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Le 23 février prochain, des élections anticipées se tiendront en Allemagne. Dans cette course à la chancellerie, le paysage politique allemand se dessine comme certes toujours stable mais avec un cordon sanitaire de plus en plus tendu avec l'affirmation de l'extrême droite. Amandine Crespy est professeure de sciences politiques au Cevipol et à l'Institut d'études européennes de l'ULB. Elle revient avec nous sur les enjeux de ces élections.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Le 23 février prochain, des élections anticipées se tiendront en Allemagne. Dans cette course à la chancellerie, le paysage politique allemand se dessine comme certes toujours stable mais avec un cordon sanitaire de plus en plus tendu avec l'affirmation de l'extrême droite. Amandine Crespy est professeure de sciences politiques au Cevipol et à l'Institut d'études européennes de l'ULB. Elle revient avec nous sur les enjeux de ces élections.
Après 9 ans en tant que premier ministre du Canada, Justin Trudeau a présenté sa démission. Miné par des désaccords internes, son parti ne fait plus l'unanimité et les sondages placent le parti conservateur 20 points devant les libéraux avant les élections fédérales d'octobre. Audrey Brennan est doctorante en science politique au CEVIPOL de l'ULB et à l'université de Laval au Canada. Elle est en ce moment à Montréal. Bruno Delaby l'a appelée pour faire le point sur la situation.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Après neuf ans en tant que Premier ministre du Canada, Justin Trudeau a présenté sa démission le 6 janvier dernier. Miné par des désaccords internes, son parti ne fait plus l'unanimité et les sondages placent le parti conservateur 20 points devant les libéraux avant les élections fédérales d'octobre. Audrey Brennan est doctorante en science politique au Cevipol de l'ULB et à l'Université de Laval au Canada. Elle est en ce moment à Montréal. Bruno Delaby l'a appelée pour faire le point sur la situation.
Qui sont les primo-votants ? Quelles sont leurs tendances politiques ? Ont-ils fait bouger les lignes lors des élections de 2024 ? Autant de questions que se sont posées les chercheur.es du CEVIPOL, le Centre d'Etude de la Vie Politique de l'ULB. Jean-Benoit PILET, professeur de science politique à l'ULB nous présente ces observations. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Son nom fait grincer des dents à gauche. L'Italien Raffaele Fitto devient commissaire européen en charge de la politique de cohésion dans la nouvelle équipe d'Ursula von der Leyen, qui entre en fonction le 1er décembre. Pour la première fois, un homme issu de l'extrême droite, du parti de Giorgia Meloni, obtient même un des huit sièges de vice-président au sein de la Commission. Mais qui est vraiment Raffaele Fitto ? Le loup est-il entré dans la bergerie comme le redoutent certains ? Symboliquement, c'est un tournant. Et la gauche de l'hémicycle européen pouvait difficilement ne pas s'en indigner. Mais, à y regarder de plus près, Raffaele Fitto n'est ni un néo-fasciste, ni un extrémiste. Il est même l'une des figures les plus modérées du parti Fratelli d'Italia, et c'est bien pour cela que Giorgia Meloni l'a proposé à Bruxelles. « C'est la personnalité la plus "sérieuse" de son gouvernement. Quand il a été nommé ministre des Affaires européennes en 2022, il était l'un des rares à ne pas faire partie des fidèles ou de la garde rapprochée de Giorgia Meloni », explique Giulia Sandri, conseillère scientifique à l'Université libre de Bruxelles et collaboratrice au Cevipol. « Raffaele Fitto était l'élu le plus expérimenté : au niveau local, national, mais aussi européen. Il a donné au gouvernement de Meloni une dimension de respectabilité et d'expérience. »Grâce à lui, à Bruxelles, Giorgia Meloni continue de consolider sa quête de légitimité auprès de l'establishment politique : « La stratégie de rapprochement de Meloni vis-à-vis des institutions européennes, c'est de montrer que son parti n'est plus eurosceptique, pro-Russie ou anti-atlantiste comme il l'était avant. Et même si Fratelli d'Italia a des positions souverainistes et une vision assez spécifique de l'intégration européenne, il veut montrer qu'il respecte les institutions européennes et peut-être un partenaire sérieux. » Raffaele Fitto sert cet objectif.À lire aussiUnion européenne: la nouvelle Commission attend son feu vert sur fond de turbulencesDans les pas de son pèreIl est en fait l'incarnation du glissement qui s'est opéré du centre vers la droite conservatrice en Italie et ailleurs. C'est un homme issu d'une famille bourgeoise du sud de l'Italie. Son père était le président régional des Pouilles, un homme populaire, qui meurt dans un accident de voiture quand Raffaele Fitto a 19 ans. C'est là que Raffaele Fitto entre en politique et hérite du capital politique du paternel. Il va faire ses classes au sein du parti de la démocratie chrétienne. Le nouveau commissaire européen en conserve la modération, la foi catholique et une certaine sensibilité européenne, dans la tradition de De Gasperi, l'un des Pères de l'Europe.Mais dans les années 90, la démocratie-chrétienne, le bateau amiral du centre-droit italien, fait naufrage suite à l'opération « Mains propres » qui révèle la corruption endémique de la classe politique de la péninsule. C'est alors que Raffaele Fitto rejoint Silvio Berlusconi, l'entrepreneur providentiel qui va permettre de tourner la page. Et c'est sous la bannière du parti Forza Italia que Raffaele Fitto va devenir président de la région des Pouilles, comme son père, puis député, avant d'être propulsé ministre des Affaires régionales de 2008 à 2011 dans le quatrième gouvernement du « Cavaliere ».C'est là que Raffaele Fitto sympathise avec celle qui est alors ministre de la Jeunesse : Giorgia Meloni. Mais il ne partage pas avec elle son idéologie, si on en croit Lorenzo Castellani, spécialiste des institutions politiques à l'Université LUISS de Rome : « Il est avant tout un politicien de carrière et a fait un choix pragmatique. Quand le parti de Berlusconi s'est morcelé, dans les années 2015-2016, il s'est uni à Georgia Meloni, parce que, en tant qu'élu bien ancré dans son territoire, il a senti le vent tourner. Certains ont rallié la Ligue de Matteo Salvini, lui a choisi ce petit parti, Fratelli