Le premier samedi de chaque mois, en direct de 19h à 20h. Pénétrez sans crainte dans cette quête musico-archéologique, à la recherche du sillon inconnu car le Dr Bro sera votre guide ! Ici, on célèbre les oubliés, c’est la face B de l’histoire de la musique, et tous les genres y passent. De retour p…
C'est la rentrée et c'est pas volé ! On reprend 2021 avec une émission par mois, le dimanche, à 22h. Pour cette première de la saison, on reprend avec plusieurs pépites, en voyageant sur 60 ans de musique culte ! On démarrera par un titre de la rentrée 2021 du Dr Bro, et en milieu d'émission, il sera temps de faire un petit break sur un mystère encore non résolu... Seule sa guitare siège autour de la table de la Ligue, j'ai présenté Jim Sullivan. Voyage dans un folk rock merveilleux et indépassable, éclairé par les extra-terrestres... Oui, les extra-terrestres. Let's go ! Playlist: Matthew E. White - Let's Ball (un titre de 2021 avec un clip de 2021 !) Witch - It's Alright (de la funk zambienne des années 70, tu peux pas t'ambiancer mieux qu'avec ça) Zven Wunder - Chamomille (sur l'album Eastern Flowers, là, ça envoie du riff de bois d'arbre) Jim Sullivan - Highways (Je vous laisse découvrir l'histoire durant le podcast, mais là, vous vous mettez dans le noir, en stéréo, et vous montez le son) The Field Mice - Five Moments (L'angleterre méconnue des 80/90s, une passion du Dr Bro comme vous le savez !) Marie Davidson et L'Œil Nu - Persona (du millésime 2021, et pour ceux qui connaissent bien l'album culte Loveless de My Bloody Valentine, vous devriez vous sentir en terrain connu...) Soul Coughing - Is Chicago, Is Not Chicago (encore un son 90s à souhait et oublié) Prince - JUNE (Et voilà le titre de Prince que vous n'attendiez pas de Prince, qui prouve bien que Prince sait (non, il est pas mort) tout faire, et ce qu'il sait le mieux faire, c'est sortir des moules et nous surprendre. Ultime)
Une émission remplie d'anecdotes sur des chansons parfois pas si gaies qu'elles en ont l'air, et d'autres fois aussi morbides qu'elles en ont l'air... TRACKLIST 1/ Turbonegro - All My Friends Are Dead 2/ Gilbert O'Sullivan - Alone Again (Naturally) (DEPRESSSSSSIIIIIION !) 3/ The Cure - One Hundred Years 4/ Christian Death - Cavity (First Communion) 5/ Shadow Project - Hounds Upon The Hare 6/ Nine Inch Nails - The Great Below 7/ Monty Python - Always Look On The Bright Side Of Life (Toute la philosophie du monde en une chanson)
Quoi de mieux, pour démarrer 2020, que de parler de psychopathes ?! Je l'avoue, cette thématique est large, mais elle a le mérite d'offrir plein de choses bien névrosées ! Et de plus, elle nous permet, au lieu de foncer directement sur la fameuse thématique du morbide que l'on abordera, d'aller voir du côté de ceux qui ont des problèmes de gestion avec leurs pulsions ! Bien sûr, le titre de la playlist fait référence au fameux titre que l'on écoutera en ouverture, des Talkings Heads, avec quelques mots mythiques en français inside. Mention spéciale au titre de Police cependant, qui même s'il est, lui, possible de le lire à la lumière de la manipulation politique, qui a marqué tous les gens ayant vu Copycat dans les années 90. Si ce n'est pas fait, vous savez ce qu'il vous reste à faire ! TRACKLIST 1/ Talking Heads - Psycho Killer 2/ Duran Duran - A View To A Kill (le meilleur son de tous les James Bond du monde entier ! Le clip vous en convaincra, cocorico !) 3/ Nine Inch Nails - Big Man With A Big Gun. "Shoot ! Shoot ! Shoot !" (serein) 4/ Nine Inch Nails - March Of The Pigs. "Take the skin and peel it back, now doesn't it make you feel better ?" (SEREIN, on a dit) 5/ The Police - Murders By Numbers. À noter que c'est, techniquement, le tout dernier titre du groupe, car il clôt l'album Synchronicity (voir ici un des passages où on l'entend dans le film Copycat) 6/ Marilyn Manson - Get Your Gunn (y a pas de faute, on parle ici du Dr Gunn, médecin connu pour pratiquer des avortements et tué par des militants pro-life. Aaaah, l'Amérique...) 7/ De La Soul - Millie Pulled A Pistol On Santa (il faudra l'écouter pour comprendre pourquoi Millie fait ça ! Ou écouter le podcast...) 8/ Patti Smith - Land (un titre historique, culte, gigantesque, qui est composé en réalité de 3 sous-parties: Horses/Land of a Thousand Dances/La Mer (De), il n'y a qu'à voir au-delà de l'épopée sonore, la longueur des textes. Et il y a pour changer du sang, avec notre brave Johnny qui finit, pour échapper à l'illumination, par se trancher la gorge. Serein, on a dit !)
On garde un thème fort, et si richement alimenté dans la musique : le sommeil ! Alors pour cet épisode, restons large, car le sommeil, c'est aussi la nuit, le bon sommeil, mais aussi les insomnies, et les rêves... Je vous propose une première partie plus axée sur les aspects positifs du sommeil, des chansons plus douces, avant de basculer dans une facette de la nuit plus torturée. 1/ Beatles - I'm Only Sleeping (Lennon en 66, avec la guitare de Harrison passée à l'envers pour l'anecdote !) 2/ Beach Boys - I Went To Sleep (Du grand Brian Wilson, on en reparle dans le podcast, titre plein de bonhommie et de figuration, très poétique, très calme, mais qui en réalité... préfère l'internement en hôpital psychiatrique de Brian. TOUT VA BIEN) 3/ Beatles - I'm So Tired (Lennon, qui cette fois en a marre du camp des Beatles en Inde, déconvenue qui fut partagée par tous !) 4/ Billy Joel - Rivers Of Dreams (Un titre venu en rêve) 5/ Pink Floyd - Pillow Of Winds (Une grande plongée onirique digne du Pink Floyd) 6/ The Cure - Let's Go To Bed (On en parle longuement dans l'épisode, un titre pivot du groupe, mais qui ne veut... rien dire) 7/ The Cure - If Only Tonight We Could Sleep (Un titre plus nocturne !) 8/ Huang Chung - I Can't Sleep (la pépite de cette playlist ! Tirée du premier album de ceux qui changeront bientôt de nom pour devenir Wang Chung, un titre hypnotique et plein de malaise, de nuits blanches et d'angoisse. L'album est introuvable, hormis en occasion, à l'heure actuelle... PS : ne vous fiez pas aux lyrics trainant sur internet, la plupart sont tout simplement erronés !) 9/ Megadeth - Insomnia (Le groupe de trash metal le plus incompris de l'histoire, celui de Dave, le seul l'unique ! Titre horrifique de quelqu'un qui devient fou sans arriver à plus jamais dormir, un super titre, d'un album incompris : Risk, sorti en 1999 et détesté par de nombreux fans. Tant pis pour eux !)
Les reprises. Tout un programme, infini programme ! Pour reprendre une nouvelle saison avec plus de contenu, plus d'anecdotes, j'ai choisi une thématique level marronnier ! C'est pas grave, je suis sûr que vous allez être surpris quand même. Je vous laisse vous délecter avec la playlist, trêves de bavardages ! 1/ Lana Del Rey - Summertime 2/ Sublime - Doin' Time / Summertime (la puissance des '90s !) 3/ Greg Houben - Pourvu qu'elles soient douces (clip très WTF) 4/ Cally Kwong - 心动 (la version en cantonais évidemment, la seule, l'ultime !) 5/ PIG - Kiss (Un version indus de Prince... Et tout l'album, sorti en 2019, est composé de reprises !) 6/ Sid Vicious - My Way (génial titre posthume pour LE fumiste ultime, enregistré... à Paris !) 7/ Langley Schools Music Project - Good Vibrations (ça manquait un peu de Brian, non ? Pour en savoir plus, sur ce choeur d'enfants des années 70 redécouvert par hasard, c'est ici, et toutes les chansons sont disponibles sur le compte du label qui les a rééditées) 8/ Solomon Burke - Soul Searchin' (une reprise d'une chanson de Brian Wilson, qui sonne et qui semble sortie de la scène black soul de Philadelphie, assez dingue. Une reprise qui fait honneur à l'écriture originale du titre)
Brian, mais quel Brian? Brian Wilson bien sûr ! Le génie derrière les Beach Boys a œuvré aussi comme producteur derrière de très nombreux projets obscurs dans les années 60. Ces pépites démontrent à quel point Brian savait composer toute la musique de son époque, et recèle aussi des perles qui ont leur place dans le canon des Beach Boys. En préambule ! Si vous voulez vous échauffer et relaxer vos oreilles, nous aborderons des anecdotes et des chronologies que vous pouvez déjà retrouver avec quelques anciens épisodes : — L’épisode consacré au premier album solo de Brian, sorti en 1988, — Celui qui présente le seul album solo sorti du vivant de Dennis Wilson, un monument musical et d’émotion, — Un épisode pour le plaisir, consacré à l’album Surf’s Up, pierre angulaire et tournant sombre avec une histoire très particulière, — Le cultissime épisode où l’on parlait d’adult/child, un album qui.... N’est tout simplement pas sorti (rassurez-vous, on a des démos) ! — Dans le même giron, l’histoire complètement dingue de l’album californien sur le thème de la pluie, de Jan et Dean (mais fait pendant que Jan était dans le coma, ça fait toujours plaisir) — Un format long, proche de l’épisode de samedi, où je vous avais présenté et commenté des bootlegs et démos de Brian et donc des Beach Boys (ce groupe étant LE groupe des démos et des histoires infinies) Mais voici donc la tracklist de cet épisode tout en dig, mais avec un point commun : malgré la qualité exceptionnelle de plusieurs titres, aucun n'a jamais connu le succès... #01 Kenny And The Cadets - Barbie (premier enregistrement de la formation pré-Beach Boys, à quelques mois de distance, sur une instrumentale qui était déjà préparée, avec la mère des frères Wilson dans les chœurs. On est dans l'anecdotique, musique doo-wop typique) #02 Rachel And The Revolvers - The Revo-Lution (première vraie prod made in Brian, on y sent tout son talent pour produire des titres, son génie pour savoir exactement composer ce qu'il a en tête. Ici un titre soul, la face A, dans le style de Loco-Motion) #03 Rachel And The Revolvers - Number One (la face B, géniale ballade soul, avec un piano et une mélodie typique des compositions de Brian Wilson qu'on retrouvera sur les Beach Boys pendant longtemps, ou encore pendant sa période big band) #04 The Honeys et Brian - Marie (On rentre dans le seul groupe produit par Brian avec une longue carrière : celui avec sa femme et sa sœur (et une amie dans la période Honeys), qui deviendra ensuite American Spring. Ici un titre du début, avec Brian au chant. Le groupe va récupérer beaucoup de diverses chansons d'autres créateurs, revissées par Brian, ou des compos des Beach Boys recyclées) #05 The Honeys - Tonight You Belong To Me (La reprise de ce titre de 1926, génialement faite. Point barre) #06 American Spring - Shyin' Away (génial titre, tube inconnu, du grand Brian Wilson, totalement hypnotisant) #07 Americain Spring - Fallin' In Love (Cette fois un titre composé par Dennis Wilson, produit par Brian. Tout pour faire un tube aussi !) #08 American Spring - Thinkin' About You Baby (Autre titre du groupe qui sonne comme un grand classique) #09 Glen Campbell - Guess I'm Dumb (Là, on est dans le grand classique, un des grands classiques du répertoire de Campbell d'ailleurs. A noter, le titre a été composé pour les Beach Boys mais pas gardé. Offert à Campbell sous la mainmise de Brian Wilson comme producteur, le titre sonne clairement comme un addendum au son de Pet Sounds. Un chef d'œuvre) #10 Tatsuro Yamashita - Guess I'm Dumb (Le génial guitariste japonais fanatique des Beach Boys et de Brian Wilson livre ici une reprise version synth-80s énorme, avec une dédicace à tout ce qu'il donne vocalement, le gusse MENT PAS) #11 The Survivors - Pamela Jean (Ici on retrouve les Beach Boys sous un nom différent, car il y a aussi des amis du groupe dans le projet et Brian Wilson à la prod. Mais il n'y a qu'à écouter pour se rendre compte... Ici la face A de ce groupe mort-né, un de plus!) #12 The Survivors - After The Game (Face B très intéressante qui résonne aussi comme une antichambre instrumentale proto-Pet Sounds. Dis comme ça, ça fait un peu peur, ne t'inquiète pas, ça te fera du bien) #13 The Castells - I Do (Ici, une prod de mainmise : les Castells ont juste chanté en post-prod (overdub) pour un résultat très Beach Boys, avec de belles harmoniques et un titre qui parle d'un gusse qui va se marier, on est encore dans la pop et surf-pop '60s typique. Le titre est vraiment génial, la mélodie parfaite !) #14 Tatsuro Yamashita - I Do (On retrouve le plus Californien des Japonais avec cette reprise de connaisseur. Mention spéciale à la voix de fausset une fois de plus dans le game à 100%, en feu, façon Brian Wilson, pour cette reprise '80s de l'underground de folie) #15 Jan Berry et Brian Wilson - Don't You Just Know It (enregistrée avec Brian Wilson qu'on entend chanter avec sa voix de fausset, Brian qui a beaucoup compté pour la carrière à succès du duo Jan et Dean. Ici une reprise anecdotique et kitch du titre rock de Huey Lewis, plutôt kitch, dont l'intérêt repose surtout sur la voix suraiguë de Brian Wilson, et puis c'est drôle) Keep diggin' les gusses. La Californie nous réserve encore bien des surprises...
