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durée : 00:06:10 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Des militants séparatistes ont attaqué un train et pris en otage les 450 passagers dans le Baloutchistan, province au sud-ouest du Pakistan, théâtre de conflits entre la population locale et le gouvernement.
Au Pakistan, avoir un lion ou un tigre domestique à l'instar d'un chat ou d'un chien est de plus en plus tendance. Riches hommes d'affaires, industriels, propriétaires terriens ou trafiquants, ont leur zoo personnel. Sur les réseaux sociaux, pour des influenceurs, s'exhiber avec un félin sauvage est un symbole de puissance chic et choc. Les gros félins domestiqués seraient des centaines au Pakistan. Les organisations de défense de la cause animale dénoncent les mauvais traitements, les autorités laissent faire, la loi est permissive. « Lions et tigres de compagnie, une obsession pakistanaise », un Grand reportage de Shahzaib Wahlah, Sonia Ghezali, avec la collaboration de Talha Saeed.
Un attentat-suicide à la gare de Quetta, au Pakistan, a causé la mort d'au moins 26 personnes, marquant une escalade de la violence dans la région. Traduction:A suicide bombing at Quetta railway station in Pakistan killed at least 26 people, marking an escalation of violence in the region. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour cet épisode, Sur Le Fil vous emmène au Pakistan. Dans ce pays musulman où les mariages arrangés sont la norme, une petite révolution est en cours. Des jeunes, filles et garçons, choisissent de ne pas faire appel aux services d'une marieuse, mais de s'inscrire sur des sites de rencontres, dans l'espoir de trouver l'amour de leur vie.Ce qui est encore rare dans un Pakistan conservateur : moins de 20% des unions sont des mariages d'amour selon une enquête récente. Mais les marieuses contre-attaquent, au nom d'une tradition qui existe depuis des siècles.Elles aussi ont recours à la technologie, et s'appuient sur le conservatisme d'une société qui voit ces applis d'un mauvais œil. Sur le terrain, à Islamabad et Lahore, Shrouq Tarik et Daniel de Carteret, journalistes au bureau de l'AFP à Islamabad.Réalisation: Emmanuelle BaillonSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'économie pakistanaise pourrait perdre jusqu'à 300 millions de dollars en raison des perturbations du réseau internet causées par l'imposition d'un pare-feu national. Depuis juillet, les réseaux sont jusqu'à 40% plus lents que la normale. Le Pakistan a déjà bloqué l'accès au réseau social X depuis les élections de février, au cours desquelles l'ancien Premier ministre emprisonné, Imran Khan, a remporté le plus grand nombre de sièges malgré la répression et l'interdiction de son parti. De notre correspondante à Lahore,Il est plus de minuit, à Lahore. Shafique Wains et ses deux associés sont à la tâche devant leurs ordinateurs. Ils sont assistants informatique pour des centres d'appel basés aux États-Unis et en Europe. Dix minutes seulement après qu'il ont pris leur posten un message d'erreur s'affiche sur leurs écrans : le réseau internet a été interrompu.« La connexion sécurisée et le protocole de transfert de fichiers ont été déconnectés. D'habitude, cela se produisait une fois par semaine, ou tous les trois ou quatre jours. Mais depuis juillet, cela se produit 10 à 15 fois par jour. »Shafique Wains, PDG de Wains Solutions, a perdu 30% de ses clients au cours des dernières semaines en raison des interruptions constantes du réseau internet : « J'ai créé cette entreprise en avril 2023 et nous avons connu une croissance jusqu'à récemment. Depuis le mois dernier, elle s'est arrêtée à cause des perturbations de l'internet. Je crains que d'ici l'année prochaine, nous ne devions déménager dans un bureau plus petit ou travailler à distance depuis notre domicile. »Shafique Wains et ceux qui travaillent comme lui, en freelance sur internet, paient un lourd prix. Certaines plateformes qui mettent en lien les clients et les travailleurs indépendants ont suspendu temporairement les comptes de milliers de Pakistanais. Umair, qui fait du marketing numérique, en a fait l'expérience : « Le site Fiverr a envoyé une notification à nos clients pour les informer que nous n'étions pas disponibles pour un nouveau travail. Nous ne gagnons pas beaucoup d'argent et nous ne recevons pas d'aide du gouvernement, ce qui est frustrant et déprimant. »À lire aussiLe Pakistan veut mieux réguler la liberté d'expression sur internetDélocalisation des bureaux à l'étrangerPlusieurs multinationales au Pakistan, lasses des interruptions internet, ont délocalisé leurs bureaux à l'étranger. Selon les médias locaux, l'installation d'un pare-feu national destiné à contrôler et à réguler le web est à l'origine de la dégradation du réseau. Ces problèmes sont apparus alors que l'armée pakistanaise – l'institution la plus puissante du pays – affirme lutter contre ce que l'on appelle le « terrorisme numérique ». Mais les analystes estiment que la principale cible des perturbations numériques est le parti du chef de l'opposition emprisonné, Imran Khan, qui jouit toujours d'une grande popularité et qui est soutenu par une base d'électeurs jeunes et férus de technologie.Le gouvernement nie mais ne donne aucune réelle explication, regrette Noghat Dad. Elle est directrice de l'ONG Digital Rights Foundation : « Nous appelons cela un pays démocratique. Nous ne sommes pas la Russie, nous ne sommes pas la Chine. Nous ne sommes pas un autre pays où l'on donne l'exemple de l'installation d'un système de pare-feu. En fait, nous devons être très clairs sur la direction que nous voulons prendre en tant que pays, puis être clairs et transparents vis-à-vis de nos concitoyens, en leur disant que c'est la direction que nous adoptons et que c'est là que nous allons. »Fuite des cerveauxLes autorités pakistanaises ont franchi un pas, estime Usama Khilji, directeur d'un organisme de surveillance d'internet à Islamabad : « Cela montre vraiment que l'espace de dissidence et d'exercice des droits constitutionnels démocratiques dans ce pays, tels que la liberté d'expression, le droit à la vie privée, le droit à l'information et le droit à la subsistance, se rétrécit de plus en plus. »Usama Khilji met en garde contre une fuite des cerveaux qui s'accentuerait. Plus de 100 000 personnes qualifiées auraient déjà quitté le Pakistan au cours de ces deux dernières années en raison de la crise économique.À lire aussiPakistan: le réseau social X bloqué pour des raisons de «sécurité nationale»
L'économie pakistanaise pourrait perdre jusqu'à 300 millions de dollars en raison des perturbations du réseau internet causées par l'imposition d'un pare-feu national. Depuis juillet, les réseaux sont jusqu'à 40% plus lents que la normale. Le Pakistan a déjà bloqué l'accès au réseau social X depuis les élections de février, au cours desquelles l'ancien Premier ministre emprisonné, Imran Khan, a remporté le plus grand nombre de sièges malgré la répression et l'interdiction de son parti. De notre correspondante à Lahore,Il est plus de minuit, à Lahore. Shafique Wains et ses deux associés sont à la tâche devant leurs ordinateurs. Ils sont assistants informatique pour des centres d'appel basés aux États-Unis et en Europe. Dix minutes seulement après qu'il ont pris leur posten un message d'erreur s'affiche sur leurs écrans : le réseau internet a été interrompu.« La connexion sécurisée et le protocole de transfert de fichiers ont été déconnectés. D'habitude, cela se produisait une fois par semaine, ou tous les trois ou quatre jours. Mais depuis juillet, cela se produit 10 à 15 fois par jour. »Shafique Wains, PDG de Wains Solutions, a perdu 30% de ses clients au cours des dernières semaines en raison des interruptions constantes du réseau internet : « J'ai créé cette entreprise en avril 2023 et nous avons connu une croissance jusqu'à récemment. Depuis le mois dernier, elle s'est arrêtée à cause des perturbations de l'internet. Je crains que d'ici l'année prochaine, nous ne devions déménager dans un bureau plus petit ou travailler à distance depuis notre domicile. »Shafique Wains et ceux qui travaillent comme lui, en freelance sur internet, paient un lourd prix. Certaines plateformes qui mettent en lien les clients et les travailleurs indépendants ont suspendu temporairement les comptes de milliers de Pakistanais. Umair, qui fait du marketing numérique, en a fait l'expérience : « Le site Fiverr a envoyé une notification à nos clients pour les informer que nous n'étions pas disponibles pour un nouveau travail. Nous ne gagnons pas beaucoup d'argent et nous ne recevons pas d'aide du gouvernement, ce qui est frustrant et déprimant. »À lire aussiLe Pakistan veut mieux réguler la liberté d'expression sur internetDélocalisation des bureaux à l'étrangerPlusieurs multinationales au Pakistan, lasses des interruptions internet, ont délocalisé leurs bureaux à l'étranger. Selon les médias locaux, l'installation d'un pare-feu national destiné à contrôler et à réguler le web est à l'origine de la dégradation du réseau. Ces problèmes sont apparus alors que l'armée pakistanaise – l'institution la plus puissante du pays – affirme lutter contre ce que l'on appelle le « terrorisme numérique ». Mais les analystes estiment que la principale cible des perturbations numériques est le parti du chef de l'opposition emprisonné, Imran Khan, qui jouit toujours d'une grande popularité et qui est soutenu par une base d'électeurs jeunes et férus de technologie.Le gouvernement nie mais ne donne aucune réelle explication, regrette Noghat Dad. Elle est directrice de l'ONG Digital Rights Foundation : « Nous appelons cela un pays démocratique. Nous ne sommes pas la Russie, nous ne sommes pas la Chine. Nous ne sommes pas un autre pays où l'on donne l'exemple de l'installation d'un système de pare-feu. En fait, nous devons être très clairs sur la direction que nous voulons prendre en tant que pays, puis être clairs et transparents vis-à-vis de nos concitoyens, en leur disant que c'est la direction que nous adoptons et que c'est là que nous allons. »Fuite des cerveauxLes autorités pakistanaises ont franchi un pas, estime Usama Khilji, directeur d'un organisme de surveillance d'internet à Islamabad : « Cela montre vraiment que l'espace de dissidence et d'exercice des droits constitutionnels démocratiques dans ce pays, tels que la liberté d'expression, le droit à la vie privée, le droit à l'information et le droit à la subsistance, se rétrécit de plus en plus. »Usama Khilji met en garde contre une fuite des cerveaux qui s'accentuerait. Plus de 100 000 personnes qualifiées auraient déjà quitté le Pakistan au cours de ces deux dernières années en raison de la crise économique.À lire aussiPakistan: le réseau social X bloqué pour des raisons de «sécurité nationale»
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous raconte l'histoire d'une femme, devenue une héroïne, dans un pays d'hommes. En deuxième partie, reportage à Marseille, dans le sud de la France, où entre 150 et 200 personnes se déclarant mineurs dorment dehors. Les policières, héroïnes au PakistanC'est l'histoire d'une femme, devenue une héroïne, dans un pays d'hommes. Pays d'hommes parce que le Pakistan, dans le classement en matière d'égalité homme-femme, est à l'avant-dernière place mondiale. L'histoire mérite d'autant d'être contée que cette héroïne porte l'uniforme, elles ne sont pas si nombreuses, qu'elle a sauvé d'une mort probable une autre femme, victime de la vindicte masculine. Au Pakistan, seules 13% des fillettes vont au-delà du collège, alors quand une femme fait la différence et marque les esprits, elle est vite élevée au rang de modèle féministe.Mineurs non accompagnés : non-assistance à personne en danger ? À Marseille, entre 150 et 200 personnes se déclarant mineurs dorment dehors. Le département doit les prendre en charge, mais se dit débordé et prêt à se mettre « hors la loi » en les refusant. En France, 16 700 mineurs étrangers sont arrivés en 2019 et 14 700 en 2022, après une baisse durant les années Covid.Un Grand reportage de Justine Rodier qui s'entretient avec Patrick Adam.
C'est l'histoire d'une femme, devenue une héroïne, dans un pays d'hommes. Pays d'hommes parce que le Pakistan, dans le classement en matière d'égalité homme-femme, est à l'avant-dernière place mondiale. L'histoire mérite d'autant d'être contée que cette héroïne porte l'uniforme, elles ne sont pas si nombreuses, qu'elle a sauvé d'une mort probable une autre femme, victime de la vindicte masculine. Au Pakistan, seules 13% des fillettes vont au-delà du collège, alors quand une femme fait la différence et marque les esprits, elle est vite élevée au rang de modèle féministe. (Rediffusion) « Les policières héroïnes au Pakistan », un Grand Reportage de Sonia Ghezali, avec la collaboration de Shahzaib Wahlah.
