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Un attentat dans le Cachemire indien en avril dernier a ravivé les tensions entre l'Inde et le Pakistan. Les deux puissances nucléaires sont en conflit depuis la partition des Indes en 1947, particulièrement dans la région du Cachemire.
Quinzième épisode de la saison huit de ce sublime podcast, avec au programme : La sortie du livret et son contenu, l'annonce des annulations et ses remplaçants et l'immanquable de Théo et de Parcimonie. Et bien sûr les premières chroniques de cette saison avec : Walkways, The Chisel, Royal Republic, The Southern River Band, Lucie Sue, Cachemire, Vowws, Lunar Tombfields, Spy, Visions Of Atlantis, Toujours présenté par Jack, Parcimonie, Tonaï… Et Bob. En Joie
Pour comprendre le conflit entre l'Inde et le Pakistan, il faut remonter à l'été 1947. Cette année-là, le Royaume-Uni quitte l'Inde, sa plus grande colonie. Mais au lieu d'un départ en douceur, c'est une partition brutale qui est décidée : l'Empire des Indes est scindé en deux États indépendants — l'Inde, à majorité hindoue, et le Pakistan, à majorité musulmane.Cette division, improvisée, précipitée, provoque le plus grand déplacement de population de l'histoire contemporaine : plus de 10 millions de personnes traversent les frontières dans la panique. Hindous et sikhs fuient vers l'Inde, musulmans vers le Pakistan. Environ un million de morts et des milliers de viols et massacres jalonnent cet exode tragique. Dès le départ, la naissance des deux pays est marquée par le sang, la peur… et la haine.Le nœud du conflit ? Le Cachemire.Ce territoire montagneux, majoritairement musulman mais dirigé à l'époque par un maharadjah hindou, est réclamé par les deux pays. En 1947, l'Inde annexe le Cachemire après une rébellion locale soutenue par des tribus pakistanaises. C'est le début de la première guerre indo-pakistanaise, et la première d'une série de trois conflits majeurs autour de cette région.Depuis, le Cachemire est coupé en deux, avec une ligne de cessez-le-feu surveillée par l'ONU, mais régulièrement violée. L'Inde contrôle environ deux tiers du territoire, le Pakistan le reste. Les deux États ne cessent de revendiquer la souveraineté totale sur la région.Un conflit identitaire et géopolitiqueAu-delà du Cachemire, le conflit entre l'Inde et le Pakistan est aussi religieux et identitaire. Le Pakistan s'est construit comme un État musulman. L'Inde, elle, se veut officiellement laïque, mais reste dominée politiquement et culturellement par la majorité hindoue. Ce choc de visions alimente les tensions, surtout depuis la montée du nationalisme hindou en Inde.La menace nucléaireDepuis 1998, les deux pays possèdent l'arme nucléaire, ce qui fait de leur rivalité l'une des plus dangereuses du monde. À plusieurs reprises, notamment en 1999 et 2019, des affrontements ont failli dégénérer en guerre ouverte. Heureusement, la dissuasion nucléaire et la pression internationale ont jusque-là évité l'irréparable.Aujourd'hui ?Le conflit est toujours latent. Le Cachemire reste un territoire militarisé. Les relations diplomatiques sont tendues, les échanges économiques limités, et la méfiance est profonde. 77 ans après la partition, l'Inde et le Pakistan sont toujours liés… par une frontière qui ne cicatrise pas. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 22 avril, un groupe islamiste commettait un attentat à Pahalgam, ville touristique du Cachemire indien, provoquant la mort de 26 civils, majoritairement hindous. Le mode opératoire a choqué l'Inde : les assaillants ont demandé à leurs otages de prouver qu'ils étaient musulmans, et non hindous, en récitant une prière. Si ceux-ci n'y parvenaient pas, ils étaient froidement tués.Par la suite, l'Inde a accusé le Pakistan d'être à la manœuvre derrière le groupe terroriste responsable de l'attaque et a lancé une opération militaire qui a failli entraîner les deux puissances nucléaires dans une guerre totale.Pourquoi la région du Cachemire se trouve-t-elle au cœur des tensions entre l'Inde et le Pakistan, deux pays nés de la partition de l'empire des Indes britanniques, en 1947 ? Quand cette rivalité mortifère a-t-elle débuté ? Et comment la situation est-elle susceptible d'évoluer ? Dans cet épisode de « L'Heure du Monde », Sophie Landrin, correspondante du Monde à New Delhi, répond à ces questions.Un épisode de Jean-Guillaume Santi, réalisé par Amandine Robillard. Présentation : Claire Leys. Suivi éditorial : Adèle Ponticelli et Claire Leys. Montage : Marion Bothorel. Dans cet épisode : extraits des journaux des Actualités françaises, diffusés le 19 juin 1947 et le 25 septembre 1947 ; d'un discours de l'ancien premier ministre du Pakistan, Imran Khan, prononcé à la tribune de l'ONU, le 27 septembre 2019 ; d'une prise de parole du premier ministre indien, Narendra Modi, le 24 avril 2025.Cet épisode a été publié le 16 mai 2025.À réécouter : "Inde : comment Narendra Modi menace la démocratie"---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.frQue pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous les horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée le samedi. Même recette le dimanche pour anticiper la semaine à venir. Un rendez-vous emblématique pour mieux comprendre l'air du temps et la complexité de notre monde.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis le 10 mai, les affrontements armés entre l'Inde et le Pakistan, déclenchés après un attentat terroriste le 22 avril dans la région du Cachemire que se disputent les deux voisins, ont laissé place à une accalmie fragile. Décryptage de la situation avec l'ambassadrice du Pakistan en France, Muhmtaz Zahra Baloch. RFI : Le 10 mai, le cessez-le-feu a mis fin à la plus grave confrontation entre l'Inde et le Pakistan depuis plus de deux décennies. Les deux dernières nuits ont été assez calmes, sans incident majeur à la frontière. Mais l'équilibre entre les deux puissances nucléaires reste précaire. Hier, le discours du Premier ministre indien a été particulièrement offensif envers votre pays. Il affirme que le Pakistan a choisi « d'attaquer l'Inde plutôt que de combattre le terrorisme ». Comment avez-vous réagi à ses propos ?Mumtaz Zahra Baloch : Vous avez raison. L'Asie du Sud a évité une catastrophe majeure. Nous allions dans cette direction et cette catastrophe est le résultat de l'agression indienne contre le Pakistan. Le discours d'hier du Premier ministre Modi confirme que l'Inde d'aujourd'hui n'est plus l'Inde de Gandhi, c'est une Inde agressive envers son voisin. Hier, le Premier ministre Modi a déclaré que le Pakistan avait attaqué, ce qui est très loin de la vérité. C'est l'Inde qui a commis une agression contre le Pakistan et le Pakistan a déclaré qu'il voulait la paix, qu'il était un peuple pacifique, mais qu'il n'accepterait pas d'être agressé ou intimidé.Comment le gouvernement pakistanais lutte-t-il contre les groupes terroristes actifs à la frontière et que New Delhi accuse d'être responsables d'avoir tué 26 touristes indiens ? Tout d'abord, je dois vous dire que le Pakistan lutte quotidiennement contre le terrorisme. Des Pakistanais sont tués par des terroristes et nos forces armées font tout pour protéger la population contre le terrorisme ; il est dans notre intérêt de le combattre et non de créer des problèmes dans notre voisinage. Deuxièmement, l'incident du 22 avril dernier, pour lequel l'Inde accuse le Pakistan, n'est absolument pas vrai, car nous attendons des