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Tous les jours, du lundi au jeudi, la France Bouge prend des nouvelles d'entrepreneurs qui sont déjà passés dans l'émission.

Tous les jours, du lundi au jeudi, la France Bouge prend des nouvelles d'entrepreneurs qui sont déjà passés dans l'émission.

***À Poêle est ravi de compter un nouveau sponsor pour la saison 2023/224 et de partager avec ses chers auditeurs restaurateurs-entrepreneurs, dont l'emploi du temps est millimétré et les finances mises à mal par l'inflation, sa découverte d'une solution idéale en cas de besoin express de cash. Lancés par Bpifrance, la banque d'investissement française soutenue par l'état, les prêts Flash permettent d'emprunter en deux temps trois mouvements, en ligne et sans paperasse superflue, jusqu'à 75 000 € avec un déblocage des fonds en 7 jours. Rénovation énergétique, innovation, développement marketing ou renfort de trésorerie…Tous les besoins sont bons ! Rendez-vous sur flash.bpifrance.fr***À Poêle est le podcast de l'Agence La Relève qui met à nu les chef.fe.s et talents food.La Relève, c'est à la fois une agence d'influence food incluant management et booking de talent, et une agence créative qui imagine des projets culinaire pour des marques, des lieux ou des événements.Dans ce nouvel épisode, nous sommes ravies de recevoir Paul-Henri Bayart du restaurant Taverna.Les coups de coeur restaurant, ce n'est pas si souvent que ça arrive et Taverna en est un ! Paul-Henri Bayart, reconverti avec brio en cuisinier après une carrière dans la finance y délivre des assiettes simples en apparence mais qui font mouche, et surtout sentir qu'il se passe quelque chose en cuisine. Et puis, Taverna ce n'est pas seulement la food, c'est aussi et surtout un lieu habité, réfléchi, travaillé dans sa globalité. Avec un supplément d'âme, certes de son temps, mais qui est bel et bien présent.Avec Paul-Henri, nous avons parlé de merchandising, de pita frite et de la Méditerranée, cette terre qui l'inspire encore et encore.Bonne écoute !Où goûter ce qu'ils ont dans la poêle ?56 Rue Amelot, 75011 ParisOù le suivre ?@taverna.parisOù nous suivre ?A Poêle : @apoelepodcastLa Relève : @agence_lareleve Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La France a peur.....Dans la première partie du deuxième numéro de La France A Peur, Usul recevait Denis Robert, directeur de la rédaction de Blast, et Sophie Venetitay, secrétaire générale SNES-FSU. Dans la seconde partie du deuxième numéro de La France A Peur, Usul recevait Denis Robert, directeur de la rédaction de Blast, et Jean-François Bayart, politologue et chercheur. Animée par Usul Journalistes Blast en plateau : Denis Robert Production et réalisation : Julien Khunel Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Morgane Sabouret Directeur des programmes et chef d'édition : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa Directeur de la rédaction : Denis Robert

Trois heures de direct à l'écoute de celles et ceux qui font le monde : le raconter, le décrypter et l'analyser pour donner des clés de lecture et de compréhension aux auditeurs.

La parution d'une tribune d'opinion en mai dernier dans les colonnes du quotidien suisse Le Temps, qui posait alors une question simple “Où va la France?”, a résonné partout dans le pays et même au-delà. À l'époque, pour son auteur, le professeur et politologue Jean-François Bayart, “Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle et joue avec le feu”. Notre journaliste Cemil Sanli avait été le premier à l'avoir invité et reçu sur un plateau, pour un entretien alors ancré dans l'épisode "retraites et 49-3". Depuis, nous sommes passés d'une contestation syndicale totale et très majoritairement pacifique, face à une réforme des retraites antidémocratique, à un soulèvement violent des quartiers dits populaires suite à la mort de Nahel, jeune automobiliste de 17 ans tué par balle par un policier à Nanterre. Pour Jean-François Bayart, ces deux événements, et bien d'autres encore, sont liés et illustrent un “basculement français”. Il revient alors avec un nouveau papier dans le même quotidien, comme pour répondre à sa propre question posée il y a à peine 2 mois : “On sait mieux où va la France”. Jean-François Bayart est de nouveau l'invité de Cemil Sanli pour ce nouvel entretien d'actu. ▶ Soutenez Le Média :