Le Journal en français facile du lundi 26 août 2024, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/AuCk.A
Le Journal en français facile du vendredi 16 août 2024, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/Asf4.A
Merci à Afshan Riaz d'être venue nous raconter son histoire! Mariée de force à un inconnu lors de vacances au Pakistan, elle revient sur ses 3 ans de vie commune avec cet homme, son divorce, ses relations avec sa famille…Pour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du 25 juillet 2024, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/AoWK.A
Le Pakistan est confronté à une vague de chaleur avec des températures qui dépassent les 52°C dans la province du Sindh, dans le sud. Une température proche du record national établi à 54°C. Dans le Pendjab, la province la plus peuplée, les autorités ont décidé de fermer les écoles. La population est appelée à rester chez elle et à éviter les déplacements inutiles. Le Pakistan est le cinquième pays le plus vulnérable au changement climatique. De notre correspondante à Lahore, avec la collaboration de Shahzaib Wahlah,À bord de leur tracteur, les fermiers labourent leurs champs de maïs à Chappa, une localité du Pendjab. Il est 11 h, le soleil est presque à son zénith, le thermomètre affiche 47°C. Malgré la chaleur étouffante, Mohammad Imran, un linge mouillé sur la tête, retourne la terre asséchée avec sa pelle : « Vous voyez ici que les graines ont germé, mais ici rien n'a poussé, c'est à cause de la chaleur. 40 % de cette parcelle est devenue stérile. »Le fermier âgé d'une trentaine d'années est éreinté : « Nous transpirons beaucoup, nous avons des courbatures partout et nous sommes épuisés. Avant de dormir, je prends du paracétamol, mais le lendemain matin, nous ressentons encore la fatigue. Il fait si chaud. Nous devons prendre un relaxant musculaire avant de commencer le travail. Et on doit travailler plus, car nous devons arroser davantage nos cultures en raison des fortes chaleurs. »Les températures dépassent de six à huit degrés les normales saisonnières dans le Pendjab. Dans la vieille ville de Lahore, la capitale provinciale, la population qui vit dans la promiscuité suffoque. La situation est d'autant plus difficile pour un cinquième de la population qui vit sous le seuil de pauvreté.Waheed est métallier. « Nous n'avons pas d'eau courante, explique-t-il. Elle ne vient que quelques heures par jour et nous la conservons dans des seaux et des bidons. » Il vit dans une pièce unique avec sa femme et leurs trois enfants : « C'est très dur, surtout la nuit. Souvent, je me réveille au milieu de la nuit, transpirant et suffocant. Je dois sortir dehors pour prendre l'air. Je n'ai pas d'argent pour acheter un climatiseur ni même pour payer l'électricité. »« Survivre dans cette chaleur est si dur »Son épouse Fouzia épluche des légumes sur le lit double qui occupe presque toute la pièce : « C'est très difficile de dormir. Nous sommes cinq à dormir dans cette pièce. La nuit, il fait tellement chaud qu'on suffoque ici, mais que pouvons-nous faire ? On ne peut pas aller dehors. La moindre activité est si dure. Cuisiner est si difficile. Survivre dans cette chaleur est si dur. »Dans les hôpitaux, les médecins sont alarmés. Ils reçoivent chaque jour des centaines de patients aux symptômes identiques, tels que la déshydratation, les nausées, les étourdissements, l'extrême fatigue. À l'hôpital général, de Lahore, le docteur Syed Jaffar Hussian est catastrophé face aux canicules récurrentes : « Comme notre pays est pauvre, la plupart des gens n'ont pas les moyens de s'offrir des installations adéquates comme la climatisation. Et cette situation ajoute un fardeau au secteur de la santé. Avec les coups de chaleur, les hôpitaux déjà surchargés sont encore plus sollicités. »Le thermomètre n'a pas fini de grimper au Pakistan. C'est le cinquième pays le plus vulnérable au changement climatique. Il devrait être confronté à d'autres vagues de chaleurs extrêmes dans les prochaines semaines comme dans le reste de l'Asie.À lire aussiLe Pakistan tout proche de son record national en matière de chaleur
Le Pakistan est confronté à une vague de chaleur avec des températures qui dépassent les 52°C dans la province du Sindh, dans le sud. Une température proche du record national établi à 54°C. Dans le Pendjab, la province la plus peuplée, les autorités ont décidé de fermer les écoles. La population est appelée à rester chez elle et à éviter les déplacements inutiles. Le Pakistan est le cinquième pays le plus vulnérable au changement climatique. De notre correspondante à Lahore, avec la collaboration de Shahzaib Wahlah,À bord de leur tracteur, les fermiers labourent leurs champs de maïs à Chappa, une localité du Pendjab. Il est 11 h, le soleil est presque à son zénith, le thermomètre affiche 47°C. Malgré la chaleur étouffante, Mohammad Imran, un linge mouillé sur la tête, retourne la terre asséchée avec sa pelle : « Vous voyez ici que les graines ont germé, mais ici rien n'a poussé, c'est à cause de la chaleur. 40 % de cette parcelle est devenue stérile. »Le fermier âgé d'une trentaine d'années est éreinté : « Nous transpirons beaucoup, nous avons des courbatures partout et nous sommes épuisés. Avant de dormir, je prends du paracétamol, mais le lendemain matin, nous ressentons encore la fatigue. Il fait si chaud. Nous devons prendre un relaxant musculaire avant de commencer le travail. Et on doit travailler plus, car nous devons arroser davantage nos cultures en raison des fortes chaleurs. »Les températures dépassent de six à huit degrés les normales saisonnières dans le Pendjab. Dans la vieille ville de Lahore, la capitale provinciale, la population qui vit dans la promiscuité suffoque. La situation est d'autant plus difficile pour un cinquième de la population qui vit sous le seuil de pauvreté.Waheed est métallier. « Nous n'avons pas d'eau courante, explique-t-il. Elle ne vient que quelques heures par jour et nous la conservons dans des seaux et des bidons. » Il vit dans une pièce unique avec sa femme et leurs trois enfants : « C'est très dur, surtout la nuit. Souvent, je me réveille au milieu de la nuit, transpirant et suffocant. Je dois sortir dehors pour prendre l'air. Je n'ai pas d'argent pour acheter un climatiseur ni même pour payer l'électricité. »« Survivre dans cette chaleur est si dur »Son épouse Fouzia épluche des légumes sur le lit double qui occupe presque toute la pièce : « C'est très difficile de dormir. Nous sommes cinq à dormir dans cette pièce. La nuit, il fait tellement chaud qu'on suffoque ici, mais que pouvons-nous faire ? On ne peut pas aller dehors. La moindre activité est si dure. Cuisiner est si difficile. Survivre dans cette chaleur est si dur. »Dans les hôpitaux, les médecins sont alarmés. Ils reçoivent chaque jour des centaines de patients aux symptômes identiques, tels que la déshydratation, les nausées, les étourdissements, l'extrême fatigue. À l'hôpital général, de Lahore, le docteur Syed Jaffar Hussian est catastrophé face aux canicules récurrentes : « Comme notre pays est pauvre, la plupart des gens n'ont pas les moyens de s'offrir des installations adéquates comme la climatisation. Et cette situation ajoute un fardeau au secteur de la santé. Avec les coups de chaleur, les hôpitaux déjà surchargés sont encore plus sollicités. »Le thermomètre n'a pas fini de grimper au Pakistan. C'est le cinquième pays le plus vulnérable au changement climatique. Il devrait être confronté à d'autres vagues de chaleurs extrêmes dans les prochaines semaines comme dans le reste de l'Asie.À lire aussiLe Pakistan tout proche de son record national en matière de chaleur
Ce soir, "Jour J" reçoit Marine Jacquemin. Découvrez dès à présent un extrait de l'émission et rendez-vous ce soir à 20h sur RTL pour écouter la suite de ce nouveau numéro de "Jour J". "Jour J", c'est l'émission des grands entretiens d'actualité. Chaque jour, Flavie Flament explore les coulisses et les détails de l'info d'hier et d'aujourd'hui avec un témoin-expert. Une heure d'analyse et d'archives pour comprendre l'actualité.