faits. Nous attendons que l'Inde partage des preuves, non seulement avec le Pakistan, mais aussi avec la communauté internationale. Jusqu'à présent, il n'y a eu aucune preuve, il n'y a eu que leurs mots.Nous avons vu l'Inde utiliser cette excuse du terrorisme comme prétexte contre n'importe quel pays avant de l'attaquer. Le Pakistan a proposé une enquête ouverte, une enquête internationale sur l'incident du 22 avril afin que nous puissions savoir avec certitude quels sont les faits, qui est derrière tout cela, et nous attendons que l'Inde partage les preuves, non seulement avec le Pakistan, mais aussi avec la communauté internationale. Qui est derrière tout cela ? Et nous sommes toujours prêts à donner suite à cette offre. C'est l'Inde qui a rejeté cette offre d'enquête internationale.Donald Trump a assuré hier lundi avoir réussi à « arrêter un conflit nucléaire ». On le sait, votre pays comme l'Inde est doté de l'arme atomique. Qu'est-ce qu'il a négocié concrètement ? Quelles sont les contreparties ? Dès le premier jour, nous avons été en contact avec les États-Unis et de nombreux partenaires internationaux très préoccupés par un conflit en Asie du Sud, car cette région compte des millions de personnes, et deux pays dotés d'une puissance nucléaire. Il était donc important que la communauté internationale intervienne, et les États-Unis ont bien sûr joué un rôle important et nous apprécions leur intervention à cet égard.Lorsque le Pakistan a répondu à l'agression indienne, l'Inde a fait savoir qu'elle ne souhaitait pas d'escalade. Il est devenu plus facile pour les partenaires internationaux de faire passer ce message de réduction des tensions. Les directeurs généraux des opérations militaires ont eu deux conversations téléphoniques et sont convenus que nous continuerions à maintenir ce cessez-le-feu.Le discours prononcé lundi 12 mai par le Premier ministre Modi était très inquiétant, car il a dit qu'il y avait une pause et que l'on se dirigeait toujours vers une agression contre le Pakistan. Le Pakistan ne prendra pas cela à la légère.Comment apaise-t-on durablement le conflit ? Comment crée-t-on une paix durable ? Voyez-vous, pour une paix durable, il est très important que nous résolvions les questions qui continuent de peser sur les relations bilatérales entre le Pakistan et l'Inde. Certains de ces problèmes perdurent depuis le tout premier jour de notre indépendance en 1947. Le plus important étant le différend sur le Cachemire. L'autre question importante que je dois mentionner est la décision de l'Inde de suspendre le traité sur les eaux de l'Indus. Cette décision nuit à la sécurité alimentaire et hydrique du Pakistan. Il s'agit d'une attaque contre le peuple pakistanais que le Pakistan n'acceptera pas. Il est donc important pour une paix durable que les accords internationaux existants soient respectés. Si la paix est maintenue, nous essaierons alors de résoudre les problèmes qui continuent de tourmenter ces deux pays depuis plusieurs décennies.Est-ce que la Chine a un rôle à jouer ? Je n'entrerai pas dans les détails à ce stade, mais les États-Unis ont certainement proposé de jouer un rôle de médiateur, et nous sommes prêts à accepter cette offre. Oui, la Chine a été le principal fournisseur d'armes du Pakistan, mais le Pakistan a également acheté des armes aux États-Unis et à la France. Nous ferons tout pour nous protéger et nous nous procurerons des équipements militaires auprès des pays qui sont prêts à nous les vendre. La Chine est l'un des pays qui a vendu ce type d'armement. Nous n'avons fermé la porte à aucun pays. Pour nous, il est important que le Pakistan soit prêt à combattre toute agression en provenance de l'Inde.À propos des armes françaises, le gouvernement pakistanais a annoncé que trois Rafale indien avaient été abattus. L'Inde refuse de commenter. Des sources au sein de la défense française parlent d'un seul Rafale. De manière générale, il est très difficile d'avoir des informations fiables sur ce conflit. Pouvez-vous nous éclairer sur ce sujet ? Combien d'avions Rafale ont été abattus par l'armée pakistanaise ?Vous savez, aujourd'hui, nous ne pouvons pas cacher ce genre d'information, nous avons des satellites dans l'espace et qu'il y a tant d'autres moyens d'information. Notre armée est très confiante dans le fait que nous avons bien abattu et détruit trois avions Rafale.Nous espérons que l'Inde tirera une leçon de ce qui s'est passé et ne s'engagera pas dans une autre aventure militaire contre le Pakistan, car nos forces sont prêtes à se défendre. Nous ne sommes pas en mode agression. Nous ne voulons pas de ce conflit, mais si une guerre nous est imposée, le Pakistan est prêt à se défendre et nous nous entraînons à cela depuis plusieurs décennies.À lire aussiAffrontements Inde-Pakistan: «Des deux côtés, on considère que la frontière est caduque»
Après l'attentat du 22 avril dernier dans le Cachemire Indien, la réponse de New Delhi est intervenue cette semaine avec un raid de représailles mené dans la nuit du 6 au 7 mai par l'Indian Air Force. Le Pakistan affirme avoir abattu cinq avions de combat indiens, puis peut-être un Rafale de fabrication française. Si le sort des appareils indiens est incertain, Pékin observe de très près ces tensions, malgré l'annonce d'un cessez-le-feu : l'industrie chinoise fournie les forces pakistanaises. C'est un test grandeur nature pour l'industrie de défense chinoise, à même de fournir de précieux retours d'expériences. Car le Pakistan, étroitement lié à Pékin, est équipé à plus de 80 % d'équipements militaires chinois, et achète de tout : missiles, avions, drones.Islamabad affirme avoir abattu trois Rafale, un Sukhoi 30 et un Mig 29. L'utilisation possible de missiles air-air chinois PL 15 embarqués sous les ailes d'avion chinois J10C est évoquée. Un Rafale aurait possiblement été détruit, disent les experts sans certitude, mais ce serait la première fois que l'avion français est perdu en situation de combat.C'est donc l'occasion de jauger les systèmes d'armes, mais aussi la préparation opérationnelle des pilotes. Et dans le cadre de l'opération aérienne sindoor (« vermillon », en français), l'Armée de l'air indienne semble avoir été un peu légère pointe l'expert aéronautique Xavier Tytelman : « Les Indiens l'ont très clairement dit, on n'a pas attaqué et on ne s'en est pas pris aux infrastructures militaires pakistanaises. Cela veut dire que, s'il y avait par exemple de la défense sol-air pakistanaise, ils ne l'ont pas détruite. Alors que normalement; c'est un préalable quand on entre dans une situation de guerre et de bombardements. Et à partir du moment où vous êtes dans une zone dans laquelle vous êtes à portée de missile, logiquement, malgré des très bons systèmes d'auto protection, vous n'êtes pas infaillible. » À lire aussiL'Inde et le Pakistan s'accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu conclu plus tôt dans la journéeLes faiblesses de l'Indian Air ForceL'Indian Air Force, forte sur le papier de 1 500 appareils, reste essentiellement dotée d'avions russes vieillissants, elle a aussi probablement péché par excès de confiance et manque de maitrise des nouveaux appareils Rafale acquis récemment par New Delhi.L'armée indienne ne semble pas au niveau, souligne Olivier da Lage chercheur associé à l'Iris : « Alors, la réponse officielle des Indiens, c'est "nous ne voulions pas entrer dans une logique d'escalade et donc nous n'avons pas visé les installations