Saudi Arabian city and capital of the Makkah province
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Il fût longtemps un technicien de haut vol ; il occupe désormais une place centrale dans l'écosystème de la course au large. Président de l'Imoca depuis 2017, Antoine Mermod, 48 ans, élu par les coureurs, dirige la classe phare des monocoques de 60 pieds. Il a commencé par l'habitable à La Trinité-sur-Mer où la famille passe ses vacances, alors véritable Mecque de la voile dans les années 1990-2000. Étudiant en école d'ingénieur, il se forme au contact de Bruno Peyron, multiplie les coups de main et les expériences avant de plonger dans l'univers des Orma. Avec Karine Fauconnier chez Sergio Tacchini puis au sein du Gitana Team, il vit de l'intérieur l'âge d'or des trimarans de 60 pieds, à une époque où peu d'équipes disposent de bureaux d'études intégrés.Il a à peine 30 ans et déjà beaucoup d'expérience quand il vit son premier Vendée Globe avec Gitana 80 : il dissèque la jauge et découvre les émotions puissantes d'un tour du monde. Il renouvellera l'expérience en 2016-2017 en construisant No Way Back et en gérant le projet de Pieter Heerema. Entre-temps, il est directeur technique des 5 Imoca de la Fnob sur la Barcelona World Race, 2011 puis rejoint les frères Peyron pour participer à l'aventure Energy Team dans la Coupe de l'America.Il est élu président de l'Imoca au printemps 2017, à l'issue du premier Vendée Globe des foilers, lorsque partisans et opposants à la monotypie s'affrontent : l'ingénieur passionné par les protos se retrouve président d'une association de coureurs. Sous sa houlette, l'Imoca va se transformer en une véritable ligue professionnelle (une dizaine de collaborateurs, 1,7 million d'euros de budget), profitant de l'engouement pour le Vendée Globe 2020-2021 et du choix par The Ocean Race - sur sa proposition - de faire des Imoca le support de ses épreuves en équipage.Prochain objectif : faire en sorte que les coureurs, qui prennent tous les risques, vivent mieux de leur sport. Et continuer à vivre les émotions si uniques d'un tour du monde...Diffusé le 21 Mai 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dream Team : le podcast des personnalités qui font le sport Français
Dans les premières années et jusqu'au tournant des 90's, le rap de la Côte Ouest a été le petit frère cherchant à impressionner son grand frère New-Yorkais. Jusqu'à faire jeu égal avec la Mecque du hip-hop...
durée : 00:31:19 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Karine Le Loët, Elodie Maillot - Henri et Manu ont décroché un job de rêve dans la Mecque de la Tech de la Silicon Valley : Twitter. Mais après le rachat par Elon Musk, leurs conditions de travail changent radicalement, et les licenciements secs pleuvent. Ils racontent l'envers de Twitter, devenu aujourd'hui X. - réalisation : Emmanuel Geoffroy
durée : 00:31:19 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Karine Le Loët, Elodie Maillot - Henri et Manu ont décroché un job de rêve dans la Mecque de la Tech de la Silicon Valley : Twitter. Mais après le rachat par Elon Musk, leurs conditions de travail changent radicalement, et les licenciements secs pleuvent. Ils racontent l'envers de Twitter, devenu aujourd'hui X. - réalisation : Emmanuel Geoffroy
"L'éternité, c'est long, surtout vers la fin ". Nous connaissons tous cette citation du réalisateur Woody Allen, fidèle à son humour typiquement new-yorkais. Mais aujourd'hui, ce cinéaste est bien placé pour savoir que grâce à l'intelligence artificielle, sa boutade va devenir la réalité pour les stars d'Hollywood. Si vous aimez le cinéma, allez voir le dernier film de Tom Hanks et de Robin Wright, trente ans après le mythique Forrest Gump, ce duo se retrouve sur nos écrans ces jours-ci dans le film " Here – les plus belles années de notre vie ". Vous verrez que durant tout le film, les acteurs Tom Hanks et Robin Wright rajeunissent ou vieillissent à souhait selon l'intrigue du film. ET ici ce passage du temps est omniprésent grâce à l'IA, le réalisateur du film a fait appel aux services d'une start-up américaine Metaphysic, qui avait réussi l'exploit de ressusciter Elvis Presley pour le programme télévisé américain America's Got Talent. Et comme le font remarquer mes confrères du quotidien économique Les Echos, c'est à la fois fascinant et effrayant. Et c'est aussi angoissant, car des tas de métiers liés au 7e art risquent de disparaître. Vous vous souvenez de la phrase de Lénine contre les capitalistes ? Il disait que " les capitalistes nous vendrons la corde avec laquelle nous les pendrons ". Elle devrait nous faire réfléchir… Mots-Clés : eau chaude, Hollywood, technologie, rajeunir, Harrison Ford, compteur, Indiana Jones, sortie en salle, raison, fascinant, amoureux, 7e art, stars mortes, forme d'immortalité, angoissant, recycle, infini, barrière, nouveaux talents, injuste, métiers, agoniser, doublage, postproduction, scénariste, prompt, histoires, infini, pétitions publiques signées, écrivains, chanteurs, acteurs, éclosion, répit, grèves, paralysé, la Mecque, engagements, comédiens, talent, protection juridique, médias, Europe, lire, ennemi, Chine, Russie, regard en biais, historien, israélien, Yuval Noah Harari, réseaux sociaux, créé, Occident, bataille, algorithmes, gagné, Facebook, YouTube, Twitter, États-Unis, détruit, démocraties, Chinois, Russes, entreprises américaines, diffusé, haine, monde, algorithmes, réglementés, amie, trahison, premier cercle, adversité. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
durée : 00:28:55 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Karine Le Loët, Elodie Maillot - Henri et Manu ont décroché un job de rêve dans la Mecque de la Tech de la Silicon Valley : Twitter. Mais après le rachat par Elon Musk, leurs conditions de travail changent radicalement, et les licenciements secs pleuvent. Ils racontent l'envers de Twitter. - réalisation : Emmanuel Geoffroy
Dans cette histoire,une femme a effectué trois pèlerinages à la Mecque, mais n'a jamais pu voir la Kaaba, un lieu saint central dans l'Islam. Selon ses croyances, cela est attribué à un péché grave qu'elle a commis. Cette situation soulève des questions sur la relation entre la spiritualité, le péché et l'accès aux lieux saints, ainsi que sur l'importance de la repentance dans son parcours spirituel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Evénement: pour la première fois en 35 éditions, la Mecque suisse de la country accueille un groupe afro-américain. Le trio féminin du Mississippi se raconte au micro de Thierry Sartoretti en direct depuis Gstaad, BE. La Country Night se tient les 6 et 7 septembre avec Tyler Booth, Chapel Hart et Little Big Town.