Au Pakistan, les femmes policières sont peu nombreuses mais servent de modèle aux jeunes filles et leur ouvrent des perspectives de carrière, dans un pays très conservateur. Ensuite, une question brûlante d'actualité : William Shakespeare était-iel une femme ? C'est la piste qu'explore Aurore Evain. Spécialiste du matrimoine littéraire, elle s'intéresse au portrait d'une des femme les plus lettrées du XVIe siècle, l'aristocrate Mary Sidney, et enquête pour savoir si elle pourrait être la véritable autrice cachée derrière l'œuvre du "Barde". Enfin, la nageuse paralympique Husnah Kukundakwé représentera l'Ouganda aux JO de Paris cet été.
Les policières héroïnes au PakistanC'est l'histoire d'une femme, devenue une héroïne, dans un pays d'hommes. Pays d'hommes parce que le Pakistan, dans le classement en matière d'égalité homme-femme, est à l'avant-dernière place mondiale. L'histoire mérite d'autant d'être contée que cette héroïne porte l'uniforme, elles ne sont pas si nombreuses, qu'elle a sauvé d'une mort probable une autre femme, victime de la vindicte masculine. Au Pakistan, seules 13% des fillettes vont au-delà du collège, alors quand une femme fait la différence et marque les esprits, elle est vite élevée au rang de modèle féministe.Un Grand reportage de Sonia Ghezali qui s'entretient avec Patrick Adam. Bangladesh, dans les chantiers de démolition des bateaux, l'amiante tue à petit feu Plus d'un quart des navires marchands du monde sont démantelés dans les chantiers de Chittagong, au sud du pays. À leur bord, se trouvent des tonnes d'amiante très difficiles à traiter. L'industrie essaie de se moderniser, mais l'essentiel du travail est encore dangereux et polluant. Reportage. Un Grand reportage de Sébastien Farcis qui s'entretient avec Patrick Adam.
C'est l'histoire d'une femme, devenue une héroïne, dans un pays d'hommes. Pays d'hommes parce que le Pakistan, dans le classement en matière d'égalité homme-femme, est à l'avant-dernière place mondiale. L'histoire mérite d'autant d'être contée que cette héroïne porte l'uniforme, elles ne sont pas si nombreuses, qu'elle a sauvé d'une mort probable une autre femme, victime de la vindicte masculine. Au Pakistan, seules 13% des fillettes vont au-delà du collège, alors quand une femme fait la différence et marque les esprits, elle est vite élevée au rang de modèle féministe. « Les policières héroïnes au Pakistan », un Grand Reportage de Sonia Ghezali, avec la collaboration de Shahzaib Wahlah.
Nous sommes entourés de fausses nouvelles c'est d'autant plus déplorable que ça a été prouvé scientifiquement et notre cerveau aime, que dis-je, adore la désinformation. Or, nous savons tous qu'en 2024, la moitié de la planète va participer à des élections. Et nous savons aussi que de très nombreuses élections vont être manipulées par l'intelligence artificielle. Récemment encore, le président américain Joe Biden a été victime d'un faux message téléphonique. Au Pakistan, ce sont les fans de l'ancien Premier ministre Imran Khan qui ont utilisé l'intelligence artificielle pour générer des discours plus vrais que nature de leur leader, alors que ce dernier est en prison. Alors les géants du numérique comme Meta, Microsoft, Google, OpenAI ou Tiktok sont bien conscients de ce danger de manipulation. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la plupart des géants du numérique se sont engagés à lutter contre la désinformation. L'une des techniques mises en place consiste à apposer un tatouage numérique sur les vidéos générées par l'intelligence artificielle. Ce tatouage numérique sera invisible à nos yeux humains, mais il pourra être détecté par une machine pour justement éviter ou reconnaître les fake news. Mais comment éviter un raz de marée de fausses nouvelles alors que notre cerveau adore la désinformation comme l'ont démontré plusieurs études récentes ? Mots-Clés : victimes, biais cognitifs, défauts, cerveau, mentir, dormir, nuit, réceptivité, baratin, termes, réflexe, déclaration, complexe, sérieux, latin, médecins, Molière, maladie, discours, patient, jargon, économique, financier, vérité, illusoire, algorithmes, réseaux sociaux, vidéo, thème, algorithme, président, Ronald Reagan, détracteurs, constat, influence sociale, validation, réalité, croyances, groupe, questions, origine, psychologique, époque, dangereux, tribu, solitaire, risque, animal sauvage, cortex, millénaires, habitudes, réflexe, réflexion, spécialistes, programmes, scolaires, cours, éducation, médias, obligatoire, hommes, femmes, politiques, Albert Einstein, folie, résultat, différent. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:03:12 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Au Pakistan, on votait dans des législatives ces deux derniers jours. Des élections qui n'ont pas suscité d'enthousiasme malgré des enjeux colossaux ...
durée : 00:03:12 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Au Pakistan, on votait dans des législatives ces deux derniers jours. Des élections qui n'ont pas suscité d'enthousiasme malgré des enjeux colossaux ...
Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est ce qui s'est passé hier (8 février 2024) au Pakistan, le 5è pays le plus peuplé au monde. Environ 128 millions d'électeurs ont élu 336 députés du Parlement fédéral et renouvelé les assemblées provinciales. Avec- Thanh Ha Tran de la rédaction vietnamienne pour l'arrivée à Hanoi du représentant nommé par le Vatican - Ubaldo Bravo pour la rédaction en espagnol pour parler des relations entre Cuba et la Biélorussie. Elles sortent renforcées en raison de la guerre en Ukraine- Pisey MAM de la rédaction cambodgienne pour le 30ème Festival international de Cinémas d'Asie de Vesoul qui se déroule en ce moment.
