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Support the show on Patreon and get our next episode right now as well as years worth of bonus content: www.patreon.com/lionsledbydonkeys Grab tickets to our live show in Belfast: www.universe.com/events/lions-led…t-tickets-83V5QD Can't make it to Belfast? We're streaming it! Get your stream tickets here: www.eventbrite.co.uk/e/livestream-l…-1008166803047 Sources for this series: Scott Straus. The Order of Genocide: Race, Power, and War in Rwanda Scott Straus. Fundamentals of Genocide and Mass Atrocity Prevention Scott Straus. Rwanda, RTLM, and Mass Media Effects. Jean Hatzfeld. Machete Season. Philip Gourevitch. We Wish to Inform You That Tomorrow We Will Be Killed With Our Families. Alison Des Forges. Leave None to Tell The Story: Genocide In Rwanda. Roméo Dallaire. Shake Hands with the Devil: The Failure of Humanity in Rwanda International Criminal Tribunal for Rwanda. Case Files. unictr.irmct.org/en/cases
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Transmettre la guerre par les mots Ce qui anime le plus Jean Hatzfeld depuis toujours, c'est raconter des histoires. Les histoires de ces gens qui ont tout perdu, et qui ont eu parfois le courage de tout reconstruire. Il a été le témoin de pas mal de terrains de guerre, son porte-bonheur toujours dans ses bagages. Mais après avoir été blessé par balle et avoir lui-même frôlé la mort en Bosnie, et suite à un reportage au Rwanda, il change finalement de rythme, échange le journalisme pour la littérature et l'immédiat pour le temps long. Il part à la rencontre des rescapés du génocide au Rwanda, pour leur donner la parole et la porter vers le grand public à travers plusieurs livres. Remerciements : Merci à Martin Bacholle qui a imaginé ce projet et qui a tout fait pour qu'il existe. Merci à Camille, Julien, Arman, Jean et Karen de m'avoir fait confiance. Et un grand merci à ARTE Radio d'y avoir cru. Une pensée spéciale à la famille et aux proches d'Arman Soldin. Tatiana Benhamou est une autrice et réalisatrice de podcast indépendante. Ligne de fuiteLes reporters sont des personnages à part, reporters de guerre et journalistes de terrain, ils sont la figure flamboyante et héroïque de la profession, une figure qui est aussi très complexe. Souvent inadaptés au quotidien une fois de retour, la plupart ne vivent que dans l'attente du prochain départ. Ils sont souvent sur le fil, prenant parfois trop de risques et trop isolés sur le terrain. Certains d'ailleurs y perdent la vie. Leur addiction au terrain les pousse dans une fuite en avant dont ils ont parfaitement conscience, mais décrocher reste pour eux encore plus difficile que de continuer à faire face à la misère et aux tragédies qu'ils nous rapportent. Alors que se passe-t-il dans la tête lorsqu'on décide de partir, caméra ou carnet à la main, pour traverser la Manche sur un zodiac avec des migrants ? Pour traverser Kaboul cachée sous une burqa afghane ? Franchir à découvert une ligne de front Bosniaque, ou se jeter dans les tranchées du Donbass ? Et puis, qu'est-ce que ça fait de voir et d'emmagasiner tant de violence, de peur, de mort, de misère ? C'est ce que Camille, Julien, Arman, Jean et Karen racontent, avec sincérité et sans tabou. Ils dévoilent leur ressenti, leurs motivations profondes et la peur qu'il faut apprivoiser. Ils disent ce qui les anime et les pousse à aller toujours plus loin, pour informer le monde des tragédies en cours. Et puis aussi ce qui fait que parfois, on arrête ou qu'on change de façon de faire. Enregistrements : avril 2023 à avril 2024 - Prise de son et montage : Tatiana Benhamou - Réalisation : Charlie Marcelet et Tatiana Benhamou - Musique originale : Charlie Marcelet - Illustration : Laure Guillebon - Production : ARTE Radio - Charlie Marcelet
Internationell författarscen 22 april 2009. Jean Hatzfeld i samtal med Svante Weyler, moderator, Gloria Bugwiza, Marall Nasiri, Johan Forslund, uppläsare. Tolkat av Eva Bonnard-Sjögren
xx Ce qui anime le plus Jean Hatzfeld depuis toujours, c'est raconter des histoires. Les histoires de ces gens qui ont tout perdu, et qui ont eu parfois le courage de tout reconstruire. Il a été le témoin de pas mal de terrains de guerre, son porte-bonheur toujours dans ses bagages. Mais après avoir été blessé par balle et avoir lui-même frôlé la mort en Bosnie, et suite à un reportage au Rwanda, il change finalement de rythme, échange le journalisme pour la littérature et l'immédiat pour le temps long. Il part à la rencontre des rescapés du génocide au Rwanda, pour leur donner la parole et la porter vers le grand public à travers plusieurs livres. Remerciements : Merci à Martin Bacholle qui a imaginé ce projet et qui a tout fait pour qu'il