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Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur l'élection du nouveau chancelier allemand et les tensions indo-pakistanaises. Soudan : depuis dimanche, des drones attaquent Port-SoudanJusque-là épargnée par la guerre, la ville de Port-Soudan où se trouvent le siège provisoire du gouvernement et de nombreuses ONG, est frappée par des raids aériens des paramilitaires FSR. Pourquoi cette ville est-elle désormais ciblée ? Comment les autorités soudanaises réagissent-elles ?Avec Alexandra Brangeon, journaliste au service Afrique de RFI. Allemagne : démarrage difficile pour le nouveau chancelierSon élection par les députés aurait dû être une formalité, mais Friedrich Merz a échoué à obtenir la majorité lors du premier tour. Il a fallu un second scrutin pour qu'il soit désigné chancelier. Une première en Allemagne. Comment expliquer cette situation inédite ? Si le nouveau chancelier est autant contesté, pourquoi le choix s'est-il porté sur lui ?Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin.Inde/Pakistan : vers une nouvelle guerre ?En représailles à l'attentat du 22 avril dans le Cachemire indien, l'Inde a attaqué des « infrastructures terroristes » sur le sol pakistanais. Dans la foulée, le Pakistan a annoncé avoir abattu cinq avions de chasse indiens. Jusqu'où peut aller l'escalade entre ces deux pays qui possèdent l'arme nucléaire ? Qui peut jouer le rôle de médiateur dans ce conflit ?Avec Charlotte Thomas, chercheuse associée au programme Asie du Sud de Noria. Auteure de Pogroms et ghetto, les musulmans dans l'Inde contemporaine (éditions Karthala).
L'Inde a promis une réponse rapide contre les personnes qui ont mené et planifié l'attaque la plus meurtrière contre des civils dans la région du Cachemire depuis 2000. Les forces de sécurité recherchent les hommes qui ont tué 26 civils en visite dans cette région touristique, disputée par l'Inde et le Pakistan. New Delhi accuse de longue date Islamabad de soutenir la rébellion armée, mais le Pakistan a toujours démenti, affirmant ne soutenir que la lutte pour l'autodétermination. Que cherchaient les assaillants en s'en prenant aux touristes ? Éléments de réponse avec Charlotte Thomas, chercheuse associée au programme Asie du Sud de Noria. Auteure de Pogroms et ghetto, les musulmans dans l'Inde contemporaine, éditions Karthala. À lire aussiInde: une attaque contre des touristes au Cachemire indien fait de nombreux morts
Pour cette nouvelle édition des Apéros de Karthala, nous recevons Pierre Jacquemot, diplomate et universitaire, pour son livre "Se Nourrir, le défi de l'Afrique". Cet apéro intervient la veille du Sommet "Nutrition for growth" qui se tient à Paris les 27 et 28 mars.Nourrir deux milliards et demi d'Africains en 2050 revient à résoudre une équation complexe : comment répondre à une demande alimentaire en hausse, sous la contrainte d'un climat déréglé, sur des terres souvent dégradées, tout en préservant l'environnement et sans accroître la dépendance aux importations ? La réponse oblige à la réinvention des politiques agricoles et alimentaires. Produire plus intensément sera incontournable. Cela se fera avec des techniques nouvelles dont le foisonnement est déjà impressionnant, que celles-ci portent sur des itinéraires agroécologiques ou sur la transformation des produits pour favoriser le «consommer local» en produits nutritifs et sains. L'inclusion des savoirs paysans, valorisés par l'intelligence collective, est une des clés du succès. La révolution digitale, en marche, en est une autre. Un spectre large d'innovations est ouvert. Les mutations de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche seront largement guidées par l'essor des villes. L'échelon régional sera aussi pertinent pour penser l'avenir. Les leviers d'action de cette transformation structurelle sont à la portée des gouvernants africains. Pour peu qu'ils laissent se déployer la multitude d'initiatives et qu'ils facilitent leur floraison, avec au premier rang les femmes en quête d'autonomie et les jeunes en quête d'intégration.Pour vous procurer l'ouvrage : https://www.karthala.com/accueil/3595-10100-se-nourrir-le-defi-de-l-afrique.html#/22-ebook-papierHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Brésil, le candomblé est l'une des religions afro-brésiliennes vivantes dans le pays, en particulier, à Salvador de Bahia où elle s'est développée pendant la colonisation portugaise et qui est devenue un instrument d'émancipation des Noirs. Les orixás (ou orishas), les dieux originaires d'Afrique en particulier les Yorubas du Nigeria et du Bénin, incarnent les forces de la nature et des esprits des ancêtres et dans un syncrétisme particulier, les saints catholiques ont été intégrés et associés eux-mêmes à des divinités.Les adeptes du candomblé ont régulièrement subi des persécutions, encore aujourd'hui, dans un pays où les églises évangéliques se sont largement développées. Et ces religions afro-brésiliennes ont aussi retraversé l'Atlantique, pour circuler sur le continent européen où elles trouvent un succès étonnant.Invités en studio :- Sara Clamor, docteur en Anthropologie sociale et ethnologie de l'EHESS, l'École des Hautes Pratiques en Sciences Sociales, auteure de « Les orixás dansent en Europe » (Éd. Karthala, 2024)- Stéphane Herbert, photographe, arpente depuis plus de 30 ans le Brésil et notamment Salvador de Bahia et les communautés spirituelles du candomblé, auteur de « Rituels du Brésil », un ouvrage de photos pour illustrer la capoeira, le candomblé et le carnaval (Éd. Hémisphères).Reportage dans un terreiro (maison du candomblé) près de Rio de Janeiro, de notre correspondante au Brésil, Sarah Cozzolino.
Au Brésil, le candomblé est l'une des religions afro-brésiliennes vivantes dans le pays, en particulier, à Salvador de Bahia où elle s'est développée pendant la colonisation portugaise et qui est devenue un instrument d'émancipation des Noirs. Les orixás (ou orishas), les dieux originaires d'Afrique en particulier les Yorubas du Nigeria et du Bénin, incarnent les forces de la nature et des esprits des ancêtres et dans un syncrétisme particulier, les saints catholiques ont été intégrés et associés eux-mêmes à des divinités.Les adeptes du candomblé ont régulièrement subi des persécutions, encore aujourd'hui, dans un pays où les églises évangéliques se sont largement développées. Et ces religions afro-brésiliennes ont aussi retraversé l'Atlantique, pour circuler sur le continent européen où elles trouvent un succès étonnant.Invités en studio :- Sara Clamor, docteur en Anthropologie sociale et ethnologie de l'EHESS, l'École des Hautes Pratiques en Sciences Sociales, auteure de « Les orixás dansent en Europe » (Éd. Karthala, 2024)- Stéphane Herbert, photographe, arpente depuis plus de 30 ans le Brésil et notamment Salvador de Bahia et les communautés spirituelles du candomblé, auteur de « Rituels du Brésil », un ouvrage de photos pour illustrer la capoeira, le candomblé et le carnaval (Éd. Hémisphères).Reportage dans un terreiro (maison du candomblé) près de Rio de Janeiro, de notre correspondante au Brésil, Sarah Cozzolino.
Première édition 2025 des Apéros de Karthala ! Ce jeudi 16 janvier, Dorothée Boulanger, Elara Bertho et Xavier Garnier (entre autres) présenteront l'ouvrage "Arts et activismes afroqueers. Littératures, images, performances". Comment le queer s'exprime et se définit chez les artistes africains ? S'appuyant sur des productions variées, les contributeurs décrivent de nouvelles esthétiques de la sexualité et du genre.-----------------Penser le queer à partir de l'Afrique ? Ce livre s'y attache en prenant comme point d'entrée la littérature (prose, théâtre et poésie), mais aussi la photographie et le cinéma d'Afrique et de sa diaspora, pour penser les expériences et les existences queers. À la fois champ disciplinaire, méthode et combat, les études queers renouvellent l'histoire et l'analyse littéraires africaines, revisitant à la fois des classiques tout en interrogeant les littératures de l'ultracontemporain. Panorama allant de Dambudzo Marechera à Mohamed Mbougar Sarr, de Maryse Condé à Zanele Muholi, cet ouvrage veut ancrer les études queers dans le monde francophone, en faisant un important état des recherches tout en repensant les utopies queers depuis l'Afrique.Dorothée Boulanger est chercheuse en littératures africaines à l'université d'Oxford. Elle travaille sur les littératures lusophones, les questions de genre et les perspectives écocritiques. Elle est l'autrice de Fiction as History. Resistance and Complicities in Angolan Postcolonial Literature (Legenda, 2022).Susanne Gehrmann est professeure de littératures et cultures africaines à l'université Humboldt de Berlin. Ses recherches portent sur les littératures francophones, l'innovation des genres et l'intermédialité. Elle est l'autrice notamment de Autobiographik in Afrika. Literaturgeschichte und Genrevielfalt (WVT, 2021) et a dirigé, avec Dotsé Yigbe, Créativité intermédiatique au Togo et dans la diaspora togolaise (LIT, 2015).Ont contribué à cet ouvrage : Julia Borst, Laurel Braddock, Sylvie Brodziak, Nadia Chonville, Marion Coste, Eric Damiba, Danae Gallo González, Xavier Garnier, Nicola Lo Calzo, Stéphanie Melyon-Reinette, Bernard De Meyer, Magali Nachtergael, Gibson Ncube, Hanane Raoui, Flora Roussel, Régis Samba-Kounzi, Françoise Ugochukwu.