Les Pakistanais sont appelés aux urnes demain, jeudi 8 février, pour élire un nouveau Parlement. Des électeurs sceptiques sur la capacité du futur gouvernement à résoudre la crise économique dont ils souffrent de plus en plus. 70% des Pakistanais estiment que l'économie s'est détériorée, selon la dernière enquête de l'institut Gallup. En dix-huit ans de sondages, jamais le pessimisme n'a atteint un tel pic, affirme l'institut. 60% des sondés disent que leur situation personnelle s'est dégradée. L'essence vient d'augmenter et la facture d'électricité devrait s'envoler au lendemain des élections. Le chômage et l'inflation sont en forte hausse. Le pays n'a pas encore digéré la facture de la catastrophe climatique de 2022. Cette mousson hors norme a provoqué des inondations meurtrières, dévastatrices pour les récoltes agricoles, notamment pour le coton qui alimente l'industrie textile, la principale source des exportations. Destructrice aussi pour les routes, les centrales, les maisons, toutes les infrastructures vitales pour les habitants. La légère amélioration macro-économique notée par le FMI au cours du second semestre 2023 n'est pas encore ressentie par la population.Quatre Pakistanais sur dix vivent en dessous du seuil de pauvretéL'État n'est pas vraiment en mesure de leur porter secours puisqu'il est lui-même en détresse financière. Après avoir échappé de justesse au défaut de paiement en 2023, grâce à un prêt du FMI, il est à nouveau aux abois. Il n'y a plus que 8 milliards de dollars dans les réserves de devises, alors qu'il faudra rembourser 24 milliards aux créanciers étrangers, notamment à la Chine, le premier bailleur du pays, d'ici le mois de juin. Le vainqueur des élections aura donc une mission urgente : demander une nouvelle rallonge au FMI. Le fonds qui est déjà venu 23 fois à l'aide du Pakistan depuis son indépendance va bien sûr exiger des réformes en échange. Sur la collecte de l'impôt par exemple, c'est l'une des plus faibles au monde. En bref, des mesures qui dans l'immédiat risquent d'aggraver les difficultés du quotidien. C'est à cause de la libéralisation des changes imposée par le Fonds en 2023 que la monnaie s'est effondrée et que l'inflation a bondi à 30%.Des promesses de campagne démagogiquesLes deux principaux candidats ne sont pas très convaincants dans leur réponse à la crise économique. Ils se contentent de multiplier les vœux pieux. Nawaz Sharif promet de relancer des grands chantiers. Une raffinerie financée par l'Arabie saoudite et un nouveau chemin de fer construit par la Chine. Il veut aussi doubler les exportations et les transferts de la diaspora. Sans jamais expliquer comment il va s'y prendre pour y parvenir. Idem pour son rival, Bilawal Bhutto Zardari, le fils de Benazir Bhutto, l'ancienne Première ministre assassinée en 2007. Il promet de doubler le revenu des Pakistanais dans les cinq prochaines années. Pas vraiment de traces dans ces discours de campagne sur des projets de réformes structurelles nécessaires pour réveiller la croissance. Les grandes familles qui règnent sur la vie politique pakistanaise sont concentrées sur la conquête du pouvoir. Une lutte sans fin qui fragilise le redressement de l'économie.
Au Pakistan, où 44% des électeurs ont moins de 35 ans, le vote des jeunes aux législatives du 8 février sera déterminant. Mais en raison de la crise politique qui frappe le pays depuis deux ans, beaucoup ont décidé de bouder le scrutin. De notre correspondante à Islamabad, avec la collaboration de Shahzaib Wahlah Quelque 128,5 millions de Pakistanais sont appelés à voter pour élire leurs représentants aux assemblées provinciales et nationales le 8 février prochain. Soixante pour cent de la population est âgée de moins de 30 ans, 44% des électeurs ont entre 18 et 35 ans, moins de 10% ont plus de 65 ans. Le vote des jeunes sera donc déterminant.Historiquement, la participation électorale a toujours été faible au Pakistan, en particulier chez les jeunes électeurs. Toutefois, lors des élections de 2013 et de 2018, la participation électorale avait considérablement augmenté, grâce à des taux de participation plus élevés chez les jeunes. Cela témoigne d'une prise de conscience politique et d'un enthousiasme croissant parmi les jeunes Pakistanais. Cependant, la crise politique qui dure depuis deux ans au Pakistan a profondément affecté la confiance des jeunes électeurs dans les institutions gouvernementales et dans le processus électoral. Plusieurs partis tentent des opérations de séductions qui visent la jeunesse alors que de nombreux jeunes Pakistanais ont décidé de tourner le dos aux élections.À lire aussiPakistan: inquiétude sécuritaire à quelques semaines des élections législatives
durée : 00:03:22 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Au Pakistan, l'ancien Premier ministre Imran Kahn a été condamné aujourd'hui à une peine de dix ans de prison. L'ex-joueur vedette de cricket paie son combat contre les militaires qui tiennent les rênes du pays.
Merci à Afshan Riaz d'être venue nous raconter son histoire! Mariée de force à un inconnu lors de vacances au Pakistan, elle revient sur ses 3 ans de vie commune avec cet homme, son divorce, ses relations avec sa famille… Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:07 - Un monde connecté - par : François Saltiel - Au Pakistan, les prochaines législatives sont prévues pour février, et l'ancien Premier ministre du pays, Imran Khan, espère bien en être, même si actuellement, il croupit en prison pour une affaire de cadeaux diplomatiques.
La stratégie environnementale des Émirats, au-delà du climat, les affaires et la diplomatieElle est souvent présentée comme la ville de la démesure. Dubaï, la capitale économique des Émirats arabes unis, accueille à partir d'aujourd'hui (30 novembre 2023) la COP28 sur les changements climatiques. Un paradoxe pour certains. Car la monarchie du Golfe est l'un des principaux producteurs de pétrole au monde. Mais les autorités multiplient aussi en parallèle les annonces environnementales. Sans perdre de vue pour autant leurs intérêts économiques et leur soft power.Un Grand reportage de Nicolas Keraudren qui s'entretient avec Patrick Adam Les retards de croissance, un fléau pakistanaisUn retard de croissance chez un enfant, ce sont des conséquences irréversibles s'il n'est pas traité avant l'âge de 2 ans. Dans la province du sind au Pakistan, au moins dans certains villages, chez les moins de 5 ans, 2 enfants sur 3 sont concernés, le chiffre ne cesse d'augmenter... Au point que la Banque mondiale s'alarme et presse les autorités du Pakistan à prendre des mesures d'urgence, il s'agit bien d'une crise sanitaire majeure. Ce qui suit est parfois difficile à entendre.Reportage dans le Sind de Sonia Ghezali avec la collaboration de Shahzaib Wahlah et Sameer Chandio.Un Grand reportage de Sonia Ghezali qui s'entretient avec Patrick Adam
durée : 02:29:32 - Les Matins - par : Guillaume Erner - . - invités : Jacques Attali Économiste et écrivain
Ecoutez l'auditeur du bout du monde du 24 octobre 2023 avec Eric Brunet.
durée : 00:57:49 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Pour de nombreux pays en voie de développement, les investissements chinois ont été perçus comme une manne d'argent inespérée. Mais les prêts consentis alourdissent aujourd'hui leurs finances, au point que le Sri Lanka ou le Laos aient dû céder l'exploitation de leurs infrastructures à Pékin. - invités : Alisée Pornet Economiste à l'Agence française de développement (AFD); Nathalie Fau Professeure de géographie à l'Université Paris –Cité, membre du CESSMA; Jean-Christophe Servant Journaliste indépendant, contributeur pour le Monde Diplomatique et Afrique XXI
Des milliers de familles afghanes ont trouvé refuge depuis que les talibans ont pris le pouvoir en Afghanistan en août 2021. De nombreuses familles ont le choix de l'exil pour pouvoir simplement offrir une éducation à leurs filles privées d'enseignement secondaire et supérieur par les talibans. Loin d'être le lieu d'asile idéal car le Pakistan n'offre pas de réelles perspectives d'emploi et d'intégration aux réfugiés afghans, c'est pourtant au pays des Purs que de nombreuses familles afghanes se sont installées pour pouvoir envoyer leurs filles à l'école. Le Pakistan qui accueillait déjà 3 millions d'Afghans ayant fui leur pays dans les années 90 au cours de la guerre contre l'invasion soviétique, puis lors des 20 années de conflit entre l'ancien gouvernement afghan soutenu par la coalition internationale et les talibans. (Rediffusion) « L'asile au Pakistan ou l'exil scolaire des jeunes Afghanes », un Grand reportage de Sonia Ghezali.
durée : 00:15:00 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - De violents heurts ont éclaté entre les partisans du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), le parti d'Imran Khan, et la police à l'annonce, mardi, de l'arrestation de l'ex-Premier ministre lors d'une convocation judiciaire pour une affaire de corruption. - invités : Didier Chaudet Chercheur associé à l'IFEAC
Des milliers de femmes ont quitté l'Afghanistan depuis le retour au pouvoir des talibans. Ces derniers ont multiplié les mesures liberticides à l'encontre des femmes. Pour fuir ce régime, certaines ont trouvé refuge dans les pays voisins, comme le Pakistan, d'où elles espèrent obtenir l'asile pour l'Europe ou l'Amérique du Nord. De notre correspondante au Pakistan, Plusieurs tentes de fortunes sont dressées en plein cœur d'Islamabad, au bord de la route. C'est là que vivent une cinquantaine de familles afghanes, parmi lesquelles de nombreuses femmes seules avec leurs enfants. « Je ne me sens pas en sécurité ici, témoigne Nazifa. Heureusement que les hommes qui sont dans ce camp assurent notre sécurité à tous et qu'ils montent la garde, sinon je ne sais pas ce que nous serions devenues. Nous ne vivons pas dans des maisons, mais dans des tentes, au bord de la route, dans un lieu public, et nous avons des filles avec nous, des femmes qui sont très jeunes. » ► À écouter aussi : Pakistan: des femmes afghanes en quête de liberté paient cher le prix de l'exil Le mari de Nafiza, qui travaillait pour le ministère de l'Intérieur sous l'ancien régime, a disparu cinq jours après la prise du pouvoir par les talibans le 15 août 2021. L'école où elle enseignait a été fermée. Elle a alors fui avec ses trois filles et son jeune fils au Pakistan. Mais ici, elle n'a aucun droit, car elle est en situation illégale, comme la majorité des réfugiés afghans arrivés après la chute de Kaboul. « Tout le monde est diplômé ici. Mais aucun de nous n'a une vie décente. Tout le monde est sans-papiers ici. Nous n'avons même pas le droit d'acheter une puce locale pour nos téléphones. Personne ne nous entend, ni les ambassades, ni le gouvernement ici. » Avoir les mêmes droits que les femmes européennes Au milieu des tentes, les femmes cuisinent sur des réchauds à gaz la nourriture qui leur est donnée chaque semaine par des bénévoles. Plusieurs se sont improvisées enseignantes pour que les enfants et les adolescents continuent d'apprendre, car ils n'ont pas le droit d'être scolarisé au Pakistan. ► À écouter aussi : L'asile au Pakistan ou l'exil scolaire des jeunes Afghanes Sous une autre tente, assise près de ses trois filles et de ses trois fils, Nargis, qui était sage-femme à Kaboul. « Nous voulons être libres ! Nous voulons avoir des droits comme les autres êtres humains dans le monde, nous ne voulons pas vivre comme des esclaves comme nous le sommes en Afghanistan. Nous voulons être comme vous, les Européennes, qui choisissez votre travail, qui avez le droit de voyager, qui avez des droits, qui êtes libres. Là-bas, même le droit d'aller au marché, au restaurant, au café nous a été retiré. On doit constamment être accompagnées d'un homme. »
Des milliers de familles afghanes ont trouvé refuge depuis que les talibans ont pris le pouvoir en Afghanistan en août 2021. De nombreuses familles ont le choix de l'exil pour pouvoir simplement offrir une éducation à leurs filles privées d'enseignement secondaire et supérieur par les talibans. Loin d'être le lieu d'asile idéal car le Pakistan n'offre pas de réelles perspectives d'emploi et d'intégration aux réfugiés afghans, c'est pourtant au pays des Purs que de nombreuses familles afghanes se sont installées pour pouvoir envoyer leurs filles à l'école. Le Pakistan qui accueillait déjà 3 millions d'Afghans ayant fui leur pays dans les années 90 au cours de la guerre contre l'invasion soviétique, puis lors des 20 années de conflit entre l'ancien gouvernement afghan soutenu par la coalition internationale et les talibans. « L'asile au Pakistan ou l'exil scolaire des jeunes Afghanes », un Grand reportage de Sonia Ghezali.
La question des transgenres s'invite dans l'actualité au Pakistan. Après la nomination aux Oscars du film Joyland. Le film raconte l'histoire d'un homme marié qui tombe amoureux d'une danseuse de théâtre érotique trans. Dans ce pays musulman conservateur, le film a été dans un premier temps censuré par le gouvernement sous la pression de partis islamistes, avant d'être finalement autorisé à la diffusion à partir du 16 novembre 2022, cependant très peu de cinémas le diffusent. La polémique autour de Joyland a mis un coup de projecteur sur la question des Transgenres. Les khwaja siras (une expression désignant les personnes intersexuées en ourdou) bénéficient d'un statut particulier dans la loi pakistanaise. Or, la communauté n'a cessé d'être discriminée et mise au ban de la société. « Transgenres : le combat des khwaja siras au Pakistan », un Grand reportage de Sonia Ghezali.
durée : 00:03:10 - La chronique d'Anthony Bellanger - par : Anthony BELLANGER - Karachi vient d'inaugurer une ligne de bus exclusivement destinée aux femmes. Une mesure destinée à permettre notamment leur insertion sur le marché de l'emploi.
durée : 00:03:10 - La chronique d'Anthony Bellanger - par : Anthony BELLANGER - Karachi vient d'inaugurer une ligne de bus exclusivement destinée aux femmes. Une mesure destinée à permettre notamment leur insertion sur le marché de l'emploi.