existe. Merci à Camille, Julien, Arman, Jean et Karen de m'avoir fait confiance. Et un grand merci à ARTE Radio d'y avoir cru. Une pensée spéciale à la famille et aux proches d'Arman Soldin. Tatiana Benhamou est une autrice et réalisatrice de podcast indépendante. Ligne de fuiteLes reporters sont des personnages à part, reporters de guerre et journalistes de terrain, ils sont la figure flamboyante et héroïque de la profession, une figure qui est aussi très complexe. Souvent inadaptés au quotidien une fois de retour, la plupart ne vivent que dans l'attente du prochain départ. Ils sont souvent sur le fil, prenant parfois trop de risques et trop isolés sur le terrain. Certains d'ailleurs y perdent la vie. Leur addiction au terrain les pousse dans une fuite en avant dont ils ont parfaitement conscience, mais décrocher reste pour eux encore plus difficile que de continuer à faire face à la misère et aux tragédies qu'ils nous rapportent. Alors que se passe-t-il dans la tête lorsqu'on décide de partir, caméra ou carnet à la main, pour traverser la Méditerranée sur un zodiac avec des migrants ? Pour traverser Kaboul cachée sous une burqa afghane ? Franchir à découvert une ligne de front Bosniaque, ou se jeter dans les tranchées du Donbass ? Et puis, qu'est-ce que ça fait de voir et d'emmagasiner tant de violence, de peur, de mort, de misère ? C'est ce que Camille, Julien, Arman, Jean et Karen racontent, avec sincérité et sans tabou. Ils dévoilent leur ressenti, leurs motivations profondes et la peur qu'il faut apprivoiser. Ils disent ce qui les anime et les pousse à aller toujours plus loin, pour informer le monde des tragédies en cours. Et puis aussi ce qui fait que parfois, on arrête ou qu'on change de façon de faire. Enregistrements : avril 2023 à avril 2024 - Prise de son et montage : Tatiana Benhamou - Réalisation : Charlie Marcelet et Tatiana Benhamou - Illustration : Laure Guillebon - Production : ARTE Radio
durée : 00:23:35 - L'invité de 8h20 - par : Marion L'hour, Ali Baddou - Dans le grand entretien de 8h20 de France Inter, retour sur le génocide des Tutsis au Rwanda, avec Jean Hatzfeld, ancien journaliste, grand reporter et écrivain, Patrick de Saint-Exupéry, reporter pour Le Figaro au Rwanda en 1994 et Annick Kayitesi-Jozan, rescapée du génocide et auteure. - invités : Jean Hatzfeld, Annick Kayitesi-Jozan, Patrick de Saint-Exupéry - Jean Hatzfeld : Journaliste et écrivain, Annick Kayitesi-Jozan : Rescapée du génocide rwandais, auteure de « Nous existons encore », ed. Michel Lafon., Patrick de Saint-Exupéry : Journaliste, grand reporter, écrivain et spécialiste du Rwanda
durée : 02:58:45 - Le 6/9 - Aujourd'hui dans le 6-9, on parle de l'exposition "Métal" avec Corentin Charbonnier à 6h20, puis du festival du Polar avec Elise Lépine et l'écrivain Hervé Le Corre à 7h50. A 8h20, 30 ans après le génocide des Tutsis au Rwanda avec Patrick de Saint-Exupéry, Jean Hatzfeld et Annick Kayitesi-Jozan.
L'émission 28 Minutes du 09/09/2023 Jean Hatzfeld : entre deux guerres De Beyrouth à Sarajevo, en passant par Nyamata : le journaliste et auteur Jean Hatzfeld a parcouru les terrains de guerre pour raconter les trajectoires heurtées de ceux qui l'ont vécue. Profondément marqué par le génocide au Rwanda en 1994, il s'est rendu dans le pays après les massacres pour recueillir les témoignages des rescapés tutsis. Depuis, il n'a cessé d'y retourner pour continuer à faire le récit d'un drame qu'il ne pourra “jamais comprendre”, en donnant la parole aux victimes, aux bourreaux et à leurs enfants qui portent ce lourd héritage. À travers son dernier roman, “Tu la retrouveras” (Gallimard), Jean Hatzfeld nous emmène dans une autre ville assiégée – Budapest, pendant l'hiver 1944-1945 – à la rencontre de deux fillettes qui ont tout perdu pendant la guerre et trouvé refuge dans un zoo en ruine. Découvrez le portrait de notre invité par Philippe Ridet, lu par Sandrine Le Calvez. Armes à uranium appauvri en Ukraine : l'escalade ? En visite à Kiev, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a annoncé la fourniture à l'Ukraine de munitions à uranium appauvri destinées aux chars américains Abrams. Armes redoutablement efficaces, ces munitions, capables de perforer les blindages, font débat à cause de leur risque toxique pour les militaires et la population. Dans la nuit de mercredi à jeudi, l'ambassade de la Russie à Washington a d'ailleurs condamné cette décision qui, selon elle, est “un signe clair de l'inhumanité” des États-Unis. Quels sont les véritables risques de ces munitions ? Le Kremlin a-t-il vraiment peur des effets toxiques sur les civils et les soldats ou des dégâts que peuvent produire ces munitions sur leurs chars ? Pourquoi Xi Jinping boude-t-il le sommet du G20 ? Xi Jinping n'assistera pas au sommet du G20 qui se tiendra samedi 9 et dimanche 10 septembre à New Delhi. Les différentes rivalités auront eu raison de l'harmonie qui régnait jusqu'alors au sein de l'organisation. La Chine refuse de se plier aux valeurs occidentales et désire imposer son propre modèle. Le Sud global — nouveau nom de l'ex-tiers-monde — refuse quant à lui de s'aligner sur le seul Occident qu'il juge obsédé par la guerre en Ukraine. On en débat. “Le Pape est le représentant du Malin sur Terre” : c'est en ces termes que Javier Milei – candidat d'extrême droite à l'élection présidentielle en Argentine – s'est exprimé au sujet du Pape François, en profond désaccord sur la question des aides sociales. Arrivé en politique il y a seulement deux ans, son profil inquiète le chef de l'Église catholique en personne, comme le raconte Gaël Legras. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes, la chronique d'Alix Van Pée et un retour sur le temps fort de la semaine. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 9 septembre 2023 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
durée : 00:58:31 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Dans son nouveau roman "Tu la retrouveras", l'écrivain et grand reporter Jean Hatzfeld sort des marais rwandais pour explorer le thème de l'amitié enfantine dans une Budapest plongée en pleine Seconde Guerre mondiale. - invités : Jean Hatzfeld Journaliste et écrivain
durée : 00:59:59 - Les Nuits de France Culture - En avril 2001, Laure de Vulpian, journaliste à la rédaction de France Culture, suivait à Bruxelles le procès de quatre rwandais jugés en Cour d'assises pour leur implication supposée dans le génocide. Qui étaient ces deux hommes et ces deux femmes apparemment ordinaires ? A titre exceptionnel, les débats judiciaires avaient été enregistrés par une association belge, RCN justice et démocratie, une organisation non gouvernementale faisant du soutien institutionnel à la justice dans plusieurs pays d'Afrique. Un peu plus d'un an après le procès, cette association proposait à France Culture de lui céder les droits de diffusion des enregistrements. La journliste Laure de Vulpian travailla alors, sur la base de ces minutes sonores, à une série de vingt-cinq émissions qui furent diffusées à l'été 2003. Jour après jour, on y suivait le déroulement du procès, les témoignages à charge et à décharge, pour découvrir comment s'était déroulé le génocide à Boutare, seconde ville du Rwanda après Kigali, et capitale universitaire du pays.Chaque jour, une question se posait : pourquoi le Rwanda avait-il sombré dans le génocide ? Comment, et avec quelles conséquences ? Le procès servait de clé pour tenter de comprendre l'incompréhensible, et savoir comment un million de personnes, hommes, femmes, enfants, bébé, vieillards, avaient pu mourir en cent jours, entre le 6 avril et le 4 juillet 1994, tués, le plus souvent à la machette, par ceux qui étaient leurs voisins. Pour ce faire, en plus des enregistrements du procès, on entendait divers intervenants, rwandais et européens, témoins des faits ou experts, qui répondaient aux questions soulevées par cet événement incommensurable.Le troisième épisode de cette série, diffusé pour la première fois le 30 juillet 2003, se penchait sur la personnalité des accusés : qui étaient-ils, ces deux hommes et ces deux femmes apparemment ordinaires ? Et au-delà, qui furent les tueurs du génocide, ceux que l'on appella les "génocidaires" ? Rwanda, un génocide oublié 3/25 : Des génocidaires ordinaires (1ère diffusion : 30/07/2003) Par Laure de Vulpian Avec Annette Wiewiorka, Jean Hatzfeld, Stéphane Audoin-Rouzeau, Michèle Hirsch Et des extraits des minutes sonores du procès qui s'est tenu entre avril et juin 2001 devant la Cour d'assises de Bruxelles, procès de quatre accusés rwandais jugés pour leur participation au génocide. On entend dans cet épisode le président de la Cour d'assises, Luc Maes ; et les accusés : Vincent Ntezimana, Alphonse Higaniro, Consolata Mukangango, Julienne Mukabutera Réalisation Mehdi El Hadj
durée : 00:59:59 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit, Albane Penaranda, Mathilde Wagman - Par Laure de Vulpian - Avec Annette Wiewiorka, Jean Hatzfeld, Stéphane Audoin-Rouzeau, Michèle Hirsch - Réalisation Mehdi El Hadj - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Jean Hatzfeld Journaliste et écrivain; Stéphane Audoin-Rouzeau historien spécialiste de la Grande guerre, professeur à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
