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On commence avec cette alerte sur tout le littoral atlantique des vagues de 5 mètres sont attendues pendant 2 jours, un phénomène de houle cyclonique, causé par l'ex-ouragan Erin.
En Thaïlande, près d'un mois après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu avec le Cambodge, les affrontements se sont calmés dans les zones frontalières. Fin juillet, après deux mois de tension, un très ancien différent frontalier avait été ravivé durant cinq jours, faisant au moins 36 morts et 300 000 déplacés. Malgré la fin des combats armés, les habitants des provinces frontalières de Sisaket et Ubon Ratchathani, à quelques dizaines de kilomètres du Cambodge, sont encore loin d'être rassurés. De notre correspondante de retour de Sisaket et Ubon Ratchathani, Des étagères calcinées, des gels douches à moitié fondus, des bris de verres qui tapissent le sol… Il ne reste presque rien du 7-Eleven de la station service de Ban Phue, frappé le 24 juillet 2025 par des roquettes attribuées au Cambodge. Bilan : huit morts, dont plusieurs enfants, et 19 blessés. Jeab, femme de ménage dans la station, n'entend plus de l'oreille gauche : « L'explosion a été si forte que mon corps est resté engourdi, je n'entendais plus rien. Et maintenant, même quand j'entends le tonnerre, je pars me cacher. » Des passants viennent déposer des fleurs et des amulettes bouddhistes en hommage aux victimes, et les boutiques restent fermées. Jeab, elle, vient de reprendre son travail ici : « J'ai peur que ça recommence. Mais je dois travailler. Sinon, je ne vois pas de quoi je vais vivre. » Sa patronne, Auan, doute du cessez-le-feu. Elle parle des trois soldats thaïlandais blessés au début du mois d'août, d'après l'armée, par des mines cambodgiennes. Elle est inquiète pour l'avenir du magasin : « L'assurance ? On ne sait même pas si elle nous aidera. Ils disent que ça ne rentre peut-être pas dans les cas couverts. Les pertes dépassent déjà quinze millions de bahts [461 000 euros]. Deux millions [61 000 euros] de marchandises sont parties en fumée et près d'un million [30 000 euros] en liquide. » À lire aussiCambodge-Thaïlande : « Il y a une méfiance très grande entre les deux pays » « La peur est toujours là » Dans la province voisine, à quelques kilomètres de la frontière cambodgienne, le marché de Nam Yuen a rouvert, mais trop peu de clients sont là, d'après cette vendeuse de légumes : « Chez les clients, la peur est toujours là… Certains avaient évacués, sont revenus puis repartent car la situation n'est pas stable. » À côté de son étal, des militaires en treillis font leurs courses. La vendeuse n'en avait jamais vu autant patrouiller dans la zone : « La dernière fois, en 2011, le conflit ne s'était pas rapproché autant. Mais cette fois, c'est tout près. » Plus loin, dans le hameau de Bang Na, des adolescents volontaires réparent les toitures et les façades. Quatre maisons ont été détruites et une vingtaine d'autres touchées par des éclats d'artillerie. Paeng et sa famille sont relogés dans des préfabriqués du gouvernement. « Le gouvernement dit qu'il reconstruira en moins de deux mois. C'est déjà bien qu'ils nous aident, ça redonne un peu de courage », salue Paeng. En regardant son terrain, désormais vide, il retient ses larmes : « Je suis triste… J'ai du mal à trouver les mots… Tout est allé si vite… Ici, c'est correct, mais ce n'est pas notre maison. On vit à plusieurs dans une même pièce : mon père malade, couché au lit, et une mère âgée à m'occuper. On vit dans du provisoire, avec des tuyaux raccordés à la va-vite. » Comme beaucoup, Paeng espère que la trêve va durer. Lors de leurs dernières réunions, la Thaïlande et le Cambodge ont dit tout faire pour, mais les relations entre les deux pays restent dégradées. À lire aussiThaïlande-Cambodge : après les affrontements, l'angoisse des étudiants khmers restés à Bangkok
En Thaïlande, près d'un mois après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu avec le Cambodge, les affrontements se sont calmés dans les zones frontalières. Fin juillet, après deux mois de tension, un très ancien différent frontalier avait été ravivé durant cinq jours, faisant au moins 36 morts et 300 000 déplacés. Malgré la fin des combats armés, les habitants des provinces frontalières de Sisaket et Ubon Ratchathani, à quelques dizaines de kilomètres du Cambodge, sont encore loin d'être rassurés. De notre correspondante de retour de Sisaket et Ubon Ratchathani, Des étagères calcinées, des gels douches à moitié fondus, des bris de verres qui tapissent le sol… Il ne reste presque rien du 7-Eleven de la station service de Ban Phue, frappé le 24 juillet 2025 par des roquettes attribuées au Cambodge. Bilan : huit morts, dont plusieurs enfants, et 19 blessés. Jeab, femme de ménage dans la station, n'entend plus de l'oreille gauche : « L'explosion a été si forte que mon corps est resté engourdi, je n'entendais plus rien. Et maintenant, même quand j'entends le tonnerre, je pars me cacher. » Des passants viennent déposer des fleurs et des amulettes bouddhistes en hommage aux victimes, et les boutiques restent fermées. Jeab, elle, vient de reprendre son travail ici : « J'ai peur que ça recommence. Mais je dois travailler. Sinon, je ne vois pas de quoi je vais vivre. » Sa patronne, Auan, doute du cessez-le-feu. Elle parle des trois soldats thaïlandais blessés au début du mois d'août, d'après l'armée, par des mines cambodgiennes. Elle est inquiète pour l'avenir du magasin : « L'assurance ? On ne sait même pas si elle nous aidera. Ils disent que ça ne rentre peut-être pas dans les cas couverts. Les pertes dépassent déjà quinze millions de bahts [461 000 euros]. Deux millions [61 000 euros] de marchandises sont parties en fumée et près d'un million [30 000 euros] en liquide. » À lire aussiCambodge-Thaïlande : « Il y a une méfiance très grande entre les deux pays » « La peur est toujours là » Dans la province voisine, à quelques kilomètres de la frontière cambodgienne, le marché de Nam Yuen a rouvert, mais trop peu de clients sont là, d'après cette vendeuse de légumes : « Chez les clients, la peur est toujours là… Certains avaient évacués, sont revenus puis repartent car la situation n'est pas stable. » À côté de son étal, des militaires en treillis