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Bernard Lacombe s'est éteint à 72 ans. 255 buts en 497 matches de championnat, deuxième buteur historique du championnat derrière Delio Onnis (299 en 249 rencontres), l'avant-centre aux 38 sélections en Bleu fut champion d'Europe en 1984. Joueur fin et technique, au service du collectif, Lacombe joua huit saisons à Bordeaux, une à Saint-Étienne, et neuf à l'OL. Le « renard des surfaces » revint au club de ses débuts comme entraineur puis conseiller sportif de Jean-Michel Aulas. Dénicheur de talents et mentor de Karim Benzema, il contribua au renouveau lyonnais des années 2000, celui des Juninho, Michael Essien ou encore Sonny Anderson. Beaucoup d'hommages rendus au n°9 des Gones et des Girondins, dont celui d'Alain Giresse que nous entendrons. À lire aussiMort de Bernard Lacombe, buteur et «grand monsieur» du football français Mondial des clubs, plus équilibré qu'il ne parait ? Fluminense a tenu tête à Dortmund (0-0), Serhou Guirassy et Karim Adeyemi muselés par la défense des Tricolores. Un groupe F, où les Mamelodi Sundowns ont pris la tête après l'avoir emporté (1-0) sur les Sud-Coréens d'Ulsan, dans un stade d'Orlando déserté, alors que la question de l'affluence au tournoi est un sujet de préoccupation. Match nul également entre le CF Monterrey et l'Inter Milan. La rencontre n'a pas été simple pour les Nerazzurri, mais Lautaro Martinez a répondu au but de l'inusable Sergio Ramos, qui évolue désormais pour le compte des Albiazules. À lire aussiMondial des clubs: calendrier et résultats de la phase de groupes Compétitions et surcharge André Villas Boas déplore que de nombreuses cibles du mercato de Porto aient décliné son club, préférant prendre du repos afin d'aborder au mieux la saison suivante. Javier Tebas, président de la Liga, dénonce « l'absurdité » d'un nouveau tournoi qui perturbe les calendriers des championnats et dont il prône l'annulation. Avec Annie Gasnier : Ludovic Duchesne, Naïm Moniolle et Hervé Penot – Technique/réalisation : Laurent Salerno – David Fintzel/Pierre Guérin.
Bernard Lacombe s'est éteint à 72 ans. 255 buts en 497 matches de championnat, deuxième buteur historique du championnat derrière Delio Onnis (299 en 249 rencontres), l'avant-centre aux 38 sélections en Bleu fut champion d'Europe en 1984. Joueur fin et technique, au service du collectif, Lacombe joua huit saisons à Bordeaux, une à Saint-Étienne, et neuf à l'OL. Le « renard des surfaces » revint au club de ses débuts comme entraineur puis conseiller sportif de Jean-Michel Aulas. Dénicheur de talents et mentor de Karim Benzema, il contribua au renouveau lyonnais des années 2000, celui des Juninho, Michael Essien ou encore Sonny Anderson. Beaucoup d'hommages rendus au n°9 des Gones et des Girondins, dont celui d'Alain Giresse que nous entendrons. À lire aussiMort de Bernard Lacombe, buteur et «grand monsieur» du football français Mondial des clubs, plus équilibré qu'il ne parait ? Fluminense a tenu tête à Dortmund (0-0), Serhou Guirassy et Karim Adeyemi muselés par la défense des Tricolores. Un groupe F, où les Mamelodi Sundowns ont pris la tête après l'avoir emporté (1-0) sur les Sud-Coréens d'Ulsan, dans un stade d'Orlando déserté, alors que la question de l'affluence au tournoi est un sujet de préoccupation. Match nul également entre le CF Monterrey et l'Inter Milan. La rencontre n'a pas été simple pour les Nerazzurri, mais Lautaro Martinez a répondu au but de l'inusable Sergio Ramos, qui évolue désormais pour le compte des Albiazules. À lire aussiMondial des clubs: calendrier et résultats de la phase de groupes Compétitions et surcharge André Villas Boas déplore que de nombreuses cibles du mercato de Porto aient décliné son club, préférant prendre du repos afin d'aborder au mieux la saison suivante. Javier Tebas, président de la Liga, dénonce « l'absurdité » d'un nouveau tournoi qui perturbe les calendriers des championnats et dont il prône l'annulation. Avec Annie Gasnier : Ludovic Duchesne, Naïm Moniolle et Hervé Penot – Technique/réalisation : Laurent Salerno – David Fintzel/Pierre Guérin.
durée : 00:03:17 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La Corée du Sud était en crise politique depuis la tentative de coup de force de son président conservateur qui avait déclaré la loi Martiale. Hier, les Sud-Coréens ont élu le candidat progressiste Lee Jay-myung pour tourner la page, et s'attaquer aux immenses défis d'une région sous tension.
durée : 00:03:17 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La Corée du Sud était en crise politique depuis la tentative de coup de force de son président conservateur qui avait déclaré la loi Martiale. Hier, les Sud-Coréens ont élu le candidat progressiste Lee Jay-myung pour tourner la page, et s'attaquer aux immenses défis d'une région sous tension.
durée : 00:18:03 - Le Disque classique du jour du mercredi 04 juin 2025 - Decca Classics publie l'interprétation du Concerto pour piano n°3 de Rachmaninov avec laquelle le pianiste Sud-Coréen Yunchan Lim s'est démarqué lors du concours Van Cliburn en 2022, remportant le premier prix et devenant le plus jeune médaillé de l'histoire du concours.
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Depuis quelques jours, une accélération des échanges se fait sentir au sein du bloc central, évoquant un véritable western politique, analyse Ruth Elkrief. « C'est le début de la bataille », précise-t-elle. Emmanuel Macron, « le shérif », est toujours en place, mais tous cherchent désormais à décrocher son étoile. Malgré ses dénégations, l'après-macronisme semble déjà amorcé et se manifeste au quotidien. Pascal Perri souligne une nouvelle ruée vers l'or, tant pour les États que pour les ménages, phénomène classique en période de crise. L'or sert aussi d'outil dans la gestion des conflits géopolitiques. En Russie, le stock d'or véritable reste mystérieux, « on ne le connaît pas », affirme-t-il. La Russie achète de l'or pour se dédollariser. La Suisse détient le plus grand stock mondial, suivie du Liban. La France se classe neuvième, derrière l'Allemagne, le Qatar et Singapour. Abnousse Shalmani revient sur l'élection de Lee Jae-myung, 60 ans, nouveau président de Corée du Sud avec 51,7 % des voix et une participation de 79,4 %. « Dès sa naissance, c'est un battant, un phénix », dit-elle. Issu d'une famille modeste, il a quitté l'école à 11 ans pour travailler en usine, puis a repris ses études tout en travaillant. Après avoir été maire puis gouverneur, il a perdu de justesse l'élection présidentielle de 2022 avant ce succès. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quasiment deux mois, jour pour jour après la destitution de Yoon Suk-Yeol, président qui a tenté ; en vain d'imposer la loi martiale, les Sud-Coréens sont appelés aux urnes pour désigner son successeur dans un scrutin à un tour, ce mardi 3 juin 2025. Dans un contexte de crise politique inédite, la bataille se joue entre deux principaux candidats : le conservateur Kim Moon-Soo et le démocrate Lee Jae-Myung. Alors quelle sera l'issue de cette présidentielle aux enjeux multiples ? Un candidat pourra-t-il sortir le pays de l'impasse ? On en parle avec nos invitées :- Marie-Orange Rivé-Lasan, maitresse de conférence à l'Université Paris Cité, membre du Laboratoire Chine Corée Japon CNRS-EHESS- Marianne Peron-Doise, chercheure sur l'Asie à l'IRIS.