Les programmations sortent peu à peu et quelques pièces affichent déjà complet. Comment s'en sortir dans ce puit sans fond ? Explications, blagues et conseils dans cet épisode avec la participation de Gala (de Gala au théâtre / Bam Tickets) et Suzanne (de Mordue de Théâtre).Les recommandations de Gala« Un chapeau de paille d'Italie », d'Eugène Labiche, mise en scène d'Alain Françon, musique de Feu! Chatterton avec Vincent Dedienne, du 27 septembre au 31 décembre 2023.« Big Mother » de Mélody Mourey au Théâtre des Béliers Parisiens jusqu'au 30 septembre 2023.Quelques noms à suivre selon Gala :Johanna BoyéAlexis MichalikLes recommandations de Mordue de théâtre« La Culotte » de Jean Anouilh, mise en scène d'Émeline Bayart à l'Athénée, théâtre Louis Jouvet du 20 septembre au 7 octobre 2023« L'échange » de Paul Claudel, mise en scène de Didier Long au Théâtre de poche Montparnasse, à partir du 12 septembre 2023« Les liaisons dangereuses » de Pierre Choderlos de Laclos, mise en scène d'Arnaud Denis en tournée de septembre 2023 à décembre 2023.« Pauvre bitos. Le dîner de têtes » de Jean Anouilh, mise en scène d'Arnaud Denis avec Maxime d'Aboville, Adrien Melin… au théâtre Hebertot à partir du 9 février 2024« Ruy Blas » de Victor Hugo, mise en scène de Jacques Weber avec Kad Merad au Théâtre Marigny du 27 septembre au 12 novembre 2023.D'autres noms à suivre selon Mordue de Théâtre :Joël PommeratEmmanuel BesnaultLoic Mobihan Axel GranbergeQuelques théâtres à suivre selon Mordue de théâtre :LucernaireLes déchargeursLe château de la Reine BlancheLes recommandations de Mathis :« Welfare », mise en scène de Julie Deliquet (Festival d'Avignon)« Extra Life » de Gisèle Vienne (Ruhrtriennale Festival der Künste 2023, Essen)« L'opéra de Quat'sous » de Brecht par Thomas Ostermeier (Festival d'Aix en Provence)« Les paravents » de Jean Genet, par Arthur Nauzyciel (Théâtre National de Bretagne)« La foufoune, not so in love ces jours-ci », Léonora Miano (Maison de la poésie de Nantes)« L'art de la joie d'après le roman » de Goliarda Sapienza, adaptation et mise en scène Ambre Kahan, (Comédie de Valence)« Gloria Gloria de Marcos Carames Blanco, mise en scène de Sarah Delaby-Rochette (Théâtre Paris-Villette)« Le Silence de Lorraine de Sagazan et Guillaume Poix (Comédie Française)« En finir avec leur histoire, Cycle Liliane et Paul, 1992, Marc Lainé (Comédie de Valence)« FAJAR, ou l'odyssée de l'homme qui rêvait d'être poète » d'Adama Diop« Je vis dans une maison qui n'existe pas », Laurène Marx (Théâtre Ouvert)Cliquez sur les liens pour retrouver Gala, Mordue de théâtre et Mathis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

“Où va la France?” C'est la question que pose Jean-François Bayart, politologue et professeur à l'Institut de hautes études internationales et du développement à Genève, dans les colonnes du quotidien national suisse, Le Temps. Cette tribune d'opinion venant de chez nos voisins helvètes, a largement été partagée en France ces derniers jours, dans un contexte politique explosif depuis l'adoption de la réforme des retraites sans vote à l'Assemblée. Mais, pour Jean-François Bayart, cette réforme n'est que le symptôme de l'épuisement du gouvernement macroniste. Pire, celui d'une crise politique profonde qui enfle depuis bien 30 ans. Sans prendre de pincettes, le politologue, qui a aussi longtemps été directeur de recherche au CNRS, parle d'Emmanuel Macron comme (je cite) d'un “enfant immature, narcissique, arrogant, sourd à autrui, et plutôt incompétent.” Mais au-delà de ces adjectifs qualificatifs peu reluisants, qu'est-ce que dit précisément Jean-François Bayart? Quels sont les éléments qui le poussent à affirmer que le président Macron vit dans une réalité parallèle et que la France dérive vers ce qu'on appelle une démocratie “illibérale”? ▶ Soutenez Le Média :