Le Pakistan est le quatrième producteur mondial de lait au monde. 35 à 40 millions de personnes dépendent de la production laitière au Pakistan. Ce géant démographique avec une population de 220 millions de personnes, est aussi l'un des principaux consommateurs de produits laitiers. La production est essentiellement artisanale et échappe largement au contrôle sanitaire. 80 % du lait s'achète en vrac et non traité. Une aubaine pour les producteurs et les revendeurs crapuleux… mais aussi pour les fermiers qui tentent de survivre à l'inflation et font face à la fonte de leurs bénéfices. Certains ont recours à des méthodes peu scrupuleuses pour augmenter le volume du précieux liquide. «L'arnaque du lait au Pakistan, un désastre sanitaire», un Grand reportage de Sonia Ghezali et Shahzaib Wahlah. (Rediffusion du 26 janvier 2022)
durée : 00:14:17 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Le 4 novembre, l'ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan est victime d'un attentat. Il accuse son successeur le général Shehbaz Sharif d'être impliqué dans un complot le visant. En cherchant à revenir au pouvoir, le Pakistan entrent dans une "phase dangereuse" selon les analystes. - invités : Didier Chaudet Chercheur associé à l'IFEAC
Au sommaire: la situation à Moscou et l'interview de Zoia Svetova; Concernant les stocks d'armes en Occident, la guerre en Ukraine pose le problème des armes que les pays livrent mais également d'armements importants qui vont devoir être remplacés; Au Pakistan, l'armée et les membres d'ONG interviennent chaque jour en bateau pour secourir les habitants encore piégés par les eaux.
durée : 00:03:25 - La chronique d'Aymeric Lompret - par : Aymeric LOMPRET - Aymeric Lompret nous parle des inondations au Pakistan.
En Ukraine, les expert de l'AIEA ont commencé leur inspection à Zaporijjia. L'intégrité physique de la centrale nucléaire a été violée selon le directeur de l'agence. En Russie, le dernier dirigeant de l'URSS Mikhaïl Gorbatchev s'est éteint à l'âge de 91 ans. Dans l'actualité également, la France et les États-Unis appellent la Chine à rendre des comptes après la publication du rapport de l'ONU sur les Ouïghours. Enfin au Pakistan, les inondations ont provoqué la mort de plus de 1100 personnes.
- Au Pakistan, l'aide continue d'arriver tandis que le bilan des inondations s'alourdit - Les prix mondiaux des denrées alimentaires en baisse continue selon la FAO, mais les consommateurs ne le ressentent pas à cause du prix de l'énergie - Au Mali, la situation des droits humains s'améliore dans le centre du pays, selon la Commission nationale des droits de l'homme. Présentation : Maxime Robin
Ce jeudi 1er septembre, le Pakistan frappé par des inondations historiques, certains appellent à une responsabilité internationale au sens juridique a été abordé par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier et Christophe Jakubyszyn, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
SOBRIÉTÉ : COMMENT ON FAIT ? – 30/08/22 INVITÉS - JÉRÔME FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » - NABIL WAKIM - Journaliste - « Le Monde » - Auteur du podcast « Chaleur humaine » - ARNAUD GOSSEMENT - Avocat en droit de l'environnement - Professeur associé à Paris 1 L'énergie s'impose plus que jamais comme le sujet de la rentrée. Et le maître mot est la sobriété. Devant le Medef, la Première ministre Elisabeth Borne a prôné, hier, la sobriété énergétique, demandant aux entreprises d'établir un plan d'économie d'énergie dès septembre. « Si nous devions en arriver au rationnement, les entreprises seraient les premières touchées », a-t-elle prévenu. Invité ce matin sur France Info, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a, lui, appelé les Français à « changer leurs habitudes » pour éviter le « rationnement » de l'énergie cet hiver. « Nous voulons éviter les coupures (de gaz et d'électricité). Les entreprises seraient les premières concernées. Mais tout est possible », a-t-il indiqué. Olivier Véran a également tenu à préciser que celles et ceux « qui sont déjà en précarité énergétique ne sont pas ceux à qui on va demander des efforts, évidemment ». Il a toutefois averti : « La Russie peut couper à tout moment le gaz. Cela nous impose collectivement de faire attention ». Engie a en effet annoncé ce matin que le russe Gazprom allait encore réduire ses livraisons de gaz en France. Olivier Véran s'est toutefois voulu rassurant : « On est en avance sur l'approvisionnement par rapport aux autres années. Nous aurons atteint notre objectif de remplir à 100 % nos stocks de gaz d'ici à la fin de l'été mais ça ne signifie pas qu'on en aura suffisamment. » Dans l'opposition, notamment à gauche, le ton du gouvernement fait rire jaune. Dans les rangs de la NUPES, qui avait fait de la transition énergétique la colonne vertébrale de son programme lors des élections législatives, on pointe du doigt la majorité, qui semble découvrir en cette rentrée l'ampleur de la tâche. Surtout, ils affirment que sans changement profond de logiciel économique, l'exécutif ne pourra se limiter qu'à des mesures symboliques. Le dérèglement climatique s'invite aussi dans les angoisses des Français, notamment parmi les jeunes générations. Ce phénomène porte un nom : l'éco-anxiété. De nombreux psychiatres confirment voir arriver "des vagues de personnes qui ont du mal à se projeter dans un avenir qui paraît de plus en plus sombre". Sécheresse, canicule, incendies... Le futur apparaît à certains si menaçant qu'ils se posent la question d'avoir des enfants. D'autres parviennent à trouver la force de se mobiliser au sein d'association, pour essayer de faire changer les choses et éviter que le pire n'advienne. Au Pakistan, ce sont d'épouvantables pluies qui s'abattent sur la population. Elles emportent, depuis trois mois, d'innombrables maisons et détruisent des terres agricoles vitales. Plus de 33 millions de personnes, soit un Pakistanais sur sept, ont été affectées par ces inondations. Plus de 1 100 morts sont déjà à déplorer en raison de cette mousson « sans précédent depuis trente ans ». Le gouvernement est-il prêt à amorcer la transition énergétique du pays ? L'éco-anxiété, par son ampleur, est-elle en train de devenir un problème de santé publique ? Quelle est la situation au Pakistan ? Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
L'état d'urgence a été déclaré vendredi 26 août au Pakistan alors que la pluie continue de tomber. Au moins 1 000 personnes ont été tuées, et plus de 33 millions d'habitants, soit un sur sept, ont été touchés par ces crues provoquées par les pluies de mousson diluviennes qui s'abattent sur le pays depuis mi-juin. De notre correspondante régionale, Dans une vidéo prise par un témoin, dans la vallée de Swat, dans le nord-ouest du Pakistan, un hôtel est emporté en quelques secondes par des eaux déchaînées sous les yeux des habitants terrifiés. On entend des témoins de la scène qui sont choqués, sidérés, implorants le pardon de dieu. Cette vidéo est devenue virale sur les réseaux. Les pluies diluviennes qui tombent depuis mi-juin ont transformé les rivières en torrents qui arrachent tout sur leur passage. À Sukkur dans le Sind, dans le sud du pays, des dizaines de villages ont été engloutis. « Beaucoup de personnes ne veulent pas quitter leur maison », affirme Nadeem, un pêcheur qui passe ses journées sur sa barque à naviguer au milieu des habitations inondées. « Je leur apporte de la nourriture et je transporte ceux qui le souhaitent d'un point à un autre, ajoute Nadeem. J'emmène aussi les personnes malades à l'hôpital. La dernière fois que nous avons vu des inondations pareil, c'était en 2010, mais elles avaient été contrôlées en une semaine. Cette fois-ci, c'est incontrôlable. La pluie ne s'arrête pas. » Un autre homme apparaît avec son fils à la porte de sa maison, les pieds dans l'eau. Il s'interroge. « Que ferons-nous si nous quittons notre maison ? Aller vivre dans les camps ? Il n'y a rien de prévu là-bas. Le gouvernement n'a pas les moyens de nous aider. » Une barque occupée par une dizaine de femmes et d'enfants navigue à quelques mètres. L'homme qui rame nous interpelle : « Regardez ! Nous venons de secourir ces femmes et leurs enfants. Ils étaient pris au piège. Ils n'avaient rien à manger, rien à boire. Le gouvernement ne fait rien. » Des milliers de kilomètres de routes ont été coupées par les eaux. L'armée intervient, par endroit, en hélicoptère. À l'hôpital civil de Dera Ghazi Khan, dans le sud du Pendjab, le nombre de patients a augmenté de 70% depuis le début des inondations. Les cas de gastro-entérites ont explosé. Le docteur Dost Ali Buzdar enchaine les consultations de patients. Il s'inquiète. « Nous avons beaucoup de patients qui viennent des zones touchées par les inondations. Nous sommes inquiets concernant par les risques de paludisme, de choléra et d'autres maladies dangereuses. » Il continue de pleuvoir au Pakistan. Le gouvernement est dépassé et a appelé à l'aide internationale.