font leurs courses. La vendeuse n'en avait jamais vu autant patrouiller dans la zone : « La dernière fois, en 2011, le conflit ne s'était pas rapproché autant. Mais cette fois, c'est tout près. » Plus loin, dans le hameau de Bang Na, des adolescents volontaires réparent les toitures et les façades. Quatre maisons ont été détruites et une vingtaine d'autres touchées par des éclats d'artillerie. Paeng et sa famille sont relogés dans des préfabriqués du gouvernement. « Le gouvernement dit qu'il reconstruira en moins de deux mois. C'est déjà bien qu'ils nous aident, ça redonne un peu de courage », salue Paeng. En regardant son terrain, désormais vide, il retient ses larmes : « Je suis triste… J'ai du mal à trouver les mots… Tout est allé si vite… Ici, c'est correct, mais ce n'est pas notre maison. On vit à plusieurs dans une même pièce : mon père malade, couché au lit, et une mère âgée à m'occuper. On vit dans du provisoire, avec des tuyaux raccordés à la va-vite. » Comme beaucoup, Paeng espère que la trêve va durer. Lors de leurs dernières réunions, la Thaïlande et le Cambodge ont dit tout faire pour, mais les relations entre les deux pays restent dégradées. À lire aussiThaïlande-Cambodge : après les affrontements, l'angoisse des étudiants khmers restés à Bangkok
Précédés de mois de tensions, les cinq jours de conflits armés entre la Thaïlande et le Cambodge fin juillet 2025 ont déplacé des centaines de milliers de personnes dans les provinces frontalières où se sont concentrés les affrontements. Selon les autorités cambodgiennes, au moins 700 000 travailleurs émigrés en Thaïlande seraient revenus au Cambodge depuis le début de la crise. Alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas malgré le cessez-le-feu, les perspectives d'emplois semblent très incertaines pour ces travailleurs peu qualifiés, précaires et revenus à la hâte. De notre correspondante à Phnom Penh, Sur un chantier de la capitale Phnom Penh, Lors et Sanan s'estiment chanceux d'avoir pu retrouver un emploi. Fin juillet, ce couple d'ouvriers du bâtiment travaillait encore à Bangkok. Quand le conflit armé éclate entre la Thaïlande et le Cambodge, ils se sentent menacés. « D'autres travailleurs migrants nous ont prévenu qu'une bande d'une dizaine de Thaïlandais avaient cherché à les intimider. Et puis, ils sont venus nous trouver et ont demandé : " Eh toi ! Tu viens d'où ? "J'ai eu peur de me faire frapper si je leur disais que j'étais Cambodgien. Alors, j'ai répondu que je venais d'une province thaïlandaise et ça s'est arrêté là. » Au même moment, le couple est prévenu que leur famille restée au Cambodge doit évacuer le village en raison des affrontements : « Nous avions déjà peur ici. Et ma mère nous appelait tous les jours avec les enfants. Nous avons redouté que ce gang (thaïlandais) nous retrouve et nous cherche plus d'histoires. Alors, nous avons demandé notre salaire et nous sommes rentrés fin juillet. » Comme Lors et Sanan, au moins 700 000 travailleurs émigrés sont rentrés au Cambodge en raison du conflit. Jusqu'à présent, ils étaient près de 1,2 million Cambodgiens à travailler en Thaïlande, dont seulement une moitié en situation régulière. À lire aussiThaïlande-Cambodge: aux origines d'un vieux conflit frontalier « Choisir entre leur sécurité et leurs revenus » « On n'a jamais vu ça. Regardez ! » Khun Tharo est responsable de programme à Central, une ONG cambodgienne de défense des droits des travailleurs. Sur son ordinateur défilent les vidéos envoyées par leurs équipes déployées sur un poste frontalier : « Regardez ce qu'ils transportent : des matelas, des couvertures, leurs bébés sur leurs épaules, etc. On comprend qu'ils ne vont pas revenir avant un long moment. » La panique a poussé ces travailleurs à quitter leur emploi, quitte à se priver de tous revenus une fois au Cambodge : « Ils ont dû choisir entre leur sécurité et leurs revenus, explique Khun Tharo. S'ils n'avaient pas été confrontés à cette situation, ils seraient restés en Thaïlande où ils avaient un salaire régulier. Quand ils reviennent ici, ils ne savent pas s'ils pourront retrouver un travail ou combien de temps cela prendra. Ils s'inquiètent de savoir comment ils pourront subvenir aux besoins de leur famille ou rembourser leur emprunt. Le problème, c'est que je doute qu'il y ait assez d'emplois disponibles pour la masse de travailleurs qui sont revenus. » Malgré un cessez-le-feu le 29 juillet, ils sont encore nombreux à dire ne pas vouloir retourner en Thaïlande. Mais, même si les autorités cambodgiennes se mobilisent, le marché du travail risque de ne pas pouvoir absorber ces quelque 700 000 travailleurs supplémentaires issus de milieux précaires. Or, côté thaïlandais, les secteurs de la construction, du service, de la pêche, de l'agriculture ou encore de l'industrie alimentaire, des secteurs qui employaient cette main d'œuvre cambodgienne peu qualifiée, se confrontent à l'urgence de la remplacer. À lire aussiThaïlande-Cambodge: après les affrontements, l'angoisse des étudiants khmers restés à Bangkok
Dans ce nouvel épisode du podcast Encore une histoire, direction la Thaïlande !Bolduc, le lutin en chef du Père Noël, a décidé de faire une petite pause bien méritée… et de partir en voyage. Entre tuk-tuks, temples et plages de rêve, tu viens avec lui ?✍️ Une histoire écrite par Céline Kallmann
Direction la Thaïlande en compagnie de Margaux Aycard, la fondatrice du Bar à Brioches (le BAB) pour découvrir les spécialités culinaires de ce joli pays d'Asie. Margaux en garde le vif souvenir des marchés et de la street food atypique ! Et pour les plus audacieux·ses, les insectes croustillants — qu'elle aimerait même utiliser dans une brioche spécial Halloween.Les spécialités sucrées en ThaïlandeVéritable bec sucré, Margaux a ADORÉ le “banana roti”, une version thaïlandaise des pancakes, fourrés de nutella et de banana. Gras à souhait mais qui saura ravir les plus gourmand·es !Les glaces à la noix de coco, servies directement dans la coque du fruit aussi, sont particulièrement délicieuses et apportent le rafraîchissement idéal.Enfin, dessert emblématique, le “mango stiky rice”, une recette à base de riz gluant, de lait de coco et de morceaux de mangue fraiche.Au menu de cet épisode :
Pourquoi je ne déménagerais pas en Thaïlande ??
durée : 00:02:34 - Bientôt chez vous - Certains éleveurs thaïlandais nourrissent leurs poulets avec des restes de cannabis, constatant une meilleure santé des volailles et une viande plus tendre. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans ce nouvel épisode de "Beau Voyage", j'ai la chance de recevoir Nicolas et Véronique, deux passionnés qui ont fait de la Thaïlande leur terre d'adoption depuis plus de 20 ans!Oubliez les sentiers battus! Ce couple d'aventuriers vous dévoile une Thaïlande secrète et préservée. Imaginez-vous au cœur de Khao Sok, une forêt primaire vieille de 160 millions d'années, où des bungalows flottent sur l'eau dans une brume matinale envoûtante. Attendez-vous à croiser des gibbons, des éléphants sauvages et même des écureuils volants dans ce paradis naturel!Et pour les voyages en famille? Nicolas et Véronique ont toutes les astuces! Avec leurs enfants nés en Thaïlande, ils ont exploré le pays en long, en large et en travers. Que vos enfants soient petits ou adolescents, ces experts partagent leurs conseils pour des vacances inoubliables et sans stress.Fondateurs de l'agence “Odasie", ils nous partagent leur vision unique du voyage sur mesure: une immersion culturelle authentique loin du tourisme de masse. Découvrez Pat Talung et ses paysages de marais où se baignent les buffles, vivez l'expérience du Songkran, cette incroyable fête de l'eau, ou explorez les anciennes capitales du royaume de Siam aux temples majestueux.Amateurs de plongée? Gourmands curieux? Passionnés d'histoire? Chaque minute de cet épisode regorge de conseils précieux et d'anecdotes savoureuses pour explorer ce pays où, comme ils le disent avec passion, "tout est simple, avec des sourires partout".Si vous êtes tentés de faire vos valises et de filer direction la Thaïlande, n'hésitez pas à contacter Nicolas et Véronique ! https://www.odasie.fr/fr/Bonne écoute ! Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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durée : 00:06:00 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Dans ce pays manufacturier où le secteur textile emploie plus de 400 000 personnes, la production locale alimentait la plupart de la consommation textile des Thaïlandais et Thaïlandaises. Mais la concurrence des marques chinoises se fait de plus en plus ressentir.
C'est une petite révolution qui s'opère discrètement, mais sûrement, sous le capot des voitures électriques. En 2024, le prix des batteries a chuté de 20 % en moyenne à l'échelle mondiale — du jamais vu depuis 2017. Un recul spectaculaire qui s'explique par la baisse des matières premières, une production accrue et une concurrence technologique de plus en plus féroce. Et sans surprise, c'est en Chine que la baisse est la plus marquée : -30 % contre deux fois moins aux États-Unis et en Europe.Il faut dire que l'Empire du Milieu n'a pas de rival en la matière : 4 batteries sur 5 y sont désormais fabriquées. Grâce à des volumes gigantesques, une main-d'œuvre qualifiée et une logistique ultra-optimisée, les industriels chinois cassent les prix tout en continuant d'innover. Les batteries LFP, autrefois perçues comme bon marché mais peu performantes, sont aujourd'hui au cœur de la moitié des modèles vendus dans le monde. Cette efficacité redessine aussi le marché automobile global. En Amérique latine, en Asie du Sud-Est ou en Afrique du Nord, les voitures électriques made in China raflent la mise : jusqu'à 85 % des ventes en Thaïlande ou au Mexique. Résultat : les prix fondent. En Thaïlande, les voitures électriques se vendent désormais au prix des thermiques. Au Brésil, l'écart a été divisé par quatre en un an.Mais ce succès n'est pas qu'une affaire de tarifs. Les constructeurs chinois jouent une carte stratégique : produire localement pour contourner les taxes. BYD, Geely ou GAC investissent massivement au Brésil, en Indonésie ou en Malaisie, adaptant leurs modèles aux besoins locaux, des matériaux aux moteurs. Face à cette avancée éclair, l'Europe marque le pas. Les États-Unis résistent à coups de crédits d'impôt, suspendus au bon vouloir politique. Pendant ce temps, la Chine vend où la demande explose… et produit ce que d'autres ne font encore qu'importer. Selon l'Agence internationale de l'énergie, un quart des voitures neuves vendues dans le monde seront électriques en 2025. Et dans de nombreuses régions, ce sont les modèles chinois qui électrisent la route. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une histoire digne d'un polar diplomatique, mêlant vol, meurtres, et vengeance royale. Entre 1989 et 2023, la Thaïlande et l'Arabie Saoudite ont connu une rupture diplomatique quasi totale. La raison ? Un vol de bijoux, au cœur duquel brille un mystérieux diamant bleu.Tout commence en 1989. Un jeune Thaïlandais du nom de Kriangkrai Techamong, employé comme domestique au sein du palais du prince saoudien Faisal bin Fahd, profite de son accès aux quartiers privés pour dérober 91 kg de bijoux précieux, dont un diamant bleu rare de 50 carats, d'une valeur inestimable. Il expédie le tout en Thaïlande dans des boîtes de carton, puis rentre dans son pays discrètement.L'affaire fait grand bruit. Riyad exige que Bangkok restitue les joyaux. La police thaïlandaise arrête rapidement le voleur et annonce avoir retrouvé la quasi-totalité du butin. Mais lorsqu'une délégation saoudienne vient récupérer les biens, le scandale éclate : plusieurs pièces rendues sont fausses, et surtout, le diamant bleu a disparu.Le doute s'installe : les enquêteurs thaïlandais ont-ils subtilisé les vrais bijoux pour les remplacer par des copies ? Le mystère s'épaissit.Entre-temps, l'affaire prend une tournure tragique. Trois diplomates saoudiens sont assassinés à Bangkok entre 1989 et 1990 dans des circonstances troubles. Un homme d'affaires saoudien chargé d'enquêter sur le vol disparaît peu après. Aucun de ces crimes ne sera élucidé. L'Arabie Saoudite y voit un affront et un mépris total de la justice.Furieux, le royaume coupe les ponts : plus de visas de travail pour les Thaïlandais, ambassade réduite au strict minimum, échanges diplomatiques gelés. Des dizaines de milliers de travailleurs thaïlandais sont expulsés ou empêchés de venir travailler dans le Golfe, une perte économique majeure pour Bangkok.Pendant trois décennies, l'affaire du diamant bleu empoisonne les relations. L'Arabie Saoudite réclame toujours son joyau, devenu un symbole d'honneur bafoué. En Thaïlande, certains pensent que le diamant n'a jamais existé, ou qu'il est dissimulé par des figures puissantes.Ce n'est qu'en janvier 2022 qu'un rapprochement est amorcé, grâce à une visite historique du Premier ministre thaïlandais à Riyad. En 2023, les deux pays annoncent officiellement la normalisation de leurs relations diplomatiques.Mais à ce jour, le diamant bleu reste introuvable, tout comme les coupables des assassinats. Ce joyau manquant aura été à lui seul la cause d'une des plus longues brouilles diplomatiques du monde moderne, un drame mêlant vanité, silence, et impunité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je te partage mon bilan après 1 an et demi de vie en Thaïlande :
durée : 00:15:34 - Séisme en Birmanie : l'aide internationale s'organise. Le plus puissant séisme ayant frappé la Birmanie depuis des décennies a tué plus de 1.600 personnes dans le pays en pleine guerre civile et fait des morts en Thaïlande voisine, causant des dommages co
Les photos d'immeubles, effondrés dans un nuage de poussière sont à la Une de très nombreux journaux. « Un violent séisme frappe la Birmanie : selon les experts, il pourrait y avoir plusieurs dizaines de milliers de morts », annonce le New York Times, alors que le Guardian, à Londres, a recueilli le témoignage d'un habitant de Mandalay, qui raconte : « un hôpital s'est effondré sous mes yeux, comme une gaufrette qui s'effrite, dans un gros nuage de poussière, comme dans les films ». Le principal journal thaïlandais, le Thai Rath souligne que « la Chine et la Russie sont unies pour envoyer de l'aide à la Birmanie ». À Pékin, le Global Times, publie la photo de secouristes, casqués et en combinaison rouge, « la première équipe de secours internationale à arriver en Birmanie », selon le journal.La presse russe se fait aussi l'écho de la catastrophe : le quotidien Moskovski Komsomolets a interrogé un expatrié russe vivant en Birmanie, selon lequel « les moines bouddhistes interprèteront la destruction des temples comme un signe » « Les moines favorables au gouvernement diront que c'est un signe pour mettre fin à la guerre civile et entamer des négociations », estime cet expatrié qui ajoute : « l'opposition et les moines qui la soutiennent diront que c'est une punition pour le gouvernement ».Le renoncement du bergerÀ la Une également, le reportage du journal israélien Haaretz sur un berger palestinien. Le quotidien d'opposition raconte « qu'après des années de harcèlement violent de la part des colons et des troupes israéliennes », un berger palestinien de Cisjordanie « a abandonné. Il a décidé de laisser, aux colons, les pâturages auxquels il était habitué, sur les pentes des collines voisines ». Ce berger s'appelle Bani Maniya. « Il y a deux semaines » poursuit Haaretz, « les colons lui ont volé 47 moutons et la police n'a rien fait pour lui restituer son précieux bien. Après des années passées dans la vallée du Jourdain, il a abandonné son métier de berger – son univers et sa source de revenus – et sa vie au grand air. Aujourd'hui, sa famille vit dans un appartement dans la ville d'Akraba, et ses moutons, dans un enclos ». Haaretz fustige « l'aide scandaleuse de l'armée et l'impuissance tout aussi scandaleuse de la police », qui ont permis aux colons « de triompher une nouvelle fois par la violence, dans cette vallée du Jourdain, une région sans loi ».Brûlée viveEn France, à présent, un procès pour féminicide qui fera date. C'est le procès du mari de Chahinez Daoud, « brûlée vive devant chez elle (…) par son mari violent et paranoïaque, qui voulait la punir d'un amant imaginaire. Il a été condamné hier à la réclusion criminelle à perpétuité », explique le Parisien. À l'audience, l'homme a assuré « regretter » son geste, « je l'aimais », a-t-il déclaré, « sans s'excuser ». Ce procès a aussi mis à jour, les manquements de la police. Chahinez avait de nombreuses fois signalé les violences et le harcèlement dont elle était victime. « Un mois et demi avant sa mort, elle avait déposé une nouvelle plainte contre celui qu'elle cherchait à quitter. Plainte mal enregistrée par un policier qui venait lui-même d'être condamné pour violences conjugales », précise le Parisien qui conclut : « L'enquête administrative a pointé ultérieurement une série de défaillances ».Les Jeux du dopageEnfin, une question : verra-t-on bientôt des compétitions sportives où le dopage est autorisé et même encouragé ? C'est Die Welt qui met le sujet à l'ordre du jour. « Grâce à Donald Trump et à deux investisseurs d'origine allemande », « l'idée d'un méga événement sportif où le dopage est explicitement autorisé » fait son chemin. « Les participants voudront « battre des records du monde et gagner des millions ». En quelque sorte, « les jeux du dopage », ironise le quotidien allemand. « Les premiers Jeux olympiques sous stéroïdes », précise Die Welt, « pourraient avoir lieu dès l'année prochaine aux États-Unis ».