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La France et l'hebdomadaire Charlie Hebdo dans le viseur du régime des mollahs en Iran après la publication de caricatures du guide suprême, l'ayatollah Khamenei… Des drapeaux français brûlés à Téhéran, une crise diplomatique entre les deux pays mais aussi l'inquiétude pour les 7 prisonniers français, otages d'un régime qui durcit jour après jour la répression contre son peuple. On en débat avec : Chahla CHAFIQ, Sociologue, écrivaine Smaïn LAACHER, Sociologue, professeur émérite de sociologie à l'université de Strasbourg, auteur de « Juger la terreur » aux éditions de l'aube (06/01/2022) Armin AREFI, Grand reporter au journal Le Point Azadeh KIAN, Sociologue franco-iranienne, directrice du département de sciences sociales et du Centre d'enseignement, de documentation et de recherche pour les études féministes (Cedref) à l'université de Paris-Cité Jean BIRNBAUM, Journaliste, essayiste, directeur du « Monde des livres » Jean-François BAYART, Politologue, professeur à l'Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, auteur de “L'énergie de l'État-Pour une sociologie historique et comparée du politique” aux éditions La Découverte (10/03/2022)

À la fin de chaque émission, retrouvez en exclusivité sur les plateformes de podcast le débrief des 2h30 d'antenne qui viennent de s'écouler, en compagnie d'une des Grosses Têtes du jour... Au micro de Rachel Azria ce 13 octobre, Emeline Bayart vous donne son ressenti. Découvrez la page Facebook Officielle des "Grosses Têtes" : https://www.facebook.com/lesgrossestetesrtl/ Retrouvez vos "Grosses Têtes" sur Instagram : https://bit.ly/2hSBiAo Découvrez le compte Twitter Officiel des "Grosses Têtes" : https://bit.ly/2PXSkkz Toutes les vidéos des "Grosses Têtes" sont sur YouTube : https://bit.ly/2DdUyGg

Ce 13 octobre, Emeline Bayart rencontrait Sébastien Thoen aux Grosses Têtes. Et l'humoriste a voulu en savoir plus sur les activités de l'actrice... Découvrez la page Facebook Officielle des "Grosses Têtes" : https://www.facebook.com/lesgrossestetesrtl/ Retrouvez vos "Grosses Têtes" sur Instagram : https://bit.ly/2hSBiAo Découvrez le compte Twitter Officiel des "Grosses Têtes" : https://bit.ly/2PXSkkz Toutes les vidéos des "Grosses Têtes" sont sur YouTube : https://bit.ly/2DdUyGg

Une nouvelle Grosse Tête fait son entrée ce 12 octobre dans l'équipe de Laurent Ruquier, en la personne d'Emeline Bayart... Découvrez la page Facebook Officielle des "Grosses Têtes" : https://www.facebook.com/lesgrossestetesrtl/ Retrouvez vos "Grosses Têtes" sur Instagram : https://bit.ly/2hSBiAo Découvrez le compte Twitter Officiel des "Grosses Têtes" : https://bit.ly/2PXSkkz Toutes les vidéos des "Grosses Têtes" sont sur YouTube : https://bit.ly/2DdUyGg

Deux ressortissants français détenus depuis mai en Iran ont livré, dans une vidéo diffusée sur le site internet de la chaine officielle, de prétendus aveux dans lesquels ils avouent être des agents du renseignement tricolore. Paris a immédiatement réagi en dénonçant une mascarade indigne et révoltante.  Que cache cette affaire? léments de réponse avec Jean-François Bayart, professeur à l'IHEID de Genève et coordinateur du comité de soutien à la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah qui purge une peine de cinq ans d'emprisonnement.

Pierre-Édouard Deldique reçoit dans Idées : Jean-François Bayart, professeur à l'Institut des Hautes Études internationales et de développement de Genève, grand spécialiste de l'État en Afrique notamment, auteur de L'énergie de l'État, pour une sociologie historique et comparée du politique, aux éditions La Découverte.

Pierre-Édouard Deldique reçoit dans Idées : Jean-François Bayart, professeur à l'Institut des Hautes Études internationales et de développement de Genève, grand spécialiste de l'État en Afrique notamment, auteur de L'énergie de l'État, pour une sociologie historique et comparée du politique, aux éditions La Découverte.

durée : 01:59:49 - Les Nuits de France Culture - Par Antoine Perraud - Avec Raymond Barre (homme politique), Edwy Plenel (journaliste), Jean d'Ormesson (écrivain), Madeleine Rebérioux (historienne), Marc Ferro (historien), Pierre Péan (journaliste), Simone Bonnafous (Ecole normale sup. de Lyon, historienne), Michel Tournier (historien), Ali Magoudi (psychanalyste), Alain Krivine, Robert Badinter (avocat), Claude Estier (journaliste), Maurice Tournier (Ecole normale supérieure de Lyon), Jean-François Bayart (universitaire), Michel Charasse (représentant politique) et Jean Lacouture (historien) - Avec en archives, la voix de François Mitterrand - Réalisation Claude Giovanetti