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nouvelle édition des Apéros de Karthala, avec la présentation de "Villes, genre, cinémas. Dans les pas d'Odile Goerg", un ouvrage dirigé par Pascale Barthélémy, Elara Bertho, Céline Pauthier et Florent Piton.Depuis les années 1970, Odile Goerg a parcouru tout le continent africain et plus particulièrement la Guinée, et contribué à l'écriture d'une histoire sociale, économique et culturelle des villes, des rapports de pouvoir entre hommes et femmes, du cinéma en contexte colonial et postcolonial. Par l'éclairage des multiples dimensions d'une carrière prolifique, cet ouvrage offre aussi un aperçu de la fécondité et de la diversité des recherches actuelles sur les sociétés africaines contemporaines.Podcast enregistré le mercredi 11 décembre 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« 25 lettres au Président Mohamed Bazoum », c'est le titre de l'ouvrage qui paraît ce lundi aux éditions Karthala, avec une préface de Jean-Pierre Olivier de Sardan. Ce livre rassemble donc les lettres que 25 personnalités adressent à l'ancien président du Niger, qui est maintenu prisonnier avec son épouse à Niamey depuis le 26 juillet 2023, c'est-à-dire depuis plus de 16 mois. L'initiative a été coordonnée par la conseillère en communication Geneviève Goëtzinger et par l'avocat malien Mamadou Ismaïla Konaté, qui a été aussi le ministre de la Justice du président Ibrahim Boubacar Keïta. Maître Konaté ne cache pas à RFI qu'il craint que Mohamed Bazoum soit abandonné de tous. Pourquoi ces « 25 lettres au président Mohamed Bazoum » ?D'abord pour rappeler à la face du monde que le président Bazoum est illégalement détenu pour avoir été chef de l'État du Niger, renversé par une junte militaire qui, non contente d'avoir accompli le crime le plus abominable, a décidé de séquestrer le président Mohamed Bazoum et son épouse, depuis plus d'un an. Ces « 25 lettres » lui sont adressées, pour lui rappeler que des gens pensent à lui. Pour rappeler à la face du monde que cette attitude des militaires nigériens est une attitude qui viole le droit, qui est contraire à la loi et qui est inadmissible, d'un point de vue humain.Donc ces « lettres » sont assez personnelles. Elles s'adressent au camarade Bazoum, à l'ami Bazoum. Parmi les auteurs, on trouve plusieurs anciens Premiers ministres, le Centrafricain Martin Ziguélé, l'Ivoirien Pascal Affi Nguessan, le Malien Moussa Mara. Il y a d'autres Maliens comme Tiéman Coulibaly ou Oumar Mariko,et vous-même, bien sûr. Il y a l'ancien maire de Dakar Khalifa Sall, le grand écrivain guinéen Tierno Monenembo, votre consœur mauritanienne Fatimata Mbaye, votre consœur camerounaise Alice Nkom. Dans l'avant-propos, Maître Konaté, vous dites vouloir lutter contre le risque de l'oubli qui est, précisez-vous, l'autre nom de l'abandon. Est-ce que vous sentez que Bazoum est abandonné ?Quasiment, parce que quand vous voyez aujourd'hui l'engouement qui a été celui de la communauté internationale, de l'ensemble des Chefs d'État, surtout des citoyens épris de paix, qui ont pris des positions très fortes le lendemain du 26 juillet 2023, jour de son renversement, et quand vous voyez aujourd'hui comment très peu de monde se mobilise aujourd'hui, visiblement, on rentre dans un contexte où on banalise un coup d'État militaire. Où on banalise l'arrestation dans des conditions illégales d'un homme qui a eu le malheur d'avoir été chef d'État et on banalise la séquestration. Imaginez vous le contexte dans lequel vit le président Mohamed Bazoum aujourd'hui et son épouse, dans un réduit et souvent à même le sol dans des conditions insupportables. Personne parmi tous ceux qui ont subi des coups d'État ne sont en situation de détention. Ce n'est pas le cas en Guinée Conakry, ce n'est pas le cas au Mali, ce n'est pas le cas au Burkina Faso. Il n'y a que le Niger aujourd'hui qui est à ce niveau d'incompréhension pour des gens qui ont violé le droit, pour des gens qui ont pris le pouvoir par la force et qui aujourd'hui s'asseyent sur tout ce qui est élémentairement humain.Contre Mohamed Bazoum il n'y a, à l'heure actuelle, aucun motif d'inculpation officiel. Mais en juin dernier, il a perdu son immunité présidentielle. Craignez-vous un procès devant un tribunal militaire ?Le procès est le pire qui puisse arriver à ces militaires aujourd'hui. Parce que vous savez, la vertu d'un procès, c'est qu'il est public. Imaginez un personnage comme Mohamed Bazoum, mis en cause dans des conditions inacceptables en face de juges, dans une salle audience avec le public, je peux vous dire que ces militaires en entendront parler.Donc, vous espérez toujours la libération de Mohamed Bazoum et de son épouse. Le 8 janvier dernier, l'un des fils du couple, Salem Bazoum, qui vivait séquestré avec ses parents, a été libéré à la suite d'une médiation du Togo. Est-ce que le président Faure Gnassingbé peut aider aujourd'hui à trouver une solution ?S'il se sent une âme de « droit de l'hommiste », s'il se sent une âme de véritable adepte de l'État de droit et de la démocratie, bien évidemment, il connaît le chemin de Niamey.Est-ce que la libération de Mohamed Bazoum et de son épouse peut s'inscrire dans un processus politique ?C'est un préalable absolu. Bien évidemment, ce processus ne peut être que politique. Il ne peut pas être militaire. Les fils et les filles du Niger, comme ceux du Burkina Faso, comme ceux de Guinée Conakry, comme ceux du Mali, doivent impérativement remonter en surface les acteurs politiques qui ont été honnis un temps. On a compris les raisons pour lesquelles ils ont été honnis un temps. Il faut aujourd'hui que les militaires fassent de l'espace. Parce que leur vocation première, ce n'est pas d'être au sommet de l'État, c'est aujourd'hui d'accompagner la loi et les autorités légitimes pour exercer la plénitude des pouvoirs. De ce point de vue-là, aujourd'hui, le débat doit revenir au Niger. Les hommes politiques doivent remonter en surface. Trop c'est trop. Ce qui se passe à Niamey n'est pas supportable, tout comme ce qui se passe à Ouagadougou, à Bamako ou à Conakry, ou même dans des États dans lesquels sont établis des non-militaires, mais qui sont pires que les militaires.À lire aussiNiger: une tribune pour appeler à la libération de l'ancien président Mohamed Bazoum► Couverture du livre de Me Konaté : « 25 lettres au président Mohamed Bazoum » publié aux Éditions Karthala.
Nous sommes le 9 janvier 1979. Dans un entretien qu'il accorde à la journaliste Michèle Cédric, pour la RTB, Hergé revient sur la création des personnages de Tintin et Milou, cinquante ans plus tôt, en 1929, pour le supplément jeunesse du journal "Le vingtième siècle" : « Sans réfléchir, dit-il, j'ai fait un rond, j'ai mis un petit accent pour la petite mèche, comme cela j'avais des chances de le réussir et qu'on le reconnaisse à chaque dessin [...] cela s'est fait très légèrement, sans penser du tout à ce qui pourrait suivre. » « Le vingtième siècle » est ce journal clérical et nationaliste dirigé par l'abbé Wallez, partisan d'une Belgique qui étendrait son influence sur la Rhénanie et fervent admirateur de l'Italie mussolinienne. Quel écho l'idéologie catholique conservatrice a-t-elle eu sur la bande dessinée belge d'expression francophone, depuis les années trente ? Comment Tintin, et quelques autres ont-ils été les porte-voix d'une pensée, à la fois, autoritaire et sociale, réactionnaire et généreuse ? Passons la BD au crible de l'histoire… Avec nous : Philippe Delisle, professeur d'histoire contemporaine à l'université Lyon 3. Auteur de : « La BD au crible de l'histoire : Hergé, Maurras, les Jésuites et quelques autres … » ; éd. Karthala. Sujets traités: Bande dessinée, Tintin , Milou, Hergé, Spirou Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Haïti fait face à une flambée des attaques des gangs accusés de meurtres, d'enlèvements et de violences sexuelles à large échelle. Ils contrôlent 80% de la capitale Port-au-Prince et s'en prennent régulièrement aux civils malgré le déploiement d'une force internationale sous la houlette du Kenya. Au moins 150 personnes ont été tuées en une semaine dans la capitale, portant le bilan à au moins 4 544 morts dans le pays depuis le début de l'année, a indiqué l'ONU mercredi 20 novembre. L'analyse de Romain Le Cour Grandmaison, docteur en science politique de l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne et Expert Senior chez l'ONG Global Initiative against Transnational Organized Crime. Co-auteur de « L'État malgré tout : produire l'autorité dans la violence », éditions Karthala.
Cette émission donne la parole à des personnes qui ont subi alors qu'elles étaient mineures, des agressions sexuelles par des religieux, des personnes qui représentent le sacré. Des victimes qui sont longtemps restées invisibles, murées dans un silence et une culpabilité qui ont rongé leur vie. Cet épisode avait été enregistré avant la publication le 16 juillet 2024 d'un rapport indépendant (enquête commandée par Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre) accusant l'Abbé Pierre - figure iconique de la lutte contre l'exclusion, décédé en 2007 – d'agressions sexuelles sur plusieurs femmes entre 1970 et 2005. Plusieurs années, voire décennies après les faits, des femmes ont osé parler.Le synode sur l'avenir de l'Église catholique, qui s'achève ce 27 octobre 2024 à Rome, posera-t-il clairement la question de la lutte contre le caractère systémique des agressions sexuelles dans l'Église catholique ? Parler, dire, nommer l'indicible : c'est ce qu'ont réussi à faire des victimes d'agressions sexuelles dans l'Église qui témoignent dans le livre « Quand le diable a revêtu l'habit » (Éd. Karthala, 2024). Elles ont pu prendre la plume pour écrire leur récit, raconter leurs souffrances, les conséquences et les séquelles sur leur vie et celle de leur entourage, leur démarche pour enfin sortir du silence, dénoncer ces violences sexuelles par des représentants de l'Église catholique. Des agressions sexuelles qui ont un caractère systémique, comme l'a indiqué le rapport de la CIASE, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église catholique publié en octobre 2021 - selon lequel 330 000 personnes ont pu subir ces violences sexuelles lorsqu'elles étaient mineures, au cours des 70 dernières années, par des membres de l'Église, des clercs ou des laïcs.Écrire pour sortir de la passivité, raconter son histoire et dénoncer l'inertie de l'Église catholique : c'est l'objectif de cet ouvrage, avec les témoignages de onze victimes de violences sexuelles dans l'Église, vous entendrez les récits de trois d'entre elles. Une initiative lancée par la CRR, la Commission reconnaissance et réparation, dont nous avons reçu en studio son président, Antoine Garapon.(rediffusion).Invité en studio :Antoine Garapon, président de la CRR (Commission reconnaissance et réparation), magistrat, secrétaire général de l'Institut des hautes études sur la justice et producteur de l'émission « Esprit de justice » à France CultureTémoignages de Roland, Yannick et « Pierre », victimes d'agressions sexuelles par des religieux alors qu'ils étaient mineurs, et qui ont effectué les démarches auprès de la CRR. Ils ont publié leurs récits, avec huit autres victimes, dans le livre « Quand le diable a revêtu l'habit » (éditions Karthala, 2024). CRR : Commission reconnaissance et réparationContact téléphonique : +33 9 73 88 25 71Contact mail : victimes@crr.contact.