Aurore ! Un des titres du dernier album des Grand Blanc. Oui, un très bon titre même, et il m’a semblé que pour rendre service à votre culture musicale et à ma modestie, il était l’occasion de faire une émission monomaniaque (ça change pas des masses, ouais, je sais), sur ce titre précis, pour essayer de dresser une sorte de recette globale, de listes d’ingrédients qui peuvent être autant de pistes à explorer pour ceux qui seraient tombés amoureux de ce titre furieusement eighties. Embarquez dans la machine à voyager dans les eighties, on se baladera de 1979 à 1989 pendant une heure ! Tracklist 1/ Grand Blanc - Aurore (faut bien commencer par le commencement !) 2/ Soft Cell - Sex Dwarf (LE titre phare des inspirations à citer, y a pas photo. On pourrait bien citer la totalité du culte premier album « Non-Stop Erotic Cabaret » de 1981 qui devra, au final, coller si fort à la peau de Soft Cell qu’ils n’arriveront jamais à se sortir de ce premier album plus grand, inspiré et avant-gardiste qu’ils n’auraient jamais pu l’imaginer) 3/ The Sisters Of Mercy - Walk Away (Et bien sûr le mètre étalon du son caverneux goth des eighties enregistré dans une grotte avec une boite à rythmes, qui suffit à donner l’ingrédient secret et principal de Aurore. On notera aussi la gratte. Un titre toujours ultime, comme les 2 premiers albums du groupe) 4/ A Flock Of Seagulls - Remember David (Voici l’ingrédient new wave qui arrive : avec ce titre qui sonne comme une fuite éperdue on en a l’essence et la détresse, avec toujours des sons synthétiques, des beatboxes et des guitares mais surtout, cette fois-ci : une grosse basse bien rapide qui bat un rythme rapide. Sinon, dédicace à l’album d’où vient ce génialissime titre, album concept sur un amour adolescent (quoi de mieux comme thème ?!), qui fut totalement oublié, c’est pour ça qu’on en a parlé ici !) 5/ The Jesus And Mary Chain - Automatic (Ici c’est la guitare qui est bien sûr l’inspiration claire du solo de guitare un peu trop asthmatique de Aurore. Difficile de ne pas voir la parenté avec cette saturation énorme et cette hystérie sur fond de perdus bien froides) 6/ Nine Inch Nails - Head Like A Hole (Bon, on tient là le premier titre du premier album de NIN, et par extension forcément un titre parfait. Ici tout est plus fin, le ton glacial est réparti sur une instruction riche d’inspirations indus, mais il suffit d’écouter le refrain, le break, pour comprendre que l’on a absolument rien inventé puisqu’il s’agit d’un titre de 1989. Rien à rajouter, il fût une époque où Reznor était dépressif et se droguait et était donc le king et il le fût dès le commencement : bow down before the one you serve !) 7/ The Cult - Go West (Un titre que je dois passer dans une émission sur trois (celles où je ne parle pas des Beach Boys ?), mais qui a toute sa place ici : il s’agit de revenir aux influences goth, rock, avec tout le premier album des Cult, Dreamtime, qui sonne avec une touche bien particulière : Go West donne envie de courir, de danser, de bouger. Il suffit d’attendre pour les plus blasés la reprise après le premier refrain et vous ne pourrez pas vous empêcher de hocher la tête !) 8/ Tones On Tail - Go! (Club Mix) (Ici rien à dire sur ce groupe dont j’ai longuement disserté ici les gusses, un groupe indispensable à la compréhension du monde tel qu’il est aujourd’hui. Ici avec Go!, on entre dans une phase dansante et club d’une musique qui n’a toujours pas pris une ride. La parenté instrumentale avec notre titre de Grand Blanc est grosse comme une maison en Amérique) 9/ Musiques des films de Carpenter : extraits de Assault on Precinct 13th, et Escape From New York (un son synthétique super 80s, super typé, qu’on retrouve dans la mélodie direct de Aurore) 10/ The Sisters Of Mercy - This Corrosion (on finit en ouvrant, juste pour le plaisir, avec un titre qui sonne moins comme une inspiration directe, mais comme bouquet final de cette playlist : avec un titre du deuxième album des Sisters, ou plutôt devrais-je dire un titre fleuve, un monumental gospel gothique de plus de 9 minutes (je pense pas qu’on puisse le dire autrement les gusses), qui vous fera danser et sauter en choeur, mais au cœur de la night bien sûr. Sing this corrosion to me!)
[SAISON 5 EPISODE 02] Alors les gusses, vous êtes plutôt motivés, ou dépités, à l’idée de nuits blanches? Quel exercice difficile, oui, j’en conviens, qui s’avère souvent oubliable, et parfois pathétique. N’ayez plus peur, pour cet épisode, on va partir, en une heure, faire le tour d’une bonne playlist de nuit blanche, pour un sans-faute sans s’endormir, peu importe l’heure, la musique ne souffre pas d’approximation dans La Ligue. Tracklist: 19h: George Benson - Gimme The Night / Pour se mettre dans le mood 20h - 23h: Grafton Primary MIAMI HORROR RMX - I Can Cook / Attention, titre ultime, parfaitement usiné, cas d’école de l’électro qui te fait faire fiout fiout avec les bras. Parfait 20h - 23h: Miami Horror - Ultraviolet / Idem, restons sur cette lancée. Remarquez comment on reconnait la patte des australiens d’un remix à un titre original. 23h - 00h: Van Halen - You Really Got Me / On balance du vintage, du bon rock qui réveille encore, on peut même partir sur du progressif après. Mais là, on assure le réveil et le rythme. 00h: Wilson Pickett - In The Midnight Hour / Direct aux bases, le truc imbattable, qui met tout le monde d’accord. 01h: The Cure - Let’s Go To Bed / Encore du classique, du 80s qui passe bien, sans endormir. Continuez dans le genre cold, new wave comme ça. 02h: Nightflower - Cruel Wind / Des nouveautés indé, ici un titre de 2018, qui oscille entre pop, metal 90s et influence shoegaze. De quoi relancer la conversation (ou le monologue). 03-04h: Lana Del Rey - Ultraviolence / On se permet des dérives romantiques, on a passé le point critique des 2 heures du matin donc on sait qu’on va tenir. L’occasion de toucher au pathos, et qui le ferait mieux que Lana? 05h: Kool et The Gang - Summer Madness / Le bout du tunnel, l’horizon, oui, l’aurore va bientôt pointer. Passez à de la funk/soul pour limiter les dégâts et le mauvais goût, mais inaugurez par ce titre qui illustre soleil couchant comme aurore avec merveille. Tout en classe.
Pour cette rentrée 2018, une 5ème saison s'annonce, enregistrée autant à l'arrache que vous un samedi soir. Rien de mieux pour commencer que quelque chose de plutôt, un adieu en guise de bonsoir. Tracklist SX-10 - Gotta Get Away (Comment plonger dans les bas-fonds de LA? Rien de simple, écoutez ce titre!) The Cult - Go West (Titre d'adieu grandiose, celui baluchon en main, présent sur le grand album Dreamtime) Wang Chung - To Live and Die in L.A. (ultime titre du film éponyme, dont la BO est absolument grandiose de '80s. Nous en parlions, il y a bien longtemps en format court !) The Beach Boys - 'Till I Die (pas grand chose à dire sur ce titre qui est le plus grand de tous les temps. Normal, tout y est signé Brian Wilson, qui a eu une épiphanie durant une nuit, tout seul sur la plage face à l'océan Pacifique) A Flock Of Seagulls - Suicide Day (titre conclusif d'un concept album sur un amour adolescent —parfait donc—, nous en avions également parlé dans ce format court, car cet excellent concept album est passé inaperçu dans les années 80, oublié avec le groupe) Jasper Bones - Obscuridad (génialissime chicano-wave romantique, suivez-le sur soundcloud!) Chris James - Fractured Mirror (Chris James, c'est un projet étudiant à la base. Jetez-vous sur son album, un coup de génie, une fulgurance qui sera vite oubliée, injustement. Un cri du cœur génial) George Harrison - Isn't It A Pity (Grand titre du grand double album qu'il a sorti après la séparation des Beatles, cet opus est un peu le corollaire de la carrière des Beatles, tout simplement) Telephone - Le Garçon D'ascenseur (autre superbe titre sur l'adieu à son entourage, l'adieu du départ, les poches vides mais plein d'espoirs. EMOCHEUNE) Petit bonus : la chanson des scouts
Une petite incursion sur le terrain d'une playlist love, le genre spécial, avec pleurs à la clef et surtout, comme porte d'entrée : des titres romantiques mais avec de fortes personnalités. Donc, oui, pas une vraie Playlist love en fait... Tracklist: 01 - Buffalo Springfield "Sit down I think I love you" 02 - Harry Nilsson "Together" enchainée avec "One" (ordre de publication original sur l'album Aerial Ballet) 03 - Captain et Tennille "Love will keep us together" 04 - Chic "My forbidden lover" 05 - Chris Curt "All is love" (monument ! TFF FOREVER OUAIS !!) 05 - Tears For Fears "Mad World" (en long extrait) 06 - Twin Peaks "We will not make it (not without you)" chef d'œuvre à écouter très fort ! 07 - The Beach Boys "Love Is A Woman" (inévitable, évident, énormissime) 08 - Brian Wilson "This song wants to sleep with you tonight (demo)" 09 - Carole King "I feel the Earth moves" 10 - Peppermint Rainbow "Will you be staying after sunday?" (ça vous donne pas envie de vivre en Californie en 1969 d'entendre ça?) 11 - Bryan Ferry "Stone woman" 12 - La surprise du chef
Les gusses, à circonstances exceptionnelles, un épisode en dehors de mes horaires habituels ! Pas grave, la réécoute est là pour ça, n'est-ce pas?! Cet épisode renoue avec des choses dont on a déjà longuement parlé, à savoir le début des années 80, le goth, la cold et new wave! Pour cet épisode, on fera un zoom sur les années 82 à 84 en se penchant, le temps d'une playlist très monomaniaque, que sur 4 albums, que je considère comme un quatuor totalement lié musicalement. Ces 4 albums, sont liés parce qu'ils scellent l'évolution de The Cure, mis en pause par Robert Smith qui s'investit de plus en plus dans Siouxsie et The Banshees à cette période (The Cure est littéralement en pause) ; cristallise le fonctionnement de Siouxsie, à savoir tourner avec une équipe fixe pour tournée + album studio avant de changer uniquement de guitariste ; et signe leur enrichissement à tous 2 avec l'expérience unique du groupe The Glove (même si, The Cure n'aurait pas pu évoluer ni survivre sans cet épisode de la vie de Robert Smith!). Siouxsie et The Banshees : Nocturne (live) - 1983 Siouxsie et The Banshees : Hyaena - 1984 The Glove : The Glove - 1983 The Cure : The Top - 1984 On écoutera donc le projet cross-over The Glove, dont vous pouvez retrouver toute la (courte) histoire traitée dès les débuts de La Ligue dans ce format court ! En effet, cet album est un cas d'école absolu d'album incompris. Playlist : 01 - Siouxsie et The Banshees "Israel" (Nocturne) 02 - Siouxsie et The Banshees "Dear Prudence" (Hyaena) 03 - Siouxsie et The Banshees "Sing In My Heart" (Nocturne) 04 - The Cure "Shake Dog Shake" (The Top) 05 - Siouxsie et The Banshees "Belladonna" (Hyaena) 06 - The Cure "Dressing Up" (The Top) —Ou quand Smith refait Belladonna à sa sauce 07 - The Glove "Perfect Murder" (Blue Sunshine)(Vocal Robert Smith) 08 - The Glove "Sex-Eye-Make-Up" (Blue Sunshine)(Vocal version album) enchainée rapido sur 09 - La version demo du même titre mais avec le vocal par Robert Smith) 10 - Siouxsie et The Banshees "Swimming Horses" (Hyaena) EXTRAIT (ouais quand y a plus l'temps, y a plus l'temps) 11 - Siouxsie et The Banshees"Blow The House Down" (Hyaena) (que finalement lui, on se le passe en entier, j'arrive pas à faire autrement, vous comprendrez en l'écoutant) 11 - The Cure "The Top" (The Top)
Difficile à croire, mais pourtant vrai les gusses : le Général était pas le dernier quand il s'agissait de digger de la New Wave ou de slapper avec Prince à Minneapolis. Surtout vu la différence de taille, vous imaginez. Mais pourquoi je vous parle de ça, me direz-vous? Pour célébrer l'appel du 18 juin — alors entendu par quasiment personne, de ce général que personne ne connaissait —, devenu le symbole de la résistance française et de la libération, la direction de Radio Campus Paris a voulu faire appel à des références historiques, ludiques, ancrer le discours dans un programme agréable à écouter tout en faisant un lien culturel fort avec l'héritage de l'appel du 18 juin 40. Ce merveilleux projet passe donc totalement à côté de son objectif, puisque c'est La Ligue et le Dr Bro les bras chargés de vinyles qui va se charger de la mission ! Mais ça ne veut pas dire que vous n'allez pas avoir de surprises... Oui, Incompris oblige, on a une direction artistique à respecter ici, hein, on rigole mais faudrait pas se disperser, on est sur la Face B de la musique ici madame, monsieur, hein ! Alors on s'est débrouillés pour sortir de la cave du Dr Bro des incompris du Général ! Car si l'on fera l'impasse du fameux discours, on entendra quand même le Général, oui : je vous mixerai de rares enregistrements originaux (et je ne dirai pas comment je me les suis procurés...), et vous constaterez également à quel point les déclamations du Général s'accordent parfaitement avec un bon Tears For Fears. Eh oui, forcément... Ce qui aurait donc pu être sauvé en respect et toute dimension pédadogique vont bien sûr être foulés au pied, mais je vous le garantis, pendant 2 heures, vous allez avoir des surprises, comme ta grand-mère quand elle a entendu l'appel du Général en 40...