durée : 00:59:10 - Les Grandes Traversées - par : Raphaël Bourgois - En 1981, François Mitterrand est porteur d'une vision du monde construite dans le sillage de la seconde guerre mondiale, en pleine guerre froide. Mais on attend de lui aussi qu'il sache accompagner les grandes transformations de la fin du XXe siècle. Quel bilan tirer alors de ses deux septennats? - invités : Jean-François Bayart professeur à l'Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID, Genève); Judith Bonnin historienne, maîtresse de conférences à l'université Bordeaux Montaigne; Frédéric Bozo de l'Université Paris III; Vincent Duclert historien, chercheur titulaire à l'Ehess, inspecteur général de l'Education nationale, professeur associé à Sciences-Po.; Benoît Hamon Homme politique; Jean-Luc Mélenchon Homme politique français; Philip Short Historien et journaliste - correspondant BBC

durée : 00:59:10 - Grande Traversée : François Mitterrand, un mythe français - par : Raphaël Bourgois - En 1981, François Mitterrand est porteur d'une vision du monde construite dans le sillage de la seconde guerre mondiale, en pleine guerre froide. Mais on attend de lui aussi qu'il sache accompagner les grandes transformations de la fin du XXe siècle. Quel bilan tirer alors de ses deux septennats? - invités : Jean-François Bayart professeur à l'Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID, Genève); Judith Bonnin historienne, maîtresse de conférences à l'université Bordeaux Montaigne; Frédéric Bozo de l'Université Paris III; Vincent Duclert historien, chercheur titulaire à l'Ehess, inspecteur général de l'Education nationale, professeur associé à Sciences-Po.; Benoît Hamon Fondateur du mouvement Génération.s, ancien ministre, ancien candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2017; Jean-Luc Mélenchon Député LFI de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, candidat à l'élection présidentielle; Philip Short Historien et journaliste - correspondant BBC