Cette émission donne la parole à des personnes qui ont subi alors qu'elles étaient mineures, des agressions sexuelles par des religieux, des personnes qui représentent le sacré. Des victimes qui sont longtemps restées invisibles, murées dans un silence et une culpabilité qui ont rongé leur vie. Cet épisode avait été enregistré avant la publication le 16 juillet 2024 d'un rapport indépendant (enquête commandée par Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre) accusant l'Abbé Pierre - figure iconique de la lutte contre l'exclusion, décédé en 2007 – d'agressions sexuelles sur plusieurs femmes entre 1970 et 2005. Plusieurs années, voire décennies après les faits, des femmes ont osé parler.Le synode sur l'avenir de l'Église catholique, qui s'achève ce 27 octobre 2024 à Rome, posera-t-il clairement la question de la lutte contre le caractère systémique des agressions sexuelles dans l'Église catholique ? Parler, dire, nommer l'indicible : c'est ce qu'ont réussi à faire des victimes d'agressions sexuelles dans l'Église qui témoignent dans le livre « Quand le diable a revêtu l'habit » (Éd. Karthala, 2024). Elles ont pu prendre la plume pour écrire leur récit, raconter leurs souffrances, les conséquences et les séquelles sur leur vie et celle de leur entourage, leur démarche pour enfin sortir du silence, dénoncer ces violences sexuelles par des représentants de l'Église catholique. Des agressions sexuelles qui ont un caractère systémique, comme l'a indiqué le rapport de la CIASE, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église catholique publié en octobre 2021 - selon lequel 330 000 personnes ont pu subir ces violences sexuelles lorsqu'elles étaient mineures, au cours des 70 dernières années, par des membres de l'Église, des clercs ou des laïcs.Écrire pour sortir de la passivité, raconter son histoire et dénoncer l'inertie de l'Église catholique : c'est l'objectif de cet ouvrage, avec les témoignages de onze victimes de violences sexuelles dans l'Église, vous entendrez les récits de trois d'entre elles. Une initiative lancée par la CRR, la Commission reconnaissance et réparation, dont nous avons reçu en studio son président, Antoine Garapon.(rediffusion).Invité en studio :Antoine Garapon, président de la CRR (Commission reconnaissance et réparation), magistrat, secrétaire général de l'Institut des hautes études sur la justice et producteur de l'émission « Esprit de justice » à France CultureTémoignages de Roland, Yannick et « Pierre », victimes d'agressions sexuelles par des religieux alors qu'ils étaient mineurs, et qui ont effectué les démarches auprès de la CRR. Ils ont publié leurs récits, avec huit autres victimes, dans le livre « Quand le diable a revêtu l'habit » (éditions Karthala, 2024). CRR : Commission reconnaissance et réparationContact téléphonique : +33 9 73 88 25 71Contact mail : victimes@crr.contact.
Munyaani cuurki danyataa ƴulɓe, celui qui ne supporte pas la fumée n'obtiendra pas de braise. Comment je le sais ? Il suffit de souffler sur le parler peul, tel que le pratique à l'Inalco (l'Institut des langues et civilisations orientales) le professeur Aliou Mohamadou. (Rediffusion) Lui qui vient du bleu de la montagne de Djinga au Cameroun, lui qui a couru au milieu des senteurs, proverbes et contes en pulaar, il pose sur la table un amour pour cette langue sous la forme d'un dictionnaire, aux Éditions Karthala, 368 mots du parler du Fuuta Tooro sont recensés et décortiqués. Grâce à son Dictionnaire des mots grammaticaux et des dérivatifs du peul, vous pourrez conjuguer l'amour à la pratique...Aliou Mohamadou, professeur émérite (INALCO/PLIDAM) ;- Membre fondateur de l'Encyclopédie des littératures en langues africaines ;- Directeur d'ELLAF Éditions ;- Membre du comité de rédaction de la Revue des oralités du monde. Les choix musicaux de Aliou Mohamadou- Manu Dibango Soul Makossa- Doura Barry Cidiricca tchidiritcha- Louis Armstrong & Duke Ellington Duke's Place.
Munyaani cuurki danyataa ƴulɓe, celui qui ne supporte pas la fumée n'obtiendra pas de braise. Comment je le sais ? Il suffit de souffler sur le parler peul, tel que le pratique à l'Inalco (l'Institut des langues et civilisations orientales) le professeur Aliou Mohamadou. (Rediffusion) Lui qui vient du bleu de la montagne de Djinga au Cameroun, lui qui a couru au milieu des senteurs, proverbes et contes en pulaar, il pose sur la table un amour pour cette langue sous la forme d'un dictionnaire, aux Éditions Karthala, 368 mots du parler du Fuuta Tooro sont recensés et décortiqués. Grâce à son Dictionnaire des mots grammaticaux et des dérivatifs du peul, vous pourrez conjuguer l'amour à la pratique...Aliou Mohamadou, professeur émérite (INALCO/PLIDAM) ;- Membre fondateur de l'Encyclopédie des littératures en langues africaines ;- Directeur d'ELLAF Éditions ;- Membre du comité de rédaction de la Revue des oralités du monde. Les choix musicaux de Aliou Mohamadou- Manu Dibango Soul Makossa- Doura Barry Cidiricca tchidiritcha- Louis Armstrong & Duke Ellington Duke's Place.
Nella fase finale del grande scontro a est di Parigi, l'ago della bilancia comincia a pendere dalla parte degli Alleati. Quanto ottenuto dai comandanti francesi anche nei settori di Verdun e della Lorena ripaga lo sforzo organizzativo di Joffre, che costringe l'intera linea tedesca alla ritirata e alla sconfitta. Purtroppo, un nuovo tipo di guerra è all'orizzonte.Seguimi su Instagram: @laguerragrande_podcastSe vuoi contribuire con una donazione sul conto PayPal: podcastlaguerragrande@gmail.comScritto e condotto da Andrea BassoMontaggio e audio: Andrea BassoCon la partecipazione di Valeria IncandelaFonti dell'episodio:Mildred Aldrich, A hilltop on the Marne, 1916 Robert B. Asprey, L'Alto comando tedesco, Rizzoli, 1993 Winston Churchill, The World Crisis, 1911–1918, Free Press, 2005 Peter Hart, La grande storia della Prima Guerra Mondiale, Newton & Compton, 2013 Holger Herwig, The Marne, 1914, Ransom House paperback, 2011 Le taxi de la Marne, Musée de l'Armée Marc Michel, L'Afrique dans l'engrenage de la Grande Guerre, 1914–1918, Karthala, 2013 Gijs Mom, Atlantic Automobilism: Emergence and Persistence of the Car, 1895-1940, Berghahn Books, 2014 Ian Sumner, The first battle of the Marne 1914, Osprey publishing, 2010 Sewell Tyng, The Campaign of the Marne 1914, Longmans, 2007 Barbara Tuchman, The Guns of August, 1962 Alexander Watson, Ring of steel, Penguin, 2014 Larissa Wegner, Occupation during the war (Belgium and France), 1914-1918 Online, 2014 Terence Zuber, Inventing the Schlieffen Plan. Oxford University Press, 2002In copertina: soldati francesi in marcia verso il fronte della Marna
(CHIEDO SCUSA PER ALCUNI PROBLEMI AUDIO)Comincia la battaglia della Marna, lo scontro che deciderà il '900. Francesi e Tedeschi si affrontano in una battaglia durissima, nella quale le mitragliatrici germaniche e i cannoni a tiro rapido francesi faranno una vera e propria strage da ambedue i lati dello schieramento.Seguimi su Instagram: @laguerragrande_podcastSe vuoi contribuire con una donazione sul conto PayPal: podcastlaguerragrande@gmail.comScritto e condotto da Andrea BassoMontaggio e audio: Andrea BassoCon la partecipazione di Valerio Bioglio, Zeno Du Ban, Valeria Incandela e Matteo RibolliFonti dell'episodio:Mildred Aldrich, A hilltop on the Marne, 1916 Robert B. Asprey, L'Alto comando tedesco, Rizzoli, 1993 Winston Churchill, The World Crisis, 1911–1918, Free Press, 2005 Peter Hart, La grande storia della Prima Guerra Mondiale, Newton & Compton, 2013 Holger Herwig, The Marne, 1914, Ransom House paperback, 2011 Le taxi de la Marne, Musée de l'Armée Marc Michel, L'Afrique dans l'engrenage de la Grande Guerre, 1914–1918, Karthala, 2013 Gijs Mom, Atlantic Automobilism: Emergence and Persistence of the Car, 1895-1940, Berghahn Books, 2014 Ian Sumner, The first battle of the Marne 1914, Osprey publishing, 2010 Sewell Tyng, The Campaign of the Marne 1914, Longmans, 2007 Barbara Tuchman, The Guns of August, 1962 Alexander Watson, Ring of steel, Penguin, 2014 Larissa Wegner, Occupation during the war (Belgium and France), 1914-1918 Online, 2014 Terence Zuber, Inventing the Schlieffen Plan. Oxford University Press, 2002In copertina: soldati tedeschi in attesa dell'attacco sulla Marna, forse si tratta di una foto posata
Cette émission donne la parole à des personnes qui ont subi alors qu'elles étaient mineures, des agressions sexuelles par des religieux, des personnes qui représentent le sacré. Des victimes qui sont longtemps restées invisibles, murées dans un silence et une culpabilité qui ont rongé leur vie. Cet épisode a été enregistré avant la publication le 16 juillet 2024 d'un rapport indépendant (enquête commandée par Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre) accusant l'Abbé Pierre - figure iconique de la lutte contre l'exclusion, décédé en 2007 - d'agressions sexuelles sur plusieurs femmes entre 1970 et 2005. Plusieurs années, voire décennies après les faits, des femmes ont osé parler.Parler, dire, nommer l'indicible : c'est ce qu'ont réussi à faire des victimes d'agressions sexuelles dans l'Église, qui témoignent dans le livre « Quand le diable a revêtu l'habit » (Éd. Karthala, 2024). Elles ont pu prendre la plume pour écrire leur récit, raconter leurs souffrances, les conséquences et les séquelles sur leur vie et celle de leur entourage, leur démarche pour enfin sortir du silence, dénoncer ces violences sexuelles par des représentants de l'Église catholique. Des agressions sexuelles qui ont un caractère systémique, comme l'a indiqué le rapport de la CIASE, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église catholique publié en octobre 2021 - selon lequel 330 000 personnes ont pu subir ces violences sexuelles lorsqu'elles étaient mineures, au cours des 70 dernières années, par des membres de l'Église, des clercs ou des laïcs.Écrire pour sortir de la passivité, raconter son histoire et dénoncer l'inertie de l'Église catholique : c'est l'objectif de cet ouvrage, avec les témoignages de onze victimes de violences sexuelles dans l'Église, vous entendrez les récits de trois d'entre elles. Une initiative lancée par la CRR, la Commission reconnaissance et réparation, dont nous avons reçu en studio son président, Antoine Garapon. Invité en studio :Antoine Garapon, président de la CRR (Commission reconnaissance et réparation), magistrat, secrétaire général de l'Institut des hautes études sur la justice et producteur de l'émission « Esprit de justice » à France CultureTémoignages de Roland, Yannick et « Pierre », victimes d'agressions sexuelles par des religieux alors qu'ils étaient mineurs, et qui ont effectué les démarches auprès de la CRR. Ils ont publié leurs récits, avec huit autres victimes, dans le livre « Quand le diable a revêtu l'habit » (éditions Karthala, 2024).CRR : Commission reconnaissance et réparation.Contact téléphonique : +33 9 73 88 25 71Contact mail : victimes@crr.contact.