Harini Amarasuriya est la Première ministre du Sri Lanka, un pays qui sort de cinq années de crise financière et d'instabilité politique. De passage à Paris le 1er avril dernier afin de participer à une conférence internationale sur la protection du patrimoine bouddhiste de son pays, dont le célèbre site archéologique d'Anuradhapura inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, elle s'est entretenue avec RFI. RFI : Madame la Première ministre, vous avez été nommée à votre poste en novembre dernier. Quel bilan faites-vous de vos cent jours au pouvoir ? Harini Amarasuriya : Renouer avec la stabilité politique, c'était ça notre priorité et c'est ce que nous avons, je crois, réussi à instaurer au cours des cent premiers jours de pouvoir. Après les turbulences de ces dernières années, la population avait besoin de se sentir rassurée avec un exécutif stable aux manettes, sans décalage entre les promesses et les actions du gouvernement, bref, un gouvernement auquel les Sri Lankais peuvent faire confiance. Cette confiance est née aussi du fait que l'économie est en voie de rétablissement même si je ne dirais pas que nous soyons encore tout à fait sortis de l'affaire. Qui plus est, et je crois c'est fondamental, nous avons réussi à imprimer la possibilité de faire la politique différemment que nos prédécesseurs. Les électeurs ont rejeté la vieille garde et sa politique déconnectée du quotidien, laissant les citoyens se débrouiller seul. Voilà quels sont, je dirais, les principaux acquis de cette période.Vos détracteurs dépeignent votre entourage comme une « bande d'idéologues », enfermés dans leur utopie marxiste-léniniste. Vous reconnaissez-vous dans ce portrait qu'on brosse de vous et de vos collègues ministres ?Cette référence à l'idéologie marxiste-léniniste concerne de prime abord la Janatha Vimukthi Peramuna ou le JVP, le parti que dirige le président Dissanayake et qui est une composante de notre coalition au pouvoir. Cette coalition, le National People's Power ou le NPP est une alliance plus ouverte, située au centre-gauche de l'échiquier politique. Au cours des cinq dernières années, soit depuis 2019, la plateforme que le NPP a présentée à la population a été essentiellement axée sur des solutions pragmatiques à apporter aux problèmes auxquels les gens sont confrontés au quotidien. Certes, dans nos discours, il est beaucoup question de justice sociale, d'équité, d'égalité, mais nous avons toujours affirmé que nous ne nous laisserions pas enfermer dans des cases idéologiques. Il n'est pas question pour nous de privilégier une idéologie quelconque, faisant fi des impératifs de l'ici et maintenant.L'un de vos principaux succès a sans doute été économique, puisque l'économie srilankaise a renoué avec la croissance. Mais le mérite pour le succès ne devrait-il pas revenir d'abord à votre prédécesseur qui avait négocié le prêt de sauvetage avec le FMI ? Le président Ranil Wickremesinghe, prédécesseur de l'actuel chef de l'État du Sri Lanka avait en effet engagé les discussions avec le FMI dans ce sens. L'accord pour un prêt avait été signé avant que nous n'arrivions au pouvoir en septembre dernier, mais je pense que nous pouvons être crédités de la mise en œuvre de cet accord dans des conditions qui soient acceptables pour la population.En accédant au pouvoir, nous avons pris langue avec le bailleur de fonds institutionnel. Le gouvernement a négocié pied à pied pour faire assouplir les mesures d'austérité draconiennes. Par exemple, nous voulions une protection sociale renforcée, et l'ajustement du régime fiscal. Nous avons pu aussi réduire la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les produits de première nécessité, notamment sur les fournitures éducatives essentielles et les médicaments. Les salaires ont été augmentés dans le secteur public. La paix sociale était à ce prix et elle est à mettre à notre crédit.Le problème avec l'ancien président qui avait négocié l'accord, ce n'était pas tant l'accord en soi qui posait problème, mais le fait que cet accord n'était pas soutenu par le peuple. Pour notre part, c'est fort du mandat du peuple srilankais que nous avons discuté avec le FMI, pour s'assurer que le fardeau de la dette soit équitablement partagé entre les différentes couches sociales du Sri Lanka. La morale de l'histoire, c'est que la stabilité économique ne peut être garantie sans la stabilité politique et sans le soutien du peuple pour l'application des réformes.Le président Dissanayake, tout comme vous, avez été élus sur une promesse de rupture avec le précédent régime. Comment définiriez-vous votre feuille de route ?On pourrait dire, pour simplifier, que notre feuille de route, c'est la réforme du contrat social entre citoyens et classe politique au Sri Lanka. Sur l'île, les années post-indépendance ont été marquées par une lutte acharnée entre l'élite et le peuple. Cette tension s'est manifestée de différentes manières, notamment à travers des conflits et des violences extrêmes qui ont ensanglanté notre histoire moderne. Je pense à la guerre de sécession dans le Nord, à l'insurrection de la jeunesse cinghalaise en 1971... Pour moi, le mouvement « Aragalaya », la grande révolution citoyenne de 2022, relève de cette même aspiration pour une société plus égalitaire. Notre feuille de route répond à cette aspiration en proposant de jeter les bases d'une relation renouvelée entre l'État et la population.La refonte de la relation entre l'État et la population passe par une réconciliation nationale entre la majorité cinghalaise et la minorités tamoule qui a subi des abus et des violations pendant la guerre civile. Votre camp qui a fait une percée spectaculaire dans le nord aux législatives est attendu avec impatience sur ce terrain. Où en êtes-vous dans votre réflexion sur la mise en place d'un mécanisme pour déterminer la responsabilité des violences perpétrées pendant les années de guerre civile ?Je ne sais pas si vous le savez, lorsque la guerre civile dans le nord a pris fin en 2009, le JVP s'est manifesté dès les premières heures qui ont suivi la fin des hostilités pour réclamer la création le plus rapidement possible d'une commission « Vérité et Réconciliation » sur le modèle sud-africain. Bien sûr, cette demande n'a pas été prise au sérieux à l'époque.Aujourd'hui, nous nous trouvons plusieurs années après la fin de la guerre. Il est à craindre que la mise en place aujourd'hui d'un mécanisme d'enquête pour connaître la vérité sur la guerre civile n'ouvre les vannes de la détresse en ravivant des souvenirs qui ont été soigneusement enterrés. Qui plus est, ces victimes ont raconté leurs histoires aux différents comités d'enquêtes mis en place au fil des ans. Ce que les gens veulent aujourd'hui, ce sont des actions concrètes à partir des informations et révélations déjà enregistrées. Nous voulons commencer ce processus de réparation dès cette année, en nous appuyant sur des logistiques existantes telles que le Bureau des Personnes Disparues et le Bureau de l'Unité Nationale et de la Réconciliation.Par ailleurs, il faut que nous nous assurions que tous les citoyens, indépendamment de leur appartenance ethnique et de leur religion, puissent pleinement bénéficier des projets de développement lancés par le gouvernement central. Pendant trop longtemps, les minorités dans le nord et à l'est ont été tenues à l'écart des programmes et des politiques de développement du gouvernement central. Nous œuvrons pour que désormais les projets du gouvernement central tiennent compte des besoins et des inquiétudes des citoyens qui vivent loin des bureaux des décideurs gouvernementaux.Au cours des cent jours écoulés, la politique étrangère a été l'un des principaux champs d'action du nouveau gouvernement srilankais. Le président Dissanayake s'est rendu en Inde en novembre, puis en Chine en janvier. Maintenant, il s'apprête à recevoir le Premier ministre indien Narendra Modi à Colombo. On a l'impression que vous vous êtes partagé les tâches diplomatiques : à vous le vaste monde et au président le voisinage compliqué…Les tâches sont partagées entre les 21 membres du gouvernement. C'est une répartition du travail particulièrement sophistiquée. Quant à ma visite en France, elle avait été décidée avant que la visite officielle du Premier ministre indien Modi ne soit finalisée. Je serai ensuite de retour au Sri Lanka pour accueillir avec mon président, le Premier ministre Modi que j'aurais déjà rencontré au sommet BIMSTEC qui se déroule cette année à Bangkok.La compétition entre l'Inde et la Chine pour asseoir leur domination sur Colombo n'est pas sans rappeler les rivalités anglo-russes en Asie centrale au début du siècle dernier. Comment votre petit pays insulaire vit-il cette nouvelle version du « Grand jeu » ?Voyez-vous, le Sri Lanka, historiquement, a toujours été, en raison de notre emplacement géostratégique, au centre d'intérêts concurrents. Les superpuissances ne nous ont jamais ignorés. Nous avons suscité la compétition, nous avons été un partenaire très recherché par les acteurs globaux et régionaux. Nous avons donc l'habitude de gérer des intérêts concurrents, sans oublier de s'assurer de notre propre sécurité au milieu de ce tumulte. La scène de théâtre de l'ombre où nous nous retrouvons aujourd'hui, dans le contexte d'émergence de superpuissances régionales, est très représentative de la manière dont le Sri Lanka a toujours dû à agir avec ses voisins et alliés. La Chine et l'Inde sont des pays avec lesquels nous avons des relations historiques sur plusieurs fronts : économiques, culturels, religieux, pour ne citer que ceux-là. Il y a eu entre nous des palimpsestes de relations commerciales, beaucoup de mouvements, beaucoup d'aller et retour. C'est ça, le Sri Lanka. Comme vous avez la réputation d'être une grande lectrice, je voudrais finir cette interview en vous demandant de partager avec nous vos goûts en littérature. Citez-nous trois livres qui vous ont passionnée.Je pense en premier à Brotherless Night de V.V. Ganeshananthan (Penguin Books, 2023), Le livre a remporté le Women's Prize for Fiction en 2024. C'est sans doute l'un des meilleurs livres sur le conflit sri-lankais que j'ai lus. Pendant longtemps, j'avais arrêté de lire des livres sur le conflit srilankais parce que je faisais un blocage psychologique par rapport à cette thématique. L'autre livre que j'ai lu avec fascination tout récemment, c'est Human Acts (Random, 2017) de la Sud-Coréenne Han Kang. C'était vraiment une lecture difficile, mais importante. En fait, j'ai lu à la fois Han Kang et Ganeshananthan. Ce sont deux approches très contrastées de la guerre et des événements traumatiques.Le troisième livre sur lequel j'aimerais attirer l'attention de vos lecteurs, n'est pas un roman. The Value of Everything est un essai de quelque 400 pages, sous la plume d'une économiste britannique, Mariana Mazzucato. Je déteste l'économie. Je devrais plutôt dire que je détestais l'économie, mais en me lançant dans la politique je me suis rendu compte que je ne pouvais plus ignorer l'économie. En fait, c'est l'essai de Mazzucato qui m'a fait vraiment aimer l'économie qu'elle raconte comme une histoire, comme une philosophie, comme un humanisme. Je relis régulièrement ce livre pour me rappeler que l'important, c'est la valeur qu'on attache aux choses et pas leur coût.