Le bilan du séisme qui a touché l'Asie du Sud-Est s'alourdit. Il a fait 144 morts en Birmanie et 3 en Thaïlande.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous rêvez d'investir sous les cocotiers, entre plages paradisiaques et rentabilités attractives ? Bali, Phuket, Koh Samui… l'immobilier en Asie du Sud-Est attire de plus en plus d'acheteurs français. Mais est-ce vraiment un eldorado ? Au micro d'Ariane Artinian, Patrick Monti, cofondateur d'Osiris Investissement, met en garde : « Il faut avoir les bons interlocuteurs et comprendre les règles locales ». Prix en hausse, réglementation plus souple qu'en France mais bien réelle, rentabilité parfois surestimée… « La rentabilité brute ne veut rien dire, il faut regarder le net ! », rappelle-t-il. Alors, faut-il sauter le pas ?
Ancienne invitée du podcast en 2021, Clémence vivait alors au Sri Lanka, où elle avait ouvert une agence de voyage en ligne. Aujourd'hui, l'agence propose également des services d'accompagnement à l'organisation de voyages.Avec son compagnon, ils ont tenté une expatriation au Laos, mais Clémence va nous raconter pourquoi ils ont finalement posé leurs bagages en Thaïlande.Pendant la pandémie, alors qu'ils vivaient au Sri Lanka, elle est devenue professeure de français en attendant la réouverture des frontières et l'arrivée des touristes. Puis, en 2022, le Sri Lanka a traversé une grave crise économique : inflation, pénurie d'essence, coupures d'électricité de plusieurs heures par jour… Face à ces difficultés, ils ont pris la décision de quitter le pays pour voyager mais également élargir leur portefeuille de destinations et accompagner les voyageurs à travers l'Asie.Ils ont alors exploré plusieurs pays, passant un à plusieurs mois en Corée du Sud, au Japon, en Thaïlande, au Laos (notamment à Vientiane) et en Indonésie.Cet épisode raconte l'évolution de Clémence (et Fabien), entre expatriation et digital nomadisme, avec un quotidien rythmé par les voyages et les visas de travail.Liens utiles :L'épisode #32 où Clémence parle de leur expatriation au Sri Lanka : https://smartlink.ausha.co/fill-expats/expatriation-sri-lankaLeur blog
La Thaïlande est le premier pays de la région ou le mariage entre presonnes du même sexe est autorisé. Le royaume bouddhiste bénéficiait déjà d'une réputation de tolérance envers les minorités sexuelles. Mais il a désormais franchi un pas plus définitif. La nouvelle loi sur le mariage ne comporte plus de références genrées, et surtout, elle confère aux couples homosexuels les mêmes droits en matière d'héritage, de propriété ou d'adoption que pour les couples hétérosexuels.Une situation plutôt exceptionnelle en Asie où seuls trois pays – la Thaïlande donc, Taiwan et le Népal – autorisent ces unions. D'ailleurs, dans le monde, il n'y en a que 40.Pour ce Sur le Fil, nous vous proposons un voyage festif à Bangkok, pour participer aux noces de centaines de nouveaux couples avec les journalistes de l'AFP sur le terrain : Montira Rungjirajittranon, Alexis Hontang, Sarah Lai, et Watsamon Triyasakda.Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer, avec Maxime Mamet.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'était en 2020, en pleine pandémie de Covid-19, des centaines de milliers d'étudiants envahissaient les rues de Bangkok, la capitale thaïlandaise. Des manifestations monstres et un mouvement de contestation inédit au "pays du sourire". Ces jeunes Thaïlandais ont bravé le plus grand interdit du royaume : réclamer une réforme de la monarchie. Cinq ans après, certains manifestants se battent toujours pour plus de démocratie. D'autres, brisés par une répression sévère, ont perdu l'espoir de changer la politique de leur pays.
Pour ce 821eme épisode du NFT Morning, nous acceuillons Luc Mangin, considéré comme l'un des plus grands collectionneurs de crypto-stamps au monde. Passionné de philatélie depuis plus de cinquante ans, il a découvert l'univers des NFT en 2021 grâce à son fils, qui lançait alors sa propre collection numérique. Aujourd'hui, il possède une collection impressionnante de plus de huit cents pièces numériques et physiques, issues de nombreux pays.Le fonctionnement des crypto-stamps et la diversité des modèlesLes crypto-stamps sont une innovation qui mêle philatélie traditionnelle et technologie blockchain. Concrètement, il s'agit de timbres physiques contenant un QR code qui permet de débloquer leur version numérique sous forme de NFT. Une fois le QR code scanné, l'acheteur découvre la rareté de son NFT, certaines variantes étant beaucoup plus limitées que d'autres. Ce modèle repose en grande partie sur le principe de la pochette surprise, qui stimule l'intérêt des collectionneurs et crée un marché de spéculation autour des exemplaires les plus rares.Actuellement, plus de trente-cinq postes officielles à travers le monde ont adopté cette approche. Chaque pays applique une stratégie différente : en France par exemple, le NFT est acheté en premier et le timbre physique est envoyé ensuite, tandis qu'en Autriche, le NFT est révélé après l'achat du timbre. Dans certains cas, les NFT sont même directement vendus sans support physique, comme aux États-Unis, où l'opérateur postal propose des collections entièrement numériques.Un marché en plein essor entre tradition et innovationL'un des aspects les plus marquants des crypto-stamps est leur capacité à créer un pont entre les collectionneurs traditionnels et les adeptes du Web3 en introduisant une dimension numérique et interactive, attirent une nouvelle génération de collectionneurs tout en permettant aux anciens de s'initier aux NFT.L'essor des crypto-stamps artistiques et des nouvelles pratiquesAu-delà de leur dimension purement philatélique, les crypto-stamps deviennent aussi un support d'expression artistique. Plusieurs pays ont collaboré avec des artistes pour concevoir des séries uniques. En Thaïlande, dix-huit artistes ont ainsi participé à une collection où la cote de chaque NFT dépend directement de la notoriété de l'artiste. Au Liechtenstein, un projet novateur a permis de diviser un tableau en plusieurs fragments numériques, chaque propriétaire de timbre possédant ainsi une fraction de l'œuvre originale.Un autre aspect intéressant concerne l'évolution des modèles économiques. La France, par exemple, a introduit le concept de NFT premier jour, ajoutant une rareté supplémentaire aux timbres achetés le jour de leur émission.Les crypto-stamps pourraient bien être l'avenir de la philatélie. En combinant tradition et innovation, ils redonnent une nouvelle dynamique à un secteur en perte de vitesse et attirent un public plus large. La philatélie repose sur la rareté et la découverte. Avec l'ajout d'une dimension numérique et interactive, les crypto-stamps offrent un nouveau terrain d'exploration qui pourrait séduire les collectionneurs de demain.Phrase clé de l'épisode"Les crypto-stamps ne sont pas qu'une simple évolution de la philatélie, ils créent un pont entre tradition et innovation, attirant une nouvelle génération de collectionneurs tout en redonnant vie à un marché en perte de vitesse."Liens utiles*
Le 8 décembre 2016, le Français Laurent Delacherie, 44 ans, est retrouvé dans une rivière en Thaïlande, le corps criblé de balles. La veille au soir, l'homme dînait avec un couple d'amis dans un restaurant. C'est alors que le ton est monté avec trois hommes, dont le propriétaire de l'établissement.
durée : 02:29:35 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Laurence Defranoux, journaliste à Libération, spécialiste des ouïghoures / Elise Huilery, économiste et professeure à l'université Paris-Dauphine / Jean Jouzel, Climatologue, ancien vice-président du GIEC et Hélène Soubelet, directrice de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:13:13 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Environ cinquante Ouïghours sont actuellement détenus dans une prison thaïlandaise, au sein d'un centre réservé aux migrants en situation irrégulière, après avoir fui les persécutions et les crimes commis par Pékin contre leur communauté. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Laurence Defranoux Journaliste à Libération.
durée : 00:03:22 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - D'après les premiers éléments donnés par la police locale, les réfugiés Rohingyas tentaient une traversée de plusieurs milliers de kilomètres en bateau entre le Bangladesh et la Malaisie. Les Rohingya, ethnie à majorité musulmane, sont persécutés en Birmanie, leur pays d'origine.
durée : 00:03:22 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - D'après les premiers éléments donnés par la police locale, les réfugiés Rohingyas tentaient une traversée de plusieurs milliers de kilomètres en bateau entre le Bangladesh et la Malaisie. Les Rohingya, ethnie à majorité musulmane, sont persécutés en Birmanie, leur pays d'origine.
durée : 00:03:22 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - D'après les premiers éléments donnés par la police locale, les réfugiés Rohingyas tentaient une traversée de plusieurs milliers de kilomètres en bateau entre le Bangladesh et la Malaisie. Les Rohingya, ethnie à majorité musulmane, sont persécutés en Birmanie, leur pays d'origine.
Il y a 20 ans, le 26 décembre 2004, un immense tsunami frappe plusieurs pays de l'océan Indien, faisant plus de 250 000 morts. En Thaïlande, quelques heures avant la catastrophe, plusieurs témoignages racontent que les éléphants et les flamants ont déserté les côtes. Il ne s'agit pas du seul événement que les animaux ont pressenti. On a des exemples dans la Grèce antique, mais aussi dans le monde moderne. Ces comportements ont fait l'objet d'études scientifiques. Quels évènements ont été prédits par les animaux ? Quelles en sont les preuves scientifiques ? Les animaux pourraient-ils nous aider à prédire les catastrophes naturelles ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Qu'est-ce que le syndrome de Noé, cette étrange pathologie dangereuse pour les animaux ? Pourquoi les mini-animaux ont-ils la côte ? L'appendice est-il vraiment inutile ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:02:33 - Football - L'ex-défenseur de l'Amiens SC William ROSSET s'est épanoui en Thaïlande
Le Journal en français facile du vendredi 16 août 2024, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/Asf4.A
durée : 00:06:38 - La Revue de presse internationale - Le Move Forward Party, premier parti d'opposition en Thaïlande est menacé de dissolution par la Cour constitutionnelle en raison de son projet d'alléger la loi sur le crime de lèse-majesté. Une interdiction qui plongerait le pays dans une nouvelle crise politique.