Cette émission donne la parole à des personnes qui ont subi alors qu'elles étaient mineures, des agressions sexuelles par des religieux, des personnes qui représentent le sacré. Des victimes qui sont longtemps restées invisibles, murées dans un silence et une culpabilité qui ont rongé leur vie. Cet épisode a été enregistré avant la publication le 16 juillet 2024 d'un rapport indépendant (enquête commandée par Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre) accusant l'Abbé Pierre - figure iconique de la lutte contre l'exclusion, décédé en 2007 - d'agressions sexuelles sur plusieurs femmes entre 1970 et 2005. Plusieurs années, voire décennies après les faits, des femmes ont osé parler.Parler, dire, nommer l'indicible : c'est ce qu'ont réussi à faire des victimes d'agressions sexuelles dans l'Église, qui témoignent dans le livre « Quand le diable a revêtu l'habit » (Éd. Karthala, 2024). Elles ont pu prendre la plume pour écrire leur récit, raconter leurs souffrances, les conséquences et les séquelles sur leur vie et celle de leur entourage, leur démarche pour enfin sortir du silence, dénoncer ces violences sexuelles par des représentants de l'Église catholique. Des agressions sexuelles qui ont un caractère systémique, comme l'a indiqué le rapport de la CIASE, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église catholique publié en octobre 2021 - selon lequel 330 000 personnes ont pu subir ces violences sexuelles lorsqu'elles étaient mineures, au cours des 70 dernières années, par des membres de l'Église, des clercs ou des laïcs.Écrire pour sortir de la passivité, raconter son histoire et dénoncer l'inertie de l'Église catholique : c'est l'objectif de cet ouvrage, avec les témoignages de onze victimes de violences sexuelles dans l'Église, vous entendrez les récits de trois d'entre elles. Une initiative lancée par la CRR, la Commission reconnaissance et réparation, dont nous avons reçu en studio son président, Antoine Garapon. Invité en studio :Antoine Garapon, président de la CRR (Commission reconnaissance et réparation), magistrat, secrétaire général de l'Institut des hautes études sur la justice et producteur de l'émission « Esprit de justice » à France CultureTémoignages de Roland, Yannick et « Pierre », victimes d'agressions sexuelles par des religieux alors qu'ils étaient mineurs, et qui ont effectué les démarches auprès de la CRR. Ils ont publié leurs récits, avec huit autres victimes, dans le livre « Quand le diable a revêtu l'habit » (éditions Karthala, 2024).CRR : Commission reconnaissance et réparation.Contact téléphonique : +33 9 73 88 25 71Contact mail : victimes@crr.contact.
Le Kenya a annoncé pouvoir déployer des policiers en Haïti, pour diriger une mission multinationale soutenue par l'ONU, visant à lutter contre la violence des gangs qui a entraîné le chaos et des massacres de civils. Ces gangs disposent d'une puissance de feu supérieure à la police pour mener trafics en tous genres ou enlèvements contre rançons. Comment ces bandes criminelles se dotent en armements et en munitions ? Le décryptage de Romain Le Cour Grandmaison, expert senior chez l'ONG Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée. Co-auteur de « L'État malgré tout : produire l'autorité dans la violence », éditions Karthala.
On vote encore en Inde pour les législatives et la campagne prend une tournure de plus en plus violente, avec des déclarations provocatrices, jusqu'au plus haut niveau de l'État. La rhétorique anti-musulmane du Premier ministre Narendra Modi franchit régulièrement de nouveaux paliers et le « jihad de l'amour », une théorie conspirationniste pour faire la chasse aux couples mixtes, est prise au sérieux par des millions de personnes. Entretien avec Charlotte Thomas, chercheuse associée au programme Asie du Sud de Noria, auteure de Pogroms et ghetto. Les musulmans dans l'Inde contemporaine, aux éditions Karthala.
L'est de la République Démocratique du Congo est en proie à des conflits meurtriers depuis plus de 30 ans, qui ont fait plusieurs dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés, même s'il est difficile d'obtenir des chiffres fiables. La situation ne cesse de se dégrader depuis la fin des années 1990, notamment avec l'avancée de plusieurs dizaines de milices et de mouvements armés dont le M23, accusé d'être soutenu par le Rwanda voisin, dans une vaste région convoitée pour ses ressources minières et agricoles, minée par les conflits ethniques et fonciers, où l'État est quasiment absent. Comment continuer à vivre, à espérer, à résister et à croire dans ces conditions de violence ? Comment les femmes qui sont exposées en particulier aux violences sexuelles arrivent-elles à se projeter dans un avenir pourtant incertain ? Quel rôle de la religion, de la foi pour tenir dans ces conditions extrêmes ?Invitée en studio :- Marie Desanges Kavene, originaire de Butembo, religieuse congolaise de la congrégation des Sœurs Servites de Marie, professeure invitée et associée au Département de recherche de théologie pratique et pastorale des facultés Loyola à Paris, auteure de « Femmes dans la guerre au Nord-Kivu (RDC), Résilience et foi chrétienne pour que la vie continue » (Éditions Karthala, 2023).Interviews :- Léonard Santedi, prêtre de l'archidiocèse de Kinshasa en RDC et recteur de l'Université catholique de Kinshasa- Rose Kahambu Tuombeane, co-fondatrice de l'association DYFEGOU (Dynamique des Femmes pour la bonne Gouvernance), militante pour la paix et pour les droits des femmes, basée à Butembo dans le Nord-Kivu.- Correspondance de Coralie Pierret à Goma.
L'est de la République Démocratique du Congo est en proie à des conflits meurtriers depuis plus de 30 ans, qui ont fait plusieurs dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés, même s'il est difficile d'obtenir des chiffres fiables. La situation ne cesse de se dégrader depuis la fin des années 1990, notamment avec l'avancée de plusieurs dizaines de milices et de mouvements armés dont le M23, accusé d'être soutenu par le Rwanda voisin, dans une vaste région convoitée pour ses ressources minières et agricoles, minée par les conflits ethniques et fonciers, où l'État est quasiment absent. Comment continuer à vivre, à espérer, à résister et à croire dans ces conditions de violence ? Comment les femmes qui sont exposées en particulier aux violences sexuelles arrivent-elles à se projeter dans un avenir pourtant incertain ? Quel rôle de la religion, de la foi pour tenir dans ces conditions extrêmes ?Invitée en studio :- Marie Desanges Kavene, originaire de Butembo, religieuse congolaise de la congrégation des Sœurs Servites de Marie, professeure invitée et associée au Département de recherche de théologie pratique et pastorale des facultés Loyola à Paris, auteure de « Femmes dans la guerre au Nord-Kivu (RDC), Résilience et foi chrétienne pour que la vie continue » (Éditions Karthala, 2023).Interviews :- Léonard Santedi, prêtre de l'archidiocèse de Kinshasa en RDC et recteur de l'Université catholique de Kinshasa- Rose Kahambu Tuombeane, co-fondatrice de l'association DYFEGOU (Dynamique des Femmes pour la bonne Gouvernance), militante pour la paix et pour les droits des femmes, basée à Butembo dans le Nord-Kivu.- Correspondance de Coralie Pierret à Goma.
Mamadou Bowoï Barry, dit Petit Barry, est l'un des fondateurs de l'association des victimes du camp Boiro où il a lui-même été interné de 1971 à 1978. Un camp dont très peu de Guinéens sont sortis vivants. Pendant les sept ans de son incarcération, Petit Barry prend alors conscience de la face cachée de Sékou Touré, héros de son engagement pour l'indépendance et l'unité de l'Afrique. (Rediffusion) Diplômé de l'Institut des Hautes Études Internationales de Genève dont il revient dès 1964 pour se mettre au service de son pays et de la révolution culturelle, il dirige le Bureau de presse de la Présidence, la radio de la révolution et le journal Horoya. Au crépuscule de sa vie, Mamadou Bowoï Barry dit Petit Barry a décidé de parler.Au son de nos archives RFI et INA. Avec la participation des chercheures Elara Bertho et Céline Pauthier.► À lire : Mamadou B. Barry dit « Petit Barry » Camp Boiro. Sept ans sous le Mont Gangan. ► À voir et écouter : Mamadou Barry : «On a fait croire aux Guinéens que Sékou Touré est le héros » Elara Bertho, chargée de recherches au CNRS, à LAM (Les Afriques dans le Monde, UMR 5115, Sciences Po Bordeaux). Ses travaux portent sur les relations entre littérature et histoire en Afrique de l'Ouest. Elle a publié notamment Sorcières, tyrans, héros (Honoré Champion, 2019), Histoire locale de Djiguiba Camara. L'œuvre d'un historien guinéen à l'époque coloniale (Brill, 2020). Elle dirige la collection « Lettres du sud » chez Karthala, et participe à des comités de rédaction de revues (Multitudes ; Cahiers de Littérature Orale ; Études Littéraires Africaines). Fiche HAL : Pour plus d'informations. Travaux sur Academia. Céline Pauthier, maîtresse de conférences en Histoire contemporains. Département d'Histoire de l'Université de Nantes.Socialismes africains, Socialismes en Afrique, Paris, Éditions de la MSH. Elara Bertho, Jean-Luc Martineau, Céline Pauthier, Florent Piton (dir), Du héros à la communauté : le cheminement des identités en Afrique, XIXè-XXIè siècles, Cahiers Afriques N°30, CESSMA, Toulouse, Presses Universitaires du Midi.► Réécouter l'épisode 1En images (archives du journal Horoya « La liberté ». En images (Collection personnelle de Mamadou Bowoi Barry)
Étudiant brillant, il rêve de l'indépendance de la Guinée et de l'unité de l'Afrique. Il s'appelle Mamadou Bowoï Barry et son héros se nomme Sékou Touré. Mamadou s'engage dans la lutte anticoloniale au sein de la FEANF, la Fédération des étudiants d'Afrique noire en France. Repéré par le pouvoir, il est placé à la direction de l'information, dirige la radio La voix de la révolution, puis devient un proche collaborateur du chef de l'État. Mais Petit Barry n'avait pas imaginé se retrouver un jour derrière les barreaux du Camp Boiro, victime de la vague de répression qui a touché des milliers de cadres guinéens en 1971. 7 ans d'incarcération. 7 ans de réflexion. Au crépuscule de sa vie, Mamadou Bowoï Barry dit Petit Barry a décidé de parler. (Rediffusion)Au son de nos archives RFI et INA. Avec la participation des chercheures Elara Bertho et Céline Pauthier.► À lire : Mamadou B. Barry dit « Petit Barry » Camp Boiro. Sept ans sous le Mont Gangan. ► À voir et écouter : Mamadou Barry : «On a fait croire aux Guinéens que Sékou Touré est le héros » Elara Bertho, chargée de recherches au CNRS, à LAM (Les Afriques dans le Monde, UMR 5115, Sciences Po Bordeaux). Ses travaux portent sur les relations entre littérature et histoire en Afrique de l'Ouest. Elle a publié notamment Sorcières, tyrans, héros (Honoré Champion, 2019), Histoire locale de Djiguiba Camara. L'œuvre d'un historien guinéen à l'époque coloniale (Brill, 2020). Elle dirige la collection « Lettres du sud » chez Karthala, et participe à des comités de rédaction de revues (Multitudes ; Cahiers de Littérature Orale ; Études Littéraires Africaines). Fiche HAL : Pour plus d'informations. Travaux sur Academia. Céline Pauthier, maîtresse de conférences en Histoire contemporains. Département d'Histoire de l'Université de Nantes.Socialismes africains, Socialismes en Afrique, Paris, Éditions de la MSH. Elara Bertho, Jean-Luc Martineau, Céline Pauthier, Florent Piton (dir), Du héros à la communauté : le cheminement des identités en Afrique, XIXè-XXIè siècles, Cahiers Afriques N°30, CESSMA, Toulouse, Presses Universitaires du Midi.En images (archives du journal Horoya « La liberté ».