militaires pakistanaises". N'empêche que cela révèle aussi une sous-estimation des capacités militaires pakistanaises, qui est préoccupante. Mais clairement, l'armée de l'air indienne n'est pas capable de faire face à un conflit de très grande ampleur, ce qui n'est pourtant pas le cas aujourd'hui, et à fortiori si la Chine devait mobiliser sur sa frontière en immobilisant une partie des armes indiennes, que ce soit l'armée de terre bien entendu, mais aussi l'armée de l'air. »Deux puissances nucléairesDepuis 1947, l'Inde et le Pakistan se disputent la région du Cachemire, les escalades sont fréquentes et toujours potentiellement dangereuses.Ce sont deux puissances dotées de l'arme nucléaire. Le Pakistan est doté de près de 170 armes sol-air, ainsi que d'une composante aérienne, notamment. Les risques sont donc d'autant plus élevés qu'entre les deux nations, les doctrines divergent, rappelle Olivier Da Lage : « L'Inde s'est ralliée à la doctrine quasiment universelle de l'engagement de ne pas utiliser en premier l'arme nucléaire. Ce n'est pas le cas du Pakistan, qui considère qu'une menace conventionnelle d'ampleur de la part d'un ennemi, en l'occurrence l'Inde, qui menacerait l'intégrité du pays et ses institutions, pourrait justifier le recours à la force nucléaire. » Mais le pire n'est jamais certain, d'autant que le troisième acteur régional, la Chine, n'a aucun intérêt à un affrontement à ses frontières. « Géopolitiquement, la Chine est derrière le Pakistan et elle ne peut pas laisser un affaiblissement du Pakistan se produire au-delà d'un certain niveau, indique Olivier Da Lage. Par ailleurs, la Chine a aussi des intérêts en Inde, il y a des intérêts économiques énormes. Et enfin la frontière entre la Chine et l'Inde et instable y a eu des affrontements ces dernières années. Mais depuis à peu près un an, il y a un processus de rapprochement qui est très significatif, que la Chine ne peut pas négliger au moment où se prépare une grande confrontation, peut-être avec les États-Unis. La Chine a beaucoup à perdre dans une conflagration dans son voisinage. »Attaques et ripostes, les opérations militaires se sont intensifiées jusqu'au samedi 10 mai et l'intervention ferme de la Chine. Les deux frères ennemis ont alors accepté un cessez-le-feu avec effet immédiat.
durée : 00:15:18 - Journal de 12h30 - Echanges de missiles entre l'Inde et le Pakistan, nouveau regain de tension entre les deux voisins. 11 civils tués cette nuit dans des bombardements indiens au Cachemire.
durée : 00:04:57 - Les Cartes en mouvement - par : Delphine Papin - Cette semaine, dans les Cartes en mouvement, Delphine Papin s'intéresse au Cachemire, cette région à nouveau sous tension entre l'Inde et le Pakistan après l'attaque meurtrière du 22 avril dernier, qui a visé des touristes à Pahalgam, dans le Jammu-et-Cachemire, la zone administrée par l'Inde.
durée : 00:15:18 - Journal de 12h30 - Echanges de missiles entre l'Inde et le Pakistan, nouveau regain de tension entre les deux voisins. 11 civils tués cette nuit dans des bombardements indiens au Cachemire.
À l'occasion du 80e anniversaire de la victoire de l'Union soviétique contre le nazisme, le Kremlin réécrit l'Histoire. La date du 9 mai, puissant vecteur de propagande, permet de diffuser le narratif d'une guerre sans fin contre le nazisme, servant de prétexte à la poursuite de l'offensive russe en Ukraine. Ce 9 mai à Moscou, les commémorations de la victoire sur l'Allemagne nazie prennent une dimension symbolique inédite. Soucieux avant tout de justifier la poursuite de sa guerre contre l'Ukraine, Vladimir Poutine érige le passé en un récit de propagande visant l'Ukraine et ses alliés.Notre invité est Paul Gogo, correspondant en Russie pour plusieurs médias francophones et auteur du livre Opération spéciale, dix ans de guerre dans le Donbass, entre Donetsk et Moscou, aux éditions du Rocher.Inde-Pakistan : guerre de l'information à haute intensitéLes affrontements entre l'Inde et le Pakistan suscitent un torrent d'infox sur les réseaux sociaux, au point d'éclipser le réel. Ce sera la chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI:Puis, nous mettons le cap sur le Cameroun, pour parler éducation aux médias avec la journaliste Laure Nganlay, lauréate du prix EMI 2025, décerné à son organisation AFF Cameroun lors des Assises du journalisme de Marseille. Les travaux de fact checking de cette ONG de lutte contre la désinformation sont à retrouver sur la plateforme 237 check.
À l'occasion du 80e anniversaire de la victoire de l'Union soviétique contre le nazisme, le Kremlin réécrit l'Histoire. La date du 9 mai, puissant vecteur de propagande, permet de diffuser le narratif d'une guerre sans fin contre le nazisme, servant de prétexte à la poursuite de l'offensive russe en Ukraine. Ce 9 mai à Moscou, les commémorations de la victoire sur l'Allemagne nazie prennent une dimension symbolique inédite. Soucieux avant tout de justifier la poursuite de sa guerre contre l'Ukraine, Vladimir Poutine érige le passé en un récit de propagande visant l'Ukraine et ses alliés.Notre invité est Paul Gogo, correspondant en Russie pour plusieurs médias francophones et auteur du livre Opération spéciale, dix ans de guerre dans le Donbass, entre Donetsk et Moscou, aux éditions du Rocher.Inde-Pakistan : guerre de l'information à haute intensitéLes affrontements entre l'Inde et le Pakistan suscitent un torrent d'infox sur les réseaux sociaux, au point d'éclipser le réel. Ce sera la chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI:Puis, nous mettons le cap sur le Cameroun, pour parler éducation aux médias avec la journaliste Laure Nganlay, lauréate du prix EMI 2025, décerné à son organisation AFF Cameroun lors des Assises du journalisme de Marseille. Les travaux de fact checking de cette ONG de lutte contre la désinformation sont à retrouver sur la plateforme 237 check.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur l'élection du nouveau chancelier allemand et les tensions indo-pakistanaises. Soudan : depuis dimanche, des drones attaquent Port-SoudanJusque-là épargnée par la guerre, la ville de Port-Soudan où se trouvent le siège provisoire du gouvernement et de nombreuses ONG, est frappée par des raids aériens des paramilitaires FSR. Pourquoi cette ville est-elle désormais ciblée ? Comment les autorités soudanaises réagissent-elles ?Avec Alexandra Brangeon, journaliste au service Afrique de RFI. Allemagne : démarrage difficile pour le nouveau chancelierSon élection par les députés aurait dû être une formalité, mais Friedrich Merz a échoué à obtenir la majorité lors du premier tour. Il a fallu un second scrutin pour qu'il soit désigné chancelier. Une première en Allemagne. Comment expliquer cette situation inédite ? Si le nouveau chancelier est autant contesté, pourquoi le choix s'est-il porté sur lui ?Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin.Inde/Pakistan : vers une nouvelle guerre ?En représailles à l'attentat du 22 avril dans le Cachemire indien, l'Inde a attaqué des « infrastructures terroristes » sur le sol pakistanais. Dans la foulée, le Pakistan a annoncé avoir abattu cinq avions de chasse indiens. Jusqu'où peut aller l'escalade entre ces deux pays qui possèdent l'arme nucléaire ? Qui peut jouer le rôle de médiateur dans ce conflit ?Avec Charlotte Thomas, chercheuse associée au programme Asie du Sud de Noria. Auteure de Pogroms et ghetto, les musulmans dans l'Inde contemporaine (éditions Karthala).
