Podcasts about architecture et urbanisme

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7 milliards de voisins
Le marché, ingrédient d'une société heureuse ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 48:29


En France, entre 8 000 et 12 000 marchés forains se tiennent chaque semaine. Avec leurs étals bien garnis et leurs commerçants gouailleurs, ils font vivre les centres de nombreuses villes et villages, leur permettant de résister à la concurrence des zones d'activités commerciales ou à celle de la livraison à domicile. Et les marchés ne permettent pas seulement de s'approvisionner en produits frais, locaux et de saison, ils sont aussi des lieux de rencontre, favorisant le vivre-ensemble et la diversité dans nos villes. Célébrés par les élus et les citadins, les marchés sont pourtant rarement pris en compte dans les projets de revitalisation urbaine, et la mode des «halles gourmandes» ouvertes 6 jours sur 7 menace leur existence. Comment préserver nos marchés ? Comment les penser et les considérer pour qu'ils puissent jouer pleinement leur rôle de revitalisation urbaine, au-delà de leur seule fonction commerçante ?  Cette émission est une rediffusion du 19 mai 2025. Avec : • Olivier Razemon, journaliste spécialiste des questions de mobilité et d'urbanisme, auteur de On n'a que du beau ! Le marché, ingrédient d'une société heureuse (Éditions Écosociété, 2025) • Romarick Atoke, architecte béninois, spécialiste des smart cities, président fondateur de l'association AFRIKArchi et ancien responsable Architecture & Design urbain de Sémé City au Bénin.  En fin d'émission, le portrait Fawzia Koofi, ex-députée afghane réalisé par Charlie Dupiot. Fawzia Koofi a été l'une des rares femmes députées en Afghanistan. Originaire de la province du Badakhchanau nord-est du pays, elle a grandi à Kaboul. Son père, député, a été tué quand elle avait 3 ans. Plus jeune, elle se rêvait présidente de l'Afghanistan et sa mère lui disait : « Je ne veux pas que tu deviennes présidente, je préfère que tu restes en vie ». Aujourd'hui âgée de 50 ans, Fawzia Koofi publie Lettres à mes sœurs, la voix des afghanes, aux éditions Michel Lafon. Un livre dans lequel elle revient sur son parcours et entend livrer, tant bien que mal, un message d'espoir aux femmes de son pays, elle qui vit désormais en exil au Royaume-Uni. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée à l'occasion de son passage à Paris.      Programmation musicale : ► Kijan - Les freres Tima ► Jenipapo Robo – Hyldon.

7 milliards de voisins
Le marché, ingrédient d'une société heureuse ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 48:29


En France, entre 8 000 et 12 000 marchés forains se tiennent chaque semaine. Avec leurs étals bien garnis et leurs commerçants gouailleurs, ils font vivre les centres de nombreuses villes et villages, leur permettant de résister à la concurrence des zones d'activités commerciales ou à celle de la livraison à domicile. Et les marchés ne permettent pas seulement de s'approvisionner en produits frais, locaux et de saison, ils sont aussi des lieux de rencontre, favorisant le vivre-ensemble et la diversité dans nos villes. Célébrés par les élus et les citadins, les marchés sont pourtant rarement pris en compte dans les projets de revitalisation urbaine, et la mode des «halles gourmandes» ouvertes 6 jours sur 7 menace leur existence. Comment préserver nos marchés ? Comment les penser et les considérer pour qu'ils puissent jouer pleinement leur rôle de revitalisation urbaine, au-delà de leur seule fonction commerçante ?  Cette émission est une rediffusion du 19 mai 2025. Avec : • Olivier Razemon, journaliste spécialiste des questions de mobilité et d'urbanisme, auteur de On n'a que du beau ! Le marché, ingrédient d'une société heureuse (Éditions Écosociété, 2025) • Romarick Atoke, architecte béninois, spécialiste des smart cities, président fondateur de l'association AFRIKArchi et ancien responsable Architecture & Design urbain de Sémé City au Bénin.  En fin d'émission, le portrait Fawzia Koofi, ex-députée afghane réalisé par Charlie Dupiot. Fawzia Koofi a été l'une des rares femmes députées en Afghanistan. Originaire de la province du Badakhchanau nord-est du pays, elle a grandi à Kaboul. Son père, député, a été tué quand elle avait 3 ans. Plus jeune, elle se rêvait présidente de l'Afghanistan et sa mère lui disait : « Je ne veux pas que tu deviennes présidente, je préfère que tu restes en vie ». Aujourd'hui âgée de 50 ans, Fawzia Koofi publie Lettres à mes sœurs, la voix des afghanes, aux éditions Michel Lafon. Un livre dans lequel elle revient sur son parcours et entend livrer, tant bien que mal, un message d'espoir aux femmes de son pays, elle qui vit désormais en exil au Royaume-Uni. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée à l'occasion de son passage à Paris.      Programmation musicale : ► Kijan - Les freres Tima ► Jenipapo Robo – Hyldon.

Afrique Économie
Grand barrage de la Renaissance: des revenus d'un milliard de dollars par an pour l'Éthiopie?

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 2:23


L'Éthiopie inaugure aujourd'hui son mégabarrage avec plusieurs années de retard. Le barrage de la Renaissance qui a coûté plusieurs milliards de dollars, auto-financé, a une capacité de production de 5 000 mégawatts. C'est le plus puissant du continent, ce qui fait espérer un développement de l'électrification dans le pays, mais également des revenus importants pour l'État. Abiy Ahmed, dans une interview télévisée la semaine dernière, a déclaré qu'il pourrait rapporter 1 milliard de dollars annuel à l'économie du pays. Une déclaration qui a attiré l'attention des observateurs. Biruk Heregu est enseignant-chercheur spécialiste des questions politiques et économiques éthiopiennes : « Savoir combien ces exportations vont permettre de rapporter de devises étrangères est incertain. Par exemple, l'autorité en charge de l'électricité en Éthiopie a établi des prévisions selon lesquelles, pour la dernière année fiscale, les exportations d'électricité ont rapporté environ 100 millions de dollars. Pour l'année fiscale en cours, les estimations sont d'environ 118 millions, et pour celle à venir, elles prévoient des revenus d'environ 300 millions de dollars. » Selon la communication officielle, seul le surplus de production devrait être exporté. Mais pour Tsegay Tekleselassie, économiste au Wellesley College à Boston, il est probable que les autorités se concentrent sur les exportations. Du courant éthiopien part déjà vers le Kenya, Djibouti, le Soudan et depuis peu la Tanzanie. Addis-Abeba affiche d'ailleurs sa volonté de faire de l'Éthiopie un hub énergétique en Afrique. « L'Éthiopie présente un très grand déficit en offre d'électricité. Environ 40 % des Éthiopiens n'ont pas accès au courant, et ceux connectés ont des problèmes de coupures », analyse l'économiste. Il y a donc une forte demande non satisfaite. « Malgré cela, l'Éthiopie aspire à exporter vers les pays voisins parce qu'elle a vraiment besoin de devises étrangères. De plus, en fournissant ses voisins, cela donne à l'Éthiopie un certain pouvoir de négociation politique », poursuit Tsegay Tekleselassie. Fiabilité des données ? 1 milliard de dollars, un montant sans doute surévalué qui pose une nouvelle fois la question de la fiabilité des statistiques en Éthiopie met en exergue Biruk Heregu : « L'un des défis auxquels le régime d'Abiy Ahmed a été confronté ces dernières années concerne les questions relatives aux données économiques. Les statistiques économiques ont fait l'objet d'un examen minutieux et d'une remise en question, non seulement de la part d'experts éthiopiens et étrangers, mais aussi des institutions comme la Banque mondiale qui ont commencé à remettre en question les données économiques émanant de ce régime. » Si Addis-Abeba se dote ainsi d'une importante capacité de production, les experts s'accordent pour dire que la situation ne devrait pas changer de manière radicale pour les Éthiopiens dans l'immédiat. Le réseau national vétuste nécessite de gros investissements afin de distribuer le courant produit. À écouter aussi«Projet structurant pour l'avenir de l'Éthiopie», le barrage de la Renaissance est terminé

Reportage Afrique
Sierra Leone: «Freetown the Treetown», reboiser pour attirer les investisseurs internationaux [2/2]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 2:30


En Sierra Leone, le conseil municipal de Freetown est à l'initiative d'un important projet de reforestation urbaine. Baptisé « Freetown the Treetown » – « Freetown la ville des arbres » en français –, il vise la plantation de cinq millions d'arbres dans la capitale sierra-léonaise d'ici 2030, avec l'aide de ses habitants. La grande innovation de ce projet est le suivi numérique de chaque plante enregistrée dans une base de données, avec l'objectif de faciliter, à l'avenir, leur monétisation sur le marché international des crédits carbone.  De notre envoyée spéciale à Freetown, Une dizaine de « trackers » courbés au-dessus de la vase prennent en photos les pieds de mangrove qui poussent face à la communauté pauvre de Congo Town. Depuis ce quartier informel bâti sur des remblais de terre et d'ordures, Saibatu Nabie Sandy surveille leur travail de loin : « Nous avons planté cette mangrove en 2022, explique-t-il. D'abord, nous avons planté 40 000 arbustes, puis de nouveau 40 000, donc presque 80 000 arbres ! Les huîtres ou les poissons aiment les mangroves, mais tout avait disparu. Maintenant, comme la mangrove a grandi, on commence juste à les voir revenir ». Porté par le conseil municipal de la capitale sierra-léonaise, le projet de reforestation urbaine de Freetown met l'accent sur le suivi de chaque arbre. Car planter ne suffit pas : il faut savoir combien de plantes survivent.« D'abord, on doit télécharger l'application Treetracker. Chaque arbre a un numéro spécifique pour l'envoi des informations à nos analystes, ce qui permet au conseil municipal de suivre l'évolution des mangroves », poursuit Saibatu Nabie Sandy.  1,2 million d'arbres ont été plantés jusqu'à présent à Freetown : des arbres fruitiers et forestiers, des plantes médicinales et des mangroves. Chacun est géolocalisé et suivi sur plusieurs années par les « trackers », grâce à la collecte de données numériques. À lire aussiComment convaincre les jeunes Africains de se lancer dans l'agriculture ?  « Chaque arbre est représenté » Dans les locaux du conseil municipal, Bineta Binia fait partie de l'équipe chargée de vérifier et de valider les données qui remontent du terrain : « On utilise la plateforme Greenstand pour tout enregistrer. Les données sont transférées directement dès qu'un arbre a été tracké dans l'application mobile. Moi, je vérifie les arbres un par un. Il faut que la photo soit nette, qu'on voit les racines dans le sol. Et si ce sont de jeunes pousses, on doit voir leur numéro d'identification. On doit aussi avoir des infos sur le type d'arbre dont il s'agit ».  Cette base de données rend le processus transparent et traçable et donc plus attractif pour de potentiels investisseurs sur le marché international des crédits carbone. « Déjà, ces informations servent à instruire les citoyens sur ce projet, expose Ibrahim Kamara, analyste pour « Freetown the Treetown ». Ensuite, cela nous renseigne sur le taux de survie des arbres : c'est important pour pouvoir monétiser tout ça sur le marché des crédits carbone. Les investisseurs auront besoin de connaître la densité de cette forêt urbaine. Sur cette carte interactive, chaque arbre est représenté. » L'objectif de « Freetown the Treetown » est de séquestrer 100 000 tonnes de carbone d'ici à 2030 en restaurant 5 000 hectares, soit environ cinq millions d'arbres plantés.  À lire aussiSierra Leone : « Freetown the Treetown », reboiser contre les catastrophes climatiques [1/2]

Reportage Afrique
Sierra Leone: «Freetown the Treetown», reboiser contre les catastrophes climatiques [1/2]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 2:26


Le réchauffement climatique a des effets profonds sur la ville côtière de Freetown, en Sierra Leone. L'urbanisation galopante et anarchique et la déforestation massive ont fragilisé les sols et rendu la capitale particulièrement vulnérable face à l'érosion côtière. Les quartiers les plus pauvres sont les plus exposés par les inondations et les chaleurs extrêmes. Pour faire face à ces phénomènes extrêmes, le conseil municipal de la capitale a lancé l'initiative « Freetown the Treetown », qui vise à planter cinq millions d'arbres à travers la ville d'ici 2030.  De notre envoyée spéciale à Freetown, Un petit pont en béton enjambe une rivière encombrée de détritus, au milieu du bidonville de Kroo Bay. De chaque côté de la route, les habitations sont serrées entre les flancs d'une colline et l'océan. Helen se tient devant sa maison, dont l'entrée est surélevée : « Vous voyez, quand la pluie arrive, elle nous déborde… Ce pont est complètement bloqué par les déchets et l'eau ne s'écoule plus, c'est ça qui crée des inondations ! » Une partie du quartier de Kroo Bay est construite sur des remblais de terre déposés directement sur la couche de déchets plastiques charriés par l'océan. « Nous sommes très affectés par le changement climatique... Vous voyez bien que les structures sont mal construites ici », poursuit Helen.  « Quand il n'y avait pas encore toutes ces constructions sur les collines, on ne voyait jamais d'inondations ici, raconte Abbas Kamara, l'un des chefs communautaires de Kroo Bay. Mais à cause de la déforestation et de la production de charbon, il y a des inondations. La population a augmenté, il y a beaucoup d'ordures... C'est difficile de faire face à tout ça. Dès qu'il pleut beaucoup et que c'est la marée haute, nous sommes complètement inondés. Mais depuis 2020, le conseil municipal a lancé un projet pour restaurer la mangrove le long des côtes et replanter des arbres pour empêcher l'érosion. »  À lire aussiReforestation : oui, mais pas n'importe comment Planter cinq millions d'arbres d'ici 2030 Abbas Kamara travaille aussi comme « tracker » pour le conseil municipal de Freetown dans le cadre de la campagne « Freetown the Treetown », en français « Freetown, la ville des arbres », un programme de reforestation urbaine qui vise à faire pousser cinq millions d'arbres d'ici 2030, soit 5 000 hectares de forêt urbaine et de mangroves. Amos Vandy Saaty est le coordinateur de cet ambitieux programme : « Vous téléchargez une application sur votre téléphone. Automatiquement, on vous alloue un périmètre avec des arbres à surveiller. Vous êtes envoyés sur le terrain, vous ouvrez l'application, vous prenez une photo de l'arbre. Vous sauvez cette information dans votre téléphone et vous nous la transmettez. Puis, c'est enregistré dans une base de données vérifiée. »  Les trackers, comme les travailleurs journaliers, sont rémunérés : « Nous employons justement les gens qui coupaient les arbres pour fabriquer du charbon. Parmi les 1,2 millions d'arbres que nous avons planté, il y 275 000 pieds de mangroves. Il y a des manguiers, des pommiers... Et puisn sur le site du glissement de terrain mortel survenu en 2017 à Freetown, nous avons replanté une forêt de 100 000 arbres », poursuit Amos Vandy Saaty.  « Freetown the Treetown » prépare maintenant une entrée sur le marché international des crédits carbones. L'enregistrement de chaque arbre dans une base de données numériques devrait faciliter la monétisation de ce vaste projet participatif, qui a reçu de nombreux prix internationaux.  À lire aussiSierra Leone : huit ans après les coulées de boue meurtrières à Freetown, « les gens construisent sans penser au danger »

Reportage Afrique
Centrafrique: visite dans les cases traditionnelles de Bobangui

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 2:27


Nous nous rendons aujourd'hui dans les campagnes de Centrafrique, où les villages restent caractérisés par l'architecture des cases, habitations traditionnelles faites à base de matériaux naturels collectés dans la forêt. C'est le cas par exemple au village de Bobangui, dans le sud-ouest du pays. Dans cette localité, les cases symbolisent l'héritage culturel et participent à la création d'un paysage architectural unique. Mais aujourd'hui, ces bâtisses font face au défi de la modernité. Si certains continuent de préserver les modes de construction traditionnels, d'autres cherchent à améliorer les anciennes méthodes. Le village de Bobangui, en Centrafrique, semble perdu au cœur d'une forêt dense de la Lobaye. Vu d'en haut, il est dessiné sur un terrain plat d'une forme rectangulaire. Une fois passée la barrière en bois qui se trouve à l'entrée, des centaines de cases traditionnelles sont visibles. Ici, c'est la concession de Grégoire, un cultivateur. Âgé d'une quarantaine d'années, il est en train de construire sa propre case : « Ce style de construction, nous l'avions hérité de nos ancêtres. Comme vous le voyez, nous sommes en train d'implanter des poteaux en bois solides dans le sol, avant de développer le mur en terre battue. Cela nous permet de stabiliser et de protéger la case contre la pluie torrentielle et les vents violents. » Pour l'avancement des travaux, les enfants sont chargés d'apporter la paille, le raphia et le bambou utilisés pour le tressage de la toiture. Les femmes, elles, puisent de l'eau pour la confection des briques en terre pétrie : « C'est un travail à la chaîne très complémentaire. Nous, les hommes, nous nous occupons de l'élévation des murs et des travaux de finition tels que le crépissage, le damage du sol, l'embellissement des murs et le tressage de la toiture. Nous utilisons des matériaux 100% naturels issus de la forêt. Ici, on transforme la nature brute sans aucun objet moderne. » À lire aussiTata Somba: un habitat traditionnel à préserver « Ce type de maison est adapté pour accueillir tout le monde » Ces cases sont généralement divisées en deux chambres et un salon. Selon Nicodème, un habitant de Bobangui, elles sont conçues de manière à valoriser la solidarité, la proximité et l'amour du prochain : « Notre société est constituée de familles nombreuses. Les membres de familles issus de différentes générations vivent ensemble soit dans la même maison, soit dans la même concession. C'est pourquoi ce type de maison est adapté pour accueillir tout le monde. Une maison de ce type peut avoir une durée de vie de vingt ans avant que nous ne songions à en construire une autre. » Mais aujourd'hui, à Bobangui, certains habitants s'inspirent des normes de construction occidentales pour améliorer la fabrication des cases. Wilfried en fait partie : « J'ai utilisé des tôles, des briques et des ciments pour construire cette maison. Dans ce contexte actuel dominé par le changement climatique et les inondations, il nous faut des maisons solides construites par des maçons compétents. Comme source d'énergie, j'ai installé des panneaux solaires qui me permettent d'avoir un poste téléviseur et de quoi recharger mes appareils. C'est une maison de quatre chambres. » Mais une chose est sûre : à Bobangui comme dans les autres villages du pays, avoir une maison est synonyme de responsabilité et de liberté. À lire aussiTchad: l'architecture traditionnelle disparaît-elle?

Grand reportage
Berlin, ville éponge: sur la voie de l'adaptation au changement climatique

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 19:30


Berlin vit la plus importante transformation de son histoire. Comme d'autres grandes villes dans le monde, la capitale allemande et ses quatre millions d'habitants doivent faire vite pour s'adapter aux effets du changement climatique. La municipalité a donc adopté un nouveau concept : celui de la « ville-éponge ». Il s'agit de permettre à la terre d'absorber l'eau. Ou bien de la collecter pour la rendre ensuite disponible en période de sécheresse. (Rediffusion) Depuis 2018, pour chaque nouvelle construction, plus aucune goutte de pluie ne doit partir dans les canalisations. Cela pose des défis considérables et oblige à trouver des solutions innovantes. « Berlin, ville éponge : sur la voie de l'adaptation au changement climatique », un Grand reportage de Stefanie Schüler.

Reportage Afrique
Côte d'Ivoire: pour les étudiants en architecture, la ville de demain sera durable et africaine [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 2:16


En Côte d'Ivoire, comment imaginer l'architecture du futur ? Alors que le dérèglement climatique pousse la profession à repenser la construction vers plus de durabilité et moins d'émissions de CO2, la future génération d'architectes voit cette contrainte comme une occasion d'être plus respectueux de l'environnement, mais aussi de réaffirmer une identité africaine. Reportage avec les étudiants de l'école d'architecture d'Abidjan.

Reportage Afrique
La vulgarisation de l'architecture et du patrimoine architectural avec Archigénie [2/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 2:13


Comment faire connaître l'architecture et la construction en Côte d'Ivoire ? Le pays compte moins de 250 architectes inscrits à l'ordre – un pour 130 000 habitants environ, soit environ 60 fois moins qu'en France. Pourtant, plusieurs jeunes professionnels tentent de mettre en valeur leur métier et son utilité, des vulgarisateurs et influenceurs dont l'objectif est d'inspirer la future génération d'architectes et de convaincre le public sur l'utilité de leur profession. À lire aussiÀ Abidjan, des passionnés transmettent l'histoire architecturale oubliée du Plateau [1/3]

Reportage Afrique
À Abidjan, des passionnés transmettent l'histoire architecturale oubliée du Plateau [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Aug 24, 2025 2:18


En Côte d'Ivoire, le patrimoine architectural reste méconnu des habitants d'Abidjan. Le quartier administratif du Plateau recèle pourtant de petites perles, avec des immeubles emblématiques comme « La Pyramide », dessinée par l'Italien Rinaldo Olivieri, aujourd'hui abandonnée. Alors que le quartier est un chantier permanent, de jeunes architectes ivoiriens tentent de préserver la mémoire des bâtiments. Reportage dans une promenade organisée par une association, la PAACIV.  Une dizaine de randonneurs remontent le temps et les rues du Plateau. « Au Plateau, on a de l'art déco, on a une période post-coloniale, on a une période coloniale, on a même de l'architecture contemporaine, expose Ben Mohammed Kouyaté, le guide de la visite. On va le voir avec les tours. Chaque bâtiment s'illustre parce qu'il est le fruit d'une époque. » Le futur architecte décrit les techniques de construction, notamment comment les bâtiments de la rue du commerce ont été conçus à la fin de l'époque coloniale pour atténuer la chaleur tropicale, à l'image des anciennes galeries Peyrissac. « Le fait de pouvoir entrer sur l'angle, le retrait des portes qui permet de ne pas avoir d'ensoleillement direct… On n'a pas de chaleur, c'est typiquement une sorte d'architecture bioclimatique. Et ils avaient pensé leurs bâtiments de sorte qu'il y ait de la ventilation naturelle à l'intérieur », retrace-t-il.  Au Plateau, l'architecture est aussi politique. En 1962, le Français Henri Dufau a construit le palais présidentiel de Félix Houphouët-Boigny, avec son toit concave inspiré du tabouret Akan, symbole de souveraineté. « Le nouveau palais présidentiel est construit sur les décombres de l'ancien palais du gouverneur. Et symboliquement, Houphouët-Boigny le fait pour dire que "nous sommes indépendants" et que nous pouvons choisir des choses par nous-mêmes », poursuit Ben Mohammed Kouyaté.  L'architecture comme témoin de l'histoire Un siècle d'urbanisme résumé en trois heures de balade : l'occasion de contempler l'architecture tropicale du Plateau Sud, les tours du quartier administratif, le siège de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest, ou encore l'hexagone imposant de béton et de verre de 62 mètres de haut, signé Michel Goli Kouassi. On passe également devant le siège du premier architecte ivoirien ; l'impressionnant immeuble de la Caistab [caisse de stabilisation des prix des produits agricoles, NDLR], un gratte-ciel de plus de 100 mètres de haut conçu au plus fort du « miracle ivoirien » par le Français Robert Boy ; ou encore l'emblématique « Pyramide », chef-d'œuvre brutaliste de l'Italien Rinaldo Olivieri. Au milieu des nouvelles constructions et du chantier permanent du Plateau, ces immeubles anciens sont parfois oubliés. « Les nouveaux bâtiments sont mis en avant un peu au détriment des anciens bâtiments, selon Leïla Sangaré, architecte installée depuis un an à Abidjan. ​​C'est un nouveau souffle du Plateau, une nouvelle image du Plateau, mais il ne faut pas non plus oublier ce qui était là avant. » Le prix du mètre carré est très élevé au Plateau, autour d'un million de francs CFA. Les projets immobiliers neufs prennent de la place, ce qui, pour l'architecte Issa Diabaté, doit poser question : « Qu'est-ce que l'on préserve, qu'est-ce que l'on peut laisser partir ? Parce que la ville a aussi besoin de se transformer... Donc oui, c'est intéressant pour l'histoire de laisser des traces… Mais il faut aussi laisser de l'espace pour les générations futures puissent se réapproprier des espaces existants. » L'histoire architecturale du Plateau se poursuit. La Tour F, gratte-ciel futuriste de 420 mètres, sera inaugurée en mars 2026. À lire aussiCôte d'Ivoire : au musée des Civilisations, l'emplacement du tambour parleur montré à la France

C'est pas du vent
La fin des villes serait pour bientôt

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 48:30


C'est un phénomène planétaire, les villes s'étendent, car elles attirent de plus en plus de monde. Depuis 2008, plus de la moitié de la population mondiale est urbaine, bientôt les deux tiers, annoncent les experts de l'ONU ! Mais qu'est-ce qui nous donne envie de vivre en ville ? L'accès facilité à l'eau, à l'électricité, aux infrastructures de santé et d'éducation et aux emplois qui peuvent permettre une ascension sociale. (Rediffusion du 21/02/25) Mais les mégapoles qui abritent plus de 10 millions d'habitants ont aussi leur face sombre : leur gigantisme consomme énormément de ressources planétaires qui ne sont pas illimitées et elles sont au quotidien oppressantes, minérales et polluées. D'ailleurs, d'autres modèles du vivre ensemble émergent. Avec Guillaume Faburel,géographe et professeur à l'université Lyon 2, auteur de Indécence urbaine - Pour un nouveau pacte avec le vivant (Flammarion, 2023).  Et le reportage de Côme Bastin sur le plus ancien et le plus grand éco-village du monde : Auroville, en Inde : L'expérience singulière d'Auroville naît en 1968 dans le sud-est de l'Inde, dans l'État du Tamil Nadu, près de Pondichéry. Des centaines de volontaires d'Inde et du monde entier ont répondu à l'appel d'une mystique franco-indienne : Mira Alfassa, qui rêve d'une ville dédiée à la spiritualité et à l'écologie, où l'argent, la propriété et la nationalité n'ont pas d'importance. Avec des hauts et des bas, ces pionniers vont transformer un plateau désertique en un havre de verdure et expérimenter de nouvelles formes d'architecture et de vivre ensemble, sous la protection bienveillante de l'État indien. Enfin, ça, c'était jusqu'en 2021. Car depuis trois ans, l'État indien a entrepris de reprendre en main Auroville et sa communauté, jugées un peu trop cosmopolites et baba cool.  Cette émission est une rediffusion du 21 février 2025.

C'est pas du vent
La fin des villes serait pour bientôt

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 48:30


C'est un phénomène planétaire, les villes s'étendent, car elles attirent de plus en plus de monde. Depuis 2008, plus de la moitié de la population mondiale est urbaine, bientôt les deux tiers, annoncent les experts de l'ONU ! Mais qu'est-ce qui nous donne envie de vivre en ville ? L'accès facilité à l'eau, à l'électricité, aux infrastructures de santé et d'éducation et aux emplois qui peuvent permettre une ascension sociale. (Rediffusion du 21/02/25) Mais les mégapoles qui abritent plus de 10 millions d'habitants ont aussi leur face sombre : leur gigantisme consomme énormément de ressources planétaires qui ne sont pas illimitées et elles sont au quotidien oppressantes, minérales et polluées. D'ailleurs, d'autres modèles du vivre ensemble émergent. Avec Guillaume Faburel,géographe et professeur à l'université Lyon 2, auteur de Indécence urbaine - Pour un nouveau pacte avec le vivant (Flammarion, 2023).  Et le reportage de Côme Bastin sur le plus ancien et le plus grand éco-village du monde : Auroville, en Inde : L'expérience singulière d'Auroville naît en 1968 dans le sud-est de l'Inde, dans l'État du Tamil Nadu, près de Pondichéry. Des centaines de volontaires d'Inde et du monde entier ont répondu à l'appel d'une mystique franco-indienne : Mira Alfassa, qui rêve d'une ville dédiée à la spiritualité et à l'écologie, où l'argent, la propriété et la nationalité n'ont pas d'importance. Avec des hauts et des bas, ces pionniers vont transformer un plateau désertique en un havre de verdure et expérimenter de nouvelles formes d'architecture et de vivre ensemble, sous la protection bienveillante de l'État indien. Enfin, ça, c'était jusqu'en 2021. Car depuis trois ans, l'État indien a entrepris de reprendre en main Auroville et sa communauté, jugées un peu trop cosmopolites et baba cool.  Cette émission est une rediffusion du 21 février 2025.

7 milliards de voisins
Habiter en ville ou plutôt vivre dans un monde de bruit?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 48:30


Les klaxons, les sirènes de police, la construction d'immeubles, des jeunes au coin de la rue, le bar d'en face, les rires des voisins... La ville déborde de vie et de sons. Jamais silencieuse, elle semble toujours nous envelopper, parfois nous agresser de son ambiance sonore. (Rediffusion) À mesure qu'elle grandit et qu'elle s'étale, ses sons se démultiplient alors qu'à l'inverse notre tolérance auditive diminue avec l'âge. Le bruit n'affecte pas seulement nos oreilles, en 2021, l'Ademe, estimait à 147 milliards d'euros par an, le « coût social » du bruit en France. Sans pousser tout le monde à déménager, la question des aménagements, des infrastructures, des bâtiments, mais aussi celle de la végétation se posent. S'il est impossible et pas souhaitable de faire taire la ville, comment préserver des zones urbaines de calme, alors que les villes sont de plus en plus peuplées ? Comment atténuer les bruits qui nous entourent et préserver les sons qui nous enchantent ?   Avec : • Christian Hugonnet, ingénieur acousticien, président de La semaine du son. • Pascal Amphoux, architecte, géographe, urbaniste sonore, professeur à l'École nationale supérieure d'architecture de Nantes, chercheur au Centre de Recherches sur l'Espace Sonore et l'Environnement Urbain (CRESSON) à l'École d'Architecture de Grenoble, et directeur de Contrepoint Projets urbains à Lausanne.  Un entretien avec Gwendolina Duval, correspondante de RFI, à Mexico au Mexique.  En fin d'émission, La chronique « Mondoblog chez les voisins » avec Tanguy Lacroix.  • Le blogueur malgache Aryella Aradrariny Andrianatsitoherinteny dénonce l'usage du concept de « Fihavanana », détourné pour justifier la corruption. • Le blogueur burkinabé Harouna Neya présente l'artiste Emma Rumpf, qui expose au Goethe-Institut du Burkina Faso. Cette émission est une rediffusion du 13 février 2025. Programmation musicale : ► End of War - Fatbabs & Jah Lil  ► Ve E Ve - Yewhe Yeton 

7 milliards de voisins
Habiter en ville ou plutôt vivre dans un monde de bruit?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 48:30


Les klaxons, les sirènes de police, la construction d'immeubles, des jeunes au coin de la rue, le bar d'en face, les rires des voisins... La ville déborde de vie et de sons. Jamais silencieuse, elle semble toujours nous envelopper, parfois nous agresser de son ambiance sonore. (Rediffusion) À mesure qu'elle grandit et qu'elle s'étale, ses sons se démultiplient alors qu'à l'inverse notre tolérance auditive diminue avec l'âge. Le bruit n'affecte pas seulement nos oreilles, en 2021, l'Ademe, estimait à 147 milliards d'euros par an, le « coût social » du bruit en France. Sans pousser tout le monde à déménager, la question des aménagements, des infrastructures, des bâtiments, mais aussi celle de la végétation se posent. S'il est impossible et pas souhaitable de faire taire la ville, comment préserver des zones urbaines de calme, alors que les villes sont de plus en plus peuplées ? Comment atténuer les bruits qui nous entourent et préserver les sons qui nous enchantent ?   Avec : • Christian Hugonnet, ingénieur acousticien, président de La semaine du son. • Pascal Amphoux, architecte, géographe, urbaniste sonore, professeur à l'École nationale supérieure d'architecture de Nantes, chercheur au Centre de Recherches sur l'Espace Sonore et l'Environnement Urbain (CRESSON) à l'École d'Architecture de Grenoble, et directeur de Contrepoint Projets urbains à Lausanne.  Un entretien avec Gwendolina Duval, correspondante de RFI, à Mexico au Mexique.  En fin d'émission, La chronique « Mondoblog chez les voisins » avec Tanguy Lacroix.  • Le blogueur malgache Aryella Aradrariny Andrianatsitoherinteny dénonce l'usage du concept de « Fihavanana », détourné pour justifier la corruption. • Le blogueur burkinabé Harouna Neya présente l'artiste Emma Rumpf, qui expose au Goethe-Institut du Burkina Faso. Cette émission est une rediffusion du 13 février 2025. Programmation musicale : ► End of War - Fatbabs & Jah Lil  ► Ve E Ve - Yewhe Yeton 

7 milliards de voisins
Comment promouvoir l'agriculture urbaine pour nourrir les villes africaines ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 48:30


Le continent africain connaît les taux d'urbanisation les plus rapides au monde. À l'horizon 2050, ses zones urbaines devraient accueillir 950 millions d'habitants supplémentaires, selon Africapolis, une base de données recensant les dynamiques d'urbanisation du continent. (Rediffusion) Une progression et des enjeux en conséquence avec, en premier lieu, celui de l'alimentation. À mesure que le besoin en habitations et infrastructures grandit, la pression sur le foncier s'accélère au détriment des jardins partagés et des potagers qui jouent pourtant un rôle essentiel pour les villes et leurs périphéries. À la fois source de nourriture, d'emploi, de lien social et d'îlot de fraîcheur, l'agriculture urbaine est pourtant délaissée des politiques publiques. Comment valoriser le maraichage au coeur des villes ? Quelles sont les innovations innovantes sur lesquelles s'appuyer ?   Avec : • Christine Aubry, directrice de la Chaire agriculture urbaine à Agro Paris Tech, et co-directrice des ouvrages Agricultures urbaines en Afrique subsaharienne francophone et à Madagascar (Presses universitaires du Midi, 2023) et  Agriculture urbaine et biodiversités - Vers une ville verte et agroécologique (Apogée, 2025) • Moctar Diouf, géographe, chercheur associé au Laboratoire Pléiade. Chargé d'enseignement à l'Université Sorbonne Paris Nord et  membre de AgriTakhh, (Takhh est un terme wolof qui signifie ville) une communauté qui regroupe l'ensemble des acteurs.trices de l'agriculture urbaine et péri-urbaine dans les Suds • Jean-François Kacou Aka, spécialiste de la bioéconomie circulaire. Point focal du programme «Villes Vertes» de l'Institut de l'Économie circulaire d'Abidjan (IECA). En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Elle revient sur le cyberharcèlement dont a été victime la chanteuse sud-africaine Tyla. Cette émission est une rediffusion du 17 mars 2025 Programmation musicale :  ► Update – Burna Boy ► Baby Lova – Naza.

7 milliards de voisins
Comment promouvoir l'agriculture urbaine pour nourrir les villes africaines ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 48:30


Le continent africain connaît les taux d'urbanisation les plus rapides au monde. À l'horizon 2050, ses zones urbaines devraient accueillir 950 millions d'habitants supplémentaires, selon Africapolis, une base de données recensant les dynamiques d'urbanisation du continent. (Rediffusion) Une progression et des enjeux en conséquence avec, en premier lieu, celui de l'alimentation. À mesure que le besoin en habitations et infrastructures grandit, la pression sur le foncier s'accélère au détriment des jardins partagés et des potagers qui jouent pourtant un rôle essentiel pour les villes et leurs périphéries. À la fois source de nourriture, d'emploi, de lien social et d'îlot de fraîcheur, l'agriculture urbaine est pourtant délaissée des politiques publiques. Comment valoriser le maraichage au coeur des villes ? Quelles sont les innovations innovantes sur lesquelles s'appuyer ?   Avec : • Christine Aubry, directrice de la Chaire agriculture urbaine à Agro Paris Tech, et co-directrice des ouvrages Agricultures urbaines en Afrique subsaharienne francophone et à Madagascar (Presses universitaires du Midi, 2023) et  Agriculture urbaine et biodiversités - Vers une ville verte et agroécologique (Apogée, 2025) • Moctar Diouf, géographe, chercheur associé au Laboratoire Pléiade. Chargé d'enseignement à l'Université Sorbonne Paris Nord et  membre de AgriTakhh, (Takhh est un terme wolof qui signifie ville) une communauté qui regroupe l'ensemble des acteurs.trices de l'agriculture urbaine et péri-urbaine dans les Suds • Jean-François Kacou Aka, spécialiste de la bioéconomie circulaire. Point focal du programme «Villes Vertes» de l'Institut de l'Économie circulaire d'Abidjan (IECA). En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Elle revient sur le cyberharcèlement dont a été victime la chanteuse sud-africaine Tyla. Cette émission est une rediffusion du 17 mars 2025 Programmation musicale :  ► Update – Burna Boy ► Baby Lova – Naza.

Reportage International
Autriche: Seestadt, la ville du futur et adaptée au changement climatique

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 2:36


Nous partons pour Vienne, en Autriche, où on pense la ville de demain. L'un des plus grands projets de développement urbain d'Europe est en train de sortir de terre dans le quartier d'Aspern Seestadt. Véritable laboratoire de la ville du futur, à l'heure du réchauffement climatique, ce quartier devrait accueillir, d'ici dix à quinze ans, 25 000 habitants et 20 000 travailleurs. Notre correspondante Isaure Hiace s'y est rendue. Reportage. De notre correspondante à Vienne,  À 25 minutes en métro du centre historique de Vienne et à deux pas du Danube, se dresse le quartier d'Aspern Seestadt. Sur ce site de 240 hectares, les immeubles sont ultramodernes et les chantiers encore nombreux. Car c'est là que, depuis plus de dix ans, se construit la ville de demain. Déjà 12 000 personnes y vivent. D'ici dix à quinze ans, ce sera 25 000, et 20 000 autres devraient y travailler. Véritable laboratoire de la ville du futur au temps du réchauffement climatique, Seestadt se veut un modèle notamment dans le domaine énergétique, explique Gerhard Schuster, président de la société de développement du projet : « Nous construisons une enveloppe de bâtiments de très haute qualité avec des matériaux qui, dans la mesure du possible, produisent ou émettent peu de CO2 : du bois, des briques spéciales ou des fabrications spéciales en béton. Et puis, dans tous les bâtiments, nous produisons autant d'énergie durable que possible. Cela peut être de l'énergie solaire, grâce à des panneaux photovoltaïques, mais aussi de l'électricité produite par des pompes à chaleur à partir de la nappe phréatique. » Si certains estiment que davantage d'énergie renouvelable, notamment le photovoltaïque, pourrait être utilisée, Gerhard Schuster insiste sur un autre aspect important : la mobilité. Transports publics, système de location de vélos gratuit : à Seestadt, tout est fait pour réduire l'usage de la voiture. Ici, on compte seulement 250 voitures pour 1 000 habitants. Seestadt a été pensée comme « une ville des trajets courts ». C'est ce qui a décidé Tina à y emménager avec son compagnon Tobias il y a deux ans. À lire aussiL'Autriche, pays modèle en Europe pour la renaissance du train de nuit « Nous avons besoin d'un environnement accessible car je suis en fauteuil roulant. J'étais donc très heureuse de trouver cette "ville 15 minutes", comme on l'appelle. Cela signifie que tous les besoins de la vie quotidienne sont accessibles en quinze minutes à pied : les supermarchés, les médecins, les coiffeurs. Ça fonctionne très bien », raconte Tina.  Leur logement, à 14 euros le mètre carré, est à loyer modéré ; deux tiers de l'ensemble des logements construits à Seestadt le seront. Et le jeune couple affirme n'avoir besoin de chauffer que six jours par an. Un aspect économique qui était important pour eux, tout comme l'aspect écologique. Mais, comme d'autres habitants, Tobias trouve que Seestadt n'est pas assez verte : « Si on regarde l'image satellite d'en haut, la ville est très verte, mais c'est en fait une question de perspective. Car sur les chemins que j'emprunte au quotidien, il n'y a pas de verdure. Celle-ci a été oubliée dans la première phase de construction. Il y a eu des discussions publiques et des premières mesures ont été prises. Près de 1 000 mètres carrés vont ainsi être réaménagés ». Cette ville du futur devrait être achevée d'ici dix à quinze ans. À lire aussiAutriche: le projet de tunnel privé de la famille Porsche fait débat

Reportage International
À Mexico, la colère monte contre la gentrification de la ville et la crise du logement

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 2:25


La capitale mexicaine manifeste contre le phénomène de gentrification qui provoque une flambée des loyers. Il devient difficile pour la population locale de se loger dignement, au profit des expatriés et des touristes, pour la plupart américains. Samedi 19 et dimanche 20 juillet, des manifestations ont réuni plusieurs milliers d'habitants en colère contre les privilèges économiques dont bénéficient les étrangers, plus aisés que les locaux. À Mexico, la colère gronde contre la gentrification qui sévit dans la ville. La maire de la capitale du Mexique, Clara Brugada, a présenté un plan pour lutter contre le phénomène. Elle promet d'encadrer l'augmentation annuelle des loyers, la création d'institution de contrôle et la création d'un indice de prix raisonnable. Des mesures encore floues et peu satisfaisantes, estiment de nombreux habitants de Mexico. D'autant qu'une loi pour réguler de la plateforme Airbnb est coincée dans les limbes parlementaires depuis des mois. La capitale mexicaine est une destination privilégiée du tourisme et des nomades digitaux, notamment des Américains qui s'établissent à court ou moyen terme dans la ville. Sauf que leur présence provoque une flambée des prix des biens de consommation et des loyers. Les salaires mexicains ne s'alignent pas, et il devient très compliqué pour les locaux de vivre dignement à Mexico. Dans le sud de la capitale, ils étaient des milliers à manifester ce weekend. La rancœur des habitants contre les privilèges économiques des étrangers est palpable.  Même en vivant très excentrée à l'est de la ville, Ali voit peu à peu les prix augmenter autour d'elle, signe d'une gentrification qui gagne du terrain. « Pour venir à l'université tous les jours, je dois faire plus de deux heures de transports. Dans le marché où je vais, on parle anglais maintenant, alors qu'avant c'était un tout petit village », regrette la jeune étudiante en architecture. « Je me sens comme un extraterrestre là-bas, je me sens exclu » Avec son amie Emilia, qui ne parvient à s'offrir qu'un petit logement mal entretenu avec son job d'étudiant, elles se préparent à manifester. « Je comprends qu'aux États-Unis et beaucoup d'autres endroits dans le monde, la gentrification est déjà un fait. Mais ce serait bien que là-bas, ils se battent pour leurs droits plutôt que de venir et d'agir comme des colonisateurs ici », dénonce-t-elle. Dans certaines zones de la ville, les loyers ont doublé d'une année sur l'autre. Juan se dit en faveur de la migration et du tourisme, mais il est exaspéré de la transformation brutale du centre de la capitale. « On n'y parle même plus espagnol. Les gens ne ressemblent plus à des Mexicains. Je me sens comme un extraterrestre là-bas, je me sens exclu. Avec le salaire que je gagne – la moyenne nationale, environ 415 euros –, jamais je ne pourrai réunir suffisamment d'argent pour acheter un petit appartement de 60 m² qui coûte 3,5 millions de pesos (160 000 euros, ndlr). Je n'y arriverai jamais. Mes enfants n'auront pas de logement », désespère-t-il. Face à l'augmentation des inégalités liées au pouvoir d'achat plus élevé des étrangers, la tension monte du côté mexicain – notamment dans un contexte de crispations entre les États-Unis et le Mexique autour des questions migratoires. Tony ne vit déjà plus dans la capitale, mais dans l'État voisin. Sa famille a dû se déplacer à cause de sa vulnérabilité économique. « Si on met parfois l'accent sur les étrangers, c'est parce qu'ils ont souvent des emplois payés en dollar ou en euros. Cela leur revient moins cher de venir vivre ici. C'est pour cela qu'ils peuvent de se payer le luxe de louer des belles maisons, acheter des choses et d'avoir un style de vie qu'ils ne pourraient même pas avoir chez eux. Justement parce qu'ils ne travaillent pas et qu'ils ne veulent pas non plus adopter la culture d'ici. Donc, on ne peut pas comparer un immigrant et quelqu'un qui vient seulement tirer avantage d'être payé dans une autre monnaie », considère-t-il. Pour l'instant, la régulation est quasiment inexistante à Mexico. Tandis quelques propriétaires et promoteurs tirent parti de cette crise du logement, de nombreux habitants se retrouvent sans défense face aux lois du marché, inquiets de voir partir avec eux l'âme de la capitale. À lire aussiAfrique du Sud: le pittoresque quartier de Bo-Kaap menacé par le sur-tourisme et la gentrification

Reportage international
À Mexico, la colère monte contre la gentrification de la ville et la crise du logement

Reportage international

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 2:25


La capitale mexicaine manifeste contre le phénomène de gentrification qui provoque une flambée des loyers. Il devient difficile pour la population locale de se loger dignement, au profit des expatriés et des touristes, pour la plupart américains. Samedi 19 et dimanche 20 juillet, des manifestations ont réuni plusieurs milliers d'habitants en colère contre les privilèges économiques dont bénéficient les étrangers, plus aisés que les locaux. À Mexico, la colère gronde contre la gentrification qui sévit dans la ville. La maire de la capitale du Mexique, Clara Brugada, a présenté un plan pour lutter contre le phénomène. Elle promet d'encadrer l'augmentation annuelle des loyers, la création d'institution de contrôle et la création d'un indice de prix raisonnable. Des mesures encore floues et peu satisfaisantes, estiment de nombreux habitants de Mexico. D'autant qu'une loi pour réguler de la plateforme Airbnb est coincée dans les limbes parlementaires depuis des mois. La capitale mexicaine est une destination privilégiée du tourisme et des nomades digitaux, notamment des Américains qui s'établissent à court ou moyen terme dans la ville. Sauf que leur présence provoque une flambée des prix des biens de consommation et des loyers. Les salaires mexicains ne s'alignent pas, et il devient très compliqué pour les locaux de vivre dignement à Mexico. Dans le sud de la capitale, ils étaient des milliers à manifester ce weekend. La rancœur des habitants contre les privilèges économiques des étrangers est palpable.  Même en vivant très excentrée à l'est de la ville, Ali voit peu à peu les prix augmenter autour d'elle, signe d'une gentrification qui gagne du terrain. « Pour venir à l'université tous les jours, je dois faire plus de deux heures de transports. Dans le marché où je vais, on parle anglais maintenant, alors qu'avant c'était un tout petit village », regrette la jeune étudiante en architecture. « Je me sens comme un extraterrestre là-bas, je me sens exclu » Avec son amie Emilia, qui ne parvient à s'offrir qu'un petit logement mal entretenu avec son job d'étudiant, elles se préparent à manifester. « Je comprends qu'aux États-Unis et beaucoup d'autres endroits dans le monde, la gentrification est déjà un fait. Mais ce serait bien que là-bas, ils se battent pour leurs droits plutôt que de venir et d'agir comme des colonisateurs ici », dénonce-t-elle. Dans certaines zones de la ville, les loyers ont doublé d'une année sur l'autre. Juan se dit en faveur de la migration et du tourisme, mais il est exaspéré de la transformation brutale du centre de la capitale. « On n'y parle même plus espagnol. Les gens ne ressemblent plus à des Mexicains. Je me sens comme un extraterrestre là-bas, je me sens exclu. Avec le salaire que je gagne – la moyenne nationale, environ 415 euros –, jamais je ne pourrai réunir suffisamment d'argent pour acheter un petit appartement de 60 m² qui coûte 3,5 millions de pesos (160 000 euros, ndlr). Je n'y arriverai jamais. Mes enfants n'auront pas de logement », désespère-t-il. Face à l'augmentation des inégalités liées au pouvoir d'achat plus élevé des étrangers, la tension monte du côté mexicain – notamment dans un contexte de crispations entre les États-Unis et le Mexique autour des questions migratoires. Tony ne vit déjà plus dans la capitale, mais dans l'État voisin. Sa famille a dû se déplacer à cause de sa vulnérabilité économique. « Si on met parfois l'accent sur les étrangers, c'est parce qu'ils ont souvent des emplois payés en dollar ou en euros. Cela leur revient moins cher de venir vivre ici. C'est pour cela qu'ils peuvent de se payer le luxe de louer des belles maisons, acheter des choses et d'avoir un style de vie qu'ils ne pourraient même pas avoir chez eux. Justement parce qu'ils ne travaillent pas et qu'ils ne veulent pas non plus adopter la culture d'ici. Donc, on ne peut pas comparer un immigrant et quelqu'un qui vient seulement tirer avantage d'être payé dans une autre monnaie », considère-t-il. Pour l'instant, la régulation est quasiment inexistante à Mexico. Tandis quelques propriétaires et promoteurs tirent parti de cette crise du logement, de nombreux habitants se retrouvent sans défense face aux lois du marché, inquiets de voir partir avec eux l'âme de la capitale. À lire aussiAfrique du Sud: le pittoresque quartier de Bo-Kaap menacé par le sur-tourisme et la gentrification

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Marchés en flammes: fatalité ou négligence?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 20:00


À Madagascar, un incendie a ravagé le marché Sabotsy d'Antsirabé. Ce genre d'incidents est devenu monnaie courante sur le continent. Ghana, Côte d'Ivoire, Togo, Sénégal... Pourquoi nos marchés brûlent-ils si souvent ? Vétusté des installations ou laxisme des autorités et des populations ?

Reportage France
Héritage des JO 2024: le renouvellement urbain de la porte de la Chapelle, l'autre réussite des jeux [3/5]

Reportage France

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 2:34


Il y a un an, Paris vibrait au rythme des Jeux olympiques et paralympiques. Depuis, la flamme s'est éteinte, mais que reste-t-il de cet été hors norme dans la capitale française ? Avec une série de reportages, RFI revient sur les promesses, les transformations et les traces laissées par les Jeux dans la ville. Peu de nouvelles infrastructures sont sorties de terre pour l'occasion, c'était un engagement du comité olympique pour des raisons de développement durable et d'économie. Mais autour de ces rares installations, ce sont des quartiers entiers qui se sont transformés. Exemple avec la porte de la Chapelle, dans le nord de Paris. Le quartier est limitrophe du département de la Seine-Saint-Denis, mais séparé par un boulevard périphérique. Avec ses deux grandes tours et ses nombreux logements sociaux, il s'est longtemps traîné une réputation de précarité et d'insécurité. Jusqu'à la création de l'Adidas Arena, qui a notamment accueilli des épreuves de badminton.  « C'est une grande artère, aussi large que les Champs Élysées ». La comparaison avec la plus belle avenue du monde s'arrête à peu près là. La rue de la Chapelle mène à la porte du même nom et à la désormais célèbre Adidas Arena, l'un des équipements phare des Jeux olympiques de Paris. Jean-Michel Métayer habite le quartier depuis la fin des années 1980. Il l'a vu se transformer pour l'évènement. « C'était une rue absolument infernale, se souvient-il. La rue était pleine de voitures, de contre-allées et tout. C'est une transformation complète. Vous voyez les gens, ils déambulent, ils s'installent sous les arbres, sur les bancs. Il y a deux ans, vous n'aviez pas ça. » C'est à la société d'urbanisme Richez Associés que la Mairie de Paris a confié, dès 2019, la mission de repenser le quartier avec pour ligne de mire, les Jeux olympiques. Pour Vincent Cottet, cela commençait forcément par réduire l'espace réservé aux voitures : « On a créé plus de trottoirs, plus de pistes cyclables. Surtout, on a prolongé le bus ligne 38, qui est la ligne majeure parisienne, jusqu'à Saint-Denis. La Porte de la Chapelle, ce n'est plus un terminus, c'est un morceau de ville qu'on traverse et qui s'accroche à tous les autres quartiers autour. » Mais pour mieux comprendre l'ampleur du défi lancé à Vincent Cottet et son équipe, Jean-Michel Métayer nous emmène tous chez l'un de ses voisins. Direction le dernier étage d'une des deux tours qui bordent la porte de la Chapelle. L'appartement nous offre une vue panoramique sur tout le nord de Paris. Devant nous d'abord, un enchevêtrement de routes : « C'est un triple échangeur qui permet à la fois de rejoindre l'autoroute A1, de rejoindre Paris et en même temps d'accéder à Saint-Denis de l'autre côté. On a supprimé des voies pour pouvoir installer l'Arena, et de l'autre côté, un espace qui était abandonné a permis d'installer les bâtiments universitaires du campus Condorcet. Les Jeux olympiques ont été un accélérateur de cette transformation parce que comme tout grand projet avec des délais contraints, cela nous place tous dans une grande dynamique collective. Sans les JO, nous n'aurions pas avancé aussi vite et on n'en serait pas là. » Les terrains vagues ont disparu, la colline du crack aussi. Ce lieu de rendez-vous des toxicomanes a longtemps terni la réputation du quartier. Mais le trafic n'a pas totalement disparu. Les riverains comptent sur l'ouverture prochaine du campus pour transformer encore un peu plus la porte de la Chapelle.   À lire aussiJO-2024: l'Arena Porte de La Chapelle, une grande salle et des promesses

Décryptage
Réchauffement climatique : comment adapter nos villes et nos logements ?

Décryptage

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:30


Alors que la France vient de traverser un nouvel épisode de canicule, la question de notre adaptation aux chaleurs extrêmes se pose. Les villes occidentales et les logements n'ont pas été imaginés et conçus pour affronter des températures hautes. Quelles sont les solutions pour continuer de respirer dans les zones urbaines ? Avec :  - Maud Lelièvre, spécialiste des questions de transition écologique des territoires, déléguée générale de l'Association nationale des maires et des élus pour l'environnement et le développement durable, auteure du livre Faire face à la canicule : adapter les villes aux enjeux climatiques (Éditions Desclée de Brouwer, mai 2024) et co-auteure du rapport  L'habitat et le logement face aux défis sociaux, territoriaux et écologiques - Philippe Rahm, architecte, co-commissaire de la Biennale d'architecture d'Ile-de-France, enseignant à l'École nationale d'architecture et professeur à Columbia University, auteur de Climatic Architecture (Actar Publishers).   

Afrique Économie
Tunisie: des filtres sur les canalisations face au risque d'inondations urbaines

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 2:28


En Tunisie, l'insuffisance des infrastructures provoque souvent des inondations dans les villes en cas de pluies abondantes. Une startup a eu l'idée d'installer des filtres métalliques dans les bouches d'égouts pour atténuer ce risque. Une solution adoptée par de plus en plus de municipalités. Dans le quartier de Megrine en banlieue sud de Tunis, l'équipe Zigofiltre et des agents municipaux installent dans le regard de l'égout une cage en acier, renforcée à chaud. « Là, les agents de terrain vont essayer d'enlever le tampon qui est le couvercle du regard, détaille Mohamed Rammeh, le co-fondateur de la startup. On va ensuite nettoyer un peu le regard et les réseaux pour installer les filtres sur un regard propre et ensuite installer le filtre qui aura comme rôle la rétention des déchets, la capture des déchets, ce qui va aussi laisser passer l'eau, sans déchets. » Limiter la pollution des sources d'eau Un procédé qui réduit le risque d'inondations, mais pas seulement. « Cela va réduire aussi la pollution des réseaux, qui peut entraîner aussi la pollution des ressources marines avoisinantes, poursuit Mohamed Rammeh. Donc, s'il y a des lacs, s'il y a des rivières, on va éliminer la pollution qui va rentrer dans ces sources d'eau, et le filtre a une très grande durabilité, dans les quinze ans. » Fondée en 2020, la startup Wayout et son concept Zigofiltre a été créée par quatre ingénieurs tunisiens qui ont voulu agir face au changement climatique. Ils se sont inspirés d'un modèle australien avec des filets. « L'infrastructure est un peu déchue, observe Mohamed Rammeh, mais aujourd'hui, il s'agit de l'améliorer pour la rendre plus résiliente. Le mot résilience est le mot clef parce que finalement nous, avec le changement climatique, on ne peut pas prévoir les inondations, on ne peut pas prévoir les fortes pluies, autant avoir une infrastructure qui est préparée. » Dans 25 municipalités Et pour les agents municipaux, le filtre est le bienvenu. « De toute façon, actuellement, on n'avait rien, donc ça ne peut pas être pire, confie Mahjoub Awachi. « Il faudrait aussi que les services publics comme l'ONAS, qui s'occupe de l'assainissement, fassent plus de suivi. » Pour financer les filtres, la startup noue des partenariats avec des entreprises qui acceptent de payer l'achat, l'installation et le suivi dans le cadre de leur responsabilité sociétale et environnementale. Une quinzaine de filtres coûtent environ 6 000 dinars soit environ 1 800 euros. Les techniciens de Zigofiltre ont pour l'heure équipé 25 municipalités, sur les 350 en Tunisie.

Reportage Afrique
Au Sénégal, l'île de Gorée menacée par l'érosion côtière et le manque d'entretien

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 2:16


Site emblématique de la mémoire africaine et première destination touristique du Sénégal, Gorée attire chaque jour des centaines de visiteurs. Mais derrière ses façades colorées, l'île classée au patrimoine mondial de l'Unesco fait face à une dégradation alarmante de ses bâtiments historiques. Entre humidité, matériaux inadaptés et manque de financements, entretenir et restaurer ces édifices s'avère un véritable défi.  De notre correspondante à Dakar,  Chaque jour, les chaloupes venues de Dakar déversent leur flot de visiteurs sur l'île de Gorée. Ils viennent admirer ses ruelles paisibles, vestiges de l'époque coloniale. Certaines maisons datent du XVIIIe ou du XIXe siècle. Mais derrière la carte postale, de nombreux bâtiments tombent en ruine. C'est le cas de l'immense palais du gouverneur. « Les murs en pierre sont montés à la chaux. Mais quand on les répare avec du ciment, ça ne tient pas… Avec l'humidité, ça se dégrade. Et il n'y a pas d'entretien », regrette Xavier Ricou, architecte et conseiller municipal à Gorée. Beaucoup de bâtiments appartiennent à l'État qui manque de moyens pour assurer la restauration de son patrimoine. Une solution serait donc de nouer des partenariats avec des investisseurs privés. Certains aimeraient transformer le palais du gouverneur en hôtel de luxe, mais les discussions sont bloquées. « Les investisseurs demandent qu'on leur cède aussi l'ancien hôpital voisin. Mais ce bâtiment est occupé par des squatteurs qu'on ne peut pas expulser », affirme l'architecte. Xavier Ricou réclame un véritable plan de sauvegarde pour l'île de Gorée – qui figurait sur la toute première liste du patrimoine mondial de l'Unesco en 1978 – à l'image de ceux exigés aujourd'hui pour les nouveaux sites inscrits. En attendant, il restaure patiemment sa maison familiale, qui date de 1880. À lire aussiSénégal : près de Dakar, les habitués de Ngor savourent son entrée au club des plus belles baies du monde Mais pour les habitants, rénover coûte cher. Oumar Sy, goréen depuis trois générations, restaure justement une maison. « Rien que la charpente, c'est 20 000 euros. Il faut faire venir les matériaux, et tout le reste... », relève-t-il. Annie Jouga, architecte et ancienne élue de Gorée, demande des mesures d'accompagnement de l'État pour restaurer et construire sur l'île : « Il faudrait privilégier la pierre de basalte pour les Goréens, parce que c'est obligatoire. Accompagner aussi bien au niveau du coût d'extraction qu'au niveau du coût de transport... Inciter les gens à rénover pour qu'ils aient par exemple moins d'impôts à payer. » Des projets d'appui voient malgré tout le jour : la Banque mondiale finance actuellement des remblais de pierre pour renforcer le littoral et freiner l'érosion. À lire aussiNouveaux noms de rues au Sénégal : l'histoire africaine a été « occultée par cette toponymie venue d'ailleurs »

Chronique Transports
Comment l'intelligence artificielle va révolutionner nos villes et nos transports

Chronique Transports

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 2:30


Le Salon Vivatech vient de fermer ses portes à Paris. Cinq jours de rencontres autour des technologies du futur. Du président français Emmanuel Macron aux industriels du transport, tous ont salué le rôle de l'intelligence artificielle dans l'économie de demain. Routes, ports, aéroports, véhicules, le transport mondial a déjà commencé sa transformation. L'un des concepts évoqués entre professionnels est le jumeau numérique. Explications avec Clément David, directeur de l'entreprise Theodo Cloud. RFI : Qu'est-ce qu'un jumeau numérique dans le transport ?  Clément David : Le jumeau numérique est en fait la copie conforme de votre infrastructure – bateau, voiture, aéroport, route, pont, rails – sur ordinateur qui permet de le dessiner ou d'en recréer l'image en toutes dimensions et de le faire vivre en situation réelle. Cela signifie le soumettre à la pression atmosphérique, aux sécheresses, aux hauteurs de vagues.   La technique est déjà répandue chez les constructeurs et ingénieurs, un exemple emblématique ?   Le port de Rotterdam aux Pays-Bas, le plus grand port d'Europe. Imaginez le nombre de grues qui déchargent les paquebots sur les quais. Là-bas, grâce aux jumeaux numériques de l'infrastructure du port et des outils, ils peuvent calculer les capacités des grues, mais également des paramètres ambiants comme le personnel. Et donc être en mesure d'évaluer les moments de risques ou de pénurie. C'est simple, si un jour, il y a une épidémie de grippe ou une grève, la simulation permet de gérer et de prévoir la quantité d'ouvriers ou d'autres personnels sur l'ensemble du port. Le jumeau numérique d'un port agit pour la prévention des risques et aussi la gestion des accidents survenus. On sait à quel moment une grue va bloquer sous les chargements ou combien il faut ajouter de personnes ou de grues en cas d'arrivages massifs de bateaux en même temps. La technique, dites-vous, a du succès en Europe. C'est l'une des réussites européennes qui sont à la pointe des simulations et des calculs numériques dans les transports. D'ailleurs, la SNCF va travailler à la construction et la rénovation de ses chemins ferrés en utilisant les jumeaux numériques. Ailleurs dans le monde, le transporteur de colis UPS, se sert du jumeau numérique de ses véhicules, dotés de capteurs et d'imageries des routes pour optimiser ses stockages et ses délais de livraison.  C'est une technique qui reste coûteuse ?  Mais comparés aux bénéfices qu'une entreprise fait en utilisant les jumeaux numériques, il n'y a pas de doute, c'est très rentable. Imaginez, si vous construisez un pont, cela vous évite le risque de tout détruire ce que vous aviez construit à cause de paramètres imprévus. Cela s'est vu et cela se voit encore dans l'histoire des constructions. Durant ce Salon Vivatech, comme dans tous les autres salons, ce sont principalement les avancées technologiques américaines ou bien chinoises qui ont été mises en avant. Mais l'Europe a-t-elle une carte à jouer dans le domaine du jumeau numérique ?    C'est certain, en tout cas pour le moment. Et pourquoi est-ce que l'Europe n'a pas saisi le développement de la voiture autonome par exemple et a investi davantage dans le jumeau numérique que les États-Unis ou la Chine ? C'est parce qu'elle souffre de ses infrastructures vieillissantes. Chez nous, les chemins de fer, les chaînes de véhicules, etc. Tout est basé sur des modèles d'il y a 50 ou 100 ans. Ce que permet le jumeau numérique est de gagner du temps et de l'argent en prolongeant la durée de vie des modèles existants et vieillissants. Pour l'Afrique, ses constructeurs et ses ingénieurs, cela va permettre des bonds extraordinaires en sautant les étapes vers de constructions résistants aux sécheresses à venir ou aux aléas des déserts ou des métropoles ?  Parfaitement. Pour un pays en développement, c'est un atout majeur pour l'avenir de ses infrastructures et de sa logistique de transport de marchandises et de passagers. Singapour en Asie avec ses aéroports est l'exemple d'un pays qui a su se servir des techniques numériques sur ordinateur pour construire ses villes.  L'Asie est-elle adepte de ce concept de jumeau numérique ?   Prenez une ville en Chine que je connais très bien : Shenzhen. Il y a 30 ans, c'était un petit port et village de pêcheurs. Aujourd'hui, le port est l'un des hubs – plateforme de routes et de connexions – les plus importants du monde. C'est incroyable, ils ont su construire en intelligence avec le port relié à des entrepôts proches des industries qui elles-mêmes sont reliées aux chemins de fers et aux routes vers l'intérieur du pays et les autres ports. Les axes se connectent sur l'ensemble de la Chine.  À lire aussiBIM, le jumeau numérique

Reportage Afrique
Sénégal: premier symposium des architectes africains à Dakar

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 2:15


Au Sénégal, c'était une première, les architectes de tout le continent s'étaient donné rendez-vous à Dakar pour le premier symposium des architectes africains. Pendant trois jours, du 22 au 24 mai, une centaine d'architectes ont buché sur le thème « Repenser les villes africaines pour une perspective durable ». À la clef, une déclaration commune, une série de recommandations aux États du continent pour améliorer la qualité des villes. De notre correspondante à Dakar, Spéculations foncières, croissance galopante des villes et avec quelles solutions architecturales y faire face ? Une centaine d'architectes se sont succédé de table ronde en table ronde. Une rencontre inédite, comme le rappelle Angela Mingas, architecte, venue d'Angola : « C'est la première fois, c'est wow, ça fait plus de 10 ans qu'on ne s'est pas vu et c'est la première fois en Afrique, c'est très important. » Pour elle, c'est une rencontre cruciale : « Parce que les villes ont les mêmes problèmes à travers le continent, nous avons tous cette dualité d'un centre-ville hérité de la colonisation et d'une périphérie, même si nous sommes différents, nous partageons les mêmes défis, c'est donc une opportunité inédite pour échanger des connaissances. »Et pour Baba Seck Bali, un entrepreneur dans l'immobilier venu spécialement du Mali, il y a urgence à trouver des solutions communes : « Vous imaginez comment on va vivre à Dakar dans 20 ans, ça va être très compliqué. Trop de monde, trop d'embouteillages, trop de CO2. Le gros problème, c'est la spéculation. Malheureusement, les spéculateurs sont toujours en avance sur les planificateurs, ce qui fait que nos villes s'agrandissent dans un désordre total. »À lire aussiL'Afrique est le continent avec la «tendance d'urbanisation la plus rapide au monde»Face à ce désordre et pour rattraper les erreurs de l'urbanisation anarchique les architectes ont produit un mémorandum commun, une déclaration de Dakar qui veut - entre autres – corriger la ségrégation spatiale, héritée de la colonisation, réaffirmer l'importance d'utiliser les solutions et connaissances architecturales du continent adapté au continent, mais aussi encourager les États à adopter des normes de constructions plus durables.Exemple avec les briques de typha, du nom de cette plante qui pousse partout au Sénégal. Une brique bien moins polluante que le ciment. Encore faut-il en connaître l'existence comme l'explique Ernest Dione. Il codirige le bureau d'étude bio Build Africa « C'est une innovation qui demande une reconnaissance technique qui permette un recours plus systématique à ce type de brique durable comme pour la terre crue. »Pour cela, il faut aussi augmenter les capacités de production des entreprises qui la fabrique. D'énormes chantiers qui ne réussiront que si les États africains s'emparent de ces recommandations formulées par les architectes africains.

7 milliards de voisins
Les bains publics: l'accès à la propreté en ville

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 48:30


Bains-douches, hammams ou tout simplement une bassine dans la cour familiale, selon les cultures et les époques, se laver est un moment intime ou partagé. Certains de ces lieux étant réservés aux femmes, d'autres aux hommes, parfois selon son ethnie ou sa religion. À l'heure de l'urbanisation mondiale, que deviennent ces moments d'hygiène corporelle ? Pourquoi la tradition des bains subsiste-t-elle dans des pays d'Asie comme la Corée du Sud ou le Japon ? Dans les villes occidentales au contraire, l'arrivée de l'eau courante dans les foyers et sa démocratisation, ont peu à peu transféré le bain et la douche de la sphère publique à la sphère privée, bouleversant nos habitudes, notre rapport au corps et à l'intime. Les bains publics n'en restent pas moins un espace d'hygiène précieux pour les personnes en situation de précarité. La ville de Paris compte, par exemple, 17 établissements donnant l'accès à environ 500 cabines de douche gratuitement. Un service insuffisant qui met en évidence nos inégalités d'accès à l'eau et à la propreté. Faut-il relancer ce bien commun ?  Avec :• Marie Chabrol, géographe, maîtresse de conférences à l'Université de Picardie - Jules Verne et coordonnatrice du programme de recherche THERMAPOLIS qui analyse l'accès à l'eau dans les villes occidentales à travers l'exemple des bains-douches. • Léa Ralalamoira, cheffe de projet assainissement au GRET, ONG internationale de développement social et solidaire, basée à Madagascar.Un reportage de Célio Fioretti, correspondant de RFI, à Séoul en Corée du Sud. Il nous plonge, dans les deux sens du terme, dans la culture des bains publics. Des bains chauds où les Coréens viennent se relaxer et qui permettent à tous de pouvoir se laver à faible coût. Une culture malheureusement en voie de disparition que le gouvernement aimerait protéger. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie.Aujourd'hui, retour sur la polémique autour d'un VLOG* en RDC, celui d'une jeune fille de Kinshasa qui documente son quotidien et qui ne plaît pas à tout le monde.*un VLOG est une sorte de journal intime itinérant et filmé.  Programmation musicale :► Wa sa do bè na -  Neba Solo► Raise Your Glass - NNAVY, Karun, Msaki, feat. Hendrick Sam.  

7 milliards de voisins
Les bains publics: l'accès à la propreté en ville

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 48:30


Bains-douches, hammams ou tout simplement une bassine dans la cour familiale, selon les cultures et les époques, se laver est un moment intime ou partagé. Certains de ces lieux étant réservés aux femmes, d'autres aux hommes, parfois selon son ethnie ou sa religion. À l'heure de l'urbanisation mondiale, que deviennent ces moments d'hygiène corporelle ? Pourquoi la tradition des bains subsiste-t-elle dans des pays d'Asie comme la Corée du Sud ou le Japon ? Dans les villes occidentales au contraire, l'arrivée de l'eau courante dans les foyers et sa démocratisation, ont peu à peu transféré le bain et la douche de la sphère publique à la sphère privée, bouleversant nos habitudes, notre rapport au corps et à l'intime. Les bains publics n'en restent pas moins un espace d'hygiène précieux pour les personnes en situation de précarité. La ville de Paris compte, par exemple, 17 établissements donnant l'accès à environ 500 cabines de douche gratuitement. Un service insuffisant qui met en évidence nos inégalités d'accès à l'eau et à la propreté. Faut-il relancer ce bien commun ?  Avec :• Marie Chabrol, géographe, maîtresse de conférences à l'Université de Picardie - Jules Verne et coordonnatrice du programme de recherche THERMAPOLIS qui analyse l'accès à l'eau dans les villes occidentales à travers l'exemple des bains-douches. • Léa Ralalamoira, cheffe de projet assainissement au GRET, ONG internationale de développement social et solidaire, basée à Madagascar.Un reportage de Célio Fioretti, correspondant de RFI, à Séoul en Corée du Sud. Il nous plonge, dans les deux sens du terme, dans la culture des bains publics. Des bains chauds où les Coréens viennent se relaxer et qui permettent à tous de pouvoir se laver à faible coût. Une culture malheureusement en voie de disparition que le gouvernement aimerait protéger. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie.Aujourd'hui, retour sur la polémique autour d'un VLOG* en RDC, celui d'une jeune fille de Kinshasa qui documente son quotidien et qui ne plaît pas à tout le monde.*un VLOG est une sorte de journal intime itinérant et filmé.  Programmation musicale :► Wa sa do bè na -  Neba Solo► Raise Your Glass - NNAVY, Karun, Msaki, feat. Hendrick Sam.  

7 milliards de voisins
Le marché, ingrédient d'une société heureuse ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 19, 2025 48:29


En France, entre 8 000 et 12 000 marchés forains se tiennent chaque semaine. Avec leurs étals bien garnis et leurs commerçants gouailleurs, ils font vivre les centres de nombreuses villes et villages, leur permettant de résister à la concurrence des zones d'activités commerciales ou à celle de la livraison à domicile. Et les marchés ne permettent pas seulement de s'approvisionner en produits frais, locaux et de saison, ils sont aussi des lieux de rencontre, favorisant le vivre-ensemble et la diversité dans nos villes. Célébrés par les élus et les citadins, les marchés sont pourtant rarement pris en compte dans les projets de revitalisation urbaine, et la mode des «halles gourmandes» ouvertes 6 jours sur 7 menace leur existence. Comment préserver nos marchés ? Comment les penser et les considérer pour qu'ils puissent jouer pleinement leur rôle de revitalisation urbaine, au-delà de leur seule fonction commerçante ? Avec :• Olivier Razemon, journaliste spécialiste des questions de mobilité et d'urbanisme, auteur de On n'a que du beau ! Le marché, ingrédient d'une société heureuse (Éditions Écosociété, 2025)• Romarick Atoke, architecte béninois, spécialiste des smart cities, président fondateur de l'association AFRIKArchi et ancien responsable Architecture & Design urbain de Sémé City au Bénin. En fin d'émission, le portrait Fawzia Koofi, ex-députée afghane réalisé par Charlie Dupiot.Fawzia Koofi a été l'une des rares femmes députées en Afghanistan. Originaire de la province du Badakhchanau nord-est du pays, elle a grandi à Kaboul. Son père, député, a été tué quand elle avait 3 ans. Plus jeune, elle se rêvait présidente de l'Afghanistan et sa mère lui disait : « Je ne veux pas que tu deviennes présidente, je préfère que tu restes en vie ». Aujourd'hui âgée de 50 ans, Fawzia Koofi publie Lettres à mes sœurs, la voix des afghanes, aux éditions Michel Lafon. Un livre dans lequel elle revient sur son parcours et entend livrer, tant bien que mal, un message d'espoir aux femmes de son pays, elle qui vit désormais en exil au Royaume-Uni. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée à l'occasion de son passage à Paris.   Programmation musicale :► Kijan - Les freres Tima► Jenipapo Robo – Hyldon

7 milliards de voisins
Le marché, ingrédient d'une société heureuse ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 19, 2025 48:29


En France, entre 8 000 et 12 000 marchés forains se tiennent chaque semaine. Avec leurs étals bien garnis et leurs commerçants gouailleurs, ils font vivre les centres de nombreuses villes et villages, leur permettant de résister à la concurrence des zones d'activités commerciales ou à celle de la livraison à domicile. Et les marchés ne permettent pas seulement de s'approvisionner en produits frais, locaux et de saison, ils sont aussi des lieux de rencontre, favorisant le vivre-ensemble et la diversité dans nos villes. Célébrés par les élus et les citadins, les marchés sont pourtant rarement pris en compte dans les projets de revitalisation urbaine, et la mode des «halles gourmandes» ouvertes 6 jours sur 7 menace leur existence. Comment préserver nos marchés ? Comment les penser et les considérer pour qu'ils puissent jouer pleinement leur rôle de revitalisation urbaine, au-delà de leur seule fonction commerçante ? Avec :• Olivier Razemon, journaliste spécialiste des questions de mobilité et d'urbanisme, auteur de On n'a que du beau ! Le marché, ingrédient d'une société heureuse (Éditions Écosociété, 2025)• Romarick Atoke, architecte béninois, spécialiste des smart cities, président fondateur de l'association AFRIKArchi et ancien responsable Architecture & Design urbain de Sémé City au Bénin. En fin d'émission, le portrait Fawzia Koofi, ex-députée afghane réalisé par Charlie Dupiot.Fawzia Koofi a été l'une des rares femmes députées en Afghanistan. Originaire de la province du Badakhchanau nord-est du pays, elle a grandi à Kaboul. Son père, député, a été tué quand elle avait 3 ans. Plus jeune, elle se rêvait présidente de l'Afghanistan et sa mère lui disait : « Je ne veux pas que tu deviennes présidente, je préfère que tu restes en vie ». Aujourd'hui âgée de 50 ans, Fawzia Koofi publie Lettres à mes sœurs, la voix des afghanes, aux éditions Michel Lafon. Un livre dans lequel elle revient sur son parcours et entend livrer, tant bien que mal, un message d'espoir aux femmes de son pays, elle qui vit désormais en exil au Royaume-Uni. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée à l'occasion de son passage à Paris.   Programmation musicale :► Kijan - Les freres Tima► Jenipapo Robo – Hyldon

C'est pas du vent
La fin des villes serait pour bientôt

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later May 2, 2025 48:30


C'est un phénomène planétaire, les villes s'étendent, car elles attirent de plus en plus de monde. Depuis 2008, plus de la moitié de la population mondiale est urbaine, bientôt les deux tiers, annoncent les experts de l'ONU ! Mais qu'est-ce qui nous donne envie de vivre en ville ? L'accès facilité à l'eau, à l'électricité, aux infrastructures de santé et d'éducation et aux emplois qui peuvent permettre une ascension sociale. Mais les mégapoles qui abritent plus de 10 millions d'habitants ont aussi leur face sombre : leur gigantisme consomme énormément de ressources planétaires qui ne sont pas illimitées et elles sont au quotidien oppressantes, minérales et polluées. D'ailleurs, d'autres modèles du vivre ensemble émergent.Avec Guillaume Faburel,géographe et professeur à l'Université Lyon 2, auteur de Indécence urbaine - Pour un nouveau pacte avec le vivant (Flammarion, 2023). Et le reportage de Côme Bastin sur le plus ancien et le plus grand éco-village du monde : Auroville, en Inde :L'expérience singulière d'Auroville naît en 1968 dans le sud-est de l'Inde, dans l'État du Tamil Nadu, près de Pondichéry. Des centaines de volontaires d'Inde et du monde entier ont répondu à l'appel d'une mystique franco-indienne : Mira Alfassa, qui rêve d'une ville dédiée à la spiritualité et l'écologie, où l'argent, la propriété et la nationalité n'ont pas d'importance. Avec des hauts et des bas, ces pionniers vont transformer un plateau désertique en un havre de verdure et expérimenter de nouvelles formes d'architecture et de vivre ensemble, sous la protection bienveillante de l'État indien. Enfin, ça, c'était jusqu'en 2021. Car depuis trois ans, l'État indien a entrepris de reprendre en main Auroville et sa communauté, jugées un peu trop cosmopolites et baba cool. Cette émission est une rediffusion du 21 février 2025.

C'est pas du vent
Climat : des sinistrés attaquent l'état français en justice

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 48:30


Champs inondés, logements fissurés, coupures d'eau… 11 sinistrés climatiques et trois ONG attaquent l'État français en justice pour l'obliger à renforcer ses mesures d'adaptation au changement climatique. Ils nous expliquent leur combat et leurs attentes. Émission sur des citoyens sinistrés qui attaquent l'état en justice, avec les témoignages de :  Mohamed Benyhaia : En 2018, des fissures apparaissent dans la maison de Mohamed à cause des mouvements de sols liés aux sécheresses et aux pluies. L'état de catastrophe naturelle n'étant pas reconnu, son assurance refuse toute indemnisation. Depuis, la situation ne cesse de se détériorer : il doit installer des étais pour soutenir sa maison et entend chaque jour les craquements inquiétants de la structure. Face à cette épreuve, il s'associe à d'autres sinistré es et fonde l'association Urgence maisons fissurées. Dans la Sarthe, environ 2 000 maisons sont touchées par le retrait-gonflement des argiles, un phénomène qui s'aggrave avec le temps. Les fissures s'étendent, rendant les habitations de plus en plus fragiles et plongeant de nombreuses familles dans un profond désarroi. Jérôme Sergent de Rumilly, Nord-Pas-de-Calais : Il a subi huit inondations en très peu de temps qui l'empêchent de lancer correctement son activité de fermier.Et : Cécile Duflot, directrice générale d'Oxfam France  Cléo Moreno, coordinatrice juridique de « L'affaire du siècle » devant le Conseil d'État.  L'avocat Christian Huglo, spécialiste en droit de l'environnementMusique diffusée pendant l'émission : Gavn! – The Flood À lire aussiFrance: «sinistrés climatiques», ils poursuivent l'État afin qu'il renforce son action d'adaptation

7 milliards de voisins
Adapter les villes au changement climatique : défis et partages de solutions entre l'Europe et l'Afrique

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 48:30


Avec 950 millions de nouveaux citadins attendus d'ici 2050, les agglomérations urbaines africaines sont particulièrement vulnérables face au changement climatique. Elles subissent de plein fouet les canicules, les inondations ; des phénomènes météorologiques accentués par des sols bétonnés ou des infrastructures défaillantes. Sous-équipées en infrastructures routières, d'eau ou d'électricité, soumises au développement de quartiers informels, il leur reste encore beaucoup à faire en matière de planification, de gestion des déchets, de transport. Autant d'opportunités aussi pour penser la ville autrement. Faire revenir les végétaux, l'agriculture urbaine, stocker les eaux pluviales, blanchir les sols et les murs, développer les mobilités douces pour limiter la pollution, quelles sont les solutions les plus adaptées au continent ? Quelles coopérations entre les villes africaines et européennes ?  Une émission enregistrée à Marseille à l'occasion du Sommet Climate Chance Europe Afrique 2025 sur le thème «Adaptation : passer à l'action» qui se déroule les 31 mars et 1er avril 2025.Avec :• Luc Gnacadja, ancien secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, Ancien ministre de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme du Bénin. Fondateur et président de GPS-Dev (Governance & Policies for Sustainable Development), un think tank dont la mission est de rendre les systèmes de gouvernance plus propices au développement durable, notamment en Afrique.• Valérie Verdier, présidente-directrice générale de l'Institut de recherche pour le développement (IRD)• Fatimetou Mint Abdel Malick, présidente de la Région de Nouakchott, Mauritanie et de l'organisation Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLU Afrique)• Luc Sètondji Atrokpo, maire de Cotonou et président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB). Programmation musicale :► Aime comme ça (la cité) - Emma'a, Kulturr►  Foriwah - KOG.

7 milliards de voisins
Adapter les villes au changement climatique : défis et partages de solutions entre l'Europe et l'Afrique

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 48:30


Avec 950 millions de nouveaux citadins attendus d'ici 2050, les agglomérations urbaines africaines sont particulièrement vulnérables face au changement climatique. Elles subissent de plein fouet les canicules, les inondations ; des phénomènes météorologiques accentués par des sols bétonnés ou des infrastructures défaillantes. Sous-équipées en infrastructures routières, d'eau ou d'électricité, soumises au développement de quartiers informels, il leur reste encore beaucoup à faire en matière de planification, de gestion des déchets, de transport. Autant d'opportunités aussi pour penser la ville autrement. Faire revenir les végétaux, l'agriculture urbaine, stocker les eaux pluviales, blanchir les sols et les murs, développer les mobilités douces pour limiter la pollution, quelles sont les solutions les plus adaptées au continent ? Quelles coopérations entre les villes africaines et européennes ?  Une émission enregistrée à Marseille à l'occasion du Sommet Climate Chance Europe Afrique 2025 sur le thème «Adaptation : passer à l'action» qui se déroule les 31 mars et 1er avril 2025.Avec :• Luc Gnacadja, ancien secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, Ancien ministre de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme du Bénin. Fondateur et président de GPS-Dev (Governance & Policies for Sustainable Development), un think tank dont la mission est de rendre les systèmes de gouvernance plus propices au développement durable, notamment en Afrique.• Valérie Verdier, présidente-directrice générale de l'Institut de recherche pour le développement (IRD)• Fatimetou Mint Abdel Malick, présidente de la Région de Nouakchott, Mauritanie et de l'organisation Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLU Afrique)• Luc Sètondji Atrokpo, maire de Cotonou et président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB). Programmation musicale :► Aime comme ça (la cité) - Emma'a, Kulturr►  Foriwah - KOG.

C'est pas du vent
Comment mieux habiter le monde ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 48:30


Tours géantes autonomes, éco-quartiers, bidonvilles solidaires… Comment dans le contexte du changement climatique et de la raréfaction des ressources pouvons-nous habiter la planète de manière durable ? Nos invités urbanistes et architectes montrent la voie... En quelques décennies, le monde s'est urbanisé. Plus de la moitié d'entre nous habite en ville et la plupart de ceux qui n'y sont pas rêvent d'y vivre un jour. Résultat en Asie : Tokyo, Delhi et Shanghaï dépassent chacune les 30 millions d'habitants. En Afrique, Le Caire, Kinshasa et Lagos comptent déjà plus de 10 millions d'habitants. Pourtant cette manière d'habiter la Terre n'est pas compatible avec les limites planétaires. Il faut énormément de ressources pour construire des logements décents, des infrastructures de transports, garantir un accès à l'énergie, à l'alimentation, à l'eau… le tout dans le contexte du changement climatique qui augmente les températures et les phénomènes météorologiques extrêmes… Alors comment mieux habiter ou plutôt co-habiter avec les autres humains, mais aussi avec l'ensemble des vivants ?Avec- Michel Lussault, professeur à l'ENS à Lyon pour son ouvrage Cohabitons !  paru au Seuil- Cyrille Hanappe, de retour de Mayotte, docteur en architecture, spécialiste de la résilience architecturale en lien avec les questions sociales et environnementales. Directeur scientifique du diplôme de spécialisation et d'approfondissement (DSA) «Architecture et risques majeurs» à l'école d'architecture Paris-Belleville.- Vincent Callebaut, architecte, défenseur de l'écologie urbaine et du climat pour son livre Villes 2050 : 10 actions d'architectures climatiques pour un futur désirable (éditions Eyrolles).Musiques diffusées dans l'émissionGuru - Respect The Architect Mário Lúcio - Independance.

7 milliards de voisins
Comment promouvoir l'agriculture urbaine pour nourrir les villes africaines ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Mar 17, 2025 48:30


Le continent africain connaît les taux d'urbanisation les plus rapides au monde. À l'horizon 2050, ses zones urbaines devraient accueillir 950 millions d'habitants supplémentaires, selon Africapolis, une base de données recensant les dynamiques d'urbanisation du continent. Une progression et des enjeux en conséquence avec, en premier lieu, celui de l'alimentation. À mesure que le besoin en habitations et infrastructures grandit, la pression sur le foncier s'accélère au détriment des jardins partagés et des potagers qui jouent pourtant un rôle essentiel pour les villes et leurs périphéries. À la fois source de nourriture, d'emploi, de lien social et d'îlot de fraîcheur, l'agriculture urbaine est pourtant délaissée des politiques publiques. Comment valoriser le maraichage au coeur des villes ? Quelles sont les innovations innovantes sur lesquelles s'appuyer ?  Avec :• Christine Aubry, directrice de la Chaire agriculture urbaine à Agro Paris Tech, et co-directrice des ouvrages Agricultures urbaines en Afrique subsaharienne francophone et à Madagascar (Presses universitaires du Midi, 2023) et  Agriculture urbaine et biodiversités - Vers une ville verte et agroécologique (Apogée, 2025)• Moctar Diouf, géographe, chercheur associé au Laboratoire Pléiade. Chargé d'enseignement à l'Université Sorbonne Paris Nord et  membre de AgriTakhh, (Takhh est un terme wolof qui signifie ville) une communauté qui regroupe l'ensemble des acteurs.trices de l'agriculture urbaine et péri-urbaine dans les Suds• Jean-François Kacou Aka, spécialiste de la bioéconomie circulaire. Point focal du programme «Villes Vertes» de l'Institut de l'Économie circulaire d'Abidjan (IECA).En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Elle revient sur le cyberharcèlement dont a été victime la chanteuse sud-africaine Tyla. Programmation musicale : ► Update – Burna Boy► Baby Lova – Naza.

7 milliards de voisins
Comment promouvoir l'agriculture urbaine pour nourrir les villes africaines ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Mar 17, 2025 48:30


Le continent africain connaît les taux d'urbanisation les plus rapides au monde. À l'horizon 2050, ses zones urbaines devraient accueillir 950 millions d'habitants supplémentaires, selon Africapolis, une base de données recensant les dynamiques d'urbanisation du continent. Une progression et des enjeux en conséquence avec, en premier lieu, celui de l'alimentation. À mesure que le besoin en habitations et infrastructures grandit, la pression sur le foncier s'accélère au détriment des jardins partagés et des potagers qui jouent pourtant un rôle essentiel pour les villes et leurs périphéries. À la fois source de nourriture, d'emploi, de lien social et d'îlot de fraîcheur, l'agriculture urbaine est pourtant délaissée des politiques publiques. Comment valoriser le maraichage au coeur des villes ? Quelles sont les innovations innovantes sur lesquelles s'appuyer ?  Avec :• Christine Aubry, directrice de la Chaire agriculture urbaine à Agro Paris Tech, et co-directrice des ouvrages Agricultures urbaines en Afrique subsaharienne francophone et à Madagascar (Presses universitaires du Midi, 2023) et  Agriculture urbaine et biodiversités - Vers une ville verte et agroécologique (Apogée, 2025)• Moctar Diouf, géographe, chercheur associé au Laboratoire Pléiade. Chargé d'enseignement à l'Université Sorbonne Paris Nord et  membre de AgriTakhh, (Takhh est un terme wolof qui signifie ville) une communauté qui regroupe l'ensemble des acteurs.trices de l'agriculture urbaine et péri-urbaine dans les Suds• Jean-François Kacou Aka, spécialiste de la bioéconomie circulaire. Point focal du programme «Villes Vertes» de l'Institut de l'Économie circulaire d'Abidjan (IECA).En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Elle revient sur le cyberharcèlement dont a été victime la chanteuse sud-africaine Tyla. Programmation musicale : ► Update – Burna Boy► Baby Lova – Naza.

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 15 mars 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Mar 15, 2025 48:30


Le Grand reportage week-end de ce samedi est consacré, en première partie, à Berlin, en Allemagne, qui mène des défis en vue de s'adapter au mieux au changement climatique. En deuxième partie, direction le Pérou, aux côtés du peuple des Mashco Piro. Berlin, ville éponge: sur la voie de l'adaptation au changement climatiqueBerlin vit la plus importante transformation de son histoire. Comme d'autres grandes villes dans le monde, la capitale allemande et ses quatre millions d'habitants doivent faire vite pour s'adapter aux effets du changement climatique. La municipalité a donc adopté un nouveau concept : celui de la « ville-éponge ». Il s'agit de permettre à la terre d'absorber l'eau. Ou bien de la collecter pour la rendre ensuite disponible en période de sécheresse. Depuis 2018, pour chaque nouvelle construction, plus aucune goutte de pluie ne doit partir dans les canalisations. Cela pose des défis considérables et oblige à trouver des solutions innovantes.Un Grand reportage de Stefanie Schüler qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Au plus près des Mashco Piro, un peuple isolé du PérouIls refusent tout contact avec l'extérieur. Entre le Pérou et le Brésil, au moins 48 peuples dits non contactés, ont été identifiés. L'un des plus nombreux est celui des Mashco Piro, qui compterait plus de 750 membres, répartis dans l'Amazonie. Ces dix dernières années, toutefois, les tensions s'accroissent avec les villageois qui vivent à côté de leurs réserves. Entre peur, préjugés et affrontements, les deux mondes tentent de cohabiter.Un Grand reportage de Juliette Chaignon qui s'entretient avec Sébastien Farcis.

Grand reportage
Berlin, ville éponge: sur la voie de l'adaptation au changement climatique

Grand reportage

Play Episode Listen Later Mar 11, 2025 19:30


Berlin vit la plus importante transformation de son histoire. Comme d'autres grandes villes dans le monde, la capitale allemande et ses quatre millions d'habitants doivent faire vite pour s'adapter aux effets du changement climatique. La municipalité a donc adopté un nouveau concept : celui de la « ville-éponge ». Il s'agit de permettre à la terre d'absorber l'eau. Ou bien de la collecter pour la rendre ensuite disponible en période de sécheresse.  Depuis 2018, pour chaque nouvelle construction, plus aucune goutte de pluie ne doit partir dans les canalisations. Cela pose des défis considérables et oblige à trouver des solutions innovantes.« Berlin, ville éponge : sur la voie de l'adaptation au changement climatique », un grand reportage de Stefanie Schüler.(Rediffusion du 20 novembre 2024)

C'est pas du vent
La fin des villes serait pour bientôt

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 48:30


C'est un phénomène planétaire, les villes s'étendent car elles attirent de plus en plus de monde. Depuis 2008, plus de la moitié de la population mondiale est urbaine, bientôt les deux-tiers annoncent les experts de l'ONU !!! Mais qu'est-ce qui nous donne envie de vivre en ville ? L'accès facilité à l'eau, à l'électricité, aux infrastructures de santé et d'éducation et aux emplois qui peuvent permettre une ascension sociale. Mais les mégapoles qui abritent plus de 10 millions d'habitants ont aussi leur face sombre : leur gigantisme consomme énormément de ressources planétaires qui ne sont pas illimitées et elles sont au quotidien oppressantes, minérales et polluées. D'ailleurs d'autres modèles du vivre ensemble émergent.Avec :Guillaume Faburel, géographe et professeur à l'Université Lyon 2, auteur de Indécence urbaine - Pour un nouveau pacte avec le vivant (Flammarion, 2023)Et le reportage de Côme Bastin sur le plus ancien et le plus grand éco-village du monde : Auroville, en Inde. L'expérience singulière d'Auroville naît en 1968 dans le sud-est de l'Inde dans l'État du Tamil Nadu, près de Pondichéry. Des centaines de volontaires d'Inde et du monde entier ont répondu à l'appel d'une mystique franco-indienne : Mira Alfassa, qui rêve d'une ville dédiée à la spiritualité et l'écologie, où l'argent, la propriété et la nationalité n'ont pas d'importance. Avec des hauts et des bas, ces pionniers vont transformer un plateau désertique en un havre de verdure et expérimenter de nouvelles formes d'architecture et de vivre ensemble, sous la protection bienveillante de l'État Indien. Enfin ça, c'était jusqu'en 2021. Car depuis trois ans, l'État indien a entrepris de reprendre en main Auroville et sa communauté jugées un peu trop cosmopolites et baba-cool. 

7 milliards de voisins
Habiter en ville ou plutôt vivre dans un monde de bruit?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 48:30


Les klaxons, les sirènes de polices, la construction d'immeubles, des jeunes au coin de la rue, le bar d'en face, les rires des voisins... La ville déborde de vie et de sons. Jamais silencieuse, elle semble toujours nous envelopper, parfois nous agresser de son ambiance sonore. À mesure qu'elle grandit et qu'elle s'étale, ses sons se démultiplient alors qu'à l'inverse notre tolérance auditive diminue avec l'âge. Le bruit n'affecte pas seulement nos oreilles, en 2021, l'Ademe, estimait à 147 milliards d'euros par an, le « coût social » du bruit en France. Sans pousser tout le monde à déménager, la question des aménagements, des infrastructures, des bâtiments, mais aussi celle de la végétation se posent. S'il est impossible et pas souhaitable de faire taire la ville, comment préserver des zones urbaines de calme, alors que les villes sont de plus en plus peuplées ? Comment atténuer les bruits qui nous entourent et préserver les sons qui nous enchantent ?  Avec :• Christian Hugonnet, ingénieur acousticien, président de La semaine du son • Pascal Amphoux, architecte, géographe, urbaniste sonore, professeur à l'École nationale supérieure d'architecture de Nantes, chercheur au Centre de Recherches sur l'Espace Sonore et l'Environnement Urbain (CRESSON) à l'École d'Architecture de Grenoble, et directeur de Contrepoint Projets urbains à Lausanne  Un entretien avec Gwendolina Duval, correspondante de RFI, à Mexico au Mexique.   En fin d'émission, La chronique « Mondoblog chez les voisins » avec Tanguy Lacroix. • Le blogueur malgache Aryella Aradrariny Andrianatsitoherinteny dénonce l'usage du concept de « Fihavanana », détourné pour justifier la corruption.• Le blogueur burkinabé Harouna Neya présente l'artiste Emma Rumpf, qui expose au Goethe-Institut du Burkina Faso. Programmation musicale :► End of War - Fatbabs & Jah Lil ► Ve E Ve - Yewhe Yeton 

7 milliards de voisins
Habiter en ville ou plutôt vivre dans un monde de bruit?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Feb 13, 2025 48:30


Les klaxons, les sirènes de polices, la construction d'immeubles, des jeunes au coin de la rue, le bar d'en face, les rires des voisins... La ville déborde de vie et de sons. Jamais silencieuse, elle semble toujours nous envelopper, parfois nous agresser de son ambiance sonore. À mesure qu'elle grandit et qu'elle s'étale, ses sons se démultiplient alors qu'à l'inverse notre tolérance auditive diminue avec l'âge. Le bruit n'affecte pas seulement nos oreilles, en 2021, l'Ademe, estimait à 147 milliards d'euros par an, le « coût social » du bruit en France. Sans pousser tout le monde à déménager, la question des aménagements, des infrastructures, des bâtiments, mais aussi celle de la végétation se posent. S'il est impossible et pas souhaitable de faire taire la ville, comment préserver des zones urbaines de calme, alors que les villes sont de plus en plus peuplées ? Comment atténuer les bruits qui nous entourent et préserver les sons qui nous enchantent ?  Avec :• Christian Hugonnet, ingénieur acousticien, président de La semaine du son • Pascal Amphoux, architecte, géographe, urbaniste sonore, professeur à l'École nationale supérieure d'architecture de Nantes, chercheur au Centre de Recherches sur l'Espace Sonore et l'Environnement Urbain (CRESSON) à l'École d'Architecture de Grenoble, et directeur de Contrepoint Projets urbains à Lausanne  Un entretien avec Gwendolina Duval, correspondante de RFI, à Mexico au Mexique.   En fin d'émission, La chronique « Mondoblog chez les voisins » avec Tanguy Lacroix. • Le blogueur malgache Aryella Aradrariny Andrianatsitoherinteny dénonce l'usage du concept de « Fihavanana », détourné pour justifier la corruption.• Le blogueur burkinabé Harouna Neya présente l'artiste Emma Rumpf, qui expose au Goethe-Institut du Burkina Faso. Programmation musicale :► End of War - Fatbabs & Jah Lil ► Ve E Ve - Yewhe Yeton 

Reportage Afrique
Congo-B: la voirie mal entretenue provoque la colère des habitants de Pointe-Noire

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 2:09


Deuxième ville du Congo, capitale économique d'où est extrait le pétrole, Pointe-Noire a un réseau routier dévasté. Pour le réaménager, les autorités ont lancé un vaste chantier début 2024. Mais, un an après leur démarrage, les habitants affirment que les travaux n'avancent pas. Le gouvernement évoque, lui, « des temps économiques durs ». De notre correspondant à Brazzaville,Nous sommes à quelques mètres de l'hôpital Congo-Malembé, dans le troisième arrondissement de Pointe-Noire, au Congo. Le véhicule qui nous embarque sous une fine pluie, qui prend de l'ampleur au fur et à mesure, traverse une zone pleine de nids de poules. Il débouche sur une voie dégradée, qui relie les quartiers du deuxième et du quatrième arrondissement. La voie est bloquée en partie par des travaux qui, visiblement, n'avancent pas, mais provoquent la colère des habitants.« Rien ne se fait. Je ne serais pas surpris de constater qu'il n'y aura jamais rien d'entrepris. Je ne sais pas si vous avez pris le temps de parcourir la ville, mais il n'y a plus d'avenues [praticables]. Tout est en lambeaux. Parfois, on prend un tracteur ou une niveleuse, on va la déposer quelque part pour montrer que les travaux ont commencé. Mais non, ça ne commence pas », dénonce cet habitant qui ne décolère pas.Plus loin, au bord d'une route, Junior, qui a arrêté momentanément de travailler, s'abrite sous le parapluie d'une vendeuse qui propose des beignets. Il cite pêle-mêle les routes qui nécessitent une cure de jouvence. « Prenons un peu la route de la ligne 8 [empruntée par les bus, NDLR], c'est tellement de gaspillage. Siafoumou, c'est la même chose. La route de Ngoyo, également. Finalement, nous les Congolais, où allons-nous circuler ? », interroge-t-il.Ses collègues chauffeurs n'ont pas grand espoir quant à la fin des travaux d'aménagement d'une ville dans laquelle pourtant coule l'or noir. « À Pointe-Noire, les routes n'ont plus l'image d'avant. Elles sont dégradées. Donc, on attend. Il n'est pas facile de circuler à Pointe-Noire. C'est difficile. Je suis chauffeur et chaque fois la suspension et les roues de la voiture se gaspillent. Voilà pourquoi nous demandons au gouvernement d'arranger les routes », dit l'un d'entre eux.« Le gouvernement nous a promis un changement, qu'il va y avoir des routes, qu'il va arranger les routes. Mais, jusque-là, je ne suis pas sûr qu'il va le faire », affirme un autre. Selon un officiel à Pointe-Noire, il est trop tôt pour évaluer les travaux en cours. Le gouvernement a lui promis de « faire beaucoup avec peu », en évoquant la crise économique actuelle.À lire aussiÀ Brazzaville, ces jeunes contraints d'étudier sous les lampadaires mis en lumière dans une exposition

Afrique Économie
Maurice: le nouveau gouvernement veut résoudre l'important déficit du tramway Metro Express

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 2:23


À Maurice, le tramway introduit en 2020 est devenu un gouffre financier. Baptisé Metro Express, ce nouveau mode de transport en commun est destiné à désengorger le trafic entre les villes. Mais il accuse un déficit annuel de 300 millions de roupies, l'équivalent de 6 millions d'euros. Le nouveau gouvernement, en poste depuis novembre 2024, réclame des comptes et veut stopper l'hémorragie financière d'un projet qui plombe lourdement les finances publiques. De notre correspondant à Port-Louis,Présenté comme l'un des plus grands chantiers jamais entrepris à Maurice, Metro Express est devenu, selon le nouveau gouvernement installé en novembre, un gouffre financier insoutenable. Dans une déclaration à l'Assemblée nationale, le Premier ministre, Navin Ramgoolam, a placé le réseau ferroviaire en tête des sociétés étatiques déficitaires et a estimé qu'il était insolvable : « Metro Express est incapable de rembourser sa dette, un emprunt de 16 milliards de roupies (l'équivalent de 330 millions d'euros, NDLR) contracté auprès de l'Inde. »45 000 voyageurs par jourOpérationnel depuis janvier 2020, Metro Express relie les cinq villes de Maurice sur 30 kilomètres. Ses 18 trams desservent 21 stations, de Port-Louis à Curepipe. Environ 45 000 voyageurs, soit un tiers des usagers urbains, utilisent quotidiennement ce mode de transport apprécié pour son confort et sa rapidité.Cependant, sa rentabilité pose un sérieux problème. « Les coûts des opérations sont largement supérieurs aux revenus, déplore le ministre des Transports, Osman Mahomed. Je travaille sur un plan pour assainir le lourd impact de Metro Express Ltd sur les finances publiques. On ne peut pas ad infinitum faire de sorte que la compagnie soit financée par des fonds publics. »Metro Express dessert les zones les plus stratégiques du territoire, notamment les cinq villes du pays, ainsi que le technopole d'Ébène et la cité universitaire de Réduit. Selon la directrice générale au ministère des Transports, un compromis doit être trouvé. « Ce nouveau mode de transport a fidélisé de nombreux voyageurs à Maurice, notamment des voyageurs urbains, souligne Moheenee Nathoo. Il faudra continuer à offrir le même service, 45 000 voyageurs par jour, sans que cela impacte le coût des opérations. Nous mobilisons nos ressources au niveau de Metro Express Ltd afin de chercher à rendre le service rentable et de peser moins sur le budget national. C'est très important. »Vers une augmentation du prix du ticket ?Afin de rationaliser le service, le gouvernement envisage plusieurs mesures : une augmentation du prix du ticket – qui vaut en moyenne moins d'un euro en ce moment –, une révision des conditions de gratuité du service pour les seniors et les étudiants, ainsi qu'un report des prochains développements.Face aux critiques concernant le déficit du projet, les anciens administrateurs de Metro Express défendent un projet stratégique avec des bénéfices économiques, sociaux et environnementaux à long terme.À lire aussiLe téléphérique urbain, une solution qui monte

Grand reportage
La construction de la future capitale indonésienne, un projet sous haute tension

Grand reportage

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 19:30


L'Indonésie et ses 270 millions d'habitants ont fêté le jour de l'indépendance de la nation le 17 août. Une célébration dans des conditions particulières cette année 2024, puisque le chef de l'État, Joko Widodo, a tenu à commémorer cette fête d'indépendance à « Nusantara ». La nouvelle capitale administrative de l'Indonésie. La construction de la ville, qu'on appelle aussi IKN (Ibu Kota Nusantara en indonésien), a débuté sur l'île de Bornéo courant 2022.  Objectif : bâtir une nouvelle capitale « verte » et avec pour perspective « zéro émission », au centre du plus grand archipel du monde.Jakarta, située sur l'île de Java, connaît en effet de multiples problématiques : surpopulation, pollution ou encore des inondations très importantes au nord de la ville. Ce projet gigantesque de nouvelle capitale « verte », lancé par le président indonésien Joko Widodo lui-même, fait pourtant débat auprès des ONG environnementales et de certains locaux…« La construction de la future capitale indonésienne, un projet sous haute tension », c'est un Grand Reportage de Juliette Pietraszewski. (Rediffusion)À lire aussiIndonésie: la future capitale Nusantara, l'utopie «verte» du président Widodo

7 milliards de voisins
Comment adapter les villes face aux risques d'inondations ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 28, 2024 48:30


En octobre 2024, les pluies diluviennes qui se sont abattues en Espagne dans la région de Valence ont remis en lumière la vulnérabilité des villes et des populations face aux risques d'inondations. Des risques accrus par les dérèglements climatiques en Europe comme ailleurs. Selon les Nations unies, les inondations en Afrique occidentale et centrale ont touché près de 7 millions de personnes en 2024. L'urbanisation galopante et la bétonisation des sols, mais aussi la construction anarchique de logements dans des zones inondables amplifient les conséquences des catastrophes et fragilisent encore un peu plus les villes. Comment rendre les villes plus résilientes face aux inondations ? Quelles solutions existent déjà autour du monde ? Au-delà des questions d'urbanisme, comment améliorer les systèmes d'alerte et de prévention pour venir en aide aux populations ?  Avec :• Lucie Morand, architecte, docteure en urbanisme et chef de projet aménagement durable chez SUEZ • Audrey Guiral Naepels, urbaniste, responsable de la division Développement urbain, Aménagement et Logement de l'AFD (Agence Française de Développement).En fin d'émission, La chronique « Mondoblog chez les voisins » avec Tanguy Lacroix. La blogueuse béninoise Marveen Promise Aïnadou alerte sur les problèmes environnementaux liés aux sachets plastiques. Mohamed Camara, journaliste et blogueur malien, raconte l'histoire de l'écrivain Yambo Ouologuem, premier Africain à gagner le prix Renaudot. Le blogueur burkinabè Harouna Neya est allé à la rencontre du sculpteur sur bois togolais Dodji Kwami Agbetoglo.  Programmation musicale :► Bolamano - Bazzarba ► Joy - Angelique Kidjo & Davido.

7 milliards de voisins
Comment adapter les villes face aux risques d'inondations ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 28, 2024 48:30


En octobre 2024, les pluies diluviennes qui se sont abattues en Espagne dans la région de Valence ont remis en lumière la vulnérabilité des villes et des populations face aux risques d'inondations. Des risques accrus par les dérèglements climatiques en Europe comme ailleurs. Selon les Nations unies, les inondations en Afrique occidentale et centrale ont touché près de 7 millions de personnes en 2024. L'urbanisation galopante et la bétonisation des sols, mais aussi la construction anarchique de logements dans des zones inondables amplifient les conséquences des catastrophes et fragilisent encore un peu plus les villes. Comment rendre les villes plus résilientes face aux inondations ? Quelles solutions existent déjà autour du monde ? Au-delà des questions d'urbanisme, comment améliorer les systèmes d'alerte et de prévention pour venir en aide aux populations ?  Avec :• Lucie Morand, architecte, docteure en urbanisme et chef de projet aménagement durable chez SUEZ • Audrey Guiral Naepels, urbaniste, responsable de la division Développement urbain, Aménagement et Logement de l'AFD (Agence Française de Développement).En fin d'émission, La chronique « Mondoblog chez les voisins » avec Tanguy Lacroix. La blogueuse béninoise Marveen Promise Aïnadou alerte sur les problèmes environnementaux liés aux sachets plastiques. Mohamed Camara, journaliste et blogueur malien, raconte l'histoire de l'écrivain Yambo Ouologuem, premier Africain à gagner le prix Renaudot. Le blogueur burkinabè Harouna Neya est allé à la rencontre du sculpteur sur bois togolais Dodji Kwami Agbetoglo.  Programmation musicale :► Bolamano - Bazzarba ► Joy - Angelique Kidjo & Davido.

Reportage Afrique
Éthiopie: concert d'adieu au Fendika avant la destruction de ce haut lieu de la culture du pays

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Oct 31, 2024 2:32


Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, est en pleine transformation. Cheval de bataille du Premier ministre Abiy Ahmed, le projet de ré-urbanisation comprend l'élargissement des rues et la modernisation de l'espace public. Des lieux et des quartiers historiques emblématiques disparaissent, comme l'ancien quartier touristique de Piazza, construit au début du XXe siècle et rayé de la carte. Aujourd'hui, c'est le cas du Fendika, centre cosmopolite, multiculturel, de renommée internationale, qui a disparu sous les bulldozers. De notre correspondante à Addis-Abeba,Le Fendika est bondé pour le dernier concert, la dernière soirée avant la destruction. Dans la salle bas de plafond à la lumière chaleureuse, les murs sont recouverts d'objets d'arts et d'instruments de musique provenant du monde entier. Comme une caverne pleine de trésors. L'atmosphère est joyeuse, mais au fond, les cœurs sont tristes, comme Méki, un habitué du lieu :« J'imagine que tout a une fin, mais là, j'ai vraiment l'impression que c'est la fin d'une époque. Le Fendika a été le centre de la culture d'Addis-Abeba, une grande partie de la culture urbaine que nous voyons à Addis a commencé ici. Je pense que cette ambiance et cette culture spécifiques, cette diversité et cette convivialité prendront du temps à se reconstruire. »Le Fendika, situé dans le quartier de Kazanchis, en grande partie détruit, va faire place à de grands boulevards bordés d'immeubles modernes. Pour Gelane, la réurbanisation est trop brutale : « Je comprends la nécessité d'innover. Mais il y a de meilleures façons de le faire. C'est la même chose pour Piazza. Je comprends que certaines parties devaient disparaître, mais en démolissant sans stratégie, sans plan, nous avons perdu toute une partie de notre histoire que nous ne pourrons jamais récupérer. Et lorsque cette génération mourra, il ne restera plus que des contes à raconter. »Plus qu'un tas de gravatsDeux jours plus tard, Melaku Belay, fondateur du Fendika et danseur célèbre, se tient entouré de quelques employés sur un tas de gravats. C'est tout ce qui reste du lieu historique. « Je n'y croyais pas jusqu'à hier. Le camion est venu pour détruire Fendika. Ils m'ont même demandé si je voulais le détruire moi-même. Je leur ai dit qu'ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient, mais que je n'y toucherais pas. C'est comme mon enfant, alors j'ai juste regardé. »Sur les 43 employés, 17 vivaient dans le centre culturel. Comme de nombreux habitants de la zone, ils se retrouvent sans toit. Melaku cherche un endroit pour les loger en attendant. Et préfère penser à l'avenir :« Le Fendika me rend fier. Ce que j'ai fait, c'était visionnaire. Pour les gens, les étrangers, pour la liberté de l'art, pour la créativité, je l'ai fait et j'en suis fier. Je suis aussi très heureux que le gouvernement a accepté de me donner le même emplacement. J'espère qu'il me prêtera de l'argent et qu'on travaillera ensemble. Sinon, je cherche des investisseurs et collecte de l'argent. »Pour rentrer dans les nouveaux standards, il faut construire un immeuble d'au moins 20 étages. Pour un tel projet, Melaku a d'abord besoin de 1,15 millions d'euros pour obtenir un permis de construire. L'idée : reconstruire le centre multi-culturel du Fendika sur plusieurs niveaux, avec d'autres activités commerciales pour financer la partie artistique et rembourser les investisseurs.

Grand reportage
La construction de la future capitale indonésienne, un projet sous haute tension

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 9, 2024 19:29


L'Indonésie et ses 270 millions d'habitants ont fêté le jour de l 'indépendance de la nation le 17 août dernier. Une célébration dans des conditions particulières cette année 2024, puisque le chef de l'État, Joko Widodo, a tenu à commémorer cette fête d'indépendance à « Nusantara ». La nouvelle capitale administrative de l'Indonésie. La construction de la ville, qu'on appelle aussi IKN (Ibu Kota Nusantara en indonésien), a débuté sur l'île de Bornéo courant 2022. Objectif : bâtir une nouvelle capitale « verte » et avec pour perspective « zéro émission », au centre du plus grand archipel du monde. Jakarta, située sur l'île de Java, connaît en effet de multiples problématiques : surpopulation, pollution ou encore des inondations très importantes au nord de la ville. Ce projet gigantesque de nouvelle capitale « verte », lancé par le président indonésien Joko Widodo lui-même, fait pourtant débat auprès des ONG environnementales et de certains locaux…« La construction de la future capitale indonésienne, un projet sous haute tension », c'est un Grand Reportage de Juliette Pietraszewski.À lire aussiIndonésie: la future capitale Nusantara, l'utopie «verte» du président Widodo

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Tchad : une nouvelle métropole doit-elle voir le jour ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 3, 2024 20:00


Au Tchad, face au développement anarchique de Ndjamena, le gouvernement a mis en place une commission chargée de réfléchir à la création d'une nouvelle ville pour désengorger la capitale avec un véritable plan d'urbanisation. Ce projet vous semble-t-il prioritaire ? Qui financera cette nouvelle métropole ? Nous lançons le débat.