Paul Blanquart nous a quittés dans la nuit du 4 au 5 février 2024. Voici son intervention lors de la journée d'études du 30 septembre 2023, intitulée "Jésus, prophète ou messie ?". Retrouvez cette intervention et d'autres dans l'ouvrage Nouvelles Contributions à un christianisme d'avenir, en librairie le 22 février 2024. Les éditions Karthala et le groupe de réflexion « Pour un christianisme d'avenir » ont organisé le 30 septembre 2023 une journée d'études autour de « Dire Dieu et Jésus quand les croyances s'effondrent ». Depuis une dizaine d'années, les éditions Karthala et l'équipe « Pour un christianisme d'avenir » ont publié une série d'ouvrages, dans la collection Sens & conscience, qui proposent une nouvelle vision du christianisme. En dépit d'une couverture médiatique limitée, ces livres ont suscité un vif intérêt chez beaucoup de femmes et d'hommes qui ne peuvent plus vivre dans l'Eglise catholique officielle et cherchent un nouveau chemin. L'objectif de cette journée d'études est de proposer des pistes de réflexion et d'en débattre.
Intervention de Jean-Pol Gallez intitulée "L'idée de Dieu selon Joseph Moingt : le salut hors religion" réalisée lors d'une journée d'études, le 30 septembre 2023, à l'occasion de la parution en septembre 2023 de son livre Humaniser selon l'Évangile. Clés de lecture pour comprendre Joseph Moingt dans la collection Sens & conscience aux éditions Karthala. « Une idée-maîtresse guide le parcours proposé : l'Église peut d'avance renoncer à toute réforme interne et à toute audience du monde si elle ne redécouvre pas la révolution spirituelle engendrée par l'idée chrétienne de Dieu. Pour ce faire, Moingt appelle tout chrétien à développer une « foi critique » de ses présupposés et de sa tradition. Le jésuite français fait ainsi le pari qu'un espace de reconnexion peut à nouveau s'ouvrir entre le christianisme et la société occidentale malgré le déclin de la religion chrétienne ». Les éditions Karthala et l'équipe Pour un christianisme d'avenir ont organisé le 30 septembre 2023 à Paris une journée d'études qui avait pour thème Dire Dieu et Jésus quand les croyances s'effondrent. En février 2024, cette journée fera l'objet d'une publication qui aura pour titre Nouvelles contributions à un christianisme d'avenir. Depuis une dizaine d'années, les éditions Karthala et l'équipe Pour un christianisme d'avenir ont publié une trentaine d'ouvrages, dans la collection Sens & conscience, une collection qui propose une nouvelle vision du christianisme et qui souhaite aider les chrétiens à s'approprier leur propre Tradition sans a priori ni tabou, en toute liberté de conscience et dans le respect des exigences de tout travail intellectuel. Et permettre également aux non-chrétiens de comprendre cette Tradition au-delà des clichés.
Intervention de Jacques Musset intitulée Jésus pour les non-religieux réalisée lors d'une journée d'études, le 30 septembre 2023, à l'occasion de la parution, en juillet 2023, de son livre Jésus pour les non-religieux. Rendre son humanité au prophète de Nazareth dans la collection Sens & conscience aux éditions Karthala. « Les auteurs contemporains, théologiens, essayistes, romanciers, poètes, présentés par Jacques Musset, redonnent corps à l'homme de Nazareth. Tous – Laberthonnière, Spong, Moingt, Légaut, Bessière, Drewermann, Mori, Gramsci, De Luca, Carrère, Juliet, Cadou – témoignent que le visage de Jésus rendu à son humanité peut être source d'inspiration pour nos contemporains, croyants ou non, dans l'invention de leur propre existence, soucieuse de vivre vrai et engagée pour un monde de justice et de fraternité ». Les éditions Karthala et l'équipe Pour un christianisme d'avenir ont organisé le 30 septembre 2023 à Paris une journée d'études qui avait pour thème Dire Dieu et Jésus quand les croyances s'effondrent. En février 2024, cette journée fera l'objet d'une publication qui aura pour titre Nouvelles contributions à un christianisme d'avenir. Depuis une dizaine d'années, les éditions Karthala et l'équipe Pour un christianisme d'avenir ont publié une trentaine d'ouvrages, dans la collection Sens & conscience, une collection qui propose une nouvelle vision du christianisme et qui souhaite aider les chrétiens à s'approprier leur propre Tradition sans a priori ni tabou, en toute liberté de conscience et dans le respect des exigences de tout travail intellectuel. Et permettre également aux non-chrétiens de comprendre cette Tradition au-delà des clichés.
Intervention de José Arregi intitulée Dieu au-delà des représentations traditionnelles réalisée lors d'une journée d'études, le 30 septembre 2023, à l'occasion de la parution en septembre 2023 de son livre Dieu au-delà du théisme. Esquisses pour une transition théologique dans la collection Sens & conscience aux éditions Karthala. « Après un parcours historique « du sacré au dieu » et « de dieu à Dieu », l'auteur explore le cadre d'une parole sur Dieu, crédible et cohérente avec les sciences. Il esquisse les étapes nécessaires pour une transition théologique, christologique, liturgique et institutionnelle du dieu métaphysique vers le Dieu Souffle. Il propose en particulier des métaphores et des réinterprétations indispensables. Il s'interroge : un autre christianisme est-il possible ? À quelles conditions ? Pourra-t-il ou devra-t-il encore s'appeler christianisme ? » Les éditions Karthala et l'équipe Pour un christianisme d'avenir ont organisé le 30 septembre 2023 à Paris une journée d'études qui avait pour thème Dire Dieu et Jésus quand les croyances s'effondrent. En février 2024, cette journée fera l'objet d'une publication qui aura pour titre Nouvelles contributions à un christianisme d'avenir. Depuis une dizaine d'années, les éditions Karthala et l'équipe Pour un christianisme d'avenir ont publié une trentaine d'ouvrages, dans la collection Sens & conscience, une collection qui propose une nouvelle vision du christianisme et qui souhaite aider les chrétiens à s'approprier leur propre Tradition sans a priori ni tabou, en toute liberté de conscience et dans le respect des exigences de tout travail intellectuel. Et permettre également aux non-chrétiens de comprendre cette Tradition au-delà des clichés.
Fondée en 2012, la collection "Esprit BD" entend analyser, de manière documentée mais accessible, les représentations de telle période ou de tel personnage portées par le 9ème art, ou des genres particuliers, comme la BD chrétienne et la BD d'Afrique. Rencontre avec son directeur, Philippe Delisle, professeur des universités, et un de ses auteurs, Christophe Cassiau Haurie, auteur de "La BD en Afrique de l'Ouest. La Côte d'Ivoire". En "off" du Salon de la Bande dessinée (SoBD). Retrouvez l'ensemble de la collection sur le site de Karthala
Mamadou Bowoï Barry, dit Petit Barry, est l'un des fondateurs de l'association des victimes du camp Boiro où il a lui-même été interné de 1971 à 1978. Un camp dont très peu de Guinéens sont sortis vivants. Pendant les sept ans de son incarcération, Petit Barry prend alors conscience de la face cachée de Sékou Touré, héros de son engagement pour l'indépendance et l'unité de l'Afrique. Diplômé de l'Institut des Hautes Études Internationales de Genève dont il revient dès 1964 pour se mettre au service de son pays et de la révolution culturelle, il dirige le Bureau de presse de la Présidence, la radio de la révolution et le journal Horoya. Au crépuscule de sa vie, Mamadou Bowoï Barry dit Petit Barry a décidé de parler.Au son de nos archives RFI et INA. Avec la participation des chercheures Elara Bertho et Céline Pauthier.► À lire : Mamadou B. Barry dit « Petit Barry » Camp Boiro. Sept ans sous le Mont Gangan. ► À voir et écouter : Mamadou Barry : «On a fait croire aux Guinéens que Sékou Touré est le héros » Elara Bertho, chargée de recherches au CNRS, à LAM (Les Afriques dans le Monde, UMR 5115, Sciences Po Bordeaux). Ses travaux portent sur les relations entre littérature et histoire en Afrique de l'Ouest. Elle a publié notamment Sorcières, tyrans, héros (Honoré Champion, 2019), Histoire locale de Djiguiba Camara. L'œuvre d'un historien guinéen à l'époque coloniale (Brill, 2020). Elle dirige la collection « Lettres du sud » chez Karthala, et participe à des comités de rédaction de revues (Multitudes ; Cahiers de Littérature Orale ; Études Littéraires Africaines). Fiche HAL : Pour plus d'informations. Travaux sur Academia. Céline Pauthier, maîtresse de conférences en Histoire contemporains. Département d'Histoire de l'Université de Nantes.Socialismes africains, Socialismes en Afrique, Paris, Éditions de la MSH. Elara Bertho, Jean-Luc Martineau, Céline Pauthier, Florent Piton (dir), Du héros à la communauté : le cheminement des identités en Afrique, XIXè-XXIè siècles, Cahiers Afriques N°30, CESSMA, Toulouse, Presses Universitaires du Midi.► Réécouter l'épisode 1En images (archives du journal Horoya « La liberté ». En images (Collection personnelle de Mamadou Bowoi Barry)
L'anthropologue Jean-Pierre Olivier de Sardan vient de faire paraître un ouvrage intitulé L'enchevêtrement des crises au Sahel (éditions Karthala). Qu'elles soient agro-pastorales, politiques, sécuritaires, qu'elles touchent à l'emploi, aux services publics ou aux armées, les multiples crises n'ont jamais connu de solutions satisfaisantes, ni de la part des dirigeants des pays concernés, ni de la part de l'aide au développement internationale qui n'a jamais eu les effets escomptés, selon le chercheur franco-nigérien. Des crises qui sont d'ordre agro-pastorales, des élites politiques dépréciées ou encore des services publics qui ont conduits des pays comme le Niger, le Mali ou le Burkina Faso dans la situation actuelle. Des crises profondes qui n'ont jamais connu de solutions satisfaisantes, ni de la part des dirigeants des pays concernés, ni de la part de l'aide au développement internationale qui n'a jamais eu les effets escomptés, selon Jean-Pierre Olivier de Sardan.Jean-Pierre Olivier de Sardan : Ce qui est sûr, c'est qu'il y a une contradiction entre cette aide dont les pays sont devenus dépendants, et le fait qu'en même temps, elle a échoué dans ses grands objectifs. Au fond, cette aide a eu beaucoup de succès tactique : on va toujours dire que les indicateurs de la mortalité maternelle, de la mortalité infantile, du niveau de vie des pauvres se sont améliorés. Il y a une batterie d'indicateurs quantitatifs qu'on peut toujours mobiliser et les organisations internationales ou les agences d'aide ou les ministères du Nord ne se privent pas pour vanter leurs résultats. Mais en même temps, les objectifs stratégiques, aucun n'a été atteint. Premier objectif stratégique : diminuer de façon significative la pauvreté. La pauvreté, ça