Depuis plus de 80 ans, l'Inde et le Pakistan se disputent cette région située à l'Ouest de la chaîne de l'Himalaya. Mais pourquoi ces deux pays se battent-ils pour ces terres et pourquoi ce territoire s'appelle-t-il le Cachemire ? Vincent Serrano vous explique tout.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A la une ce jeudi 8 mai : une presse va-t-en-guerre, une réunion de bons voisins et une ville aux anges.
durée : 00:06:51 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - L'Inde et le Pakistan ont échangé des tirs d'artillerie le long de leur frontière contestée au Cachemire, quelques heures après des frappes indiennes sur le sol pakistanais. New Delhi dit agir en représailles à l'attentat commis au Cachemire indien le 22 avril : des hommes armés ont abattu 26 hommes
durée : 00:15:21 - Journal de 8 h - La nuit de mardi à mercredi était intense, les affrontements se sont multipliés à la frontière entre l'Inde et le Pakistan. En cause : le Cachemire.
C dans l'air du 7 mai 2025 - Inde / Pakistan : le risque d'une guerre totale ?La crainte de l'embrasement. Suite aux échanges de tirs entre l'Inde et le Pakistan, la communauté internationale exhorte les deux puissances nucléaires à la « retenue ». Les frappes survenues la nuit dernière ont fait au moins vingt-six morts côté pakistanais, et douze côté indien. L'Inde a justifié ses frappes comme des représailles à l'attentat de Pahalgram du 22 avril dernier. Vingt-six morts avaient été dénombrés dans le Cachemire indien, région au coeur de tensions depuis 1947.Suite au 22 avril, New Delhi avait accusé Islamabad, qui avait dément formellement. Hier, l'Inde a donc « frappé des infrastructures terroristes au Pakistan ». Mais la riposte immédiate du Pakistan fait craindre une escalade vers le pire. Islamabad assure se « réserver le droit absolu de répondre de façon décisive à cette attaque indienne non provoquée ».Pendant ce temps, des images montrent que l'armée chinoise possède des barges d'invasion qui pourraient permettre à ses troupes de débarquer à Taïwan. Celles-ci ont été repérées, fin mars, dans le sud de la Chine. L'offensive de l'Empire du Milieu continue donc, et la crainte d'une invasion de Taïwan est à son maximum. Les habitants de l'île s'y préparent.Enfin, du côté de Moscou, les commémorations du 9 mai auront lieu sous les yeux de Xi Jinping, l'invité de marque de Poutine. C'est une démonstration de force militaire et diplomatique qui se préparent donc sur la place rouge. Mais Volodymyr Zelensky a affirmé qu'il ne pouvait garantir la sécurité du lieu, une menace voilée qui laisse supposer de possibles attaques de drones ukrainiens. Alors, est-on à l'aube d'une guerre de grande ampleur entre l'Inde et la Pakistan ? L'invasion de Taïwan par la Chine est-elle inéluctable ? Quels sont les enjeux de la cérémonie du 9 mai pour Poutine ?LES EXPERTS : BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l'Institut MontaigneGÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur « D'un monde à l'autre »Melissa LEVAILLANT - Chercheure senior à l'European Council on Foreign Relations, spécialiste de l'Inde et des enjeux de sécurité en Indo-PacifiqueJean-Maurice RIPERT - Ambassadeur de France, ancien ambassadeur à Pékin et à MoscouPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:15:21 - Journal de 8 h - La nuit de mardi à mercredi était intense, les affrontements se sont multipliés à la frontière entre l'Inde et le Pakistan. En cause : le Cachemire.
durée : 00:15:21 - Journal de 8 h - La nuit de mardi à mercredi était intense, les affrontements se sont multipliés à la frontière entre l'Inde et le Pakistan. En cause : le Cachemire.
Dans cette édition :Le conclave pour l'élection du nouveau pape a débuté au Vatican avec l'entrée en procession des 133 cardinaux électeurs, qui pourraient désigner une personne n'étant pas encore cardinal.En Inde, des frappes aériennes ont été menées contre des infrastructures terroristes au Pakistan, entraînant des représailles avec des tirs d'artillerie au Cachemire et faisant 11 morts.Le président syrien par intérim Ahmed Al-Charaa, au passé djihadiste, a été reçu à l'Élysée par Emmanuel Macron, suscitant la polémique.Malgré l'annonce d'une grève à la SNCF pour le pont du 8 mai, la direction prévoit un trafic quasi normal grâce à la mobilisation de réservistes et de volontaires.Le PSG affronte Arsenal ce soir en demi-finale retour de la Ligue des Champions, l'Inter Milan s'étant qualifié pour la finale.Une exposition photo consacrée à l'artiste David Bowie est à découvrir à Paris et Saint-Rémy-de-Provence.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Inde a bombardé le Pakistan dans la nuit, ravivant le conflit autour du Cachemire, une région disputée depuis 1947, date du départ des colons britanniques. Ce territoire stratégique, à majorité musulmane mais dirigé historiquement par un maharaja hindou, est au cœur de cinq guerres entre les deux puissances nucléaires. L'Inde y voit un enjeu de sécurité face à la Chine, tandis que le Pakistan dépend de ses ressources en eau. Malgré 100 000 morts en près de 80 ans, le conflit reste peu médiatisé à l'international. La tension actuelle fait craindre une nouvelle guerre, dans un contexte de retrait américain et de montée en puissance de l'Inde. Présenté par Milan Berckmans Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le conclave pour l'élection du nouveau pape a débuté au Vatican avec l'entrée en procession des 133 cardinaux électeurs, qui pourraient désigner une personne n'étant pas encore cardinal.En Inde, des frappes aériennes ont été menées contre des infrastructures terroristes au Pakistan, entraînant des représailles avec des tirs d'artillerie au Cachemire et faisant 11 morts.Le président syrien par intérim Ahmed Al-Charaa, au passé djihadiste, a été reçu à l'Élysée par Emmanuel Macron, suscitant la polémique.Malgré l'annonce d'une grève à la SNCF pour le pont du 8 mai, la direction prévoit un trafic quasi normal grâce à la mobilisation de réservistes et de volontaires.Le PSG affronte Arsenal ce soir en demi-finale retour de la Ligue des Champions, l'Inter Milan s'étant qualifié pour la finale.Une exposition photo consacrée à l'artiste David Bowie est à découvrir à Paris et Saint-Rémy-de-Provence.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 07/05/2025 L'enquête qui dévoile les dessous de l'élevage industriel françaisCaroline du Saint est journaliste et réalisatrice de documentaires. En 2023, son documentaire "L'usine des animaux", diffusé sur Arte, explore le monde de l'élevage intensif autour du globe, de l'Allemagne à la Chine. Mais un angle mort subsiste : l'élevage industriel en France, où 60 % des animaux d'élevage sont concentrés dans 3 % des exploitations. Mais dans l'Hexagone, difficile de se rendre dans un élevage caméra à l'épaule, tant l'omerta est prégnante. Pour Caroline du Saint, “il y a l'expression d'un déni généralisé en France sur ce qu'est notre modèle d'élevage dominant, celui de l'élevage industriel”. Cet aveuglement l'a motivée à enquêter. Elle publie "Un déni français - Enquête sur l'élevage industriel" (aux éditions Récamier), un livre dans lequel elle dévoile la réalité de ce système industriel soutenu par les lobbys. Conflit entre l'Inde et le Pakistan : vers une escalade militaire et nucléaire ?Dans la nuit du 6 au 7 mai, l'Inde a mené une série de frappes sur le Pakistan, dans la région du Cachemire, causant la mort de 38 civils des deux côtés. Le Pakistan a répliqué par des tirs d'artillerie et a promis “une riposte cinglante”. Cette attaque qui a visé “neuf camps terroristes", selon les autorités indiennes, fait suite à un attentat perpétré en Inde le 22 avril qui a fait 26 morts. L'Inde a imputé cet attentat au Pakistan voisin, que ce dernier dément. Depuis leur prise d'indépendance vis-vis de la Grande-Bretagne en 1947, le Cachemire est convoité par l'Inde, à majorité hindoue, et le Pakistan, à majorité musulmane — deux religions présentes dans cette région partagée entre les deux pays. Pour le Pakistan, cette région est stratégique puisqu'elle permet son approvisionnement en eau douce. L'Inde et le Pakistan détiennent chacun l'arme nucléaire, mais ont soigneusement évité de l'utiliser malgré leurs multiples accrochages. Face à un droit international qui semble tomber en désuétude, quelle ampleur ce conflit peut-il prendre ? Marjorie Adelson nous met en garde contre l'un des effets méconnus du réchauffement climatique : il modifie… le goût du fromage ! Marie Bonnisseau s'intéresse aux gamers qui se sont pris de passion pour le conclave et parient sur le prochain pape. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 7 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 07/05/2025 Conflit entre l'Inde et le Pakistan : vers une escalade militaire et nucléaire ?Dans la nuit du 6 au 7 mai, l'Inde a mené une série de frappes sur le Pakistan, dans la région du Cachemire, causant la mort de 38 civils des deux côtés. Le Pakistan a répliqué par des tirs d'artillerie et a promis “une riposte cinglante”. Cette attaque qui a visé “neuf camps terroristes", selon les autorités indiennes, fait suite à un attentat perpétré en Inde le 22 avril qui a fait 26 morts. L'Inde a imputé cet attentat au Pakistan voisin, que ce dernier dément. Depuis leur prise d'indépendance vis-vis de la Grande-Bretagne en 1947, le Cachemire est convoité par l'Inde, à majorité hindoue, et le Pakistan, à majorité musulmane — deux religions présentes dans cette région partagée entre les deux pays. Pour le Pakistan, cette région est stratégique puisqu'elle permet son approvisionnement en eau douce. L'Inde et le Pakistan détiennent chacun l'arme nucléaire, mais ont soigneusement évité de l'utiliser malgré leurs multiples accrochages. Face à un droit international qui semble tomber en désuétude, quelle ampleur ce conflit peut-il prendre ? On en débat avec Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Inde, Charlotte Thomas, politiste, spécialiste de l'Inde et Anne Viguier, historienne, spécialiste de l'Asie du Sud.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 7 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Au sommaire d'Europe 1 Bonjour :Le conclave débute aujourd'hui au Vatican avec 133 cardinaux électeurs qui vont élire le nouveau pape, un événement suivi dans le monde entier.L'Inde et le Pakistan s'affrontent militairement au Cachemire, faisant plusieurs victimes, tandis que le président syrien par intérim Ahmed Al-Shara, ancien chef djihadiste, est reçu à l'Élysée, suscitant la polémique.Le chancelier allemand Friedrich Merz effectue sa première visite à l'étranger à Paris pour relancer le couple franco-allemand, mais son investiture a nécessité un second tour, signe de fragilité.Le PSG affronte Arsenal ce soir en demi-finale retour de Ligue des Champions, avec l'objectif de rejoindre l'Inter Milan en finale.Les prix du carburant sont en baisse, offrant un répit aux automobilistes pour ce week-end prolongé du 8 mai.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entre l'Inde et le Pakistan après la mort de 26 touristes dans le Cachemire Indien le 22 avril. Dans un éditorial, The Nation dénonce « une tempête de haine singulière et dévorante des musulmans ». Le journal pakistanais prend l'exemple de Narwal, veuve d'un officier indien, présentée dans un 1er temps comme un symbole du deuil national et de force et devenue aujourd'hui une pestiférée après avoir déclaré qu'elle ne voulait pas que l'attaque serve à attiser la haine. Aujourd'hui nous raconte le journal, « une veuve en deuil est devenue suspecte, non pas à cause de ses actes, mais parce qu'elle a osé défier la politique de la haine ».De l'autre côté de la frontière, le Times of India accuse le Pakistan d'attiser les tensions. Dans un autre article, il dénonce l'establishment pakistanais qui a « brisé sa société et mené son économie au bord du gouffre » avant d'ajouter : « les discours bellicistes d'Islamabad sont en réalité des cris de désespoir. Le Pakistan, pour le dire crûment, n'est guère plus qu'un cas désespéré et bancal, redevable tantôt à l'Amérique, tantôt à Pékin ».Le Monde, lui, semble lassé : « l'histoire se répète depuis 8 décennies dans l'indifférence relative de la communauté internationale » au sujet de la région du Cachemire, « chacun cherchant à obtenir la pleine souveraineté du territoire ». « Un choc de deux nationalismes incontrôlés ».À lire aussi[EN DIRECT] L'Inde frappe le Pakistan, qui riposte, au moins 34 mortsOn part en AllemagneLes journaux se délectent ce matin de la séquence offerte hier au Bundestag. Pour la 1ère fois depuis la Seconde Guerre Mondiale, le nouveau chancelier a dû se soumettre deux fois au vote ! « Friedrich Merz arrive en boitant » ironise le Wall Street Journal pour qui « la situation politique est devenue si instable que même l'Allemagne, pourtant si calme, continue de réserver des surprises ».El Pais en Espagne se montre plus optimiste : « Merz n'est pas forcément condamné à être un canard boiteux », mais doit s'engager « en faveur de la souveraineté européenne et du réarmement ».La presse internationale nous emmène également à RomePour l'élection du pape avec cette question notamment : comment faire pour que les cardinaux élisent un nouveau souverain pontife rapidement ? Et bien cela passe notamment par la nourriture explique ce matin Le Corriere della Serra. « Pendant le conclave, tout a un but précis, même l'alimentation » décrypte une historienne et cela remonte au XIIIème siècle, après un conclave de 1006 jours.Au Moyen Âge, la faim était une arme de pression : après 3 jours, on ne servait plus qu'un repas par jour aux cardinaux, après 5 jours, seulement du pain et du vin. Heureusement, aujourd'hui, les règles se sont assouplies.Au menu, il y aura donc les célèbres « Pasta del Conclave » qui ne sont autre que des pâtes avec du beurre et du parmesan. Pas question de manger de dessert, « les cardinaux ont besoin d'un esprit clair et d'un corps pas trop fatigué par la digestion » explique l'historienne. Dernier aliment banni des repas, sans explication claire : les asperges !Un menu assez frugal et simple. « Pas étonnant » nous dit le quotidien « que certains pourprés se soient accordé un dernier plaisir culinaire dans les bars et restaurants autour du Vatican ».Cela veut-il dire pour autant que l'élection du pape prendra beaucoup de temps ? Suspens…Une chose est sûre, le pape ne sera pas une papesse« Que dirait-on d'une association, d'une entreprise, d'un parti politique qui stipulerait dans ses statuts que tous les postes d'encadrement sont réservés aux hommes ? » s'interroge Libération qui souligne que n'importe quel homme, baptisé, membre du clergé ou simple laïc peut être élu pape selon le droit canonique, pourvu que ce ne soit pas une femme. Le quotidien français pointe les religions, « formatées par la domination masculine » allant de « l'enfer islamiste en Afghanistan au simple et classique conservatisme catholique » avant de conclure que « seule une structure très verticale et centralisée comme l'est l'Eglise catholique pourrait, paradoxalement, faire bouger les lignes ».