Eh oui, les gusses, vous le savez, on aime faire la fête dans La Ligue. C'est un peu normal, me direz-vous, de tenter de garder un esprit positif quand on est maudit. Et moi j'adore les fêtes, mais surtout quand elles finissent mal, ou qu'elles sont mémorables à plus d'un titre. Allons donc tout simplement faire la fête mais avec le plein d'histoires, avec Lesley Gore comme fil rouge. Forcément, celle qui s'est fait connaître avec un album sur sa party est la bienvenue ! On profitera de l'émission pour faire un petit zoom sur un groupe, ou plutôt, cette fois-ci, un album, oui OK, un album des Beach Boys. Mais pour une fois, un qui est sorti ! Et pas de bol, on peut parler d'album maudit, mais concernant ce groupe, c'est un abonnement qu'ils ont... La playlist : #01 : Lesley Gore — "It's My Party" (titre d'ouverture de son excellent 1er album ridiculement intitulé "I'll cry if I want to") #02 : Little Richard — "Good Golly, Miss Molly" (Pas grand chose à dire, faut juste se taire devant un évangile) #03 : Janelle Monae (feat. Brian Wilson) — "Dirty Computer" (BRIAN 2018!!) #04 : Gladis Knight et The Pips — "Friendship Train" (Difficile de trancher entre tous les talents sur cet enregistrement) #05 : Maya — "Lait de coco (dub)" (Ne rêvez pas, ça a été enregistré Porte Maillot. Je sais, je détruis vos rêves) #06 : The Allman Brothers Band — "Ain't wastin' time no more" (Où quand Brothers dans un nom de groupe prend une dimension tragique! Bon ok, c'est pas super festif, mais c'est pas si noir...) -ZOOM SUR LES BEACH BOYS et L'ALBUM SUNFLOWER- #07 : The Beach Boys — "All I Wanna Do" #08 : The Beach Boys — "Cool, Cool Water" #09 : The Beach Boys — "It's About Time" (Monument de Dennis Wilson qui montre ce qu'il a sous la pédale) #10 : Bryan Ferry — "It's My Party" (Lesley Gore cover, 1973. L'autre Brian ! La meilleure reprise, car la plus intense, véridique, pathétique. Un monument absolu!) #11 : The Meters — "Cissy Strut" (ce riff de funk suffit à créer spontanément des pop-corn et des pattes d'eph' parait-il) #12 : Lesley Gore — "Party's Over" (au moins c'est clair !)
La classe à la française, oui, c'est possible ! On le découvre dans cet épisode, très spécial, où je vous délivre quelques-uns de mes favs, de mes protégés, quelques collectors que j'apprécie tellement que je n'en parle pas si souvent. Et quand j'en parle, en général, j'exhume des oubliés des 90s, voire des 80s. Regardons plus en détails dans les formats courts, si vous voulez rire, vous cultiver, et un peu pleurer, en s'attardant sur des inconnus et oubliés, ou des plus connus mais ringards, ici, ou encore là avec ironie, ou -attention croute old school- ici ou là ou par exemple par là... ou encore ici et aussi, un des formats courts les plus podcastés, celui sur le duo Chamfort/Gainsbourg Bref, si vous voulez en savoir plus, y a de quoi faire ! La playlist : #01 : Jacques Higelin — "Champagne Pour Tout Le Monde" #02 : Charles Trenet — "Landru" ALORS là, si c'est pas la classe à la française. Danser des claquettes en parlant d'un tueur en série. #03 : Serge Gainsbourg — "Les Playboys" Version bien supérieure à celle de Dutronc. Oui. Parce que le king, quoi. #04 : Serge Gainsbourg — "En Relisant Ta Lettre" #05 : Serge Gainsbourg — "Laissez-Moi Tranquille" #06 : Serge Gainsbourg — "Les Goémons" (Oui, Serge sait tout faire. Magnifique et dramatique) #07 : Serge Gainsbourg — "Boomerang" (Démo, mais meilleure que la version sortie par Dani qui l'avait refusée, à l'époque. On en tirera les conclusions qu'on veut!) #08 : Daniel Darc — "Les Remords" (bien rock'n roll, il a beau être tardif c'est un de ses meilleurs titres.) #09 : Téléphone — "Dure Limite" (Un titre d'ouverture particulièrement ambitieux et réussi. On sent tout de suite un changement de niveau, avec Bob Ezrin à la prod) #10 : Téléphone — "Ex-Robin Des Bois" (Rappel pour les petits jeunes : cette chanson est sortie après l'arrivée à l'Elysée de Mitterrand et de la gauche. Oui ça parait loin !) #11 : Téléphone — "Le Taxi Las" (Génial titre qui plonge dans une ambiance feutrée, une machine à voyager dans les '80s françaises) #12 : Téléphone — "Hygiaphone" (Et là, je vous laisse chercher sur internet si vous ne savez pas ce que c'est...) #13 : Jean-Louis Aubert — "Les Plages" (Un titre que j'affectionne particulièrement. Tiré du premier album solo de Aubert après le split, c'est l'archétype d'une pop-rock française pleine d'émotion, comme on arrive plus à en faire. Gros thumb up, les gusses !)
Everybody is working for the week end! Mais oui. Et pour cet épisode, on fait un voyage dans le temps, un voyage sans aucune nostalgie, un saut garanti époque sur facture, avec une playlist pour vous immerger dans ce qu’étaient vraiment les eighties. Donc moins d’anecdotes pour une fois, mais si vous suivez la route des différents groupes tombés peu à peu dans l’oubli, de notre playlist, vous trouverez la voie vers la vérité des ‘80s. Allez, je vous laisse monter le son. Un dernier mot bien visuel pour se mettre dans le bain ! Les années 80 ont été particulièrement riches cinématographiquement, et les clips ont connu un nouvel essor —ce sont les années MTV. Vous trouverez des liens pour chaque titre de la playlist, et dans le lot, plusieurs ont des clips : les titres 01, 07, 08, 09 et 10. Mention spéciale à celui de Cameo... INDICES aka la playlist DES ANNEES 80 : #01 : Lover Boy — « Working For The Week End » (Clip niveau Spielberg bien sûr. Avec une intro de juste... 2 MINUTES 20 (!!). Et beaucoup de cuir rouge, taille petite fille. Un hymne à vous balancer dans les oreilles tous les vendredis et samedis soirs!) #02 : Yello — « Reverse Lion » (enchainé, que vous entendez ensuite en tapis, avec « Downtown Samba ») #03 : Yello — « Bimbo » (premier titre du premier album du groupe, c’est dire. A l’heure où j’écris ces lignes, le lien YT maximise 114 vues.) #04 : Brian Eno — « Third Uncle » (passée en tapis après 2/3 minutes dans l’émission, bien que ce soit un génial titre) #05 : Bauhaus — « Third Uncle » (voilà, c’est ça les eighties) #06 : The Fixx — « Reach The Beach » (qui aurait mérité un format court comme album parfait et incompris. Qui sait, un jour peut-être?! En attendant, suivez aussi ce lien pour vous faire le full album, un monument) #07 : P Lion — « Dream (Single Version) » (attention, la version single, plus destinée aux clubs et au 45 tours, est un peu accélérée par rapport à 2 autres versions existantes : celle de l’album, très longue, et celle du clip en lien —utilisée comme générique du Top 50) #08 : Cameo — « Word Up! » (Le clip très filmesque vaut son pesant de cacahuètes, si j’ose dire...) passage en mode love #09 : Naked Eyes — « Always Something There To Remind Me » (Clip très MTVesque aussi pour cette reprise transcendentale. ça vous donne pas envie de vivre à Orlando en 1988?) #10 : Marillion — « Lavender » (Le clip !! Le costume ! La boucle d’oreille ! Le costume ! Lui aussi, mériterait un format court ! Gros condensé de sons ‘80s impossibles (et tant mieux?) aujourd’hui) #11 : Chris Isaak — « Wicked Game » (On a pas fait plus expressif dans la love song dark. Le link est une extended version, contrairement à celle de l’émission, la version album) #12 : The Housemartins — « I’ll Be Your Shelter » (Point d’orgue : cette reprise en mode gospel de rock blanc, on peut difficilement faire plus impossible, et... plus réussi ! Montez le son fort, très fort ! Et tapez dans vos mains !)
Puisque vous le savez, beaucoup — à peu près tout, OK — dans la musique vient soit, des Beatles, soit de la Californie des ’60/‘70s, pour cet épisode, je vous propose une petite balade chill dans un lieu mythique du pourtour de Los Angeles : le Laurel Canyon. Connu pour avoir hébergé de nombreuses personnalités de la beat generation, voici une playlist destinée à nous faire voyager dans l’ambiance créative des auteur(e)s qui ont tous atterri logiquement dans ce coin. Plus confidentiel, lieu de villégiature plus tourné vers la musique que les autres artst, le Laurel Canyon, c’est le mirage dans notre vision passéiste de la Californie. Maintenant y a George Clooney qui y vit, ceci dit. PLAYLIST DU CANYON : #01 : Crosby, Stills, Nash et Young — « Our House » (Pour démarrer, le classique : le titre qui parle de la vie à Laurel Canyon à l’époque. Bande de feu Buffalo Springfield) #02 : Buffalo Springfield — « Rock’n Roll Woman (Single Version) » #03 : The Mamas et The Papas — « Young Girls Are Coming’ (To The Canyon) » (oui oui, LE canyon !) #04 : Mama Cass — « Dream A Little Dream Of Me » (Éditée bien plus tard sous l’appellation des Mamas et Papas) #05 : Graham Nash — « Better Days » (Masterpiece absolue... Et c’est sur son premier album solo !) #06 : The Stone Poneys — « Different Drum » (Avec la voix magnifique, que dis-je, à peu près ultime et jamais égalée, de Linda Rondstat) #07 : David Crosby — « Laughing » (Rien à dire, album ultime, où tout est du même acabit. A mi-chemin entre Buffalo Springfield, d’où il vient, et des influences harmoniques des Beach Boys) #08 : Buffalo Springfield — « Expecting To Fly » (On continue dans le chef d’œuvre qui prend aux tripes. Avec un côté symphonique fou, on comprend le niveau de composition des gars) #09 : Buffalo Springfield — « Way Home » (ouverture du dernier album, un peu le goodbye heureux quoi) #10 : The Beach Boys — « California Feelin’ » (Version Bootleg 1978 w/Brian Wilson vocals) » (Le meilleur titre du monde)
FOREVER TEENAGER Alors les gusses, pas trop déprimés par ce début d’année? Parce que si c’est le cas, vous ne devriez pas. Eh oui, c’est moi qui vous dit ça, je sais. Mais pour démarrer 2018 je voulais vous montrer que 2017 et ces dernières années portent leur lot de nouvelles influences qui commencent, avec un peu de recul, à donner lieu à un nouveau revival rock. Alors à mi-chemin entre les influences des ‘90s et début des années 2000 (ces dernières, surtout, refont surface sans qu’on s’en rende compte), je vous ai préparé une playlist bien chargée de... nouveautés, une fois n’est pas coutume, pour vous donner le ton de ce qui sera, selon le Dr Bro, le son de 2018, avec décryptage à la clef. Quasi que du 2017 dans cet épisode qui va vous donner envie de faire du skate à Santa Monica ou de ressortir votre Eastpak sans en découdre les patchs.... Eh oui, le Dr Bro est un vieux obsédé des bandes perdues de SMiLE, mais il a foi dans les jeunes. Oui oui, croyez-moi... Je vous laisse écouter le replay pour découvrir un peu mieux quelles influences se cachent derrière quels artistes, et pour voguer d’un déhanché électro vapor house à du rock diabolique droit sorti d’une fusion grunge. QUE des nouveautés, sauf le dernier titre, fallait bien respecter un peu mes croûtes ! PLAYLIST DE LA RACINE (Les liens des titres renvoient aux clips) #01 : VANT — « KARMA SEEKER» (Alice in Chains qui aurait mangé Billy Corgan, cliquez sur le clip on dirait MTV summer '94) #02 : The Amazons — « Black Magic » (Dru, tout simplement, et pas trop rapide : la nouvelle recette du rock’n’roll. Très beau clip, très 2000 d'ailleurs) #03 : Portugal. The Man — « Rich Friends » (La voix des Bangles, tout simplement! Soit dit en passant, c’est un peu le groupe célèbre de cette playlist. Très drôle et post-moderne, le clip) #04 : Shame — « The Lick » (énorme, 14 étoiles, gros délire. Inspiration instrumentale très Christian Death dans les riffs, inspiration très Blur dans la structure, inspiration très droguée dans l’ensemble) #05 : The Magic Gang — « Alright » (T’as 16 ans, t’écoutes Weezer, tu vis en banlieue de Cleveland, t’es en 1995, voilà, c’est tout. Énorme niveau de plénitude... Et de mélancolie tellement ce titre catapulte vers une autre époque. Et pourtant c’est leur dernier single, qui date de 2017! Excellent clip, très clip satirique américain à la Bloodhound Gang et Weezer, avec en bonus une très longue liste, à la fin, de toutes les erreurs de script/plan raccord loupés, qui peut vous occuper un moment...) #06 : Tei Shi — « Bassically » (La voix turbo sensuelle à la Lana Del Rey, des inspirations instrumentales orientalistes entre Sinead et Madonna, et la rigueur d’une minimal scandinave : énorme mix vaporeux et envoûtant, tout comme le clip, très Lana-like) #07 : Gigamesh (feat. Kaleena Zanders) — « Work! » (On se lève. On pousse les meubles. C’est l’heure de danser les gusses, comme dans les années 90, quoi : thanks to la voix de L.A. de Kaleena!) #08 : Escort — « Body Talk » (Version moderne et électro d’Imagination, tout simplement, avec ce titre qui est un clin d’œil direct au premier album de ces génies. Vous apprécierez une prestation live de la vidéo, surplombant L.A., tout de suite, ça a plus de gueule) #09 : RAT BOY — « Wasteman » (Aurait pu figurer sur l’OST du culte jeu Jet Set Radio, à mi-chemin entre Kid Rock, Fatboy Slim et du trip hop japonais estampillé ‘Mo Wax des ‘90s! Le clip, est parfaitement à l’image de la chanson : il a été tourné en 1996 avec une machine à voyager dans le temps, j’ai AUCUNE autre explication. Le pull Trasher...) #10 : LES SEULS VIEUX DE LA PLAYLIST : Ukulele, enfin, plutôt 優客李林 — « You » (cover de Ten Sharp) Y a pas grand chose à dire, déjà vous n’avez pas de lien car le titre n’existe pas sur la toile, donc va falloir vous taper toute l’émission pour entendre ce grand moment de musique, sachant qu’ils rajoutent du mielleux au sirupeux, c’est énorme, que dis-je, gigantesque, leur carrière de 92 à 96 comporte un album composé de reprises anglophones dont ce titre, sinon c’est des chansons d’amours en chinois, et les gars sont des artistes complets, on sent qu’ils prennent super au sérieux ce qu’ils font, ce qui laisse d’autant plus songeur et admiratif quand on voit que la seule musique qu’ils pondent est parfaitement polissée. Et qu’ils n’ont jamais joué de ukulélé, non plus. Voilà les gusses, avec tout ça, vous êtes blindés. la ligue des
Je vous le réservais pour la fin d’année, oui, il faut bien un peu de Brian, non? Bon, alors c’est simple, pour cet épisode je vous propose de découvrir, une fois de plus, tout le CHARISME de Brian Wilson par des titres qui ne sont pas sortis. Tout son drame, toute son émotion, quoi... Alors oui, on en a déjà parlé (voir les liens d’anciens épisodes présents dans cet article pour approfondir), et on a même écrit dessus pour vous : Yep, un fanzine imprimé en risographie avec dedans, Brian en doré métallisé (si ça c’est pas un argument). Allez donc shopper le fanzine de La Ligue consacrée à l’histoire d'Adult/Child avec plein de photos, des anecdotes exclu et même un jeu. Bon mais revenons à notre podcast ! Brian. Le mec qui survit à tout, qui s’en prend plein la gueule, mais continuera jusqu’au bout de faire de la musique pour donner du bonheur aux gens. Voilà, ça y est je suis encore en train de me faire chialer. Bon, il y a des titres tirés de 3 grandes périodes de bootlegs et d’enregistrements géniaux rangés au placard: La période ‘70s, avec beaucoup de titres enregistrés notamment dans la seconde partie (projets Adult/Child et California Feeling). La période années 80/début ‘90s, dans la veine du premier album solo de Brian (88), sous l’influence de Landy qui refusait beaucoup de titres. La période des Andy Paley Sessions 92—97, avec de nombreux titres qui sonnent post-dépression, plein d’émotions. Voilà, en dehors de ça, on notera le titre produit par Brian, avec Jan Berry, sorti en 73. Concernant Jan Berry, du duo de pop mythique jan et Dean, écoutez donc cet épisode. Un single one shot, dans la lignée des nombreuses productions de Brian Wilson. On entend également, que je passe en extrait : « Love Is A Woman » de l’album Love You des Beach Boys, et « Live is for the Living » du projet avorté « Adult/child » (voir cet épisode de La Ligue). PLAYLIST : Brian Wilson - Soul Searchin’ // version des Andy Paley Sessions Brian Wilson - This Song Wants To Sleep With You Tonight (Alternate Mix) Beach Boys - California Feeling // version bootleg 78 Beach Boys - Our Team Brian Wilson et Jan Berry - Don’t You Just Know It Brian Wilson - Do You Have Regrets (I Do) Brian Wilson - Heavenly Bodies Beach Boys - It’s Over Now Beach Boys - River Song //démo début 70 (peut-être une des sessions du Caribou Ranch de 74??). Pour la version finale, allez un peu voir l’unique album solo de Dennis Wilson Brian Wilson et Bob Dylan - The Spirit Of Rock’n Roll Beach Boys - Winter Symphony Monomaniaque, moi?
[ERRATUM] Un auditeur bien éveillé m’a fait remarquer que je remplace tout le long de l’émission le nom de Nikki Six de Motley Crüe par celui de Vince Neil. La loose. En fait, j’ai juste zappé Nikki Sixx et seul est resté Vince Neil quand je parlais de Nikki Sixx. Bref. toutes mes excuses et surtout, il faut corriger le moment où je parle de Vince Neil au lieu de Nikki Sixx et qui est le moment le plus obvious de fail radiophonique, puisque le créateur du groupe SIXX :A.M. est bien entendu, Nikki Sixx, comme son nom l’indique !!!! Pour patienter jusqu’à décembre, vous me faîtes plaisir, on se retrouve sur Facebook les gusses ! Des cheveux. Plein de cheveux ! Pour cet épisode, je vous l’avais annoncé, on part sous la bannière des années 80, mais ça ça ne vous changera pas des masses, ni ne vous surprendra. Par contre on va parler d’années 80 bien oubliées, à tort, oui à tort et enterrées de honte. Les années 80 du hair metal. Et je cible un groupe en particulier : Motley Crüe. En effet, ce groupe fait partie des rares jamais chroniqués dans les formats courts de La Ligue alors qu’ils sont une incarnation des groupes incompris ! Motley Crüe, c’est bien sûr les plus malades des looks peroxydés tout cuir des eighties, mais c’est le groupe qui cristallise TOUT : la drogue, des drames, l’introduction d’un batteur de génie, Tommy Lee, des hauts, des bas, des morts, des stades remplis, et un son qui malgré tout ce qui leur est arrivé, est une tuerie constante. On peut s’en rendre compte et ajouter une tension dramatique à Motley Crüe (j’aurai jamais cru pouvoir écrire ça) en écoutant leur discographie par période, comme avec les 3 extraits de cette émission :avant le crash de Vince Neil, puis avant la double overdose de Sixx, puis après la rehab’ collective avec Kickstart My Heart (encore rapport à la dope, et aux grosses cylindrées, pour changer) qui est étonnamment un coup de génie. Les Crüe arrivent donc à faire du bon son après avoir arrêté la drogue, c’est suffisamment miraculeux pour le souligner. (N’est-ce pas Trent Reznor?) Et ce son, le son des Motley Crüe, est un son PERDU : jamais trop technique, jamais trop simple non plus, c’est un équilibre extrêmement subtil, bien plus qu’il n’y parait de prime abord. C’est d’ailleurs pour ça, et grâce par exemple à l’apparente simplicité de la partie de Tommy Lee, que Motley Crüe reste toujours aussi bon, efficace et, il faut le dire, imbattable. Dès que vous l’écouterez, vous serez d’accord. Ce groupe est ultime. C’est tout. J’ai même pas envie d’argumenter, c’est à chialer. Mais c’est pas Hanoi Rocks qui dirait ça. Les cultes finlandais, promis aux plus belles carrières du metal grâce à leur tour de ’84, avec un son rock et metal, furent butés en plein vol, ou plutôt en pleine route lorsque Vince Neil des Crüe tua leur batteur en se crashant en voiture... Une nuit funeste dont les Motley, par contre, se relèveront. Et en maitres absolus du metal qui n’en est pas, mais qui est un mix génial de blues, rock... Est venu après les Hanoi Rocks... les Guns N Roses. Eh oui, ça ne faisait pas de mal d’ouvrir l’émission avec un titre post 2000, puisqu'Axl Rose avec un autre projet foireux : faire un album qui était devenu une arlésienne, une blague pour tout le monde au bout d’un certain nombre d’années, est arrivé en plus d’utiliser le PIB d’un pays moyen pour sa prod’, à faire pourtant un album MONUMENTAL. C’est bien ce que vous révèlera le titre d’ouverture de l’émission, Chinese Democracy.... Pour les aficionados de La Ligue, je vais même pas en dire plus mais évidemment j’ai trouvé un moyen de vous balancer du Brian Wilson. Faut dire que c’est David Lee Roth, en quittant Van Halen, qui a décidé de reprendre les Beach Boys. En pleines années 80. Une reprise très américaine d’un titre très américain, à 20 ans d’écart au niveau du style : le résultat est une perle ! Et on reconnaitra en invités de marque d’un délire abyssal du métal, les énormes Electric Boys dont on a parlé ici, avec des extraits de leur premier (et largement le meilleur) album, dont le titre vous suffira : Funk-O-Metal Carpet Ride. Voilà voilà. J’en profite aussi pour placer des japonais, car oui les japonais, faut toujours en espérer le meilleur, surtout quand on pense à un de mes chouchous, hide, qui était la 9ème chronique de La Ligue avec son album Psyence, un chef d’oeuvre d’éclectisme électro-rock ‘90s inclassable. Pour le reste, ma surprise de cette émission si je puis dire, qui flirte avec le plaisir coupable, mais qui reste beaucoup TROP KIFFANT pour que ça en soit un, ce sont les EZO, débarqués du Japon pour être produit par le bassiste de KISS (Gene Simmons) et qui nous ont servi avec Flashback Heart Attack (oui, le titre est chanté en anglais, tout du long...) un clip ULTIME. Je pense que le mieux, est de regarder la vidéo, tout simplement, ça se passe de commentaires : https://www.youtube.com/watch?v=IIEWdZcZjHM Voilà, donc je pense qu’on peut dire tranquillement que c’est le meilleur titre du monde. Tout simplement. Pour le reste, je vous laisse à mes commentaires, je vous laisse monter le son (ça s’impose !!) et je vous dis à la prochaine avec ou sans brushing, les gusses. Tracklist: Entendu en tapis musical de début d’émission : Hanoi Rocks - Futurama Guns N Roses - Chinese Democracy Hanoi Rocks - Malibu Beach Nightmare Motley Crüe - Home Sweet Home (version originale) Motley Crüe - Dancing On Glass Motley Crüe - Kickstart My Heart David Lee Roth - California Girls (la meilleure reprise existante) Electric Boys - Hallelujah! I’m On Fire (au moins c’est clair) Electric Boys - Rags To Riches EZO - Flashback Heart Attack hide - Goodbye (bien à propos puisqu’il a eu la politesse de mourir après)
Je me suis senti mal sans vous les amis, tout l’été. Mais oui, les ondes me manquaient, prendre le micro, répandre la vérité, sortir des oubliés de l’ombre, dans le frisson obscur des catacombes de Radio Campus Paris. Alors pour le thrill du direct, cette saison sera en direct. Et le format change ! Pour la saison 4, le Dr Bro change de format : 1h de direct, le premier samedi du mois de 19 à 20h. Du coup, c’est l’occasion de vous présenter la nouvelle architecture de nos réunions de croûtes ! On y retrouvera des anecdotes, histoires, comme toujours, et quelques coups de cœur de Dr Bro. On trouvera aussi, qu’il y ait un thème spécial ou pas, au moins un zoom sur un groupe avec quelques titres de sa galaxie. Et il y aura enfin, des références aux anciennes chroniques avec des artistes déjà traités, dont on reparlera (vous retrouvez dans les playlists, comme ici, les liens vers les épisodes qui leur étaient consacrés). Donc la si la formule change, pas La Ligue. Pour ce premier épisode, j’avais envie d’ouvrir avec un incompris encore jamais abordé : Electric Light Orchestra, un groupe sacrément oublié. Et sinon, on retrouvera plusieurs membres de La Ligue, mais pas mal d’inédits. Bref, un premier épisode en forme de melting pot pour que vous y trouviez des perles et des nouvelles pépites pour vos playlists et pour briller en société, j’suis sympa. La spécialité du Dr Bro, vous le savez c’est le mélange des genres ! Pour la prochaine, par contre, vous aurez droit à une surprise niveau thématique... ⇒ ZOOM DU JOUR : Les Righteous Brothers, groupe culte et une des fondations de la pop et du rock que vous connaissez (car une des bases de la pop inventée par les Beach Boys, forcément, vous me voyez venir!). Electric Light Orchestra - Turn To Stone Battle Tapes - Feel The Same Tones on Tail - Lions (pour en savoir + : Épisode #48 de La Ligue) Tones on Tail - Christian Says (pour en savoir + : Épisode #48 de La Ligue) Pizzicato Five - Let’s Go Away For A While Jan et Dean - Pocket Full of Rainbows (pour en savoir + : Épisode #58 de La Ligue) The Righteous Brothers - You’ve Lost That Feelin’ The Righteous Brothers - Soul and Inspiration The Righteous Brothers - White Cliffs of Dover (CHEF D’ŒUVRE !) Fan Death - Veronica’s Veil (Très beau clip encore en ligne ici) TVC - Garbage World (Athènes entre les Clash et Duran Duran, en gros) Titre surprise qui annonce le thème de la prochaine émission : saurez-vous le reconnaître?? (Shazam interdit !) Si oui, viens le dire ici ! This is le come back les amis.
Eh bien voilà les gusses, c’est bientôt la rentrée pour une 384ème saison de la Ligue. Le format va changer, mais ça on en reparle vite sur la page Facebook de l’émission. En attendant, je vous propose de retrouver les 2 mixes vinyles de la racine qui étaient diffusés dans la Souterraine, en direct mardi 19 septembre. Un énorme mix '70s de 32 titres ! (Et non pas l’inverse, ce qui serait vachement plus compliqué) C’était au Petit Bain, et dans le cadre de leur thématique « Summer of Love », on est allés chercher du côté... Oui, des années et groupes affiliés au Summer of Love, pour l’ambiance. Mais bien sûr, rien de simple, question d’ambiance ! Vous trouverez dans le players 2 tracks : ce sont les 2 mixes de la soirée. Le #01, une heure de mix avant les concerts de La Souterraine, Chaton et Ali Daniel, de 20h à 21h,. Puis la seconde heure de mix, pour clôturer la soirée, de 23h à minuit. Voici les tracklists, si vous voulez (à quelques exceptions près: REM, FGTH qui n’en reste pas moins summer of love, Charlatans...) faire un plein de bases fin ‘60s, ‘70s, faites chauffer les galettes en acétate : MIX #01 The Beatles - Sgt Pepper’s Lonely Heart Club Band The Beach Boys - Wouldn’t It Be Nice Andy Pratt - Set your Sights Neil Young - Motorcycle Mama Talking Heads - Seen and Not Seen Supertramp - The Logical Song Bob Dylan - Like a Hurricane Nina Simone - See-Line Woman Simon et Garfunkel - A Hazy Shade of Winter Brian Wilson - Baby Let Your Hair Grow Long REM - Shiny Happy People Steppenwolf - The Pusher Harry Nilsson - Early in the Morning The Beatles - Ballad of John and Yoko Simple Minds - Theme for Great Cities The Beach Boys - Surf’s Up MIX #02 Roxy Music - Avalon Lou Reed - Walk on the Wild Side The Beatles - All You Need is Love T Rex - Mambo Sun Talking Heads - Take Me To The River Frankie Goes To Hollywood - Frisco Kisses Prince - Alphabet Street The Charlatans - Then Otis Redding - Tramp Simon et Garfunkel - Keep the Customer Satisfied Prince Dixon - Stop Your Lying The Beach Boys - Sloop John B The Carpenters - Mr Postman The Band - The Weight Brian Wilson - Night Time The Beach Boys - Good Vibrations J’espère que vous trouverez tout plein plein de bases dans ces 32 titres. Je vous conseille de réécouter attentivement du côté des célèbres mais à creuser en détails comme Nina Simone ou Otis Redding (le titre ici joué, Tramp, est issu de son premier album posthume). Il y a bien mes chouchous Simon et Garfunkel dont on a déjà parlé dans la Ligue et qui méritent une réhabilitation en règle. Vous noterez aussi, que si on entend plusieurs fois les Beatles et les Beach Boys, parce qu’ils sont incontournables, sans surprises, ou Simon et Garfunkel parce que j’en suis particulièrement fan et qu’ils me semblent sous-estimés, par contre, on entend 2 fois les Talking Heads. Et j’aimerais bien attirer votre attention là-desssus. Genre, vachement. À bon entendeur, vous savez quoi faire, j’développerai pas, merci. Merci à tous les artistes qui ont créés ces disques exclusivement pour qu’un jour je puisse les jouer, c’est gentil à eux. Et nous, on se retrouve bientôt pour une nouvelle saison qui sera... sous le signe du direct !
Les Prescriptions Musicales #6 : Deeper in CaliforniaLes gusses ! Vous savez ce que je vais vous dire. on a déjà 2 épisodes des Prescriptions sur le thème de la Californie au compteur, eh bien oui : jamais 2 sans 3 ! On se fait donc un arrêt à la pompe, pour un nouveau voyage sur les routes de Californie !Bon, j’en dis pas plus, avec déjà 2 épisodes Californiens pour vous mettre dans le mood, je commence, désormais à vous sortir des histoires qui respirent le mystère.Une heure de balade sur les routes lézardées de Californie, il suffira pour cela de cliquer sur play.PlaylistThe Beach Boys - I Get Around (faut bien commencer par vous mettre dans le bain)Rachel and the Revolvers - The RevoLution (pour aller plus loin, dans le débat sur l’identité de Rachel, le résultat des investigations de Dr Bro l’amènent à penser que c’est cette Betty Willis)Patience et Prudence - Tonight You Belong To MeThe Honeys - Tonight You Belong To MeLorez Alexandria - I’m wishin'Hanni El Khatib - Gonna Die AloneLindsey Buckingham - Play In The Rain (Continued)Iron Butterfly - In-A-Gadda-Da-Vidda (pour aller plus loin, dans le mystère bien mystérieux autour de Philip Taylor Kramer, je vous conseille cette lecture tirée d’un fanzine conspirationniste, autant dire un truc de qualité)David Crosby - LaughingDoobie Brothers - NobodyThe Carpenters - Sing (faut bien terminer avec un truc qui met tout le monde d’accord)On essaie de se retrouver très bientôt pour une prescription musicale qui ira encore plus profond en Californie.
Les Prescriptions Musicales #5 : Further in CaliforniaLes gusses ! Après le gentil plebiscite de la dernière Prescription où l’on explorait déjà la Californie, l’État mythique a tellement à nous apprendre musicalement, que j’ai décidé de persister et de signer dans la thématique avec de l’anecdote au rendez-vous !Une heure de balade en Californie avec des histoires mystérieuses autour de titres de génie : mettez vos lunettes de soleil, et appuyez sur play !PlaylistLana Del Rey, JumpThe Beach Boys, California GirlsMarlena Shaw, California SoulMarvin Gaye et Tammi Terrell (en réalité Valerie Simpson), California SoulDennis Wilson, River SongDerek et The Dominos, LaylaBenjamin Biolay, Los AngelesFoster The People, Don’t StopThe Beach Boys, Heroes et VillainsBrian Jonestown Massacre, PishCrédits : générique par Quentin Bresson - le reste par Dr Bro
Les Prescriptions Musicales #4 : Syncrétisme CalifornienLes gusses ! L’équipe du Tropical Club faisant une fois de plus (ça devient une habitude !) une pause, je me suis glissé à l’antenne pour une heure en direct, histoire de vous lâcher une prescription musicale, à renouveller à souhait dans vos oreilles.Pour faire honneur au Tropical Club et à leur obsession de la chaleur, et les beaux jours qui reviennent, on passera donc cette heure ensemble sous le signe de l’état synonyme de soleil, de rêve, et de Beach Boys : oui, une bonne playlist du Dr Bro pour un voyage en Californie, pendant une heure (seulement). Et on se commente tout ça avec force détails comme à mon habitude. California love !Sortez l’auto-bronzant, c’est parti pour une heure !PlaylistJan and Dean, Girl You’re Blowing My MindDead Man’s Bones, Pa Pa PowerRed Hot Chili Peppers, Higher GroundFu Manchu, Separate KingdomPainted Palms, HypnoticThe Chambers Brothers, UptownMichael Jackson, Break Of DawnSouls of Mischief, 93 ’til InfinityThe Beach Boys, Kokomo (version espagnole de l’enfer)Alain Chamfort, Chasseur d'IvoireWang Chung, To Live and Die in L.A.Guns N' Roses, The Garden
Les gusses, on va aller faire de l’aquaplaning sur les traces de Pet Sounds, mais avec un album qui a pris l’eau.Un album-concept sur la pluie (en Californie, notons-le please) jamais sorti, ça rimera avec sortie de route finale pour Jan et Dean en 1966. Oui, 1966. Un groupe qui enchaîne les succès, mais qui fatigue, un crash en Corvette, un album dont personne ne veut, un groupe qui rejoindra le clan des oubliés, des momifiés —y a qu’à voir leurs têtes !En route pour découvrir des virages dangereux et un album à classer sur le podium de la pop mondiale, enfin à nouveau disponible.
Eh oui, je vous entends déjà crier, mais il l’a déjà chroniqué, cet album ! mais alors, d’un: Cet album est tellement hué et détesté depuis sa sortie, que 2 chroniques ne seront pas de trop pour essayer de le sauver, hein. De deux : j’ai de nouvelles révélations à faire, concernant Bono. Ouais ouais...Je vous laisse découvrir le podcast, je n’en dis pas plus, pour comprendre que derrière cette pochette réalisée sous Photoshop 1.0 (véridique, et je suis sûr que vous seriez bien en mal de la reproduire avec autant de fougue!), c’est la meilleure transcription de l’univers cyberpunk (justement) de William Gibson que l’on peut trouver. Pour toujours. Et que même Lou Reed himself n’a pas fait mieux que la version d’Heroin de Billy. Même audiovisuellement, elle tabasse plus que l’intégrale de tous les lives du Velvet et de tous les festival de motion design que t’es allé voir cette année, thanks aux Amiga 1200 (rep à ça, une fois encore), non mais regardez-moi cet artiste, le king de la Génération X, j’vous dis !J’assume ! https://www.youtube.com/watch?v=7tMFs-5FlWk
De retour en l’an 2017 les gusses ! Bon, pour démarrer l’année, on accueille des français dans La Ligue, c’est pas si souvent, et ça fait du bien.Téléphone, comment ça tout le monde connaît? Bon, oui, effectivement. Mais une fois passée le côté divertissant et la face éclairée du groupe, peu connaissent bien leur discographie dense mais courte. Des hygiaphones des tours de banlieue parisienne, à la consécration et aux dates au Japon, quelques années. En point d’orgue, les 2 derniers disques, Dure Limite, et le dernier album studio du groupe, en 1984: Un Autre Monde.C’est l’album incompris de ce cinquante-sixième épisode, un coup de génie pas frenchy pour un sou !Eh oui, c’est bien pour ça qu’il est aussi un incompris : cet album, imaginé dans l’ADN de la musique rock française est, en réalité, avec un peu de recul, loin du niveau des fatigants Indochine de l’époque ou des très très en retard Taxi Girl, par exemple. Non, cet album, pour dire, a été enregistré strictement dans le Sussex (ouais, carrément !) sous l’égide, que dis-je, la direction déterminante du producteur culte Glyn Johns ! Album dense, très homogène (bah, avec Glyn Johns, encore heureux !), sur le thème du départ, de l’ailleurs —on prépare le split du groupe—, ce qu’il faut en savoir, les gusses, je vais vous le dire, mais pour démarrer, je vais vous demander une chose:désapprenez Téléphone. Oubliez, oubliez tout. Gommez-les de vos grilles de lecture, et préparez-vous à découvrir un album de rock franco-saxon génial.C’est parti pour une visite du Sussex en musique française!