n'a absolument pas diminué, on est bien d'accord ?!? Le deuxième objectif, c'était de mettre fin à la dépendance à l'aide. L'aide doit arriver à ce que les pays puissent s'en sortir tout seuls. Absolument pas, on est toujours exactement dans la dépendance à l'aide. Un troisième élément, c'est d'être arrivé à ce que les services publics soient de qualité. Dégradation partout du service public... ! Il y avait une amélioration dans l'accès aux services publics, il y a de plus en plus d'enfants qui sont scolarisés, de plus en plus d'hôpitaux. Mais, dans les écoles où les enfants sont scolarisés, le niveau a baissé de façon catastrophique. Cette histoire de service public, qui est pour moi centrale, ça se voit très facilement. Prenez n'importe quelle réunion de cadre nigérien, de cadre malien, de cadre burkinabè, demandez-leur s'ils ont leurs enfants dans l'école publique ? Presque aucun ! Demandez-leur s'ils vont au dispensaire du coin se soigner ? Aucun !! C'est bien ça que reprochent les populations aux gouvernements. Tout le monde sait, au Niger ou dans les pays voisins, que l'école est catastrophique. Tout le monde sait qu'elle ne produit que des chômeurs vaguement lettrés. Au fond, c'est un peu ça qu'elle produit. Du coup, quand les djihadistes viennent en disant ‘‘A bas l'école occidentale'', ‘‘vive l'école coranique'' etc., peut-être qu'ils ont plus d'audience, du fait de cette faillite de l'école à l'occidentale.RFI : Ces échecs que vous décrivez, est-ce qu'il ne faut pas justement que ceux qui ont propagé des politiques d'aide au développement, des États comme la France, fassent un peu leur auto-critique par rapport à tout ça, et leur examen de conscience par rapport à 60 ans de déception ?Oui, bien évidemment. C'est toujours difficile d'appeler les autres à faire leur auto-critique, en général ils ne sont pas très enthousiastes pour le faire. Vous voyez, le sentiment anti-français, puisque évidemment c'est d'actualité. Ce qui est très curieux, c'est que, de fait, la position de la France en Afrique occidentale a considérablement baissé. La France n'est plus un acteur majeur depuis un bon moment. La France est devenue un partenaire secondaire, on va dire. Mais, il n'y a que deux catégories de gens qui croient qu'elle est un acteur important. Les dirigeants français d'un côté, ils se gourrent, et les populations actuellement qui se disent ‘‘enfin une indépendance'', comme si c'était la France qui, aujourd'hui, réglait tout.On cherche un autre homme providentiel, ou un autre pays providentiel, c'est pour ça que Sankara revient régulièrement dans les discours. On espère un panafricaniste qui sortirait le Niger, le Burkina ou le Mali de son impasse. Oui, alors effectivement il y a ce qu'on pourrait appeler un néo-panafricanisme qui s'est développé et qui est curieux. Je voyais récemment qu'on est en train de réhabiliter Sékou Touré en Guinée, et quelque part, les bras m'en tombent. Au début de Sékou Touré, j'étais enthousiaste. Quand Sékou Touré a dit non à la France, non à la communauté, j'étais enthousiaste. Et quelque part, ça me rappelle un peu l'enthousiasme qu'ont les gens vis-à-vis des régimes militaires. Quand on dit non à ce qui est considéré comme l'oppresseur, bravo ! Sauf que Sékou Touré a donné lieu après à une dictature absolument impitoyable avec des dizaines de milliers de morts, des centaines de milliers d'emprisonnés, des millions de réfugiés à l'extérieur.Mais justement, c'est la traduction d'un certain désespoir des populations qui ne savent plus vers qui ou vers quoi se tourner.Exactement. On est dans des formes d'impasse et il y a toujours l'ouverture pour des espoirs, on ne peut pas dire délirants, mais des espoirs portés sur des gens dont on peut penser qu'ils ne pourront pas réaliser ces espoirs.
Les journalistes et experts de RFI répondent aux questions des auditeurs sur la visite des dirigeants allemands en Afrique, sur la suspension des activités politiques à Touba et sur l'élection de Joshua Osih à la tête du SDF. Économie : les dirigeants allemands parient sur l'AfriqueLe chancelier de la République fédérale d'Allemagne, Olaf Scholz, s'est rendu au Nigeria et au Ghana tandis que le président allemand était en Zambie et en Tanzanie. Quel est l'intérêt des autorités allemandes à multiplier les déplacements sur le continent africain ? Quels bénéfices les pays africains concernés peuvent-ils en retirer ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin.Sénégal : interdiction des activités politiques à ToubaSerigne Mountakha Bassirou Mbacké, le khalife général des Mourides, a interdit toutes les activités politiques dans la ville sainte de Touba, la troisième ville la plus peuplée du Sénégal. Comment expliquer cette décision à quatre mois de la présidentielle ? Les partis politiques vont-ils respecter cette interdiction ? Avec Dr Cheikh Gueye, chercheur, auteur de Touba : la capitale des Mourides, éditions Karthala. Cameroun : Joshua Osih, désigné nouveau leader du SDFAu Cameroun, Joshua Osih a été élu président du parti politique d'opposition, le Socialist democratic front. Pourquoi y a-t-il eu des cafouillages au moment du vote alors qu'il était le grand favori ? Comment le nouveau leader compte-t-il relancer un parti en perte de vitesse face au MRC de Maurice Kamto ? Avec Aristide Mono, politologue.Football : Jude Bellingham impressionne la Liga Le joueur anglais Jude Bellingham a remporté le trophée du meilleur jeune, lors de la cérémonie du Ballon d'Or. Arrivé au Real Madrid en début de saison, le milieu de terrain a déjà marqué treize buts en autant de matchs. Comment est-il devenu un buteur aussi prolifique ? Pourrait-il prendre la place de numéro 9 laissée vacante par Karim Benzema ?Avec Victor Missistrano, journaliste au service des sports.
Alors que ce mercredi 4 octobre 2023, s'est ouverte à Rome l'assemblée plénière du synode pour plancher sur l'avenir de l'Église catholique, plusieurs voix se font entendre sur la nécessité de réformer en profondeur cette institution, considérée comme trop dogmatique, à la hiérarchie pyramidale et déconnectée de la réalité. Rencontre avec plusieurs de ces croyants restés attachés aux messages des Évangiles et à la figure de Jésus : certains sont très critiques des structures actuelles, plusieurs ont quitté les Églises dont ils étaient prêtres, d'autres y sont restés mais sont sévères à l'égard de l'institution religieuse, ou parfois ont choisi d'embrasser une autre religion, enfin d'autres encore observent et analysent ces mutations et la volonté de réforme avec le recul géographique, en se décentrant du continent européen où Rome exerce son pouvoir ecclésial.Invité en studio :Robert Ageneau, éditeur, fondateur des éditions Karthala.Intervenants :- Jacques Musset, Français, chercheur catholique libéral, ancien prêtre, auteur de « Jésus pour les non religieux, rendre son humanité au prophète de Nazareth » (éd. Karthala, 2023)- José Arregi, Espagnol, théologien, ancien prêtre, ancien professeur de Théologie à l'Université jésuite de Deusto à Bilbao- Jean-Pol Gallez, Belge, juriste et théologien- Pierre Diarra, Malien, professeur de Théologie à l'Institut Catholique de Paris, consulteur au dicastère pour le dialogue interreligieux- Marie-France Landreau, laïque française, catholique désormais engagée chez les protestants.
C'est une poignée de main entrée dans l'histoire : celle échangée le 13 septembre 1993 sur la pelouse de la Maison Blanche à Washington par le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin et le leader de l'OLP Yasser Arafat, sous les yeux du président américain Bill Clinton. 9 mois de négociations secrètes en Norvège viennent d'aboutir à la signature, sous l'égide des États-Unis des accords d'Oslo. Le texte définit les premières étapes d'un processus d'autonomie des Palestiniens et d'un retrait progressif de l'armée israélienne des Territoires Palestiniens conquis en 1967, à l'issue de la Guerre des Six jours. Objectif à terme : parvenir à la création d'un État palestinien indépendant, aux côtés de l'État d'Israël…30 ans après, force est de constater que le rêve de paix s'est évanoui. Depuis 1993, le nombre de colons israéliens est passé de 250 000 à 700 000, le Territoire palestinien a été morcelé en confettis, rendant ingouvernable un potentiel État de Palestine, et le cycle de la violence est sans fin : humiliations, expulsions, révolte, répression, attentats, représailles… Avec l'extrême droite au pouvoir en Israël, jamais l'avenir des Palestiniens n'a semblé aussi sombre. Et la question palestinienne ne préoccupe guère les Israéliens qui manifestent, depuis des mois, pour défendre une démocratie menacée.Alors pourquoi les accords d'Oslo ont-ils échoué ? À qui la faute ? La solution à 2 États est-elle morte ? Les Palestiniens vivent-ils sous un régime d'apartheid, comme l'a dénoncé récemment un ancien chef du Mossad israélien ? Pourquoi la communauté internationale est-elle incapable de régler cet interminable conflit israélo-palestinien ? 3 invités : - Stéphanie Latte Abdallah, directrice de recherche au CNRS, politiste et anthropologue, a publié en 2022, aux éditions Karthala, «Des morts en guerre. Détention des corps et figues du martyr en Palestine»- Thomas Vescovi, chercheur indépendant en Histoire contemporaine, auteur de « L'échec d'une utopie : une histoire des gauches en Israël », paru en 2021, aux Éditions La Découverte - Vincent Lemire, historien, professeur à l'Université Paris-Est Gustave Eiffel, ancien directeur du Centre de recherche français à Jérusalem, a publié avec le dessinateur Christophe Gaultier la BD « Histoire de Jérusalem », aux éditions Les Arènes.
durée : 02:30:09 - Les Matins - par : Guillaume Erner - Quatre-vingts autrices et auteurs fêtent les 77 ans du journal Tintin et se joignent à la fête pour y interpréter, ou même parfois y ressusciter, les héroïnes et héros de leur enfance. - invités : Pierre Assouline Ecrivain, journaliste; Clara Lodewick Autrice et dessinatrice de bandes-dessinées; Johan de Moor Dessinateur; Philippe Delisle Professeur des universités à l'université de Lyon 3. Fondateur et directeur de la collection "Esprit BD", Karthala.; Jean-Yves Puyo géographe, professeur à l'Université de Pau et des pays d'Adour
durée : 00:06:58 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Comment la diffusion de Tintin s'est-elle structurée grâce à un réseau de magazines à destination de la jeunesse catholique dans les années 1930 ? En quoi son succès est-il tributaire d'une catholicité plus ou moins affichée du personnage et de son auteur ? - invités : Philippe Delisle Professeur des universités à l'université de Lyon 3. Fondateur et directeur de la collection "Esprit BD", Karthala.
