaire du Brésil incitent de nombreux artistes des nouvelles générations indigènes ou afro-descendantes à se confronter à ces images de leurs ancêtres et de leurs communautés. Comme ils ne se reconnaissent pas dans cette archive coloniale, ils s'en emparent pour la détourner, la carnavaliser, la resymboliser.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Le monde selon l'IA”au Jeu de Paume, Parisdu 11 avril au 21 septembre 2025Entretien avec Antonio Somaini, professeur de théorie du cinéma, des médias et de la culture visuelle à l'Université Sorbonne Nouvelle et commissaire général de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 28 avril 2025, durée 16'50,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/10/3616_le-monde-selon-l-ia_jeu-de-paume/Communiqué de presse Commissaire général : Antonio SomainiCommissaires associés : Ada Ackerman, Alexandre Gefen, Pia ViewingLe Jeu de Paume présente, du 11 avril au 21 septembre 2025, une exposition explorant les liens entre intelligence artificielle et l'art contemporain, qui sera la première au monde de cette ampleur.Développées à vitesse accélérée dans tous les champs de la société, les intelligences artificielles suscitent aujourd'hui étonnement, frayeur, enthousiasme ou scepticisme.Le monde selon l'IA présente une sélection d'oeuvres d'artistes qui, au cours de ces dix dernières années, se sont emparés de ces questions en art, photographie, cinéma, sculpture, littérature… Elle d.voile des oeuvres – en grande parties inédites – d'artistes de la scène française et internationale tels Julian Charrière, Grégory Chatonsky, Agnieszka Kurant, Christian Marclay, Trevor Paglen, Hito Steyerl, Sasha Stiles,…De l' “IA analytique”, sur laquelle se fondent les systèmes de vision artificielle et de reconnaissance faciale, . l' “IA générative”, capable de produire de nouvelles images, sons et textes, l'exposition traite de la manière dont ces technologies bouleversent les processus créatifs, redéfinissent les frontières de l'art, sans oublier d'en interroger les enjeux sociaux, politiques et environnementaux. Des capsules temporelles jalonnent par ailleurs le parcours, sous forme de vitrines suggérant des liens historiques et généalogiques entre ces phénomènes contemporains et différents objets issus du passé. Au-delà de toute fascination technophile ou de rejet technophobe, le Jeu de Paume propose, à travers cette exposition, une réflexion sur la manière dont l'IA transforme notre rapport visuel et sensible au monde, comme nos sociétés.L'intelligence artificielle, notion introduite en 1955, désigne de nos jours l'apprentissage automatique qui transforme tous les domaines de la société, avec des applications remplaçant l'action humaine sur la détection, la prise de décision ou la création de contenus textuels et visuels. Ces avancées soul.vent des enjeux éthiques, économiques, politiques et sociaux, entre autres en matière de vie privée et de discrimination, tout en bouleversant notre rapport aux images et aux textes. Dans le domaine artistique, l'IA redéfinit les processus de création, de production et de réception, mettant en crise les notions de créativité, d'originalité et de droits d'auteur. Les artistes de l'exposition mobilisent ces technologies aussi bien pour interroger leurs conséquences sur l'art et la société que pour expérimenter de nouvelles formes possibles d'expression.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Lisa Sartorio” Les désoeuvréesà la galerie binome, Parisdu 16 avril au 14 juin 2025Entretien avec Lisa Sartorio,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 15 avril 2025, durée 17'33,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/08/3614_lisa-sartorio_galerie-binome/Communiqué de presse En 1916, dans l'une de ses fameuses notes, Marcel Duchamp définissait par l'exemple le « ready-made réciproque » : « Se servir d'un Rembrandt comme planche à repasser. » À l'inverse des ready-made bien connus, le ready-made réciproque entendait convertir une oeuvre d'art en objet utilitaire. Comme les ready-made, il n'introduisait pas une différence de degré mais de nature avec l'objet d'origine : ce dernier ne devenait pas plus ou moins ce qu'il était déjà, il était dénaturé. Le ready-made réciproque n'est resté, pour l'anartiste Duchamp, qu'une hypothèse. Sa postérité n'en est pas moins immense car, de nos jours, il n'est pas un chef-d'oeuvre, de Rembrandt ou autre, que l'industrie culturelle n'ait converti, au mieux en bijou, boîte, assiette ou tasse, au pire en set de table, coque de smartphone, ruban adhésif ou papier hygiénique… Autant d'objets qui, par leur prolifération, s'imposent dans notre quotidien comme les nouveaux modes d'existence des oeuvres originelles, au point d'effacer, quand nous les connaissons, la réalité de ces dernières de nos mémoires.Le récent travail de Lisa Sartorio porte sur la dénaturation de l'art opérée, à l'ère du consumérisme culturel et touristique, par ces ready-made réciproques que sont les produits dérivés. L'artiste s'était déjà intéressée au devenir image des oeuvres d'art quand, en 2013, elle avait collecté sur internet des centaines de reproductions différentes de la Joconde, oeuvre comme il se doit la plus partagée sur les réseaux, pour créer une composition abstraite. Aujourd'hui, les quatre corpus qui forment Les Désoeuvrées sont consacrés à leur devenir objet.Pour constater l'ampleur du phénomène, Lisa Sartorio a commencé par réunir, toujours grâce à internet, les produits dérivés de deux chefs-d'oeuvre, Amandier en fleurs (1890) de Vincent van Gogh et Le Baiser (1908-1909) de Gustav Klimt, dont elle a assemblé les images dans des compositions saturées qui, en dépit de l'homogénéité du motif, laissent apparaître la diversité des objets commercialisés, y compris des chaussures, escarpins ou baskets, pour le tableau de Van Gogh, ou un parapluie, des collants et un skateboard pour celui de Klimt. Une fois imprimées, elle a utilisé ces compositions pour confectionner des objets en trois dimensions en les moulant sur de la vaisselle, des bouteilles, ustensiles de cuisine, téléphones, tongs, etc., qu'elle a agencés dans l'espace. Elle a ensuite photographié ces natures mortes en variant les lumières pour souligner la matérialité de ces objets. Mais cette matérialité, apparente dans les deux dimensions de la photographie, est feinte car, et c'est ce qui importe, ces objets sont creux : le geste de l'artiste, qui fait écho à la perte de réalité de l'oeuvre désoeuvrée en produit dérivé, a consisté à retirer le moule qui, faut-il le rappeler, s'appelle aussi l'âme. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Mission Dakar-Djibouti [1931-1933] : Contre-enquêtes”au musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 15 avril au 14 septembre 2025Entretien avec Eric Jolly, Directeur de recherche, CNRS, et commissaire associé de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 14 avril 2025, durée 26'10,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/04/28/3612_dakar-djibouti_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presse Commissaire générale :Gaëlle Beaujean, Responsable de collections Afrique, musée du quai Branly – Jacques ChiracCommissaires associés :Julien Bondaz, Maître de conférences, Université Lyon 2Claire Bosc-Tiessé, Directrice de recherche au CNRS, Directrice d'études, EHESSHugues Heumen, Professeur et directeur, musée national du CamerounDidier Houénoudé, Professeur, Université d'Abomey-Calavi, BéninDirecteur scientifique des collections de l'Etat de Saxe (Allemagne)Eric Jolly, Directeur de recherche, CNRSAimé Kantoussan, Chargé de recherche, musée des civilisations noires, Dakar, SénégalDaouda Kéita, Directeur général, musée national du MaliMarianne Lemaire, Chargée de recherche, CNRSMame Magatte Sène Thiaw, Chargée de recherche, musée des civilisations noires, Dakar, SénégalSalia Malé, Directeur de recherche et ancien directeur général adjoint du musée national du Mali, MaliSisay Sahile Beyene, Professeur, Université de Gondar, ÉthiopieL'exposition Mission Dakar-Djibouti (1931-1933) : contre-enquêtes explore l'une des missions ethnographiques les plus emblématiques de l'histoire de l'ethnologie française, au coeur des collections Afrique du musée de l'Homme puis du musée du quai Branly – Jacques Chirac.Cette initiative revisite, à travers un prisme contemporain, les conditions de collecte et les récits souvent ignorés de cette traversée d'ouest en est de quinze pays africains – selon leurs frontières actuelles : Sénégal, Mali (nom colonial du territoire : Soudan français), Burkina Faso (Haute-Volta), Bénin (Dahomey), Niger, Nigeria, Tchad, Cameroun, République centrafricaine (Oubangui-Chari), République Démocratique du Congo (Congo belge), Soudan du Sud et Soudan (Soudan anglo-égyptien), Éthiopie, Érythrée et Djibouti (Côte française des Somalis). En 1931, ces pays étaient sous domination coloniale européenne à l'exception de l'Ethiopie indépendante.Conduite par l'ethnologue français Marcel Griaule, la « mission ethnographique et linguistique Dakar-Djibouti », ainsi qu'elle fut dénommée à l'époque, se voulait pionnière, introduisant des méthodes novatrices d'enquêtes ethnographiques en France avec la volonté de rapporter des informations, des images, des objets de cultures africaines censées disparaître sous l'effet de la colonisation. Cependant, ses pratiques, qui s'inscrivaient dans un cadre colonial, ont soulevé des questions éthiques, notamment sur les conditions d'acquisition d'objets ainsi que sur les relations de pouvoir entre colonisés et coloniaux.Composée de onze membres, la mission réunit pour trois institutions parisiennes – le Muséum national d'Histoire naturelle et son annexe, le musée d'ethnographie du Trocadéro, ainsi que la Bibliothèque nationale – environ 3600 objets et 6600 spécimens naturalistes, 370 manuscrits, 70 ossements humains et produit près de 6 000 photographies, des enregistrements sonores, des films et plus de 15 000 fiches d'enquête.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Berserk & Pyrrhia” Art contemporain et art médiévalLe Plateau Frac Île-de-France, Paris et aux Réserves, Romainvilledu 22 mars au 20 juillet 2025Entretien avec Camille Minh-Lan Gouin, commissaire associée de l'expositionpar Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 15 avril 2025, durée 17'23,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/04/28/3613_berserk-pyrrhia_le-plateau-frac-ile-de-france/Commissaire Céline PoulinCommissaire associée Camille Minh-Lan GouinConseiller scientifique Michel Huynh, conservateur général, musée de Cluny – musée national du Moyen ÂgeL'imagerie d'heroic fantasy moyenâgeuse de la pop culture habite les univers des artistes d'aujourd'hui et le regard décentré de l'humain qui y règne leur ouvre un autre abord du futur. L'exposition Berserk & Pyrrhia, présentée au Plateau et aux Réserves du 22 mars au 20 juillet, rend visible la circulation des images médiévales et leur appropriation postérieure et fait se rencontrer l'art médiéval et l'art contemporain. Cette double exposition s'inscrit dans le cadre du projet territorial du même nom, impliquant plusieurs lieux partenaires en Île-de-France. L'exposition est réalisée en collaboration avec le musée de Cluny – musée national du Moyen Âge.L'image du berserker, guerrier légendaire, a enfanté nombre de rejetons au cinéma, dans les jeux vidéo, les mangas ou le rap. Dans de nombreux mythes, le berserker est connecté à la terre, à l'animalité, avançant sans armure. Dans l'oeuvre de Kentarō Miura, c'est par son armure que Guts devient un berserker. Les dessins magistraux qui animent l'histoire de ce manga sont gorgés de références médiévales européennes, qu'elles soient directes ou inspirées de chefs-d'œuvre du XIXe siècle médiévaliste, aux teintes noires et obscures. Pyrrhia, lui, est un papillon qui a donné son nom à une île imaginaire, décrite dans les livres Les Royaumes de feu (Tui T. Sutherland), où règnent des dragons doués de raison, dépeuplée d'humains, on y croise pourtant de petits êtres marchant sur deux pattes avec une touffe de poils sur la tête, nommés charognards. Plus précisément, ce papillon Pyrrhia umbra est aussi appelé “La Chrysographe”, noms des écrivains réalisant les enluminures dans les grimoires.Cette imagerie d'heroic fantasy moyenâgeuse de la pop culture habite les univers des artistes d'aujourd'hui. Le regard décentré de l'humain qui y règne leur ouvre un autre abord du futur. Dans les oeuvres contemporaines exposées au Plateau et aux Réserves, le retour à la terre, les paraboles magiques ou les cabanes de paille, les animaux et insectes humanisés, enchantés ou maléfiques, apparaissent tour à tour comme des fantasmes ou des craintes dans un monde noyé d'incertitudes. L'apocalypse, motif récurrent de l'art médiéval, et son bestiaire monstrueux ou rêvé ne sont pas en reste. L'amour, l'amitié et les relations sociales s'imprègnent de ces modèles anciens distordus par le regard contemporain. Le plaisir de la récupération et du do it yourself s'impose pour des matériaux moins polluants et plus responsables.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Matisse et Marguerite” Le regard d'un pèreau Musée d'Art moderne de Parisdu 4 avril au 24 août 2025Entretien avec Charlotte Barat-Mabille, commissaire d'exposition au Musée d'Art Moderne de Paris, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 14 avril 2025, durée 20'52,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/04/23/3611_matisse-et-marguerite_musee-d-art-moderne-de-paris/Communiqué de presse Commissaires :Isabelle Monod-Fontaine, conservatrice générale du patrimoine honoraireHélène de Talhouët, docteure en histoire de l'art contemporain, enseignante-chercheuseCharlotte Barat-Mabille, commissaire d'exposition au Musée d'Art Moderne de Paris« Au temps de mon père, on vivait avec son drame quotidien, qui était la peinture. » Marguerite Duthuit-Matisse, 1970Le Musée d'Art Moderne de Paris présente une exposition inédite d'Henri Matisse (1869-1954), l'un des plus grands artistes du XXème siècle. Rassemblant plus de 110 oeuvres (peintures, dessins, gravures, sculptures, céramique), elle propose de montrer le regard d'artiste et de père que Matisse porte sur sa fille aînée, Marguerite Duthuit-Matisse (1894-1982), figure essentielle mais discrète de son cercle familial.L'exposition présente de nombreux dessins rarement sinon jamais montrés au public, ainsi que d'importants tableaux venus de collections américaines, suisses et japonaises exposés en France pour la première fois. Des photographies, documents d'archives et oeuvres peintes par Marguerite elle-même complètent l'évocation de cette personnalité méconnue du grand public.Depuis les premières images de l'enfance jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Marguerite demeure le modèle de Matisse le plus constant – le seul à avoir habité son oeuvre au cours de plusieurs décennies. Porteurs d'une franchise et d'une intensité remarquables, ses portraits trahissent une émotion rare, à la hauteur de l'affection profonde que Matisse portait à sa fille. L'artiste semblait voir en elle une sorte de miroir de lui-même, comme si, en la dépeignant, il accédait enfin à l'« identification presque complète du peintre et de son modèle » à laquelle il aspirait.Organisée de manière chronologique, l'exposition témoigne de la force du lien qui unissait l'artiste et sa fille, et permet d'appréhender l'immense confiance et le respect qu'ils se vouaient mutuellement. Elle est aussi l'occasion de découvrir le destin fascinant d'une femme hors du commun, qui joua un rôle de premier plan dans la carrière de son père.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Le Paris d'Agnès Varda“ de-ci, de-làau musée Carnavalet – Histoire de Paris, Parisdu 9 avril au 24 août 2025Entretien avecAnne de Mondenard, conservatrice générale du patrimoine, responsable du département Photographies et Images numériques du musée Carnavalet – Histoire de Paris et commissaire scientifique de l'expositionpar Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 8 avril 2025, durée 20'48.