Sortant de la cave de Radio Campus Paris une fois de plus avec quelques-uns de mes disques des années 80 sous le bras, voici un tout frais, tout nouveau vinyle mix de ma collection, avec que du vieux vinyle des années 80, des oubliés, des poussiéreux, et des carrément inconnus. J’ai sollicité, une fois n’est pas coutume, un confrère, oui, un fantôme, non pas un spectre des croûtes rock des années 80, mais un fantôme d’une autre émission de la radio, Dr Bre, réalisateur honoraire du Tropical Club où on ne le voit jamais.Bref, j’ai pensé à vous, parce que les 2 sélections du Dr Bre dans la playlist du Bro vous feront retourner dans les années 2000 et ça fait du bien aussi. Au menu chez nous, j’espère de belles découvertes pour vous. Ça fera chialer ceux qui les ont connus, et ça fera vibrer ceux qui les découvriront avec ce mix, j’espère ! Attention, partez pour une heure de voyage dans le temps, entre rock indé et pop fusion du soleil levant à une époque où le laser n’avait pas encore détrôné le disque acétate !Playlist : Bauhaus « She’s In Parties » Gene Loves Jezebel « Sweetest Jezebel »A Flock Of Seagulls « Modern Love Is Automatic » Kanye West et Bon Iver « Lost In The World » Espionage « One Night Stand » New Order « Run » Casiopea « Spice Road » Mötley Crue « Merry-Go-Round » Simple Minds « Waterfront » Madeon « Shelter » Tears For Fears « Pharaos » Plastic Bertrand « Chou Bi Dou » [Dédicace auditrice envoyée par coursier]Art Of Noise (feat. Tom Jones) « Kiss »
Comme d’habitude avec le Dr Bro, l’histoire que vous allez entendre, jamais, vous ne l’avez entendue.Manchester, le milieu des années 80. Plein de groupes, du rock indé, la new wave cohabite avec les sonorités folk et le punk, bref, tout va bien à l’Hacienda et selon Tony Wilson. Mais l’hégémonie de certains groupes est renforcée par sa fanbase, et un des groupes à la fanbase absolue, dédiée, dévouée et obstruante à la vérité musicale (ouais, le Graal de Dr Bro quoi !), ce sont les Smiths. Alors du coup, y a des groupes, on passe à côté, c’est comme ça, à l’époque ça se pardonnait pas mais maintenant tout le monde s’en fout, vous me direz. Eh bien, non, La Ligue se devait de rétablir la vérité.Les Woodentops c’était un groupe bien, et un jour (en 1986, à vrai dire) ils publièrent Giant, un album mieux que bien, un album qui se confronte aux Smiths avec des choses en plus (des boites à rythme, des accordéons, de la rage musculaire —j’invente des images musicales si je veux, d’abord). Le problème, c’est que face à la déferlante du son de Momo les bons tuyaux, Giant sera un oublié de l’histoire. Et pourtant, il résume toutes les années 80 à Manchester. Si vous voulez savoir comment ça se passait, écoutez Giant.Et si vous voulez savoir la vérité sur Rolo Mc Ginty, oui ce petit gars qui a l’air tout sympa avec sa guitare, là, savoir comment le gusse réglait ses comptes à l’époque, et comment Morrissey était au volant (et ça c’est pas amélioré, à ce qu’il parait), je vous conseille d’écouter une histoire honteuse, tristement vraie, vécue par le Dr Bro. Viva Hacienda! https://www.youtube.com/watch?v=WbDk8LDuKEs
SPECIAL EVENT les gusses !Eh oui, à l'occasion de la sortie du nouvel album de Justice, Woman, j'ai décidé de vous faire, selon MES règles, un peu de décryptage en règle du céleste titre de fermeture du disque, Close Call, pour lui régler son compte.Accrochez-vous à vos trackpads et à vos pommeaux de douche, appuyez sur play, le Dr Bro vous cause Justice (oui, bon, ça, normal, mais Justice old school), punk berlinois des débuts de Nina Hagen et de son Nina Hagen Band, et aussi animation japonaise de la racine avec Neon Genesis Evangelion (au travers de son génial compositeur Shiro Sagisu) et même un peu pub de Renault 25... Eh oui, quand même, on ne rigole plus, hein? Tout vous est dévoilé avec ma mauvaise foi habituelle, et mon admiration rare !
Il y a des albums incompris, il y a des albums mal compris, et il y a ceux que personne n’assume (à part ma voisine qui l’écoute dans son grenier, mais c’est une autre histoire).Penchons-nous donc sur un disque d’or que beaucoup aimeraient oublier : Liberté, de Gilbert Montagné, sorti en 1984. Ah oui, j’avais prévenu que ça allait fortement vous décontenancer ! Bon, donc. Oui, c’est Gilbert Montagné, je sais. Mais de un, Montagné est un grand instrumentiste (bah oui, c’est lui qui a fait la zik de la pub Ricoré et qui oserait dire du mal de son premier succès, l'excellent The Fool ?). De deux, si Liberté contient tant de tubes (On va s’aimer, Sous les sunlights,... Tiens ça forme limite une phrase, bref), c’est peut-être en partie parce que le parolier à « singles » de l’époque, Barbelivien, écrit une partie des lyrics, mais c’est, SURTOUT, et ça j’aime pas trop trop que vous l’ignoriez (surtout toi au fond), parce que Montagné s’est emparé à sa sortie du clavier mythique Yamaha DX-7, et que l’album est produit par une équipe qui versait dans l’italo-disco, le vrai, pur jus. Il n’y a qu’à entendre les arrangements et la guitare de Ninzatti sur « Take Your Time ».Donc on pourra railler au tant qu’on veut les parties molles de l’album (les slows, clairement à éviter), et les lyrics niaiseux, pour le reste, il convient de rendre à César ce qui lui appartient : Liberté est l’album idéal à s’écouter pour se croire retourné dans les années 80 quand on conduit après un repas bien arrosé, et de manière générale, l’efficacité de Sous les Sunlights est imparable, et l’intro de Take Your Time est de la même qualité qu’un titre de Kavinsky (qui utilise également dans sa panoplie le même DX-7 que Bébert). Donc on va tous se calmer, et écouter aussi le très très intéressant et en fait super bon titre éponyme, qui est sans doute le plus convaincant par sa pure bizarrerie (ton bizarrement chanté de la chanson, rythme mielleux mais qui envoie également). Et puis surtout vous allez écouter le podcast svp, je vais pas tout vous refaire par écrit non plus.FA MI FA MI SOL DO VIENS DANSER !
Un coup de mou? Le Dr Bro troque l’ordonnance pour la tracklist !Pendant que l’équipe du Tropical Club préparait son retour de vacances pour le 29 octobre (toujours en retard, ou en vacances quoi, bravo les gusses), je ne voulais pas vous laisser trop seul(e)s le samedi soir, alors j’ai décidé de venir vous réchauffer les oreilles et activer vos cervelles neurasthéniques avec quelques petites chansons qui réveilleront vos neurones. Pour être très honnête avec vous, j’ai débarqué par le Velux, tel le fantôme de Radio Campus Paris, avec un paquet de titres piochés au hasard dans mes playlists et on a improvisé, à l’envie. Le résultat : on a pioché dans mes croûtes des années 80, bien sûr, car la vie serait trop injuste sans elles, mais on a aussi vogué sur des titres qui ont moins de 10 ans ô miracle, je sais, mais qui dit soirée, week-end, esprit festif bref, j’ai essayé de pas vous plomber l’ambiance non plus. On s’est aussi fait plaisir lors de l’arrêt obligatoire à la station Brian Wilson, aka Dieu, avec une petite démo mythique.Et je vous garantis qu’avec cette prescription musicale portée par la voix du Dr Bro, vous serez remontés comme jamais pour passer un moment enfin potable dans votre vie. Non, j’plaisante, l’effet vous durera au moins deux jours, garanti sur facture.Tracklist géniale et innateignable de la Prescription Musicale qui va te faire du bien:George Michael, MonkeySimple Minds, Up On The CatwalkHoly Two, Face ItDivine Styler, Concept Design DeflonPilote, Follow The MountainElectronic, One DayTV On The Radio, Wolf Like MeTatsuro Yamashita, HEY! REPORTERjj, ecstasyBeach Boys/Brian Wilson, Shortenin’ Bread (adult/child demo reconstruction, free download là)Talking Heads, Crosseyed and PainlessPoolside, Only Everything
Ce monde est fou. Oui, moi j'en ai la preuve, les gusses. En effet, j'ai le premier album de Tears For Fears. Il se nomme the hurting. Et si l'on connait surtout d'autres titres du duo anglais, notamment Shout, cet album reste relativement méconnu. Vous me direz, oui, mais bon. Arrêtez-vous là, pauvres fous !the hurting, c'est d'abord un album concept, mais surtout la raison d'être de Tears For Fears ! Ce groupe est né primitivement quelques années avant ce disque, mais a pris son nom des travaux du psychiatre américain borderline Janov. Ce disque est une adaptation de ses œuvres, en quelque sorte en chansons torturées, où le groupe reprend les grands thèmes de leur maître à penser. Forcément, ça hurt, ça heurte (même l'exigence humoristique est incomprise ici), puisque ces chansons qui nous paraissent si poétiques sont en réalité l'amer sentiment d'Orzabal et Curt (le duo, bordel, suivez un peu) sur l'enfance et l'adolescence (surtout celles qu'ils ont vécues). Et cette musique, si new wave, cache en réalité des compositions de génie, très noires, s'est retrouvée transcendée par ces sonorités synthé presque par hasard.Si maintenant vous avez compris qu'il va falloir creuser sous le vernis, et que vous êtes prêts à savoir comment, il ne vous reste plus qu'à cliquer sur la réécoute, vous allez vous sentir mieux.
Il y a bien longtemps, dans un pays lointain, très lointain et froid, très froid (on parle de la Norvège là, les gusses), des guitares ont réchauffé l’atmosphère.Je sais pas comment vous visualisez les années 80 (oh, vous allez pas jouer les étonnés !), mais elles ont été le berceau d’une esthétique du metal aujourd’hui disparue, oubliée, et dirais-je incomprise que j’aurais raison. L’héritage glam rock des ‘70s, la maturité du hard et la naissance explosive du trash metal, puis la culture du metal FM : les années 80 ont vues s’épanouir un genre de rock très chevelu, hystérique, un metal s’autorisant tout, où la figure androgyne du glam rock british n’était qu’un très réservé galon d’essai, à côté de l’excentricité débauchée de Motley Crüe par exemple (c’est bien Lemmy de Motörhead qui a confondu le groupe avec des prostituées de loin, un soir !). Ce metal, peut-être le meilleur, le plus grand, le plus libre, le plus riche que l’histoire n’ait jamais engendrée, a été brûlé en place publique dès le tournant des années 90. Dès 1991, la déferlante du grunge, appuyée par l’influence du genre stoner, viendra balayer tout ce beau monde et ce qui survivra de ce metal ne sera qu’une illusion lissée pour le monde du mainstream, ou de la musique de fan service.Triste? Ben oui, je vous ai bien prévenu à plusieurs reprises que les années 80 étaient les meilleures ! On en vient donc à la fin des années 80. Après s’être formé en 1988, les Electric Boys ont publié ce qu’il conviendrait d’appeler un pamphlet de la musique : Funk-O-Metal Carpet Ride. Le titre de l’album? Un statement à lui tout seul ! Et regardez-moi cette photo de couverture. L’esprit du psychédélique funk metal est posé. Vous vous rendez compte que vous n’avez jamais lu ces trois mots accolés, c’est normal. Sorti en 1989, cet album est la quintessence d’un genre que le groupe créé et ne pourra pas tenir (si vous avez pas compris pourquoi je peux rien faire pour vous, relisez le paragraphe précédent).Cet incompris, oublié, rangé depuis longtemps dans les rayons bizarreries, je suis retombé dessus par hasard un soir, au fin fond d’un bar de Los Angeles. Vous voulez savoir comment, et en profiter pour en savoir un peu plus sur les Electric Boys? Le podcast vous attend ! https://youtu.be/QMzZBa6uPdE
EVERYBODY WANTS TO LIVE JUST ONCE ! Alors, ça vous plaît comme programme ?C’est ce que braillent les frères Wilson sur un album incompris, et pas n’importe lequel. Cet épisode, les amis, c’est le 50ème ainsi que le final de la deuxième saison de La Ligue ! Eh oui, aux portes d’un été où le Dr bro va partir en Californie, sur les traces de Brian Wilson, je tenais à vous livrer ce qu’on peut très facilement considérer comme un masterpiece total des albums incompris, puisque de disque il n’y a même pas, seulement des bandes, rejetées par le label et un groupe circonspect.Je vous propose d’écouter cette chronique pas comme les autres, pour passer un été à vous plonger dans un océan (l’été, plonger, l'océan ah, ah, ouais...) de contemplation musicale, mais aussi vous poser des questions existentielles, au rang desquelles figureront notamment, pardon, nécessairement : Combien de chefs d’œuvres sont en train de pourrir sur les étagères de studios obscurs alors que des gens ont des disques de Daniel Guichard ? La vie de Brian Wilson n’est-elle donc qu’une immense histoire d’histoires, l’aventure d’une plume Divine et cruelle qui l’aurait frappé du génie de Mozart, le gros gros swag et le VRAI talent en plus, parce que La Flûte Enchantée ça va un moment ? Et surtout, Comment envoyer de l’argent au Dr Bro pour le remercier ? et surtout SURTOUT POURQUOI ILS L’ONT PAS SORTI EN 77 ?????Pour la majorité de ces questions, toutes les réponses sont dans la chronique. L’album du jour est adult/child, de son nom de travail, car il n’a jamais officiellement été reconnu. Cet album bootleg est pourtant, mais ça vous vous en doutez déjà, un chef d’oeuvre. Composé par un Brian Wilson tout puissant, il est dans un délire un peu particulier, radical, Brian style quoi ! Et c’est bien pour ça que c’est du génie, éloigné du style Beach Boys (on est plus dans le genre big band). Tout comme l’album précédent, Beach Boys Love You, il a été entièrement géré par Brian. Celui-ci ressortait de son lit et de sa dépression pour la première fois en une dizaine d’années. Un retour au fonctionnement du « bon vieux temps » en quelque sorte, celui des plus grandes années des Beach Boys, celles où Brian avait la main sur toute la musique du groupe. Le problème, c’est que son expérimentation était sans doute trop géniale et atypique pour un groupe qui peinait à se maintenir dans le coup, chose dont Brian Wilson n’avait pas grand chose à foutre, comme au bon vieux temps aussi !Mais je m’égare, j’en dis trop, car le plus simple, c’est d’écouter. Ce chef d’œuvre ne mérite qu’une chose : qu’on l’écoute. Rendons hommage au gusse le plus cool du monde.Comme c’est un méga bootleg hardcore true demo direct taperip vénère, plusieurs « remasters » trainent sur le net, avec des tracks remontées à partir d’autres enregistrements de pistes synchronisés, ou encore des différences de vitesse suivant les rips (eh oui, c’est des bandes, pas des mp3!)... ce lien de la reconstruction de l’album par un fan (qui détaille son travail) est très recommandable, propre, même s’il faut privilégier d’autres sources pour Little Tomboy et la home demo de I Still Dream Of It, qui vaut aussi son pesant de cacahuètes. Mais bon on va faire simple : chopez-le et KIFFEZ !
Retour en 2012 ! si si, je vous le promets, ce n’est même pas un piège. Aujourd’hui, La Ligue s’est portée vers un groupe australien, dont le principal fait d’arme est d’avoir sorti un album. Pour les détails et les anecdotes, on repassera. Mais quel album ! Deep Fantasy est un opus à l’image de son titre : une plongée totale, une BO idéale pour rêver. Il faudra quand même faire attention à ne pas négliger la richesse musicale de S U R F I N G, qui en s’inscrivant dans une musique électronica, mais avec des codes reprenant plutôt l’imagerie vaporwave (et des sonorités, ou des tics de mixage), peut faire penser à un opus de plus dans la vaporsphère. Mais non, Deep Fantasy c’est un petit monde renfermé sur lui-même, qui ne vous offrira pas l’Australie, mais plutôt ouvrira plus facilement la porte des rêveries. En route, c’est parti. https://www.youtube.com/watch?v=0SMgUlZrQ-o
1983. Une année où je reviens souvent. Une année riche en sensations musicales ! Il est temps de rouvrir un autre dossier qui me tient à cœur, je veux parler du petit oublié dans la famille Bauhaus, certes culte, et de sa suite Love And Rockets, pas non plus inconnue des foules. Entre la carrière ultime de Bauhaus en matière de son caverneux et macabre, et le tournant rock new wave qui a du casque des Love And Rockets, il y a eu un oublié, qui a plus de potentiel encore. Si si. Imaginez qu’on fusionne les Pink Floyd avec The Cure. Le résultat? C’est TONES ON TAIL, un groupe express, à la durée de vie aussi pérenne qu’un papillon. Dur de définir leur son, entre gothique (mais le grand, le merveilleux, l’éthéré) et... rock? influences jazz? pffff, que dire. Tones On Tail a explosé les genres, loin de tout conformisme (musical et stylistique). Mort-vivant de Bauhaus, et fantôme de Love And Rockets, ce groupe n’a été qu’une anti-chambre de répète pour un trio historique qui a livré en une petite année une myriade de maxis et un album, Pop!, qui défient toute datation à l’écoute. Basse explosive, centrale, arrangements très raffinés, qui se baladent du tube post-punk rock rageur aux confins du progressif, ce groupe est un ravissement absolu. Les successeurs Love and Rockets, à la carrière bien plus longue, sont cependant une évolution de Tones on Tail, plus que de Bauhaus. À ce titre on pourra se tourner vers les 3 premiers albums du groupe pour satisfaire sa soif de Tones on Tail ! La démarcation d’avec Peter Murphy a permis au trio de s’orienter (pour votre bonheur) vers une new wave plus mainstream (ça reste tout relatif...), qui a cependant, et invariablement avec eux, fini par retourner vers un son plus intello, à partir de 89. Mais rien qui puisse être vraiment mis à leur charge... Leurs créations en tant que LetR, qui s’inscrivent directement dans l’héritage de Tones on Tail, sont présentes sur l’album « Seventh dream of a Teenage Heaven » . Avis aux amateurs les gusses. Bienvenue dans un monde sensitif en noir et blanc ! https://www.youtube.com/watch?v=YM0p0Z8j56U
Pour l’été, La Ligue passe au format 15 minutes ! L’occasion de s’écouter plus de musique et de prendre notre temps dans les méandres des oubliés.On ouvre ce nouveau format avec un disque très cher au coeur de Dr Bro, la galette d’un groupe légendaire pour certains (ah, ah, ah...) et dont l’éclectisme n’a jamais été égalé. Retour aux origines du trip hop avec les Stereo MCs !Il faut dire que les Stereo MCs est un groupe à part dès le début. Autour d’une formation DJ/breakbeat et d’un studio, la fusion des genres électronique/pop-dance et culture DJ leur a donné un côté melting pot très hystérique. Après des débuts sur disque en 89, Leur 3ème album, Connected, on va en parler ensemble, est sorti en 1992 et représente leur aboutissement. Ils attendront d’ailleurs 8 ans avant de publier une suite, d’ailleurs réussie. Leur site officiel s’appelle CONNECTED, bref, vous l’aurez compris, c’est un peu l’alpha du groupe que ce Connected. En route pour une aventure unique !
Hop hop hop ! On freine des 4 fers les amis ! Aux portes de 2 saisons remplies d’albums incompris, je vous propose de faire un petit tour d’horizon. Vous savez, j’avais envie de citer Ferris Bueller, puis je me suis rendu compte que le film est bien trop vieux pour parler aux foules. Mais quand même, comme disait Ferris Bueller :"Life moves pretty fast. If you don't stop and look around once in a while, you could miss it."Voilà, ça c’est fait, comme ça on reste bien dans ce qu’aime Dr Bro, c’est-à-dire des croûtes des années 80 ! Avec cet épisode spécial, je vous propose d’évoquer des souvenirs d’albums incompris, au fond de ma réserve de disques, d’artistes perdus et inconnus, tout en faisant le tour des pépites de la croûte totale auxquelles vous avez —pour l’instant— échappées !
Comment ça vous aimez l’indus? La musique électronique? Et le rock? Et la scène underground? Bon, pas de problème, ça tombe bien, moi aussi ! On avait parlé de ce moment trouble, une période qui me passionne, celle où l’émergence des nouvelles sonorités électroniques a créé des musiques hybrides, comme la naissance de l’EBM des Front 242, où la cristallisation 80s absolue des Revolting Cocks. Eh bien, dans le même univers, je vous propose d’entrer de plein pied dans une musique abrupte, mais qui ne surprendra pas les habitués des groupes précédemment cités, ou de Ministry ou KMFDM... Puisque le groupe qui nous intéresse aujourd’hui, hautement underground, doit être bien compris... Excessive Force ! Avec un nom comme ça, on résume déjà bien le programme : ici c’est bien de l’agression, sans rentrer dans les expérimentations indus (qui concerneront, elles, plutôt le continent et les dérives intellectuelles de labels comme Ant-Zen), ce groupe est bien ancré dans les USA et son histoire. Oui, précisément, à Chicago, au début des années 90. Chicago, forcément, c’est le coeur de la culture club, des musiques électroniques, d’une scène underground de l’indus qui se cherche et s’imagine au gré des coups de samples et vocodeur à cette époque. Autre facteur pour comprendre Excessive Force : c’est le side-project de Sasha Konietzo, leader de KMFDM (eh bah oui, rien que ça) et Buzz McCoy de My Life With The Thrill Kill Cult (autre groupe d’indus au nom pensé pour faire souffrir les gens). Ce project parallèle sera leur défouloir club, pensé sur le label où se retrouve tout le gratin de l’époque à Chicago : le mythique Wax Trax Records ! Ca commence à faire beaucoup de monde dans un endroit sacrément cool. Et inutile de dire, à ce stade, qu’on vous en avait même pas parlé, et que tout le monde a depuis très longtemps oublié cette comète des nuits de Chicago, si jamais on en a jamais vraiment parlé. Bon, alors en avant pour un nouvel épisode !
Une nouvelle occasion pour une petite playlist spéciale, ça tombe bien ! J’ai remonté, de la cave où je suis retranché, quelques vinyles dans mon sac. C’est bon pour moi, poursuivant ma quête de la prise d’antenne inopinée et de la bonne playlist, je vous propose une playlist très années 80, mais Dr Bro oblige, pas de facilité, je vais vous faire groover avec des pépites plus très diffusées. Attention donc, pour ce deuxPour ce deuxième mix, c’est back to the future dans les oubliés des années 80 ! Et j’espère que vous allez découvrir quelques titres.Réalisation : Etienne, le seul, l’unique, celui qui a vu de ses yeux le visage du Bro.Playlist :Ray Parker Jr. « Ghostbusters » Frankie Goes To Hollywood « Welcome To The Pleasuredome » Diana Ross « Tenderness » Paul Young « Bite The Hand That Feeds » Robert Palmer « Johnny And Mary » Prince « Alphabet St. » Hall et Oates « Crime Pays » Imagination « Changes » Talking Heads « Once In A Lifetime (Edit) » Johnny ‘Guitar’ Watson « Ain’t That A Bitch »Peter Gabriel « Big Time » The Jimmy Castor Bunch « I Promised To Remember »Beach Boys « You’re Welcome »
Le fameux et déjà culte Tropical Club m'a cédé la place (ainsi que son réalisateur Étienne, monnayé au prix fort, kidnappé et ligoté à la console) pour une heure où j’ai trainé quelques-uns de mes disques favoris jusqu’aux platines de Radio Campus. Au programme : de l’underground, des oubliés, mais un seul mot d’ordre : de l’éclectisme. On voyagera en effet beaucoup, on en voit du pays dans de mix vinyle : la redécouverte des origines californiennes de la Pop universelle des Beach Boys, le rock caverneux de Robert Smith, en glissant sur des sonorités qui n’existent plus, aussi pop-rock (Power Station) que soul-funk (les Whispers, inimitables), et des genres qui n’existent plus comme le trip hop de Massive Attack, ici dans une version instrumentale qui magnifie leur style. Vous l’aurez compris, j’espère que la playlist va vous surprendre, avec les pépites expérimentales des Cabaret Voltaire, les paroles de Michel Mallory ou les trop oubliés Public Image Ltd... Que du bon, promis, garanti sur facture ! PEACE.à la réal’, le seul qui sait où se cache le Dr Bro dans les locaux de Radio Campus Paris : Etienne, le seul, l’unique.La tracklist, la voici la voilà :The Power Station « Get It On » Charlatans « White Shirt » The Cure « Shake Dog Shake » Brian Wilson « Night Time » Whispers « A Mother For My Children » Donna Summer « I Remember Yesterday » The Beach Bums « Upholstery » (BO de Phantom Of The Paradise)Harry Nilsson « Gotta Get Up » Cabaret Voltaire « Yashar » David Bowie « Fame » (Live in Nassau ’76)Beach Boys « Cabin Essence » Roxy Music « Ladytron » PIL « Low Life » Massive Attack « Safe From Harm » (Instrumental)Claude François « Merci Merci Beaucoup » Beach Boys « You’re Welcome »
Cet épisode est disponible avant diffusion en version longue. Bah ouais, c’est KISS quand même, merde. Rendez-vous vendredi prochain pour vous en remettre une rasade dans les écoutilles.Il y a une vingtaine d'années, certains groupes ringards étaient déjà ringards. Par exemple, KISS. Eh ouais, posons le décor :Nous sommes au milieu de la décade des compilations Hit Machine et la techno déferle, le rock indé s'étend tous les genres, le trip-hop existe sous ce nom, le néo-métal explose, autant de facteurs qui ont laissé un grand nombre de groupes des années 80 désoeuvrés et placardisés. Décatis depuis la mort du disco-rock et de leurs problèmes de drogues des années 80, le hard rock de KISS, sponsorisé par Maybelline et botox-land, n'attirait déjà plus que les metalleux et autres hirsutes depuis de longues années. La période de gloire était passée, même musicalement, et tournait dans une auto-parodie ennuyeuse.Voilà, ça c'est le décor. Maintenant, les gusses, accrochez-vous à votre trackpad, il est l'heure d'attendre celui que personne n'attendait, celui qui a déçu les fans, celui que le groupe renie, bref celui que personne ne voulait et sans doute celui que personne n'a écouté : PSYCHO CIRCUS, sorti en l'an de grâce 1998, celui-là même où vous écoutiez les All Saints et Mariah Carey...Cet album n'a pas eu de chance : maudit, pas du tout, sabordé, totalement ! Son héritage ne fera qu'empirer l'accueil majoritairement mauvais du disque : tout le monde s'y mettra pour l'attaquer au napalm. Et pourtant, je continue à ne pas comprendre. Cet album fût une claque pour Dr Bro, un opus court mais sous le signe de l'excellence. Vendredi prochain (le 6 mai, quoi), venez avec vos platform boots, on va disséquer le cas PSYCHO CIRCUS, un incompris pur jus.A cette occasion, donc, je vous propose à la ré-écoute une version longue du podcast, autant en paroles qu’en musique.[caption id="attachment_35407" align="aligncenter" width="715"] Quelqu'un a dit bon goût?[/caption]
C'était les années 80... Oui, bon, certains me reprocheront de toujours commencer mes nouveaux articles come ça, certes. Mais je suis désolé, si plein d'albums incompris sont sortis dans les eighties, je peux pas y faire grand chose. Je reprends donc : C'était les années 80. Alors que sur les terres d'Albion régnaient les rois des charts et de l'excellence, dur dur de se faire une place entre la cold, le rock renaissant, la new wave... Tellement dur que sans des épaules solides, on finissait au fond du classement.Et les épaules solides, Paddy Mc Aloon ne les avait pas... L'architecte valétudinaire du groupe Prefab Sprout (germe préfabriqué dans la langue de Molière), après plusieurs tentatives, en vain, de toucher la célébrité du doigt, sort un album dans lequel son label ne croira pas, qui sera victime de problèmes de droits d'auteur, bref, qui coulera aussi vite que le groupe. Un public de fans fragile vite déçu par le manque de concerts du groupe, en sus, propulsera en sens inverse le groupe au nom aussi chaotique que sa courte vie, et l'album restera dans l'ombre.Pourtant, pourtant, on tient là (et quelques journalistes spécialisés l'avaient pourtant remarqué) la collision d'une tristesse infinie du rock et de la mélodie old school. Un son qui sonne comme les Smiths, la filiation du style est évidente, avec des mélodies toujours au premier plan (on a comparé Paddy Mc Aloon à Brian Wilson et à Mc Cartney dans ce domaine), et une gaieté qu'on attend jusqu'au bout du disque, pour les plus naïfs.Prefab Sprout va changer votre vie, écoutez et vous comprendrez. Album incompris, boudé malgré son excellence, mené par un personnage qui nage dans son costume, Steve Mc Queen condense une excellence musicale rarement atteinte.
C'était les années 80. Les gloires parisiennes s'effaçaient aussi doucement qu'elles étaient apparues, dans un paysage musical qui évoluait trop vite. Juliette et les indépendants, sur les cendres de ce savoir-faire, se lance dans une aventure qui ne séduira presque personne. Les années 90. L'évolution du style musical pop fait des ravages dans les rangs des anciens comme des nouveaux tombant comme des mouches. Juliette et les indépendants, toujours aussi confidentiels et boudés persiste et signe : en sortiront 2 albums largement en avance sur leur temps, vu le staff aux commandes (vous aviez peut-être déjà reconnu Mirwais sur la photo ci-dessous, par exemple), qui peineront à poindre ne serait-ce que de l'anonymat, alors qu'il recèlent toute la mélancolie parisienne des années 90.
Ah lala, pour cet épisode, les amis, je vous révèle... Un coup de cœur, un intemporel, un incompris certainement. Peut-être le premier de tous. Ce disque est susceptible de déchainer une incompréhension totale de l'auditoire, vous serez prévenus ! Harmonium. C'est le nom de ce groupe qui, si l'on se doute qu'il émane des années 70 ou 80, reste relativement difficile à contextualiser sans être allé chercher des informations précises, tant la musique du groupe est unique.Les années 70 donc, et très logiquement. 1976 pour être précis, en pleine vague hippie mystique, dans les résidus du peace and love où pacifisme et musique prog' firent bon ménage. Du prog', ça en est, mais un prog' très particulier. Harmonium, si l'on devait essayer de les décrire, c'est du folk progressif acoustique.Et pour assoir le tout, le groupe, sous l'égide du musicien-compositeur-poète Serge Fiori, est québécois francophone, du Québec militant, mais surtout du genre inspiré, inspiré par la Nature, la Poésie du monde, la musique comme art expressionniste, qui relève de l'illumination ascétique.Bon, là vous commencez à vous dire que c'est du très lourd, vous pouvez regarder à nouveau l'illustration de la pochette pour bien voir que je dis pas de conneries et commencer à flipper.Harmonium, c'est 3 albums studio, le 2ème, Si On Avait Besoin D'Une Cinquième Saison est celui qui nous intéresse aujourd'hui. 5 pistes: 1 par saison (ça commence au printemps), + une 5ème, imaginée par l'illuminé gourou musical Fiori durant 17 minutes. Incompris, le groupe comme l'album le sont pour 2 grandes raisons : malgré un succès local grandissant, le groupe décida en pleine ascension de s'arrêter, à l'initiative de Fiori, toujours lui, qui ne se sentait plus l'énergie nécessaire pour le groupe (plus puriste, tu meurs). Ensuite, non content de se saborder, le groupe ne sera pas terriblement édité, et déjà que le progressif n'est pas un genre à la côte dantesque, le côté poétique-hippie du disque appuyé par son phrasé francophone rend l'immersion dans une symphonie folk qui sent la peau de mouton au coin du feu encore plus difficile pour le grand public...Harmonium, c'est plus que des mots, c'est comme une expérience extrême : il faut d'abord avoir le courage de se lancer. Soufflez un grand coup, Dr Bro est là pour vous prendre la main!KOUTCHI-KOUKA.
Pour la 40ème, La Ligue accueille des oubliés —étonnant ! Oui, oubliés certes, comme les autres, mais du genre bien enterrés, cramés : bref, des croûtes, des vraies ! Les jeunes gens que vous voyez ci-dessous formaient le groupe Edith Nylon. Oui, déjà, ça sent la naphtaline, n'est-ce pas? Dans la foisonnante scène punk, post-punk et new wave Parisienne autour de 1980, il faut bien avouer qu'Edith Nylon fut sans doute le plus emblématique, le plus riche, travaillé, et aussi celui qui enfanta le plus de carrières.Découvrez avec le Dr Bro le nombre sans fin de formations issus de la cosmogonie Edith Nylon, le groupe punk Parisien par excellence. Découvrez aussi comment avec quelques titres bien sentis, des presque (oui, faut pas pousser) hits, on peut aussi se rendre compte que ceux de la mouvance qui ont atteint le firmament (les Rita Mitsouko) leur ont tout volé. Comète du genre, super-formation tentaculaire, Edith Nylon n'a pas eu la chance d'aller au bout de sa carrière : morte en 1982.Direction aujourd'hui le meilleur de leurs albums, celui qui a le moins vieilli : Johnny Johnny, sorti en 1980. Attention, épisode dense, plus long que d'habitude, mais à généalogie exceptionnelle, podcast exceptionnel ! https://www.youtube.com/watch?v=nWxJMu952Gs
Les gusses, nous revoilà avec un album incompris, mais culte, sacré, qui fait partie de ceux entourés d'une légende... Le seul album solo sorti du vivant de Dennis Wilson. Un album à l'image de sa vie, oui la vie de Dennis Wilson, l'incarnation la plus absolue du mythe californien. Un album maudit aussi. Privé des bacs jusqu'à l'arrivée de la musique dans le cloud qui abolit toute rareté, cette rareté accompagne l'atmosphère dépressive et de fin de règne du frère Wilson. Oui, frère Wilson. Ne criez pas tout de suite, on parle bien des frères Wilson, dominés par Brian Wilson (génie), les frères des Beach Boys (génie-bis), tous deux déjà accueillis dans La Ligue, ici pour Brian, et là pour les Beach Boys. Dr Bro, monomaniaque? Si peu ! Mais ce que nous donne Dennis, c'est étonnamment loin du son Beach Boys et de leurs mélodies, même si l'on retrouve certains timbres instrumentaux à la Brian Wilson. Album crépusculaire, inoubliable, testament prophétique du seul surfer des Beach Boys, cramé de part en part, mal à l'aise dans une famille de surdoués, enfin libéré lorsqu'il était au bout du rouleau, nous parlerons ensemble du sombre Dennis avec son album Pacific Ocean Blue, de 1977. Le vendredi soir par Dennis, c'est pas des pastis à l'autobus. C'est un poil plus sombre : https://www.youtube.com/watch?v=arQUVdjI2y0
Les gusses, aujourd'hui c'est un épisode un peu spécial... En effet, La Ligue accueille des esseulés, des incompris, des rois du rendez-vous manqué. Mais l'album de Palmer Rockey, "Rockey's Style" (aussi connu sous le nom de "Scarlett Love"), lui, c'est un peu une curiosité, avant même d'être un disque.On en parle dans la chronique, mais voici les sources les plus fiables sur l'histoire du mystérieux Palmer Rockey : ici (à lire en premier pour comprendre d'où a émergé ce culte), puis là et là pour rentrer dans la folie du personnage (pour l'écoute, sans passer par un original à 300$ sur ebay quand il y en a un, on peut désormais le trouver en mp3 et également sur youtube, un gars a pris le temps de quasiment tout y uploader).Côté son, il n'y a qu'à se laisser embarquer dans cette salade de pop fusion funky rock'n'roll d'ascenseur. Vous verrez, ça fait le même effet à tout le monde : de bizarre, ou mauvais, le charme inquiétant de ces titres vient vite vous hanter, et bientôt vous n'oublierez plus jamais le son de Palmer Rockey. Disque inoubliable d'un raté sans talent, Rockey's Style Movie Album est la quintessence de l'album incompris dans sa facette maudite, sociale et underground. Tout y est aussi mystérieux qu'un hiéroglyphe par temps de brouillard et ce disque continue de vous téléporter en 1979 dans un mobile home crade de Dallas, entre chimères de gloire et banalité de l'échec.Un pour le show, deux pour l'échec. Palmer Rockey, déjà le nom annonçait le personnage. A vos carnets et vos claviers, l'enquête ne fait que commencer ! https://www.youtube.com/watch?v=fFmFzbvB03E
Episode #37Jamais dans la tendance, mais toujours dans la bonne direction : bienvenue dans La Ligue ! Ah, enfin, l'actualité 2016 retiendra, côté fin de règne, la révérence tirée par David Bowie le 10 janvier 2016.Dr Bro a donc fait remonter en tête de liste un album incompris de Bowie, un album oublié, méconnu, très personnel : EART HL I NG (demandez pas pourquoi, mais c'est la graphie officielle du titre, s'tro dark tu comprends ?).Sorti en 1997, c'est son album le plus électronique, sans doute son dernier grand album, de ceux qui sont inspirés, générationnel, et ambitieux. Et incidemment le meilleur des 25 dernières années de sa carrière... Ah oui, Dr Bro est comme ça, comme à son habitude, ça balance. Surtout, cet album reste absolument muet dans le flux démentiel de chansons du Starman et d'hommages, playlists et articles que l'on entend et lit en boucle depuis son décès. Dans ces conditions, Earthling est prêt à à être accueilli dans La Ligue !Vendredi, à 18h55 sur les ondes, et peu de temps après en ré-écoute, on va s'intéresser à ce condensé d'électro, d'indus, de jungle, enfin bref à ce condensé d'années 90. Chef d'oeuvre du genre, coup de maître de Bowie à la fin d'une décennie pas franchement géniale pour lui, on découvrira aussi comment cet album résume la façon de travailler du génie ! https://www.youtube.com/watch?v=t2FUhqM85bM
Hello les gusses ! Il était bien temps de parler de Fishbone, c'est désormais fait.En un mot comme en 100, Fishbone, on sent qu'ils veulent faire un truc, mais que ça part dans tous les sens. C'est bizarre. Voilà.Fishbone représente un peu tout ce que La Ligue veut défendre : des albums improbables, pour un groupe improbable, qui veut faire tout et n'importe quoi. Et ça marche. Ils ont joué avec les plus grands, ont été pendant longtemps sous les projecteurs. Ils incarnent toute l'énergie des années 80 : en 1988, Fishbone a sorti TRUTH AND SOUL, leur second album, peut-être le plus délirant, celui où les limites n'existent plus, car le metal s'invite dans les genres.Truth And Soul, c'est une bonne leçon pour le XXIe siècle : la fusion des genres, la vraie, vous allez la découvrir avec cet album. Imaginez Funkadelic avec les partitions d'Iron Maiden.En route ! https://www.youtube.com/watch?v=mfB3eK9cJD4