Munyaani cuurki danyataa ƴulɓe, celui qui ne supporte pas la fumée n'obtiendra pas de braise. Comment je le sais ? Il suffit de souffler sur le parler peul, tel que le pratique à l'Inalco (l'Institut des langues et civilisations orientales) le professeur Aliou Mohamadou. Lui qui vient du bleu de la montagne de Djinga au Cameroun, lui qui a couru au milieu des senteurs, proverbes et contes en pulaar, il pose sur la table un amour pour cette langue sous la forme d'un dictionnaire, aux Éditions Karthala, 368 mots du parler du Fuuta Tooro sont recensés et décortiqués. Grace à son Dictionnaire des mots grammaticaux et des dérivatifs du peul, vous pourrez conjuguer l'amour à la pratique...Aliou Mohamadou, professeur émérite (INALCO/PLIDAM) ;- Membre fondateur de l'Encyclopédie des littératures en langues africaines ;- Directeur d'ELLAF Éditions ;- Membre du comité de rédaction de la Revue des oralités du monde. Les choix musicaux de Aliou Mohamadou- Manu Dibango Soul Makossa- Doura Barry Cidiricca tchidiritcha- Louis Armstrong & Duke Ellington Duke's Place.
Oliwon Lakarayib, une plateforme numérique dédiée à la Caraïbe
Dans le podcast d'aujourd'hui, nous retrouvons, Stéphanie Belrose, membre de l'équipe d'Oliwon Lakarayib qui nous présentera une analyse des voix d'esclaves lors d'un procès de la cour prévôtale de la Martinique qui se tient à Fort-Royal durant le mois de février 1826. Il s'agit d'un travail réalisé dans le cadre du programme « Voix d'esclaves » qui invite à entendre la voix des esclaves des Antilles, de la Guyane et de la Louisiane françaises. Un ouvrage est d'ailleurs né de ce programme, publié aux éditions Karthala et fruit collaboration d'une quinzaine de chercheurs, coordonnés par Dominique Rogers, maître de conférences à l'université des Antilles et de la Guyane et membre du Centre International de Recherche sur les esclavages. bibliographie: " Josaphat, empoisonneur à l'arsenic. Martinique, 1826-1828" par Stéphanie Belrose dans Rogers, Dominique (dir). Voix d'esclaves: Antilles, Guyane et Louisiane françaises, XVIIIe-XIXe siècles. Paris: Karthala, 2015
Le pape émérite Benoit XVI est décédé le 31 décembre 2022 et a été inhumé le 5 janvier 2023 dans la crypte de la basilique Saint-Pierre de Rome. Peu amateur des foules, Joseph Ratzinger, celui qui ne voulait pas être pape et qui est resté de 2005 à 2013 à la tête de l'Eglise, était reconnu comme un grand théologien, apôtre de la foi et de la raison et gardien du dogme. La mort de Benoît XVI, « dernier pape européen », marque la fin d'une époque et d'une situation inédite, avec la cohabitation d'un pape émérite et d'un pape en fonctions pendant 10 ans. En quoi a-t-il marqué l'Eglise catholique ? Quel héritage laissera-t-il après 8 années de pontificat et sa décision de démissionner en 2013 ? Invités en studio : - Geneviève Delrue, ancienne journaliste à RFI qui a produit l'émission Religions du Monde pendant près de 30 ans. - François Mabille, chercheur au CNRS et à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, directeur de l'Observatoire de Géopolitique des Religions à l'IRIS, auteur de « Benoit XVI ou la désacralisation des souverains pontifes » (éditions du Cygne, 2013). Intervenants : - Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef au journal La Croix, ancienne correspondante à Rome de 2005 à 2009, auteure de « Benoît XVI, le pape incompris » (éditions Bayard, 2008). - Bernard Lecomte, journaliste et écrivain, auteur notamment de la biographie « Benoît XVI, le dernier pape européen » (éditions Perrin, 2006) et de « Tous les secrets du Vatican » (éditions Perrin, 2019). - Pierre Diarra, théologien d'origine malienne, docteur en Histoire des religions et anthropologie religieuse, auteur de « Gratuité fraternelle au cœur du dialogue », aux éditions Karthala. - Reportage à Rome de notre correspondant Eric Sénanque.
Avec le conflit en Ukraine, l'Europe semble redécouvrir la guerre. Des guerres qui se sont multipliées de l'autre côté de la Méditerranée. Entre guerres et paix, comment se dessine aussi la relation entre les religions ? Les trois monothéismes, christianisme, judaïsme et islam, n'ont cessé de circuler sur les rives de la Méditerranée: trois religions entre confrontations, rivalités et cohabitations, entre guerres et paix tout au long de l'histoire. Invités : Frédéric Abécassis, maître de conférences en Histoire contemporaine à l'ENS de Lyon – auteur de « La Bienvenue et l'Adieu. Migrants juifs et musulmans au Maghreb XVe-XXe siècle », avec Karima Dirèche et Rita Aouad – éditions Karthala 2012 Jean-Pierre Dedieu, historien spécialiste de l'Inquisition espagnole, « 1492-1992, les deux éveils de l'Espagne » - Presses du CNRS Emmanuelle Tixier du Mesnil, professeur d'Histoire médiévale à l'Université Paris-Nanterre, spécialiste d'Al-Andalus, « Pouvoir et savoir en al-Andalus au XIe siècle », éditions du Seuil, 2022 Abbès Zouache, historien médiéviste, directeur des Études de l'Institut français d'Archéologie orientale du Caire, spécialiste des croisades, « Guerre et paix dans le Proche-Orient médiéval. Xe-XVe siècle », avec Mathieu Eychenne et Stéphane Pradines, Ifao Ifpo, 2019.
Dimanche 13 novembre, un attentat a fait six morts à Istanbul. Le gouvernement turc a pointé du doigt le PKK, le parti des travailleurs du Kurdistan. Puis, en début de semaine, l'Iran a mené une nouvelle série de frappes au Kurdistan irakien pour viser les Kurdes iraniens. Ce mot « kurde » fait régulièrement la Une de l'actualité internationale. Mais, le comprend-on vraiment ? Qui sont les Kurdes ? Sont-ils unis ? Et quelles sont leurs revendications ? Décryptage avec : - Arthur Quesnay, docteur en Science politique de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, auteur de La guerre civile irakienne. Ordres partisans et politiques identitaires à Kirkouk (2003-2020), (Karthala) et co-auteur de Syrie, Anatomie d'une guerre civile (éditions du CNRS) - Olivier Grojean, maître de conférences en Science politique à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, auteur de La révolution kurde. Le PKK et la fabrique d'une utopie (La Découverte) - Oriane Verdier, journaliste au Service international de RFI, ancienne correspondante au Kurdistan irakien.
Oliwon Lakarayib, une plateforme numérique dédiée à la Caraïbe
Il est de ceux que l'on peut considérer comme des pionniers, Maurice Burac fait partie de ceux-là. Il est professeur émérite de géographie. Il a soutenu sa thèse sur “Les Petites Antilles : étude géographique des disparités régionales de développement” à l'université de Bordeaux III en 1986 et a participé à la création du cursus en géographie à l'université des Antilles. En 1988, il fonde le Centre de Recherche GEO.D.E. Caraïbe (Géographie-Développement- Environnement de la Caraïbe) qui rassemblait les géographes de l'Université des Antilles et de la Guyane, et était rattaché au département de géographie de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines. Il en sera le directeur jusqu'au 31 décembre 2009, au moment de la fusion de ce centre avec AIHP, Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine) qui rassemblait les historiens de l'Université, donnant naissance à AIHP-GEODE Caraïbes, un laboratoire de recherche trans-disciplinaire. Discussion : 2:20 : Pourquoi la géographie ? 8:43 : Les débuts du département de géographie de l'université des Antilles et de la Guyane 12:57 : L'apport de la géographie du développement pour appréhender les Petites Antilles 20:40 : Regards sur l'évolution des Petites Antilles 25:00 : Quelle collaboration régionale pour faire face aux contraintes climatiques et aux enjeux environnementaux ? 26:00 : Et le phénomène volcanique ? 27:00 : La gestion des crises 28:00 : La Chine dans la Caraïbe 29 :00 : Regards sur l'évolution de l'Université des Antilles 31 :23 : Pourquoi faudrait-il continuer la recherche en géographie aujourd'hui ? 32:22 : AIHP-Géode Caraïbe : un laboratoire transdisciplinaire. Bibliographie non exhaustive : « Quel développement dans les petites îles tropicales ? », p. 371-398 in : Raphaël CONFIANT & Robert DAMOISEAU (sous la direction de).- À l'arpenteur inspiré. Mélanges offerts a Jean BERNABÉ.- Matoury : Ibis Rouge Éditions, 2006.- 617 p. « The struggle for sustainable tourism in Martinique », (Translated by Juliet Mac Dowell and Robert C. A. Sorensen), p. 65-72 in : Sherrie L. BAVER & Barbara DEUTSCH LYNCH .- Beyond sun and sand, Caribbean environmentalisms : New Brunswick, New Jersey, London : Rutgers University Press, 2006.- 210 p. « La guerre de la banane dans la Grande Caraïbe ».- Actes du Festival International de la Géographie : Les géographes redécouvrent les Amériques, 17è édition. Saint-Dié-des-Vosges. 28 septembre-1er octobre 2006. HYPERLIig-st- die.education.fr/actes_2006/burac/article.htm BALANDIER (Patricia) & BURAC (Maurice) (coord.).- Guide caraïbéen de l'aménageur en zone sismique.- Sous-projet 1-8 Mitigation du risque sismique dans la Caraïbe par une approche appropriée de l'aménagement territorial. Livrets 1 à 10. Version CDRom. Programme d'Initiative Communautaire INTERREG III Volet B Espace Caraïbes. Projet Renforcement des capacités de la Grande Caraïbe en matière de risques majeurs. 2008. “Le développement économique des îles Grenadines (Petites Antilles)” p. 261-277 in : Olivier SEVIN, Jean-Louis CHALÉARD et Dominique GUILLAUD (dir.).- Comme un parfum d'îles.- Florilège offert à Christian Huetz de Lemps. Paris : Presses de l'Université Paris-Sorbonne, 2010 .- 515 p. “La République Dominicaine : un difficile passage au XXIè siècle” p. 107-127 in : Alain YACOU (sous la direction de).- De l'île espagnole à la République Dominicaine d'aujourd'hui”.- Paris : CERC et Éditions Karthala, 2010.- 329 p. Série Espace Caraïbe-Amériques, N° 3. “La plantation dans la mondialisation” in : BURAC Maurice & BÉGOT Danielle (coord.).- L'Habitation-plantation : héritages et mutations, Caraïbe-Amérique ».- Paris : Éditions Karthala & GÉODE Caraïbe (sous presse).