Posé en plein cœur de la ville, avec son toit blanc, illuminé la nuit, qui lui donne des allures de soucoupe volante, c'est le plus grand complexe sportif d'Ukraine. Vieux de plus d'un siècle, le stade olympique, NSC Olimpiyskyi de Kiev, a subi de nombreuses transformations, au fil des années. Il peut accueillir aujourd'hui quelque 70 000 spectateurs. Mais depuis le début de l'invasion russe en février 2022, les matches de football ont été suspendus et la gigantesque enceinte sportive n'accueille public pour des raisons de sécurité. Aux abords du Complexe national sportif « olympique », les bruits des générateurs ont, depuis quelque temps, remplacé les clameurs et les chants des supporters de football. Devant sa guérite, un gardien ne laisse entrer que de rares employés du site. « Le territoire est fermé au public, il est impossible de pénétrer dans l'enceinte du stade », prévient Viktor Anissimov, directeur général adjoint du complexe olympique NSK, soulignant qu'en raison de la guerre, toutes les installations sportives d'Ukraine étaient soumises à des restrictions. « En dépit des féroces combats qui se déroulaient près de Kiev, on a quand même réussi à organiser quelques rencontres de football à Kiev en 2022», note-t-il, mais depuis 2023, pour des raisons de sécurité, les matches se déroulent dans l'ouest du pays ou à l'étranger et sans spectateurs.Un stade videBase du Dynamo Kiev, qui joue aussi au stade Lobanovski, le complexe olympique accueille également la sélection ukrainienne et les rencontres du Shakhtar Donetsk, depuis que le club a dû quitter la Donbass Arena et sa ville de l'est ukrainien, lorsqu'elle est tombée aux mains des séparatistes pro-russes en 2014.En cette chaude journée estivale, la grande esplanade qui jouxte le stade olympique est quasi vide. Quelques personnes, sortant de la station de métro Olympiyska, se dirigent vers les immeubles de bureaux qui entourent la place. Andrii, prof de sport de 24 ans, travaille à deux pas de là. Il a assisté à son dernier match dans le stade en 2021, quelques mois avant le début de l'invasion russe. « C'était un match Ukraine-Portugal. Cristiano Ronaldo était venu ! C'était super, il y avait plein de monde, ça chantait », se souvient-il avec émotion, se disant « triste » ne plus avoir la « possibilité de vivre de tels matches ».À quelques dizaines de mètres du stade, Alexandre, propriétaire depuis 24 ans de la Brasserie Belle vue, a vu passer des supporters du monde entier. L'ambiance du stade en ébullition, qu'il fréquente depuis l'âge de 3 ans, lui manque cruellement : « en 2012, on a reçu beaucoup d'invités. Malheureusement, en temps de guerre, c'est dangereux de réunir trop de personnes dans un même endroit, compte tenu du fait qu'on a un voisin imprévisible ».À lire aussiLes JO entre guerre et paixMecque du sport ukrainienPour l'Euro 2012 de football, le complexe olympique a accueilli cinq matches, dont la finale. Pour l'événement, le stade a subi une importante rénovation, qui a coûté près de 430 millions d'euros. Une toiture blanche translucide a été posée sur l'arène, qui a vu sa capacité passer de 83 450 place à 70 050. Dans les années 1970, le stade avait une capacité de plus de 100 000 places, ce qui en faisait l'une des enceintes les plus grandes du monde.Commencés en décembre 2008 pour s'achever plus de trois ans plus tard, ces travaux d'amélioration du stade en vue de l'Euro, n'ont pas fait que des heureux. Valentin Chtcherbatchev se souvient qu'il a dû déménager à la hâte, avec son chauffeur, le matériel technique du studio d'où il réalisait ses directs et ses émissions. Légende du journalisme sportif ukrainien, il a grandi près du stade et y a commenté d'innombrables rencontres sportives. « Ce stade, c'était un peu une Mecque du sport en Ukraine. Après l'Euro, on a eu un beau stade, moderne, mais beaucoup moins accessible », affirme le septuagénaire dynamique, organisateur de tournois de football dans l'Himalaya et l'Antarctique, qui entraine aussi des militaires blessés au combat.« Avant la reconstruction, on avait ici, une très bonne salle de sport, une patinoire pour hockey, des courts de tennis et des terrains de volleyball. Ils ont tout enlevé, en promettant de les reconstruire, mais 12 ans plus tard, on attend toujours », lance, dans un éclat de rire, Vladimir Zaloïlo, 71 ans, employé du ministère des Sports. Dans les années 1960, du temps où le stade avait encore des bancs en bois, il a joué dans l'enceinte mythique, en tant que membre de l'équipe nationale junior. L'invasion russe de l'Ukraine en février 2022 ne fait que repousser l'échéance.Entretien du stadeEn attendant des temps plus cléments, l'enceinte sportive nécessite un entretien constant. Sur quelque 300 à 400 employés avant le début de l'invasion russe à grande échelle, ne travaillent plus qu'une centaine de personnes sur le site, administratifs et agents d'entretiens, selon Viktor Anissimov. « En ces temps de guerre, on doit continuer à entretenir le stade, sa pelouse naturelle, tous les systèmes d'ingénierie, et surveiller la structure qui peut être affectée par les événements, parce que nous avons un toit d'une superficie de 48 000 m², ce qui équivaut à deux cathédrales Saint-Pierre à Rome, ou encore de huit Notre-Dame de Paris », précise le directeur général adjoint du complexe olympique NSK.Depuis sa construction à cet emplacement, il y a 101 ans, le stade a subi cinq transformations. Il a aussi changé de nom : « Stade rouge Trotski », en 1923, « Stade rouge », « Stade républicain Khrouchtchev », « Stade pan-ukrainien », durant la Seconde Guerre mondiale, puis à nouveau « Stade républicain Khrouchtchev », « Stade central », puis « Stade républicain » jusqu'en 1995.En 1980, il a accueilli plusieurs rencontres de football des JO de Moscou et en mai 2018, la finale de la Ligue des champions, qui a vu le Real Madrid s'imposer face au Liverpool FC.Plus qu'une arène sportive, le complexe olympique a aussi servi de cadre aux concerts de stars internationales comme Shakira, Red Hot Chili Peppers ou Madonna. Il accueille en son sein quatre musées, dont l'un consacré aux frères Klitschko, les champions de boxe ukrainiens, dont l'un, Vitaly est aujourd'hui maire de Kiev. Il a aussi servi d'arène à un débat hors du commun entre deux candidats à l'élection présidentielle en 2019, le sortant Petro Porochenko et un jeune comique qui faisait alors ses premiers pas en politique : Volodymyr Zelensky.À lire aussiAprès les Jeux de Paris, l'avenir du Parc des Princes plus que jamais incertain
Timeline et liste des sujets : 00:00:00 Introduction et petit récapitulatif de l'épisode précédent. 00:06:50 Le Dôme du Rocher : Un temple chrétien non trinitaire. 00:10:55 Les prêtres judéo-nazaréens à l'origine de la violence anti-chrétienne dans le Coran. 00:12:12 Comprendre l'incohérence du Coran : Muhammad est le prophète, mais Jésus est le sauveur. On fait quoi ? 00:14:57 Le Coran est un lectionnaire qui annonce la fin du monde : Pourquoi les Abbasides inventent Sabab Anouzoul (les raisons de la révélation) ? 00:25:16 La Sourate des Romains : Quand Allah soutenait les Byzantins. 00:32:24 Le contexte apocalyptique de la naissance du Coran : La Sourate « Azzalzala » et la peur du tremblement de terre en Islam. 00:44:59 Encore et toujours la peur : Éclipse, maladies et Peste Justinienne. 00:46:39 La « Fitna », la guerre civile entre les tribus arabes. 00:51:32 Le rôle motivateur du Coran pour les guerriers arabes. 01:01:07 La stratégie des « rappels » permanents en Islam pour maintenir la terreur. 01:08:49 L'intégration des rites païens nabatéens à l'Islam : Petra et la pierre noire. 01:13:33 Les musulmans sont des idolâtres polythéistes qui s'ignorent. 01:16:32 La déesse Al Uzza et le rite de la fertilité. 01:21:10 Le rebelle Ibn Az-Zubayr : Chaînon manquant entre Petra et la Mecque ? 01:29:08 Les Abbasides et l'invention (le bricolage) de la mythologie islamique. 01:32:35 Que deviendra l'Islam lorsque la peur aura disparu ? ------------------------------ Livre : Le Grand Secret de l'Islam - https://legrandsecretdelislam.com/ Chaîne YouTube Odon Lafontaine - https://www.youtube.com/@OdonLafontaine Le Coran des Historiens - L'Histoire critique du Coran - https://youtu.be/i8XjXSMZV2w?si=1XqrhdUsGeJPhU_E
durée : 00:03:08 - Géopolitique - Les températures au-dessus de 51 degrés à La Mecque ont provoqué une tragédie : la cause en est à la fois ces températures, et les contournements des quotas de visiteurs qui jouent avec la sécurité des visiteurs. Ces morts de chaleur devraient nous alerter : le cas saoudien n'est pas exceptionnel.