Au Pakistan, cinquième pays le plus peuplé au monde, où 70% de la population vit en milieu rural, et 24 à 40% sous le seuil de pauvreté, l'accès à l'éducation reste un enjeu majeur. Selon une récente étude, 22 millions d'enfants pakistanais sortent du système éducatif avant d'avoir terminé les dix ans d'études obligatoires ou n'y sont même jamais rentrés (environ 5 millions d'enfants). La transmission orale des contes et des légendes a souvent servi de vecteur éducatif au pays des purs. Certains éditeurs ont d'ailleurs fait le pari de remettre au goût du jour et au centre du système éducatif, les conteurs traditionnels. Un pari osé car les conteurs disparaissent peu à peu au Pakistan, évincés par la concurrence de la télévision et des smartphones. Ceux qui dans le passé, assuraient le divertissement grâce à leur art de conter sont aujourd'hui une espèce rare. «Pakistan: les conteurs d'histoires en voie de disparition», un grand reportage de Sonia Ghezali avec la collaboration de Shahzaib Wahlah. (Rediffusion du 6 mai 2022)
Il est des noms pas comme les autres ; des noms qui vous rappellent que la voile de course s'écrit parfois à coups de légende ; des noms qui parlent à bien d'autres publics qu'aux seuls voileux ; des noms qui vous incitent à bien relire une dernière fois la petite fiche que vous avez préparée avant de lancer l'enregistrement... Le nom d'Isabelle Autissier est de ceux-là. A 65 ans, celle qui reste "la-première-femme-à-avoir-fait-le-tour-du-monde-à-la-voile" - et qui s'amuse de cette étiquette - parle toujours aussi directement de ses multiples vies. Née dans une famille de la bourgeoisie moyenne de la banlieue parisienne, elle découvre la voile grâce à un père qui achète ses bateaux... au BHV. Bercée par les livres de Moitessier et de la saga des Damien, elle acquiert vite la conviction que sa vie sera liée à la mer. Diplômée de l'Agro Rennes, elle s'installe à La Rochelle et travaille pour l'Ifremer. Elle retape un bateau, boucle un tour de l'Atlantique qu'elle termine en solo. Elle a 30 ans, n'a jamais fait de compétition, mais le solitaire l'attire : elle s'engage dans la Mini Transat en 1987, qu'elle termine 3e. Elle adore ; sa liberté à elle sera de courir la mer en course. Une Solitaire du Figaro deux ans plus tard pour apprendre, et une évidence : la terre est ronde et boucler le tour du monde - en solitaire, toujours - est la prochaine étape. A l'issue du BOC Challenge 1991, elle devient donc la première femme à réaliser la giration planétaire. Cette fois, il s'agit d'arrêter de bricoler et devenir pro, et profiter de cette liberté à plein temps : Isabelle Autissier se lance dans la construction d'un Imoca (association qu'elle fonde en 1991 avec Christophe Auguin), le premier à quille pendulaire. Elle s'aligne dans le BOC Challenge suivant, et vit une odyssée : démâtage dans le Sud, remâtage aux Kerguélen, chavirage dans le Sud de l'Australie sous gréement de fortune puis hélitreuillage entre Noël et le jour de l'An... Quelques mois plus tard, elle signe avec PRB pour un bateau neuf et s'aligne dans le Vendée Globe 1996-1997. Une édition épique et tragique : elle perd un safran et doit s'arrêter au Cap, mais repart - "évidemment, j'étais venue faire le tour du monde". Dans le Grand Sud, elle est prise dans une tempête homérique et part à la recherche de Gerry Roufs qui ne répond plus. Elle ne retrouvera pas et doit reprendre sa route, livrant quelques jours plus tard un texte pour Libération qui restera dans les mémoires. Elle termine 24 heurs après le vainqueur, Christophe Auguin ; qu'elle le veuille ou non, la légende Autissier est née. Un dernier BOC Challenge - devenu Around Alone - en 1999, où elle chavire, secourue par Giovanni Soldini, une dernière AG2R, en 2000, avec Sidney Gavignet, et Isabelle Autissier se retire de la compétition. Place, désormais, à l'écriture, au voyage et à l'engagement. Un premier ouvrage chez Grasset en 2006 (Kerguelen, le voyageur au pays de l'ombre) et le marin entame sa mue pour devenir écrivain ; un peu moins d'une décennie plus tard, elle se retrouve sur la première liste du Goncourt avec Soudain, seuls. En parallèle, elle décide de mettre sa "petite part de notoriété" au service de la cause environnementale, présidant le WWF France pendant une dizaine d'années, sillonnant la France et les conférences internationales pour alerter, avec la franchise habituelle qui est la sienne, sur l'urgence de la situation. "Au Pakistan, il a fait 50 degrés ; à 55 degrés l'homme cuit", rappelle-t-elle. Elle continue bien sûr à prendre la mer, chaque été, pendant deux mois. Après l'Antarctique, elle sillonne l'Arctique depuis l'Islande où est basé son bateau. Inutile de chercher à la joindre, le téléphone satellite ne sert que pour recevoir les fichiers météo. La liberté sur la mer, encore et toujours. ---- Diffusé le 10 juin 2022 Générique : In Closing – Days Past Post-production : Julien Badoil/Studio Juno