Haïti s'enfonce chaque jour un peu plus dans la crise. Un gouvernement détesté et sans légitimité démocratique, des gangs qui contrôlent des pans entiers du territoire et qui sèment la terreur jusqu'au cœur de la capitale, des habitants qui manquent de tout et le choléra qui revient et menace : face à cette situation à laquelle ils sont quotidiennement confrontés, les Haïtiens crient leur colère et leur désespoir. Quel est l'engrenage qui a conduit Haïti à l'impasse actuelle ? Comment le pays pourrait-il s'en sortir ? Décryptage avec : - Jean-Marie Théodat, maître de conférences en Géographie à l'Université Paris I, Panthéon Sorbonne, auteur des livres Haïti, République dominicaine. Une île pour deux (éditions Karthala) et Fatras Port-au Prince (éditions Parole) et co-auteur de l'ouvrage Haïti-France : les chaînes de la dette - Le rapport Mackau (1825) (éditions Hémisphères - Maisonneuve et Larose).
Quel poids représentent les évangéliques au Brésil ? Le premier tour des élections générales a lieu ce dimanche 2 octobre 2022. Le président sortant d'extrême droite Jaïr Bolsonaro se présente pour un second mandat. Face à lui, l'ancien président Inacio Lula Da Silva fait figure de favori. Il devra lui aussi composer avec l'électorat évangélique qui sera déterminant dans cette élection. Cette confession représente aujourd'hui plus du tiers de la population et s'est immiscée depuis plusieurs années en politique et dans la société pour devenir un acteur incontournable dans un pays qui était la plus grande nation catholique Participants : Jean-Pierre Bastian, professeur émérite de sociologie des religions à l'Université de Strasbourg, auteur de nombreux ouvrages et articles, dont : - Europe latine-Amérique latine, la modernité religieuse en perspective comparée, Paris, Karthala, 2001. - Pluralité religieuse et scène politique au Brésil, Outre-Terre, Revue européenne de géopolitique [Fenouillet] n° 42, 2015/1, p. 255-264. - Une interprétation sociologique de la diffusion mondiale d'un christianisme de l'émotion, Revue d'Histoire et de Philosophie Religieuse [Strasbourg] 98, 2018/2, p.155-171. - Le protestantisme en Amérique latine, une approche socio-historique, Genève, Labor et Fides, 1994. Frédéric Louault, directeur du CEVIPOL (Centre d'Études de la Vie Politique) à l'Université Libre de Bruxelles, auteur de : - Atlas du Brésil (avec Olivier Dabène). Promesses et défis d'une puissance émergente, Paris : Autrement, 2e édition, 2018 - Atlas de l'Amérique latine (avec Olivier Dabène). Croissance, la fin d'un cycle, 5e édition , Paris : Autrement, 2019 (traduction japonaise en 2020). - Le Brésil : un laboratoire pour les sciences sociales (coordonnée par Guillaume Leturq, Frédéric Louault, Teresa Cristina Schneider Marques), 2013, Editions L'Harmattan. - Le Brésil. L'interminable émergence (paru en septembre chez Tallandier), de Frédéric Louault - Marges et marginalités au Brésil (Éditions de L'Université de Bruxelles), de Frédéric Louault et Margaux De Barros. Morgane Reina, docteure en Sociologie à l'Université de Brasilia, auteure de : - La dimension religieuse des élections de 2018 et l'obscurantisme chrétien de Bolsonaro (2019) IdeAs - Le fait religieux au Brésil : présupposé historique et paysage contemporain Margaux De Barros, chercheuse en Sciences Politiques au CEVIPOL, actuellement en immersion dans les églises évangéliques à Rio pour analyser la façon dont les pasteurs influencent ou non le vote des fidèles. Pour aller plus loin : - « Cauchemar brésilien », par Bruno Meyerfeld (2022, Grasset) - À écouter sur RFI l'émission 7 milliards de voisins «Jair Bolsonaro, le cauchemar brésilien?»
Religions du Monde propose un parcours sur le continent africain, sur la diversité et la richesse des pratiques religieuses et les différentes façons de communier avec le divin, des monothéismes à la multiplicité des cultes et croyances. Un parcours à travers l'exposition Afrique les religions de l'extase, qui se tient à l'Abbaye de Daoulas en Bretagne, jusqu'au 4 décembre prochain. L'abbaye, un espace d'exposition planté dans un immense écrin de verdure au sud de Brest, a invité le MEG, le Musée d'ethnographie de Genève qui présente plus de 200 pièces issues de ses collections - masques, amulettes, objets de cultes - qui ont un lien avec les pratiques religieuses sur le continent. Un regard ethnographique, avec des installations d'artistes contemporains pour rapprocher le visiteur de l'invisible, l'extase mystique. Edith Joseph est la co-commissaire de l'exposition et nous guide à travers les espaces, les vitrines d'objets et nous aide à les décrypter. L'anthropologue Boris Wastiau est le concepteur et commissaire de cette exposition Afrique, les religions de l'extase. L'ancien directeur du Musée d'ethnographie de Genève a mis en valeur ces grandes collections africaines. Il explique sa démarche d'aborder les religions africaines dans leur grande diversité, sous l'angle de l'extase. Les religions du livre, elles aussi, se sont nourries des cultes et croyances ancestrales. Mais ça n'a pas toujours été le cas. La religion catholique, qui s'est développée en Afrique subsaharienne en particulier avec l'arrivée des missionnaires et de la colonisation, a d'abord essayé d'éradiquer les croyances traditionnelles. Aujourd'hui, l'Église catholique s'en nourrit, c'est ce qu'on appelle « l'inculturation ». Dieudonné Mushipu Mbombo, prêtre originaire de République démocratique du Congo, théologien, enseigne la philosophie et la théologie dans plusieurs universités. Il signe avec Ignace Ndongala Maduku un ouvrage collectif intitulé Les Églises d'Afrique entre fidélité et invention, du synode romain de 1994 aux défis du XXIe siècle aux éditions Karthala. Dieudonné Mushipu Mbombo consacre en particulier un chapitre à l'inculturation et au rite zaïrois.
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin : Ukraine : TotalEnergies accusée d'alimenter les avions russes. Par Alexis Bédu, journaliste au service économie de RFI. Migration : vers une année record des traversées de la Manche. Par Leslie Carretero, journaliste à Infomigrants. États-Unis : annulation partielle de la dette des étudiants. Par Stéphane Auray, professeur d'économie au Centre de recherche en économie et statistique, CREST. France-Algérie : vers une commission mixte d'historiens. Par Emmanuel Alcaraz, historien, enseignant à Sorbonne Université, auteur d'Histoire de l'Algérie et de ses mémoires, des origines au Hirak, Karthala, novembre 2021. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin: États-Unis : plan pour le climat adopté par le Sénat américain. Par Jean-Eric Branaa, maître de conférences à l'Université Paris 2 Panthéon Assas, auteur de Géopolitique des États-Unis aux éditions PUF (2022). Sénégal : accord de paix avec le Mouvement des forces démocratiques de Casamance. Par Jean-Claude Marut, chercheur spécialiste du conflit casamançais, auteur de Le conflit de Casamance. Ce que disent les armes, paru en mai 2010, aux éditions Karthala. Football : Sébastien Desabre, nouveau sélectionneur de l'équipe nationale congolaise. Par Olivier Pron, journaliste au service des sports de RFI. Tchad : accord entre le pouvoir de transition tchadien et des groupes rebelles pour le dialogue national, marqué par l'absence du FACT. Par Evariste Ngarlem Tolde, politologue, enseignant chercheur à l'Université de N'djamena. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
L'émission 28 Minutes du 26/07/2022 Au programme de l'émission du 26 juillet 2022 ⬇ Les combats d'Halimata Fofana contre l'excision “Le problème, ce n'est pas ce qu'on a fait de vous, mais vous-même, ce que vous faites de ce qu'on a fait de vous”. Cette citation de Jean-Paul Sartre est au cœur de l'activisme d'Halimata Fofana. Autrice, conférencière et éducatrice à la protection judiciaire de la jeunesse, elle lutte contre l'excision des petites filles. Ayant elle-même subi une mutilation génitale à l'âge de cinq ans lors de vacances au Sénégal, elle résume son traumatisme ainsi : “un corps amputé reste un corps abîmé”. Elle raconte sa reconstruction au travers du récit semi-autobiographique “Marima, l'Écorchée vive” (Karthala), où les anciennes traditions côtoient les plaies du présent. Aujourd'hui, elle cosigne le documentaire “À nos corps excisés”, à découvrir mercredi 27 juillet sur ARTE et dès maintenant sur arte.tv. Halimata Fofana est notre invitée. À deux ans des JO, l'Élysée organise une “réunion de chantier” / Paris sera-t-elle à l'heure pour les Jeux Olympiques de 2024 ? “Ouvrons grand les Jeux”. À deux ans jour pour jour du top départ des Jeux olympiques de Paris, le comité a dévoilé son slogan officiel. En parallèle, Emmanuel Macron a organisé “une réunion de chantier” ce lundi 25 juillet à l'Élysée, afin d'aborder les questions budgétaires, logistiques et sécuritaires qui pourraient compromettre le bon déroulement de l'évènement sportif. Ce projet d'envergure pourrait être victime de l'inflation, malgré un budget confortable de 8 milliards d'euros. D'autre part, un rapport récent de la Cour des comptes divulgue que “le plan global de sécurité doit être consolidé, actualisé et stabilisé”, notamment à propos de la cérémonie d'ouverture sur la Seine qui prévoit d'accueillir 600 000 spectateurs. Le fiasco de la finale de la Ligue des champions au Stade de France a révélé toute l'ampleur du défi sécuritaire que représente ces Jeux, mais la pénurie de main-d'œuvre générale compliquerait davantage la situation. Paris sera-t-elle à l'heure pour les Jeux Olympiques de 2024 ? On en débat avec nos invités. Enfin, retrouvez également les chroniques de Paola Puerari et Victor Dekyvère ainsi que le "À la Loop" de Matthieu Conquet. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Jean-Mathieu Pernin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 26 juillet 2022 - Présentation : Jean-Mathieu Pernin - Production : KM, ARTE Radio
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin: Uber Files : l'implication d'Emmanuel Macron dans le dossier, est-elle illégale ? - Par Julien Chavanne, journaliste RFI au service politique Démographie : l'Afrique sera-t-elle le continent le plus peuplé ? - Par Gilles Pison, professeur au Muséum national d'histoire naturelle et conseiller scientifique auprès de l'Institut National d'Etudes Démographiques (Ined), auteur de l'Atlas de la population mondiale (Éditions Autrement, 2019) Monnaie : Parité euro-dollar, quelles conséquences sur le continent africain ? Par Pierre Jacquemot, ancien Ambassadeur de France, économiste en Études africaines, auteur de L'Afrique des possibles (éditions Karthala). * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Taline Papazian est docteur en sciences politiques, chargée de cours à Sciences Po Aix. Auteur de nombreuses publications, L'Arménie à l'épreuve du feu, (Karthala 2016), co -auteur un livre blanc pour la diplomatie arménienne, et dirige également le fonds de dotation "Armenia Peace Initiative. Dans ce podcast elle revient sur la situation de l'Arménie depuis la guerre de 2020 et l'évolution des rapports de force dans le Caucase du sud. Emission réalisée par Tigrane Yégavian