durée : 00:03:08 - Géopolitique - Les températures au-dessus de 51 °C à La Mecque ont provoqué une tragédie : la cause en est à la fois ces températures, et les contournements des quotas de visiteurs qui jouent avec la sécurité des visiteurs. Ces morts de chaleur devraient nous alerter : le cas saoudien n'est pas exceptionnel.
durée : 00:02:27 - Le monde est à nous - Les Égyptiens représentent plus de la moitié des 1300 personnes décédées lors du pèlerinage à la Mecque, qui s'est tenu sous des températures extrêmes. Des agences ont envoyé de nombreux pèlerins avec un simple visa touristique, qui ne permettait pas, notamment, d'avoir accès aux infrastructures climatisées.
Cette lettre est publiée ce matin par la presse régionale française, dans laquelle « le chef de l'État explique qu'il ira au bout de son mandat », écrit le Monde. « Emmanuel Macron restera à l'Elysée « jusqu'en mai 2027 », quel que soit le résultat des élections législatives des 30 juin et 7 juillet ». Précision utile, alors que nous dit-on, « sondage après sondage, la perspective d'une majorité relative en faveur du Rassemblement national se dessine, qui entraînerait un blocage de l'Assemblée nationale – le parti d'extrême droite ne pouvant espérer trouver des alliés au centre ou à gauche de l'Hémicycle –, la pression monte sur le chef de l'État pour qu'il remette sa démission dans cette hypothèse inédite ». La situation politique en France, qui suscite l'intérêt de nos voisins. C'est le cas en Italie, où la Republica estime que la France traverse une « dépression nerveuse ». La perspective du 7 juillet, second tour des élections législatives, « provoque une sensation de vertige et, selon plusieurs psychologues, provoque aussi une augmentation de symptômes comme la dépression, le stress, la tachycardie, l'insomnie ». Une psychologue parle même de « démo-anxiété », « un sentiment de panique face à la démocratie menacée ». InquiétudeLe Japan Times estime lui que « le spectre du néofascisme hante l'Europe ». Un phénomène « que les grands médias cherchent à minimiser », accuse le quotidien japonais, citant le professeur de philosophie slovène Slavoj Zizek, lequel dit entendre toujours les mêmes arguments : « Bien sûr, Marine Le Pen, Giorgia Meloni et l'AfD en Allemagne, flirtent parfois avec des intentions fascistes, mais il n'y a aucune raison de paniquer, car elles respectent toujours les règles et les institutions démocratiques une fois au pouvoir ». « Pourtant », poursuit le professeur Zizek, « cette situation devrait tous nous inquiéter » : « L'axiome de la démocratie européenne d'après-Seconde Guerre mondiale, « Pas de collaboration avec les fascistes », a été discrètement abandonné ».« Mort de l'âme humaine »À lire dans le quotidien israélien Haaretz, le témoignage d'une journaliste de guerre américaine travaillant pour CNN, « Arwa Damon pensait avoir tout vu », raconte Haaretz. « Pendant la guerre civile syrienne, elle est entrée à Homs par un égout et a ensuite été témoin des horreurs infligées par l'État islamique à Mossoul. Elle a couvert les plus terribles zones de guerre du Moyen-Orient. Mais rien n'était aussi atroce que ce qu'elle a vu à Gaza » où elle est entrée en tant que responsable d'une organisation humanitaire qu'elle a elle même créée, et non en tant que journaliste. « Mort, destruction, réfugiés, crises humanitaires : ce sont des choses que nous avons l'habitude d'accepter comme faisant partie de la réalité de la guerre », explique Arwa Damon. « Mais à Gaza, j'ai aussi vu la mort de l'âme humaine. Les Gazaouis sont comme des zombies ». Et elle souligne que « Gaza n'est pas comme les autres zones de guerre, car les habitants ne peuvent pas s'enfuir »... « Alors que la plupart des zones de guerre disposent d'une voie d'évacuation, (même si elle est dangereuse), à Gaza, les civils sont emprisonnés dans l'enfer, à moins qu'ils ne soient grièvement blessés et puissent être évacués pour des raisons médicales, ou qu'ils aient beaucoup d'argent ». HécatombeLa mort de centaines de pèlerins à la Mecque continue de susciter interrogations et commentaires... « Plus de 1 300 personnes sont mortes pendant le pèlerinage », annonce le New-York Times, et « cela met en lumière l'industrie souterraine du Hajj ». Industrie des pèlerins « sans permis ». Ainsi, « alors que les pèlerins titulaires d'un permis sont transportés autour de la ville sainte de La Mecque dans des bus climatisés et se reposent dans des tentes climatisées, ceux qui ne sont pas enregistrés sont souvent exposés aux éléments », et notamment à une chaleur extrême. « Un grand nombre de ceux qui sont morts n'avaient pas de permis », précise le New York Times, ce qui a mis en lumière « un monde souterrain de voyagistes et de passeurs illicites qui profitent des musulmans se désespérant de pouvoir faire le hajj ».
Timeline et liste des sujets
Dans l'actualité de ce jeudi 20 juin 2024 : Le gouvernement australien a critiqué l'opposition pour ne pas avoir consulté les communauté locales avant de présenter sa politique énergétique ; le nombre de foyer ayant de la difficulté à payer leur hypothèque est à son plus haut depuis trois ans ; un homme est mort dans l'ouest de Sydney dans un possible incident de rage au volant ; le chef du Hezbollah a menacé Israël et Chypre lors d'un discours à la télévision libanaise ; et en Arabie Saoudite, le bilan de la tragédie de la Mecque continue de s'alourdir, on fait état de plus de 500 morts.
Dans l'actualité de ce jeudi 20 juin 2024 : Le gouvernement australien a critiqué l'opposition pour ne pas avoir consulté les communauté locales avant de présenter sa politique énergétique ; le nombre de foyer ayant de la difficulté à payer leur hypothèque est à son plus haut depuis trois ans ; un homme est mort dans l'ouest de Sydney dans un possible incident de rage au volant ; le chef du Hezbollah a menacé Israël et Chypre lors d'un discours à la télévision libanaise ; et en Arabie Saoudite, le bilan de la tragédie de la Mecque continue de s'alourdir, on fait état de plus de 500 morts.
Chaque année, des milliers de musulmans se rendent dans l'ouest de l'Arabie Saoudite pour réaliser le Hajj, un des cinq piliers de l'islam. Très vite, les autorités saoudiennes ont alerté sur les fortes chaleurs prévues : 47 degrés à l'ombre, jusqu'à 52 en plein soleil. Des fortes chaleurs qui ont été mortelles. Combien y a-t-il eu des morts ? Que dit l'Arabie Saoudite ? Le pèlerinage à la Mecque sera-t-il encore humainement possible dans les prochaines années ? Réponses avec Émilie Baujard, grand reporter à RTL. "Deux minutes pour comprendre" est le podcast de la rédaction RTL. Du lundi au vendredi, un journaliste décrypte une actualité marquante de la journée.
Chaque année, des milliers de musulmans se rendent dans l'ouest de l'Arabie Saoudite pour réaliser le Hajj, un des cinq piliers de l'islam. Très vite, les autorités saoudiennes ont alerté sur les fortes chaleurs prévues : 47 degrés à l'ombre, jusqu'à 52 en plein soleil. Des fortes chaleurs qui ont été mortelles. Combien y a-t-il eu des morts ? Que dit l'Arabie Saoudite ? Le pèlerinage à la Mecque sera-t-il encore humainement possible dans les prochaines années ? Réponses avec Émilie Baujard, grand reporter à RTL. "Deux minutes pour comprendre" est le podcast de la rédaction RTL. Du lundi au vendredi, un journaliste décrypte une actualité marquante de la journée.
Chaque année, des milliers de musulmans se rendent dans l'ouest de l'Arabie Saoudite pour réaliser le Hajj, un des cinq piliers de l'islam. Très vite, les autorités saoudiennes ont alerté sur les fortes chaleurs prévues : 47 degrés à l'ombre, jusqu'à 52 en plein soleil. Des fortes chaleurs qui ont été mortelles. Combien y a-t-il eu des morts ? Que dit l'Arabie Saoudite ? Le pèlerinage à la Mecque sera-t-il encore humainement possible dans les prochaines années ? Réponses avec Émilie Baujard, grand reporter à RTL. "Deux minutes pour comprendre" est le podcast de la rédaction RTL. Du lundi au vendredi, un journaliste décrypte une actualité marquante de la journée.
Chaque année, des milliers de musulmans se rendent dans l'ouest de l'Arabie Saoudite pour réaliser le Hajj, un des cinq piliers de l'islam. Très vite, les autorités saoudiennes ont alerté sur les fortes chaleurs prévues : 47 degrés à l'ombre, jusqu'à 52 en plein soleil. Des fortes chaleurs qui ont été mortelles. Combien y a-t-il eu des morts ? Que dit l'Arabie Saoudite ? Le pèlerinage à la Mecque sera-t-il encore humainement possible dans les prochaines années ? Réponses avec Émilie Baujard, grand reporter à RTL. "Deux minutes pour comprendre" est le podcast de la rédaction RTL. Du lundi au vendredi, un journaliste décrypte une actualité marquante de la journée.
Chaque année, des milliers de musulmans se rendent dans l'ouest de l'Arabie Saoudite pour réaliser le Hajj, un des cinq piliers de l'islam. Très vite, les autorités saoudiennes ont alerté sur les fortes chaleurs prévues : 47 degrés à l'ombre, jusqu'à 52 en plein soleil. Des fortes chaleurs qui ont été mortelles. Combien y a-t-il eu des morts ? Que dit l'Arabie Saoudite ? Le pèlerinage à la Mecque sera-t-il encore humainement possible dans les prochaines années ? Réponses avec Émilie Baujard, grand reporter à RTL. "Deux minutes pour comprendre" est le podcast de la rédaction RTL. Du lundi au vendredi, un journaliste décrypte une actualité marquante de la journée.
Chaque année, des milliers de musulmans se rendent dans l'ouest de l'Arabie Saoudite pour réaliser le Hajj, un des cinq piliers de l'islam. Très vite, les autorités saoudiennes ont alerté sur les fortes chaleurs prévues : 47 degrés à l'ombre, jusqu'à 52 en plein soleil. Des fortes chaleurs qui ont été mortelles. Combien y a-t-il eu des morts ? Que dit l'Arabie Saoudite ? Le pèlerinage à la Mecque sera-t-il encore humainement possible dans les prochaines années ? Réponses avec Émilie Baujard, grand reporter à RTL. "Deux minutes pour comprendre" est le podcast de la rédaction RTL. Du lundi au vendredi, un journaliste décrypte une actualité marquante de la journée.
durée : 00:02:14 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Lorsque les temps sont troublés, certains se tournent vers la Mecque, moi, je me tourne vers Colombey-les-Deux-Églises, parce que si l'on n'est pas gaulliste, il parait difficile de ne pas être gaullien.
C'est le cinquième et dernier pilier de l'islam : le pèlerinage à la Mecque que tout musulman doit réaliser une fois dans sa vie, à condition d'être en capacité physique, et d'en avoir les moyens. Le hadj débute ce vendredi 14 juin en Arabie saoudite. Si l'organisation du pèlerinage est un défi logistique et sécuritaire pour les autorités, c'est aussi une manne financière pour le royaume. Les images de l'esplanade de la Kaaba de la Grande Mosquée de la Mecque vidée de ses pèlerins au temps du Covid-19 ne sont plus qu'un lointain souvenir. Le hadj devrait retrouver ses niveaux d'affluence d'avant-pandémie. En 2019, 2,5 millions de pèlerins venaient accomplir le grand pèlerinage. Les autorités en attendent cette année presque autant. C'est avant tout, une bonne nouvelle pour les fidèles, mais ça l'est aussi pour les recettes du royaume.Avant le Covid-19, le hadj rapportait chaque année entre 10 à 15 milliards de dollars aux caisses de l'État saoudien. Si l'on y ajoute les revenus de l'autre pèlerinage, la oumra, non obligatoire, que les musulmans peuvent accomplir tout le reste de l'année, la manne financière représente au total près de 20 milliards de dollars, soit la deuxième source de recettes du royaume, loin toutefois derrière les milliards des hydrocarbures.Le tourisme religieux au cœur de Vision 2030Ce n'est pas nouveau, l'Arabie saoudite a toujours investi pour les villes saintes. À La Mecque, des hôtels, des restaurants, des dizaines de milliers de tentes climatisées ont été développés accueillir les pèlerins. Depuis 2016 pourtant, le prince héritier Mohammed Ben Salmane a placé le tourisme religieux au cœur du plan Vision 2030 qui prépare le royaume à sortir de sa dépendance aux hydrocarbures.Pour cela, l'Arabie saoudite lance de nouveaux projets. En 2018, Riyad inaugurait une ligne de train à grande vitesse pour relier Médine et La Mecque en moins de deux heures. Coût du projet : 16 milliards de dollars. D'ici 2030, les ambitions de « MBS » sont claires : attirer chaque année plus de cinq millions de pèlerins pour le hadj, soit près deux fois plus qu'actuellement.Jusqu'à 6 500 euros pour un pèlerin sénégalaisMais pour les fidèles, l'accomplissement hadj peut être un fardeau. Si certains États subventionnent une partie du voyage de leurs ressortissants, difficile d'accomplir le grand pèlerinage sans dépenser au moins 5 000 euros. Pour cette édition 2024 : les quelque 13 000 pèlerins sénégalais ont, par exemple, dû débourser chacun près de 4,3 millions de francs CFA (soit plus de 6 500 euros), c'est deux fois plus qu'avant le Covid-19. La hausse des billets d'avion et des hôtels, la dévaluation de certaines monnaies expliquent l'augmentation des tarifs et pèse inévitablement sur le budget des pèlerins. De quoi rendre de plus en plus compliqué pour certains l'accomplissement du hadj, le « voyage d'une vie ».
Il y a quelques semaines, j'ai eu l'occasion de vivre une expérience dont je me souviendrai à tout jamais grâce à Kiprun. Je suis allée découvrir la 42 House, leur centre d'entraînement, situé au Kenya, plus précisément à Iten, la Mecque de la course à pied, qui culmine à 2400m d'altitude. Je n'y allais pas simplement pour une petite visite touristique, mais bien pour partager le quotidien des athlètes qui sont accompagnés par le centre. J'ai passé 4 jours sur place, à vivre au rythme des coureurs kényans et plus particulièrement de deux athlètes : Nelvin Jepkemboi et Viola Chepngeno, qui font partie des 4 athlètes féminines accompagnées par le centre. Je suis très heureuse de vous partager ce voyage et je remercie encore une fois la marque Kiprun de m'avoir permis de vivre une telle aventure.Retrouvez-nous également sur Instagram, YouTube et sur www.championnesdumonde.com. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alain Damasio vient nous présenter Vallée du Silicium son 1er essai aux éditions du Seuil. Alain Damasio goes to Silicon Valley Le parrain originel de notre podcast revient pour nous présenter son premier ouvrage sur la Silicon Valley et les nouvelles technologies. Quand Alain Damasio, écrivain incontournable de science-fiction, part visiter à San Francisco cela donne un essai inclassable et truculent. Nous suivons l'auteur de La Horde du Contrevent découvrant « la Mecque du Mac » et dissertant sur la voiture autonome, le métavers, l'intelligence artificielle, le biopunk. On peut présenter ce texte comme une synthèse de sa pensée autour du numérique et de la déshumanisation de la société. Les connaisseurs du Marseillais retrouveront certains de ses concepts clés comme le fameux techno-cocon. Lucide, le romancier nous questionne face à notre techno-servitude et montre que la société américaine se transforme en une douce dystopie. La nouvelle sur la domotique qui accompagne cet essai est une petite pépite digne d'un épisode de Black Mirror. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:50:57 - Autant en emporte l'Histoire - En 1933, une aventurière française, Marga d'Andurain, parvient presque à pénétrer dans la cité sainte de La Mecque, au risque de sa vie. Une fiction palpitante, suivie d'un entretien avec la petite-fille de Marga, Julie d'Andurain, historienne, au micro de Stéphanie Duncan.
Le cheveu des hommes est devenu enjeu esthétique et économique. Les cliniques spécialisées dans les implants capillaires se multiplient. Pour beaucoup de Romands, l'opération a lieu en Turquie, devenue Mecque des implants capillaires et qui offre des tarifs plus avantageux. Reportage en Suisse et à Istanbul.
Cinquième épisode de notre série « nouvelles routes de la soie, dix ans après ». La Turquie occupe une place centrale, entre l'Europe et l'Orient. La Chine l'a bien compris en investissant massivement dans ce pays. Un partenariat qui lui est souvent avantageux. Mais le Covid-19 et la guerre en Ukraine ont rebattu les cartes. Il faut traverser le Bosphore, détroit qui relie la mer Noire à la mer de Marmara, pour se rendre d'une rive à l'autre d'Istanbul. La plus grande ville de Turquie est à cheval entre le continent européen et asiatique. Côté européen, dans le quartier historique de Sultanahmet, les touristes chinois ont refait leur apparition après le Covid. Ils visitent Sainte-Sophie, le Palais de Topkapi ou encore le grand bazar. En se perdant dans ses ruelles bordées d'échoppes colorées, on trouve des traces ancestrales de la présence chinoise.La boutique d'antiquités d'Adnan, 40 ans de métier, renferme plus d'un trésor dont deux vases anciens en porcelaine de Chine, bleue et blanche. « Ils datent du XIXè siècle-début XXè, raconte le vendeur, et servaient à transporter de l'eau de zamzam, l'eau sacrée de la Mecque en Arabie saoudite. Les Chinois ont beaucoup produit de céramique blanche et bleue à partir du XVè siècle pour le palais de Topkapi, où se trouve encore aujourd'hui la collection la plus importante et la plus luxueuse au monde de porcelaine blanche et bleue datant de la période Ming », assure Adnan. De la porcelaine chinoise pour le sultan qui vivait dans le palais de Topkapi, à l'époque où Istanbul s'appelait encore Constantinople. Il fallait pour acheminer ces trésors, emprunter les routes terrestres de la soie avant qu'elles ne soient progressivement supplantées par les voies maritimes.Le port de Kumport, près d'Istanbul, racheté par les ChinoisAujourd'hui, la Chine envoie toujours une partie de ses produits par la mer vers la Turquie, passage obligatoire entre l'Orient et l'Occident. Et pour assurer ses débouchés, elle s'est même payé le luxe d'acheter le troisième port de marchandises en Turquie: Kumport, à une heure d'Istanbul. L'armateur chinois Cosco en a fait l'acquisition en 2015, en rachetant 65% des parts. Depuis, le port fonctionne à plein régime, voire au-delà de ses capacités, selon Hakan Yakupoglü, responsable des douanes pour l'entreprise de fret maritime Narin. « Presque toutes les entreprises chinoises utilisent le port de Kumport, 80 à 90% des bateaux arrivent ici », explique-t-il, devant un ballet incessant de camions transportant des conteneurs. « Cela crée une suractivité qui peut ralentir l'arrivée et l'envoi de conteneurs, avec des retards de 2 ou 3 jours parfois ».Les marchandises chinoises arrivent en Turquie par bateau, sur ce port racheté par les Chinois, mais pas seulement. Dans le cadre des « nouvelles routes de la soie » lancées, il y a 10 ans, par le président Xi Jinping, la Chine a investi dans des voies ferrées, des autoroutes, des ponts. « Pékin veut profiter de la place centrale de la Turquie pour rayonner en Méditerranée orientale », résume Tolga Bilener, spécialiste de la Chine au département de relations internationales de l'Université Galatasaray d'Istanbul, et toucher un marché turc fort de 85 millions de consommateurs ». Les échanges commerciaux ont bondi, passant de 10 milliards de dollars en 2010 à 45 milliards de dollars aujourd'hui, selon le chercheur, faisant de la Chine le troisième partenaire commercial de la Turquie, mais avec un net avantage pour les entreprises chinoises qui exportent bien davantage de produits qu'elles n'en importent.La Chine, troisième partenaire commercial de la TurquiePour s'en rendre en compte, il suffit de se rendre au salon Beauty Eurasia, qui a eu lieu mi-juin près d'Istanbul. Les exposants chinois sont venus en force et ils vendent de tout : des emballages pour cosmétiques, des faux ongles, et des équipements laser. Ces machines multifonctions qui épilent, réduisent la cellulite et enlèvent les tatouages, sont fabriquées en Chine, explique sur son stand Rock Duan, directeur des ventes de Perfect laser : « En Chine, nous avons des usines qui fabriquent tous les composants pour ce genre de machines, des ingénieurs qui ont un savoir-faire de 10 à 20 ans, et des coûts de fabrications moins élevés, ce sont des avantages ». L'entreprise cherche des distributeurs en Turquie, un marché avec une population importante. Le pays occupe également une place centrale « proche du Moyen-Orient et de l'Europe, en plein milieu ! », précise-t-il.Sohar qui travaille à la tête de Nikarich system, un distributeur de ce genre de machines en Turquie s'intéresse de près aux produits chinois : « Nous utilisons beaucoup de produits chinois en Turquie, car malheureusement les équipements qui viennent d'Europe ou d'Amérique sont trop chers pour le marché turc. Avant je travaillais beaucoup avec des entreprises russes, mais au niveau des douanes c'est plus simple entre la Turquie et la Chine, pour envoyer nos paiements en Chine aussi ». Facilités dans les procédures, prix moins élevés, les avantages sont nombreux mais, selon Sohar « il faut aussi reconnaître que les produits fabriqués en Chine ne sont pas forcément de bonne qualité, on les choisit parce qu'ils sont moins chers ». La Turquie, en pleine crise économique a besoin de la Chine, de son commerce et de ses investissements. Mais les produits chinois ne font-ils pas concurrence aux produits turcs ? Yaman Ungan, directeur général d'Opontia, qui vend plusieurs gammes de cosmétiques turcs, tient un stand au salon Beauty Eurasia. Et selon lui, la Turquie a des atouts pour résister face à la Chine : la qualité des produits turcs et le « softpower culturel » qui permet à son entreprise de séduire les clients au Moyen-Orient. Avec la dépréciation de la monnaie turque, le pays est également devenu plus attractif : « c'est un nouveau centre de production, la Turquie est un peu devenue la Chine de l'Europe, sans être la Chine », affirme Yaman Ungan.Relocalisations en TurquieAprès le Covid et la hausse des coûts de transports, plusieurs entreprises occidentales ont en effet préféré relocaliser une partie de leur production en Turquie, plutôt que de produire en Chine. Mais certaines entreprises chinoises ont, semble-t-il, également adopté cette stratégie. Ces investissements font partie du programme des « nouvelles routes de la soie ». En 2021, plusieurs entreprises de téléphonie mobiles chinoises ont installé des usines de fabrication en Turquie pour être au plus près des consommateurs.Tecno est l'une d'entre elles. Installée dans le quartier de Pendik, sur la rive asiatique d'Istanbul, elle emploie plusieurs centaines de personnes, mais est aussi le théâtre de manifestations ces derniers mois, comme ce jour-là où une poignée de syndicalistes vêtus d'une tunique bleue, la couleur du syndicat Türk Metal, sont venus protester contre les conditions de travail chez Tecno. Ils dénoncent une pression permanente sur les ouvriers. « Ils n'ont pas le droit de se parler, leurs chefs sont toujours sur leur dos, il y a des caméras partout », affirme Serkan Gül, président de Türk Metal à Istanbul-rive asiatique. Selon lui, la liberté syndicale n'est pas non plus respectée. « Si un ouvrier se syndique, il est immédiatement renvoyé ». Difficile de vérifier ces affirmations, les entreprises chinoises communiquent très peu.Le dossier ouïghour empoisonne les relations sino-turquesInvestissements dans les infrastructures, dans les entreprises, les relations économiques sino-turques se sont développées depuis le lancement des « nouvelles routes de la soie ». « C'est dans la tradition de la diplomatie turque de ne jamais mettre les œufs dans le même panier et de diversifier ses partenaires, décrypte Tolga Bilener de l'Université Galatasaray d'Istanbul, tout en sachant que 60% du commerce turc se fait encore avec l'Union européenne et la Russie aussi est un partenaire important ». Mais ces relations trouvent leurs limites aujourd'hui. « On peut parler d'une stagnation. En décembre 2022, le ministre turc des Affaires étrangères a parlé devant le Parlement d'un ralentissement après une période de réchauffement avec la Chine et il a lui-même donné la raison : le dossier ouïghour ».Le dossier ouïghour est au cœur des relations en dents de scie entre Pékin et Ankara. Cette minorité musulmane et turcophone persécutée en Chine, a trouvé massivement refuge en Turquie, qu'elle considère comme un pays frère, ce qui exaspère Pékin. À Istanbul, ils sont des milliers de Ouïghours à vivre dans le quartier de Zeytinburnu et ses barres d'immeubles sans charme.Voilée de noir, Mukerem Habit tient une boutique de vêtements traditionnels ouïghours. Cela fait six ans qu'elle vit à Istanbul après avoir quitté la région du Xinjiang en Chine que les Ouïghours appellent encore le Turkestan oriental. « Je suis partie car j'étais opprimée par le gouvernement chinois à cause de ma religion. Mon mari et une de mes filles sont en prison, une autre de mes filles a été internée dans un camp de rééducation », témoigne-t-elle, visiblement émue. Elle se dit en sécurité en Turquie, elle a acquis la citoyenneté du pays.Les Ouïghours se sentent généralement protégés en Turquie. Le président Recep Tayyip Erdogan a été un des premiers à dénoncer un génocide commis contre cette communauté par les autorités chinoises. Mais les relations entre Ankara et Pékin varient au gré des intérêts économiques et en 2017, le Parlement chinois a ratifié un accord d'extradition avec la Turquie, ce qui inquiète Abdusselam Teklimakan, président d'une association ouïghoure, qui a peur un jour d'être renvoyé en Chine, et de subir le même sort que sa famille : l'internement dans des camps. « Bien sûr, cet accord d'extradition nous inquiète, même si pour l'instant seul le parlement chinois l'a ratifié, pas le Parlement turc, précise-t-il. Tant que le Parlement turc ne l'acceptera pas, nous nous sentirons en sécurité, assène-t-il. S'il le fait, on ne sait pas ce qu'il pourrait arriver à notre communauté. »Après la guerre en Ukraine, la Turquie nouveau pôle d'attractivitéLes questions politiques et économiques sont étroitement liées dans les relations entre la Turquie et la Chine. Et la question ouïghoure n'est pas le seul point de désaccord entre les deux pays. « Les deux pays sont en compétition en Asie centrale, il y a des divergences au Moyen-Orient sur la Syrie, sur le dossier kurde, rappelle Tolga Bilener, et puis le fait que la Turquie fasse partie de l'Alliance occidentale est déjà un frein naturel pour le développement de ces relations ».Mais Ankara peut aussi s'en affranchir. Après le Covid et la guerre en Ukraine, la Turquie a renforcé sa place centrale dans la région. La Turquie a été à la manœuvre dans l'accord entre la Russie et l'Ukraine, en juillet 2022, pour l'exportation de céréales ukrainiennes vers le reste du monde et cela « grâce à la force de sa politique étrangère mais aussi sa géographie centrale », rappelle Ahmet Faruk Içik, qui travaille sur les liens avec la Chine au sein de DEIK, une organisation patronale turque.Du haut de son gratte-ciel dans le quartier d'affaires d'Istanbul, il parie à l'avenir sur le développement de la route transcaspienne, comme « nouvelle route de la soie ». « Avec la guerre entre la Russie et l'Ukraine, la route du Nord [qui va de la Chine à l'Europe en passant par la Russie, Ndlr] a perdu de sa pertinence car il n'y a plus de stabilité. Donc la route transcaspienne qui est stable, elle, est devenue une bonne alternative. Elle va du Kazakhstan à la mer Caspienne à un port d'Azerbaïdjan et ensuite par voie ferrée de la Géorgie à la Turquie. »Les « nouvelles routes de la soie » lancées, il y a dix ans, par Xi Jinping se trouvent à moment crucial pour la Turquie. Le pays a le choix entre privilégier ses relations avec la Chine, devenue incontournable, rester tourné vers l'Occident, ou ménager tous ses partenaires, quitte à jouer les équilibristes.
Série : “Des femmes résistantes” - Episode 3/5Elles sont 32 femmes à avoir été sélectionnées par les chemins de fer saoudiens pour conduire le train à grande vitesse qui sépare les villes saintes de Medine et la Mecque, le Al Haramain Express. Depuis son arrivée au pouvoir en 2015, Mohammed Ben Salmane (MBS), le prince héritier, enchaîne les réformes en faveur des droits des femmes. La mise sous tutelle masculine ayant été allégée, elles sont désormais plus nombreuses à pouvoir travailler. MBS est vu comme le “libérateur” par une jeunesse qui se sent étouffée par les ultra-conservateurs. Mais MBS mène aussi en parallèle une lourde répression contre les dissidents politiques, y compris les militantes féministes. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
De la Mecque à Medine, péripéties et leçons La Hijra (l'hégire), la quête du bonheur - Episode 4 Replay de l'émission live du samedi 12 août 2023 ____________________________________________
Des centaines de milliers de fidèles sont arrivés cette semaine sur le site de Mina, à quelques kilomètres de la grande mosquée de la Mecque en Arabie Saoudite. Ils ont accompli mardi l'un des principaux rites du hajj : la journée de prières et de recueillement sur le mont Arafat.
durée : 00:58:01 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Le Hajj est le plus important pèlerinage de l'islam, sur les lieux saints de la Mecque et Médine. Pour l'Arabie saoudite, c'est un défi logistique et sécuritaire, mais aussi une source importante de revenus et de prestige international. - invités : Sylvia Chiffoleau Historienne, directrice de recherche au CNRS, affectée au laboratoire LARHA, le laboratoire de recherche historique Rhônes-Alpes; Fatiha Dazi-Héni Chercheuse spécialiste des monarchies de la péninsule arabique à l'Institut de recherche stratégique de l'école militaire (IRSEM); Katia Boissevain Anthropologue, directrice de l'IRMC l'Institut de recherche sur le Maghreb contemporain à Tunis
Influensoeur Podcast 🎙 rappels, réflexions, exhortations et méditations autour de la religion.
Selon Sa'id ibn Joubayr a dit, Ibn ‘Abbas (ra) a dit “La première femme à avoir pris une ceinture, c'est la mère d'Isma'il. Elle en a pris une pour effacer ses traces, pour les cacher à Sarah. Puis Ibrahim a emmené Hajar avec son fils Isma'il qu'elle allaitait encore. Il les a déposé près de la Ka'ba sous un grand arbre qui se situait au-dessus de Zamzam. En ce temps-là personne n'habitait la Mecque et il n'y avait pas d'eau. Il les a déposés là-bas en leur laissant un sac de dattes et une outre pleine d'eau. (al boukhari).
durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'Arabie saoudite se retrouve à la tête du golf mondial, attire les stars du foot européen, investit dans la culture et le divertissement… Une stratégie de « soft power » du prince héritier MBS qui change l'image du royaume, et la sienne, du "sport-washing" selon ses détracteurs.
durée : 00:03:12 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'Arabie saoudite se retrouve à la tête du golf mondial, attire les stars du foot européen, investit dans la culture et le divertissement… Une stratégie de « soft power » du prince héritier MBS qui change l'image du royaume, et la sienne, du "sport-washing" selon ses détracteurs.
Liens du podcast : https://linktr.ee/muslim_makers --------- Dans l'épisode du jour, j'ai l'immense plaisir d'accueillir Nadiya Lazzouni. Juriste de formation, Nadiya est aujourd'hui journaliste et fondatrice du média “Speak Up Channel”. Dans cette interview, Nadiya se livre sur ce qu'elle retient de ses expériences auprès des médias français et son opinion sur la problématique de la représentation des musulmans et musulmanes en France. Elle nous partage également ses conseils sur ce qui pourrait faire bouger les lignes. Bonne écoute ! :) --------- Références : Aïda Touihri https://www.leslumieresdorient.com/ Conseils lecture : L'alchimie du bonheur, Abû-Hâmid Al-Ghazali Le chemin de la Mecque, Muhammad Asad Le Prophète Muhammad. Sa vie d'après les sources les plus anciennes, Martin Lings Pour joindre/suivre Nadiya : contact@speakupchannel Instagram --------- Pour me contacter : abdelrahmen@muslim-makers.com LinkedIn Facebook
Transformer une bourgade suisse de 20 000 habitants en Mecque de l'humour ? C'est chose faite. Tous les ans depuis 1989, la scène du Montreux Comedy Festival accueille la relève du rire et son public, venus des quatre coins du monde, de Kinshasa au Québec. Très vite, tout est filmé : pour la télé d'abord, et pour YouTube ensuite. Une volonté de son fondateur visionnaire et passionné, Grégoire Furrer. De bonnes idées, il en aura d'autres, la preuve : il pilote désormais huit festivals d'humour à travers le monde. Rien d'étonnant pour Grégoire Furrer qui - sans jamais s'arrêter de rire depuis les bancs du public - a toujours envisagé l'humour comme un business (très) sérieux. Dans cet épisode, vous découvrirez : Pourquoi Montreux est la ville parfaite pour accueillir le gratin de l'humour ; Combien coûtait un sketch de Vincent Lagaffe en 1990 ; Comment créer un événement culturel scalable et le multiplier par 8 ; Les 3 pouvoirs secrets de l'humour (la jeunesse, la résilience et le digital) ; Le futur international et tech de l'humour francophone ; L'importance de suivre ses passions et ses intuitions. TIMELINE : 00:00:00 - Introduction 00:08:30 - Présentation de Grégoire Furrer 00:10:50 - La genèse du festival 00:33:00 - Les talents au cœur de la ligne éditoriale du festival 01:03:47 - YouTube et la communauté des fans d'humour 01:20:40 - L'avenir multilingue et tech du festival, le rôle du rire, les femmes 01:50:00 - Le quotidien et les ambitions de Grégoire, chairman et visionnaire 02:25:18 - La vraie vie et carrière des humoristes 02:31:52 - Les traditionnelles questions de fin d'épisode On a cité avec Grégoire plusieurs anciens épisodes de GDIY : #109 - Olivier Brourhant — Mantu — 55 pays, 96 % de croissance annuelle, un demi-milliard de CA en 13 ans… tous les secrets pour “Scaler” #311 - Pascal Meyer - QoQa - Vendre un Picasso à sa communauté : quand l'e-commerce n'a plus de limite #261 - Caroline Vigneaux - Humoriste et réalisatrice - Changer de vie : passer de la plaidoirie au stand-up Avec Grégoire, on a parlé de : Les festivals organisés par Grégoire Montreux Comedy Festival à Montreux Lillarious à Lille Big Perf à Cannes Juste pour Rire à Montréal Mon premier Montreux dans 9 pays africains francophones Le Marrakech du rire, festival fondé par Jamel Debbouze La chaîne YouTube de Montreux Comedy Le sketch d'Artus sur Les blagues de rugbymans Bun Hay Mean aka Le Chinois Marrant Paul Mirabel Gad Elmaleh Caroline Vigneaux Les Comedy Clubs Paname Comedy Club Madame Sarfati, fondé par Fary Le Fridge Comedy Room, fondé par Kev Adams Le Jamel Comedy Club, fondé par Jamel Debbouze Les séries avec du stand-up LOL : Qui rit, sort (Amazon Prime) Seinfeld (Netflix) La Classe (Machine à remonter le temps) Grégoire vous recommande de lire : Rompre avec soi-même, pour se créer à nouveau de Joe Dispenza (2013, éd. Ariane) Un merci tout particulier à Caroline Vigneaux, Ombline de Tarragon, Judith Delair, Isabelle Vitari, Elsa Bernard et “Olivia Moore”. Si vous avez apprécié cet épisode, laissez un commentaire sur nos posts LinkedIn ou Instagram. Si vous voulez faire découvrir cet épisode, taguez un ami. La musique du générique vous plaît ? C'est à Morgan Prudhomme que je la dois ! Contactez-le sur : https://studio-module.com. Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ? Contactez mon label Orso Media via ce formulaire. Vous pouvez beaucoup suivre Grégoire Furrer sur LinkedIn et un peu sur Instagram.
Vous allez écouter les 15 premières minutes de l'émission « Convivencia et Al-Andalus », qui dure 1 heure et 14 minutes. Pour écouter la suite et plus de 300 émissions complètes d'une heure environ il vous suffit de vous abonner au prix d'un café par mois soit 2€, en suivant ce lien : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo En 1994, Ousama Ben Laden écrit au grand Mufti d'Arabie Saoudite, je cite ses mots « Nous demandons à Allah que l'Umma récupère son honneur et son prestige, et lève à nouveau l'étendard d'Allah sur toute la terre islamique qui nous a été volée, de la Palestine à Al Andalus » ! L'oumma, c'est la Communauté musulmane… Plus tard, en 2007, le bras droit de Ben Laden au sein d'Al-Qaïda, l'Égyptien Ayman al-Zawahiri, a déclaré dans un enregistrement diffusé : « Ô nation musulmane du Maghreb, zone de bataille et de djihad. Faire revenir Al-Andalus dans le giron de l'Islam est un devoir qui incombe à l'umma en général, et à vous en particulier. » En Espagne, lors des débats de 2015 sur le projet de loi accordant la nationalité espagnole aux descendants des juifs séfarades expulsés en 1492, des associations islamophiles ont demandé, « au nom de la justice historique » la concession de la nationalité espagnole à tous les descendants musulmans expulsés après 1609. Par la voix de leurs représentants, ces mouvements aiment à répéter qu'« il serait très beau de convertir Cordoue en la Mecque de l'Occident ». Enfin, le 3 février 2021, la députée espagnole Isabel Franco, membre du parti de gauche Podemos, a tenu des propos qui ont fait beaucoup réagir de l'autre côté des Pyrénées. La députée a expliqué que selon elle, à l'époque d'Al-Andalus (l'Espagne musulmane) trois cultures cohabitaient ensemble : la culture musulmane, la culture juive et la culture chrétienne. Mais la monarchie espagnole aurait perturbé cet équilibre en provoquant une invasion -ce sont les mots utilisés par la députée- un génocide et une dissimulation de la réalité de ce que fut cette cohabitation. Il apparait qu'Isabel Franco défend une vision très positive de la période de Convivencia, vision qui pourtant a été remise en question ces dernières années. Par ailleurs, les milieux académiques hispanophones ont toujours été très critiques vis-à-vis du terme « convivencia » en lui-même. En effet, le mot est sujet à de nombreuses acceptations de sens, qui varient selon l'agenda du chercheur ou du politicien qui l'utilise. L'autre difficulté est le fait que la Convivencia questionne également l'andalucismo, c'est-à-dire l'identité andalouse. L'histoire de l'Hispanie musulmane ou d'Al-Andalus est un enjeu archétypique. On veut nous faire croire qu'au Moyen Âge la péninsule Ibérique a connu une remarquable et inhabituelle cohabitation pacifique entre juifs, chrétiens et musulmans. Une admirable symbiose culturelle qui aurait duré vaille que vaille du VIIIe siècle jusqu'à l'expulsion des juifs en 1492, voire, jusqu'à l'expulsion des Morisques en 1609. Mais la réalité est évidemment bien différente. C'est même le contraire...
Elles sont 32 femmes à avoir été sélectionnées par les chemins de fer saoudiens pour conduire le train à grande vitesse qui sépare les villes saintes de Medine et la Mecque, le Al Haramain Express. Depuis son arrivée au pouvoir en 2015, Mohammed Ben Salmane (MBS), le prince héritier, enchaîne les réformes en faveur des droits des femmes. La mise sous tutelle masculine ayant été allégée, elles sont désormais plus nombreuses à pouvoir travailler. MBS est vu comme le “libérateur” par une jeunesse qui se sent étouffée par les ultra-conservateurs. Mais MBS mène aussi en parallèle une lourde répression contre les dissidents politiques, y compris les militantes féministes. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
durée : 00:28:47 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Karine Le Loët - Henri et Manu ont décroché un job de rêve dans la Mecque de la Tech de la Silicon Valley : Twitter. Mais après le rachat par Elon Musk, leurs conditions de travail changent radicalement, et les licenciements secs pleuvent. Ils racontent l'envers de Twitter.
INTERVIEW - Pour évoquer le cinéma et les actrices sous le IIIe Reich face à Hitler dans l'Allemagne nazie, Virginie Girod reçoit Isabelle Mity, docteure en études germaniques et agrégée d'Allemand, auteure "Des actrices du IIIe Reich, splendeurs et misères des icônes du Hollywood nazi" (Editions Perrin). Moins connu qu'Hollywood, on a oublié que l'Allemagne a été un grand pays de cinéma pendant la République de Weimar, avec l'UFA "qui est la plus ancienne des sociétés de production allemandes, créée en 1917 pendant la Première guerre mondiale pour faire des films de propagande déjà à l'époque". "C'est la Mecque des films européens, c'est ce qu'il se fait de mieux après Hollywood", résume Isabelle Mity. C'est à cette époque que sortent des films qui sont entrés dans l'histoire du cinéma comme "Métropolis" de Fritz Lang ou "L'Ange Bleu" avec Marlene Dietrich. L'arrivée d'Adolf Hitler au pouvoir, cinéphile à sa façon, va transformer radicalement cette industrie et la vie des artistes, acteurs, réalisateurs en Allemagne, avec l'avènement du IIIe Reich. Avec Goebbels, "ils veulent instrumentaliser le cinéma pour faire passer des messages, pour édifier le peuple. Cela étant, ça ne doit pas être fait de manière trop transparente et trop visible", ajoute Isabelle Mity.Sujets abordés : Leni Riefenstahl - Adolf Hitler - nazisme - propagande - Deuxième guerre mondiale - cinéma - Berlin - Dr Joseph Goebbels - Marlene Dietrich - Fritz Lang
La 5e de Couv’ continue de vous faire déambuler à Japan Expo 2022 ! En effet, on poursuit notre petite série de l’été : des émissions nomades à travers les couloirs de la Mecque de... L'article Déambulation à Japan Expo 2022 : part 2 – La 5e de Couv' – #5DC est apparu en premier sur La 5e de Couv' - Le podcast de débat autour du manga !.
durée : 00:58:22 - Questions d'islam - par : Ghaleb Bencheikh - L'historien et éditeur Daoud Riffi évoque l'institution du pèlerinage à la Kaaba et présente l'histoire de la Mecque et de la « demeure de Dieu ». - invités : Daoud Riffi Historien, professeur d'histoire et de géographie en lycée et cofondateur des éditions Tasnîm
Nouche, de son vrai nom Mouhamadou Moustapha Ndiaye, est un jeune sénégalais qui a quitté son Sénégal natal à l'âge de 17 ans pour faire ses études à Londres. En 2014, il y a à peine 8 ans, a commencé sa folle aventure d'aller explorer ce monde et ce qu'il regorge de beau. Partir en fin fond de la Palestine, visiter la Jordanie, la Lybie, l'Europe entière, aller voir les aurores boréales en Islande, essayer de prier dans la mer rouge comme le prophète Moussa (je ne sais pas s'il a pu la diviser en deux, on va l'appeler Kukandé du coup), ou encore visiter la Mecque deux fois, partir au Brésil sur un coup de tête, on va dire que ce n'est pas chose commune de nos jours, de tous les temps d'ailleurs. Et ce qui est incroyable mais vrai, il a visité tous ces pays avec son passeport sénégalais !Je t'invite donc à aller écouter avec attention et j'espère avec beaucoup de plaisir ma conversation avec THE Nouche Life. J'aurais tellement appris sur l'importance d'avoir des rêves dans la vie et de se donner les moyens pour y arriver.J'aurais beaucoup appris sur l'abnégation, le courage, la détermination et la capacité à se surpasser quand on veut quelque chose. Ci dessous, quelques sujets abordés dans ce podcast. 18:00: Voyager avec un passeport sénégalais20:00: Le tunnel de l'amour