La revue Politique Africaine fête ses quarante ans. Lancée au début des années 80, cette revue a marqué un renouveau du regard universitaire sur le politique en Afrique. Quelles ruptures a-t-elle suscitées ? Dans quel contexte intellectuel s'est-elle inscrite ? Quelle est l'histoire de sa création ? Pour en parler, nous recevons l'un des fondateurs de Politique africaine, le chercheur Jean-François Bayart, Professeur à l'Institut des hautes études internationales et du développement de l'université de Genève. Il répond aux questions de Laurent Correau.  RFI : Quand vous créez, avec d'autres chercheurs, la revue « Politique africaine », en mars 1981, qu'est-ce qui caractérise les études africaines, avec quel regard est-ce que vous cherchez à rompre ? Jean-François Bayart : C'était, d'abord, comprendre l'historicité propre des sociétés politiques africaines à une époque où, académiquement, vous aviez des approches qui mettaient plutôt le moteur de l'histoire en Occident et avec une Afrique passive ou attendant la grande lumière de la modernité de l'Occident. Ayant travaillé comme thésard, sur l'État au Cameroun, je voyais bien qu'il y avait quelque chose qui clochait et qu'en réalité l'État postcolonial, mais déjà l'État colonial, était plutôt un rebondissement d'une histoire de longue durée qu'une espèce de table rase. Il y avait également le souci de garantir l'indépendance de la recherche… Évidemment, pour nos auditeurs c'est de la préhistoire, mais il faut quand même se souvenir que c'était l'Afrique de Jacques Foccart. Les chercheurs de l'Orstom ne pouvaient pas publier sans un visa explicite de la direction centrale à Paris. Sur le fond, à quel point est-ce que l'on est persuadé, chez les politiques et chez les intellectuels de ce début des années 1980, du fait que le parti unique serait une bonne chose et qu'il permettrait une « intégration » des différences au sein des sociétés africaines ? C'était la vulgate, c'était le Crédo… Et la classe politique française considérait -pour reprendre un proverbe prétendument africain, qui à mon avis, avait été inventé un soir de libations coloniales par des administrateurs français- qu'il ne peut pas y avoir deux crocodiles mâles dans le même marigot… C'était la conviction. « Politique africaine » s'inscrit en faux contre cela, montre justement la complexité du politique… Absolument. Et c'est, d'ailleurs, le sens du titre du premier numéro « Le politique par le bas », c'était de montrer comment vous aviez ce que j'appelais à l'époque des modes populaires d'action politique, qui passaient éventuellement, d'ailleurs, par des formes d'expression culturelle, la musique ou des comportements alimentaires, la consommation d'alcool interdit, de chanvre, etc., mais que tout cela avait un sens politique. Je crois que « Politique africaine » a prêché dans le désert et il faut attendre l'évidence des manifestations de masse revendiquant la démocratie pour que, par exemple, un Premier ministre français -Michel Rocard- remette en cause le postulat de Jacques Chirac qui avait énoncé quelques mois auparavant : « la démocratie n'est pas faite pour les Africains, ce n'est pas dans leur culture. » C'était un raisonnement purement culturaliste qui, à mon avis, reste très largement d'actualité dans la classe politique française. Si vous prenez le discours de Nicolas Sarkozy à Dakar, nous sommes tout à fait dans le même schéma mental et je ne suis pas sûr qu'Emmanuel Macron voit très différemment l'Afrique aujourd'hui. Il suffit de voir la manière dont il a adoubé le fils Déby après la mort de son père. Mais vous pensez qu'on en est encore là, en 2021 ? On a encore des intellectuels et des politiques qui voient l'Afrique de cette manière-là ? Bien sûr, c'est une évidence ! Par exemple, l'intellectuel organique de la vision ethnique de l'Afrique c'est Bernard Lugan. Bernard Lugan a enseigné jusqu'à une date -une époque tout à fait récente- à Saint-Cyr, à l'École militaire, à l'IHEDN etc… Et je pense que l'institution militaire française reste saturée de ces représentations qui sont des représentations de la colonisation. L'Armée française a encore un pied à Fachoda, dans sa manière de voir l'Afrique. Est-ce que vous diriez que la naissance de la revue « Politique africaine » a été liée à des changements culturels, sociaux ou politiques, de ce début des années 1980 ? Oui, c'est incontestable. Dans le domaine même des sciences sociales, il est tout à fait fascinant de voir comment Politique africaine met en avant le politique par le bas -donc nous sommes en 1980- et au même moment, sans que nous le sachions, à l'époque, vous avez des historiens d'origine indienne, ceux que l'on appelle « les subalternistes » : « Subaltern Studies », qui cherchent à restituer la part de l'action populaire, y compris dans le contexte de la colonisation. Donc on est dans un changement qui est global… On est dans un moment... Vous avez aussi l'Alltagsgeschichte, l'histoire du quotidien en Allemagne et vous avez des médiévistes japonais qui s'interrogent à leur manière sur le politique par le bas, dans le Japon du Moyen Âge. Donc, une prise en considération croissante de ce qui se passe au sein des populations… Oui, absolument… Et puis, un moment théorique très important, Politique africaine, en France, a participé à ce moment. Politique africaine était lue par des collègues spécialistes du monde arabe, de l'Inde, de la Chine, précisément parce que nous incarnions un renouvellement méthodologique et théorique. ► Les numéros de la revue Politique Africaine sont disponibles sur la plateforme Cairn. 

durée : 00:58:46 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Elu avec en 2019 à la tête d'Istanbul, Ekrem İmamoğlu inflige, avec cette victoire, un coup historique et symbolique à Recep Tayyip Erdoğan. Combien de temps İmamoğlu pourra-t-il tenir face à un président ne supportant aucun contre-pouvoir ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Jean-François Pérouse géographe, enseignant-chercheur, ancien directeur de l'Institut français d'études anatoliennes; Elise Massicard directrice de recherche au CERI/Sciences-Po; Jean-François Bayart professeur à l'Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID, Genève)

  Parce qu'il faut parfois, changer ses habitudes, je vous propose une série de 8 épisodes consacrés à des entrepreneurs de la région, qui ont tous en commun d'avoir créé récemment leurs entreprises et d'être accompagnés par différents incubateurs de la métropole lilloise. C'est une exploration de leur projets, de leur quotidien et des défis auxquels ils sont confrontés , que je vous propose de vivre.  Comme à chaque fois, si vous aimez ce travail, dites le moi sur Apple Podcast en attribuant à La Boussole une note 5 étoiles et en laissant un commentaire ! Cet épisode est le dernier de notre exploration entrepreneuriale et c'est un grand plaisir de partager avec vous ma conversation avec Brigitte Bayart, fondatrice de Raconte moi un chocolat qui propose une box de chocolat noir premium sous forme d'abonnement ainsi qu'un e-shop de chocolats d'exception à découvrir sans modération. Brigitte nous raconte son parcours riche, ses expériences à l'étranger et sa passion pour le chocolat qu'elle a découvert sous toutes ses coutures chez Barry Callebaut puis Cargill. Elle nous partage le sens de sa démarche avec Raconte moi un chocolat, l'importance de s'entourer lorsque l'on se lance dans l'entreprenariat. Raconte-moi un chocolat a été incubé au sein de Blanchemaille by Euratchnologies. Avec Brigitte, nous avons parlé du marché du chocolat, de commerce équitable, d'éveil au goût, de l'accélération permise par l'appartenance à un incubateur et de sa nouvelle vie d'entrepreneure. Vous retrouverez dans les notes de l'épisode les liens vers Raconte moi un chocolat, ainsi que toutes les personnes et ouvrages cités par Brigitte et je ne peux que vous conseiller d'aller faire un tour sur le site de Raconte-moi un chocolat pour faire saliver vos papilles. Je ne vous en dis pas plus et vous souhaite une excellente écoute de notre conversation. Notes de l'épisode : Vous pourrez retrouver Brigitte via son profil Linkedin : https://www.linkedin.com/in/morgane-de-villers-01894072/ Liens vers Raconte-moi un chocolat : https://www.sloli-editions.com/ Sa recommandation de livre : Agnès Martin-Lugand, Désolée je suis attendue Sa recommandation d'invités :  Pierre Galerneau, co-fondateur et CTO de Diag n'Grow Peggy Avez, PhD, philosophe et fondatrice du podcast Simone et les philosophes Personnes, évènements et ouvrages cités pendant notre conversation Blanchemaille by Euratechnologies https://www.euratechnologies.com/campus/campus-roubaix/ Pour me contacter : laboussolepodcast@gmail.com

Thibaut BAYART a l'entrepreneuriat dans le sang. Avant ZTP, il a fait partie des premiers collaborateurs embarqués dans l'aventure Chronodrive, il s'est essayé à l'économie de la fonctionnalité, avant de poursuivre avec IKOMOBI dans le développement d'applications web & mobiles.  Sa particularité ? Il met son énergie au service du développement des entreprises de l'AFM, dont il est un des actionnaires.  Une manière de faire de l'intrapreneuriat, modèle encore assez peu répandu en France et qui pourtant, permet d'accélérer l'innovation et de faire évoluer les modèles vers plus de croissance organique, tout en motivant les collaborateurs. Pour suivre les podcasts, rdv sur www.wenextgen.fr ou suivez-moi sur les réseaux sociaux Insta @wenextgen.fr  et Linkedin : wenextgen

durée : 01:30:24 - L'humoriste et comédien Philippe Chevalier : De la bande de Philippe Bouvard à " Panique au ministère" - par : Benoît Duteurtre - "En ces temps difficiles quoi de mieux que de recevoir deux humoristes et comédiens. Avec Philippe Chevallier, quelques souvenirs des débuts avec Laspalès au portraits de Paris Première en passant par le théâtre. Avec Émeline Bayart, aussi douée pour le vaudeville que la chanson" Benoît Duteurtre - réalisé par : Cyrielle Weber

Olivier Roy, politologue spécialiste de l'islam, professeur à l'Institut universitaire européen de Florence, et Jean-François Bayart, professeur en anthropologie à l'IHEID et titulaire de la chaire Yves Oltramare « Religion et politique dans le monde contemporain », discutent de la compréhension culturelle de l'extension du domaine des normes. Ils constatent que nos sociétés sont toujours plus régulées par des normes, ce qui amène donc toujours plus de mouvements de contestation. Olivier Roy défend que cette extension réelle des systèmes de normativité n'est pas une nouvelle technique de pouvoir mais une conséquence de la déculturation impliquée par la globalisation.

Interview de Jean-François Bayart, directeur de recherche au CNRS et auteur de plusieurs ouvrages sur l’Afrique subsaharienne.

Examines the role and structure of the state in Africa. Amongst the areas considered are: the genesis of the state; the decision to pursue conservative modernization or social revolution; the formation of an historic postcolonial bloc; and entrepreneurs, factions and political networks. --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app --- Send in a voice message: https://anchor.fm/pbliving/message Support this podcast: https://anchor.fm/pbliving/support

durée : 00:58:07 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Hélaine Lefrançois - Au Moyen Orient, quel est l'impact de l'épidémie sur l'information : entre contrôle des données sanitaires et focalisation sur le virus, la pandémie rend-elle plus difficile le travail des journalistes en Iran et en Turquie ? Dans ce contexte inédit, comment les populations s’informent-elles ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Armine Arefi Journaliste au Point, ancien correspondant en Iran; Dorothée Schmid responsable du programme Turquie et Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales (IFRI); Jean-François Bayart professeur à l'Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID, Genève); Abdallah Benadouda Journaliste, créateur de Radio Corona Internationale

Le verdict est tombé en Iran au procès de l'anthropologue franco-iranienne Fariba Adelkhah, qui est détenue depuis près d'un an dans la prison d'Evine à Téhéran. La chercheuse a été condamnée à cinq ans de prison pour « collusion en vue d'attenter à la sûreté nationale » et un an de prison pour « propagande contre le régime ». Comment cette nouvelle est-elle accueillie en France et dans le milieu scientifique ? Jean-François Bayart, chercheur au Ceri, coordinateur du comité de soutien à Fariba Adelkhah, répond aux questions de Jean-Baptiste Marot. « Cette condamnation n’a aucun fondement, c’est une décision strictement politique de la part des Gardiens de la révolution. »

Podcast de Baptiste Bayart fondateur de 2Befresh

Podcast de Thibaut Bayart fondateur de ZTP

Le sentiment de solitude et d’abandon des médecins généralistes Invitée : Margot BAYART, Vice-présidente du syndicat MG France, médecin généraliste à Réalmont dans le Tarn et À Montpellier, une pianiste joue sous les fenêtres de la maison de retraite de sa mère Invitée : Claire BOISSIER, Pianiste et professeure de piano à Lavérune près de Montpellier

La violence doit-elle systématiquement être liée à la religion en Afrique ? Pour Jean-François Bayart, « il faut casser cet automatisme de pensée qui établit une équation entre le religieux et la violence politique, et peut-être plus précisément une équation assez perverse, idéologiquement assez orientée, qui associe l’islam à la violence. Certes, des mouvements politiques se réclamant de l’islam déploient des stratégies de violence [...]. Mais d’autres mouvements déploient des stratégies politiques violentes et ont trait, de près ou de loin, au christianisme.[...] » ---- Ce podcast retrace la rencontre avec Jean-François Bayart et de ses ouvrages Violence et religion en Afrique et État et religion en Afrique, tous deux parus aux éditions Karthala. ---- La diffusion de ce podcast s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec la librairie toulousaine Ombres Blanches. ----

Bonjour à tou·te·s et bienvenue dans ce nouveau format de P1P2R !Après ne pas avoir présenté la bière du moment nous parlons de nos lectures du moment ! C'est donc à partir de 00:05:59 que Thierry commence à nous présenter 5 livres !-Robur-le-conquérant et Maître du monde de Jules Verne à 00:06:29 (Aventure)-Sorcières, la puissance invaincue des femmes de Mona Chollet à 00:11:33 (Sociologie)-La très joyeuse plaisante et récréative histoire du bon chevalier sans peur et sans reproche, le gentil seigneur de Bayart de Jacques De Mailles 00:15:11 (Histoire et Aventure)-Star Trek : Klingon for the Galactic Traveler de Marc Okrand 00:21:33 (Apprentissage du Klingon et de ses variantes) A partir de 00:33:38 je vous présente les livres suivants :-La ferme des animaux de Georges Orwell 00:34:05 (Fantastique)-Des souris et des hommes de John Stenbeck 00:37:01 (Drame) A partir de 00:50:30 Pauline nous présente sa sélection :-La main gauche de la nuit de Ursula K. Le Guin (Cycle de Hain) (Science-Fiction/Fantastique)-Une culture du viol à la française, Du « troussage de domestique » à la « liberté d'importuner » de Valérie Rey-Robert 00:52:22 (Sociologie) A partir de 01:16:51 Matou nous présente son livre :-Les Transformations culturelles ou comment les valeurs des individus bouleversent le monde de Pierre Bréchon et Ronald Inglehart (Sociologie) En fin d'émission Matou rappelle le décès de Pierre Péan et conseille vivement la lecture de ses ouvrages. Musique d'intro : Lizzo - JuiceMusique de fin : Remix de Superstition par Opolopo

[Avec : Mélanie Bayart, Cécile Nolf, Aurélien Gaïnetdinoff, Gunter Love du groupe Airnadette « Du rock dans ton salon », David Martin, « coup de feu », Marie Sophie Boivin « le Paris des lardons »] Cet article Podcast « Que faire des mômes » N°64 est apparu en premier sur Que faire des mômes.

Event recording from 10/04/2017 STATE OF REBELLION: VIOLENCE AND INTERVENTION IN THE CENTRAL AFRICAN REPUBLIC Speaker: Louisa Lombard, Assistant Professor of Anthropology, Yale. Chair: Dr Kieran Mitton, War Studies, KCL. A joint event of the Africa Research Group and the 'Approaches to Understanding Violence Seminar Series' of the Conflict, Security & Development Research Group. Join Professor Louisa Lombard as she discusses her new book 'State of Rebellion: Violence and Intervention in the Central African Republic', drawing on extensive fieldwork to challenge conventional wisdom about the causes of CAR's violent conflict. About the book: In 2012, a wave of violence swept through the Central African Republic as Seleka rebels clashed with anti-Balaka militias. In the face of seemingly senseless bloodshed, journalists, politicians, and scholars struggled to account for the conflict’s origins. In this first comprehensive account of the violence, Louisa Lombard argues that the conflict was more than a straightforward religious clash between Christians and Muslims. Instead, she traces the roots of the conflict to fears of spiritual insecurity and a social breakdown that drove inter-communal violence. Placing the uprising within its broader social, cultural, and historical context, Lombard reveals the complicated roles played by marginalized rural youths, local political leaders, and the global community in sustaining the conflict, and she offers an urgent corrective to our perceptions of this little-understood country, making a compelling case for international leaders to rethink their approach to resolving the conflict. Reviews: “This valuable, indeed important, study helps us make sense of a little-known but strategically important African country. Those who wish to know Africa today need to know this book.” - Paul Richards, author of No Peace, No War: An Anthropology of Contemporary Armed Conflicts “If you want to understand why the CAR seems a perpetual work in regress, then Lombard’s book is a must-read. Her new perspectives illuminate a neglected recess of globalization.” - Stephen W. Smith, Duke University “With a stunning combination of conceptual clarity and vivid ethnography, Louisa Lombard’s book challenges conventional wisdom on the roots of violence in the CAR. A must-read for anyone wanting to engage with current debates on peace-building and state-building initiatives.” - Marielle Debos, author of Living by the Gun in Chad “In this stimulating and provocative book, Lombard proposes a new approach to peacekeeping, peace enforcement, and humanitarian action that rests upon a politics of redistribution and acknowledgement of the social dignity of fighters lacking a state.” - Jean-François Bayart, Graduate Institute Geneva “Provides a magisterial reading of the role of violence in the making of the CAR. Authoritative, nuanced, and empirically rich, Lombard offers a new and compelling lens through which so-called state failure and post-conflict transitions can be understood.” - Michael Watts, University of California, Berkeley For more information, visit http://www.kcl.ac.uk/sspp/departments/warstudies/events/eventsrecords/lombard.aspx.

Benjamin Bayart se penche sur la neutralité du net et les conséquences d’une régulation par...

Benjamin Bayart se penche sur la neutralité du net et les conséquences d’une régulation par...

Artists, curators and founders of Zeitgeist Arts Projects Rosalind Davis & Annabel Tilley will discuss the impact of leaving art school, surviving as an artist and sustaining a practice long term and the impact that artist-led organisations, social media and the wider community can play in this process. Zeitgeist Arts Projects was founded in 2012 by Rosalind Davis and Annabel Tilley to support ambitious artists with practical ways to sustain their practice. At the heart of the ZAP philosophy are the questions: How do we survive as an artist? How do we develop and sustain a critically engaged practice over the long term? Their annual programme: Show & Tell addresses these questions through talks, seminars, art tours and exhibitions that encourage artists to develop networks and learn from other artists. Guest artists have included: Mark Titchner, Susan Collis, Phoebe Unwin, Virginia Verran and Transition Gallery. Their pioneering talk: The A-Z of Surviving as an Artist has toured the country and been hosted by Firstite, De La Warr Pavilion, The Whitstable Biennale and BayArt, Cardiff among others and is informed by Tilley and Davis's differing experiences of the art world and the joys and struggles of sustaining an art career longterm. As curators Tilley and Davis organise exhibitions of outstanding new, mid-career and established artists: Collectible (2012), Discernible (2013) and The Zeitgeist Open (2012 & 2013). These large group shows are significant because they provide a snapshot of what critically engaged artists across the country are doing in their studios now and result in an exciting cross-fertilisation of ideas and networks as well as gaining critical attention from wider public and art world audiences.

durée : 00:59:38 - Les Grandes Traversées - par : Fabrice d'Almeida - invités : Taline Ter Minassian Professeure d'histoire contemporaine de la Russie et du Caucase à l'Inalco, directrice de l'Observatoire des Etats post-soviétiques; François Durpaire Historien, spécialisé dans les questions d'éducation et de diversité culturelle aux États-Unis et en France; Georges Lory Écrivain, poète et traducteur; Jean-François Bayart professeur à l'Institut des hautes études internationales et du développement (IHEID, Genève)