On dit souvent que les anciens transmettent leurs savoirs en se racontant à leurs enfants et petits-enfants, laissant ainsi derrière eux, des souvenirs et parfois des traumatismes. Comment est-on conditionné.e par les émotions de nos ancêtres ? Quel est le rôle de la mémoire dans notre construction ? Et pourquoi est-il si important de s'approprier l'histoire de sa famille pour ne pas souffrir des blessures du passé ? Dans cet épisode, la journaliste Adèle Salmon partage des extraits sonores de sa grand-mère, Claudine, qui évoque la mort en déportation de son père pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle fait aussi entendre les voix de Jeanne, rescapée du Génocide des Tutsi au Rwanda, et de Danièle Laufer, qui a grandi avec une mère juive allemande, survivante de la Shoah. Adèle Salmon a par ailleurs interrogé la psychanalyste et thérapeute familiale Régine Waintrater ainsi qu'Ariane Giacobino, médecin en génétique aux Hôpitaux Universitaires de Genève.Quelques références sur le sujet :Venir après, Nos parents ont été déportés de Danièle LauferSortir du génocide : témoigner pour réapprendre à vivre de Régine Waintrater Peut-on se libérer de nos gènes ? L'épigénétique d'Ariane GiacobinoTous tes enfants dispersés de Beata Umubyeyi-Mairesse Dans le nu de la vie, récits des marais rwandais de Jean Hatzfeld Émotions est un podcast de Louie Media présenté par Brune Bottero. Cet épisode a été tourné, écrit et monté par la journaliste Adèle Salmon. L'épisode a été réalisé par Charles de Cillia. Benoît Daniel s'est occupé de la prise de son et Jean-Baptiste Aubonnet du mix. C'est Nicolas de Gélis qui a composé le générique d'Émotions. Maud Benakcha est la chargée de production d'Émotions. Ce podcast est également rendu possible grâce à Maureen Wilson, responsable éditoriale, Marion Girard responsable de production, Mélissa Bounoua directrice des productions et Charlotte Pudlowski, directrice éditoriale. La retranscription de cet épisode est en cours. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Au programme de C à Vous : JEAN HATZFELD Journaliste & écrivain NICOLAS POINCARÉ Journaliste RMC & ancien grand reporter à France Info Rwanda : E. Macron reconnaît les responsabilités de la France Emmanuel Macron au Rwanda, 27 ans après le génocide E. Macron veut écrire une nouvelle page avec le Rwanda SYVLIE UDERZO Commissaire de l'exposition « Uderzo, comme une potion magique » PIERRE GAGNAIRE Chef étoilé Le génie d'Uderzo s'expose enfin dans un musée Astérix, l'antidote à la morosité Le musée Maillol à Paris expose Uderzo Astérix : histoire d'un mythe français Pierre Gagnaire, le nouveau Panoramix Astérix et Obléix : rois du cinéma PIERRE-ANTOINE DAMECOUR Humoriste Euro 2021 : des nouvelles de Clairefontaine « Welcome Benzeback ! », histoire d'un canular COLONEL BRICE MANGOU Commandant de gendarmerie départementale des Vosges Le gendarme des Vosges qui fait rire Twitter Diffusion : tous les jours de la semaine à 19h Format : 50 minutes Présentation : Anne-Élisabeth Lemoine, Patrick Cohen, Pierre Lescure, Marion Ruggieri, Émilie Tran Nguyen Réalisation : Corentin Son Productions : France Télévisions / Troisième Oeil Productions
Um genocídio bem recente entre Abril e Maio/1994 no Ruanda, talvez por tido o palco no coração de Africa, é frequentemente esquecido com serias semelhanças com o genocídio nazi. Mais uma vez está bem a banalidade do mal, como Hannah Arendt, tão bem explicou.
Um genocídio bem recente entre Abril e Maio/1994 no Ruanda, talvez por tido o palco no coração de Africa, é frequentemente esquecido com serias semelhanças com o genocídio nazi. Mais uma vez está bem a banalidade do mal, como Hannah Arendt, tão bem explicou.
Cette semaine dans La Grande Librairie, quatre livres qui hissent le journalisme au rang de littérature ! François Busnel reçoit : Patrick de Saint-Exupéry qui signe un des meilleurs récits de voyage jamais écrits, une enquête implacable qui met en lumière les mensonges et la responsabilité de l'Elysée dans le génocide des Tutsis par les Hutus : La traversée (Les Arènes) ; Jean Hatzfeld donne la parole aux Justes du Rwanda, ces quelques Hutus qui ont sauvé des Tutsis au péril de leur vie et ne sont toujours pas reconnus : Là où tout se tait (Gallimard) ; Hèlène Coutard raconte l'extraordinaire destin de ces très jeunes femmes qui fuient l'Arabie Saoudite où, derrière les apparences, s'exerce une tyrannie presque totale sur les femmes Les fugitives (Seuil) ; Ariane Chemin a mené l'enquête sur l'un des plus grands écrivains contemporains, le seul à refuser toute interview, Milan Kundera : A la recherche de Milan Kundera (Editions du Sous-sol) ;
Um genocídio bem recente entre Abril e Maio/1994 no Ruanda, talvez por tido o palco no coração de Africa, é frequentemente esquecido com serias semelhanças com o genocídio nazi. Mais uma vez está bem a banalidade do mal, como Hannah Arendt, tão bem explicou.
Post Face, émission littéraire présentée par Caroline Gutmann qui reçoit Jean Hatzfeld pour son livre « Là où tout se tait » aux éditions Gallimard et Laurent Lemire qui vient présenter l'ouvrage d'Omer Bartov, « Anatomie d'un génocide » aux éditions Plein Jour. À propos du livre : "Là où tout se tait" paru aux éditions Gallimard Sur les collines de Nyamata, Jean Hatzfeld part cette fois à la recherche des très rares Hutus qui ont résisté à la folie génocidaire au péril de leur vie. Au Rwanda, on les appelle abarinzi w'igihango, les gardiens du pacte de sang, ou parfois les Justes. Mais vingt-cinq ans après, ils restent des personnages silencieux, entourés de méfiance ; parce que aux yeux des Hutus ils incarnent la trahison, ou leur renvoient l'image de ce qu'ils auraient pu être, tandis que les Tutsis portent sur eux d'irréductibles soupçons et le plus souvent refusent d'admettre qu'il y ait eu des Hutus méritants. Beaucoup de sauveteurs ont été abattus par les tueurs, sans laisser de trace. Certains de ceux qui ont survécu racontent ici leurs histoires extraordinaires. Chacun trouve les mots pour relater ce chaos dans une langue étrange, familière et nourrie de métaphores, reconnaissable entre toutes pour ceux qui ont lu les précédents livres de l'auteur. Jean Hatzfeld a grandi au Chambon-sur-Lignon, le "village des Justes". Ce livre est le sixième qu'il consacre au génocide Tutsi à Nyamata. Son dernier roman, Deux mètres dix, a paru dans la collection "Blanche" en 2018. À propos du livre : "Anatomie d'un génocide" paru aux éditions Plein Jour Buczacz est une petite ville de Galicie (aujourd'hui en Ukraine). Pendant plus de 400 ans, des communautés diverses y ont vécu plus ou moins ensemble ; jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale, qui a vu la disparition de toute sa population juive. En se concentrant sur ce seul lieu, étudié depuis l'avant-Première Guerre mondiale, Omer Bartov reconstitue une évolution polarisée par l'avènement des nationalismes polonais et ukrainien, et la lutte entre les deux communautés, tandis que l'antisémitisme s'accroît. À partir d'archives récoltées pendant plus de 20 ans, d'une documentation considérable, de journaux intimes, de rapports politiques, milliers d'archives rarement analysées jusqu'à aujourd'hui, il retrace le chemin précis qui a mené à la Shoah. Il renouvelle en profondeur notre regard sur les ressorts sociaux et intimes de la destruction des Juifs d'Europe. Omer Bartov est professeur d'histoire européenne à Brown University (États-Unis). Il est l'auteur de plusieurs livres importants, dont un seul, jusque-là, a été traduit en français (L'Armée d'Hitler, Hachette, 1999). Anatomie d'un génocide a été célébré par Jan Gross, Tom Segev, Christopher Browning, Saul Friedlander, Philip Sands…
durée : 00:24:19 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - L'ancien journaliste, Grand reporter et écrivain Jean Hatzfeld est l'invité du Grand entretien de la matinale de France Inter. Il est l'auteur de «Là où tout se tait » (éd Gallimard, janv 2021).
durée : 01:59:19 - Le 7/9 - L'ancien journaliste, Grand reporter et écrivain Jean Hatzfeld est l'invité du Grand entretien de la matinale de France Inter. Il est l'auteur de «Là où tout se tait » (éd Gallimard, janv 2021).
Jean Hatzfeld publie Là où tout se tait, un sixième livre qui aborde la douloureuse question du génocide des Tutsis au Rwanda, un travail de mémoire amorcé il y a 21 ans déjà avec Dans le nu de la vie.
C'est l'Afrique des grands lacs qui relie les deux écrivains présents aujourd'hui dans l'émission Au pied de la lettre autour de Christophe Henning. Chacun raconte la mémoire d'une vie ou d'un peuple au coeur d'une Afrique meurtrie par la guerre civile. Pourtant, ces deux ouvrages sont aussi des déclarations d'amour au Congo et au Rwanda. Jean Hatsfeld est grand reporter et écrivain, il publie "Là où tout se tait" aux éditions Gallimard dans la collection Blanche. Annie Lulu, elle, publie son premier roman "La Mer Noire dans les Grands Lacs" aux éditions Julliard. "Là où tout se tait" de Jean Hatsfeld Sur les collines de Nyamata, Jean Hatzfeld part cette fois à la recherche des très rares Hutus qui ont résisté à la folie génocidaire au péril de leur vie. Au Rwanda, on les appelle abarinzi w’igihango, les gardiens du pacte de sang, ou parfois les Justes. Mais vingt-cinq ans après, ils restent des personnages silencieux, entourés de méfiance ; parce que aux yeux des Hutus ils incarnent la trahison, ou leur renvoient l’image de ce qu’ils auraient pu être, tandis que les Tutsis portent sur eux d’irréductibles soupçons et le plus souvent refusent d’admettre qu’il y ait eu des Hutus méritants. Beaucoup de sauveteurs ont été abattus par les tueurs, sans laisser de trace. Certains de ceux qui ont survécu racontent ici leurs histoires extraordinaires. Chacun trouve les mots pour relater ce chaos dans une langue étrange, familière et nourrie de métaphores, reconnaissable entre toutes pour ceux qui ont lu les précédents livres de l’auteur. "La Mer Noire dans les Grands Lacs" d'Annie Lulu Née en Roumanie, dans une société raciste et meurtrie par la dictature, Nili n'a jamais connu son père, un étudiant congolais disparu après sa naissance. Surmontant au fil des ans sa honte d'être une enfant métisse, Nili décide de fuir à Paris où elle entend, un jour, dans la rue, le nom de son père : Makasi. Ce sera le point de départ d'un long voyage vers Kinshasa, à la recherche de ses racines africaines. Elle y rencontrera l'amour, le combat politique, la guerre civile et la mort. Et en gardera un fils, auquel s'adresse cette vibrante histoire d'exil intérieur, de déracinement et de résurrection.Écrit d'une plume flamboyante, à la fois poétique, intense, épique et musicale, au carrefour des traditions balkaniques et africaines, ce premier roman sur la quête des origines bouleverse par sa profondeur et sa beauté.
Journaliste et écrivain, Jean Hatzfeld a consacré plusieurs années et plusieurs livres au génocide du Rwanda en 1994. Et ainsi depuis «Dans le nu de la vie» en 2001, suivi d’«Une saison de machettes», «La stratégie des antilopes», «Englebert des collines», «Un papa de sang» jusqu’à aujourd’hui «Là où tout se tait» chez Gallimard, ce sont six volumes qui reviennent sous différents angles sur ce qu’ont traversé les Rwandais. Aujourd'hui, il met en lumière la place des Justes, celles et ceux qui ont sauvé la vie des autres quelle que soit leur ethnie. "Sur les collines de Nyamata, Jean Hatzfeld part cette fois à la recherche des très rares Hutus qui ont résisté à la folie génocidaire au péril de leur vie. Au Rwanda, on les appelle abarinzi w’igihango, les gardiens du pacte de sang, ou parfois les Justes. Mais vingt-cinq ans après, ils restent des personnages silencieux, entourés de méfiance ; parce que aux yeux des Hutus, ils incarnent la trahison, ou leur renvoient l’image de ce qu’ils auraient pu être, tandis que les Tutsis portent sur eux d’irréductibles soupçons et le plus souvent refusent d’admettre qu’il y ait eu des Hutus méritants. Beaucoup de sauveteurs ont été abattus par les tueurs, sans laisser de trace. Certains de ceux qui ont survécu racontent ici leurs histoires extraordinaires. Chacun trouve les mots pour relater ce chaos dans une langue étrange, familière et nourrie de métaphores, reconnaissable entre toutes pour ceux qui ont lu les précédents livres de l’auteur." (Présentation des éditions Gallimard)
durée : 00:22:34 - L'Invité(e) actu - par : Emmanuel Laurentin, Stéphanie Villeneuve - L'ancien journaliste, Grand reporter et écrivain Jean Hatzfeld, qui revient sur la tragédie du génocide rwandais dans un nouveau livre, "Là où tout se tait", paru cette semaine aux éditions Gallimard. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Jean Hatzfeld Journaliste et écrivain
durée : 01:54:30 - Les Matins du samedi - par : Emmanuel Laurentin, Stéphanie Villeneuve - Alors que la réouverture des lieux culturels a de nouveau été reportée, la directrice du Théâtre national de Marseille, La Criée, Macha Makeïeff / L'écrivain et ancien journaliste Jean Hatzfeld, qui fait paraître un sixième ouvrage sur le Rwanda, "Là où tout se tait" (Gallimard). - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Macha Makeïeff auteure, metteure en scène, plasticienne, à la direction du théâtre national de Marseille la Criée; Jean Hatzfeld Journaliste et écrivain
durée : 00:49:29 - Remède à la mélancolie - par : Eva Bester - "Les contes de la lune vague après la pluie" de Kenji Mizoguchi, Francine Niyitegeka, Bob Dylan, Natacha Atlas, marcher au bord de l'eau, les collines, bronzer, Edward Curtis, Suada Tozo... Retrouvez tous les remèdes de notre invité ! - invités : Jean Hatzfeld - Jean HATZFELD
durée : 00:59:05 - Les Masterclasses - par : Emmanuel Laurentin - Tour à tour journaliste sportif et reporter de guerre, Jean Hatzfeld est ensuite devenu écrivain, pour notamment tenter de comprendre l'histoire du Rwanda. Au micro d’Emmanuel Laurentin, il interroge son goût du sport, son regard sur les guerres qu'il a traversé et son rapport à l'écriture. - réalisation : Olivier Guérin - invités : Jean Hatzfeld Journaliste et écrivain
durée : 00:59:05 - Les Masterclasses - par : Emmanuel Laurentin - Tour à tour journaliste sportif et reporter de guerre, Jean Hatzfeld est ensuite devenu écrivain, pour notamment tenter de comprendre l'histoire du Rwanda. Au micro d’Emmanuel Laurentin, il interroge son goût du sport, son regard sur les guerres qu'il a traversé et son rapport à l'écriture. - réalisation : Olivier Guérin - invités : Jean Hatzfeld Journaliste et écrivain
durée : 00:59:05 - Les Masterclasses - par : Emmanuel Laurentin - Tour à tour journaliste sportif et reporter de guerre, Jean Hatzfeld est ensuite devenu écrivain, pour notamment tenter de comprendre l'histoire du Rwanda. Au micro d’Emmanuel Laurentin, il interroge son goût du sport, son regard sur les guerres qu'il a traversé et son rapport à l'écriture. - réalisation : Olivier Guérin - invités : Jean Hatzfeld Journaliste et écrivain
durée : 00:59:05 - Les Masterclasses - par : Emmanuel Laurentin - Tour à tour journaliste sportif et reporter de guerre, Jean Hatzfeld est ensuite devenu écrivain, pour notamment tenter de comprendre l'histoire du Rwanda. Au micro d’Emmanuel Laurentin, il interroge son goût du sport, son regard sur les guerres qu'il a traversé et son rapport à l'écriture. - réalisation : Olivier Guérin - invités : Jean Hatzfeld Journaliste et écrivain
Quand Marie-Louise Arsenault rencontre Jean Hatzfeld, on réalise que, de journaliste sportif à journaliste de guerre, cet homme ne fait rien comme les autres.
När något begått fruktansvärda handlingar så kallar vi dem ibland för monster. Varför? Kanske är det så att det är rädslan för sanningen som skrämmer oss, säger journalisten Eva-Lotta Hultén. ESSÄ: Detta är en text där skribenten reflekterar över ett ämne eller ett verk. Åsikter som uttrycks är skribentens egna. I en studie från 2002 försökte socialpsykologen Philip Zimbardo, sociologen Martha Huggins och psykologen Mika Haritos-Fatouros ta reda på vad det var för människor som valde att bli torterare. De intervjuade ett antal personer som haft detta som yrke under diktaturen i Brasilien. Forskarna fann att torterarnas beteenden var helt beroende av de samhälleliga krafter som de varit del av. De anslöt sig till det rådande systemets värderingar och accepterade att människorna som de torterade utgjorde ett hot mot landet. De kände att det de gjorde var nödvändigt. Forskarnas slutsats var att de intervjuade var helt normala människor utan några särskilda psykiska diagnoser. Hur monstruösa exempelvis torterares dåd än ter sig är det högst troligt att de själva bara betraktar sina gärningar som en del av sitt jobb. Tortyren sker på vanliga arbetstider och när torterarna slutar för dagen går de hem till sin familj och är alldeles vanliga föräldrar med alldeles vanliga vänner och intressen. De som gör ont endast för att de vill ont är få men de finns. Samtidigt är gränserna otydliga. När människor begår riktigt bestialiska handlingar kallar vi dem ibland för monster, eller beskriver gärningarna som monstruösa. Ordvalen signalerar ondska som vi inte kan förstå men kanske handlar det snarare om att vi inte vill förstå. Bör Anders Behring Breivik kallas monster? Han begick sina grymheter avsiktligt och väl medveten om vilken smärta han åsamkade. Hans avskyvärda dåd var av det instrumentella slaget, de sågs av honom själv som berättigade eftersom de tjänade vad han ansåg vara ett högre syfte. De som gör ont endast för att de vill ont är få men de finns. Samtidigt är gränserna otydliga. Få av de handlingar vi betraktar som onda begås annars helt på tvärs med allmänna moraliska föreställningar. De flesta som utför dem betraktar sig inte heller som krigare för ett bättre samhälle. De bara gör som de blir tillsagda eller som alla andra gör. William Goldings roman Flugornas herre har ofta, och på mycket goda grunder, använts för att resonera kring var mänsklig grymhet kommer ifrån. En grupp pojkar har ensamma överlevt en flygkrasch på en öde ö och i sin rädsla och förvirring börjar flera av dem inbilla sig att det går ett odjur löst på ön. Under en fest råkar pojken Simon, medtagen efter något som skulle kunna vara ett epilepsianfall, komma kravlande ut ur ett buskage. I den extatiska stämning som råder bestämmer sig de dansande för att den varelse de knappt urskiljer i mörkret är Odjuret. Tillsammans klubbar de ihjäl Simon med sina spjut och påkar. Men visst såg de egentligen att det var en människa. Det verkliga odjuret har inte mänsklig gestalt, utan är deras egen utsatthet på ön och den farliga dynamik som uppstått i gruppen. Att tillåta sig att betrakta andra människor som monster riskerar alltid att leda till egen grymhet mot dem vi valt att se som omänskliga. På dem kan vi börja projicera allt möjligt som vi ser som skrämmande eller farligt, och därför börja rättfärdiga att skada eller döda dem de hotade ju oss först! Men gjorde de verkligen det? Som om det totala utrotandet av en folkgrupp var jämförbart med att vinna en fotbollsmatch. I boken Machete Season The killers in Rwanda speak lät den franske journalisten Jean Hatzfeld några av dem som deltog i folkmordet 1994 komma till tals. Det är en ovanlig bok. De böcker som handlar om förövare av det slaget är en droppe i havet jämfört med dem som handlar om offer. Och det är fascinerande att läsa dessa mäns berättelser och reflektioner. Med sina historier motsäger de den spridda föreställningen att det saknas ord för att beskriva extrema grymheter. Det är inte ord vi saknar utan verktyg för att ta in berättelserna för att de är så skrämmande och smärtsamma. Vad drev då dessa vanliga män att börja döda? De förklaringar som de själva ger, eller som skymtar fram i svaren på andra frågor, handlar bland annat om blind lydnad: vi fick oss arbete tilldelat och vi utförde det, Vi hade blivit lärda att alltid lyda och vi fick en order. De talar också om gemenskapen i gruppen. Den unge Pio förklarar att han aldrig hade hatat den folkgrupp han var med och försökte utplåna utan tvärtom varit vän med många eftersom han spelat fotboll tillsammans med dem. Han säger att hatet dök upp när han började döda. Han anslöt sig till de andra förövarna för att passa in. Han nämner också att han påverkats av vackra ord om fullkomlig framgång. Som om det totala utrotandet av en folkgrupp var jämförbart med att vinna en fotbollsmatch. Hatzfeld beskriver hur han kommer på sig själv med att ibland ha trevligt ihop med dessa män. De skämtar och småpratar om ditt och datt. Men efter att ha bekänt detta lägger han till: Inte för en sekund kände jag mig fri från obehag. Allt med dem höll känslan vid liv. Kanske är det sant att hans känsla verkligen kom sig av något hans intervjupersoner utstrålade men jag finner det mer troligt att det kom från hans egen vetskap om vad de hade gjort. Hade han träffat dem i ett annat sammanhang och inte känt till deras historia hade antagligen inget särskilt märkts med dem. Kanske måste Hatzfeld helt enkelt intala sig själv att dessa män är exceptionella för att klara av att hantera att han umgåtts och pratat med dem och att de tedde sig helt vanliga i stället för som monster. Möjligen försöker han hålla borta insikten att han, om omständigheterna varit annorlunda, hade kunnat vara en av dem. När vi väljer att kalla människor för monster eller deras handlingar för monstruösa beror det också på att vår vilja att markera avstånd är så stark. Vi vill på alla sätt fördöma, och vad kan vara mer fördömande än att ta ifrån en person dess mänsklighet? Vi tycks blanda ihop viljan att förstå med viljan att ursäkta. Men för att förhindra att fler dåd som Rakhmat Akilovs, eller Anton Lundin Petterssons eller folkmordet i Burma utförs är det viktigt att försöka förstå vilken världsbild som fött fram dem, vilka grupperingar förövarna hämtat sin näring ur och vilka personliga omständigheter som lett dessa människor till att bli massmördare. Dömer vi bara ut dem som begår illdåd som monster och ser deras dåd som obegripliga har vi ju inga medel att förhindra att det händer igen. På samma sätt behöver vi, som Golding lär oss, bli vaksamma på vår tendens att projicera våra diffusa rädslor på enskilda individer att se monster där varken monster eller ens minsta illvilja finns. Världen verkar mer begriplig om den målas i svartvitt och vi tillåts tro att onda händelser är resultatet av onda intentioner. En sådan tro får oss att känna oss tryggare. Om det är så, så är det ju ingen risk att jag skulle begå övergrepp för jag är ju på den goda sidan. Det är också mindre risk att jag själv skulle kunna drabbas, för jag känner ju inga monster, bara vanliga människor. De omständigheter som rått på Balkan, i Rwanda, Kongo, Burma och alla andra länder där krig utkämpats eller folkmord begåtts har fått hundratusentals vanliga människor att begå extremt grymma handlingar. De är inte monster, de är som vi, bara med erfarenheten att faktiskt ha agerat ut den grymhet som de flesta, under fel omständigheter, är kapabla till. Eva-Lotta Hultén, författare och journalist
Ça nous intéresse avec Thomas Leblanc; Sally Rooney; la voix d'une génération. L'actualité culturelle à Rio avec François Cardona. Le conte de Marie-Lise Chouinard; L'amour au temps des Coronas. Analyse d'un objet culturel avec Marc Laurendeau et Manon Dumais: le TV Hebdo. 1 heure avec Jean Hatzfeld, auteur de Deux mètres dix
Table ronde animée par Serge Toubiana avec Hervé Gauville, Jean Hatzfeld, Françoise Huguier, Olivier Séguret.
Table ronde animée par Serge Toubiana avec Hervé Gauville, Jean Hatzfeld, Françoise Huguier, Olivier Séguret.
Entretien avec l'ancien journaliste et romancier.Plus d'infos sur le génocide de 1994.
Jean Hatzfeld, le mémorialiste du génocide du Rwanda, revient avec un livre qui raconte la difficulté de parler et reconnaitre ceux qui ont résisté à l’inhumanité. Pourtant, il y eu des « justes » chez les Hutus.