POPULARITY
Deux sondés sur trois estiment que l'écologie dans la mobilité, c'est important....et pourtant la même proportion, deux sur trois estiment que leur prochaine voiture ne sera pas une électrique. Le Baromètre de la mobilité Europ Assistance vient objectiver des sentiments alors que les constructeurs automobiles tentent de persuader toujours plus de conducteurs de passer à l'électrique.Benoit July du pôle Planète a lu ce baromètre, il nous en explique les principaux enseignements.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Le choc mardi matin dans le monde de la grande distribution. La direction de l'enseigne Cora a annoncé son intention de cesser l'activité de ses sept hypermarchés début 2026. Plus de 1700 emplois sont menacés. Cora, c'est un nom de plus dans la liste des enseignes de grande distribution qui ont connu des difficultés ces dernières années. Est ce la fin d'un modèle, celui des grands hypermarchés ? On a posé la question à Pierre-Alexandre Billiet, CEO de Gondola, plateforme spécialisée dans le secteur du commerce.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Les Bourses européennes et asiatiques ont ouvert en chute libre ce lundi, conséquence directe de la guerre commerciale menée par Donald Trump, inflexible sur ses droits de douane colossaux imposés aux partenaires commerciaux des Etats-Unis. Charlotte de Montpellier est économiste. Elle revient sur les causes et conséquences de ce lundi noir pour les Bourses européennes et asiatiques. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Le secteur de l'enseignement est invité à manifester son mécontentement toute cette semaine via des actions tournantes entre le lundi 7 et le vendredi 11 avril, en Wallonie et à Bruxelles. Pourquoi les profs sont ils mécontents? Est ce que le dialogue existe avec la Ministre? On a posé ces questions à Charlotte Hutin du pôle société.Ce lundi 31 mars, dans le cadre de l'affaire des assistants parlementaires du Rassemblement national au Parlement européen, le parti d'extrême droite, sa cheffe de file Marine Le Pen ainsi que 8 autres anciens eurodéputés et 12 ex-assistants parlementaires ont été condamnés pour détournement de fonds publics par le tribunal correctionnel de Paris. L'inéligibilité de cinq ans à effet immédiat prononcée contre Marine Le Pen a secoué la scène médiatique et politique française et renforcé un phénomène déjà présent dans le débat public français : accuser des juges de rendre des décisions politiques et non judiciaires. Pour décrypter ce phénomène, Luca Alu a contacté Fabrice Arfi, le responsable des enquêtes à Mediapart.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Le Président des États-Unis, Donald Trump a lancé ce mercredi sa déclaration d'indépendance économique. Comprenez une série de tarifs douaniers appliqués à plus ou moins tous les pays du monde. Que va-t-il se passer? Que cherche, par là, le président américain? C'est ce qu'on va voir avec Maurin Picard, notre correspondant aux États-Unis.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Des revenus généralement bas et de l'emploi morcelé, une part importante d'indépendants, des réalités très distinctes d'un secteur à l'autre : voici quelques enseignements du premier cadastre de l'emploi culturel. Un portrait économique et social de ce que pèse la culture en Fédération Wallonie-Bruxelles. Alain Lallemand du pôle culture est passé en studio pour mettre quelques mots sur beaucoup de chiffres.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
PRESS REVIEW – Thursday, April 3: There's disbelief, anger and scepticism in the international press after US President Donald Trump announces tariffs hikes on the US's international trade partners. Also: fury continues after the deaths of 15 aid workers in Gaza last month, which the UN now blames on Israeli forces. Plus: Paris's Fondation Louis Vuitton will honour British artist David Hockney in a new exhibition – but a cigarette on his exhibition poster has put him at odds with Paris metro authorities! Trump's tariffs are dominating the headlines in the world's press. After much anticipation by the US president himself, the tariff hikes will affect all of the US's international trading partners. The British tabloid Daily Mirror headlines with: "Trading Blows". It notes that nations are poised to retaliate after Trump announced the sweeping new tariffs. Britain will get a 10 percent hike. The EU, meanwhile, will see a 20 percent increase on its products entering the US, much to the alarm of Belgian daily Le Soir. The daily simply goes with "Trade Wars" on its front page. Here in France, Le Figaro evokes the world's shock at the tariffs, with the editor suggesting a battery of sanctions against US tech groups as a first measure of retaliation. The left-wing paper Libération notes that with these new tariffs, Trump has massacred the world trade system that's been in place since the end of World War II. The paper warns that the move will reinforce the possibility of a recession in the US.The Wall Street Journal says these new tariffs send a strong message: that globalisation is over. However, the business daily warns that bringing manufacturing back to America is no easy feat. After all, the US is geared towards advanced technology and it doesn't have the domestic supplies of basic materials that are produced overseas much more cheaply.Countries like China will be the among the hardest hit. The pro-government China Daily calls it the US tariffs' tantrum. It adds that the tariffs are "an undersea earthquake that will create a tsunami of turbulence and trouble for the world. All this in the vain hope of regaining lost pre-eminence." There's anger, too, in Australia. An opinion writer for the Sydney Morning Herald calls it "Trump's dumb war that just got dumber". Australian cartoonist Glen Le Lievre sees it as "Looney Tariffs". Trump is illustrated signing off as Porky Pig, warning "That's not all Folks!"In other news, outrage continues over the deaths of 15 aid workers from the Red Crescent who the UN says were executed by Israeli forces. The Palestinian Red Crescent Society, of whom eight members were killed, say the 15 bodies recovered earlier this week showed gunshot wounds. One paramedic was found with their hands and feet bound. The New York Times notes that the UN, which is typically cautious about assigning blame, has openly blamed Israel for the deaths. Israeli authorities say a majority of those killed were Palestinian militants. The British left-wing socialist website Morning Star deplores the lack of international outrage around the deaths and around Palestine. It says the world is in a state of lawlessness. The paper reminds us that it's been one year since the killing of seven World Central Kitchen staff, who were all foreign citizens. Israel was not sanctioned by the UN or world powers and so it keeps on killing aid workers.Finally: a new David Hockney exhibition is set to be one of the highlights of the Paris art scene this spring, but he's at odds with the city's metro authorities! The biggest exhibition dedicated to Hockney will be held at the Fondation Louis Vuitton next week, with 400 works in 11 rooms. But in the Paris metro, you wouldn't know it. A poster containing a photograph of Hockney holding a self-portrait cannot be used to promote his exhibition. The reason? He is holding a cigarette in the photograph. In ludicrous reasoning that can only be French, authorities say they have no issue with him holding a cigarette in the painting, only in the photograph. Hockney has famously championed cigarettes. Les Gauloises have truly fallen out of favour in the French capital, it appears!You can catch our press review every morning on France 24 at 7:20am and 9:20am (Paris time), from Monday to Friday.
Alors que la Belgique souhaite aujourd'hui se réarmer, et attend l'arrivée de nouveaux avions de combats F-35 sur son sol, nous vous proposons un retour en 1975. Quand la Belgique a acheté une centaine d'avions de chasse militaires F-16 américains. Ce « contrat du siècle » est un des plus gros contrats que la Belgique ait jamais passé avec une entreprise commerciale. Quels étaient les arguments de l'entreprise américaine General dynamics pour obtenir les faveurs de la Belgique face à ses 2 autres concurrents ? Vous l'entendrez, 50 ans plus tard, les éléments du débat n'ont pas réellement changé. Alors que la question d'une industrie militaire souveraine et autonome est devenue particulièrement brûlante ces derniers temps, y a-t-il eu en 1975 une occasion manquée ? L'acquisition d'avions de combat est-elle essentielle pour maintenir notre défense ? On en parle avec Philippe de Boeck, journaliste en charge des questions de défense et de diplomatie au quotidien Le Soir, et Yannick Quéau, directeur du GRIP, le Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité. Réalisation : Jonathan Remy Coordination et préparation : Emilie MaliceMerci pour votre écouteL'Histoire Continue c'est également en direct tous les samedis de 9h à 10h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Histoire Continue sur notre plateforme Auvio.behttps://auvio.rtbf.be/emission/l-histoire-continue-19690 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKVous pourriez également apprécier ces podcasts de la RTBF: Un jour dans le sport : https://audmns.com/decnhFkAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis le 9 juin dernier, c'est le casse tête. Comment faire pour former un gouvernement dans une Région bruxelloise ultra morcelée au niveau des votes et où, en plus, l'architecture institutionnelle impose des règles comme des majorités dans chaque groupe linguistique ? Avec la N-VA, sans la N-VA, avec le PS, sans le PS : les exclusives sont nombreuses et portent chaque couleur politique. La dernière option sur la table, portée par Georges Louis Bouchez, consiste en un gouvernement minoritaire qui ne séduit pas grand monde. On fait le point avec Julien Thomas et Bernard Demonty du pôle Pouvoirs.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Quatre ans de prison dont deux ferme, 100 000 euros d'amende, cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire. La cheffe de file du Rassemblement National, Marine Le Pen, a été condamnée par le tribunal correctionnel de Paris, dans l'affaire des assistants parlementaires d'eurodéputés RN. Une décision de justice qui pourrait bien redessiner le paysage politique français. Joëlle Meskens, notre envoyée permanente à Paris, a assisté à l'audience lundi matin. Elle nous raconte« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Les organisations syndicales sont toujours vent debout contre les projets de réforme du gouvernement Arizona. Ce lundi, l'appel à la grève générale risque de créer de nombreuses perturbations, un peu partout dans le pays. Cette grève générale, c'est l'occasion de s'interroger sur le dialogue, sur la concertation sociale. Les représentants des patrons, des employés et du monde politique sont-ils encore capables de se parler et de se mettre d'accord ? C'est ce qu'on va voir avec Pascal Lorent du pôle Economie.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
L'armée belge est-elle prête à résister en cas de guerre ? En ces temps incertains, cette question traverse forcément de nombreux esprits. Après plus de trente années de désinvestissement continu, les dépenses de défense sont reparties à la hausse dans le sillage de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Mais la consolidation et le réarmement prendront plusieurs années. Pascal Martin est journaliste au pôle Idée et Philippe de Boeck au pôle International. Ils reviennent avec nous sur l'état de l'armée belge, sur ses troupes et ses stocks de munitions et sur la course contre la montre dans laquelle le pays et plus largement l'Union européenne sont désormais lancés. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Pour le Président américain, « tariffs » (qui signifie « droits de douane », en anglais) doit surement être l'un des « plus beau mot de la langue de Shakespeare » ironise Le Soir, à Bruxelles. Depuis son retour à la Maison Blanche c'est à « un éléphant dans un magasin de porcelaine » que le monde a à faire. Pour le quotidien : les 25% de droits de douane sur les voitures importées aux États-Unis qu'il a décrété mercredi, c'est sa façon de « mettre ses rivaux à genoux ». Son objectif : rapatrier la production automobile aux États-Unis alors que, en 2024, près de la moitié des voitures vendues dans le pays étaient importées. Et cette manière de vouloir « torpiller les règles du commerce international » aurait dû être davantage réfléchie, selon Libération, en France, qui se demande si : « Donald Trump n'était pas concentré sur sa partie de golf le jour où ses principaux conseillers étudiaient les avantages et inconvénients de la mesure », car une voiture aujourd'hui, « comme un avion », est produite à plusieurs endroits du monde.Et que ce sont surtout les entreprises d'approvisionnement qui risquent le plus d'en souffrir, estime La Republicca, en Italie. Difficile d'imaginer une « Ferrari ou une Lamborghini » made in USA. Pourtant, la menace des droits de douane a bien refroidi l'écurie : « la marque de voitures au cheval cabré, rappelle le quotidien italien, c'est 30 000 véhicules vendus aux États-Unis l'année dernière ». Elle a donc choisi d'augmenté ses prix catalogue de 10%.Ekrem Imamoglu raconte son arrestation depuis la prison, au New York Times« Tôt le matin du 19 mars, des dizaines de policiers armés se sont présentés à ma porte avec un ordre de détention. La scène ressemblait à la capture d'un terroriste, et non à celle du maire élu d'Istanbul », voilà le début d'une longue lettre adressée au New York Times par Ekrem Imamoglu ce vendredi. Le récit de son arrestation « spectaculaire, mais guère inattendue », quatre jours avant que « le Parti républicain du peuple, n'organise une primaire pour la prochaine course à la présidence ». Il raconte, à travers son cas (pas si particulier), la « lente érosion de la démocratie » : une « nouvelle étape dans le glissement vers l'autoritarisme et l'arbitraire », estime-t-il. « D'Un pays qui risque sérieusement de franchir le point de non-retour ».Il revient, ému, sur la mobilisation quasi immédiate de la société civile turque et des « dirigeants sociaux-démocrates » de Turquie et d'ailleurs. Mais quid des « gouvernements centraux du monde entier ? Leur silence est assourdissant ». déplore-t-il. Une alerte lancée au monde entier : « la démocratie, l'État de droit et les libertés fondamentales ne peuvent survivre en silence » s'exclame l'opposant turc, « ni être sacrifiés pour des raisons de commodité diplomatique ».
Les Etats-Unis ont annoncé mardi un accord entre Ukrainiens et Russes pour stopper les combats en Mer Noire. Une annonce qui ne semble pas encore tout à fait suivie d'effets et dont le but semble plus commercial que pacifiste. Pourquoi la Mer Noire ? Ce semblant de trêve pourrait-il mener à un cessez-le-feu ? On va répondre à toutes ces questions avec Philippe de Boeck, du pôle International. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
« Après deux jours de discussions en Arabie saoudite sous l'égide des États-Unis, pointe Le Monde à Paris, l'Ukraine et la Russie ont accepté un cessez-le-feu maritime… que le Kremlin a aussitôt conditionné à la levée de certaines sanctions occidentales. (…) On est loin, soupire le journal, du cessez-le-feu total de 30 jours voulu par le président américain Donald Trump. » Et on est encore plus loin d'un accord global de paix.Pour l'instant, les Russes sont gagnants. En effet, poursuit Le Monde, « aux yeux de Moscou, les accords sur la mer Noire ont un double avantage : donner un gage de bonne volonté à Donald Trump, mais surtout jouer la montre pour mieux profiter de son avantage sur le front. »Pour les Ukrainiens, rien ne changeQui plus est, relève Le Soir à Bruxelles, « hormis l'effet d'annonce, rien n'est fait. Les contours des accords et le calendrier de mise en œuvre n'ont pas été précisés. Rien ne permet de garantir aujourd'hui que la trêve entrera réellement en vigueur ni quand. (…) Pour les Ukrainiens, cette trêve en mer Noire ne change pas grand-chose puisqu'ils avaient réussi à ouvrir un corridor d'exportations de céréales vers le Bosphore après la fin de l'accord céréalier. Et la relance de cet accord n'était pas une demande de Kiev. “C'est un affaiblissement des sanctions“, a d'ailleurs regretté Volodymyr Zelensky. »Bref, conclut Le Soir, « point de cessez-le-feu à l'horizon et les Russes continuent d'envoyer des missiles et des drones sur l'Ukraine, faisant chaque jour de nouvelles victimes. Trump espère sans doute toujours imposer un véritable cessez-le-feu, mais il ne semble pas avoir compris que Poutine avait d'autres intérêts qu'un arrêt de la guerre. »Pour les Russes, c'est une victoireLe Times à Londres renchérit : « l'accord de cessez-le-feu en mer Noire est une victoire pour [le président russe Vladimir] Poutine. (…) Il aura un impact limité sur la guerre et il avantage Moscou sans que Kiev n'obtienne la moindre concession. L'annonce d'un cessez-le-feu maritime et d'une éventuelle interdiction des frappes sur les installations énergétiques profitera bien plus à la Russie qu'à l'Ukraine. »En fait, insiste le Guardian, toujours à Londres, « cet accord offre concession sur concession au Kremlin, et on se demande si la Russie a donné quoi que ce soit pour obtenir sa première offre d'allègement des sanctions depuis le début de la guerre. »Résultat, poursuit le quotidien britannique, « on s'interroge de plus en plus sur la capacité des États-Unis à jouer un rôle de médiateur dans un conflit où ils semblent clairement sympathiser avec le Kremlin. »Les hauts responsables américains de la Défense seraient « une bande d'amateurs clownesques »À la Une également, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth et le conseiller à la Défense, Mike Waltz sur la sellette. Ce sont les suites de l'affaire révélée par le site d'information The Atlantic à propos des failles de sécurité de l'administration américaine. Des discussions ultra-secrètes auxquelles a été convié un journaliste.Le Washington Post ne mâche pas ses mots : « les États-Unis sont dirigés par une bande d'amateurs clownesques. (…) Mais nous ne sommes pas tellement surpris que notre sécurité nationale ait été compromise par le chaos et la négligence, car tout le reste est à l'encan : la nouvelle administration se soustrait aux ordonnances des tribunaux et menace de destituer des juges. Trump laisse l'homme le plus riche du monde se déchaîner au sein du gouvernement fédéral, sabrant dans les agences de l'État, sans se soucier des conséquences pour des millions d'Américains. Il se fait des ennemis de ses amis. Il s'acoquine avec [Vladimir] Poutine. Il aggrave l'inflation. Et il déclenche des guerres commerciales avec ses alliés dans le monde entier. »Le New York Times n'est pas en reste. Le quotidien parle de « débâcle », de « négligence », d'« imprudence » : « la seule façon de gérer une telle faille de sécurité est de suspendre immédiatement Pete Hegseth de ses fonctions, en attendant l'ouverture d'une enquête. Et même chose pour le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz (…) ».Enfin, dans les discussions révélées par The Atlantic, les officiels américains s'en prennent aux Européens qualifiés de « parasites ridicules » et accusés d'inaction face aux attaques des Houthis en mer Rouge. Certes, ces hauts responsables américains sont des « rustres », s'exclame le Süddeutsche Zeitung à Munich, mais ils n'ont pas complétement tort quand ils affirment que les Européens devraient en faire plus en mer Rouge, estime le journal.
Longtemps considérés comme tabous car peu éthiques, les investissements dans les domaines de la défense et de l'armement font leur retour, les banques les réintégrant de plus en plus dans leurs offres financières. Un virage à 180 degrés qui s'explique évidemment par le contexte géopolitique actuel et qui est d'ailleurs encouragé par la Commission européenne, les besoins en défense et en armes étant colossaux. Cécile Danjou est journaliste au pôle Economie. Elle revient avec nous sur ce phénomène financier qui prend de l'ampleur et pose de nombreuses questions. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
PRESS REVIEW – Wednesday, March 26: International papers react to the Black Sea security deal reached by Ukraine and Russia that was brokered by the US. Elsewhere, European papers react to the Signal group chat leak with outrage. Also, Palestinians participate in the largest anti-Hamas protest since October 2023. Finally, two otters are on the loose in Wisconsin after escaping the local zoo. The international papers are discussing the news of a tentative Black Sea ceasefire reached in Saudi Arabia. The Saudi paper Arab News headlines with: "US says it brokered deal to end fighting in the Black Sea in talks with Ukraine and Russia". It says that although many details remain unresolved, the agreement could present a path to a wider ceasefire. The Ukrainian press says that the deal "is not what Ukraine needs" and adds that the ceasefire favours Russia more than it does Ukraine. The Kyiv Independent says that the deal misses out crucial securities that Ukraine needs, including the protection of its port infrastructure. In Russia, the newspaper Vedomosti says that what Russia wants is access to international markets for its agricultural products and fertilisers. It says that for that to happen, it needs access to ports and payment systems, which would mean that the US would have to put pressure on Europe.The European papers are also discussing the deal. The Belgian paper Le Soir says that Russia wants to renew a deal that it killed in the first place, referring to the Black Sea Grain Initiative that Moscow pulled out of in July 2023. The Guardian has an analysis piece with an evocative title: "Ukraine ceasefire deal looks like a Russian wishlist tied with a US bow”, highlighting that the Kremlin said it would only implement the Black Sea ceasefire once the US significantly rolls back its sanctions.European papers are also up in arms about the Signal group chat leak. The British tabloid the Daily Star asks if JD Vance is the most dangerous man in the world. In Germany, the paper FOCUS discusses a "real hatred of Europe" and accuses the Trump administration of using "mafia-worthy tactics". In Italy, the broadsheet La Repubblica features the story on its front page, headlining with a Vance quote calling Europe freeloaders or "parasitic". Libération, in France, takes a slightly different angle on its front page. According to a recent study, more than 60 percent of French consumers would support a boycott of American products, while a third of them try to actively avoid products associated with Donald Trump and Elon Musk's policies.Turning to the Middle East, Palestinians have taken to the streets for the largest anti-Hamas protests since October 2023. The New York Times describes the protests in the streets of Beit Lahia in northern Gaza. It says there were neutral signs against the war in general, but that there were also chants asking Hamas to "get out". The BBC reports that masked Hamas militants tried to disperse protesters, hurting several people in the process. It notes that open criticism of Hamas has grown in Gaza since the war began, but that it is hard to tell how much support for the group has changed since the start of the conflict.Finally, we all know otters for their cuteness, but the AP brings us the news that they are actually criminal masterminds! Louie and Ophelia, two otters at Wisconsin zoo, have escaped and are on the run. The zoo is on their tail: it has hired a tracker, installed motion detecting cameras and urged the public to share any information on the two fugitives.You can catch our press review every morning on FRANCE 24 at 7:20am and 9:20am (Paris time), from Monday to Friday.
Séisme politique en Turquie. Le maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, a été incarcéré ce dimanche. Le principal rival du président Erdogan était en garde à vue depuis plusieurs jours. Son arrestation a suscité des manifestations, un peu partout dans le pays.Qui est Ekrem Imamoglu, pourquoi est il en prison ? La Turquie bascule-t-elle dans l'autocratie ? On a posé toutes ces questions à Anne Andlauer, notre correspondante en Turquie.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Quinze jours après leurs précédentes retrouvailles, les Vingt-Sept se sont de nouveau réunis ces 20 et 21 mars pour discuter du plan proposé par la Commission pour réarmer le continent et devenir autonome en matière de sécurité. Un troisième sommet en six semaines qui traduit l'urgence de la situation périlleuse dans laquelle l'Europe se trouve, elle qui est menacée par la Russie et lâchée par les Etats-Unis. Véronique Lamquin est journaliste et spécialiste des questions européennes. Elle revient avec nous sur les objectifs de ce nouveau sommet et sur les défis que l'Europe souhaite relever. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
117 jours en mer, un jour et une heure de trop pour être officiellement classé. Mais qu'importe, Denis Van Weynbergh a bien terminé son Vendée Globe, son tour du monde en solitaire et sans escale. C'est le premier Belge à réaliser cette performance. Quelques jours après avoir touché terre, quelques jours après être revenu en Belgique, le skipper a fait un tour par notre studio pour nous raconter son expérience. On était avec Thierry Wilmotte, journaliste au pôle Sports. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Last week, Brussels went reeling under another corruption scandal! This time it's Chinese big tech giant Huawei whose offices just behind the European Parliament have been raided - along with those of 15 former and current MEPs from the EPP and S&D groups. Huawei is, according to the Belgian prosecutors, being investigated for ”active corruption within the European Parliament," including "remuneration for taking political positions, excessive gifts like food and travel expenses and regular invitations to football matches ... with a view to promoting purely private commercial interests in the context of political decisions”. The research was done by Follow the Money, Le Soir and Knack and the police raided 21 addresses in Brussels, Flanders, Wallonia and in Portugal and arrested several people. But while all eyes are on Huawei and China, we at CEO want to highlight a deeper, systemic scandal that was there in Qatargate and is here now: and that is the longstanding failure of the European institutions to properly defend democracy from influence operations. There's ongoing and systemic failures of lobby monitoring, transparency, and ethics enforcement (including regarding MEP gifts and conflicts of interest). The EU needs to consolidate and speed up implementation of the ethics body to set up common ethical standards across EU institutions.In this episode, Bram Vranken, campaigner and reseracher at CEO will discuss a report he published in January and which focuses on the standard setting process of the AI act. He uncovered that many of the world's major tech corporations - among them Huawei - are deeply involved in creating permissive, light-weight standards that risk hollowing out the EU's AI Act. In short, in it Bram shows that with little to no transparency, private standard-setting organisations are writing rules that have legal status in the EU. Independent experts and civil society are out-numbered, under-funded, and struggling in the face of the corporate dominance.
La facture énergétique des ménages risque d'augmenter à partir de 2027. C'est la conséquence de la création d'un nouveau marché européen du carbone. En quoi est ce que cela consiste ? Qui va payer, combien et dans quel but ? On fait le point avec Michel de Muelenaere, journaliste au pôle Planète. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Des OGM de deuxième génération. Voilà comment nous pouvons résumer ce que sont les NGT. Ces « nouvelles techniques génomiques » permettent de modifier le génome d'une plante, de façon ciblée, pour qu'elle devienne plus résistante à la sécheresse ou aux maladies par exemple. Mais ces « nouvelles techniques génomiques » soulèvent un grand nombre de questions. Comment les utiliser ? Présentent-elles des risques pour la santé ? Doit-on leur appliquer les mêmes réglementations que pour les OGM ? Sont-elles un outil pour répondre aux défis agricoles et alimentaires du 21e siècle ou juste une énième technique pour produire toujours plus et plus vite ? Jean-François Munster est journaliste au pôle Planète. Il a couvert le dossier sur les NGT et nous explique ce qu'il faut savoir sur ces « nouvelles techniques génomiques ».« À propos », c'est notre sélection, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée (Spotify, Apple Podcasts, Amazon Music, Podcast Addict). Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
C'est David qui touche Goliath entre les deux yeux, c'est le pot de terre qui donne du fil à retordre au pot de fer…Proxistore, PME Belge active dans le secteur de la publicité en ligne, a fait bloquer le compte bancaire du géant Google à Dublin. Les Belges réclament plusieurs dizaines de millions d'euros. On vous explique cette histoire belge qui fait grimacer dans la Silicon Valley avec Philippe Laloux, « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
PRESS REVIEW – Tuesday, March 18: The Belgian and Rwandan press react very differently to a diplomatic spat between the two countries which had led to the expulsion of diplomats on both sides. Also: two astronauts struck in space for nine months prepare to head back to Earth. Plus, Ohtani fever hits Japan as the LA Dodgers and their Japanese superstar play two MLB games against the Chicago cubs in Tokyo. We begin with the diplomatic spat between Belgium and Rwanda. The European Union imposed sanctions on three senior Rwandan military commanders and the head of the state mining agency after the offensive by M23 fighters in DR Congo. The M23 is comprised of Congolese Tutsis, as Belgian paper Le Soir notes. UN experts have noted that the M23 has benefited from logistic and military support by Rwanda, including drones. The Rwandan government has denied these allegations thus far. As a result: both Rwanda and Belgium have expelled diplomats from their respective countries in what Le Soir calls a violent but predictable break-up. In its editorial, the paper says the anger stems from the fact Brussels was at the forefront of the accusations against Rwanda. The paper adds: "The Rwandan President is wrong and he knows it. If anyone's territorial sovereignty is being violated, it's that of Eastern Congo, which is rich in minerals and fertile land."It's quite a different story from the Rwandan press which focuses on Rwandan President Paul Kagame. The New Times headlines on what Kagame has outlined as Western hypocrisy. One of Rwanda's gripes is that it is accused of supporting the M23 rebels but the West has not condemned DR Congo, whom Rwanda accused of supporting another rebel group, the Hutu-led Democratic Forces for the Liberation of Rwanda. For The New Times, the DFLR is a "genocidal" group. In its editorial, the Rwandan daily says instead of supporting efforts for lasting peace, Brussels has chosen to fuel tensions by backing the Kinshasa regime. It adds: "The people deserve a future shaped by peace, stability and regional cooperation. Not one dictated by the lingering shadows of colonial exploitation."In other newsIt's been nine months since NASA astronauts Butch Wilmore and Suni Williams got stuck in space. They are finally heading back to Earth. What was meant to be an eight-day mission but Wilmore and William's stint in space lasted much longer – nine months. Their odyssey was plagued by technical problems and political controversy. NASA has relied on Elon Musk's Space X to ferry crews to the space station since 2020. Musk says he offered to bring the astronauts earlier but was rebuffed by the Biden administration, The Washington Post reports, something the former president denies. The astronauts certainly put their time in space to good use. Williams conducted two space walks and now holds the record for total space walking time by a female astronaut: over 62 hours in her three-decade career! The British daily The Guardian looks at the physical toll of being stuck in space on the body. It's not pretty: struggles with walking due to lack of gravity for extended periods of time, plus fluid buildup causing swollen eyeballs, dizziness and bad eyesight. Luckily these are mostly temporary conditions.Baseball fever hits JapanThe LA Dodgers are playing the Chicago Cubs in a special Tokyo series starting this Tuesday. The New York Times notes that the games are part of the Major League Baseball's ambitions to increase the popularity of baseball worldwide. The Dodgers and Cubs will play two season opening games today and tomorrow in Japan. The LA Dodgers' Japanese star Shohei Ohtani is the highest paid baseballer in the American league. Ohtani, The New York Times says, is Japan's answer to Babe Ruth, a rare player who can pitch and hit at the highest level. The Japan Times reports that as Ohtani's teammates are discovering, he is revered in Japan and his face is everywhere – promoting green tea and sake, on trains and vending machines. With TV programmes tracking the team's flight path, talk shows talking about Ohtani's diet, fashion choices and home decor … and tickets selling for up to $10,000, Ohtani fever has well and truly gripped Tokyo as Japan prepares to welcome a national sporting hero back home!You can catch our press review every morning on France 24 at 7:20am and 9:20am (Paris time), from Monday to Friday.
Nouvelle fournée du Grand Baromètre Le Soir-Ipsos-RTL, nouvelle fournée de «La Loupe» donc, notre analyse des résultats du sondage. Après avoir abordé, ce weekend, les intentions de vote et le top des personnalités on s'attarde ce matin sur les questions d'actualité. Êtes vous convaincu, rassuré par Bart de Wever Premier ministre? Pensez-vous que Bruxelles doit être refinancée? Justine Sow répond à toutes ces questions avec Bernard Demonty, chef du pôle ‘Pouvoirs' du Soir et Martin Buxant, référent politique RTLINFO.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Nouvelle fournée du Grand Baromètre Le Soir-Ipsos-RTL, nouvelle fournée de «La Loupe» donc, notre analyse des résultats du sondage. Après avoir abordé, ce weekend, les intentions de vote et le top des personnalités on s'attarde ce matin sur les questions d'actualité. Êtes vous convaincu, rassuré par Bart de Wever Premier ministre? Pensez-vous que Bruxelles doit être refinancée? Justine Sow répond à toutes ces questions avec Bernard Demonty, chef du pôle ‘Pouvoirs' du Soir et Martin Buxant, référent politique RTLINFO.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Dans cet épisode, nous allons te parler de chrononutrition, comprendre de quoi il s'agit et comment appliquer tous ses bienfaits ! Episode sponsorisé par Nutripreneur : 20% offert sur votre première commande avec le code "CORPSETESPRIT20"
durée : 00:02:28 - Le soir et le week end
Quel avenir pour un cessez-le-feu en Ukraine ? Après une longue attente, le président russe a fait connaître son point de vue. « Un oui, mais », titrent d'une même voix, les quotidiens français Le Monde et Le Figaro. Alors qu'en Allemagne, die Welt estime que Poutine a prononcé « beaucoup de mots pour dire non », déclaration que le président ukrainien Volodymyr Zelensky, n'a pas tardé à commenter : qualifiant « les conditions posées par le chef du Kremlin de « manipulation » ». En Suisse, Le Temps estime lui « que la Russie est d'accord sur le principe d'un cessez-le-feu, mais a beaucoup de questions qui rendent, pour l'instant, son application impossible ». Selon le New York Times, Vladimir Poutine « a suggéré que ses conditions porteraient sur les limites à imposer à l'Ukraine, pendant un cessez-le-feu, limites concernant notamment sur sa « capacité à mobiliser davantage de troupes, et à importer des armes pendant le cessez-le-feu ». « Ce qui, remarque le quotidien américain, placerait Kiev dans une situation encore plus désavantageuse si les combats reprenaient ». De son côté, le Wall Street Journal est plus catégorique et estime que « la stratégie de paix de Trump en Ukraine, est mise à l'épreuve, après le refus de Poutine d'accepter un cessez-le-feu ».Au jour le jourÀ la Une également, un article du journal Le Soir sur la situation à Gaza. Le quotidien belge s'appuie sur des témoignages recueillis à distance, puisque, vous le savez, la presse internationale n'a pas accès à la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 et le début de la guerre menée par Israël. Quelle est la situation aujourd'hui ? « Points de passage fermés, aide humanitaire bloquée, électricité coupée », énumère le Soir, qui constate : « le peu d'espoir qui avait germé avec le début du cessez-le-feu à Gaza, a laissé place au pessimisme alors que l'étau se resserre à nouveau et que les négociations pour le jour d'après patinent ». Le Soir a interrogé Amjad Shawa, directeur du réseau des ONG palestinienne à Gaza, le PNGO. « Aujourd'hui », dit-il, « 100 % des gens dépendent de l'aide humanitaire », qui est donc désormais bloquée. Et il ajoute : « il n'y a pas d'électricité, pas d'eau courante et nous sommes entourés de montagnes de déchets. Gaza vit au jour le jour ». Le Soir a aussi interrogé une jeune Palestinienne, Maram Faraj, qui se désespère : « c'est toujours la même misère », dit-elle, « Il n'y a pas de travail. La vie reste très dure. Les gens sont sous des tentes. Il faudra des années pour évacuer les gravats ». Elle pense à quitter l'enclave. Dès que ce sera possible. « Beaucoup de gens veulent partir, explique-t-elle, ils sentent qu'il n'y a plus d'espoir ».TélétravailEnfin, en Espagne, El País fait le bilan, cinq ans après le début du confinement pour enrayer la pandémie de Covid. « Un choc mondial qui a fait des millions de morts », rappelle dans un premier temps le quotidien espagnol. Mais ce n'est pas tout, « le Covid a dépassé le secteur de la santé », affirme El País, « il a bouleversé notre façon d'interagir, de consommer, de bouger, de dormir et de travailler ». Mais la démonstration n'est pas aussi évidente qu'il y paraît. Dans le domaine professionnel notamment, la pandémie a encouragé le travail à distance, le « télétravail », « peu courant en Espagne, 4,8 % des salariés en 2019 », nous dit El País, « 10,9 % en 2020 ». « À l'époque », rappelle le quotidien espagnol, « beaucoup prédisaient un changement radical. Le télétravail allait s'imposer face au travail présentiel ». Un changement donc, mais qui, comme d'autres, (la diminution des émissions de CO2, par exemple) n'a pas duré. « La proportion de gens qui travaillent à distance, diminue d'année en année », constate El País. « Les grandes entreprises », précise le quotidien espagnol, « ont même fait du rejet du télétravail, l'une de leur fierté, en phase avec la vague réactionnaire actuelle ».
Plus de deux ans après le Qatargate, un nouveau scandale de corruption frappe le Parlement européen. La justice belge soupçonne des lobbyistes de la firme chinoise Huawei d'avoir corrompu une quinzaine d'eurodéputés, selon les informations du journal « Le Soir », de « Knack » et de « Follow The Money ». La police judiciaire fédérale a procédé ce jeudi matin à 21 perquisitions. Joel Matriche et Louis Colart sont journalistes au pôle Enquêtes. Ils reviennent avec nous sur ce nouveau scandale et sur les dessous de cette affaire. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
PRESS REVIEW – Friday, March 14: We look at reactions from the European papers as Vladimir Putin says he's open to a ceasefire but says the conditions need to be reworked. For the press, the Russian President is dictating his terms. Also, the British Prime Minister Keir Starmer announces sweeping changes to the National Health Service. And, a major breakthrough in research on Parkinson's disease. Finally, Donatella Versace will step down from the Versace fashion house after thirty years. Reactions from the European press over a proposed peace plan between Ukraine and Russia. President Vladimir Putin says he supports a US-brokered peace plan, in theory, without offering any guarantees. The feeling in the press is that he's very much in control. French paper Liberation says a "cease-what" on its front page sarcastically. In its editorial, Libe notes that Putin was seen in military fatigues visiting Kursk earlier this week. He also appeared to make US envoy Steven Witkoff wait while he met with Belarussian President Alexander Lukashenko. Putin continues to play his "deadly game of poker against the West," the daily says. For Le Figaro, it's the "yes, but" response of Putin that complicates Donald Trump's hopes of brokering a ceasefire. The paper also picking up on Putin's behaviour in Kursk, as one who believes he is close to victory. Le Soir, the Belgian paper notes Putin plays the ambiguity card and keeps the pressure on as he dictates his terms while der Taggespiegel sees it as an outright rejection by Putin of the ceasefire deal. Syrian cartoonist Fahd Bahady echoes those sentiments – portraying a Donald Trump dove of peace pooping all over Zelensky. The Kyiv Independent chooses to focus on Volodymyr Zelensky's evening address on Thursday in which he said Putin is afraid to admit to Donald Trump that he doesn't want a ceasefire because he wants to keep killing Ukrainians. He also added that Moscow is demanding for impossible conditions to postpone ceasefire talks for as long as possible.The Italian daily Corriere della Sera looks in detail at what Putin wants in exchange for a ceasefire: notably that Ukraine gives us four regions occupied by Russian soldiers, Luhansk, Donetsk, Zaporizhzhia and Kherson as well as provinces still in Ukraine's hands. For the Italian daily, in Putin's eyes, Europe should be relegated to a marginal role and his neo-imperial, 19th century vision corresponds to that of Trump.British Prime Minister Keir Starmer has made sweeping changes to the National Health Service, which is dominating front pages there. Starmer announced a restructuring plan to abolish the NHS England body to cut red tape and bring management of the health service under the health ministry. The move will lead to several thousand jobs lost but will save the government hundreds of millions of pounds a year. For the Daily Telegraph, Starmer's taking on an £800-million gamble. The Guardian notes that the NHS England is financed by the government but runs independently. It was established just over a decade ago by the conservatives in what Wes Streeting, current health minister calls a disastrous reorganisation that needed to be scrapped. The tabloid Daily Mail rejoices in the decision, saying patients will be put before bureaucracy and care will be improved. The government has said the job losses will be because of the duplications of jobs within both the NHS and Health ministry.Staying on the topic of health: Australian scientists are hailing what they hope could be a huge breakthrough in the fight against Parkinson's disease. Twenty years ago, PINK 1 was identified as the protein linked to Parkinson's disease, but for two decades, no one knew what the protein looked like or how it switched on with the onset of the disease. A hallmark of Parkinson's disease is the death of brain cells. Researchers at the Walter and Eliza Hall Institute of Medical Research based in Victoria, Australia have determined how the mutation switches on. They can use this discovery to find a way to switch it off and notably slow down the progression of Parkinson's, which is the fastest growing neurodegenerative condition in the world. Finally: Donatella Versace, sister of Gianni Versace is stepping down as chief creative officer of her family fashion house after nearly 30 years. The Times of London reports that she stepped in to take over the company after her brother was murdered in 1997. She will stay on as chief brand ambassador. Dario Vitale, former image director of Miu Miu is the new designer. Donatella Versace oversaw a pivotal era in fashion and iconic dresses like Jennifer Lopez's barely-there jungle dress in 2000 that was so researched it actually launched Google's "image search" function! Her departure also coincides with an end to an era in fashion – high octane, glossy and molto sexy, the Times says.
Rubrique:nouvelles Auteur: albert-cim Lecture: Daniel LuttringerDurée: 23min Fichier: 16 Mo Résumé du livre audio: Drolatique nouvelle d'Albert Cim (1845-1924) parue dans la Revue Bleue en janvier 1893. Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
Plus de deux ans après le Qatargate, un nouveau scandale de corruption frappe le Parlement européen. La justice belge soupçonne des lobbyistes de la firme chinoise Huawei d'avoir corrompu une quinzaine d'eurodéputés, selon les informations du journal « Le Soir », de « Knack » et de « Follow The Money ». La police judiciaire fédérale a procédé ce jeudi matin à 21 perquisitions. Joel Matriche et Louis Colart sont journalistes au pôle Enquêtes. Ils reviennent avec nous sur ce nouveau scandale et sur les dessous de cette affaire.
En 1938, lors de la conférence de Munich, la France et l'Angleterre, voulant éviter une guerre plus large, ont cédé aux velléités expansionnistes d'Hitler, le laissant envahir la Tchécoslovaquie contre la promesse qu'il n'irait pas plus loin. L'Histoire sait ce qu'il s'est pourtant passé ensuite. Les accords de Munich sont aujourd'hui convoqués par les observateurs dans le cadre des négociations sur la guerre qui fait toujours rage en Ukraine. Pascal Martin est journaliste au pôle Idées. Il revient avec nous sur ce moment crucial de l'Histoire et sur les leçons que nous pouvons en tirer pour éviter la répétition du pire. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Les indices boursiers américains ont dévissé hier. « Donald Trump avait promis monts et merveilles à la finance américaine, relève Libération à Paris. Le lundi 10 mars restera pourtant un jour maussade pour Wall Street, après trois semaines déjà très compliquées. C'est même la pire journée depuis 2022 pour le Nasdaq, l'indice technologique de Wall Street (-4 %). Le Dow Jones, lui, a perdu 2,08 %, et l'indice élargi S & P 500 s'est contracté de 2,70 % ».Pourquoi cette dégringolade ? Réponse du Temps à Genève : « après les tergiversations de l'administration Trump sur les droits de douane la semaine dernière qui avaient déjà horripilé les marchés du monde entier, Donald Trump a donné, avant-hier, de nouvelles sueurs froides aux investisseurs lors d'une interview sur Fox News, en qualifiant le moment présent de “période de transition“ et en déclarant qu'il faudrait “un peu de temps“ avant que les Américains ne voient les effets de sa politique. Et surtout, il a refusé d'exclure une récession. “Je déteste prédire ce genre de choses“, a déclaré le républicain tout en suggérant que d'autres droits de douane pourraient encore être imposés ou augmentés ».Récession ?Conséquence, pointe le Washington Post, « la confiance des consommateurs s'effondre, les actions chutent et les risques de récession augmentent ».« Y aura-t-il une récession Trump ? », s'interroge le Wall Street Journal. « Il y a des signes que l'économie américaine ralentit » : le marché de l'emploi se creuse, l'inflation est toujours présente et l'indice de confiance des consommateurs est en baisse.« Même si l'économie échappe à la récession, tout cela laisse présager un ralentissement de la croissance, prévient le quotidien new-yorkais. Les déréglementations imposées par l'administration Trump et l'extension de la réforme fiscale de 2017 devraient stimuler les investissements des entreprises à long terme. Mais les coûts plus élevés des droits de douane et l'incertitude que cela entraîne nuisent à l'économie. Si M. Trump veut calmer les craintes de récession, il serait sage, préconise le Wall Street Journal, qu'il mette en veilleuse ses projets d'augmentation des droits de douane ».Ukraine : comment compenser le désengagement américain ?À la Une également, la rencontre aujourd'hui en Arabie saoudite entre le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.Kiev devrait proposer une trêve dans les airs et en mer avec Moscou. Un cessez-le-feu partiel qualifié d'idée intéressante par Washington. On attend de voir la suite…Pendant ce temps, pointe Le Figaro, les Européens continuent de s'interroger : « comment compenser le désengagement américain et éviter que l'Ukraine ne se fasse écraser par l'ours russe avant même le début des discussions ? Comment prendre le relais sur les livraisons d'armes, l'aide financière, le renseignement ? À plus long terme, pourquoi continuer d'acheter du matériel américain avec de l'argent européen ? (…) Sur les questions de sécurité, estime Le Figaro, les États européens doivent pouvoir s'affranchir des lourdeurs de Bruxelles. Un noyau dur - la France, avec son positionnement singulier, l'Allemagne, première puissance, et la Pologne, première armée de l'UE – ce noyau dur donc doit pouvoir entraîner derrière lui une coalition des volontés pour avancer et rallier d'autres pays en dehors de l'Union. Dans ce siècle du rapport de force, la crédibilité sur les questions de sécurité est pour les Européens la condition du respect de leurs rivaux… comme de leurs alliés. C'est la condition de leur survie ».L'Europe monte en puissance…Enfin, pour Le Soir à Bruxelles, « l'arrêt de l'aide américaine serait problématique pour l'Ukraine, mais pas catastrophique, car depuis 2022 la part de l'aide des États-Unis a baissé en proportion dans le total de l'aide militaire internationale, passant de 70 % en 2022, à 55-60 % en 2024, une tendance qui s'accélère ».Dans le même temps, relève le quotidien belge,« l'Europe monte en puissance » : avec la fourniture d'un million et demi d'obus par la République tchèque et le développement à vitesse grand V de l'industrie militaire ukrainienne.« On estime qu'en l'espace d'un an, la proportion d'armes de fabrication ukrainienne est passée de 25 à 40 % de l'ensemble de l'arsenal. Du reste, la guerre mute, pointe encore Le Soir : 80 % des destructions infligées à l'ennemi sont effectuées au moyen de drones, massivement fabriqués en Ukraine, qui réduit peu à peu sa dépendance au matériel lourd américain, dont l'importance stratégique, évidente en 2022 et 2023, est en train de décroître sur le champ de bataille. De quoi réduire un peu l'inquiétude… »
La chute de Bachar Al Assad il y a trois mois a mis fin à 54 ans de dictature et 13 ans d'une guerre qui laisse la Syrie meurtrie et traumatisée. Désormais dirigé par le groupe islamiste HTS, le pays n'est qu'au début d'une reconstruction vertigineuse avec l'ombre persistante d'une potentielle guerre civile qui le ferait basculer de nouveau dans une spirale de violence.Dans cette Syrie en pleine transition, les femmes veulent jouer un rôle majeur, elles qui sont en première ligne de ces défis gigantesques.Pauline Hofmann est cheffe du pôle international et spécialiste des questions liées au Proche et au Moyen Orient. Elle revient de Damas où elle a rencontré plusieurs femmes qui s'inquiètent face à l'avenir très incertain concernant leur place dans cette nouvelle Syrie. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Le sommet de Bruxelles est à la Une de toute la presse européenne. Pour le Guardian, à Londres, c'est un « tournant » : « les dirigeants de l'Union européenne s'accordent sur un plan visant à augmenter considérablement les dépenses de défense. » « La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ajoute le quotidien britannique, a présenté un plan de 800 milliards d'euros, pour augmenter les dépenses de défense européennes ». Ursula von der Leyen, qui parle de « moment décisif pour l'Europe ».À Bruxelles, le Soir, rappelle les mots de Volodymyr Zelensky : « nous sommes très reconnaissants de ne pas être seuls ». Le Soir rappelle aussi « qu'il n'y a pas eu de marchandage avec le premier ministre hongrois ». « Viktor Orban voulait que l'Union européenne négocie avec la Russie, par devers les Ukrainiens ? Ses vingt-six homologues, unanimes, dictent au contraire leurs conditions pour tout effort visant à conclure une 'paix globale, juste et durable' ». Effort salué également par el Païs, qui parle d'une « étape historique », franchie par l'Union européenne qui « déploie un vaste dispositif de sécurité et de défense contre la menace russe ».Argent privéDans cette perspective, chaque pays s'interroge sur la manière de financer un « réarmement ». C'est le cas de la France, notamment. « Le réarmement de la France : un casse-tête financier », titre le Figaro, qui a interrogé la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, selon laquelle, « toute hausse d'impôt pour financer cet effort est exclue ».« Alors que la France est surendettée », poursuit le quotidien français, « d'intenses réflexions sont en cours pour voir comment mobiliser l'épargne privée. Les idées fusent, par exemple celle de lancer un livret d'épargne dédié aux investissements dans la défense ». « Où trouver l'argent ? » s'interroge de son côté la Croix, qui constate : « Malgré les assouplissements budgétaires annoncés par l'Union européenne, les finances publiques françaises manquent de marge de manœuvre pour un effort supplémentaire en faveur de la défense. ». « Les leviers à la disposition du gouvernement sont en effet limités », estime la Croix. « Difficile d'augmenter les impôts, quand le taux de prélèvements obligatoires est le plus élevé de la zone euro. » Le journal évoque, lui aussi l'idée « d'en appeler à l'argent privé », « les investisseurs mais aussi les ménages dont l'épargne atteint des sommets depuis la pandémie ». BoycottAux États-Unis, les éclats de Donald Trump en matière d'économie comment à faire des dégâts. « Les tarifs imposés par caprice déstabilisent les alliés mais aussi les marchés », s'exclame le New York Times, qui ajoute : « les investisseurs ont fait chuter les cours des actions jeudi, en raison de l'incertitude entourant les conséquences de l'inconstance du président Trump sur l'économie mondiale ». C'est ainsi, remarque le Wall Street Journal, « que les États-Unis ont partiellement réduit les droits de douane sur certains produits en provenance du Mexique et du Canada après la chute des marchés et le lobbying des entreprises auprès du président Trump. »Dans le même temps, la riposte s'organise, au Canada, notamment, où le boycott est à l'ordre du jour. Le New York Times annonce ainsi que « les provinces canadiennes ont restreint les vents d'alcool américain », alors qu'à Montréal, le Devoir explique que « les Québécois sont nombreux à affirmer qu'ils vont boycotter les Etats-Unis ». Mais ce n'est pas si simple. Le quotidien québécois nous explique ainsi que « l'exercice s'avère complexe », lorsque l'on veut par exemple « respecter l'environnement. » « En hiver », explique le Devoir, « beaucoup de fruits et de légumes (consommés au Canada) proviennent des États-Unis. Mais « si on achète des raisins du Chili pour éviter ceux de Californie, ce choix peut faire mal à la conscience environnementale de certains, vu la distance additionnelle parcourue ».
Ce 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, est présenté comme l'un des pires par les mouvements féministes qui craignent et dénoncent un recul des droits des femmes et de leurs conditions de vie. Un recul en Belgique déjà avec les mesures et coupes budgétaires annoncées par l'Arizona et un retour de bâton, autrement dit “backlash” très fort ressenti ailleurs dans le monde, notamment dans l'Amérique de Trump. Pascal Martin est journaliste au pôle Idées. Il revient avec nous sur ce “retour de bâton” annoncé concernant les droits des femmes. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Imediat după schimbul dur de replici din Biroul Oval, presa internațională a început să analizeze consecințele evenimentului de vineri seară. Potrivit comentatorilor, Europa a rămas singură în fața Rusiei și există un singur câștigător: Vladimir Putin. Schimbul aspru de replici dintre Donald Trump și Volodimir Zelenski, a provocat „consternare de ambele maluri ale Atlanticului”, rezumă The Washington Post.Iar The New York Times a văzut „un schimb exploziv de insulte, care nu au fost niciodată văzute în Biroul Oval între un președinte american și un lider străin în vremurile moderne”.”A fost orice altceva decât un schimb diplomatic obișnuit în fața camerelor de filmat”, consideră Der Spiegel.The New York Post crede că, de fapt, ”Trump vrea să conserve puterea de luptă a SUA pentru ceea ce crede el că este adevărata amenințare - China. Pentagonul și-a epuizat stocul de arme la niveluri periculoase prin înarmarea Ucrainei.Dacă China ar invada Taiwanul mâine, probabil că o intervenție din partea SUA ar eșua”.În schimb, pentru ziarul belgian Le Soir,„Nu există cuvinte pentru a ne exprima uimirea față de această extorcare în direct, în fața camerelor de filmat, orchestrată de liderii unei superputeri care joacă pacea mondială precum pokerul, transformând Casa Albă într-o sală de jocuri de noroc a mafiei și strigând, cu pistolul la capul prăzii lor: fie semnezi și îți mulțumim, fie te vom abandona.”„După această scenă, nicio țară nu va mai avea încredere în Trump”, consideră Süddeutsche Zeitung. „Statele Unite devin un stat arbitrar, chiar un stat necinstit”, scrie ziarul german, care se teme că Zelenski „s-ar putea să nu supraviețuiască mustrării politice a lui Trump”.„Secvența care a avut loc în Biroul Oval este suficientă pentru a-i lăsa pe europenii, deja excluși din discuțiile inițiate asupra Ucrainei, atât paralizați, cât și perplecși”, subliniază ziarul elvețian Le Temps.Le Monde notează că ”altercația violentă ilustrează ostilitatea noii administrații americane față de Ucraina și marchează un punct de rupere între aliați.Această ostilitate a fost ilustrată de agresivitatea fără precedent a unui vicepreședinte american, J. D. Vance, față de liderul unei țări democratice în război cu o dictatură.Revoltați de brutalitatea domnilor Trump și Vance, liderii europeni s-au grăbit să-și exprime sprijinul pentru domnul Zelenski, cu excepția notabilă a premierului ungar Viktor Orban, care i-a mulțumit președintelui american.Dar ambuscada din Biroul Oval nu face decât să le confirme temerile: ruptura transatlantică este profundă, iar alinierea discursului domnului Trump cu cel al domnului Putin sugerează o inversare a alianțelor. Europa este acum singură împotriva Rusiei”.Iar o analiză a BBC observă că, dacă ”drama de vineri din Biroul Oval a stârnit o reacție rapidă din partea multor lideri mondiali, nu a existat niciun comentariu până acum din partea liderului de la Kremlin.Președintele Putin își poate permite să stea pe loc și să urmărească desfășurarea evenimentelor.Dacă fluxul de arme americane către Ucraina s-ar opri, ucrainenilor le-ar fi mult mai greu să se apere de forțele ruse, chiar dacă se bucură de solidaritate și de sprijin puternic din partea liderilor europeni.De ceva timp, Moscova crede că războiul din Ucraina merge pe calea Rusiei. Strigătele din Biroul Oval au cimentat această convingere”.
L'un des enjeux de l'agriculture c'est de séduire des jeunes pour s'installer et reprendre les exploitations d'agriculteurs qui partent à la retraite. Pour rendre le travail moins pénible, il y a désormais les robots. Exemples avec du poulet, de la bière et du lait... Ecoutez Olivier Dauvers : Les secrets de la conso du 26 février 2025.
Une étude récente menée par l'University College de Londres (UCL) a révélé que notre bien-être mental est généralement meilleur le matin et atteint son point le plus bas aux alentours de minuit. Cette recherche, publiée dans la revue BMJ Mental Health, a analysé près d'un million de réponses provenant de près de 50 000 adultes participant à l'étude sociale sur la COVID-19 de l'UCL, couvrant la période de mars 2020 à mars 2022.Les participants ont évalué leur bonheur, leur satisfaction de vie, le sentiment que leur existence a un sens, ainsi que leur solitude. Les résultats ont montré que les niveaux de bonheur et de satisfaction de vie étaient plus élevés le matin, diminuant progressivement au fil de la journée pour atteindre leur nadir vers minuit. De plus, ces indicateurs étaient supérieurs les lundis, vendredis et mardis comparativement aux dimanches. Les saisons ont également influencé ces variations, avec un pic de bien-être observé durant l'été.Bien que cette étude soit de nature observationnelle et ne puisse établir de lien de causalité direct, les chercheurs suggèrent que ces fluctuations quotidiennes pourraient être liées aux rythmes circadiens, notre horloge biologique interne. Par exemple, le cortisol, une hormone régulant l'humeur et la motivation, atteint son niveau maximal peu après le réveil et son minimum à l'heure du coucher. Cette variation hormonale pourrait expliquer pourquoi nous nous sentons généralement plus heureux le matin.Dr Feifei Bu, de l'UCL, souligne l'importance de ces découvertes : "Nos résultats suggèrent qu'en moyenne, la santé mentale et le bien-être des gens sont meilleurs le matin et pires à minuit." Elle ajoute que ces conclusions pourraient avoir des implications pratiques, notamment pour les services de soutien en santé mentale, qui pourraient ajuster leurs ressources en fonction des besoins fluctuants au cours de la journée.En résumé, cette étude apporte un éclairage précieux sur les variations quotidiennes de notre bien-être mental, suggérant que des facteurs biologiques, tels que les rythmes circadiens et les fluctuations hormonales, jouent un rôle clé dans ces changements. Ces informations pourraient être essentielles pour adapter les interventions en santé mentale et optimiser le soutien offert aux différentes périodes de la journée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes en 1953. Année du retour dans les librairies belges, après l'interruption due à la Guerre, du « Guide Michelin, Nord de la France, Belgique, Luxembourg ». L'ouvrage est nettement plus succinct que les éditions précédentes, mais la partie gastronomie est clairement mise en avant, notamment par la présentation d'une carte des spécialités : « Parmi les attraits du voyage, il faut mettre en bonne place l'occasion de comparer les diverses spécialités régionales », y est-il noté. Cette nouvelle édition donne également, pour la première fois, un descriptif de nos habitudes culinaires : « En Belgique, la chair est saine et abondante : les pommes frites, toutes les variétés de potages, les assaisonnements à la mayonnaise, les anguilles sont très appréciées, la bière est la boisson usuelle. La gueuze, variété de bière fortement alcoolisée, est très goûtée. Il existe des bières locales très appréciées à Audenarde, Louvain, Diest, Dinant et Diekirch au Luxembourg. Les vins de France, souvent onéreux, sont souvent de qualité dans les bonnes maisons. » Voilà ce que l'on peut lire dans le « Michelin » de 1953. Un vingtaine d'années plus ,tôt dans le journal « Le Soir » du 6 juillet 1932, un journaliste regrettait, pourtant, le piteux état de la cuisine régionale en Belgique : « Mais quand donc nos restaurateurs hisseront-ils sur le pavois cette savoureuse cuisine régionale, dont on ne dira jamais assez de bien ? Il y a, dans nos provinces, une infinité de plats sapides (ayant du goût, savoureux), simples et peu coûteux, dont il serait salutaire de ressusciter la popularité ». Les guides gastronomiques ont-ils eu un impact sur le changement d'image de notre cuisine ? A quand remontent les origines de ces guides ? Avec nous : Pierre Leclercq, historien de l'alimentation, collaborateur scientifique à l'ULG, responsable du Petit Lancelot qui nous propose des repas-conférences où la gastronomie se mêle à la découverte culturelle. Sujets traités : Guide, Michelin, édition, gastronomie, frites, France, cuisine, bières Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Comentatorii analizează urmările convorbirii telefonice dintre Donald Trump și Vladimir Putin pe tema Ucrainei și pregătirile pentru încetarea războiului. Europa trebuie să se pregătească pentru propria apărare – este o concluzie aproape unanimă. După cum transmite BBC, ”deși se știa de mult că noua administrație americană va fi mai puțin simpatică față de Ucraina decât predecesoarea ei, cuvintele lui Trump și ale secretarului său apărării nu pot fi decât pe placul Moscovei.Zelensky a susținut în repetate rânduri că „nu pot exista discuții despre Ucraina fără Ucraina” – dar apelul telefonic Trump-Putin a dovedit contrariul.Ajutorul occidental – și ucrainenii care au beneficiat de el – sunt motivul pentru care Kievul nu a căzut la câteva zile de la invazia Rusiei, așa cum era așteptat de către unii.Dar drumul către o „pace justă”, așa cum spune Zelensky, nu va fi nici drept, nici neted pentru Ucraina”. Bloomberg consideră că ”Trump a lăsat deoparte politica de lungă durată a SUA conform căreia nu ar trebui să se decidă nimic despre Ucraina fără participarea Kievului. De asemenea, el a eliminat aliații cu miză existențială în soluționarea unui conflict care răzbate la granițele lor. Mulți parteneri europeni ai NATO se tem acum că poziția americană mai conciliantă echivalează cu o ofertă pentru liderul rus”. Și Süddeutsche Zeitung” este de părere că Trump a aruncat peste bord mantra europeană potrivit căreia soarta Ucrainei nu ar trebui negociată fără Ucraina – și nu fără europeni. (...) Dictatorul rus, care s-a simțit atât de umilit și ignorat de Occident, încât a fost nevoit să-și invadeze țara vecină, apreciază în mod firesc acest lucru”. (Sursa: Courrier International).Potrivit Le Monde, ”în diplomație, coregrafia nu este niciodată o chestiune secundară. Permite punerea în scenă a relațiilor de putere. Modul în care Donald Trump a abordat războiul din Ucraina este încărcat de sens: el îl vede drept o problemă bilaterală cu Moscova. Președintele american a refuzat anterior să comenteze contactele sale telefonice cu Vladimir Putin încă din perioada de tranziție. De data aceasta, el a detaliat schimbul într-un mesaj pe rețeaua sa de socializare Truth. Abia atunci Donald Trump l-a sunat pe președintele ucrainean Volodimir Zelenski. ”Statele Unite se grăbesc să renunțe la Bătrânul Continent”, analizează cotidianul belgian Le Soir.„Aceasta ”nu este o surpriză totală. Europenii înșiși au fost de mult de acord că trebuie să facă mai mult pentru apărarea lor și să încerce un început de emancipare.” Iar pentru ziarul italian La Repubblica: „Cea mai delicată parte ar fi împărțirea Ucrainei în două regiuni separate printr-o linie de încetare a focului, așa cum s-a întâmplat în Coreea de-a lungul paralelei 38 în 1953.Nu în ultimul rând pentru că noua graniță ar putea avea peste 1.000 de kilometri lungime, iar monitorizarea ei ar necesita contingente militare mari care ar putea fi asigurate de Europa și Turcia. Și de Italia.Prin urmare, Europa trebuie să înceapă să coopereze cu noul președinte al SUA, spre deosebire de trecut. ... Da, Trump reprezintă o ruptură bruscă cu trecutul, dar rămâne în interesul Europei să consolideze alianța atlantică și asta înseamnă să acceptăm provocarea de a urmări în comun o abordare „neconvențională” pentru rezolvarea conflictelor pentru care până acum nu a existat o soluție.” (Sursa: Eurotopics)
durée : 00:38:18 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Le Nord-Kivu est une région à l'est de la République démocratique du Congo et frontalière du Rwanda. Les tensions entre ces deux pays remontent au génocide de 1994 et se poursuivent aujourd'hui à travers des milices armées responsables d'un désastre humanitaire dans cette région riche en minerais. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Thierry Vircoulon Chercheur associé à l'Observatoire de l'Afrique centrale et orientale à l'IFRI; Lionel Zinsou Banquier d'affaires franco-béninois, ex Premier ministre du Bénin; Colette Braeckman Grand reporter belge au journal Le Soir
durée : 02:29:54 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marie Dumoulin Directrice du programme Wider Europe au sein du think tank European Council on Foreign Relations; Alexis Blanchet Maître de conférences au département cinéma et audiovisuel de l'Université Sorbonne Nouvelle; Thierry Vircoulon Chercheur associé à l'Observatoire de l'Afrique centrale et orientale à l'IFRI; Lionel Zinsou Banquier d'affaires franco-béninois, ex Premier ministre du Bénin; Colette Braeckman Grand reporter belge au journal Le Soir
Bart De Wever is premier, en dat is een historisch moment in de Belgische politiek. De Wever is niet alleen de eerste flamingant in de Wetstraat 16. Hij is ook de conservatief die het land radicaal wil hervormen. En de koele minnaar van Europa die ons land internationaal moet vertegenwoordigen. In ‘BDW premier', een driedelige reeks van DS Vandaag, bespreken we waar De Wever voor staat, en welke premier hij kan worden. Aflevering 1: kan een Vlaams-nationalist de premier zijn van alle Belgen? Alexander Lippeveld praat in de eerste aflevering met Béatrice Delvaux, senior writer van Le Soir, en Jeroen Struys, N-VA-watcher van onze politieke redactie.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Iris Coëtmen avait 23 ans. C'était une fille bien dans sa peau, qui aimait les chevaux, les jeux vidéo et faire la fête avec ses amis. Un soir de printemps 2023, elle a disparu quelques heures puis on a découvert son corps dans une rivière bretonne. Une attaque sexuelle avec ici quelques témoignages, des indices, un mode opératoire particulier. Au fil des semaines, le visage d'un homme déjà connu de la justice va peu à peu se recomposer dans le paysage de l'enquête. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard du 05 février 2025.
Tous les matins à 7H10 et 9h45, on vous donne des bonnes nouvelles.
durée : 00:58:00 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Margaux Leridon - Après l'affaiblissement du Hamas et du Hezbollah, le renversement de Bachar Al-Assad marque la chute d'un nouveau domino de l'axe pro-Iranien et antisioniste au Proche-Orient. Dans ce contexte d'équilibres incertains, la Syrie doit désormais se reconstruire et nouer des alliances. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Bernard Hourcade Géographe, chercheur émérite au CNRS et membre du comité de rédaction Orient XXI; Ziad Majed Politiste, professeur à l'Université américaine de Paris ; Iris Lambert Journaliste en Irak et Syrie (Libération, La Croix, Le Soir) et doctorante au CERI (Sciences Po/CNRS)