Deux pieds dans le bénitier, le podcast qui pose un regard catho sur les luttes dans notre temps. Une réalisation du Ceras animée par Clémence et Martin.
Alors que les réformes des allocations chômage et du RSA s'accumulent, augmentant le soupçon qui pèse sur les personnes éloignées de l'emploi comment peut-on repenser le travail et l'emploi pour qu'ils soient accessibles au maximum et utiles à la société, sans desservir les personnes qui les exercent ?C'est ce que propose l'expérimentation territoires zéro chômeur longue durée. Nous sommes partis à la rencontre d'Inès Riom qui est cheffe de projet sur un territoire zéro chômeur dans le 8e arrondissement de Lyon. Avec elle, on découvre une vision différente des personnes exclues de l'emploi, fondée sur des principes révolutionnaires et ça fonctionne ! Et si c'était une bonne manière de comprendre la dignité inaliénable de la personne humaine, fondement de la pensée sociale de l'Eglise ? Vous aimez Deux pieds dans le bénitier ? N'hésitez pas à nous soutenir ! Vous pouvez faire un don ponctuel ou régulier via notre page HelloAsso. Merci d'avance
Octobre 2021, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église (Ciase) remet son rapport. Le choc est total pour l'Église catholique de France et l'ensemble de ses fidèles. Le problème se révèle d'ordre systémique et les chiffres sont considérables : « depuis 70 ans, 330 000 personnes ont été agressées sexuellement alors qu'ils étaient enfants, par des membres de l'Église, clercs et laïcs en mission d'Église. » (La Vie) D'où vient ce mal ? Ou, et si ce mal venait de l'Église elle-même, de sa tradition, sa pastoral ou encore de sa morale ? Voilà les questions que s'est posé notre invité, Matthieu Poupart. Cofondateur du collectif Agir pour notre Église, Matthieu a publié en octobre 2024 Le silence de l'agneau. La morale catholique favorise-t-elle la violence sexuelle ? À partir des écritures, des textes de l'Église et ses représentants depuis 2000 ans, mais aussi de témoignages de victime, il nous présente les aveuglements d'une morale qui, tout en étant obsédée par la sexualité, est incapable d'en penser la violence. Un travail nécessaire pour faire de l'Église une maison sûre. Vous aimez Deux pieds dans le bénitier ? N'hésitez pas à soutenir Deux pieds dans le bénitier ! Vous pouvez faire un don ponctuel ou régulier via notre page HelloAsso. Merci d'avance
À écouter en cuisinant un repas de Noël convivial : le 3ème épisode de la quatrième saison sur le parcours de Mathilde Hignet, députée et ouvrière agricole ! Alors que la colère des agriculteurs s'est enflammée à nouveau en novembre dernier, et que la récente signature du Mercosur fragilise de nouveau leur situation, nous avons voulu rencontrer une femme qui se bat pour un système agricole d'avenir. Depuis la ferme de ses parents en Ille-et-Vilaine et jusqu'aux bancs de l'Assemblée, elle cherche des solutions à ce qui paraît être une situation inextricable. Mue par le don de soi et une certaine idée de la politique, Mathilde Hignet se mobilise, témoigne et fait bouger les lignes. Un parcours atypique à découvrir, qui donne envie de s'engager pour ce qui se retrouve dans votre assiette des fêtes et de tous les jours ! Quelle place dans notre société pour le “fruit de la terre et du travail des hommes et des femmes” ? 00:04:10 Début de l'entretien00:40:15 Fin de l'entretien et débrief avec Paula, Charles et Martin Pour que nous puissions être rémunérés pour ce travail ! Vous pouvez désormais nous soutenir
La transidentité, les transidentités sont devenues des sujets de société qui suscitent des débats politiques et médiatiques. Des livres paraissent régulièrement, souvent rédigées par des personnes non concernées, et alimentent une panique globale. Cette question fait aussi son apparition en Église, où les premiers signes de tension se manifestent. Mais qu'est-ce que la transidentité concrètement ? Comment est-ce vécu par les personnes trans chrétiennes ? Pour entendre une parole ancrée dans l'expérience d'une personne trans et chrétienne, Charles a reçu Cyrille de Compiègne qui est membre et porte-parole de l'association LGBTQIA+ chrétienne, D&J Arc-en-ciel. Dans cet épisode, vous découvrirez son expérience de transition, comment il l'a vécue en tant que chrétien et quel regard il porte aujourd'hui sur la manière dont ce suejt est traité dans l'Eglise. Enfin, Cyrille nous donne des pistes pour faire une place aux personnes trans dans nos communautés chrétiennes et nos lieux d'Église. 00:36 Introduction par Charles, Martin et Paula03:55 Début de l'interview avec Cyrille44:05 Conclusion par Charles, Martin et Paula Les deux pieds ont besoin de votre soutien. Vous pouvez faire un don ponctuel ou régulier via notre page HelloAsso. Merci d'avance
En juin dernier, lorsque Emmanuel Macron décide de dissoudre l'Assemblée nationale, nous avons été nombreux·ses à être saisi·es par le danger palpable de voir le RN arriver au pouvoir en France. Si ce danger a été écarté un temps, il ne peut y avoir de répit face à ce risque toujours de plus en plus grand. Comment combattre la montée de l'extrême-droite dans notre société ? Quelles attitudes adopter en tant que chrétien·nes ? Pour tenter de répondre à ces questions, Martin est allé rencontrer Foucauld Giuliani, professeur de philosophie et membre du collectif Anastasis. Au moment des élections législatives anticipées, il a contribué à l'émergence de la dynamique Justice et Espérance qui a rassemblé des organisations, communautés et personnalités chrétiennes des différentes Églises pour s'opposer à l'extrême-droite. Il a aussi fait le choix il y a deux ans, avec sa compagne, d'aller s'installer dans une petite ville de l'Aisne afin de vivre un déplacement vers les fractures sociales, géographiques et politiques qui marquent de plus en plus notre société. Vous pouvez désormais soutenir votre podcast préféré en réalisant un don ponctuel ou régulier. Merci d'avance ! Par ici la monnaie
Nous sommes de retour !Nouvelle équipe, nouvelle formule (enfin presque). On vous dit tout ce que nous avons prévu pour cette nouvelle saison de Deux pieds dans le bénitier. Mais avant, nous prenons le temps de présenter le nouveau trio aux manettes de votre podcast préféré ! Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Avec les partenaires de la session du CERAS 2024 Si la question du genre et des identités a intégré l'ensemble de nos espaces personnels, militants, médiatiques, il est un lieu où elle reste étrangement en dehors… l'Eglise ne s'est pas vraiment emparée de ces questions, du moins dans une approche doctrinale officielle.Et pourtant, les non conformités de genre sont une réalité pour bien des personnes, et cela interroge nos manières de militer, de travailler, d'éduquer…C'est pourquoi cette année le Ceras, qui produit Deux pieds dans le bénitier, a souhaité consacrer sa session de formation de fin d'année au sujet du genre et des identités.Que peut-dire l'anthropologie chrétienne, et peut-elle évoluer ? Comment intégrer cette question dans les espaces éducatifs et les mouvements de jeunesse ? Comment faire de la question du genre un vecteur de l'éducation à la paix, à la fraternité, à la sororité ?Voilà un peu les questions auxquelles nous tenterons de répondre, et on a voulu vous en faire partager un avant-goût, en donnant la parole aux personnes avec qui nous travaillons !Noémie Gibert travaille pour les Scouts et Guides de France, où elle est chargée de mission inclusion et travaille notamment sur le jeu « Non mais genre ».Joseph Bonneau est secrétaire national du Mouvement rural de jeunesse chrétienne, qui a fait un grand travail sur le sujet et a produit des outils d'éducation populaire tout à fait inspirant !Et pour éclairer leurs témoignages, nous avons également interrogé Raphaëlle, doctorante en sociologue et titulaire d'un master en sociologie du genre. Un épisode court, comme un avant-goût de la session, à mettre entre toutes les oreilles
“Evangile et Révolutions”... Le sous-titre du Festival des poussières, qui s'est tenu du 25 au 27 août dernier dans le éco-hameau chrétien de Goshen, ne pouvait que piquer notre curiosité !Martin, Clémence et Charles, nous étions tous les trois présents pour participer aux conférences, débats, ateliers… et temps festifs et collectifs !200 personnes étaient présentes sur ce festival, toutes avec de belles expériences d'engagement porté par leur foi dans le Christ et dans le monde qu'Il nous appelle à bâtir…Nous avons ainsi retrouvé cinq témoins, tous passés par le podcast il y a plus ou moins longtemps.Avec elles, avec eux, et en public, nous avons eu envie de faire le point sur leur engagement, leur rapport à l'espérance alors que les luttes s'intensifient et que l'urgence écologique et sociale s'accélère, nous en avons chaque jour de multiples preuves. Dans cette seconde partie, Timothée de Rauglaudre et Pierre-Louis Choquet nous proposent une réflexion sur la place des intellectuels dans les luttes écologiques et sociales, et la manière dont leurs engagements influent sur leur travail. Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
“Évangile et Révolutions”... Le sous-titre du Festival des poussières, qui s'est tenu du 25 au 27 août dernier dans le éco-hameau chrétien de Goshen, ne pouvait que piquer notre curiosité !Martin, Clémence et Charles, nous étions tous les trois présents pour participer aux conférences, débats, ateliers… et temps festifs et collectifs !200 personnes étaient présentes sur ce festival, toutes avec de belles expériences d'engagement porté par leur foi dans le Christ et dans le monde qu'Il nous appelle à bâtir…Nous avons ainsi retrouvé cinq témoins, tous passés par le podcast il y a plus ou moins longtemps.Avec elles, avec eux, et en public, nous avons eu envie de faire le point sur leur engagement, leur rapport à l'espérance alors que les luttes s'intensifient et que l'urgence écologique et sociale s'accélère, nous en avons chaque jour de multiples preuves. Dans cette première partie, nous retrouvons Alix Bayle, Caroline Ingrand-Hoffet et Joseph d'Halluin, avec qui nous parlons écologie, féminisme, enfantement, parentalité et espérance… Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Depuis le début de ce podcast, nous vous avons parlé de luttes, d'écologie, de féminisme, du vivant, de voitures, d'exil, de laïcité, de genre, de politique… et même de bêtes sauvages. Mais nous n'avons jamais vraiment abordé ce qui tient notre système ensemble, ce grand “machin” ou ce grand “tout” qu'est le capitalisme. Et pour cause… on n'est pas vraiment hyper fort·es en économie. Pourtant, nous sentons bien qu'à chaque fois que nous parlons de luttes, nous sommes confronté·es à ce système qui organise notre société. Est-il possible de le dépasser ? Afin d'y voir plus clair, nous sommes allé·es tendre nos micros à Pierre-Louis Choquet. Sociologue, spécialiste des entreprises transnationales, il a notamment contribué à la fameuse étude « Early warnings and emerging accountability: Total's responses to global warming, 1971-2021 » pour la revue Global Environmental Change. Dans cette étude, Pierre-Louis et ses coauteurs démontrent que Total était conscient depuis plusieurs décennies de l'impact de ses activités sur le réchauffement climatique et n'a rien fait, si ce n'est fabriquer du doute. À partir du cas Total, nous essayons de comprendre le système dans lequel nous évoluons, comment il façonne le monde et si nous pouvons le transformer, notamment à partir des ressources que l'Église et le christianisme nous proposent. Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Si vous avez fait du vélo un de vos modes de transports réguliers - que ce soit à l'occasion d'une grève, du Covid, par conviction écologique, pour des raisons de santé ou tout simplement parce qu'un jour il faisait beau - alors vous avez sûrement pris conscience que l'espace public est conçu pour que la voiture y soit reine ! Mais pourquoi cette hégémonie pour un transport individuel pas si vieux dans l'histoire des mobilités humaines et problématique à bien des égards ? Pour déconstruire le modèle de la bagnole et tenter d'imaginer un avenir plus cyclable, nous recevons Joseph D'halluin. Militant vélo de longue date, il a été secrétaire national de la FUB, la Fédération des usagers de la bicyclette, et travaille aujourd'hui pour le Mouvement Laudato si'. Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Lors d'une visite récente en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, le Pape François a laissé poindre le découragement : “Le monde entier est en guerre. L'humanité aura-t-elle le courage, la force, ou même la possibilité de faire marche arrière ?” La violence du monde, celle des conflits armés, mais aussi celle des injustices sociales, de la destruction écologique due à l'avidité et à la recherche du profit, peut nous décourager. Cette impuissance peut nous pousser à réinterroger cette non-violence reçue comme un héritage évangélique. Mais nous pouvons aussi porter le regard sur des situations qui pouvaient sembler sans issue, mais où patiemment, des artisans de paix creusent chaque jour un chemin de résilience et de pardon. C'est ce qu'a fait pendant plus d'un an notre invitée du jour. En 2018, Rachel Lamy, éducatrice spécialisée, s'est embarquée pour un tour du monde de la non-violence qu'elle raconte dans un livre et pour nous, au micro de Deux pieds dans le bénitier. Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
En ce mois de mars 2023, nous célébrons les dix ans du pontificat de François. Dix ans de décentrement pour notre Église qui, même si elle se revendique universelle, est longtemps restée, et le reste sûrement encore, très occidentalo-centrée. En venant d'Argentine, François nous a forcé à regarder ailleurs, au-delà nos frontières, et notamment en Amérique Latine. C'est justement à cette Amérique Latine que nous nous intéressons dans cet épisode. Pendant plusieurs décennies, elle a vu naître et s'épanouir, avant d'être réprimé, un courant théologique inspirant pour de nombreux·ses chrétien·nes engagé·es dans les luttes de leur temps, qui sont aussi les luttes de notre temps : la théologie de la libération. La théologie de la libération a émergé dans le courant des années 60, portée principalement par des prêtres et des évêques, “comme une résistance spirituelle à la pauvreté, vécue comme une injustice en tant que chrétiens, et à aux dictatures.” C'est donc d'abord un mouvement social et politique, théorisé par la suite en courant théologique, ancré dans la parole et l'expérience du Christ. Pour en savoir plus, nous avons invité à notre micro le journaliste Timothée de Rauglaudre, auteur du vivifiant ouvrage Les moissonneurs. Au cœur de la théologie de la libération. Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Quand on parle de radicalité en ce qui concerne l'écologie ou la religion, c'est plus pour chercher à discréditer un propos ou une action que pour tenter de comprendre. Parce qu'au contraire, il nous semble que c'est dans cet appel à la radicalité que nous trouverons une part des solutions aux défis qui sont les nôtres aujourd'hui, nous avons décidé d'y consacrer un épisode. Mais pas de n'importe quelle manière ! Sous la forme d'un dialogue et plus précisément un dialogue œcuménique. À nos micros, Caroline Ingrand-Hoffet, pasteure du village de Kolbsheim en Alsace. Son engagement contre le projet de Grand contournement ouest de Strasbourg lui a valu le surnom de « Pasteure de la Zad » par un hebdomadaire catholique. Et Xavier de Bénazé, jésuite, délégué Laudato si' - Écologie pour la Province d'Europe Occidentale Francophone et un des cofondateurs du Campus de la Transition. Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Tous les prêtres sont des hommes. Mais sont-ils des hommes comme les autres ? Sûrs de leur position hégémonique dans l'Église catholique, leur masculinité n'a jamais été un sujet d'étude en soi. Alors que l'Église ne s'est jamais privée de donner son avis sur les femmes, et même sur la femme, son essence, sa mystique ou son « génie » pour reprendre l'expression de Jean-Paul II dans l'encyclique qu'il lui a consacrée en 1988 : Mulieris dignitatem. Parce que la masculinité des prêtres – et plus largement celle que l'Église propose aux laïcs – est le cœur (aveugle) de la matrice d'une Église catholique en crise, il nous semble essentiel de l'interroger et de la décortiquer. Ça tombe bien, c'est tout le travail que notre invité a réalisé ! Josselin Tricou a publié il y a un an l'ouvrage Des soutanes et des hommes. Enquête sur la masculinité des prêtres catholiques (Puf, 2021, 480p, 23€) Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Entre la chute de la biodiversité et le réchauffement climatique – deux réalités intimement liées – c'est l'ensemble du monde vivant qui est mis à mal. L'espèce humaine lui inflige, de par notre style de vie, des souffrances aux dégâts irréversibles et dont nous commençons à en payer le prix. Comment cette extinction de masse nous interroge en tant qu'être vivant ? Que dit-elle de notre relation à l'ensemble du vivant, et surtout à Celui qui nous l'a confié ? C'est avec ces questions que nous sommes allé·es rencontrer Mahaut et Johannes Herrmann. Johannes est chargé de mission expertise à la LPO, la ligue de protection des oiseaux. Mahaut, ancienne journaliste, se consacre aujourd'hui à la recherche sur l'histoire des traductions de la Bible. Ensemble, ils ont écrit deux livres, dont un qui nous a particulièrement donné envie de les entendre sur toutes ces questions essentielles : La vie oubliée. Crise d'extinction : agir avant que tout s'effondre, publié en 2018 aux éditions Première Partie. Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Les élections législatives n'ont pas encore livré leurs résultats mais du côté de l'Élysée, c'est sûr, on en prend pour cinq années de plus d'inaction climatique et écologique… Il ne nous en a pas fallu plus pour avoir eu envie d'aller discuter avec une personnalité politique pleinement engagée sur ces enjeux-là. Direction Poitiers ! Léonore Moncond'huy a été élue maire de cette ville d'environ 90 000 habitants en 2020 à l'âge de 30 ans, avec autour d'elle une équipe rassemblant militant·es politiques et citoyen·nes non encarté·es. Loin d'être une novice en politique, son engagement a pris racine chez les Éclaireuses et éclaireurs unionistes de France, mouvement de scoutisme de confession protestante. C'est toute cette expérience de l'éducation populaire qu'elle met au service de sa pratique collective du pouvoir face aux défis écologiques, sociaux et démocratiques. Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Dans cet épisode, nous approfondissons un sujet qui nous tient à cœur et qui est central dans ce que nous appelons “les luttes de notre temps” : la place des femmes dans la société, dans l'Église, face au patriarcat qui structure encore nos vies, particulièrement ecclésiales. Si vous avez pour habitude de nous écouter, vous avez pu entendre que ce sujet est revenu à plusieurs reprises, et ce, même si ce n'était pas la thématique initiale de l'entretien. Pour ce faire, nous nous saisissons d'un outil qui nous aide, nous chrétien·nes, à penser le monde et ce que notre rapport à Dieu nous invite à y faire : la théologie. Et c'est avec Anne Guillard que nous nous attelons à ce travail. Elle vient de soutenir une thèse en sciences politiques et théologie. Elle a participé à la création de Toutes apôtres et est co-fondatrice et co-animatrice de Oh my Goddess, collective réunissant des femmes "autour du projet de participer à l'indispensable renouvellement des communautés catholiques en initiant des projets féministes audacieux et intersectionnels". Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
À quelques jours du premier tour des élections présidentielles, nous avons parfois le sentiment que l'espace médiatique est saturé de politique. Mais qu'est-ce que la politique ? Et qu'en pourrait-être une pratique chrétienne ? Pour trouver des pistes de réponse, nous vous proposons un détour par là où la politique a commencé : la philosophie. Notre invitée, Anne Waeles, nous reçoit au Dorothy, un café-atelier associatif situé à Paris où de jeunes chrétien·nes expérimentent collectivement l'Évangile dans la cité. C'est à partir de cet engagement qu'elle fonde sa conviction d'une pratique politique déprise des logiques de pouvoir et de domination. Accompagnée de ses camarades Paul Colrat et Foucauld Giuliani, elle déploie sa pensée dans l'essai vivifiant “La communion qui vient. Cahiers politiques d'une jeunesse catholique”. De quoi porter un regard renouvelé sur nos engagements politiques ! Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Pour ouvrir cette nouvelle saison, nous nous intéressons à la relation ambiguë entre l'Église catholique et l'homosexualité, illustration criante du décalage de son discours avec la réalité de celles et ceux qui la composent. En décembre 2021, le Parlement français a adopté la proposition de loi interdisant les pratiques visant à modifier l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne, ce qu'on appelle communément les “thérapies de conversion”. Si la Conférence des évêques de France a pris officiellement position contre ces soi-disant “thérapies”, elles sont pour autant portées en France entre autres par des mouvements catholiques ayant pignon sur rue. Si de telles pratiques ont pu se développer au nom de la foi et de la tradition catholique, c'est que les textes “officiels” tout comme les discours le permettent, et diffusent ce qu'il faut bien nommer une homophobie institutionnelle. Pour aborder ce sujet qu'un certain nombre d'entre vous nous ont demandé, nous avons rencontré Anthony Favier. Professeur d'histoire-géographie et membre du comité de rédaction de la revue Témoignage Chrétien, il a été coprésident de David et Jonathan de 2016 à 2019, une association LGBTI+ chrétienne. Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Après avoir rencontré des jeunes figures du christianisme social, Deux pieds dans le bénitier pose un regard sur les luttes qui ont structuré l'engagement de chrétiens dans la seconde moitié du 20e siècle.A travers les engagements multiples de Christian Mellon, jésuite et militant depuis plus de quarante ans, nous vous emmenons dans un voyage en 5 épisodes de 15 minutes (ou un peu plus) sur les chemins de la non violence… 5e épisode : On pose notre regard sur les luttes de notre temps Pour clôturer notre série et la saison de Deux pieds dans le bénitier, nous avons demandé à Christian Mellon de revenir sur les sujets que nous avons évoqués tout au long de nos rencontres avec les invité.es du podcast : accueil des exilé.es, écologie et quartiers populaires. L'occasion de ré-entendre les paroles de celles et ceux qui nous ont inspirés tout au long de l'année ! Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Après avoir rencontré des jeunes figures du christianisme social, Deux pieds dans le bénitier pose un regard sur les luttes qui ont structuré l'engagement de chrétiens dans la seconde moitié du 20e siècle.A travers les engagements multiples de Christian Mellon, jésuite et militant depuis plus de quarante ans, nous vous emmenons dans un voyage en 5 épisodes de 15 minutes sur les chemins de la non violence… 4e épisode : On se pose et on réfléchit En 1989, Christian Mellon devient rédacteur en chef de la Revue Projet, éditée par le Ceras. L'occasion pour nous de revenir avec lui sur ces liens si étroits entre action et réflexion, entre le terrain et la recherche.C'est en effet une autre forme de militance qui prend le dessus, par la participation à la Commission Justice et Paix, ou par le souci de la transmission et de la formation des jeunes à travers l'aumônerie de Sciences Po et la création de l'association “La politique une bonne nouvelle”, toujours en étant fermement “branché sur le monde”.Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Après avoir rencontré des jeunes figures du christianisme social, Deux pieds dans le bénitier pose un regard sur les luttes qui ont structuré l'engagement de chrétiens dans la seconde moitié du 20e siècle.A travers les engagements multiples de Christian Mellon, jésuite et militant depuis plus de quarante ans, nous vous emmenons dans un voyage en 5 épisodes de 15 minutes sur les chemins de la non violence… 3e épisode : On traverse le rideau de fer. Ordonné prêtre en 1975, Christian Mellon poursuit ses engagements en articulant la théorie à l'action. La compagnie de Jésus l'envoie à Londres pour suivre des “peaces studies” et approfondir ses sujets d'engagement. Spécialiste de la question nucléaire, il s'engage contre la prolifération auprès du Comité pour le désarmement nucléaire en Europe (CODENE), qui milite pour le désarmement tant à l'ouest qu'à l'est du rideau de fer. Un engagement qui le mènera de l'autre côté du mur, à la rencontre des dissidents… Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Après avoir rencontré des jeunes figures du christianisme social, Deux pieds dans le bénitier pose un regard sur les luttes qui ont structuré l'engagement de chrétiens dans la seconde moitié du 20e siècle.A travers les engagements multiples de Christian Mellon, jésuite et militant depuis plus de quarante ans, nous vous emmenons dans un voyage en 5 épisodes de 15 minutes sur les chemins de la non violence… 2e épisode : On monte au Larzac.A partir de 1971, la lutte contre l'extension du camp militaire du causse du Larzac a été un lieu d'expérimentation et de rencontres entre paysans qui luttaient pour le maintien de leur exploitation et pour leurs terres, soixante-huitards et militants de la non violence… Sous l'influence notamment de Lanza del Vasto, ces 10 années de lutte ont toujours été menées dans le respect absolu de cette option radicale pour la non violence.Christian Mellon nous raconte ces “années Larzac” et la manière dont il y a participé, avec d'autres, ainsi que la création du Mouvement pour une Alternative Non violente, le MAN, qui existe toujours aujourd'hui. Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Après avoir rencontré des jeunes figures du christianisme social, Deux pieds dans le bénitier pose un regard sur les luttes qui ont structuré l'engagement de chrétiens dans la seconde moitié du 20e siècle.A travers les engagements multiples de Christian Mellon, jésuite et militant depuis plus de quarante ans, nous vous emmenons dans un voyage en 5 épisodes de 15 minutes sur les chemins de la non violence… 1er épisode : On entre en militance.Dans la France des années 70, marquée par le bouillonnement post 68, des hommes et des femmes, dont beaucoup de chrétiens, s'engagent de manière radicale contre la militarisation de la société et la course aux armements. Avec l'humour pour seule arme, et une option absolue de non violence, ils mènent des actions novatrices et ouvrent la voie à des modes de militance qui inspirent encore largement aujourd'hui.Christian Mellon raconte ses années de formation à Lyon, où il est à la fois étudiant en théologie, et membre du Groupe d'action et de résistance à la militarisation (le GARM). Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
S'il ne fallait retenir qu'un mot d'ordre du pape François, ce serait bien son invitation à nous rendre aux périphéries de nos sociétés. À l'heure où en France les prétendants à l'élection présidentielle jouent la surenchère autoritaire et où la question des quartiers populaires et de leurs habitants n'est vue que sous l'angle sécuritaire, voire du “séparatisme”, il nous semblait important de faire entendre la parole de celles et ceux qui y vivent s'y engagent. Nous sommes pour cela parti·es à la rencontre de Sœur Anne-Flore Magnan, salésienne de Don Bosco de 33 ans, elle vit en communauté dans le quartier dit “sensible” de Lille Sud. Éducatrice spécialisée pour le Valdocco sur ce même territoire, elle nous partage sa double vocation : pour l'éducation populaire et pour Dieu. Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
À l'heure où l'on voit arriver presque comme une fatalité la possibilité que le Rassemblement national finisse par emporter les élections présidentielles, il nous a semblé important de comprendre sa mécanique là où il est arrivé au pouvoir. En 2014, Steeve Briois devient maire d'Hénin-Beaumont, ville ouvrière du Pas-de-Calais, pour en faire la vitrine du parti de la famille Le Pen. Native de la commune, notre invitée est de celles et ceux qui n'ont pas baissé les bras face à cette réalité. Marine Tondelier, à 34 ans, est la première élue d'opposition (EELV) au conseil municipal de la ville. Elle témoigne de son quotidien d'opposante à Hénin-Beaumont et nous partage ce qui l'anime et la pousse sans cesse, dans son parcours d'écologiste et de catholique, à s'engager en politique. Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Ce nouvel épisode est la suite de l'entretien avec Martin Kopp, théologien écologique protestant, que nous avons commencé dans l'épisode précédent. Dans cette seconde partie, on se concentre sur l'anthropocène. Cette période particulière où nous, les humains, avons bouleversé le monde à tel point que nous en avons modifié le fonctionnement même de l'ensemble des écosystèmes terrestres. Comment la théologie de la création peut-elle nous aider à comprendre cette réalité ? Comment dépasser cet “anthropocentrisme dévié” dénoncé par le pape François dans Laudato si' ? Quelles ressources puiser dans la Bible ? Les réponses dans la suite de cet entretien avec Martin Kopp ! Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
« Quel que soit le sujet qui vous tient à cœur, il est mis en danger par la crise écologique. » En parlant ainsi en 2015, l'invité de notre 4ème épisode pose bien l'enjeu : la crise écologique contient, supplante, envahit, toutes les questions sociales, politiques, locales ou internationales, qui se posent à nous aujourd'hui. Militant écologiste, Martin Kopp est un théologien protestant, coordinateur de la campagne international « Living the change » pour l'ONG Green Faith et président de la commission écologie et justice climatique de la Fédération protestante de France. En 2018, il soutient son doctorat de théologie avec une thèse intitulée : « Croître en Dieu ? La théologie chrétienne interrogée par la décroissance selon Serge Latouche ». Avec lui, nous nous sommes intéressés à deux lignes de fronts sur lesquelles la crise écologique nous projette. Dans cet épisode, première partie de notre entretien, nous parlons de décroissance, d'imaginaire économique et de comment l'écothéologie peut nous en libérer. Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Il est dangereux de s'habituer aux normes, d'autant plus lorsque celles-ci perpétuent un ordre patriarcal. Depuis tout·e petit·e, le prêtre est un homme. Depuis tout·e petit·e, ce sont nos mères qui prennent la plus grande part de charge au sein du foyer. Et en grandissant, nous n'avons pas trouvé de justifications satisfaisantes. À l'heure où nous fondons nos propres foyers - en couple, en famille, etc. - sommes-nous condamné·es à reproduire ces inégalités ? Pouvons-nous faire poids face au système ? Et comment transmettre à nos enfants un cadre qui soit libérateur de ces archaïsmes reçus ? Pour en discuter, nous recevons Alix Bayle. « Entrée en féminisme » à la suite de sa deuxième maternité, elle a cofondé le PA.F, collectif pour une PArentalité Féministe, ainsi que Toutes Apôtres!, qui milite pour l'égalité de tou·tes les baptisé·es dans l'Église, notamment dans l'accès aux différents ministères et fonctions décisionnelles. Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Si nous vivons dans un pays qui dispose d'une loi séparant l'Église et l'État depuis 115 ans, force est de constater que les relations entre la société et les religions ne sont pas des plus apaisées aujourd'hui. On ne le cache pas dans ce podcast, c'est en partie notre foi qui nous pousse à nous engager et à prendre des responsabilités militantes et politiques. Alors pourquoi cette méfiance envers les religions de la part d'un certain nombre de nos concitoyen·nes ? Pourquoi 115 ans après une loi unique au monde qui a fait ses preuves, il est toujours aussi compliqué de mêler foi et politique ? Pour en discuter, nous recevons dans ce deuxième épisode Samuel Grzybowski. Cofondateur à l'âge de 16 ans de l'association Coexister, « le mouvement interconvictionnel des jeunes, croyants et non-croyants qui agissent pour la promotion du vivre-ensemble », il est aujourd'hui membre associé du cabinet Convivencia Conseil et enseigne la liberté religieuse à l'ICAM et l'entrepreneuriat social à Sciences Po. Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :
L'injonction évangélique à l'accueil de l'étranger peut sembler irréaliste pour certain·es au regard de nos conditions sociales et matérielles. Pourtant, nous sommes convaincu·es que développer notre hospitalité, c'est enrichir la société dans son ensemble. Pour en discuter, nous recevons dans ce premier épisode Marcela Villalobos Cid, responsable du pôle Migrations et Vie en Société à la Conférence des évêques de France. Mexicaine arrivée en France il y a 10 ans, elle témoigne, à travers son parcours d'engagement et de foi, de la puissance tant politique que spirituelle d'une hospitalité concrète. Pour ne rien rater de notre actualité, suivez-nous sur les réseaux sociaux :