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Jihyun Park est née sous le régime totalitaire de Kim Il-sung, tandis que Seh-Lynn, Sud-Coréenne, a grandi entre plusieurs continents. Toutes deux sont aujourd'hui installées à Londres, où elles se sont rencontrées. De cette rencontre est né le livre bouleversant Deux Coréennes (Ed. Buchet-Chastel, 2019), le récit de Jihyun mis en mots par Seh-Lynn. Ce livre évoque le quotidien dans un système où peur, famine et propagande façonnent chaque geste, et où la loyauté au parti détermine le destin de chacun-e. On y suit l'enfance de Jihyun marquée par l'idéologie du régime et les divisions sociales, avant qu'elle ne fuie en Chine. Jihyun Park et Seh-Lynn mettront en lumière les contradictions du système nord-coréen, où même la fidélité au pouvoir ne garantit pas la survie. Parallèlement, leurs prises de parole ouvriront un dialogue entre deux visions de la Corée, explorant la douleur partagée et la quête d'une identité coréenne commune, malgré la fracture géopolitique. Enregistré au Club 44 le 12 février 2025 Dans le cadre de la Nuit de la Photo et du Printemps Culturel Neuchâtel
Mon ami Kim Jong-un, c'est une bande dessinée sur le parcours du dictateur nord-coréen écrite par… une Sud-Coréenne. Éditée chez Futuropolis, cette BD dresse le portrait de ce que l'on sait sur l'un des plus jeunes dirigeants de la planète. Figure mystérieuse et fascinante, despote sanguinaire, simple enfant héritier d'une lourde dynastie, la dessinatrice Keum Suk Gendry-Kim livre un récit contrasté de cette figure incontournable, au cœur du conflit qui divise la péninsule coréenne depuis plus de 70 ans. À lire aussiCorée du Nord: des badges à l'effigie de Kim Jong-un, une première
Mon ami Kim Jong-un, c'est une bande dessinée sur le parcours du dictateur nord-coréen écrite par… une Sud-Coréenne. Éditée chez Futuropolis, cette BD dresse le portrait de ce que l'on sait sur l'un des plus jeunes dirigeants de la planète. Figure mystérieuse et fascinante, despote sanguinaire, simple enfant héritier d'une lourde dynastie, la dessinatrice Keum Suk Gendry-Kim livre un récit contrasté de cette figure incontournable, au cœur du conflit qui divise la péninsule coréenne depuis plus de 70 ans. À lire aussiCorée du Nord: des badges à l'effigie de Kim Jong-un, une première
En Corée du Sud, face à la baisse des naissances et des mariages, la mairie de Séoul joue les Cupidon pour cette Saint-Valentin. La municipalité a organisé un blind date, 50 hommes et 50 femmes sélectionnés vont se rencontrer pour la première fois et tenter de se séduire. Objectif pour la mairie, former de nouveaux couples. Dîner, vin pétillant et œuvres d'art, la mairie de Séoul sort le grand jeu pour cette Saint-Valentin dans l'espoir de former de nouveaux couples. Une intrusion des pouvoirs publics dans ce qui est habituellement de l'ordre du privé, mais nécessaire, selon les organisateurs comme Park Sookhee, en charge de la lutte contre la dénatalité à la mairie de Séoul.« Au-delà de simples rencontres, ce programme vise à créer des couples qui peuvent se marier, avoir des enfants, car c'est une grande problématique de notre pays, explique Park Sookhee. La mairie aide par ailleurs les mariages avec un chèque de 700€ pour les jeunes mariés cette année à Séoul. »En 2024, le taux de natalité de la Corée du Sud s'élevait à 0,7 enfant par femme, le plus bas au monde, et le nombre de mariages diminue également. D'après un récent sondage, 40% des Sud-Coréens entre 20 et 50 ans ne souhaitent pas se marier. Coût financier important ou manque d'égalité au sein des couples, les arguments sont divers. À lire aussiLa Corée du Sud crée un ministère pour contrer la chute de la natalité « Je pense que c'est difficile de trouver l'amour » Pour ces deux participants venus aujourd'hui au blind date, il s'agit avant tout de faire des rencontres. « Je pense que c'est difficile de trouver l'amour de nos jours, confie cette participante. Parce qu'il y a peu de gens qui correspondent à mon style, et aussi parce qu'il est difficile de tomber sur quelqu'un avec qui l'entente est réciproque. » Un autre participant surenchérit : « Oui, ces jours-ci, les gens ne se rencontrent plus, nous n'avons pas forcément le temps, l'occasion de faire de belles rencontres, alors un événement comme celui-ci, c'est une bonne chose. Je ne sais pas si je trouverai l'amour, mais ça peut aider. »Les deux jeunes prétendants continuent leur dîner, mais une question se pose : ce genre d'événements est-il bien efficace pour créer de nouveaux couples ? Depuis quelques années, différentes villes du pays s'y sont essayées et beaucoup ont annulé leurs programmes de speed dating. Trop peu de participants et de couples à la sortie.« La crise de la dénatalité n'est pas seulement une affaire de rencontres »« Nous avons eu de bons résultats les années précédentes avec 22 couples sur 100 participants, défend Park Sookhee, de la mairie de Séoul. Bien sûr, la crise de la dénatalité n'est pas seulement une affaire de rencontres, il faut réfléchir aux problèmes pour trouver un logement, à l'équilibre entre vie et travail, mais je pense que le blind dating peut être un point de départ. »Après s'être rencontrés et avoir dîné ensemble, les participants pourront choisir leurs trois personnes préférées. La mairie leur communiquera ces noms dès le lendemain dans l'espoir que les participants se retrouvent pour un nouveau rendez-vous galant. À écouter dans 8 milliards de voisinsSous les pavés, l'amour ? Comment s'aime-t-on en ville ?