d'Italia. C'était un bon pari. » La meilleure carte de MeloniRaffaele Fitto ne fait donc pas partie du cercle rapproché, intime, de Giorgia Meloni : « Ils se reconnaissent mutuellement comme des politiciens fiables, de parole », abonde le chercheur, spécialiste des droites italiennes. « En somme, elle peut compter sur lui. Il n'est pas enclin aux coups de tête, aux déclarations gênantes ou grandiloquentes, il travaille discrètement et n'aime pas être sous les projecteurs. Il n'est certainement pas un homme de combat, plutôt de compromis. » Sans doute, Raffaele Fitto était la meilleure carte que Meloni pouvait jouer au niveau européen. D'autant qu'il a été eurodéputé de 2014 à 2022 et occupait actuellement le poste de ministre pour les Affaires européennes de l'Italie. C'est lui qui a été chargé de mettre en œuvre le plan de relance européen pour la péninsule.C'est donc un homme expérimenté qui aura la charge de la politique de cohésion de l'Europe, le développement des territoires, la gestion des fonds structurels. Un portefeuille de 392 milliards d'euros pour la période 2021-2027. Lors de son audition devant le Parlement européen, l'Italien s'est engagé sur plusieurs fronts. En matière de politique de cohésion, il a fait la promesse de maintenir une gestion partagée avec les régions et de se concentrer sur les territoires les plus pauvres. Il a défendu une approche sur mesure pour les îles et les régions périphériques, soulignant l'importance de créer des opportunités pour retenir les jeunes dans ces territoires. Sur les questions de gouvernance, il s'est engagé à créer un mécanisme d'accès direct aux fonds de cohésion pour les autorités locales et régionales.Raffaele Fitto est aussi quelqu'un qui est réputé à Bruxelles pour savoir construire des ponts entre son groupe (les Conservateurs et réformistes européens dont il est coprésident), le PPE (droite) et Renew (centre). De quoi servir aussi les intérêts de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui n'a pas de majorité garantie au Parlement et devra composer avec les voix de l'extrême droite.
durée : 00:58:41 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Quatre ans après la seconde guerre du Haut-Karabakh, l'Arménie et l'Azerbaïdjan sont désormais en discussion sur un traité de paix. Les deux pays se seraient déjà mis d'accord sur 80% des points, mais plusieurs questions sensibles restent en suspens. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Tigrane Yegavian chercheur à l'Institut Chrétiens d'Orient (ICO),; Régis Genté Journaliste; Anita Khachaturova Doctorante au Cevipol, à l'Université Libre de Bruxelles
Après le temps du vote, voilà celui des enseignements et des alliances. Le scrutin communal et provincial a réservé son lot de surprises. Que ce soit à Bruxelles, en Wallonie ou en Flandre. Que faut il retenir de ce scrutin ? Sarah Saadi-Garcia s'est posé la question avec Bernard Demonty, le chef du pôle Pouvoirs et Romain Biesemans, politologue au CEVIPOL de l'ULB.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Lendemain de veille dans les communes après un scrutin qui a réservé, comme d'habitude, des confirmations et des surprises. Nous allons analyser les résultats et les tendances qui s'en dégagent avec les journalistes de la rédaction de l'Echo pour la Wallonie, Bruxelles et la Flandre, avec un focus particulier sur certaines communes à enjeux. Pour commenter ces résultats, Robin Lebrun, politologue au Cevipol. En Wallonie, les socialistes parviennent à conserver leur leadership dans leurs grands bastions urbains: à Charleroi, où Paul Magnette passait la main, ou à Mons, où George-Louis Bouchez rate son pari de renverser la majorité PS. À Bruxelles, le phénomène le plus marquant est l'écoulement de Defi et la montée très forte de la Team Fouad Ahidar. En Flandre, enfin, le Vlaams Belang décroche une majorité absolue, pour la première fois de son histoire, à Ninove. Mais, a contrario, l'abstentionnisme aurait plutôt profité au CD&V, qui se maintient bien, et pénalisé les extrêmes. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l'oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l'essentiel de l'info business, entreprendre, investir et politique. Signé L'Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Ce dimanche, c'est jour d'élections pour un scrutin communal et provincial. Pour avoir tout en tête au moment d'entrer dans l'isoloir, on a posé quelques questions à Emilie Van Haute et à Jean-Benoit Pilet, politologues au CEVIPOL, le centre d'étude de la vie politique de l'ULB. Avec eux, on dresse le guide électoral des communales 2024. Ici, Emilie Van Haute nous explique comment exprimer un vote valable en Flandre.
Ce dimanche, c'est jour d'élections pour un scrutin communal et provincial. Pour avoir tout en tête au moment d'entrer dans l'isoloir, on a posé quelques questions à Emilie Van Haute et à Jean-Benoit Pilet, politologues au CEVIPOL, le centre d'étude de la vie politique de l'ULB. Avec eux, on dresse le guide électoral des communales 2024. Ici, Jean-Benoit Pilet nous explique à quoi sert votre vote aux élections provinciales.
Ce dimanche, c'est jour d'élections pour un scrutin communal et provincial. Pour avoir tout en tête au moment d'entrer dans l'isoloir, on a posé quelques questions à Emilie Van Haute et à Jean-Benoit Pilet, politologues au CEVIPOL, le centre d'étude de la vie politique de l'ULB. Avec eux, on dresse le guide électoral des communales 2024. Ici, Emilie Van Haute nous explique à quoi sert votre vote en Flandre.
Ce dimanche, c'est jour d'élections pour un scrutin communal et provincial. Pour avoir tout en tête au moment d'entrer dans l'isoloir, on a posé quelques questions à Emilie Van Haute et à Jean-Benoit Pilet, politologues au CEVIPOL, le centre d'étude de la vie politique de l'ULB. Avec eux, on dresse le guide électoral des communales 2024. Ici, Emilie Van Haute nous explique à quoi sert votre vote à Bruxelles.
Ce dimanche, c'est jour d'élections pour un scrutin communal et provincial. Pour avoir tout en tête au moment d'entrer dans l'isoloir, on a posé quelques questions à Emilie Van Haute et à Jean-Benoit Pilet, politologues au CEVIPOL, le centre d'étude de la vie politique de l'ULB. Avec eux, on dresse le guide électoral des communales 2024. Ici, Jean-Benoit Pilet nous explique à quoi sert votre vote en Wallonie.
Ce dimanche, c'est jour d'élections pour un scrutin communal et provincial. Pour avoir tout en tête au moment d'entrer dans l'isoloir, on a posé quelques questions à Emilie Van Haute et à Jean-Benoit Pilet, politologues au CEVIPOL, le centre d'étude de la vie politique de l'ULB. Avec eux, on dresse le guide électoral des communales 2024. Ici, Jean-Benoit Pilet nous explique comment exprimer un vote valable pour les élections provinciales.
Ce dimanche, c'est jour d'élections pour un scrutin communal et provincial. Pour avoir tout en tête au moment d'entrer dans l'isoloir, on a posé quelques questions à Emilie Van Haute et à Jean-Benoit Pilet, politologues au CEVIPOL, le centre d'étude de la vie politique de l'ULB. Avec eux, on dresse le guide électoral des communales 2024. Ici, Jean-Benoit Pilet nous explique quelles sont les règles de cumul pour savoir si votre bourgmestre va effectivement siéger.
Ce dimanche, c'est jour d'élections pour un scrutin communal et provincial. Pour avoir tout en tête au moment d'entrer dans l'isoloir, on a posé quelques questions à Emilie Van Haute et à Jean-Benoit Pilet, politologues au CEVIPOL, le centre d'étude de la vie politique de l'ULB. Avec eux, on dresse le guide électoral des communales 2024. Ici, Emilie Van Haute nous explique comment exprimer un vote valable à Bruxelles.
Ce dimanche, c'est jour d'élections pour un scrutin communal et provincial. Pour avoir tout en tête au moment d'entrer dans l'isoloir, on a posé quelques questions à Emilie Van Haute et à Jean-Benoit Pilet, politologues au CEVIPOL, le centre d'étude de la vie politique de l'ULB. Avec eux, on dresse le guide électoral des communales 2024. Ici, Jean-Benoit Pilet nous explique comment exprimer un vote valable en Wallonie.
Le nombre d'animaux sauvages a chuté de 73 % à l'échelle mondiale en 50 ans. Voilà ce qui ressort du dernier rapport « Planète vivante » du WWF, l'une des plus importantes ONG environnementales au monde. Dans cette étude qui sort tous les deux ans, l'organisation a compilé les données scientifiques sur près de 5500 espèces animales. L'ONG alerte : le système est en péril. Le monde se rapproche de points de bascule et il sera presque impossible de revenir en arrière une fois qu'ils seront franchis. Michel De Muelenaere est journaliste au pôle Planète. On analyse avec lui.Toute cette semaine, on va répondre à des questions liées au scrutin du 13 octobre avec des experts du CEVIPOL de l'ULB. Aujourd'hui, Emilie van Haute nous explique comment faire pour exprimer un vote valide aux élections à Bruxelles.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Les femmes vivent plus longtemps que les hommes, mais elles ne passent pas toujours ces années de vie en plus en bonne santé. En cause, des différences biologiques que la recherche médicale ne prend pas assez en compte, mais aussi des choix de société qui aboutissent à des inégalités. En Belgique, les femmes sont plus à risque de se retrouver en incapacité de travail. Anne-Sophie Leurquin est journaliste au pôle Société et spécialiste de la santé. Elle nous explique.Toute cette semaine, on va répondre à des questions liées au scrutin du 13 octobre avec des experts du CEVIPOL de l'ULB. Aujourd'hui Jean-Benoît Pilet nous explique comment faire pour exprimer un vote valide aux élections provinciales.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Ce dimanche 13 octobre, vous voterez aux élections communales et provinciales. Tous les Belges, en dehors des Bruxellois, éliront leurs représentants à la province. Vous n'entendez pas beaucoup parler de ce niveau de pouvoir, vous avez peut-être même oublié son existence, mais les provinces sont l'une des plus vieilles institutions belges. En Wallonie, leur poids en termes de politiques publiques n'est pas négligeable. Alors, à quoi servent les provinces ? Comment fonctionnent-elles ? Combien coûtent-elles ? Comment vont leurs finances ? Pourquoi existent-elles encore ? On vous explique tout.Toute cette semaine, on va répondre à des questions liées au scrutin du 13 octobre avec des experts du CEVIPOL de l'ULB. Aujourd'hui Emilie Van Haute nous explique ce qu'il faut faire pour exprimer un vote valide en Flandre.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Le pire massacre de Juifs depuis la seconde guerre mondiale. Le 7 octobre dernier, des commandos du Hamas lancaient, depuis la bande de Gaza, une équipée terroriste meurtrière. Equipée qui fera près de 1200 morts et plus de 200 otages. En réponse, l'armée israélienne bombarde presque sans arrêt Gaza depuis bientôt un an. Cécile Lemoine et Samuel Forey sont nos correspondants en Israël. Vous avez lu leurs nombreux et passionnants papiers. A quoi ressemble la vie de correspondants dans un pays en guerre ? Qu'ont-ils retenu de ces 12 mois ? Quelles sont les images qu'ils voudraient oublier ? On les a appelés, tous les deux, pour qu'ils nous racontent.Le 13 octobre, c'est jour de vote en Belgique. On vote pour les élections communales. En Wallonie et en Flandre on vote aussi pour les provinciales. Toute cette semaine, on va répondre à quelques questions avec des experts du CEVIPOL de l'ULB. Aujourd'hui Jean Benoit Pilet, professeur de science politique nous explique si oui ou non, le ou la bourgmestre élue va effectivement siéger.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Quels sont les enjeux électoraux à Bruxelles et en Wallonie ? Sont-ils toujours couplés ? Est-ce que la Communauté française - Fédération Fédération - Wallonie-Bruxelles va résister aux chocs des élections, des négociations et des envies non communautaires ou communautaires. Ce sont les questions que pose Eddy Caekelberghs au politologue de l'ULB, Jean-Benoît Pilet, qui anime aussi le CEVIPOL, le centre de la vie politique à l'Université Libre de Bruxelles Merci pour votre écoute Le fin Mot c'est également en direct tous les jours de la semaine de 18h30 à 19h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Le fin Mot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/23283 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Le mois prochain, le visage de l'Europe va changer. Nous votons du 6 au 9 juin, selon les pays, pour renouveler le Parlement qui présidera à la destinée des 27. Les eurodéputés sont chargés de formuler des textes législatifs, contrôler la manière dont l'argent de l'UE est dépensé et disposent d'un droit de véto sur la composition de l'exécutif européen. Les partis d'extrême-droite et nationalistes progressent dans un certain nombre de pays: chez nous, aux Pays-Bas, en France, en Grèce, en Slovaquie, en Finlande mais aussi en Hongrie et en Italie où ils gouvernent, alors leurs idées pourraient-elles percoler jusqu'à menacer le projet européen? Comment ces mouvements radicaux en influencent d'autres? L'échiquier politique va-t-il être modifié? Et quelles incidences les prochaines élections pourraient-elles avoir sur les priorités de l'Union? Pour en parler, nous recevons dans ce podcast Frédéric Rohart, journaliste spécialiste des questions européennes à L'Echo, et Awenig Marié, chercheur au Cevipol, le Centre d'étude de la vie politique de l'ULB. Présentation: Guillaume Cordeaux.See omnystudio.com/listener for privacy information.
0n les dit désengagés, détournés et désintéressés de la vie politique. Vraiment ? Et d'ailleurs, que signifie s'engager pour la Génération Z ? Quelles sont ses motivations ou ses freins ? Tous les jeunes sont-ils à mettre dans le même panier ? Le cinquième épisode de notre podcast Zoomer ! Un jeune, une voix se penche sur ces questions. Nous avons interrogé François Van Sull et Catherine Ancia, deux jeunes qui ont décidé de s'engager chacun à leur manière. L'un a choisi la voie de l'activisme pour la défense des océans. Il vit au Mexique et travaille à plein-temps pour l'ONG internationale Sea Sheperd. L'autre a pris un chemin plus classique. Elle a rejoint les rangs d'un parti pour, dit-elle, agir en profondeur. Etudiante en Sciences politiques, elle est candidate pour les élections communales d'octobre prochain à Wanze dans la région liégeoise. Et pour prendre du recul sur ces témoignages, nous avons rencontré Emilie Van Haute, chercheuse au Cevipol, le Centre d'Etude de la Vie Politique de l'ULB., et co-auteure d'une vaste étude inter-universitaire sur l'engagement politique des jeunes en Belgique. Les résultats révèlent quelques surprises : l'engagement des jeunes ne faiblit pas mais a pris d'autres formes, plus directes, plus immédiates. Et malgré un manque d'écoute qu'elle déplore, la Génération Z est moins sceptique, moins désabusée que ses aînés vis-à-vis de la politique. Merci pour votre écoute Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
L'actu Déclic - Ioulia Navalnaïa, l'épouse de l'opposant russe Alexei Navalny était à Bruxelles aujourd'hui pour rencontrer les ministres des affaires étrangères européens réunis en conseil. Elle tient Vladimir Poutine comme personnellement responsable de la mort de son mari. Une posture très politique qui laisse entendre qu'elle pourrait reprendre son combat. Éclairage avec Himad Messoudi. On en parle avec Ekaterina Gloriozova, chercheuse en science politique au Cevipol à l'ULB, spécialiste de la Russie Merci pour votre écoute Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:57:42 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Du soutien à la Palestine au rôle des supporters dans le mouvement social du Hirak, le foot algérien reste politisé. Les clubs, très populaires, sont peu professionnalisés et restent sous la coupe de l'État. Une manière de contrôler les contestations des supporters ? - invités : Akram Belkaïd Journaliste au Monde Diplomatique.; Fateh Chemerik Maître de conférences à l'Université Catholique de l'Ouest Bretagne Sud et chercheur au Gresec (Groupe de recherche sur les enjeux de la communication est un centre de recherche en sciences de l'information et de la communication) de l'Université Grenoble Alpes.; Suzan Gibril Chercheuse à l'Université libre de Bruxelles, au CEVIPOL, laboratoire OMAM (Observatoire des Mondes Arabes et Musulmans
L'Amérique du Sud est de plus en plus contaminée par une extrême-droite qui malmène les démocraties fragiles de la région. Analyse avec Frédéric Louault, spécialiste de l'Amérique latine et directeur du CEVIPOL, le Centre d'Etudes de la vie politique de l'ULB. Merci pour votre écoute Le fin Mot c'est également en direct tous les jours de la semaine de 18h30 à 19h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Le fin Mot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/23283 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:38:34 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Depuis le lancement de la contre-offensive de l'Ukraine en juin dernier, le front est figé et les Ukrainiens n'ont pas avancé. La guerre s'éternise et la population s'inquiète. Quels ponts relient la vie civile à la vie au front ? La société ukrainienne consent-elle toujours à ce conflit ? - invités : Stéphane Audoin-Rouzeau Historien, directeur d'études à l'EHESS, spécialiste de la Grande Guerre; Coline Maestracci Doctorante en science politique au sein du Centre d'étude de la vie politique (CEVIPOL) de l'université libre de Bruxelles (ULB); Tetyana Ogarkova Journaliste et politiste, responsable du département international à l'Ukraine Crisis Media Center
durée : 00:38:34 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Depuis le lancement de la contre-offensive de l'Ukraine en juin dernier, le front est figé et les Ukrainiens n'ont pas avancé. La guerre s'éternise et la population s'inquiète. Quels ponts relient la vie civile à la vie au front ? La société ukrainienne consent-elle toujours à ce conflit ? - invités : Stéphane Audoin-Rouzeau Historien, directeur d'études à l'EHESS, spécialiste de la Grande Guerre; Coline Maestracci Doctorante en science politique au sein du Centre d'étude de la vie politique (CEVIPOL) de l'université libre de Bruxelles (ULB); Tetyana Ogarkova Journaliste et politiste, responsable du département international à l'Ukraine Crisis Media Center
En septembre 2023, 100 000 personnes ont pris la route de l'exil et, en 10 jours seulement, le Haut-Karabakh s'est totalement vidé de ses habitants. Conséquence d'un conflit centenaire autour de cette petite région indépendantiste, peuplée d'Arméniens chrétiens, appartenant à l'Azerbaïdjan et où la guerre revient à chaque fois que la situation internationale se tend. Nous vous racontons l'histoire du Haut-Karabakh, territoire montagneux du Caucase pour lequel se battent deux pays voisins, l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Comment a-t-on pu aboutir à ce nettoyage ethnique éclair et à la disparition d'un "Etat", même non reconnu au niveau international ? L'Histoire continue reçoit deux invitées, à l'écoute de nos archives exceptionnelles, pour commenter le récit de ce long conflit : Aude Merlin, professeure en science politique à l'Université Libre de Bruxelles, spécialiste de la Russie et du Caucase, et Anita Khachaturova, chercheuse au Cevipol (centre d'Etude de la Vie Politique) à l'Université Libre de Bruxelles, qui rédige une thèse sur les populations du Haut-Karabakh et leur rapport à la guerre. Présentation : Hélène Maquet et Bertrand Henne Réalisation : Jonathan Remy. Merci pour votre écoute L'Histoire Continue c'est également en direct tous les samedis de 9h à 10h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Histoire Continue sur notre plateforme Auvio.be https://auvio.rtbf.be/emission/l-histoire-continue-19690 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:58:06 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - Au cours de la dernière décennie, l'ancien bloc soviétique a vu la montée en puissance d'un discours faisant de la communauté LGBTQ le symbole de la décadence occidentale et appelant à faire obstacle à sa "contagion". En Russie, la propagande s'est exacerbée depuis le début de la guerre en Ukraine. - invités : Maxime Forest Enseignant à Sciences-Po, rattaché au laboratoire Présage, un programme de recherche et d'enseignement des savoirs sur le genre; Arthur Clech Chargé de recherche au Cevipol, un laboratoire de l'université libre de Bruxelles, au Fond national pour la recherche scientifique (FNRS) et chercheur associé à la Sorbonne et au Centre d'étude des mondes russes, centre-européens et caucasiens de l'EHESS; Hazal Atay Chercheuse à Sciences-Po
Un tribunal a commencé à juger ce lundi (19 juin 2023) l'opposant russe Alexeï Navalny. Le procès se déroule dans la colonie pénitentiaire de très haute sécurité où le principal détracteur du Kremlin est détenu. Il risque trente ans de prison dans cette affaire où il est accusé d'« extrémisme ». Alexei Navalny ne cesse de dénoncer la guerre menée par Vladimir Poutine en Ukraine. Cette affaire illustre le climat de répression qui règne en Russie, depuis le début du conflit. Un conflit qui touche directement le territoire russe, depuis la fin du mois de mai 2023, puisque la région frontalière de Belgorod est devenue la cible d'attaques imputées à l'Ukraine. Des incursions ont aussi été menées par des bataillons composés de combattants russes opposants au régime de Poutine. Des drones ont même été abattus au-dessus de Moscou. Comment réagit la population face à ce conflit ? Est-il encore possible de s'opposer à la guerre ? Ou l'opinion reste-t-elle soudée derrière le président ?Avec nos invités : - Carole Grimaud, professeure et analyste en Géopolitique, spécialiste de la Russie et de l'espace post-soviétique, fondatrice du Center for Russia and Eastern Europe Research (CREER) de Genève- Aude Merlin, chargée de cours en Sciences politiques à l'Université libre de Bruxelles, membre du Cevipol et spécialiste de l'espace post-soviétique.
durée : 00:14:39 - Les Enjeux internationaux - par : Baptiste Muckensturm - Mardi 30 mai, les députés brésiliens ont voté un projet de loi limitant la démarcation des terres indigènes, un revers pour le président Luiz Inacio Lula da Silva qui avait relancé la politique de protection des peuples autochtones et de l'Amazonie. - invités : Frédéric Louault Directeur du Centre d'étude de la vie politique (CEVIPOL), co-directeur du Centre d'étude des Amériques (AmericaS) à l'Université Libre de Bruxelles.
Londres et Madrid, de nouveau aux prises avec les tensions indépendantistes. L'heure du grand soir est passée. Et les tiraillements se font dans la cadre de la légalité de l'État. Mais la colère est bien là. Entre l'Angleterre et l'Écosse tout d'abord. La Cour suprême de Londres a tranché à la fin du mois dernier (novembre 2022). Il n'est pas question d'autoriser le Parlement écossais d'Edimbourg, Holyrood, à organiser un référendum, même consultatif, sur l'indépendance. Ce n'est pas dans le champ de ses compétences. Seul, le gouvernement central peut en décider. Du côté du Scottish National Party, le SNP qui dirige le gouvernement régional et parmi les militants, c'est une immense déception. La frustration s'est muée en manifestation. C'est un reportage de Marie Billon. Le camp indépendantiste catalan déchiré Et en Catalogne, l'heure n'est pas non plus à l'apaisement. La politique de la main tendue par Madrid se poursuit pourtant. Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis la déclaration unilatérale d'indépendance jugée illégale en 2017. En 2021, 9 leaders indépendantistes emprisonnée ont été grâciés. Et aujourd'hui, le gouvernement espagnol veut supprimer du Code pénal le crime de sédition qui a permis la condamnation de ces mêmes leaders. Mais le geste divise le camp indépendantiste, la droite la plus radicale y voit une machination, d'autres se demandent quelle sera la conséquence de cette réforme sur le sort de l'ancien leader Carles Puigdemont en exil en Belgique. Les plus en colère ont défilé, la semaine dernière, à Barcelone. C'est le reportage d'Elise Gazengel. Bruxelles et les indépendantismes Et quel regard portent les institutions européennes sur ces combats indépendantistes. Avec une certaine ambivalence, nous dit Amandine Crespy, professeure en Science politique à l'Institut d'études européennes et au Cevipol. D'un côté, Bruxelles a voulu favoriser les régions par les biais de financement sur la réduction des inégalités dans l'Union ; de l'autre, elle ne peut que respecter l'intégrité territoriale des États. C'est ce qu'elle a expliqué à notre correspondante Laure Broulard. L'oeil européen de Franceline Beretti Et qu'en est-il des indépendantismes flamands, ou de celui de l'Italie du Nord ? Dissous dans l'opportunisme politique. C'est le constat de Franceline Beretti dans son œil européen cette semaine.
Il n'est pas Européen, il vient du Caucase. Mais c'est son rôle dans le conflit qui se déroule depuis maintenant plus de sept mois en Ukraine qui en fait ce dimanche notre Européen de la semaine. Ramzan Kadyrov, le président de la Tchétchénie, installé par Vladimir Poutine au pouvoir en 2007 après deux guerres en Tchétchénie, ne cesse de revenir dans l'actualité depuis que Moscou a lancé son « opération spéciale » en Ukraine. Ce va-t-en-guerre n'a pas attendu la mobilisation décrétée il y a quelques semaines par le Kremlin pour envoyer ses troupes combattre en Ukraine. Sur les réseaux sociaux, il n'hésite pas à se présenter comme un chef de guerre, qui prend part aux combats. Ramzan Kadyrov, considéré comme proche de Vladimir Poutine, n'hésite pas non plus à critiquer les responsables selon lui de la débâcle russe de ces dernières semaines. C'est un personnage haut en couleur, accusé d'être un tortionnaire, d'ordonner des campagnes de répression féroce, d'arrestations ou encore de tortures. On ne présente plus Ramzan Kadyrov, qui dirige d'une main de fer la petite République de Tchétchénie. Nommé par Vladimir Poutine en 2007, Ramzan Kadyrov entretient une relation particulière avec le président russe à qui il doit tout, comme le détaille Anne Le Huérou, maîtresse de conférences à l'université de Paris-Nanterre et spécialiste de la Russie et du Caucase : « Ce sont des rapports de loyauté. De loyauté dans les deux sens et d'une grande – je ne crois pas qu'on puisse parler d'amitié entre ces deux personnages –, mais en tout cas d'un accord également sur des intérêts bien compris qui sont qu'effectivement Ramzan Kadyrov doit tout son pouvoir à Vladimir Poutine, mais qu'en même temps Vladimir Poutine doit aussi, en échange à Kadyrov, une relative stabilité dans la République, une fin progressive des combats, des attentats commis sur le sol russe. » Cette relation a évolué ces quinze dernières années, car Ramzan Kadyrov a su prouver sa loyauté pour maintenir au pas une population qui rêvait, à la fin des années 1990, d'indépendance. Des méthodes employées qui font des émules, comme le souligne Aude Merlin, chargée de cours en sciences politiques à l'Université libre de Bruxelles, membre du Cevipol et spécialiste de la Russie et du Caucase : « Le régime en Tchétchénie, le régime politique mis en place par Ramzan Kadyrov, avec le soutien politique et financier de Moscou, est un régime extrêmement répressif. C'est un régime qui est quasi totalitaire et on pourrait même dire d'une certaine façon que l'on voit poindre un certain nombre de caractéristiques du régime politique tchétchène tel qu'il fonctionne dans l'évolution du régime politique russe de façon plus générale. » ► À lire aussi : Une ONG dénonce des recrutements forcés en Tchétchénie pour la guerre en Ukraine Si les méthodes de Ramzan Khadyrov inspirent, selon Aude Merlin, ses déclarations pourraient être prémonitoires, lui qui ne cesse de critiquer l'état-major russe et qui appelle désormais à employer des armes nucléaires tactiques : « Ça, c'est une technique qui était déjà pratiquée à l'époque soviétique, c'est-à-dire que le pouvoir feint de s'inspirer de suggestions données par des éléments plus radicaux que lui, en tout cas en surface. En fait, Vladimir Poutine prétend répondre en quelque sorte à des suggestions, à des invitations, à des interpellations ou à des idées qui viendraient d'autres personnes en se présentant comme plus modérées en quelque sorte et en disant, mais finalement, nous n'avons pas le choix, et nous devons écouter et mettre en œuvre telle ou telle suggestion. » S'il est encore trop tôt pour savoir si Moscou compte suivre les recommandations de Ramzan Kadyrov, les déclarations du dirigeant tchétchène semblent faire écho au Kremlin, précise Anne Le Huérou : « Il peut se permettre, avec son style assez fleuri qu'on lui connaît, de dire tout haut ce que Vladimir Poutine pense tout bas et ne peut pas se permettre de dire en tant que chef d'État. Mais il y a une autre interprétation, il y a une dimension interne qu'il ne faut jamais oublier. Ce discours-là, il est en grande partie à visée interne, à une visée de réassurance de son pouvoir et de sa position en interne, peut-être parce qu'elle est fragilisée, y compris par cette guerre, parce que justement, le recrutement et la mobilisation massive des tchétchènes a provoqué du mécontentement. » Ramzan Kadyrov a été promu au grade de colonel général cette semaine par Vladimir Poutine, alors que les forces de Moscou enchaînent les revers en Ukraine. Une promotion qui annonce peut-être un durcissement du conflit dans les semaines à venir. Mais ce qui est sûr, comme l'explique Aude Merlin, c'est que le destin de ces deux dirigeants est intrinsèquement lié : « Le jour où Vladimir Poutine tombe ou perd le pouvoir, Ramzan Kadyrov n'est pas sûr de pouvoir lui-même rester. Et on peut imaginer que d'une façon quasi automatique, Vladimir Poutine emmènerait Ramzan Kadyrov dans sa chute, tant cet accord entre deux hommes a été construit précisément sur une loyauté très personnelle. » Si la mobilisation a engendré une contestation en Russie qui se traduit notamment par le départ à l'étranger de nombreux Russes, en Tchétchénie, la situation semble également se détériorer et les revers subis par l'armée russe en Ukraine pourrait bien inspirer une population qui commence à faire entendre son ras-le-bol.
durée : 00:14:46 - Les Enjeux internationaux - par : Julie Gacon - Avec Frédéric Louault, directeur du Centre d'étude de la vie politique (CEVIPOL), co-directeur du Centre d'étude des Amériques (AmericaS) à l'Université Libre de Bruxelles. - invités : Frédéric Louault Directeur du Centre d'étude de la vie politique (CEVIPOL), co-directeur du Centre d'étude des Amériques (AmericaS) à l'Université Libre de Bruxelles.