À la Une de la presse, mercredi 7 mai, l'escalade des tensions entre le Pakistan et l'Inde, qui a mené plusieurs frappes contre son voisin - qui a répliqué à son tour ; l'élection, mardi, en Allemagne, de Friedrich Merz, qui a eu besoin de deux tours de scrutin, pour être élu chancelier, une première ; et une rencontre très attendue, ce soir, au Parc des princes: PSG/Arsenal, en demi-finale retour de la Ligue des champions.
Deux semaines après un attentat qui a fait 26 morts au Cachemire indien, la tension grimpe entre les deux puissances nucléaires d'Asie du Sud. Entre représailles diplomatiques et menaces militaires se dessine le risque d'un nouvel affrontement. Mais d'où vient ce conflit entre Inde et Pakistan ? Carole Dieterich, journaliste basée à New Dehli, revient sur 80 ans de discorde dans le Point J. Caroline Stevan Réalisation : Brian Lanni Pour aller plus loin : https://www.rts.ch/info/monde/14349778-podcast-qui-est-vraiment-narendra-modi.html
Nous discutons aujourd'hui de l'un des plus vieux conflits territoriaux du monde, celui du territoire du Cachemire, partagé principalement entre l'Inde et le Pakistan, qui s'en disputent la souveraineté depuis plus de 70 ans. Une région stratégique à la une de l'actualité depuis l'attentat du 22 avril qui a fait 26 morts civils côté indien et que New Dehli impute à Islamabad. Depuis deux semaines, sur fond de nationalisme exacerbé, l'escalade n'en finit plus entre les deux puissances nucléaires. Jusqu'où ?
Depuis l'attentat qui a fait 26 morts dans le Cachemire Indien le 22 avril, la tension entre l'Inde et le Pakistan est à son comble. Après l'escalade diplomatique, les deux pays sont au bord de l'affrontement militaire. Les Cachemiriens, eux, font les frais de cet affrontement. Des maisons sont rasées et des familles déchirées au nom de la lutte contre le terrorisme et le Pakistan. Un silence lourd règne à Pulwama, au sud du Cachemire. Le 26 avril, les forces de sécurité indiennes sont intervenues dans ce village, où un habitant est soupçonné d'être lié à l'attentat. De nombreuses maisons y ont été dynamitées et depuis leurs occupants vivent dans les ruines. « L'armée est arrivée ici à sept heures du matin. Ils nous ont demandé d'évacuer la maison et nous ont conduits à la mosquée. Ils nous ont laissés partir à midi et lorsque nous sommes revenus les maisons étaient en ruine. S'il y avait un militant impliqué, pourquoi s'en prendre à tous les voisins ? », se demande Abdul Rashid. L'homme de 68 ans a tout perdu lors de cette opération de représailles indiscriminée, une méthode courante en Inde, bien qu'en dehors de tout cadre légal. « Ils ont fait exploser notre maison. C'était énorme, même la mosquée tremblait. On a eu très peur, certains habitants se sont évanouis. Il a fallu de l'eau pour les ranimer. Ils se sont tous mis à pleurer », se souvient-il.Depuis que l'Inde a désigné le Pakistan comme responsable de la tuerie du 22 avril, beaucoup d'Indiens jugent que la priorité est de punir leur voisin. Les Cachemiriens, eux, voient revenir dans l'indifférence leur pire cauchemar : être pris entre les feux des exactions des groupes militants et de la répression de l'armée indienne. « Le mariage de mon frère était prévu dans dix jours, mais ils ont tout détruit. On nous a juste ordonné de quitter la maison. S'ils nous avaient prévenus, on aurait peut-être pu sauver certaines choses. Ils transforment cet endroit en Palestine. C'est une injustice totale », se désole Haseena, mère de famille de 42 ans.Dans l'escalade des sanctions, les deux pays ont décidé du renvoi mutuel de leurs ressortissants. Bien que rares, les familles mixtes Indo-Pakistanais se retrouvent aujourd'hui écartelées. « J'étais sorti pour mon travail et j'ai reçu un appel de ma famille. Ils avaient reçu une notification de la police demandant à ma femme et mes deux filles de quitter le pays », raconte Bachir. Il est Pakistanais et vit dans le Cachemire Indien. Avec sa femme, ils ont trois enfants dont deux sont nés au Pakistan et l'un en Inde. Bachir et sa famille refusent d'être séparés et sont depuis terrés chez eux dans l'angoisse. « Cette séparation est insupportable. Qu'ils nous tuent, ce serait mieux, ce serait fini. Comment peuvent-ils séparer un fils de 10 ans de sa mère ? Que va devenir mon fils tout seul en Inde ? », s'inquiète-t-il. L'embrasement renforce la suspicion contre les musulmans indiens, soupçonnés de sympathie avec la cause indépendantiste du Cachemire, le seul État à majorité musulmane du pays. De nombreux cas de harcèlement par la police ou des groupes extrémistes hindous sont signalés. À lire aussi«Les habitants stockent des vivres»: les Cachemiriens se préparent à un potentiel conflit entre l'Inde et le Pakistan À écouter aussiDécryptage: Inde et Pakistan, un regain de tensions particulièrement inquiétant
C'est une nouvelle guerre qui menace d'éclater. Un nouvel affrontement entre l'Inde et le Pakistan, deux ennemis jurés qui s'opposent, depuis presque 80 ans, sur le contrôle de la région du Cachemire. Dans la partie indienne, des hommes armés ont tué 26 touristes, mardi 22 avril. New Delhi accuse Islamabad d'être derrière cette attaque. Un énième incident dans l'histoire des deux pays, qui a rapidement fait monter les tensions et qui fait craindre le pire entre ces deux puissances nucléaires, dans un contexte régional et mondial déjà très compliqué. Comment expliquer une situation aussi inflammable ? Jusqu'où cette nouvelle escalade va-t-elle aller ? Quel rôle peut jouer la communauté internationale ? Avec notre invité Gilles Boquérat, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).
Depuis l'attentat qui a fait 26 morts dans le Cachemire Indien le 22 avril, la tension entre l'Inde et le Pakistan est à son comble. Après l'escalade diplomatique, les deux pays sont au bord de l'affrontement militaire. Les Cachemiriens, eux, font les frais de cet affrontement. Des maisons sont rasées et des familles déchirées au nom de la lutte contre le terrorisme et le Pakistan. Un silence lourd règne à Pulwama, au sud du Cachemire. Le 26 avril, les forces de sécurité indiennes sont intervenues dans ce village, où un habitant est soupçonné d'être lié à l'attentat. De nombreuses maisons y ont été dynamitées et depuis leurs occupants vivent dans les ruines. « L'armée est arrivée ici à sept heures du matin. Ils nous ont demandé d'évacuer la maison et nous ont conduits à la mosquée. Ils nous ont laissés partir à midi et lorsque nous sommes revenus les maisons étaient en ruine. S'il y avait un militant impliqué, pourquoi s'en prendre à tous les voisins ? », se demande Abdul Rashid. L'homme de 68 ans a tout perdu lors de cette opération de représailles indiscriminée, une méthode courante en Inde, bien qu'en dehors de tout cadre légal. « Ils ont fait exploser notre maison. C'était énorme, même la mosquée tremblait. On a eu très peur, certains habitants se sont évanouis. Il a fallu de l'eau pour les ranimer. Ils se sont tous mis à pleurer », se souvient-il.Depuis que l'Inde a désigné le Pakistan comme responsable de la tuerie du 22 avril, beaucoup d'Indiens jugent que la priorité est de punir leur voisin. Les Cachemiriens, eux, voient revenir dans l'indifférence leur pire cauchemar : être pris entre les feux des exactions des groupes militants et de la répression de l'armée indienne. « Le mariage de mon frère était prévu dans dix jours, mais ils ont tout détruit. On nous a juste ordonné de quitter la maison. S'ils nous avaient prévenus, on aurait peut-être pu sauver certaines choses. Ils transforment cet endroit en Palestine. C'est une injustice totale », se désole Haseena, mère de famille de 42 ans.Dans l'escalade des sanctions, les deux pays ont décidé du renvoi mutuel de leurs ressortissants. Bien que rares, les familles mixtes Indo-Pakistanais se retrouvent aujourd'hui écartelées. « J'étais sorti pour mon travail et j'ai reçu un appel de ma famille. Ils avaient reçu une notification de la police demandant à ma femme et mes deux filles de quitter le pays », raconte Bachir. Il est Pakistanais et vit dans le Cachemire Indien. Avec sa femme, ils ont trois enfants dont deux sont nés au Pakistan et l'un en Inde. Bachir et sa famille refusent d'être séparés et sont depuis terrés chez eux dans l'angoisse. « Cette séparation est insupportable. Qu'ils nous tuent, ce serait mieux, ce serait fini. Comment peuvent-ils séparer un fils de 10 ans de sa mère ? Que va devenir mon fils tout seul en Inde ? », s'inquiète-t-il. L'embrasement renforce la suspicion contre les musulmans indiens, soupçonnés de sympathie avec la cause indépendantiste du Cachemire, le seul État à majorité musulmane du pays. De nombreux cas de harcèlement par la police ou des groupes extrémistes hindous sont signalés. À lire aussi«Les habitants stockent des vivres»: les Cachemiriens se préparent à un potentiel conflit entre l'Inde et le Pakistan À écouter aussiDécryptage: Inde et Pakistan, un regain de tensions particulièrement inquiétant
L'attaque d'un groupe terroriste a fait 26 morts au Cachemire, région contrôlée par l'Inde mais revendiquée par le Pakistan. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités font le point sur l'événement qui ravive les tensions entre Delhi et Islamabad et dont tous deux se rejettent la responsabilité.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en avril 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Christophe Jaffrelot (directeur de recherche au CNRS) et Clément Perruche (correspondant des « Echos » en Inde). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Rizwan TABASSUM/AFP. Sons : France 24, Euronews, M6info, Maison des Cultures du Monde, BBC, AL24news. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce mercredi 30 avril, dans sa chronique, Caroline Loyer est revenue sur la montée des tensions entre l'Inde et le Pakistan en conséquence directe de l'attentat meurtrier dans la région de Cachemire. Cette chronique est à voir ou écouter du lundi au vendredi dans Good Morning Business, présentée par Laure Closier sur BFM Business.
Ça bouge au Rassemblement National puisque Marine Le Pen semblait ouvrir la porte à l'idée qu'elle ne pourrait pas forcément être candidate à la présidentielle de 2027. Jordan Bardella, lui, s'est avancé, mais rien n'est simple. Ruth Elkrief estime que c'est un ballet auquel on a commencé à assister et qui, à son avis, va durer. "Il s'agit d'une pièce en quatre actes", évoque-t-elle. La France commence à s'interroger sur l'usage et la dépendance aux écrans. Pour Pascal Perri, il ne s'agit pas seulement d'une question de santé publique puisque le temps d'écran vaut aussi de l'or. Les économistes, eux, parlent de l'économie de l'attention qui vise à l'arrêter et à la fixer sur une chose. "Capter l'attention du public représente une valeur", explique-t-il. Pascal Perri trouve également alarmant l'évolution du temps d'écran quotidien par catégories d'âges. Il a peur qu'on soit en train de fabriquer aujourd'hui des générations des gens qui seront décérébrés. La prochaine guerre aura-t-elle lieu en Asie ? C'est la question que tout le monde se pose depuis l'attentat meurtrier du 21 avril au Cachemire indien, revendiqué par un groupe pakistanais. L'Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires, sont à nouveau au bord de la guerre. Les forces armées des deux pays se sont déjà livré trois guerres depuis 1947 pour avoir la main et le contrôle de ce territoire de Cachemire. Et la tension atteint aujourd'hui un niveau jamais vu. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 30/04/2025 Plongée au cœur de la révolution de la jeunesse soudanaiseHind Meddeb commence à travailler comme journaliste en France, une profession dont elle se détourne considérant qu'"on ne peut pas dire certaines choses, on ne maîtrise pas son récit et nous sommes souvent dans la vitesse". Depuis, elle réalise des documentaires : "Soudan, souviens-toi", son dernier-né, sortira en salles le 7 mai. Elle y suit le soulèvement de la jeunesse soudanaise contre le régime d'Omar el-Béchir, de la révolution pacifique en 2019 au début de la guerre civile, en 2023. Peu médiatisé, le conflit a fait, depuis 2023, 150 000 morts et 13 millions de déplacés. La moitié de la population souffre également d'insécurité alimentaire aiguë due au conflit. Panne géante en Espagne et au Portugal : un monde sans électricité est-il possible ?Mardi 29 avril, à 12h33, cinq secondes auront suffi à plonger l'Espagne et le Portugal dans le noir. Pendant douze heures consécutives, la péninsule ibérique a vécu une panne électrique sans précédent : plus de feux de signalisation, de trains ou encore de télévision. Le courant est rétabli le lendemain sur 99 % du réseau espagnol et 95 % du réseau portugais. Mais les causes de cette panne restent pour l'heure inconnues. Alors que le spectre d'une cyberattaque s'éloigne, les regards se penchent sur le fonctionnement du réseau d'électricité espagnol. Il ne permet pas de transférer un trop-plein d'électricité, faute de raccords suffisants avec ses voisins. Une partie de l'électricité espagnole est générée par les énergies renouvelables, dont la production ne peut pas être régulée. Quelles leçons la France peut-elle tirer de cette panne ? Xavier Mauduit nous emmène au Cachemire et retrace l'histoire de cette région disputée, qui est le théâtre depuis la semaine dernière de tensions croissantes entre l'Inde et le Pakistan. Marie Bonnisseau nous raconte la résurrection de l'entreprise Duralex. Placée en redressement judiciaire il y a un an, elle souffle aujourd'hui avec vigueur ses 80 bougies. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 30 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Les réactions à l'élection canadienne arrivent plutôt ce matin. Après l'attentat de la semaine dernière au Cachemire, les deux puissances nucléaires sont au bord du conflit. La rencontre Bureau-Dumont avec Stéphan Bureau et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Après des années passées dans la finance où elle travaille comme vendeuse d'actions américaines, Carole Benaroya change de cap et cofonde, en 2012, KUJTEN sa marque de cachemire nommée d'après le sommet de l'Himalaya. En s'associant avec Stéphanie Eriksson, elle met à profit son goût pour les chiffres et sa vision esthétique avec un mot d'ordre : l'authenticité. Ne sortent de l'atelier que les pièces qu'elles pourraient porter, faisant de KUJTEN une love brand par excellence, chérie de ses clientes. Malgré les défis, la marque connaît une croissance impressionnante et compte aujourd'hui plus de 200 salariés et 47 boutiques et points de vente en France et à l'étranger. Finaliste du Bold Woman Award en 2024, Carole incarne une vision de l'entrepreneuriat libre et assumée, où vie personnelle et ambition professionnelle coexistent à leur manière.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur l'invalidation de la loi révisant l'amnistie au Sénégal et l'escalade des tensions au Cachemire entre l'Inde et le Pakistan. Sénégal : la loi révisant l'amnistie invalidée Le Conseil constitutionnel a invalidé la loi présentée par les députés du Pastef qui permet de réviser l'amnistie votée sous Macky Sall, à la fin de sa présidence. Comment les Sages justifient-ils leur décision ? Désormais, comment seront traités les dossiers des victimes des violences politiques de 2021 à 2024 ? Avec Juliette Dubois, correspondante de RFI à Dakar. Inde/Pakistan : escalade des tensions après l'attentat au Cachemire Après l'attaque meurtrière qui a fait 26 morts dans la région du Cachemire, l'Inde a pris une série de mesures à l'encontre du Pakistan qu'elle accuse de « terrorisme transfrontalier ». Sur quels éléments New Delhi s'appuie pour accuser le pays voisin ? Les tensions diplomatiques entre les deux pays peuvent-elles engendrer un nouveau conflit armé ? Avec Côme Bastin, correspondante de RFI en Inde.Vatican : le cardinal Robert Sarah pourrait-il être le premier pape africain ? Originaire de Guinée, le cardinal Robert Sarah figure sur la liste des « papabili », celle des cardinaux susceptibles de succéder au pape François. Quelle est sa vision de l'Église ? Son nom avait déjà été évoqué lors de la succession de Benoît XVI, quelles sont désormais ses chances d'être élu ? Avec Christophe Dickès, docteur en Histoire contemporaine des Relations internationales, spécialiste du catholicisme et de la papauté.
durée : 00:03:37 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Une semaine après l'attentat meurtrier attribué à un groupe islamiste au Cachemire, la tension est au plus haut entre l'Inde et le Pakistan. Les deux puissances nucléaires, qui se disputent cette région des contreforts de l'Himalaya depuis des décennies, sont sur le pied de guerre.
Les obsèques du pape François ont donné lieu à une rencontre diplomatique inattendue entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, malgré les tensions passées entre les deux dirigeants. Emmanuel Macron a tenté de s'immiscer dans leurs discussions, mais, selon des informations de presse, il a été écarté sèchement par Trump. Zelensky a toutefois pu échanger brièvement et de manière informelle avec Macron dans les jardins de la Villa Bonaparte. La cérémonie, qui a rassemblé de nombreux chefs d'État, a été marquée par l'absence notable de représentants chinois et pakistanais. En marge de l'événement, la situation au Cachemire, où des affrontements meurtriers opposent l'Inde au Pakistan, a également été évoquée entre plusieurs leaders.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - En quelques jours, l'assassinat mardi de 26 touristes au Cachemire sous contrôle indien a placé l'Inde et le Pakistan au bord de la guerre. S'agissant de deux puissances nucléaires, le risque est énorme, même si les deux voisins ont jusqu'ici toujours évité de pousser l'escalade trop loin.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - En quelques jours, l'assassinat mardi de 26 touristes au Cachemire sous contrôle indien a placé l'Inde et le Pakistan au bord de la guerre. S'agissant de deux puissances nucléaires, le risque est énorme, même si les deux voisins ont jusqu'ici toujours évité de pousser l'escalade trop loin.
durée : 00:12:45 - Les Enjeux internationaux - par : Jean Leymarie - La suppression de l'article 370 de la Constitution indienne en 2019 a intensifié le conflit entre l'Inde et le Pakistan dans le Cachemire. Après des décennies de violences, la décision de retirer à cette région à majorité musulmane son autonomie partielle continue de susciter de vives protestations. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Charlotte Thomas Politiste, spécialiste de la minorité musulmane en Inde et chercheuse associée au programme Asie du Sud de Noria
Tram de Liège inauguré ce matin Vacances de printemps pour les élèves des écoles francophones Place Saint-Pierre à Rome : dernier jour pour rendre un hommage au Pape François Échange de tirs le long de la frontière au Cachemire Donald Trump : La Crimée restera russe Bouclage de l'ajustement du budget du gouvernement wallon Enquête sur la guerre entre dealers Conclave dès le 5 mai prochain : Qui sera le nouveau pape ? Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Inde a annoncé l'annulation de tous les visas accordés aux ressortissants pakistanais. Et le Pakistan a fermé son espace aérien aux compagnies aériennes indiennes. Comment s'explique ce nouveau pic de tension ? Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du jeudi 24 avril 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BbzZ.A
durée : 00:05:06 - La Revue de presse internationale - par : Mathilde Ansquer - Les tensions montent entre l'Inde et le Pakistan depuis une attaque qui a fait au moins 26 morts dans la région disputée du Cachemire, mardi dernier.
Passionnée de botanique et de récits d'aventures, la voyageuse et autrice française Katia Astafieff a décidé de suivre les pas d'un illustre botaniste, depuis oublié et parti en Inde près de deux cent ans avant elle... Victor Jacquemont... c'est son nom. Un nom tombé dans l'oubli, présent pourtant sur la façade de l'hôtel de ville à Paris avec sa statue, entre les pages de certains livres de botanique, Stendhal ou Mérimée, ou dans le nom de près d'une centaine d'espèces : «Arum Jacquemontii», «Betula Jacquemontii» ou «Prunus Jacquemontii»...Depuis plus de 10 ans, l'écrivaine et biologiste française Katia Astafieff a su allier son amour des plantes, de l'écriture et des chemins de traverse, des chemins qu'elle arpente le plus souvent seule, l'œil rivé sur les trésors végétaux, naturels de notre planète.Et après le Grand Nord, les steppes mongoles, le désert marocain ou les forêts de Bornéo, la voilà lancée sur les chemins des Indes, en quête de ce botaniste français du XIXè siècle, décédé à seulement 31 ans pendant sa mission en Inde, alors qu'il était envoyé par le Jardin du Roy, aujourd'hui Muséum d'histoire naturelle. Son existence aussi brève qu'intense, ses écrits, sa correspondance ou ses aventures jusqu'au Cachemire vont alors passionner et embarquer Katia jusqu'en Inde. « Par les chemins des Indes » c'est le titre de son récit, paru aux Éditions Paulsen, qui entremêle à deux cent ans d'écart le périple indien de Jacquemont et celui de Katia partie sur ses traces. Un livre qui nous rappelle ce temps des grandes expéditions scientifiques et botaniques, quand des Européens sont partis à l'aventure, en contexte colonial, explorer, inventorier, comprendre le monde, parfois au péril de leur vie, pour le simple et si romantique amour des plantes. À lire :- « Par les chemins des Indes », de Katia Astafieff. Éditions Paulsen. 2025- « L'aventure extraordinaire des plantes voyageuses », de Katia Astafieff. Éditions Dunod. 2023- « La fille qui voulait voir l'ours », de Katia Astafieff. Éditions Arthaud. 2022.