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/04/14/3609_agnes-varda_musee-carnavalet-histoire-de-paris/Communiqué de presseCommissariat généralValérie Guillaume, directrice du musée Carnavalet – Histoire de ParisCommissariat scientifiqueAnne de Mondenard, conservatrice générale du patrimoine, responsable du département Photographies et Images numériques du musée Carnavalet – Histoire de Paris« Il m'est naturel d'aller de-ci, de-là, de dire quelque chose puis le contraire, et de me sentir moins piégée parce que je ne choisis pas une seule version des choses. » Agnès Varda, Varda par Agnès (2e édition), Paris, La Martinière, 2023, p. 183.L'exposition Le Paris d'Agnès Varda, de-ci, de-là aborde l'oeuvre d'Agnès Varda (1928-2019) sous un angle inédit. Elle met en valeur l'œuvre photographique encore méconnue de l'artiste et révèle la place primordiale de la cour-atelier de la rue Daguerre (Paris 14e), lieu de vie et de création, de 1951 à 2019. Plus généralement, elle montre l'importance de Paris dans une oeuvre libre et foisonnante qui ne cède jamais à la facilité et fait merveilleusement dialoguer documentaire et fiction.Fruit d'un travail de recherche de plus de deux ans, l'exposition s'appuie essentiellement sur le fonds photographique d'Agnès Varda – en partie conservé par l'Institut pour la photographie des Hauts-de-France – et les archives de Ciné-Tamaris. Elle met en regard l'oeuvre de la photographe avec celle de la cinéaste à travers un ensemble de 130 tirages, dont de nombreux inédits, et des extraits de films entièrement ou en partie tournés à Paris. Elle présente également des publications, des documents, des objets ayant appartenu à l'artiste, des affiches, des photographies de tournage ainsi qu'une sculpture de sa chatte Nini.Après avoir révélé les premiers pas d'Agnès Varda comme photographe, le parcours propose une première immersion dans la cour-atelier, à l'époque où elle est à la fois un studio de prise de vue, un laboratoire de développement et de tirages et le lieu de sa première exposition personnelle en 1954.La même cour est revisitée dans les années 1960, à l'époque où Agnès Varda la partage avec le cinéaste Jacques Demy, quand elle est fréquentée par des personnalités du cinéma après avoir accueilli des gens de théâtre.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Dessins de bijoux” Les secrets de la créationau Petit Palais, Parisdu 1er avril au 20 juillet 2025Entretien avec Clara Roca, conservatrice des arts graphiques après 1800 et des photographies – Petit palais, et commissaire scientifique de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 31 mars 2025, durée 24'56,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/04/04/3608_dessins-de-bijoux_petit-palais/Communiqué de presseCommissariat généralAnnick Lemoine, conservatrice générale, directrice du Petit Palais.Commissariat scientifiqueClara Roca, conservatrice des arts graphiques après 1800 et des photographies.Le Petit Palais présente l'exposition Dessins de bijoux. Les secrets de la création et dévoile pour la première fois la richesse de cette collection, sortie de ses réserves et couvrant plus d'un siècle de création, de la seconde moitié du XIXe au milieu du XXe siècle.Le musée révèle la diversité et l'ampleur de ce patrimoine constitué depuis la fin des années 1990 à travers une sélection exceptionnelle de dessins, réalisée parmi plus de 5500 oeuvres. Des feuilles de créateurs à redécouvrir, comme Pierre-Georges Deraisme et Charles Jacqueau, et des maisons prestigieuses telles que Boucheron, Cartier, Rouvenat et Vever témoignent de l'évolution des styles et des techniques dans le domaine de la joaillerie.Après L'art du pastel (2017-2018), Édition limitée (2021), Trésors en noir & blanc (2023-2024), le Petit Palais poursuit avec cette exposition la mise en lumière de son fonds exceptionnel d'arts graphiques.Dessins de bijoux propose aux visiteurs un véritable voyage dans un atelier de création, grâce à un parcours qui se déploie en quatre grandes sections.Le visiteur est invité à plonger dans l'univers imaginaire des dessinateurs de bijoux qui puisent leur inspiration directement de l'observation de la nature mais aussi de recueils d'ornements qui véhiculent des formes décoratives issues de différentes époques et régions du monde. Carnets d'esquisses, planches de motifs, livres… immergent le visiteur dans ce monde foisonnant.L'exposition se veut également pédagogique, offrant un éclairage sur les différentes étapes de la création d'un bijou : de l'esquisse rapide au dessin final, à l'échelle 1 et mis en couleur. Cette deuxième section s'attache à présenter la manière dont se mêlent rigueur technique et sens artistique dans la conception de ces objets précieux. Une sélection de dessins à la gouache particulièrement séduisants met en valeur l'Art nouveau et l'Art déco. Une vidéo réalisée à la Haute École de Joaillerie dévoile les gestes précis et intemporels des gouacheurs faisant ressortir la beauté et la maîtrise de leur savoir-faire.Véritables oeuvres collectives, les bijoux naissent de la collaboration de nombreux corps de métiers : dessinateurs, modeleurs, graveurs, ciseleurs, reperceurs, émailleurs, joailliers, sertisseurs, enfileurs ou encore polisseurs. La troisième section évoque cette synergie, en exposant les dessins en regard des bijoux finis dont certains sont issus des collections du Petit Palais comme « Le Pendentif Sycomore » (1910) ou « La Bague insectes » (1903) de Georges Fouquet. Ce dialogue entre le papier et le métal révèle la complexité du travail de chaque main et la beauté du processus créatif.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Christian Krohg (1852-1925)“ Le peuple du Nordau Musée d'Orsay, Parisdu 25 mars au 27 juillet 2025Entretien avecServane Dargnies-de Vitry, Conservatrice en chef Peinture, musée d'Orsay, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 24 mars 2025, durée 24'56.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/04/04/3606_christian-krohg_musee-d-orsay/Communiqué de presse Commissariat :Servane Dargnies-de Vitry, Conservatrice en chef Peinture, musée d'OrsayVibeke Waallann Hansen, Senior curator, Nasjonalmuseet, OsloAprès Edvard Munch. Un poème de vie, d'amour et de mort (2022) et Harriet Backer. La musique des couleurs (2024), le musée d'Orsay clôt une trilogie consacrée à l'art norvégien du tournant du xxe siècle avec l'exposition Christian Krohg. Le Peuple du Nord.Il s'agit de la toute première rétrospective de l'artiste en dehors de la Scandinavie, venant à la suite de plusieurs expositions à Oslo et Lillehammer en 2012, puis à Copenhague en 2014. En mettant en lumière les oeuvres naturalistes et engagées de Krohg, le musée offre une nouvelle perspective sur l'art norvégien de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. À travers un panorama approfondi du parcours artistique de Krohg, l'exposition s'attache à révéler sa modernité picturale et son engagement humaniste. Bohème et fervent défenseur des causes politiques et sociales de son époque, Krohg, également écrivain et journaliste, dépeint avec une profonde empathie la condition du peuple scandinave, le monde du travail, la misère, ainsi que les injustices subies par les femmes.« Le seul peintre capable de descendre de son trône et d'éprouver de la compassion sincère pour ses modèles » Edvard MunchLe parcours de l'exposition met en valeur ses liens picturaux avec les artistes français que Krohg découvre lors de ses séjours parisiens – notamment Gustave Courbet, Edouard Manet et les impressionnistes. Dans sa série des ma rins, poursuivie tout au long de sa vie, comme dans ses scènes de genre ou dans ses portraits, Krohg cherche à donner à ses oeuvres un sentiment d'immédiateté en utilisant des compositions déséquilibrées, des cadrages audacieux et des postures dynamiques. Son credo, « tout est une question de cadrage », est le fondement d'une recherche artistique d'une grande modernité. Membre de la bohème provocatrice de Kristiania – l'ancien nom d'Oslo –, Krohg fait polémique et scandale auprès de la bourgeoisie et des élites artistiques. Le visiteur découvrira dans l'exposition les portraits que l'artiste réalise des membres de ce milieu bohème et libertaire, ces jeunes artistes, écrivains et intellectuels qui se réunissent dans les cafés de la capitale et contestent avec vigueur la structure sociale dominante.Un Zola norvégien ?En 1886, Krohg publie son roman Albertine, histoire d'une ouvrière violée devenue prostituée, roman que la police saisit rapidement au motif qu'il porte atteinte aux bonnes moeurs. Malgré les controverses, Krohg défend sa liberté d'expression contre la censure. Il réalise alors son tableau le plus important, la grande toile Albertine tirée de son roman, poussant la provocation jusqu'à engager des prostituées comme modèles. Peu d'oeuvres d'art norvégiennes ont suscité un débat aussi intense, par la mise en lumière d'une facette particulièrement sombre de la société norvégienne. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“L'expérience de la nature”Les arts à Prague à la cour de Rodolphe IIau Louvre, Parisdu 19 mars au 30 juin 2025Entretien avecPhilippe Malgouyres, conservateur général, département des Objets d'art – musée du Louvre,et Olivia Savatier Sjöholm, conservatrice en chef, département des Arts graphiques – musée du Louvre, commissaires scientifiques de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 18 mars 2025, durée 14'05,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/25/3605_rodolphe-ii_louvre/Communiqué de presse Commissariat général :Alena Volrábová, directrice de la collection d'estampes et de dessins, Národní Galerie de Prague,Xavier Salmon, directeur du département des Arts graphiques, musée du LouvreCommissariat scientifique :Philippe Malgouyres, conservateur général, département des Objets d'artOlivia Savatier Sjöholm, conservatrice en chef, département des Arts graphiques, musée du LouvreGrand protecteur des arts et des sciences, l'empereur Rodolphe II (1552-1612) était l'un des souverains européens dont l'enthousiasme pour l'étude de la nature était le plus vif. Il appela à sa cour des savants et des artistes venus de toute l'Europe, qui travaillèrent à proximité les uns des autres dans l'enceinte du château, faisant de Prague un véritable laboratoire, un lieu d'expérimentation, dans un climat propice de tolérance intellectuelle et religieuse.Dans l'élaboration d'un nouveau rapport à la nature basé sur l'observation, les sciences et les arts s'influencèrent mutuellement. Cet aspect novateur de l'art pratiqué à Prague, en relation avec les premiers développements de la science expérimentale, permet de repenser le creuset pragois à l'époque de Rodolphe II, moins comme les derniers feux de l'automne de la Renaissance que le bourgeonnement prometteur de la modernité.Organisée en partenariat avec la Národni Galerie de Prague, cette exposition rassemble cent œuvres (objets d'art, sculptures, peintures, arts graphiques, instruments scientifiques, manuscrits, imprimés…) majoritairement exécutées à Prague et commandées ou achetées par Rodolphe II pour sa Kunstkammer. Elles proviennent essentiellement des collections pragoises et du musée du Louvre, mais aussi du Kunsthistorisches Museum à Vienne, du Rijksmuseum à Amsterdam, du Kupferstichkabinett de Berlin et de la bibliothèque de l'Observatoire à Paris.Dans le domaine des arts, la cour de Prague reste associée à une forme paroxysmique du maniérisme tardif, avec ses allégories sophistiquées, son coloris fantasque et ses canons d'une élégance artificielle, dont le pendant historique serait la figure de Rodolphe, empereur esthète et neurasthénique.L'exposition souhaite mettre en lumière un autre visage de l'art à la cour de Rodolphe II, moins connu. À côté de cette mouvance « maniériste » existe un second courant, qualifié de « naturaliste » : celui des peintres de la nature, qu'il s'agisse des paysagistes Roelandt Savery, Peter Stevens et Paulus van Vianen, ou des peintres de fleurs et d'animaux, aussi bien sur parchemin, tels Hans Hoffmann, Daniel Fröschl et Joris Hoefnagel, que sur panneau, comme Savery.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Paris noir” Circulations artistiqueset luttes anticoloniales 1950 – 2000au Centre Pompidou, Parisdu 19 mars au 30 juin 2025Entretien avecAurélien Bernardet Marie Siguier, attaché.es de conservation, service de la création contemporaine et prospective, Musée national d'art moderne − Centre Pompidou, commissaires associé.es de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 mars 2025, durée 32'19,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/25/3603_paris-noir_centre-pompidou/Communiqué de presseCommissariat :Alicia Knock, conservatrice, cheffe du service de la création contemporaine et prospective, Musée national d'art moderne − Centre Pompidou.Commissaires associé.es : Éva Barois De Caevel, conservatrice, Aurélien Bernard, Laure Chauvelot, et Marie Siguier, attaché.es de conservation, service de la création contemporaine et prospective, Musée national d'art moderne − Centre Pompidou.De la création de la revue Présence africaine à celle de Revue noire, l'exposition « Paris noir » retrace la présence et l'influence des artistes noirs en France entre les années 1950 et 2000. Elle met en lumière 150 artistes afro-descendants, de l'Afrique aux Amériques, dont les œuvres n'ont souvent jamais été montrées en France.« Paris noir » est une plongée vibrante dans un Paris cosmopolite, lieu de résistance et de création, qui a donné naissance à une grande variété de pratiques, allant de la prise de conscience identitaire à la recherche de langages plastiques transculturels. Des abstractions internationales aux abstractions afro-atlantiques, en passant par le surréalisme et la figuration libre, cette traversée historique dévoile l'importance des artistes afro-descendants dans la redéfinition des modernismes et post-modernismes.Quatre installations produites spécifiquement pour « Paris noir » par Valérie John, Nathalie Leroy-Fiévée, Jay Ramier et Shuck One, rythment le parcours en portant des regards contemporains sur cette mémoire. Au centre de l'exposition, une matrice circulaire reprend le motif de l'Atlantique noir, océan devenu disque, métonymie de la Caraïbe et du « Tout-Monde », selon la formule du poète martiniquais, Édouard Glissant comme métaphore de l'espace parisien. Attentive aux circulations, aux réseaux comme aux liens d'amitié, l'exposition prend la forme d'une cartographie vivante et souvent inédite de Paris.Une cartographie artistique transnationaleDès les années 1950, des artistes afro-américains et caribéens explorent à Paris de nouvelles formes d'abstraction (Ed Clark, Beauford Delaney, Guido Llinás), tandis que des artistes du continent esquissent les premiers modernismes panafricains (Paul Ahyi, Skunder Boghossian, Christian Lattier, Demas Nwoko). De nouveaux mouvements artistiques infusent à Paris, tels que celui du groupe Fwomaje (Martinique) ou le Vohou-vohou (Côte d'Ivoire). L'exposition fait également place aux premières mouvances post-coloniales dans les années 1990, marquées par l'affirmation de la notion de métissage en France.Un hommage à la scène afro-descendante à ParisAprès la Seconde Guerre mondiale, Paris devient un centre intellectuel où convergent des figures comme James Baldwin, Suzanne et Aimé Césaire ou encore Léopold Sédar Senghor qui y posent les fondations d'un avenir post et décolonial. L'exposition capte l'effervescence culturelle et politique de cette période, au coeur des luttes pour l'indépendance et des droits civiques aux États-Unis, en offrant une plongée unique dans les expressions plastiques de la négritude, du panafricanisme et des mouvements transatlantiques.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Alberto Giacometti / Petrit Halilaj”Nous construisions un fantastique palais la nuit…à l'Institut Giacometti, Parisdu 14 mars au 8 juin 2025Entretien avec Hugo Daniel, responsable de l'École des Modernités, chargé de mission curatoriale, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 18 mars 2025, durée 26'14,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/25/3604_giacometti-halilaj_institut-giacometti/Communiqué de presseCommissaire :Hugo Daniel, responsable de l'École des Modernités, chargé de mission curatorialeL'exposition « Nous construisions un fantastique palais la nuit… », présentée à l'Institut Giacometti au printemps prochain, met en dialogue les oeuvres et installations originales du plasticien contemporain Petrit Halilaj et un choix d'oeuvres d'Alberto Giacometti. Marqué par son enfance dans un Kosovo en guerre, Petrit Halilaj développe une pratique où les histoires individuelles et collectives se nouent dans des espaces de liberté, non dénués de jeu et de légèreté. Le dessin d'enfant nourrit son travail dans lequel il ouvre un horizon onirique, voire magique, à la sculpture ; un espace onirique qui fait écho à la part de l'enfance souvent discernable dans l'oeuvre de Giacometti.L'expositionPrenant appui sur une pensée de Giacometti à partir de son oeuvre Le Palais à 4h du matin, (1932), le titre et les oeuvres de l'exposition explorent la force des constructions fantasmatiques et fragiles que sont les oeuvres des artistes. Dans une installation originale pensée par Halilaj, l'exposition tisse un réseau subtil de lignes entre les oeuvres de Giacometti. Rêves, espoirs, mais aussi craintes et peurs s'y lient dans des structures fragiles qui emportent et témoignent d'une capacité à communiquer de puissants imaginaires. Face au sentiment d'un monde précaire, les œuvres d'Halilaj et de Giacometti mobilisent une capacité salvatrice d'invention.À partir d'un dessin d'enfants copié par Giacometti, Copie d'après des dessins d'enfants faits à la craie sur le trottoir du Boulevard Villemain (1932), qui est présenté dans l'exposition, Halilaj a noué un dialogue subtil et onirique, jouant des passages entre dessin et sculpture avec l'oeuvre de Giacometti, dont il montre des aspects inédits. Les grands dessins dans l'espace d'Halilaj qui s'appuient sur un palais tant réel qu'imaginaire, permettent ainsi de déployer l'importance du thème de l'enfance dans l'oeuvre de Giacometti. Le parcours de l'exposition explore les collaborations entre les artistes et les enfants dans la création de dessins, les rapports familiaux, la transposition du vocabulaire graphique à la sculpture dans des oeuvres majeures de Giacometti comme La Cage ou Apollon, mais aussi la question de l'échelle dans l'appréhension du réel. Depuis la plus petite sculpture de Giacometti, jusqu'aux oeuvres comme Le Couple (1927), les oeuvres de Giacometti se fondent dans un environnement graphique pensé par Halilaj.En près d'une trentaine d'oeuvres produites spécifiquement pour l'exposition, Halilaj explore dans le vocabulaire enfantin de ses « Abetare » une forme de dessin dans l'espace qui est devenu un moyen d'expression propre. L'exposition, nourrie du rapport intense d'Halilaj au dessin d'enfant comme témoignage du monde contemporain, révèle de manière inédite un intérêt et un usage proche chez Giacometti, déployant les thèmes riches de l'enfance, du rêve, des associations d'idées, du rapport à l'émerveillement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“L'art est dans la rue“au Musée d'Orsay, Parisdu 18 mars au 6 juillet 2025Entretien avecElise Dubreuil, conservatrice en chef Arts décoratifs, musée d'Orsay,et Sandrine Maillet, chargée de la collection d'affiches, département des Estampes et de la photographie, Bibliothèque nationale de France, co-commissaires scientifiques de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 mars 2025, durée 26'39.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/20/3602_l-art-est-dans-la-rue_musee-d-orsay/Communiqué de presseCommissariat général :Sylvie Aubenas, conservatrice générale, directrice du département des Estampes et de la Photographie, Bibliothèque nationale de FranceChristophe Leribault, président de l'Établissement public du château, du musée et du domaine national de VersaillesCommissariat scientifique :Musée d'OrsayElise Dubreuil, conservatrice en chef Arts décoratifs, musée d'OrsayClémence Raynaud, conservatrice en chef Architecture, musée d'OrsayAvec la collaboration de Marie-Liesse Boquien et Claire Guitton, chargées d'études documentaires, musée d'OrsayBibliothèque nationale de FranceSandrine Maillet, chargée de la collection d'affiches, département des Estampes et de la photographie, Bibliothèque nationale de FranceAnne-Marie Sauvage, conservateur général de bibliothèque honoraire À travers un ensemble exceptionnel de près de 300 oeuvres, L'art est dans la rue interroge l'essor spectaculaire de l'affiche illustrée à Paris, dans la seconde moitié du XIXe siècle. Co-organisée en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, l'exposition constitue une première à cette échelle. En effet, à Paris, aucune manifestation d'envergure n'a encore été consacrée à ce phénomène de société et n'a réuni autant de réalisations marquantes des « Maîtres de l'affiche ». Bonnard, Chéret, Grasset, Mucha, Steinlen, Toulouse-Lautrec… Conçu comme une plongée saisissante dans l'univers visuel de la ville du XIXe siècle, le parcours retrace l'âge d'or de l'affiche artistique en analysant les mutations sociales et culturelles qui ont favorisé son développement, dialoguant avec un ensemble unique d'affiches, peintures, photographies, costumes, sculptures et objets d'art décoratif qui évoquent l'univers efferves­cent de la rue au tournant du siècle.L'affiche transforme la villePeintures, dessins, estampes et photographies rendent compte de la prolifération des images, qui investissent le moindre espace vacant : les murs et les palissades, mais aussi les kiosques, les colonnes Morris, les urinoirs, le métropolitain et jusqu'aux êtres humains eux-mêmes, transformés en hommes-sandwichs. Ces supports constituent les cimaises d'un nouvel univers visuel, qui cherche à capter le regard des passants. Transformée par les grands travaux haussmanniens, assainie et équipée, la rue « moderne » est aussi l'un des espaces fondamentaux de l'expression politique et des revendications sociales. Dangereux pour le pouvoir en place, ce lieu où se déploie la publicité est pour le critique d'art Roger Marx « la rue toujours animée, grouillante, où se discute et se prononce le suffrage universel » (Les Maîtres de l'Affiche, 1895).[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Rococo & co”De Nicolas Pineau à Cindy Shermanau MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 12 mars au 18 mai 2025Entretien avec François Gilles, doctorant et sculpteur, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 11 mars 2025, durée 26'32,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/20/3601_rococo_musee-des-arts-decoratifs/Communiqué de presse Commissaires :Bénédicte Gady, directrice des musées par intérim – conservatrice en chef du patrimoine en charge des collections de Dessins, Papiers peints et Photographies au musée des Arts décoratifsTurner Edwards, doctorantFrançois Gilles, doctorant et sculpteurLe musée des Arts décoratifs propose, du 12 mars au 18 mai 2025, une exposition inédite consacrée au style rococo. « Rococo & co. De Nicolas Pineau à Cindy Sherman » explore les évolutions de ce style, de son émergence au début du XVIIIe siècle jusqu'à ses résurgences dans le design et la mode contemporaine, en passant par l'Art nouveau et l'art psychédélique. Près de 200 dessins, mobilier, boiseries, objets d'art, luminaires, céramiques, et pièces de mode dialoguent dans un jeu de courbes et de contre courbes. Nicolas Pineau et Juste Aurèle Meissonnier côtoient Louis Majorelle, Jean Royère, Alessandro Mendini, Mathieu Lehanneur, mais aussi les créateurs de mode Tan Giudicelli et Vivienne Westwood, et l'artiste Cindy Sherman. Le commissariat est assuré par Bénédicte Gady, directrice des musées par intérim, Turner Edwards, doctorant, et François Gilles, doctorant et sculpteur.Cette exposition célèbre la restauration d'un fonds unique au monde de près de 500 dessins issus de l'atelier du sculpteur Nicolas Pineau (1684-1754), l'un des plus importants propagateurs du style rocaille, que l'Europe adopte sous le nom de rococo. Adepte d'une asymétrie mesurée et d'un subtil jeu de pleins et de vides, Nicolas Pineau s'illustre dans des domaines variés : boiserie, sculptures ornementales, architecture, estampe, mobilier ou orfèvrerie. La présentation de cette figure majeure du rococo se prolonge dans un atelier qui plonge le visiteur au coeur de la fabrique d'une boiserie rocaille. Asymétries, sinuosités, rêves de Chine et imaginaires animaliers illustrent les infinies variations du style rococo. Enfin, du XIXe au XXIe siècle, cette esthétique trouve de nombreux échos, du néo-style aux détournements les plus inattendus et ludiques.Figure du rococo. Nicolas Pineau, entre Paris et Saint-PétersbourgD'abord connu pour son œuvre gravée, Nicolas Pineau est appelé en 1716 en Russie, où il devient premier sculpteur puis premier architecte de Pierre le Grand. Pour le tsar, il dessine de nombreux projets de décors, jardins, monuments et édifices, participant activement aux grands chantiers qui transforment Saint Pétersbourg en capitale d'un nouvel empire et Peterhof en une nouvelle Versailles. De retour à Paris en 1728, Pineau souhaite poursuivre sa carrière d'architecte, mais c'est en tant que sculpteur qu'il excelle et se distingue auprès de ses contemporains. Il travaille principalement pour la noblesse parisienne et pour Louis XV, tout en continuant à envoyer ses modèles en Allemagne et en Russie, et en maintenant une activité éditoriale. Essentiellement constituée de sculptures de façades et de boiseries, son oeuvre est en grande partie détruite avec l'avènement du néo-classicisme. Toutefois, des vestiges subsistent encore aujourd'hui dans les rues du vieux Paris, témoignant de l'élégance de son art.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Marc Riboud”Photographies du Vietnam 1966-1976au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 5 mars au 12 mai 2025Entretien avec Lorène Durret, directrice de l'Association Les amis de Marc Riboud, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 mars 2025, durée 23'15,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/14/3600_marc-riboud_musee-national-des-arts-asiatiques-guimet/Communiqué de presse Commissariat :Lorène Durret et Zoé Barthélémy, Association Les amis de Marc RiboudÀ l'occasion des 50 ans de la fin de la guerre du Vietnam, l'association Les amis de Marc Riboud et le musée Guimet (qui conserve le fonds du grand photographe français) s'associent pour présenter les photographies et documents d'archives retraçant le travail de Marc Riboud au Vietnam entre 1966 et 1976.En octobre 1967, Marc Riboud photographie à Washington la jeunesse américaine qui manifeste devant le Pentagone en criant sa révolte contre la guerre et réalise La Jeune fille à la fleur, cliché mondialement célèbre et symbole du désir de paix. En 1970, le photographe éditera Face of North Vietnam, un reportage qui montrera pour la première fois aux Américains le visage de ceux qu'ils combattent.Profondément touché par le drame vietnamien, Marc Riboud se rend près d'une dizaine de fois au Vietnam entre 1966 et 1976, s'arrêtant à Hanoi, à Saigon, dans la ville d'Hué bombardée, mais aussi sur les routes, dans les rizières comme dans les usines, dans les camps de réfugiés et de rééducation. Il y réalise de longs reportages, admirant le courage d'un peuple qui se bat avec des moyens misérables contre la plus grande puissance du monde.À travers ses reportages, qui documentent le Vietnam pendant près de dix ans, transparaît la « méthode » de Marc Riboud et son regard singulier qui s'attache aux lieux et aux personnes qu'il rencontre. Lui qui n'a jamais été photographe de guerre ne montre pas les combats mais la vie qui continue dans les ruines, les corps qui tentent de se reposer dans les refuges de fortune, les amoureux qui se retrouvent près des abris anti-bombes, la vivacité des enfants, la vie bouleversée, blessée, mais une vie qui continue, tenace, envers et contre tout. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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Ruhlmann, décorateurau MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 12 mars au 1er juin 2025Entretien avec Bénédicte Gady, directrice des musées par intérim – conservatrice en chef du patrimoine en chargedes collections de Dessins, Papiers peints et Photographies au musée des Arts décoratifs, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 mars 2025, durée 26'53, © FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/13/3599_ruhlmann_musee-des-arts-decoratifs/Communiqué de presseCommissairesBénédicte Gady, directrice des musées par intérim – conservatrice en chef du patrimoine en charge des collections de Dessins, Papiers peints et Photographies au musée des Arts décoratifsMarion Neveu, attachée de conservation, en charge des collections des papiers peints au musée des Arts décoratifs Du 12 mars au 1er juin 2025, le musée des Arts décoratifs célèbre le centenairede l'Art déco avec une exposition inédite dédiée à Jacques-Émile Ruhlmann, décorateur exceptionnel, véritable triomphateur de l'Exposition internationale des arts décoratifs de 1925. À travers près de soixante‑dix pièces, dont vingt-six carnets de dessins et plus de quarante papiers peints, mais aussi des textiles et des photographies, « Ruhlmann décorateur » met en lumière une facette méconnue de cet artiste visionnaire : son talent pour concevoir des revêtements muraux et des tissus en harmonie avec ses créations mobilières. Ce focus inaugure le cabinet des Dessins, Papiers peints et Photographies, un espace intime qui met en lumière des trésors issus des collections du musée, aménagé grâce au soutien de Sakurako et de William Fisher, en l'honneur d'Hélène David-Weill et de Maggie Bult. Le nouveau cabinet des Dessins, Papiers peints et Photographies a été créé pour faire découvrir au public les très riches collections d'oeuvres sur papier qui, en raison de leur fragilité, ne peuvent être exposées en permanence dans le musée. Il offre aux visiteurs un cocon chaleureux, intime, pour révéler des oeuvres parfois célèbres, souvent inédites. Il se veut un miroir de la recherche menée dans cette source inépuisable de découvertes par de nombreux jeunes chercheurs ou experts confirmés. Jacques-Émile Ruhlmann (1879-1933), figure emblématique de l'Art déco, est avant tout célébré pour ses meubles d'exception mais son génie créatif va bien au-delà. Dans ses décors intérieurs, il orchestre une parfaite harmonie entre mobilier, textiles et revêtements muraux. Lors de l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925, ses créations s'imposent comme des références majeures, faisant de lui l'un des décorateurs les plus admirés de son époque. Ruhlmann se forme auprès de son père qui dirige une entreprise de peinture, papiers peints et miroiterie. Il en hérite en 1907, ce qui lui permet de financer ses rêveries esthétiques. Les projets de revêtements qu'il invente, ou que d'autres, comme Henri Stéphany, créent pour lui, servent aussi bien pour du papier peint que pour du textile. Ils peuvent être édités dans sa propre entreprise, Ruhlmann et Laurent, ou confiés à des manufactures spécialisées. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Un exil combattant” Les artistes et la France 1939-1945au musée de l'Armée, hôtel des Invalides, Parisdu 26 février au 22 juin 2025Entretien avecVincent Giraudier, chef du département de l'historial Charles de Gaulle – musée de l'Armée,et Sylvie Le Ray-Burimi, conservatrice en chef du patrimoine, cheffe du département Beaux-arts et patrimoine – musée de l'Armée, commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 3 mars 2025, durée 17'55,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/11/3598_un-exil-combattant_musee-de-l-armee-hotel-des-invalides/Communiqué de presseCommissariat, musée de l'Armée – InvalidesVincent Giraudier, chef du département de l'historial Charles de GaulleSylvie Le Ray-Burimi, conservatrice en chef du patrimoine, cheffe du département Beaux-arts et patrimoineavec le soutien de Carine Lachèvre, adjointe au chef du département l'historial Charles de Gaulleassistés de Anne-Sixtine Clevenot, Louise Le Bars, Diane de Vignemont, département de l'historial Charles de GaulleNombreux sont les artistes, intellectuels et combattants qui, aux prémisses de la Seconde Guerre mondiale, quittent leur pays pour différents exils. Qu'ils soient persécutés, juifs, opposants au fascisme et au nazisme, militants ou responsables politiques, intellectuels ou artistes, français ou étrangers, ils quittent le territoire métropolitain pour d'autres destinations, fuyant l'Occupation et la France de Vichy pour l'exil. L'exposition Un exil combattant. Les artistes et la France 1939-1945, propose un voyage émouvant à travers les arts et l'histoire, révélant comment les artistes et les intellectuels en exil ont mis leur créativité au service des valeurs de liberté.Cette exposition s'inscrit dans le cadre des commémorations nationales des 80 ans de la Libération. À travers le prisme des arts, de la communication, de l'éducation et des sciences, l'exposition met en lumière un combat culturel intense visant à gagner les coeurs et les esprits des pays neutres et alliés. Elle souligne également la persistance de la liberté d'action et de création dans les territoires ralliés. Un «certain esprit français», défendu aussi par des artistes étrangers soutenant ces valeurs, comme le sculpteur et peintre américain Alexander Calder.Ce parcours inédit, structuré en quatre volets géographiques qui retracent diverses formes d'exil, s'intéresse tant aux combattants de la France libre qu'aux réfugiés exilés hors d'Europe. Comme le général de Gaulle et son gouvernement, les combattants et intellectuels de la France libre rejoignent Londres pour y mener des actions culturelles et d'information. À Marseille, l'américain Varian Fry se charge d'exfiltrer des artistes d'avant-garde et des intellectuels vers les États-Unis. De Londres à Sydney, en passant par New York, Brazzaville, Buenos Aires, Cuba ou encore Alger, les visiteurs découvrent les parcours variés et les engagements courageux de nombreuses personnalités. Parmi elles, des figures marquantes comme René Cassin, Germaine Krull, André Masson, Wifredo Lam, Marie Helena Vieira da Silva, Henry Valensi, Fernand Léger, Jean Hélion, Anna Marly, Micheline Rosenberg, Georges Duthuit, Jean Gabin, et bien d'autres.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Jean-Michel André” Chambre 207à la galerie Sit Down, Parisdu 7 mars au 10 mai 2025Entretien avec Jean-Michel André,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 20 février 2025, durée 19'05,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/03/06/3597_jean-michel-andre_galerie-sit-down/Communiqué de presse Après avoir été présentée au Musée de l'Hospice Comtesse à Lille, dans le cadre de l'exposition hors-les-murs de l'Institut pour la Photographie, la galerie Sit Down a le plaisir de dévoiler une sélection de photographies issues du livre Chambre 207, publié aux éditions Actes Sud et honoré du prestigieux prix Nadar-Gens d'image 2024.“La chambre des enfants était la 207 : j'y ai laissé ma mémoire et mon enfance.“Avec Chambre 207, Jean-Michel André poursuit une démarche photographique mêlant politique et poésie, interrogeant les frontières, la mémoire et les mutations du territoire. Ce projet questionne des thèmes universels tels que l'absence, le manque et la quête de réparation, qui traversent l'ensemble de son oeuvre. Inscrit dans une veine autofictionnelle, ce travail s'appuie sur une mémoire réinventée, née d'un profond traumatisme d'enfance. Dans cette série inédite, le photographe replonge dans les souvenirs de cette nuit qui a bouleversé sa vie et dans la mémoire disparue de son père. Chambre 207 prend la forme d'un récit visuel, oscillant entre “reconstitution et reconstruction“ comme le décrit l'historien de la photographie Clément Chéroux.A contrario de l'expérience muséographique adressée aux visiteurs du musée de l'Hospice Comtesse de Lille, la Galerie Sit Down entend offrir une proposition différente où la reconstruction occupe une large place. Dans une moindre mesure, un dialogue entre images familiales, éléments d'enquête et tirages photographiques persiste encore. Néanmoins, l'objectif central réside ici dans l'exaltation de la démarche réparatrice de l'artiste à travers le médium photographique. Interagissent ainsi des images d'Avignon et de la région d'Arles, sur les lieux du drame et de l'enquête judiciaire, ainsi que d'autres sites empreints d'une résonance intime : la Corse, le Sénégal ou encore l'Allemagne.Dans ces images délicates et oniriques, les oiseaux occupent une place symbolique majeure. Ils incarnent pour l'artiste “l'élévation, la liberté et le voyage“. Chambre 207 se veut ainsi une invitation au voyage, un cheminement visuel et poétique à travers lequel Jean-Michel André tente de “conjurer le traumatisme pour aller vers la lumière“. La subtilité et la retenue caractérisent les photographies, qui vibrent d'une poésie discrète, loin de tout pathos. Fidèle à son approche délicate, Jean-Michel André confie : “Je travaille sur les lisières, sur le fil, tel un funambule qui avance en essayant de ne pas chuter, de rester concentré.“Cette exposition coproduite par l'Institut pour la photographie et le Centre Méditerranéen de la photographie, repose sur le pouvoir du symbole, permettant de relater avec pudeur l'événement tragique qui a bouleversé la vie de l'artiste. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Est-ce un Delacroix ?” L'art de la copieau Musée national Eugène Delacroix, Parisdu 22 février au 23 juin 2025Entretien avec Claire Bessède, conservatrice générale du patrimoine, directrice du musée Delacroix, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 20 février 2025, durée 28'32,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/02/26/3596_est-ce-un-delacroix_musee-national-eugene-delacroix/Communiqué de presse Commissariat : Claire Bessède, conservatrice générale du patrimoine, directrice du musée DelacroixComment percer les secrets du processus créatif d'Eugène Delacroix ?Le musée Delacroix présente un nouvel accrochage permettant d'explorer les étapes de la création et de s'interroger sur le statut d'un tableau, d'un original, d'une copie ou d'une reproduction.Le parcours propose aux visiteurs de (re)découvrir la collection du musée dans l'appartement et dans l'atelier de l'artiste sous un nouvel angle grâce à la présentation d'œuvres du musée rarement exposées.Dans la chambre du peintre, des œuvres réunies autour du titre « Delacroix ? Les apparences sont parfois trompeuses » posent les premières questions : est-il toujours aisé de déterminer qui est l'auteur d'une œuvre ? Un tableau peint par Delacroix (1798-1863) pour le compte de Théodore Géricault (1791-1824) est-il véritablement un Delacroix ? Qui est l'auteur d'une copie ou d'une gravure de reproduction ? La signature est-elle un gage d'authenticité ?Au salon, « D'après Delacroix » réunit des copies d'auteurs comme Henri Fantin-Latour (1836-1904), Théodore Chassériau (1819-1856) ou William Bouguereau (1825-1905) d'après des œuvres de Delacroix, autour de Médée, Femmes d'Alger dans leur appartement et La Mort de Sardanapale. Il s'agit non seulement de réévaluer l'intérêt de la copie dans l'apprentissage des artistes au XIXe siècle (comme l'écrivait Delacroix dans son journal : « COPIES, COPIER. Ç'a été l'éducation de presque tous les grands maîtres. ») mais aussi de mettre en valeur les liens entre les artistes.En miroir, dans la salle-à-manger le visiteur peut se pencher sur Delacroix non plus copié mais copiste, d'après Paul Rubens (1577-1640) et Francisco de Goya (1746-1828), qu'il admirait particulièrement, mais aussi des objets. Ses « copies » sont souvent des réinterprétations qui nous apprennent beaucoup sur ses centres d'intérêt.Enfin, l'accrochage de l'atelier de Delacroix cherche à replacer les œuvres dans le processus de leur création et de leur diffusion au milieu du XIXe siècle : croquis, études d'après des modèles, esquisses préparatoires, tableaux achevés destinés au Salon ou bien aux marchands ou aux amateurs.Eugène Delacroix travaillait essentiellement dans son atelier. Il trouvait son inspiration dans ses propres œuvres dessinées ou peintes, dans les copies et estampes d'après les maîtres qu'il conservait mais aussi dans sa mémoire et son imagination.“En peinture, une belle indication, un croquis d'un grand sentiment, peuvent égaler les productions les plus achevées pour l'expression” Journal d'Eugène Delacroix, 4 avril 1854.Cette nouvelle présentation des collections s'accompagne d'ateliers, de conférences, de visites guidées, d'événements et de promenades dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés.#DelacroixCopie Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Geneviève Asse” Carnetsà la BnF François Mitterrand, Parisdu 18 février au 25 mai 2025Entretien avec Pauline Chougnet et Cécile Pocheau-Lesteven, conservatrices au département des Estampes et de la photographie – BnF, et commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 février 2025, durée 25'15,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/02/26/3595_genvieve-asse_bnf-francois-mitterrand/Communiqué de presseCommissariat :Pauline Chougnet et Cécile Pocheau-Lesteven, Conservatrices au département des Estampes et de la photographie, BnFLa Bibliothèque nationale de France rend hommage à Geneviève Asse avec une exposition réalisée grâce à la donation de vingt-cinq de ses carnets, consentie en 2022 par sa veuve Silvia Baron Supervielle. Présentés en résonance avec une sélection de ses estampes et de ses livres d'artistes déjà présents dans les collections, ces carnets sont aussi des oeuvres à part entière, qui témoignent du travail intime et des recherches picturales de Geneviève Asse.« Ce sont de petits livres de poche peints, sans texte, sur des papiers de toutes sortes. C'est une autre écriture : un langage de couleur et d'espace. J'y peins des verticales et des horizontales. J'écris alors sans inciser. Ce sont des notes, jour après jour, des éventails qui s'ouvrent. J'utilise de l'encre de Chine, sur ces carnets, ou des crayons de couleur, des sanguines. » Geneviève Asse. La Pointe de l'oeil, Éditions de la BnF, 2022Née en 1923 à Vannes et décédée en 2021 à Paris, la peintre et graveuse Geneviève Asse est connue pour ses grandes toiles monochromes et son utilisation presque exclusive de la couleur bleue, ce bleu si singulier qu'il est appelé « bleu Asse ». Des natures mortes de ses débuts dans les années 1940 à l'abstraction de ses toiles bleues, l'oeuvre qu'elle a développé en dehors des courants et des modes questionne le thème de la lumière. Elle crée également, dès les années 1960, des livres en dialogue avec les écrivains, notamment Pierre Lecuire, Yves Bonnefoy et Silvia Baron Supervielle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Au fil de l'or” L'art de se vêtir de l'orient au soleil-levantau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 11 février au 6 juillet 2025Entretien avec Magali An Berthon, professeure assistante en Fashion Studies, American University of Paris et membre associée, Centre for Textile Research, Université de Copenhague (Danemark), et co-commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 10 février 2025, durée 17'54,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/02/14/3593_au-fil-de-l-or_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presseCommissariat :Hana Al Banna – Chidiac, ancienne responsable de l'unité patrimoniale Afrique du Nord et Proche-Orient, musée du quai Branly – Jacques Chirac (Paris)Magali An Berthon, professeure assistante en Fashion Studies, American University of Paris et membre associée, Centre for Textile Research, Université de Copenhague (Danemark)L'exposition est organisée par le musée du quai Branly – Jacques Chirac avec la précieuse collaboration de la créatrice de mode chinoise Guo Pei.Du Maghreb au Japon, en passant par les pays du Moyen-Orient, l'Inde et la Chine, l'exposition retrace l'histoire millénaire de l'or dans les arts textiles. Une histoire fascinante où se marient création artistique, savoir-faire traditionnels et inventions techniques. Dès le cinquième millénaire avant notre ère, l'or agrémente les premières étoffes de luxe dédiées aux hommes de pouvoir. Au cours des siècles suivants, des tisserands et artisans chevronnés – romains, byzantins, chinois, perses puis musulmans – déploient les techniques les plus ingénieuses pour réaliser de véritables tissus d'art où les fibres de soie ou de lin s'entrelacent aux lames et filés d'or. Des premiers ornements cousus sur les vêtements des défunts aux robes flamboyantes de la créatrice de mode chinoise Guo Pei, des caftans brochés d'or du Maghreb et d'Orient et des soieries des mondes indien et indonésien aux kimonos scintillants de l'ère Edo, l'exposition propose une traversée au fil de l'or en deux sections historiques et techniques et cinq sections correspondant à cinq grandes aires géographiques et culturelles.Costumes de lumière des pays du soleil couchantLes costumes présentés dans cette première section géographique – manteau (caftan), tunique, pantalon, gilet – témoignent du métissage culturel qui marque les pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie). Le goût du faste caractérise très tôt cette région. Au 10e siècle, la ville de Mahdia, en Tunisie, est réputée pour ses étoffes tissées d'or et de soie. Deux siècles plus tard, sous la dynastie des Almohades, des soieries brochées d'or sont réalisées dans les ateliers de Marrakech, au Maroc mais aussi à Malaga et à Alméria en Andalousie. Après la chute de Grenade en 1492, les pays d'Afrique du Nord accueillent de nombreux exilés andalous, juifs et musulmans, qui apportent de nouvelles modes vestimentaires mais aussi de nouvelles techniques de tissage et de broderie aux fils d'or. À partir du 16e siècle, l'expansion de l'Empire ottoman marque les costumes citadins de cette région qui s'inspirent de modèles venus de Turquie.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Objets en question” Archéologie, ethnologie, avant-gardeau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 11 février au 22 juin 2025PODCAST – Entretien avec :Alexandre Farnoux, Professeur d'archéologie et d'histoire de l'art grec à Sorbonne Université,Polina Kosmadaki, Conservatrice d'art moderne et contemporain et Conservatrice en chef du Département des Peintures au musée Benaki d'Athènes,Philippe Peltier, Conservateur général du patrimoine, ancien responsable de l'Unité patrimoniale Océanie-Insulinde au musée du quai Branly – Jacques Chirac,et Effie Rentzou, Professeure de littérature française à Princeton University, commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 10 février 2025, durée 24'03,© FranceFineArt.Communiqué de presse CommissariatAlexandre Farnoux, Professeur d'archéologie et d'histoire de l'art grec à Sorbonne UniversitéPolina Kosmadaki, Conservatrice d'art moderne et contemporain et Conservatrice en chef du Département des Peintures au musée Benaki d'AthènesPhilippe Peltier, Conservateur général du patrimoine, ancien responsable de l'Unité patrimoniale Océanie-Insulinde au musée du quai Branly – Jacques ChiracEffie Rentzou, Professeure de littérature française à Princeton UniversityLe commissariat de l'exposition a été conçu en partenariat scientifique avec le musée Benaki d'Athènes et l'École française d'Athènes. Avec le soutien de la Fondation Marc Ladreit de Lacharrière.Qu'est-ce qu'un objet d'art ? Qu'en dire ? Comment le présenter ? Objets en question présente le dialogue fertile et dynamique entre recherche scientifique et art d'avant-garde autour de ces questions pendant la période de l'entre-deux guerres en France.En présentant des oeuvres d'art, des notes, des croquis, des publications, l'exposition évoque cette approche expérimentale et rend compte des croisements entre archéologie, ethnologie, anthropologie et pratique artistique, en mettant l'accent sur le surréalisme.À partir des années 1930, plusieurs revues liées aux avant-gardes artistiques sont les supports d'une nouvelle dynamique. Cahiers d'art (1926-1965), Minotaure (1933-1939) et Documents (1929-1930) en particulier, créent un décloisonnement sans précédent des disciplines en mettant en dialogue des reproductions photographiques d'oeuvres antiques, modernes et extraeuropéennes. Galeries, musées, collections accompagnent ce mouvement. Cette mise en regard inédite soustrait oeuvres et objets à l'autorité de l'histoire de l'art classique, tout en en faisant naître des nouveaux sens.Parmi les collaborateurs et intervenants de ces revues, Pablo Picasso, Georges Henri et Thérèse Rivière, André Breton, Michel Leiris, Charles Ratton, Joan Miró, Brassaï, Claude Cahun ou encore Georges Bataille, aux côtés d'archéologues, d'ethnologues et de conservateurs de musées ou galeristes, partagent une curiosité commune pour l'art appartenant à un passé lointain, l'art non-occidental, mais aussi pour l'art populaire et l'art du quotidien. Leur approche expérimentale donne naissance à une nouvelle perception des objets, des lieux, des époques. Ils interrogent le concept même de musée en posant ces questions fondamentales : Qu'est-ce que l'objet ? Qu'est-ce que l'art ?Composée de quatre sections thématiques, conçues comme des constellations où oeuvres et archives manuscrites dessinent une figure et produisent du sens, l'exposition crée des interactions, parfois dissonantes, entre univers et cultures différents. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Paysages mouvants” Festival des nouvelles images #2au Jeu de Paume, Parisdu 7 février au 23 mars 2025Entretien avec Jeanne Mercier, critique, co-fondatrice de Afrique In Visu, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 février 2025, durée 21'23,© FranceFineArt.Communiqué de presse Commissaire d'exposition : Jeanne MercierDirectrice artistique : Loo Hui PhangScénographie : Atelier 1-1Graphisme : Studio PLastacAprès « Fata Morgana » en 2022, le Jeu de Paume dévoile la deuxième édition de son festival dédié aux métamorphoses de l'image contemporaine, mêlant une exposition, des performances, des projections, des soirées, des ateliers avec les artistes et un livre.« Paysages mouvants », présenté du 7 février au 23 mars 2025, est pensé comme un récit collectif qui déroule une histoire des représentations des environnements naturels et des imaginaires qui les convoquent.La commissaire, Jeanne Mercier a invité la scénariste Loo Hui Phang à collaborer sous la forme d'une voix qui, à travers une narration, parcourt les oeuvres de 15 artistes de la scène artistique actuelle, pour la plupart inédites car spécialement produites pour cet événement. Chaque projet se saisit des espaces naturels aux prises avec des stéréotypes – la jungle, l'oasis, le ciel, le désert, la forêt… – pour en proposer un nouvel imaginaire.Le festival, qui dévoile pas à pas une histoire sensorielle et intime de notre rapport au monde, se veut également un espace de réflexion sur les enjeux contemporains, les oeuvres entrant en résonance avec les questions environnementales mais aussi d'identité ou de flux migratoires. Conçue comme une expérience immersive et interactive, cette nouvelle édition du festival offre au public une fresque artistique où les mondes de la photographie, de la littérature et des sciences se rencontrent et se transforment : le paysage devient alors un territoire vivant et en perpétuel mouvement.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Apocalypse” Hier et demainà la BnF François Mitterrand, Parisdu 4 février au 8 juin 2025Entretien avec Jeanne Brun, directrice adjointe du Musée national d'Art moderne - Centre Pompidou - en charge des collections, et commissaire générale de l'exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 3 février 2025, durée 15'48, © FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/02/07/3589_apocalypse_bnf-francois-mitterrand/Communiqué de presse Commissariat généralJeanne Brun, directrice adjointe du Musée national d'Art moderne – Centre Pompidou en charge des collections, avec la collaboration de Pauline Créteur, chargée de recherche auprès de la directrice adjointe du Musée national d'Art moderne – Centre PompidouCommissariatFrançois Angelier, journaliste et essayisteCharlotte Denoël, cheffe du service des Manuscrits médiévaux et de la Renaissance, département des Manuscrits, BnFLucie Mailland, cheffe du service Philosophie, religion, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, BnFLa Bibliothèque nationale de France propose la première grande exposition consacrée à l'apocalypse. L'apocalypse ? Un mot obscur, qui fait peur, un mot qui parle de la fin du monde. Il n'en finit pas de résonner depuis deux mille ans dans notre culture et nos sociétés occidentales quand survient une catastrophe majeure, et aujourd'hui encore, en fond de nos angoisses climatiques. Et pourtant… L'étymologie de ce mot d'origine grecque signifie révélation, dévoilement, une signification reprise par les chrétiens. Dans le livre de l'Apocalypse qui clôt le Nouveau Testament, saint Jean parle d'un voile se levant sur le royaume intemporel qui réunira les croyants dans la Jérusalem céleste. Un mot porteur d'espoir, fait pour déjouer nos peurs profondes ?Du Moyen Âge à notre époque, l'exposition traverse cet imaginaire en montrant certains des plus prestigieux manuscrits de l'Apocalypse de Jean, des fragments rarement présentés de la célèbre tenture d'Angers, et la fameuse suite de gravures de Dürer consacrées au texte, mais aussi de nombreux chefs-d'oeuvre, peintures, sculptures, photographies, installations, livres rares, extraits de films, venant des collections de la Bibliothèque comme des plus grandes collections françaises et européennes, publiques et privées (Centre Pompidou, musée d'Orsay, British Museum, Victoria and Albert Museum, etc.).Parmi ces quelque 300 pièces, des oeuvres de William Blake, Odilon Redon, Vassily Kandinsky, Ludwig Meidner, Natalia Gontcharova, Otto Dix, Antonin Artaud, Unica Zürn, jusqu'à Kiki Smith, Tacita Dean, Miriam Cahn et Anne Imhof.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Revoir Cimabue” Aux origines de la peinture italienneau Louvre, Parisdu 26 janvier au 12 mai 2025Entretien avec Thomas Bohl, conservateur au département des Peintures – musée du Louvre, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 21 janvier 2025, durée 13'45,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/01/25/3587_revoir-cimabue_louvre/Communiqué de presseCommissariat :Thomas Bohl, conservateur au département des Peintures, musée du LouvreLes années 1280-1290 furent le témoin d'un moment fondamental, révolutionnaire même, dans l'histoire de la peinture occidentale : pour la première fois, un peintre cherche à représenter dans ses oeuvres le monde, les objets et les corps qui l'entourent tels qu'ils existent. Cet artiste visionnaire, dont nous ne savons presque rien et dont seule une quinzaine d'oeuvres nous sont parvenues, c'est Cimabue (Florence, vers 1240 – Pise ?, 1301/ 1302).La première exposition à lui être consacrée est le fruit de deux actualités de grande importance pour le musée du Louvre : la restauration de la Maestà, souvent qualifiée « d'acte de naissance de la peinture occidentale » et l'acquisition en 2023 de La Dérision du Christ, un panneau inédit de Cimabue redécouvert en France chez des particuliers en 2019 et classé Trésor National.Ces deux tableaux, dont la restauration s'est achevée fin 2024, constituent le point de départ de cette exposition, qui, en réunissant une quarantaine d'oeuvres, ambitionne de mettre en lumière l'extraordinaire nouveauté de sa manière et l'incroyable invention par laquelle il renouvela la peinture. Elle écrit ainsi le récit passionnant d'un commencement.Cimabue a ouvert la voie du naturalisme dans la peinture occidentale. Avec lui, les conventions de représentation héritées de l'art oriental, en particulier des icônes byzantines, si prisées jusqu'alors, cèdent la place à une peinture inventive, cherchant à suggérer un espace tridimensionnel, des corps en volumes et modelés par de subtils dégradés, des membres articulés, des gestes naturels et des émotions humaines. Il développe également une verve narrative que l'on pensait jusqu'à présent initiée par ses flamboyants successeurs, Giotto et Duccio.Nos connaissances sur Cenni di Pepe, dit Cimabue, sont très minces, comme le rappelle le prologue de l'exposition : on ignore jusqu'à la signification de son surnom et seuls quelques documents d'archive permettent d'identifier l'artiste et de donner de rares repères dans son parcours. C'est Dante, dans un passage de La Divine Comédie, qui forge le mythe au début du XIVe siècle : en établissant son importance, il est à l'origine de la fascination que le nom de Cimabue exercera des Médicis jusqu'à aujourd'hui.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Suzanne Valadon”au Centre Pompidou, Parisdu 15 janvier au 26 mai 2025Entretien avec Nathalie Ernoult, attachée de conservation au Musée national d'art moderne – Centre Pompidou, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 janvier 2025, durée 23'59,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/01/20/3586_suzanne-valadon_centre-pompidou/Communiqué de presse Commissariat :Nathalie Ernoult, attachée de conservation au Musée national d'art moderne, Centre PompidouChiara Parisi, directrice du Centre Pompidou-MetzXavier Rey, directeur du Musée national d'art moderne, Centre PompidouLe Centre Pompidou consacre une monographie à Suzanne Valadon (1865-1938), artiste emblématique et audacieuse, l'une des plus importantes de sa génération. À la marge des courants dominants de son époque – le cubisme et l'art abstrait sont en germe alors qu'elle défend avec ardeur la nécessité de peindre le réel – elle place le nu, féminin comme masculin, au centre de son oeuvre, représentant les corps sans artifice ni voyeurisme.Suzanne Valadon n'a pas bénéficié de monographie, à Paris depuis celle que le Musée national d'art moderne lui avait consacré en 1967. Présenté au Centre Pompidou-Metz, en 2023 (« Suzanne Valadon. Un monde à soi »), puis au Musée des Beaux-arts de Nantes (2024) et au Museu Nacional d'Art de Catalunya (2024), l'hommage à cette artiste ostensiblement moderne et libérée des conventions de son temps, se poursuit donc au Centre Pompidou, en 2025 avec une version enrichie de nouveaux prêts et augmentée d'archives inédites.« J'ai dessiné follement pour que quand je n'aurais plus d'yeux j'en aie au bout des doigts » Suzanne ValadonCette exposition met en lumière cette figure exceptionnelle et souligne son rôle précurseur, souvent sous-estimé, dans la naissance de la modernité artistique. Elle révèle la grande liberté de cette artiste qui n'adhère véritablement à aucun courant, si ce n'est peut-être le sien. Le parcours de près de 200 oeuvres s'appuie sur la richesse des collections nationales notamment celle du Centre Pompidou, la plus importante, mais aussi du musée d'Orsay et de l'Orangerie. Des prêts exceptionnels du Metropolitan Museum of Modern Art de New York ou encore de la Fondation de l'Hermitage et d'importantes collections privées le complètent. Il se concentre sur les deux médiums de prédilection de l'artiste, le dessin et la peinture. Particulièrement mise à l'honneur ici, son oeuvre graphique fait l'objet d'une analyse approfondie, grâce à la présentation d'un grand nombre de dessins jusqu'alors rarement montrés. C'est également l'occasion d'explorer un moment artistique au coeur de la transition entre les collections du musée d'Orsay et de l'Orangerie et celles du Musée national d'art moderne.L'exposition « Valadon » retrace cet itinéraire unique, depuis ses débuts de modèle favorite du tout-Montmartre, jusqu'à sa reconnaissance artistique, intervenue très tôt, par ses pairs et la critique. Véritable « passeuse » d'un siècle à l'autre, Suzanne Valadon embrasse la ferveur parisienne du tournant-de-siècle, ses cafés, bals musettes et cabarets et ses multiples révolutions artistiques, intellectuelles et sociétales. Elle met en évidence le caractère résolument moderne de l'oeuvre de Valadon, première femme à peindre en grand format un nu masculin de face. Cette plongée inédite dans son oeuvre dévoile aussi bien ses relations amicales et artistiques avec les peintres de la bohème que son influence incontestable sur la scène artistique parisienne grâce au soutien actif de ses amis artistes et galeristes.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“INTERSTICES” Kate Barry et le paysageau Carré de Baudouin, Parisdu 10 janvier au 8 mars 2025Entretien avec Sylvain Besson, directeur des collections du musée Nicéphore Niépce et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 janvier 2025, durée 15'40,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/01/14/3585_kate-barry_carre-de-baudouin/Communiqué de presseCommissariat : Sylvain Besson, Directeur des collections du musée Nicéphore NiépceTout aurait mené la photographe Kate Barry à la lumière, aux paillettes, à la facilité. Au sein d'un contexte familial avantageux, elle a « fait » sa renommée avec des modèles prestigieux (des stars de la variété́ française, des actrices, des mannequins célèbres). Au début des années 2000, Kate Barry est une portraitiste reconnue, une photographe de mode accomplie. Elle s'emploie à partir de 2002 à dépasser ce cadre rigide qui l'enferme et la limite. Le paysage devient son nouveau « terrain de jeu », son territoire d'expression intime, la voie par laquelle elle pourra exprimer sa sensibilité́ et son talent.Dès ses premiers essais photographiques en Bretagne dans les années 1995-1996, Kate Barry met en place une écriture photographique qui lui est propre : l'enfermement, la contrainte, les décors dépouillés presque à l'état de ruine. A partir de 2002, cette écriture se déploie : le paysage et la ruine, la trace résiduelle du végétal dans une architecture à l'état d'abandon, la mélancolie, des atmosphères pesantes. Dès lors, Kate Barry mène de front sa carrière de photographe de commande et ses recherches personnelles autour du paysage. Mais d'un paysage singulier, à échelle humaine, loin du panorama contemplatif ou de la complaisance.Au gré́ de ses voyages, parfois accompagnée de l'écrivain globe-trotter Jean Rolin aux quatre coins du monde (Jordanie, Etats-Unis, Inde… Dinard), Kate Barry accumule les paysages, des morceaux de route, des ciels plombés, des architectures à l'abandon, de fragiles végétaux trouvant le chemin de la lumière au coeur du béton, … Marie Darrieussecq parlera de tiers-paysages.Alors que le fonds de Kate Barry est conservé par le musée Nicéphore Niépce depuis 2021, l'exposition Interstices se propose de redécouvrir le travail de paysage de Kate Barry, qu'elle a peu exposé de son vivant et que les expositions « The Habit of Being » (Arles, 2017) et « My Own Space » (musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur- Saône, 2023) n'ont fait qu'effleurer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Le bruissement entre les murs” de Clara Chichin & Sabatina Lecciasun/sun éditionsEntretien avec Clara Chichin & Sabatina Leccia, par Anne-Frédérique Fer, à Montreuil, le 17 décembre 2024, durée 22'51.© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/01/09/134_livres_chichin-leccia/Communiqué de presse Le Bruissement entre les murs invite le regardeur à promener son regard dans un jardin d'images hybrides où la photographie et le dessin à l'aiguille s'entremêlent.Avec les Murs à pêches de Montreuil en toile de fond mais aussi comme moteur principal, Clara Chichin et Sabatina Leccia déambulent et opèrent des prélèvements dans le réel, creusent des galeries secrètes entre ce lieu hors du temps qui prête à la rêverie et son histoire qui témoigne des strates de temps : murs à pêches du roi Louis XIV, maraîchage, lieu populaire, gentrifié, pris en étau par l'étalement urbain.La matérialité de leur collaboration permet d'incarner les strates de temps et de perception, entre les murs se trouvent des énergies impalpables. Les artistes livrent une cartographie sensorielle réorientant la compréhension de ce lieu. Travaillant au rythme lent du vivant, cette prise de temps sur le temps est une invitation poétique à se ressaisir du politique. Être engagé ne se résume pas à dénoncer mais ici, à se reconnecter au sensible, à proposer un ré-enchantement.Ce projet a été lauréat de la Bourse Transverse dotée par lʼADAGP et Freelens. Clara Chichin a bénéficié dʼune bourse dʼaide à lʼécriture de la Région Nouvelle-Aquitaine. Le livre a reçu le soutien de la Région Occitanie.Actualité : Le Bruissement entre les murs est aussi une exposition qui se tient à la Galerie XII jusqu'au 25 janvier 2025. www.galerie-photo-12.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Christofle” Une brillante histoireau MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 14 novembre 2024 au 20 avril 2025Entretien avec Astrid Grange, assistante de conservation Collections XIXe siècle – Art nouveau, et co-commissaire l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 16 décembre 2024, durée 30'04,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/22/3583_christofle_musee-des-arts-decoratifs/Communiqué de presseCommissaire :Audrey Gay-Mazuel, conservatrice du patrimoine Collections XIXe siècle – Art nouveauassistée de Astrid Grange, assistante de conservation Collections XIXe siècle – Art nouveauDu 14 novembre 2024 au 20 avril 2025, le musée des Arts décoratifs met à l'honneur les créations et le savoir-faire d'excellence de la prestigieuse maison d'orfèvrerie Christofle en organisant une grande exposition dédiée à cette manufacture française riche de près de deux cents ans d'histoire. Des années 1830 à nos jours, cette lignée d'orfèvres, initiée par Charles Christofle et Henri Bouilhet, a métamorphosé les formes et les décors de l'argent pour les diffuser dans la vie quotidienne. Associé aux plus grands designers et créateurs de mode tels que Gio Ponti, Andrée Putman, Karl Lagerfeld et Pharrell Williams, Christofle est un laboratoire artistique qui révolutionne l'orfèvrerie traditionnelle en renouvelant ses usages et en la parant de couleurs et de décors inédits.De la petite cuillère de table aux vases monumentaux des expositions universelles, près de 1000 pièces d'orfèvrerie, bijoux, tableaux, dessins et affiches, retracent l'extraordinaire destin de cette maison patrimoniale. « Christofle. Une brillante histoire », dont le commissariat est assuré par Audrey Gay-Mazuel, conservatrice du patrimoine en charge des collections XIXe siècle – Art nouveau, est présentée dans les galeries Christine & Stephen A. Schwarzman, dans une scénographie spectaculaire mettant en lumière les coulisses du métier d'orfèvre et les fastueuses tables de légende.Bijoutier de formation, Charles Christofle a révolutionné l'orfèvrerie dès 1842 en développant des techniques novatrices alliant chimie et électricité pour argenter ou dorer des métaux non précieux. Grâce à ces nouveaux procédés, il a pu rendre accessibles des services de table autrefois réservés aux élites. Près de deux siècles plus tard, Christofle continue de bousculer les codes, s'immisçant dans notre quotidien pour transformer les objets les plus communs, comme des consoles de jeux vidéo, des gobelets à café ou des boîtes à chaussures, en véritables pièces de design.L'exposition s'ouvre sur une mise en scène spectaculaire de l'apport de Christofle au monde des arts décoratifs. Restituant l'atmosphère des manufactures Christofle, successivement installées à Paris, à Saint Denis, et aujourd'hui en Normandie, le visiteur est ensuite plongé dans les coulisses des secrets des procédés d'argenture et de dorure, mais aussi de la fabrication d'une fourchette. La reconstitution d'un atelier d'orfèvre, mêlant outils traditionnels et dispositifs numériques, dévoile la virtuosité de ce métier d'art.Trois salles sont dédiées aux chefsd'œuvre que Christofle a présentés aux Expositions universelles, de 1851 à 1925. Couronnée de médailles d'or à chaque événement, la maison n'a cessé d'innover, créant des pièces monumentales et spectaculaires ornées de couleurs vives et de motifs incarnant les tendances les plus avant-gardistes, du japonisme à l'Art déco.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Corinne Mercadier” Une borne à l'infinià la galerie binome, Parisdu 5 décembre 2024 au 25 janvier 2025Entretien avec Corinne Mercadier,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 17 décembre 2024, durée 14'39,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/22/3584_corinne-mercadier_galerie-binome/Communiqué de presse Les oeuvres de Corinne Mercadier sont comme des brèches dans le réel. Elles nous happent instantanément, nous transportent en des territoires incertains où réel et merveilleux s'entendent bien. Des lieux insondables, primitifs, faits de pénombre et de faisceaux de lumière, très proches et très lointains. Ils résonnent en nous sans que l'on sache exactement pourquoi.L'exposition Une Borne à l'infini réunit trois corpus de photographies et de dessins, des pièces parmi les plus anciennes de l'artiste produites en 1986 aux plus récentes dans les séries en cours Rêves et La Nuit Magnétique. S'ils relèvent de gestes et de recherches bien différents, ils ont pourtant en commun de vouloir faire surgir à la surface du papier des mondes flottants, aussi fugaces que persistants. Par ses constructions visuelles, aux confins de la mémoire et des sensations, Corinne Mercadier nous livre des visions, donne figure à des hallucinations passagères. Comme un antidote à la pesanteur ambiante, chaque œuvre bouleverse en douceur l'ordre des choses, nous propose une expérience visuelle et mentale presque mystique. Un rêve éveillé en état stationnaire. Ici le jour et la nuit n'existent plus. Ici, l'idée de paysage ou d'architecture vacille au profit d'espaces plus impénétrables, de situations irrationnelles. Dans le silence de l'atelier les oeuvres s'élaborent par strates, depuis ses carnets de recherches et d'esquisses, en laissant sa part au hasard. Elles s'ancrent dans l'Histoire de l'art occidental, des fresques de Giotto, du fond d'or médiéval à la représentation du paysage et des lointains à la Renaissance.Au coeur des préoccupations de l'artiste, transcender par la lumière la puissance discrète et latente des matériaux. Pigments, pixels, émulsions, propriétés mêmes du papier, peinture sur verre, confèrent à chaque image une aura singulière. Mais également langage, titres, accessoires et décors de ce théâtre intérieur. Dans ces atmosphères cristallines et ouatées, nous nous glissons. Et c'est comme si quelqu'un avait subitement rallumé la lumière dans le noir, une lumière astrale et sacrée. Ondulations, morsures, lignes floues et nettes libèrent le grain, comme des flambées, elles ravivent les souvenirs tout en faisant surgir de nouvelles projections. Nous nous tenons au seuil de ces étuves froides et dorées, devant ces êtres de pure illusion qui frôlent les murs, devant ces bornes à l'infini.Les images de Corinne Mercadier sont aussi sophistiquées qu'expérimentales. A la part mécanique du photographique, elle adjoint toujours la part fantasque et inconsciente de la main. Chaque image dans sa fausse quiétude émet un signal comme une réponse intermittente à l'inexprimable situation du monde. Si un fond d'inquiétante étrangeté persiste, toujours un rayon de lune, un signe viendra piquer notre curiosité, réinjecter de l'étonnement et du plaisir là où on ne l'attend pas.Géraldine Bloch, commissaire d'expositions et auteure indépendante Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Edi Dubien” S'éclairer sans finau musée de la Chasse et de la Nature, Parisdu 10 décembre 2024 au 4 mai 2025Entretien avec Rémy Provendier-Commenne, historien de l'art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la Nature, et commissaire l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 9 décembre 2024, durée 12'50,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/11/3580_edi-dubien_musee-de-la-chasse-et-de-la-nature/Communiqué de presse Commissaire de l'exposition :Rémy Provendier-Commenne, historien de l'art, responsable des collections Musée de la Chasse et de la NatureDu 10 décembre 2024 au 5 mai 2025, le Musée de la Chasse et de la Nature consacre une grande exposition monographique à Edi Dubien. Réunissant plus de 200 dessins, ainsi que des peintures, des sculptures et des installations, oeuvres pour la plupart inédites, l'exposition se déploiera dans tout le musée, dans un dialogue intime avec la collection permanente, les animaux naturalisés et le grand décor de l'hôtel particulier du XVIIIe siècle qui abrite l'institution parisienne.Edi Dubien, artiste autodidacte français né en 1963, est connu pour ses oeuvres d'une profonde poésie et d'une émouvante humanité, qui explorent des thèmes liés à l'identité, à l'enfance et à la relation entre l'Homme et la nature. Dans ses oeuvres, humains au regard mélancolique, animaux souvent fardés et végétaux développent des relations d'échanges, de coopération, de métamorphose, et certainement de consolation.Tout en douceur – ce dont nous avons assurément le plus besoin face à un monde de plus en plus normalisant et clivant -, Edi Dubien célèbre l'altérité et la liberté d'être soi-même.Les thématiques abordées dans l'expositionLes oeuvres d'Edi Dubien explorent des thèmes liés à l'enfance, l'identité, la fragilité, l'intimité, et la nature.1. L'enfance réparée : La figure de l'enfant revient sans cesse dans l'oeuvre d'Edi Dubien. « Évidemment, elle est centrale ; il s'agit aussi de l'Homme qui se réalise venant du chaos », explique-t-il, offrant ainsi une clé de sa propre biographie, celle d'une enfance empreinte de violence intrafamiliale. Cependant, ses oeuvres ne doivent pas se lire uniquement comme des autoportraits. Dans une démarche plus universelle, il dénonce les violences faites à l'enfance. Ainsi, de nombreux modèles proviennent de photographies d'enfants des années 1940, souvenirs oubliés qu'il glane dans les vide-greniers et autres brocantes. En dessinant ces anonymes, ces enfants de la guerre, qu'il entoure d'une faune et d'une flore protectrice, Edi Dubien « répare ». Avec son trait, il soigne ces enfances cassées.2. L'identité en mouvement : Dans ses portraits, Edi Dubien aborde la question de l'identité et de la transition. Son travail exprime un intime questionnement sur le genre, l'assignation et la construction de soi, et refléte son parcours personnel. Par ses oeuvres, il se réapproprie son propre corps et son identité.3. La force de la fragilité : Autre thème central dans les oeuvres d'Edi Dubien, la fragilité humaine, en particulier la vulnérabilité de l'enfance et de l'adolescence. Ses personnages incarnent la pureté et la délicatesse de celles et ceux qui doutent et qui avancent en silence. « Faisons de la fragilité une force, n'ayonspas peur de nos fragilités » aime à répéter l'artiste. Ce n'est qu'en acceptant nos fragilités, en renonçant à la brutalité et aux postures de domination que nous pourrons vivre en paix, trouver ensemble notre place dans le monde[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Modigliani / Zadkine” Une amitié interrompueau musée Zadkine, Parisdu 14 novembre 2024 au 30 mars 2025Entretien avec Cécilie Champy-Vinas, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée Zadkine, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 2 décembre 2024, durée 14'48,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/06/3578_modigliani-zadkine_musee-zadkine/Communiqué de presse Commissariat :Cécilie Champy-Vinas, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée ZadkineThierry Dufrêne, professeur d'histoire de l'art contemporain à l'Université Paris NanterreAvec la collaboration d'Anne-Cécile Moheng, attachée de conservation au musée ZadkineAprès l'exposition dédiée à Chana Orloff, le musée Zadkine continue d'explorer les liens artistiques tissés par Zadkine au cours de sa vie. Cette exposition est la première à s'intéresser à une amitié artistique jamais explorée jusqu'alors, celle qui unit le sculpteur Ossip Zadkine au peintre Amedeo Modigliani.À travers près de 90 oeuvres, peintures, dessins, sculptures mais également documents et photographies d'époque, elle propose de suivre les parcours croisés de Modigliani et Zadkine, dans le contexte mouvementé et fécond du Montparnasse des années 1910 à 1920. Bénéficiant de prêts exceptionnels de grandes institutions – le Centre Pompidou, le musée de l'Orangerie, les musées de Milan, Rouen et Dijon – ainsi que de prêteurs privés, le parcours fait se confronter, comme au temps de leurs débuts artistiques, deux artistes majeurs des avant-gardes, et permet de renouer les fils d'une amitié interrompue.Ossip Zadkine rencontre Amedeo Modigliani en 1913 : les deux artistes, fraîchement débarqués à Paris, rêvent chacun de devenir sculpteurs et partagent alors le « temps des vaches maigres » comme l'écrira Zadkine dans ses souvenirs. Cette amitié, aussi brève que féconde sur le plan artistique, est interrompue par la Première Guerre mondiale. Modigliani abandonne la sculpture pour la peinture, sur le conseil de marchands. Zadkine s'engage comme brancardier en 1915, avant d'être gazé et d'entamer une longue convalescence. Les deux artistes se retrouvent brièvement au sortir de la guerre, avant que leurs voies ne divergent à nouveau. Modigliani connaît un succès croissant avec ses peintures, mais il meurt prématurément à 35 ans, en 1920, tandis que Zadkine entame une longue et fructueuse carrière de sculpteur. Zadkine n'oubliera pas Modigliani et conservera précieusement le portrait fait par son ancien camarade, dont la gloire posthume ne fait que croître, à tel point que « Modi » devient l'une des figures mythiques de l'art moderne.L'exposition fait dialoguer, pour la première fois, les oeuvres de Modigliani et de Zadkine, mettant en évidence leur parenté d'inspiration mais également leurs divergences. Le parcours retrace, en cinq sections, les étapes d'une amitié d'exception, depuis les débuts parisiens des deux artistes jusqu'à la mort de Modigliani en janvier 1920. Il met en avant les cercles de sociabilité communs des deux artistes à Montparnasse, ainsi que le rôle pris par Zadkine dans l'édification posthume du mythe Modigliani. La dernière section interroge le rapport des deux artistes à l'architecture et offre une évocation spectaculaire du projet de temple à l'Humanité, rêvé par Modigliani. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Figures du fou”Du Moyen Age aux romantiquesau Louvre – Hall Napoléon, Parisdu 16 octobre 2024 au 3 février 2025Entretien avec Élisabeth Antoine-König, conservatrice générale au département des Objets d'art – musée du Louvre, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 2 décembre 2024, durée 27'55,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/12/06/3577_figures-du-fou_le-louvre/Communiqué de presseCommissariat :Élisabeth Antoine-König, conservatrice générale au département des Objets d'art, musée du LouvrePierre-Yves Le Pogam, conservateur général au département des Sculptures, musée du LouvreLes fous sont partout. Mais les fous d'hier sont-ils ceux d'aujourd'hui ? Le musée du Louvre consacre cet automne une exposition inédite à ces multiples figures du fou, qu foisonnent dans l'univers visuel du XIIIe au XVIe siècle. Manuscrits enluminés, livres imprimés et gravures, tapisseries, peintures, sculptures, objets précieux ou du quotidien : entre Moyen Âge et Renaissance, le fou envahit littéralement tout l'espace artistique et s'impose comme une figure fascinante, trouble et subversive dans une époque de ruptures, pas si éloignée de la nôtre.L'exposition interroge cette omniprésence des fous dans l'art et la culture occidentale à la fin du Moyen Âge : que signifient ces fous, qui paraissent jouer un rôle-clé dans le passage aux temps modernes ? Si le fou fait rire et amène avec lui un univers plein de bouffonneries, apparaissent également des dimensions érotiques, scatologiques, tragiques et violentes. Capable du meilleur comme du pire, le fou est tour à tour celui qui divertit, met en garde, dénonce, inverse les valeurs, voire même renverse l'ordre établi.Réunissant dans l'espace du hall Napoléon entièrement rénové plus de trois cents oeuvres, prêtées par 90 institutions françaises, européennes et américaines, l'exposition propose un parcours exceptionnel dans l'art de l'Europe du Nord (mondes flamand, germanique, anglo-saxon et français surtout) et met en lumière un Moyen Âge profane, passionnant et bien plus complexe qu'on ne le croit. Elle explore également la disparition du fou lorsque triomphent la Raison et les Lumières, avant une résurgence à la fin du XVIIIe siècle et pendant le XIXe siècle. Le fou devient alors la figure à laquelle les artistes s'identifient : « Et si le fou, c'était moi ?»[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Giacometti / Morandi”Moments immobilesà l'Institut Giacometti, Parisdu 15 novembre 2024 au 2 mars 2025Entretien avec Françoise Cohen, directrice artistique de l'Institut Giacometti, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 novembre 2024, durée 27'51,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/28/3576_giacometti-morandi_institut-giacometti/Communiqué de presse Commissaire de l'exposition :Françoise Cohen, directrice artistique de l'Institut GiacomettiL'exposition Giacometti / Morandi. Moments immobiles propose la rencontre inédite des oeuvres de deux artistes majeurs de l'après-guerre. Alberto Giacometti (1901-1966) et Giorgio Morandi (1890-1964), bien que contemporains, ne se sont jamais croisés, cependant de nombreux traits essentiels les rapprochent. Cette exposition est la première occasion d'interroger ces proximités : leur pratique singulière de l'atelier, l'attachement à un environnement et des modèles familiers, et une recherche originale née de l'attention portée au réel.Alberto Giacometti (1901-1966) et Giorgio Morandi (1890-1964) sont des contemporains. Tous deux ont fait de leur atelier, chambre-atelier Via Fondazza à Bologne pour Morandi, atelier de la rue Hippolyte-Maindron dans le quartier du Montparnasse pour Giacometti, la matrice d'une oeuvre dominée par la continuité d'une seule et même recherche dont le développement exprime le sens même de leur vie. Ils partagent la récurrence des mêmes modèles : les objets collectés par Morandi pour être peints, les figures centrales d'Annette et Diego, parmi un cercle étroit de personnalités qui va s'élargissant pour Giacometti.Ils ont volontairement peu voyagé. La vie de Morandi se répartit entre Bologne, sa ville natale et Grizzana, village des Apennins où il va principalement l'été. Giacometti, installé à Paris depuis 1922, se rend presque chaque année à Stampa et Maloja, les maisons de son enfance dans le Val Bregaglia.Artistes majeurs du xxe siècle, ils apparaissent comme des voix singulières qui, ayant traversé les avant-gardes, renouvellent des formes classiques : la nature morte et le paysage pour Morandi, la figure humaine pour Giacometti, l'un et l'autre incarnant dans les années de l'après-guerre une vision de la condition humaine universelle.Au moment où les débats entre figuration et abstraction font rage, où les artistes sont sommés de se ranger dans un camp ou l'autre, tous deux développent un art relié au réel, mais non réaliste et qui, à partir de la transcription du monde visible, vise à l'essence.Cette exposition réunit les collections de la Fondation Giacometti à des prêts du Museo Morandi, Bologne et de collections privées européennes.Elle propose une traversée de leurs carrières de 1913 à 1965 en quatre chapitres : L'Atelier ; Le Familier ; La traversée des avant-gardes ; Regarder le réel.La Fondation Giacometti remercie chaleureusement Franck Giraud et la Ruth Stanton Foundation pour leur généreux soutien.#catalogue #GiacomettiMorandi co-édité par la Fondation Giacometti et FAGE éditions, Lyon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“La Chine des Tang”Une dynastie cosmopolite (7e-10e siècle)au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 20 novembre 2024 au 3 mars 2025Entretien avec Arnaud Bertrand, conservateur des collections Chine et Corée – musée Guimet, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 novembre 2024, durée 29'33,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/27/3575_la-chine-des-tang_musee-guimet/Communiqué de presseCommissariat :Arnaud Bertrand, conservateur des collections Chine et Corée, musée GuimetHuei-Chung Tsao, chargée de collections Chine, musée GuimetLuo Lijun, chef du service des Expositions, Art Exhibitions ChinaDu Zeyu, responsable de projets, Art Exhibitions ChinaXu Yunyan, chargée de projets, Art Exhibitions ChinaPoint d'orgue de l'année Guimet x Chine 2024 et entièrement consacrée à l'une des plus brillantes dynasties chinoises, l'exposition La Chine des Tang (618-907) constitue un événement exceptionnel tant par son envergure que par les oeuvres qu'elle présente.Organisée en partenariat avec Art Exhibitions China, l'exposition accueille 207 ensembles d'oeuvres provenant de plus d'une trentaine d'institutions muséales chinoises. Elle raconte 300 ans de rayonnement des arts et des lettres, l'épanouissement d'une population cosmopolite et l'essor d'une administration centralisée.Parmi les pièces maitresses, présentées pour la première fois au public français, figurent les trois plus importants trésors d'orfèvrerie Tang, de remarquables peintures murales, des oeuvres issues de découvertes archéologiques récentes ou encore de rares rouleaux de peintures et de calligraphies.Bien que souvent représentée dans les productions de la culture populaire actuelle –comme dans les séries télévisées ou encore les roman des aventures du Juge Ti de Robert van Gulik adaptés au cinéma– la période des Tang reste relativement mal connue du public occidental. L'exposition La Chine des Tang au musée Guimet brosse un panorama large et dynamique de cette période qui a marqué de son empreinte les fondements culturels et administratifs de la Chine contemporaine.Les Tang, une dynastie fondatriceNous sommes un siècle et demi avant le sacre de Charlemagne (800) lorsque, succédant à la dynastie Sui (581-618) parvenue à unifier la Chine après près de quatre cents ans de divisions, les premiers souverains Tang installent la paix intérieure, réorganisent l'État et contribuent à faire de leur vaste territoire une terre de prospérité économique et culturelle qui marquera les fondements culturels et administratifs de la Chine pendant plus de mille ans. Alors que la production agricole et artisanale s'y développe, sur le plan des arts, la peinture, la sculpture, la musique et la danse n'auront jamais été aussi florissants. La poésie, la littérature et la calligraphie Tang inspireront même parmi les plus belles créations littéraires des périodes ultérieures. Multiculturelle et ouverte sur le monde, la période Tang a vu l'essor d'une vie matérielle raffinée.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Faire parler les pierres”Sculptures médiévales de Notre-Dameau musée de Cluny, musée national du Moyen Âge, Parisdu 19 novembre 2024 au 16 mars 2025Entretien avec Damien Berné, conservateur en chef au musée de Cluny, responsable des sculptures, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 18 novembre 2024, durée 11'23,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/19/3574_faire-parler-les-pierres_musee-de-cluny-musee-national-du-moyen-age/Communiqué de presseCommissariat #SculpturesNotreDameDamien Berné, conservateur en chef au musée de Cluny, responsable des sculptures. Du 19 novembre 2024 au 16 mars 2025, le musée de Cluny – musée national du Moyen Âge présente, en partenariat avec l'Inrap, une exposition autour du décor sculpté médiéval de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les sculptures de la cathédrale conservées au musée n'avaient pas fait l'objet d'étude approfondie depuis le début des années 1980. L'exposition « Faire parler les pierres. Sculptures médiévales de Notre-Dame » promet de renouveler la connaissance sur ces collections, en révélant les résultats de l'important programme d'étude et de restauration mené depuis 2022.Depuis sa création, le musée de Cluny est le principal lieu de conservation de sculptures de Notre-Dame de Paris. La « salle Notre-Dame » présente les principaux fragments sculptés de la cathédrale découverts en 1977 sous un hôtel particulier parisien, dont les célèbres têtes de rois, aux côtés des autres pièces provenant du décor de l'édifice déjà conservées dans des musées.Ces sculptures n'avaient pas été étudiées ni restaurées depuis près de 40 ans. Le chantier actuel de restauration de la cathédrale et la forte activité scientifique associée ont créé l'opportunité pour le musée de réinterroger ses propres collections. Il a donc lancé en 2022 un programme d'étude et de restauration d'une sélection de pièces mené en partenariat avec le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) et le Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH).L'exposition apporte un nouvel éclairage sur les oeuvres emblématiques de la collection du musée de Cluny. Aux oeuvres habituellement présentées dans la salle des sculptures de Notre-Dame s'ajoutent des pièces encore jamais montrées au public. Une sélection de fragments permet d'évoquer les corps disparus des statues colossales de la galerie des rois. Un dossier consacré à la statue d'Adam, chef-d'oeuvre de la sculpture gothique, déroule son parcours mouvementé jusqu'à nos jours. La scénographie restitue la disposition des fragments restaurés du portail Sainte-Anne et des linteaux du portail du Jugement dernier. Les traces de polychromie retrouvées de ces oeuvres sont également mises en valeur.Cet événement est l'occasion de dévoiler pour la première fois au public une trentaine de fragments du jubé des années 1230 mis au jour lors des recherches archéologiques préventives conduites par l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) depuis le printemps 2022. Grâce au prêt de l'Inrap et au soutien scientifique de la Drac Île-de-France, la présentation inédite de ces fragments est rendue possible grâce aux travaux de stabilisation des éléments fragiles financés par l'établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, maître d'ouvrage du chantier de restauration. Elle permet d'en apprécier l'iconographie comme la polychromie d'origine remarquablement préservée. Cette sélection est mise en regard des fragments découverts par Viollet-le-Duc au XIXesiècle et prêtés par le musée du Louvre et par la Drac Île-de-France.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Lê Phô, Mai-Thu, Vu Cao Dam”Pionniers de l'art moderne vietnamien en Franceau musée Cernuschi, Parisdu 11 octobre 2024 au 9 mars 2025Entretien avec Anne Fort, conservatrice en chef, responsable des collections vietnamiennes du musée Cernuschi, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 novembre 2024, durée 22'14,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/15/3573_vietnam_musee-cernuschi/Communiqué de presse .Commissaire :Anne Fort, conservatrice en chef, responsable des collections vietnamiennes du musée CernuschiLe musée Cernuschi propose cet automne la première grande rétrospective en France de trois pionniers de l'art moderne vietnamien, Lê Phô (1907-2001), Mai-Thu (1906-1980) et Vu Cao Dam (1908-2000). L'exposition rassemble 150 œuvres des trois artistes retraçant leurs trajectoires depuis leur formation à l'École des beaux-arts de Hanoï jusqu'à la fin de leur longue carrière menées en France à partir de 1937.Cette exposition coïncide avec le centenaire de l'École des beaux-arts de Hanoï qui a permis, pour la première fois, la rencontre de l'art occidental et des traditions vietnamiennes. Les échanges intenses entre élèves et professeurs ont donné naissance à un nouveau style, proprement indochinois.Conçue en étroite collaboration avec les familles des artistes qui ont ouvert leurs fonds d'archives, l'exposition retrace le parcours audacieux de ces trois amis, aimant leur pays natal tout autant que la France, avec pour toile de fond les changements politiques et les relations entre les deux pays tout au long du XXe siècle. Photographies anciennes, dessins datant des années de formation ou croquis préparatoires côtoient leurs oeuvres sur soie, huiles sur toile, paravent laqué, sculptures en plâtre ou en bronze. L'association de techniques et matières issues des traditions occidentales et asiatiques est emblématique de leurs oeuvres qui, depuis une trentaine d'années, connaissent, sur le marché de l'art, un engouement croissant.Une occasion unique de voir rassemblées 150 oeuvres issues de 25 collections différentes.Première exposition sur ces artistes emblématiques de l'évolution de l'art vietnamien du XXe, elle rassemble 150 œuvres en provenance de fonds divers, prêteurs publics ou privés, familles des artistes, amis proches ou simples amateurs. C'est une occasion unique de retracer l'évolution du style de Lê Phô, Mai-Thu et Vu Cao Dam depuis le début jusqu'à la fin de leur carrière.Parmi les prêteurs publics, la Cité internationale universitaire de Paris, Maison des étudiants de l'Asie du Sud-Est, prête pour la première fois une grande huile sur toile de Lê Phô datant de 1929 (210 x 450 m), première commande passée au peintre alors qu'il était encore étudiant. Le musée du quai Branly – Jacques Chirac prête un bel ensemble de sculptures de Vu Cao Dam, et un ensemble de peintures des trois artistes est issu des collections du Centre national des arts plastiques ; sont également prêteurs le Mobilier national ou encore le ministère de la Justice.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“RIBERA (1591-1652)” Ténèbres et lumièreau Petit Palais, Parisdu 5 novembre 2024 au 23 février 2025Entretien avec Maïté Metz, conservatrice des peintures anciennes du Petit Palais, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 4 novembre 2024, durée 18'31,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/11/06/3572_ribera_petit-palais/Communiqué de presse Commissariat :Annick Lemoine, conservatrice générale, directrice du Petit PalaisMaïté Metz, conservatrice des peintures anciennes du Petit PalaisLe Petit Palais présente la première rétrospective française jamais consacrée à Jusepe de Ribera (1591-1652), l'héritier terrible du Caravage, celui que ses contemporains considéraient comme « plus sombre et plus féroce » encore que le grand maître italien. D'origine espagnole, il fit toute sa carrière en Italie, à Rome puis à Naples.Pour Ribera, toute peinture – qu'il s'agisse d'un mendiant, d'un philosophe ou d'une Pietà – procède de la réalité, qu'il transpose dans son propre langage. La gestuelle est théâtrale, les coloris noirs ou flamboyants, le réalisme cru et le clair-obscur dramatique. Avec une même acuité, il traduit la dignité du quotidien aussi bien que des scènes de torture bouleversantes. Ce ténébrisme extrême lui valut au XIXe siècle une immense notoriété, de Baudelaire à Manet.Avec plus d'une centaine de peintures, dessins et estampes venus du monde entier, l'exposition retrace pour la première fois l'ensemble de la carrière de Ribera : les intenses années romaines, redécouvertes depuis peu, et l'ambitieuse période napolitaine, à l'origine d'une ascension fulgurante. Il en ressort une évidence : Ribera s'impose comme l'un des interprètes les plus précoces et les plus audacieux de la révolution caravagesque, et au-delà comme l'un des principaux artistes de l'âge baroque.Le parcours de l'exposition suit le fil de la carrière de Ribera au coeur de l'Italie du Caravage, tout en explorant son originalité, son audace, ses motifs récurrents et ses métamorphoses. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Josephsohn” vu par Albert Oehlenau Musée d'Art moderne de Parisdu 11 octobre 2024 au 16 février 2025Entretien avec Jessica Castex, commissaire d'exposition au Musée d'Art Moderne de Paris, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 28 octobre 2024, durée 22'25,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/30/3571_josephsohn_musee-d-art-moderne-de-paris/Communiqué de presseCommissaire artistique :Albert Oehlen, artisteCommissaires :Jessica Castex, commissaire d'exposition au Musée d'Art Moderne de ParisCornelius Tittel, rédacteur en chef de Blau InternationalPour la première rétrospective en France consacrée au sculpteur suisse Hans Josephsohn (1920-2012), le Musée d'Art Moderne de Paris confie le commissariat artistique à Albert Oehlen qui propose une exploration centrée sur la matérialité de l'oeuvre, libre de toute narration.Albert Oehlen, né en 1954, est un artiste majeur qui a contribué au renouvellement de la peinture allemande dans les années quatre-vingt. Une exposition lui a été consacrée au Musée d'Art Moderne en 2009. Admirateur de Hans Josephsohn, il découvre son travail au Kesselhaus Josephsohn de Saint-Gall où il réside. Ce lieu dédié aux œuvre du sculpteur est à la fois un espace de monstration et de conservation d'où provient la majeure partie des sculptures prêtées pour l'exposition. En interrogeant le processus créatif de Hans Josephsohn – le dialogue avec la matière, l'expérience du geste, le détail et l'inlassable recherche – en résonance avec ses propres investigations, Albert Oehlen livre une expérience artistique et vivante de sa sculpture.L'œuvre de Hans Josephsohn fascine les artistes par la puissance de son langage plastique, Peter Fischli et David Weiss figurent parmi ses premiers soutiens, et, en 2007, Ugo Rondinone montre plusieurs us couchés au Palais de Tokyo dans son exposition The Third Mind. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“L'Or des Ming”Fastes et beautés de la Chine impériale (14e – 17e siècle)au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 18 septembre 2024 au 13 janvier 2025Entretien avec Hélène Gascuel, conservatrice des collections mobilier chinois et textiles – musée Guimet, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 21 octobre 2024, durée 20'33,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/29/3569_l-or-des-ming_musee-national-des-arts-asiatiques-guimet/Communiqué de presse Commissariat :Arnaud Bertrand, conservateur des collections Chine et Corée, musée GuimetHélène Gascuel, conservatrice des collections mobilier chinois et textiles, musée GuimetCette exposition est organisée par le musée Guimet et le musée des Beaux-Arts de Qujiang (Xi'an, Shaanxi, Chine) dans le cadre de l'année franco-chinoise du tourisme culturel et de la célébration du 60e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine.Les oeuvres présentées dans l'exposition appartiennent à la collection exceptionnelle de M. Kwok.Cet automne, le musée Guimet vous invite dans le faste de la cour impériale des Ming (1368-1644), à la découverte de l'art, aussi codifié que raffiné, de la parure féminine. Une exposition inédite qui révèle le luxe et la délicatesse de certaines des plus belles créations de l'orfèvrerie d'or chinoise. Son esthétique foisonnante, à la fois singulière et baroque, se retrouvait à la Cité Interdite aussi bien que dans les plus riches palais des élites fortunées. Grâce aux prêts du musée des Beaux-arts de Qujiang (Xi'an, Chine) et à son exceptionnelle collection de parures et de vases, le musée Guimet offre un éblouissant témoignage de la splendeur de l'orfèvrerie traditionnelle et de l'art du bijou, durant une période aujourd'hui considérée comme l'un des âges d'or de la civilisation chinoise.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Science/Fiction — Une non-histoire des Plantes”à la Maison Européenne de la Photographie, Parisdu 16 octobre 2024 au 19 janvier 2025Entretien avec Victoria Aresheva, commissaire à la MEP, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 14 octobre 2024, durée 12'07,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/25/3567_science-fiction_maison-europeenne-de-la-photographie/Communiqué de presseCommissaires :Clothilde Morette, directrice artistique, MEPVictoria Aresheva, commissaire, MEPInitiée en 2020, l'exposition Science/Fiction — Une non-histoire des Plantes propose de retracer une histoire visuelle des plantes reliant l'art, la technologie et la science du XIXe siècle à nos jours. Réunissant plus de 40 artistes de différentes époques et nationalités, cette exposition met en regard des oeuvres photographiques historiques telles que les cyanotypes d'Anna Atkins, l'inventaire des formes végétales de Karl Blossfeldt ou encore les expérimentations au microscope de Laure Albin-Guillot avec des créations d'artistes contemporain·es comme Sam Falls, Pierre Joseph, Jochen Lempert, Angelica Mesiti ou encore Agnieszka Polska.Conçue en six chapitres, cette exposition emprunte sa construction au roman de science-fiction : débutant sur l'idée d'un monde stable et identifiable, elle plonge progressivement dans des paysages incertains et inattendus. Les deux premiers chapitres intitulés respectivement « L'agentivité des plantes » et « Symbiose & contamination » sont consacrés à des approches dites objectives, liées à la science. Les quatre autres chapitres, dénommés « Audelà du réel », « Les plantes vous observent », « Les plantes comme fiction politique » et « Fiction(s) spéculative(s) » abordent les accointances entre la science et la science-fiction, deux domaines qui ont fait de la flore un terrain d'expérimentation. Dépassant les clivages normatifs entre fiction et réalité, science et art, les artistes présent·es dans cette exposition s'affranchissent des catégories figées afin de capturer la complexité de la vie des plantes et de nos rapports aux êtres végétaux.Cette exposition est l'occasion de plonger au coeur de la relation privilégiée qu'entretiennent la photographie et la vidéographie avec les plantes, deux techniques de captation de l'image dont l'utilisation première fut mise au service de la recherche scientifique. Paradoxalement, tout en s'interposant entre nous et le monde naturel, ces procédés photographiques et cinématographiques, au lieu de créer une distance, ont mis en lumière la subjectivité, l'intelligence et les capacités expressives des plantes, en palliant notre « myopie anthropocentriste ».En interrogeant les projections et les représentations humaines des plantes, cette exposition intègre des narrations issues de la science et de la sciencefiction comme un moyen de fabriquer de nouveaux imaginaires. Les récits proposés, non centrés sur l'idée de progrès et de modernité, pensent avec les limites planétaires. Ces histoires émancipatrices, dépassant une vision anthropocentrique du monde, donnent aux plantes une place et une voix. Elles deviennent ainsi un espace de réparation de notre lien au monde végétal. Pour penser les mutations écologiques, il est nécessaire de prendre en considération le pouvoir politique de l'imaginaire, d'accepter nos espoirs et d'explorer nos peurs les plus intimes, afin de poursuivre ensemble l'écriture d'un futur commun. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“CORPS IN·VISIBLES”au Musée Rodin, Parisdu 15 octobre 2024 au 2 mars 2025Entretien avec Marine Kisiel, conservatrice du département mode XIXe siècle du Palais Galliera – musée de la Mode de Paris, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris,14 octobre 2024, durée 16'30,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/19/3565_corps-in-visibles_musee-rodin/Communiqué de presseCommissariat #corpsinvisiblesMarine Kisiel, conservatrice du département mode XIXe siècle du Palais Galliera, musée de la Mode de ParisIsabelle Collet, conservatrice générale, cheffe du département scientifique et des collections du musée Rodin.Une exposition organisée avec la collaboration exceptionnelle du Palais Galliera, musée de la Mode de Paris, et avec le concours de l'Institut de France. À l'automne 2024, le musée Rodin met à l'honneur une pièce méconnue de ses collections, l'Étude de robe de chambre pour Balzac d'Auguste Rodin. Conçue à partir d'une sélection de sculptures issues des collections du musée, de pièces de mode du XIXe siècle du Palais Galliera et d'archives inédites de la bibliothèque de l'Institut de France, l'exposition intitulée Corps In·visibles déplie, à partir de la singulière Robe de chambre, une enquête sur la recherche d'un corps de Balzac par Rodin. Cette investigation est un véritable prélude à une réflexion sur les corps — réels, idéalisés, statufiés et occultés – dans la statuaire monumentale du XIXe siècle qui peuplent toujours notre monde contemporain.Le corps de Balzac, tel que Rodin l'appréhende par le vêtement, lorsqu'il fait refaire un costume du romancier disparu par le tailleur de Balzac, révèle de l'homme son physique considéré comme peu avantageux par les commanditaires du monument : Balzac, en un mot, était gros. Faisant dialoguer couture et sculpture, et rapprochant la pratique des tailleurs de celle des statuaires, l'exposition observe comment la perception des corps influence la fabrique de leur image de bronze, fortement idéalisée. Elle révèle combien le mythe de Balzac écrivant en robe de chambre permet finalement à Rodin de cacher sous d'amples plis un corps refusé en raison de sa corpulence. L'exposition « Corps In·visibles » invite, ce faisant, à réfléchir à la représentation des corps dans l'espace public, et au nécessaire élargissement contemporain de ces représentations.Retrouver un corpsChoisi par la Société des Gens de Lettres en 1891 pour sculpter un monument à Balzac, Auguste Rodin se lance dans la quête du romancier disparu depuis près d'un demi-siècle : de l'étude de l'image de Balzac à Bruxelles chez un collectionneur de reliques balzaciennes, à la recherche de son corps dans la Touraine natale de l'écrivain où Rodin trouve pour modèle un charretier corpulent, les étapes de cette enquête sont restituées au fil de l'exposition. Fait largement inconnu, Rodin retrouve même le tailleur de Balzac et lui fait refaire un costume de l'écrivain pour mieux en comprendre la physionomie. Les visiteurs pourront ainsi découvrir la redingote de Balzac, retaillée pour l'occasion à partir des mesures réelles et inédites de son corps.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“目 Chine, une nouvelle génération d'artistes”au Centre Pompidou, Parisdu 9 octobre 2024 au 3 février 2025Entretien avec Philippe Bettinelli, conservateur, service nouveaux médias, Centre Pompidou – Musée national d'art moderne,avec Paul Frèches, directeur délégué du Centre Pompidou x West Bund Museum, Shanghai,et avec Gu Youyou, directrice du département des expositions, West Bund Museum, Shanghai, commissaires de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 7 octobre 2024, durée 36'21,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/09/3564_chine_centre-pompidou/Communiqué de presseCommissariat :Philippe Bettinelli, conservateur, service nouveaux médias, Centre Pompidou – Musée national d'art modernePaul Frèches, directeur délégué du Centre Pompidou x West Bund Museum, ShanghaiGu Youyou, directrice du département des expositions, West Bund Museum, ShanghaiLe Centre Pompidou et le West Bund Museum s'associent autour d'un commissariat franco-chinois pour présenter une exposition collective consacrée à la jeune scène contemporaine chinoise. Pluridisciplinaire, elle réunit les oeuvres de 21 artistes et propose, pour la première fois en France, le portrait subjectif d'une nouvelle génération d'artistes.Commissariat :Philippe Bettinelli, conservateur, service nouveaux médias, Centre Pompidou – Musée national d'art modernePaul Frèches, directeur délégué du Centre Pompidou x West Bund Museum, ShanghaiGu Youyou, directrice du département des expositions, West Bund Museum, ShanghaiLe Centre Pompidou et le West Bund Museum s'associent autour d'un commissariat franco-chinois pour présenter une exposition collective consacrée à la jeune scène contemporaine chinoise. Pluridisciplinaire, elle réunit les oeuvres de 21 artistes et propose, pour la première fois en France, le portrait subjectif d'une nouvelle génération d'artistes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Caillebotte” Peindre les hommesau Musée d'Orsay, Parisdu 8 octobre 2024 au 19 janvier 2025Entretien avec Paul Perrin, conservateur en chef et directeur de la conservation et des collections – musée d'Orsay, commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 7 octobre 2024, durée 16'22,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/08/3563_gustave-caillebotte_musee-d-orsay/Communiqué de presseCommissariat :Au musée d'Orsay : Paul Perrin, conservateur en chef et directeur de la conservation et des collections, musée d'Orsay ; avec la collaboration de Fanny Matz, chargée d'études documentaires au musée d'Orsay, Paris.Au J. Paul Getty Museum : Scott Allan, curator of Paintings, The J. Paul Getty Museum.À l'Art Institute of Chicago : Gloria Groom, Curator of Painting and Sculpture of Europe and chair and David and Mary Winton Green, The Art Institute of Chicago ; avec la collaboration de Megan True, curatorial assistant, Department of Painting and Sculpture of Europe, The Art Institute of Chicago.Exposition présentée au J. Paul Getty Museum du 25 février au 25 mai 2025 et à l'Art Institute of Chicago du 29 juin au 5 octobre 2025.Alors qu'en 2024 nous commémorons le 130ème anniversaire de la mort de Gustave Caillebotte (1848-1894), cette exposition explore la prédilection de l'artiste impressionniste pour les figures masculines et les portraits d'hommes, et ambitionne d'éclairer d'un nouveau jour la vie et l'oeuvre d'un des plus grands peintres du XIXe siècle. En 2021 et 2022, le J. Paul Getty Museum et le musée d'Orsay ont acquis respectivement deux chefs-d'œuvre de Caillebotte, Jeune homme à sa fenêtre et Partie de bateau (ce dernier classé « trésor national » et acquis grâce au mécénat exclusif de LVMH). Au centre de ces deux tableaux, proches du spectateur, deux figures d'hommes, l'un représenté de dos, dominant et observant le nouveau Paris d'Haussmann, l'autre, face à nous, ramant énergiquement dans un canot de promenade. Ces oeuvres sont emblématiques du travail de l'artiste, dont près de 70% des tableaux de figures représentent exclusivement des hommes, et qui semble s'être intéressé surtout au côté masculin de la modernité, à la différence de Manet, Degas ou Renoir par exemple, pour qui la « vie moderne » s'est incarnée plutôt dans des figures féminines ou des scènes de sociabilités mixtes.Fidèle au programme du « réalisme », Caillebotte ne prend ses modèles que dans son environnement le plus immédiat : ses frères, ses amis, les passants des rues de son quartier, des ouvriers ou domestiques travaillant pour sa famille, les canotiers avec qui il navigue sur l'Yerres ou sur la Seine. Il ne peint pas l'Homme, mais des hommes, c'est-à-dire des individus et des existences particulières. Si l'identité de plusieurs d'entre eux nous échappent toujours, le travail préparatoire à l'exposition a permis d'apporter des informations nouvelles quant à la biographie de ceux qui furent les modèles de prédilection de Caillebotte. « Chroniqueur pictural de l'existence moderne » (selon les mots du critique Gustave Geffroy), le peintre met au coeur de son oeuvre une certaine « condition masculine » qui est aussi la sienne, celle d'un jeune bourgeois parisien, peintre d'avantgarde mais aussi « amateur » de sport ou d'horticulture, célibataire (c'est-à-dire non marié et sans enfant) épris de liberté, de modernité et de fraternité(s). [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Rodin / Bourdelle” Corps à corpsau Musée Bourdelle, Parisdu 2 octobre 2024 au 2 février 2025Entretien avec Ophélie Ferlier Bouat, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée Bourdelle, et commissaire générale de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 30 septembre 2024, durée 25'16,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/06/3561_rodin-bourdelle_musee-bourdelle/Communiqué de presseCommissariat général :Ophélie Ferlier Bouat, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée BourdelleCommissariat scientifique :Jérôme Godeau, commissaire d'exposition, historien de l'art, musée BourdelleColin Lemoine, responsable des photographies et des collections des XXe et XXIe siècles, musée BourdelleVéronique Mattiussi, cheffe du service de la Recherche, musée RodinValérie Montalbetti-Kervella, responsable des sculptures, musée Bourdelle Antoine Bourdelle (1861-1929) admira Auguste Rodin (1840-1917), de vingt ans son aîné. Il travailla pendant quinze années comme praticien, chargé de tailler des marbres pour Rodin. Le maître perçut en cet héritier, volontiers indocile, un « éclaireur de l'avenir ».Parallèles, souvent superposées, leurs trajectoires méritent d'y consacrer une grande exposition. À travers plus de 160 oeuvres, dont 96 sculptures, 38 dessins, 3 peintures et 26 photographies, le dialogue donne à voir, avec une ambition et une ampleur inédites, les fraternités et réciprocités comme les divergences et antagonismes de deux créateurs, de deux univers plastiques, porteurs des enjeux majeurs de la modernité.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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“Bruno Liljefors” La Suède sauvage, au Petit Palais, du 1er octobre 2024 au 16 février 2025Sandra Buratti-Hasan, conservatrice du patrimoine au musée des Beaux-arts de Bordeaux, co-commissaire scientifique de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 30 septembre 2024, durée 15'42,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/10/03/3560_bruno-liljefors_petit-palais/Communiqué de presse Commissariat général :Annick Lemoine, conservatrice générale, directrice du Petit PalaisEn collaboration avec Anne-Charlotte Cathelineau, conservatrice en chef au Petit Palais.Commissariat scientifique :Sandra Buratti-Hasan, conservatrice du patrimoine au musée des Beaux-arts de Bordeaux.Carl-Johan Olsson, conservateur des peintures XIXe au Nationalmuseum de Stockholm.Exposition conçue avec le Nationalmuseum de Stockholm.Après deux expositions consacrées aux peintres suédois, Carl Larsson (2014) puis Anders Zorn (2017), le Petit Palais rend hommage à Bruno Liljefors et annonce le dernier acte de sa programmation autour de l'illustre trio suédois « ABC » dont le nom est tiré de l'association des premières lettres de chacun de leur prénom. Bruno Liljefors est une figure incontournable de la scène artistique scandinave de la fin du XIXe siècle. En le présentant pour la première fois au public français, le Petit Palais souhaite révéler la virtuosité picturale et l'apport original de Liljefors dans la construction de l'imaginaire de la nature suédoise. Cette exposition inédite présentera un ensemble d'une centaine d'oeuvres, peintures, dessins et photographies issus des collections des plus grands musées suédois tels que le Nationalmuseum de Stockholm, partenaire de l'exposition, de la Thiel Gallery, du musée de Göteborg, mais aussi de nombreuses collections privées.Le parcours, à la fois chronologique et thématique, aborde les différents aspects de l'art de Liljefors, de ses inspirations et influences jusqu'à sa technique de travail très singulière.Liljefors grandit à Uppsala, une ville au nord de Stockholm, entourée de vastes étendues sauvages. Le jeune homme s'entraîne à dessiner sur le vif dès son plus jeune âge et se révèle particulièrement doué notamment pour les caricatures et l'illustration. En 1879, il s'inscrit à l'Académie royale de peinture et rencontre Anders Zorn qui restera son ami toute sa vie. Après des voyages en Allemagne et en Italie, Liljefors se rend à Paris pour parfaire son apprentissage. Il s'établit quelques temps à Grez-sur-Loing au sud-est de Paris où réside une colonie d'artistes nordiques parmi lesquels se trouve Carl Larsson. Contrairement à ses amis peintres, Liljefors ne reste pas longtemps en France. Il retourne définitivement en Suède en 1884 où il se consacre exclusivement à la représentation de la nature suédoise et de ses animaux.Observateur d'une grande finesse, Liljefors saisit sur le vif des familles de renards tapis dans les bois ou des lièvres filant dans la neige mais aussi des balbuzards pêcheurs aux sommets de pins maritimes, des eiders évoluant sur les eaux froides des archipels, des tétras paradant dans les forêts. Il travaille en immersion dans la nature et se sert de ses qualités d'acrobate et de gymnaste pour grimper aux arbres. Le peintre utilise également les techniques de chasse comme le camouflage et la construction d'affûts pour observer les animaux sans être vu. Son processus créatif inclut l'usage de la photographie pour penser ses compositions qui présentent souvent une ligne d'horizon haute voire absente plaçant ainsi le spectateur au coeur de la nature. Cette immersion est amplifiée par sa virtuosité à retranscrire la lumière et l'atmosphère si caractéristiques des pays scandinaves. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.