durée : 00:58:19 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Les Brésiliens voteront demain pour élire un nouveau président. Le Congrès sera également renouvelé ainsi que les gouverneurs et les parlements régionaux. L'ancien président de gauche Lula est le grand favori du scrutin. Face à lui, Jair Bolsonaro, le Donald Trump des tropiques. - invités : Ana Carolina Freires Ferreira Doctorante en sociologie du centre Emile Durkheim de l'université de Bordeaux et du LAPS de l'université de Sao Paulo; Gaspard Estrada directeur exécutif de l'OPALC, l'Observatoire politique de l'Amérique latine et des Caraïbes - Sciences Po.; Frédéric Louault Directeur du Centre d'étude de la vie politique (CEVIPOL), co-directeur du Centre d'étude des Amériques (AmericaS) à l'Université Libre de Bruxelles.; Cristina Terra professeur d'économie à l'ESSEC Business School, chercheuse associée au CEPII (Centre d'études prospectives et d'informations internationales).; Silvia Capanema Historienne du Brésil contemporain
Quel poids représentent les évangéliques au Brésil ? Le premier tour des élections générales a lieu ce dimanche 2 octobre 2022. Le président sortant d'extrême droite Jaïr Bolsonaro se présente pour un second mandat. Face à lui, l'ancien président Inacio Lula Da Silva fait figure de favori. Il devra lui aussi composer avec l'électorat évangélique qui sera déterminant dans cette élection. Cette confession représente aujourd'hui plus du tiers de la population et s'est immiscée depuis plusieurs années en politique et dans la société pour devenir un acteur incontournable dans un pays qui était la plus grande nation catholique Participants : Jean-Pierre Bastian, professeur émérite de sociologie des religions à l'Université de Strasbourg, auteur de nombreux ouvrages et articles, dont : - Europe latine-Amérique latine, la modernité religieuse en perspective comparée, Paris, Karthala, 2001. - Pluralité religieuse et scène politique au Brésil, Outre-Terre, Revue européenne de géopolitique [Fenouillet] n° 42, 2015/1, p. 255-264. - Une interprétation sociologique de la diffusion mondiale d'un christianisme de l'émotion, Revue d'Histoire et de Philosophie Religieuse [Strasbourg] 98, 2018/2, p.155-171. - Le protestantisme en Amérique latine, une approche socio-historique, Genève, Labor et Fides, 1994. Frédéric Louault, directeur du CEVIPOL (Centre d'Études de la Vie Politique) à l'Université Libre de Bruxelles, auteur de : - Atlas du Brésil (avec Olivier Dabène). Promesses et défis d'une puissance émergente, Paris : Autrement, 2e édition, 2018 - Atlas de l'Amérique latine (avec Olivier Dabène). Croissance, la fin d'un cycle, 5e édition , Paris : Autrement, 2019 (traduction japonaise en 2020). - Le Brésil : un laboratoire pour les sciences sociales (coordonnée par Guillaume Leturq, Frédéric Louault, Teresa Cristina Schneider Marques), 2013, Editions L'Harmattan. - Le Brésil. L'interminable émergence (paru en septembre chez Tallandier), de Frédéric Louault - Marges et marginalités au Brésil (Éditions de L'Université de Bruxelles), de Frédéric Louault et Margaux De Barros. Morgane Reina, docteure en Sociologie à l'Université de Brasilia, auteure de : - La dimension religieuse des élections de 2018 et l'obscurantisme chrétien de Bolsonaro (2019) IdeAs - Le fait religieux au Brésil : présupposé historique et paysage contemporain Margaux De Barros, chercheuse en Sciences Politiques au CEVIPOL, actuellement en immersion dans les églises évangéliques à Rio pour analyser la façon dont les pasteurs influencent ou non le vote des fidèles. Pour aller plus loin : - « Cauchemar brésilien », par Bruno Meyerfeld (2022, Grasset) - À écouter sur RFI l'émission 7 milliards de voisins «Jair Bolsonaro, le cauchemar brésilien?»
durée : 00:58:10 - Cultures Monde - par : Florian Delorme - Après cinq années d'un mandat marqué par des dérives autocratiques et populistes, une gestion catastrophique du Covid et des attaques répétées contre les institutions, les Brésiliens s'apprêtent à voter le 2 octobre pour renouveler leur Président. - invités : Frédéric Louault Directeur du Centre d'étude de la vie politique (CEVIPOL), co-directeur du Centre d'étude des Amériques (AmericaS) à l'Université Libre de Bruxelles.; Silvia Capanema Historienne du Brésil contemporain; Ana Carolina Freires Ferreira Doctorante en sociologie du centre Emile Durkheim de l'université de Bordeaux et du LAPS de l'université de Sao Paulo
Modérateur : François Foret, professeur de sciences politiques à l'ULB et ancien directeur du Centre d'études de la vie politique (Cevipol) À propos de notre invitée : Membre de la Chambre des députés italienne pour le Latium (2008-14) Ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (2014) Vice-président de la Commission européenne (2014-2019) Haut Représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité (2014-2019) Recteur du Collège d'Europe (depuis 2020) D'autres activités: Co-préside le Groupe de haut niveau des Nations Unies sur le déplacement interne (depuis 2020) Boursier : Fonds Marshall allemand Membre du Conseil consultatif : Conférence de Munich sur la sécurité Membre du Conseil d'administration : International Crisis Group (ICG) (depuis 2019), Friends of Europe (depuis 2020) Membre du conseil d'administration : Generation Unlimited (depuis 2018) Membre : Istituto Affari Internazionali (IAI) ; le Réseau européen de leadership (ELN) pour le désarmement nucléaire multilatéral et la non-prolifération Membre du Groupe de personnalités de haut niveau sur les relations Afrique-Europe : Africa Europe Foundation (AEF) (depuis 2020) Sur l'association: Actif depuis Mars 2019, notre démarche en tant qu'organisation étudiante affiliée à l'ULB s'inscrit dans une visée culturelle. L'université ayant encore la chance d'être un lieu où des rencontres enrichissantes visant l'échange d'idées et de perspectives peuvent avoir lieu, la V Union a pour objectif de permettre la rencontre de la communauté académique d'échanger aves des professionnels et personnalités de tout horizon. Ainsi, et à l'image de grandes associations étudiantes à travers l'Europe et le monde, la possibilité de pouvoir inspirer autrement nos consœurs et confrères étudiants est notre raison d'être. Nos rencontres auront pour objectif de situer ses partis, d'en explorer les différentes spécificités et, pour la communauté académique, d'échanger directement les différents présidents de familles politiques. Ce cycle représentera donc une belle occasion pour chacun de faire le point sur ses positions mais aussi, plus globalement, de promouvoir le champ de la politique. Après tout, n'oublions pas que le vote est obligatoire en Belgique, qu'une partie de la communauté académique posera son premier bulletin lors du prochain scrutin et que l'université a encore la chance d'être un lieu où ce genre d'échange enrichissant peut avoir lieu dans le respect du principe du libre examen. N'hésitez donc pas à nous suivre sur les différents réseaux afin de vous tenir au courant de l'annonce des prochaines dates.
durée : 00:38:05 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Juste après l'invasion de son pays par la Russie, le président ukrainien avait appelé à la formation d'une légion internationale pour l'aider à défendre l'Ukraine. Comment cet appel a-t-il été reçu ? Comment replacer cette légion dans l'histoire des volontaires étrangers dans les conflits armés ? - invités : Gérard Chaliand Géostratège, spécialiste de l'étude des conflits armés et des relations internationales et stratégiques; Coline Maestracci Doctorante en science politique au sein du Centre d'étude de la vie politique (CEVIPOL) de l'université libre de Bruxelles (ULB).; Edouard Sill historien, chercheur associé au Centre d'histoire sociale des mondes contemporains (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CNRS) et chargé de cours à l'Institut Catholique.
durée : 00:38:05 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Juste après l'invasion de son pays par la Russie, le président ukrainien avait appelé à la formation d'une légion internationale pour l'aider à défendre l'Ukraine. Comment cet appel a-t-il été reçu ? Comment replacer cette légion dans l'histoire des volontaires étrangers dans les conflits armés ? - invités : Gérard Chaliand Géostratège, spécialiste de l'étude des conflits armés et des relations internationales et stratégiques; Coline Maestracci Doctorante en science politique au sein du Centre d'étude de la vie politique (CEVIPOL) de l'université libre de Bruxelles (ULB); Édouard Sill Historien, chercheur associé au Centre d'histoire sociale des mondes contemporains (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CNRS) et chargé de cours à l'Institut Catholique
L'Arménie a commémoré, en novembre, le premier anniversaire de l'humiliante guerre qui lui a fait perdre le contrôle de la région du Karabakh qu'elle contrôlait depuis le début des années 1990 après une guerre de plusieurs années qui l'avait opposée à l'Azerbaïdjan. Les plaies de ce conflit sont encore ouvertes alors que ce conflit a causé, côté arménien, plus de 3000 morts, principalement des jeunes. Outre le bilan humain très lourd pour ce petit pays, la guerre a accru les divisions au sein de la population et fragilisé l'assise politique du premier ministre Nikol Pachinian accusé d'avoir, par ses maladresses, précipité le conflit avec Bakou. Malgré tout, Nikol Pachinian, personnalité politique originale parvenue au pouvoir après avoir promis de débarrasser l'Arménie d'une classe politique corrompue - ce qu'il est parvenu à faire en partie - a été réélu après des élections législatives anticipées qu'il avait lui-même convoqué. Il est cependant désormais voué aux gémonies par une partie de la population et doit travailler à relancer une économie encore fragilisée par ce conflit. Aude Merlin qui revient tout juste de ce pays évoque le climat sur place. Intervenante : Aude Merlin est chargée de cours en science politique à l'Université libre de Bruxelles (ULB), spécialiste de la Russie et du Caucase et membre du Cevipol. Ulrich Huygevelde Image : Simon Desmarais on Flickr
Les humoristes sont devenus incontournables dans le monde médiatique: ils et elles nous font rire, nous indignent ou nous agacent.Les professionnels de l'humour semblent aussi indissociables de la vie politique aujourd'hui. Et les politiques l'ont bien compris.Pour en parler, dans ce nouvel épisode, nous accueillons Guillaume Grignard, chercheur en sciences politiques à l'Université Libre de Bruxelles au sein du CEVIPOL. Des dessins de presse aux marionnettes des Guignols en passant par les imitateurs, la France a une longue tradition de satire, de caricature du politique.Alors, le pouvoir est-il indissociable d'une forme de bouffonnerie ? L'humour, allié ou ennemi du politique ?«En scène » est une série In Extenso produite par The Conversation France. Retrouvez les autres épisodes sur le site de The Conversation ou sur les plateformes de podcasts.Conception, Cléa Chakraverty. Production, Romain Pollet Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Dans ce Mag Inter, Céline Martel et ses invités analysent et décryptent le conflit au Haut-Karabakh. Cette région est au coeur d'un différend depuis plus d'un siècle, les tensions y sont récurrentes. Ce qui inquiète cette fois, c'est l'intervention d'autres acteurs comme la Turquie. Alors que fait vraiment la Turquie dans ce conflit ? Comment la Russie pourrait intervenir ? Que peut faire l'Europe ? Est-ce que ce conflit va durer ? Pour répondre à ces questions, Céline Martel reçoit trois experts: Anita Khachaturova, chercheuse au CEVIPOL de l'ULB Bernard Coulie, professeur à l'Université catholique de Louvain, recteur honoraire, spécialiste du monde byzantin Nicolas Tavitian, Président du Comité des Arméniens de Belgique
Nagranie Panelu dyskusyjnego "Ecological Discourses". W dyskusji udział wzięli Thomas Reuter, Pepijn Van Eeden (Université Libre de Bruxelles,CEVIPOL), Iwona Bojadżijewa (Institute of Sociology, University of Warsaw, Jovanka Špirić (Independent Scholar). Panel był częścią seminarium naukowego (25-26.11.2016) pt. "Post-Socialist Environments: Making, Unmaking and Contesting Nature", które zorganizowane zostało przez IAiE UAM w Poznaniu we współpracy z KTH Royal University w Sztokholmie. W seminarium wzięło udział blisko trzydziestu badaczy zainteresowanych antropologią środowiskową, polityką ekologiczną oraz historią środowiska z Węgier, Czech, Danii, Szwecji, Rumunii, Włoch, Wielkiej Brytanii, Francji, Serbii i Polski. Celem spotkania była wymiana doświadczeń oraz przedsięwzięcie dalszej współpracy. Wśród dyskutantów prezentowanych wystąpień znaleźli się m.in. prof. Thomas Reuter (Future Fellow of the Australian Research Council, University of Melbourne) oraz prof. Michał Buchowski (IEiAK UAM w Poznaniu). Seminarium zorganizowane zostało przez dr Agatę A. Konczal, prof. UAM drę hab. Aleksandrę Lis oraz Irmę Allen (KTH Environmental Humanities Laboratory w Sztokholmie). Podcast opublikowany 30.11.2016 r. na http://antropofon.blogspot.com/2016/11/seminarium-pos-socialist-environments.html