Merci à Youssef Boughanem, d'être passé chez LEGEND ! Youssef est un boxeur professionnel, surnommé “Terminator” par le public. Entré récemment en MMA, il est déjà 23 fois champion du monde en Muay Thai, avec un palmarès de 240 combats pour 38 défaites !Pour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vague de chaleur en Asie du Sud-Est. En Thaïlande, les températures atteignent 44° dans plusieurs provinces, 50° ressentis à Bangkok. Une vague qui touche en particulier les plus fragiles, les personnes âgées et surtout les plus pauvres, qui ne disposent pas de l'air conditionné et exercent souvent des métiers qui les obligent à rester dehors. De notre correspondante à Bangkok, Depuis quelques jours, la chaleur dans les rues de la capitale thaïlandaise est telle qu'il est devenu pénible de sortir de chez soi entre 10 et 18 heures. Ceux qui s'y risquent tentent de se protéger avec des ombrelles, mais beaucoup n'ont pas le choix, comme Pi Neuk, un chauffeur de moto-taxi, maillon essentiel de la chaîne des transports urbains en Thaïlande. À 60 ans, il a déjà fait un malaise qui l'a conduit à l'hôpital, il y a quelques jours, mais le voilà de retour avec, pour affronter la chaleur, les moyens du bord.« Vous voyez, j'ai un petit linge mouillé, je le mets sur ma tête pour éviter de refaire un malaise avec cette chaleur, c'est insupportable de faire plus de 500 mètres à moto, sous le soleil. Alors, on ne fait que des petits trajets, donc on gagne moins d'argent aussi, à peine 10 ou 15 euros par jour, on commence à 5 heures du matin. De toute façon, on ne dort pas bien. Le matin, c'est le seul moment où on peut un peu travailler. »« Ça nous dépasse »Avec trente morts par insolation depuis le mois de janvier, les autorités sanitaires appellent à la vigilance pour les plus fragiles. Somyot est pharmacien, et sa boutique, ne désemplit pas : « Ce qui nous inquiète le plus, ce sont les coups de chaleur, particulièrement pour ceux qui ont des maladies chroniques. Il y a beaucoup de gens qui viennent me voir désemparés. Ils ne savent plus comment supporter la chaleur, surtout ceux qui doivent rester au soleil. Pourtant, les Thaïlandais sont habitués aux fortes températures, mais là, ça nous dépasse. Beaucoup n'arrivent plus à dormir la nuit. Par conséquent, leur santé se détériore. »Dans les quartiers populaires, où les habitants n'ont pas la climatisation, il n'y a pas de répit, ni de jour, ni de nuit. Il faut donc se réorganiser pour apprendre à vivre avec la chaleur : « Il faut complètement réorganiser son emploi du temps, explique cette femme d'un quartier pauvre. Se lever à 4 ou 5 heures du matin, travailler, se coucher à 10 heures, redormir un peu aux heures chaudes du milieu de journée, et quand c'est trop dur à supporter, on médite, on entraîne son esprit, pour se refroidir le cœur. »La vague de chaleur devrait encore empirer dans les semaines à venir. Déjà une réalité pour la majorité des Thaïlandais, le réchauffement climatique affecte particulièrement l'Asie du Sud-Est, qui pourrait voir les jours d'extrême chaleur passer à 220 par an d'ici une dizaine d'années.À lire ou à écouter aussiVague de chaleur en Thaïlande: quelles conséquences au quotidien?
L'émission 28 Minutes du 07/05/2024 Grand fonctionnaire, juriste, avocat d'affaires, colonel de réserve… François Sureau a endossé de nombreuses fonctions au cours de sa vie. Mais il n'a nourri qu'une seule passion : la littérature. L'écriture lui permet de trouver une “consolation”, celle d'une “recréation du monde qui le rende plus habitable”. L'association entre la littérature et le goût de l'évasion est le sujet de son dernier livre, “S'en aller”, publié en mars dernier. Engagé par ailleurs depuis 2014 en faveur des libertés publiques, contre le recours abusif à l'état d'urgence et contre le suicide assisté, François Sureau est notre Grand témoin. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien suisse “Blick”, et Arancha González, doyenne de l'École des affaires internationales de Sciences Po, les rejoindront sur le plateau pour revenir sur deux faits d'actualité : “Israël, c'est pire que la Russie ?” Ces propos sont ceux de Rima Hassan, candidate LFI aux élections européennes de juin prochain et figure de proue du soutien à Gaza à gauche. Interviewée sur BFM lundi 6 mai, elle a évoqué la mobilisation dans les universités qu'elle soutient : “Quand la Russie a envahi l'Ukraine, il y a eu […] des déclarations et des engagements très importants et très rapides […] de ce milieu universitaire, s'agissant des sanctions à prendre contre la Russie. Les étudiants demandent simplement qu'il n'y ait pas deux poids deux mesures.” Mais peut-on comparer les deux guerres ? Colombe, le visage de la France qui dérange ? Au meeting de Marine Le Pen et Jordan Bardella le 1er mai, Colombe, soixante ans et bénéficiaire du RSA, a expliqué au micro de TF1 son adhésion aux idées du Rassemblement national : “On a du mal à vivre. On ne peut pas payer les factures. On est tous en colère.” La vidéo, visionnée près de 6 millions de fois sur les réseaux sociaux, a ému à droite et à gauche de l'échiquier politique. L'histoire aurait pu s'arrêter là, sauf que la sexagénaire, bénévole aux Restos du Cœur, a démissionné de l'association avant d'être réintégrée hier soir. La détresse de cette femme incarne-t-elle cette France qui décroche, et qui se tourne vers le vote RN ? Thibaud Nolte décrypte un mot vedette qui fait l'actualité depuis le 25 avril : le “surtourisme”. Pour l'endiguer, Venise fait payer cinq euros l'entrée de la ville à ses visiteurs journaliers. Notre Une internationale est celle du quotidien anglophone indien “Hindustan Times”, qui titrait le 4 mai : “La vague de chaleur met l'Asie sous tension”. En Thaïlande, aux Philippines, au Bangladesh… les températures avoisinent actuellement les cinquante degrés et les gouvernements prennent des mesures de “confinement climatique”, avec notamment la fermeture des écoles ou le télétravail imposé. Dans sa « Télé des autres », Anna N'Diaye nous parle de l'émission chrétienne “Flashpoint”, qui rallie les super-fans de Donald Trump aux États-Unis. Retrouvez enfin nos deux chroniqueurs, Justin Morin et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 07 mai 2024 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes de Valérie Darmon. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
L'info qu'il faut - La technique de la bucket-list inversée - La journée type pour être au top Le winner du jour : - Pour éviter les frais de transport, elle roule 120 km avec le cadavre de sa mère sur le siège passager - Une snowboardeuse oubliée plus de 15 heures dans une télécabine Les savoirs inutile : la pieuvre à anneaux bleus Le Bonus : Une entreprise française propose de payer pour se faire kidnapper Le devinez-quoi : En Thaïlande, il existe un objet sur lequel il est interdit de marcher sous peine d'aller en prison, quel est cet objet ? Le jeu surprise : Elena de Tours remporte un séjour pour 4 au Futuroscope. La banque RTL2 : Mathieu près de Colmar repart avec le DVD "les Trolls 3". Fabien près de Tours gagne 500€.
C'est lundi !! Et aujourd'hui on vous raconte nos dernières aventures en Thaïlande ! Le soleil, la mer mais aussi les maux de ventres et un accident pas prévu… Bref des nouvelles de vos Pachas préférés !Suivez nous sur Instagram : @LESPACHASHOSTED BY : @Mayadorable @JulesPedrettiBonne semaine les pachas ♡Produit et imaginé par Mayadorable et Jules Pedretti. Créations sonores by Louise Pétrouchka. Graphisme by ToBeLikeJu Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Français Julien V., surnommé le prince de la fausse montre de luxe, a inondé le marché de l'occasion avec ses contrefaçons de haute qualité. Aujourd'hui, on estime que 50 000 de ses fausses Rolex, difficiles à reconnaître, sont encore en circulation. Les détails sont si bluffants que certains revendeurs officiels de la marque ont authentifié des montres fabriquées par Julien V., pensant avoir de véritables Rolex entre leurs mains.S'il a commencé par vendre de faux sacs de luxe, le jeune homme s'est rapidement tourné vers le marché des montres de luxe, où l'offre est bien plus faible que la demande. Avec ses 39 revendeurs disséminés un peu partout sur l'hexagone, ce faussaire a organisé son trafic depuis l'Asie et à l'abri des autorités françaises, jusqu'à ce qu'un certain Florian R. se fasse arrêter en France en juin 2022 à Avignon.Pour Code source, Nicolas Jacquard, journaliste police-justice au Parisien, raconte la chute de ce faussaire de haut vol.Ecoutez Code source sur toutes les plateformes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Raphaël Pueyo, Barbara Gouy et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:35:47 - Secrets d'info - par : Jacques Monin, Cellule investigation de Radio France - Une prestigieuse congrégation de missionnaires implantés en Asie est dans la tourmente. De nouvelles révélations sur des scandales sexuels en Thaïlande s'ajoutent à des soupçons qui mettaient déjà en cause deux évêques français. - réalisé par : Christophe IMBERT
durée : 00:03:49 - Le zoom de la rédaction - Plusieurs témoignages recueillis en Thaïlande mettent en cause des prêtres des Missions étrangères de Paris. Une affaire qui vient s'ajouter à d'autres scandales.
durée : 00:02:27 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - "Aller en Avant" a été fondé il y a 3 ans et est dirigé par un jeune leader de 40 ans et c'est le grand vainqueur des élections de dimanche dans un pays qui veut tourner la page d'une décennie de dictature.
durée : 00:02:27 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - "Aller en Avant" a été fondé il y a 3 ans et est dirigé par un jeune leader de 40 ans et c'est le grand vainqueur des élections de dimanche dans un pays qui veut tourner la page d'une décennie de dictature.
durée : 00:04:12 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Hier, des élections législatives se tenaient en Thaïlande. Le parti pro-démocratie Move Forward termine en tête et crée la surprise. Une claque pour le pouvoir militaire.
durée : 00:04:12 - Le monde d'après - par : Jean Marc FOUR - Hier, des élections législatives se tenaient en Thaïlande. Le parti pro-démocratie Move Forward termine en tête et crée la surprise. Une claque pour le pouvoir militaire.
durée : 00:15:17 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - L'opposition en Thaïlande, menée par la fille de l'ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, espère tourner la page d'une quasi-décennie de domination par l'armée, lors des élections législatives de dimanche, les premières depuis les manifestations pro-démocratie de 2020. - invités : Eugénie Mérieau maitresse de conférences en droit publique à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Les jouets sexuels pour adultes sont de plus en plus populaires. En Thaïlande, un parti conservateur veut légaliser les sextoys.