En Corée du Sud, face à la baisse des naissances et des mariages, la mairie de Séoul joue les Cupidon pour cette Saint-Valentin. La municipalité a organisé un blind date, 50 hommes et 50 femmes sélectionnés vont se rencontrer pour la première fois et tenter de se séduire. Objectif pour la mairie, former de nouveaux couples. Dîner, vin pétillant et œuvres d'art, la mairie de Séoul sort le grand jeu pour cette Saint-Valentin dans l'espoir de former de nouveaux couples. Une intrusion des pouvoirs publics dans ce qui est habituellement de l'ordre du privé, mais nécessaire, selon les organisateurs comme Park Sookhee, en charge de la lutte contre la dénatalité à la mairie de Séoul.« Au-delà de simples rencontres, ce programme vise à créer des couples qui peuvent se marier, avoir des enfants, car c'est une grande problématique de notre pays, explique Park Sookhee. La mairie aide par ailleurs les mariages avec un chèque de 700€ pour les jeunes mariés cette année à Séoul. »En 2024, le taux de natalité de la Corée du Sud s'élevait à 0,7 enfant par femme, le plus bas au monde, et le nombre de mariages diminue également. D'après un récent sondage, 40% des Sud-Coréens entre 20 et 50 ans ne souhaitent pas se marier. Coût financier important ou manque d'égalité au sein des couples, les arguments sont divers. À lire aussiLa Corée du Sud crée un ministère pour contrer la chute de la natalité « Je pense que c'est difficile de trouver l'amour » Pour ces deux participants venus aujourd'hui au blind date, il s'agit avant tout de faire des rencontres. « Je pense que c'est difficile de trouver l'amour de nos jours, confie cette participante. Parce qu'il y a peu de gens qui correspondent à mon style, et aussi parce qu'il est difficile de tomber sur quelqu'un avec qui l'entente est réciproque. » Un autre participant surenchérit : « Oui, ces jours-ci, les gens ne se rencontrent plus, nous n'avons pas forcément le temps, l'occasion de faire de belles rencontres, alors un événement comme celui-ci, c'est une bonne chose. Je ne sais pas si je trouverai l'amour, mais ça peut aider. »Les deux jeunes prétendants continuent leur dîner, mais une question se pose : ce genre d'événements est-il bien efficace pour créer de nouveaux couples ? Depuis quelques années, différentes villes du pays s'y sont essayées et beaucoup ont annulé leurs programmes de speed dating. Trop peu de participants et de couples à la sortie.« La crise de la dénatalité n'est pas seulement une affaire de rencontres »« Nous avons eu de bons résultats les années précédentes avec 22 couples sur 100 participants, défend Park Sookhee, de la mairie de Séoul. Bien sûr, la crise de la dénatalité n'est pas seulement une affaire de rencontres, il faut réfléchir aux problèmes pour trouver un logement, à l'équilibre entre vie et travail, mais je pense que le blind dating peut être un point de départ. »Après s'être rencontrés et avoir dîné ensemble, les participants pourront choisir leurs trois personnes préférées. La mairie leur communiquera ces noms dès le lendemain dans l'espoir que les participants se retrouvent pour un nouveau rendez-vous galant. À écouter dans 8 milliards de voisinsSous les pavés, l'amour ? Comment s'aime-t-on en ville ?
Alain Defremont chroniqueur cinématographique de l'UFAL vous présente des films :« Printemps, été, automne, hiver…et printemps », « Entre deux rives », « Old boy », « Mademoiselle », « The spy gone North », « Tunnel »Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Corée du Sud, les étudiantes de trois des sept universités réservées aux femmes s'opposent au passage de leurs établissement à la mixité, ce qui déclenche une vague de réactions misogynes. En RD Congo, notre Observateur dénonce l'insalubrité du marché Zando de la capitale Kinshasa, où se pressent chaque jour des dizaines de milliers de personnes.
Quelque 300 soldats nord-coréens ont été tués et plus de 2 000 blessés sur les milliers d'hommes déployés par Pyongyang en Russie, c'est le chiffre donné en début de semaine par un député sud-coréen. Ni Moscou, ni Pyongyang ne reconnaissent la présence de troupes nord-coréennes dans la région de Koursk. En revanche, l'Ukraine, les États-Unis et la Corée du Sud accusent le régime de Kim Jong Un d'avoir envoyé plus de 10 000 soldats pour aider les forces russes dans leur invasion. Et il y a quelques jours, Kiev a diffusé le 11 janvier les images de deux prisonniers, une preuve irréfutable de cette présence Nord-Coréenne. Le NIS, le renseignement Sud-Coréen, auditionné par le Parlement à Séoul a admis avoir participé à leur interrogatoire nous dit notre confrère Stéphane Lagarde, de passage en Corée : « Les médias ici effectivement ont repris ce qui est sorti du briefing à huis clos des parlementaires sud-coréens, donc l'agence de renseignement sud-coréenne a fait une conférence à l'Assemblée nationale concernant ces soldats nord-coréens arrêtés dans la région de Koursk. Des éléments ont fuité. L'agence de renseignement sud-coréenne aurait pointé tout d'abord une préparation au terrain, ce qui expliquerait ces pertes importantes de soldats Nord-Coréens qui n'ont pas l'habitude notamment des grandes plaines : ils étaient dans des zones découvertes visiblement. « Et puis un manque de préparation aussi à la guerre moderne avec les drones. On a vu beaucoup de ces vidéos de duels quasiment au corps à corps entre soldats nord-coréens et drones. Donc ils n'étaient pas préparés à cela. Et on a vu également passer ce dessin de soldats Nord-Coréens, montrant justement qu'ils auraient peut-être servi d'appâts, puisqu'on a retrouvé sur une dépouille d'un soldat nord-coréen un dessin montrant des soldats au sol, combattants ces drones. On a vu aussi les images, évidemment, dans la presse sud-coréenne des deux soldats prisonniers. L'un avec le visage bandé, l'autre avec une bande sur le menton. Ce sont des soldats dévoués au pouvoir nord-coréen. Il y a eu des mémos qui ont été retrouvés sur les dépouilles des soldats disant qu'ils avaient reçu pour ordre de se suicider plutôt que de se laisser capturer. Puis le média de fact.kr, pointe également ces images, d'un Nord-Coréen qui dégoupille une grenade et crie : "Vive le général Kim Jong-un !" Donc voilà des ordres de ne pas se laisser prendre »À lire aussiQue cherche l'Ukraine en diffusant des images des soldats nord-coréens combattant en Russie?L'implication de la Corée du Nord constitue une escalade majeure et inquiète vivement Séoul, relève encore Stéphane Lagarde : « Il y a d'abord la crainte d'une délocalisation d'un conflit européen ici en dans le nord-est asiatique. Et puis surtout de l'échange qu'il y a dû y avoir. Pyongyang est sorti de l'isolement post-Covid-19 avec cet accord avec la Russie, avec cet envoi de soldats nord-coréens en Ukraine, forcément, il y a un deal derrière. Et donc ici, on s'inquiète de ce qui a été donné par la Russie en matière technologique, en matière de renforcement de l'arsenal nord-coréen. Et puis on s'inquiète aussi sur le plan intérieur. « La Corée du Sud est en pleine crise politique suite à la loi martiale qui avait été décrétée par le président Yoon Suk-yeol, qui aujourd'hui est en procédure de destitution. Ce président avait dégainé la loi martiale en raison soi-disant de menaces nord-coréennes. Et donc des démocrates ici demandent à ce que les agents des renseignements sud-coréens ayant participé aux interrogatoires des soldats nord-coréens aux côtés des forces ukrainiennes rentrent au pays. Cela ainsi que les conseillers militaires sud-coréens pour éviter d'alimenter tout conflit. »Contreparties dans la balance ?Qu'a bien pu promettre Moscou pour inciter Pyongyang à s'engager dans une aventure militaire sur le sol européen Beaucoup de capacitaire et une bonne dose de diplomatie, estime le chercheur en relations internationales Cyrille Bret : « Des contreparties diplomatiques, avec un soutien du veto russe au Conseil de sécurité des Nations unies et sur d'éventuelles négociations nucléaires avec l'administration Trump 2. Évidemment, des contreparties capacitaires, avec le transfert d'équipements de défense anti-aérienne russe. Une mutualisation des retours d'expérience d'aguerrissement sur le théâtre européen, et puis probablement également des échanges d'informations grâce à la couverture satellitaire que la Russie opère sur la plupart des champs connexes à son territoire national. »Un « deal », pointe Cyrille Bret, qui signe la renaissance d'une très vielle alliance née lors de la guerre de Corée : « L'alliance Russie-Corée du Nord, conçue comme une façon d'équilibrer l'expansion de la puissance chinoise en Eurasie. Ceka dit la crainte des Coréens du Nord de trop dépendre de la République populaire de Chine. Puis cela dit la crainte des stratèges russes d'être vassalisés ou relégués comme brillants seconds de la République populaire de Chine. » Pyongyang, lié à Moscou par un pacte de défense mutuel ratifié en novembre, apparaît donc comme un troisième acteur du conflit ukrainien, à même de déstabiliser les équilibres jusqu'en Asie.À lire aussiL'axe Moscou-Pyongyang: un message à l'Occident, mais aussi à la Chine – par Cyrille Bret
C'est une première dans l'histoire du pays. Un président arrêté, ce n'était jamais arrivé. Yoon Suk Yeol, 64 ans, était retranché depuis des semaines dans sa résidence d'un quartier huppé de Séoul transformée en forteresse. Mais il y a qques heures, les forces de l'ordre ont lancé un assaut spectaculaire. Plus de 3.000 policiers et enquêteurs du bureau anti-corruption s'étaient rassemblés à l'aube devant la résidence du dirigeant. Certains sont passés au dessus de l'enceinte avec des échelles. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Préparation pour l’investiture de Trump: on connaît maintenant davantage de détails sur la cérémonie. Arrestation du président Sud-Coréen. L’OTAN va déployer des navires et des avions pour stopper le sabotage des câbles sous-marins. Les conditions climatiques sont extrêmement mauvaises à Los Angeles. L’Espagne a reçu un nombre record de touristes en 2024. Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:05:41 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Dans une Corée du Sud patriarcale, de jeunes hommes traquent les gestes féministes pour ensuite harceler, en ligne et dans la vie réelle, des Sud-Coréennes, au motif de leur engagement supposé ou réel.
En Corée du Sud, le président par intérim, le Premier ministre Han Duck-soo, a à son tour été destitué par les députés, comme le président titulaire Yoon Suk-yeol avant lui. Cet événement constitue un nouvel épisode illustrant la crise politique inédite qui touche le pays après la tentative ratée du chef de l'État d'imposer la loi martiale. Analyse de la situation avec Marie-Orange Rivé, historienne, maîtresse de conférences en études coréennes à l'Université Paris-Cité et membre du centre de recherche sur la Corée du laboratoire Chine-Corée-Japon à l'EHESS.
Après le prix Nobel de littérature décerné cette année à l'autrice sud-coréenne Han Kang, le « pays du matin calme » souhaite profiter de l'occasion pour s'exporter. À domicile, Han Kang a vendu près de trois millions de copies, mais désormais, c'est vers le marché international que les regards se tournent. Traduction, adaptation, le secteur du livre coréen se met en marche à la conquête de nos librairies. De notre correspondant à Séoul,Le 10 octobre dernier, Han Kang remportait, à la surprise générale, le prix Nobel de littérature. Kang Yeonggyu est l'éditeur d'Han Kang en Corée du Sud. Pour lui, la reconnaissance internationale de la littérature coréenne était presque impensable : « Il y a quelques années encore, si l'on allait dans des librairies étrangères, la littérature chinoise et japonaise avaient des sections dédiées, tandis que la littérature coréenne n'avait pas de section à part. Donc, il y avait peu de chance d'attirer l'attention sur nous. »Cependant, le vent tourne et plutôt en faveur de la littérature coréenne, comme le reconnaît Kang Yeonggyu. « Depuis environ 10 à 20 ans, la culture populaire coréenne — la musique, l'art, le cinéma — a attiré un intérêt mondial croissant, se réjouit-il. Après la réception du prix Nobel de littérature, il est devenu plus probable que d'autres œuvres d'auteurs coréens reçoivent également une attention accrue. »À lire aussiLa Coréenne Han Kang, prix Nobel de littérature 2024 et conteuse moderniste des tragédies enfouies De plus en plus d'ouvrages sud-coréens traduitsDepuis le prix Nobel, Kang Yeonggyu a reçu de nombreux appels téléphoniques d'éditeurs étrangers pour traduire ses romans. La traduction est évidemment nécessaire pour s'exporter. Pour cela, le pays s'est préparé depuis des années. « Notre institut a été fondé en 1996 sous l'autorité du ministère de la Culture dans le but de présenter la littérature coréenne à l'international, explique Song Seohyeon, directrice de l'Institut de traduction littéraire. Depuis qu'on a commencé, plus de 2 500 œuvres coréennes ont été traduites en 42 langues différentes. »Au-delà de la traduction, l'institut forme aussi des traducteurs dont la majorité sont des étrangers. « On a un cours plus professionnalisant où on doit choisir une œuvre coréenne qui n'a pas encore été traduite en français, témoigne Camille à la sortie de son cours, elle étudie la traduction en français des œuvres coréennes. Il y a un éditeur qui est recruté par l'académie. On traduit des passages, on fait une présentation de l'auteur et du livre pour après pouvoir le proposer à des éditeurs. Donc, c'est bien d'avoir un retour d'un éditeur français. »Des cours pensés pour favoriser l'export de la littérature coréenne qui espère un jour rivaliser avec les auteurs japonais ou chinois dans nos librairies. À écouter dans 8 milliards de voisins K-dramas : comment les séries coréennes sont devenues un phénomène mondial ?
Après le prix Nobel de littérature décerné cette année à l'autrice sud-coréenne Han Kang, le « pays du matin calme » souhaite profiter de l'occasion pour s'exporter. À domicile, Han Kang a vendu près de trois millions de copies, mais désormais, c'est vers le marché international que les regards se tournent. Traduction, adaptation, le secteur du livre coréen se met en marche à la conquête de nos librairies. De notre correspondant à Séoul,Le 10 octobre dernier, Han Kang remportait, à la surprise générale, le prix Nobel de littérature. Kang Yeonggyu est l'éditeur d'Han Kang en Corée du Sud. Pour lui, la reconnaissance internationale de la littérature coréenne était presque impensable : « Il y a quelques années encore, si l'on allait dans des librairies étrangères, la littérature chinoise et japonaise avaient des sections dédiées, tandis que la littérature coréenne n'avait pas de section à part. Donc, il y avait peu de chance d'attirer l'attention sur nous. »Cependant, le vent tourne et plutôt en faveur de la littérature coréenne, comme le reconnaît Kang Yeonggyu. « Depuis environ 10 à 20 ans, la culture populaire coréenne — la musique, l'art, le cinéma — a attiré un intérêt mondial croissant, se réjouit-il. Après la réception du prix Nobel de littérature, il est devenu plus probable que d'autres œuvres d'auteurs coréens reçoivent également une attention accrue. »À lire aussiLa Coréenne Han Kang, prix Nobel de littérature 2024 et conteuse moderniste des tragédies enfouies De plus en plus d'ouvrages sud-coréens traduitsDepuis le prix Nobel, Kang Yeonggyu a reçu de nombreux appels téléphoniques d'éditeurs étrangers pour traduire ses romans. La traduction est évidemment nécessaire pour s'exporter. Pour cela, le pays s'est préparé depuis des années. « Notre institut a été fondé en 1996 sous l'autorité du ministère de la Culture dans le but de présenter la littérature coréenne à l'international, explique Song Seohyeon, directrice de l'Institut de traduction littéraire. Depuis qu'on a commencé, plus de 2 500 œuvres coréennes ont été traduites en 42 langues différentes. »Au-delà de la traduction, l'institut forme aussi des traducteurs dont la majorité sont des étrangers. « On a un cours plus professionnalisant où on doit choisir une œuvre coréenne qui n'a pas encore été traduite en français, témoigne Camille à la sortie de son cours, elle étudie la traduction en français des œuvres coréennes. Il y a un éditeur qui est recruté par l'académie. On traduit des passages, on fait une présentation de l'auteur et du livre pour après pouvoir le proposer à des éditeurs. Donc, c'est bien d'avoir un retour d'un éditeur français. »Des cours pensés pour favoriser l'export de la littérature coréenne qui espère un jour rivaliser avec les auteurs japonais ou chinois dans nos librairies. À écouter dans 8 milliards de voisins K-dramas : comment les séries coréennes sont devenues un phénomène mondial ?
durée : 00:11:38 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Ce sont des scènes qui paraissent à peine croyables. Dans la nuit de mardi à mercredi, des assistants parlementaires, chaises à la main, faisaient face à des soldats en armes au sein de l'Assemblée nationale sud-coréenne. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Valérie Gelézeau Géographe et coréanologue, directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales
Ce mercredi 4 décembre, la nuit de chaos en Corée du Sud après la proclamation de la loi martiale par le président Yoon Suk-yeol, entraînant l'appel à la démission de celui-ci par les députés, a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce mercredi, il revient sur le Parlement sud-coréen qui a contraint le président Yoon Suk Yeol à lever la loi martiale.
Chaque matin, l'équipe vous parle du con du jour.
En Corée du Sud, un vent de rébellion souffle sur les universités pour femmes. Ces établissements réservés aux étudiantes sont plébiscités par les Sud-Coréennes, mais les administrations souhaitent en finir avec la séparation des genres. De nombreuses universités pour femmes ont ouvert leur inscription pour devenir des établissements mixtes. De notre correspondant à Séoul,Un véritable blocus comme la Corée du Sud n'a pas l'habitude d'en voir à l'université pour femmes de Dongduk, à Séoul. Cette université fait partie des établissements où les étudiantes se sont soulevées contre leur direction. « Certaines portes ont été enchaînées, d'autre sont simplement scotchées comme ici. Mais la plupart sont barricadées, avec des chaises ou des bureaux », témoigne Yeonju, une étudiante.À la surprise générale, la doyenne de l'université qui, depuis une centaine d'années, n'accueille exclusivement que des femmes, a décidé d'inscrire des hommes pour la rentrée prochaine. Une décision qui provoque la colère des étudiantes. « Tout d'abord, nous voulons l'abandon total de ce changement vers une université mixte. Deuxièmement, nous souhaitons organiser des élections pour élire notre doyenne d'université », revendique Yeonju.« C'est vraiment anti-démocratique, dénonce Sohyeon, une autre étudiante. Nous n'avons pas été prévenues, l'université n'a pas communiqué sur ce changement alors que c'est extrêmement important pour nous, non seulement sur notre vie quotidienne, mais notre avenir aussi. Beaucoup d'étudiantes s'inscrivent ici, car justement, c'est une université pour femmes. »À écouter dans 8 milliards de voisinsCorée-Japon : étude, mariage, enfant... Une jeunesse sous pressionDes universités pour femmes pour protéger les étudiantesLes universités pour femmes restent plébiscitées par un grand nombre d'étudiantes. Outre leur formation prestigieuse, les Sud-Coréennes, comme Sohyeon et Nayeon, disent se sentir plus en sécurité dans un établissement non mixte. « Je suis allée dans un lycée pour femmes et je me suis sentie en sécurité, je pouvais être moi-même, être féministe, témoigne Sohyeon. Donc, cela m'a paru naturel de rejoindre une université pour femmes et d'être entourée de gens qui partagent mes idées. »« Dans les établissements non mixtes, les hommes nous regardent, nous font des remarques, il y a des agressions sexuelles et si on ose se plaindre, on nous traite de féministes hystériques, alerte Nayeon, étudiante dans cette université. Je préfère rester entre femmes. »La société coréenne est fortement divisée entre hommes et femmes et chacun semble souhaiter vivre séparément. De nombreuses étudiantes ont reçu des menaces de mort et de viol de la part d'hommes opposés à leur colère.Peu après notre arrivée, l'université Dongduk a décidé d'interdire l'accès aux journalistes, l'administration n'a pas souhaité répondre à nos questions. Pour les étudiantes, il est impensable d'arrêter le mouvement, comme le résume Sohyeon : « On fermera les universités pour femmes le jour où la moitié des députés du Parlement seront des femmes. Il y a toujours trop d'inégalités dans notre société, notre politique et nos entreprises. »À lire aussiCorée du Sud: la législation à la traîne face à un harcèlement sexuel en ligne massif contre les femmes
En Corée du Sud, un vent de rébellion souffle sur les universités pour femmes. Ces établissements réservés aux étudiantes sont plébiscités par les Sud-Coréennes, mais les administrations souhaitent en finir avec la séparation des genres. De nombreuses universités pour femmes ont ouvert leur inscription pour devenir des établissements mixtes. De notre correspondant à Séoul,Un véritable blocus comme la Corée du Sud n'a pas l'habitude d'en voir à l'université pour femmes de Dongduk, à Séoul. Cette université fait partie des établissements où les étudiantes se sont soulevées contre leur direction. « Certaines portes ont été enchaînées, d'autre sont simplement scotchées comme ici. Mais la plupart sont barricadées, avec des chaises ou des bureaux », témoigne Yeonju, une étudiante.À la surprise générale, la doyenne de l'université qui, depuis une centaine d'années, n'accueille exclusivement que des femmes, a décidé d'inscrire des hommes pour la rentrée prochaine. Une décision qui provoque la colère des étudiantes. « Tout d'abord, nous voulons l'abandon total de ce changement vers une université mixte. Deuxièmement, nous souhaitons organiser des élections pour élire notre doyenne d'université », revendique Yeonju.« C'est vraiment anti-démocratique, dénonce Sohyeon, une autre étudiante. Nous n'avons pas été prévenues, l'université n'a pas communiqué sur ce changement alors que c'est extrêmement important pour nous, non seulement sur notre vie quotidienne, mais notre avenir aussi. Beaucoup d'étudiantes s'inscrivent ici, car justement, c'est une université pour femmes. »À écouter dans 8 milliards de voisinsCorée-Japon : étude, mariage, enfant... Une jeunesse sous pressionDes universités pour femmes pour protéger les étudiantesLes universités pour femmes restent plébiscitées par un grand nombre d'étudiantes. Outre leur formation prestigieuse, les Sud-Coréennes, comme Sohyeon et Nayeon, disent se sentir plus en sécurité dans un établissement non mixte. « Je suis allée dans un lycée pour femmes et je me suis sentie en sécurité, je pouvais être moi-même, être féministe, témoigne Sohyeon. Donc, cela m'a paru naturel de rejoindre une université pour femmes et d'être entourée de gens qui partagent mes idées. »« Dans les établissements non mixtes, les hommes nous regardent, nous font des remarques, il y a des agressions sexuelles et si on ose se plaindre, on nous traite de féministes hystériques, alerte Nayeon, étudiante dans cette université. Je préfère rester entre femmes. »La société coréenne est fortement divisée entre hommes et femmes et chacun semble souhaiter vivre séparément. De nombreuses étudiantes ont reçu des menaces de mort et de viol de la part d'hommes opposés à leur colère.Peu après notre arrivée, l'université Dongduk a décidé d'interdire l'accès aux journalistes, l'administration n'a pas souhaité répondre à nos questions. Pour les étudiantes, il est impensable d'arrêter le mouvement, comme le résume Sohyeon : « On fermera les universités pour femmes le jour où la moitié des députés du Parlement seront des femmes. Il y a toujours trop d'inégalités dans notre société, notre politique et nos entreprises. »À lire aussiCorée du Sud: la législation à la traîne face à un harcèlement sexuel en ligne massif contre les femmes
La Corée du Nord va envoyer 12 000 soldats en Russie selon les services secrets sud-coréens. Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
L'essentiel des nouvelles le 11 octobre 2024---Tous les établissements de santé au Québec vont pouvoir offrir des soins dentaires gratuits en vertu du programme fédéral de soins dentairesQuébec veut pouvoir contrôler de façon précise le nombre d'étudiants étrangers pour le limiter Dans les écoles, la violence des élèves envers le personnel a atteint des sommets La majorité des Canadiens surestiment la hausse des prix en épicerie Air Canada s'est entendue avec ses pilotes Aux États-Unis, la Banque canadienne TD a plaidé coupable de ne pas avoir empêché des activités de blanchiment d'argent qui se sont produites dans plusieurs de ses succursales aux États-Unis.Peut-être avez-vous droit à un crédit chez votre concessionnaire automobile.Le prix Nobel de littérature a été décerné à la Sud-Coréenne Han Kang ---Les meilleurs rabais de la semaine sont à: https://infobref.com/produits-en-promotion--- Détails sur ces nouvelles et autres nouvelles: https://infobref.com S'abonner aux infolettres gratuites d'InfoBref: https://infobref.com/infolettres Voir comment s'abonner au balado InfoBref sur les principales plateformes de balado: https://infobref.com/audio Commentaires et suggestions à l'animateur Patrick Pierra, et information sur la publicité-commandite de ce balado: editeur@infobref.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une histoire complètement folle, digne d'un brumeux polar hollywoodien. Elle se déroule en Corée, en 1978. Le grand réalisateur Sud-Coréen Shin Sang-Ok est à la recherche de son ex-femme Choi Eun-Hee, une célèbre actrice qui a mystérieusement disparu. Il suit toutes les pistes possibles et imaginables… mais ne trouve rien. Jusqu'au jour où deux hommes lui sautent dessus, l'assomment et le fourrent dans le coffre d'une voiture. Shin se réveille alors de l'autre côté du 38ème parallèle, en Corée du Nord. Que fait-il là ? Choi a-t-elle également été enlevée par les Nord-Coréens ? Qui est Pulgasari, le dragon mangeur de métal ? Ces questions, un seul homme peut y répondre : le terrible (et cinéphile) leader suprême Kim Jong-il. Une histoire racontée au micro de Jonathan Remy par Fabien Tillon qui a scénarisé la bande-dessinée « Le dictateur et le dragon de mousse » parue aux Editions la boite à bulles (avec Fréwé aux dessins) Sujets traités : Shin Sang, cinéma, dictateur, Sud-Coréen, Corée du Nord, Kim Jong-il. dragon, mousse, socialisme Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:38:41 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - L'autrice sud-coréenne Han Kang a reçu le prix Nobel de littérature 2024. Le comité récompense une œuvre qui "affronte les traumatismes de l'histoire et expose la fragilité de la vie humaine". "Un choix habile" et "un rééquilibrage vers les femmes et l'Asie", saluent les critiques. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Gisèle Sapiro Sociologue, directrice de recherche au CNRS et directrice d'études à l'EHESS.; Alexandre Gefen Directeur de recherche CNRS
Le prix Nobel de littérature remis à la Sud-Coréenne Han Kang
Vladimir Poutine en visite en Corée du Nord. C'est la première fois en 24 ans que le chef du Kremlin foule le sol de cet État paria. Le Président russe et son homologue nord coréen ont signé un traité de « partenariat stratégique » entre leurs deux pays. Il prévoit une assistance mutuelle entre les deux nations en cas d'agression. Les deux autocrates confirment ainsi leur rapprochement, déjà scellé par l'assistance militaire qu'apporte la Corée du Nord à la Russie dans la guerre qu'elle mène en Ukraine. Une idylle qui inquiète au premier chef les Sud-Coréens, dans un contexte d'escalade des tensions avec leur voisin, et qui préoccupe plus largement l'Occident. Même la Chine, puissance tutélaire de Pyongyang, éprouve un sentiment mitigé face au renforcement des liens entre Pyongyang et Moscou.Invité du jour : Pascal Dayez-Burgeon, chargé de mission au CNRS et auteur de « La dynastie rouge » aux éditions Perrin
Plusieurs projets de réacteurs nucléaires sont actuellement à l'étude pour reproduire le processus de fusion nucléaire qui se déroule au cœur des étoiles, et donc du Soleil. D'où le nom de "soleils artificiels" donnés à ces réacteurs.Si l'homme maîtrise la fission nucléaire, qui consiste à casser les noyaux de certains atomes, il n'est pas encore parvenu à opérer la fusion nucléaire, dans laquelle des noyaux d'atomes fusionnent. Comme la fission, la fusion nucléaire libère une énergie considérable.Mais le processus est en bonne voie. Les ingénieurs sud-coréens viennent de franchir, dans ce domaine, une étape décisive. Pour comprendre de quoi il s'agit, il faut rappeler que la meilleure manière de réaliser cette fusion nucléaire, c'est de créer un plasma.Il s'agit d'un état de la matière dans lequel les électrons sont libres. Dans ce cas, les noyaux des atomes peuvent circuler sans entraves et se rencontrer plus facilement.Mais, pour obtenir ce résultat, le plasma doit être chauffé à des températures extrêmes. C'est que viennent de réussir les Sud-Coréens, en maintenant à 100 millions de degrés Celsius, durant 48 secondes, le plasma présent dans leur réacteur expérimental, KSTAR, construit en 2008.Cette température phénoménale est sept fois plus élevée que celle qui règne dans le noyau du Soleil. Il s'agit là d'une réussite majeure, mais qui ne suffit pourtant pas à assurer la fusion nucléaire.Pour y parvenir, il faudrait maintenir la température atteinte pendant au moins cinq minutes. Le Soleil n'a pas besoin de telles températures pour assurer la fusion nucléaire. En effet, la très forte densité de son noyau favorise les chocs, et la fusion, entre les noyaux d'atomes.La technique humaine, qui ne bénéficie pas de cet avantage, doit y suppléer par le maintien d'une chaleur très élevée du plasma durant quelques minutes.Si la science parvient à maîtriser la fusion nucléaire, elle permettra la production d'une énorme quantité d'énergie propre. Elle est par ailleurs pratiquement sans limites et ne génère pas de déchets radioactifs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette série fantastique, inspirée d'un manga, peut-elle aussi être vue comme une allégorie politique ? Comment le film « Scoop » raconte-t-il la genèse d'une fameuse interview, celle du prince Andrew ? Comment garder l'âme de la pièce « La chatte sur un toit brûlant » de Tennessee Williams dans une traduction française Les découvertes musicales : Dan San - You Love Me LA Priest - City Warm Heart Beth Gibbons - Reaching Out Hagop Tchaparian - Alice in Orchidverse Merci pour votre écoute La semaine des 5 Heures, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 19h à 20h00 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de La semaine des 5 Heures avec les choix musicaux de Rudy dans leur intégralité sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/1451 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Chaque jour, deux chroniqueurs présentent les infos indispensables à connaître en matière de culture : les dernières actus musique, les sorties littéraires ou cinéma, les nouvelles pièces de théâtre et les séries à ne pas manquer… C'est ici !
Chaque jour, deux chroniqueurs présentent les infos indispensables à connaître en matière de culture : les dernières actus musique, les sorties littéraires ou cinéma, les nouvelles pièces de théâtre et les séries à ne pas manquer… C'est ici !
durée : 00:02:24 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Elles ont désormais traversé le monde. "Elles", ce sont les punaises de lit qui désormais terrorisent la Corée du Sud.
durée : 00:02:24 - Les histoires du monde - par : Anthony BELLANGER - Elles ont désormais traversé le monde. "Elles", ce sont les punaises de lit qui désormais terrorisent la Corée du Sud.
durée : 00:59:28 - Le Grand Reportage - Les Sud-Coréens sont connus pour être des bourreaux de travail. À tel point que le gouvernement conservateur a récemment tenté de faire passer une réforme pour une semaine de travail à 69 heures. Cette proposition a rencontré une forte opposition chez les syndicats, et plus encore chez la jeunesse.
Ce mercredi 26 juillet, les deux Corées commémorent le 70ᵉ anniversaire de l'armistice de la guerre de Corée. L'occasion de se souvenir des près de 3 500 français engagés aux côtés des Sud-Coréens dans ce conflit qui n'est toujours pas résolu. Pour cet anniversaire, un vétéran du bataillon français est revenu en Corée pour rendre hommage à ses frères d'armes. Une cérémonie au cœur de la zone démilitarisée, l'ancienne ligne de front qui sépare aujourd'hui les deux pays. De notre correspondant à Séoul, Au sommet de la colline d'Arrowhead, là où les soldats français des Nations unies ont repoussé la dernière offensive chinoise en 1952, André Datcharry, 91 ans, se souvient de son engagement :On m'a dit “est-ce que vous voulez partir en Indochine ?" J'ai dit non, je ne veux pas y aller, je veux aller en Corée. La seule chose où j'ai eu une petite appréhension, mais ça n'a pas duré longtemps : Quand on approchait de Séoul, on était encore loin du front, mais on entendait sans discontinuer le bruit du canon. À ce moment-là, j'ai eu une petite appréhension, mais c'est passé. Et puis on allait faire des patrouilles. Un jour, ils m'ont repéré, les Chinois m'ont repéré. J'ai entendu un sifflement et puis tout d'un coup boum ! Je me suis dit, là, c'est pour moi ça. Et quand ils faisaient un tir, à tous les coups, il y en avait un deuxième ou un troisième qui faisait mouche.Alors là, j'ai tout lâché, j'ai rampé pour qu'ils ne me voient pas, j'ai rampé, rampé, le plus loin possible. Et effectivement tout de suite après, boum. J'ai dû attendre le soir pour revenir où j'étais, récupérer mes affaires. Mais je n'ai rien pu récupérer tout était détruit. Si je m'étais terré là, j'y passais.Au-delà des combats, il se souvient avec émotion de la misère des civils : Les enfants. Des milliers et des milliers d'enfants orphelins, qui n'avaient rien à manger, rien pour se couvrir. C'était pratiquement que des ruines. Et c'est bizarre, tout de suite après, même pas un an après la guerre, vous alliez dans les villages et voyiez ces enfants qui jouaient, étaient heureux.Dans toux ces conflits, ce sont toujours les femmes et les enfants qui sont les victimes. Regardez en Ukraine par exemple. Si je n'avais pas mon âge, j'y repartirais.Aujourd'hui, la Corée du Sud rend hommage à ses combattants français.À lire aussiSur l'île de Gyodong, le mirage d'une Corée unie
Pour écouter l'épisode, je m'abonne à Coparena : https://m.audiomeans.fr/s/S-ufMgTDRZ Privé de spécialiste à ce poste depuis le départ de Leo Messi, le PSG a renforcé l'aile droite de son attaque en faisant signer deux joueurs venus d'Espagne : Marco Asensio et Lee Kang-in. Si le Madrilène est déjà bien connu, le Sud-Coréen est un véritable pari.
durée : 00:39:13 - Rendez-vous avec X... - par : Patrick PESNOT - Ce fut l'un des temps forts de la Guerre froide ! J'allais dire la nouvelle guerre froide. Celle qui a été relancée par Ronald Reagan au début des années 80. Ce fut donc l'un de ces moments où le monde entier retient son souffle et où l'on sent que la moindre étincelle risque d'embraser la planète.
En Corée du Sud, le rêve de voir la péninsule unifiée avec le Nord semble disparaître peu à peu. Mais chez certaines personnes âgées, ayant vécu la division des Corées, cet espoir de nation unie ne s'est pas complètement envolé. C'est le cas de certains habitants de l'île de Gyodong. Sud-coréens nés au Sud et transfuges nord-coréens vivent ensemble à deux kilomètres seulement des rives de la Corée du Nord. De notre correspondant à SéoulEn traversant le seul pont qui mène à l'île de Gyodong, à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Séoul, on peut apercevoir deux bouées rouges flotter dans la mer. Elles symbolisent la ligne de démarcation. Au cœur du village, dans les étroites allées d'un marché pittoresque, on trouve une petite échoppe dédiée à l'association des personnes âgées, mémoire vivante de l'île comme des Corées.« En 1950, durant la guerre de Corée, je suis passé au Sud et je m'appelle Choi Bong-yeol. J'ai dû laisser mes parents au Nord, et quelques années après la guerre, on m'a transmis la nouvelle qu'ils étaient décédés. Nous étions quatre frères, un seul est resté au Nord, mais j'ai aussi appris qu'il était mort. Je suis l'unique membre de la fratrie encore en vie. »Casquette de vétéran vissé sur la tête, ce Nord-Coréen de naissance reste ému quand il évoque sa terre d'origine : « Je n'ai plus de raison d'aller en Corée du Nord désormais. J'ai 93 ans, et même s'il y avait l'unification, je n'ai plus de famille nucléaire sur place. Il y a peut-être des cousins ou de la famille éloignée, mais je ne sais même pas à quoi ils ressemblent. Parfois, je pense au fait que ma ville natale n'est qu'à 5-6 kilomètres d'ici. J'ai l'impression parfois que je pourrais y aller comme ça, sur un coup de tête et aller voir. Mais j'aime ma vie ici, elle est paisible. J'ai élevé mes enfants ici, ils ont grandi ici, ils sont là. Je préfère ne plus penser à tout ça. »« Si on pense à la nation coréenne, elle doit s'unifier »Au fil des années, M. Choi est parvenu à s'intégrer au village qui ne compte plus que 3 000 habitants. Ils étaient 30 000 réfugiés nord-coréens à arriver sur l'île à la fin de la guerre. À l'époque, Bang Je-hee vivait déjà au village. « Dans ma maison, il n'y avait que ma mère et moi qui vivions dans une seule pièce et nous avons tout de même accueilli trois familles de réfugiés nord-coréens, raconte-t-il. Les habitants de l'île avaient envie d'aider, de sauver les personnes qui avaient tout simplement besoin de vivre. »Une histoire de solidarité entre Coréens qu'il ne veut pas voir disparaître. « En ce moment, les relations sont tendues et le décalage entre Nord et Sud est énorme. Je pense que nous pourrons nous unifier seulement si nous formons une certaine homogénéité. Et dans ce cas, nous pourrons vivre ensemble. Mais je ne sais pas si les Sud-Coréens le veulent maintenant. Mais si on pense à la nation coréenne, elle doit s'unifier, même si c'est dur, un peu comme le modèle allemand, nous voulons désespérément aider la Corée du Nord et créer un nouveau système. Mais j'ignore ce qui va se passer ».Ce désir d'unité s'efface avec le souvenir de la division. Soixante-dix ans après la fin de la guerre où des millions de personnes ont été séparés, seuls 40 000 Sud-Coréens sont encore sur les listes de ceux qui souhaitent rencontrer leur famille restée en Corée du Nord. Un sondage réalisé en avril dernier montrait que plus de 60% des jeunes entre 20 et 39 ans ne jugeaient pas l'unification des deux pays nécessaires.► À lire aussi : Corée du Sud: tirs de semonce après la première incursion de drones nord-coréens en cinq ans
En 1988 aux JO de Séoul en Corée du Sud, la finale de la boxe catégories moyens légers oppose l'Américain Roy Jones Jr au Sud-Coréen Park Si-Hun qui combat donc à domicile. Ce dernier est déclaré vainqueur aux points. Nouvelle médaille d'or pour le pays organisateur qui jubile. Sauf qu'à l'annonce de la décision de l'arbitre, Park Si-Hun est dépité.... Découvrez la page Facebook Officielle des "Grosses Têtes" : https://www.facebook.com/lesgrossestetesrtl/ Retrouvez vos "Grosses Têtes" sur Instagram : https://bit.ly/2hSBiAo Découvrez le compte Twitter Officiel des "Grosses Têtes" : https://bit.ly/2PXSkkz Toutes les vidéos des "Grosses Têtes" sont sur YouTube : https://bit.ly/2DdUyGg
Selon les militaires Sud Coréens, la Corée du Nord a lancé deux projectiles non identifiés, dans ce qui est son premier essai d'armes de l'année. Traduction:North Korea has launched two unidentified projectiles, South Korea's military says, in its first weapons test of the year. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Selon les militaires Sud Coréens, la Corée du Nord a lancé deux projectiles non identifiés, dans ce qui est son premier essai d'armes de l'année. Traduction: North Korea has launched two unidentified projectiles, South Korea's military says, in its first weapons test of the year. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices