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Application pour EV0360 : https://hlperformance.ca/Avis important : Les contenus présentés dans ce podcast abordent l'anxiété dans son sens non pathologique, en tant que mécanisme normal de régulation et d'adaptation. Il ne s'agit pas d'un discours clinique ou diagnostique. Les troubles anxieux tels que définis dans le DSM-5 relèvent du champ d'expertise des professionnels qualifiés, notamment des psychologues membres de l'Ordre des psychologues du Québec. Si vous croyez vivre une anxiété pathologique ou un trouble de santé mentale, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé dûment formé.Références : Borkovec, Alcaine et Behar (2004)Ryan et Deci (2000)Hofmann et Hay (2018)Hyde, Ryan et Waters (2019)
Les prouesses de la géoingénierie pourraient-elles aider à préserver la planète. Certains y croient, affirment que la technologie va nous sauver et planchent déjà sur des scénarios. Mais ces scénarios sont-ils crédibles? Sont-ils vraiment efficaces ? Et quel est leur coût ? Plusieurs chercheurs ont analysé la pertinence et l'impact de certains de ces «bricolages climatiques». On va vous expliquer en quoi consistent ces projets et surtout, s'ils peuvent fonctionner avec Michel de Muelenaere, journaliste au pôle Planète.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Le mardi, Google échappe au démantèlement aux Etats-Unis....Le vendredi, la commission impose à la même entreprise une amende importante....On est passé par toutes les couleurs de l'arc en ciel cette semaine au sein du géant de la tech. On va revenir sur ces événements avec Philippe Laloux du pôle Economie. On va chercher à comprendre pourquoi ces stratégies différentes de part et d'autre de l'Atlantique.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Le Premier ministre l'a annoncé au cœur de l'été. Vu la tournure des débats sur le budget, François Bayrou allait solliciter la confiance des députés début septembre… et on y est. Il est très peu probable que le Premier ministre reçoive cette confiance… la France risque donc à nouveau de plonger dans le chaos politique. Comment en est-on arrivé là ? Et que va-t-il se passer ? On a appelé Joëlle Meskens, notre envoyée permanente à Paris.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Une belle brochette d'une quarantaine de dirigeants, tous alignés sur un tapis rouge, pour assister au grand défilé militaire organisé hier par les autorités chinoises sur la place Tiananmen à Pékin. La Repubblica à Rome zoome sur la photo officielle : « Xi Jinping au centre, Poutine à sa droite, Kim Jong-un à sa gauche ; autour d'eux : vingt-cinq autres présidents et chefs de gouvernement, dont l'Iranien Pezeshkian et le Biélorusse Loukachenko (…). Ce groupe de chefs d'États au centre de la tribune était autrefois appelé "l'Axe du Mal", rappelle le quotidien italien ; aujourd'hui, les analystes préfèrent le nommer "l'Alliance du Désordre" ou, soulignant le rôle de Téhéran, le "Quatuor du Chaos". Cette coalition cherche à construire un ordre mondial alternatif, pointe encore La Repubblica, qui place l'Asie en son centre et attire de nombreux groupes "non-alignés" ». Les Occidentaux trop divisés… Et de fait, l'Occident semble bien loin… « Il faut dire, pointe Le Figaro, que les divisions et les incohérences du camp occidental ont été du pain bénit pour le groupe des autocrates, qui ont comblé les vides, les silences, les hésitations et les changements de cap des États-Unis et de l'Europe. Les divisions de l'UE sur tous les sujets, de la guerre en Ukraine à la politique vis-à-vis de la Chine en passant par l'utilisation de la force, ont neutralisé sa voix sur la scène internationale. Ses reculs, comme les promesses militaires non tenues vis-à-vis de l'Ukraine, ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont, eux, joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. » Pour les Européens, en effet, analyse le Times à Londres, cette démonstration de force « dissipe tout espoir de voir l'alliance sino-russe s'effriter, plus de trois ans après le début de la guerre en Ukraine. Pour les voisins est-asiatiques de la Chine, a contrario, elle témoigne d'une puissance écrasante, qu'ils sont obligés de suivre. Par exemple en acceptant les manœuvres expansionnistes illégales de Pékin en mer de Chine méridionale ». Prêts à en découdre face aux États-Unis… Toutefois, poursuit le Times, « le principal destinataire des images des nouveaux missiles hypersoniques, des chasseurs furtifs et des drones est Washington. La plupart des armes exposées hier sont destinées à empêcher l'armée américaine d'utiliser les siennes autour de Taïwan, si l'administration Trump ou son successeur envisageait de contester une invasion chinoise. Si Taïwan et ses 23 millions d'habitants tombent dans les mains de Xi Jinping comme des fruits mûrs uniquement par la coercition économique et politique, tant mieux. Mais sinon, comme le montre le défilé, l'Armée populaire de libération est prête ». Réponse immédiate de la Maison-Blanche. Donald Trump a dégainé son portable pour envoyer ce message sur son réseau social, message rapporté notamment par Die Welt à Berlin : « veuillez transmettre mes salutations les plus chaleureuses à Vladimir Poutine et Kim Jong-un pendant que vous conspirez contre les États-Unis d'Amérique ». La Belgique va reconnaître l'État de Palestine Enfin à la Une de la presse belge : la reconnaissance par Bruxelles de l'État palestinien. La Belgique qui emboîte ainsi le pas à la France, à l'Australie ou encore au Royaume-Uni. Ce sera le 22 septembre en marge de l'assemblée générale des Nations unies. Pour Le Soir, « la Belgique retrouve enfin le chemin du droit international. (…) Alors, oui, soupire le journal, tout cela représente si peu au regard de la montagne à renverser. Alors, oui, tout cela est très tardif et obtenu après des mois de débats de fond autant que de pinaillages indécents. (…) Mais l'obstination de notre ministre des Affaires étrangères a payé. À New York, conclut Le Soir, on retiendra que la Belgique était du côté de ceux qui affichent la volonté de reconnaître un Etat de Palestine. Le reste ne sera plus que de la gesticulation politicienne, inutile et contreproductive, à l'heure où la seule urgence demeure la fin du massacre à Gaza. Ou de ce qu'il en restera ».
C'est fait : l'Arizona courait derrière un accord par rapport à la guerre à Gaza depuis des semaines et après de très longues négociations, le gouvernement tient son accord. Un accord qui permettra la reconnaissance de la Palestine à deux conditions, à savoir la libération des otages détenus par le Hamas et la démilitarisation du groupe terroriste palestinien. Plusieurs sanctions sont également prévues contre Israël. Mais que vaut cet accord tardif sur la situation à Gaza comparé à ceux trouvés par d'autres pays occidentaux qui prévoient eux aussi de reconnaître la Palestine lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies ? Au-delà de la symbolique, qu'est-ce que cet accord peut changer ? On répond à ces questions avec Maxime Biermé, chef du pôle international. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai s'est ouvert ce dimanche à Tianjin, la quatrième ville la plus peuplée de Chine. Un forum conçu pour développer la coopération entre Etats eurasiatiques : la Russie, l'Inde, la Turquie ou encore la Corée du Nord, l'Iran, le Pakistan et l'Indonésie sont invités par le président chinois Xi Jinping. Mercredi, une parade militaire commémorant les 80 ans de la capitulation du Japon et de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Asie aura lieu à Pékin. Etant donné le contexte géopolitique actuel qui inclut le conflit commercial porté par Trump et ses droits de douane contre la Chine et l'Inde, les tensions sur le nucléaire iranien et bien évidemment la guerre en Ukraine, ce sommet a une résonance particulière : celle de l'affirmation symbolique d'un autre ordre mondial.Véronique Kiesel est journaliste au pôle international et spécialiste de la Chine. Elle revient avec nous sur les enjeux politiques, économiques et diplomatiques qui entourent ce sommet. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Bienvenue sur Happy Work Express, le podcast quotidien qui vous livre des chiffres étonnants et des anecdotes sur le monde du travail en quelques minutes. Happy Work Express est une version quotidienne et plus courte de Happy Work, le podcast francophone audio le plus écouté sur le bien-être au travail et le management bienveillant.Que vous soyez salarié, manager ou à la tête d'une entreprise, Happy Work Express vous apporte chaque jour des informations pertinentes et surprenantes pour éclairer votre journée de travail.Chaque épisode vous offre un regard neuf sur des statistiques clés, des tendances actuelles et des faits insolites qui façonnent le monde professionnel. Être manager ou managé, ce n'est pas toujours simple... mais ces chiffres vous montreront que vous n'êtes pas seul.e.s.devenir un meilleur manager ou un meilleur managé... c'est parfois simple comme un chiffre ;-)Abonnez-vous dès maintenant et enrichissez votre quotidien avec Happy Work Express !Si vous êtes sur Apple Podcast... n'oubliez surtout pas de mettre une étoile à Happy Work #management #carrière Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette année, de nombreuses échéances électorales vont animer la vie politique sud-américaine. La Bolivie a ouvert le bal mi-août et sera suivie du Chili en novembre et du Pérou en avril. Partout, des candidats de droite, voire d'extrême droite, sont favoris. Une tendance qui s'inscrit dans une lassitude généralisée face à des gouvernements jugés inefficaces et des économies affaiblies. Régis Dandoy est politologue à l'université de Quito en Equateur. Il analyse avec nous les différentes dynamiques électorales dans plusieurs pays d'Amérique latine. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
En 2011, il y a quatorze ans, Maurin Picard débarque aux Etats-Unis et y devient le correspondant du «Soir». Il aura connu et couvert la réélection de Barack Obama, l'élection surprise de Donald Trump, la parenthèse de Joe Biden et le retour de l'homme d'affaires. En quatorze ans, il aura sillonné presque tout le territoire américain. Il revient avec nous sur quelques souvenirs, des rencontres mémorables et jette un regard acéré sur l'évolution d'un pays fascinant.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Nous parlons aujourd'hui des journalistes palestiniens tués à Gaza par l'armée israélienne. Plus de 210, selon Reporters sans frontières, qui appelle à une mobilisation des médias le 1er septembre. Une « mobilisation d'ampleur » : c'est dans ces termes que l'ONG Reporters sans frontières (RSF) a appelé jeudi 28 août les médias du monde entier à réagir face à ce qui ressemble de plus en plus à une tuerie de masse de journalistes, dans une échelle sans précédent. Plus de 210 journalistes tués, dont au moins 56 ciblés par l'armée israélienne ou tués dans l'exercice de leur travail. En juin, l'association avait déjà réuni 200 médias pour appeler à protéger les journalistes de ce massacre. Mais depuis le 10 août et la frappe qui a tué six journalistes, dont le correspondant d'Al Jazeera Anas al-Sharif, on constate que ce sont des groupes entiers de reporters qui sont ciblés. Lundi, cinq journalistes ont été tués dans une autre frappe, double celle-là, sur l'hôpital Nasser, dans le centre de Gaza. Parmi eux des collaborateurs des agences Reuters et AP. Et c'est ce qui a conduit les ONG RSF et Avaaz à mobiliser 150 médias du monde. Faire pression sur les dirigeants du monde pour forcer Israël Ces organisations demandent à faire pression sur les dirigeants du monde, pour qu'ils appellent Israël à cesser ses crimes contre les journalistes, également pour permettre des évacuations et un accès indépendant à la presse internationale. L'appel est signé par Mediapart et L'Humanité en France, Le Soir et La Libre Belgique, le Frankfurter Rundschau en Allemagne, The Independent au Royaume-Uni, L'Orient-Le Jour au Liban, mais aussi la radio et télévision publique espagnole. À lire aussiLes journalistes gazaouis en colère contre l'indifférence générale, mais déterminés à continuer à raconter Un clivage dans les médias Il y a malgré tout un clivage dans les médias sur cette question. On comprend pourquoi en lisant un article du média israélien +972. Il montre qu'une cellule secrète dite de « légitimation » du renseignement militaire israélien vise à réunir des éléments contre des journalistes locaux prétendument liés au Hamas. Elle a œuvré pour faire du journaliste assassiné Anas al-Sharif, prix Pulitzer et vedette d'Al Jazeera, un bras armé du Hamas jusqu'en 2017, ce que contestent la chaîne et les organisations de journalistes. Cette cellule vise donc à jeter le discrédit sur les reporters palestiniens. Avec un crescendo : au début, Israël faisait mine de mener une enquête, comme quand la présentatrice d'Al Jazeera Shireen Abu Akleh a été tuée à Jénine, en 2022. Ensuite, il cible et discrédite les photo-reporters et cameramen palestiniens. Enfin, il en arrive à assumer des assassinats ciblés de journalistes. Une photographe canadienne de Reuters, Valérie Zink, a préféré démissionner cette semaine plutôt que de cautionner les pratiques de son agence de presse comme d'AP ou des grands journaux américains (New York Times, Washington Post). Des pratiques qui consistent à reprendre, malgré les faits, la propagande d'Israël. À lire aussiGaza: vingt morts dont cinq journalistes dans une frappe israélienne sur l'hôpital Nasser de Khan Younès
La grande valse des entraineurs a commencé encore plus tôt que prévu. Ce mercredi, le coach roumain du Standard, Mircea Rednic, a appris qu'il était remercié. Le club liégeois a déjà trouvé son successeur. C'est Vincent Euvrard, jusqu'ici actif à Dender qui va désormais diriger les Rouches. Un entraineur viré au mois d'aout, c'est rare. Alors qu'est ce qui est reproché à Mircea Rednic ? Fallait il lui laisser sa chance ou fallait t il réparer au plus vite une erreur de casting? Grégory Bayet et Kévin Sauvage, spécialiste Standard y répondent dans «Au Coeur des Rouches»« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
En 2011, il y a quatorze ans, Maurin Picard débarque aux Etats-Unis et y devient le correspondant du «Soir». Il aura connu et couvert la réélection de Barack Obama, l'élection surprise de Donald Trump, la parenthèse de Joe Biden et le retour de l'homme d'affaires. En quatorze ans, il aura sillonné presque tout le territoire américain. Il revient avec nous sur quelques souvenirs, des rencontres mémorables et jette un regard acéré sur l'évolution d'un pays fascinant.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
De retour hier du fort de Brégançon, sa résidence de vacances varoise, Emmanuel Macron doit retrouver, ce mercredi, François Bayrou et son gouvernement pour un Conseil des ministres de rentrée. Libération à Paris, s'interroge : « le Président s'efforcera-t-il de regonfler le moral des troupes ? Se gardera-t-il d'évoquer l'issue a priori fatale du vote de confiance du 8 septembre ? Tristes mines de condamnés autour de la table. Depuis que les oppositions ont unanimement claqué, lundi, la porte au nez du Premier ministre qui compte engager la responsabilité du gouvernement sur le principe d'un effort de 44 milliards d'euros pour 2026, "on a fait nos calculs, soupire un conseiller ministériel. C'est plié, il n'y a aucun suspense. On se retrouve encore dans la machine à laver, à se demander ce que nous réserve la suite" ». Chaos ? La presse étrangère ne peut que constater les dégâts… « Et la France replongea dans le chaos », soupire Le Soir à Bruxelles. « Les mots tenus par François Bayrou durant sa conférence de presse lundi ne peuvent que bousculer. Oui, creuser sans cesse la dette hypothéquera l'avenir des générations futures. Mais la gravité du moment n'appelait-elle donc pas justement à débattre, à tenter d'arracher à tout prix un compromis, s'exclame le quotidien belge, même si cet accord semblait quasiment introuvable ? Une partie du Parti socialiste, sa frange la plus modérée, incarnée par l'ancien président François Hollande, était encore prête à discuter. Tant que le gong de l'échec n'avait pas retenti, il était encore possible d'espérer conjurer le chaos. François Bayrou a choisi une autre voie, pointe encore Le Soir. Il a préféré une sortie théâtrale, désormais plus que probable. Partir avant d'être chassé ». Incompréhension… Le Temps à Genève exprime son incompréhension… « On notera l'utilisation répétée par le Premier ministre du mot "clarification" pour expliquer sa démarche. C'est le terme exact qu'avait utilisé Emmanuel Macron en 2024 pour justifier sa dissolution (complètement ratée) de l'Assemblée nationale, celle-là même qui a enfoncé la France dans cette crise, avec des élections législatives anticipées qui ont parachevé l'explosion du paysage politique français et laissé le pays sans la moindre majorité sur laquelle s'appuyer. Emmanuel Macron avait fini par reconnaître l'échec de ce premier coup de poker et il validerait désormais le pari fou de son Premier ministre ? », s'exclame Le Temps. « Soit le président ne retient aucune leçon, soit il a autre chose derrière la tête. Autre chose de nécessairement très risqué. Qui a dit que chat échaudé craint l'eau froide ? » Courage ? Pour le Times à Londres, François Bayrou a fait preuve de courage… « Le Premier ministre français risque sa tête pour rétablir des finances publiques désastreuses. Il faut féliciter François Bayrou pour avoir appelé à un vote de confiance afin de sortir ses compatriotes de leur état de rêve ». Et le Times de détailler par le menu l'état catastrophique des finances publiques françaises… Et de signaler au passage que si une majorité de français refusent la suppression de deux de leurs onze jours fériés, l'Angleterre, elle, n'en compte que huit… Coup de froid… « Adieu l'été », soupire pour sa part le Wall Street Journal à New York : « coup de froid à Paris pour le début de la saison budgétaire française. Les investisseurs sont transis à l'idée que le gouvernement pourrait bientôt tomber comme une feuille morte à l'automne, car après toutes ces années, Paris n'arrive toujours pas à maîtriser son budget et son économie. (…) On aurait pu penser, déplore le quotidien financier américain, que la situation budgétaire française désastreuse susciterait une explosion de créativité en matière de politique. Au lieu de cela, la plupart des politiciens français s'accordent à dire qu'ils préfèrent augmenter les impôts plutôt que de réduire les dépenses ou de réformer les droits sociaux. (…) Il n'y a aucune discussion sur la croissance économique, qui est le seul moyen pour la France d'échapper à un marasme fiscal, constate encore le Wall Street Journal. Les premiers succès d'Emmanuel Macron en matière de réformes ont montré que le changement était possible, mais son style impérieux n'a pas réussi à rallier les électeurs ».
Surprise hier : le Premier ministre français annonce qu'il va engager la responsabilité de son gouvernement sur son plan d'économies budgétaires. Ce sera le 8 septembre devant l'Assemblée nationale réunie en session extraordinaire. Seulement voilà, l'opposition est vent debout contre ce projet et elle votera la censure… Résultat, pointe Libération, « Bayrou s'auto-dissout : vu le niveau de sa cote de popularité et l'ampleur des mouvements sociaux qui se préparent, foutu pour foutu, François Bayrou a donc choisi de faire tapis en sollicitant ce vote de confiance. Suicidaire ou courageux, il y a sans doute un peu des deux dans cette annonce qui, après un bref moment de sidération, a été prise au mot par tous les partis d'opposition qui ont assuré qu'ils ne voteraient pas la confiance. » « François Bayrou seul contre tous », renchérit Le Figaro. « Il pariait sur un quitte ou double. Vainqueur, il serait sorti plus fort de cet épisode. On sait déjà que le plus probable semble devoir être la chute de son gouvernement ». Et pourtant, soupire Le Figaro, « son constat était sombre, mais lucide. Sa leçon était sévère, mais juste. En rappelant qu'il était le seul à se battre contre la dette depuis vingt ans, François Bayrou s'est bien sûr donné le beau rôle, mais, dans l'instant présent, son initiative - courageuse - mettait en jeu sa survie à Matignon. Il restera donc seul contre tous ». « Lui ou le chaos… » « Durant tout l'été, rappelle Le Soir à Bruxelles, François Bayrou avait prêché dans le désert pour convaincre les Français de soutenir son projet de budget pour 2026. Son plan, esquissé mi-juillet, prévoit 44 milliards d'euros d'économies, notamment via une “année blanche“ (le gel des dépenses sociales au niveau de 2025), une réforme de l'assurance-chômage et de la Sécurité sociale, mais surtout la suppression de deux jours fériés. Un chiffon rouge, pour 84 % des Français, selon l'institut de sondages Odoxa. (…) C'est donc lui ou le chaos, s'exclame Le Soir. Lui ou la dette. Et ce sera à chaque parlementaire, de chaque parti, d'en décider en son âme et conscience. Un pari qu'il n'a, à vrai dire, quasiment aucune chance de gagner sauf énorme coup de théâtre ». Et après ? Alors si l'Assemblée vote la censure, que peut-il se passer ? Réponse du Guardian à Londres : « les dirigeants de l'opposition ont déclaré qu'en cas de chute du gouvernement, ils exigeraient la dissolution du Parlement et de nouvelles élections. Néanmoins, Emmanuel Macron, dont la décision surprise de dissoudre le Parlement en juin 2024 a produit une assemblée divisée en trois groupes opposés, Emmanuel Macron ne semble pas vouloir répéter l'expérience. Les analystes estiment qu'il tentera d'éviter de nouvelles élections anticipées, pointe encore le quotidien britannique, en cherchant plutôt à nommer un nouveau Premier ministre - bien que l'on puisse se demander qui pourrait être ce Premier ministre et comment il pourrait être plus efficace ». Gaza : encore un « crime de guerre » À la Une également, l'indignation après la nouvelle frappe israélienne hier à Gaza. Frappe sur l'hôpital Nasser de Khan Younès qui a fait plus de 20 morts dont 5 journalistes palestiniens. « Une caméra de Reuters a tout filmé, rapporte Le Monde. Face à la violence des images, l'armée israélienne a rapidement annoncé une enquête. Le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, est aussi intervenu dans la soirée en exprimant ses regrets. “Israël accorde de la valeur au travail des journalistes, du personnel médical et de tous les civils“, a écrit le chef du gouvernement alors même, fulmine Le Monde, que tous les actes de l'État hébreu depuis vingt-deux mois témoignent du contraire – à commencer par l'interdiction faite aux reporters internationaux de se rendre dans l'enclave palestinienne de manière indépendante ». Enfin, Haaretz, quotidien israélien d'opposition, ne cache sa colère : « nous avons été témoins d'un crime de guerre retransmis en direct. Comment justifier des attaques répétées contre un hôpital, surtout lorsque le système de santé de Gaza est pratiquement paralysé, au milieu d'une crise humanitaire et d'une famine sans précédent dont le monde entier parle ? Comment expliquer le nombre de journalistes tués (245 depuis le début de la guerre) ? (…) Cette guerre doit cesser immédiatement, s'exclame encore Haaretz. Israël doit prendre conscience de la réalité, renoncer à son projet scandaleux d'occuper la ville de Gaza et signer un accord prévoyant la libération des otages et le retrait de ses troupes de la bande de Gaza ».
C'est la question impossible du moment. Comment faire pour mettre sur pied une majorité pour gouverner Bruxelles? Jusqu'ici, toutes les tentatives se sont soldées par des échecs. Le président des Engagés, Yvan Verougstraete a donc lancé la semaine dernière une mission de facilitation. Il en ressort un document d'une quinzaine de pages que le pôle Pouvoirs a pu consulter. Alexandre Noppe est passé en studio nous expliquer comment cette note pourrait relancer les discussions.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Et ce n'est pas juste une “publication de plus” : c'est peut-être l'événement financier de l'année. ➡️ Nvidia pèse aujourd'hui plus lourd que l'ensemble du CAC40. ➡️ Sans Nvidia, le S&P500 n'aurait pas eu la même tête cet été. ➡️ Et tant que Jensen Huang livre la marchandise, tout Wall Street suit. Mais attention : si la guidance déçoit, si Blackwell prend du retard, si les marges s'effritent… c'est tout le marché qui risque de trembler. Dans cette vidéo spéciale, je te raconte pourquoi le 27 août est une date à encercler en rouge : Ce qu'attendent les investisseurs Les 4 mots-clés à surveiller Les scénarios d'explosion… ou de catastrophe
Finies les vacances pour les élèves de l'enseignement obligatoire. Ce lundi, c'est la rentrée. Parmi les nouveautés de l'année scolaire 2025-2026, on notera l'interdiction de l'utilisation du smartphone, la poursuite de la mise en place du tronc commun ou des changements dans l'enseignement qualifiant. On va détailler tout ca dans ce podcast. On va aussi voir quels sont les rapports entre la ministre, Valérie Glatigny, et les syndicats après une année mouvementée sur le plan social. On en discute avec les deux spécialistes enseignement du pôle société, Eric Burgraff et Charlotte Hutin.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Dans la presse internationale, de nouveau, ces photos d'enfants et d'adultes qui tendent désespérément des bassines en fer, espérant recevoir de la nourriture. C'est à la Une du quotidien espagnol El Païs, qui titre : « La ville de Gaza officiellement en état de famine, à la veille de l'invasion israélienne ». Une famine « entièrement provoquée par l'homme », accuse le Guardian, citant les experts qui ont défini les critères sur lesquels l'ONU s'appuie pour décréter l'état de famine. « Une famine », précisent encore les experts, « qui est entièrement d'origine humaine et qui pourrait être stoppée ». La presse israélienne, elle, s'appuie sur les déclarations du premier ministre Benyamin Netanyahu, qui parle de « mensonge » et de « diffamation », comme le rappelle en une le Times of Israël, selon lequel « le département d'État américain rejette en grande partie le rapport de l'ONU ». Le Jerusalem Post, lui, préfère titrer sur les dernières déclarations de Donald Trump selon lequel « il reste probablement moins de 20 otages en vie à Gaza ». Quant au quotidien d'opposition Haaretz, il n'évoque pas la famine en Une, mais révèle que sur ordre du Shin Bet – les services de renseignement israéliens –, deux médecins étrangers bénévoles (une américaine et une française) se sont vu refuser « l'accès à la bande de Gaza ». Peine de mort requise contre Joseph Kabila Également dans la presse internationale, les réquisitions dans le procès de Joseph Kabila, en RDC. « Au Congo, le ministère public a requis la peine de mort pour l'ancien chef de l'État Joseph Kabila, accusé d'être l'instigateur du mouvement rebelle AFC/M23 », titre Le Soir. Une réquisition chaleureusement accueillie par l'assistance. « Pluie d'applaudissements dans la salle d'audience, aucunement surprise par la sévérité des réquisitions, au vu de la gravité des charges qui pèsent sur Joseph Kabila », poursuit le quotidien belge. L'ancien chef de l'État est notamment accusé « de participation à un mouvement insurrectionnel, trahison ou encore apologie de la rébellion ». Joseph Kabila n'assiste pas à son procès. L'un des avocats de l'accusation, rappelle Le Soir, ironise : « Monsieur Kabila, aujourd'hui, est gardé par les forces spéciales rwandaises. Quand il veut venir à Goma, il passe par le Rwanda ». Joseph Kabila est même accusé d'être, en fait, « un Rwandais du nom d'Hippolyte Kanambé », « ce qui met en doute son lien filial avec son prédécesseur Laurent-Désiré Kabila ». Du côté de la défense, poursuit Le Soir, on parle de « manipulation d'identité d'un héros national », alors que le parti politique de Joseph Kabila, le PPRD, évoque un « procès bidon ». « Qu'importe les critiques et les polémiques », conclut Le Soir, « le verdict de la Haute Cour militaire est attendu très prochainement dans la capitale kinoise ». Business de la maltraitance en ligne Enfin, en France, la presse continue de s'interroger sur la mort en direct d'un streamer, qui se faisait appeler Jean Pormanove. Il était le souffre-douleur de deux autres hommes, scènes diffusées en direct sur la plateforme vidéo australienne Kick. Mediapart décrit ainsi les jours qui ont précédé la mort du streamer qui était consentant, du moins au début des violences subies : « douze jours de sévices physiques et psychologiques, au cours desquels le streamer est frappé à plusieurs reprises au visage. Il est également étranglé, sorti brutalement du sommeil, rabaissé, moqué, insulté ». Mais selon l'autopsie, ce ne seraient pas les coups reçus qui ont provoqué la mort de Jean Pormanove. Il n'empêche, Mediapart parle d'un « véritable business de la maltraitance en ligne, encouragé par des fans prêts à payer pour ce sordide spectacle ». Des scènes diffusées donc par la plateforme australienne Kick, pas du tout effrayée par les réactions indignées, puisqu'elle « a remis en ligne, jeudi, les vidéos des sévices subis par le streamer avant sa mort », révèle Mediapart. Images qui sont restées accessibles jusqu'à vendredi dans l'après-midi. Preuve que la régulation de telles vidéos est loin d'être acquise. À lire aussiBande de Gaza: «Il s'agit d'une politique qui consiste à affamer une population bloquée»
Tout semble réunit pour une rentrée politique explosive en France. Au début de l'été, le Premier ministre François Bayrou a présenté son plan pour un bugdet «ceinture serrée», un plan qui a déjà provoqué des contestations. Les partis de gauche organisent en ce moment leurs universités d'été mais l'époque d'une union des gauches est loin, ils avancent en ordre dispersé. Et en plus de ça, la colère monte au sein de la population. Un mouvement social de type «Gilets Jaunes» commence à prendre de l'ampleur. A quoi va ressembler l'automne politique en France? On a appelé Joëlle Meskens, notre envoyée permanente à Paris.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Selon le plan « vision stratégique » près de 140 milliards d'euros seront consacrés à la Défense au cours des neuf prochaines années. Avions de chasse, drones, véhicules blindés, système de défense aérienne sol-air, frégate pour la lutte anti-sous-marine et munitions en tous genres, la liste des fournitures militaires n'en finit pas. Et ce n'est pas tout puisque ce plan prévoit également de renforcer les effectifs de l'armée et prévoit aussi des investissements dans son commandement et dans son soutien opérationnel. Pour comprendre, nous recevons aujourd'hui Ugo Santkin, journaliste au pôle International du Soir. Il a décortiqué les 116 pages du rapport et a accepté de venir nous en expliquer les grandes lignes. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Selon le plan « vision stratégique » près de 140 milliards d'euros seront consacrés à la Défense au cours des neuf prochaines années. Avions de chasse, drones, véhicules blindés, système de défense aérienne sol-air, frégate pour la lutte anti-sous-marine et munitions en tous genres, la liste des fournitures militaires n'en finit pas. Et ce n'est pas tout puisque ce plan prévoit également de renforcer les effectifs de l'armée et prévoit aussi des investissements dans son commandement et dans son soutien opérationnel. Pour comprendre, nous recevons aujourd'hui Ugo Santkin, journaliste au pôle International du Soir. Il a décortiqué les 116 pages du rapport et a accepté de venir nous en expliquer les grandes lignes. Découvrez « Grand angle » dans votre podcast « A propos », qui est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée (Spotify, Apple Podcasts, Amazon Music, Podcast Addict). Retrouvez tous les podcasts du journal Le Soir sur https ://podcasts.lesoir.be
25 nouveaux romans de plus que l'an dernier. Il y a toujours plus de livres présentés dans le cadre de la rentrée littéraire. Cette année, la hausse est importante sur les livres en français et les premiers romans. D'où vient ce phénomène et surtout, quels sont les titres à retenir cette année? On va voir ça avec le responsable des «Livres du Soir», Jean-Claude Vantroyen.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Près de 48 heures après la rencontre entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens, la presse continue de décortiquer les résultats des discussions, de scruter à la loupe la moindre déclaration et de gloser sur d'hypothétiques sorties de crise. Le Soir, à Bruxelles, résume le sentiment dominant : « À Washington, on a évité le pire, mais pas éliminé le pire. Loin de là ! (…) En se rendant en délégation à la Maison Blanche, les Européens et l'Otan ont fait office de bouclier pour le président ukrainien, en présentant un front occidental uni au président américain. Macron, Merz, von der Leyen, Rutte et les autres sont en effet rentrés pour la première fois dans les fondements de la discussion sur les conditions d'un accord de paix : à Washington, il a été question au premier plan des garanties de sécurité pour l'Ukraine et pour l'Europe, et d'une possible rencontre entre Poutine et Zelensky. » Toutefois, tout peut basculer, pointe encore Le Soir : « "on est très loin de crier victoire", a reconnu Emmanuel Macron lui-même à la sortie de cette séquence décidément inédite. Le président français est même très en dessous de la vérité : il n'y a plus de cessez-le-feu sur la table, les garanties données par Trump sur la sécurisation par les Américains de l'Ukraine et de l'Europe sont très vagues et l'"échange" de territoires reste une exigence de base de Poutine. » Un apaisement, mais pas la paix En fait, soupire Le Temps à Genève, « les Européens ont ramené de la politesse de Washington, mais pas beaucoup plus. De l'apaisement plutôt qu'un plan de paix à proprement parler. La présence des Européens à Washington aura peut-être au moins permis de pousser Donald Trump à rester poli. Sinon, il faut bien avouer que les lignes ont peu changé. » « Une rencontre indispensable, mais peu fructueuse », renchérit Le Monde à Paris. « Après le fiasco de l'Alaska, le pire a été évité : le front transatlantique, que le président Poutine rêve de voir s'effondrer, est préservé, au moins dans les apparences. Mais un énorme travail reste à faire pour transformer la "convergence" évoquée par Emmanuel Macron en une action conjointe pour sauver l'Ukraine. » Trump maître du jeu Ce qui est sûr, c'est que Trump a les cartes en main. C'est ce qu'affirme Le Figaro : « Les visiteurs de la Maison-Blanche ont échoué à rétablir l'exigence initiale d'un cessez-le-feu. Et Zelensky ne s'est pas appesanti sur les questions territoriales, de crainte de braquer son hôte par un refus catégorique. C'est la preuve que toutes les voies en Ukraine passent par Trump. De toute évidence, les alliés estiment que l'alternative, où le président américain se détournerait du dossier, serait pire que les contorsions et les flatteries qu'impose son maintien dans le jeu. Inversement, Poutine mise sur la complexité de l'affaire pour garantir la lassitude du pacificateur de Washington. Qui va remporter son pari ? Les Européens, sans illusions sur le Russe et sans grands espoirs envers l'Américain, ont une bonne motivation pour monter en puissance, en rêvant du jour où ils pourront tenir tête à l'un et se passer de l'autre. » Poutine, maître de guerre « Quelle est la prochaine étape des pourparlers de paix en Ukraine ? », s'interroge pour sa part le New York Times. Côté américain, on affirme que Poutine est prêt à rencontrer Zelensky, mais côté russe, rien n'est confirmé. Et le quotidien américain de souligner que « le président russe a la réputation de gérer les crises au ralenti, en espérant que les circonstances lui soient plus favorables ». Et Poutine pourrait ainsi encore gagner du temps. Enfin, le Washington Post ne se fait aucune illusion : « Qu'est-ce qui a été réalisé après toutes ces réunions ? Pas grand-chose. Même si Zelensky et Poutine se rencontrent, il n'y a aucune raison de s'attendre à une avancée. (…) Si vous voulez juger des intentions de Poutine, ignorez ses paroles trompeuses et regardez ses actions brutales, s'exclame le Post. Quelques heures avant l'arrivée de Zelensky à la Maison Blanche, des attaques russes ont tué 14 civils en Ukraine. Et quelques heures après, les Russes ont lancé leur plus grande attaque de missiles et de drones de ces quatre dernières semaines. En écartant, du moins pour l'instant, la menace de sanctions américaines plus importantes, l'offensive diplomatique de Poutine ne fait que donner un répit à ses troupes pour qu'elles poursuivent leur guerre d'agression. Ainsi, les derniers pourparlers de paix, loin de mettre fin à la tuerie, n'ont fait que la perpétuer. »
Finie, la parenthèse des vacances en Afrique du Sud. Le Premier ministre Bart de Wever est de retour et sa to do list ne manque pas de points. Dans le désordre : les discussions liées à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, la situation au Proche-Orient et une éventuelle reconnaissance d'un état de Palestine sans oublier le budget, les dépenses de défense et le train des réformes lancés il y a plusieurs semaines....Les dossiers sont là et certains sont brûlants. On en parle avec David Coppi, journaliste au pôle Pouvoirs.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Aucun accord, pas même un cessez-le-feu. Voilà la faible moisson de Donald Trump en Alaska. Avant ce sommet, le président américain s'était pourtant fixé comme objectif d'obtenir ou du moins d'esquisser un cessez-le-feu pour préparer le terrain à d'éventuelles discussions russo-ukrainiennes. Mais il n'en est rien. Trump a fait une nouvelle fois volte-face ce vendredi et parle désormais d'accord de paix. Le républicain doit s'entretenir ce lundi 18 août avec Volodymyr Zelensky à Washington. Pour faire la lumière sur les principaux enseignements de ce sommet ainsi que pour aborder son impact sur l'entrevue de ce lundi, nous avons appelé notre correspondant à Washington, Maurin Picard. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Aucun accord, pas même un cessez-le-feu. Voilà la faible moisson de Donald Trump en Alaska. Avant ce sommet, le président américain s'était pourtant fixé comme objectif d'obtenir ou du moins d'esquisser un cessez-le-feu pour préparer le terrain à d'éventuelles discussions russo-ukrainiennes. Mais il n'en est rien. Trump a fait une nouvelle fois volte-face ce vendredi et parle désormais d'accord de paix. Le républicain doit s'entretenir ce lundi 18 août avec Volodymyr Zelensky à Washington. Pour faire la lumière sur les principaux enseignements de ce sommet ainsi que pour aborder son impact sur l'entrevue de ce lundi, nous avons appelé notre correspondant à Washington, Maurin Picard. Découvrez « Grand angle » dans votre podcast « A propos », qui est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée (Spotify, Apple Podcasts, Amazon Music, Podcast Addict). Retrouvez tous les podcasts du journal Le Soir sur https ://podcasts.lesoir.be
Avec des températures pareilles, difficile de ne pas avoir envie de piquer une tête dans une piscine extérieure. A Bruxelles, autant dire que ce loisir est plutôt un privilège et l'apanage des classes aisées qui disposeraient de piscines privées ou d'abonnements dans des salles de sport luxueuses. La capitale n'a pas eu de bain public à ciel ouvert depuis les années 1970 hormis quelques initiatives récentes mais qui n'ont pas duré dans le temps, faute d'investissements suffisants. Patrice Leprince est journaliste au pôle société. Il s'est plongé dans les eaux troubles du manque de zones de baignade en extérieur en région bruxelloise. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Chaque année, on estime qu'environ 450 millions de tonnes de plastique sont produites à l'échelle mondiale .La pollution engendrée par ces plastiques nous concerne toutes et tous. Elle met en danger notre santé, mais aussi l'environnement et la biodiversité. Depuis mardi passé, la sixième session de négociations d'un traité international pour limiter la pollution plastique bat son plein. Mais de quoi y discute-t-on exactement ? Pourquoi cette sixième session de négociations est-elle présentée comme celle de la dernière chance ? Et quels sont les blocages en cours actuellement entre les pays dits « ambitieux » et les pays producteurs de pétrole ?« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Des journées suffocantes, une chaleur qui colle à la peau comme une seconde couche. Depuis le début du mois, une vague de chaleur intense frappe le sud de l'Europe. Le Portugal, l'Italie et l'Espagne enregistrent déjà des températures maximales de 42 ºC. En Espagne, la carte météo s'illumine de rouge, d'orange et de jaune. Pour mieux comprendre comment les gens s'adaptent à cette chaleur qui s' installe de plus en plus, notre stagiaire Lucia Hernandez Casado a recueilli les témoignages de plusieurs habitants espagnols pour qu'ils lui racontent leur réalité. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
On termine cette semaine de rediffusion avec un autre point chaud de l'actu internationale, le conflit entre Israël et l'Iran. Au mois de juin, l'état hébreu a lancé une offensive aérienne d'une ampleur inédite en Iran avec pour objectif annoncé de détruire les installations nucléaires du régime iranien. En réponse, l'Iran a envoyé plusieurs centaines de missiles sur Israël. Sarah Saadi-Garcia fait le point sur la situation avec Pauline Hofmann, journaliste au pôle international et spécialiste des questions liées au Proche et au Moyen Orient.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Au début de son mandat, le président américain avait promis, on s'en souvient, de régler le problème entre la Russie et l'Ukraine en 24 heures… Six mois plus tard, on en est au même point. Et visiblement, Donald Trump veut accélérer… Les discussions d'hier à Moscou entre son émissaire Steve Witkoff et Vladimir Poutine n'ayant rien donné de concret, le président américain a affirmé hier, relève le New York Times, qu'il avait « l'intention de rencontrer en personne le président russe dès la semaine prochaine, et qu'il prévoyait d'organiser dans la foulée une réunion avec Vladimir Poutine et le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Interrogé plus tard dans la journée pour savoir si la Russie et l'Ukraine avaient accepté le sommet, Trump a répondu aux journalistes : "il y a de très bonnes chances qu'elles le fassent" ». Arlésienne ? Toutefois, la prudence reste de mise… C'est ce que souligne notamment La Repubblica à Rome : « Volodymyr Zelensky n'a pas évoqué hier la possibilité d'un sommet. Sur les réseaux sociaux, il s'est contenté de répéter que "la position commune avec nos partenaires était absolument claire : la guerre doit cesser". Et lors d'un discours hier soir, il a ajouté que la Russie semblait désormais "plus encline à un cessez-le-feu. La pression exercée sur eux porte ses fruits, a-t-il poursuivi. Mais l'essentiel est qu'elle ne nous trompe pas" ». Même « parmi les observateurs russes, la prudence prévaut », relève encore La Repubblica qui cite le politologue en exil Vladimir Frolov, selon lequel « la Russie tente d'avancer sur un sommet avec Trump uniquement pour le convaincre de forcer l'Ukraine à accepter son mémorandum d'Istanbul du 2 juin dernier comme base d'un accord final en échange d'un cessez-le-feu complet ». Un mémorandum, qui, rappelons-le, entérine l'annexion par la Russie des territoires ukrainiens qu'elle a conquis. Poutine joue la montre… Le Soir à Bruxelles ne se fait aucune illusion : « l'horizon d'une paix "juste et durable" en Ukraine paraît encore lointain. (…) Le président russe peut continuer à tromper le monde en affirmant sa disposition à négocier. Voire présenter ses revendications initiales comme "raisonnables" : obtenir la cession des quatre oblasts de l'Est, occupés en bonne partie par son armée mais pas totalement, outre la Crimée. Des revendications que l'Ukraine ne saurait accepter sans obtenir, a minima, un parapluie de sécurité extrêmement robuste de la part de ses alliés – ce que Moscou refuse totalement. Dans ces conditions, pointe Le Soir, on voit bien que le maître du Kremlin continue de jouer la montre, persuadé qu'il finira par emporter cette cruelle guerre d'usure. Vladimir Poutine est désormais enfermé dans sa logique guerrière, au point de ne plus pouvoir reculer. À moins de perdre sa stature, donc le pouvoir : on pense, par comparaison, à l'obstination d'un Netanyahu ». Méga-feu dans le sud de la France À la Une également, le gigantesque incendie qui ravage le département de l'Aude, dans le sud de la France. 16 000 hectares partis en fumée en l'espace de 24 heures. Et les moyens de lutte sont insuffisants. « Les nouveaux Canadair promis par Macron en 2022 ne sont pas encore opérationnels », déplore Le Figaro. Cette année-là, « Emmanuel Macron avait annoncé un "plan de réarmement aérien d'urgence" de lutte contre les incendies, quelques semaines après un été marqué par ce qui a été qualifié "d'incendie du siècle" dans le département de la Gironde. Trois ans plus tard, les nouveaux avions ne sont toujours pas là. La France doit faire avec douze Canadair vieillissants - 30 ans de moyenne d'âge -, huit avions Dash-8, qui sont surtout employés pour larguer des solutions retardantes, dix hélicoptères bombardiers d'eau et six petits avions spécialisés ». Les Canadairs commandés ne seront livrés au mieux que dans deux ou trois ans… Mobilisation ! Pour autant, il n'y a pas de fatalité, « les feux peuvent être évités, contenus ou combattus, encore faut-il y mettre les moyens humains et financiers », relève Libération. Il faut un « sursaut de l'État pour renforcer les moyens de lutte et notamment les équipes qui manquent de bras, l'été, au plus fort de la saison des feux. Les habitants, eux, peuvent éviter qu'un incendie se répande : en débroussaillant. La méthode a prouvé son efficacité et pourtant moins d'un tiers des propriétaires en zone à risque y ont recours, les municipalités ont un rôle plus coercitif à jouer. Idem pour les matériaux utilisés pour les constructions ou leurs abords, ils doivent pouvoir résister au feu tout comme les espèces d'arbres plantées, cela paraît presque élémentaire ». Et Libération de prévenir : « si rien n'est fait, des incendies monstres comme celui de l'Aude risquent de se produire chaque année avec le dérèglement climatique. Si l'on s'y prépare maintenant, on peut les éviter, ou au moins limiter leurs dégâts ».
Le Pape François est décédé le 21 avril dernier. Il était le premier Pape issu du continent américain, le premier Argentin, le premier issu des rangs des Jésuites. François, né Jorge Mario Bergoglio, est décédé à 88 ans après une infection des voies respiratoires. C'était le Pape de la modernité pour les questions sociales ou environnementales, c'était un pape du passé pour les questions éthiques. On l'aura vu notamment lors de sa récente visite en Belgique. On revient sur la trace qu'il laissera dans l'histoire avec William Bourton.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Au mois de mai, l'acteur français Gérard Depardieu a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour agressions sexuelles. Son procès a donné lieu à quatre jours de débats extrêmement tendus. Les observateurs et journalistes qui ont assisté au procès ont tous souligné un climat inédit de violence, de tension et d'intimidation. Joëlle Meskens est notre envoyée permanente à Paris. Elle a assisté au procès, elle nous raconte.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
« Vous êtes contaminés », s'exclame le New York Times. Le plastique est partout et même en nous… « Lorsque les scientifiques testent la neige de l'Antarctique ou les glaces du l'Everest, les plastiques sont là. En 2019, lorsqu'un explorateur a atteint les plus grandes profondeurs de l'océan, dans la fosse des Mariannes, il a constaté que les plastiques l'avaient battu là aussi, à des kilomètres au-delà de la portée de la lumière naturelle. Le plastique est désormais présent dans la chair des poissons, où il interfère avec la reproduction ; dans les tiges des plantes, où il interfère avec la photosynthèse ; et dans bien d'autres choses que nous plaçons dans nos assiettes. Il y a peut-être du plastique dans votre salive, pointe encore le New York Times, et presque certainement dans votre sang. On a trouvé du plastique dans les cœurs et les reins de l'homme et dans d'autres organes, mais aussi dans le lait maternel. Et comme du plastique a été trouvé aussi dans le fluide folliculaire ovarien et dans le tissu testiculaire, ainsi que dans la majorité des échantillons de sperme humain, il est déjà présent non seulement chez les enfants à naître, mais aussi chez ceux qui n'ont pas encore été conçus ». Fantastique, mais… C'est dire, soupire Le Soir à Bruxelles, si « la pression est maximale sur les délégués de près de 180 pays réunis à partir de ce mardi à Genève pour tenter de conclure un traité international pour ralentir la pollution plastique qui étouffe notre planète et… nos organismes ». C'est vrai, poursuit le quotidien belge, « le plastique, c'est fantastique : il a été le support d'un nombre incalculable de progrès, en médecine, en ingénierie, en électronique… À l'image du pétrole et du gaz, dont il est un dérivé, il a rendu et rend encore notre vie plus confortable, plus facile. Mais ce progrès a un prix. Un prix terrible, s'exclame Le Soir. Selon un rapport publié hier par la revue médicale britannique The Lancet, trois des substances les plus utilisées – le bisphénol A, les polybromodiphényléthers et les phtalates – auraient des conséquences sur la santé qui se chiffreraient à… 1 500 milliards de dollars par an ! » « C'est pourquoi, insiste le quotidien suisse Le Temps, les États réunis à Genève jusqu'au 14 août doivent réussir à s'accorder sur un traité, afin de ralentir ce fléau qui rend malades la planète et les humains ». La réunion de la dernière chance ? Reste que les discussions s'annoncent difficiles, prévient pour sa part Le Monde à Paris. « Organisée dans un contexte géopolitique tendu, cette réunion de Genève apparaît comme la réunion de la dernière chance pour parvenir à un accord entre deux blocs dont les positions n'ont jamais paru aussi éloignées : d'un côté une centaine de pays, dont ceux de l'Union européenne, poussent pour un traité ambitieux qui s'attaque au problème à la source en fermant le robinet d'une production de plastiques aujourd'hui hors de contrôle ; de l'autre, pointe Le Monde, un petit groupe de pays producteurs de pétrole et de gaz emmenés par l'Arabie saoudite, l'Iran et la Russie et soutenus par la Chine et les États-Unis s'y oppose fermement et veut cantonner le périmètre du traité à la question de la gestion des déchets et du recyclage ». Quelques conseils… Enfin, en attendant, Le Figaro donne des « conseils pour limiter son exposition quotidienne aux microplastiques : bien que nous n'ayons pas encore assez de distance et de résultats concrets pour attester des effets nocifs, ou non, de la présence impromptue de ces plastiques, beaucoup de chercheurs appellent au principe de précaution », pointe le journal. Alors, « un des premiers gestes simples à adopter est d'arrêter de boire de l'eau contenue dans des bouteilles en plastique car leur emballage tout comme leur bouchon peuvent libérer des particules dans l'eau (…) ; il faut éviter de faire chauffer au micro-ondes des aliments dans des contenants en plastique ;il faut surveiller sa consommation de poisson et de fruits de mer - exemple : un plat de moules peut ainsi contenir jusqu'à 90 particules de plastique ; ou encore pour les vêtements, il faut choisir des matériaux naturels et éviter les produits synthétiques ».
Fin avril, nous avons consacré un épisode aux 100 jours de Donald Trump après son retour à la maison blanche. En trois mois, le président a bouleversé toute une série de secteurs. Il a fait chanceler l'économie mondiale, il a secoué la diplomatie internationale....Et il a lancé plusieurs jalons pour rendre à son pays des atours plus conservateurs. Dans cet épisode, focus sur la guerre culturelle que le Président entend mener. Maurin Picard est notre correspondant aux Etats Unis, il est parti en Floride en reportage. On l'a appelé pour qu'il nous raconte tout.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Une enquête au menu du podcast de ce matin : Le Soir s'est plongé pendant plusieurs mois dans l'univers des huissiers de justice. Lobbying intensif, business de la dette, pratiques qui s'éloignent du cadre légal : un univers où quelques poids lourds de la profession font la loi. Au final, cela donne une enquête passionnante en cinq volets, baptisée « Huissiers : leur univers impitoyable ». Un dossier réalisé avec le soutien du Fonds pour le journalisme en Fédération Wallonie-Bruxelles. Dans ce podcast, on va revenir sur les coulisses de cette enquête avec les deux autrices, Amandine Cloot et Margot Vermeylen.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
On se plonge ce matin dans les dessous d'un business bien toxique. Récemment 624 bombonnes de gaz hilarant de la marque Fastgaz ont été récoltées en 2 semaines sur le tapis de tri de l'incinérateur de Bruxelles. Mais d'où viennent ces bombonnes ? Par qui sont-elles produites ? Pourquoi posent-elles des problèmes ? Et quel impact le protoxyde d'azote peut-il avoir sur la santé de celles et ceux qui le consomment ? Arthur Sente, journaliste au pôle enquête du Soir, répond à toutes ces questions dans une enquête de plusieurs mois intitulée « Gaz hilarant : les dessous d'un business toxique ». Cette enquête, qui a été réalisée en collaboration avec le média néerlandais NRC, est évidemment à retrouver sur notre site. Arthur raconte son enquête au micro de Luca Alu.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Pour l'épisode d'aujourd'hui, on revient sur une situation au point mort. La formation d'un gouvernement en région bruxelloise, , c'est un peu l'histoire sans fin. 12 mois que la Région est sans gouvernement de plein exercice....et 12 mois qu'on ne voit pas l'ombre d'un début de négociations. Des conditions d'un côté, des exclusives de l'autre....et au final rien ne bouge. Récemment, le MR a tenté de débloquer la situation, sans succès. Mi juillet, avant cette initiative libérale, on avait fait le point avec Julien Thomas, journaliste au pôle Pouvoirs.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Il y a un peu plus d'un an, le MR et les Engagés sortaient grands vainqueurs des élections en Wallonie. Le constat était sans appel, à deux ils possèdent la majorité absolue au parlement soit 43 sièges sur 75. Et le 15 juillet, le gouvernement Dolimont entrait en fonction. Un an plus tard, quel bilan peut-on tirer de cette première année de gouvernement ? Luca Alu a fait le point avec Stéphane Vande Velde, journaliste au pôle politique du Soir, qui traite quotidiennement de la politique wallonne.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Mi-mai, cela faisait 100 jours que le gouvernement Arizona avait été mis sur pied, 100 jours que Bart de Wever était Premier ministre. Un peu plus de 3 mois pour lancer des réformes, pour mesurer la vigueur de l'opposition mais pour ne pas trop communiquer. Que retenir de ces 100 premiers jours ? Réécoutez cet épisode réalisé avec Bernard Demonty et Alexandre Noppe du pôle Pouvoirs« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
En Belgique, un jeune sur 10 est sans emploi ni formation. L'office belge de statistique Statbel estime que 9,9 % des jeunes de moins de 30 ans étaient dans le cas en 2024. C'est bien moins qu'il y a 25 ans : la proportion était de près d'un jeune sur 5 en 2000. Leur nombre a beaucoup diminué grâce à des politiques ciblées, mais il augmente à nouveau légèrement. Ces jeunes qu'on appelle les « Neets » sont particulièrement vulnérables. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs réalités ? Comment traversent-ils cette période de leur vie ? Un épisode écrit et réalisé par Sandrine Puissant« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Presa europeană salută, în general, decizia președintelui american Donald Trump de a sprijini Ucraina, inclusiv cu rachete Patriot. Este analizat și ultimatumul de 50 de zile până la un armistițiu, adresat Rusiei. Însă nu toți comentatorii sunt optimiști. ”Donald Trump ia act de propriul eșec în războiul din Ucraina. El promite arme pentru Kiev și sancțiuni pentru Moscova”, titrează Le Monde. ”O parte din anturajul său prezent luni în Biroul Oval fusese martoră, sau chiar participase, în cazul vicepreședintelui său, la mustrările severe adresate președintelui ucrainean. Autoproclamat adversar al asistenței militare americane către Kiev, J.D. Vance a păstrat tăcerea de data aceasta”. The Irish Times notează că „insistența lui Trump că SUA nu vor plăti pentru arme va contribui mult la liniștea opoziției vocale din cadrul mișcării sale MAGA față de orice implicare directă a SUA în război.” (Sursa: Eurotopics) „Este dificil de știut cu precizie cât de mari ar trebui să fie cheltuielile militare pentru a face diferența și a-l obliga pe Vladimir Putin să ia în considerare un armistițiu”, analizează cotidianul britanic The Guardian, adăugând că, totuși, „orice sumă de peste 10 miliarde de dolari ar trimite un semnal puternic Moscovei, având în vedere cele 67 de miliarde de dolari deja plătite Ucrainei de Joe Biden în aproape trei ani”. Același ziar constată că ”încercările lui Putin de șantaj nuclear, care l-au tulburat atât de tare pe Joe Biden, sunt demne de dispreț. Dacă ar avea curajul, NATO l-ar putea băga înapoi pe Putin în cutia lui În schimb, ”o înfrângere pentru Ucraina și o înțelegere în termenii hegemonici ai lui Putin ar fi o înfrângere pentru Occident în ansamblu - un eșec strategic care ar prevesti o eră de conflict permanent și tot mai extins în întreaga Europă.” Ziarul belgian Le Soir constată că ucrainenii au învățat să trăiască cu „valurile de atacuri cu drone rusești, iar pe de altă parte, cu salvele mediatice ale lui Donald Trump care rezonează în mass-media globală ca un foc de tun”. Cât despre Zelenski, ziarul belgian observă că ”după ce a demonstrat, în Biroul Oval, în timpul altercației din 28 februarie, că nu este pregătit să îngenuncheze în fața nimănui”, acesta a ales cartea ”concilierii și a dialogului cu omologul său american”. (Sursa. Courrier International). Ceva mai sceptic, Frankfurter Allgemeine Zeitung nu vede nicio schimbare majoră în gândirea lui Trump: Trump ”dorește să transfere costul armelor către europeni. Ceea ce înseamnă că Europa va trebui probabil să plătească și mai mult pentru Kiev decât a făcut-o până acum. Nu toți miniștrii de finanțe ai continentului și-au dat seama încă de acest lucru. Și Trump nu este interesat ca Ucraina să câștige, așa cum a cerut Biden. Ceea ce își dorește este un acord de pace și un Premiu Nobel. Dar fără concesii semnificative din partea Kievului, este greu de imaginat că va obține ceva din toate acestea.” (Sursa: Eurotopics) Ziarul italian La Stampa vede o problemă în termenul limită de 50 de zile stabilit de Trump: ”Cu alte cuvinte, America va permite armatei ruse să profite din plin de vară pentru a-și continua ofensiva în care Kremlinul își investește toate resursele”.
Une semaine à l'île de Pâques, ce n'est pas que des statues. C'est aussi une organisation simple : école le matin, balades l'après-midi, coucher de soleil au même endroit chaque soir. Dans cet extrait, Laetitia raconte la mise en place de leur rythme, entre apprentissage, visites guidées avec Keka, pique-nique orageux, et légendes partagées.l'école avec les carnets de voyageles visites guidées avec Keka, guide locale francophonele rituel du coucher de soleilles moments imprévus devenus souvenirsUn épisode qui montre comment la routine, en voyage, peut devenir un ancrage joyeux.
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Antoine Diers et Etienne Liebig débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
"The German monster has survived too long" opined Le Soir on 21 June 1984. And that was one of the more sober conclusions. After the way France's World Cup had ended, schadenfreude was not in short supply when the reigning European Champions went home before the real action started. It was also one of the two games that was shown live in the UK. Jonathan O'Brien joins Martyn to make sense of Group 2 with a surprise Iberian challenge and a disappointingly restrictive Romania. If you want weekly exclusive bonus shows, want your episodes without ads and a couple of days earlier or just want to support the podcast, then head over to patreon.com/NessunDormaPodcast where you can subscribe for only $3.99 a month. Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des audiences lors du retour de l'émission Ambition Intimes avec Karine Le Marchand mais également lors des récentes émissions politiques avec Emmanuel Macron.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Președintele Donald Trump a anunțat că SUA vor dubla tarifele la importurile de oțel și aluminiu de la 25% la 50%, începând de miercuri. Vorbind la un miting din Pittsburgh, Pennsylvania, Trump a declarat că această măsură va contribui la stimularea industriei siderurgice locale și a ofertei naționale, reducând în același timp dependența de China. Presa internațională privește cu scepticism această mișcare. După cum transmite BBC, ”anunțul este cea mai recentă schimbare de direcție în abordarea lui Trump privind tarifele vamale. Până acum, tarifele impuse de Trump au adus în mare măsură la haos economic global. Comerțul și piețele au fost răsturnate, și multiple fisuri s-au format - sau s-au lărgit - în relațiile dintre SUA și alte țări, inclusiv unii dintre cei mai apropiați parteneri ai săi”.Reuters amintește că SUA sunt cel mai mare importator de oțel din lume, excluzând Uniunea Europeană, cu un total de 26,2 milioane de tone de oțel în 2024, potrivit Departamentului Comerțului.Prin urmare, noile tarife vor crește probabil prețurile oțelului în general, afectând atât industria, cât și consumatorii.NBC News observă că ”Trump a vizitat U.S. Steel după ce a indicat săptămâna trecută că va autoriza o fuziune controversată cu compania japoneză Nippon. Investitorii și membrii sindicatelor așteaptă răspunsuri din partea președintelui cu privire la forma acestei fuziuni.Președintele Joe Biden a respins acordul în ianuarie. El a blocat achiziția propusă de Nippon din motive de securitate națională, argumentând că aceasta ar pune în pericol lanțuri de aprovizionare critice”.Iar Le Monde notează că ”operațiunea, căreia și Donald Trump însuși i s-a opus de mult timp, s-a aflat în centrul campaniei prezidențiale americane din 2024. Aceasta, deoarece privește în primul rând Pennsylvania, un stat strategic din punct de vedere electoral, care este și leagănul industriei siderurgice din Statele Unite”.*Donald Trump și-a luat oficial rămas bun de la aliatul său, Elon Musk, care a părăsit rolul său extrem de controversat de la Departamentul pentru Eficiență Guvernamentală (DOGE). Prilej de comentarii sarcastice în numeroase publicații.”Un Donald Trump așezat la masă în timp ce Elon Musk stătea în picioare, protejat de un bust al lui Abraham Lincoln”, notează El País, citat de Courrier International.„Scena a amintit de o altă apariție celebră în Biroul Oval, din februarie, când președintele și magnatul au justificat primii pași ai DOGE. Cu excepția unui detaliu: de data aceasta, cel mai bogat om din lume, căruia i-au trebuit patru luni să sufere aceeași soartă ca majoritatea celor care se apropie prea mult de soarele lui Trump ca să-și ardă aripile, nu a fost însoțit de fiul său de patru ani”, remarcă ironic cotidianul spaniol.Ziarul belgian Le Soir consideră că alianța dintre chiriașul Casei Albe și Elon Musk a eșuat.”Donald Trump nu este prost. Iar anturajul său are grijă să păstreze puterea absolută.Prin urmare, Elon Musk a fost nevoit să abandoneze DOGE și poziția de oficial neales”Trump este ”conștient de daunele colaterale: creșterea impopularității, exasperarea crescândă în rândurile republicanilor cu o personalitate abruptă și un rol de sperietoare care ar putea dăuna taberei prezidențiale în timpul alegerilor parlamentare de la jumătatea mandatului din noiembrie 2026”.
durée : 00:05:15 - Caroline au pays des 27 - par : Caroline Gillet - Lyna Maaziz, 31 ans, spécialiste de droit du contentieux international. Et elle fait partie du Jurdi, l'association qui a mis en demeure la Commission européenne et le Conseil pour inaction à Gaza. Lyna enseigne à Istanbul et si elle est juriste le jour, le soir, elle a ses entraînements de kendo.
Après une longue journée de travail, on a souvent envie de se récompenser avec un bon repas. Malheureusement, pour notre santé et notre digestion, il est plus prudent d'éviter le buffet et de privilégier les petites quantité. En effet, le repas du soir peut aussi vous rester sur l'estomac ! Et surtout si il est rempli de féculents. Mais alors quels aliments sont à privilégier pour le dîner ? Quels sont les féculents à privilégier le soir ? À quoi ressemble l'assiette? parfaite ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Eva Depierre. Date de première diffusion : 20 mai 2024 À écouter aussi : La viande rouge est-elle vraiment la moins écologique ? L'eau dans laquelle vous allez vous baigner cet été est-elle vraiment propre ? Comment obtenir des billets de concerts pas chers ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices